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Full text of "Oeuvres complètes d'Hippocrate : traduction nouvelle avec le texte grec en regard, collationné sur les manuscrits et toutes les éditions : accompagnée d'une introduction de commentaires médicaux, de variantes et de notes philologiques : suivie d'une table générale des matières"

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COMPLÈTES 


D'HIPPOCRATE. 


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DE L’IMPRIMERIE DE CRAPELET, 


RUE DE YAUGIRARD , 9. 


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OEUVRES 


COMPLÈTES 


D'HIPPOCRATE, 


TRADUCTION NOUVELLE : 


AVEC LE TEXTE GREC EN REGARD, 


COLLATIONNÉ SUR LES MANUSCRITS ET TOUTES LES ÉDITIONS, 


ACCOMPAGNÉE D'UNE INTRODUCTION, 
DE COMMENTAIRES MÉDICAUX , DE VARIANTES ET DFE NOTES PHILOLOGIQUES; 


Suivie d’une table générale des matières, 


Par Εἰ. LITTRÉ, 


DE L'INSTITUT ( ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES - LETTRES ), 
DE LA SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE HALLE, 
DE LA SOCIÉTÉ DE BIOLOGIE DE PARIS, 
DE LA SOCIÉTÉ MÉDICALE D’ATHÈNES, 
ET MEMBRE CORRESPONDANT! DE I ACADÉMIE HERCULANÉENNE D'ARCHÉOLOGIE. 
ὲ : 
+ Τοῖς τῶν παλαιῶν ἀνδρῶν 
ὁμιλῆσαι ἡράμμασι. 


Gaz. 
TOME SEPTIÈME. 


SO OR 


A PARIS. 


CHEZ J. B. BAILLIÈRE, 
LIBRAIRE DE L'ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE, 
RUE HAUTEFEUILLE, N° 49. 


LONDRES, CHEZ H. BAILLIÈRE, 219, REGENT-STREET ; 
A NEW-YORK, CHEZ H. BAILLIÈRE » 169, FULTON-STREET; 
À MADRID, CHEZ CH, BAILLY-BAILLIÈRE, LIBRAIÏIRE, CALLE DEL PRINCIPE, 11. 


1851. 


PRÉFACE. 


Depuis la publication du sixième volume de mon 
édition des livres hippocratiques, il a paru, sur Hippo- 
crate, quelques travaux dont je vais rendre compte 
au début de ce septième volume. 

Époque d'Hippocrate et circonstances de sa vie.— 
M. Petersen, qui a déjà publié un mémoire fort in- 
téressant sur Hippocrate', vient de reprendre cette 
question”. Pour les médecins qui s’occupent de l’his- 
toire et de l'interprétation des anciens livres médicaux, 
c'est une bonne fortune qu'un philologue de profes- 
sion vienne à leur secours, surtout quand ce philologue 
est un homme aussi éminent, par son érudition, que 
M. Petersen. Je vais donc traiter ce nouveau mé- 
moire comme l’ancien”, en donner une analyse éten- 
due , et exposer ensuite quelles modifications dans 
mes propres idées ont été amenées par les recherches 
du savant de Hamboure. 

Le mémoire est divisé en deux parties : 1° CAro- 
nologie d’Hippocrate ; ? Les trois documents relatifs 
à la vie d’Hippocrate. 

15 Chronologie d’'Hippocrate. On sait que dans la 
vie d'Hippocrate, attribuée à Soranus, la naissance 
de ce médecin est donnée , avec une grande précision, 
le 1* du mois Agrianos, la première année de la 
Lxxx° olympiade, sous le gouvernement d’Abriadas 

‘ Hippocratis nomine quæ circumferuntur scripta ad temporis rationes 
disposita. Hamburgi, 1839, in-4°. 


? Zeit und Lebensverhältnisse des Hippokrates. Philologus. 1v Jahrg. 2. 
AR, D. v 


VI PRÉFACE. 


(460-459 avant 1. C.). M. Petersen croit Hippocrate 
plus ancien. D’après George Cedrenus (Histor. Comp. 
ed. Bas., p. 118), Hippocrate est célèbre sous Darius, 
fils d'Hystaspe, par conséquent avant 485°. George 
Syncelle (éd. Par., 1652, p. 248), place le moment de 
sa renommée au temps du dictateur romain Rufus 
Lartius, en 501 ἢ; le même auteur, dans un autre en- 
droit” le nomme, avec Démocrite, Empédocle, Zénon 
et Parménide, et met la gloire de tous ces hommes 
sous Artaxerce Longuemain, par conséquent entre 
465 et 425. Michel Glykas (Ænnales, Paris, 1660, 
Ρ- 202) cite à côté de lui Sophocle, Héraclite, Ana- 
xagoras, Pythagore, Thucydide, Euripide, Héro- 
dote, Empédocle, et même Platon et Aristote*. 
Abandonnant ces chronographes, dont les dissi- 
dences prouvent du moins l'incertitude sur la date 
d’Hippocrate, M. Petersen en vient à leur source com- 
mune, à savoir Eusèbe. Celui-ci dit, dans latraduction 
latine de saint Jérôme (ol. zxxxvi, 4) : « Democritus 
Abderites et Empedocles et Hippocrates medicus, 
Gorgias Hippiasque et Prodicus et Zeno et Parme- 
nides philosophi insignes habentur. » Ce qui, dans la 


! Δαρεῖος ὁ Κύρου ἀπόγονος Ὑστάσπον δὲ υἱὸς τοῖς μάγοις ἐπιθέμενος χαὶ 
χρατήσας ἐδασίλενε μέχρι συμπληρώσεως “Ἱερουσαλὴμ, ἔτη ἕξ χαὶ πρὸς τού- 
τοις ἕτερα λ΄. "Emi τούτου ἹἹπποχράτης ὁ ἰατρὸς ἐγνωρίζετο. 

? Δημόχριτος--ἤχμαζεν: Ἱπποχράτης Κῷος ἰατρῶν ἄριστος ἐγνωρίζετο 
᾿Ασχληπιάδης τὸ γένος" Διχτάτωρ ἐν Ῥώμῃ πρῶτος χατεστάθη, Ῥοῦφος 
Λάρτιος. 

3 Τότε χαὶ Δημόχριτος ᾿Αδδηρίτης φυσιχὸς φιλόσοφος ἐγνωρίζετο χαὶ Ἐμ- 
πεδοχλῇ: ὁ ᾿Αχραγαντῖνος, Ζήνων τε χαὶ Παρμενίδης φιλόσοφος χαὶ Ἵππο- 
χράτης Κῷος. 

Ἅ Μετὰ τούτον ᾿Αρταξέρξης ὁ μαχρόχειρ, ἐφ᾽ © Σοφοχλῆς καὶ Ἡράλλειτος, 
᾿Αναξαγόρας χαὶ Πυθαγόρας καὶ Θουχυδίδης καὶ Εὐριπίδης χαὶ Ἡρόδοτος 
χαὶ Ἔμπεδοχλῆς καὶ Διογένης χαὶ Ἱπποχράτης, Πλάτων χαὶ Ἀριστοτέλης 
ἐγνωρίζοντο. 


PRÉFACE. YII 


traduction arménienne mise en latin (Venet., 1818, 
t. Il, p. 243, ol. rxxxvi, 2), est sous cette forme : 
« Democritus Abderites et Empedocles et Hippocrates 
medicus, Gorgias Hippiasque, Prodicus et Zeno et 
Parmenides philosophi agnoscebantur. » De sorte que 
ces hommes, d’après ce texte, ont été célèbres en 
l'an 436 avant J. C., époque à laquelle, suivant So- 
ranus, Hippocrate n'aurait eu que vingt-trois ou 
vingt-quatre ans. Accuser Eusèbe d'erreur est diffi- 
cile, car il s'appuie sur le chronographe alexandrin 
Apollodore, qui, à son tour, s'appuie sur Eratos- 
thènes. D'autant plus que ce texte est en concordance 
avec Aulu-Gelle (XVIT, 24), qui, parlant de l'époque 
de la guerre du Péloponnèse, remarque : « Itaque inter 
hæc tempora nobiles celebresque erant Sophocles ac 
deinde Euripides tragici poetæ, et Hippocrates medi- 
cus, et Democritus philosophus, quibus Socrates natu 
quidem posterior fuit, sed quibusdam temporibus 115- 
dem vixerunt. » Socrate est né l’an 470 avant J. C.; 
ainsi, d'après Aulu-Gelle, Hippocrate est né quelques 
années auparavant, et non, comme le dit Soranus, 
dix ans plus tard. Même observation pour l'autorité 
d’Aulu-Gelle que pour celle d’Eusèbe. Il s'appuie sur 
Cornélius Nepos, sur Fenestella, sur l’historienne 
Pamphila, auteurs qui avaient pour garants [65 
Alexandrins. 

La nécessité de reculer la naissance d’'Hippoerate 
au delà de l’an 470 est fortifiée par le discours de 
son fils Thessalus. Ce Discours, qui fut tenu en l’an 
411", expose qu’en l’an 420 Thessalus fut envoyé par 


! Ceci est la conjecture de M. Petersen, laquelle, on le verra plus tard, 
n’est pas parfaitement sûre. 


VIIL PRÉFACE. 


son père pour combattre une maladie pestilentielle. 
A supposer que Thessalus n’eût eu alors que vingt 
ans (et il avait certainement davantage), Hippocrate, 
se fût-1l marié à vingt ans, serait né avant 470. (Il 
y a ici une petite erreur de calcul : 420 et les vingt 
ans de Thessalus nous portent à 440, et les vingt ans 
d’Hippocrate à 460 et non à 470; mais le raisonne- 
ment de M. Petersen n’en souffre guère; car sans 
doute Thessalus avait plus de vingt ans quand il re- 
cut une mission de son père, et Hippocrate plus de 
vingt ans quand il se maria.) 

La plus ancienne mention que nous ayons d'Hip- 
pocrate est dans le Protagoras de Platon. Là il est 
cité à côté de Polyelète et de Phidias comme étant 
déjà un médecin célèbre; or, la renommée de Poly- 
clète et de Phidias est vers l’an 450 ou 460; c’est 
donc aussi vers cette époque que le dialogue suppose 
qu'Hippocrate est déjà célèbre’. 

Hippocrate était en activité, comme médecin et 
comme écrivain, vers 430, puisqu'il a décrit, dans 
le ΠΙῚ livre des Épidémies, la grande peste qui en- 
vahit l'Asie et l'Europe, et dont Thucydide ἃ été 
l'historien. M. Petersen me cite parmi ceux qui ad- 
mettent l'identité des deux descriptions; c’est une 
erreur; j'ai toujours élevé des doutes contre cette 
assimilation *. 

Aristophane, dans sa comédie des Vuées , range 
les médecins parmi ceux que les nuées nourrissent. 


!Voy.t. Il, p. ΧΗ, les raisons que j'ai fait valoir contre cet argument. 
On ne peut se fier à Platon, qui ne tient pas à scrupule d’observer dans 
ses dialogues une exacte chronologie. 

2 Voy. t. IL, p. xvur. 


PRÉFACE, IX 


Comme Hippocrate ἃ composé le livre des Airs, des 
Eaux et des Lieux, M. Petersen pense que le poëte 
fait allusion à cèl ouvrage, et que dès lors la doctrine 
hippocratique était, à Athènes, tombée dans le do- 
maine public. Or, la comédie est de 423, et proba- 
blement remaniée en 421. Pour qu'Hippocrate eût 
composé un livre aussi considérable, pour que ce 
livre eût fait sensation, il fallait que le médecin de 
Cos fût plus âgé que ne le dit Soranus. En 423, il 
n'aurait eu que trente-six ou trente-sept ans; et le 
livre des Airs, des Eaux et des Lieux suppose des 
voyages, une longue expérience, enfin le temps de 
la composition et le temps de la propagation dans le 
public”. 

Un autre témoignage allégué par M. Petersen est 
fourni par des vers d'Euripide*, qui ont beaucoup de 
ressemblance avec une phrase du traité des Airs, des 
ÆEaux et des Lieux. Mais on ne sait à quelle pièce 
appartient ce fragment d’Euripide; c’est par une pure 
conjecture qu’on l’attribue au Bellérophon, qui est 
antérieur à l'an 424, attendu qu'Aristophane y fait 
allusion dans les 4charnaniens, v. 425, comédie qui 
fut jouée en cette année 424. On a supposé que le 
Bellérophon avait été donné en 428. De là, M. Pe- 
tersen conclut que le traité des Airs, des Eaux et 
des Lieux est de beaucoup antérieur à cette époque, 
puisqu'il a fallu que les matériaux en fussent recueillis, 
qu’il arrivât à Athènes, qu'il Υ füt lu, et qu'il devint 

‘ Même dans ces termes la chose ne serait pas impossible, Mais qu’on 
relise (t. Il de mon édition, p. xvu) les vers d’Aristophane, et l’on verra 
combien l’allusion du poëte est fugitive, et combien il est difficile d’y 


trouver la certitude qu’il s’agit vraiment d’Hippocrate et de son livre, 
? Voy. τ. IT, p. xvir. 


X - PRÉFACE. 


sujet de discussion publique entre les savants. Mais 
quinevoitqw'icitout est hypothèse ἢ Le fragment d’Eu- 
ripide peut appartenir à toute autre pièce; et, comme 
Euripide est mort en 407, il se pourrait que les vers 
d'Éuripide fissent réellement allusion au livre des 
Airs, des Eaux et des Lieux, sans qu’il fallût, pour 
cela, reculer la date de la naïssance d’Hippocrate; 
car ce médecin aurait eu, d’après le compte de So- 
ranus, en 407, cinquante-deux ou cinquante-trois ans, 
ce qui donne une grande latitude pour la composition 
du traité en question. Mais cela même est douteux; le 
fragment d’Euripide ne dépasse pas les notions qu’un 
homme aussi éclairé que lui et aussi au courant de 
toutes les choses scientifiques du temps pouvait avoir 
sur la médecine; et rien n'empêche de croire que sa 
pensée ἃ été prise non à un texte spécial mais à un 
fonds commun de notions où Hippocrate ἃ lui-même 
puisé. J'ai ailleurs mis en regard un passage médical 
de lhistorien Hérodote, et un aphorisme‘; on se 
tromperait fort, je pense, si l’on supposait qu'Hé- 
rodote a précisément copié le passage hippocratique. 
L'un et Pautre, l'historien et le médecin, ont puisé à 
une source antérieure. 

Au reste, je ne voudrais pas que le lecteur se méprit 
sur la portée que j'entends donner à ma contre-ar- 
gumentation. Ce que je dis ici ne prouve pas qu’Aris- 
tophane et Euripide n’ont pas songé au traité des Atrs, 
des Eaux et des Lieux, mais prouve, ce me semble, 
qu'il n’est pas sûr qu'ils y aient songé. Il se pour- 
rait que les allusions qu'y voit M. Petersen fussent 


1 Voy. Ὁ IV, p. 431. 


PRÉFACE. XI 


réelles; mais, avec les textes jusqu'à présent allégués, 
cela ne peut se démontrer. Une incertitude générale 
plane sur toutes ces questions. La cause en est que nul 
contemporain ne cite un seul traité àd'Hippocrate. 
Dès lors, nous ne pouvons affirmer d’une façon ab- 
solue que, dans la colleetion qui porte son nom, nous 
ayons un seul traité qui soit de lui; l’affirmative est 
seulement extrêmement probable; mais la sûreté di- 
minue et la conjecture prend plus de place quand nous 
voulons déterminer tel ou tel livre comme lui appar- 
tenant. Des raisons plus ou moins vraisemblables, 
mais point de certitude complète, voilà l’état réel 
de la critique, quant aux livres hippocratiques, dé- 
nués, d’une part, de témoignages contemporains, d’au- 
tre part, provenant évidemment de mains différentes. 

M. Petersen ne nie point l’obstacle que fait à son 
système la biographie attribuée à Soranus ; mais il 
admet, ce qui est très-possible, qu’une erreur s’est 
glissée dans les chiffres, et que, par exemple, OT! 
(ol. Lxxrir), ou O'F' (ol. Lxxvi), ἃ été mal lu et pris 
pour les premières lettres d'OFTAOHKONTA (ol. 1xxx). 
A l'appui, il remarque que στόμαχος, invoqué comme 
garant par cette biographie, ne paraît pas un nom 
grec; que ce mot est altéré, et que l’altération qui a 
porté sur un nom propre a bien pu porter sur un 
chiffre’. 

Jusqu'à quel temps Hippocrate a-t-il écrit? M. Pe- 
tersen note que Platon, qui suit généralement la 


! IL propose de lire ἀνσίμαχος, auteur cité à différentes reprises par 
Érotien, ou Καλλίμαχος. — Je remarque que M. Schneider, dans le Mé- 
moire que j’analyse plus loin, est d’avis de s’en tenir à la date fournie par 
cet Istomachus, quel que soit son nom. 


ΧΙ PRÉFACE. 

doctrine hippocratique, admet dans ses Dialogues, à 
l'exception du Témée, la bile et le phlegme comme 
causes des maladies; mais que, dans le 7#mée, 1] change 
de point de vue et entre dans la doctrine des quatre 
éléments, qui est celle du livre dela Naturede l’homme. 
Cette doctrine des quatre éléments est étrangère aux 
premiers livres d'Hippocrate, comme elle l’est aux pre- 
miers dialogues de Platon. Il y a donc lieu de croire 
qu'Hippocrate ne l’a conçue qu’à une époque tardive 
de sa carrière médicale et qu’elle a été produite dans le 
public entre le temps où Platon a composé ses premiers 
ouvrages et celui où il a composé son Timée. Mais on 
ne sait pas au juste quand le Témnée ἃ été écrit; on 
pense qu'il l’a été immédiatement après la République, 
et celle-ci après le premier voyage à Syracuse, 369-365 
avant J. C. Ainsi, à cette date, Platon aurait eu sous 
les yeux le livre de la Wature de l'homme ; et, comme 
il ne l'avait pas lorsqu'il écrivait ses premiers dialo- 
gues, on doit admettre que le livre de la Vature de 
l’homme ἃ été publié, soit du vivant d'Hippocrate, 
soit après sa mort, avant cette époque, et proba- 
blement de 400 à 370. De plus cette doctrine 
se transmit au gendre d'Hippocrate, à Dioclès de 
Caryste, qui vint bientôt après, à Praxagoras de Cos 
qui suivit Dioclès; cela nous conduit à l’an 300, fait 
trois générations, et nous redonne, pour la compo- 
sition du livre de la Nature de l’homme, la date du 
premier tiers du 1v° siècle avant l’ère chrétienne. 

Il suffit d'exposer ces déductions pour faire com- 
prendre combien toutcelaest, jene dis pas faux (carjene 
sais si cela est faux), mais incertain et hypothétique. Il 
faut supposer que le 7'mée ait été composé à une époque 


PRÉFACE. XIII 


déterminée de la carrière littéraire de Platon {et on 
en ignore la date précise); il faut supposer que le livre 
de la Nature de l'homme ait paru tardivement et peu 
avant la composition du Témée; il faut supposer qu’il ait 
exercé une grande influence sur l'esprit de Platon; il 
faut supposer que cette doctrine des quatre humeurs 
élémentaires n'ait pas une date plus reculée que la der- 
nière partie de la vie d'Hippocrate. Or, ce point-ci 
est très-contestable. 

Dans une discussion du premier travail de M. Pe- 
tersen', j'avais essayé de faire voir que le mot de bile 
noire se trouvait dans l'usage commun dès le temps 
d’Aristophane, et que cela supposait une théorie de- 
puis longtemps vulgaire. Dans son second mémoire, 
M. Petersen répond avec sagacité qu'il importe beau- 
coup de savoir comment une telle humeur est citée, 
et si la bile noire est indiquée en qualité d’un état 
pathologique déterminé ou en qualité d'humeur con- 
stitutive du corps. Cela vaut en effet la peine d’être 
examiné. 

Précisons nettement le point de la question. Mon 
dire est ceci : le livre de la Vature de l’homme, qui 
établit une théorie des quatre humeurs, ne donne pas 
la certitude que cette théorie n’ait pas été dès aupa- 
ravant courante dans les écoles médicales. 

Je fais voir dans ce volume-ci que le Deuxième 
livre des maladies, le Troisième et le livre des 4f- 
fections internes, sont des ouvrages d’origine eni- 
dienne ; ils tiennent par des liensétroits aux Sentences 
cnidiennes , attribuées à Euryphon. Or, Euryphon 


1T. Il, p. xxIv. 


XIV PRÉFACE. 


est un peu plus ancien qu'Hippocrate; et Hippocrate 
lui-même, si toutefois, comme on le croit générale- 
ment , il est l'auteur du Régime dans les maladies 
aiguës, les ἃ critiquées. Or, non-seulement nos trois 
livrés cnidiens portent la trace des quatre humeurs"; 
mais encore ces humeurs sont régulièrement énoncées 
dans les SS 30, 32, 33 et 34 du livre des 4ffections in- 
ternes, où l’auteurdistingue une maladie de la rate due 
à la bile, une autre due au sang, une autre due au 
phlegme, une autre due à la bile noire. Certainement 
celui qui faisait jouer un tel rôle aux quatre humeurs 
connaissait une théorie où elles étaient parties con- 
stitutives du corps. A la vérité, on peut arguer que nos 
trois livres cnidiens sont postérieurs à la publication 
du livre de la Nature de l’homme; j'en conviens, et 
cela tient à l'incertitude générale qui affecte la Col- 
lection hippocratique. Toutefois, si l’on considère l’é- 
troite connexion de ces livres avec les Sentences cni- 
diennes, cette postériorité ne paraîtra nullement 
vraisemblable; et cela suffit pour arrêter toutes les 
conclusions qu’on voudrait prendre au sujet de la 
priorité attribuée au livre de la Vature de l’homme. 

Au reste, ce livre même suffirait à prouver que, 
longtemps avant qu'il fût composé, le langage vul- 
gaire avait admis les quatre humeurs, et que, par 
conséquent , longtemps auparavant aussi des théories 
médicales s’y étaient attachées. En effet , on lit, 8.2: 
« Les principes que je dirai constituer l’homme, je 
montrerai qu'ils sont constamment et identiquement 
les mêmes et dans le langage habituel et dans la na- 


‘ Voy. le 115 livre des Maladies, $$.2, 6, 8 et 41 ; le livre des Affections 
internes, $$ 5, 5, 7, 12, 16, 27 et 29. 


PRÉFACE. xx 


ture. » Et $ 5 : « Et d’abord , remarquons-le, dans 
l'usage ces humeurs ont des noms distincts qui ne se 
confondent pas; ensuite, dans la nature, les appa- 
rences n’en sont pas moins diverses. » Ainsi , de son 
propre aveu, ce n'est pas notre auteur qui ἃ remar- 
qué le premier les quatre humeurs , ce n'est pas lui 
qui les a distinguées, ce n’est pas lui qui leur a donné 
des noms. À la vérité, 1] établit très-formellement son 
opinion, qui attribue la constitution du corps aux 
quatre humeurs, sang, phlegme, bile et bile noire. 
Cependant le but du livre n'est pas précisément d’éta- 
blir cette opinion, c'est de combattre la doctrine de 
l'unité, et de faire voir que ceux qui , important dans 
la médecine l'hypothèse de Mélissus, attribuaient 
la constitution du corps à une seule humeur, comme 
ce philosophe, la constitution du monde à un seul 
élément, étaient dans l'erreur. Α ce propos, et pour 
mettre en pleine évidence son dire, il expose com- 
ment, loin d’être un, le corps est composé de quatre 
humeurs. 

Ainsi, considérant que les noms des quatre hu- 
meurs étaient en usage avant lui, que, très-probable- 
ment avant lui aussi, elles servaient à caractériser des 
états pathologiques, il est permis de croire que dès 
lors, et à une époque antérieure, il circulait des 
théories qui admettaient quatre humeurs dans le 
corps. Ceci reçoit une confirmation entière par un 
texte qui ne peut pas être négligé dans cette discus- 
sion. L'auteur du livre de la Nature de l'enfant, des 
Maladies des femmes et du quatrième Livre des Ma- 
ladies , est ou antérieur ou postérieur à l’auteur du 
livre de la Nature de l’homme ou son contemporain; 


XVI PRÉFACE. 
cela est incertain; mais ce qui ne l’est pas, c’est qu’il 
appartient , lui aussi, à la haute antiquité médicale. 
Eh bien, il a sa théorie des quatre humeurs qui, sui- 
vant lui, constituent le corps humain et engendrent 
les maladies. Ces humeurs, différentes de celles de 
l’auteur du livre de la Nature de l'homme, sont le 
sang, le phlegme, la bile et l’eau (ὕδρωψ). Ainsi, voilà 
une autre théorie quaternaire, plus ancienne ou moins 
ancienne, je ne sais, et qui ne fait même aucune 
mention de l’autre. On est donc grandement auto- 
risé à croire que des théories quaternaires, théories 
qui évidemment se rattachaient aux quatre éléments 
d’Empédocle, circulaient parmi les médecins, et que 
l’auteur du livre de la Nature de l’homme ἃ choisi 
celle qui lui paraissait avoir une preuve dans un fait, 
mal observé certainement, mais enfin prêtant à une 
certaine illusion ( celui des cholagogues et des phleg- 
magogues; voy. de la Nature de l'homme, $ 6). 
Ayant cru trouver dans l'admission , par Platon, 
des quatre humeurs une date ( chose, on le voit, tout 
à fait incertaine, car qui nous dit que Platon n’a pas 
emprunté ses idées au quatrième Livre des Maladies 
ou même à d’autres écrits ou enseignements ); ayant 
cru, dis-je, trouver ainsi une date, M. Petersen a 
été conduit à soutenir que le livre de la Wature de 
l'homme était d'Hippocrate. Mais ses arguments sont 
insuffisants. Le premier, c’est que Galien est de cet 
avis; l’avis de Galien en ceci avait des contradicteurs 
dans l'antiquité, et dès lors l'incertitude reste. Le 
second, c’est que, ce livre ayant un appendice attri- 
bué nominativement à Polybe, gendre d'Hippocrate, 
par Aristote, si Polybe y a mis un appendice, il faut 


PRÉFACE. XVII 


que le livre soit antérieur à Polybe. Cet argument ἃ 
peu de solidité. Où est la preuve que c'est Polybe 
lui-même qui a cousu au livre le fragment ou plutôt 
les fragments (car il y a au moins trois fragments 
distincts dans cet appendice) ? 

2° Les trois documents concernant la vie d’Hip- 
pocrate. Ces trois documents sont le Décret des 
Athéniens, le Discours de Thessalus, fils d'Hippo- 
crate, et le Discours auprès de l'autel. Ces pièces, 
et surtout le Discours de Thessalus, ont fourni une 
fort intéressante dissertation à M. Petersen. 

Il commence par établir que ces pièces remontent 
à une haute antiquité et atteignent, comme il dit, les 
temps alexandrins. Je n’ai aucune objection contre 
cette opinion; et, quoique on ne puisse le prouver pour 
chacune de ces pièces ou des lettres, et que même quel- 
ques-unes, particulièrement dans la correspondance 
touchant Démocrite, ne me paraissent pas aussi an- 
ciennes, toutefois j'admets sans peine que le gros ἃ 
une date fort reculée, et a été tout d’abord sous les 
yeux des critiques alexandrins. Mais j’énonce en même 
temps, que de l'antiquité à l'authenticité il y a loin. 

C’est ce qu’a bien senti M. Petersen. En effet, réu- 
nissant les petites anecdotes sur Hippocrate dans les 
auteurs (l’incendie du temple d'Esculape à Cos, d’a- 
près Varron dans Pline, XXIX, 2; l'incendie des ar- 
chives de Cnide, d’après Andreas dans la Vie attribuée 
à Soranus), il remarque que, pour être anciennes, elles 
n’en sont pas plus dignes de confiance. 

Cela posé, il passe à l'examen du Drscours de Thes- 
salus. C’est la pièce capitale, celle qui contient le plus 
de renseignements et celle qui par conséquent ἃ 

TOM. VII. b 


XVIII PRÉFACE. 


fourni à l'érudition de M. Petersen le plus de moyens 
de se développer. Ce Discours ἃ pour but de détour- 
ner les Athéniens de l'intention de faire de Cos une 
place d'armes*. 

Pour obtenir ce qu’il demande, Thessalus énumère 
quatre services rendus par les habitants de Cos et, en 
particulier, par les Asclépiades. 

Le premier est l'appui que Nebros, un de ses an- 
cêtres, a donné aux Amphictyons, dans la première 
guerre sacrée. Ce récit contient mainte particularité 
que nous ne trouvons ni dans Eschine contre Ctési- 
phon (c. cvrr-cxr1; p. 68, ed. Steph.), ni dans Pau- 
sanias (X, 37, 6), ni dans Plutarque (Solon, c. xt), 
ni dans les autres maigres renseignemens sur cet événe- 
ment. Il s’écarte aussi en des détails, notamment pour 
la corruption de l’eau lors du siége de Crissa, attri- 
buée par Pausanias à Solon, par notre Discours à 
Nebros, présentée par Pausanias comme un projet 
arrêté tout d’abord, par notre Discours comme la mise 
à profit d’une découverte accidentelle. De plus Pau- 
sanias nomme Clisthène comme le général, tandis que 
notre Discours, d'accord avec Strabon (IX, 2), dit que 
ce fut le Thessalien Eurylochus. Cette différence est à 
noter, vu que le nom d’Eurylochus se trouve encore 
au temps d'Hippocrate dans la famille des Alevades, 
qui se tenaient pour Héraclides. Un Eurylochus fit 


1 Ex πατρίδος τῆς ἡμετέρης ὅπλα πολέμιοι, μιὴ ἄρασθαι. C’est ainsi que 
M. Petersen traduit cette expression. Mais, indépendamment du doute 
que je conserve sur la traduction de ὅπλα πολέμια par place d'armes, je 
remarque que le texte n’est pas même certain. Les mss. 2254, 2144, 2140, 
2243, 2145 sont mutilés en cet endroit ; le ms. 2141 a bien ἡμετέρης ; mais 
les mss. 2146 et 2142 ont ὕμετέρης, ce qui changeraït complétement le 
sens. Je crois même que le résultat de cette discussion sera de montrer 
qu'il faut lire en effet ὑμετέρης. 


PRÉFACE. XIX 


venir Socrate auprès de soi et appartenait sans doute 
aux amis d'Hippocrate. Ce n’est donc pas un hasard 
si le Discours suit la légende thessalienne. 

D'ailleurs de telles différences sont si ordinaires dans 
desrécits detemps qui n'avaient pas encore d’historiens 
qu’elles ne peuvent en aucune façon susciter le soup- 
con ; d'autant plus que la brève mention donnée par 
Plutarque offre aussi d’autres discordances. Toutefois 
le Discours contredit la tradition ordinaire en soute- 
nant quele temple de Delphes fut rebâti après la guerre 
de Crissa ou première guerre sacrée, et que le temple 
bâti alors subsistait encore au temps de l’orateur. En 
effet Hérodote (II, 180, et V, 62); et Pausanias (X, 
5,43), rapportent que le temple de Delphes fut brûlé 
ol. vit, 1, (c’est-à-dire après la guerre de Crissa)et 
rebâti ol. Lxv, 4 par les Alcméonides, à qui les Am- 
phictyons en avaient donné commission. Cependant 
aucun témoignage n'empêche de croire que d’autres 
opinions fussent en circulation; et même Hérodote 
s'exprime de manière à faire penser que de son temps 
courait aussi la tradition qui voulait, comme notre 
Discours, que le temple actuel fût encore celui qui 
avait été rebâäti après Crissa. « Les Alcméonides, dit- 
il, furent chargés par les Amphictyons de bâtir le 
temple de Delphes, qui est maintenant (τὸν νῦν ἐόντα) 
mais qui alors n'existait pas (τότε δὲ oo). » Cette 
addition : qui alors n'existait pas, peut être consi- 
dérée comme allant à l'adresse de ceux qui pensaient 
que le temple n'avait pas subi une destruction après 
Crissa et été réédifié', Pausanias aussi fait supposer 


! Ces mots d'Hérodote me paraissent se prêter à un autre sens que celui 


xx PRÉFACE, 


l'existence de différentes traditions sur la construction 
du temple de Delphes : commençant par compter 
combien de fois 1] a été rebâti, et arrivant à la recon- 
struction par les Amphictyons, il cesse de compter; 
particularité qui ne s'explique guère qu’en admettant 
qu'il ne pouvait plus indiquer un nombre précis, une 
construction omise par lui étant admise par quelques- 
uns. Il faut remarquer dans notre Discours qu’une 
nouvelle construction du temple est indiquée sans 
mention préalable de la destruction du temple an- 
cien, dont l'existence est cependant reconnue puisque 
le Discours parle de l’adyton. L'adyton qui existait 
alors doit avoir été l’édifice dont la construction était 
attribuée à Trophonius et à Agamède. Ces dires con- 
tradictoires sont peut-être conciliables si l’on admet 
que la bâtisse de Trophonius et d’Agamède n’était pas 
différente du λάϊνος οὐδὸς d'Homère (Il. IX, 404) et 
formait un étage en pierre à la façon des trésors 
(θήσαυροι), et que, par-dessus, après la guerre sacrée, on 
éleva un temple d’un style plus moderne, lequel fut 
brûlé ol. Lvru, 1, et reconstruit ol. zxv, 4. Ilse pour- 
rait que, les murs n'ayant pas été endommagés par 
l'incendie, le temple füt encore considéré comme l’an- 
cien, et la construction des Alcméonides comme un 
simple agrandissement. Quoi qu'il en soit, ajoute 
M. Petersen, on ne doit voir dans ces discordances 
aucune raison de suspecter l'authenticité de notre 
pièce; bien plus, un rhéteur postérieur ne se serait 
pas hasardé à s’écarter d'Hérodote, dont les écrits 
étaient tellement répandus ; et cette discordance parle 


qu’indique M. Petersen, et signifier seulement, suivant le pléonasme ha- 
bituel à l’ionisme, que le temple actuel n'existait pas alors. 


PRÉFACE. XXI 


pour l’antiquité de notre Discours, quand bien même 
nous ne voudrions pas voir dans les mots d'Hérodote 
τότε δὲ οὔχω une allusion déterminée à ce Discours et 
une réfutation de l’opinion qui y est émise. 

Le second service de Cos est sa conduite dans la 
guerre contre les Perses. Mais ici il y a discordance 
entre Hérodoteet notre Discours. M. Petersen cherche 
à faire voir que cette discordance est beaucoup plus 
apparente que réelle. Hérodote (VIT, 47) raconte 
que toutes les iles avaient envoyé à Darius, sur sa 
sommation, la terre et l’eau; notre Discours, que, 
quand il se prépara à subjuguer les Grecs qui n’avaient 
pas donné ce signe de soumission , les gens de Cos se 
refusèrent à fournir un contingent contre la Grèce. 
Il faut donc, même au point de vue du Discours, que 
Cos ait envoyé la terre et l’eau; autrement Darius 
n'aurait attendu aucun secours de l’île. Sur ce refus, 
les Perses auraient attaqué les gens de Cos, qui se se- 
raient réfugiés dans la montagne. Là-dessus, l'ile 
ayant été livrée, pour être punie, à la reine Arté- 
mise, cette reine aurait perdu sa flotte dans l'attaque 
par des contre-temps, et son armée aurait tellement 
souffert qu'il lui aurait fallu renoncer à son entre- 
prise, et conclure un traité très-désavantageux dont 
les clauses ne sont pas énoncées. Donc, si Artémise 
paraît, dans l'expédition de Xerxès ( Hérod., VIT, 
99), comme conduisant les gens d'Halicarnasse, de 
Cos , de Nisyra et de Calydna, cela ne peut être ad- 
venu qu’autant qu'un changement se serait opéré dans 
la situation de Cos. Or, d’aprèsle Discours, il y avait 
eu en effet un changement, car, comme Hérodote 
(VIT, 164) le raconte en pleine conformité avec no- 


XXII PRÉFACE. 
tre Discours, Cadmus, qui gouvernait alors Cos (le 
Discours le nomme avec d’autres qui pensaient comme 
lui), avait quitté l’ile avant le passage de l’Hellespont 
par Xerxès, et avait émigré en Sicile. Dans le fait, 
notre Discours dit seulement que Cos, ayant d’abord 
refusé , souffrit une attaque pour ne pas marcher con- 
tre les autres Grecs; mais il ne dit pas qu’elle n’ait 
point fourni de contingent; loin de là, il accorde 
qu'elle a porté les armes contre la Grèce, non , comme 
beaucoup, volontairement, mais par contrainte. Il 
faut que l’île, après l'émigration, ait été soumise; 
conclusion qu’on a, du reste, tirée, et avec raison, 
du texte d'Hérodote ( VIT, 99). Ainsi notre Discours 
concorde pleinement avec l'historien. Il ne faudrait 
pas non plus que la mention de quatre forteresses 
dans Cos, τεσσάρων ἐόντων τειχέων ἐν τῇ νήσῳ, exCItas- 
sent des doutes. ἃ la vérité Strabon, XIV, ne nomme 
‘que trois places dans l'ile : la ville de Cos, Halisarne 
et Stomalimne, et cela, sans parler de forufications. 
Mais, comme les gens de Cos abandonnent aussi les 
villes lors de l'attaque des Lacédémoniens , elles ne 
peuvent pas avoir été considérables , quoique aujour- 
d’hui encore il s’en trouve des traces. De plus, notre 
Discours dit expressément que les fortifications sont 
détruites, τῆς δὲ πόλιος nai τῶν ἄλλων ἐρυμάτων xai 
ἱερῶν χαταιθα λωμένων. Au reste, notre connaissance de 
Cos est trop imparfaite pour que nous puissions éta- 
blir un jugement sur un tel renseignement. Le fait 
est que l’on aperçoit des ruines de plus de trois 
localités. 

Le tro sième service, dont les Asclépiades se van- 
tent , est le secours donné en une peste. Comme cette 


PRÉFACE. XXIIL 


peste, s'étant répandue dans le pays des Barbares au 
delà de l’Illyrie et de la Péonie, gagna aussi ces deux 
pays, dont les rois sollicitèrent, mais en vain, le se- 
cours d'Hippocrate; comme Hippocrate, prévoyant 
l’arrivée du fléau, conseilla aux Thessaliens des me- 
sures de précaution, envoya son fils Dracon sur 
l’Hellespont , son gendre Polybe et d’autres disciples 
en différentes contrées, et son autre fils Thessalus en 
Macédoine et puis à Athènes; comme Hippocrate 
opéra successivement dans la Doride, la Phocide, la 
Béotie, et finalement dans l’Attique, d’où Thessalus 
passa dans le Péloponnèse; comme tout cela est en 
contradiction formelle avec le récit authentique sur 
la peste d'Athènes, plusieurs critiques, au nombre 
desquels je suis, ont rejeté ce récit comme faux, et, 
par suite, la pièce qui le contenait comme apocry- 
phe. Mais M. Petersen a donné une interprétation 
qui , Ôtant à nos objections leur point d'appui, oblige 
à un nouvel examen. Suivant lui, c'est non pas de 
la grande peste de 430 qu'il s’agit, mais d’une épi- 
démie qui assaillit la Péonie, l’Illyrie et finalement 
la Grèce dix ans plus tard, en #20. Voici comment 
il arrive à cette date : Thessalus dit, dans le Drs- 
cours , qu'au moment où il parle, il ÿ a neuf ans que 
la peste est arrivée, et qu'Hippocrate ἃ servi les 
Athéniens. Or, le Discours, qui est supposé tenu 
après l’expédition de Sicile (415), puisqu'il y est fait 
mention de cette expédition, se rapporte à des af- 
faires politiques de la fin de l’an 412; c’est du moins 
ce que M. Petersen essaye de faire voir, comme je 
l’exposerai plus loin. 

La première objection qui se présente, c’est que 


ΧΧΙΥ PRÉFACE. 


Thucydide ne fait aucune mention de cette seconde 
peste, et que même, en énumérant les accidents 
concomitants de la guerre du Péloponnèse , tremble- 
ments de terre, sécheresses, famine, il cite une peste 
seulement. Mais un critique habile (Ullrichs Beï- 
træge zur Erklærung des Thucydides, p. 69) a mon- 
tré que Thucydide n’a embrassé d’abord la guerre du 
Péloponnèse que jusqu’à la paix de Nicias antérieure à 
l'an 420, et qu’ainsi il n’a pas introduit, dans son 
préambule, la mention d’un événement qui était 
postérieur à cette paix. Cette réponse est faible, et 
il vaut mieux dire que cette peste, puisqu'elle fut 
apaisée par Hippocrate et ses disciples, et puis- 
qu'elle coïncida avec une trêve, n'ayant exercé au- 
cune influence sur la situation des parties belligé- 
rantes , Thucydide n’a pas jugé convenable d’en faire 
mention. D'ailleurs, il est de fait que nous sommes 
mal renseignés sur les épidémies qui ont régné dans 
l'antiquité, et une épidémie qui vint après la grande 
peste couper la guerre du Pélopou 1ese peut très-bien 
n'avoir laissé aucune trace dans les documents qui 
sont parvenus jusqu’à nous. 

M. Petersen ajoute que les voyages d'Hippocrate 
et de ses disciples, de contrée en contrée, supposent 
un état de paix qui cadre avec le temps de la trêve de 
Nicias, et non avec tout autre moment de la guerre 
du Péloponnèse. Mais cela est un argument à deux 
tranchants: car l’on peut supposer que le faussaire , . 
si c'est un faussaire, n’a pas eu présente à l'esprit la 
condition de la Grèce à l’époque où il se supposait, 
et a oublié les difficultés que la guerre aurait opposées 
aux pérégrinations des médecins. On pourrait d'autant 


PRÉFACE, XXV 


plus insister sur cet argument, que dans le Discours, 
alors que Thessalus menace Athènes de la défection 
de Cos, il montre tout prêt le secours des Thessa- 
liens, des Macédoniens, des Argiens, des Lacédé- 
moniens. Or, est-il possible de tenir un tel langage 
en 442, date proposée par M. Petersen, au plein 
de la guerre? N’était-il pas bien certain d'avance que 
Cos quittant les Athéniens serait protégée par leurs 
ennemis? Et l’auteur ne paraît-il pas parler comme 
s’il n'avait aucune idée précise de la condition de ces 
temps ? 

Il importait grandement à la discussion de trouver 
en dehors de notre Discours quelque trace de l’épi- 
démie de 420; c’est à quoi M. Petersen croit être ar- 
rivé. Il y avait à Phigalie ou Besses en Arcadie un 
temple d’Apollon Épicurios, duquel Pausanias 
dit, ὙΠ], 45, 5 : « Le surnom d'Épicurios (le secou- 
rable) fut donné à Apollon parce qu’il secourut dans 
une maladie pestilentielle; c’est ainsi que chez les Athé- 
niens il reçut le su:r0om d’Alexicacos pour avoir écarté 
la maladie; 1] la fit cesser aussi chez les Phigaliens 
pendant la guerre des Péloponnésiens et des Athé- 
niens, et non à une autre époque; la preuve en est 
dans les deux surnoms qui signifient à peu près la 
même chose, et,dans Ictinus, architecte du temple de 
Phigalie, lequel vécut du temps de Périclès et bâtit chez 
les Athéniens le Parthénon!. » Il n’est pas douteux que 


Ἐν δὲ τῷ αὐτῷ χωρίον τέ ἐστι χαλούμενον Bäcsat, χαὶ ὁ ναὸς τοῦ 
Ἀπόλλωνος τοῦ ᾿Ἐπιχουρίου. Τὸ δὲ ὄνομα ἐγένετο τῷ Ἀπόλλωνι ἐπιχουρή- 
σαντι ἐπὶ νόσῳ λοιμώδει" χαθότι χαὶ παρ᾽ ᾿Αθηναίοις ἐπωνυμίαν ἔλαθεν 
᾿Αλεξίχαχος, ἀποτρέψας nai τούτοις τὴν νόσον" ἔπαυσε δὲ ὑπὸ τὸν τῶν Πε- 
λοποννησίων χαὶ ᾿Αθηναίων πόλεμον χαὶ τοὺς Φιγαλέας, χαὶ οὐχ ἑτέρῳ 
καιρῷ" μαρτύρια δὲ ai... τε ἐπιχλήσεις ἀμφότεραι τοῦ Ἀπόλλωνος ἐοιχός τι 


XXVI . PRÉFACE. 

Pausanias rapporte tout cela à la grande peste; il l’a 
dit expressément, [, 3,4. Mais d'après M. Petersen, 
il est impossible qu’on ait donné le nom d’Alexicacos 
au dieu pour la peste qui fit tant de ravages, et on 
doit l’avoir donné pour une peste qui fut détournée. 
La raison est loin d’être suffisante; quand la peste 
eut disparu , la reconnaissance religieuse des popula- 
tions put très-bien remercier le dieu de la cessation 
du fléau. De plus, dit M. Petersen, la grande peste 
ne pénétra pas dans le Péloponnèse, et les Phigaliens 
n’ont eu alors aucune raison de bätir leur temple; 
cela n’est pas complétement exact; Thucydide dit 
non pas qu’elle ne pénétra pas dans le Péloponnèse, 
mais qu’elle n’y pénétra que très-peu‘. Dès lors cette 
invasion, qu'on la fasse aussi faible qu’on voudra, peut 
avoir déterminé les Phigaliens à la construction de 
leur temple. Dans les années qui suivirent immédia- 
tement la grande peste, dit M. Petersen, et où la 
guerre fut si violente, les artistes pas plus que les mé- 
decins n'auraient pu voyager, mais ils le pouvaient 
pendant la paix de Nicias. M. Petersen ne trouve 
aucune difficulté à faire vivre et travailler Ictinus, 
jusqu'après l’an 420. Quant à la statue de l’Apollon 
Alexicacos, qui était due à Calamis, c’est à peine si 
l'âge de cet artiste permet de croire qu'il l'ait faite 
en #29 ; mais Pausanias semble indiquer que la statue 
exécutée antécédemment reçut seulement alors le sur- 
nom *. Un critique, Müller ( Archæol., & 109, 19), 


ὑποσημαίνουσαι, καὶ Ἰχτῖνος ὃ ἀρχιτέχτων τοῦ ἐν Φιγαλία ναοῦ, γεγονὼς 
τῇ ἡλικίᾳ χατὰ Περιχλέα, καὶ ᾿Αθηναίοις τὸν παρθένωνα χαλούμενον χατα- 
σχευάσας. 

! ?Es μὲν Πελοπόννησον οὐχ ἐσῆλθεν ὅτι χαὶ ἄξιον λόγον. (II, 54.) . 

? Εὐφράνωρ.... καὶ πλησίον ἐποίησεν ἐν τῷ ναῷ τὸν ᾿Απόλλωνα πατρῷον 


Ξ PRÉFACE. XXVH 


müû par ces difficultés, fait le temple de Phigalie an- 
térieur même à la guerre du Péloponnèse. Suivant 
M. Petersen, le style de la construction et des sculp- 
tures paraît indiquer un temps postérieur; et 
toutes les difficultés tombent, toutes les circonstances 
concordent si l’on admet que le temple de Phigalie 
a été bâti après la peste de 420, de laquelle parle 
notre Discours, et vers l’an 419. Cet enchaïnement 
de remarques est certainement érudit et ingénieux ; 
mais il n’y ἃ dans tout cela aucun fait probant. Les 
anciens eux-mêmes (Pausanias) n’avaient plus de tra- 
dition bien exacte sur l’époque précise du temple de 
Phigalie; et cette incertitude n’est pas levée par notre 
Discours, sujet à tant de doutes. C’est par conjec- 
ture que M. Petersen fixe l’année 420 pour la peste 
indiquée dans le Discours, et c’est par conjecture 
aussi qu'il attribue à cette peste la construction du 
temple de Phigalie, contre l'opinion de Pausanias. 
Ainsi ce sont deux conjectures qui essayent de se cor- 
roborer et soutenir. 

Pour le service rendu dans la peste, Hippocrate 
reçut, d’après le Discours, une couronne d’or dans 
le théâtre à Athènes, et l'initiation aux mystères de 
Cérès et de Proserpine aux frais de l’État’. M. Pe- 
tersen signale une dissidence entre le Décret et le 
Discours (dissidence à laquelle il faut ajouter celle 
que je signale moi-même en note), à savoir que la 


ἐπίχλησιν, πρὸ δὲ τοῦ νεὼ τὸν μὲν Λεωχάρης, ὃν δὲ καλοῦσιν Ἀλεξίκαχον, 
Κάλαμις ἐποίησε. (1, 8, 4.) 

! M, Petersen ajoute à ces honneurs : la permission pour les éphèbes de 
Cos de participer aux exercices des éphèbes athéniens, Ceci est une 
inexactitude : la permission appartient au Décret et ne figure pas dans 
le Discours. 


XXVIIL PRÉFACE. 


couronne d’or est décernée suivant le Discours dans 
le théâtre, suivant le Décret dans les panathénées. Je 
n'attache pas une très-grande importance à cette dis- 
sidence, attendu que je regarde le Décret comme 
apocryphe, ce qui est aussi l'opinion de M. Petersen, 
bien qu’il croie à la réalité des faits qui y sont relatés. 

Le quatrième service invoqué est que, Hippocrate, 
à ses dépens, commit son fils Thessalus au soin de 
la santé de l’armée athénienne dans la campagne de 
Sicile. ἃ la vérité, Thessalus dit avoir servi en cette 
qualité pendant trois ans; or, la campagne ne dura 
que de l'été de 415 à l’été de 413; mais, dans de 
telles énonciations, les Grecs sont rarement exacts ; 
et il peut très-bien dire frois ans, ayant servi une 
année entière, une portion de l’année précédente, et 
une portion de la suivante. Pour ce service, il reçut 
une couronne d'or; il avait été dès auparavant initié 
avec son père pour la peste de 420. 

Après avoir énuméré les quatre services, Thessalus 
fait connaître le but de son discours. C’est de deman- 
der « qu’on ne fasse pas partir de sa patrie les armes 
ennemies ( ἐκ πατρίδος τῆς ἡμετέρης ὅπλα πολέμια μὴ 
ἄρασθαι ) ᾿. Il ajoute : « Mais * si cela est nécessaire, 
comme peut-être il l’est en effet à ceux qui sont en 
campagne pour leur patrie, nous vous conjurons de 
ne pas nous traiter comme des esclaves (μιὴ----ἐν δούλων 
μοίρη τιθήσεσθαι), nous qui avons été jugés dignes de 
tels honneurs et qui avons pris l'avance de tels ser- 
vices. De plus, car il convient aussi de parler de la 
sorte, nous vous supplions de ne pas faire de nos biens 


! Voy. plus haut la note de Ja p. xvur. 
? γον. plus loin une rectification à cette traduction, p. XXXW{W. 


PRÉFACE. XXIX 


un butin de guerre. » S'il y avait un état d’hostilités, 
remarque M. Petersen, cette prière ne signifierait 
rien; car, en ce cas, il allait de soi que les propriétés 
fassent prises et les hommes réduits en servitude. 
Dans le développement ultérieur de la demande, on 
trouve encore les passages suivants, qui jettent quel- 
que jour sur les rapports de Cos avec Athènes : « Nous 
n'avons aucun tort; mais si nous en avons, que la 
chose se décide, non par les armes, mais par négo- 
ciation (λόγῳ).» Alors Thessalus menace les Athéniens 
du secours des princes et peuples descendants des Hé- 
raclides, indique la possibilité d’une défection ( οὐκ 
εἶπον δ᾽ ἀνάστασιν), et termine ainsi : «Je demande à 
vous, nos hôtes, qui d'ordinaire étiez aussi nos con- 
seillers, je vous demande au nom des dieux, des héros 
et de la reconnaissance qui intervient d'homme à 
homme, de retenir votre hostilité contre nous et d’en 
revenir à l'amitié. » 

De quelle situation s'agit-il ici? Pour le connaître, 
jetons un coup d'œil sur l’histoire de Cos dans la 
seconde moitié de la guerre du Péloponnèse. Cos 
n’est citée que trois fois pour des faits de ce genre : 
fin de 412 et commencement de 411, elle est détruite 
par un tremblement de terre, ravagée par les Lacé- 
démoniens, et occupée par les Athéniens, afin d’atta- 
quer de là Rhodes (Thuc., VIIT, 44); en 410, elle 
est fortifiée par Alcibiade pour le même objet (Thuc., 
VILL, 108); en 407, elle est ravagée par ce même 
général (Diod. Sic., XIII, 69). M. Petersen écarte 
l'affaire de 407, parce que, une défection ayant eu 
lieu alors, et Thessalus ne menaçant de la défection 
que d’une manière tout à fait éloignée, il ne peut 


XXX PRÉFACE. 


s'agir d’un tel événement. Il écarte aussi l'affaire de 
410, parce que Thessalus ne fait pas mention du refus 
d'Hippocrate de secourir les Perses’, mention à la- 
quelle il n’aurait pas manqué, vu que le gouverne- 
ment perse s'était , à cette époque (410), tourné com- 
plétement du côté des Péloponnésiens ; parce qu’il 
ne parle pas du tremblement de terre qui avait dé- 
vasté Cos, en décembre 412, circonstance qu’un 
orateur aurait invoquée pour exciter la pitié, en M0; 
enfin parce qu'il se tait sur le saccagement de l’île 
par les troupes péloponnésiennes, saccagement qui 
provenait de l’attachement de Cos pour Athènes. Je 
remarque que M. Petersen use ici de raisons néga- 
tives , desquelles il ne veut pas d'ordinaire qu'on use. 
Mais passons. Il se fixe donc définitivement à l’af- 
faire de 412. 

Voici quelle est cetteaffaire. Vers le solstice d'hiver 
de 412, vingt-sept vaisseaux partirent du Pélopon- 
nèse, faisant voile pour Milet (Thuc., VII, 39); 
le 24 décembre (c. 39), ils sont à Caunos. Le 25, 
la nouvelle de leur arrivée parvient à Astyochus 
(ce. 41), qui sans doute est le 26 à Cos, ravagée peu 
auparavant par un tremblement de terre. Cos est en 
ruine, et elle est pillée par surcroît; les habitants 
sont dans les montagnes. Le 27, Astyochus se porte 
contre Charminus , qui commande la flotte athénienne 
en ces parages, et, le même jour, il fait sa jonction 
avec les vingt-sept vaisseaux près de Caunos (ce. 42). 
Le 28 et le 29, négociations avec Tissapherne, sa- 


τὰ la vérité M. Petersen n’insiste que légèrement sur cet argument; 
mais ce refus d’Hippocrate est trop problématique pour qu’on puisse s’y 
appuyer dans la discussion. 


PRÉFACE. XXXI 
trape persan; le 30, départ pour Rhodes (c. 44). 
A partir du # janvier 414, les Athéniens font, de 
Cos, leurs opérations contre Rhodes (c. 44). Ainsi, 
ce furent les circonstances du moment, et non des 
plans concertés à Athènes, qui décidèrent où ces opéra- 
tions devaient prendre leur base. Cela paraît en contra- 
diction avecnotre Discours , qui suppose que la chose 
se décide dans la ville d'Athènes; mais ce n’est qu’une 
apparence; la délibération dans Athènes, et les opéra- 
tions des généraux peuvent très-bien avoir eu lieu 
simultanément. ἃ Athènes on apprit le départ des 
vingt-sept vaisseaux péloponnésiens ; on supposa qu’ils 
allaient provoquer les alliés à la défection, et on eut 
la pensée d'occuper Cos; ce que firent, pendant ce 
temps-là , les généraux qui étaient sur les lieux. M. Pe- 
tersen observe que différentes choses ne sont pas 
dites qui sembleraient devoir figurer dans notre Dis- 
cours : 4° l’alimentation dans le Prytanée, men- 
tionnée dans le Décret, mais cet honneur était 
commun; 2° le refus d’obtempérer à l'invitation 
d’Artaxerce ; mais alors Alcibiade négociait avec Tis- 
sapherne, et ce n’était pas le moment de parler devant 
les Athéniens de l’inimitié que le grand roi pouvait 
avoir coneue contre Hippocrate!. 

L'auteur du Discours rappelle la participation des 
Asclépiades à la guerre de Troie, de laquelle il dit : 
« Ce n’est pas une fable, c’est un fait ( où γὰρ μῦθος, 
ἀλλ᾽ ἔργα ). » Cette expression suppose une contra- 
diction. En effet, Théagène avait donné une expli- 


! M. Petersen voit en ceci un grand argument pour admettre que notre 
document est contemporain. Mais qui ne sait combien est douteux le refus 
d'Hippocrate ? 


XXXII PRÉFACE, 


cation allégorique d'Homère, Anaxagore une expli- 
cation morale, Stesimbrote, Démocrite et son élève 
Métrodore une explication physique (Lobeck, 
Aglaoph., 1, 155, etc.). Ainsi, à cette époque, la 
controverse était vivante; et soutenir la réalité histo- 
rique de la guerre de Troie était tout à fait du temps. 

Ayant ainsi déterminé que rien n'oblige, dans le 
contenu du Discours, à lui assigner une date pos- 
térieure , M. Petersen examine si le caractère du style 
et de la composition est en accord ou désaccord avec 
cette conclusion. Après une dissertation fort érudite, 
il établit que le caractère du Discours le reporte au 
temps de la guerre du Péloponnèse avant l'influence 
des théories rhétoriques de Platon et l’exemple 
d’Isocrate. Il y eut alorsun rhéteur célèbre, Thrasyma- 
chus , qui donna les règles du style moyen, tandis que 
Gorgias donnait celles du haut style, et Protagoras 
celles du bas style. C’est à ce rhéteur ou à quelqu'un 
de son école que M. Petersen attribue notre Dis- 
cours; car il ne pense pas qu’il ait été composé par 
Hippocrate ou par son fils Thessalus; il ne pense pas 
même qu'il ait jamais été prononcé ou destiné à l'être ; 
mais il suppose que ce fut un pamphlet ayant pour 
but de plaider la cause de Cos dans Athènes. Voici, 
du reste, les conclusions de M. Petersen : « Quel- 
que vraisemblable ou, pour mieux dire, quelque cer- 


‘ Denys d'Halicarnasse , dans son traité de l'Éloquence de Démosthène, 
c. it, p. 956, cite un fragment d’un discours politique de Thrasymachus; 
et le fragment d'une harangue pour les Larisséens, rapporté par Clément 
d'Alexandrie (Strom., VI, p. 624), paraît appartenir à un discours de ce 
genre. 1] est remarquable, ajoute M. Petersen, qu’il ait justement écrit 
une harangue pour la ville de Larisse, où Hippocrate résidait alors; cir- 
constance qui appuie la croyance à des rapports d’Hippocrate avec lui et 
son école, 


PRÉFACE, XXXILE 
tain qu'il soit que le Discours n'a pas été prononcé 
devant le peuple athénien, n’a pas été composé par 
Hippocrate, il n’est pas non plus possible de démon- 
trer qu'il n’est pas du temps pour lequel il se donne, 
ou du moins d’un temps très-rapproché. De même 
que des apologies de Socrate furent écrites encore 
des siècles après l’événement, de même la possibilité 
reste ouverte que notre thème ait été traité posté- 
rieurement dans les écoles des rhéteurs. Mais comme, 
d’après des raisons antérieures fournies par la criti- 
que, la composition ne peut guère être de beaucoup 
postérieure à l’an 300 avant l’ère chrétienne, comme 
toute la forme appartient à une direction de l’élo- 
quence dont on ne retrouve aucune trace après Iso- 
crate (celui-ci mourut en 338), il faut placer la ré- 
daction de notre Discours, au plus tard, dans la 
première moitié du 1v° siècle’, et les faits histori- 
ques qui y sont ou rapportés ou indiqués méritent 
plus de crédit que tout ce qui est en contradiction 
avec ces données. Au surplus, la contradiction se borne 
à un seul, qui est l’année de la naissance d'Hippo- 
crate consignée par Soranus dans la ze. » Nous ver- 
rons plus loin qu’il y ἃ une autre contradiction, et 
plus forte à mon sens, contradiction qui est dans 
la nature même des choses et dans les nécessités mé- 
dicales. Mais continuons avec M. Petersen, qui, 
posant qu'il n’y a plus à choisir pour notre Discours 
qu'entre un exercice d'école ou un pamphlet poli- 


116 pense que M. Petersen fait commencer le 1v° siècle à 400. et non 
à 301, c’est-à-dire qu’il compte en descendant vers l’ère chrétienne οἱ 
non en remontant. Ainsi le Discours aurait été écrit entre 400 et 350, et 
non en l’an 412, au moment même de l'affaire. Ceci permet de concilier 
quelques difficultés, 


TOM. VII. ς 


XXXIV PRÉFACE. 


tique fait sur le moment, se décide pour la der- 
nière alternative. Je pense, pour le dire tout d’abord, 


avec M. Petersen, que la composition de cette pièce 


remonte très-haut; mais, contre lui, qu'elle n'est 
pas contemporaine. 

M. Petersen, qui a recueilli avec érudition et co- 
ordonné avec habileté les renseignements relatifs à la 
question , rapproche de cette affaire entre les gens 
de Cos et les Hippocratiques, d’une part, et Athènes, 
de l’autre, une notice sur l’orateur Antiphon, où il 
est dit qu'il fit condamner par contumace Hippocrate 
le médecin ‘. Il me reproche d’avoir accepté Popi- 
nion de la plupart des critiques qui effacent le mot 


médecin. Il ἃ raison; mais le passage n’en reste pas 


moins fort incertain, étant dénué de tout appui; c’est 
en raison de cette incertitudemèême quej'aieutort d’ac- 
cepter une prétendue correction qui n’est pas auto- 
risée et qui ne remédie à rien. Des soixante Discours 


qui portaient le nom d’Antiphon, vingt-cinq étaient 


regardés par certains critiques comme apocryphes. 
Qui nous dit que le Déscours contre Hippocrate 
n’était pas du nombre? M. Petersen est fort en garde 
contre les arguments négatifs; et, à cet égard, je 
suis pleinement de son avis. Néanmoins il est des cas. 
spéciaux où l’on ne peut s'empêcher d’en tenir 
compte. Comment! il y aurait eu dans l’antiquité un 


discours d’Antiphon contre Hippocrate, une pièce 


d’un procès fait contre ce médecin, un document 
qui, par conséquent, contenait des renseignements 
parfaitement authentiques et contemporains, et mi 


! Voy. ce passage que j'ai cité {, IT, p. xiv. 


PRÉFACE, XXXY 
Soranus dans sa Biographie, ni Érotien, ni Galien, 
n’en auraient jamais dit un mot, ne s'en seraient ja- 
mais étayés, eux qui Ss'étayent de pièces fort sus- 
pectes, tels que le Décret, le Discours d'ambassade; 
la Correspondance avec la Perse! Cela me paraît in- 
concevable; et, tout négatif qu'est l'argument, 1] 
conserve, à mes yeux, du poids à côté de cette notice 
inexpliquée relative à un procès fait à Hippocrate. 
Puis viennent quelques mots sur le Discours à lau- 
tel ( ἐπιθώμιιος), qui est mis dans la bouche d’Hippo- 
erate lui-même, et qui a pour objet de déterminer les 
Thessaliens à la défense de Cos contre les Athéniens. 
M. Petersen observe que ce morceau est très-ancien 
(antérieur à l'an 300 ), et ne paraît avoir excité au- 
cun soupçon chez les critiques alexandrins. Cepen- 
dant il ajoute que cet Ἐπιδώμιος est vraisemblable- 
ment en rapport avec le Discours de Thessalus, et que 
le style indique un autre auteur et un temps plus ré- 
cent ; et l'on pourrait croire qu’il a été composé dans 
la famille des Asclépiades , et peut-être d'Hippocrate 
lui-même. J’observe à mon tour qu’il est fàcheux 
pour l’authenticité du Discours d’ambassade de se 
trouver à côté d'une pièce sur le même sujet et qui est 
si justement suspecte d'être apocryphe et d’avoir été 
composée pour faire honneur aux Asclépiades. Je 
crains bien que le Πρεσδευτικὸς ne doive être attribué 
à ce même intérêt; je dis que je le crains, car on se- 
rait heureux de trouver quelque pièce authentique 
concernant ce médecin illustre dont l’histoire nous 
est tellement inconnue. 
Le Décret ne paraît pas non plus à M. Petersen 
pouvoir être soutenu. Il juge que de pareilles pièces 


XXXVI . PRÉFACE. 


sont ou des exercices d’école, ou dus à une famille 

d’Asclépiades se forgeant des titres d'honneur, ou 

même composés en vue du gain et pour être vendus 

comme pièces authentiques aux bibliothèques et aux 
amateurs. Toutefois il corrige ainsi ce que cette opi- 
mion ἃ de trop défavorable aux pièces susdites : 

« Quand même on ne voudrait pas regarder le Drs- 
cours d'ambassade comme aussi ancien que j'ai es- 
sayé de l’établir , ces trois morceaux (le Πρεσδευτιχὸς, 

1 Ἐπιδώμιος et le Adyux), au moins deux, et vraisem- 
blablement une partie même des Lettres, sont d’une 
antiquité supérieure à la plupart des autres renseigne- 
ments qui nous ont été conservés. Ainsi ils donnent, 

en tout cas, un témoignage de ce que, au temps de 
leur composition, on savait et croyait de la vie d'Hip- 
pocrate, et ils ont droit à tout autant de créance que 
les autres renseignements dont l’origine est aussi an- 
cienne. De la sorte, s’ils se contredisent, c’est la yrai- 
semblance intrinsèque qui doit décider de la préfé- 
rence pour l’un ou pour l’autre. » Malheureusement 
ici la vraisemblance intrinsèque fait défaut ; du moins 
j'essayerai de le montrer à la fin de cette dissertation. 

M. Petersen consacre quelques pages à l’examen 

de la question de savoir si Hippocrate est allé à: 
Athènes. Dans les documents que nous possédons, 

à part le Πρεσδευτικὸς qui, étant en question, ne 

peut servir de preuve, rien ne permet d'affirmer 
ou de nier qu'il y ait été. Ce côté de la question ne 
fournit donc aucun fait qui contredise le système de 
M. Petersen. 


Ce système, voici comment l’auteur lui-même le 
? 
resume : 


PRÉFACE. XXX VIT 


Vers 475, Hippocrate naît à Cos. Après beaucoup 
de voyages qui s’étendirent jusqu'à la Russie méridio- 
nale et à l'Égypte, il choisit vers 445 le nord de la 
Grèce pour sa résidence habituelle, particulièrement 
Larisse, où il connut Gorgias; mais il séjourna des 
années à Thasos et à Abdère, où il se lia avec Démo- 
crite. 

430. Ta grande peste de cette année est observée 
par Hippocrate dans le nord de la Grèce et décrite 
dans le T° livre des Æpidémies. Bientôt ses écrits 
sont tellement répandus dans Athènes que les comi- 
ἘΠ et les tragiques y font des allusions. 

420. Hippocrate voyage avec ses fils et ses disci- 
8 dans la Grèce, en partie pour prendre des me- 
sures prophylactiques contre une peste qui venait du 
nord , en partie pour donner des secours là où elle 
avait éclaté, particulièrement dans le Péloponnèse. 

419. Athènes récompense Hippocrate par un dé- 
οὐδὲ honorifique. Le temple d’Apollon Epicurius est 
bâti à Phigalie. 

415. Thessalus, fils d'Hippocrate , va comme mé- 
decin avec l'expédition athénienne en Sicile. 

413. Le même revient avant la défaite des Athé- 
niens , et, après avoir été honoré à Athènes pes ses 
services, va se marier à Cos. 

412, ἜΘΕΙ ou décembre. Le même, ou un ami 
en son nom, essaye, par le Discours d'ambassade, 
lequel doit être considéré comme un pamphlet poli- 
tique, de détourner les Athéniens de mesures vio- 
lentes contre Cos, mesures qui étaient à craindre 
dans une occupation projetée de l’île. 

411. Comme néanmoins ces mesures sont prises 


XXXVITI PRÉFACE. 


en janviér, Hippocrate tente de déterminer les Thes- 
saliens à entrer dans la ligue des Péloponnésiens contre 
Athènes. La-dessus il est accusé dans cette ville par 
Antiphon et condamné par défaut. 

Entre 390 et 380, Hippocrate meurt. 

Après avoir ainsi analysé et étudié avec tout le soin 
qu’il méritait le mémoire de M. Petersen, j'ai fait, 
autant qu’il a été en moi, table rase, dans mon es- 
prit, de tout ce que javais pensé sur ce sujet. Eh bien, 
malgré cette précaution , malgré les arguments très- 
spécieux que l’auteur a groupés habilement, malgré 
mon désir de trouver quelques pièces contempo- 
raines qui nous donnassent des renseignements sur 
Hippocrate et sa famille, je suis toujours venu me 
heurter contre un obstacle insurmontable qui me 
paraît être dans la nature même des choses. Avant 
d'en arriver à ce qui est mon objection fondamen- 
tale contre la vérité du Discours d’ambassade, j'ai de 
brèves objections à présenter. 

La première est une rectification dans la traduction 
d’un passage. M. Petersen (νου. plus haut, p. xxvr) 
entend que τοὺς ὑπὲρ τῆς αὐτῶν προεληλυθότας est dit 
des Athéniens. Non, cela est dit de ceux qui inter- 
viennent pour leur patrie, c’est-à-dire des gens de Cos, 
Il y a une gradation entre αἰτεόμεθα, δεόμεθα et ixe- 
τεύομεν ; et je traduis ainsi * : « Mon père et moi, Athé- 


1 Voici le texte entier : ὁ πατὴρ, ὦ ἄνδρες ᾿Αθηναῖοι, καὶ ἐγὼ αἰτεόμεθα 
ὑμέας, οὕτω γὰρ εἰπεῖν ἐλευθέρους καὶ φίλους παρὰ φίλων τυχεῖν ἐλευθέ- 
ρων, ἐκ πατρίδος τῆς ἡμετέρης (]. ὑμετέρης) ὅπλα πολέμια μιὴ ἄρασθαι" εἰ δὲ 
δεῖ, ὥσπερ ἴσως δεῖ τοὺς ὑπὲρ τῆς αὐτῶν προεληλυθότας, δεόμεθα μὴ 
ἡμέας ἐόντας ἀξιωμάτων μεγάλων χαὶ τοιουτέων προὐπάρξαντας ἐν δούλων 
μοίρῃ τιθήσεσθαι" ἔτι δὲ, χαὶ γὰρ οὕτως ἁρμόσει λέγειν, ἱχετεύομεν μὴ 
ποιήσασθαι τὰ ἡμέτερα ὑμῖν αὐτοῖς δουρίχτητα. 


PRÉFACE. XXXIX 
niens, nous vous dernandons, car des hommes libres 
et amis peuvent parler ainsi à des hommes libres et 
amis, de ne pas faire partir de votre patrie des armes 
ennemies ‘; 51] le faut, et sans doute 1] le faut de la 
part de ceux qui interviennent pour leur pays, nous 
vous prions même de ne pas nous réduire à la condi- 
tion d'esclaves, nous qui avons l'initiative de tels et 
si grands services; enfin, puisque nous sommes ré- 
duits ànous exprimer de la sorte, nous vous supplions 
de ne pas faire de ce que nous possédons un butin de 
guerre. » 

Dans ce passage ainsi rectifié, de quoi s’agit-il ? Il 
s’agit, suivant M. Petersen, d’une occupation militaire 
de Cos, d’où les Athéniens voulaient attaquer l’île de 
Rhodes. D’après Soranus, 1] s’agit d’une guerre des 
Athéniens contre Cos; cet auteur dit, en effet : « Hip- 
pocrate:sauva sa patrie, qui allait être attaquée par les 
Athéniens, en priant les Thessaliens de venir les se- 
courir *. » 

Le fait est qu'il est fort difficile de voir précisé- 
ment quel est le grief des Athéniens contre les gens 
de Cos, et quelle mesure ils préparent. Suivant M. Pe- 
tersen, cette particularité indique que le Discours est 
contemporain de l'événement, attendu qu'un écri- 
vain postérieur se serait fait, à l’aide de Thucydide, 
un thème très-précis. Un tel argument me semble 
pouvoir être retourné; le langage est aussi vague, 
parce que l'écrivain n’a pas une idée juste de la scène 


! Une ‘expression très-semblable se trouve un peu plus haut : ἡ πατρὶς 
À ἡμετέρην... ὡς μὴ καθ᾽ ὑμέων.... ὅπλα πολέμια λάθῃ. 

? Ἐῤῥύσατο δὲ τὴν ἑαυτοῦ πατρίδα πολεμεῖσθαι μέλλουσαν ὑπὸ An 
valu, Θεσσαλῶν δεηθεὶς ἐπιδοηθῆσαι. 


XL PRÉFAC . 

où il place ses personnages : :t, en vérité, je ne com- 
prends pas comment Thes- ius, en pleine guerre du 
Péloponnèse, aurait pu dire que Cos, menacée par 
Athènes, trouvera des protecteurs dans la Thessalie, 
à Argos, à Lacédémone, en Macédoine, et partout où 
il y a des Héraclides; comme si, à ce moment, la pa- 
renté des Iléraclides décidait quelque chose; comme 
s’il n'était pas sûr que Cos, devenant l’ennemie 
d'Athènes, devenait l’amie de Lacédémone ; et comme 
si, dans ce conflit qui captivait toute la Grèce, il y 
avait place pour des interventions séparées d’Argos, 
de la Thessalie ou de la Macédoine. M. Petersen dit : 
« Ces difficultés que vous faites, si ell  étai nt réelles, 
auraient frappé les critiques alexandrins; or, ἰδ n’e:t 
pas rejeté les pièces en question, eux qui avaient biéu 
plus d'éléments de contrôle que nous n’c.#0°5; done, 


on n'est pas en droit d’en contester la valenr histori: . 


que. » À cela je réponds d’abord que l’irgument est 
négatif; puis, que la critique ancienne a peu de 
sûreté, eût-elle en effet, ce que rien ne prouve, exa- 
miné sérieusement les divers récits relatifs à Hippo- 
crate. 

Je dois cependant avouer qu’une particularité m'a 


fait longtemps hésiter au sujet du système de M. Pe- 
StEmMP ] k| 


tersen, c'est la date précise qui est indiquée pour la 
peste, «Il y a, dit Thessalus, neuf ans que la peste ἃ 
régné. » Attendu qu’il parle de lui comme ayant fait 
l'expédition de Sicile, qui prit les années 415, 414 
et 413, il ne peut s’agir de la grande peste, laquelle 
est, pour cela, trop ancienne de quelques années. Si 
on pense, comme M. Petersen, que le Discours est 
relatif à l’occupation de Cos en 411, la peste en ques- 


| 


»RÉFACE. XLI 
tion aura régné en 429; si à l'occupation de M0, 
elle aura régné en 41G:si aux hostilités exercées en 
407 par Alcibiade, elle aura régné en 416. On peut 
croire que le Discours ἃ eu en vue cette dernière 
date; car il représente, comme appartenant à des 
temps très-rapprochés, la présence d'Hippocrate à 
Athènes, ses secours contre la peste, la délibération 
sur le choix d’un médecin pour accompagner l’ex- 
pédition de Sicile, et l'offre qu’il fait d’y envoyer son 
fils Thessalus à ses dépens. Mais quelle est cette 
peste dont l’auteur du Discours ἃ eu connaissance, 
et comment en a-t-il eu connaissance ? Ici se présente 
une conz/ctu',à mon esprit. Il est fait mention dans 

ses écrits hippocratiques d’une épidémie qui affligea 

sa “aille de Périnthe‘. ἃ Périnthe nous sommes au 
nord G,+ 1rêce, et c’est de ces régions que, d’après 
le Discours. la peste venait. Il est possible qu’elle se 
soit étendu” sur le reste de la Grèce; il est possible 
que quelque rhéteur fort ancien ait connu cette épi- 
démie ; il est possible même qu'il l’ait connue par un 
des membres de la famille d'Hippocrate qui s’est pro- 
longée fort longtemps*, et qui a pu vouloir se forger 
des titres de noblesse, 

Quoi qu’il en soit de mon hypothèse, je n’en per- 
siste pas moins à penser, quand même il y aurait un 
fait réel, c’est-à-dire une maladie épidémique autre 
que la grande peste et qui parcourut la Grèce, je n’en 
persiste pas moins à croire que le récit contenu dans 
le Discours est fabuleux. Laissons les textes et voyons 
les choses. Pour mettre à nu les impossibilités, je 


ον, t. V, p, 261 et 331. 
2WNoy..t., 1, p. 36. 


XLIT PRÉFACE. 


change les temps et je transporte la scène en notre 
temps. Une épidémie éclate en Russie ou en Suède. 
On vient dire à quelqu'un des médecins en renom de 
Berlin, de Paris, ou de Londres, qu’une épidémie 
marche vers l'Occident; aussitôt ce médecin se met en 
route et, suivant l'épidémie pas à pas, il indique 
comment les Thessaliens se préserveront du mal qui 
arrive; il secourt les Macédoniens; il garantit les 
Phocéens; il rend même service aux Béotiens; il 
pourvoit au salut des Athéniens. Partout son inter- 
vention est tellement efficace que la reconnaissance 
des peuples lui accorde les plus grandes récompenses. 
Tout ceci est une pure fable. Qui ne sait que l’art 
médical n’a, aujourd’hui encore, aucune ressource dé- 
cisive contre les grandes épidémies, et que, toutes les 
fois qu’on représenté un médecin éteignant de lieu 
en lieu par sa science un fléau de ce genre, on se place 
dans la légende et le merveilleux. Rappelez-vous les 
grandes épidémies dont l’histoire médicale fait men- 
tion, les grippes, les choléras, les suettes, les va- 
rioles, les rougeoles, les scarlatines; les pestes à bu- 
bons, les fièvres jaunes, etc., et voyez si jamais on a 
été assez heureux pour empêcher le mal de sévir. 
Non, Hippocrate n’a pas préservé la Grèce des ra- 
vages d’une épidémie qui arrivait de loin et qui, con- 
séquemment, était vraiment une grande épidémie; 
ceux qui lui ont attribué une telle puissance étaient, 
non des contemporains, mais des rhéteurs qui écri- 
vaient à un moment où sa réputation, déjà grande 
de son vivant, avait encore grandi et avait pris des 
proportions légendaires, et il est possible que ce mo- 
ment ait été peu éloigné de celui de la mort de cet 


PRÉFACE. XLTIL 
illustre médecin. Je ferai voir dans l’article suivant, 
qu'en des temps même pleinement historiques, la 
légende quelquefois suit de près l’homme à la mé- 
moire de qui elle s'attache. 

Dira-t-on qu'Hippocrate à seulement prodigué ses 
secours aux populations souffrantes, et que leur re- 
connaissance pour des soins médicaux qui furent 
donnés avec dévouement , mais dont le succès ne dé- 
passa pas les succès compatibles avec la gravité du 
mal, accorda en retour des récompenses éclatantes ? 
Ce serait se mettre en contradiction avec la teneur 
de ces documents suspects qui impliquent tous que 
l'efficacité médicale fut exorbitante, et produisit des 
effets hors de proportion avec la puissance réelle de 
l’art. 

En somme, je résume ainsi ma discussion : 

1° La peste dont il est question dans le Drscours 
n’est pas la grande peste de Thucydide; les dates 1n- 
diquées empêchent de l’admettre, ainsi que les cir- 
constances de l'invasion; mais, comme cette peste n'a 
pas d’autre garantie que le Discours, qui est lui-même 
sujet à des doutes, on ne sait si elle est un fait réel 
où due soit à l'imagination d’un rhéteur, soit à quel- 
que confusion. 

2° Ilest bien vrai que, durant la guerre du Pélo- 
ponnèse, Cos s’est trouvée à diverses reprises impliquée 
dans des difficultés avec Athènes. Mais le Drscours 
n’est pas assez explicite pour que nous puissions dire 
à laquelle des difficultés que nous connaissons par les 
historiens il est relatif. 

3° Le Discours, en rapportant que les rois des 
Péoniens et des Illyriens, voyant leur pays affligé par 


XLIV PRÉFACE. 


la peste, recoururent à Hippocrate!, suppose que 
dès lors la renommée de ce médecin était fort grande ; 
non-seulement elle emplissait la Grèce, mais encore 
elle en avait dépassé les limites, et était parvenue 
jusque dans les contrées limitrophes. D'où venait 
cette grande gloire? Ne semble-t-il pas, à lire ce ré- 
cit, qu'Hippocrate füt le seul médecin de la Grèce, 
et que les Péoniens et les Illyriens, abandonnés par 
lui, demeurassent sans secours? Suivant moi, il n’y 
a que la légende qui puisse présenter ainsi les choses, 
sans tenir compte de la réalité. 

4° C’est encore un trait légendaire que de repré- 
senter Hippocrate comme ayant le pouvoir de com- 
battre efficacement de lieu en lieu une grande épi- 
démie. Il me semble retrouver ici les traits essentiels 
du récit relatif à Hippocrate et Artaxerce. Des deux 
côtés un roi implore le médecin pour une peste, des 
deux côtés on offre à Hippocrate des présents consi- 
dérables, des deux cotés il refuse et les présents et 
son secours. C’est pour moi une raison de plus de 
penser que nous sommes ici plutôt sur le terrain de 
la légende que sur celui de Phistoire. 

Hippocrate et Artaxerce.— Tel est le titre d’un 
mémoire publié par M. K. E. Chr. Schneider à 
Breslau*. Le savant critique recherche si les lettres 
relatives à l'appel d'Hippocrate en Perse sont au- 
thentiques, et si, dans le cas où elles se trouveraient 


1 Où τούτων τῶν ἐθνέων βασιλῆες, κατὰ δόξαν ἰητρικὴν, À ἀληθὴς ἐοῦσα 
παντάχοθεν ἴσχυεν ἔρχεσθαι, καὶ κατὰ πατρὸς τοῦ ἐμέο, πέμπουσιν χτλ.--- 
La gloire médicale qui, quand elle est véritable, a la force d’aller par- 
tout : voilà une phrase qui m'est suspecte et qui, à elle seule, me ferait, 
je crois, rejeter l’authenticité de ce Discours. 

2 Janus, t. 1, p. 85. 


PRÉFACE. XLV 
apocryphes, le fait lui-même, c’est-à-dire la de- 
mande du célèbre médecin de Cos par Artaxerce 
tombe en même temps. 

T'authenticité de ces lettres ne tient pas longtemps 
devant l’examen d’un homme aussi habile. La langue 
où elles ont été écrites; la voie par où, véritables, 
elles auraient pu venir à la publicité; le style; 
toutes ces notions purement grecques d’Esculape, 
d’Hercule , de Triptolème, dans la généalogie d'Hip- 
pocrate, notions que Pætus étale dans sa lettre à 
Artaxerce; celui-ci demandant Hippocrate par son 
ὕπαρχος de l’Hellespont, ce qui fait croire qu'il se 
représentait Hippocrate comme étant dans le nord 
de la Grèce, puis enjoignant aux habitants de Cos 
de le lui livrer, ce qui fait croire qu'il se représen- 
tait Hippocrate comme étant dans cette île; toutes 
ces difficultés et bien d’autres décident M. Schne:i- 
der. 

« Il est impossible, dit-il p. 109, de considérer 
notre correspondance comme authentique, et ceux 
qui pensent que là est le garant de l'appel d’Hippo- 
crate en Perse ont tout droit de ne voir qu’une fa- 
ble en cet appel. Mais, en prenant ce parti, ils font 
le procès à la capacité critique, pour ne pas dire au 
sens commun non pas seulement de Suidas, mais 
aussi de Soranus, de Galien et de Plutarque, qui 
ont admis comme vrai le fait sans s'arrêter devant 
des indices aussi manifestes de l’impureté de la source 
où ils puisaient. » Pour ne pas concevoir une trop 
mauvaise opinion de la crédulité de ces auteurs, 
M. Schneider sépare du reste cinq lettres, celle 
d'Artaxerce à Hystanès, celle d'Hystanès à Hippo- 


XLVI PRÉFACE, 


crate, celle d’Hippocrate à Hystanès, celle d'Hippo- 
crate à Démétrius, et celle d'Hystanès à Artaxerce, 
Non pas qu'il les regarde comme authentiques ; 
elles sont pour lui aussi apocryphes que les autres ; 
mais il les croit plus anciennes et d’une main diffé- 
rente ; et, comme la première ne contient rien de plus 
que le désir exprimé par Artaxerce d’avoir auprès de 
lui un bon médecin et un conseiller capable dans les 
affaires médicales, ceci n’entraïne en soi aucune dif- 
ficulté. 

L'avantage que M. Schneider trouve dans une telle 
séparation, c’est qu’ainsi présentée l’histoire est moins 
absurde, a pu plus facilement être crue par les au- 
teurs subséquents, et, gagnant en vraisemblance, 
gagne aussi en probabilité. Pourquoi Artaxerce I* 
n’aurait-il pas désiré avoir un médecin grec à sa cour, 
comme en eurent Darius, fils d'Hystaspes, avant lui, 
et Artaxerce IT après lui ? Pourquoi Hippocrate n’au- 
rait-il pas été ainsi appelé ? Le fait une fois admis, 
les lettres, celles du moins que M. Schneider sépare, 
peuvent à peine être dites apocryphes, ne l’étant pas 
plus, du moment qu’elles reposeraient sur un fait 
réel, que les discours mis par les historiens dans la 
bouche des personnages en des circonstances vérita- 
bles. Il ajoute qu’avoir indiqué le préfet de l’Helles- 
pont comme chargé d'inviter Hippocrate est un 
indice important de vérité, car il y avait alors un 
préfet de l’Hellespont pour le roi de Perse, et Hip- 
pocrate résidait de ces côtés. 

Inclinant, comme on voit, à croire qu’un fait réel 
est au fond de cette correspondance, M. Schneider 
suppose que Dinon ou quelqu'un des historiens grecs 


PRÉFACE. XLVII 
de la Perse * en avait parlé, et que là avait puisé 
l’auteur de nos lettres. Toutefois il convient en même 
temps qu'elles pourraient être une pure invention, 
engendrée par la jalousie de l’école de Cos contre 
l’école de Cnide, qui se vantait d’avoir élevé en Ctésias 
un médecin du grand roi, et à laquelle sa rivale op- 
posait maintenant dans Hippocrate le contempteur 
magnanime des richesses et des honneurs de la Perse. 

Je crois que ce dernier parti est le plus sûr, ou du 
moins que notre correspondance ne garantit d'aucune 
façon un fait, en soi très-possible, à savoir qu'Hip- 
pocrate ait été appelé par Artaxerce. Je n'insis- 
terai pas pour faire voir que la séparation proposée 
par M. Schneider n’est pas très-assurée; car, dans 
la lettre d’Artaxerce à Hystanès, il est dit: « La gloire 
d’Hippocrate est venue aussi jusqu'à moi, Ἱπποχρά- 
τους.... χαὶ ἐς ἐμὲ κλέος ἀφῖχται. » Cet aussi ne s’ex- 
plique qu’autant qu’on suppose la lettre de Pætus, 
qui en effet lui vante la gloire d'Hippocrate. Même 
remarque pour la lettre d'Hippocrate à Hystanès : 
Hippocrate dit qu’il ne lui est pas permis de protéger, 
contre les maladies, des Barbares, qui sont les enne- 
mis des Grecs, βαρύάρους ἄνδρας νούσων παύειν ἐχθροὺς 
ὑπάρχοντας Ἑλλήνων. Quoiqu'on puisse dire qu'Hip- 
pocrate parle ici en général d’un service médical au- 
près du roi de Perse, cependant il est bien vraisem- 
blable que nous avons une allusion à la demande d’un 
secours contre la peste, demande qui ouvre notre 
correspondance. Il me semble que tout ceci est lié 
indissolublement. 


ἢ y en avait plusieurs. Voy. Heeren, de Fontibus Plutarchi, p. 94 
et 96. 


XLVIII PRÉFACE. 


Je n’insisterai pas non plus pour remarquer qu'at- 
tribuer à Dinon ou à tout autre historien grec de la 
Perse une mention d'Hippocrate et de son appel au- 
près d’Artaxerce, est une supposition gratuite. Per- 
sonne, parmi les écrivains à nous connus, parlant 
d’un rapport entre Hippocrate et Artaxerce, ne s’est 
appuyé de l’autorité d’un des historiens grecs de la 
Perse ‘. 

Mais je me contenterai de remarquer qu'une lé- 
gende, même née en un temps pleinement historique, 
même produite à une époque peu éloignée de celle du 
personnage qui en est le sujet, ne garantit aucunement 
un noyau quelconque de réalité. J'en citerai un 
exemple irrécusable : Charlemagne, peu de temps 
après sa mort, devint le texte de légendes héroïques, 
qui ont donné naissance aux chansons de geste, cé- 
lèbres dans tout l'Occident. Or, une de ces légendes 
fait aller Charlemagne à Jérusalem et au tombeau de 
Jésus. Si, l’histoire véritable étant inconnue d’ailleurs, 
on concluait du récit légendaire que Charlemagne à 
fait, soit un pèlerinage, soit une expédition dans la 
Terre sainte, on se tromperait. Eh bien, pour Hip- 
pocrate, l’histoire véritable fait défaut; et, des lé- 
gendes que l'antiquité nous a transmises sur son 
compte, rien n'est à tirer, soit pour nier, soit pour 
affirmer. Il est possible qu'Hippocrate ait été appelé 
à la cour de Perse ; 1] est possible que non. Je ne vois 


! Ce qui montre le peu de foi qu’on peut accorder à ces dires et l’ab- 
sence d’un fondement historique sérieux , ce sont les variations. Ainsi, 
d’après un renseignement conservé par Stobée (Serm. x) Hippocrate est 
mis en rapport non pas avec Artaxerce, mais avec Xercès; et, comme, 
pour l’engager à se rendre à la cour de Perse, on lui faisait valoir la bonté 
du prince, il répondit : Je n’ai pas besoin d’un bon maître. 


PRÉFACE, XLIX 


pas moyen de tirer aucune certitude des correspon- 
dances, qui ont, jen conviens, paru dignes de foi à 
Soranus et à Galien, mais qui, restant toujours dé- 
pourvues de tout contrôle, et étant manifestement 
apocryphes, ne valent que ce que vaut une légende”. 
Hippocrate et Perdiccas. — Voici encore un au- 
tre côté des légendes hippocratiques. Ce n’est plus 
avec Xercès ou Artaxerce, c’est avec un roi de Macé- 
doine qu’on lui fait déployer sa rare habileté. Je 
laisse parler M. Greenhill *: « Littré, dans l’/ntroduc- 
tion de son édition d'Hippocrate (t, 1, p. 38), re- 
jette avec raison le récit bien connu d’après lequel 
Hippocrate , concurremment avec Euryphon, fut ap- 
pelé auprès de Perdiccas ΠΠ, roi de Macédoine, et 
s’aperçut à certains signes extérieurs que la maladie 
du prince était causée par son amour pour une con- 
cubine de son père. Mais Littré ajoute : Perdiccas 
mourut en 414 avant J. C.; Hippocrate avait alors 
quarante-six ans ; ce n’est donc pas dans les dates 
qu'est la difficulté. Cela ne me paraît pas compléte- 
ment exact, car l’époque du récit est inconciliable 
avec l’époque généralement admise pour la naissance 
d'Hippocrate ; et c'est là justement que gît peut-être 
l’objection la mieux fondée contre la vérité de cette 
anecdote. Soranus , qui la raconte, remarque que le 
fait se passa après la mort d'Alexandre I”, père de 


1 J'ai dit (t. 1, p. 32) que Phérécyde, un des garants, cités par Soranus, 
pour la généalogie d’Hippocrate, était tout à fait inconnu. M. Schneider 
pense que ce Phérécyde n’est autre que le célèbre généalogiste (comp, 
Pherecydis fragmenta, par Sturz, p. 58), dont le témoignage a pu être in- 
voqué par Ératosthène dans la généalogie des anciens Asclépiades ; aussi 
Soranus le nomme-t-il après Ératosthène, 

?Bemerkungen zu einer Hippocrates betreffenden Anecdote von D' Green 
bill, Prof, in Oxford; Janus, t, III, p. 357. 


TOM. VII, d 


L PRÉFACE, 


Perdiccas; et nous pouvons admettre que ce fut un 
ou deux ans au plus après le décès de ce prince. L’é- 
poque de la mort d'Alexandre n’est pas exactement 
connue, et la détermination de cette date dépend de la 
durée du règne de son fils Perdiccas, qui mourut 
en 414. La plus longue durée qu’on attribue à ce 
règne est quarante ans, la plus courte vingt. Le der- 
nier de ces calculs placerait lavénement de Perdiccas 
au trône l'an 437 ; Hippocrate n’avait alors que vingt- 
trois ans, ce n’est pasun âge où un médecin s’est acquis 
un assez grand renom pour être appelé à la cour d’un 
prince étranger. Toutefois, des deux dates, celle de 
43T est la plus invraisemblable pour la mort d’Alexan- 
dre ; car non-seulement elle porterait le règne de ce 
prince à plus de soixante ans, mais encore elle sup- 
poserait qu’il vécut encore soixante-dix ans après le 
temps où 1] eut atteint l’âge de jeune homme. Par ce 
motif, Clinton, Fasti Hellen. (11, 222 ), admet avec 
Dodwel le temps le plus long, quarante ans, pour le 
règne de Perdiccas, et paraît être arrivé plus près de 
la vérité en plaçant à l’an 454 l’avénement au trône du 
fils d'Alexandre ; mais alors Hippocrate, né en 460, 
n’avait que SiX ANS. » 

Le premier livre du Régime et Héraclite. — Dans 
une thèse intéressante‘, un jeune savant allemand, 
M. Bernays, s’occupant d'Héraclite, ἃ étendu ses re- 
cherches jusque sur le premier livre du Régime. Deux 
points y sont traités; l’un accessoire, l’autre essen- 
tiel. 

Le point accessoire, c’est la composition même du 


τ Heraclitea. Particula E Scripsit Jacobus Bernays, Hamburgensis. 
Bonnæ, 1848. 


PRÉFACE. Li 
traité entier. Suivant M. Beruays, les trois livres du 
Régime ne proviennent pas d’un même auteur. A la 
vérité 1] y ἃ dans le préambule du troisième livre un 
passage qui se réfère au préambule du premier livre; 
la promesse faite dans le préambule du premier est 
tenue dans le courant des trois livres, et la question 
du régime, poursuivie conformément aux divisions 
indiquées ; la fin du traité des Songes ou quatrième 
livre rappelle les livres précédents, et ce traité même 
est l'achèvement du plan énoncé dans le préambule 
du premier livre, l’auteur y déclarant qu'il s’occupera 
des signes présageant les maladies, et les songes y 
étant considérés comme de tels présages. Mais 
M. Bernays ne voit dans tous ces repères qu’une 
fraude pour déguiser un pastiche ; le traité du Re- 
gime, à son avis, est de différentes époques et de dif- 
férentes mains, ce sont des livres entiers et des frag- 
ments de livres qu’un médecin ἃ cousus ensemble ; 
et comme ce médecin s'était fait un certain ordre 
suivant lequel la question du régime se déroulait 
commodément, il recueillait dans les ouvrages d’au- 
trui tout ce qui allait aux divers chapitres de son 
propre ouvrage. Et ce compilateur n’a pas complé- 
tement caché son plan au lecteur : après avoir dit que 
les écrivains précédents ont traité, les uns une partie 
du régime, les autres une autre, et aucun l'ensemble, 
ilse déclare décidé à user de ces écrits comme il suit : 
4° les choses bien dites par les devanciers, il n'est pas 
possible, s’il veut en écrire autrement, qu’il en écrive 
bien ‘; 2° quant aux choses mal dites, s’il les réfute, 


! Du Régime, I, 1. 


LIL PRÉFACE. 

montrant qu'il n'en est pas ainsi, il n’aura rien ob- 
tenu ; mais s’il explique en quoi chaque chose lui paraît 
bonne, il aura démontré ce qu'il veut démontrer. 
Ainsi il s’associera aux bonnes choses, 1] montrera 
pour les mauvaises ce qu’il en est, et, pour celles que 
nul des devanciers n’a essayé d’exposer, il fera voir 
ce qu'il en est aussi’. De ces passages, M. Bernays 
conclut que le compilateur ἃ inséré des fragments 
d'ouvrages très-anciens toutes les fois que ces frag- 
ments lui ont convenu, et que là où il n’approuvait 
pas les ouvrages qu’il copiait, il a tacitement substitué 
son opinion à la leur. 

Je voudrais, si cela m'était possible , réduire ces 
observations, qui ont du vrai, à leur juste valeur. Le 
traité du Régime en quatre livres, composé ou non 
de pièces de rapport, forme un tout où la ques- 
tion est pleinement traitée suivant un certain plan. 
L'auteur est manifestement un médecin. L'ordre, 
la disposition et la suite des idées lui appartiennent. 
Acceptant ce qui lui paraissait bon chez ses devan- 
ciers, il ἃ exposé ses idées propres là où celles des 
autres ne lui plaisaient pas. Il s’attribue expressément 
la découverte d’une théorie à laquelle 1] attache une 
grande importance (t. VI, p. 473). On voit que ce 
compilateur ne l’est point autant qu’on pourrait le 
croire, d’après M. Bernays. Mais, d’autre part, il est 
certain qu'il a emprunté à Héraclite toute une doc- 
trine ; cet emprunt, il l’a fait probablement en con- 
servant beaucoup des tournures, des expressions, des 
comparaisons du philosophe; et c’est sans doute ce 


! Du Régime, I, 1. 


PRÉFACE. LIIL 
qui fait que la partie du premier livre, où se trouve 
surtout cet emprunt, a une physionomie si différente 
des autres. 

En effet (et c’est là le point essentiel pour M. Ber- 
nays et celui aussi qu'il ἃ très-nettement démontré), 
Héraclite a été le guide de notre auteur pour les 
questions relatives à la composition primordiale des 
êtres. L'auteur hippocratique dit que l’eau est la 
nourriture du feu’. Héraclite avait dit avant lui 
que pour le feu il n'y a pas d’autre nourriture que 
l’'humide*, L'auteur hippocratique assure qu’il faut 
s'en rapporter plutôt à la raison qu'aux yeux *; 
Héraclite ἃ jugé que les yeux, non moins que les 
oreilles, étaient de mauvais témoins quand la raison 
fait défaut ‘. La route, en haut et en bas, ὁδὸς ἄνω 
χαὶ χάτω ‘, est une figure propre à Héraclite. Les 
parties de parties, μέρεα μερέων, dont parle l’auteur 
hippocratique *, sont une expression dont s'était 
servi Ænesidème conformément à la doctrine d’'Hé- 
raclite”. Enfin le célèbre passage d’Héraclite συνά- 
ψειας οὖλα ai οὐχὶ οὖλα, συμφερόμενον καὶ διαφερό-- 
μενον, ouvädov χαὶ διᾷδον, καὶ ἐκ πάντων ἕν χαὶ ἐξ ἑνὸς 
πάντα, est le type d’un passage très-semblable dans le 
livre du Régime *. 

D'un passage sur la musique (du Régime, I, 8). 


‘ Du Régime, 1, 3. 

2 Τὸ ὑγρὸν τῷ πυρὶ τροφὴν εἶναι μόνον, ap. Arist, Meteor., B ?, p. 355, 
a 5, Bek. 

5 Du Régime, 1, 4. 

4 Frag. 22, p. 364. Schleiermacher, Museum d. Alt, Wiss., 1. 

: Du Régime, 1, 5. 

6 Du Régime, I, 6. 

7 Sextus Emp. adv. Math,, IX, 337. 

#1: 14. 


LIV PRÉFACE. 
— J'ai consulté sur ce passage mon savant confrère 
M. Vincent, si connu par ses travaux dans la mu- 
sique ancienne ; il m'a donné l'explication suivante : 
« Lorsque la lyre est bien accordée, que l'accord en 
est exact ( ἁρμονίης ὀρθῆς), on peut lui faire rendre 
trois consonnances (συμφωνίας τρεῖς : ces trois con- 
sonnances sont : la quarte, la quinte et l’octave). 
Mais si l'accord est mauvais, si une seule corde n’a 
point recu son degré de tension normale, on ne peut 
plus rien tirer de bon de l'instrument, soit que l’on 
essaye (je lirais γευηθῇ ) la première consonnance ( la 
quarte), la seconde (la quinte) ou l’octave ( διὰ 
παντὸς, au lieu de διὰ πασῶν, expression usitée). » 
Cette explication concourt pleinement avec les cor- 
rections ingénieuses que M. Bernays (p. 18), pro- 
pose : ξυλλαδὴν pour ξυλλήδδην, désignant la quarte; 
δι ὀξειῶν au lieu de διεξιὼν, désignant la quinte. 
M. Bernays, dans le courant de son travail, a si- 
gnalé différentes corrections du texte hippocratique, 
plus ou moins importantes, plus ou moins conjectu- 
rales. Mais il en est une qui me paraît parfaitement 
sûre et que par conséquent je consigne ici. T. VE, 
p. 496, I. 4 et 5, j'ai, conformément au texte de 
vule., imprimé : γνώσις ἀνθρώποισιν. Ἀγωνίη, παιδοτρι- 
Gén κτλ. Il faut lire : ἀνθρώποισι γνῶσις, ἀγνωσίη. Παι- 
δοτριδίη χτλ. M. Bernays remarque que dans Lucien, 
Vit. Auct., ch. χιιι, Héraclite s’écrie : Καί ἐστι 
τωὐτὸ τέρψις ἀτερψίη, γνῶσις ἀγνωσίη. Ce passage ne 
laisse pas de doute sur la lecture de notre texte. 
J’ajouterai que c’est aussi la leçon du manuscrit de 
Vienne, comme on peut le voir dans mes variantes. 
Sphacèle du cerveau. — J'ai essayé, p. 3 de ce 


PRÉFACE. LY 


volume, de donner une explication d’un sphacèle du 
cerveau, indiqué au deuxième Livre des Maladies, 
$ 5 et 8 20, et au sroisième Livre des Maladies, A. 
Mon explication étant fort conjecturale, c’est une 
raison pour moi de chercher d’autres rapproche- 
ments. Aussi, j'indique au lecteur une affection qui 
a été décrite par M. le docteur Semanas * : « En 1846 
et 1847, pendant qu’il exerçait la médecine à Alger, 
il observa un certain nombre de cas d’affections ver- 
tigmeuses dont les symptômes lui parurent tout d’a- 
bord rappeler assez exactement le mal de mer. Des 
individus qui s'étaient couchés bien portants se trou- 
vaient réveillés au miieu de la nuit par des sueurs 
abondantes et par des maux de cœur intenses; puis 
des vomissements auxquels se joignaient souvent des 
tranchées suivies de diarrhées ; ralentissement du 
pouls et vertiges. Le matin les malades se sentaient 
soulagés; ils passaient assez bien la journée ; mais les 
accidents reparaissaient la nuit suivante. Le symp- 
tome le plus caractéristique de cette affection était 
le vertige ; ce vertige était tel, que ceux des malades 
qui avaient navigué ne pouvaient mieux le comparer 
qu'à celui que provoque la mer. On remarquera que 
cette affection a été observée dans une contrée essen- 
tiellement sujette aux fièvres paludéennes. » 


1 Du Mal de mer, Paris, 1850, Je cite d’après la Gaz, médicale de Pa- 
ris, 1850, p. 799. 


- 


ΠΕΡῚ NOYZON TO AEYTEPON. 


DES MALADIES. LIVRE DEUXIÈME. 


ARGUMENT. 


Le Deuxième livre des Maladies (cette désignation est tout 
à fait arbitraire; ce deuxième livre n’est pas la suite du pre- 
mier et n’a pas pour suite le troisième) expose une série de 
maladies où la description tient peu de place, mais où le trai- 
tement en tient beaucoup. Il est souvent très-aisé de reconnaître 
et de nommer l'affection dont l’auteur hippocratique a voulu 
parler ; mais, quelquefois aussi, la chose est fort difficile, Π] ne 
m'a pas toujours été possible d’éclaircir ces obscurités, et, dans 
ce cas, je me suis borné à y joindre quelque vague intitulé 
indiquant au lecteur qu'ici je ne puis lui servir de guide. Ce- 
pendant il est, dans cette catégorie, deux points qui, faisant 
exception, méritent un examen spécial : l’un est l’objet d’une 
explication très-sûre ; l’autre, d’une conjecture qui ne me pa- 
raît pas sans quelque probabilité. 

Il est parlé, au $ 59, d’une maladie ainsi désignée : poumon 
tombant contre le côté (ὁ πλευμιὼν προσπεσὼν ἐς τὸ πλευρόν; et, 
comme disent les traducteurs latins : pulmo ir latus procum- * 
bens). Qu'est-ce que cela signifie , et de quoi s’agit-il ? Il s’agit 
des fausses membranes qui se développent dans la pleurésie et 
du bruit de frottement qui en est la conséquence. L'auteur, 
après avoir indiqué la toux et la douleur de côté, ce qui con- 
duit à l'idée d’une affection de poitrine , ajoute : « Un bruit 
comme de cuir se fait entendre‘, » Ceci est décisif dans une 


! Ceci est représenté dans les traductions latines par : sanguis velut co- 


TOM. VII. 1 


2 DÉS MALADIES. LIVRE DEUXIÈME. 


description qui d’ailleurs offre les caractères d’une pleurésie. 
Il ajoute encore : « On dirait que le malade respire par la poi- 
trme. » Une telle phrase nous montre l’auteur hippocratique 
essayant de se rendre compte du bruit insolite que son oreille 
percevait dans l’acte dé la respiration. 

Les Hippocratiques étaient des observateurs très-attentifs. 
Notre auteur avait fort bien remarqué que ce bruit qui le frap- 
pait pouvait se produire dans la poitrine après l’opération de 
lempyème. « Si cette affection, dit-il, survient à la suite d’une 
blessure ou d’une incision pour l’empyème (cela arrive quel- 
quefois).. » En effet, cela arrive quelquefois ; on lit dans le 
livré de M. Fournet : « ἔπ certains cas d'opérations de l'em- 
pyème et en un grand nombre de cas de pleurésie, le bruit 
de frottement pleurétique témoigne, par son apparition, du 
rapprochement qui s’est opéré entre les deux surfaces pleuré- 
tiques ; il témoigne de l’étendue de ce rapprochement et du vo- 
lume qu'a repris le poumon longtemps comprimé par un épan- 
chement. Chez un de nos malades, ce signe a été plus fidèle 
que l’auscultation et que la percussion : le poumon s'était re- 
mis en contact avec les côtes; mais, sa couche périphérique 
étant assez fortement indurée, il en résultait une obscurité assez 
grande dans le son de ce côté de la poitrine, et une diminution 
assez marquée des bruits respiratoires ; et ces deux circon- 
stances faisaient croire à tort que le poumon était encore main- 
tenu à distance des côtes par une couche de liquide !. » C’est 
sans doute, en cas d’opération de l’empyème et d’ouverture 
de la poitrine, le mouvement de rapprochement du poumon 
vers les côtes, qui a suggéré aux Hippocratiques l'idée d'ap- 
peler cette maladie : Poumon tombant sur le côté. 

On sait que Laennec, après avoir découvert l’auscultation, 
reconnut que des faits d’auscultation se trouvaient déjà consi- 


rium stridet. Mais on verra dans la note relative à ce passage et dans les 
variantes des mss. les raisons qui donnent toute certitude à mon interpré- 
tation. 

! Recherches sur l’auscultation des organes respiratoires , t. 1, p. 219. 


XRGUMENT. 3 


_ gnés dans la Collection hippocratique, sans que personne, ni lui- 
même, y eût fait jamais attention. Le passage cité par Laennec 
est ici, $ 61; il est ainsi concu : « Si, appliquant l'oreille contre 
la poitrine, vous écoutez pendant longtemps, cela bout comme 
du vinaigre. » Comme il s’agit d’une hydrothorax aiguë, il est 
difficile de dire de quel bruit parle l’auteur hippocratique. Mais 
il mettait l'oreille contre la poitrine; et ainsi il était dans 
la bonne voie pour étudier les sons qui se produisent dans 
la cavité thoracique. C’est de la sorte qu’il avait reconnu le 
bruit de frottement; c’est de la sorte encore qu’il avait con- 
staté le bruit de fluctuation dans le cas d’empyème. ἃ cela se 
bornent les découvertes des Hippocratiques; mais, par cela 
même, il est certain qu’ils possédaient la pratique d’écouter la 
poitrine, et qu’ils avaient percu différents bruits caractéristi- 
ques. Tous ces essais, déjà très-bien conduits, ont dormi dans 
leurs livres, sans être développés, sans méme être compris, 
jusqu’à Laennec, qui, contrôlant l’oreille par l’anatomie pa- 
thologique, a poussé si loin l’auscultation et rendu un tel ser- 
vice au diagnostic. 

Voilà ce que signifie le poumon tombant contre le côté; voyons 
maintenant ce que signifie 6 sphacéle du cerveau. ΤΊ est parlé, 
dans le Zivre deuxième des maladies, $ 23, d’un sphacèle du 
cerveau; celui-là n’est l’objet d'aucun doute; c’est une affec- 
tion cérébrale accompagnée d’une lésion des os et des parties 
externes, j'ai discuté ce point t. V, p. 581, dans l’A{rgument 
des Prénotions coaques, et on trouve des exemples caracté- 
ristiques de ce qu’entendaient par là les Hippocratiques, dans 
Épid. VII, 35. Mais il est un autre sphacèle du cerveau, qui 
n’a rien de commun avec le précédent et dont la nature est 
tout à fait problématique. 

De ce dernier sphacèle cérébral nous avons trois descrip- 
tions : la première et la seconde sont dans le Deuxième livre 
des maladies, $ ὃ οἱ 20, et dans le Troisième livre des mala- 
dies, $ 4. Ces trois descriptions, à vrai dire, n’en font qu’une ; 


! De l’asucultation médiate, 3° édit., €, 1, p. 37. 


4 DES MALADIES. LIVRE DEUXIÈME. 


car elles sont calquées l’une sur l’autre. Voici les traits princi- 
paux de la maladie : douleur s’étendant de la nuque au rachis, 
froid gagnant le cœur, défaillance, sueur, suffocation. A la vé- 
rité, la description qui est dans le Troisième livre présente des 
différences : au lieu de défaillance, ἀψυγίη, elle donne ἀνηχου-- 
στίη, surdité; au lieu de froëd gagnant le cœur, elle donne froid 
gagnant la téte : ceci paraît tout à fait une fausse leçon, χεφαλήν 
au lieu de χαρδίην, et rend d’autant plus suspect ἀνηχουστίη au 
lieu de ἀψυχίη. Elle donne aussi ἄφωνος, perte de la parole, au 
lieu de ἄπνοος, suffocation. | 

Tout en tenant compte de ces différences, il reste dans les 
trois descriptions une maladie avec douleur allant de la nuque 
au rachis et avec sueur. Ces deux signes augmentent notable- 
ment la créance que l’on peut accorder aux autres indiqués 
dans les deux premières descriptions, à savoir, le froid au 
cœur, la défaillance et la suffocation. Une telle réunion de 
symptômes porte l’idée vers la maladie cardiaque des anciens. 
M. le professeur Hecker (Der englische Schweiss, p. 185—199) 
a clairement démontré la grande ressemblance de la maladie 
cardiaque avec la suette anglaise, qui, à la fin du xv° siècle et 
dans le courant du xvi*, exerca de si cruels ravages en Eu- 
rope ; et, à son tour, la suette anglaise a des analogies évi- 
dentes avec la suette miliaire, qui règne encore dans quelques 
localités, en Picardie particulièrement. La douleur du rachis a 
été notée dans la suette anglaise (Hecker, :b., p. 148, note). 
L'auteur hippocratique parle d’hémorrhagies par le nez ou par 
la bouche ; on peut encore voir chez Hecker, p. 204, que dans 
épidémie d’Abbeville, en 1733, les épistaxis furent fréquen- 
tes, même.jusqu'à la syncope, et que les femmes furent 
souvent prises de flux sanguins par les voies génitales. Ces rap- 
prochements me permettent de proposer comme une question 
à examiner si ce prétendu sphacèle du cerveau ne serait pas 
une forme de la maladie cardiaque, maladie caractérisée par 
un trouble dans les fonctions du cœur, la menace de syncope et 


une sueur profuse. 


ARGUMENT. 5 


Il est souvent question, dans ce livre et dans le suivant, d’in- 
fusion dans le poumon, ἐγχεῖν ἐς τὸν πλεύμονα. Il s’agit de re- 
mèdes ayant une vertu maturative et excitante, que l’on fai- 
sait boire au malade quand il y avait dans le poumon quelque 
abcès dont on voulait hâter la maturation et provoquer la 
rupture dans les bronchés. Quoi qu’il en soit de la nature des 
remèdes administrés ainsi, il est évident, par l’expression em- 
ployée, qu’on avait l'intention d’agir directement sur le pou- 
mon et que l’on croyait le mettre en contact avec le médicament. 
En effet ce fut une opinion très-accréditée dans la haute anti- 
quité qu’une portion des boissons s’engageait dans les voies res- 
piratoires et arrivait jusqu’au poumon. On trouvera, à la fin du 
Quatrième livre des maladies, une digression fort développée, 
où l’auteur prouve que cette opinion est une complète erreur. 
Mais notons qu’elle figure dans les Deuxième et Troisième livres 
des maladies. 

En parcourant, dans ce livre , ce qui est relatif au traite- 
ment, on reconnaïtra que l’auteur expose avec beaucoup de 
détail et de soin l’emploi de la ptisane ou décoction d’orge pas- 
sée ou non passée, du mélicrat, du vin, de l’oxymel et du bain. 
Je remarque que tout cela est un commentaire excellent et très- 
instructif de ce qui est dit dans le livre du Régime des ma- 
ladies aiguës. (Voy. t. Il, p. 277, le δὶ 7 et les SS 14, 15, 16, 
17 et 18.) On a ici en pratique ce qui est là en précepte. Vu la 
parfaite concordance de ces deux documents, il est certain 
qu'ils appartiennent, sinon au même auteur, sinon à la même 
école, du moins à la même époque médicale. 

Ce Deuxième livre des maladies ne nous est certainement pas 
parvenu dans son intégrité. Il n’a point de commencement vé- 
ritable, et il s’ouvre par un fragment. Cela se confirme par une 
autre considération, à savoir que les onze premiers paragra- 
phes sont suivis de onze autres qui en sont une répétition 
presque textuelle. On a donc encore ici un exemple de ces 
désordres, de ces mutilations qui ont affecté la Collection hip- 


pocratique à une époque très-ancienne, à une époque qui pré- 


6 DES MALADIES. LIVRE DEUXIÈME. 


cède la fondation des établissements littéraires et scientifiques 
d'Alexandrie. (Voy. t. 1, p. 265 et suiv.) 

J'ai employé souvent les mots aliments de céréales, une ex- 
pression équivalente me manquant pour rendre ce que l’auteur 
hippocratique nomme τὸ σιτίον où τὰ σιτία, En effet, il distin= 
gue σιτίον de ὄψον; σιτίον, c’est ce qu'on mange avec la viande 
ou les légumes, etc; c’est le pain ou la polenta (pâte d’orge). 
Ὄρψον au contraire désigne les mets proprement dits, ce que 
nous appelons plats. Le lecteur voudra donc bien prendre ali- 
ments de céréales comme traduction de σιτίον. On voit par là 
que dans les temps hippocratiques l’alimentation ordinaire 
était, dans ce point, ordonnée comme la nôtre : du pain 
ou de la pâte d'orge pour accompagner la viande ou les lé- 
gumes. 

Notre Deuxième livre est plein de l’emploi que les anciens 
Grecs fesaient du vomissement. Cette pratique avait passé des 
habitudes hygiéniques dans la thérapeutique ; c'était une opé- 
ration fort laborieuse : on se gorgeait d’aliments différents, sui- 
vant le but proposé, et au bout d’un certain temps on en 
provoquait l'expulsion. Il est fait grand usage de la cautéri- 
sation. Les évacuations par le haut et par le bas sont admi- 
nistrées très-fréquemment. La purgation de la tête se fait par 
les errhins. L'alimentation et les exercices sont réglés avec 
soin. En somme, la médication est active et bien loin de cette 
inaction expectante qu’on a quelquefois, mais à tort, attribuée 
à Hippocrate. 


BIBLIOGRAPHIE, 


MANUSCRITS. 


2265—E, δ᾽ 44-- Ε', 9141 = G, 2149 ΞΞΗ, M40 =], 243 — 
J, 245=K, Cod. Serv. ap. Foes=L, 2332= X, 2148 =2, 


ARGUMENT. 4 


Imp. Corn. ap. Mack—K', Imp. Samb. ap. Mack=—P', Cod. 
Fevr. ap. Foes — Ο', Cod. Vindob.—#61, 


ÉDITIONS, TRADUCTIONS ET COMMENTAIRES. 


Voyez pour cela la bibliographie, t. VI, p.439, et ajoutez : G. 
E. Stahl, de Febre lethifera Hipp. ad libr. de Morb. II, 4. Hal., 
4741. — Andr. O. Goelicke, de Morbo ructuoso Hipp. de Morb, 
libr. IT. Francof. ad Viadr. 4734. 4. 


! Je n’ai eu pour ce livre que la collation de Mack. 


ΠΕΡῚ NOYZON TO AEYTEPON. 


1. Οὐρέεται πολλὸν ὅταν ὑπερθερμανθῇ À κεφαλή" τήχεται γὰρ 
5» a (ες x ΄ , \ / A \ 2 x ex \ \ 
ἐν αὐτῇ τὸ φλέγμα τηκόμενον δὲ χωρέει TO μὲν ἐς τὰς ῥῖνας, τὸ δὲ 
ἐς τὸ στόμα, τὸ δὲ διὰ τῶν φλεύῶν αἵ ἄγουσιν ᾽ἐς τὸ αἰδοῖον " ὅταν 
δὲ ἐς τὸ αἰδοῖον ἀφίχηται, οὐρέει καὶ πάσχει οἷά περ ὑπὸ στραγγου- 
ρίης. Ἀμόλυώσσουσι δὲ, ὅταν ἐς τὰ ἐν "τοῖσιν ὀφθαλμοῖσι φλέδια ἐσέλ- 
θη φλέγμα ὑδαρεστέρη τε γὰρ γίνεται À ὄψις καὶ θολερωτέρη, χαὶ 

\ \ 5 τω 2 LA L4 5 »] Α 
τὸ λαμπρὸν ἐν τῷ ὀφθαλυῷ οὐχ ὁμοίως λαμπρόν ἐστιν, οὐδὲ χατα- 


φαίνεται ἐν αὐτῷ, ὃ 
ῃ 


ἐὰν ἐθέλη δρᾶν, ὁμοίως ὡς χαὶ ὅτε λαμπρὸς χαὶ 
καθαρὸς ἦν. Οὗτος ἐν τεσσαράχοντα ἡμέρησι μάλιστα ὑγιάζεται, 
λ - Ce “ 
Ἣν δὲ χρόνῳ ὕστερον πολλῷ ὑποστρέψη ἣ νοῦσος, τὸ δέρμα τῆς χε- 
φαλὴς παχύνεται, χαὶ τὸ ἄλλο σῶμα αἴρεται χαὶ παχύνεται χαὶ 
FH L4 ἈΠῸ ,ὔ Ἁ λέ 2 \ # - \e 4 , 
εὐχροέει. Τούτῳ τὸ φλέγμα ἐς τὰς σάρχας τρέπεται, καὶ ὑπὸ τούτου 
RE ER ἢ Mes / ΠῚ ὃ 72 £ > sus ΄ 
δοχέει παχὺς εἰναι" af γὰρ σάρχες, ἅτε διάδροχοι ἐοῦσαι καὶ ἡρμέναι 
χαὶ ἀραιότεραι, ἕλκουσιν ἐχ τῶν φλεδῶν αἷμα, καὶ διὰ τοῦτο δοχέου- 
σιν εὔχροοι εἶναι. 
2. δ' Ἑτέρη νοῦσος À κεφαλὴ ἑλχέων καταπίμπλατα:, καὶ τὸ σῶμα 
οἰδέει, καὶ À χροιὴ ἱκτερώδης, χαὶ ἄλλοτε ἄλλη τοῦ σώματος ἕλχεα 
A - 7 
ἐχφύει, χαὶ πυρετὸς λαμθάνει ἄλλοτε καὶ ἄλλοτε, χαὶ δἐκ τῶν ὦτων 
ga - LE εἴ ΩΝ εὖ , 1. 72 τ \ 
ὕδωρ ῥεῖ. Τούτῳ, ὅταν ἐν τῇ χεφαλὴ φλέγμα ὑπόχολον Τἐντραφῇ, τὰ 
\ Le ’ [1 \ LA / , .- / 
μὲν ἕλχεα γίνεται, ὅταν τὸ βρέγμα διάόροχον γένηται τῷ φλέγματι 
καὶ τῇ χολῇ, καὶ ἀραιὸν ἔῃ χαὶ "ἅλες τὸ φλέγυα χαὶ À χολή" ἵσταται 
τὰρ τοῦτο χαὶ σήπεται καὶ ἑλχοῦται " ἐς δὲ τὰ ὦτα λεπτυνόμενον τὸ 
φλέγμα διαδιδοῖ. ᾿Εν δὲ τῷ ἄλλῳ σώματι τά τε ἕλχεα χατὰ τὸν αὖ- 


»" ΩΝ Ὁ Υ πὸ : ἢ 
τὸν λόγον τοῖσιν ἐν τῇ κεφαλῇ γίνεται, ᾿ συσσηπομένου τοῦ αἵματος 


1 Εἰς (bis) ΕΗ͂Ι]. - ἀπίχηται. al. manu ἀφ Η, -- ἀμδλυώττουσι νυῖ]ρ. -- ἀμ- 
θλυώσσουσι (H, al. manu ττὴ, Mack. —?roïs ΟΖ Κ. -- εἰσέλθη ΕΚ, --τε om. 
Κρ. -- θολερωτέοα G. —3 ἂν ΕΗ0. --λαμπρῶς χαὶ καθαρῶς θ. -- ἡμέραις ὅ. -- αἵ- 
ρεται ΕΤΟΒ. ---“ τοῦτο vulg. -- τούτω 0, Mack.—eis vulg.-èc ΕΗ. -- αἵ τε, al. 
manu ἅτε Η. -- οὖσαι ΕἸΚ. ---" ἕτερος (, --ἑτέρα E.-£. v. om. I. --λχέων re- 
petit Εἰ -- οἰδαίνει . -- ἰχτεριώδης Η, --ἐχθύει, al. manu φ Η. ---ϑ χ τῶν 
ὥτων 6, Mack.- ἐκ τοῦ νώτον vulg. ---  ἐντραχῇ (sic) 0.—8 Gal. G1., p. 422, 
not. : ἅλες τὰμάλμνρὸν φλέγμα παρ᾽ ἱπποχράτει ἐν τῷ πρώτῳ περὶ νούσων καὶ 


DES MALADIES. LIVRE DEUXIÈME. 


4. (Maladie causée par la pituite avec difficulté d’uriner et 
amblyopie. Comp. les maladies dites épaisses des Affect. int.) 
Une urine abondante est rendue quand la tête a subi un 
excès de chaleur. En effet le phlegme sy fond, et, fondu, il 
coule d’une part aux narines, d’autre part à la bouche, d’au- 
tre part à travers les veines qui conduisent aux génitoi- 
res. Quand il est arrivé là, les patients urinent et éprou- 
vent des accidents comme ceux de la strangurie. Ils ont de 
l’amblyopie quand du phlegme pénètre dans les veines des 
yeux; car la vue devient plus humide et plus trouble, le bril- 
lant de l’œil n’est plus aussi brillant, et, si on veut regarder, 
les objets ne sont plus apparents comme quand il était pur et 
limpide. Ce patient guérit en quarante jours au plus. Si, long- 
temps après, la maladie revient, la peau de la tête s’épaissit, 
le reste du corps se gonfle, s’épaissit et prend bonne couleur. 
. Dans ce cas le phlegme pénètre dans les chaïrs, et c’est ce qui 
donne l’apparence de l’embonpoint. En effet les chairs, étant 
humectées, gonflées et plus lâches, attirent le sang hors des 
veines ; de là vient la bonne coloration apparente. 

2. (Autre maladie causée par la pituite avec ulcérations.) Au- 
tre maladie : la tête se remplit d’ulcères, le corps se gonfle, la 
couleur devient ictérique ; des ulcères se forment cà et là sur 
le corps ; il survient de la fièvre de temps à autre, et de l’eau 
coule des oreilles. En ce cas, quand un phlegme sub-bilieux 
s’entretient dans la tête, les ulcères naissent par l’humidité que 
le phlegme et la bile produisent au sinciput, et par l’état d’at- 
ténuation et d’abondance du phlegme et de la bile; il en ré- 
sulte stagnation, corruption et ulcération ; le phlegme atténué 
pénètre dans les oreilles. Pour le reste du corps, les ulcères se 


ἐν τῷ Geuréow. —cemnrouévos vulg.-ovocnrouévou EK, Mack, - σνση- 
πομένονυ 1J, Ald,, ΕΤΟΡ, - σεσηπότος Lind, -- ἁλισθέντος Lind. 


10 DES MALADIES. 

χαὶ τῆς χολῆς, À ἂν τύχῃ ἁλισθέντα * ταύτη γὰρ À σὰρξ σήπεται 
καὶ ἑλχοῦται, ᾿καὶ προσχατασήπει τὸ ἐσελθὸν τοῦ φλέγματος at τῆς 
χολῆς, χαὶ γίνεται πῦον. 

3. “᾿Ετέρη νοῦσος ᾿ περιωδυνίη τὴν χεφαλὴν ἴσχει, καὶ ἐμέει 
χολὴν, χαὶ δυσουρέει, καὶ παραφρονέει. Οὗτος περιωδυνέει μὲν ὃπὸ 
τῆς ὑπερθερμασίης τῆς κεφαλῆς, παραφρονέει δὲ ὅταν τὸ αἷμα τὸ ἐν 
τῇ κεφαλὴ ὑπὸ χολῆς ἢ φλέγματος "ὑπερθερμανθῇ χαὶ κινηθῇ μᾶλ- 
λον τοῦ εἰωθότος " ἐμέει δὲ χολὴν ἅτε χεχινημένης αὐτῆς ἐν τῷ σώ- 
ματι, χαὶ À χεφαλὴ ὑπὸ τῆς θερμασίης ἕλχει ἐφ᾽ ἑωυτὴν, Sxal τὸ 
μὲν παχύτατον ἐμέει, τὸ δὲ λεπτότατον ἕλχει ἐς ἑωυτήν᾽ οὐρέει δὲ 
nat ἐν ταύτῃ ὑπὸ τῶν αὐτῶν, ὡς καὶ ἐν τῇ πρόσθεν εἴρηται. 

{ι. Τ“Ετέρη νοῦσος᾽ ἣν περὶ τὸν ἐγκέφαλον φλέῤδια ὑπερεμήση, 
τὸ μὲν οὔνομα οὐκ ὀρθὸν τὴ νούσῳ, où γὰρ ἀνυστὸν ὑπερεμῆσαι où- 
δὲν τῶν φλεδίων οὔτε τῶν ἐλασσόνων οὔτε τῶν μειζόνων" ὀνομαί- 
γουσι δὲ χαὶ φασὶν ᾿ὑπερέμετον" εἰ δ᾽ ὡς μάλιστα ὑπερεμήσειε, 
γοῦσος ὕπ᾽ αὐτοῦ “ οὐχ ἔοικεν ἂν γίνεσθαι" ἀπ᾽ ἀγαθοῦ γὰρ χαχὸν οὐχ 
οἷόν τε " γενέσθαι, ᾽ οὐδ᾽ ἀγαθὺν πλέον τοῦ δέοντος οἷόν τε γενέσθαι, 
ἀλλ᾽ ὑπερεμέειν δοχέει ὅταν ἐς τὰς φλέδας χολὴ ἢ φλέγμα ἐσέλθῃ. 
Μετεωρίζονταί “τε γὰρ αἱ φλέδες καὶ σφύζουσι, καὶ ὀδύνη κατὰ πᾶ- 
σαν τὴν κεφαλὴν ἐγγίνεται, καὶ "τὰ ὦτα ἠχέει, καὶ ἀκούει οὐδέν" καὶ 
ἠχέει μὲν ἅτε τῶν φλεδίων σφυζόντων καὶ παλλομένων, τηνικαῦτα 
γὰρ ἦχος ἔνεστιν ἐν τῇ κεφαλῇ, βαρυηχκοεὶ δὲ τὸ μέν τι "δπὸ τοῦ ἔσω- 
θεν ψόφου καὶ ἤχον, τὸ δὲ ὅταν 6 ἐγκέφαλος καὶ τὰ φλέδια τὰ περὶ 
αὐτὸν ἐπαρθῇ. “Ὑπὸ γὰρ τῆς ὑπερθερμασίης ἐυπίπλησι τὸ χατὰ τὸ 


' Καὶ EGHUK, Ald,, Lind., Mack. -- χαὶ om. vulg. -- τε καὶ τῆς EJK, Lind., 
Mack. — “ἕτερος (. -- ἄλλη Η. -- ἑτέρα Ε΄. -- περιοδυνίη 1}. —5 χαὶ.... χεφαλῆς 
om. ὅ. -- μὲν om., restit. al. manu H.—‘ÿxo6. GK, ΑἸὰ. --τῆς χολῆς pro 
αὐτῆς ΗΘ. -- ὑπερθερμασίης θ. ---ϑῬ καὶ,... ἑωυτὴν om. GIK.-Ëxxe om, 
(Ε, restit. al. manu post ἑωντὴν) Ηθ. -- ἐφ᾽ Lind, --- ἢ χαὶ om. FGHK, Lind. 
- ἑτέρα ΕΑ. -- ἑ. v. om. 10,—Soù Η. -- οὐδὲ vulg. --οϑ ὑπεραίμετον ἃ. -- 
ὑπερεμέειν (E, al. manu ὑπερέμετον) ΗΠ. -- ὑπεραιμήσειε G.— 1 οὐκ om, 
EGIK. -- ἔειχε Ε΄ -- ἂν θ.-- ἂν om. vulg.- ἀπὸ ΒΗ. — " Post y. addit οὐδ᾽ ἀπὸ 
χαχοῦ ἀγαθὸν γένοιτο (γένοιτ᾽ Ε) ἂν νυ]. -- οὐδ᾽.... ἂν om. ΗΘ. --- " οὐδ᾽ αὖ 
(αὖ om., H restit. al. manu, 6) vulg.-re om. FIJ.-Post γενέσθαι addit 
οὐδ᾽ ἀπὸ χαχοῦ ἀγαθὸν γένοιτ᾽ ἂν Η. -- θολερὸν pro χολὴ À Lind.-xai pro ἢ 
[..-- αἷμα pro φλέγμα ΟἸΚΙ,, 1ἡπα. -- εἰσέλθῃ E.— 3τε EH6. --τε om. vulg. 
— “τὰ om. Ἐ' --ἰἝ(χαὶ Κ) βαρηχοεῖ νυ]. -- βαρυχοεῖ EGLK , Ald.- βαρνηχοεῖ 
Η, -- μέν τοι K, — # Ante ὑπὸ addunt καὶ ΕΗ, --- 1° τὰ pro ὑπὸ θ. -- χενὸν vulg, 


LIVRE DEUXIÈME. 41 


développent de la méme facon que ceux de la tête, par la cor- 
ruption simultanée du sang et de la bile là où la chance accu- 
mule ces liquides. En effet, en ce point, la chair se corrompt 
et s’ulcère; à fur et mesure elle corrompt ce qui afflue, 
phlegme et bile, et elle devient du pus. 

3. (Affection cérébrale aiguë. Par la comparaison avec le S 14," 
ël parait s'agir d'une otite.) Autre maladie : une douleur in- 
tense tient la tête; vomissement de bile, dysurie et délire. Le 
patient ἃ de la douleur par l’excès de chaleur de la tête. Il 
délire, le sang de la tête étant échauffé et mis en mouvement 
plus que d'habitude par la bile ou le phlegme. Il vomit de la 
bile, ce liquide étant ému dans le corps, et la tête, en raison 
de la chaleur, l’attirant à soi : de la sorte, la partie la plus 
épaisse est vomie, la partie la plus ténue est attirée, Il urine 
par les mêmes causes déduites dans le cas précédent. 

4. (Affection cérébrale avec éruption d’ün liquide purulent par 
les narines ou la bouche, cette affection est attribuée aux veines 
qui revomissent ; remarque sur l’'impropriété de cette expression.) 
Autre maladie : les veines autour du cerveau revomissent; ce 
mot, à la vérité, n’est pas juste pour la maladie; car il n’est 
pas possible qu'aucune des veines, grandes ou petites, revo- 
missent; toutefois on nomme cela revomir. Si, dans le fait, 
les veines revomissaient, sans doute il n’en résulterait pas de 
maladie; en effet, un bien ne peut produire du mal, ni même 
un bien disproportionné. Mais les veines semblent revomir 
quand il y entre de la bile ou du phlegme; elles se gonflent, 
elles battent; de la douleur occupe la tête entière; les oreilles 
bourdonnent et le patient n’entend rien, Il y a bourdonnement 
à cause du battement et des pulsations des veines; c’est alors 
en effet que les oreilles bourdonnent. Il y a dureté d’ouie, 
d’une part à cause du bruit et du bourdonnement intérieurs, 
d’autre part à cause du gonflement du cerveau et des veines 


—4eveùv FGHIJKO, Lind., Mack. -- ἀέρος Ἐ, -- ὡς om, (E, restit. al. manu) 
Κθ. -- παρέχοντες, al. manu oc E,-Bapnxoet vulg.-Bapuroet EGIK , Ald, - 
βαρνηχοεῖ Η, --βαρνηχοέει 6, 


12 DES MALADIES. 
οὖς κενεὸν ὃ ἐγχέφαλος ἑωυτοῦ, χαὶ ἅτε ox ἐνεόντος τοῦ ἠέρος ἰσο- 
, € \ 2 Le ! > NN ἐν # ΄ 
πλυηθέος, ὡς χαὶ ἐν τῷ πρὶν χρόνῳ, οὐδε τὸν ἦχον ἴσον παρέχοντος, 
οὖχ ἐνσημαίνει οἵ τὰ λεγόμενα ὁμαλῶς, καὶ ἀπὸ τούτου βαρυηχοέει, 
T à \ - κ- ! 
Οὗτος, ἣν μὲν ῥαγῇ ᾿αὐτῷ ἐς τὰς ῥῖνας À ἐς τὸ στόμα ὕδωρ καὶ 
φλέγμα, ὑγιὴς γίνεται" ñv δὲ μὴ ῥαγῇ, ἑδδομαῖος μάλιστα ἀποθνή- 
À - - 
σχει. Ἣν δὲ ὃ αἱ ἐν τῇ χεφαλὴ ὑπερεμέσωσι φλέδες, ὑπερεμέουσι δὲ 
ὑπὸ τῶν αὐτῶν ἃ καὶ ἐν τῷ πρόσθεν εἴρηται" σημήϊον "δὲ ὅτι τοιούτῳ 
,ὕ C9 ῳ 
τρόπῳ ὑπερεμέουσι τόδε " ὅταν τις À χεῖρα τοῦτο πάσχουσαν ἐπιτάμη 
À χεφαλὴν À ἄλλο τι τοῦ σώματος, τὸ αἷμα μέλαν ῥέει καὶ θολερὸν 
καὶ νοσῶδες" ὅχαίτοι où δίκαιον χατ᾽ οὔνομα, ἀλλ᾽ ἐρυθρὸν καὶ εἶλι- 
»" -- - 2 \ 
χρινὲς ῥεῖν. Ὅταν “δὲ ὑπερεμέσωσιν ὑπὸ τῶν αὐτῶν, ἴσχει ὀδύνη καὶ 
σχοτοδινίη καὶ βάρος τὴν χεφαλήν " ὀδύνη μὲν ὑπὸ τῆς ὑπερθερμασίης 
-Ὁ - , δι Ὁ [4 EAN y HR ΄ # up x 
τοῦ αἵματος, σχοτοδινίη δὲ ὅταν ἅλες ἐπὶ τὸ πρόσωπον χωρήσῃ τὸ 
αἷμαι, βάρος δὲ ἅτε τοῦ αἵματος πλέονος ἐόντος ἐν τῇ χεφαλῇ χαὶ θολε- 
LA \ Ὁ # À 4 
ρωτέρου xat νοσωδεστέρου ἢ εἴωθεν. 
5. ᾿Σφαχελισμὸς ἐγχεφάλου" ἣν σφαχελίση ὃ .ἐγχέφαλος, ὀδύνη 
LA s Ὁ λ \ CEE AFP SU À \ δ ee 9 \ "ἢ - 
ἔχει ἐχ τῆς κεφαλῆς τὴν ῥάχιν χαὶ ἐπὶ τὴν καρδίην φοιτᾷ, "καὶ ἄψυ 
χίη χαὶ ἱδρὼς, καὶ dümvos τελέθει, καὶ ἐκ τῶν δινῶν αἷμα ῥεῖ, πολ- 
λάχις δὲ χαὶ αἷμα ἐμέει. 1 Σφαχελίζει δὲ 6 ἐγκέφαλος τρόπῳ τοιῷδε" 
δχόταν ἢ ὑπερθερμανθῇὴ ἢ ὑπερψυχθῇ, “ἢ χολώδης ἢ φλεγματώδης 
γένητα! μᾶλλον τοῦ εἰωθότος, ὅταν δέ τι τούτων πάθη, ὑπερθερμαί- 
γεται, χαὶ τὸν νωτιαῖον μυελὸν διαθερμαίνει, χαὶ οὗτος ὀδύνην τῇ 
ῥάχει παρέχει" ἀψυχέει 1" δὲ ὅταν προσίστηται πρὸς τὴν χαρδίην 


φλέγμα ἢ χολή" "᾿ξ προσίστασθαι δὲ ἀνάγχη χκεχινημένων χαὶ ὑγρα- 


᾿ Αὐτὸ ἢ. --- 2 εἰ ΒΗ. —3 αἱ Ηθ. -- αἵ om. vulg. — ‘à ΒΗ. -- τι pro τις J.— 
ῥέη K.—5xai pro χαίτοι ΕΠΚ. -- οὐδὲ (οὐ, Η al. manu οὐδὲ, 6) αἷμα (αἷμα 
om., H restit. al. manu, 6) δίκαιον εἰπεῖν (εἰπεῖν om., H restit. al. manu, 
0) κατ᾽ οὔνομα (κατὰ τὸ οὔνομα EH), ἀλλ᾽ (ὅτι οὐδ᾽ al. manu pro ἀλλ᾽ H) 
ἐρ. καὶ εἰλ, ῥεῖν (ῥεῖ E; ῥέον Lind.) vulg. — 6 δ᾽ ΒΗ. -- γοῦν pro δὲ Lind. -- 
ὑπὸ 9.-- ἀπὸ vulg. --’σχοτοϑινίη (bis) EFGHIK, Ald., Lind., Mack. -- σχοτο- 
δυνίη (bis) vulg.-Post βάρος addit ἔχει vulg.-Ëye. om. (H, restit. al. 
manu) θ. ---Ἴ τὸ om. Ρ΄, --ὅταν pro ἅτε Κθ. -- πλείονος vulg. -- πλέονος θ. - 
θολωδεστέρον ΕΗΡ', -- χολωδεστέρου (΄. -- χολερωτέρον 6, Mack. -- ἢ ἔσωθεν 
γο]ρ. -- ἢ εἴωθεν conjicit Coray Mus. Oxon. consp., p. 31. -- Cette conjec- 
ture de Coray me paraît excellente. —$ σφ. ἐγ. om. (H, restit. al. manu) 
θ. - ἐπὶ pro ἐχ 1. -- χαρδίην EHG.-xapôtav vulg. — ϑ χαὶ θ. -- καὶ om. vulg.- 
ἐμέει αἷμα EH. — 1 σφαχελίζει EHJKO.- σφαχελίζεται vulg. -- γὰρ pro δὲ EH. 
- τρόπῳ +, Om. (H, restit. al. manu) θ. -- ὅταν Η, -- ἢ ὅταν pro 6x, ἢ Ε;, --ὁχό- 


LIVRE DEUXIÈME. 13 


cérébrales; l’excès de chaleur fait que le cerveau emplit le 
vide qu’il a vers l'oreille ; dès lors l’air n’est plus en même 
quantité qu'auparavant, et ne rend plus le mème son ; les pa- 
roles ne sont plus aussi significatives, c’est ce qui fait que 
louie est dure. En ce cas, si de l’eau et du phlegme font érup- 
tion par les narines ou par la bouche, le patient guérit ; sinon, 
il meurt d'ordinaire vers le septième jour. 51 les veines de la 
tête revomissent (elles revomissent par les mêmes causes 
énoncées dans ce qui précède), voici ce qui montre que les 
choses se passent ainsi : quand on incise le bras, ou la tête, ou 
toute autre, partie ayant cette affection, 1] s’en écoule un sang 
noir, trouble et morbide. Or, ce n’est pas de nom seulement, 
c’est rouge et pur que le sang doit couler. Quand donc les 
veines revomissent par les mêmes causes, il y a douleur, ver- 
tige et pesanteur de tête; douleur par l’excès de chaleur du 
sang, vertige par l’afflux du sang au visage, pesanteur, parce 
que le sang est plus abondant dans la tête, plus trouble et plus 
morbide que d'habitude. 

5. (Il ne s’agit pas ici de sphacèle du cerveau ; cela est évi- 
dent, mais de quoi s'agit-il? Voy. une conjecture , Argument, 
p. 3.) Sphacèle du cerveau : quand le cerveau se sphacèle, 
une douleur va de la tête au rachis et gagne le cœur ; il y a 
défaillance, sueur, insomnie ; le sang coule des narines, et sou- 
_ventilest vomi. Voici comment le cerveau se sphacèle : un 
excès de chaleur, un excès de froid, un excès de bile, un excès 
de phlegme survenant au delà de l’ordinaire, soit l’un, soit 
l’autre, le cerveau s’échauffe et communique sa chaleur à la 
moelle dorsale ; la moelle cause de la douleur à l’épine. La dé- 
faillance vient de ce que le phlegme ou la bile se portent sur 
le cœur, et ils ne peuvent pas ne pas s’y porter vu qu’ils sont 
en mouvement et plus liquides. La sueur vient de la souf- 
ταν Om, 9. -- " ἢ om. ΑἸὰ, -- ὑπερθερμαίνει (ὑπερθερμαίνεται, E ἃ]. manu 
ὑπερθερμαίνει, GHIJK6, Ald.) καὶ τὸν ν. μ. καὶ (καὶ om., E al. manu χαὶ, 
H6) διαθερμαινόμενος (διαθερμαίνει, E al. manu διαθερμαινόμενος, H6) χαὶ 


οὗτος vulg. — "2 à ΒΗ. -- χαρδίαν H.— 5 προσίσταται, al. manu προσίστα-- 
σθαι H.- δὲ om. 9. -- δ᾽ EH, 


44 6 DES MALADIES. 


σμένων᾽ ἱδρὼς δὲ lyiverar Ürd πόνου" τὸ αἷμα δὲ ἐμέει ὅταν αἱ φλέ- 


Bec "αἱ μὲν ἐν τῇ κεφαλῇ ὑπὸ τοῦ ἐγχεφάλου θερμανθῶσιν, αἵ δὲ 
παρὰ τὴν ῥάχιν ὑπὸ τῆς ῥάχιος, ἣ δὲ ῥάχις ὑπὸ τοῦ νωτιαίου μυελοῦ, 
ὃ δὲ ὃ μυελὸς ὑπὸ τοῦ ἐγχεφάλου, ὅθεν περ πέφυχεν ὅταν οὖν θερμαν- 
θῶσιν αἵ φλέδες χαὶ τὸ "αἴυια ἐν αὐτῇσι Léon, διαδιδοῦσιν αἱ μὲν ἀπὸ 

- F x$ 5 Aie € δ᾽ “νὸν TP. ε noirs At Sir 
τῆς χεψαλῆς ἐς τὰς ῥῖνας, αἱ δ᾽ ἀπὸ τῆς ῥάχιος αἰιλοῤῥόοι ἐς τὸ σῶμα. 
Οὗτος τριταῖος ἀπόλλυται À πεμπταῖος ὡς τὰ πολλά. 

6. S‘Exréon νοῦσος" ἐξαπίνης ὀδύνη λαμόάνει τὴν χεφαλὴν, χαὶ 
παραχρῆμα ἄφωνος γίνεται χαὶ ἀχρατὴς ἑωυτοῦ. Οὗτος ἀποθνήσχει 
ἐν ἑπτὰ ἡμέρησιν, ἣν μή μιν πῦρ ἐπιλάδῃ" “ἣν γὰρ ἐπιλάόῃ, ὑγιὴς 
γίνεται. Πάσχει δὲ ταῦτα, ὅταν αὐτῷ μέλαινα χολὴ ἐν τῇ κεφαλῇ χι- 
γηθεῖσα fun, χαὶ μάλιστα καθ᾽ ὃ τὰ πλεῖστά Ἰέστι φλέόια, ἐν τῷ 

ἐλ \ \ - 40 5 “ \ - εξ 5.' / À 
τραχήλῳ φημὶ καὶ τοῖσι στήθεσιν" ἔπειτα χαὶ τῇ ἑξῆς ἀπόπληχτος 
΄ ΡΣ. \ [4 -Ὡ (4 2 ΄ AUS: \ ΄ 
γίνεται καὶ ἀκρατὴς, ἅτε τοῦ αἵματος ἐψυγμένου. Καὶ ἣν κρατήσῃ 
(4 VONT + > Ν CHE τω 4 8 c 42 
ὥστε τὸ αἷμα θερμανθῆναι, ἤν τε ὑπὸ τῶν προσφερομένων ἦν ὅτε by 


9 


Ὁ , \ \ 
ἑωυτοῦ, μετεωρίζεταί re χαὶ διαχέεται, χαὶ χινέεται, χαὶ τὴν 


NA Aer 2 OP (PRE Τὰ ὥς ““ολῇ δ νι} 
πνοιὴν ἐσάγεταί τε χαὶ ἀφρέει καὶ 1) χωρίζεται τῆς χολῆς, καὶ ὑγιὴς 
,ὔ “ SA \ LA LA ἐφ æ \ d (4 
γίνεται. Ἢν δὲ μὴ κρατήση, ψύχεται ἐπὶ μᾶλλον" χαὶ ὅταν παντά- 

- KT / Sets les ns \ J \ “ 
πασι Ψυχθῇ χαὶ ἐχλίπῃ ἐξ αὐτοῦ τὸ θερμὸν, πήγνυται χαὶ χινηθῆναι 
2 C\ C9 
où δύναται, ἀλλὰ ἀποθνήσχει. Ἣν δὲ ἐχ 1 θωρήξιος ταῦτα πάθη, πά- 
PEN PO si dés LEZ 42 < _: “- κέ \ δ , 

σχει ὑπὸ τῶν αὐτέων, καὶ ἀπόλλυται ᾿5 ὑπὸ τῶν αὐτέων, καὶ διαφεύ- 
γει ὑπὸ τῶν αὐτέων. 

1. BTepndwv: ὅταν τερηδὼν γένηται ἐν τῷ ὀστέῳ, ὀδύνη λαμ- 
δ’; 5 ms 5» LA / QU ΕΝ \ A7 SA - τ 
δάνει ἐκ τοῦ ὀστέου, χρόνῳ δὲ ἀφίσταται τὸ δέρμα ἀπὸ τῆς χεφαλῆς 


ἄλλη καὶ ἄλλῃ. Οὗτος 0 ταῦτα πάσχε!, ὅταν ἐν τῇ διπλόῃ τοῦ 


Τὶ om. (H, restit. al. manu) θ. -- τὸ δὲ αἷμα E. --- ai EFGHUK. -- αἵ om. 
vulg.-— ἐν μὲν ἘΘΉΜΪΚ. ----Ὁ νωτιαῖος pro u. 0. --ὠ νωτιαῖος μυελὸς Mack. -- 
προσπέφυχεν pro περ πέφ. E.— ‘Post αἷμα addit τὸ Κι. -- ἐν (addunt τῇ 
EH) αὐτῇ συζέσῃ vulg.- ἐν αὐτῆσι ζέση θ, Mack. Post ῥῖνας addunt καὶ ἐς 
τὸ στόμα Κ', ΜδοΚ. -- πουλλὰ G, Ald., Frob. ΝΙΔΟΚ. --- " ἑτέρα ΕΟ. -- ἄλλη H 
(6, sine νοῦσος). -- ἐπιδάλλη GI. ἐπιδάλη Κ. --- ὁ ἣν Εθ, -- εἰ γα]σ. -- δὲ pro 
γὰρ 9. -- ἐπιδάλλει 4. -- ἐπιδάλλη GI, Ald. -- ἐπιδάλη Κ. -- ἣν y. ἐπ. om., restit. 
al. manu Η. -- ὑγιὴς γίνεται EHP'('6, Lind.-— ὑγιαίνει vulg. --- 7 ἐν τῶ to. ἐστὶ 
φλέθια, sine φημὶ EH6.- τοῖς vulg.- τοῖσι ΕΗ. -- ἔπειτα δὲ χαὶ ΕΉ. -: ἄλλη 
(H, al. manu ἑξῆς) θ. ---- ὅτε om. H.-è9 ΕΗ, ---αϑτε om. 0. - πνοιὴν Εθ, 
Mack. -- πνοὴν νι}6. -- ἐπάγεται Ρ΄. -- ἀφριεῖ, al. manu ἀφρέει Υ. --- 1° Post y. 
addunt te θ, Mack.- ἐπὶ EFGHIO, ΑἸὰ. -- ἐπὶ om. γ]ρ. -- ἐκλείπει vulg. -- 
ἐκλείπη EI, Lind., Mack. -- ἐκλίπη ΚΡ, --- τ θωριξίων EFGHIJ. -- θοριξίων IK, 


LIVRE DEUXIÈME. 45 


france. Le vomissement de sang vient de ce que le cerveau 
communique sa chaleur aux veines de la tête, le rachis aux 
veines rachidiennes, la moelle dorsale au rachis, le cerveau à 
la moelle, qui provient du cerveau; quand donc les veines 
s’'échauffent et que le sang y bout, les veines de la tête don- 
nent dans les narines, les veines sanguines du rachis donnent 
dans le corps. Le patient meurt d’ordinaire le troisième ou le 
cinquième jour. 

6. (Coup de sang ou apoplerie.) Autre maladie : tout à coup 
une douleur saisit la tête, et soudain le patient perd la parole 
et le mouvement. La mort vient en sept jours, à moins que la fiè- 
vre ne le prenne ; si la fièvre le prend, il guérit (Aph. VI, 51). 
Il éprouve ces accidents quand la bile noire, étant en mouve- 
ment dans la tête, se met à fluer là surtout où il y a le plus de 
veines, je veux dire au cou et à la poitrine. Puis le lendemain 
il est frappé d’apoplexie et de perte de mouvement, en raison 
du refroidissement du sang. Si le corps l'emporte au point que 
le sang se réchauffe, ou par les choses administrées ou de soi- 
méme, ce liquide éprouve soulèvement et diffusion, il se meut, 
attire la respiration, écume, se sépare de la bile, et la guérison 
se fait. S'il ne l'emporte pas, la réfrigération croît; et quand 
elle est générale et que le chaud est épuisé, le patient devient 
roide, il ne peut se mouvoir et succombe. Si cette maladie 
provient d’excès de vin, les accidents sont les mêmes, les 
causes de mort sont les mêmes, les causes de salut sont les mé- 
mes. 

7. (Carie du crâne.) Carie : quand la carie se met dans l'os, 
il devient le point de départ de la douleur ; au bout de quel- 
Ald.- θωρήξιων Frob. -- θωρίξιων Lind.-Bwor£twv Mack. -Ante πάσχει ad- 
dit χαὶ γὰρ vulg.- καὶ γὰρ om. (H, restit. al. manu) 8. - τε ὑπὸ ΕΗ. -- αὐτῶν 
EH.— #2 ὑπὸ τῶν αὐτῶν H (6, αὐτέων). -- ὃ. +. α. om. vulg.- χαὶ διαφεύγει 
ὑπὸ τῶν αὐτέων 8. -- χαὶ ὃ. 0. τ. ἃ. om. vulg.— +. om. FGHIJKS.-xepù 
τερηδόνος Ἐ, -- δ᾽ EH. — "' δὲ om., restit. al, manu H. -- ᾧ τιν: (ὅταν EHQ'8, 
Lind., Mack) ἐν τ. ὃ. τ. ὀστέου ὅταν (ὅταν om. EHQ'6, Lind., Mack) φλέγμα 
ἐπιγινόμενον (ἐπιγενόμενον K, Ald., Lind.; ὑπογενόμενον Mack) (ὑπογενό- 


μενον φλέγμα EH) νυ]ρ. -- ὑποξηρανθὴ Θ΄. [1ηα. -- ἐναποξηρανθὴ ΕΗ. - ἀπο- 
ξηρανθῇ vulg.-yp om. (Εἰ, restit. al. manu) ΗΘ. -- αὐτοῦ EH. 


16 DES MALADIES. 
ὀστέου ὑπογενόμενον φλέγμα ἐναποξηρανθῇ " ταύτη γὰρ ἀραιὸν γίνε-, 
πογενόμενον φλέγμα ἐναποξηρανθῇ ᾿ ταύτῃ γὰρ ἀραιὸν γίνε 
ται, χαὶ ἐχλείπει ἐξ αὐτέου ἡ ἰχμὰς πᾶσα, χαὶ ἅτε ξηροῦ ἐόντος 
La τ Ὁ 
ἀφίσταται τὸ δέρμα ἀπ᾽ αὐτοῦ. Αὕτη À νοῦσος οὐ θανάσιμός 
ἐστιν. 
€ LA Ὁ à 4 “ ὉἌ 

ὃ. *’Exépn νοῦσος: ἣν βλητὸς γένηται, ἀλγέει τῆς χεφαλῆς τὸ 

, x Lg 2 Lg OR “ὦ € “Ὁ \ L 4 
πρόσθεν, χαὶ τοῖσιν ὀφθαλμοῖσιν οὐχ ὅδμαλῶς δρᾷ, χαὶ χομαίνει, καὶ 
αἱ φλέδες σφύζουσι, καὶ πυρετὸς ἴσχει βληχρὸς, καὶ τοῦ σώματος 
ἀχρασίη. Οὗτος ᾿ταῦτα πάσχει, ὅταν ai ἐν τῇ κεφαλῇ φλέδες θερ- 
μανθῶσιν χαὶ θερμανθεῖσαι εἰρύσωσι φλέγμα ἐς ἑωυτάς. Ἧ μὲν οὖν 
9 115 , nr , Ja ἧς QU - - 
ἀρχὴ τῆς νούσου ἐχ τούτου γίνεται " τὸ ὅ δὲ ἔμπροσθεν τῆς χεφαλῆς 
διὰ τόδε ἀλγέει, ὅτι αἱ φλέδες ταύτη εἰσὶν ai παχύταται, χαὶ ὃ ἐγχέ- 
φαλος ἐς τὸ πρόσω μᾶλλον χεῖται τῆς χεφαλῆς ἢ ἐς τοὔπισθεν" χαὶ 

… - \ Ὁ : - Ὁ 
τοῖσιν ὀφθαλμοῖσι διὰ τοῦτο oùy ὁρᾷ προχειμένου τοῦ ἐγκεφάλου χαὶ 
δῳλεγμαίνοντος. Τὸ δὲ σῶμα διὰ τόδε ἀχρασίαι ἴσχουσιν" ai φλέδες 
D: 4 2, € PS ΣΥΝ L ὡλέ NE à CES A es ε, 12 
ἐπὴν ἐς ἑωυτὰς ἐρύσωσ: φλέγμα, ἀνάγκη ὑπὸ ψυχρότητος τοῦ φλέ- 
ra ΄ " =" Ὁ CI “Ὁ - 
ματος τὸ αἷμα ἑστάναι μᾶλλον νῦν ἢ ἐν τῷ πρὶν χρόνῳ χαὶ ἐψῦ- 
A , Δ = 3 τ" ET LE le 
χθαι" μὴ xiveouévou δὲ τοῦ αἵματος, οὐχ οἷόν τε un οὐχὶ χαὶ τὸ σῶ- 
— A = 
μα ἀτρεμίζειν χαὶ χεκωφῶσθαι, SKai ἣν μὲν τὸ αἷμα χαὶ τὸ ἄλλο 
“- ΄ CA as - NN à , «ἃ ΝᾺ \ ᾽ὔ 
σῶμα χρατήσῃ ὥστε διαθερμανθῆναι, διαφεύγει" ἣν δὲ τὸ φλέγυα 

τή ἐπιψύχεται μᾶλλον τὸ αἷμα χαὶ πή " χαὶ ἣν ἐ 
χρατήσῃ; ἐπιψύχεται μᾶλλον τὸ αἷμα nai πήγνυται " χαὶ ἦν ἐς 
τοῦτο "ἐπιδιδῷ Ψυχόμενον χαὶ πηγνύμενον, πήγνυται παντελῶς χαὶ 
2 LA σ 12 ΓΑ 
ἐχψύχεται ὥνθρωπος χαὶ ἀποθνήσχε:. 

9. 1 Κυνάγχη" χύνάγχη δὲ γίνεται ὅταν ἐν τῇ χεφαλῇ φλέγμα 
χινηθὲν ῥυῇ ἅλες χάτω καὶ στῇ ἐν τῆσι σιαγόσι χαὶ περὶ τὸν τράχη- 
. + ETAT CE s/ Li , » ,͵εν»ῷὸ} r 
λον, Οὗτος οὔτε 11 τὸ σίελον δύναται καταπίνειν, ἀναπνεῖ δέ τε βιαίως 


SEE 


ι 1/34 \ # FL \ \ > | A À 5 4 
χα! ῥέγχει, χαι ἐστιν OTE XAL πυρετος αὐτὸν ἰσχει. Τὸ μὲν οὖν νου- 


‘ ‘Yr’ EHQ'6, Μδοκ. -- οὐ om. θ. --- Ξἑτέρα E.-E€. v. om. FGIJK6,— 5 χαὶ 
τ. 09. οὐχ ἁμαλῶς δρᾷ (δ). GI., p. 426, ἐν τῷ πρώτῳ περὶ νούσων τῷ μεί- 
ζον".-- ἀχρατίη θ, ΜΔΟΚ. -- ἀχρησίη 1. -- ἀκρασίαν Ὁ. -- ἄχρισιν J. --- " ταύτη 
E.- Ante φλέδες addit αἱ 6. -- θερμανθεῖσαι δὲ sine χαὶ ΕΗ0, Lind., Mack. 
- δ᾽ ΒΗ. -- ἐν (ἐν om., Η restit. al. manu, 6) ταύτῃ vulg.—eis τὸ πρόσθεν 
θ. -- ἔμπροσθεν E, Lind. --- φλεγόνουτος (sic) 6.- ἀκρατίαι ΜΔΟΚ. -- ἔχουσιν 
ΗΙ]. -- εἰρύσωσ!: H.—7 μᾶλ. om. Κ. -- νῦν om. (E, restit. al. manu) H6.- x: 
νεομένον 8. -- χινουμιένου vulg.-0où pro οὐχὶ (E, al. manu οὐχὶ) H6.-oùyi 
ponitur post σῶμα J.- χεκωμῶσθα: legisse videtur Gal. in Gl.—5 χαὶ om. 
FGUK.— 9 ἐπιδιδοῖ vulg. - πάντη L, Lind.-éxVüyerar EJK6.- μψ. vuilg. 
- ὁ ἄνθρ. vulg.-6v6c. EH. — " περὶ χυνάγχης FGHIJL, - χυν. om. 8. -- περὶ 


LIVRE DEUXIÈME. 47 


que temps la peau se détache de la tète sur un point et sur 
un autre. Cette maladie survient quand du phlegme, se formant 
dans le diploé de l'os, s’y dessèche; là en effet l’os s’atténue, 
toute l'humeur s’en dissipe, et c’est par cette dessiccation que 
le derme s’en décolle. Cette maladie n’est pas mortelle. : 

8. (Apoplexie ou ramollissement du cerveau.) Autre maladie : 
si le patient est sidéré, il éprouve de la douleur dans le devant 
de la tête, il ne voit pas aussi bien, il est dans la somnolence, 
les veines battent : fièvre sourde, impotence du corps. Ces ac- 
cidents surviennent quand les veines de la tête s’échauffent et 
qu’échauffées elles attirent le phlegme à elles. Tel est le point 
de départ de la maladie. Quant à la douleur du devant de la 
tête, elle tient à ce que les veines sont là plus grosses et que 
l’encéphale est plus sur le devant de la tête que sur le der- 
rière. Aussi le malade n’y voit pas, le cerveau étant sur le de- 
vant et enflammé. Quant aux impuissances qui se manifestent 
dans le corps, en voici la cause : les veines attirant à elles le 
phlegme, le sang est nécessairement, vu le froid du phlegme, 
plus stationnaire qu'auparavant et refroidi ; le sang n’étant pas 
en mouvement, il est impossible que le corps aussi ne soit pas 
atteint d'immobilité et de torpeur. A la vérité, si le sang et le 
reste du corps triomphent au point de se réchauffer, le patient 
réchappe ; mais si le phlegme l’emporte, le sang se refroidit 
encore davantage et se coagule ; et si le refroidissement et la 
coagulation vont à ce point, tout se coagule en l’homme, 1] se 
refroidit et meurt. 

9. (Angine.) Angine : l’angine se produit quand le phlegme, 
mis en mouvement dans la tête, coule en bas avec abondance 
et s'arrête dans les mâchoires et au cou. Le patient ne peut 
avaler sa salive, mais il respire péniblement et râle, et parfois 
il est saisi de fièvre. C’est de cette facon que vient la maladie, 


χυνάγχης.... ὀλίγον ponitur post διαθερμανθεῖσα, p. 18, 1. 20, E.- πῶς yi- 

νεται χυνάγχη in marg. Κ. -- ἅλις EL.- σιαγῶσι 6. -- ὑπὲρ pro περὶ K. — 

᾿ τὸ om. ΘΚ. -- σίελον Εὖ. -- σίαλον vulg.- καταπίνειν δύν. ἢ. -- δὲ om. (E, 

restit. al. manu) HIJK, 11π4. -- τε om. Mack.-£géyxet θ.-- νόσημα EHK. 
TOM. VII. 2 


18 DES MALADIES. 


σημα ἀπὸ τούτου γίνεται, [ἄλλοτε ὕπ᾽ αὐτὴν τὴν γλῶσσαν, ἄλλοτε 
ὑπὲρ τῶν στηθέων ὀλίγον. - 

10. "Σταφυλή᾽ σταφυλὴ δὲ γίνεται ὅταν ἐς τὸν Res χα- 
ru6n φλέγμα ἀπὸ τῆς cond" ὄχαταχρήμναται χαὶ γίνεται 
ἐρυθρός * ἣν δὲ πλείων γρόνος γένηται, μελαίνεται" μελαίνεται δὲ 
ὧδε" “ἐπὶ φλεόός ἐστιν ὃ γαργαρεὼν παχέης, καὶ ἐπὴν φλεγμήνη, 
θερμαίνεται, καὶ ὑπὸ τῆς θερμασίης ἕλχει χαὶ x τῆς φλεδὸς τοὺ αἵ- 
ματος, καὶ μελαίνεται ὕπ᾽ αὐτοῦ. Διὰ τοῦτο δὲ καὶ ἣν un ὀργῶντα 
Srdunc, παραχρῆμα ἀποσπαρθάζουσιν " À γὰρ φλὲψ "ὁ διαθερυαίνει 
χαὶ ὑπὸ τῆς θερμασίης ἐμπιπλεῖ τὰ περὶ τὸν γαργαρεῶνα αἵματος, 
καὶ δι᾿ ὅλου ἀποπνίγονται. 

11. Τ᾿Ἀντιάδες" ἀντιάδες δὲ nat ὑπογλωσσίδες χαὶ οὖλα χαὶ 
γλῶσσα καὶ ὅσα τοιαῦτα ταύτη πεφυχότα, ταῦτα πάντα νοσέει δπὸ 
φλέγματος " τὸ δὲ φλέγμα ἀπὸ τῆς κεφαλῆς καταδαίνει᾽" ἥ δὲ χεφαλὴ 
ἐχ τοῦ σώματος ἕλχει" ἕλχε: δὲ ὅταν διαθερμανθῇ * διαθερμαίνεται δ δὲ 
ὑπὸ σιτίων χαὶ ἡλίου χαὶ πόνων χαὶ πυρός" ὅταν δὲ διαθερμανθῇ;, ἕλ- 
χει τὸ λεπτότατον ἐς ἑωυτὴν ἐχ τοῦ σώματος ὅταν δὲ εἰρύση, κατα- 
δαίνει χαὶ πάλιν ἐς τὸ σῶμα. 

12. ϑΝοῦσοι af ἀπὸ τῆς κεφαλῆς γινόμεναι" ὅταν πλήρης γένη- 
ται ἣ χεφαλὴ χαὶ τύχη ὗπό τινος τούτων διαθερμανθεῖσα, νάρχη 
ἴσχει τὴν χεφαλὴν, χαὶ οὐρέει 1 συχνὰ, καὶ τὰ ἄλλα πάσχει ἅπερ ὑπὸ 


στρα Ὑγουρίης" οὗτος ἡμέρας ἐννέα ταῦτα πάσχει, χαὶ ἣν μξ ὲν ῥαγῇ 


ι Καὶ (χαὶ om. FGIJKLS) ἄλλοτε νι]σ, -- γγῶσσαν ΕΉΙΚ. -- γλῶτταν vulg, 
- rep σταφυλῆς FGHIJL. -- σταφ. om. θ.-- πῶς γίνεται σταφυλὴ in marg. 
Κ. --ἐχ pro ἀπὸ H. —3 χαὶ (χαὶ om. FGHIJK8, Lind.) zur. νυϊσ. -- χαταχρί- 
uvaror Ἦ. -- χαταχρίμαται 1. -- ,αταχοήυαται ἢ. -- χαταχρέμαται Κι. -- ἐγγίνεται 
9θ. - “ ἐπιολεθὸς vulg. -- ἐπίφλεδος E (H, accentus al. manu, erat prius ἐπι- 
φλεδὸς UK, Lind., Mack.- ἐπὶ 0:60: CE Frob.-méouxey pro ἐστιν EH 
L6.—xoi παχύης- (EIJK, παγείης) FG (H, rue , sed χαὶ al. manu), 
(Lind., παχήεις) (Mack, παχύς). -- περὶ παχείης L.- φλεγμαίνη Κ. ---ϑ τάμνης 
E6.- Supra lin. ἢ σφύζουσιν à σπαίρουσιν E. -- Ceci est la glose du 6]. de 
Galien.—-ärocncogscovery L ex Hesych., Lind, - Hésychius paraît en effet 
avoir lu ici ἀποσπαράσσουσιν, car, pour expliquer ce mot, il se sert des 
termes que Galien emploie pour expliquer ἀποσπαροθάζουσιν. --- θερμαίνει 
EFGHIJ, Ald.-Supra lin. à ἐμπιπλᾶᾷ J.-6)ov Ἡ. -- ὀλίγου vulg. —?xepi 
ἀντιάδων EFGIJK.-àvT. om. ΗΘ. -- πόθεν ἀντιάδες χαὶ ὑπογλωσσίδες χαὶ 
οὖλα in marg. Κὶ -- ὑπογλωσσῖδες ΕΗ. -- χαὶ γλῶσσα om. 1. -- ἀπὸ (ὑπὸ E6) 
τοῦ (τοῦ om. ἘῊ70 : τῆς Ald.) φλέγματος vulg. —5 δὲ καὶ ΕΗΡ. -- ὑπὸ σιτίων 
χαὶ ὑπὸ ποσίων καὶ ἡλίου καὶ ψύχεος χαὶ πόνων χαὶ πυρὸς 9. — Post ἡλίου 


LIVRE DEUXIÈME. 49 


tantôt sous la langue même, tantôt un peu au-dessus de la poi- 
trine. 

10. (Znflammation de la luette.) Grain de raisin : le grain de 
raisin se produit quand, de la tête, il descend du phlegme dans 
la luette. La luette devient pendante et rouge, et au bout d’un 
certain temps elle noircit. Voici comment : la luette est sur une 
grosse veine ; s’enflammant, elle s’échauffe, et, en vertu de la 
chaleur, elle attire du sang de la veine ; c’est de la sorte qu’elle 
noircit. Aussi, quand on manque à la couper au moment de 
l'orgasme, aussitôt le patient tombe en convulsion ; car la veine 
échauffe, et, par la chaleur, remplit de sang les parties avoi- 
sinantes de la luette ; aussi les malades sont complétement suf- 
foqués. 

11. (Znflammation des amygdales, du dessous de la langue, 
des gencives, de la langue.) Amygdales : les amygdales, les sub- 
linguales, les gencives, la langue et toutes les parties atte- 
nantes deviennent malades par le phlegme. Le phlegme descend 
de la tête, la tête l’attire du corps, et elle l’attire quand elle 
s’échauffe ; or, elle s’échauffe par les aliments, par le soleil, 
par les fatigues, par le feu. Étant échauffée, elle attire à soi, 
hors du corps, la partie la plus ténue, laquelle, ainsi pompée, 
descend derechef dans le corps. 

12. (Ceci n’est qu'une répétition du $ 1%; la rédaction en 
diffère à peine ; seulement, icé, le traitement est exposé. Cauté- 
risation.) Maladies provenant de la tête : quand la tête s’est 
remplie.et qu’elle se trouve échauffée par quelqu’une de ces 
causes, elle s’engourdit ; le patient urine fréquemment, et il 
éprouve ce qu’on éprouve dans la strangurie. Ces accidents 
durent neuf jours; et si de l’eau et des mueosités se font jour 


addunt χαὶ ψύχεος EGHI (J. sine xi) Καὶ, Vaticana exempl. ap. Foes, Ald. 
= χαὶ πόνων om. Lind. -- χαὶ πάλιν ἐς v. σ. om, Ά. -- εἰς J, — νοῦσοι ἀπὸ τῶν 
χεφαλέων (H, al. manu νοῦσοι αἱ γινόμενα: ἀπὸ τῆς χεφαλῆς) (Κθ, sed po- 
nuntur hæc verba ante νάρχη). --ν. αἱ ἀ. τ. χ. y. Om. Ε. -- γινόμεναι ἀπὸ τ. 
χ. 11, -- διαθεομανθεῖσα ΗΘ. -- διαθεουσνθῆναι vulg, — 1 θαμινὰ EH8.- οὗτος 
θ. --ὁ αὐτὸς vulg. 


20 DES MALADIES. 
- Et 4 4 4 -Ὁ 
χατὰ τὰς ῥῖνας À ᾿ χατὰ τὰ ὦτα ὕδωρ χαὶ βλέννα, ἀπαλλάττεται τῆς 
“ ᾽ὔ 7 A] 
γούσου, χαὶ παύεται τῆς στραγγουρίης, οὐρέει ὅτε ἀπόνως χαὶ πουλὺ 
\ \ 2 \ Ν ΄ \ “eus “ aus ὦ NE 3 u 
χαὶ λευχὸν ἐς τὰς εἴχοσιν ἡμέρας, χαὶ x τῆς χεναλῆς ὀδύνη ἐχλεί- 
- “ Le LA \ \ Lé 
πει, χαὶ ἐχ τῶν ὀφθαλμῶν ἐσορῶντι χλέπτεταί οἱ À αὐγὴ, χαὶ δοχέει 
- . = + \ 
ro ἥμισυ τῶν προσώπων δρᾶν. Οὗτος τεσσαραχοσταῖος ὑγιὴς παντε- 
“Ὁ = - # -Ὁ ’ 
λῶς γίνεται" ἐνίοτε ὁὲ πολλοῖς ὑπανέστρεψεν fvobcos ἑδδόμῳ ἔτει 
À / 4 σα ΡΨ ε ΄, PT x -᾿ \ 
ἢ τεσσαρεσχαιδεκάτῳ * χαὶ τὸ δέρμα οἵ παχύνεται "τῆς χεφαλῆς, καὶ 
, « Ta A DE SA? , € ἜΡΟΝ \ LA 7 
ψαυόμενον ὑπείχει, χαὶ ἀπ᾽ ὀλίγων σιτίων ἁπαλὸς χαὶ εὔχροος φαί- 
VE χαὶ ἀχούει οὐχ ὀξέα. Ὅταν οὕτως ἔχοντι ἐπιτύγης ἀρχομένῳ 
GAL κα ROUE - KOVT Una APOXOMRERE 
“- À -Ὁ - 
τῆς νούσου πρόσθεν À ῥαγῆναι χατὰ τὰς ῥῖνας τὸ ὕδωρ καὶ χατὰ τὰ 
Li \ BY CO NET 3 4 \ 3 Le A 
ὦτα, χαὶ δἔχη αὐτὸν À περιωδυνίη, ἀποξυρήσαντα χρὴ αὐτοῦ τὴν 
\ 1 \ 
χεφαλὴν, περιδέοντα περὶ TO μέτωπον τὸν ἀσχὸν τὸν σχύτινον, ὕδα- 
= ar Vo a ἢ , 32. 3 τ ν / 
τος ἐμπιπλῶντα ὡς ἂν ἀνέχηται θερμοτάτου, ἐὰν αὐτὸν χλιαίνεσθαι, 
δος 5 OCT IE 62 1 A SA 9 ΄ / A 
χαὶ ἐπὴν ἀποψυχθῇ, ἕτερον δέγχέειν " ἣν δὲ ἀσθενέη, παύεσθαι, χαὶ 
᾿ ἵ ἵ 
διαλιπὼν αὖθις ποιέειν ταὐτὰ ἔστ᾽ ἂν χαλάσῃ ἣ περιωδυνίη " χαὶ ἢν 
, αὐ £ LA € λύ π DEN \ LA Ὁ ΕῚ 
à χοιλίη μὴ ὑποχωρέη, ὑποχλύσαι Ἰαὐτὸν, χαὶ πιπίσχοντα τῶν οὐρη- 
- , Ν , 2 , CN LA \ / € 4 
τικῶν μελίκρητα διδόναι ἐπιπίνειν ὑδαρέα * χαὶ θαλπέσθω ὡς μάλι- 
- , , 3 
στα ῥοφανέτω δὲ τὸν χυλὸν τῆς πτισάνης λεπτόν. Ἣν δὲ δ ἢ γαστὴρ 
4 
uh ὑποχωρέη, λινόζωστιν ἑψήσας ἐν ὕδατι, τρίδων, διηθέων τὸν yu- 
ΩΣ “ὑ Li Ὡ “ - 
λὸν, συμμίσγειν ἴσον ϑ τοῦ ἀπὸ τῆς πτισάνης χυλοῦ καὶ “τοῦ ἀπὸ τῆς 
, \ / 5 / , 3 \ ni? _ e 
λινοζώστιος, χαὶ μέλι ὀλίγον παραμίσγειν ἐς τὸν YUAGV* τοῦτον δο- 
΄ A euh letey \ > , + \ € , 
φάνειν τρὶς τῆς ἡμέρης, χαὶ ἐπιπίνειν οἶνον μελιχρὸν, ὑδαρέα, λευ-- 
\ Ce 


ὃν, ὀλίγον ἐπὶ τῷ δοφήματι. Ennv δέ οἵ ῥαγῇ χατὰ τὰς δῖ ὸ 
χὸν, ὀλίγον ἐπὶ τῷ δοφήματι. Ἰν δέ οἱ ῥαγῇ χατὰ τὰς ῥῖνας τὰ 


À ἊΝ “1 ἈΚ \ QE RE LT > ax , ΠῚ = 
β εννωοξεα, “χαι ουρξὴ TAYU, χαὶ τῆς OOUVNS ἀπηλλαγμέενος En τὴς 


! Κατὰ om., restit. al. manu Εἰ. -- βλέννα E, Mack.- βλαῖνα Κ. -- πλέννα 
(H, al. manu βλέννα) (1. al. manu βλαίννα,, et in marg. πλέννα ἐστὶν à 
μύξαν 0. βλαίννα vulg.-àaruïäcoerar Mack.- χαταλλάττεται FGIJ.- νόσου 
. --- δὲ pro τε ΕΗ. - πολὺ HIK.- ponitur ante ὀδύνη ΕΉ. -- ἐσορῶντι 
om. Κ. --- ὃ παντάπασιν ὑγιὴς γίνεται ΒΗ. --πουλλοῖς GI, ΑΙα,. Frob., 
Mack.- τεσσαρεσχαιδεχαταίω E.— ' τὸ (τὸ om. EHJ6) τῆς vulg. -- ἀπὸ K. -- 
ἄχροος G, Ald. -- εὔχρως 9.-- γίνεται pro ©. E.-— οὐχ om. ΟΤΚ. -- πρόσθεν 
om., reslit. al, manu H.— " ἔχει vulg.-ëyn EUKO.-ñ Ἡ. -- περιοδυνίη J.- 
περιοδυνία Ρ΄. -- περιωδυνία Ε. -- ἀποξυρίσαντα Κ. --αὐτοῦ E(H, al. manu) 
Q'6, Lind., Mack.- αὐτὸν vulg.- ἐμπιπλάντα (Η al. manu &) 9. ---- ἔχειν 
vulg.-éyyéer 6, Mack.-0 EGHIK, Ald.- αὖτις, al. manu Ov H.- αὐτὰ 
1. -- περιοδυνίη 2, --ἰ εἰς αὐτὸν G, Ald.-mmicxov GJ.- μελίχρατα EGIJ.- 
μελιχκράτω ὃ. ἐπ. ὑδαρέϊ K.- πίνειν θ. -- θάλπεσθαι K.- δυμφανέτω EFGHIJ 
K, ΑἸΙὰ. ---ϑ δέ οἱ ἡ 0.-- λινοζῶστιν vulg. --λινόζωστιν EH, Mack.- τρίδων 
om. FGHK. -- ἴσως τρίγωνι pro τρίδων Mercur. in marg,-cvouicye GIK, 


LIVRE DEUXIÈMF. 21 
par les narines ou par les oreilles, la maladie se dissipe, la 
strangurie cesse, il urine sans douleur une urine abondante et 
blanche pendant vingt jours ; la douleur de tête ne se fait plus 
sentir ; quand il regarde, la lumière lui est dérobée (Du Régime 
salutaire, 8), et il lui semble voir la moitié des visages. Ce 
malade guérit complétement au bout de quarante jours. Mais 
souvent la maladie récidive la septième année ou la quator- 
zième, La peau de la tête s’épaissit, elle cède sous le doigt ; le 
patient, avec peu d’aliments, prend de l’embonpoint et du 
teint ; l’ouie est obtuse. Quand en cet état vous arrivez au dé- 
but de la maladie, avant l’éruption de l’eau par les narines et 
les oreilles, et que le patient éprouve beaucoup de douleur, 
vous lui raserez la tête, vous fixerez au front une outre de cuir 
remplie d’eau aussi chaude qu’il pourra la supporter, et le lais- 
serez s’échauffer ; quand l’outre se refroidit, vous en remplis- 
sez une autre ; si le malade est faible, vous interrompez, et, 
après une interruption, vous revenez au même moyen, jusqu’à 
l’apaisement de la douleur. 511 n’a pas le ventre libre, on fera 
prendre des lavements ; et, administrant des diurétiques, on 
donnera à boire du mélicrat étendu d’eau. Ilsetiendra aussichaud 
que possible, et prendra une décoction légère d'orge. Le ventre 
ne devient-il pas libre? faites cuire de la mercuriale dans de 
l’eau, pilez, passez, et mélez partie égale de cette eau et de la 
décoction d’orge; ajoutez-y un peu de miel; il prendra cette 
préparation trois fois par jour, et boira, par dessus, un vin 
mielleux, aqueux, blanc, en petite quantité. Après que les ma- 
tières muqueuses ont fait éruption par les narines, que l’urine 


Ald.- συσμίγειν J.-1oov EGHIJ6, ΑἸΑ. --- τὸ G, Ald. -- τῶ HK.-yvis 3, 
Mercur. in marg.-mrico. E. — "τὸ G, Ald.-7&@ 17. -- τοῦ om. ΗΚ. -- ἀπὸ 
om. Κ. --παρασμίγειν ὁ. -- τοῦτο ΕΚ. -- ῥυφάνειν FGI, Ald. - ῥοφᾶν K.- ῥυμ- 
φάνειν ΕΗ. -- ῥυφαίνειν 2. -- ὕδωρ pro οἶνον EH. -- μελίχρουν legisse videtur 
Galenus in 6]. verbo μελιηδέα. -- ῥυφήματι FGHIJ, Ald.- ῥυμφήματι E.- 
βλαιννώδεα vulg. -- βλεννώδεα ΕΗ]. -- φλεννώδεα (sic) ὁ. -- βλαινώδεα K.— 
" χαὶ om. 11. -- οὐρέη θ, Lind., Mack.- οὐρέει vulg.- Ante τῆς addit εἰ K. 
-ἀπηλαγμένος 1.-- ἔη EFGHUXK (θ, ἢ), Μδοκ.-- ἐχ pro ἔῃ νι]ρ.-- τῷ ἀσχῶ τῆς 
χεφαλῇςθ. 


22 DES MALADIES« 
χεφαλῆς, τῷ ἀσχῷ μηχέτι χρήσθω, ἀλλὰ λουόμενος πολλῷ θερμῷ 
πινέτω τὰ διουρητικὰ χαὶ μελίκρητα ὑδαρέα" καὶ τὰς μὲν πρώτας 
ἡμέρας χέγχρον λειχέτω, καὶ ᾿χολοχύντην ἐσθιέτω ἢ τεῦτλα τρεῖς 
ἡμέρας ἔπειτα σιτίοισι χρήσθω ὡς ὑαλθαχωτάτοισι χαὶ διαχωρη- 
/ A JU DEN - ᾿ 3 A 39! A 
τιχωτάτοισι, προστιθεὶς ὀλίγον ἀεὶ τῶν σιτίων. ᾿Επὴν ὃ δὲ τεσσαρά- 
ς ΄ δ # \ 7 τ 2 LA 
κοντὰ ἡμέραι διέλθωσι, καθίσταται γὰρ μάλιστα ἣ νοῦσος ἐν τοσούτῳ 
, LA τὶ Ὁ \ \ 4 1 € 7, \ , 
χρόνῳ, καθήρας αὐτοῦ τὴν χεφαλὴν πρότερον οἱ φάρμακον δοὺς κάτω 
, ξ LA À σ ΕΑ "Ὁ ἕ Ξ 32c\ “- € Nice 2 
χἄθηρον" ἔπειτα, ἣν ὥρη ἔη τοῦ ἔτεος, ὀῤῥὸν μεταπῖσαι ἑπτὰ ué- 
ρᾶς " ἣν ᾿δὲ ἀσθενήση, ἐλάσσονας " ἢν ὅδὲ ὑποστρέψη À νοῦσος, πυ- 
ριάσας αὐτὸν. ὅλον, ἐς αὔριον δοῦναι ἐλλέδορον πίνειν χἄπειτα δια- 
λείπειν ὅσον à δοχέ ἦ ὶ τότε τὴν χεφαλὴ θή 
πεῖν ὅσον ἄν σοι doxén χρόνον, καὶ τότε τὴν χεφαλὴν χαθήρας, 
χατωτεριχὸν δοὺς φάρμαχον, καῦσον τὴν χεφαλὴν ἐσχάρας ὀχτὼ, δύο 
μὲν παρὰ τὰ ὦτα, δύο δ᾽ ἐν τοῖσι χροτάφοισι, δύο δὲ ὄπισθεν τῆς 
ἐφαλῆς ἔνθεν καὶ ἔνθεν ἐν τῇ χοτίδι, δύο ἐν τῇ ῥινὶ παρὰ τοὺς χαν-- 
θούς * τὰς φλέθας χαίειν δὲ τὰς μὲν παρὰ τὰ ὦτα, ἔστ᾽ ἂν παύσωνται 
- \ 
σφύζουσαι" τοῖσι δὲ σιδηρίοισι σφηνίσχους ποιησάμενος, διαχαίειν 
πλαγίας τὰς φλέδας. 'Γαῦτα ποιήσαντι Τὑγιείη ἐγγίνεται. 
13. ὅδ᾽ Ἄλλη νοῦσος᾽ ἑλκέων χαταπίμπλαται τὴν κεφαλὴν, χαὶ 
\ / 5.7 (4 S'AUR δ N°2 > f 2 
τὰ σκέλεα οἰδίσχεται ὥσπερ ἀπὸ ὕδατος, χαὶ ἐν τῆσι χνήμησιν ἐμ- 


πλάσσεται, καὶ ἣν "πιέσῃς, À χροιὴ ἰχτερώδης, xal ἐχφύει ἕλχεα 


΄ ἄλλοτε ἄλλῃ, μάλιστα δὲ περὶ τὰς χνήμας, καὶ φαίνεται πονηρὰ προσ- 


LA c 


1 ἀποφλεγμήναντα δὲ ταχέως ὑγιέα γίνονται, À καὶ πυρετὸς 


LA 
ἰδέειν, 
ἄλλοτε χαὶ ἄλλοτε λαμύάνει " ἣ δὲ χεφαλὴ ἀεὶ θερμὴ γίνεται, καὶ 


- d . 
ἐχ τῶν ὥτων ὕδωρ ῥέει. “Ὅταν οὕτως ἔχη, φάρμαχόν of δοῦναι, ὃφ᾽ 


᾿ Καὶ θερμῶ EHLJK, Μδοκ. --οὐρητιχὰ ΕΗ. -- μελίχρατα Κ. --πρῶτας (sic) 
H.—? xo)ox0v0ny ΒΗ. - Ante μαλῦ. addunt μαλαχοῖσι χαὶ FGIK.- μαλ- 
θαχότατοισι Κ. -- διαφορητιχωτάτοισι (E, al. manu διαχωρ) HIK. -- αἰεὶ 
Mack. —? δὲ αἱ 9. -- ἐξέλθωσι (H, al. manu δι) θ. -- καθῆρας (bis) Ald., Frob. 
-χάθηρον, ἢν ὥρη En τοῦ ἔτεος᾽ ἔπειτα ὀῤῥὸν vulg. -- χάθηρον " ἔπειτα, ἣν 
ὥρη ἔῃ τοῦ ἔτεος, ὀῤῥὸν Lind.-Si l’on consulte les passages parallèles 
(voyez p. 24, 1. 3), on approuvera la correction de Lind. -- ὀρὸν, al. manu 
ὀῤῥὸν H.- μεταπίσαι vulg. — χαὶ (δὲ pro καὶ, EH à’, FGIK, Ald., Frob.) 
vulg, —5 δ᾽ ΕΗ. -- εἰς ΕΗ Κ. -- δοῦναι ΕΗΘΊ. -- δίδον vulg.- διδόναι Lind.-— 
πιεῖν θ. -- ὁπόσον EHG.— © ὦτα, δύο δὲ (δ᾽ EH) ὄπισθεν τῆς χεφψαλῆς, (addit 
δύο Lind.) ἔνθεν καὶ ἔνθεν ἐν τῇ κοτίδι (χοτύλη K) (ἐν τῶ iviw gloss. supra 
lin. Ἐ) νυ ]σ. -- ὦτα, δύο δ᾽ ἐν τοῖσι χροτάφοισι, δύο δ᾽ ὄπισθεν τῆς κεφαλῆς 
ἔνθεν χαὶ ἔνθεν ἐν τῇ χοτίδι 0, ΝΙΔοΚ. ---" ὑγιείης FG.—5 ὃ ἑτέρα E. -- ἑτέρη 0. 
-ἄ, v. om. Ἡ, -- ὕδατος (E, al. manu ὑδροποσίης) ἢθ. -- ὑδροποσίης vulg.- 
ὑδραποασαίης (sic) G, ΑἸὰ. ----ϑ πέσῃς vulg. -- πιέσης (Εἰ, al. manu πέσης) FGI 


LIVRE DEUXIÈME. . 23 
est devenue épaisse et qu’il est débarrasse de la céphalalgie, il 
cessera l’usage de loutre; mais, se lavant avec beaucoup d’eau 
chaude, il boira les diurétiques et du mélicrat étendu d’eau. Les 
premiers jours il prendra du panic, et mangera de la courge 
ou des bettes pendant trois jours ; puis il usera des aliments les 
plus émollients et les plus relächants, dont il augmentera peu 
à peu la quantité. Quarante jours étant passés, intervalle où 
d'ordinaire la maladie se dissipe, purgez-lui préalablement la 
tête, et donnez un médicament qui évacue par le bas; puis, 
si c’est la saison, faites boire du petit lait pendant sept jours; 
pendant moins s’il y a faiblesse. En cas de récidive, faites pren- 
dre un bain de vapeur entier, et le lendemain faites boire 
l'ellébore ; puis, après une intermission aussi longue qu’il vous 
paraîtra convenable, purgez la tète, administrez un évacuant 
par le bas, et faites à latéte huit eschares, deux près des oreilles, 
deux aux tempes, deux derrière la tête de chaque côté à la nu- 
que, deux au nez dans les angles. On brülera les veines près 
des oreilles jusqu’à ce que les battements en cessent. Les ferre- 
ments seront en forme de coin, et vous brülerez les veines 
transversalement (des Lieux «dans l’homme, $ 40). Par ces 
moyens la santé se rétablit. 

13. (Ceci n’est qu’une répétition du S 2 ; la rédaction en dif- 
Jère à peine; seulement, ici, le traitement est exposé. Incisions 
au cuir chevelu.) Autre maladie : la tête se remplit d’ulcères, les 
membres inférieurs enflent comme par de l’eau ; l'impression du 
doigt demeure aux jambes, et, si vous appuyez, la couleur est ic- 
térique. Il vient des ulcères tantôt ici et tantôt là, particulière- 
ment aux jambes ; les ulcères ont mauvaise apparence, mais, 
à la chute de l’inflammation, ils guérissent promptement. La 
fièvre s’établit de temps à autre, la tête est toujours chaude, et 
il s’écoule de l’eau par les oreilles. En cet état, donnez un mé- 


JKLS, Vaticana exempl. ap. Foes, Ald., Lind., Mack. -- ἐχθύει, al. manu 9 
Η. -- περὶ om., restit. 4]. manu H.- ἐς pro περὶ 6. — 1° Ante ἀπ. addit rai E. 
— za om. K. -- αἰεὶ Mack. - ἔχη EHI. -- ἔχες vulg. - χολὴν GHUK. - καθαι- 
ρεῖται vulg.- χαθαοεῖται Lind. 


24 DES MALADIES. 

€ “- . - : 

οὗ φλέγμα καὶ χολὴ χαθαρεῖται ἄνω ἣν μὲν ψῦχος ἔη, ᾿ προπυρι- 

ous χαὶ λούσας θερμῷ * ἔπειτα διαλείπων ἡμέρας τρεῖς τὴν χεφαλὴν 

χαθῆραι- μετὰ δὲ χάτω φάρμαχον πῖσαι᾽ ἣν δὲ ὥρη ἔη, χαὶ ὀῤῥὸν 

μεταπιέτω ei δὲ μὴ, γάλα ὄνου μετὰ δὲ τὰς καθάρσιας σιτίοισιν 

ΕῚ , 

ὡς ἐλαχίστοισι χρήσθω xat διαχωρητιχωτάτοισι, χαὶ ἀλουτεέτω. Ἢν 

ὁδὲ à κεφαλὴ ἥλκωται, τρύγα κατακαίων οἰνηρὴν, σμῆγμα ποιέων, 

σύμμισγε "τῆς βαλάνου τὸ ἔχλεμμα λεῖον τρίδων, λίτρον συμμίσγων 

ἴσον, ἀποσμήξας τούτοισι, λούσθω πολλῷ θερμῷ, ὅ Χριέσθω δὲ τὴν 

χεφαλὴν, δαφνίδας τρίψας χαὶ χηχίδας χαὶ σμύρναν χαὶ λιδανωτὸν 
᾿. τ , # \ α΄ “ \ ΄ D / 

χαὶ ἀργυρίου ἄνθος χαὶ ὕειον ἄλειφα xat δάφνινον ἔλαιον * ταῦτα μί- 

ξας χρίειν. Τὸν δὲ μετὰ ταῦτα γρόνον ἐμέτοισι γοήσθω τρὶς τοῦ 

ΒΡ Θ ΞΕ ν- : XP À χρησ βις: τοῦ 
μηνὸς, καὶ γυμναζέσθω χαὶ θερμολουτεέτω. Ἢν δέ ἴσοι τάδε ποιέοντι 
ἐχ μὲν τοῦ ἄλλου σώματος À νοῦσος ἐξεληλύθη, ἐν δὲ τῇ χεφαλῇ 
δ ἔτι ἕλχεά οἵ γίνηται, καθήρας τὴν χεφαλὴν αὖθις, φάρμαχον κάτω 
μεταπῖσαι" ἔπειτα ξυρήσας τὴν χεφαλὴν, χαταταμέειν τομὰς ἀραιὰς, 

NAT IT ΡΤ neo ΩΝ, οἵ T 2 RES ESA δ 9 LE] 
καὶ ἐπὴν ἀποῤῥυῇ τὸ αἷμα, ἀνατρῖψαι" ἔπειτα εἴρια ϑπινόεντ. vw 
βαίνων ἐπιδεῖν, καὶ ἐπὴν ἀπολύσῃς, περισπογγίζειν καὶ μὴ ὑχειν" 
ἔπειτα χυπάρισσον ἐπιπάσσειν ἐλαίῳ ὕποχρίων * τοῖσι δὲ ειρίοισιν 

΄ À 
ἐπιδέσυοισι χρήσθω, ἔστ᾽ ἂν ὑγιὴς γένηται. 

44. 19. Ἄλλη νοῦσος " περιωδυνίη λαμόάνει τὴν κεφαλὴν, καὶ ἐπὴν 
χινήσῃ τις ἧσσον [ἢ πλέον], ἐμέει χολήν " ἐνίοτε δὲ χαὶ δυσουρέει 
χαὶ παραφρονέε:᾿ 1! ἐπὴν δ᾽ ἑδδομαῖος γένηται, ἐνίοτε ἀποθνήσχει " 
ἣν δὲ “τὴν ἑδοόμιην dun, ἐνναταῖος ἢ ἑνδεχαταῖος, ἣν μή οἱ ῥαγῇ 
ῖ δε ἢ κάραν ς ἣν \ VE λ ὌΧ  ς / k ” 1391 
κατὰ τὰς ῥῖνας ἢ χατὰ τὰ ὦτα, Ἣν δὲ ῥαγῇ, ὑπεχφυγγάνει" ῥεῖ δὲ 

1 Προπυριάσας vulg.-rporuprouc θ. -- χαὶ om. (H, restit. al. manu) 6. 
-Σδιαλιπὼν Mack.-nicut vulg. -- ὀρὸν, al. manu ὀρρὸν Η, --- ἣν Κ. --- δ᾽ 
ΕΗ. -- ἕλχωται ΕΚ, Ald., ΕΤΟΡ. -- ὀνηρὴν (sic) ΑἸα, -- σμίγμα GIJ, ΑἸα, - 
[καὶ] ou. Lind.- ποιέων EHUK , ΜδΟΚ. -- ποιῶν vulg. -- σύμμιγε FG, Ald.- 
σύσμιγε LK.— ἰ τοῦ vulg. - τῆς EGHJK, Ald., Mack. -- νίτρον Ε΄. --συσμί- 
γων GJ, Ald. -- ἀποσμίξας ΗΠ}. -- πολλῶ om., restit. al. manu K. --- " χρεέσθω 
GIK.-xnxidas E.- χικίδας τυ]ρ. -- ἀργύρον 6, Mack. -- ὑεῖον (sic) Ald., 
Frob., Lind.- ἄλειφαρ E, Lind., Mack. -- δάφνινον EFGHIK , Ald. -- δάφνιον 
vulg. -- δάφνειον J. —6 δ᾽ ἔπειτα pro δὲ μ.. τ. ΒΗΘ. -- χρῆσθαι Ὁ. ---ἶτοι Lind. 
-- ἐξελελύθη E. --- " ἔτι om. (E, restit. al. manu) Ηθ. -- γίνεται ΟΚ. --χαθήρας 
EGHJ, Ald., Frob., Lind., Μδοκ. -- χαθάρας νυ]ϑ. -- αὖθις (H, al. manu), 
Mack.-o%61; pro χάτω Κ. -- ξυρήσας EGI, Μδοκ. -- ξηρήσας vulg,-xatate- 
μέειν Ε. -- κατατομέειν 1. -- 9 πινόοντα (sic) Κ. -- περισπογγύζειν Εἰ, -- χιπά- 
ρισσον 1. -- ἐπιπάσσειν EH, Mack.- ἐπιπάττειν vulg.-à ΕΗ. --- " ἑτέρη θ.- 
χινήσηται ἧσσον Κ'. - ἧσσον Mack, -- ἧττον vulg.- J’ai ajouté ἢ πλέον entre 


LIVRE DEUXIÈMF. 25 


dicament évacuant par le haut le phlegme et la bile, après 
avoir, s’il fait froid, préalablement étuvé et lavé à l’eau chaude. 
Après une intermission de trois jours, purgez la tête, puis 
faites boire un évacuant par le bas. Si c’est la saison, il boira 
aussi du petit-lait; sinon, du lait d’änesse. Après les évacua- 
tions, il usera de très-peu d’aliments et des plus relächants. 
Les bains sont interdits. Si la tête s’ulcère, brülez de la lie de 
vin, faites un onguent en y mélant de l’écorce de gland bien 
broyée et une quantité égale de nitre; après s’en être frotté, il 
se lavera avec beaucoup d’eau chaude. Il s’oindra la tête avec 
l’onguent suivant : baies de laurier, noix de galle, myrrhe, 
encens, fleurs d’argent, graisse de porc, huile de laurier, le 
tout broyé et mélangé. Dans le temps qui suivra il usera du 
vomissement trois fois par mois, fera de la gymnastique et 
prendra des bains chauds. Si, pendant ce traitement, la maladie 
«θῖν. lest vrai, le reste du corps, mais que des ulcérations con- 
tinuer: © se produire dans la tête, purgez de nouveau la tête, 
puis donnez un médicament évacuant par le bas. Ensuite, ayant 
rasé la tête, pratiquez des incisions légères, et, le sang ayant 
coulé, des frictions ; puis appliquez un bandage de laine grasse 
humectée de vin ; quand vous l’ôtez, épongez etne mouillez pas ; 
puis , oignant avec de l'huile, saupoudrez avec de la poudre 
de cyprès; employez le bandage de laine jusqu’à guérison. 
14. (Otite; ceci n'est qu'une répétition du $ 3; seulement, 
ici, le traitement est exposé.) Autre maladie : une douleur in- 
tense saisit la tête ; et, pour peu qu'on remue le patient, il 
vomit de la bile ; parfois il y a de la dysurie et du délire. Par- 
venu au septième jour, il succombe souvent, ou, s’il passe 
le septième, au neuvième ou au onzième, à moins qu’il n’y 
ait éruption par les narines ou par les oreilles. En cas d’érup- 


parenthèses, ce qui me paraît nécessaire au sens. — "' ἐπεὶ GIJ, - δὲ Lind.- 
ἐν. χαὶ ἀποῦν. θ. --- "2 τὴν ρὲν Lind. -raërnv pro τὴν £60. ΒΗ͂Θ. -- ἐχφύγη 
pro διίῃ ΒΗΘ. -- καὶ (καὶ om. ἘΗθ) ἐνν. (ἐνατ. H) vulg. - Post ἑνὸ. addunt 
γένηται 1: ἡ L, Lind. - Post ὦτα addit χαὶ οὕτω θνήσχει L. — 13 δ᾽ Ε. -- ἐπὴν 
σάπη pro ἐχσαπὲν ΚΗ͂Ρ. -- οὖν om, ΕΗΘ. -- περιοδυνίη 1. 


26 DES MALADIES. 


ὑπόχολον ὕδωρ, ἔπειτα τῷ χρόνῳ πῦον γίνεται ἐκσαπέν. Ὅταν οὖν 
οὕτως ἔχῃ; ἕως μὲν ἂν À περιωδυνίη ἔχῃ κατ᾽ ἀρχὰς, πρὶν ῥαγῆναι ἐκ 
τῶν ῥινῶν καὶ τῶν ὥτων, σπόγγους ἐν ὕδατι θερμῷ βρέχων, ἄσσον 
προστιθέναι πρὸς τὴν χεφαλήν: ἣν δὲ μὴ ' τοιούτοισι χαλᾷ, τῷ ἀσκῷ. 
᾿ χρῆσθαι τὸν αὐτὸν τρόπον, ὅνπερ ἐπὶ τῆς προτέρης " πινέτω δὲ με- 
λίκρητα ὅδαρέα" ἢν δὲ und ἀπὸ τοῦ μελικρήτου, τὸ ἀπὸ τῶν 
κρίμνων ὕδωρ πινέτω" ῥοφανέτω δὲ τὸν χυλὸν τῆς πτισάνης, καὶ 
ἐπιπινέτω λευκὸν οἶνον ὑδαρέα. ᾿Επὴν δὲ ῥαγῇ κατὰ τὰ ὦτα καὶ 56 
πυρετὸς ἀνῇ χαὶ à ὀδύνη, σιτίοισι χρήσθω διαχωρητικοῖσιν, ἀρξάμε- 
νος ἐξ ὀλίγων, προστιθεὶς αἰεὶ, καὶ λούσθω θερμῷ κατὰ κεφαλῆς, 
χαὶ τὰ ὦτα διακλύζειν ὕδατι καθαρῷ, καὶ ἐντιθέτω σπογγιὰν μέλιτι 
ἐμόάπτων. Ἣν δέ ἔτοι un ξηραίνηται. οὕτως, ἀλλὰ χρόνιον γένηται 
τὸ ῥεῦμα, διακλύσας, ἐμόάλλειν ἀργύρου ἄνθος, σανδαράχην, ψι- 
μύθιον, ἴσον ἑκάστου, λεῖα τρίδων, ἐμπιπλεὶς τὸ οὖς σάσσειν, καὶ 
ἣν παραῤῥέη; ἐπεμύάλλειν τοῦ φαρμάχου᾽ ἐπὴν δὲ ξηρὸν γένηται τὸ 
οὖς, ἐκχαθήρας, © ἐκκλύσαι τὸ φάρμαχον᾽ ἔπειτα, κωφὸν γὰρ γίνεται 
τὸ πρῶτον ἀποξηρανθὲν, πυριδν αὐτῷ βληχρῆσι πυρίησι τὰ ὦτα" 
χαταστήσεται γὰρ οὕτω χρόνῳ. Ἀποθνήσχουσι δὲ χαὶ ἣν ἐς τὸ οὖς 
ὁ περιωδυνίη γενομένη μὴ ῥαγῇ ἐν τῇσιν ἑπτὰ ἡμέρῃσιν. Τ᾿ Γοῦτον 
λούειν πολλῷ θερμῷ, χαὶ σπόγγους ἐν ὕδατι θερμῷ βρέχων, "ἐχμάο- 
σων, χλιαροὺς προστιθέναι πρὸς τὸ οὖς. Ἣν δὲ μηδὲ οὕτω ῥηγνύη- 
ται, πυριᾶὰν αὐτῷ τὸ οὖς" ῥοφήμασι δὲ καὶ πόμασι τοῖσιν αὐτοῖσι 
χρῆσθαι οἷσί περ ἐπὶ τοῖσι πρόσθεν. 


15. ὃ Ἕ τέρη νοῦσος: ἣν ὕδωρ ἐπὶ τῷ ἐγχεφάλῳ γένηται, ὀδύνη 
ρ ρ͵ D, ÉVREPAAQNT 


1 Τούτοισι ΕΗ. -- τὸν αὐτὸν τρόπον EHD.-7T&@ αὐτῷ τρόπῳ vulg. - ᾧπερ 
(ὅπερ EH; ὥσπερ J; ὅνπερ θ) vulg.-Post ὑδ, addit ὀλίγον 0.—?un vulg. 
- μηδ᾽ ΗΘ. --τὸ om. ΒΗΘ. -- χριμνῶν vulg.- χρημνῶν HJ, Ald. -- χρηνῶν E. — 
χρήμνων Κ. -- χρίμνων Lind.- ῥυμφανέτω EFGHEK , ΑἸα. -- πτισσ. Ἐ.. ---ϑ ὃ 
EHL9, Lind., mack.-—6 om. vulg.-aiei 0, ΜΙΔΟΚ. -- ἀεὶ νυ]. -- κατὰ τῆς x. 
Lind., Mack. -- σπόγγια (sic) EHUK, Ald.- σπογγίαν vulg.— τι ἘΜ. -- γίνε- 
ται ΕΜΚ. -- γίνηται 1. -- ψυμμίθιον vulg. -- ψιμύθιον ΗΙΦΚ. -- Ψιμμίθιον E, — 
Ψψιμμύθιον Lind., Mack. --διατρίδων pro λεῖα te. θ, Mack. -- ἐμπιπλεῖς HJ, 
ἘΤΟΡ. --- " ἐχχλύσαι 2Κ. -- ἐχλύσαι vulg.- αὐτῶ L6, Lind.- αὐτὸν γι]ρ. -- πυ- 
pinot βλ. E.-oi pro οὕτω 0.-Ante χρόνῳ addit μόλις καὶ ἐν (y. καὶ ἐν 
om., H restit, al. manu, 6) vulg.-1&@ χρόνω θ. ---- ὁ περιοδυνίη 1. --γεν. Εἰ, -- 
γιν. Ὑα]ρ. - τῇσιν EFGHIK , Mack.-voïouv vulg. —?à (ἢ om. 6, Lind., 
Mack) τοῦτον vulg.—)oûe: G.-0cou& πολλῶ EHUK. ---ῦ χαὶ ëxu. Lind., 
Mack,.-7ve pro δὲ Καὶ, -- υνηδ᾽ ἝΗ. -- οὕτως E.- ῥήγνυται vulg.-piyvure G, 


LIVRE DEUXIÈMF. 27 
tion, il réchappe ; c’est d’abord une eau sub-bilieuse qui s’é- 
coule ; puis, avec le temps, cela devient du pus par la corrup- 
tion. Dans cet état, au début, tant que la douleur intense existe, 
avant l’éruption par les narines et les oreilles, imbibez des 
éponges d’eau chaude, et appliquez-les à la tête ; si ces moyens 
ne suffisent pas, employez loutre comme il a été dit dans le 
cas précédent, Il boira du mélicrat étendu d’eau. S’il ne prend 
pas du mélicrat ainsi préparé, il prendra l’eau de farine d’orge. 
Pour potage, il usera de la décoction d’orge, et, par dessus, 
boira un vin blanc aqueux. Après l’éruption par les oreilles et 
l'amendement de la fièvre et de la douleur, il usera d’aliments 
relächants, commencant par peu et ajoutant sans cesse. 1] se 
baïgnera la tête avec de l’eau chaude; 1] s’injectera dans les : 
oreilles de l’eau pure et s’appliquera une éponge impré- 
gnée de miel. Si malgré ces soins l’écoulement ne se sèche 
pas, mais devient chronique, introduisez, après injection, de 
la fleur d’argent, de la sandaraque, de la céruse, en quantités 
égales, finement broyées, vous en emplirez complétement l’o- 
reille ; et s’il y a écoulement par les côtés, ajoutez du médica- 
ment. L’oreille étant devenue sèche, nettoyez-la et débarrassez- 
‘la du médicament par des injections. Puis, l'oreille séchée étant 
dans les premiers moments obtuse, faites-y de légères vapori- 
sations ; de cette facon les choses se remettront avec le temps. 
Les malades succombent encore quand la douleur intense de 
l'oreille ne donne pas lieu, dans les sept jours, à une éruption. 
On lavera le patient avec beaucoup d’eau chaude ; on mouillera 
d’eau chaude des éponges, on les exprimera, et on les appli- 
quera chaudes à l'oreille. Si ces moyens ne procurent pas l’é- 
ruption, on exposera l’oreille à la vapeur d’eau. On usera des 
mêmes potages et des mêmes boissons que dans le cas précé- 
dent. 
15. (Affection cérébrale aiguë. Trépanation.) Autre maladie : 
quand de l’eau se forme dans l’encéphale, une douleur aiguë 


ΑἸά. -- ῥήγνυνται 6. - ῥηγνύηται EH. - ῥυμφήμασι EF, Ald.- ῥύμμασι GHIK, 
- ῥύμασι 1. -- αὐτὸ EHIJKO.—9 9 ἑτέρα Ε. -- ἄλλη 1. -- ἂν E. 


28 DES MALADIES. 
, - τ 
ὀξείη ἴσχει διὰ τοῦ βρέγματος καὶ τῶν κροτάφων ἄλλοτε ἄλλη, "καὶ 
ῥῖγος καὶ πυρετὸς “ἄλλοτε χαὶ ἄλλοτε, καὶ τὰς χώρας τῶν ὀφθαλυῶν 
ἀλγέει, χαὶ ἀμολυώσσει, χαὶ À χόρη σγίζετ ὶ δοχέει ἐχ τοῦ 
ἄλγέει, καὶ ἀμόλυώσσει, χαὶ À κόρη σχίζεται, καὶ δοχέει ἐχ τοῦ 
ἑνὸς δύο δρᾷν, χαὶ ἣν ἀναστῇ δινί λαμόάνει, χαὶ τὸν ἄ 
vos δύο δρᾷν, χαὶ ἣν ἀναστῇ, σχοτοδινίη μιν λαμόάνει, καὶ τὸν ἄνε- 
4 1 = - 
μὸν οὐχ ἀνέχεται οὐδὲ τὸν ἥλιον, χαὶ τὰ ὦτα τέτριγε, καὶ τῷ ψόφῳ 
ἄχθεται ᾿ἀχούων, καὶ ἐμέει: σίελα καὶ λάπην, ἐνίοτε δὲ χαὶ τὰ σιτία, 
“- “-- σ 
καὶ τὸ δέρμα λεπτύνεται τῆς χεφαλῆς, καὶ ἥδεται Ψαυόμενος. Ὅταν 
ὕτως ἔ) τον μὲν * δοῦναί οἵ πιέ 1 ἄγω, ὅ τι φλέ 
οὕτως ἔχη, πρῶτον μὲν * δοῦναί of πιέειν φάρμαχον ἄνω, ὅ τι φλέγμα 
LA \ 4 -Ὁ΄᾿ A Ya -- ὡ # 1 [2 
ἄξει, καὶ μετὰ τοῦτο τὴν κεφαλὴν χαθῆραι * ἔπειτα διαλείπων φάρ- 
- A 
μαχον πῖσαι χάτω ᾿ ἔπειτα σιτίοισιν ἀναχομίζειν αὐτὸν ὡς ὕποχω- 
, 2 2 \ ΔΝ a / AS \ 
ρητιχωτάτοισιν, ὀλίγα ἀεὶ προστιθείς * ἐπὴν δὲ κατεσθίη ἤδη τὰ σι- 
, 2 “- ΞΟ 4 LS - - Β , ΄ 1° 
τία ἀρκοῦντα, ἐμέτοισι χρήσθω νῆστις, τῷ ὅ φαχίῳ συμμίσγων μέλι 
λυ» sf. y.) A > κ« ΠῚ ΄, - à 17 
καὶ ὄξος, λάχανα προτρώγων, χαὶ τῇ ἡμέρη ταύτη À ἂν ἐμέσῃ, 
πρῶτον μὲν χυχεῶνα πινέτω λεπτόν" ἔπειτα “ἐς ἑσπέρην σιτίοισιν 
ὀλίγοισι χρήσθω, nat ἀλουτεέτω Txat περιπατείτω ἀπὸ τῶν σιτίων 
ὶ ὄοθ λασσό τὸν ἄνεμον χαὶ τὸν ἥλιον ὶ πρὸς πῦ 
χαὶ ὄρθρου, φυλασσόμενος τὸν ἄνεμιο ὃν ἥλιον, καὶ πρὸς πῦρ 
μὴ προσιέτω, Καὶ ἣν μὲν ὃ" τοιαῦτα ποιήσαντι δγιὴς γένηται" εἶ δὲ 
A] Ὁ 4 L D 
μὴ, προχαθήρας αὐτὸν ἄνω πρῶτον μὲν ἐλλεθόρῳ, ἔπειτα ἐς τὰς δῖ- 
2 LA (4 \ À \ ἐν 5.7} LA Η ,ὔ -" » 
vas ἐγχέαι φάρμαχον, χαὶ διαλιπὼν ὀλίγον χρόνον χάτω χαθῆραι 
F3 \ \ 
ἔπειτα ἀναχομίσας σιτίοισιν, εἰτα Ῥχαταταμὼν τὴν χεφαλὴν χατὰ 
- Ν V2— 
τὸ ρέγμα, τρυπῆσαι πρὸς τὸν ἐγχέφαλον, καὶ ἰῆσθαι ὡς πρίσμα. 
46. 3 Ἄλλη νοῦσος ῥῖγος καὶ ὀδύνη χαὶ πυρετοὶ διὰ τῆς χεφα- 
17 ) δὲ ἐς τὸ οὖς χαὶ ἐς τοὺς χροτάφους χαὶ à τὸ βρέ 
ἧς, μάλιστα ες TO οὔς ξς TOUS χροτάφους ς ρεγμα, 
CURE | 7 EU eC TE WrR ne χαὶ mé évoVec DORE s Tes 
χαὶ τὰς χώρας τῶν ὀφθαλμῶν ἀλγέει, καὶ αἱ ὀφρύες δοχέουσίν οἱ ἐπι- 


ὔ \ \ 4 12 >. à, \ Y LE ἊΣ 4 D Hs 
χέεσθαι, καὶ τὴν χεφαλὴν βάρος Ever, χαὶ ἦν τίς μιν χινήση, ἐμέσε!., 


Kai 6. x. π. ἄλ. #. ἄλ. om. Κι --- 5 Ante ἀλ. addunt χαὶ FG. —5 ἀχούων 
om. 9.-- σίαλα (E, al. manu €) ΗΚ. --- ἰ δοῦναι ponitur post φάρμ. ΕΗ͂Ρ. -- 
πιεῖν 8. -- ὅ τι ἄνω Lind., ΜΔΟΚ, -- πίσαι vulg. -- αἰεὶ Lind., ΜδΔοκΚ. -- ἤδη po- 
oitur post σιτία E.— 5 φαρμαχείω Η. -- φαχείῳ vulg.-cuouiywy J.-3% θ, 
Lind., Mack. -- ἧ om. vulg.—miére, al. manu πινέτω ἢ. --- ἐς om. K.-xe- 
χρήσθω 1. ---ἰ καὶ περ. om. θ. ---ὐ τοι ταῦτα pro τοιαῦτα 0. -ταῦτα E.-rour- 
ontat 1.6, Lind., Μδοκ. -- προχαθῆρας Ald., ΕΤΟΡ. -- αὐτὸν τοῦ ἦρος πρῶτον 
vulg,-Toù ἧρος ne peut être conservé; pourquoi le printemps? et si la 
maladie est en été? D’ailleurs comparez cette phrase avec la phrase paral- 
lèle, plus haut, 1. 8, et vous verrez qu'au lieu de τοῦ ἦρος il faut lire ἄνω ou 
quelque chose d’analogue. — 8126. J. —® χαὶ (καὶ om. EH) ἐς vulg.-eis HIJ 
Κ. -- ἀναχομίσαι [.. -- ἢ ταμὼν (Εἰς al. manu χαταὴ FHIIK6.-x0 om. J.-: 
τοαπῆσα! Ald.— " ἑτέρη Κ.. -- καὶ (χαὶ om. vuig.) ὀδ, EQ'6, Lind., Mack.— 


LIVRE DEUXIÈME. 29 


se fait sentir au bregma et aux tempes, tantôt en un point, tan- 
tôt en un autre; il y a de temps à autre frisson et fièvre ; la 
région des yeux est douloureuse ; le patient a de l’'amblyopie, 
la pupille se divise, et pour un objet il lui semble en voir deux. 
S'il se lève, il est pris de vertige ; il ne supporte ni le vent ni 
le soleil ; les oreilles lui tintent, le bruit lui cause de l’impa- 
tience ; il vomit de la salive, de la pituite, parfois même les 
aliments. La peau de la tête s'amincit, et on lui fait plaisir en 
le touchant. En cet état, on lui donnera d’abord à boire un 
phlegmagogue évacuant par le haut, puis on purgera la tête. 
Après une intermission, on administrera un médicament qui 
évacue par le bas ; après, on le restaurera par des aliments très- 
relâchants, dont on augmentera très-graduellement la quantité. 
Arrivé à une alimentation suffisante, il usera des vomissements 
à jeun, mélant du miel et du vinaigre à la décoction de lentilles, 
et mangeant d’abord des légumes. Le jour où il vomit, il boira 
d’abord un cycéon léger (sorte de bouillie), puis le soir il usera 
de peu d’aliments. Il s’abstiendra du bain. Il se promènera 
après les aliments et le matin, se gardant du vent et du soleil. 
Il ne se mettra pas auprès du feu. Si par ces moyens il guérit, 
tout est dit. Sinon, purgez-le d’abord préalablement par le 
haut avec l’hellébore, puis introduisez un errhin dans les na- 
rines, et, après une courte intermission, purgez par le bas. 
Puis restaurez avec des aliments; cela fait, incisez la tête au 
bregma, perforez jusqu’au cerveau, et traitez comme une tré- 
panation par la scie. 

16. (Affection cérébrale et otite, suite d’une fièvre.) Autre 
maladie : frisson, douleur et fièvres à travers la tête, surtout à 
Poreille, aux tempes et au bregma; le patient souffre à la ré- 
gion des yeux ; les sourcils lui paraissent un poids; il a de la 


πυρετὸς J.- Post δὲ addunt καὶ L, [πα. -- δ᾽ EH. - ἐπιχαίεσθαι K. — " ἔχειν 
Ε. -- ὐρήσε: (οὐρήση H, Ald.)(addunt εἰ EFGRUKLS, Lind.) οὐρέε: (οὐρήσε: 
6; οὐρέοι H, Ald.) πουλὺ vulg.- Il est impossible de lire οὐρέειν quand il 
est question ensuite des dents et de leur agacement. Comparez en outre le 
passage parallèle, p. 34,1. 21. Je lis donc ἐμέειν. - πολλοὶ Η. -- πολὺ 1}. -- 
σφύζει: 3. -- αἱ ἐν 6, Mack.- ai ἐν om. vulg. 


30 DES MALADIES, 

καὶ ἐμέει πουλὺ χαὶ ῥηϊδίως, χαὶ τοὺς ὀδόντας ναρχᾷ καὶ αἱμωδίη 
ἔγει, καὶ αἱ φλέδες αἴρονται χαὶ σφύζουσιν αἱ ἐν τῇ χεφαλῇ, χαὶ οὐχ 
ἀνέχεται ἠρεμέων, ! ἀλλ᾽ ἀλύει καὶ ἀλλοφρονέει ὑπὸ τῆς ὀδύνης. Τούτῳ 
ἣν μὲν χατὰ τὰς ῥῖνας ἢ χατὰ τὰ ὦτα ῥαγῇ, ὕδρωψ ῥεῖ ὑπόπυος, 
χαὶ ὑγιὴς γίνεται - "ἣν δὲ μὴ, ἀποθνήσχει ἐν ἑπτὰ ἡμέρῃσιν ὡς τὰ 
πολλά. Αὕτη ἣ νοῦσος γίνεται μάλιστα ἐκ λιπυρίης, ἐπὴν ἀπαλλα- 

4 - s ΕῚ 1 2x A LA 5» -- "4 
yes τοῦ πυρὸς, ἀκάθαρτος ἐὼν, À σιτίων ἐμπιπλῆται, À θωρήσση- 
ται, À ἐν ἡλίῳ χάμῃ. Ὅταν οὕτως ἔχη, πρῶτον μὲν ὅ ἀφιέναι ἀπὸ 
τῆς χεφαλῆς τοῦ αἵματος ὅπόθεν dv σοι δοχέη" ἐπὴν δὲ ἀφῆς, τὴν 
SA ’ / fe € , A A2 \ ie 2% 

χεφαλὴν ξυρήσας, ψύγματά οἱ προσφέρειν, χαὶ ἣν μὴ ὑποχωρέη À 


LA \ 1 \ - F4 \ 
τὸν ἀπὸ τῆς πτισάνης χυλὸν 


\ € , Ἂ / n\ n 9/ 
γαστὴρ, ὑποχλύσαι " πίνειν δὲ διδόναι 
\ ἣν 5 , CAS A Ν, € A \ / Al 4 Ὁ 
ψυχρὸν χαὶ ἐπιπίνειν ὕδωρ ἣν δέ οἱ πρὸς τὰ ψύγματα μὴ χαλᾷ, με- 

ξαλὲ - ΠΕ ΤΉ σα. Ἦν σθ à θερ ΤΣ ἜἘπΞ} où / ἘΞ LA 
ταδαλὼν, τῷ ἀσκῷ χρῆσθαι χαὶ θερμαίνειν. "Env δὲ παύσηται à 
s4/ ! LA 5 Ν μὴ Ὁ ᾿ \ Re (4 3 
ὀδύνη, σιτίοισ: χρήσθω ὅ διαχωρητιχοῖσι, καὶ μὴ ἐυπιπλάσθω᾽ ἐπὴν 
δὲ γένηται εἰχοσταῖος πεπαυμένης τῆς ὀδύνης, πυριήσας αὐτοῦ τὴν 

= 1 Ἃ \ 

χεφαλὴν, πρὸς τὰς ῥῖνας φάρμαχον προστίθει, καὶ διαλιπὼν ἡμέρας 
τρεῖς φάρμαχον πῖσαι χάτω. 


Ἰξναιμα 


, τὰ , - À ε / \ ’ 
11. δ΄ ΕἙτέρη νοῦσος. ἣν ὑπερεμήσαντα τὰ φλεόια τὰ 
x \ > / s / \ > EST LS ME 
τὰ περὶ τὸν ἐγχέφαλον θερμήνη τὸν ἐγχέφαλον, πυρετὸς ἴσχει ἰσχυ- 
x ,' 597 2 ἊΝ LA \ \ LA \ » “ 
ρὸς, χαὶ ὀδύνη ἐς τοὺς χροτάφους χαὶ τὸ βρέγμα χαὶ ἐς τοὔπισθεν 
- -- δ ας. x > , 4 
τῆς κεφαλῆς, χαὶ τὰ ὦτα δήχέει, χαὶ πνεύματος ἐμπίπλαται, χαὶ 
3 ’ EN à gr Lo à 3 Vue Wa SEX € τ ἃς τ δδύ = 
ἀχούει οὐδὲν, χαὶ ἀλύει, καὶ διπτάζει αὐτὸς ἑωυτὸν ὑπὸ τῆς ὀδύνης 
= 3 À x LR. ιῷ “ Ξ “ , 
οὗτος ἀποθνήσχει πεμπταῖος À Éxraios. “Ὅταν οὕτως ἔχη, θερμαίνειν 
ΕἸ - \ "a \ € ee à \ Led LA 9 - € “- ὅδ 
αὐτοῦ τὴν χεφαλήν᾽ ἣν γὰρ pay διὰ τῶν ὥτων "ἢ τῶν ῥινῶν ὕδωρ, 
[4 2 Le 4 LE ὃλεθ 8. 5? 95 / \ 1 Là \ ae EN 
οὕτως ἐχφυγγάνει τὸν ὄλεθρον" ἢν δ᾽ ἐχφύγη τὰς ἥμερας τὰς ἕξ, 'διαι- 


- “ À Le 
ταν ὥσπερ τὴν TOOTEPTY. 


ι Ada ΒΗ. -- ἀλλὰ λύει GJ.- ὕδροψ IK.— * ei 16, Μδοκ. -- πουλλὰ Lind.- 
λειπυρίης E, Lind.- ἀπαλλαγῆ EH6, ΑἸα. -- ἀπαλαγεὶς 4. -- ἐμπίπληται (sic) 
9. -- ἐμπλησθήσεται νι]. -- θωρήξεται vulg. -- θωρήσσηται (H, al. manu 6w- 
ρήξηται) 6.— θωρίξηται Εἰ, Lind.- θορίξηται 1Κ. -- θορίξεται J.—53 ἀφιέναι θ. -- 
ἀφεῖναι vulg.- δοχέει J. ---΄ τὸ ἀπὸ τῶν χριμνῶν ὕδωρ, ῥομφάνειν δὲ διδόναι 
τὸν ἀπὸ τῆς πτισάνης χυλὸν ψυχρὸν pro Toy... ὕδωρ θ. -- πτισσ. Εἰ. --μετα- 
θάλλων 6. ---" διαφορητιχοῖσι FG (H, al. manu) JKL. -- πεπαυμένος HJK. - 
πίσαι vulg, —5 ἑτέρα E. -- ἄλλη ὁ. —7Évauux EHP’Q'6, Lind., Mack.-ciuare 
να]. -- θερμ. τὸν ἐγχ. om. J.—*yéer EGHUK , Ald., Frob., Mack.-#yér 
vulg.- ῥυπτάζει G.- ῥυπάζει J. ---" ἢ διὰ τῶν ΕΗ. -- οὗτος (οὗτος om. FGIJ 
K) vulg.— οὕτως H6, Μδοκ. -- τὸν ὅλ. om. ΕΗ. -- δὲ φύγῃ vulg. -- δ᾽ ἐχφύγη 


LIVRE DEUXIÈME. 31 


pesanteur à la tête; si on le remue, il vomira, et il vomit 
avec facilité des matières abondantes, qui causent aux dents 
de la stupeur et de l’agacement ; les veines de la tête se sou- 
lèvent et battent; il ne peut garder le repos, maïs il ἃ de la 
jactitation et du délire par la force de la douleur. En ce cas, 
s’il se fait une éruption par les narines ou par les oreilles, c’est 
une eau sub-purulente qui s’écoule, et le malade guérit. Sinon, 
il meurt en sépt jours d’ordinaire. Cette maladie survient sur- 
tout à la suite de la fièvre lipyrie, quand, délivré de la fièvre, 
ayant le corps plein d’impuretés, il fait excès, soit d’aliments, 
soit de boisson, ou travaille au soleil. Les choses étant ainsi, 
d’abord vous tirerez du sang de la tête dans le point que vous 
jugerez convenable ; après cette émission, rasez la tête, faites 
des applications réfrigérantes, et, si le ventre n’est pas libre, 
administrez un lavement; donnez à boire de la décoction d’orge 
froide et de l’eau par dessus. Si les applications réfrigérantes 
ne soulagent pas, changez de plan, employez loutre et 
échauffez. Quand la douleur est calmée, le malade usera 
d'aliments relächants, ayant soin de ne pas se gorger. Quand 
il arrive au vingtième jour, la douleur ayant cessé, il pren- 
dra un bain de vapeur à la tête, un errhin dans les narines, 
et, après un intervalle de trois jours, un évacuant par le 
bas. 

11. (Voyez le $ 4.) Autre maladie : si les veines sanguines 
de l’encéphale, ayant revomi, échauffent cette partie, il survient 
une fièvre intense, de la douleur aux tempes, au bregma, et à 
Vocciput ; lesoreilles tintentet se remplissent de vent; le malade 
r’entend rien, il s’agite et est en proie à la jactitation par la 
force de la douleur. Il succombe le cinquième ou sixième jour. 
Les choses étant ainsi, on lui échauffera la tête; car si de l’eau 
fait éruption par les oreilles ou par les narines, il échappe 
ainsi à la mort. S'il passe les six jours, on le traitera comme 
dans le cas précédent. 


EHQ'8, Lind., Mack.- διαιτᾷν αὐτὸν (αὐτὸν om., H restit, al. manu, θ᾽ 
vulg. 


32 DES MALADIES. 
cr 1 22 » LU 
18. l'Eréon νοῦσος" ἢν ὑπερεμήσωσιν ai φλέδες ἐν τῇ γχεφα- 
"Ὁ / ἊΝ. 7 \ es “« 
λῇ, ὀδύνη ἔχει ᾿βραχέη τὴν χεφαλὴν πᾶσαν χαὶ ἐς τὸν τράχηλον, 
\ 17 02 -Ὁ 
χαὶ μεταδάλλει ἄλλοτε ἄλλη τῆς χεφαλῆς, χαὶ ἐπειδὰν ἀναστῇ, σχο- 
7 " e s d 5" 
τοδινίη μιν ἴσχει, πυρετὸς δὲ οὐ λαμόάνει. “Ὅταν δ οὖν οὕτως ἔχη, 
ε La a ) ὁ 3 \ “- , € 4 14 Dei 
ξυρήσας τὴν χεφαλὴν, ἢν μὴ τοῖσι χλιάσμασιν ὑπαχούη, σχίσαι ἀπὸ 
τῆς κεφαλῆς τὸ μέτωπον, ἣ ἀπολήγει τὸ δασύ" ἐπὴν δὲ τάμης, δια- 
75» A ΄ œ A - 
στείλας τὸ δέρμα, ὅταν ἀποῤῥυὴ τὸ αἷμα, ἁλοὶ λεπτοῖσι "διαπάσαι" 
Ξι, \ ΄ \ κ᾿ > 2€ ὦ \ \ \ , So το 
ἐπὴν δέ σοι τὸ αἷμα ἀποῤῥυΐῇ, συνθεὶς τὴν τομὴν, χρόχη διπλῇ κα- 


LA 


λί - δ, ὡς δες ΡΝ LE: ΄ / 
τειλίξαι πᾶσαν αὐτήν " ἔπειτα περιχρίσας τῇ “χηροπίσσῳ σπληνίσχον, 


6 


3 \ 4 | “« ἊΝ 4 3 \ Ge A 
ἐπιθεὶς κάτω ἐπὶ τῷ ἕλχει, εἴριον πινόεν ὅ ἐπιτιθεὶς, καταδῆσαι, χαὶ 


- - \ à : » 
μὴ λῦσαι ἄχρις ἑπτὰ ἡμερέων, ἣν μὴ ὀδύνὴ ἔχη" ἣν δὲ ἔχη, ἀπολύ- 
S’ 7 S\ “ 7. à € A! L4 / \ \ ᾿ς 02 
σασθαι, Διδόναι ἴδε. ἐστ᾽ ἂν ὑγιὴς γένηται, πίνειν μὲν τὸ ἀπὸ τοῦ 
δ Ψ' \ 4 \ Ὁ (4 Αἴας , ds 
χοίμνου, ῥοφάνειν δὲ τὸν χυλὸν τῆς πτισάνης καὶ ἐπιπίνειν ὕδωρ. 
€ LA Ὁ À \ - 
19. δ΄ Ἑτέρη νοῦσος" ἣν δὲ χολᾷ 6 ἐγχέφαλος, πυρετὸς ἴσχει 
127 \ . [À “Ὁ ΄-ὐ 
βληχρὸς χαὶ ῥῖγος χαὶ ὀδύνη διὰ τῆς κεφαλῆς πάσης, μάλιστα δὲ ἐς 
\ AT χαὶ 2 τὶ = ΔΙ Ὁ \ LA Ὁ ALPINE 
τοὺς xgotapouc χαὶ “ἐς τὸ βρέγμα χαὶ ἐς τὰς χώρας τῶν ὀφθαλμῶν, 
vers / (5. τε εἴπ ον θ ὃ / \ 2 A0: ANT 2 - 
xat αἱ ὀφρύες ἐπιχρέμασθαι δοχέουσι, καὶ ἐς τὰ ὦτα ὀδύνη ἐσφοιτᾷ 
ra \ “ es 
ἐνίοτε, χαὶ χατὰ τὰς ῥῖνας χολὴ ῥεῖ, καὶ ἀμιλυώσσουσι τοῖσιν ὀφθαλ- 
» PC \ Le \ ) LA = 9 δ ΚΝ τ Ὁ 10 ςς0 
μοῖσι " καὶ τοῖσι μὲν πλείστοισιν ἐς τὸ ἥμισυ τῆς χεφαλῆς “ἢ ὀδύνη 
3 - ΤᾺΣ ΔΑ VE , ΩΝ Jo C2 y / 
ἐσφοιτᾶ, γίνεται δὲ χαὶ ἐν πάσῃ τῇ κεφαλῇ. “Ὅταν οὕτως ἔχη, ψύ- 
re θέ \ \ SA NS AA 119 20 / At 
ἡματά οἵ προστιθέναι πρὸς τὴν χεφαλὴν, χαὶ ἐπὴν 11 τε ὀδύνη χαὶ τὸ 
CA 7 / à δι ΕῚ \ ce 2 # \ 4 2) LE 
δεῦμα παύηται, σελίνου χυλὸν ἐς τὰς ῥῖνας ἐνστάζειν, xat ©ahouteëzu 
cd à € 29/7 Μ \ LA , s 1 Le 39 / 
ἕως ἂν ἢ ὀδύνη ἔχη, χαὶ δοφανέτω χέγχρον λεπτὸν, μέλ: ὀλίγον πά- 


ες. x ee πεῖς AAA Ave 9 4 A 132 ÜLé 
ρᾶχεων; ZA TLVETU) Uaup Ἣν οἐ Un ὑπογῶρεν ἢ χραᾶμ. ας ‘‘EGULETU) 


An E.-£. v. om. ἘΘΗ͂Ι]0.-- ἐν τῇ χεφαλῆ EHQ'6.-— ἐς τὴν χεφαλὴν 
vulg.—? βαρείη Lind., ΜΔ0Κ. -- ἄλλη EHIKLS, Lind., Mack. -- ἄλλα vulg. -- 
δ᾽ ΒΗ. --- " οὖν om. ΗΙ ΚΡ. -- οὕτως om. ΕῸ, -- ἕξη θ.--ξ. αὐτοῦ τὴν χεφ. 6. - 
ὑπαχούει vulg. -- ὑπαχούη Η. --- ἰδιαπάσσαι ΟΤΚ. -- διαπᾷσαι Ἡ. --τοῖ pro 
σοι [π4.-- χρόχη signifie un fil, d'après Foes; la chose me paraît 
douteuse. -- διπλὴ Η. -- χατέλιξε 6.—TAv τομὴν pro αὐτὴν E (H, sine τὴν) 
6, Mack. -- αὐτὴν τὴν τομὴν θ΄, Lind. — 5 χηροπίσω E.—5 ἐπιθεὶς καὶ ἀνα- 
δῆσαι χαὶ μὴ ἐπιλῦσαι ἐπ᾽ ἑπτὰ 5. -- ἄχρις om., restit. al. manu Ἡ. -- ἡμερέων 
EHUKLS, Lind., Mack. -- ἡμερῶν vulg. -- δ᾽ EH.— δὲ om., restit. al. manu 
H.- χρήμνου GHJK, ΑἸΟ. -- ῥνυφάνειν EGHIK, Ald.- πτισσ. E. —# ἑτέρα 
Ε. -- ἑ, v. om. θ.-- ἐς om. θ. ---ϑ εἰς 4..-- φοιτᾷ θ. --χαὶ (χαὶ om. EH, Mack) 
ἐνίοτε vulg. -- ἀυδλυώσουσι E.- ἀυιδλυώσσει 6.-Ante ὁφθ. addit οἱ Ald. — 
105. om., restit. al. manu Η, -- φοῖτα EHQ', Lind.—"# τε om. EH. -- τε om. 
6.- ῥεῦμα EH6, Lind., Mack.-rvedua νυΐα. -- ἐπιστάζειν FGJ, — " ἀλου- 


LIVRE DEUXIÈME. 33 


18. (Forez le δ. 4. Incision du cuir chevelu.) Autre maladie : 
si les veines de la tête revomissent, une douleur légère occupe 
la tête entière et s'étend jusqu’au cou ; elle se porte tantôt sur 
un point de la téte, tantôt sur un autre. Quand le patient se 
lève, il est pris de vertige, mais il n’a pas de fièvre. Les choses 
étant ainsi, on lui rase Ja tête, si les applications chaudes ne 
réussissent pas ; on lui incise le front à partir du point où ces- 
sent les cheveux ; l’incision faite, on écarte la peau, et, après 
écoulement du sang, on saupoudre avec du sel fin. Le sang 
ayant cessé de couler, on rapproche l’incision, et on l’entoure 
tout entière avec un fil double ; puis on applique sur la plaie 
une compresse enduite d'un mélange de cire et de poix; on 
pose pardessus de la laine grasse, et on met un bandage 
qu’on n’ôie qu’au bout de sept jours, à moins qu’il y ait dou- 
leur ; en ce cas, on l’enlève. On donnera à boire, jusqu’à gué- 
rison, l’eau de farine d'orge, pour potage la décoction d’orge, 
et, par dessus, de l’eau. 

19. (Affection cérébrale indéterminée.) Autre maladie : quand 
le cerveau est en proie à la bile, il y a une fièvre sourde, du 
frisson et de la douleur dans la tête entière, mais surtout aux 
tempes, au bregma et à la région des yeux ; les sourcils sem- 
blent peser ; la douleur gagne parfois les oreilles ; de la bile 
s'écoule par les narines, la vue devient obtuse. Chez la plu- 
part, la douleur occupe la moitié de la tête ; mais elle se fait 
sentir aussi dans la tête entière. Les choses étant ainsi, on fera 
des applications réfrigérantes à la tête; quand la douleur et le 
flux cessent, on injecte dans les narines du jus de persil. Le 
patient ne prendra pas de bains tant que la douieur persiste ; 
pour potage il aura du panic léger, en y mélant un peu de miel, 
et il boira de l’eau. Si le ventre n’est pas libre, il mangera du 
chou, et, pour potage, la décoction d’orge ; sinon, des feuilles 
de sureau apprêtées de la même manière. Quand on jugera le 


τεέτω ΕΗΡ Ὁ, Lind,- ἡ λουέτω vulg.-6:, al, manu ἕως FH. - ῥυμφανέτω 
EGHUK, Ald. — # τρωγέτω EH6, Lind., Mack.- ῥυμφανέτω ΒΗΠΝΠΚ, 
Ald. 

TOM. VII, 3 


34 DES MALADIES. 
\ \ Ὁ La - « A \ 
χαὶ τὸν χυλὸν δοφανέτω᾽" ' ἣν δὲ μὴ, τῆς ἀκτῆς τῶν φύλλων TOY αὐτὸν 
o a " : 
τρόπον, χαὶ ἐπήν σοι δοχέῃη καιρὸς εἶναι; σιτία “προσφέρειν. οἵ ὡς 
ve. CR \ ee 
ὑποχωρητιχώτατα᾽ χαὶ ἣν, ἀπηλλαγμένου τοῦ ῥεύματος χαὶ τῆς 
2 7 δ -- 92 / 3 “/ 2 4 À 1 ! \ 
ὀδύνης, ὑπὲρ τῆς "ὀφρύος αὐτῷ βάρος ἐγγένηται À μύξα παχέη wat 
σαπρὴ, πυριήσας αὐτὸν ὄξει καὶ ὕδατι χαὶ ὀριγάνῳ, ἔπειτα “λούσας 
ον LS A - es A 
θερμῷ ὕδατι, προσθεῖναι τὸ ἄνθος τοῦ χαλχοῦ χαὶ τὴν σμύρναν πρὸς 
"»" το A \ - 
τὰς ῥῖνας. Ταῦτα ποιήσας, ὡς τὰ "πολλὰ ὑγιὴς γίνεται * ἣ δὲ νοῦσος 
5 LA 
où θανατώδης. 
20. 5‘Erépn νοῦσος" ἣν σφαχελίση 6 ἐγχέφαλος, ὀδύνη λάζεται 
τι > 6 (ὃ è \ eye \ 2 \ \ Q/ Ὰ “᾽ 1" 
ἐχ τῆς “χοτίδος ἐς τὴν ῥάχιν, καὶ ἐπὶ τὴν χαρδίην χκαταφοιτᾷ ψῦχος, 
χαὶ ἱδρὼς ἐξαπίνης, καὶ ἄπνοος τελέθει, χαὶ διὰ τῶν δινῶν αἷμα ῥεῖ" 
πολλοὶ δὲ καὶ ἐμέουσιν. Οὗτος ἐν τρισὶν ἡμέρησιν ἀποθνήσχει ἣν 
δὲ τὰς ἑπτὰ ἡμέρας ὑπερφύγη, οὐχ Τὑπερφεύγουσ! δὲ οἱ πολλοὶ, ὃ ἣν 
οὖν τὸ αἷμα ἐμέη ἢ ἐχ τῶν ῥινῶν δέ ἦτε λούειν αὐτὸν θερμῷ 
μα ἐμέῃ ἢ δινῶν δέη, μή ρμῷ, 
/ , / / A / “ \ es \ 
μήτε χλιάσματα προσφέρειν, πίνειν δὲ διδόναι ὄξος λευκὸν ὑδαρὲς 
œ Li = 
χιρνὰς, καὶ ἣν ἀσθενέη, τῆς πτισάνης ῥοφάνειν. Ἢν δὲ πλεῖόν σοι 
« τὸ ΄ ΄ \ - À - - \ 1 
δοκέῃ τοῦ δικαίου ἐμέειν τὸ αἷμα ἢ ἐχ τῶν δινῶν οἱ ὃ ῥέη, ἀπὸ μὲν 
LOMME PEU 2 ΄ LA 7 CN 474 2 / πὰ" RAS 
τοῦ ἐμέτου πινέτω ἄλητον σιτάνιον ἐπὶ ὕδωρ ἐπιπάσσων ᾿ ἣν δὲ ἐχ 
τῶν ῥινῶν δέη, 10 χαὶ ἀποδείτω τὰς φλέδας τὰς ἐν τοῖσι βραχίοσι καὶ 
» - λ 
τὰς ἐν τοῖσι κροτάφοισι, σπλῆνα ὑποτιθείς. Ἣν δὲ τούτων “οἱ μηδ᾽ 
ἕτερον ἔῃ, ἀλγέη δὲ τὴν χοτίδα χαὶ τὸν τράχηλον χαὶ τὴν ῥάχιν, 
χαὶ ἐπὶ τὴν καρδίην ἴῃ τὸ ψῦχος, χλιαίνειν 72ἐν τοῖσιν ὀρόδοισι τὰ 
» \ \ τ \ \ / \ ΄ τω 
στέρνα χαὶ τὸ νῶτον χαὶ τὴν χοτίδα χαὶ τὸν τράχηλον. Ταῦτα ποιέων 


f 4 2 ? NE] 4 ΟΝ \ ’ Ὁ ΓΚ, 
υάλιστα ἂν ὠφελέοις ἐχφεύγουσι 0€ τὴν τοιαύτην VOUGOV ὀλίγοι. 


τ Εἰ EH. -- αὐτῆς νυ]ο. -- ἀκτῆς EFGHIKLQ'8, Vaticana exempl. ap. Foes, 
Lind., Mack. -- σιτία οἵ xp. ἘΗ͂Ρ. — ? ὀσφύος EFGHJK. -- βάρος τι (x: om. EH) 
γένηται (γένηταί τι J), (ἐγγένηται EH’, Lind.) (addit καὶ Mack) κατὰ τὸν 
μυξωτῆρα, ἣν μύξα παχείη ἡ (ἢ HIK, AIG.) καὶ σαπρὴ νυ]ρ. -- βάρος ἐγγί- 
νῆται ἢ μύξα παχέη χαὶ σαπρὴ 0.—3 θερμῶ λούσας ΒΗ. ---ἰ πουλλὰ G, Frob. 
- ὑγιῆ δείξῃς (δείξεις {Π{} νυ]ρ. -- ὑγιὴς γίνεται ΕΗΘΌ, Lind., Mack.—"£. 
ν. om. Ἦ. -- ἑτέρα Εἰ. -- λέγεται μὲν σφαχελισμιὸς χαὶ 6 διασπασμὸς τοῦ σώ- 
ματος ἣ σῆψις αὐτοῦ ἢ παραπληξία ἢ σῆψις τοῦ μυελοῦ" γίνονται δὲ ἐχ τοῦ 
σφαχελισμιοῦ χαὶ σπασμοὶ 6. -- ἂν E.-ñv δὲ (H, δὲ al. manu) θ΄, Lind., 
Mack.— 5 χοτίδος, τῆς χεφαλῆς ἣ χορυφὴ in marg. Εἰ, -- εἰς ΖΚ, -- ἐξαπίνης 
χαινὸς (καίριος Lind.) τελέθει (τελέθη H) vulg.- ἐξαπίνης καὶ ἄπνοος τελέθη 
θ. -- ῥέει Lind.— 7 ὑπεχφεύγουσι θ. -- οἵ om., restit. al. manu H.- Post πολ- 
λοὶ addit οὗτοι θ΄.--- ὃ οὗτος ἣν μὲν τὸ EHP'6, Lind.-Ante οὖν addit μὲν 0΄. 
— πίνειν δὲ διδόναι ὄξος λευχὸν ὑδαρέα χιρνῶν vulg.-mivery δὲ ὄξος λευχὸν 
ὑδαρὲς χιρνὰς 0, (Mack, cum διδόναι). -- διδόναι ἃ sans doute été omis par 


LIVRE DEUXIÈME. 35 
temps venu, il prendra les aliments les plus relâchants. Si, le 
flux et la douleur ayant cessé, 1] éprouve de la pesanteur au- 
dessus du sourcil où qu’il se forme une mucosité épaisse et 
corrompue, faites-lui prendre un bain de vapeur avec le vi- 
naigre, l’eau et l’origan; puis, l'ayant lavé à l’eau chaude, ap- 
pliquez aux narines la fleur de cuivre et la myrrhe. Par ces 
moyens, il guérit la plupart du temps ; la maladie n’est pas 
mortelle. 

20. (Répétition du S 5 ; ict le traitement est exposé; remar= 
quez aussi, parmi les symptômes, la différence entre suffocation 
et insomnie.) Autre maladie: quand le cerveau est pris de 
sphacèle, une douleur s'étend de la nuque au rachis; du froid 
gagne le cœur; le malade sue soudainement, il est pris de suf- 
focation, et du sang s’écoule par les narines ; plusieurs même 
ont des vomissements de sang. Le patient succombe en trois 
jours. 51] passe les sept jours, c’est bon signe; mais la plupart 
ne les passent pas. 51 rend du sang par le vomissement ou par 
les narines, on ne le lavera pas à l’eau chaude, on ne fera pas 
d'applications chaudes, maïs on lui fera boire du vinaigre blanc 
étendu d’eau; sil est faible, pour potage, l’orge en décoction. 
Si vous jugez que trop de sang s’échappe par le vomissement ou 
par les narines, il prendra, s’il s’agit de vomissement, de l’eau 
saupoudrée de farine de blé de trois mois; s’il s’agit d’épis- 
taxis, on comprimera en outre les veines des bras et des tempes 
en mettant des compresses par dessous les ligatures. 51] ne sur- 
vient ni vomissement ni épistaxis, mais s’il souffre à la nuque, 
au cou et au rachiset que le froid aille au cœur, on échauffera 
avec des sachets pleins d’ers la poitrine, le dos, la nuque et le 
cou. C’est surtout par ces moyens que vous serez utile; mais 
peu réchappent. 


Mack en rapportant la leçon de 6.- κὴν θ. -πτισσ. E.- ῥυμφάνειν EHLK, 
‘Ald.-meiovoc γυ]σ. -- πλέονος E.-metoy Lind., Mack. —"péeuv L, Lind. 
- ἀπὸ μὲν om., restit. al. manu Η. -- σητάνιον ἘΉ, -- δ᾽ EH.— " χαὶ om. 
Lind., Mack.- τοῖς H.— " οἷσι 6, --ἀλγέει vulg.- ἀλγέη 11. Lind.— "3 ἐν 
om, 0, Mack.—rùv ὦτον (sic) θ. -- τὸν νῶτον (νότον G) vulg.- χωτίδα J.-u4- 
λιστ᾽ EH, -- ὠφελέοι vulg. -- ὠφελέοις 9. -- τὴν τι v. om. (H, restit. al. manu) 6. 


26 DES! MALADIES. 
21. ‘Eréon νοῦσος ἐξαπίνης ὑγιαίνοντα ὀδύνη ἔλαδε τὴν χε-- 
φαλὴν, καὶ παραχρῆμα ἄφωνος γίνεται, χαὶ βέγχει, καὶ τὸ στόμα 
7, ΚΓ ax Cr À / J τ . u 
χέχηνε, χαὶ ἤν τις αὐτὸν χαλέση ἢ κινήση, στενάζει μοῦνον, *Euvier 
à A JL ra 
δὲ οὐδὲν, χαὶ οὐρέει πουλὺ, χαὶ οὐχ ἐπαΐει οὐρέων. Οὗτος, ἤν ὃ μιν 
μὴ πυρετὸς λάδῃ, ἐν τῆσιν ἑπτὰ ἡμέρησιν ἀποθνήσχει᾽ ἣν “dE λάθῃ, 
ὡς τὰ πολλὰ ὑγιὴς γίνεται ἢ δὲ νοῦσος πρεσδυτέροισι μᾶλλον γίνε- 
ται à νεωτέροισιν. Τοῦτον, ὅταν οὕτως ἔχη, λούειν χρὴ πολλῷ "χαὶ 
θερμῷ, χαὶ θάλπειν ὡς μάλιστα, καὶ ἐνστάζειν μελίκρητον χλιαρὸν 
3 \ , L\ 621 > , Nes / \ - 3 
ἐς τὸ στόμα. Ἢν “δὲ ἔμφρων γένηται καὶ éxquyn τὴν νοῦσον, ἀναχο- 
μίσας αὐτὸν σιτίοισιν, ἐπήν σοι δοχέη ἰσχύειν, ἐς τὰς ῥῖνας ἐνθεὶς 
»" ὦ , \ ιν λ \ 3 / £ / ᾿ \ 
αὐτῷ φάρμαχον, xat διαλιπὼν ὀλίγας ἡμέρας, κατωτεριχὸν δὸς 
CRT. 1 J - "» -“ 
Ἰφάρμαχον πιεῖν ἢν γὰρ μὴ χκαθήρης, δεῖμα αὖθις τὴν νοῦσον 
€ / 5 , A 2 / 5 ων LA 
ὑποστρέψαι" ἐχφυγγάνουσι δὲ où μάλα ἐχ τῆς πρώτης. 
22. ὃ “Ετέρη νοῦσος: ἣν δὲ ἐχ θωρήξιος ἄφωνος γένηται, ἣν 
τ 4 
μὲν αὐτίχα δὴ καὶ παραχρῆμα λάδῃ μιν πυρετὸς, ὑγιὴς γίνεται" ἣν 
- - λ 
δὲ μὴ λάθη, τριταῖος ἀποθνήσχει. Ἣν δὲ un οὕτως ἔχοντι ἐπιτύ- 
λού λλῷ χαὶ θερμῷ ὶ πρὸς τὴν xepahr 2 
χης, λούειν πολλῷ xat θερμῷ, καὶ πρὸς τὴν χεφαλὴν σπόγγους ἐν 
go J US / \2 \ - , D , 
ὕδατι βάπτων θερμῷ προστιθέναι, καὶ ἐς τὰς ῥῖνας κρόμμυα ἀπολέπων 
- \ 
ἐντιθέναι. Οὗτος ἢν μὲν ἀνατείνας τοὺς ὀφθαλμοὺς xat φθεγξάμενος 
- \ \ τ \ ΄ “ 
παρ᾽ ἑωυτῷ γένηται καὶ μὴ ᾿ϑφλυηρῇ; τὴν μὲν ἡμέρην ταύτην χεῖται 
χωμαίνων, τῇ δ᾽ ὑστεραίῃ ὑγιὴς γίνεται" ἣν δ᾽ ἀνιστάμενος χολὴν 
5 , NE / ΄ 5 / ΤΆ, 
ἐμέη, μαίνεται, καὶ ἀποθνήσχει μάλιστα ἐν πέντε ἡμέρησιν, ἢν μὴ 
Ce - 5, 41 ,ὔ à / = \ “- 
χαταχοιμηθῇ. Τοῦτον οὖν 3: χρὴ τάδε ποιέειν" λούειν πολλῷ χαὶ θερμῷ, 
ἔστ᾽ ἂν αὐτὸς ἐς ἑωυτὸν παρῇ ᾿ ἔπειτα ἀλείψας ἀλείφατι πολλῷ, χα- 
- - ' 
ταχλῖναι ἐς στρώματα μαλθαχῶς, καὶ ἐπιδάλλειν ἱμάτια, χαὶ μήτε 


λύχνον καίειν παρ᾽ αὐτῷ, μήτε φθέγγεσθαι" ὡς γὰρ ἐπιτοπολὺ ἐχ 


τ Ἄλλη ΕΗ͂Ι]. -- χαλέση Κ. -- καλέῃ νιῇρ, -- μι. om., al. manu μόνον H. - μό- 
νον IK.— 2€. EH6, Lind.-5. vulg.-ouvñet Κ. -- δ᾽ Ηθ. -- πουλὺ K6, Lind., 
Mack. -- πολὺ νυ]ρ.-- ἐπαΐει Εθ, Lind., Mack. -- ἐπάγει vulg.- ἐπανάγει Κ. --- 
5. μὲν θ. -ἰλμιν om. vulg.-pèy pro μὴ FG.-uiv pro μὴ 7. --- Post δὲ addunt 
μὴ FG, ΑΙΑ. --ἃἡ δὲ τοιαύτη (τοι. om. EH6) νοῦσος νι]ρ. -- μᾶλλον HJ6.- 
μάλιστα νυ]ρ. --- 5 χαὶ om. Κθ. -- χλιαίνων vulg. -- χλιαρὸν [,θ0. Lind., Mack.- 
εἰς 1. -- 8. δ᾽ EH.- ἐκφεύγη Ηθ. -- φύγη F. -- ἐπὰν νυ]ρ. --ἐπὴν HIJKL, Lind.- 
διαλείπων EHIJK.- διαλίπων (sic) Ald., Frob.-ûùs om., restit. al. manu H. 
— Ἰφάρ. 0, Mack.-o60. om. vulg.—xafaptonc Εἰ -- δεῖμα μὴ αὖθις FGJK.- 
χίνδυνος pro à. ΒΗ. -- αὖτις E (H, al. manu) θ. --- ὃ ἑ, ν, om. 0.- ἑτέρα E.— 
ἂν Ἐ. -- δ᾽ Ε, -- θωρίξιος 4. Lind., Mack. -- θορίξιος EIK. -- δὴ om. EH6. — 9 μὲν 
pra τιὴ legit Foes ex Aph. v, ὅδ. -- οὖν pro μὴ L, Lind.-xpouva GHIXK, 


LIVRE DEUXIÈME. 37 

21. (Coup de sang ou apoplexie; répétition du $ 6.) Autre 
maladie : le sujet en santé est pris d’une céphalalgie soudaine ; 
il perd aussitôt la parole, il râle, la bouche est entr’ouverte ; si 
on l’appelle ou le bouge, il ne fait que gémir, mais ne com- 
prend rien; il urine beaucoup, et urine sans s’en apercevoir. 
Si la fièvre ne survient pas, il succombe dans les sept jours 
(Aph. VI, 51) ; si elle survient, il guérit d’ordinaire. Les per- 
sonnes d’un certain âge sont plus sujettes à cette affection que 
les jeunes. Les choses étant ainsi, il faut laver le patient avec 
beaucoup d’eau chaude, l’échauffer autant que possible, et ins- 
tiller du mélicrat tiède dans la bouche ; s’il reprend sa connais- 
sance et échappe à la maladie, vous le restaurerez par lali- 
menfation ; quand il vous paraîtra fortifié, vous introduirez un 
errhin dans les narines ; après un intervalle de quelques jours, 
vous administrerez un médicament qui purge par le bas; en 
effet, si vous ne purgez pas, il est à craindre que la maladie ne 
récidive. Mais peu échappent à la première attaque. 

22. (Affection cérébrale aiguë, suite d’un excès de boisson.) 
Autre maladie : quand un individu, après un excès de boisson, 
perd la parole, si la fièvre le saisit aussitôt, il guérit; sinon, il 
succombe au bout de trois jours (Aph. V, δ). Si vous êtes ap- 
pelé auprès d’un malade qui n’est pas ainsi, vous le laverez 
avec beaucoup d’eau chaude ; vous appliquerez sur la tête des 
éponges trempées dans l’eau chaude, et vous introduirez dans 
les narines des poireaux pelés. Si, ouvrant les yeux et parlant, 
ilreprend sa connaissance et ne délire pas, il reste ce jour-là dans 
la somnolence, et le lendemain il entre en guérison ; mais si, se 
levant, il vomit de la bile, le transport le saisit, et il succombe 
en cinq jours au plus, à moins qu'il ne s’endorme. Voici ce 
qu'il faut faire : on le lavera avec beaucoup d’eau chaude 
jusqu'à ce qu’il revienne à lui; puis, l’ayant oint avec beau- 
coup d'huile, on le couche sur un lit mollet, on jette sur 
ΑἸα. - ἀπολέπτων (sic) 7, --οἰῦ φγυηρῆ 6, Mack.-oivapf vulg.-pév om. 


restit, al. manu Ε). -- χωμήνων ἴ. -- δὲ 1JK.- ὑστερέη Η. --λχοιμιηθῆ E. — " χρὴ 
om. ἘΘΚ. -- χαὶ om. 9. -- ὃς om. ΕΗ, -- ἔπειτ᾽ ΖΚ. 


38 DES MALADIES, 
un ax ’ % ι -" 3 
τοῦ λουτροῦ χαταχοιμᾶται, καὶ ἣν ᾿κοιμηθῇ,, ὑγιὴς γίνεται, ᾿Επὴν 
δὲ παρ᾽ ἑωυτὸν γένηται, τὰς πρώτας ἡμέρας “τῶν σιτίων ἐρύχειν 
DES ΄ > EI ΄, “ο΄ ΝᾺ “ A 4 
αὐτὸν, ἡμέρας τρεῖς ἢ τέσσαρας, διδόναι DE χέγχρον λεπτὸν δοφάνειν 
ἢ πτισάνης χυλὸν, καὶ οἶνον μελιτοειδέα πίνειν " ἔπειτα σιτίοισι χρῆ- 
σθαι ὡς μαλθαχωτάτοισι χαὶ ὀλίγοισι τὸ πρῶτον. 
ς: = - / LA 
23. “Egpanshos ἐγχεφάλου: ἣν σφάχελος λάδῃ, ἣ ὀδύνη ἴσχει 
μάλιστα τὸ πρόσθεν τῆς χεφαλὴς κατὰ σμικρὸν, χαὶ ἀνοιδέει; καὶ 
.-νχ , \ λ ιν Ἂ ν᾿ σ [24 
πελιδνὸν γίνεται, καὶ πυρετὸς χαὶ ῥῖγος καταλαμόάνει. ὍὍταν οὕτως 
’ 5 , LA , 
ἔχη, "ταμόντα χρὴ, ἵν᾽ ἐξοιδέει, χαὶ διαχαθήραντα τὸ ὀστέον, ξύσαι 
5 At Users x \ LOIS (δ 2 CE PL 
ἕως ἂν ἀφίχηται πρὸς τὴν διπλοῖδα " Era ἰῆσθαι ὡς κάτηγμα. 
τ: 6" ΟΣ τον ὧδ \ ΄, 2 9 2 ΕΟ Υ͂ΨΆ # 
2h. δ Τερηδών " ὅταν τερηδὼν γένηται ἐν τῷ ὀστέῳ, ὀδύνη λαμθά- 
γει ἀπὸ τούτου τοῦ ὀστέου 7 τῷ δὲ χοόνῳ λεπτὸν γίνεται; χαὶ ἀναφυσᾶ- 
, - ς. ὦ \ Ê > 
ται, χαὶ γίνεται ἐν αὐτῷ χάτηγμα, καὶ ἣν οὕτω dvarduns, εὑρήσεις 
ἄναιμον ὀστέον δχαὶ τρηχὺ χαὶ πυῤῥὸν, ἐνίοισι δὲ ϑχαὶ διαδεόρωμε- 
A \ / A \ LA 
γον πρὸς τὸν ἐγχέφαλον. ὍὍταν οὕτως ἔχοντι ἐπιτύχης, ἣν μὲν ἔῃ 
πέρην διαδεόρωμένον, αἱρεῖν ἄριστον, καὶ ἰῆσθαι ὡς τάχιστα τὸ 
ἕλ ὉΠ ΞᾺ SL “40 ! \ AQU, PRET Æ ΄ - 
ἕλκος: ἣν δὲ ᾿ὁτετρωμένον μὲν μὴ ἔη, τρηχὺ δὲ, ξύσας μέχρι τῆς 
διπλοΐοος, ἰῆσθαι ὥσπερ τὴν πρόσθεν. 
25. “ “Ἑτέρη, νοῦσος: ἢν βλητὸς γένηται, ἀλγέει τὸ πρόσθεν τῆς 
ὦ \ “ 3 “ - , FE © 391 - , 
χεφαλῆς, καὶ τοῖσιν ὀφθαλμοῖσιν οὐ δύναται δρᾶν, ἀλλὰ κῶμά μιν 


122. Pose out De BARS 
χει, Xat œL φ εοες εν τοισι χροταφοισι σφυ ουσι. χαι πύρετος βλη 


i Todro ποιήση (EH, al. manu χοιμηθῆ) [,0. -- ἣν, al. manu ἐπὴν E. -- ἑωυ- 
τοῦ: al. manu ὃν Η. -- ἑωντῶ θ. ----" τῶν σ. ἐρ. α. ἡμέρας 9. --τῶν σ. ἐρ. α. 
ἡμέρας om. vulg. -- τέσσαρας EH, ΜδΟΚ. -- τέτταρας νυ!ρ. -- δὲ (H ,'obliter. 
al, manu) 9. -- δὲ om. vulg.-puuodvety EGHUK.-xr60. Ἐ᾿ -- μελιτοηδέα 
ΕΗΚ. -- μελιηδέα θ. -- μαλθαχοῖσι γ}6.. -- μαλθαχωτάτοισι Ηθ, Mack. -- τὸ πρῶ- 
τον om. FGJ.—3 ἑτέρη νοῦσος" σφαχελισμὸς ἐγχεφάλου in tit. K.- ἑτέρη 
νοῦσος" ἐὰν σφαχελίση ὃ ἐγχέφαλος in tit. FGU.- pro à 4. - ἐκ τοῦ (x 
τοῦ om, EH, Al.) κατὰ μικρὸν (σμιχρὸν H6) νυ]. -- λαμδάνε: (H, al. manu 
χαταὶ) 9, Mack.-xaralauéévn ἡ. --- ΄ ταμόντα (H, al. manu ταμεῖν) 0. -- τα- 
μεῖν vulg.-#v pro ἵν᾽ ΕΗΒ. -- ἢ ἂν pro ἵν᾽ Lind., Mack.- ἐξοιδέῃ vulg. --ἐξοι- 
δέει IRL. = καὶ om. Ἐ, ---Ῥ ἔστ᾽ ἂν EHO.- ἀπίχηται., al. manu φ Η. -- πρὸς E 
HQ'6, Lind., Mack.—eis (ἐς K) νυ!β. - ἔπειτα ΒΗΘ’, Lind., Mack. —6 rep, 
om. J.-nept τερηδόνος᾽ ὅπερ λέγεται σχώληξ ὁ ξυλοτρώχτης ὁ ἐν τῶ ξύλω 
οἰχῶν GHK.- ἑτέρα νοῦσος pro τερηδὼν Ε. --ἐὰν pro ὅταν 7. -τοῦ ὀστέου 
ΕΉΠΚΙ,. Lind.-rù ὀστέον νυ]. ---΄ τῶ [Ὁ. -- τὸ vulg. -- Ante λεπτὸν addit 
τὸ δέρμα 9. -- ἐπ᾽ (ἐν EH6) αὐτῷ γι}. -- τοῦτο (οὕτω pro τοῦτο EH) ἀνατάμῃς 
vulg.-evoñonc G, Lind.-dvareivov vulg.- Au lieu de ἀνατεῖνον, qui ne 
donne aucun sens, je lis ἄναιμον ; voyez ἔξαιμιον, Des Plaies de tête, $ 16. 


LIVRE DEUXIÈME. 39 


lui des couvertures, et on se garde d’allumer une lampe ou 
de parler près de lui; car d'ordinaire il s'endort en sortant du 
bain, et, s’il dort, il est guéri. Quand il a sa connaissance, on 
lui interdit de manger pendant les trois ou quatre premiers 
jours, mais on lui fait prendre en potage du panic léger ou de 
la décoction d’orge, et boire du vin mielleux. Puis il usera d’a- 
liments très-emollients et en petite quantité. 

23. (Affection des os du.cräne. Voyez sur ce sphacele, τ. V, 
p- 581.Comparez aussi Ep. VII, 35.) Sphacèle du cerveau : 
quand le sphacèle prend, la douleur vient peu à peu occuper 
surtout le devant de la tête; il se manifeste du gonflement et 
dé la lividité; la fièvre et le frisson s'emparent du malade. 
Les choses étant ainsi, il faut inciser là où il y a gonflement, 
nettoyer l’os et le ruginer jusqu’au diploé ; puis on traite comme 
une fracture. 

24. (Curie ducräne; répétition du 7.) Carie : quand la carie est 
dans un os, la douleur a là son point de départ ; avec le temps, 
l'os s’amincit, de l’air s’y développe, et il se fracture. Si vous. 
incisez en cet état, vous trouvez l’os exsangue, raboteux et 
d’un jaune rouge; parfois il est corrodé jusqu’au cerveau. 
Quand vous êtes appelé en ce cas, si los est corrodé de part 
en part, le mieux est de l’ôter et de guérir la plaie aussitôt que 
possible ; s’il n’est pas perforé, mais qu’il soit raboteux, on ru- 
gine jusqu’au diploé, et on traite comme dans le cas précédent. 

25. (Apoplexie ouramollissement du cerveau. Répétition duS 8. 
Incision du cuir chevelu.) Autre maladie : sile malade estsidéré, il 
souffre dansle devant de la tête, il ne peut voir. Lasomnolence le 
tient, les veines des tempes battent, et il y a une fièvre sourde, 


- ai om. K.—° χαὶ om. θ. -- τὸν om. H.- αἰρεῖν (sic) (ἐᾷν vulg.) 6, Mack. 
— " τρωμένον (sic) 4. -- βεδρωμένον Κ΄. - μὴ om. Κ,, -- ξύσας τὴν διπλοΐδα 6. — 
ξύσας ἐς τὴν διπλοΐδα (H , al. manu μέχρι τῆς διπλοΐδος) ΡΏ΄. -- ξὕσας μέχρι 
τῆς διπλοΐδος ἐς τὴν διπλοίδα E. -- Cette lecon de E est la réunion des deux 
leçons.—-i&oôo E.—1:£, v. om. ΗΘ. -- ἄλλη E.- Post v. addit βλητὸς J.- 
χαὶ (χαὶ om. ἢ ἀλγέει (ἀλγέη EH, Mack) vulg. - un pro οὐ EH. -- δύνητα! 
vulg.- δύναται L, [,1ηα. --- αὶ ἔχη K, Mack. χαὶ ἣν (ἣν om., H restit, al. 
manu, 9, Mark) (addit χαὶ 1) αἱ φλέδες vulg. - σφύζωσι vule, 


40 DES MALADIES, | 
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χρὸς yet, καὶ τοῦ σώματος παντὸς éxoncin χαὶ μινύθη. Ὅταν où- 

58 #. 2 / 7521 0 “- λλῶ "Ἀγ À # \ A 

τως ἔχῃ, ἦκαίειν αὐτὸν θερμῷ πολλῷ, καὶ χλιάσματα πρὸς τὴν χε- 

φαλὴν προστιθέναι" ἐχ δὲ τῆς πυρίης ἐς τὰς ῥῖνας σμύρναν χαὶ 

“ ᾿ = κὰν , \ A LU # A # [4 

ἄνθος χαλκοῦ " δοφάνειν δὲ τὸν χυλὸν τῆς πτισάνης, καὶ πίνειν ὕδωρ. 

Κ \ ἃ À -- / Se? 4 2 o\ \ / \ £ 
αἱ ἣν μὲν ταῦτα ποιέοντι ᾿ῥάων γένηται * εἰ δὲ μὴ, ταύτη γὰρ μόνη 

ἐλπὶς, σχίσαι αὐτοῦ τὸ βρέγμα, καὶ ἐπὴν ἀποῤῥυὴ τὸ αἷμα, συνθεὶς 

1 - - À 

τὰ χείλεα, ἰῆσθαι χαὶ χαταδῆσαι" * ἣν δὲ μὴ σχίσης, ἀποθνήσχει 

ὀχτωχαιδεκαταῖος, ἢ εἰχοσταῖος ὡς τὰ πολλά. 

26. ὅΚυνάγχη᾽ πυρετὸς λαμόάνει χαὶ ῥῖγος χαὶ ὀδύνη τὴν χεφα- 
Av, χαὶ τὰ σιαγόνια οἰδίσχετα!, καὶ τὸ πτύαλον χαλεπῶς καταπίνει, 
δ ἀποπτύει δὲ χαὶ τὰ σίαλα σχληρὰ χαὶ κατ᾽ ὀλίγον, χαὶ ἐν τῇ φά- 
ρυγγι κάτω ῥέγχει" καὶ ἣν καταλαδὼν τὴν γλῶσσαν Ἰσχέπτη, 6 μὲν 
γαργαρεὼν où μέγας, ἀλλὰ λαπαρός " ἣ δὲ φάρυγξ ἔσωθεν σιάλου 
γλίσχρου ἔμπλεως, χαὶ οὗ δύναται ἐχχρέμπτεσθαι, χαὶ οὐχ ἀνέχεται 
κείμενος, ἀλλ᾽ ἣν χαταχέηται, πνίγεται. Τοῦτον δἣν οὕτως ἐπιτύ 


dot 
Ε , 79e - \ / / - < 
ἔχοντα, ποιέειν τάδε " πρῶτον μὲν σιχύας προσθάλλειν πρὸς τον 

εἴ Μ .} 
σπόνδυλον τὸν ἐν τῷ τραχήλῳ τὸν " πρῶτον ἐπὶ τὰ χαὶ ἐπὶ -ἃ, παρα- 
ξυρήσας ἐν τῇ κεφαλῇ παρὰ τὸ οὖς ἔνθεν καὶ ἔνθεν , xx ἐπὴν ἀπο- 
σφίγξης τὴν σιχύην, ἐὰν προσχέεσθαι ὡς πλεῖστον χρόνον ἔπειτα πυ- 
ριὰν αὐτὸν ὄξει καὶ λίτρῳ καὶ ὀριγάνῳ χαὶ καρδάμου σπέρματι; 


τρίψας λεῖα, χεράσας τὸ ὄξος ἰσόχοον ὕδατι, χαὶ ἄλειφα ὀλίγον ἐπι- 


1*Eyn vulg.-ËEn Κὶ, -- ἀχρασίη ΕΗ. -- μινύθη, qui cependant ne se trouve 
pas dans les lexiques, a ici tellement l’air d’un substantif que je n’ai pas 
osé le changer en μινύθει, ce qui eût été facile. —?xxieuv (E, al, manu 
λούειν) FGHIJK, Ald.-xai λούειν pro χαίειν vulg. - χλιάσματι Η. --ἐγχεῖν 
(ἐγχ. om. ΕΟΉΪ ΚΘ, Ald.) ἐς τὰς vulg.- ῥυμφάνειν EGHUK , Ald.-7ri60. 
Ε, ---ὐ ῥᾷον 10, Mack.- γίνηται Ε., --ἢν pro ἐπὴν 9. -- ἰῆσθαι (Εἰ, al. manu 
ἰῆσαι) HJKO, Mack. -- ἰῆσαι vulg.— ‘Av... πολλὰ om. L.-à εἶχ. om. (Εἰς 
restit. al. manu) H.—5 περὶ χυνάγχης EFGHLIKL. -- λαμθάνη Κ. --χαλεπὸς 
Κ. --- ὁ χαὶ ἀποπτύει τὰ θ, Mack.—xai ἀπ. δὲ χαὶ τὰ E.-xai ἀποπτύει 
σχληρὰ, al. manu καὶ ἀπ. δὲ χαὶ τὰ σίαλα σχληρὰ Η. -- χαὶ (χαὶ om. vulg.) 
χατ᾽ ὀλίγον (ὀλίγα vulg.) L6, Lind., Mack. -- τῷ (τῷ om., restit. al. manu H) 
vulg.- Il faut lire τῇ ; voyez plus bas ἣ δὲ φάρυγξ. -- υχῶτταν vulg. -- γλῶσ- 
σαν EH, Mack. — 7 σχέπη Εἰ. -- δὲ pro μὲν GJ, ΑἸά. -- μὲν om. (E, restit, al. 
manu) HK6.-péyx J.-Ëcw ΕΗ. -- ἐγχρέμπτεσθαι EGHK, Ald.- ἐγχραίπτε- 
σθαι (sic) J.- κείμενος (Εἰς, al. manu χεῖσθαι) HQ'6, Lind., Mack.- χεῖσθαι 
vuig.—# ἂν J.- πρῶτα Κ. -- σικύην 9. --σιχύης H.- σιχυίης Εἰ. - προσδαλέειν 
EGHUK -- προθάλειν (sic) 9. -- σφόνδ, EH. —° πρῶτον " ἔπειτα παραξυρήσας 
(παραξηρήσας Frob.; προξυρήσας ΚΊ ἐν τῇ x. καὶ (χαὶ om., Hrestit, al. manu, 


LIVRE DEUXIÈME. 41 


et impuissance et diminution du corps entier. Les choses étant 
ainsi, on le lavera avec beaucoup d’eau très-chaude, et on fera 
des applications chaudes sur la tête. Après la fomentation, on 
introduira dans les narines de la myrrhe et de la fleur de cui- 
vre. Pour potage, il aura la décoction d’orge, et il boira de 
Veau. Si par ces moyens l’état s'améliore, très-bien ; sinon, il 
faut, et c’est la seule ressource, inciser le bregma ; après l’écou- - 
lement du sang, on rapproche les lèvres de l’incision, on traite 
et on met un bandage. Si vous n’incisez pas, il meurt d'ordi- 
naire le dix-huitième jour ou le vingtième. 

26. (Angine; comp. le S9. Nettoyage de la gorge à l’aide d’une 
baguette enveloppée d'un morceau de laine.) Angine : il y a fièvre, 
frisson, douleur de tête; le dessous des mâchoiresse gonfle; le ma- 
lade avale difficilement la salive ; il crache aussi des matières du- 
ΤΕ θὲ par petits morceaux (Voy. Coaque 418 et l’ Argument, δ 3, 

579). La partie inférieure de la gorge estle siége d’un 
râlement. £?, saisissant la langue, vous examinez, vous trouvez 
la luette san: gonflement et vide ; mais la gorge est en dedans 
pleine d’une salive visqueuse. Le malade ne peut cracher; il 
n’endure pas d’être couché, et, s’il reste dans cette position, 
il étouffe. Si vous êtes appelé auprès d’un homme en cet état, 
voici ce qu’il faut faire : d’abord mettre des ventouses vers la 
première vertèbre du cou de chaque côté, ayant rasé la tête près 
de l’oreille decà et delà ; et, quand la ventouse a pris, la laisser 
en place le plus longtemps possible ; puis faire prendre un bain 
de vapeur avec le vinaigre, le nitre, l’origan et la graine de 
cardame (erucaria aleppica d’après Fraas), le tout broyé, avec 
autant de vinaigre que d’eau, avec addition d’un peu d'huile ; on 
laisse macérer, puis on verse dans un vase, on met un couver- 
cle qu’on enveloppe, on perce le couvercle, on y adapte un ro- 


6, Mack) π. τὸ οὖς τιθέναι (τιθ. om., restit, al. manu H) ἔνθεν χαὶ ἔνθεν 
vulg. -- Je lis ἐπὶ τὰ χαὶ ἐπὶ τὰ pour ἔπειτα ; la faute est fréquente. — " xai 
om., restit. al. manu . -- ἀποσφύζη H.- ἀποσφύξη EQ .- ἀποσχίμψης legit 
Foes in not., et provocat ad Gal. 6]. : ἀποσχήψει:, τὰς ἀποσχάσεις primo 
de Morbis majore,- ἄποσχάσης Lind.-ouxiny 1. --προσχαίεσθαι H.-virow 
EK.-xai χαρὸ. σπέρμ. χαὶ ὀοιγάγω 9. --ἄλειφαρ E, Lind., Mack. 


42 DES MALADIES. 
στάξας, διεῖναι ᾿ τούτῳ ἔπειτα ἐς χυτρίδιον ἐγχέας, ἐπιθεὶς ἐπίθημα, 
4 \ - 
Ξχαὶ κατασχεπάσας, τρυπήσας τὸ ἐπίθημα, κάλαμον ἐνθεῖναι χοῖλον " 
ἔπειτα ἐπιθεὶς ἐπ’ ἄνθραχας, ἀναζέσαι, καὶ ἐπὴν Or τοῦ καλάμου À 
ἀτμὶς ἀνίη, περιχάσχων ἑλκέτω ἔσω τὴν ἀτμίδα, φυλασσόμενος μὴ 
χαταχαύση τὴν φάρυγγα "ἔξωθεν δὲ σπόγγους βάπτων ἐς ὕδωρ θερμὸν, 
προστιθέσθω πρὸς τὰς γνάθους καὶ τὰ σιαγόνια. Ἀναγαργάριστον 
ἐδὲ 32,4 LA ἅν, \ Le > \ 4 6 \ 2) ὶ 
αὐτῷ ποιέειν ὀρίγανον χαὶ πήγανον χαὶ θύμόραν καὶ σέλινον χὰ 
LA θ0 \ 2 29 / LA { € \ JA 29 / 
μίνθην καὶ λίτρον ἀλίγον, μελίχρητον χεράσας ὡδαρὲς, ὄξος ὀλίγον 
4 - , A 
ἐπιστάξαι" λεῖα τρίψας "τὰ φύλλα χαὶ τὸ λίτραν, τούτῳ διεὶς, χλιή- 
νας, ἀναγαργαριζέτω" ἣν δὲ τὸ σίαλον ἴσχηται, μύρτου λαδὼν 
᾽ Ὕ ! L 
6a63ov, λείην ποιήσας, “ καὶ τὸ ἄκρον αὐτῆς ἐπιχάμψας τὸ ἁπαλὸν, 
Ἰχατειλίξας αὐτὸ ἐν εἰρίῳ μαλθακῷ, ὃ χαθορῶν ἐς τὴν φάρυγγα, τὸ 
σίαλον ἐχχαθαίρειν " καὶ ἣν À γαστὴρ μὴ ὑποχωρέη, βάλανον προσ- 
΄, À 4e ἥν ΣΝ / A \ 1 -- a A 
τιθέναι À ὑποχλύζειν" δοφανέτω dE τὸν χυλὸν τῆς πτισάνης καὶ 
λ - : 
ὕδωρ ἐπιπινέτω. " Ἢν δέ of οἴδημα ἐχφύῃ χαὶ οἰδίσχηται πρὰς τὰ στή- 
θεα καὶ ἐρυθρὸν ἔη χαὶ καίηται, ἐλπίδες πλέονες σωτηρίης ποιέειν 
δέ οἱ τάδε " ἐπὴν ἔξω τράπηται τὸ φλέγμα, τεῦτλα ἐμόάπτων ἐς ὕδωρ 
ψυχρὸν, "προστιθέναι " ἀναγαργαριζέτῳ δὲ χλιαροῖσι, χαὶ ἀλουτεέτω. 
Ταῦτα ποιέων μάλιστα ἂν ἐχφυγγάνοι. Ἣ δὲ νοῦσος θανατώδης, καὶ 
ἐχφυγγάνουσιν ὀλίγοι. 

27. ‘Exéon χυνάγχη " πυρετὸς καὶ ὀδύνη λαμθάνει τὴν χεφαλὴν, 
χαὶ ἣ φάρυγξ φλεγμαίνει καὶ τὰ σιηγόνια, καὶ τὸ σίαλον καταπίνειν 
2 s/ ΄ s\ \ \ A LA τ 
οὗ δύναται, πτύει δὲ παχὺ xai πολλὸν, χαὶ φθέγγεται χαλεπῶς. 
Ὅταν οὕτως ἔχη, πρῶτον "᾿ μὲν σικύην προαδάλλειν τὸν αὐτὸν τρό- 


(2 AS INT 3 + À FAR , β ΄ 
πον ὥσπερ χαι ἄνωθεν ELTOLEV ᾿ ἐπειτὰ TO0GIGYELV σπογγον À QE uv 


1 Τούτω EGHIKL , Vaticana exempl., Ald., 11η4. -- τοῦτο vulg.-—eic J.- 
χυτρίδιον 8, Mack.- χυτρίδια vulg. —? χαὶ χατασχεπάσας, τρυπῆσας τὸ 
ἐπίθημα 9. -- χαὶ x. to. τὸ ἐπ. om. vulg.-téca FGIK.—* διὰ τοῦ αὐλοῦ (τοῦ 
a. om., H restit. al. manu, θ) τοῦ vulg.- ἀνείη vulg.-ën, al. manu ἀνέη H, 
- à&v ἴη L, Lind. - ἀνίη EIK. - εἴσω vulg. - ἔσω H.- χαὶ ἔξωθεν sine δὲ EHS. 
ei: Κ. --προστιθέσθα: (sic), al. manu θω E.— ‘2 ΕΗ. -- αὐτὸ 4. -- χαὺὶ nf- 
yavov 6, Mack. -- χαὶ x. om. vulg.—6pÿu£ay ἃ. -- θρύμόραν EI. -- νίτρον EK. 
- μελίχρητόν τε (τε om. EH) vulg.— " τὰ φύλλα τῶν προειρημένων βοτανῶν 
(τῶν πρ. β. om., H restit. al. manu, 6) vulg.-virocv ΕΚ, --τούτω 6, Lind., 
Mack.- roro vulg.- ῥάθδον (E, ead. manu in marg. χλάδον : H, al. manu 
χλάδον), Lind., Mack. - χλάδον vulg.- ποιήσας om. FGJIK, Lind. -- αὐτὴν 
ἐπιχάμψας τὸ ἀχρὸν τὸ ἁπαλὸν τῆς ῥάθδδου χατειλίξας εἰρίω μαλθαχῶ (E, 


x 


ead. manu in marg. xa τὸ ἄχρον αὐτῆς ἐπιχάμψας τὸ ἀπαλὸν) (H, al, manu 


LIVRE DEUXIÈME. 43 
seau creux; alors on place l'appareil sur des charbons, et on 
chauffe; quand la vapeur monte par le roseau, le malade, ou- 
vrant la bouche, lattire, prenant garde qu’elle ne lui brüle la 
gorge; à l'extérieur, on applique des éponges trempées dans l’eau 
chaude sur les mächoires etle dessous. Pour gargarisme, prenez 
l’origan, la rue, la sarriette, le persil, la menthe, un peu de nitre; 
versez du mélicrat étendu d’eau et un peu de vinaigre ; pilez 
les feuilles et le nitre ; faites macérer, chauffez et employez en 
gargarisme. Si la salive est adhérente, prenez une branche de 
myrte, polissez-la , courbez-en l’extrémité flexible , envelop- 
pez-la d’une laine molle, et, regardant dans la gorge, nettoyez 
la salive. Sile ventre n’est pas libre, prescrivez un suppositoire 
ou un lavement. Pour potage, le malade aura la décoction 
d'orge, et pardessus il boira de l’eau. 51} survient du gonfle- 
ment, si ce gonflement se manifeste à la poitrine, et qu’il y 
ait de la rougeur et une chaleur brülante, les chances de salut Ὁ 
sont nombreuses (Aph. VI,37; VII, 49). Voici ce qu’il faut 
faire : la phlegmasie s’étant tournée au dehors, trempez des 
feuilles de bette dans l’eau froïde et appliquez-les. Les garga- 
rismes seront chauds. Il ne prendra pas de bains. C’est par ces 
moyens surtout qu’il réchappera. La maladie est dangereuse, 
et peu sont sauvés. 

27. (Angine se propageant au poumon et se terminant par 
empyème.) Autre angine : la fièvre et la douleur saisissent la 
tête; la gorge s’enflamme ainsi que le dessous des mâchoires. Le 
patient ne peut avaler sa salive; il crache épais et beaucoup; il 
parle difficilement. Les choses étant ainsi, d’abord on appliquera 
la ventouse comme nous avons dit plus haut; puis on apposera 


καὶ τὸ ἄκρον αὐτῆς ἐπιχάμψας τὸ ἀπαλὸν) 6. —7 [καὶ] κατ. Lind. — 5 χαθαι- 
ρῶν Κ. -- εἰς Ε. -- φάρνγα 1. --ἠυμφανέτω EGHUK , Ald.- πτισσ. ΒΕ. ---" ἣν H. 
--εἶ νυ]σ.-- ἐχφύει GIK.-2x60n, al. manu © Η. -- οἰδίσχηται EH, Mack. 
οἰδίσχεται vulg,- καίεται ΕΟΙΦΚ, -- σωτηρίας ὁ. -- 1° προστιθέτω 6.- μάλιστ᾽ 
ΕΗ0. -- ἐχφυγγάνοι ΕΗ Κ. -- ἐχφυγγάνῃ νυ]ο.-- ὀλίγοι EH6.- ὀλίγιστοι vulg. 
- " ἑτέρη ἯΙ. -- ἑτέρα vulg. -- φάρυξ 1. -- σιηγόνια EH. -- σιαγόνια vulg. — 
2 μὲν om. Κ. -- προσθαλέειν ἘΘΉΙΜΚ. --- " τῇ pro καὶ IJK.-7&@ πρόσθεν pro 
χαὶ ἄνωθεν EH (6, τό).-- εἴπομεν om. ΕΗ. -- ἐν om. K. 


44 DES MALADIES. 

ἐν ὕδατι θερμῷ πρὸς τὸν τράχηλον καὶ τὰ ? σιηγόνια “ ἀναγαργαρί- 

ζειν δὲ διδόναι τὸ ἀπὸ τῶν φύλλων εἴληθερές" πίνειν δὲ διδόναι 
LA 


-᾿ es , \ 2 LA \ \ - 
μελίκρητον ὑσαρές" ῥοφάνειν δὲ ἀναγχάζειν TOY χυλὸν τῆς πτι- 


f 
σάνης. Ἢν δέ" οἱ ταῦτα ποιέοντι τὸ σίαλον μὴ ἐξίη, πυριᾶν τὸν 
αὐτὸν τρόπον ὥσπερ ἐν τῇ πρόσθεν. Ἢν δέ οἱ ἐς τὰ στήθεα τράπητα! 
ἢ ἐς τὸν τράχηλον τὸ φλέγμα, τεῦτλα ἢ ὁχολοχύντας καταταμὼν, 
ἐμδαλὼν ἐς ὕδωρ ψυχρὸν ἐπιτιθέσθω, καὶ πινέτω ψυχρὸν, ὅχως τὸ 
σίαλον εὐπετέστερον ἀποχρέμπτηται᾽ ὅταν "δὲ ἐξοιδήση ἐς τὰ στή- 
θεα, οἵ πλέονες ἐχφεύγουσιν. Ἦν δὲ, τῆς φάρυγγος καθεστηχυίης χαὶ 
τῶν οἰδημάτων, στραφῇ ἐς τὸν πλεύμονα ἣ νοῦσος, πυρετὸς εὐθὺς 
ἐπανέλαδε, καὶ ὀδύνη τοῦ πλευροῦ, καὶ ὡς ἐπιτοπολὺ ἀπέθανε, ἐπὴν 
τοῦτο. γένηται " "ἣν δὲ ὑπερφύγη ἡμέρας πέντε, ἔμπυος γίνεται, ἣν 
μή μιν βὴξ ἐπιλάδη αὐτίκα: ἣν ὃ δὲ ἐπιλάδη, ὑποχρεμψάμενος χαὶ 
Ἷ 


ἀποχαθαρθεὶς, ὑγιὴς γίνεται. ᾿Γοῦτον, ἔστ᾽ ἂν Τ μὲν à ὀδύνη τὸ πλευ- 


Ν = à , \ \ \ ΄ οἵ 32 
ρὸν ἔχη, χλιαίνειν τὸ πλευρὸν, καὶ προσφέρειν ὅσα περ εἶ περιπλευμο- 
LU LA Ξ À 8 δὲ ς ͵ À Là = LA 1e A >» A 
vin ἔχοιτο" ἣν δὲ ὑπερφύγη τὰς πέντε ἡμέρας χαὶ ὃ πυρετὸς ἀνῇ, À δὲ 
\r » \ A LA APE RARE διαγοΐσθαι" ἐπὴν δὲ τῷ 
βὴξ ἔχη, τὰς μὲν πρώτας ἡμέρας δοφήμασι διαχρῆσθαι ἐπὴν δὲ τῶν 
σιτίων ἄρξηται, ὡς λιπαρώτατα καὶ  ἁλυχώτατα ἐσθίειν "ἣν δέ τοι βὴξ 
A Ὸ 5 \ [4 4 4 IN LA τὶ \\ ' 
μὴ ἔη, ἀλλὰ γινώσχης ἔμπυον γινόμενον, δειπνήσας, ἐπὴν μέλλη χα- 
θεύδειν, σχόροδα 1 ἐσθιέτω ὠμὰ ὡς πλεῖστα, χαὶ ἐπιπινέτω οἶνον οἰνώ- 


deu ἀκρητέστερον᾽ “χαὶ ἣν μὲν οὕτως οἱ ῥαγῇ τὸ πῦον " ἣν δὲ μὴ, τῇ 


ς ΄ / τ» , λ « --κ5ῳ LA 4 
ὑστεραίῃ λούσας θερμῷ θυμιάσαι, καὶ ἣν ῥαγῇ, ἰῆσθαι ὥσπερ ἔμπυον. 


᾿ Σιηγόνια 8. -- σιαγόνια vulg.—7ù δέον τῶν φύλλων εἰλειθερέες " πίνειν δὲ 
διδόναι (τὸ ὃ. τ. φ. ei. π. δὲ δ. om. vulg.) 6.— Au lieu de δέον je lis ἀπό; 
voyez p. 48. 1. 1, et 1. 7.-- ῥυμφάνειν EGHUK, ΑἸΑ. -- πτισσ. E.—"oi 
(addunt τῶ K, τὸ J) τὰ (τὰ om. Mack) τοιαῦτα (ταῦτα pro τὰ τ. HIJK6) 
vulg.-+rù σ. om. FGJK, ΑἸα. -- τὸ σ. ponunt ante ταῦτα E (Η, al. manu) 6. 
πἔη Η.-- ἢ 9. -- ἐξείη J.—:zodoxûvrn FG.-[uail ἐμδαλὼν Lind.-eu6a- 
πτων ἐς ὕδωρ Ψυχρὸν ἐπιρριπτέτω χαὶ πινέτω Κ΄.-- ὕδωρ χλιαρὸν ἐπιροφανέτω 
(ἐπιῤῥοφανέτω Mack; ἐπιρυμφανέτω EGHIK, Ald.) vulg.- Je lis ὕδωρ ψυ- 
χρὸν ἐπιτιθέσθω ; voyez plus haut, p. 42, 1. 11. -- ὅχως 0. - ὅπως vulg.—ed- 
πετέστατον Η. --εὐπετέστατα E6.— 0" ΕΗ. - πλείονες GK, Ald.- πλεῦνες 
(Ε, al. manu πλέονες) (H, sine οἵ, al. manu οἱ πλείονες). -- φάρυγος 1. - 
τρεφθῇ E (Η, al. manu στραφῇ) ΘΌ, Lind., ΜΔ0Κ. -- πνεύμονα GLJK. --εὐθὺς 
om., restit. al. manu Ἦ. -- ἐπὴν ΕΗ. -- ἐπὰν vulg. --- " ἣν.... γίνεται om. FGI 
JK.-G'H, Ald.- ὑπεχφύγη 9. ---" δ᾽ Ε, --ἐπιλάδη E (H, al. manu, erat prius 
ὑπολάθη) ΒΡ. --ὡπολάδῃ vülg. --- μὲν ΕΗ. -- μὲν om. vulg.-6cax (ὅσαπερ θ) 
(addit εἰ 6) τῇ (τῇ om., H restit. al. manu, 6) περιπλευμονίῃ (περιπν. GJXK) 
(addunt ἔχοιτο H6) vulg. —5 δ᾽ ΕΗ. -- ὑπεχφύγοι θ.-- ὑποφύγη J.- ῥυμφή- 


LIVRE DEUXIÈME. 45 


une éponge trempée dans l’eau chaude an cou et sous les mà- 
choires. Pour gargarisme il aura la préparation susdite des 
feuilles, chaude ; pour boisson, [6 mélicrat étendu d’eau ; eten 
potage on lui fera prendre, à force, de la décoction d’orge. Si 
par ces moyens la salive ne sort pas, on lui donnera un bain de 
vapeur comme dans le cas précédent. Si la phlegmasie se tourne 
à la poitrine ou au cou, coupez des bettes ou des courges, trem- 
pez-les dans Veau froide, et appliquez-les ; faites boire froid, 
afin que la salive soit expulsée plus facilement. Quand le gon- 
flement se porte en dehors à la poitrine, la plupart réchappent. 
Il peut arriver que, le mal de gorge et les gonflements cessant, 
la maladie se tourne sur le poumon ; aussitôt la fièvre reprend, 
et la douleur de côté se fait sentir. Le malade, après cet acci- 
dent, succombe d'ordinaire ; mais, s’il passe cinq jours, il de- 
vient empyématique {à moins que la toux ne survienne aussi- 
tôt ; si elle survient, il expectore, se nettoye et guérit. En ce 
cas, tant que la douleur se fait sentir au côté, 1] faut échauffer 
ce côté, et traiter comme pour la péripneumonie. 51] passe les 
cinq jours et que la fièvre se relâche, mais que la toux persiste, 
il usera de potages pendant les premiers jours ; quand il com- 
mence à prendre des aliments solides, il les prendra très-gras 
et très-salés. Mais s’il n’y a pas de toux et que vous recon- 
naissiez la formation de l’empyème, le malade, à son repas du 
soir et quand il va dormir, mangera de l’ail cru en grande quan- 
tité, et boira par dessus un vin généreux et pur. Si, de cette 
facon, le pus fait éruption, tant mieux ; sinon, le lendemain, 
après avoir été lavé à l’eau chaude, 1] prendra un bain de va- 
peur. Si l’éruption s'ensuit, on traitera comme dans le eas 


d’empyème. 


μασι EG, Ald.- ῥδυφήμασ: HIJ.- ῥυφήματι Κι.-- δεῖ χρῆσθαι L, Lind. — 
9άλυχ, ΗΠ]. -- ἅλιχ. vulg.-uebterv pro ἐσθίειν 9. --δέ οἱ ἡ βὴξ 9. --τι pro τοι 
3. -- γινώσχειν γνυ]ρ. -- γινώσχεις θ΄, Lind., Mack.- γυνώσχης ΒΗΘ. -- δειπνή- 
σαντα vulg.-1Il faut lire δειπνήσας, l’accusatif ayant été vicieusement 
attiré par les accusatifs précédents. -géxke. vulg. -- μέλλοι IK.- μέλλη EHJ. 
— 10 ὠμὰ τρωγέτω ΒΗ. -- πινέτω ΕΟἸ1Κ. -- ἐπινέτω (sic), al. manu ἐπιπινέτ 
Η. --- 11 χαὶ om. (H, restit, al. manu) 8. 


46 DES MALADIES. 


τω \ 

28. ᾿ Ἑτέρη κυνάγχη" φλεγμαίνει τοὔπισθεν τῆς γλώσσης χαὶ τὸ 
χλῆθρον τὸ ὑπὸ τὸν βρόγχον, καὶ οὐ δύναται καταπίνειν τὸ σίαλον, 
οὐδ᾽ Ζάλλο οὐδέν " ἢν δ᾽ ἀναγκασθῇ, διὰ τῶν ῥινῶν οἵ δέει. ὍὍταν 
. “ \ ͵ 

ϑοὕτως ἔχῃ, τρίψας μίνθην χλωρὴν καὶ σέλινον καὶ ὀρίγανον. καὶ M 

4 , ὅς τ “- , NS \ / 42 , 

τρον χαὶ τῆς δόου τῆς ἐρυθρῆς. μέλιτι διεὶς, παχὺ ποιέων," ἐγχρίειν 
= y - χ 

τὴν γλῶσσαν ἔσωθεν ἣ ἂν οἰδέῃ" ἔπειτα ἀναζέσας σῦχα, " ἀποχέας τὸ 
ὕδωρ, τρίψας τῆς ῥόου, ὀλίγην διῆναι τῷ συχίῳ τούτῳ, “καὶ ἀναγαρ- 

! » 

γαρίζειν, ἐὰν δύνηται" ἣν δὲ μὴ, διαχλύζεσθαι" πίνειν δὲ διδόναι τὸ 
ἀπὸ τῶν χρίμνων ὕδωρ’ ἔξωθεν δὲ τὸν αὐχένα χαὶ τὰ σιηγόνια χατα- 
πλάσσειν ἀλήτῳ, ἐν οἴνῳ καὶ ἐλαίῳ ἕψοντα, χλιαρῷ,. καὶ ἄρτους 

προστιθέναι θερμούς. ᾿Αποπυΐσχεται γὰρ ὡς τὰ πολλὰ ἐν τῷ χλήθρῳ, 
χαὶ ἣν μὲν ῥαγῇ αὐτόματον, ὑγιὴς γίνεται" ἣν δὲ μὴ ῥηγνύηται; 

Ψηλαφήσας τῷ δαχτύλῳ ἣν μαλθαχὸν ἔη, σιδήριον ὀξὺ προσδησάμε- 

ΚΕ. 7 - ΄ ε ͵ , ΒΞ 
γος πρὸς "τὸν δάχτυλον τρῆσαι. Ταῦτα ποιήσαντι ὑγιέες γίνονται " À 
δὲ νοῦσος αὕτη ἥκιστά ἐστι θανατώδης. 

29. ᾿Σταφυλή " ἣν "᾿ σταφυλὴ ἐν τῇ φάρυγγι γένηται, ἐμπίπλαται 

ν“ A «4 \ / f A 47 ὶ 
ἄχρος. ὃ γαργαρεὼν ὕδατος, χαὶ γίνεται στρογγύλος τὸ ἄχρον χα 

διαφανὴς, χαὶ ἐπιλαμδάνει τὴν πνοιὴν, χαὶ ἣν φλεγμαίνῃ τὰ σιαγόνια 
# Ne ὁ 2 le ἜΝ \ D'AARAT SEAT Ὁ Ὁ , 

ἔνθεν χαὶ ἔνθεν, ἀποπνίγεται" ἣν δὲ αὐτὸ “ ἐφ᾽ ἑωυτοῦ γένηται, τούτ 

τῶν μὴ φλεγμηνάντων, ἧσσον ἀποθνήσχει. Ὅταν οὕτως ἔχη, λασὼν τῷ 


᾿ 1 \ es 12 > 2 \ € “4 2 , 
δακτύλῳ τὸν γαργαρεωῶνα, “ἄνω ἐς τὴν ὑπερῶην ἀποπίέσας, διατα- 


! Ἑτέρα ἘΜ. -- Weigel, Suppl. du Dict, de Schneider, v. Κλεῖθρον, pro 
pose de supprimer le xat. Cela n’est pas autorisé par les mss. et ne paraît 
pas nécessaire. -- χλεῖθρον vulg.-x)%890v 6, Mack, Gal. in 6]. qui exponit 
ὁ περὶ τὴν χατάποσιν τόπος ὑπὸ τοῖς παρισθμίοις. - τῷ βρόγχῳ (βρόχω EH) 
vulg.-—rèv βρόγχον FL, Lind. (βρόχον GLIK), -- Weigel, ib., propose de 
lire ὑπέρ; mais, avec l’accusatif, ὑπὸ peut être conservé sans faire tort à 
l'anatomie. — ? ἄλλ᾽ H.-oidée pro οἱ ῥέε: (E, al. manu οἱ ῥέει) FGHIJK8, 
Ald. —5 οὕτως χαὶ ἔχη J.-viroov ΕΚ. --ἐρυθρᾷς EHUK. --- ‘ ἐγχέειν FG.- 
ἐσχρίειν 6, Μδ0Κ. --οὗ (οὗ om., restit. al. manu H) vulg.—3 6, ΜΔΟΚ. -- οἷ- 
δέοι E.—wôée,, al. manu οἰδέει H.— 5 καὶ (χαὶ om., H restit. al. manu, 8, 
Mack) ἀποζέσας (ἀποχέας 0, Mack) ἐς (ἐς om. E, H restit. al. manu, 8, 
Mack) (addunt τὸ 0, Mack) ὕδωρ vulg. -- διεῖναι Lind.-oÜxtov exponit Gal. 
GL τὸ τῶν ἰσχάδων ἀφέψημα. ---- δ ἐὰν δύνηται ἀναγ. sine χαὶ EHP'6.- χαὶ 
τούτῳ ἐὰν ὃ. ἀναγ. Lind.—Post ἐὰν addit δὲ 6. -- κρημνῶν 1. -- χρήμνων K. 
- σιηγόνια EH. -- σιαγόνια vulg. — 7 ἕψοντας- ΕΌ.-- χλήθρω θ, Mack. -- χλείθρῳ 
vulg. -- ῥηγνύηται ΕΗΡ. -- ῥήγνυται vulg. --ψηλαφίσα: ἢ. --αλαχὸν 9. --ἣ ΕΗΒ. 
- ὃ τὸν om. EGK, Aid. -- τύψαι θ. -τρύψαι, al, manu τρῆσαι H.- Post τρ. 
addunt τοῖς πλείστοισι 00, -- ποιήσαντες 279. -- πο)λοὶ (πολλοὶ om., reslit. al. 


LIVRE DEUXIEME. 47 


28. (1nflammation de la partie postérieure de la langue et de 
l'épiglotte,. δούς, ouverture.) Autre angine : la partie posté- 
rieure de la langue et l’opercule qui est à la gorge s’enflam- 
ment ; le malade ne peut avaler sa salive ni rien autre; si on 
l’y force, cela revient par les narines. Les choses étant ainsi, 
pilez de la menthe verte, du persil, de l’origan, du nitre et du 
sumac rouge, trempez dans du miel, faites épais, et frottez-en la 
langue en dedans là où est le gonflement. Puis faites bouillir 
des figues, transvasez; pilez du sumac, trempez-en un peu dans 
cette eau de figues, et qu'il se gargarise avec cela s’il peut; si- 
non, qu’il s’en lave la bouche. Il boira l’eau de farine d’orge. 
A l'extérieur, on appliquera sur le cou et le dessous des ma- 
choires un cataplasme chaud de farine cuite dans du vin et de 
l'huile; et on appliquera aussi des pains chauds. En effet le plus 
souvent il se forme de la suppuration dans l’opercule; si elle se 
fait jour spontanément, le malade guérit. Sinon, tâtez avec le 
doigt si la partie est molle, attachez au doigt un ferrement aigu, 
et perforez. Par ces moyens, on obtient la guérison : cette 
maladie n’est nullement mortelle. 

29. (Inflammation de la luette ; répétition du ἃ 10. Excision 
de la luette.) Grain de raisin : si le grain de raisin se forme dans 
la gorge, le bout de la luette se remplit d’eau, s’arrondit et de- 
vient transparent; la respiration est génée, et, si le dessous des 
mächoires s’enflamme des deux côtes, le malade étouffe. Dans 
le cas où la luette est seule affectée sans inflammation conco- 
mitante de ces parties, le danger est moins grand. Quand il en 
est ainsi, prenez la luette avec le doigt, pressez-la en haut 
contre le palais, et tranchez-en le bout ; puis donnez le garga- 


manu , 4) ὑγιαίνουσιν (ὑγιέες γίνονται Ηθ) vulg.- ἐστι om., restit. al. manu 
H.— "67. om. θ. --περὶ σταφυλῆς EFGUL, -- περὶ σταφυλίδος K.— σταφυ- 
λὶς νυ]ρ.-- σταφυλὴ E (H, al. manu σταφυλὶς) JL6, Lind., Mack, -- γένηται 
ἐν τ. φ. ΒΗΘ. --φάρυγι ΕἸ. -- ἄχρως ἘΠ. --φλεγμήνη EHIK, Lind.- σιηγόνια 
Mack.-— ἀπο ἀποπν. addit χαὶ 1. --- " ὑφ᾽ vulg.—éo’ EIKLS, Lind., Mack. 
-φλεγμιηνόντων (sic) ἨΚ. -- φγεγμηνάντων ἘΡ΄Ω΄, Lind., Mack. -- φλεγμαι- 
νόντων vulg. — ! ἄνω om. ΕὉ. --ἀποπιάσας FGIIK.-Giorauéer θ, Mack. -- 
διατεμνέειν γι}. -- διαταμνέειν Ρ΄, - διατέμνειν 1. -- διατεμέειν ΒΗ. 


48 DES MALADIES. 


LA Μ QU Δὲ δ᾽ 3, 9 4 
LLÉELV ἀχοον" ἔπειτα διδόναι ἀναγαργαρίξειν 


s à 


ἱπὸ ἀπὸ τῶν φύλλων " 
λείχειν δὲ ἄλητον ψυχρὸν, καὶ ὕδωρ ἐπιπίνειν, χαὶ μὴ λούεσθαι. 
30. "ἈἈντιάδες " ἣν ἀντιάδες γένωνται, συνοιδέει ὑπὸ τὴν γνάθον 
8 \ y \ 4 4 2 > \ 
ἔνθεν καὶ ἔνθεν, καὶ ψαυόμενον σχληρόν ἐστιν ἔξωθεν, xat ὃ γαργα- 
ρεὼν ὅλος φλεγμαίνει. Ὅταν οὕτως ἔχη, καθεὶς τὸν δάκτυλον, ὅδιω- 
θέειν τὰς ἀντιάδας " πρὸς δὲ τὸν γαργαρεῶνα προσχρίειν ἄνθος χαλκοῦ 
CAPES \ 3 7 3 À + / € “᾿ς En? 
ξηρὸν, χαὶ ἀναγαργαρίζειν τῷ ἀπὸ τῶν φύλλων εἱληθερεῖ " ἔξωθεν 


4 CE LC OS Ν 
τε χαταπλάσσειν, ἣ ἂν ἀποιὸ 


͵ 
ἔῃ, ὡμιήλυσιν, ἐν οἴνῳ zut ἐλαίῳ ἑψῶν, 
χλιαρήν. ᾿Επὴν δέ σοι. δοχέωσι τὰ φύματα μαλαχὰ εἰναι. ἔσωθεν 
2 d κι € 0 # * LEE ὧδ᾽ δὲ \ 3... 3 τ αθί-- 
ἀφασσώμενα, ὑποτύψαι μαχαιρίῳ᾽ ἔνια δὲ χαὶ αὐτόματα x 
σταται. 
3 Ὁ 
31. δ Ὑπογλωσσίς" ἣν ὑπογλωσσὶς γένηται, ἣ γλῶσσα οἰδίσχε-- 
\ UE , δ Ν Ε44 4 , " \ « 
ται, καὶ τὸ ὑποχάτω, καὶ TO ἔξω Ψψαυόμενον σχληρόν ἐστι, χαὶ TO 
σίαλον χαταπίνειν οὐ δύναται. Ὅταν οὕτως ἔχη, σπόγγον ἐς ὕδω 
1. ἴχ 
θερμὸν ἐμιάπτων προστιθέναι, καὶ τὴν δώμήλυσιν ἑψῶν ἐν οἴνῳ χαὶ 
ἐλαίῳ καταπλάσσειν ἔξω à ἂν ἀποιδέῃ" ἀναγαργαρίζειν δὲ τῷ 7 συχίῳ, 
\ 
χαὶ μὴ λούεσθαι" ἐπὴν δὲ διάπυον γένηται, τάμνειν " ἐνίοτε δὲ αὐτό- 
ματον ἐχρήγνυται, καὶ χαθίσταται où τμηθέν " ἐπὴν δὲ ἔξω ἀποπυ- 
ἤσῃ, διαχαῦσαι. 
32. φλέγμα συστὰν ἐς τὴν ὑπερώην᾽ ἣν δὲ "φλέγμα συστῇ ἐς 
2) ε 1 3 SA \ 5 ! ‘0 q ». / 
nv ὑπερώην, ἀποιδέει καὶ ἐμπυΐσχεται. “Ὅταν οὕτως ἔχη, καίειν 
\ Ὁ SN νη ἈΝ 5.7 x - ͵ \ \ ΞΑ͂ ἣ ? 
τὸ φῦμα" ἐπὴν "δὲ ἐξίῃ τὸ πῦον, χλύζειν τὸ λοιπὸν, πρῶτον μὲν λί- 
\ ὕδ τ Ὑλια ΄ τὰ ι ᾿ EE \ 11: δὲ 2 λύ .5] 15 
τρῳ καὶ ὕδατι χλιαρῷ, ἔπειτα οἴνῳ, ἐπὴν 1 δὲ ἐχκλύσῃ , σταφίδα 


τρίψας λευχὴν, ἐξελὼν τὸ γίγαρτον, ἐντιθέναι ἐς τὸ καῦμα" ἐπὴν dè 


"Τῷ [ἱπ6, -- φύλων ὅ. -- Δ]. 6]. : φύλλα τὰ χηπαῖα χαὶ βοτανώδη χλωρὰ 
ἠδύσματα; et : φύλλια ἡδύσματα χηπαῖα, ἃ τοῖς ὠνουμένοις τὰ λάχανα 
προσεπιτιθέασιν, οἷον xopiavov, ἡδύοσμον, πήγοινον, σέλινον. Probablement 
il faut lire dans notre passage φυλλίων où φυλλείων. --- 2 ἀντ. om. θ. -- περὶ 
ἀντιάδων EFGIJKL.-cuvordéerv FGIT, —3 διαθέειν FG, ΑἸὰ. --τὸ (τῶ EH6) 
ἀπὸ τ. φ. εἰλιθέρει (εἰλθέρει sic GT; εἰλθέρα sic J : εἰλιθερεῖ K ; εἱλιθέρει EH; 
εἰληθερὲς Lind.; εἰλιθερὲς Mack) vulg.- Gal. 6]. : ἐλιθερὲς, τὸ ὡς ἀπὸ ἡλίου 
θερμόν. --- ὁ δὲ pro τε 11Πη6..--ἢ 4..-- ἀποιδέει (. -- ὠὦμήλοισιν Ἡ. -- ὠμῇ λύσει 
ΕΟΠΚ. -- ἕψειν ΕᾺ, --ψὴῆν Ald.-àoaccoueva EHK6, Lind., Mack. --Ψψηλα- 
φώμενα exponit Gal. Gl. - χαθίστανται Κ᾿, -- χαθίστασθαι, al. manu χαθίστα- 
ται Η. --- ὑπ. om. ΗΡ, --περὶ ὑπογλωσσίδος Κ. --ἐἂν ὑπογλωττὶς γένηται 
pro ὑὕὑπογλ. EFGI. --- ὃ ὠμμὴν λύσιν H (J, λύσην). -- ἃ ..-- 7 σικύῳ Α1]α. --τά- 
μειν (sic) 4. -- αὐτόματα Εἰ. -- ῥήγνυται θ. --δ’ ἔξω EH.—5 φῦμα ξυστὰν Lind. 
πφλέγμα.... ὑπερώην Om, Ηῦ. --ἣν φλέγμα συστῆ εἰς τὴν ὑπερώην pro 


. LIVRE DEUXIÈME, 49 


risme fait avec les plantes (voy. p. 43, L. 5). Faites prendre de la 
farine de froment froide et boire de l’eau par dessus. Pas de 
bain. 

30. (Amygdalite. Comp. le $ 11.) Amygdales : quand les 
amygdales s’affectent, il se forme à la mächoire, des deux 
côtés, un gonflement ; on sent, en touchant par dehors, de la 
dureté; la luette entière est enflammée. Les choses étant 
ainsi, introduisez le doigt et écartez les amygdales ; frottez la 
luette avec de la fleur de cuivre sèche ; faites gargariser avec 
le gargarisme susdit, chaud (Foy. p. 43). A l'extérieur, appli- 
quez, là où il y a gonflement, un cataplasme chaud de farine 
d'orge cuite dans du vin et de l'huile. Quand les tumeurs vous 
paraïtront molles, touchées par dedans, percez-les avec un 
bistouri. Quelques-unes guérissent spontanément. 

31. (Æypoglossite. Comp. $ 11.) Hypoglossite : quand il se 
forme une hypoglossite, la langue se gonfle ainsi que les parties 
subjacentes ; au dehors il y a dureté au toucher, et le malade 
ne peut avaler sa salive. Les choses étant ainsi, appliquez une 
éponge trempée dans l’eau chaude; mettez, là où il y a gon- 
flement, un cataplasme de farine d’orge cuite dans le vin et 
l'huile ; faites gargariser avec la décoction de figues. Pas de 
bains. Quand la suppuration est formée, incisez. Quelquefois 
le pus se fait jour spontanément, et les choses se remettent sans 
incision. Quand la suppuration se fait jour à l’extérieur, cau- 
térisez. ’ 

32. (Inflammation du palais.) Phlegme fixé au palais : quand 
du phlegme se fixe au palais, cette partie se gonfle et suppure. 
Les choses étant ainsi, cautérisez la tumeur. Quand le pus est 
sorti, nettoyez le reste d’abord avec du nitre et de l’eau tiède, 
puis avec du vin. Après ces lotions, écrasez du raisin sec blanc 


φλέγμα.... ὑπερώην ΕἸ (K, ἐὰν συστῇ φλέγμα εἰς τὴν ὑπερώαν). ---ϑφῦμα 
ξυστῇ 11Π4. --- 1 δ᾽ ΕΗ. -- νίτρω ἘΚ. --- δὲ om. Ὁ. -- δ᾽ θ,--ἑλχύση (E, al. 
manu ἐχχλύση) ΗἸ. --ἐχλύση J, ΑἸὰ. -- ἐχχλύσης θ. - ἀσταφίδα EH6, Lind., 
Mack.— "2 ΕΗ.-- διαχλυζέσθω ΕΗ0.-- ἐσθίειν τι ΕΠΙΜΙΚ,--ῥυμφάνει ΕΟΉΠΚ, 
Ald, 


TOM. VII. À 


50 DES MALADIFS, 
2 τω ει 3 La = Ἂ © ” a y 2 \ Lé 5 
ἐκρυΐ,, οἴνῳ ἀκρήτῳ χλιαρῷ διαχλυζέτω, καὶ ἐπὴν μέλλη τι ἐσθίειν 
A < ΄ , 2 , s Ὡ , αὐ αν δ. ὁ ΄ 
À bopdveu , σπόγγιον ἐντιθέναι " ταῦτα ποιέειν ἔστ᾽ ἂν ὑγιὴς γέ- 
νηται. 
LÀ τ -Ὁ 
33. ᾿Πώλυπος: ἣν "πώλυπος γένηται ἐν τὴ ῥινὶ, ἐκ μέσου τῶν 
τῇ Α 
χόνδρων καταχρέμαται, οἷον γαργαρεὼν, χαὶ ἐπὴν Don τὴν πνοιὴν, 
΄ LA A 3. \ A 129 \ ΕῚ , sd 
προσέρχεται ἔξω, καὶ ἐστὶ μαλθαχὸν, καὶ ἐπὴν ἀναπνεύσῃ, οἴχεται 
d 
ὀπίσω, καὶ φθέγγεται Sooupdv, καὶ ἐπὴν χκαθεύδη, ῥέγχει. “Ὅταν 
οὕτως ἔχη, σπόγγιον χαταταμὼν στρογγύλον, “καὶ ποιήσας οἷον 
/ λί ὅλί ae / \ ΩΣ À 22 ἘΦ δὲ 
σπείραν, χατειλίξαι ὅ λίνῳ αἰγυπτίῳ καὶ ποιῆσαι σχληρόν εἰναι 
΄ [4 2 EN / 3 A - \ Q® \ , / 
μέγεθος ὥστε ἐπαρτίζειν ἐς τὸν μυχτῆρα, καὶ δῆσαι τὸ σπόγγιον λίνῳ 
Ὁ \ M 
τετραχόθι" μῆχος “δὲ ἔστω ὅσον πυγονιαῖον ἕχαστον " ἔπειτα ποιήσας 
αὐτῶν μίαν ἀρχὴν, ῥάδδον λαθὼν κασσιτερίνην λεπτὴν ἐκ τοῦ ἑτέρου 
7 4 NE 4 2 A , \ cIPQ 422\ ἧς ΠΑΡΑ͂, ES 
χύαρ ἔχουσαν, διείρειν ἐς τὸ στόμα τὴν ῥάδδον ἐπὶ τὸ ὀξὺ, καὶ ἐπὴν 
© τ ΄ \ 
Ἰλάθδη, διέρσας διὰ τοῦ χύαρος τὸ λίνον, ἕλκειν ἔστ᾽ ἂν dé τὴν 
> de ΝΜ \ « \ C2 A - 3 13 cl 
ἀρχήν" ἔπειτα χηλὴν ὑποθεὶς ὑπὸ τὸν γαργαρεῶνα, ἀντερείδων, ἕλ- 
χειν ἔστ᾽ ἂν ἐξειρύσης τὸν πώλυπον. ᾿Ἐπὴν " δὲ αὐτὸν ἐκοσπάσῃς χαὶ 
4 APCE c/ A \ A ΄ PC 
παύσηται τὸ aix ῥέον, περιθεὶς περὶ τὴν μήλην ξηρὸν ὀθόνιον μο-- 
- \ à" \ 3 LA 10 "Ὁ LA 2 La \ LA 
τῶσαι, χαὶ τὸ λοιπὸν ἀναζέσαι 19 τοῦ ἄνθους ἐν μέλιτι, χαὶ χρίων 
x \ ΕῚ , τὸ \ ce , =] \ LAN ἘΠ Ὸ 2 / 
τὸν μοτὸν ἐντιθέναι ἐς τὴν ῥῖνα ᾿ καὶ ἐπὴν ἤδη τὸ ἕλχος ἀλθαίνηται, 
, À x Ὁ 
μδλιόδον ποιησάμενος ὥς τοι χαθίχη πρὸς τὸ ἕλκος, τοῦτον μέλιτι 
, ! Εν \ ΄ 
χρίων προστιθέναι ἔστ᾽ ἂν ὑγιὴς γένηται. 
3h. Ἕτερος ᾿πώλυπος" ἐμπίπλαται ἢ ῥὶς κρέασι, καὶ ψαυόμενον 
τὸ χρέας σχληρὸν φαίνεται, καὶ διαπνεῖν οὗ δύναται διὰ τῆς ῥινός. 


C4 ε ΄ CI 
Ὅταν οὕτως ἔχη, 2vlévre χρὴ σύριγγα καῦσαι σιδηρίοισιν À τρισὶν 


‘II. om. Ηθ. --ἐὰν εἰς τὴν ῥῖνα πώλυπος γένηται pro x. ΕΟ]. -- περὶ πό- 
λυπος (sic) ἐν ῥινὶ Κ. ---Ξ πώλ., al. manu πού Η. --πούλυπος Ἐ: -- πόλυπος 
1Κ.--τοῦ χόνδρου EHIQ'6, [1η4. --ὠκρεμᾶται 1..--χάτω κρεμᾶται Lind.- χαὶ 
ἐστὶ μαλθακὸν om. Κ. --- ὁ σοφὸν ὁ. ---χαὶ om. (H, restit. al. manu) 6.- 
σπεῖραν ΒΗΠΚ. --χατελίξαν 0, Mack.—5 χαὶ λίνω ὁ. -- ὥστ᾽ ΒΗ. --ἐπαρτίζειν 
L6, Mack.—écapritev vulg.-rèv σπόγγον Κ. ---ὐ δ’ ΕΉ. -πυγωνιαῖον E6, 
Νίδοκ. -- ἔσχατον Lind.-adr& J.-6ä6üov (bis) ΑἸΑ. -- χασσιτηρίνην Ald.- 
διείρην (sic) Κι. ---᾿ λάδης θ, Μδοκ. --τὸ,, al. manu τὸν Η. -- τὸν γι!8.. --τὸ à. 
om. θ.-- λῖνον Ἐ,.--χύαρ, τὸ τῆς ῥαφίδος τρῆμα χαὶ τὸ τῆς χώπης τοῦ μύλου 
in marg. Η. ----ὅ λάδης E0, Mack.-pñrnv Lind.- Gal. 6]. : χηλὴν, μήλην 
δίχρουν χατὰ τὸ ἄχρον ἐχτετῃημένην ἐμφερῶς χηλῇ. --ἀντεριδὼν (sic) θ. --ἂν 
EFGHL, Ald., Lind., Mack.-àv om. vulg.-mothuroy Ε',--πόλυπον {Π1, 
—°5 ΕΗ. -- αὐτὸν om. E (H, restit. al. manu post ἐχσπάσῃς) 0, Mack. -- 
Post ἐχσπ. addit αὐτὸς Εἰ --μωτῶσαι Ald,—1#zroùs 2. -- ἐντιθέναι EH, 


LIVRE DEUXIÈME. 51 
après avoir διό le pepin, et mettez dans l'endroit cautérisé. 
Quand cela tombe, le malade se lavera avec du vin pur tiède.” 
Quand il va manger quelque chose ou prendre un potage, il 
met une éponge. Voila ce qu’il faut faire jusqu’à guérison. 

33. (Polype ; arrachement avec un fil et une éponge.) Polype : 
quand un polype s’est formé dans le nez, il pend du milieu des 
cartilages comme une luette; quand le malade pousse sa 
respiration , le polype sort au dehors et il est mou; dans l’in- 
spiration il rentre. La voix est voilée ; et pendant le sommeil 
il y a ronflement. Les choses étant ainsi, coupez une rondelle 
d’éponge, faites-en une boule, et liez-la d’un fil d'Égypte assez 
fortement pour la rendre dure. La grosseur en doit être telle 
qu’elle s’adapte à la narine. L’éponge sera attachée avec quatre 
fils dont chacun sera long d’une coudée. Vous réunirez ces qua- 
tre fils en un seul bout ; vous prendrez une verge d’étain mince 
et percée d’un trou à une de ses extrémités. Vous ferez passer 
jusque dans la bouche cette verge par son extrémité mince. 
Puis, l’ayant saisie, vous passerez par le chäs le bout des 
quatre fils, et vous tirerez jusqu’à ce que vous saisissiez le bout 
des fils. Alors, placant un pied de biche à la luette et soute- 
nant, vous tirerez jusqu’à ce que vous ameniez le polype. Quand 
il est arraché et que le sang a cessé de couler, vous mettrez 
autour de la sonde un linge sec; puis vous ferez bouillir de la 
fleur de cuivre dans du miel ; vous en enduirez la tente et vous 
la mettrez dans le nez. Lorsque la plaie arrive à cicatrisation, 
vous ferez une tige en plomb qui aille jusqu’à la plaie, vous 
l’enduirez de miel, et vous l’introduirez jusqu’à guérison. 

34. (Polype; cautérisation.) Autre polype : le nez se remplit 
de chair; cette chair, au contact, paraït dure; le malade ne 
peut respirer par le nez. Les choses étant ainsi, mettez une ca- 


nule et cautérisez avec trois ou quatre ferrements. Après la 


Mack.-#oocribéves vulg.-1:6)1v680v ΕἸ. -xabixer Ὁ. -- χαθίχοι E.-Toùro H. 
- τοῦτον om. 0. — 1! πούλ. EL.-n6). IJK.-yiverat (H, al. manu φαίνεται) 
0. — 12 ἐνθέντι ΕΜ. --σιδηρίησιν Ald. -- τρισσὶν G, Ald., Frob., Lind,- τέτρα- 
σιν Ἐ, --ἔλλεό. Καὶ, Lind., Mack.-è)e6. J. 


52 DES MALADIES. 
ἢ τέσσαρσιν" ἐπὴν δὲ χαύσης, ἐμάλλειν τοῦ ἑλλεδόρου τοῦ μέλανος 
᾿ τρίψας, καὶ ἐπὴν ἐχσαπῇ καὶ ἐχπέση τὸ χρέας, μοτοὺς τοὺς λινέους 
χρίων τῷ μέλιτι ἐπιτίθει σὺν τῷ ἄνθει" ἐπὴν "δὲ ἀλθαίνηται, τοὺς 
μολίδδους χρίων τῷ μέλιτι ἐστίθει, ἄχρις ἂν ὑγιὴς γένηται. 
“ CO 
35. ᾿Ετερος rwüuroc* ἔσωθεν ἐκ τοῦ χόνδρου προέχει χρέας 
/ # , Ν ges y “ “, O1 
στρογγύλον " Ψψαυόμενον δὲ μαλθαχόν ἐστιν. “Ὅταν οὕτως ἔχη, χορδὴν 
λαδὼν νευρίνην, βρόχον "αὐτῇ σμικρὸν ποιήσας, κατειλίξαι λίνῳ 
λεπτῷ, ἔπειτα τὴν ἀρχὴν τὴν ἑτέρην διεῖναι διὰ τοῦ βρόχου, μέζονα 
ποιήσας τὸν βρόχον" ἔπειτα τὴν ἀρχὴν ὅ διεῖραι διὰ τῆς ῥάδδου τῆς 
, ὁ ΤΑΙ 2 \ \ LE 2 \ “ - ΜᾺ Δ 2 
χασσιτερίγης " ἔπειτα ἐνθεὶς τὸν βρόχόν ἐς τὴν ῥῖνα, τῇ μήλη τῇ ἐν- 
τετμημένῃ περιτείνας τὸν βρόχον περὶ τὸν πώλυπον, ἐπὴν περιχέη- 
ται, διείρειν τὴν ῥάδδον ἐς τὸ στόμα, χαὶ λαδὼν ἕλχειν τὸν αὐτὸν 
τρόπον, τῆς χηλῆς ὑπερειδούσης" ἐπὴν "δὲ ἐξελχύσης, ἰῆσθαι ὥσπερ 
τὸν πρόσθεν. 
σ 
36. “Ἕτερος ᾿πώλυπος" ἔσωθεν παρὰ τὸν χόνδρον ἀπό τευ σχλη- 
\ / ADO Er \ 5. , 3, 01 / tire , 
ρὸν φύεται, χαὶ δοχέει μὲν εἰναι κρέας" ἣν δὲ Ψαύσης αὐτοῦ, ψοφέει 
La [24 œ ΩΝ 
οἷον λίθος, “Ὅταν οὕτως ἔχη, σχίσαντα τὴν ῥῖνα σμίλῃ ἐχχαθῆραι, 
ἔπειτα ἐπιχαῦσαι" τοῦτο δὲ ποιήσας, συῤῥάψαι πάλιν τὴν ῥῖνα, χαὶ 
700 ὃ Ἐλ) SRE ἈΠ ἐγαλεί cer 5 θέ Δι. Ὁ 
ἰῆσθαι τὸ ἕλχος τῷ χρίσματι ἐναλείφων, ῥάχος ἐντιθέναι, καὶ ἐπὴν 
δας ΘΠ SUR ὃ ἄν DANS .- Pure ἀλθί Δ; Ὁ 
περισαπῆ, ἐγχρίειν τὸ ἄνθος ὃ τὸ ἐν τῷ μέλιτι" ἀλθίσχειν δὲ τῷ μο- 
λύδδῳ. 
37. Ὁ Ἄλλος" φύεται ἐχ πλαγίου τοῦ χόνδρου ἐν ἄχρῳ οἷον χαρχί- 
11 2 ai - , ΕΝ; 42 S\ , 2 / = 
vin” πάντα δὲ ταῦτα χαίειν χρή" ὅταν 15 δὲ καύσης, ἐπιπάσαι τοῦ 
ἑλλεδόρου" ἐπὴν δὲ σαπῆ, καθαίρειν τῷ ἄνθει “ὃ τῷ σὺν ri μέλιτι" 


ἀλθίσχειν δὲ τῷ μολίόδῳ. 


᾿ Τρίψας λεῖον 9. --λιναίους vulg. -- λινέους legendum censet Lobeck, Phr. 
Ecl., p. 141.-- μέλιτι χαὶ τῶ ἄνθει ἐστιθέναι EH (Ρ'Ή΄, ἐπιτίθεται). -- ἐντιθέναι 
Lind. —? δ᾽ ΒΗ. -- τὸν μόλιδδον 1,.--μολύόδους EHIJ.- ἐντίθει 4. -- ἔστ᾽ pro 
ἄχρις ἘΗΡ. --- πούλ. E.-7x6X. 1 Κ, --πρόσχει (sic) J.— ἰ αὐτῆς θ. -- μέζονα 
ΕΉΪΚ, -- μείζονα vulg, —5 διεῖναι LP’, Lind.- χασσιτερίνης ἘΠ, Lind., 
Μδοκ. -- καττιτερίνης γι]. --ἐχτετμιημένη 6. --ἐχτεταγμένῃ ΑἸΑ. --περὶ τ. ro). 
τὸν Bo. (E, πούλ) H (0, τοῦ πωλύπου). -- πόλυπον 1}, --περικαίηται vulg. -- 
περιχάηται ἴ,. -- περιχέηται EHIJK, Lind., ΜδΟΚ. -- διαίρειν vulg. --διείρειν 
(H, al. manu at) L6, Lind., Μδοκ, -- τὴν ῥάθδον om. θ. --χειλῆς ὁ. --μήλης 
Lind.—65 ΕΗ0. -- ἐξελαύσῃς Frob., Lind.—7 πούλ. E.- πόλ. 1}. -- χαὶ 
om. (H, restit. al. manu) 0. --οἷα EFG (H, al. manu) IK.—5Sx. om. (H, 
al. manu) 0, Mack. -- μέλιτι pro χρίσματι! Κ', ---͵αϑτῷ EGK.-uo\i60w EGIK , 
Ald., Frob., Lind., Mack. — 13, om. HI, -- ἄλλος G, Ald., Lind.-&wc 


LIVRE DEUXIÈME. 53 
cautérisation, introduisez de l’ellébore noir broyé ; après la 
corruption et la chute de la chair, faites des tampons de lin, 
enduisez-les de miel, et placez-les avec la fleur de cuivre dans 
le nez. Quand la cicatrisation avance, enduisez de miel les tiges 
de plomb et introduisez-les jusqu’à guérison. 

35. (Polype; arrachement par un fil.) Autre polype : en de- 
dans du cartilage proémine une chair ronde ; au toucher elle 
est molle. Les choses étant ainsi, prenez une corde de nerf, 
faites-y une bouclette, tournez autour un fil menu ; puis passez 
l’autre bout de ce fil dans la bouclette en faisant une boucle plus 
grande. Passez le bout dans le chäs de la verge d’étain; mettez 
la boucle dans le nez et passez-la autour du polype à l’aide de 
la sonde entaillée; quand la boucle est en place, introduisez la 
verge jusque dans la bouche ; saisissez le fil, et tirez-le de la 
même facon, en soutenant avec le pied de biche. Le polype 
étant arraché, traitez comme dans le cas précédent. 

36. (Polype; incision de la narine et cautérisation.) Autre po- 
lype : en dedans, le long du cartilage , pour une cause quel- 
conque , il naît une dureté, et ce paraït être une chair; mais 
si lon y touche, cela résonne comme une pierre, Les choses 
étant ainsi, fendez la narine avec un bistouri, nettoyez, puis 
cautérisez par dessus. Cela fait, recousez la narine, traitez la 
plaie en l’oignant avec l’onguent, mettez un linge; quand le 
tout s’est consumé, enduisez avec la fleur de cuivre dans du 
miel ; achevez la guérison avec le plomb. 

37. (Espéce de cancer dans le nez ; cautérisation.) Autre : sur 
le côté du cartilage, à l’extrémité, naissent des espèces de can- 
cers : il faut brüler tout cela; après la cautérisation, sau- 
poudrez d’ellébore. Quand tout est consumé, mondifiez avec 
la fleur de cuivre dans le miel; achevez la guérison avec le 


plomb. 


vulg, -- ἕτερος 0. -- ἄλλος πούλυπος E (Mack, πώλ.). -- ἕτερος πόλυπος JK. — 
ir. δὲ π. ὁ. --δὲ om. EH. — " δὲ om. Ρ',. --ἐμπάσαι HQ', Lind. -- ἐμπᾶσαι E. 
-ἐπιπάσσαι 8, --ἐλεό, 4. --ἐλλεό. ΑἸά.. Frob., Lind., Mack. — ‘rw EH8 - 
τῷ om. vulg, — "' τῷ om, E,-uo)06üw HJ, 


δά DES MALADIES. 
38. ᾿Ἵκτερος " À χροιὴ μέλαινα γίνεται χατὰ τὸ πρόσωπον, μά- 
Ἄ δὲ Ns.3. / Lore 4 À \ À \ \ æ ÀG / 
λιστα δὲ τὰ ἐσχιασμένα, χαὶ οἵ ὀφθαλμοὶ χλωροὶ χαὶ ἡ γλῶσσα χάτω- 
θεν, καὶ αἱ φλέδες αἵ ὑπὸ τῇ γλώσσῃ παχεῖαι χαὶ μέλαιναι, καὶ 
ἄπυρος γίνεται, καὶ οὐρέει παχὺ χολῶδες. “Ὅταν οὕτως ἔχη, ἢ πρῶτον 
μὲν τὰς φλέδας τὰς ὑπὸ τῇ γλώσσῃ ἀποσχᾶν, ἔπειτα λούοντα πολλῷ 
χαὶ θερμῷ, διδόναι πίνειν νήστει τοῦ ἀσφοδέλου τὰς ῥίζας, ὅ ἀποχα- 
θαίρων, ἑψῶν ἐν οἴνῳ ᾿ὅσον πέντε ῥίζας, καὶ σέλινα συμμίξας ὅσον χεῖ- 
ρα πλήρεα τῶν φύλλων" ἐπιχεῖν δὲ οἴνου γλυχέος τρία ἡμικοτύλια αἰγι- 
“ \ ’ 5€ , Ξ τ \ [24 9 ὦ ἃ 7 
ναῖα, χαὶ λείπειν ὅ ἡμικοτύλιον᾽ τοῦτο κιρνὰς, ἕκτον αὐτῷ διδόναι 
, PORN 5. Ἐὰν / -" - \ 
miveiv* ἐπὴν δὲ οὐρήσῃ, σιτίοισι ps διαχωρητικοῖσι, χαὶ μετὰ 
τὸ σιτίον ψένθονς λευχοὺς τρωγέτω, χαὶ πινέτω οἶνον λευχὸν, πο- 
Av, ὑδαρέα, καὶ σέλινα ous ἐπὶ τῷ σιτίῳ χαὶ δπράσα. Ποιεέτω 
δὲ ταῦτα ἑπτὰ ἡμέρας, χαὶ ἣν μέν οἵ δοκέη ἐν ταύτησιν À χροιὴ χε- 
à 2 CET ἐς, A \ ἀπ ποὺ C2 τω ΄ εἰ \ 
καθάρθαι ἐπιειχῶς" Tv δὲ μὴ, καὶ ἑτέρας τρεῖς ταῦτα ποιεέτω᾽ μετὰ 
δ΄᾽ΛᾺὰᾺ 2 \ ἦς; À LA € ΄ LA , 8 \ \ «- τ 
δὲ, ἐπισχὼν μίαν ἢ δύο ἡμέρας, πρόσθες φάρμαχον ὃ πρὸς τὰς ῥῖνας 
μετὰ δὲ, φάρμαχον πῖσον χάτω, ὕφ᾽ οὗ χολὴν χκαθαρεῖται, καὶ ἣν 


9 μὴ σπληνώδης ἔῃ, ὄνου γάλα À ὀῤῥὸν μετάπισον. Ταῦτα ποιέων ὑγιὴς 


γίνεται. 
- ’ 
39. Ὁ Ἕτερος ixzepoc” πυρετὸς λαμόανει βληχρὸς, χαὶ τὴν xe- 
Ἁ A “ \ € 2 { Sr 4: ον, ἊΝ , 
φαλὴν βάρος ἔχει, καὶ οἵ πυρετοὶ ἐπαύσαντο ἐνίοισιν" αὐτὸς δὲ γίνε- 
ται χλωρὸς, οἵ τε ὀφθαλμοὶ μάλιστα, καὶ 1 ἀσθενείη, καὶ ἀχρησίη τοῦ 


σώματος, χαὶ οὐρέει παχὺ χαὶ χλωρόν. Τοῦτον “θερμῷ λούειν, χαὶ 


> 


διδόναι πίνειν διουρητιχά * ἐπὴν δέ σοι δοχέη χαθαρώτερος εἶναι χαὶ 
Ν 


13 , , ΄ , \ \ ε- \ 
h χροιὴ “βελτίων γένηται, πρόσθες φάρμαχον πρὸς τὰς ῥῖνας, χαὶ 


1 Ἴχ, om. Η. --ἴχτερος μέλας Κ΄. --χροιὰ ΒΗ, -- γίνεται χαὶ τὸ (κατὰ pro χαὶ 
τὸ L, Lind., Mack) πρόσωπον vulg.-Je lis χατὰ τό. --- roro Κ. --ὗπο-- 
σχᾶν (E, al. manu à) Η. --πολλῷ τῷ (τῷ om. ELQ', Lind.; καὶ pro τῷ Βα 
HIJKG, Ald., Mack) θερμῷ νι]σ, ----Ῥ ἀπο. ... ῥίζας om. FGIJK.— ἶσον vulg. 
- Lisez ὅσον. -- συμμίξαι ΗΠ]. --χειροπληθέα pro χ. πλ. Lind., Mack, -- πληρέα 
1Κ. -- ἡμισυκοτύλια FT. --ἥμισν κοτύλια (sic) K.—5 ἡμικότυλον FGIIK. --χιρ- 
väc ΕΠ Κι Ald., ΕΤΟΡ. -- χάχ (ἔχτον pro χὰχ E, H ἃ]. manu χἀχ) τῶν (τῶν 
om. E, H restit. al. manu, 6) αὐτῶν (αὐτῶ E6; αὑτῶ H, al. manu αὐτῶν) 
vulg.-yoAoûw HO, Mack.-rourdv [πα. --- ὁ πράσῳ Ald.-mouirw Εἰ. --ἐν 
ἑπτὰ ἡμέρῃσι νυ]. --ἧπτα ἡμέρας ΕΗΡΌΏΘΌ, Lind., Mack.—uév σοι νυ]ρ. -- 
υέν οἱ EHIJKO, Lind., Mack.—7ei E.—xai om, (H, restit, al, manu) ΚΘ, 
Μδοκ. -- ταύτας J.-moreiro E.—$ περὶ K. -- πίσαι 0.-micoy vulg.-xafapet- 
ται Ἡ, -- χαθαιρεῖται νυ], -- ὃ μὲν (μὴ pro μὲν θ, Codd. quidam ap. Foes in 
not., Mack) vulg.-7 ΕΗ, -- ὀρὸν, al. manu ὀρρὸν Η. --μεταπίσον EIJK, Ald., 


LIVRE DEUXIÈME. 55 


38. (ctére.) Ictère : la couleur devient foncée au visage, 
mais surtout aux parties habituellement couvertes ; les yeux 
jaunissent ; la langue jaunit en dessous. Les veines sous la lan- 
gue sont grosses et noires; apyrexie; urine épaisse, bilieuse, 
Les choses étant ainsi, on ouvrira d’abord les veines sous la 
langue ; puis, lavant avec beaucoup d’eau chaude, on donnera 
à boire à jeun la racine d’asphodèle, nettoyée, cuite dans du vin, 
à la dose de cinq racines, avec une poignée de feuilles de persil; 
on versera, de vin doux, trois demi-cotyles d'Égine, et on ré- 
duira à une demi-cotyle (cotyle — 0,27); on donnera cette pré- 
paration par sixièmes. Quand l’urine flue, on usera d’aliments 
relächants; après les aliments, le malade mangera des pois 
chiches blancs, et boira du vin blanc, aqueux, en abondance; 
il mangera, par-dessus les aliments, du persil et du poireau. Il 
suivra ce régime pendant sept jours. Si pendant ce temps sa 
couleur paraît se nettoyer, très-bien ; sinon, il prolongera ce 
régime de trois jours ; ce terme écoulé, mettant une interrup- 
tion d’un jour ou deux, vous appliquerez un médicament aux 
narines ; puis vous ferez prendre un cholagogue qui évacue par 
le bas, et, si le malade ne souffre pas de la rate, prescrivez-lui 
du lait d’ânesse ou du petit-lait. Par ces moyens, il guérira. 

39. (Autre ictére.) Autre ictère : une fièvre sourde s’établit, 
la tête devient pesante, et chez quelques-uns la fièvre cesse ; 
mais le malade jaunit, surtout aux yeux; faiblesse, impuissance 
du corps, urine épaisse et jaune. Dans ce cas on lavera à l’eau 
chaude, et l’on donnera à boire des diurétiques. Quand le ma- 
lade paraîtra nettoyé et que la couleur sera meilleure , intro- 
duisez un médicament dans les narines, et, après, faites boire 
un médicament qui évacue par le bas. User des aliments les 


ΕτΟΡ. --ὑγιὴς γίνεται EHQ'6, Lind., Mack. --ὑγιῆ ποιέεις vulg.— " ἄλλος E. 
Er. ἴχ. om. Ἦ. -- ἔχει om., restit. al. manu H.-Post ἐπαύσαντο addunt 
οὖν EFGHIJK, Ald. — ‘! ἀσθενείη EHIKL (6, Mack, äcbevin), Lind.- 
ἀσθενέε: vulg.- ἀχρασίη E.— " θερμὸν E.- διουρητιχὸν K.— 1 βελτίω 
Η. -- γένηται om. (H, restit. al. manu) θ.-- μεταπίσον ἘΉ. --δὲ om. θ. -- 
χρήσθω 0. 


56 DES MALADIES. 


ἃ ͵ « , » \ 
μετάπισον χάτω " σιτίοισι δὲ ὡς μαλθαχωτάτοισι χρῆσθαι" οἶνον δὲ 
# τω \ 
πινέτω λευχὸν, γλυχὺν, ὑδαρέα. ᾿Γαῦτα ποιέων ὑγιὴς γίνεται. 
ΕἼΣ SORA. οι ὦ Ὁ ΟΝ \ AUS 
40. ᾿ Πυρετοὶ ἀπὸ χολῆς * ἦν χολᾷ ὃ ἄνθρωπος, πυρετὸς αὐτὸν Àau- 
V4 LA \ ! / - « 
Gaver χαθημέρην χαὶ ἀφίει, ἔχει δὲ μάλιστα τὸ μέσον τῆς ἡμέρης, καὶ 
A , x 2 ἊΣ οὗ J 5 ) / CHU SCENE ES) , 
τὸ στόμια πικρὸν, "χαὶ ὅταν ἄσιτος ἡ, λυπέει αὐτόν" ἐπὴν δὲ φάγῃ; 
, A, ἘΣ ΒΖ “-“ 3 Η \ Ν / \ 
πνίγεται, χαὶ ὑπὸ ὀλίγων τινῶν ἐμπίπλαται, καὶ βδελύττεται, καὶ 
ἐμεσίαι μιν λαμόάνουσιν, χαὶ ἐς τὴν ὀσφῦν βάρος ἐμπίπτ ὶ ἐ 
ἐμεσίαι μιν λαμ. ; ς τὴν ὀσφῦν βάρος ἐμπίπτε: χαὶ ἐς 
3 


-- 


, τ 
τὰ σχέλεα, καὶ δπνώσσει πολλά, “Τούτου, ἣν μετὰ τὸ ndo ἐξιδρῷ, 
PE τ Αν \ X > \ Ὁ τοῦ «ΠΑ RE , 
χαί où ψυχρὸς χαὶ πουλὺς ἢ, χαὶ τοῦ πυρετοῦ μὴ ἀπαλλάσσηται, À 
νοῦσος χρονίη γίνεται " Av δὲ μὴ ἱδρῷ, θᾶσσον κρίνεται. Ὅταν οὕτως 
εἰ As 3 δν La [ΔῈ] “Ὁ 4 ὃ δό ΜΆ \ ΡΝ 5 
ἔχη, ἐπὴν γένηται ᾿ἐνναταῖος, φάρμαχον διδόναι" ἣν γὰρ αὐτίκα ἀρ- 
ομένου τοῦ πυρετοῦ διδῷς. ἐπὴν καθαρθῇ, ἐπανέλαδε πυρετὸς, χαὶ 
αὖθις φαρμάχου δεῖται. ᾿Ἑπὴν δὲ τὸ μὲν στόμα ὅμὴ πονέη, ἐς δὲ 
τὴν νειαίρην γαστέρα στρόφος ἐμπίπτη, φάρμαχον πῖσαι XÉTW, χαὶ 
μεταπῖσαι γάλα ὄνου ἢ ὀῤῥὸν ἢ τῶν χυλῶν τινά - ἣν δ᾽ ἀσθενὴς ϑἔη, 
€ , un es , - LA À 1 01 
ὑποχλύσαι. Πρὸ δὲ τοῦ φαρμάχου τῆς πόσιος, ἣν πυρεταίνη, ἕωθεν 
μὲν διδόναι μελίκρητον ὑδαρές" τὴν δὲ ἄλλην ἡμέρην Τέφ᾽ ἣν ὃ πυ- 
ρετὸς ἔχει, ὕδωρ ὁπόσον ἂν θέλῃ διδόναι ψυχρὸν πίνειν" ἐπὴν δὲ ἀνῇ 
€ \ € ee, S,9/ 12 \ À / \ “ 
ὃ πυρετὸς, ῥοφᾶν διδόναι πτισάνης χυλὸν ἢ χέγχρον λεπτὸν, καὶ ἐπι- 
πίνειν οἶνον λευχὸν, οἰνώδεα, ὁδαρέα. Ἦν ἔμπυρος ἔη χαὶ μὴ 


ΕΣ, ΄ -Ὁ \ LA Ὁ , , ΔΑ ἡ \ A J 
ἀνίη μήτε τῆς νυχτὸς μήτε τῆς ἡμέρης, Ψαυόμενος δὲ ἣν τὰ μὲν ἄνω 


Π. ἀ. y. om. Ηθ. --περὶ τῶν ἀπὸ χολῆς γινομένων πυρετῶν EFGIJKL, — 
Ἰχαὶ om. Εἰ. -- δὲ χαὶ φάγη 9. -- πνίγηται Lind.-üx ΕΗ. -- ὀλίγω πίνων pro 
ὀλ. τινῶν θ.-- σιτίων (oc. om., H restit. al. manu, θ) ἐμπίπλαται (ἐμπίμπλα- 
ται 6) γι]. --ὀσφὺν E, Ald., Frob., ΜΔΟΚ. -- ὀρρὺν EGIJKL. --- ῦ ὑπνώττει 
vuig.-drvwocce. H, ΜδΟΚ. -- πολλὰ om., al. manu πουλλὰ ΗΠ, --πουλὰ G, 
ΑἸΑα. --πουλλὰ ἘΠῚ, ἘΤΟΡ. -- τοῦτον γι ]ρ. --τούτῳ [1η6. --τούτον 6, Mack. -- 
ἣν μὲν μετὰ ΕΗ. -- χαί oi πονλλὺς (sic) ἡ χαὶ Ψ. 4. --πολὺς H.— 4 ἐνατ, Η. -- 
δοῦναι Ηθ. --διδοῖς vulg.-—1Il faut lire διδῷς. --αὗτις, al. manu αὖθις Η. --- 
" πικρὸν ἢ pro μὴ πονέῃ 0.-Il faudrait lire à πικρὸν ἢ, alors cela répon- 
drait à στόμα ἐχπιχρούμενον de l’aphorisme parallèle ; avec la lecon de 
vulg., il faudra donner à στόμα le sens d’orifice cardiaque , et cela ré- 
pondra dès lors à χαρδιωγμοὸς du même aphorisme.-xov ΒΗ, --τὴν EHKL. 
-τὴν om. vulg.-veéony vulg.-veratonv E, Mack. --“νειαρὴν (sic) Lind.-èu- 
πίπτη IK.-éurinre γι]ο. --πίσαι vulg.-petamicour vulg.-opèv, al. manu 
ὀρρὸν H.—6% EH.- τοῦ EHUKL, Lind., Mack.-xod om. vulg.— ὃς ἂν mupe- 
ταίνῃ (πυρετήνῃ Lind.) vulg.- Cette tournure est insolite dans la Collection 
hippocratique. Je crois donc que ὃς provient de la finale de πόσιος et doit 
être eflacé, et que ἂν est pour #v.-uèv om. K.-8 ΕΗ, --- ἐπὴν EH6, 


LIVRE DEUXIÈME. τ! 


plus émollients ; boire un vin blanc, doux, aqueux. Par ces 
moyens, la santé se rétablit. 

40. (Fièvres bilieuses.) Fièvres de bile. Quand le patient est 
en proie à la bile, la fièvre le prend et le quitte chaque jour; 
elle le tient surtout dans le milieu de la journée. La bouche est 
amère. Quand il est à jeun, il souffre; quand il ἃ mangé, il 
étouffe, et peu aliments suffisent pour le remplir. Il est dé- 
goûté; des vomituritions le saïsissent; de la pesanteur se fait 
sentir aux lombes et aux membres inférieurs ; il a beaucoup 
de somnolence. Dans ce cas, une sueur venant après l’accès de 
fièvre, cette sueur étant froide et abondante, et la fièvre ne ces- 
sant pas, la maladie devient chronique (Aph. IV, 37; Coaque, 
562). S'il n'y a pas de sueur, la crise est plus prompte. Les 
choses étant ainsi, quand le malade est au neuvième jour, on 
donnera un évacuant ; en effet, si vous le donnez dès le début 
de la fièvre, la fièvre reprend après l’évacuation, et il est de 
nouveau besoin d’évacuant. Si l’orifice cardiaque n’est pas 
douloureux, mais qu’il y ait des tranchées dans le bas-ventre, 
on fera boire un médicament qui évacue par le bas (Aph. IV, 
17 et 20), et pre. re ensuite du lait d’ânesse ou du petit-lait 
ou quelqu'une des décoctions [de céréales]. Si le malade est 
faible, on se contentera de clystères. Avant de boire l’évacuant, 
le malade, sil ἃ de la fièvre, prendra, le matin, du mélicrat 
étendu d’eau; pendant le reste de la journée où la fièvre le 
tient, de l’eau froide tant qu’il voudra. Quand la fièvre sera 
tombée, il aura pour potage de la décoction d'orge ou du pa- 
nic léger ; par dessus 1] boira un vin blanc, généreux, coupé 
d’eau. S’il est fébricitant, et qu'il n’y ait de rémission ni la nuit 
ni le jour, mais qu’au toucher on lui trouve les parties supé- 


Lind., Mack. --ἔχη H6, Mack, -- ὕδωρ 6. ἂν θέλη om. 0. -- ἂν om. ὁ, --ἐθέλει J. 
-ῥυφᾷν GIJK, Ald.-puuoñy Ε. --πτισσ. E, ΑΙα.. ΕΤΟΡ. -- πίνειν Καὶ, -- Ἕσμώ- 
dec pro οἰνώδεα legit Charterius ex Cornar. --- ὃ δ᾽ Εἰ --ἐμπύρετος EFGHIJ 
ΚΡ. -- ΕΗ. -- εἴη 1. -ὠἀνίη EH6.-&vA vulg.-uèy τὰ vulg.-tà μὲν EHQ, 
Lind., Mack.- ἄνω EHQ', Lind.- ἄνωθεν vulg.- ἔχῃ (ἔχῃ om., restit. 
al. manu H) θερμὰ vulg.- Ante ἡ addit χαὶ Η, -- δὲ χαὶ om,, restit, al. manu 
H,-eici (εἰσὶ om., restit, al. manu ἢ) ψυχροὶ vulg. 


58 DES MALADIES. 


θερμὰ, ὃ χοιλίη δὲ καὶ οἱ πόδες ψυχροὶ καὶ ἧ γλῶσσα Ἢ τρηχείη, 
# 2 


τούτῳ μὴ δῷς φάρμαχον, SAV ὑποχλύζειν μαλθακῷ χλύσματι, καὶ 


4 
\ 


διδόναι ῥοφάνειν τὸν χυλὸν τῆς πτισάνης ψυχρὸν δὶς τῆς ἡμέρης, 
χαὶ ᾿ἐπιπίνειν οἶνον ὑδαρέα, τὸν "δὲ ἄλλον χρόνον πίνειν ὕδωρ ὡς 
ψυχρότατον. Οὗτος ἣν μὲν ἑδδομαῖος ἐξιδρώση καὶ τὸ πῦρ αὐτὸν 
Se ἢ QU \ Ὁ es 2 LA € A λλ 4 
ue07 ἣν δὲ μὴ, τεσσαρεσχαιδεχαιταῖος ἀποθνήσχει ὡς τὰ πολλά. 
μ1. ὃ Ἄλλος πυρετός * ἔξωθεν ἀφασσόμενος ἐστὶ βληχρὸς, ἔσωθεν 
si , \ #22, 2 -ὉὉ Ρ , \ - \ Ὁ - 
δὲ χαίεται, καὶ À γλῶσσα αὐτοῦ τρηχείη, χαὶ πνεῖ διὰ τῶν ῥινῶν 
χαὶ "τοῦ στόματος θερμόν" ὅταν δὲ πεμπταῖος γένηται, τὰ ὑὕποχόν- 
᾿ 5 1 \ 29 y \ NOR de nes ἘΠῚ cn , 
doux σχληρὰ, καὶ ὀδύνη ἔνεστι, καὶ ἣ χροιὴ οἷον ὑπὸ ἰχτέρου ἐχομένου 
14 \ rl LA 4 \ 5 \ 2 ss ῸὉὋ À A] £GÔ - ΕΝ 
φαίνεται, χαὶ οὐρέει παχὺ καὶ χολῶδες, ᾿Γοῦτον ἣν μὲν ἑδδοιμιαῖον ὄντα 
-- Le \ \ 2 À ὶ ΜΡ, χοὸς 2 ΘᾺ o\ \ 5 LA 
δῖγος λάδῃ nat πυρετὸς ἰσχυρὸς χαὶ ἐξιδρώσῃ᾽ Av δὲ μὴ, ἀποθνήσχει 
ἑδδομαῖος ἢ ἐνναταῖος " λαμόάνει δὲ μάλιστα, ἣν μιὴ τὸ ἔτος αὐγμη- 
à , c € 4 c s. , 7 em € 1 
ρὸν γένηται, αὕτη ἣ νοῦσος. “Ὅταν οὕτως ἔχη, λούειν ᾿θερμῷ Éxd- 
€ / x ἊΣ / S 4 “ en \ Ν \e £ 
στῆς ἡμέρης, καὶ πίνειν διδόναι μελίκρητον ὑδαρὲς πολλὸν, καὶ ῥοφά- 
\ \ es ΄ A où τω € ΄ 3 A ΜΝ em € ΄ 
veuv τὸν χυλὸν τῆς πτισάνης ψυχρὸν δὶς τῆς ἡμέρης" ἐπὶ δὲ τῷ βῥοφή- 
, 5 CS , = , . à 891 A 
ματι πίνειν οἶνον ὑδαρέα,, heuxdv, ὀλίγον" ἣν SG À γαστὴρ μὴ 
ὑποχωρέῃ, ὑποχλύσαι, À βάλανον προσθεῖναι " σιτίον δὲ μὴ προσφέ- 


- = \ LA , --΄ 
ρειν, ϑἕως ἂν ὃ πυρετὸς ἀνῇ " ἐπὴν δὲ παύσηται, φάρμαχον πῖσαι 
, Je , ΝΠ ΟὟ ee “Ὁ ἍΝ Ὁ (0 ὃ Sur Υ 
κάτω ὑποστρέφει γὰρ ἔστιν ὅτε À νοῦσος, ἢν ἀχάθαρτος διαφέρηται. 

- 1 « » 7ὕ Ka 
10% γοῦσος αὕτη λαμθάνει, ἣν ὑπερχολήσῃ τὸ αἷμα. 
- A \ 5 \ \ - 
ι2, 1. Ἢν τριταῖος πυρετὸς ἔχη" ἣν μὲν οὖν μὴ παρεὶς τρεῖς λήψιας 
τω ΄ Α ,ὔ - , À 4 o L4 (A 
τὴ τετάρτη λάύῃ, φάρμαχον πῖσαι χάτω᾽ ἣν δέ σοι δοχέη φαρμάκου 
μὴ δεῖσθαι, τρίψας τοῦ πενταφύλλου τῶν ῥιζῶν ὅσον ὀξύδαφον ἐν ὕδατι, 


N rw La s =: LA LA - 
δοῦναι πιεῖν. Ἢν δὲ lunde ἐν τούτῳ παύητα!, λούσας αὐτὸν πολλῷ 


ε ΄ 


ΕΤραχ. Ἐ. -- ῥυμφάνειν EGHUK, ΑἸά. -- πτισσ. Ἐ. --ὁὁδαρέα οἶνον EH. — 
2 δ᾽ ΒΗ. -- πίνειν om. (Η, restit. al. manu) θ. ---- ὃ ἕτερος K.-&). x. om. θ. - 
αὐτοῦ om., restit. al. manu Η, -- πνέει Lind., Mack. —fzoi διὰ τοῦ EFGHK. 
-ἔνεστι EFGHIJL, Μδοκ. -- ἔστι vulg. --- " χαὶ om. 6.-Forte θολῶδες L.— 
ὃ εἰ ἘΗ. --ἐναταῖος (. --ἀχμιηρὸν (sic) 1. ---- θερμὸν ὅ. --ἡμέρας J. -- ῥυμφάνειν 
EHLUK , ΑἸὰ. -- πτισσ. E.-pucuart EGHIJK , ΑἸΑ. --- Ὁ δ᾽ EH. ---ϑ9 ἔστ᾽ EH. 
- ἐπὴν ΕΗΘΌ, Lind., Mack. -- ἐπὰν vulg.-micoi να ]ρ, -- ὑποστρέφειν 6, Ald. 
-ἔσθ᾽ ὅτε 4. -- ἔνεστιν E (H, al. manu). —1° Ante ἡ addunt ἕτερος (E, ἔτ. 
πυρετὸς) FG, Ald.; ἄλλος πυρετὸς Ρ',--ἡ δὲ v. 6, Lind., Mack. --αὕτη (αὕτη 
om., H restit. al. manu, 6) πάλιν (x. om. E, H restit. al. manu, Lind., 
Mack) λαμόδάνει vulg.—c@ye pro œiua 0. — 1! Ante ἣν addunt ἕτερος πυρε- 
τὸς 6, Mack (Lind., ἄλλος π.).-- οὖν om. (ΕἾ, restit. al. manu) Ηθ. --μιὴ om. 
ΕΗ. -- πίσαι vulg. — τ μηδ᾽ Lind.-èv om, H6, Mack.-rico vulg.-0mxoù K. 


LIVRE DEUXIÈME. 59 


rieures chaudes, le ventre et les pieds froids et la langue ru- 
gueuse, on ne lui donnera pas d’évacuant, mais il prendra un 
clystère émollient ; on lui donnera en potage de la décoction 
d'orge, froide, deux fois par jour ; par dessus il boira du vin 
étendu d’eau; le reste du temps, de l’eau aussi froide que pos- 
sible. La sueur survient-elle au septième jour et la fièvre tombe- 
t-elle? très-bien; sinon, il meurt d'ordinaire au quatorzième jour. 

41. (Fièvre bilieuse avec affection des hypochondres.) Autre 
fièvre : à l'extérieur, au contact, la chaleur est médiocre ; mais 
à l’intérieur le malade est brülant ; la langue est rugueuse, 
l'air expiré par les narines et par la bouche est chaud ; au cin- 
quième jour, les hypochondres deviennent durs, il y a douleur, 
et la couleur est celle d’un ictérique ; l’urine est épaisse et bi- 
lieuse. En ce cas, si au septième jour surviennent frisson, fièvre 
intense et sueur, très-bien (Aph. IV, 58); sinon, il meurt au 
septième jour ou au neuvième. Cette maladie prend surtout 
quand l’année n’est pas sèche. Les choses étant ainsi, on lavera 
avec de l’eau chaude tous les jours; on donnera du mélicrat 
étendu d’eau, en abondance; pour potage, la décoction d’orge, 
froide, deux fois par jour ; par dessus le potage, du vin blane, 
étendu d’eau, en petite quantité. Si le ventre n’est pas libre, 
prescrivez un lavement ou un suppositoire ; ne donnez pas d’a- 
liment jusqu’à la chute de la fièvre. Quand elle est tombée, 
faites boire un médicament qui évacue par le bas; car il arrive 
parfois que la maladie récidive quand il reste des impuretés dans 
le corps. Cette maladie se déclare quand le sang a un excès de 
bile. 

42. (Fiévre tierce.) Fièvre tierce : si après trois accès consé- 
cutifs le quatrième survient, faites prendre un médicament 
qui évacue par le bas. Dans le cas où l’évacuation ne paraît pas 
nécessaire, pilez un oxybaphe (0!tr<,068) de racines de quinte-- - 
feuille dans de l’eau, et faites boire cette préparation. Cela 


-ἰσοχρατέει vulg.- Lisez ἱσοχρατέϊ, Schneider, dans son Dict., remarque 
qu’il faut peut-être lire ἰσοχραέϊ. --ἐπιδαλλέειν (sic) 1. -πολλὰ ΒΗΘ, Ald., 
Mack. --πολλὰ om. vulg. --ἕως ἂν L, Lind.-idpwoet 1. 


60 DES MALADIES. 
θερμῷ, πῖσαι τὸ τρίφυλλον καὶ ὀπὸν σιλφίου ἐν οἴνῳ ἰσοχρατέϊ, καὶ 
χαταχλίνας ἐπιδαλέειν ἱμάτια πολλὰ ἕως ἱδρώση᾽ ἐπὴν ! δὲ ἐξιδρώση, ἣν 
διψῇ, δοῦναι πιεῖν ἄλφιτον χαὶ ὕδωρ" ἐς ἑσπέρην "δὲ χέγχρον ἑψήσας 
λεπτὸν, δοφησάτω, χαὶ οἶνον ἐπιπινέτω᾽ ἕως δ᾽ ἂν διαλείπῃ, ὅσιτίοι- 
€ U ΄ 
σιν ὡς μαλθαχωτάτοισι χρήσθω. 
13. "Πυρετὲ TT ᾿ Mesa A ὦ 
. Mluperds τεταρταῖος" τεταρταῖος πυρετὸς ὅταν ἔχη, Av μὲν 
ἐξ ἄλλης νούσου λάδη ἀκάθαρτον, φάρμαχον πῖσαι χάτω᾽ ὅ ἔπειτα τὴν 
᾿ λ) 67 4 ΄ - LEE e À S\ Δ τ 
χεφαλὴν χαθῆραι, ἔπειτα φάρμαχον πῖσαι χάτω " ἢν δὲ μὴ ταῦτα 
π / as a el δύ χη in \ , 10 
οιήσαντι παύηται, διαλείπων δύο λήψιας μετὰ τὴν χάτω χάθαρσιν, 
λούσας αὐτὸν πολλῷ θερμῷ, "ὁ πῖσον τοῦ καρποῦ ᾿ τοῦ ὑοσχυάμου ὅσον 
à LAS \ Ν L4 CS ἃ 19 τν͵ - , \ , 
κέγχρον, καὶ μανδραγόρου ἴσον, χαὶ ὀποῦ τρεῖς χυάμους, χαὶ τριφύλ- 
λ ν 
λου ἴσον, ἐν οἴνῳ ἀκρήτῳ πιέειν. Ἣν ὃ δὲ ἐῤῥωμένος χαὶ ὑγιαίνειν 
Ὺ ΄ 5 La A 2e δὸ LA = Y À - " “-« -" 
δοχέων, ἐχ κόπου ἢ ἐξ ὁδοιπορίης πυρετήνας, καταστῇ αὐτῷ ἐς τε- 
.“ LA » \ 4 s 9 Ja 2 LA # - 4 
- ταρταῖον, πυριήσας αὐτὸν, σχόροδα "δίδου ἐς μέλι βάπτων᾽ ἔπειτα 
ἐπιπινέτω φάκιον, μέλι χαὶ ὄξος μίξας" ἐπὴν δ᾽ ἐμπλησθῇ, ἐμεσάτω * 
ἔ λουσάμενος θερμῷ, ἐπὴν Ψυχθῇ, nié ὥνα 39 ἐφ᾽ ὕδατι" 
ἔπειτα λουσάμενος θερμῷ, ἐπὴν duy07, πιέτω κυχεῶνα 3) ἐφ᾽ ὕδατι 


LA Ἂ -“ “ D 
σπέρης δὲ σιτίοισι μαλθαχοῖσι χαὶ μὴ πολλοῖσι διαχρήσθω᾽ τῇ M δὲ 


on 


ART 


ἑτέρη λήψει λούσας θερμῷ πολλῷ, ἱμάτια ἐπιδαλὼν ἕως ἐξιδρώση, 
πῖσαι παραχρῆμα λευχοῦ ἑλλεδόρου τῶν ῥιζέων ᾿᾿ ὅσον τριῶν δαχτύ- 
Ἅ -- \ - # [4 A % J À. gs LU / 
λων μῆχος, καὶ τοῦ τριφύλλου ὅσον δραχμὴν μέγεθος, χαὶ ὀποῦ δύο 

13 
ι 


πιο DR sr Moses NE / ΕᾺ 2 LAN RET. 
κυάμους, ἐν οἴνῳ AXONTW HAL VV EMEGLX μιν EYUGLV, ἐμεσάτω "Ἣν 


O2 


\ - 
2 μὴ, ὁμοίως, μετὰ "δὲ τὸ καθῆραι τὴν κεφαλήν" σιτίοισι 15 δὲ χρή- 
σῇω ὡς μαλθαχωτάτοισιν " ὅταν δὲ ἢ λῆψίς μιν ἔχη, μὴ νῆστις ἐὼν 


\ # 
τὸ φάουσαχον πινέτω. 
i Le 


3 À’ ΕΗ]. --ἣν δυνῇ om. 0.—xo1 om. 61]. --ὠς om. EGHJK , Ald. — ? δὲ χαὶ 
ἰχαὶ om. EHIKLS, Lind., Mack) vulg. - ῥυφησάτω GHIJK, Ald. - ῥυμφησάτω 
1). -ἐπιπιέτω ΗΘ. --πιέτω J. —*? χαὶ (καὶ om. EH8, Mack) σιτίοις (σιτίοισιν E 
K6, Mack) vulg. — ‘x. r. om. H6.-ver. πυρ. [Κ.--περὶ τεταρταίον πυρετοῦ 
Ε (J, sine πυρετοῦ). --λάδησι 6, Mack.-nioa vulg. — " ἔπειτα.... χάτω OM., 
restit. al. manu cum χαθήρας Εἰ, --πίσαι vulg.-Xoëoat FG, Ald. — © πίσον 
vulg, — 7 τοῦ om. . -- μανδραγούρου E.-reuvirou 1. -- ποιέειν HI. — 5 δ᾽ EH. 
-πυρετείνας Ald.—° διδόναι EHP'Q, Lind., Mack.—üoüvar θ. --δὲ πλησθῇ 
vulg.- δ᾽ ἐμπλησθῇ EH6, Mack.’ ἐμεσάτω K.— " ἐν 4. -- ἑσπέρην Lind.— 
ἐς ἑσπέρην EHQ'6, Mack. — 1 & ΕΗ. --πολλῷ om. (H, al. manu χαὶ πολλῶ) 
θ.--χαὶ πολλῶ GIK, ΑΙΑ. -- πολλῶ nai θερμῶ 1. --πίσαι vulg.-ée6. H, 
Lind. -- ῥιζῶν Ἐ, --- " ὅσον.... τριφύλλον om., restit. al. manu E. --ραχμῆς 
EKP'0'6, Lind., Μδοκ. --ο τ μὲν 1, Ald. -- " δὲ ΕΗΘ. -- δὲ om. γι]. -- τὴν 
χεφ, χαθ. EH (6, sine τό). --- " δὴ Ε΄, ΜΔΟΚ. --μαλθ, (δὴ 6") χαὶ δριμντάτοι- 
σιν (δρυμντάτοισιν K) (χαὶ δρ. om. FG, Ad.) νυ]. -- ἐὼν om. 6, Mack. 


LIVRE DEUXIÈME. 61 


même échouant, lavez le patient avec beaucoup d’eau chaude, 
faites boire le trèfle (psoralea bituminosa, L. d’après Fraas), et 
du suc de silphion dans du vin coupé d’eau par moitié ; et, 
couchant le malade, mettez, par-dessus, beaucoup de couver- 
tures jusqu’à ce qu’il sue. Après la sueur, s’il ἃ soif, faites boire 
de la farine et de l’eau. Pour le soir, on fera cuire du panic lé- 
ger, on le lui donnera en potage, et par dessus il boira du vin. 
Jusqu'à la fin, il usera des aliments les plus émollients. 

43. (Fiévre quarte.) Fièvre quarte : en cas de fièvre quarte, 
si elle succède à une ‘autre maladie dans un corps qui a gardé 
des impuretés, on fera boire un médicament qui évacue par le 
bas ; puis on purgera la tête; ensuite on reviendra à l’évacua- 
tion par le bas. Si, malgré ces moyens, la fièvre ne cesse pas, 
vous laisserez passer deux accès après l’évacuation par le bas; 
alors, ayant lavé le malade avec beaucoup d’eau chaude, faites 
boire du fruit de la jusquiame gros comme un grain de panic, 
autant de mandragore , du suc de silphion au poids de trois 
fèves, autant de trèfle, le tout bu dans du vin pur. Si le sujet, 
vigoureux et paraissant en santé, étant pris de fièvre à la suite 
d’une fatigue ou d’une marche, tombe de là en fièvre quarte , 
donnez-lui un bain de vapeur, faites-lui manger de l'ail trempé 
dans le miel ; puis il boira par dessus une décoction de lentilles 
où on aura mêlé du miel et du vinaigre. Ainsi rempli, il vo- 
mira. Alors 1] se lavera à l’eau chaude, et, étant refroidi, il 
prendra un cycéon (sorte de bouillie) à eau. Le soir il usera 
d'aliments émollients, en quantité médiocre. A l'accès suivant, 
on le lavera avec beaucoup d’eau chaude, on lui mettra des 
couvertures jusqu’à ce qu’il sue, et ‘aussitôt on lui fera boire 
des racines d’ellébore blanc de la longueur de trois doigts, 
une drachme de trèfle, deux fèves, en poids, de suc de sil- 
phion, le tout dans du vin pur. 51] a des vomituritions, qu'il 
vomisse ; s’il n’en ἃ pas, qu’il vomisse encore, mais après avoir 
eu la tête purgée. Il usera des aliments les plus émollients ; 
quand il est dans l'accès, il aura soin de ne pas prendre à jeun 
le médicament. 


62 DES MALADIES. 
μι. TTPAsvptric * πλευρῖτις ὅταν λάδη, πυρετὸς χαὶ δῖγος ἔχει, 
χαὶ ὀδύνη διὰ τῆς ῥάχιος ἐς τὸ στῆθος, "καὶ ὀρθοπνοίη, καὶ PRE, καὶ 
τὸ σίαλον λεπτὸν καὶ ὑπόχολον, χαὶ ἀποδήσσεται où ῥηϊδίως, χαὶ διὰ 
- -- À 
τῶν Boubuvwov ὀδύνη, καὶ οὐρέει αἱματῶδες. “Ὅταν οὕτως ἔχη, ἣν μὲν 
τὸ πὺρ ἀνὴ ἑόδουμιαῖον ἐόντα, ὑγιὴς γίνεται" ἣν δὲ μὴ ἀνῇ, ἀφικνέε-- 
ται ἣ νοῦσος ἐς τὰς ἕνδεχα ἡμέρας ἢ Près τεσσαρεσκαίδεκα " οἵ μὲν 
οὖν πολλοὶ ἐν ταύτησιν ἀπόλλυνται" ἣν δὲ ὑπερόάλη τὴν τεσσαρεσ- 
χαιδεχάτην, ἐχφυγγάνει. “Ὅταν οὕτως "ἣ ὀδύνη ἔχη, χλιάσματα προσ- 
τιθέναι πινέτω δὲ ὅμέλι, ἀναζέσας, ἐπιχέας ὄξος ἴσον τῷ μέτρῳ 
τω 2 6 ?. f A / Fa € - f 
τοῦ μέλιτος, “ἔπειτα ὁπόσον ἂν γένηται μέτρον τοῦ ἑφθοῦ μέλιτος 
χαὶ τοῦ ὄξους, ἐπιχέας ὕδατος ἑνὸς δέοντος εἴχοσι, τοῦτο διδόναι πί-- 
9 297 \ \ Γ, To sf 9 ἢ ΄ εἰ 
very χατ᾽ ὀλίγον πυχνὰ, καὶ μεταμίσγειν ὕδωρ, ὄξος ὀλίγον παραχέων 
Ἰῥοφεέτω δὲ nat κέγχρου χυλὸν, μέλι ὀλίγον παραστάζων, ψυχρὸν, 
g / JY Do ke / / Qu EN ΄ " 
ὅσον τεταρτημόριον χοτύλης ἐφ᾽ ἑκατέρῳ σιτίῳ, ὃ καὶ πινέτω οἶνον 
λευχὸν, οἰνώδεα, ὑδαρέα, ὀλίγον" ὃ δὲ οἶνος ἔστω ὥς μαλθαχώτατος 
“ x - / 
ϑῤδμὴν μὴ ἔχων. “Ὅταν δὲ ὃ πυρετὸς ἀφῇ, ἡμέρας μὲν δύο τὸν χέγ- 
χρον ῥοφεέτω δὶς τῆς "ἡμέρης, χαὶ τεῦτλα ἡδύτατα ἐσθιέτω ἔπειτα 
μετὰ ταῦτα σχύλαχα ἢ ὀρνίθιον κάθεφθον ποιήσας, τοῦ ζωμοῦ ῥοφεέ- 
\ - - , 5 / Ἕ A SA À A / LA σ 
τω, χαὶ τῶν χρεῶν φαγέτω ὀλίγα τὸν δὲ λοιπὸν χρόνον μάλιστα ὅσον 
« A La / 11 LA » me \ \ / 2 € L 
ὑπὸ τῆς νούσου EÉyoro, ἀριστιζέσθω» μὲν τὸν κέγχρον, ἐς ἑσπέρην 
ΝΑ , € 2 / LÉ \ " 
δὲ σιτίοισιν ὡς ἐλαχίστοισι χρήσθω χαὶ μαλθαχωτάτοισιν.. 


557 


5. 'Eréon πλευρῖτις" πυρετὸς ἔχει καὶ βὴξ καὶ ῥῖγος καὶ ὀδύνη 


2 δ \ NU % LAN SLT \ δ᾽ δι λ 4 € 4 
ἐς τὸ πλευρὸν χαὶ ἐς τὴν χληῖΐδα ἐνίοτε, χαὶ τὸ “᾿ σίελον πτύει ὑπό- 


1: TX. om. Ἡ. --πλευρίτις (bis) Κι --πλευρίτις νοῦσος 6. --περὶ πλευρίτιδος 
EJL6.—? χαὶ βὴξ χαὶ 000. 4, --λευχὸν vulg.- Je lis λεπτόν ; cette confusion 
est fréquente. ἀποδήσετα! G, ΑἸά. -- οὐρέῃ νυ]. --οὐρέει EGHIJ6, Lind., 
Mack. -- ἐόντα H.- ὄντα νυ]. -- εἰς Κ. ----ϑ τὰς om. Εἰ. --τεσσαρασχαίδεχα vulg. 
- τεσσαρεσχαίδεχα G, Lind., Mack.-ot 11π4. --πουλλοὶ G, Ald., Frob., 
Mack. -- ὑπερθάλη ΙΚ. -- ὑπερδάλλη vulg, — ἔχη à 00. J. — "δὲ καὶ (καὶ om., 
restit. al. manu H) μέλι ἀναζέσας αὐτὸ χαὶ (αὐτὸ xai om., restit. al. manu 
H) ἐπιχέας vulg.-—rù μέτρον J.—uétow τοῦ om., restit. al. manu H.— 
" ἔπειτα,... μέλιτος OM., restit. al. manu Εἰ. -- ὁχόσον Mack. -- ἐπιχέας Εἰ -- 
ἐπιχέαι ν]ρ. -- δέοντα (E, al. manu oc) L, [1η4. --τῶν (τῶν om., restit. al. 
manu H) εἴχοσι vulg.-perapiyerv (sic) ΕἸ. --ο’ ῥυφεέτω GHIK, Ald.-puy- 
φεέτω EJ.—5 πινέτω δὲ pro καὶ πινέτω 0, Mack. — ? ὀδύνην Lind.- δ᾽ EH. - 
ῥυφεέτω GHK, Ald.- ῥυμφεέτω EI, — " ἡμέρας vulg.-uéons ΗΜ. -- μετὰ 
τ. om. K, Lind.- ὀρνίθιον 1.0, Lind., Μίδοκ. -- ὄρνιθα vulg.- χαθεπτὸν (E, 
al. manu χαθεφθὸν) FGHK, Ald.- ῥνυφεέτω GHIJK, Ald.- ῥυμφεέτω EP’, 


LIVRE DEUXIÈME. 63 
44. (Pleurésie.) Pleurésie : quand la pleurésie attaque, il y 
a frisson et fièvre, douleur traversant le rachis et allant à la 
poitrine, orthopnée, toux ; l’expectoration est ténue et subbi- 
lieuse. Le patient n’expectore pas facilement. De la douleur se 
fait sentir à travers les aines, et l’urine devient sanguinolente. 
Les choses étant ainsi, si le septième jour la fièvre tombe, le 
malade guérit. Si elle ne tombe pas, la maladie va jusqu’au 
onzième ou au quaiorzième. Or, beaucoup meurent dans cet 
intervalle. Si on passe le quatorzième, on réchappe. Quand la 
douleur est ainsi, on fait des applications chaudes ; le malade 
boit du miel bouilli, où l’on a versé une quantité égale de vi- 
naigre ; puis, mesurant ce qu’il reste du miel cuit et du vinai- 
gre, on y verse dix-neuf parties d’eau. On donne à boire 
cette préparation peu à la fois et souvent; et on y méle de 
Veau, avec addition d’un peu de vinaigre. Pour potage, le ma- 
lade prendra de la décoction de panic froide, avec addition 
d’un peu de miel, à la dose d’un quart de cotyle après le 
repas du matin et celui du soir; et il boira du vin blanc, 
généreux, étendu d’eau , en petite quantité ; le vin sera aussi 
émollient que possible et n’aura pas de bouquet. Quand la fièvre 
est tombée, il prendra, pendant deux jours, pour potage le pa- 
nic deux fois par jour et mangera des bettes très-bien accom- 
modées; puis on fera bien cuire un jeune chien ou une volaille, 
pour potage il prendra le bouillon, et pour aliment un peu de 
la viande. Pendant tout le reste du temps que durera la mala- 
die, il prendra au déjeuner du panice, et le soir le moins d’ali- 
ments qu’il pourra et les plus émollients. 
45. (Autre pleurésie.) Autre pleurésie : il y a fièvre, toux, 
frisson, douleur au côté et parfois à la clavicule. L’expectora- 
tion est subbilieuse, sanguinolente quand le patient se trouve 


— αὶ εἴχετο νυῇρ. -- ἔχοιτο ΕΘ’, Mack, - ἔχηται θ. -- εἴχεται (sic) Κ. -- ἔσχοιτο 
11π4. -- ἀρισταζέτω ΕΡ΄Ώ΄. -- ἀρισταέτω [πά. -- ἀριστιζέσθω 6, Mack. -- ἀρι- 
σταζέσθω vulg.-uèv om. Κ. -- ἑσπέρη sine ἐς J.- χαὶ om. FGUK, — " ἑτέρα 
ἘΠΕ. -- πλευρίτις ubique K.— "3 σίελον . --σίαλον νυ ]ρ. -- τύχης EFGEUK, 
Ald. 


64 DES MALADIES. 


χολον χαὶ ὕφαιμον, ὅταν τύχῃ ῥηγματίας dv. Τούτῳ ἢ ἂν ὀδύνη ἔχη 


! ! γι 4 ! ἕω 2 \ 1 vÆ x 
μάλιστα, προστιθέναι γλιάσματα, καὶ λούειν θερμῷ, ἣν ᾿ μὴ 6 πυρετὸς 
πουλὺς ἔχη" ἢν δὲ μὴ, un πίνειν δὲ διδόναι χηρίον ἐν ὕδατι ἀπο-- 
ὀρέχων, ἄρτι ὑπόγλυχυ ποιέων, καὶ μεταυίσγειν ὕδωρ, " ῥοφάνειν δὲ 

x \ we n \ Ὁ / 59 L 2 A 
τὸν χυλὸν τοῦ χέγχρου δὶς τῆς ἡμέρης, καὶ ἐπιπινέτω οἶνον λευχὸν 
ὑδαρέα, καὶ ἣν ὑπερφύγη τὰς τεσσαρεσχαίδεχα ἡμέρας, ὑγιὴς γί- 
νεται. 

(6. δ Ἄλλη πλευρῖτις" πυρετὸς ἴσχει καὶ "βρυγμὸς χαὶ βὴξ ξηρὴ, 
χαὶ ἐχδήσσεται χλωρὰ, ἔστι δ᾽ ὅτε Sal πελιδνὰ, χαὶ τὸ πλευρὸν 
ὀδύνη λαυάνει, χαὶ τὸ μετά ὑπέρυθ ( Jui 

ύγη λαμθάνει, χαὶ τὸ μετάφρενον ὑπέρυθρον γίνεται, χλιαίνεται 
δὲ τὴν χεφαλὴν χαὶ τὰ στήθεα, " ποτὲ δὲ τὴν χοιλίην καὶ τοὺς πόδας 
χαὶ τὰ σχέλεα, χαὶ ἀνακαθήμενος μᾶλλον βήσσει, χαὶ ἣ γαστὴρ τα- 


, SANS , CET) ee \ A , ὃ TA 2 
PUGGETAL, XUL TO OTOTUTAUX TAVU χλῶρον χαι χαχοόμον. Οὗτος εν 
, “ 


Y € LA TA S\ ΄ 2 / € ᾿ ΄ 
εἴχοσιν ἡμέρησιν ἀποθνήσχει ἣν δὲ ταῦτας ἐχφύγη, ὑγιὴς γίνεται. 


' 

ra _ 7 4 9 1S € f Le} ns’ 1 
Τούτῳ, ἔστ᾽ ἂν τεσσαρεσχαίδεχα ἡμέραι παρέλθωσι, διδόναι πίνειν 
ΝΠ εν Ὁ , \ 8 / 5 \ »“ 76 en ὧν ΤΑΙ 
τὸ ἀπὸ τοῦ χρίμνου, καὶ ὃ μεταπίνειν οἶνον λευχὸν, oivwdex, ὅϑαρέα 
€ 7 ΝΑ \ 4 \ 04 AE \ A\ - τ LA . Ὁ 1 
ῥοφέειν δὲ τὸν χυλὸν τῆς πτισάνης ψυχρὸν δὶς τῆς ἡμέρης ἀντὶ δὲ 
τοῦ μέλιτος ὑπὸ τὸν χυλὸν ὅ μίσγειν δοιὴς χυλὸν οἰνώδεος, ὅταν ἤδη 
ὃ χυλὸς ἑφθὸς À, χαὶ λούειν μὴ πολλῷ “ἐπὴν δὲ τεσσαρεσχαίδεχα 
ἡμέραι παρέλθωσιν, ἔπειτα ἀριστιζέσθω τὸν xÉyypov, ἐς ἑσπέρην δὲ 


1 CS / - 5» , A - ES \ / 29 / 
τοῖσι χρέασι τοῖσιν ὀρνιθίοισι χαὶ τῷ ζωμῷ χαὶ σιτίοισιν ὀλίγοισι 


» γχελ ΠΝ ; CU 7 5 / 
χρήσθω. Τὴν δὲ τοιαύτην νοῦσον ὀλίγοι ἐχφυγγάνουσιν. 
B7. 1 ΠΕεριπλευμονίη: πυρετὸς ἴσχει ἡμέρας τεσσαρεσχαίδεχα τὸ 
| ἡ ς [Ἔν ἃ)} 
2 4 \ 1 , Α΄ a t 4 s! À A LA 
ἐλάχιστον" τὸ δὲ μαχρότατον δύο δεούσας εἴχοσι, καὶ βήσσει ταύτας 


τὰς ἡμέρας ἰσχυρῶς, καὶ ἀποχρέμπτεται τὸ μὲν πρῶτον σίαλον παχὺ 


ΝΣ \ £6È0 3 RES PUCES .: 29 ε % γά6: ΕῚ FT 
χαὶι χαθαρὸν ξ 00H. χαι 0007, ἐπὴν 0€ 0 TU0ETOS \xoT, ἐννατη 


᾽ν. 4 ς 7 δὶ ὦ 
αναι τεσσαρεσχαιοεχα ἡμέραι 


χαὶ δεχάτη ὑπόγλυχυ καὶ πυῶδες, ἔστ 

: Μὴ (addunt ὁ G36, Mack) x. αὐτὸν (αὐτὸν om., H restit. al. manu, 6, 
Mack) πολὺς (πουλὺς E0, Lind., Mack) ἔχῃ (ἔχοι ΠῚ) vulg. —?  ῥυμφάνειν E 
GHUK , Ald. - τὰς om. (H , restit. al. manu) 0. —5 ἑτέοα K. —1 βρηγμὸς JK. 
— ἐχθήσεται (. ---" χαὶ om. (H, restit. al. manu) 0.— ὃ τότε ΠΡ. -- τοτὲ E. 
— πάνυ om. (H, restit. al. manu) θ. --ἡμέραις vulg. --ἡμέρησιν EHIIKLS, 
Lind., Mack.-voùroy vulg.-roûrw 6, Lind., Mack.-xpñuvou ΗΚ, Ald. — 
Suer. om. ἢ, -- μετ᾽ pro μεταπ. J.- μεταμίσγειν Ηθ. -- μεταφλέγειν (sic) K.- 
ῥυφέειν GHIK, Ald.- ῥυμφέειν Ἐ!. -- ῥυφαίνειν ὁ. --πτισσ. E.— 9 ὑπομίσγειν 
θ. -- ῥὁνῆς GHI, Ald.-oivwdeos ΗΚΡ, -- οἰνώδεα vulg.-àproriterw Lind. — 
+. xp. om. Lind.-Post ὄρνιθ. addunt ὀλίγοισι 01. -- καὶ τοῖσι (τοῖσι om. 
θ) σιτίοισι γι]. -- ὀλίγοισι om. ΕΟΠΚ, -- τοιαύτην om. (H, restit, al. manu) 


LIVRE DEUXIÈME. 65 


avoir une rupture (Foy.t. V, p. 519). En ce cas, on fera, là où 
la douleur est le plus vive, des applications chaudes ; on lavera 
à l’eau chaude, si la fièvre n’est pas intense ; si elle l’est, on s’en 
abstiendra. On prendra un rayon de miel, on le macérera dans 
de l’eau, de manière que cela soit très-doux, on y mélera de 
l’eau, et on le fera boire. Pour potage, le malade prendra de 
la décoction de panic deux fois par jour; par dessus il boira du 
vin blanc coupé d’eau. S'il passe les quatorze jours, il guérit. 

46. (Autre pleurésie.) Autre pleurésie : il y a fièvre, grince- 
ment de dents, toux sèche ; l’expectoration est jaune, quelque- 
fois livide. Le côté est douloureux; le dos devient un peu 
rouge. La tête et la poitrine s’échauffent, parfois aussi le ven- 
tre, les pieds et les jambes. Sur son séant, le malade tousse 
davantage. Le ventre se dérange; les déjections sont très-jau- 
nes et fétides. Un tel malade succombe en vingt jours; s’il les 
passe, il guérit. 1] faut, jusqu’à ce que quatorze jours soient 
passés, donner à boire de l’eau de farine d’orge, et, par des- 
sus, boire un vin blanc, généreux, coupé d’eau. Pour potage, 
le malade prendra la décoction d'orge, froide, deux fois par 
jour. Au lieu de miel, il mélera à cette décoction le jus d’une 
grenade vineuse, quand la décoction est déjà faite. On le la- 
vera avec une médiocre quantité d’eau. Quand quatorze jours 
seront passés, il prendra, au déjeuner, du panic; le soir, de la 
volaille, du bouillon et quelques aliments. Peu échappent à 
cette maladie. 

47. (Péripneumonie; abcès du poumon; pus dans la poitrine; pa- 
racentèse.) Péripneumonie : la fièvre dure quatorze jours au 
moins, dix-huit au plus. Pendant tout ce temps, le malade tousse 
beaucoup. D'abord il expectore des matières épaisses et non mé- 
langées le septième et le huitime à dater du début de la fièvre, 
douceätres et purulentes le neuvième et le dixième, jusqu’à ce 
que les quatorze jours soient passés. Si le quinzième le poumon 
se sèche et que l’expectoration s’épuise, le malade guérit. Si- 


0. — 1! περὶ περιπνευμονίης ἃ (H, περιπλ.) IK, — 15 δ᾽ EH, -I1 faut ou sup- 
primer δὲ, ou le prendre pour δή, - ἐνάτη ΗΙΚ, --πιῶδες Q. 
TOM. VII, 5 


66 DES MALADIES. 
rs τΤῸ LA “ὡ 
παρέλθωσιν᾽ καὶ ἦν μὲν ἐν τῇ πεντεχαιδεχάτη 1 ἡμέρη ξηρανθῇ, ὃ 
͵ UE LA “ \ , = LA 
πλεύμων χαὶ ἐχθήξη, ὑγιάζεται ἣν δὲ μὴ, δύο δεούσαις εἴχοσι προσ- 
Ci ’ ’ -Ὁ 
ἔχειν" χαὶ ἣν μὲν ἐν ταύτησι παύσηται τοῦ βήγματος, ἐχφεύγει" 
\ LA LA 4 \ \ 

ν δὲ μὴ παύηται, εἴρεσθαι " αὐτὸν, si γλυχύτερον τὸ σίαλον, καὶ ἣν 
ot .- , , y γῆν τ 
φῇ, ἣ νοῦσος ἐνιαυσίη γίνεται" δ᾽ γὰρ πλεύμων ἔμπυος γίνεται. ᾿Γούτῳ 
\ \ \ ’ ἐξ , εΥ So ᾿ο͵ 1 SN ) 4 co , 
χρὴ τὰς μὲν πρώτας ἡμέρας οἶνον διδόναι γλυχὺν, λευκὸν, ὕδαρεα, 
3 


AUS L LEE F o\ τ» ,ὔ \ \ Ν 
χατ᾽ ὀλίγον πίνειν ὅπυχινά " ῥοφάνειν δὲ τῆς πτισάνης τὸν χυλὸν δι- 


, ‘ [4 A -Ὡ-᾿ ε LA LA > gun < 1" 
δόναι, μέλι παραμίσγων, τρὶς τῆς ἡμέρης, ἔστ᾽ ἂν αἱ ὀκτωχαίδεχα 
΄ ," ΑἿΣ πρὶ \ / Ν 7 ι 1 
ἡμέραι παρέλθωσι χαὶ ὃ πυρετὸς παύσηται. Κινδυνεύει δὲ νάλιστα 
> - « ΔΝ τ Tres ΓΝ JÉLN μιν Y 2 1 
ἐν τῇσιν ἑπτὰ ἢ ἐν Thot τεσσαρεσχαίδεχα " ἐπὴν δὲ τὰς ὀχτωκαίδεχα 
τ . = \ ΄ LU \ 
ἡμέρας ‘OmepéaAn, οὐκ ἔτι ἀποθνήσχει, ἀλλὰ πτύει πῦον, καὶ τὰ 
7 ΄ \ LA (4 οἵ LA / “- A 
στήθεα πονέει, xut βήσσει. “Ὅταν οὕτως ἔχη; πιπίσχειν νῆστιν τὸ 
- Ἂ 5 / s 
σὺν τῷ ἐλελισφάχῳ, χαὶ * ῥοφάνειν ἔτνος, στέαρ συμμιίσγων πλέον, 


> 


ἣν μὴ θάλπος ἡ ἣν δ᾽ ἡ, μὴ δ ῥοφανέτω, ἀλλὰ σιτίοισι χρήσθω ἅλυ- 
“ - - À , \ À 
xoï! χαὶ λιπαροῖσι καὶ τοῖσι θαλασσίοισι μᾶλλον À κρέασι" χαὶ ἣν 
TZ AE , 0 χατὰ λό Ce ge ΔΑΝ \ τω .. 8 κι 
un σοι δοκέη καθαίρεσθαι χατὰ λόγον, ἐγχεῖν καὶ πυριᾶν" ὃ ἣν μὲν 
9 


Δ Ὁ. \ EN Re À ΠΥ \ ὙΠῸ 1e \ “- ,ὔ A 
παχὺ ἡ τὸ πῦον, πυριᾶν * ἣν δὲ λεπτὸν, ἐγχεῖν" καὶ ὃ τῶν σιτίων ἐχε- 
ε \ -Ὁ Ἂ Ε » \ “ / 
σθαι ὡς μάλιστα, χαὶ τῶν δριμέων ἀπέχεσθαι χαὶ χρεὼν βοείων χαὶ 
ΜΟΥ \ 4 “οὐ 2 , > r 
OLELU)V XXL “ϑθιρειῶν. Oxuy εχ περιπλευμονιης εὐπυος γενήται, TU— 


\ eu \ Nerra À ἈΝ ΄ Y é LS LHYA \ e 
ετὸς ἴσχε! χαὶ Pré Snpn χαὶ OUGTvVOLN, XL οἱ ποῦες NLOEOUGL, χαὶ OL 


ῶς D 


A = as \ - » 1 = - 
vuyes ἕλχκονται τῶν χειρῶν καὶ τῶν ποδῶν. Τοῦτον, ὅταν οὕτως 


x 


k 2e \ os TR Ξ μ Lay | > LA ÿ ἜΣ » Les 6 
ἔχη, ἐπὴν δεκαταῖος γένηται, ἀφ᾽ ἧς ἂν ἄρξηται ἔμπυος γίνεσθαι, 
λούσας πολλῷ θερμῷ, “τρίψας ἄρου ῥιζαν, ὅσον ἀστράγαλον μέγε-- 
\ A > ν = 5 
θος, καὶ ἁλὸς χόνδρον, χαὶ μέλι χαὶ ὕϑωρ, χαὶ ἄλειφα ὀλίγον, ἐξει- 


b ἣν τλῶσσαν, ἐγχέαι γλιαρόν: ἔπειτα χινῆσαι τὸν ὦ 18 χαὶ 
ρύσας τὴν γλῶσσαν, ἐγχέαι χλιαρ γῆσαι τὸν ὦμον, ὥχαὶ 


1 Ἡμέρα ὁ. -- πνεύμων EGHIK. -- βρήγματος Lind.- Gal. 6}. : βοῆγμα, τὸ 
μετὰ βηχὸς ἀναπτυόμενον, ἐν τῷ πρώτῳ περὶ νούσων τῷ μείζονε" καὶ βρήσ- 
σειν, τὸ μετὰ βηχὸς: ἀναπτύειν " ἔνιοι δὲ ταῦτα χωρὶς τοῦ p! γράφουσιν. --- 
3 αὐτὸν om. (H, restit. al. manu) θ. -- γλυχύτερον αὐτῷ δοχέει (αὐτῷ ὃ. om., 
H restit. al. manu, θ) τὸ vulg. -- ἐνιαυσιάίη EP'Q'.=7#v. EGJK. -- εὔπυο: (sic) 
1J.—Snuxva E, Lind.- ῥυυφάνειν EGHIJK, Ald, -πτισσ, Ἐν —fÿümep- 
θάλλῃ vulg.—Ünep6tn ΒΗΠΙΚ. --νῆστιν ponit post ἐλελισφάκῳ H.-oïvov 
ξὺν τῷ ἑλείῳ φαχῷ pro νῆστιν.... ἐ)ελισφάχῳ Lind.-é)ecsérw GJ.- ἐλι- 
égérw, emend, al, manu H.- φαχῷ ledendum censet Foes in ΠΟΙ, —5 ῥυμ- 
φάνειν EGHLK, Ald.-cuopiywv G, Ald.—5 ῥυφανέτω FGIKL.- ῥυμφα- 
véto EH, Ald. — 7 μὴ 0, Mack. - μὴ om. vulg.—##v…. πυριᾷν om. FGUK. 
— τῶν om. 4. -- δρυμέων 4. -- δείων (H, al. manu οἱ) 1 Κ. -- χορείων Lind, 
— 1% Ante ὅταν addunt ἔμπνος ἀπὸ περιπνέυμονίης Ë (Lind., Mack, ἐκ); 


LIVRE DEUXIÈME. 67 
non, il faut faire attention aux dix-huit; cesse-t-il, dansceterme, 
de tousser? il réchappe. Dans le cas contraire, on lui demandera 
sil’expectoration a une saveur plus douce; répond-il affirmative- 
ment ? il en ἃ pour un an; en effet le poumon devient empyé- 
matique. À ce malade, les premiers jours, on donnera un vin 
doux, blanc, coupé d’eau, à boire peu à la fois et souvent. 
Pour potage il aura la décoction d’orge avec miel, trois fois 
dans la journée, jusqu’à ce que les dix-huit jours soient pas- 
sés et que la fièvre ait cessé. Le danger est le plus grand aux 
sept jours ou aux quatorze. Quand il a passé les dix-huit, il 
ne meurt pas encore, mais il crache du pus, il souffre dans la 
poitrine, et il tousse. Les choses étant ainsi, on lui fera boire 
à jeun la préparation avec la sauge, et pour potage une purée 
où l’on mélangera beaucoup de graisse, s’il ne fait pas chaud; 
511 fait chaud, il ne prendra pas ce potage, maïs il usera d’a- 
liments salés et gras, venant plutôt des poissons de mer que 
des animaux terrestres. Si la poitrine ne paraît pas se nettoyer 
convenablement, il faut infuser (7oy. Argument, p. 5) et 
donner des bains de vapeur; le pus est-il épais? on donnera 
le bain de vapeur ; est-il ténu ? on infusera. Le malade man- 
gera autant que possible ; il s’abstiendra des choses äâcres, du — 
bœuf, du mouton et du porc. Quand à la suite de la péripneu- 
monie un abcès se forme, il y a fièvre, toux sèche, dyspnée ; 
les pieds enflent, les ongles des mains et des pieds se rétractent. 
Les choses étant ainsi, au dixième jour du début de la forma- 
tion de l’abcès, lavez le malade avec beaucoup d’eau chaude, 
puis pilez de la racine d’arum gros comme un osselet, un 
grain de sel, du miel, de l’eau, un peu de graisse ; faites tirer 
la langue, et infusez chaud. Ensuite secouez l'épaule. Si par 


ἄλλη Καὶ ; ἄλλη περιπνευμονία Ἐ,. -- περιπν. ΕΘΚ. -- ἔμπυος y. om. 6. — " δ. 
οὕ. ἔ. om., restit. al. manu , -- οὕτως om. Κ. -- ἐφ’ ἧς 9. --- " [χαὶ] τρέψας 
(sic) [η4. -- μέλι ὀλίγον (ὀλίγον om., E restit. al. manu, GHIJK} vulg. -- 
ἄλειφαρ EG, 11η4. -- ἄλειφα στέαρ, μύρον, χρίσμα, ἔλαιον in marg. K.- 
γλῶτταν (γλώτταν 2) νυ ]σ, -- γλῶσσαν EH, Lind., Μαοῖ. -- χινῆσαι.... ποιῆ- 
σας: om., reslit. al. manu E,—"% χαὶ om. FGHJKS, Ald.- Post μὲν addunt 
rot FGHHK , Ald,-rvos K. 


68 DES MALADIES. 


4 " € À ΄ \ - ra δον 9 δ \ dd - + LE 
Ὧν εν UTO τούτου τὸ πυὸν ραγὴ Et ος μι ETEPOV ποίησαι σιοια δρι- 
Er 


r \ ͵ “ -“ “ 
μέα ἐχχυυώσας καὶ χυχλάμινον, ὅσον ὀξύθαφον τῶν σμικρῶν ἑχατέρου 
Y 4 CHTS- # , [4 # NS .ΨΟ \ - 
ἔστω, ἔπειτα ὀπὸν σιλφίου τρίψας ὅσον χύαμον, διεῖναι, καὶ cuuui- 
» ΄ σ “57,6 # A \ 2 C9 
ξαι γάλαχτος ὅσον ὀξύύαφον αἴγειον ἢ ὄνειον, τοῦτο χλιαρὸν ἐγχεῖν-" 
À 291 e el AN RES Le: Er séri \ +» 1 ee 
ἣν “δὲ ὑπὸ τούτου μὴ ῥαγῇ, ῥαφάνου φλοιὸν χαὶ ἄνθος χαλχοῦ ὅσον 
τ ns 4 “ ὃ ) , ΑΕ ARE A : 3! # 

pete χυάμους τρίψας λεῖον, διπλάσιον F0 ἔστω τῆς ῥαφάνου, ἐλαίῳ 
» 1 τ - “ ΕἾ 
διεῖναι, ὅσον τεταοτημόριον χοτύλης, τοῦτο ἐγχεῖν χλιαρὸν, χαὶ ἣν 


EN A LA ͵7ὔ \ τ 
δαγῦ τὸ πῦον, σιτίοισιν ὡς ἁλμυρωτάτοισι χαὶ λιπαρωτάτοισι χρῆ- 


,, 


λὰ δι x Ὁ 7,292 -᾿ \ x , { 
σθαι, καὶ ἣν μὴ ἴη τὸ πῦον, χατ᾽ ὀλίγον πυριᾷν κατὰ "τὸ στόμια σίου 


) D ν , 4) 4 δ... À ΕῚ LA 5 Y es 4 4 
χυλῷ, οἴνῳ τορνίῳ, γάλαχτι βοείῳ ἢ αἰγείῳ, ὅἴσον ἑκάστου cuuuLÈNG 
# ai " LA Li 2 14 « rs © LA 
ἔστω δὲ ὅσον τρεῖς χοτύλαι" ἔπειτα éubaAlerv ἱπνοῦ ὄστραχά διαφή- 
τ ε , “νι - ΕἸ - , “ \ ΄ 
νας, τοῦτο ἑλχέτω διὰ τοῦ αὐλοῦ φυλασσόμενος ὅχως LA χαταχαίη-- 
E À AI A ἘΣ rz RE " Ju 6 La] L4 
ται. Ennv de καθαρώτερον nrun, éyyeiy αὐτῷ δ χνίδης σπέρμα, λι- 
A SE > Lé - \ Le NAS , ΓΝ: 2 “- 
δανωτὸν, ὀρίγανον, ἐν οἴνῳ λευχῷ χαὶ μέλιτι χαὶ ἐλαίῳ ὀλίγῳ, ἐγχεῖν 
᾽ (ét Lu ͵ ῃ ' ͵ 12 ἊΣ 
al ΝΑ ! € # 3 LUN 4 € ! 5 J Ν f 
δὲ διὰ τρίτης ἡμέρης" μετὰ δὲ, βούτυρον, ῥητίνην ἐν μέλιτι διατή- 


Te - -᾿ - τ \ ” 
χων " καὶ Ἰσιτίοισι μηκέτι χρῆσθαι ἁλμυροῖσι μηδὲ λιπαροῖσι᾽ πι- 


Ὁ 


Lé \ Α 3 LA L4 Led 3 ΄ 3 LA LA 
νέτω δὲ νῆστις τὰς ἐν μέσῳ ἥυέρας τῶν ἐγγύτων, ἐλελίσφαχον, πή-- 


ς 
x Ἂς θύ £ pe ει 2 " 94 ER [4 AM Lx 
γανον, θύμόραν, ὀρίγανον, ἴσον ἐν οἴνῳ ἀχρήτῳ, ὅσον ὀξύδαφον μετὰ 
, “ , Li δι ἌΣ κα TES - Ἄν ΒΗΛ 4. 21 
πάντων ἐπιπάσσων. ᾽ν δὲ μὴ ῥαγῇ ὑπὸ τῶν ἐγχύτων, ὅ οὐδὲν θαυ-- 
, « 8 \ 3 L4 πὰ \ # \ 2 LA s ΄ 
μαστόν" πολλάχις γὰρ ἐχρήγνυται ἐς τὴν χοιλίην, χαὶ αὐτίχα δοχέει 


e / Le Fi ΕἸ Ὁ Δ = 4 , δ ἢ pc ’ / 
ραὼν ELVUL, OTAV EX στένου ες ÉVEU/WOLTV €AUr. Oxotav ὃ χθονὸς 


! Σιτία vulg.—otôta 0, Mack.-660ov om. E.-pxp@y γυ]σ.-- σμιχρῶν 0, 
ΜδοΚ. --μιχρῶν μερέων ἐχατέρου ἴσον ἔστω L, [11η6. -- ἑκατέρων vulg. -- 
ἑχατέρου EFGHJKO, Ald., Mack. -- σιμφίου (sic) ἃς Ald.-xiauov ἃ. ----Ὁ δ᾽ 
Η. -- τούτω, al. manu ou . -- τούτων 6. — "δ᾽ EH. -- ἐλέω Η. -- τετχρτηυορίῳ 
νυ]. -- τεταρτήμορον (sic) 9. -- χαὶ λιπ. om. FG.-— λιπαροτάτοισι Ald., Frob. 
πχοήσθω ΕΉΤΚΙ,0. -- τὸ om. 3. -- χυλὸν ἡ. -- οἰνοτοονίω FGJ.- Cette leçon 
est-elle correcte? Mack fait de τορνίῳ un adjectif dérivé de τόρνος, οἱ dé- 
signant un vin exprimé par le pressoir en opposition avec la mère-goutte. 
Mais τόονιος en ce sens n’est pas grec, et il ne cite aucune autorité. ἢ} 
faut donc, en l'absence de toute autre explication et vu l'unanimité des 
mss., considérer τορνίῳ comme désignant une localité qui nous est incon- 
nue. Si on supposait la lecon vicieuse, on pourrait lire οἴνω ἀνδρίῳ, se 
guidant sur la glose d'Érotien, p. 80 : ἀνδρεῖος οἶνος, ἢ ὅ εὔτονοξ, à ὁ ἀπὸ 
Ἄνδρου τῆς νήσου, ὡς: Λέσθιο: ὁ ἀπὸ Λέσδον" οὕτω καὶ ἀνδρεῖος ὃ ἀπὸ Ἄν- 
ôpou; et p. 216 : οἶνος ἄνδρειος, εὔτονος χαὶ ὁ ἀπὸ Ἄνδρου τῆς νήσον᾽ ὡς 
λέσθιο: 6 ἀπὸ Λέσθον. --- ἴσον δὲ 0. -- δ᾽ ΒΗ. -- ἵπνου vulg.—-invou E, Mack. 
--ἰπνοῦ Lind.—-6xws 10Κ. --ὅπ. νυ]ρ, ταῦ χνίδης LO, Foes in not., Mack. -- 
χνίχης Vulg.- ὀλίγῳ om. 0. -- ἡμέρας Κὶ, - βούτηρον G, ΑΙαὰ, -- ῥητίνης FGH, 


LIVRE DEUXIÈME. 69 
ce moyen le pus fait éruption, c’est bien; sinon, essayez autre 
chose : extrayez le jus de grenades âcres et du cyclamen; ayez 
de chaque un petit oxybaphe, puis pilez gros comme une fève 
de suc de silphion, délayez; mélez-y un oxybaphe de lait de chè- 
vre ou d’änesse, et infusez cela chaud [dans le poumon]. Si ce 
moyen ne procure pas l’éruption, prenez de la peau de navet et 
gros comme trois fèves de fleur de cuivre, broyez exactement {la 
dose de navet doit être double), délayez dans un quart de cotyle 
d'huile et infusez cela chaud. Si le pus fait éruption, le patient 
usera des aliments les plus salés et les plus gras. Le pus ne vient- 
il pas? vous ferez prendre, par la bouche, petit à petit un bain de 
vapeur ainsi composé : jus de sion (séwm sisarum, L.), vin tor- 
nien (voy. note 4), lait de vache ou de chèvre, mélez de chaque 
quantité égale , en tout trois cotyles ; puis mettez-y des têts de 
four très-chauds; le malade aspirera cette vapeur par un 
tuyau, prenant garde de se brüler. Quand l’expectoration de- 
vient plus pure, on lui infusera : graine d’ortie, encens, origan, 
dans du vin blanc, du miel et un peu d'huile; cette infusion se 
fera tous les trois jours; puis il prendra du beurre et de la ré- 
sine dissoute dans du miel. 1] nusera plus des aliments salés 
ou gras. Les jours entre les infusions, il boira à jeun : sauge, 
rue, sarriette, origan, de chaque, quantité égale, dans un oxy- 
baphe de vin pur saupoudré de toutes ces substances. Si les in- 
fusions ne déterminent pas l’éruption, il ne faut pas s'étonner ; 
car souvent la rupture se fait dans la cavité (pleurale), et im- 
médiatement le malade parait mieux, le pus ayant passé d’un 
lieu étroit en un espace plus large. Au bout de quelque temps, 


Ald.- ῥιτίνης 1]. -- Ἰ σιτίοις (.-- νῆστις om. Lind.-r&@ ἐγχύτω θ. -- ἐλελύ- 
σφαχον ὁ. -- θρύμθοαν Ὁ. -- θρύμδαν E, Ald.-Gau6ouv 4. -- σὺν pro μετὰ θ. 
- μετὰ Om., restit, al. manu . --- ὃ οὐδὲν θαυμαστὸν 6, Mack, (Lind., οὐ 
θαῦμα). --οὐδὲν 6. om, vulg. --εἰς 4. -- αὐτίχα om. FGJK. -- ῥᾷον JL. -- ὅταν... 
ἔλθῃ om, FG.—?Ante 6x. addit ἀλλη νοῦσος vulg.— ἄλλη v. om. Ηθ. - ἢ 
faut supprimer ce prétendu titre. Évidemment il s’agit, non d’une autre 
maladie, mais de ce qui arrive quand le pus se fait jour dans la cavité de 
la plèvre.- ὅταν (H, al. manu ὁπόταν) 0,-6nôtay ΕΠ}. --ἰσχνρὸς vulg.- 
ἰσχυρότερος 0. 


79 DES MALADIES. 


πλείων γένηται, ὅ τε πυρετὸς ἰσχυρότερος χαὶ ἡ βὴξ ἐπιλαμόάνει, 


χαὶ τὸ πλευρὸν ὀδυνᾶται, χαὶ ἐπὶ μὲν τὸ ὑγιὲς oÙx ἀνέχεται ᾿χατα-- 
, 2104 \ δ ΣΝ , \ € LENS 25/ \ \ “" “ 
χείμενος, ἐπὶ δὲ τὸ ἀλνέον, καὶ οἱ πόδες οἰδέουσι χαὶ τὰ χοῖλα τῶν 
ΕῚ 2 - d € LA LA 1 ἣν (4 (4 5: A “- 
ὀμυιάτων. ᾿Γοῦτον, ὅταν ἡμέρη πέμπτη χαὶ δεχάτη γένηται ἀπὸ τῆς 
ἐχρήξιος, λούσας πολλῷ θερμῷ, χαθίσας ἐπὶ ἐφέδρου, ὅ τι ur box 
ΞΕ er RES PS 2 ὺ δὲ Ξτῶν ὦ ΄ ΕΣ f 
νήσει, ἕτερος μὲν τὰς χεῖρας ἐχέτω, σὺ δὲ "τῶν ὥμων σείων, ἀχροά- 
ΣΝ ΕἾ $ PEN = x 
ζεσθαι ἐς ὁκότερον ἂν ψοφέῃ᾽ βούλεσθαι δὲ ἐς τὸ *dprorecov ταμέειν * 
-- - LA τὭω Ὁ 
ἧσσον γὰρ θανατῶδες. Ἂν δέ *oor ὑπὸ τοῦ πάχεος. καὶ τοῦ πλήθεος 
\ / LA 5, - Bar. € , A ΕἸ os Αι 59 LA 
μὴ ψοφέη, ποιέει γὰρ τοῦτο ἐνίοτε, ὁκότερον ἂν ἀποιδέη καὶ ὀδυνδ- 


2 


ee La Ὺ EU -Ὁ 
ται μᾶλλον, τοῦτο τάμνειν ὡς χατωτάτω ὄπισθεν τοῦ οἰδήματος 
/ 


Ξλλι A » θεν 64. E ς #7 ὦ > / y Ἐπ ΗΝ 
ax ον ñ εμπροσ εν, OXUS σοι ἢ 659006 τοῦ πύου ευροος ñ TAULVELY 


\ \ - ! De. 15 \ -“ Ν 
δὲ μεταξὺ τῶν πλευρέων στηθοειδέϊ μαγαιρίδι τὸ πρῶτον δέρμα, 
ἔπειτα Τόξυδελέϊ, ἀποδήσας ῥάχει, τὸ ἄχρον τῆς μαχαιρίδος λιπὼν 
“ \ “ Ὁ ΄ - , «- ΕἾ τ 3 
ὅσον. τὸν ὄνυχα τοῦ δακτύλου τοῦ μεγάλου, χαθεῖναι ἔσω * ἔπειτα 
\ \ Ὡο [τ 24 Ν ΄, LS 2 14 , Ε] 
gets τὰ πῦον ὅσον ἄν σοι δοχέῃ, μοτοῦν ὡμολίνῳ μοτῷ, λίνον ἐχ-- 
\ 


# ΟΣ - ΔΑ \ Ὁ 3 « , 3 € ES ER ον.) δι L4 
σὰς" ἀφειναι ὃξς TO πύον EXACTAS ἡμέρης απος᾿ ἐπὴν 0€ γενηται 


7.Μ,ΟΟ᾽) Ro 


δεχαταῖος, ἀφεὶς ἅπαν τὸ πῦον, ὀθονίῳ μοτοῦν " ἔπειτα ἐγχεῖν οἶνον 
’, 4 ΕῚ 
καὶ ἔλαιον χλιαίνων αὐλίσχῳω, ὡς μήτε ὃ πλεύμων ἐξαπίνης ἑωθὼς 
1. ῇ - ,ὕ 2 07 œv07 : are αι δὲ CEE Ars \ A! e! θ 5 
βρέχεσθαι τῷ πύῳ ἀποξηρανθῇ " ἐξιέναι δὲ τὸ ἔγχυμα τὸ μὲν ἕωθεν ἐς 
ἑσπέρην, “τὸ δ᾽ ἑσπερινὸν ἕωθεν * ἐπὴν δὲ τὸ πῦον λεπτὸν οἷον ὕδωρ 
5» \ ! CES HN ! UE \ 597 3 , \ 
ὦ, καὶ γλίσχρον τῷ δαχτύλῳ Ψαυόμενον, καὶ ὀλίγον, ἐντιθέναι μοτὸν 
, τλ he ΑΓ δὲ Ἵ 07 € λί 44 9 
χκασσιτέρινον χοῖλον " ἐπὴν δὲ παντάπασι ξηρανθῇ ἣ χοιλίη, ‘läro- 


, - = \ \ / A ER SEE 2 
τάμνων τοῦ μοτοῦ χατὰ μιχρόν, συμφύειν τὸ ἕλχος, ἔστ᾽ ἂν ἐξέλης 


" Avaxetusvoz θ, -- ἀλγέον μέρος (μέρος om., H restit. al. manu, 6) vulg. 
--ἀλγέουσι pro οἰδέουσι Εα. - ὀφθαλμῶν ΕΗ͂0. ----Ξ τὸν ὦμον vulg.-rüv ὥμων 
EHJ. -- ἕως pro ἐς L, Lind.—è; om. Κ'. -- ὁπότερον EGIJK, Ald. --ἂν τῶν 
πλευρέων vulg. -- ἢ faut ou lire πλεύρων, ou supprimer τῶν πλευρέων; c’est 
ce dernier parti que j’ai pris.-to πάθος (τὸ x. om., E restit. al. manu, H) 
Ψοφέῃ (ψοφέει J) vulg. -- δ᾽ H.— ἀριστερόν " χατ᾽ αὐτὸν οὖν τὸν τόπον (χατ᾽ 
αὐ. οὖν τ. τ. om., H restit, al. manu, 6) τομέειν (ταμέειν ELIK; ταμεῖν 6) 
vulg.—fro: [1η6,-- πάθεος pro πάχεος 6}. --Ψοφέει J.- Post Ψψοφέῃ addit 
ὥστε. χαταμαθεῖν (ἐχμαθεῖν 60) αὐτὸ (ὥστε χατ. αὐτὸ om., Η restit. al. 
manu cum ἐχμαθεῖν, 6) vulg.- Après αὐτὸ de νυϊσ, Linden ajoute : [χρὴ 
εἰδέναι, μιή τι ἔχῃ οἴδημα ἐν ἑτέρῳ τῷ nhevo@]. Mais, au lieu de cette addi- 
tion arbitraire , il vaut mieux accepter la suppression qu’offrent les deux 
bons mss. H et 0. — Post γὰρ addunt ἐν Βα, ΑἸά. --τούτῳ Ald.-— ὁπότερον 
EFGHIT, ΑἸα. -- ἀποιδέη τῶν πλευρέων vulg. -- Par la même raison que plus 
haut, j'ai supprimé τῶν πλενρέων. -- τάμειν (sic) ΕΟ. —56 ὅπως EFGHIJK6, 


LIVRE DEUXIÈME. 74 


la fièvre augmente, la toux s'établit, le côté devient doulou- 
reux ; le déeubitus, impossible sur le côté sain, est possible 
sur le côté affecté. Les pieds enflent ainsi que le dessous des 
yeux. En ce cas, quand on a atteint le quinzième jour après la 
rupture, on lave le patient avec beaucoup d’eau chaude , on 
l'asseoit sur un siége qui ne bouge pas; un aide lui tient les 
bras, et vous, le secouant par les épaules, vous écoutez de quel 
côté le bruit se fait entendre; on doit désirer d’inciser du 
côté gauche, car le danger est moindre. Si, en raison de la 
densité et de la quantité, il n’y a pas de bruit (cela arrive quel- 
quefois), vous ferez, du côté où il y a gonflement et le plus de 
douleur , l’incision aussi bas que possible, plutôt en arrière du 
gonflement qu’en avant, afin que l’écoulement du pus soit facile. 
Vous inciserez entre les côtes , avec un bistouri convexe, la peau 
d’abord ; puis, prenant un bistouri pointu, vous l’entourerez 
dun linge jusqu’à la pointe, et vous. en laisserez libre la lon- 
gueur de l’ongle du pouce; aloïs vous enfoncerez l'instrument. 
Ayant laissé couler autant de pus que vous jugerez convena- 
ble, vous mettrez une tente de lin écru, que vous attacherez 
avec un fil. Vous évacuerez le pus une fois par jour. Au dixième 
jour , ayant fait sortir tout le pus, vous mettrez un linge pour 
tente-; puis vous injecterez avec une canule du vin et de l’huile 
tièdes, afin que le poumon, accoutumé à être baigné par le 
pus, ne soit pas à sec tout à coup. On évacuera l'injection du 
matin le soir, celle du soir le matin. Quand le pus devient ténu 
comme de l’eau, visqueux au toucher et en petite quantité, 
vous mettez une tente d’étain creuse. La cavité étant compléte- 
ment desséchée, vous rognerez la sonde peu à peu, et vous ci- 


catriserez la plaie jusqu’à ce que vous retiriez la sonde. Voici 
plaie Jusq q 


Aid. -τῷῶ πύω (H, al. manu τοῦ πύου) 8. -- 0905 Ε6. --τάμευ» (sic) FGJK. - 
στηθοειδέει 1. -- 8]. 6]: : στηδοξιδεῖ μαχαιρίῳ, τῷ σμαλίω. - ᾿ ὀξυδελέε! 
vulg.—0£v6s7ei Gal. GI. --δξυόελές EHIKL, Lind.- λουπὼν δ. -- κώτουν.... 
μώτω Om, ὁ. --- ἅπαξ τῆς ἡυέρη: sine ἐκ. ΕΗΘ. -- ἡμέρας 4. -- μῴτουν &, — 
9π:. ΒΟΗΜΚ. -- εἰωθὼς νυὶν. -- εἰωθὸς Κι. -- ἐωθῶς (sic) 6, Mack. —#+û δὲ 
ἐς (ἐς om. 1.) ἑσπέρην τις. -- τὸ δ᾽ ἑσπερινὸν ΒΗΘ. --- "' ἀποτάμνειν Ἦ, 


w 


72 DES MALADIES. 
τὸν μοτόν. Σημήϊον δὲ ἣν μέλλῃ ἐχφεύξεσθαι, ἣν μὲν τὸ πῦον ñ hev- 


] ν Ὁ C4 “- 
χὸν χαὶ χαθαρὸν χαὶ ἵνες αἵματος ἐνέωσιν, ὡς τὰ πολλὰ ὑγιὴς γίνε- 


à + \ 3 ms. .ῳυ = 
τοι" lv δὲ οἷον λεχιθοειδὲς ἀποῤῥυῇ 17 ρώτη, ἢ τῇ ὑστεραίῃ 


᾿ 


“ς ὦ \ , - “ 
Σἀποῤῥυὴ παχὺ, ὑπόχλωρον, ὄζον, ἀποθνήσχουσιν, ἐπειδὰν ἐκρυῇ 


τὸ πῦον. 
"19% - Prier _ 
LS, δ Ἄλλη νοῦσος ὅταν πλευμᾷ, τὸ σίαλον παχὺ, ὑπόχλωρον, 
ne 12% , \ \ ν᾿ Ta 5 \ ͵ pe \ 
γλυχὺ βήσσεται, χαὶ βρυγμὸς, καὶ ὀδύνη ἐς τὸ on χαὶ ἐς τὸ 
μετάφρενον, χαὶ συρίζει ἐν τῇ φάρ purye λεπτὸν, χαὶ À ᾿ράβυγβ ξηρὴ 
,, \ 
ἡίνεται, χαι τὰ χύλα ἐρυθρὰ, χαὶ ἣ φωνὴ βαρέη, nat οἱ πόδες 
5.7 \ ete : ΟΝ \ D , \ # 
οἰδίσχονται, χαὶ οἱ ὄνυχες ἕλχονται, καὶ χαταλεπτύνονται τὰ ἄνω, 
\ \ \ ’ ’ “ 
χαὶ μινύθει, χαὶ ὄμυσάσσεται τὸ σίαλον, ἐπὴν ἀποχρευψάμενος ἔχη 
ΩΣ ’ fa \ Lu ’ , 
ἐν τῷ στόματι, χαὶ βήσσει τοὺς ὄρθρους χαὶ μεσονύχτιον μάλιστα " 
L4 6 >! \ Ων l'a) , 5 ν᾿» , “ῳ-" “- 
βήσσει “δὲ χαὶ τὸν ἄλλον “ρόνον᾽ χαὶ λαμόανει μᾶλλον γυναῖχα νεω- 
LA ' À L O1 ERA À 4 e , VS 3 -ὉὉ - 
τέρην ἢ πρεσόυτέρην. ᾿Γούτῳ ἣν μὲν ai τρίχες ἤδη ἐχ τῆς χεφαλῆς 
δέωσι χαὶ ψιλῶται ἤδη ἣ χεψαλὴ ὡς ἐχ νούσου, χαὶ πτύοντι ἐπ᾽ ἄν- 
θραχας βαρὺ Ton τὸ σίαλον, φάναι αὐτὸν ἀποθανεῖσθαι ἐντὸς ὀλίγου 
, 4 μι - 4 SN, 79 2 \ \ ΜΝ LA 2 a! 
χρόνου, τὸ δὲ xreivov ἔσεσθαι διάῤῥοιαν᾽ ἐπὴν γὰρ ἤδη τὸ πῦον τὸ 
\ \ o/ , -Ὁ y / DEN - 4“ À = 
περὶ τὴν χαρδίην σήπηται, τοῦτο ὄζει χνίσης ἐπὶ τοῖσιν ἀνῦραξι, 
χαὶ da Dr ὃ ἐγκέφαλος ὃ ῥεῖ ἅλυην, À χινεῖ τὴν χοιλίην " 
σημήϊον δὲ τούτου, ϑῥέουσιν ἐκ τῆς κεφαλῆς τρίχες. ᾿'Γοῦτον μὴ ἰᾶσθαι 
“ , “- , \ 
ὅταν οὕτως ἔχη" ἣν δὲ καταρχὰς ἐπιτύχης τῇ vousw, φάχιον δὸς 
πιεῖν" εἶτα διαλιπὼν uv ἡμέρην ἐλλέῤορον δοῦναι κεχρημένον ὅχως 
A , ’ A 
τὴν χάτω χοιλίην μὴ κινήσῃ; χαὶ ἐπὴν ἐς τὸ “στόμα τῆς νυχτὸς 
“ ὦ ἊΣ a) Ξ He 25 «- 3. 2 Are ατίθε z ἌΡ à À ἘΞ 
αὐτῷ φοιτᾷ ἅλυη, πρὸς τὰς ῥῖνας αὐτῷ προστίθει φάρμακα TUXVO 
Ἢ o\ \ 2 , κι , x - 
τερα΄ ἢν δὲ μὴ bin, προστίθει μὲν, διὰ πλέονος δὲ χοόνου, χαὶ τοῦ 


‘EX E.—?àropéuet Ald. — "ἑτέρα (ét, om. HIJ) sine νοῦσος vulg.—Ëtéen 
νοῦσος Lind. (Mack, ἑτέρα). -- ἄλλη νοῦσος E (K, sine νοῦσος). -- πλευμοῖ 
1,0, Μίδοκ. -- Gal. 6].: πλευμοῖ, πλευμώδης γίνεται ἢ φθίνει: et πλεῦμος φθόη 
ἢ τὸ πλευμῶδες τιᾶθος. -- τούτον (τούτου om., H restit. al. manu, 6) τὸ σία- 
λον νυ]. -- τλυχὺ om. Ε6΄. -- βήσεται 1. -- βρηγνὸς K.-cacuy: K.— " φάρυξ 
ΕἸ. -- σχληοὴ pro ξηρὴ 9. -- χύλα 6, Foes in not., Lind., Mack.- χοῖλα vulg. 
— χαὶ βαρέη (βαρέει 4) ἡ φ. vulg.— καὶ ἡ φ. βαρέη ER.—5 μυσάττετας vulg, 
-- μνσσάττεται G, ΑἸα. -- μυσάσσεται, al. manu ττ H.- Post ἐπὴν addit καὶ 
Ῥ΄. - μεσονύχτιον K.- μεσονυχτίον vulg. --- " τε pro δὲ Mack. χαὶ om. Lind. 
πινεωτέρη" γυναῖχα ὅ. --ὠ νόσου ὁ. ---ἸἼ ὄζον FGJ, ΑΙΑ. --ὄζει ΕΚ. -- φᾶναι ΕΗ. - 
καρδίαν EH.- σήπεται Π!. -- χνίσσης E.—5 pee Γ1πη6..--ἢ νυ]α. - 1; Foes in 
not., Lind.-—xwvées Lind. --- ϑ ῥέουσιν.... φθίσιος, p. 16, 1. 18, om. H.— 
1. γόσῳ vulg.- γούσω Εἰ, Lind., Mack.-uiav E.-xeypruévoy (E, al. manu 


LIVRE DEUXIÈME. 73 


ce qui indique que le malade réchappera : sile pus est blanc et 
pur et qu’il contienne des fibres de sang, il y a beaucoup de 
chances de guériso# (Aph. VIT, 44). Mais si le pus coule comme 
du jaune d’œuf le jour même, ou qu’il coule le lendemain épais, 
jaunûtre, fétide, les malades succombent après évacuation du 
pus. ΜᾺ 

48. (Phthisie.) Autre maladie : quand il y a pulmonie, l’ex- 
pectoration est épaisse, jaunâtre, douce au goût; grincement 
de dents ; douleur à la poitrine et au dos; léger sifflement dans 
la gorge; gorge sèche; rougeur du dessous des yeux ; voix 
rauque; gonflement des pieds ; rétraction des ongles. Le haut 
du corps s’amincit, le malade maigrit; quand l’expectoration 
lui vient dans la bouche, elle lui cause du dégoût. Il tousse 
surtout le matin et dans le milieu de la nuit, mais il tousse aussi 
le reste du temps. Cette affection attaque plutôt une femme 
jeune qu’une femme d’un certain âge. Dans ce cas, si les che- 
veux tombent et que la tête soit déjà dépouillée comme à la 
suite d’une maladie, et si l’expectoration, projetée sur des char- 
bons, exhale une odeur désagréable, prédisez que le malade 
sucéombera en per de temps, et que c’est la diarrhée qui l’em- 
portera. En effet, quand déjà le pus qui est autour du cœur se 
corrompt, cela sent la viande brülée sur des charbons ; et le 
cerveau, échauffé, laisse écouler une saumure qui dérange le 
ventre; la preuve, c’est que les cheveux tombent. Quand les 
choses en sont là, il ne faut pas traiter (de l'Art, $ 3). Mais si 
vous prenez la maladie au début, faites boire de l’eau de len- 
tilles; puis, laissant un jour d’intervalle, donnez l’ellébore 
tempéré, afin qu’il ne dérange pas le ventre. Quand, la nuit, 
de la saumure vient dans la bouche du malade, mettez-lui fre- 
quemment des errhins dans les narines; s’il n’en vient pas, 
mettez des errhins tout de même, mais à de plus longs inter- 


χεχριμένον) ΟΥ̓Κ. --χεχοιμένον Ρ', --ὅπω: E. — " σῶμα (E, al. manu στόμα) 
FGIK, Ald.- φοιτᾷ αὐτῶ ELIK.—" ῥέει vulg.- ῥέη EGIKS.- ῥαγὴ L.- 
πλείονος ΕΚ. --τοῖσι δαχτύλοισιν δύο vulg.-roiot δύο (dvai 0) δαχ. EGIK. 
-ἄραι vulg,-äpx ΗἸΚΡ. --7χκεχρημένω EGIK, Ald. 


74 DES MALADIES. 


7 - ζ 4 
μηνὸς ἅπαξ προσπιπίσχοντα ἐλλέδορον, ὅσον τοῖσι δυσὶ δαχτύλοισιν 
ἄρα!, ἔν ὀΐνῳ γλυχεῖ χεχρημένον * φάχιον ᾽δὲ αὐτίκα δοῦναι ἐπιπί- 
γειν“ φάρμακα δὲ ὡς ἐλάχιστα πινέτω - ? ἣν μὲν of πυρετοὶ ὀξύτεροι 
ἐπιλαμδάνωσι, τὴν ῥίζαν τὴν λευχὴν χαὶ τοῦ ἐλλεδόρου λείχειν 

w 
οἱ «ὦ : 
ἐν μέλιτι δίδου" οὕτω γὰρ ἥκιστα τὴν κοιλίην χινήσει" ἣν δὲ στρό- 
8 ΕῚ LA -} na LA ) δ -Ὸ \ 14 [2 ΕῚ 
φος "ἐγγένηται ἐν τῇ χάτω χοιλίῃ, πρῶτον μὲν χλύσαι χείνῳ ἐς ὃ ὅ 
ὄχχος συμμίσγεται" ἣν δὲ μηδ᾽ οὕτω παύ χὰ ὀνείῳ ἑφθῷ 
κόχχος συμμίσγεται" ἣν δὲ μη ὦ παύηται, γάλαχτι ὀνείῳ ÉpOG) 
κάθηρον" φάρμαχον δὲ μὴ δίδου χατωτεριχόν. Ἢν δὲ πρὸ τοῦ ἔφαρ- 
ἌΡΘΡΟΝ ἰφαρμ ". βύίρυ: p ap 
αχίο ίνων τὸν ἐλλέδορον χολὴν ἐμέη, αὐτῷ τῷ φαχίῳ ἐμεέ 
μακίου προπίνων τὸν ἐλλέδορον χολὴν ἐμέη, αὐτῷ τῷ φαχίῳ ἐμεέτω, 
, SM AE ET AN με, / / 
Σιτίοισι δὲ χρήσθω, ἣν ὃ μὴ οἱ πυρετοὶ ὀξέες ἔχωσι, χρέασι μιηλείοι- 
σιν ἑφθοῖσι χαὶ ὀρνιθίοισι καὶ © κολοχύνθῃ καὶ τεύτλοισι" ζωυὸν δὲ μὴ 
οφεξτ δὲ βάπτεσθαι- ἰχθύσι δὲ γρήσθ ί ὶ σελά 
ῥοφεέτω, μηδὲ βάπτεσθαι- ἰχθύσι δὲ χγρήσθω σχορπίοισι καὶ σελάχε- 
» , / ων 
σιν ἑφθοῖσι᾽ θερμὸν δὲ μηδὲν ἐσθιέτω“ μηδὲ λουέσθω ἣν ὃ πυρετὸς 
ἔχη "πολύς: μηδὲ λαχάνοισι δριμέσι χγρήσθω, ὅτι μιὴ θύμόρῃ ἢ ὀρυ- 
γάνῳ᾽᾽ οἶνον δὲ λευκὸν πινέτω. Ἢν δ δὲ ἄπυρος ἡ, θέρμαι ὃ δὲ λαμ- 
δάνωσιν ἄλλοτε χαὶ ἄλλοτε, ἐσθιέτω ἰχθὺς ὡς ἀρίστους χαὶ πιοτάτ 
\ \ \ p ATE \ € 4 \ # 
τους, καὶ λιπαρὰ καὶ γλυχέα χαὶ ἁλμυρὰ ὡς μάλιστα, καὶ περιπάτρισε 
Ἷ L4 2 537 f 2 cr 9 ΄ Dis - , 
χρήσθω μήτε ἐν ἀνέμῳ μήτε ἐν ἡλίῳ. καὶ ἐμεέτω ἀπὸ τῶν σιτίων, 
ὅταν οἱ δοχέη καιρὸς εἶναι, χαὶ λοῦσθαι χλιαρῷ πλὴν τῆς κεφαλῆς" 
10 ἢ Ἂχ » 5: ΑΙ c A , SET 0 Ne 
σιτίων δὲ ἄοτος ἀμείνων, ὅσοι μὴ μαζοφάγοι εἰσί" τούτοισι δὲ ἀμ- 
φότερα συμμίσγειν. 
(9. 1 “Ετέρη νοῦσος, ἥτις χαλέεται φθόη᾽ βὴξ ἔχει, καὶ τὸ πτύσμα 
ἃ Le \ Ἔ θέν € ἢ 5 Gr 142 \ A LA - 
πολλὸν χαὶ ὑγρὸν, καὶ ἐνίοτε ῥηϊδίως ἀναδήσσεται, "“χαὶ τὸ πῦον οἷον 


/ te / Ε] - Ὁ / \ \ 1 
χάλαζα, καὶ διατριθόμενον ἐν τοῖσι δαχτύλοισι σχληρὸν χαὶ χάχο- 


1 A’ 9,-- διδοὺς γυ]ρ, -- δοῦναι 0. --- Av μὴ αὐτῷ (αὐτῷ om. Εθ; αὐτὸν 
Mack) οἱ vulg.-Je lis μὲν au lieu de μὴ, d’abord parce qu’une particule 
semble indispensable pour lier les phrases, puis parce que le sens médical 
y conduit aussi. Voy. plus bas, note 5, μὲν substitué par erreur à uñ.— 
λευχὴν ῥίζαν, τὴν τοῦ Gouxovzion Gal. GI.-La racine blanche ou dra- 
contion est, d’après Fraas, Flora classica, p. 273, le dracunculus poly- 
phyllus Tournef. -- χαὶ om. ἴ. -- μέλιτι δὲ où (δίδου pro δὲ où 6) vulg. ---ῦ ἐγ- 
γίνηται E, -xeivw EGIIK, Ald, -- ἐχείνῳ vulg.- συσμίγεται G, Ald, ---ἰ φακίον 
6, Mack. - Malgré le ms. 0 et Mack, il y a toute raison de garder φαρμαᾶ- 
χίου. --ἐλέδορον 1. --ἐμέη ΕΠΚΘ. -- ἐμέει vulg.-ooxeio K.—5uñ 6, legit 
Cornar., probat Martianus p. m. 178, Mack.-yëy pro μὴ vulg. --ὐξεῖες ὅ. -- 
ὀξείες (sic) ΘΚ. -- ὀρνιθείοισι ἘΠ. —56 χολοχύντη ΕΚ, Ald, - ῥυφεέτω GNK, 
AI. -- ῥυμφεέτω E. ---’ πουλὺς [1ηᾶ. - θρύμθη FG , Ald. ---ϑ δ᾽ Ἑ. -- ἀπόπν- 
ρος 7. ----" δὲ om. 7. -- λαμθάνουσιν ὅ.--πιωτάτους GIJK, Ald., Frob.-u- 


LIVRE DEUXIÈME. 75 
valles ; chaque mois une fois, il boira de l’ellébore, autant qu’on 
en peut prendre avec deux doigts, tempéré dans du vin doux ; 
il prendra aussitôt, par dessus, de l’eau de lentilles. Il boira le 
moins qu'il pourra d’évacuants. Si les fièvres prennent plus 
d’acuité, donnez-lui en éclegme dans du miel la racine blanche 
(Vor. note 2) et de l’ellébore; c’est de cette facon que cela 
dérangera le moins le ventre. Si des tranchées se font sentir 
dans le bas-ventre, prescrivez d’abord le Javement où entre 
le grain [de Cnide] (daphre gnidium L.); si ce moyen ne 
suffit pas, nettoyez avec le lait d’ânesse euit; mais ne donnez 
pas de médicament qui évacue par le bas. Si, administrant 
Pellébore, le malade vomit de la bile avant de prendre le 
médicament, il vomira avec l’eau même de lentilles. Pour ali- 
ments il usera, si les fièvres ne sont pas aiguës, de viandes de 
mouton bouillies, de volailles, de courge et de bettes. Il ne 
prendra ni bouillons, ni sauces. En fait de poissons, il mangera 
des scorpios (scorpæna scrofa) et des poissons cartilagineux 
bouillis. 1] ne mangera rien de chaud. Il ne se baiïgnera pas si la 
fièvre est forte. Il n’usera point des herbages âcres, si ce n’est la 
sarriette ou l’origan. Il boira du vin blanc. Est-il sans fièvre, mais 
pris çà et là de chaleur? il mangera les poissons les meilleurs et les 
plus gras, des chôses grasses, douces et salées autant que pos- 
sible. Il se promènera, évitant le vent et le soleil. 1] vomira 
après s’être empli l'estomac, quand cela paraîtra convenable. 
Il se lavera à l’eau chaude excepté la tête. Le pain est un ali- 
ment meilleur pour tous ceux qui ne sont pas habitués à la po- 
lenta ; à ceux-là, on mélera les deux aliments. 

49. (Autre phtitisie.) Autre maladie qui estnommeée phthisie : 
le malade tousse ; l’expectoration est abondante et aqueuse ; 
parfois elle est rendue facilement. Le pus est comme un grain 
de grêle; écrasé entre les doigts, il est dur et de mauvaise 
odeur. La voix est nette et ne cause aucune douleur. H n’y ἃ 


λιστα.... σιτίων OM. K.— "αὶ σιτίον FGK.— τὶ ἕτερος Ald.- ἄλλη φθόη 6. -- 
Sn νοῦσος φθόη EL (K, νόσος) ([,., φθδης). -- ἔχη 3. --- 1" χαὶ om. Ε,.-- οἷον 
χάλ. τὸ πύον E9.-— Ante σχληρὸν addit καὶ δ, 


τ DES MALADIES. 


LS ’ ἃ + δὲ ὴ 0 \ \ ar S > \ [2 κι 3 
ὃμον γίνεται" ἢ δὲ φωνὴ χαθαρὴ χαὶ ἀνώδυνος, χαὶ οἵ πυρετοὶ οὐ 
, ᾿ “ΝᾺ , »“"΄ 
λαμάνουσι, Oépun ᾿ δὲ ἐνίοτε, ἄλλως τε χαὶ ἀσθενής, Τοῦτον χρὴ 
3 2 , ᾿ , \ ah οὗ ε , 9: , 
ἐλλέθορον πιπίσχειν χαὶ φάχιον, χαὶ εὐωχέειν ὡς μάλιστα, ᾿ἀπεχό- 
μένον τῶν δριμέων χαὶ χρεῶν βοείων χαὶ χοιρείων χαὶ οἰείων, χαὶ 
΄, « : -“- 
γυμνάζεσθαι ὀλίγα χαὶ περιπατέειν, χαὶ ἀπὸ σιτίων ἐμέτοισι χρῆ- 
\ , , a a “-« 
σθαι, χαὶ λαγνείης ἀπέχεσθαι. Αὕτη À νοῦσος γίνεται ἑπτὰ ἔτεα ἢ 
De DINLE ἣν ἐξ ἀργῆς 9 07 AA / 
ἐννέα" οὗτος ἣν ἐξ ἀργῆς θεραπευθῇ, ὑγιὴς γίνεται. 
CI s # A - 
50. ὁ Ἢν ἀφθήση ἣ σύριγξ τοῦ πλεύμονος, πυρετὸς ἴσχει βλη- 
4 = ,ὔ \ - ι - , 
Loos, καὶ ὀδύνη μέσον τὸ στῆθος, καὶ τοῦ σώματος χνησμὸς, χαὶ À 
φωνὴ βραγχώδης, χαὶ τὸ σίαλον ὑγρὸν χαὶ λεπτὸν πτύει, ἐνίοτε δὲ 
παχὺ καὶ οἷον " πτισάνης χυλόν᾽ χαὶ ἐν τῷ στόματι ὀδμή οἱ ἐγγίνεται 
βαρέη οἷον ἀπὸ ἰχθύων ὠμῶν" καὶ ἄλλοτε χαὶ "ἄλλοτε ἐν τῷ σιάλῳ 
= ; 5 - 1 
ἐμφαίνεται σχληρὰ, οἷον μύχης ἀφ᾽ ἕλκεος" χαὶ τὰ ἄνω λεπτύνεται, 
6 


€ ’ 


J O1 ὦ \ - LA 2 “- \ € 
μάλιστα δὲ ἅπας" χαὶ οἱ χύχλοι τοῦ προσώπου ἐρυθροιῶσι, καὶ “οἱ 
2; - ᾿ [22 27 \ \ s \ L UN "- 
ὄνυχες τῷ χρόνῳ ἕλχονται χαὶ ξηροὶ χα! AMEL γίνονται. Τελευτᾷ 
ONE Pr 3 \ - T A PRES PEN: \ 
δὲ αὐτίχα, nv μὴ θεραπευθῇ, αἷμα πτυῶν χαὶ πῦον " ἔπειτα XGL πυ- 

LEE ) PP 9 , Ἵ Ἵ 5 » Ἐν ἊΝ ee 
ρετοὶ ἰσχυροὶ ἐπιγινόμενοι “κατ΄ οὖν ÉXTELVAV" HV GE θεραπευθῇ, 
- , - , “ , , 1 A , ’ 
ἐχφυγγάνει ἐκ ταύτης τῆς φθίσιος. Θεραπεύειν dE yon, φάχκια πιπι- 


Ὶ 3, Φ 2 s/ 8 A Ν ΄, Ξ 33 6 , a 
CXOVTA ELLEELV" Ἣν Ô0£ σοι 29109; 09Xx€1 ELVŒHL EAAE ρον TLVELV, Ἣν 
\ Ν ν EN ΡΣ (‘4 θ μὰ = ES = ea A __. x SE ’ 
μὲν δυνατὸς ÉN ὥνθρωπος, αὐτοῦεν" ἣν CE UN, παραμίσγειν τῷ φαχίῳ 


24 ’ s ’ - ’, ἢ, ὁ εἴ ᾿ \ Ν᾿ U 
ἡμῖσυ πόσιος, διαλείπων εν TEUTET) 1, EY EXT KOGEL" τὴν O: XATU) 


» 


ka \ ’ , à D € LIN £ 4 TEA * 
ROLAUIVY μὴ χινεείν DAOUAXUO , Ὧν [4 οἱ TU3ETOL λαμοᾶνωσιν ἰισγυροι 


CI ΝΑ , LE » 3 3 δι ἃ οἷ 
ἣν δὲ λχαμόάνωσι, γάλαχτι ὄνου ὑποχαγαίρειν. ἢν CE ἀσθενὴς ἡ 


de βὰς PE ἢ 1075 1 . PO ΤΆ rot ox) 
ὥστε πίνειν, UTOXAUGAL ἧττον OË χεφαλὴν HU ἣν μὲν τὸ σίχλον 


» 


x ΄ “ -κ ἣν € ν \ - »"Ὗ d 
ἐς TO στόμα ἴη πολλὸν χαὶ ἁλαυρὸν, πρὸς τὰς δῖνας προσθεῖναι ὃ τι 


χολὴν μὴ ἄξει" ἣν δὲ μὴ lin τὸ ῥεῦμα ἐς τὸ στόμα, μὴ προστιθέναι 

1 Δ᾽ Ε᾿ -- εὐοχέειν 1. —2Ante ἀπ, addunt χαὶ ΡΏΌ. --ὁείων pro οἰείων Κ. -- 
duwv (sic) 9.—3 Ante ἣν addunt ἄλλη νόσος E (K, sige νόσος) Θθ, Mack.— 
ἣν δὲ φθήτη (sic) K.- πνεύμονος GIK. — ἰσχυρὸς pro βληχρὸς 0. —"* πτισσ. 
E. -- γίνεται E.-Bapén E.-fapein vulg. — ἢ ἄλλοτε om. Κὶ -- ἀφέλκεος G, 
Ald. -- ἐφ᾽ E.- Gal. ΕἸ. : κύχλο: προσώπου, τὰ μῆλα, ἐν τῷ πρώτῳ Ilepi 
νούσων τῷ μείζονι. — οἵ om. ἡ. -- 2λαὶ χλ. καὶ ξ. ὁ. -- αἷμα.... ἔχτειναν om. 
ΕΟΜΚ. -- πτύον pro πτύων Frob., Kühn.-:5yrpoi Frob. — αὐτὸν (αὐτὸν 
om., restit. al. manu E) ἔχτειναν (χατ᾽ οὖν ἔκτειναν E) vulg.- Voy. pour 
cette forme, t. VI, p. 271, la note supplémentaire.-ixouyyæyn Κ.-- πλεῖ- 
στοι ἐχφυγγάνουσιν ἘΘΌ. -- φθήσιος Κ. ---" δοχέη καιρὸς K.— 7 pro ἔῃ EH. - 
à ἄνθρ. vulg. -- ὥνθρωπος ΒΗ. -- ὥνθρ. 9. -- αὐτόθεν EH8.- αὐτόθι νυ]. --ἦμι- 
συπόσιο: 3, -- οἵ om. K.—° δὲ μὴ (μὴ om. J) 2au6. vulg.— Quoique ὁ ne soit 


LIVRE DEUXIÈME. 77 


point de fièvre, mais il y a quelquefois de la chaleur, et d’ailleurs 
le malade est faible. Dans ce cas, il faut faire boire l’ellébore 
et l’eau de lentilles; le malade mangera bien, s’abstenant des 
choses âcres, du bœuf, du porc et du mouton ; il fera quelques 
exercices et se promènera. Il vomira, l’estomac empli. II s’ab- 
stiendra du coïit. Cette maladie dure sept ans ou neuf, Le ma- 
* Jade, s’il est traité dès l’abord, guérit. 

50. (Phthisie laryngée.) Si le tuyau du poumon devient aph- 
theux, il y a une fièvre sourde, une douleur occupe le milieu 
de la poitrine ; le corps démange, la voix est rauque, l’expec- 
toration aqueuse et ténue, quelquefois épaisse et comme de la 
décoction d'orge. Dans la bouche se fait sentir une odeur 
désagréable comme de poissons crus. De temps à autre se mon- 
trent dans l’expectoration des portions dures, comme un cham- 
pignon provenant d’un ulcère. Les parties supérieures mai- 
grissent ; mais surtout le malade maigrit tout entier. Les joues 
rougissent ; à la longue les ongles se rétractent, ils deviennent 
secs et jaunes. Le malade, s’il n’est pas traité, meurt soudaine- 
ment, crachant du sang et du pus ; ou plus tard il survient des 
fièvres intenses qui l’emportent. Mais s’il est traité, il réchappe 
de cette phthisie. Voici comment on le traitera : boire des dé- 
coctions de lentilles et vomir. Jugez-vous opportun d’admini- 
strer l’ellébofe? si le sujet est fort, il le prendra tel quel; sinon, 
on mélera à la décoction de lentilles la moitié de la potion, et 
on interrompra à la cinquième ou sixième potion. On ne dé- 
rangera pas le ventre inférieur par des médicaments, s’il ne 
survient pas de fortes fièvres ; s’il en survient, on le purgera 
avec le lait d’änesse. Est-il trop faible pour le prendre? on 
prescrira les lavements. On agira moins sur la tête. A la vérité, 
s’il vient dans la bouche beaucoup de salive salée, on intro- 
duira dans les narines un errhin qui ne fasse pas couler la bile, 


pas un bon ms., ceperdant il a ici conservé la lecon véritable. - ἀσθενήσῃ 
νυ ]ο. - ἀσθενὴς ἢ 0.- ὑποχλύσαι.... ἐς ἑσπέρην δὲ ἕως ἂν p. 80, 1. 4 om. 9; 
deest pagina in codice. —"#sc0ov ΜΚ, - χεφαλὴ ΕΟ’, - ἁλμηρὸν K.- 
ἄξυ, Κ. -- ἄξει om. 1.. -- " ἢ ΕΟΉΙΚ,, Ald, -- εἰς DK. 


78 DES MALADIES. 
πρὸς τὴν χεφαλήν᾽ ἐπὴν δὲ τὸ σίαλον δυσῶδες ἢ ἢ, τὰς μεταξὺ τῶν 
φαχίων ἐγχεῖν ᾿ ἐς τὸν πλεύμονα φάρμαχον  μίην δὲ διαλιπὼν ἐπὴν 
as , “-Ὁ LA x 
ἔχης ἡμέρην, θυμιδν. Σιτίοισι δὲ χρῆσθαι xpeuce ὑπηλείοισι καὶ ὁρ- 
, 12 , u À , € “ »ὙὝἭΝ u 
“νιθίοισι, χαὶ ἰχθύσι σελαγεσι χαὶ σχορπίοισιν ἐφθοῖσυ" διὰ τεταρτῆς 
ἡμένης τάριχον ἐσθιέτω ὡς ἄριστον χαὶ "πιότατον, χαὶ ἀριστάτω 
=. , 1 x Σ , 
υὲν μᾶζαν, δειπνείτω δὲ ταύτῃ συμμίσγων καὶ ἄρτον" καὶ μιήτε 
€ , ΡΝ ΄ La ΄ A 2 , Ν x Bi 
δοφανέτω μηδὲν, μήτε χυχεῶνα πινέτω, ἣν ἐσθίειν δυνατὸς ἡ " τὰ 
2 ὁ. ΄ Du £a : > \ Ὁ - \ , ὶ = 10 Ξ 
Le) ὰ ἡϑδύνειν σησᾶμῳ αντι του τυρου, χαὶι χοριᾶνῷῳ χαὶ VA ῳ 
πὲ μ᾿ πὴ γε 
σιλφίῳ δὲ μηδὲν χρῆσθαι μιηδέ τινι ἄλλῳ Dax δριμέϊ, 6 τι μὴ 
ὀριγάνῳ à θύμῳ À πηγάνῳ. Περιπάτοισι δὲ χρήσθω καὶ πρὸ τοῦ 


: πρίν, τ 
σιτίου καὶ μετὰ τὸ σιτίον, φυλασσόμενος τὸν ἄνεμον χαὶ τὸν ἥλιον 


θωρηξίων ἀπεχέσθω καὶ ἀφροδισίων" λούσθω δὲ χλιαρῷ, πλὴν τῆς 


ni 


κεφαλῆς, ταύτην δὲ ὡς διὰ πλείστου χρόνου. 
51. ἐΦθίσις. vor” À νωτιὰς φθίσις ἀπὸ τοῦ μυελοῦ γίνεται" 
λαμόάνε: δὲ μάλιστα veo γάμους χαὶ φιλ ᾿ολάγνους * γίνονται δὲ ὅ ἄπυροι, 


χαὶ ἐσθίειν ἀγαθοὶ. χαὶ τήχονται᾽ χαὶ ἣν ἐρωτᾶς αὐτὸν, φήσει οἵ 
ἄνωθεν ἀπὸ τῆς χεφαλῆς χατὰ τὴν. ῥάχιν ὁχατέρχεσθαι δοχεῖν οἷον 
LA \ ΄ 


μύρμηκας, καὶ ἐπὴν οὐρέη ἢ ἀποπατέῃ, προέρχεταί οἱ θορὸς πουλὺς 
3 ! ! 7. ἃ 

χαὶ δγρὸς, χαὶ γενεὴ οὐχ ἐγγίνεται, καὶ ὀνειρώσσει, TXGV συγχου- 
Da \ A Le 51." ᾿ .«» LS ἘΝ: »' 

μηθὴ γυναικὶ, χἂν μή" χαὶ ὅταν ὁδοιπορήσῃ ἢ δράμῃ, ἄλλως τε 
ι x Se Ξ , 122 1 9. ἐν P! Ve Te 

χαὶ πρὸς αἰπος, ἀσθυά μιν καὶ ἀσθενείη ἐπιλαμόανει, xat τῆς χε- 
- Vie πε (Abe x ὌΝ -ς 8. à (LÉ - Vi 

φαλῆς βάρος, χαὶ τὰ ὦτα ἤχεει. Τοῦτον δ χρόνῳ ὅταν ἐπιλάδωσ: 

Ÿs ΟΣ ον λετα OTOIA , IN “ τ à 
ra ἰσχυροὶ, ἀπ᾽ οὖν ὥλετο ὑπὸ λιπυρίου. “Ὅταν οὕτως ἔχῃ, ἣν 
2 , LA 


a 7 “-Ὁ ΄ 
ες α ἀρχἧς μεταχειριση, πυρνιησᾶς XUTOY ολον, φαάρμαᾶχον OOUVŒL πίνειν 


τ Εἰς 7Κ. --πν. EGHJK.-uiay Η, --ἰ Λοήσθω LP', Lind.- ὀρνιθείοισι EJ.- 
ἰχθῦσι Η. -- τάριχος E.—? πιώτατον GIJS, ΑΙά.. ΕΤΟΡ. -- διπνείτω Η. -- ταύτῃ 
om., restit, al. manu , -- ῥυμφανέτω EGHIJK, ΑἸὰ, —3xoi ἐσθίειν (καὶ 
ἐσθ. om., reslit. al. manu H) σισάμῳ (σησάμω EHK, Lind., Mack) vulg, - 
τοῦ om. ΕΜ. - πυροῦ vulg. -Je pense qu’il faut lire τυροῦ ; comparez des 
Affect. internes, 41 : ἐζωμευμένην πλὴν ἄνευ τυροῦ χαὶ σησάμου xai 
ἁλός. -- χοριάννω ΠΙΚ, -- ἀννήθω J.—rive ἄλλῳ onr., restit, al. nranu , --δρι- 
μεῖ Κι. -- θυριξίων ΕἸΦΚ. -- θορίξιων [δὲ] Lind.— f νωτιὰς φθίσις ΜΕ, --φθ, v. 
om. H.- om. ΒΗ. --- καὶ om. FGIJ. — 5 ἄπυροι EGHJKLP'Q, Lind., Mack. 
ἄπειροι vulg.-&v Lind.-çücet J.—-oi om. EGILK.-Post ἄνωθεν addunt 
αὐτῶ GIJL.—56Goumopéeuv E (H, sine δοχέειν, quod est restitutum al. 
manu). --δοχεῖ E.-oùpéet Ald.-6 pro οἱ 1. -- πολὺς Κ,, -- ὀνειριάσσει αθ'. - 
ὀνειριάξι ΕΗ. -- ὀνειριάσες FIJK.—7 χαὶ ἣν (bis) pro χὰν ΕΉ. -- ὁδδουπορίση 
6. - ἔπος νυ]ρ. -ἧπος πα. -- αἶπος ΜΔΕΚ, --ἐπιλαμόάνει ΕΡ'Ώ’, - λαυδάνει 


LIVRE DEUXIÈME. 79 


mais s’il ne se fait pas de flux dans la bouche, on n’appliquera 
rien vers la tête. Quand l’expectoration est de mauvaise odeur, 
les jours entre l'administration de la décoction de lentilles, on 
infusera un médicament dans le poumon ; et, ayant laisse pas- 
ser un jour, on fera des fumigations. Pour aliments, il usera 
de mouton, de volaille, de poissons cartilagineux, de scorpènes, 
le tout bouilli. Fous les quatre jours il mangera la meilleure sa- 
laison et la plus grasse ; à déjeuner il prendra de la polenta, à 
diner il la mélangera avec du pain. Il ne prendra aucun po- 
tage, il ne boira pas de cycéon 51] peut manger. Il assaison- 
nera ses mets avec le sésame au lieu de fromage, avec la co- 
riandre et l’aneth; il n’usera aucunement du silphion ni 
d'aucun herbage âcre, si ce n’est l’origan, ou le thym, ou la 
rue. Il usera de promenades, et avant le repas, et après le re- 
pas, se gardant du vent et du soleil ; il s’abstiendra d’excès de 
vin et des plaisirs vénériens. Il se lavera à eau chaude, excepté 
la tête, qu’il ne lavera qu’à de très-longs intervalles. 

51. (Pertes séminales.) Phthisie dorsale : la phthisie dorsale 
vient de la moelle ; elle attaque principalement les nouveaux 
mariés et les gens adonnés aux plaisirs vénériens ; ils sont sans 
fièvre, ont bon appétit, et maigrissent. Si vous les interrogez, 
ils répondent que des espèces de fourmis leur semblent descen- 
dre de la tête le long du rachis ; après la miction ou la déféca- 
tion, ils rendent du sperme en abondance et aqueux ; ils n’en- 
gendrent pas, ils ont des pollutions nocturnes, soit qu’ils 
couchent ou non avec une femme. En marchant, en courant, 
et surtout en montant une côte, ils sont pris de géne dans la 
respiration et de faiblesse. La tète est pesante; les oreilles tin- 
tent. Au bout d’un certain temps, des fièvres fortes survenant, 
le malade succombe par la fièvre lipyrie. Les choses étant ainsi, 
si vous avez le traitement dès le début, faites prendre un bain 


vulg, —$ ἐν τῷ (ἐν τῷ om., restit. al. manu H) χρόνῳ vulg.—àr’ οὖν ὥλετο 
(E, in marg, ἀπώλετο) FGHIJK, ΑἸα,-- ἀπώλετο vulg.- Voy. pour cette 
forme , p. 16, note 7. -- ὑπολιπυρίον G, ΑἸα. --λειπνρίου E, Lind., Mack.- 
μεταχειρήση Κ. -- πυριάσας vulg, - πνυριήσας GK, 


89 DES MALADIES. 
ἄνω, καὶ μετὰ τοῦτο τὴν χεφαλὴν χαθῆοαι, μετὰ δὲ 'πῖσαι χάτω᾽ 
ἐγχειρέειν δὲ βούλεσθαι μάλιστα τοῦ ἦρος" χαὶ δμεταπῖσαι ὀῤῥὸν ἢ 


γάλα ὄνειον " βόειον δὲ γάλα διδόναι πιέειν τεσσαράκοντα ἡμέρας" 


3 


ἐς ἑσπέρην δὲ ἕως ἂν γαλαχτοποτέῃ, χόνδρον διδόναι ῥοφεῖν᾽ σιτίων 


ς 
\ , ΄ 
δὲ ἀπεγέσθω. Emhv δὲ παύσηται γαλαχτοποτέων, σιτίοισι διαχοιλί-- 
ζ PES )9 Ξ 27 ὁλί Dee Δ᾽ 8 ᾿ν Ὁ € (4 
ειν αὐτὸν μαλθαχοῖσιν ἐξ ὀλίγου ἀρχόμενος, καὶ ὁπαχύνειν ὡς μά- 
s sue ΘΟΕ Ι 2.1. Εἴ ς \ }8 » 1 \ 
λιστα,, καὶ ἐνιαυτοῦ θωρηξίων ἀπεχέσθῳ χαὶ ἀτροδισίων χαὶ ταλαι - 
΄ 4 \ , , \ ΄ ER ιρῆς L 
πωρίέων ὃ τι υἱὴ περιπάτοισι, φυλασσόμενος τὰ ψύχεα χαὶ τὸν ἥλιον 
λούσθω δὲ χλιαρῷ. 


52. ὁ Πλεύμονος νοῦσος" τὸ σίαλον παχὺ χαὶ λιγνυῶδες βήσσεται, 


ΆΠ 


1 € \ 0 ve δὲ 7 \ Are ii \ - 
χαὶ ἣ χροιὴ μέλαινα καὶ ὑποιδαλέη, xat ὀδύναι λεπταὶ ὑπὸ τὸ στῆ- 
\ / - 
Dos χαὶ ὑπὸ τὰς ὠμοπλάτας, χαὶ δ δυσελχέες γίνονται, Ἥσσον δ᾽ 
ἐπιχίνδυνος τοῦ ἑτέρου οὗτος, χαὶ ἐχφυγγάνουσι πλέονες. Toùrov χρὴ 


6 


EU / LES \ #5 ! , \ 
ἐλλέθορον πιπισχεῖν χαὶι AUTOY XAL τοῖσι φαχίοίσι μισγοντα, χαι 


ἐγγέειν ἐς τὸν πλεύμονα, καὶ θυμιᾶν, χαὶ εὐωγέειν ἀπεχόμενον χρεῶν 
/ 


A .5 \ HA \ # L \ À Æ 1 “ La ᾿ Ω͂ 162 
βοείων χαὶ οἰείων καὶ χοιρείων χαὶ λαχάνων ὄριμεων, ὃ τι μὴ ὀρι- 


΄ in TA de \ 4 20 ὁ θ SE 25e NOR \ - 
γάνῳ ἢ Τθύμδρῃ" καὶ περιπάτοισι χοήσθω᾽ ἐξ ἠοῦς δὲ πρὸς αἶπος 
e ‘ 2 # - ΄ ᾽ 8 1 
ὁδοιπορέειν νῆστιν" ἔπειτα πίνειν τῶν φύλλων ἐπ᾽ οἴνῳ ἐπιπάσσοντα 
Α n x Ρ - - , 
χεχρημένῳ᾽ τὸ δὲ λοιπὸν σιτίοισι χοήσθω τοῖσιν εἰρημένοισιν. 
᾿Ὶ ͵ ͵ wi 


\> Res 
βὴξ ἔχει, xat αἰμα 


53. 5 Ἀρτηρίη τρωθεῖσα" ἣν τρωθῇ À ἀρτηρίη, 

» € ΩΝ «d à RE 
βήσσεται, καὶ λανθάνει ἢ φάουγξ πιμπλαμένη τοῦ αἵματος, xut ἐχ- 
δάλλει θρόυδους, καὶ ὀδύνη γίνεται ἐκ τοῦ στήθεος ἐς τὸ μετάφρενον 


ὀξέη, χαὶ τὸ σίαλον γλίσχρον χαὶ ϑπουλὺ, καὶ À φάρυγξ ξηρὴ, καὶ 


᾿ σαι vulg. --- 5 μετὰ πίσαι Lind., ΜΔ0Κ. -- μεταπίσαι γυ]σ. -- ρὸν, al. 
manu ὀρρὸν H.-ëès om. FGJ, ΑἸα. -- γαλαχτοποτέει vulg.-ya)automotéo: 
Νίδοκ. --γαλαχτοποτέη GHIJKG, Ald.- ῥυφεῖν EGHUK, ΑἸα. —3 rayvve E 
EKP'0'6. - παχῦναι 1}. -- θοριξίων Ε΄Κ. -- θωρίξιων Lind.-toaimoptéwy Ald., 
Frob. — περὶ πλεύμονος pro à. v. ΕΕῸ, -- πνεύμονος πάθος: Κ. --“νοῦσος 
om, ἴθ. -- γιγγῶδες vuig. -- γνιῶδες (sic) . -- λιγνιῶδες ΕὉ. -- λιγννῶδες EHIK 
L6, Vaticani Codd. ap. Foes, Ald., Lind., Mack. -- ὀδῦναι E, Ald.— ὃυσ- 
auôése Lind.—è’ om. GIJK.-ornsoù (sic) pro ἑτέρον 6.— ὃ ἐν pro ai FG. 
- εἰς vulg.-èc HK, Lind.-xv. GHJK, - δείων, al, manu οἱ Η. -- ὕνιων (sic) 
8. - καὶ χοιρείων χαὶ ὑείων J, —76pôu6n FGJ, ΑἸα. -- χοῆσθαι L.- ἡοῦς K.— 
ἑσπέρην pro αἷπος (Ε. ἑσπέραν) P'Q', Lind.-Epro: Κι. -- ἔπος: GHIJ, Ald., 
Ετον". - ἐπιπάσσαντα GJK , Ald., Frob. -- ἐπιπάσαντα E. -- ἐπιπάσοντα Mack, 
--- ἀρ. to. om. Ηθ. -- ἣν ἀρτηρίη τρωθῇ pro ἀρτ. τρ. EGIJ.- φάρυξ I. -x:- 
πλαμιένη, al. manu mur. E.- ἐχδάλει (sic) 1.-- ὀξέη ΒΗ, -- ὀξείη vulg.—® 9 πολὺ 
νας, - πουλὺ ΕΟ, Ald., Frob., Lind. -- φάρυξ 1. -- χέχρεται FGHIJKLS, Va- 
ticani Codd. ap. Foes, Ald., Lind. k 


LIVRE DEUXIÈME. 81 


de vapeur de tout le corps; donnez un vomitif, puis purgez la 
tête; puis faites boire un médicament qui évacue par le bas (on 
doit désirer que le traitement commence le printemps); le 
malade boira ensuite du petit-lait ou du lait d’ânesse. Il pren- 
ἄνα du lait de vache pendant quarante jours; le soir, tant qu’il 
sera à l'usage du lait, il prendra pour potage du gruau de blé; 
il s’abstiendra d’aliments solides. Quand il aura cessé de boire 
le lait, on le restaurera avec des aliments émollients en com- 
mencant par une petite quantité ; on lui donnera autant d’em- 
bonpoint que possible. D'une année il s’abstiendra d’excès de 
vin, des plaisirs vénériens et des exercices, excepté la prome- 
nade, se gardant du froid et du soleil. Il se lavera avec l’eau 
chaude. 

52. (Ceci doit étre encore une phthisie pulmonaire, et, en lisant 
ter : Cette maladie est plus dangereuse que la précédente , oz 
peut croire que la description des pertes séminales a été à tort 
intercalée immédiatement auparavant.) Maladie du poumon : l’ex- 
pectoration est épaisse et fuligineuse ; il y a couleur foncée de la 
peau et boursouflure ; des douleurs légères se font sentir à la 
poitrine et aux omoplates ; les plaies se cicatrisent difficilement. 
Cette affection est moins dangereuse que la précédente, et un 
plus grand nombre réchappent. On fera boire au malade l’el- 
Iébore seul et mélé à la décoction de lentilles ; on infusera dans 
le poumon; on fera des fumigations ; il mangera bien, s’abste- 
nant de bœuf, de mouton, de porc, d’herbages âcres, si ce 
n’est l’origan ou la sarriette. Il usera de promenades; le matin, 
il gravira à jeun une côte; puis il boira du vin coupé qui aura 
été saupoudré avec les plantes (Joy. p. 49, ἰ. 1). Du reste, il 
prendra les aliments susdits. 

d3. (Ceci paraît étre encore une forme de phthisie; Des Affect. 
int., δ 1.) Trachce-artère blessée : quand la trachée-artère est 
blessée, il y a toux, du sang est expectoré ; la gorge se remplit 
de sang d’une facon latente; le patient en rejette des caillots; une 
douleur aiguë va de la poitrine au dos; l’expectoration est vis- 
queuse et abondante; la gorge, sèche; la fièvre et le frisson sur- 

TOM. VII. 6 


82 DES MALADIES. 
x \ ἐν 5 ᾿ δ τς: ι δίω ᾿ EN δῶ τς e ἃ 
πυρετὸς χαὶ ῥῖγος ἐπιλαμόάνεν, καὶ κέρχνεται: À φάρυγξ οἷον ὑπὸ 
Le Ne Ν' \ , La 4 -Ὁ = \ ἍΝ 
λιπαροῦ" ἔς τε μὲν πεντεχαίδεχα: ἡμέρας πάσχει ταιαῦτα “ μετὰ δὲ 
πῦον πτύει, χαὶ "οἷα ἕλκεος χρότωνας, καὶ: αὖθις βὴξ, καὶ ἐῤῥάγη 
5 τ - , 
οὖν τὸ aie, χαὶ μετὰ τὸ πῦον παχύτερον TTUEL, χαὶ ὃ πυρετὸς ἰσχυ- 
΄ ΄ \ œ 32 , ν L4 € , 
ρότερος γίνεται, χαὶ τελευτᾷ ἐς. πλεύμονα, καὶ καλέεται ῥηγματίας 
τ - = , 
πλεύμονος. Ἢν δὲ μετὰ τὸ πρῶτον αἷμα μὴ πτύση πῦον, παυσάμε- 
A A 
γον χρὴ ταλαιπωρίης χαὶ γυμνασίων “ἐπ᾽ ὄχημα μὴ ἀναύδαίνειν, συ- 
L ’ ΩΣ - , # 
τίων ἀπεχόμενον ἁλμυρῶν καὶ λιπαρῶν καὶ πιόνων χαὶ λαχάνων 
δριμέων" καὶ ἐπὴν αὐτὸς ἑωυτοῦ δοχέη ἄριστα τοῦ ὅσώματος ἔχειν, 
καῦσαι τὰ στήθεα xut τὸ μετάφρενον ἐν μοίρη ἑχάτερον᾽ καὶ ἐπὴν τὰ 
g) € \ A - » A 3 ξ. ,ὔ 0 0 ε τ’ ᾿ \ ὕπε με 
ἕλχεα. ὑγιὴς γένητα!, ἐνιαυτὸν ἀπεχέσθω θωρηξίων, χαὶ μὴ ὕπερ 
πίμπλασθ δὲ τῇσι χερσὶ ταλ έ δὲ ἐπ’ ὄχημα ἀνα- 
μπλασθαι, μηδὲ τῇσι χερσὶ ταλαιπωρέειν, μηδὲ ἐπ᾽ ὄχημ. 
6 L 2 \ , Shen € , \ - 
αἰνειν, ἀλλὰ παχύνειν αὐτὸν ὡς μάλιστα τὸ σῶμα. 
5h. ΤἌορτρα τοῦ πλεύμονος απασθέντα" ἐπὴν ὃ ἄορτρον σπασθῇ 
τοῦ πλεύμονος, τὸ πτύσμα λεπτὸν πτύει, ἐνίοτε δὲ αἱματῶδες, ἀφρο- 
γέει τε χαὶ πυρετὸς ἴσχει, καὶ ὀδύνη τὸ στῆθος καὶ τὸ μετάφρενον καὶ 
x λ Ἂ NET > ! \ , ἢ en 92 = 
τὸ πλευρὸν, χαὶ ἣν στραφῇ, βήσσεται χαὶ πτάρνυται. Τοῦτον °À ἂν 
5Ν 7 ἊΝ 4 δ᾽ \ OS S7 2€ 2 
ὀδύνη EAN, χλιάσματα προστιθέναι, χαὶ διδόναι προῤῥοφάνειν χεν-- 
ταύριον καὶ δαῦχον, καὶ ἐλελισφάχου φύλλα τρίδων, Mxai μέλι χαὶ 
A 2 / \ on ΝΟ, 5.Ὁ u à \ , A 
ὄξος ἐπιχέων χαὶ ὕδωρ, διδόναι χαταῤῥοφάνειν" χαὶ πτισάνης χυλὸν 
11 2e ! τ ἐς ΄ “ co 7, ΞΈΝΟΝ RES CEE Ne 
προῤῥοφανέτω, χαὶ ἐπιπινέτω οἶνον ὑδαρέα. "Env δὲ τῆς ὀδύνης 
παύσηται., ἐλελίσφασχον χόψας χαὶ σήσας, χαὶ ὑπεριχὸν χαὶ ἐρύ- 


Η “- 


M \ τω 
σιμον “λεῖα καὶ ἄλφιτον, ἴσον ἑχάστου, ταῦτ᾽ ἐπιδαλὼν ἐπὶ οἶνον 


! Φάρυξ GI, ΑΙα.-- λυπηροῦ Lind.-xui ἔς τε ΑἸά. -- ἔσταν pro ἔς τε J. 
τοι. πάσχει EHIJK.— ? οἷον 6, ΜΔ Κ.-- χρότωνας θ, Lind., Mack.—xp6tovec 
vulg. -- χρότονες ἡ. -- Gal. GI. : χρότωνας, τὰ ἐν τῷ πνεύμονι χονδρώδη 
βρόγχια ἐν τῷ πρώτῳ Περὶ νούσων. -- αὖτις E (Η, al. manu θις).-- ἢ βὴξ E. 
-- οἵ pro οὖν Lind, —? εἰς Ε.. -- πνεύμονα EHK.- ῥηγματία Lind.- πνεύμονος 
ἘΠΚ. ---ἰ χαὶ ἐπ᾿ νυ]σ. -- 16. supprime ce χαὶ provenant d’une répétition 
causée par le voisinage d’autres za. -- μιὴ θ, Mack. -- μὴ om. vulg. -- χαὶ (χαὶ 
om. EH , Mack) ἁλμυρῶν vulg.— 5 στόματος J.—5 χατὰ pro χαὶ GE, Ald.- 
θοριξίων ELJK.-Gwptéwwy Lind.-üreonir)acôar Lind.-unû ἐπ’ EHK.— 
Τά. τ. π. 6. Om. Ηθ. -- ἐὰν ἄρθρα σπασθῇ τοῦ πλεύμονος pro à. τ. x. σ. EF 
GI. -- ἄρθρα vulg.- ἄορθρα L, Mack. -- ἄἌορτρα Lind.-Gal. 6]. : ἄορτρον, τὸ 
ἀπηρτημένον τοῦ πνεύμονος μέρος ἑχατέρωθεν, ὡς ἐν τῷ Περὶ νούσων τῷ 
μείζονι. Ἔτι δὲ χαὶ ἄορτριν τὸ αὐτὸ τοῦτο ἐνίοτε χαλεῖ, ὡς Διοσχουρίδης 
οἴεται" οὐ πάνυ δὴ σαφές ἐστιν. -- Il faut lire ἀορτρὴν au lieu de ἄορτριν; 
voy. le Suppl, du Dict, de Schneider au mot ἄορτρον. ----" ἄρθρα vulg.— 


LIVRE DEUXIÈME. 83 


viennent; il y a du râle dans la gorge comme si quelque chose de 
gras s’y trouvait. Le malade éprouve ces accidents jusqu’au 
quinzième jour; puis il crache du pus et des fragments de bron- 
ches qui semblent provenir d’un ulcère. La toux prend de nou- 
veau; du sang fait éruption; ét après, le malade expectore un pus 
plus épais ; la fièvre devient plus intense ; cela finit par atteindre 
le poumon, et alors l'affection s’appelle une rupture du poumon. 
Si après le premier sang le malade ne crache pas de pus, 1] 
cessera toute fatigue, tout exercice, n’ira pas en voiture, et 
s’abstiendra des aliments salés, huileux, gras et des herbages 
âcres. Quand il paraîtra étre au mieux, on cautérisera la poi- 
trine et le dos tour à tour. Les plaies étant guéries, il s’abs- 
tiendra pendant un an d’excès de vin, d’excès d’aliments, de 
fatigues manuelles et d'aller en voiture. On s’efforcera de lui 
donner autant d’embonpoint que possible. 

δά. (Fièvre avec affection pulmonaire. Comp. le δ 58.) Lobes 
du poumon en spasme : quand un lobe du poumon est en 
spasme, l’expectoration est ténue et parfois sanguinolente; le 
patient ἃ du délire, de la fièvre , de la douleur à la poitrine, 
au dos et au côté; s’il se tourne, il tousse et éternue. En ce 
cas, on fera des applications chaudes là où est la douleur; on 
pilera la centaurée, le daucus (/ophotænia aurea Grieseb. Spicil. 
ST. rum. p. 3711, d’après Fraas), les feuilles de sauge, on y ver- 
sera du miel, du vinaigre et de l’eau, et on fera boire cela. 
Pour potage, le malade prendra la décoction d'orge, et, par 
dessus, boira du vin étendu d’eau. La douleur ayant cessé, 
broyez et passez la sauge, l’hypericum et l’erysimon (sésymbrèum 
polyceratium L., d’après Fraas), avec du gruau d’orge, de cha- 
que quantité égale, jetez sur du vin coupé, et faites boire à 


ἄορτρα [1π. -- ἄορθρον 0, Mack.-rv. ἘΦΚ, -- λευχὸν vulg.—-)enrov FG, 
ΑΙα. -- αἱματώδεα FGHIJKO, Ald., Mack.-+re om. (H, restit. al. manu) 6, 
Mack. —°# J.- προῤῥ οφάνειν Mack.- προροφάνειν γυῇρ. -- προρυμφάνειν Εἰ 
GHI, ΑἸά, -- προρρυμφάνειν {Κ. --- 10 χαὶ om. 0. -- καταῤῥοφάνειν ΜΔΟΚ. --χα- 
ταροφάνειν νιν. -- χαταρυυμφάνειν EGHIK, ΑἸΑ, -- πτίσσ. E. —  προῤῥοφα- 
νέτω δίδοι. -- προροφανέτω vulg.- προρυμφανέτω EGAIJK, ΑἸΑ, — λεῖον, 
al, manu λεῖα Η, -- ἐπιύάλλων 1, -- ἐπ’ E, 


84 DES MALADIES. 
- ΄ ὃ n/ LE F2 2 \ À A - ὍΝ ὃ δό 1δὲ 
χεχοημένον, διδόναι πίνειν νίστει, χαὶ ἣν μὴ νῆστις ἡ, διδόναι ᾽ δὲ 
SEA o1 Si: , PE 
ῥοφάνειν ἔτνος ἄναλτον" ἣν δὲ θάλπος ἢ, σιτίοισι διαχρῆσθαι ὡς 
ϑν ελδ CPR) , 3 + 7Ô a ΝΣ #. 
μαλθαχωτάτοισιν, ἀνάλτοισι χαὶ ἀχνίσοισιν, ἐπὴν ἤδη ἐπιεικέως ἔχη 
᾿ ΡΝ, es \ -“- FT \ / τ 
τὸ σῶμα χαὶ τὸ στῆθος χαὶ τὸ νῶτον. Ἢν ὁδὲ ἀμφότερα σπασθῶσι, 
\ \ ELA 
BYE ἴσχει, καὶ τὸ σίαλον πτύεται παχὺ heuxov, καὶ ὀδύνη ὀξέη ἴσχει 
3 \ “- AU NAN \ a) D 1 \ \ \ 3 \ - 
ἐς τὸ στῆθος χαὶ ὑπὸ τὰς ὠμοπλάτας χαὶ τὸ πλευρὸν, xat χαῦμα 
“, \ ΠΝ 19 \ £ δὴν, ANNEES ΕΣ 
ἔχει; χαὶ χκαταπίμπλαται φῴδων, καὶ Evo "ἔχει, καὶ οὐκ ἀνέχεται 
“ἷ \ δ © 7 χὰ 
οὔτε χαθήμενος οὔτε χείμενος οὔτε ἑστηχὼς, ἀλλὰ δυσθενέει, Οὗτος 
- JS 3 / SRE CS / c , 5 5 Ja 
τεταρταῖος μάλιστα ἀποθνήσχει" ἣν δὲ ταύτας ὑπερφύγη, ὅ ἐλπίδες 
τ D ΠΝ So ARE ND DRE τὸ cel τὰν A NN en / 
μὲν où πολλαί" χινδυνεύξι δὲ καὶ ἐν τῇσιν ἑπτά" ἣν δὲ χαὶ ταύτας 
N ἕω 7 εἰ “ , ee ω 
διαφύγη, δγιάζεται, Τοῦτον, ὅταν οὕτως ἔχη, “λούειν πολλῷ θερμῷ 
- LA ν ͵7 ΄ 
δὶς τῆς ἡμέρης, καὶ ὅταν ἣ ὀδύνη ἔχη, χλιάσματα προστιθέναι, Ta 
 n7/ / Le! \ 34 «5 / 4 el λὲ , , ALES 
διδόναι πίνειν μέλι χαὶ ὄξος, δοφάνειν δὲ χυλὸν πτισάνης, χαὶ ἐπι- 


Ὁ 


πίνειν οἶνον heuxèv οἰνώδεα. Ἢν δὲ πρὸς τὸ λουτρὸν χαὶ τὰ χλιά- 


’ , Le # 1 
σματα πονέη καὶ μὴ ἀνέχηται, προσφέρειν αὐτῷ ῥάχια ἡμιτυόίου, 
Sn 7 2. JA CAT ee | “ΖΗ 3 / \ PDCNE ENTER \ 

χαὶ βάπτων ἐς ὕδωρ ἐπὶ τὰ στήθεα ἐπιτιθέναι καὶ ἐπὶ τὸ νῶτον, χαὶ 


, , ͵ὔ 5 LAN ΕῚ 4 L4 € e ΄ < \ 
πίνειν διδόναι χηρίον ἐν ὕδατι ἀπούρέχων ὡς Ψυχρότατον, χαὶ τὸν 


ὶ 
Ν 9 


\ \ ΝΟΣ , \ - \ A! -Ὁ τῳ 
χυλὸν Ψυχρὸν χαὶ ὕδωρ ἐπιπίνειν, καὶ χεῖσθαι πρὸς τὸ ψῦχος. Ταῦτα 
ποιέειν᾽ ἣ δὲ νοῦσος θανατώδης. 

55. θ᾿ Ἐρυσίπελας ἐν πλεύμονι" ἣν ἐρυσίπελας ἐν “πλεύμονι γένη- 


ται, βὴξ ἔχει, χαὶ τὸ σίαλον ἀποπτύει πουλὺ καὶ ὑγρὸν, οἷον ἀπὸ 
΄ Υ͂ ΝΑ 3 € mn ΔΡΎΕΣ y A / \ 

βράγχου, ἔστι δὲ οὐχ αἱματῶδες, καὶ ὀδύνη ἴσχει τὸ μετάφρενον χαὶ 
\ ΄« \ \ # \ οἷ , / A3 Le 

τοὺς χενεῶνας καὶ τὰς λαπάρας, χαὶ τὰ σπλάγχνα μύζει, χαὶ ἐμέει 


KIT \ + "5 A A 5» 7 € D ὶ \ \ 
λάπην XAL οἷον 05%» XAL TOUS οὐοντας GLLODOLX , χα πυρετος χαι 


‘An [ἡη4. -- δὲ est sans doute pour δή. -- ῥυυφάνειν EGHIK, Ald.- 
ἀχνίσσοισιν E.-Tov ὦτον 9. -- τὸν (τὸ E) νῶτον vulg.— 25 ΕΗ. -- βλέπεται 
vulg.-ntvetar LO, Lind., Mack. -- χαὶ (χαὶ om. EFHJK8) λευχὸν vulg.-dé£en 
EH. - ὀξείη vulg. -- εἰς J, —5  χαὶ om. (H, restit. al. manu) 6, Mack. κατα- 
πίμπλανται Κ. -- φωδῶν νυ]5. -- φώδων L, Lind., Mack.- Voy. Érot., p. 388. 
— “Eyn 6. -- δυσθανατέει (Εἰ. al. manu Ôvofsvée:) G (H, al. manu supra 
lin., in Jlinea δυσθενέει) LP'Q'.- δυσθυμέει 0, Lind., Mack, —° ἐλπίδες... 
διαφύγῃ Om. J.—6 λούειν... ἔχῃ om. FGLJK. — 7 χαὶ πίνειν διδόναι H. -- χαὶ 
πίνειν δὲ διδόναι E.- ὄξος χαὶ ῥοφάνειν χυλὸν Ρ΄, Μαρκ: -- ὄξος ῥοφάνειν 
(ῥυμφάνειν EGHIJK, Ald.) καὶ χυλὸν γι. -- ὄξος, ῥοφάνειν δὲ χυλὸν Lind. 
- La correction de Lind. me paraît la meilleure, -- πτισσ. E.- Ante ῥάχια 
addit ψυχρὰ 9. -- ῥάχεα HIS. ῥάχχεα 0. -- ἡμιτυμόίου E.-uitiéiou L. — 
ὃ χαὶ om. ΕΗ]0. -- χαὶ τὸν νῶτον ἐπιτιθέναι vulg. -- ἐπιτιθέναι χαὶ ἐπὶ τὸν νῶ- 
τον EH (6, τὸν &rov).—? ἐρ. ἐν x. om. ΠΡ. -- Ante ἐρ. addunt ἐὰν GIK.- 


LIVRE DEUXIÈME. 85 
jeun. Si le malade n’est pas à jeun, il prendra pour potage de 
la purée sans sel. S'il fait chaud, il usera d’aliments très-émol- 
lents , non salés et sans odeur de graisse, alors qu’il se trouve 
déjà assez bien pour le corps, pour la poitrine et pour le dos. 
Quand les deux lobes du poumon sont en spasme, il y a toux; 
Pexpectoration est épaisse et incolore; une douleur aiguë se 
fait sentir à la poitrine, aux omoplates et au côté ; le malade est 
brülant; son corps se remplit de rougeurs; il éprouve du prurit; 
il ne supporte d’être ni sur son séant, ni couché , ni debout’; 
mais il est sans force. Un tel malade succombe d'ordinaire en 
quatre jours ; s’il va plus loin, les chances de salut ne sont pas 
nombreuses ; il est en danger aussi dans les sept jours ; s’il les 
passe , il guérit. Les choses étant ainsi, on le lavera avec beau- 
coup d’eau chaude deux fois par jour, et, quand il y a douleur, 
on fera des applications chaudes. 11 boira du miel et du vinai- 
gre ; pour potage il aura la décoction d’orge, et, par dessus, 
du vin blanc généreux. Si le bain et les applications chaudes le 
font souffrir et qu'il ne puisse les supporter, trempez des chif- 
fons dans de l’eau froide, et appliquez-les sur la poitrine et le 
dos. Il boira aussi froide que possible une infusion de rayon 
de miel ; il prendra froïde la décoction d’orge, et boira de l’eau 
par dessus, et sera couché au frais, Voilà ce qu'il faut faire ; 
mais la maladie est fort dangereuse. 

55. (Cette maladie, qui est chronique, paratt-étre un déran- 
gement des fonctions digestives avec affection concomitante des 
voies respiratoires.) Érysipèle dans le poumon : quand il y a 
érysipèle au poumon, le malade tousse; l’expectoration est 
abondante et aqueuse, comme celle d’un rhume, elle n’est pas 
sanguinolente ; la douleur se fait sentir au dos et aux flancs; 
les viscères du ventre gargouillent; il vomit de la pituite 
et comme du vinaigre, ce qui agace les dents ; il a de la fiè- 
vre, du frisson, de la soif. Quand il mange quelque chose, les 
viscères gargouillent; il a des rapports aigres, le ventre fait 


ἐὰν ἐρυσίπελας: ἐν nv. γένηται pro ἐρ. ἐν x. Ἐ. - πν. GIK. - Post πὸ). addit 
ἐστὶ G.— ny, EG.- πολὺ Η7. - βρόγχον vulg.-Boayyov De Int, AfT.,S 6. 


86 DES MALADIES. 
" \ 07 A 
ῥῖγος καὶ δίψα λαμόάνει,, καὶ ὅταν τι φάγῃ, ἐπὶ 'ποῖσι σπλάγχνοισι 
μύζει, χαὶ ἐρεύγεται ὀξὺ, χαὶ ἣ χοιλίη τρίζει, καὶ τὸ σῶμα ναρχδΐ, 
« ΄ RTE ἘΝ 
χαὶ ὅταν ἐμέσῃ, δοχέει ῥάων εἶναι" ὅταν δὲ μὴ ἐμέσῃ, ἀπιούσης τῆς 
ἡμέρης, στρόφος καὶ ὀδύνη ἐγγίνεται ἐν τῇ γαστρὶ, "χαὶ ἀπόπατος 
« x 1 TRES À c LA ΩΣ f LA 2 
ὕγρος γενόμενος διεχώρησεν. Ἢ δὲ νοῦσος μάλιστα γίνεται ἐκ θωρη- 
ξίων καὶ “ἐχ χρεηφαγιέων χαὶ ἐξ ὕδατος μεταδολῆς " ἴσχει δὲ χαὶ ἄλ- 
λως. Τοῦτον φάρμαχον πιπίσχειν χάτω, χαὶ μεταπιπίσχειν γάλα 
EU à A ) AS D de . à δὲ 4 δ 15 FA \ , 
ὄνου, ἣν μὴ σπληνώδης ἡ φύσει" ἣν δὲ "σπληνώδης ἡ, μὴ καθαίρειν 
μήτε χυλοῖσι μήτε γάλαχτι μήτε 6066, ἀλλ᾽ ὃ τι ὀλίγον ὅ ἐσελθὸν 
πολὺ ἐξάξει - ὑποχλύζειν δὲ τὰς κοιλίας, καὶ βαλάνους προστιθέναι, 
ἣν μὴ À χοιλίη Ünoywpén, ἐν πάσῃσι "τῇσι νούσοισι, καὶ ψυχρο- 
LA > f τὖὭ LA \ A d J \ 
λουτέειν ἐν ταύτῃ τῇ νούσῳ, χαὶ γυμνάζεσθαι, ὅταν of πυρετοὶ 


A, 


- ,ὕ τ 5 τ 
ἀνῶσι χαὶ δοχέη ἐπιειχέως ἔχειν τοῦ σώματος" χαὶ τοῦ ἦρος χαὶ τοῦ 


, “ / τ “ὃ δι \ 7 - RE} , 
μετοπώρου ἔμετον ποιέειν᾽ σχορόδων δὲ χεφαλὰς ἵ τρεῖς χαὶ ὀριγάνου 
ὃ Ἔ EN La JE \ ὃ [Δ ) δεῖ APE 2 2 So / 

ραχυίδα ὅσην τρισὶ δαχτύλοισι περιλαύεῖν, ἑψεῖν ἐπιχέαντα δύο 
/ LA ᾿ς # \ LA 44 € 7 LA \ Le [74 
χοτύλας οἴνου γλυχέος χαὶ χοτύλην ὄξεος ὡς ὀξυτάτου χαὶ μέλιτος ὅσον 
΄ “ Li - Ὁ 
τεταρτημόριον, ἑψεῖν δδὲ ἕως ἂν À τρίτη μοῖρα λειφθῇ χἄάπειτα 
/ \ "“ θ \ À LA . TS : À - CO θ " \ 
γυμνάσας τὸν ἄνθρωπον χαὶ λούσας ὕδατι χλιαρῷ πῖσαι θερμὸν, καὶ 
’ Le 4 ’ \ “ΜἭ LA “ἢ «ἡ 9 3 Le 
πιπίσχειν φάχιον, μέλι χαὶ 0606 συμμίσγων, ἔστ᾽ ἂν ἐμπλησθῇ 


10 πιὼν ἄλφιτον καὶ ὕδωρ 


“ ἐς 2 ! \ \ À Là 4 ΚΕ 
ἔπειτα ἐμεέτω, χαὶ τὴν ἡμέρην ταύτην 
> / RAA C2 » Ἂχ - / \ / \ 
ἐχνηστευέτω᾽ ἐς ἑσπέρην δὲ τεῦτλον φαγέτω χαὶ μάζης σμιχρὸν, χαὶ 
2 τ en πο ΔΌΣ EL λ ΄, 5 1 πε “1 / 
πινέτω οἶνον ὑδαρέα" ἀνὰ δὲ τὸν ἄλλον χρόνον ἐμεέτω τοῖσι ‘ouxLoLot 
ἀμ , ANR \ 5 7} € 239/ EX \ - 1 
χαὶ ἀπὸ σιτίων. Kat ἣν ἀφίστηται à ὀδύνη ὑπὸ τὰς ὠμοπλάτας, 
\ \ e / 
σιχύην προσύάλλειν, καὶ τὰς φλέδας ἀποτύψαι τὰς ἐν Thot χερσί" 
, δι το » - ΄ \ \ -» at LA “ 1 
σιτίοισι δὲ χρῆσθαι ἀνάλτοισι καὶ μὴ λιπαροῖσι μηδὲ πίοσι“ δριμέα 


\ 2 2 


a\ , \ \ 4 \ LA La 
δὲ χαὶ ὀξέα ἐσθιέτω χαὶ ψυχρὰ πάντα, χαὶ περιπάτοισι χρήσθω. 


CS ΄ 19 > μὴ Ν ΩΣ αὖ A À ) LE » ΄ Ὁ 
Τοῦτα ποῖξων ἄριστα αν OLXLTUTO , XAL OLX πλειστου χρονου ἣ γου- 


ε Τοῖς 4.-- τρύζει EHIJKL, Vaticani Codd., ΑἸΑ. -- τρίζη Ὁ. -- ναρχᾶ τὸ 
σῶμα EH.—? Post χαὶ addit ὃ θ.--γεν. ΒΗΘ .-- γίν. vulg.-r&v (τῶν om. E 
H6) θωρ. νι]σ. -- θηριξίων G, Α]α. -- θοριξίων ΕΜ, -- θωρίξιων Lind.— ἐκ 
τῶν (τῶν om. EHIJK6) νυ]ρ. -- χρεοφαγιέων vulg.- χρεηφαγιέων EHLXK, -- 
χρεηφαγίων (sic) 0, Μίδοκ. -- μεταδολὴν 1. -- δὲ om. GJK.— ‘ox. om. FGUKL. 
-- 5 ἐσελθὼν γι]. -- εἰσελθὸν Ἐ;.-- ἐσελθὸν FHIK, Lind., Mack.- πουλὺ 
Lind., Mack. -- ἄξει Π}1,-- αὔξει Ε6. -- ὑπάγη pro ὑποχωρέῃ 6. — 6 τοῖς G.— 
δοχέει E.- ἔμετόν οἱ ποιέειν 9. -- ἐμποιέειν γυ]ρ. -- ποιέειν Κ. --- τρεῖς 0, 
Mack. -- τρεῖς om. γα ]σ. -- δραγμίδα GIK, Ald., Frob.- τρισὶ 8, Mack. --τοῖς 
pro τρισὶ vulg.—#0 ἔστ᾽ ἂν ΡΌ, ΜΆΟΚ, -- μοίρα 1, Ald.-2n90% E,-yu- 


LIVRE. DEUXIÈME. 87 
du bruit, et le corps est engourdi. Vomissant, il paraît mieux ; 
ne vomissant pas, il est pris, à la fin du jour, de tranchées et 
de douleurs dans le ventre , δὲ il a des selles liquides. Cette 
maladie provient surtout d’excès de vin, d’avoir mangé trop de 
viande et d'avoir changé d’eau; elle provient aussi d’autres 
causes. Au malade, on fera boïre un évacuant par le bas, et, 
après, prendre du laït d’änesse, si naturellement 1] n’a pas la 
rate susceptible. S'il l’a, on ne le purgera , ni avec les décoc- 
tions (de céréales), ni avec le lait, ni avec le petit-lait ; mais 
on le purgera avec ce qui, sous un petit volume , produira une 
abondante évacuation. On prescrira les lavements et les suppo- 
sitoires , si le ventre n’est pas libre, en cette maladie comme 
dans toutes. Il prendra des baïns froids et s’exercera quand les 
fièvres tomberont, et qu’il paraîtra avoir le corps en assez bon 
état. Au printemps et en automne, il vomira de cette façon : 
prenez trois gousses d’ail, une pincée d’origan, faites cuire dans 
deux cotyles de vin doux et une de vinaigre très-fort et un 
quart de cotyle de miel, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que Île 
tiers; puis faites faire de l’exercice au sujet, lavez-le avec de 
Peau chaude, et donnez-lui cette préparation chaude ; 1] pren- 
dra de la décoction de lentilles avec addition de miel et de vi- 
naigre, jusqu’à ce qu’il soit rempli. Alors il vomira, et ce jour- 
là, buvant de l’eau et de la farine d’orge , il gardera la diète. 
Le soir il mangera des bettes et un peu de polenta, et boira du 
vin étendu d’eau. Pendant tout le reste du temps, il vomira 
avec la décoction de lentilles et les aliments. Si la douleur se 
porte aux omoplates, on y appliquera une ventouse , on ou- 
vrira les veines des bras. Le malade usera d'aliments qui ne 
seront ni salés, ni huileux, ni gras ; il mangera des choses âcres 


et acides, et tout froid, Il usera de promenades. Parces moyens, 


μνώσας vulg.—yuuvéæsas EFLIKL, Länd., Mack. -- πίσαι vulg.— ϑπλησθή K. 
— " ποιῶν Ὁ. --ἑσπέραν, al. manu nv E.-+evrax EHIJK9.- μιχρὸν vulg. — 
σμικρὸν EH.— 1 gupuaxinior GKL, Vaticani Codd. ap. Foes, Lind.- 
προσθάλλειν FGHJK, Lind., Mack, -- προθάλλειν vulg.— “3 ἄριστ᾽ E.- γέ- 
νοιτο Κ, 


88 DES MALADIFS. 


A , 3 
σος γίνοιτο" ἔστι δὲ où θανατώδης, ἀλλ᾽ ἀπογηράσχοντας ἀπολείπει. 
Εἰ δὲ 'βούλοιο νεώτερον ἐόντα θᾶσσον ἀπαλλάξαι τῆς νούσου, χαθή- 
pas αὐτὸν, καῦσον τά τε στήθεα χαὶ τὸ μετάφρενον. 
- ὦ x \ \ 
56. ᾿Νωτιάς᾽ ῥῖγος καὶ πυρετὸς χαὶ βὴξ χαὶ δύσπνοια λαμάνει, 
\ A LA LA \ ΝΜ “2 ὦ 3 a, \ LA 
χαὶ τὸ σίαλον πτύε! χλωρὸν, ἔστι δ᾽ ὅτε ὅχαὶ ὕφαιμον, χαὶ πονέει 
, x ! \ \ \ ΄, 7 ἡ 
μάλιστα τὸ μετάφρενον χαὺῦ τοὺς βουδῶνας, nat ἡμέρη τρίτη ἢ τε- 
, “ὟΝ: ε CES % 5 / 229 pute a 4 
τάρτη οὐρέει αἱματῶδες, χαὶ ἀποθνήσχει ἑόδομαῖος" ἐπὴν δὲ τὰς 
, 1 7 CELA , VA , #5 3 , 
τεσσαρασχαίδεχα ἐχφύγη, ὑγιὴς γίνεται" ἐχφυγγάνει οὐ μάλα. 
,ὔ ’ 1 ΕῚ ’ 5 Ὁ ͵ LA , 
Τούτῳ διδόναι μελίκρητον ἀναζέσας ἐν χαινῇ χύτρῃ, ψύχων, σελίνου 
Ε \ 3 ’ CI ΄ SAT: 2 a’ , A 1 
φλοιὸν ἀποτέγγων ἢ μαράθρου" Sroûro διδόναι πίνειν, καὶ πτισάνης 
χυλὸν δὶς τῆς ἡμέρης, χαὶ ἐπιπίνειν οἶνον λευχὸν ὑδαρέα" 5h δ᾽ ἂν 
« x - \ 
ὀδύνη προσίστηται, χλιαίνειν, καὶ λούειν θερμῷ, ἣν μὴ ὃ πυρετὸς 
πολὺς ἔχη ἐπὴν δὲ αἱ τεσσαρεσχαίδεχα ἡμέραι παρέλθωσιν, ἄρι- 
ίζεσθαι μὲν τὸν χέγ; ἐς ἑσπέρην δὲ χρέα σχυλαχίου À ὀονί- 
στίζεσθαι μὲν Ττὸν κέγχρον, ἐς ρὴν ρέα σκυλαχίου À ὁρ 
θεια ἑφθὰ ἐσθίειν, καὶ τοῦ ζωμοῦ ῥοφάνειν " σιτίοισι δὲ ὡς ἐλαχί- 
La \ 4 / 
στοισι χρῆσθαι τὰς πρώτας ἡμέρας. 
- “τ = LA ΩΝ - Ὁ 
57. δΦῦμα ἐν τῷ πλεύμονι" ἐπὴν φῦμα ϑφυῇ ἐν τῷ πλεύμονι, 
βὴξ ἔχει καὶ ὀρθοπνοίη καὶ ὀδύνη ἐς τὸ στῆθος ὀξέη καὶ ἐς τὰ πλευρὰ, 
\ 10 [4 \ - IS € ee CE = 2 \ 14 
χαὶ 1 ἕως μὲν τῶν τεσσαρεσχαίδεχα ἡμερῶν πάσχει" τοῖσι γὰρ πλεί- 
στοισι τοσαύτας ἡμέρας μάλιστα φλεγμαίνει τὸ πάθος τοῦ, φύματος" 
ἡ) εἴν \ ᾿ , RUE 7 Vite We TO \ 
χαὶ τὴν χεφαλὴν διαλγέει κα! τὰ βλέφαρα, καὶ δρᾶν où δύναται, χαὶ 
\ LS € , € / A LAN 2 JE FN me LA 
τὸ σῶμα ὑπόπυῤῥον γίνεται χαὶ φῴδων ἐμπίπλαται. ᾿Γοῦτον λούειν 
λ) _ θε οὖ A LA s ὃ ΄ 1 12 en δ \ \ ὦ y 
πολλῷ θερμῷ, καὶ μελίχρητον διδόναι πίνειν 1“ ὑδαρὲς, χαὶ τῆς πτ'- 
σάνης τὸν χυλὸν ῥοφάνειν, καὶ οἶνον ὑξαρέα ἐπιπίνειν ἣν δὲ À ὀδύνη 
, Ἅ , 5 \ ss , , € , 
πιέζη, χλιαίνειν" ἐπὴν δὲ παύσηται, σιτίοισιν ὡς μαλθαχωτάτοισι 


LU Li δ Si ’ -᾿ ΄ © 
χρῆσθαι. Ἢν 1) δὲ ἀπηλλαγμένον τῆς νούσου δυσπνοίη λαμόάνη, 


! Βούλει K.- ὄντα ΕΗ. -- ἐόντας Ald., Frob.-6&560v EH. -- θᾶττον vulg. -- 
χαθήρας Ald., ΕΤΟΡ. --χαῦσαι EHIK6, Mack.-71e om. (H, resiit. al. manu) 
Κ. -- τὰ μετάφρενα vulg.- τὸ μετάφρενον EFHJK6, Mack.— ? περὶ νωτιάδος 
ΕΟ. ---- Ξχαὶ om., restit. al. manu Ἦ. -- ὑπερφύγη ΕΠΗ0. -- ὑποφύγη Codd. mss. 
ap. Foes in ποῖ. --- “ δὲ Ε).-- μαράθου Η].-- μαλάδρου E. --- " τούτῳ vulg. -- 
τοῦτο Ἡ. -- πτυσσ. (sic) Ε. ---" ἣ 1. - ἢ τε ἂν L.- δ᾽ 6, Μδοῖ. -- δ᾽ om. vulg.— 
πουλὺς ὁ. Lind., Mack. --- 7 τὸ J.- σχυλαχίον E6, Lind., Μδοκ. -- σχυλαχείου 
vulg. -- σχυλάχειον Κ. -- ὀρνίθια 4. -- ὄρνιθος 1,0, Lind., Mack. -- ῥυμφάνειν EG 
ἩΜΚ, ΑἸά. ----ϑφ. ἐν τ. x. om. Ηθ. -- ἐὰν φῦμα ἐς τὸν πλεύμονα γένηται pro 
φ. ἐν τ. πλ. ΕΕῚ!]. --- 9 φύει 1.-- ἢ θ. Mack.— φύῃ vulg.—Lisez φυῇ. -- πνεύμονι 
EGJK. -- ὀξείη 1. — 10 ἔστε μὲν τεσσαρεσχαίδεχα ἡμέρα: θ.-- τῶν om, Εἰ. --- " τὸ 
φῦμα (Η, al. manu τὸ πάθος τοῦ gÜuaros)0.- δὲ ἀλγέει vulg. -- διαλγέει EP'Q.- 


LIVRE DEUXIÈME. 89 


il mènera le meilleur régime et fera durer la maladie le plus de 
temps ; elle n’est pas mortelle et quitte les gens quand ils vieil- 
lissent. Voulez-vous en délivrer plutôt un jeune homme? pur- 
gez-le et cautérisez la poitrine et le dos. 

36. (Ceci est une affection aiguë des voies respiratoires.) Ma- 
ladie dorsale : il y a frisson, fièvre, toux et dyspnée ; l’expec- 
toration est jaune, parfois sanguinolente; le malade souffre 
surtout au dos et aux aines; le troisième jour ou le quatrième, 
il rend une urine sanguinolente et meurt le septième. 51] passe 
le quatorzième, il réchappe ; mais cela n’est pas commun. En 
ce 685, faites bouillir du mélicrat dans un pot neuf, refroïdis- 
sez-le, mouillez-en l'écorce de persil ou de fenouil, et faites 
boire. Il prendra aussi la décoction d’orge deux fois par jour, 
et, par-dessus, boira du vin blanc étendu d’eau, Là où la dou- 
leur est fixée, on fera des applications chaudes, on le lavera 

-à Veau chaude si la fièvre n’est pas forte. Quand les quatorze 
jours seront passés , il prendra au déjeuné le panic, et le soir 
de la viande de jeune chien ou de volaille bouillie , et boira le 
bouillon. Mais les premiers jours 1] mangera le moins possible. 

37. ( Abcès au poumon; ouverture dans les bronches ou dans 
la plévre.) Tumeur dans le poumon : quand une tumeur se 
forme dans le poumon, il y a toux, orthopnée, douleur aiguë 
à la poitrine et aux côtés; le malade éprouve ces accidents 
quatorze jours; car chez la plupart c’est pendant ce nombre 
de jours qu'est le plus enflammeé le mal de la tumeur. La tête 
et les paupières sont douloureuses; le malade ne peut voir; le 
corps devient d’une couleur rougeûtre, et se remplit de rou- 
geurs. En ce cas, on lavera avec beaucoup d’eau chaude, on 
donnera le mélicrat coupé d’eau , en potage la décoction d’orge ; 
et, par-dessus, du vin coupé. Si la douleur est forte, on fera 
des applications chaudes ; quand elle aura cessé, il usera des 
aliments les plus émollients. Si, délivré de la maladie, 1] 


ὑπόπυρον EGIK,. - φλεδῶν νυ]ρ.-- φωδῶν 6, Foes in not., Mack. - φώδων 
Lind. — " ὑδαρέα 6. -- πτισσ. E.- ῥυμφάνειν EGHUK, Ald. -- δ᾽ EH.— 52 
ΕΗ. - πῇ θ, Mack. pro πὴ vulg. -- κινέεται vulg. -- κινήσεται EH6, 


90 DES MALADIES. 


24 À 


x ΕῚ A LA x A J » 
ἐπὴν πρὸς ὀρθὸν “χωρίον ἴῃ ἢ σπεύσῃ πη ἄλλως, φάρμακον διδόναι, 
5. / “- 
bo” οὗ ἣ κοιλίη À κάτω μὴ κινήσεται. καὶ ἣν ἅμπ τῷ ἐμέσματι 
- d A a ru ET A AS 3 > = ὦ # 
πῦον ἕπηται, ἣν μὲν τὸ πῦον  λευχὸν καὶ ἵνες ἐν αὐτῷ ὕφαιμοι ἔω- 
σιν, ἐχφυγγάνει" ἣν δὲ πελιδνὸν χαὶ χλωρὸν καὶ κάχοδμιον, ἀποθνή- 
À 9 SA. 9 ΄ ᾽ DÉS: «Ὁ, - 
σχει. ᾿Καθαίρονται "δὲ ἐν τεσσαράκοντα ἥμέρησιν ἀφ᾽ ἧἣς ἂν ῥαγῇ, 
- o\ \ / C9 τω 
πολλοῖσι ιδὲ καὶ ἐνιαυσίη γίνεται À νοῦσος πονέειν δὲ χρὴ τοῦτον 
À \ Υ̓͂ x τ ca : 
ἅπερ τὸν ἔμπυον. Ἣν δὲ μὴ ῥαγῇ, ἐνίοισι γὰρ τῷ χρόνῳ ἀφίσταται 
€ A ke \ \ 27 ΝΠ τ ἊΣ A 3 Ὁ L4 
ὡς τὸ πλευρὸν χαὶ ἐξοιδίσκεται, τοῦτον χρὴ, ἣν" τοιοῦτο γένηται, 
τάμνειν À καίειν. 
’, A -Ὁ 
ὅ8. ᾿Πλεύμων πλησθείς" ἣν πλησθῇ ὁ " πλεύμων,, βὴξ ἴσχει καὶ 
2 , ET \ “- 
ὀρθοπνοίῃ χαὶ ἀσθμα, χαὶ τὴν γλῶσσαν ἐχόάλλει, fxal πίμπλαται 
δ \ \ “ἢ Ἀν. σαν δ rit à 3 \ - \ \ 
φῴδων, χαὶ ξυσμὸς ἔχει; καὶ ὀδύνη, ὀξέη ἴσχει ἐς τὸ στῆθος καὶ κατὰ 
\ 3 AZ NE) dat C4 6/ LPC AS DE / 
τὰς ὠμοπλάτας, χαὶ οὐχ ἀνέχεται οὔτε χαθήμενος 1 οὔτ᾽ ἀναχείμενος 
\ - = δ 
ϑοῦθ᾽ ἑστηχὼς, ἀλλὰ δυσθενεῖ. Οὗτος τεταρταῖος μάλιστα ἀπο- 
θνήσχει: ἦν δὲ χαὶ ταύτας ὑπερφύγη . ἐλπέδες μὲν οὐ πολλαί" 
χινδυνεύειϑ δὲ χαὶ ἐν τῆσιν ἑπτά ἣν δὲ ταύτας ὑπερεχφύγη, ὑγιάζε-- 
- “ co FA 109 _/ - Lin: e > ΄ 
ται. Τοῦτον ὅταν οὕτως ἔχη, “λούειν πολλῷ καὶ θερμῷ δὲς τῆς ἡμέ- 
21 χαὶ [4 ν ὀδύ τά ) f τιθέ \ 11 ! διδό 
ρῆς, χαὶ ὅταν ὀδύνη ἔχη, χλιάσματα προστιθέναι, καὶ "πίνειν διδό- 
“ 
ναι μέλι χαὶ ὄξος ἑφθὸν, xat 1 ῥοφάνειν χυλὸν πτισάνης καὶ ἐπιπίνειν 
οἶνον ᾿ ἣν δὲ πρὸς τὸ λουτρὸν καὶ τὰ χλιάσματα πονέη καὶ UN ἀνέχη- 
ται, προσφέ ὑτῷ ψύ ὶ πί διδό ίον ἐν ὕδατι 
, προσφέρειν αὐτῷ Ψύγματα,, χαὶ πίνειν διδόναι χηρίον ἐν ὕδατι 
2 6 ν᾿ € AE A cs x À pe " - ΄ 
ἀποθρέχων ὡς ψυχρότατον, καὶ χεῖσθαι πρὸς τὸ Ψῦχος ᾿ ταῦτα ποιέ- 


€ \ ΩΣ \ \ 15 
εἰν" ἣ δὲ νοῦσος χαλεπὴ χαὶ θαναπώδης. 


τ: Ἡμάγματι 6. - οἱμάγματι 1. --ἐμάσματι Κὶ, -- μέντοι pro μὲν Mack. -- ἐῶ- 
σιν K, Ald., Frob. -- ἀποθνήσχει.... πολλοῖσι δὲ om. J.—? δ᾽ ἘΗ. -- ἂν om. 
FGIK. — τοιοῦτον 1. -- καῦσαι ERP'Q'0.— ‘x. πλ. om. ΕΉΘ. --ἐὰν ὁ πλεύ- 
Boy πλησθή pro x. π. FGIJK.—57xv. om. ἘΘΤΚ. -- ἄσθμα 1. — y πί- 
μπλαται (πίμπραται 0), καὶ ὀδύνη ὀξέη ἴσχει ἐς τὸ στῆθος καὶ ὑπὸ (χατὰ al, 
manu Ἐ) τὰς ὠμοπλάτας, χαὶ χαταπίμπλαται φωδῶν (φώδων Ἐ), καὶ ξυσμὸς 
(ψυγμὸς 5) ἔχει, χαὶ ox ἀνέχεται ΕΗ͂Ρ. --φωδῶν vuls.-çgwèwy KL, Lind.- 
ὀξείη vulg. --- οὔτε E. — ὃ οὔτε ΕΗ. -- δυσθυμεῖ Lind., Μίδοκ. --δὲ χαὶ αὐτας 
EH, -- χαὶ om, vulg. -- ἐλπίδες ὡς τὰ πολλὰ vulg. --16 lis ἐλπίδες μὲν où πολ- 
λαί. Comp. le passage parallèle, p. 84, 1. 9, -- " δὲ πολλάχις (x. Om., H 
restit, al. manu, θ) χαὶ γυΐσ. -- ὑπερφύγη ἘΦΚΡ. -- ὑπεχφύγη L, [πα, --γοὴς 
γίνεται Lind.— 1 λούειν.... ἔχῃ om. (. - πολλῷ καὶ om. θ.-- χαὶ om. L, 
Lind.- ἡμέρας J,— " πίνειν Ἡ.. -- ἐπιπίνειν vulg.—"puppdvev EGHUK, Ald. 
-ππτισα. Ἐ, -- οἶνον om. Ἔ. -- ἣν.... ψύγματα om. Κ.-- ψύγμα σνυ]ρ. -Ψύ- 
γματα 0. 


LIVRE DEUXIÈME. 94 


éprouve de la dyspnée soit en montant une côte soit en se hä- 
tant de toute autre facon, on lui donnera un évacuant qui ne 
dérange pas le ventre par le bas; dans le cas où le vomisse- 
ment est suivi du pus, si le pus est blanc et qu’il offre des 
fibres sanguines, les malades réchappent; mais, s’il est livide, 
verdätre et fetide, les malades succombent; ils se mondifent 
en quarante jours à compter de celui où la rupture s’est faite; 
chez beaucoup la maladie dure même un an. On traitera ce 
cas comme lempyème. Si la rupture ne se fait pas (chez quel- 
ques-uns, en effet, au bout d’un certain temps, le dépôt vient 
au côté qui se gonfle), il faut, cela arrivant, inciser ou cauté- 
riser. 

98. (Répétition du paragraphe 54, au moins dans la partie 
qui commence par : quand les deux lobes du poumon sont en 
spasme , etc. Cela porterait à croire qu'au lieu de πλησθεὶς, 
rempli, o7 peut lire ici σπασθεὶς, en spasme, ou bien, plus 
haut, au lieu de σπασθέντα, en spasme , lire πλησθέντα, rem- - 
plis.) Poumon rempli : quand le poumon se remplit , il y a toux, 
orthopnée , anhélation ; le malade tire la langue, le corps se 
couvre de rougeurs, il y a prurit; une douleur aigué se 
fait sentir à la poitrine et aux omoplates; il ne supporte 
d’être ni assis ni couché m debout; 11 est très-faible. Un tel 
malade succombe d’ordinaire le quatrième jour; s’il va plus 
loin, les chances de salut ne sont pas encore nombreuses; et 
le danger recommence au septième jour; mais, s’il passe lessept, 
il guérit. Les choses étant ainsi, on le lavera avec beaucoup 
d’eau chaude deux fois par jour; quand il y a douleur, on 
fait des applications chaudes; on donne à boire du miel et du 
vinaigre bouilli; en potage, la décoction d’orge; et, par-des- 
sus, du vin. Si le bain et les applications chaudes le font souffrir 
et qu'il ne les supporte pas, on aura recours aux appli- 
cations froides; on lui donnera à boire aussi froide que pos- 
sible une infusion de rayon de miel, et il sera couché au 
frais. Voilà ce qu’il faut faire; cette maladie est difficile et 


dangereuse. 


92 DES MALADIES. 

59. Ὁ πλεύμων προσπεσὼν ἐς τὸ πλευρόν "ἣν ὃ πλεύμων πρὸς 
ΗΝ x / \ LA ν 8 S , \ , ,ὔ 
τὸ πλευρὸν προσπέση, βὴξ ἴσχει χαὶ ὀρθοπνοίη, χαὶ σίαλον βήσσεται 


\ NE LT \ \ A 4 δ \ 2 na’ 
λευχὸν, καὶ ὀδύνη τὸ στῆθος χαὶ τὸ μετάφρενον ἴσχει, χαὶ ὠθέει 


3 


"4 \ Ν ᾿ Θ᾿ LA \ - LA LA 
προσχείμιενος, χαὶ δοχέει τι ἐγχέεσθαι βαρὺ ἐν *roïor στήθεσι. χκαὶ 
ρ ; 7 ρ Ἢ ; 


΄ μ “»}} 7 \ 1 λυ 4 \ \ 
χεντέουσιν ὀδύναι ὀξεῖαι, χαὶ τρίζει οἷον μάσθλης, καὶ τὴν πνοιὴν 
3) , \ 2 ἢ \ A LA sus , DA x A 
ἐπέχει" καὶ ἐπὶ μὲν τὸ πονέον ἀνέχεται καταχείμενος, ἐπὶ δὲ τὸ 
Ἁ RTS \ ce 
ὑγιὲς οὗ, ἀλλὰ δοχέει τι αὐτῷ οἷον ἐχχρέυιασθαι βαρὺ “Ex τοῦ πλευ- 


ροῦ, καὶ διαπνέειν δοχέει διὰ τοῦ στήθεος. Τοῦτον λούειν θερμῷ 


ὃ 


πολλῷ δὶς τῆς uéonc, χαὶ μελίχρητον ὅπιπίσχειν, χαὶ ἐχ τοῦ λου- 
᾽ ᾿ 15) i ω 3 


Ὁ ϊ À \ \ \ τ VU A ὃ , \ 
τροῦ, οἶνον heuxov χεραννὺς χαὶ μέλι ὀλίγον, καὶ δαύχου χαρπὸν 
% , \ Ὁ , \ ͵7 - \ 5€ 
τρίψας χαὶ τῆς χενταυρίης, διεὶς τούτοισι, διδόναι χλιαρὸν χαταῤῥο- 
,, à \ , \ \ ΠΥ A ΕῚ 6 el - À » ,ὔ LA 
φάνειν" χαὶ προστιθέναι πρὸς τὸ πλευρὸν ἐς “ἀσχεῖον ἢ ἐς βοείην χύ- 


ΙΝ A 2 4 \ / S = \ / \ - 
στιν UOU)p χλιαρὸν ἔγχξέων, χαὶ ταινίῃ συνδεῖν τὰ στήθεα, χαὶ χεῖσθαι 


ΕῚ à € \ \ \ A NEN 7 -- ΄ = \ \ » 
ἐπὶ το υγῖες, XL TOY χυλὸν ὁιόοναι τῆς πτισανὴης χλιᾶρον, χαι ἐπι- 


ἐ 
5» Ἃ ς , “ 
πίνειν οἶνον ὑδαρέα. Ἢν Ἰδὲ ἐκ τρώματος τοῦτο γένηται ἢ τυτηθέντι 
/ \ J \ u 
ἐμπύῳ, γίνεται γὰρ, ϑτούτῳ χύστιν πρὸς σύριγγα προσδήσας, ἐμπι- 
Ὁ >. 2 
πλάναι τῆς φύσης καὶ εἰσιέναι ἔσω, ϑχαὶ μοτὸν στερεὸν χασσιτέρινον 


2 Le A p43 ! / (4 s - 7 “Ὁ , 
ἐντιθέναι, καὶ ἀπωθέειν πρόσω. Οὕτω διαιτῶν τυγχάνοις ἂν μάλιστα. 
60. “Τοῦ πλευροῦ φῦμα: “ἐπὴν ἐν πλευρῷ φῦμα ἡ. βὴξ ἴσχει 


À ἂν SAINS \ LS AE RER Vs LS )ςε ET [I 
σχληρὴ χαὶ ὀδύνη καὶ πυρετὸς, χαὶ ἔγκειται βαρὺ ἐν τῷ πλευρῷ,, καὶ 


, ’ / \ 
ὀδύνη ὀξέη ἐς τὸ αὐτὸ ἀεὶ “χωρίον λαμόάνει, καὶ δίψα ἰσχυρὴ, καὶ 
ΟῚ , \ / \ AUS SEX \ A, / y AA 
ἀπερεύγεται τὸ πόμα θερμὸν, xut ἐπὶ μὲν τὸ ἀλγέον οὐχ ἀνέχεται 


>} 


, SAV IAN te Le) )? À x 13 S 7 T' 
XOATUXELLEVOS EL O£ TO υγιες αλ ETTY XATAXALVI, OOX£EL οἷον 


ι Ὁ π. π. ἐς τ᾿. π. om. Ηθ. - πεοὶ τοῦ ἐὰν ὁ πλεύμων προσπέση ἐς τὸ 
πλευρὸν FG (EUXK , sine περὶ τοῦ). —? ἂν Ἐ. --πν. EGHIK. — 3 τῆσι H.- χαὶ 
τρίζεν (τρύζει E) τὸ αἷμα (δέρμα pro αἶμα 6) οἷον μάσθλης vulg.- Gal. GI, : 
μάσθλης,. 6éounc. Il faut lire dans Galien δέρμα au lieu de θέρμης. Cela 
établi, voici comment je concois que notre passage s’est altéré. En regard 
de μάσθλης. en marge, on ἃ mis la glose τὸ δέρμα, laquelle a pris ensuite 
place dans le texte ; le ms. 0 l’a conservée, mais dans la plupart elle s’est 
altérée en τὸ αἷμα. Je lis donc : xai τρίζει οἷον μάσθλης. — ‘èx EH. -- ἀπὸ 
vulg.—uéouc 1. --- " ἐπιπίνειν E.- χενταυρίας E.- καταροφάνειν vulg.-xa- 
ταρυμφάνειν ΗΠ}, AI. -- καταρρυμφάνειν ΕΚ, --- ὃ ἀσχίον ΕΠ]. - πτισσ. E.— 
πίνειν ἢ. -- δ. οἶνον Η. --- 70 ΕΗ. ---ἰ τοῦτο 1. -- ἐσιέναι Lind.—° ἐς pro 
χαὶ (E, ἐς al. manu) FG (H, al. manu) IK.— 1x. x. φ. om. Ηθ. --ἐὰν ἐν τῶ 
πλευρῶ φῦμα γένηται pro τ. π. φ. EFGIIK.—ttëxy (addunt ἐν EH, 
Lind., Mack) πλευρῷ φῦμα γένηται (γέν. om., restit, al. manu H; φύη θ), 
ἡ (ἢ HJ; ἡ om. 6, Lind,, Mack) βὴξ ἴσχει (ἔχη E) vulg.-Je prends la leçon 


LIVRE DEUXIÈME. 93 


59. (Fausses membranes dans la plévre; bruit de frottement; 
voy. Argument, p. 3.) Poumon tombant contre le côté : 
quand le poumon tombe contre le côté, le malade ἃ toux et 
orthopnée ; l’expectoration est incolore; de la douleur se fait 
sentir à la poitrine et au dos; le poumon pousse, appuyant 
sur le côté; il semble au malade qu’il a un poids dans la 
poitrine ; des douleurs aiguës le piquent; un bruit comme de 
cuir se fait entendre , et la respiration s'arrête. Le malade peut 
rester couché sur le côté douloureux , mais il ne le peut sur le 
côté sain, sentant alors comme quelque chose de pesant sus- 
pendu au côté. On dirait qu’il respire par la poitrine. Ce ma- 
lade, on le lavera avec beaucoup d’eau chaude deux fois par 
jour; on lui fera boire du mélicrat. Après le bain, il prendra 
chaud ceci : mélez du vin blanc et un peu de miel, pilez la 
graine du daucus et de la centaurée, et faites digérer. Vous 
appiiquerez contre le côté, dans une petite outre ou dans une 
vessie de bœuf, de l’eau chaude. Vous serrerez la poitrine avec 
un bandage ; et le malade se couchera sur le côté sain. Il pren- 
dra chaude la décoction d’orge, et, par-dessus, du vin coupé 
d’eau. Si cette affection survient à la suite d’une blessure ou 
d’une incision pour l’empyème (cela arrive quelquefois), on 
attachera une canule à une vessie, on remplira d’air la vessie, 
et on poussera l'air dans l’intérieur; on mettra en place une 
sonde solide d’étain et on la poussera en avant. C’est par ce 
traitement que vous réussirez surtout. 

60. (Abcès dans le côté donnant lieu à un empyéme. Comp. 
le $ 57.) Tumeur du côté : quand une tumeur se forme au 
côté, il y a toux sèche, douleur et fièvre; un poids s’y fait 
sentir; une douleur aiguë est continuellement fixée au même 
point ; la soif est vive ; le malade régurgite la boisson chaude; 
il ne supporte pas d’être couché sur le côté douloureux , mais 


de H, lisant ἢ au lieu de %.- ἔγχυται (sic) ὁ. -- βαρὺ om., restit. al. manu 
Η. -- ὀξέη ΕΗ͂ΙΝ. -- ὀξείη vulg.- αὐτὸ om. J.— " }au6. χωρ. K.- ἀπεῤῥεύγε- 
ται Υυ]ᾳ. -- ἀπερεύγεται EHL , Lind., Mack. -- ἀπορεύγεται 91, —  δοχέη G. 
- ἐξερύθη vulg. -- ἐξερύθε, HL, Lind,- ἐξερεύθει E, 


94 DES MALADIES. 
2 ἢ À \" À 15 
περ λίθος ἐκχρέμασθαι, καὶ ἐξοιδέεν, καὶ ἐξερεύθει', καὶ οἵ πόδες οἱ-- 
.“ LL LACS / À , «x δ 2 2 ν = CRC «Ἅ, 
δέουσιν. Τοῦτον τάμνειν ἢ καίειν" ἔπειτα ἀφιέναι τὸ πῦον, ἔστ᾽ ἂν 
- . , δ L4 a -. 
γένηται δεκαταῖος, καὶ ᾿μοτοῦν ὠμολίνῳ᾽ ἔπὴν δὲ γένηται δεκαταῖος, 
rs τ ΄ 4 # ΄ 
ἐξιεὶς τὸ πῦον πᾶν, ἐσιέναι οἶνον χαὶ ἔλαιον χλιήνας, ὡς μὴ ἐξαπίνης 
es ms } - ΝΑ «5% 
ἀποξηρανθῇ, καὶ μοτοῦν ὀθονίῳ " ἐξιεὶς δὲ τὸ "ἐγκεχυμιένον, ἐγχέειν 
ἕτερον " ποιέειν: δὲ ταῦτα πέντε ἡμέρας“ ἐπὴν! δὲ τὸ πῦον "λεπτὸν 
ἀποῤῥέη οἷον πτισάνης χυλὸς χαὶ ὀλίγον, καὶ κολλῶδες ἐν τῇ χειρὶ 
ψαυόμενον ἡ, χασσιτέρινον μοτὸν ἐντιθέναι, καὺ ἐπὴν παντάπασι 
DU τω ΩΝ 1 
ξηρανθῇ,, ἀποτάμινων τε τοῦ μοτοῦ ὀλίγον, del ξυμφύειν τὸ ἕλκος 
πρὸς τὸν μοτόν.. 
Ὁ LA 
61. "“Ὕδερος πλεύμονος: ἣν SÜdepne ἐν τῷ πλεύμονι γένηται, 
πυρετὸς χαὶ βὴξ ἴσχει, καὶ ἀναπνέει ἀθρόον, καὶ où πόδες οἰδέουσι, 
καὶ οἱ ὄνυχες ἕλκονται πάντες, καὶ πάσχει οἷά περ ἔμπυος γενόμενος, 
À ! NA A δ RER ὃ À ρον Ὁ“ À, 3 
βληχρότερον δὲ χαὶ πολυχρονιώτερον᾽ καὶ ἢν ἐγχέης À πυριᾷς À θυ 
-“ ac le Ὁ θ / A , cd 3 Ὁ ϑ5λλ ga 
μιᾶς, οὐχ ὁμιαρτέεν πῦον - “τούτῳ ἂν γνοίης ὅτι οὐ πῦον, ἀλλὰ ὕδωρ 
ἐστί" χαὶ ἣν. πολλὸν y 20VOY ἔων τὸ οὖς ἀχουάζη πρὸς τὰ πλευρὰ; 
ἐστί" χαὶ ἣν πολλὸν χρόνον προσέχων τὸ οὖς ἀχουάζη πρὸς τὰ πλευρὰ, 
ἼΥ2 “ + Ê ta Vo ΄ Ὁ , 56 δ. δὲ 
ζέει ἔσωθεν οἷον ὄξος. Καὶ ἕως μέν τινος ταῦτα πάσχει, ἔπειτα δὲ 
7 8 \ A / 2 \ > \ SA 7 τὰν; ἘΝ 5 \ 
ῥήγνυται ὅπρὸς τὴν χοιλίην " καὶ αὐτίκα. μὲν δοκέει ὑγιὴς εἶναι καὶ 
“- ἴσο 2 }) F2 Qx DEN IEEE 4 ὃ λῃ 5 ‘4 \ [2 
τῆς νούσου ἀπηλλάχθαι, τῷ δὲ χρόνῳ ἣ χοιλίη ἐμπίπραται, καὶ τά 
ἄγ, ὧδ - ! A e ΕΣ o1\ \ 2 7 \ 
τε αὐτὰ χεῖνα πάσχει χαὶ μᾶλλον" ἔνιοι δὲ καὶ οἰδίσχονται τὴν γα- 
, RONA von , \ Na r x 3 9 
στέρα χαὶ τὴν ὄσχην χαὶ τὸ πρόσωπον, χαὶ ἔνιοι. δοκέουσιν εἰναι ἀπὸ. 
τῆς χοιλίης τῆς χάτὠ, δρῶντες τὴν γαστέρα μεγάλην καὶ τοὺς πόδας 
ἰδέ ASE SA on À € 6 2€ \ \ es CO 
οἰδέοντας- ϑ οἰδίασχεται δὲ ταῦτα, ἣν ὑπερδάλῃς τὸν καιρὸν τῆς τομῆς. 
Τοῦτον χρὴ, ἢν μὲν ἀποιδήση ἔξω, ταμόντα διὰ τῶν πλευρέων i7= 


‘ 


! Moroëy J.- χλιάνας vulg.-yuñvas EHO, Mack. - ξηρανθὴ 0.—? èxxe- 
χυμένον vulg.-ëèyxeyvuévov EHP', Mack.- ποιέει Ald. —3 λευχὸν EP/(, 
Mack.-nrico. E.- χαὶ ὀλίγον (χλιαρὸν malit Foes in not.; γλίσχοον P’, 
Lind.) ἐν τῇ vulg.—xai ὀλίγον καὶ χολλῶδες ἐν τῆ 0.— Ψαυόμενον ἢ (ἢ ΕΚ 
ΡΌ΄, Lind., Mack) vulg. -- ἀποτάμων (sic) IK. --- ‘ÿ. x. om. Ηθ9. -- ἐὰν ὕδερος 
ἐν τῶ πλεύμονι γένηται pro ὕ. π. EFGIJK.— 5 ἂν E.-0ë (δὲ om. ΒΗΘ) ὕδε- 
βος νυ]ρ. -- πν. EGLK. -- οἰδαίουσι 1.-- ἢ θυμίαις ἢ πυρίαις θ. -- "ὁ τοῦτο 6. -- 
ἣν pro ἂν GIJK, Ald., Frob. —7 ὄζεν vulg.— ter Lind,- ὄψε: Κα. -- ἔξωθεν L. 
-.Ψόφος pro ὄξος Lind.- Cette phrase est altérée; et, comme elle figure 
dans l’histoire de l’auscultation (voy. Laennec, De l’Auscultation médiate, 
3° édition, τ. ᾿ς p. 37), il faut craindre d’y importer rien de moderne. 
Cependant le mot ἀχονάζῃ, et, quelques lignes plus bas, ὅπη ἂν Ψοφέῃ, 
montrent bien qu’il s’agit d’un son. Dès lors la correction depuis long- 
temps proposée par Cornarius, ter, semble ce qu’il y a de mieux, — ὃ ἐς 


LIVRE DEUXIÈME. 95 

il le supporte sur le côté sain. Quand 1] est couché, il lui 
semble qu'une pierre lui est suspendue. Le côté enfle , il rou- 
git; les pieds se tuméfient. À ce malade, il faut pratiquer l’in- 
cision ou la cautérisafion, puis tirer le pus jusqu'à ce qu’on 

arrive au dixième jour, et mettre une tente de lin écru. Au 

dixième jour, ayant évacué tout le pus, injectez du vin et de 
l'huile tièdes, afin que le poumon ne se trouve pas subitement 
au sec, et mettez une tente de linge. On fait sortir l'injection 
et on en pratique une autre. On agit ainsi pendant cinq jours. 

Quand le pus coule ténu comme de la décoction d'orge et en 

petite quantité, et qu’il est collant au doigt, mettez une sonde 
d'étain; et, quand la suppuration est complétement tarie, cou- 
pez incessamment un peu de la sonde, et sur cette sonde pro- 

curez à mesure la cicatrisation. 

61. (Hydrothorux aiguë, paracentèse.) Hydropisie du pou- 
mon : s’il se forme une hydropisie dans le poumon, le malade 
a de la fièvre et de Ia toux; la respiration est fréquente; les 
pieds enflent ; tous les ongles se rétractent, et il éprouve les 
accidents de Pempyème , seulement avec moins de force et plus 
de lenteur. Si vous faites une infusion dans le poumon ou ad- 
ministrez un bain de vapeur ou une fumigation, le pus ne suit . 
pas ; par cela vous reconnaîtrez que c’est non du pus, mais de 
l’eau; et, si, appliquant l'oreille contre la poitrine, vous écou- 
tez pendant longtemps, cela bout en dedans comme du vi- 
naigre. Le malade éprouve ces accidents pendant quelque 
temps ; puis Péruption se fait dans la cavité [pleurale]. Sur 
l'instant il parait guéri et délivré de la maladie; mais au bout 
d’un certain temps la cavité se remplit, les mêmes accidents 
renaissent et même avec plus de force. Chez quelques-uns le 
ventre, les bourses et le visage se tuméfient, et certains pen- 
sent que eela provient du ventre inférieur, voyant que Vabdo- 
men est gros et que les pieds sont gonflés; or, ces parties en- 
flent quand vous laissez passer le temps de lincision. En ce 


EBK'Q', Mack.—éurimiure K,— οἰδίσκονται J.-yèp (δὲ pro γὰρ EH) 
ταῦτα Υυ]ν, --ὑπεράάλλῃς γ0}5. -- ὑπεοθάλης K, Lind, 


96 DES MALADIES. 


σθαι" ἣν δὲ μὴ ἀποιδέη, λούσαντα πολλῷ θερμῷ, καθίσαι ὥσπερ τοὺς 
ἐμπύους, καὶ ὅπη ἂν ψοφέῃ, ταύτῃ ' τάμνειν " βούλεσθαι δὲ ὡς χα- 
τωτάτω, ὅχως τοι εὔροον En. Ernv δὲ τάμῃς, μοτοῦν ὠμολίνῳ, 
"παχὺν χαὶ ἔπακρον ποιήσας. τὸν μοτὸν, καὶ ἀφιέναι τοῦ ὕδατος φει- 
δόμενος ὡς ἐλάχιστα. Καὶ ἢν μέν σοι ἐν τῷ ὅμοτῷ πῦον περιγένηται 
/ D" Ac , € \ δον. 3 4 LA \ 

πεμπταίῳ ἐόντι À ἑχταίῳ, ὡς τὰ πολλὰ ἐχφυγγάνει" ἣν δὲ μὴ πε- 
ριγένηται, ἐπὴν ἐξεράσῃς τὸ ὕδωρ, δίψα ἐπιλαμόάνει καὶ (né, καὶ 
2 ΄ 

ἀποθνήσχει. 

ς τ τ Ci - 

62. Στῆθος ἢ μετάφρενον ῥαγέν " "ἣν τὸ στῆθος À τὸ μετάφρε- 
γον ῥαγῇ; ὀδύναι ἴσχουσι τὸ στῆθος καὶ τὸ μετάφρενον διαμπερὲς, καὶ 
θέρμη ἄλλοτε χαὶ ἄλλοτε ἐπιλαμόάνει, χαὶ τὸ σίαλον ὕφαιμον βήσσε- 
ται, τὸ δ᾽ οἷον θρὶξ διατρέχει διὰ τοῦ σιάλου αἱματώδης" μάλιστα δὲ 

D 4 À -» à / ΄ A6 2 Ὁ» > 5 es 3221 
ταῦτα πάσχει, ἣν τῇσι χερσί τι πονήσῃ ἢ δἐφ’ ἅμαξαν ἐπιόὴ À ἐφ 
e D οω / ὯΝ Υ͂ Δ 55 , τ € (4 
ἵππον. Τοῦτον καίειν καὶ ἔμπροσθεν χαὶ ἐξόπισθεν μοίρη on ἑχά- 
τερον, χαὶ οὕτως ὑγιὴς γίνεται" ἐπισχεῖν δὲ τῶν. πόνων ἐνιαυτὸν, καὶ 
παχῦναι EX τῆς χαύσιος. 

63. SIluoeros χαυσώδης πυρετὸς ἴσχει καὶ δίψα ἰσχυρὴ, χαὶ ἣ 

D / δι ΄ \ \ \ \ 9 LIL 
γλῶσσα τρηχείη χαὶ μέλαινα καὶ χλωρὴ χαὶ ξηρὴ ϑχαὶ ἐξέρυθρος 
3 “Ὁ \ NE \ A \ 2 / 2 \ \ 
ἰσχυρῶς, χαὶ οἱ ὀφθαλμοὶ χλωροὶ, καὶ ἀποπατέει ἐρυθρὸν χαὶ χλω- 

\ \ 5 LA -Ὁ \ Là 4 , ΝΑ \ / 
ρὸν, χαὶ οὐρέει τοιοῦτο, καὶ πτύει πολλόν πολλάχις δὲ xat μεθίστα- 
0.2... 5. / / Ξ / à ἢ « 
ται Mc ἐπὶ περιπλευμονίην, καὶ παραχόπτει" τούτῳ ἂν γνοίης ὅτι 
ΑΞ À / ὩΣ A \ ΄, À \ 
TEPIT EUULOVIN γινεταᾶι. Οὗτος Ἣν μεν γένηται TEPIT EUfLOVLXOG, 


142 ἃ JS ᾿ς 4 ε “ἰδ € \ ΞΕ ΠΗ ° À δὲ ΄ 
ἣν τεσσαρεσχαιοεχα ἡμέρας UTEPYUYN, υγιῆς γινεται" Ἣν 0€ γενηται 


! Τέμνειν E. -- ὅπως EGHIJ, Ald. -- τι pro τοι ],. --ἢ EH. — ? παχεῖ Κ. --πα- 
χὺν [δὲ] καὶ 1116. -- ἐπ’ ἄχρον ΕΚ. -- ποιήσας ΕΗ. -- ποιήσασθαι vulg. -- αἵμα- 
τος pro ὕδατος Κθ, Mack. —3rôrw, al. manu μοτῶ Ἡ, -- ἢ ἑχταίω θ, Mack. 
πῇ ἕχτ. om. vulg.- ἐπὴν δ᾽ ἐξαρύσῃς Νίδοκ. -- ἐπὴν δὲ ξηράσης (sic) θ. --ἐξα-- 
ρύσης Lind.- Rectius servarunt ἐξεράσῃς Codd., ait Lobeck, Phryn. Ecl., 
p. 64.— δῖψα ΗἩ. -- ἐπιλαμιθάνη E. --- ἴ σ. u. ῥ. om. ΕΘΗΠ49. --ῥῆγμα στήθεος 
ἢ μεταφρένου Κ. --ἐὰν τὸ στῆθος ἢ τὸ μετάφρενον ῥαγῇ ΕἸ. ---- " Ante ἣν ad- 
dit ἄλλη νοῦσος ἴ,. -- καὶ pro à 9.--- ἐπ᾽ ἅμαξαν GHLK , Ald., Frob., Lind. 
— ᾿ ἐξόπισθεν EH6.- ὄπισθεν νι]. -- μοιρήσῃ (μήρη ὅση L; μοίρη ἴση 0, 
Mack ; ἐν μέρει ἢ Lind.) ἑκάτερον vulg. -- τῶν πόνων ΒΗΘ, Mack, -- τὸν πόνον 
vulg.—évéaurov (sic) 4, --- ὅπ. om. 16Κ60, --π. x. om, H.-xauc. x. Εἰ. -- περὶ 
πυρετοῦ χαυσώδους ΚΕ. --δῖψα Η, -- τραχείη EHIJK.—°# pro χαὶ Κθ, 
Lind., Mack. -- τοιοῦτον ΕΟΙΚΘΡ. --τοῦτο, al. manu τοιοῦτο Η. --- ἐς pro 
ὡς ἐπὶ θ, ΜΔ0Κ. -- ἐπὶ om. (E, restit. al. manu) FGIK, Ald. --ὡς ἐπὶ, ne si- 
gnifiant pas plus que ἐπὶ, peut être conservé.-nepurv. Κὶ -- τοῦτο EG. — 


LIVRE DEUXIÈME. 97 
cas, s’il y a tuméfaction au dehors, il faut inciser entre les 
côtes et traiter. S’il n’y a point de tuméfaction, on lavera le 
malade avec beaucoup d’eau chaude, on l’assoiera comme les 
empyématiques , et on pratiquera l’incision là où le bruit se 
fait entendre. On doit désirer que ce soit le plus bas possible, 
afin que l’écoulement soit libre. Après lincision, on mettra 
une tente en lin écru, grosse et pointue par le bas. On ne ti- 
rera que très-peu d’eau à la fois. Si du pus apparaît sur la 
tente le cinquième jour ou le sixième, les malades réchappent 
la plupart du temps; s’il n’y ἃ pas de pus , l’eau étant évacuée, 
la soif et la toux surviennent et ils succombent. 

62. (Rupture de la poitrine, c’est-à-dire accidents inflam- 
matoires succédant à un effort ou à quelque violence ; vor. t. V, 
p- 579.) Rupture de la poitrine ou du dos : si la poitrine ou le 
dos éprouvent une rupture, des douleurs se font sentir à la 
poitrine et au dos tout entier ; il survient de la chaleur de 
temps à autre. L’expectoration est sanguinolente, un filet de 
sang sy fait voir. Le malade éprouve surtout ces accidents sil 
travaille avec les mains, s’il va en voiture ou à cheval, En ce 
cas, on cautérise en avant et en arrière, alternativement, et de 
cette facon le malade guérit. Mais il s’abstiendra de tout tra- 
vail pendant un an, et après la cautérisation il suivra un ré- 
gime qui lui donne de lembonpoint. 

63. (Fièvre ardente ; transformation en péripneumonie.) Fiè- 
vre causode : il y a fièvre et forte soif; la langue est raboteuse, 
noire, jaune, sèche, très-rouge ; les yeux sont jaunes, les de- 
jections sont rouges et jaunes ; l’urine est semblable ; le malade 
crache beaucoup. Souvent la fièvre se change en péripneumo- 
nie, et il délire; à ce signe vous reconnaïtrez que la pé- 
ripneumonie survient. En cas de transformation péripneu- 
monique, sil passe quatorze jours, il guérit. Arrivé à dix- 
huit jours, si, ne s'étant pas mondifié, il crache du pus, 
on lui fera boire l’eau de farine d’orge, et ensuite du vi- 
— τ περιπν. (bis) K.—!" χαὶ (ἣν pro καὶ 0) vulg.-Exguyn d.- ünez- 
φύγη K. | : δι 

TOM. VIL. 7 


98 DES MALADIES. 

» 3 LAN L4 À 1 Al - , , ον 

ἐν ὀχτωχαίδεχα ἡμέρῃσιν, ἣν ᾿μὲν ἀκάθαρτος γενόμενος ᾿ἐμπυος 

- ᾿ “ Ν᾽ 
γένηται, τοῦτον χρὴ πίνειν τὸ ἀπὸ τοῦ χρίμνου, καὶ μεταπίνειν ὄξος 
€ L , \ a f \ \ 2° £: A = 
ὡς εὐωδέστατον λευχὸν, χαὶ ῥοφάνειν τὸν χυλὸν τῆς πτισάνης δὶς τῆς 
à g δ 
ἡμέρης, ἣν "δὲ ἀσθενὴς ἡ, τρὶς, χαὶ ἐπιπίνειν οἶνον οἰνώδεα, λευχὸν, 


δαρέα, καὶ λούειν ὡς ἐλάχιστα " ἣν 0 ἔμπυος γένηται, διαιτᾶν ὡς 


θι. ὅ Πυρετὸς λυγγώδης" πυρετὸς ἴσχει σπερχνὸς, χαὶ δῖγος, χαὶ 


βὴξ, καὶ ὀλὺγξ, καὶ βήσσει ἅμα τῷ σιάλῳ θρόμθους αἵματος, καὶ 
ἑόδομαῖος ἀποθνήσκει" ἣν δὲ δέχα ἡμέρας ὑπερφύγῃ, ῥάων γίνεται" 
3 - 791 / SH à \ A \ , PTE us 
εἰκοστῇ 1 δὲ ἡμέρη ἐμπυΐσχεται, καὶ βήσσει τὰς πρώτας ἡμέρας πῦον 
337 8? 3 ΄ / αἴ 5. Ὁ ἢ ἘΔ 
ὀλίγον, δἔπειτα ἐπιπλέον καθαίρέται δὲ ἐν τεσσαράκοντα ἡμέρῃσι. 
γε" ο \ \ LA ΄ ,ὕ A sr \ \ ἊΝ € 
Ῥ οὗτον τὰς μὲν πρώτας ἡμέρας πιπίσχειν τὸ ὄξος καὶ τὸ μέλι ἕφθον, 
9 A , Éd ν᾿ go co \ , € , RAT δ 
χαὶ μεταμίσγειν ὄξος χαὶ ὕδωρ ὑδαρὲς ποιέων ῥοφάνειν δὲ χυλὸν 
΄ 40,,2 31 / / Aus 3 , \ Sr 
πτισάνης “μέλι ὀλίγον παραμίσγων, καὶ οἶνον ἐπιπίνειν λευχὸν οἰνω- 
’ - 7 
deu ἐπὴν δὲ δέχα ἡμέραι παρέλθωσιν, ἣν τὸ πῦρ παύσηται χαὶ τὸ 
ñ » ἢ 
» ΄ A 2 Ἄ 
πτύαλον καθαρὸν ἡ, τὴν πτισάνην ὅλην ῥοφανέτω ἢ τὸν κέγχρον " ἢν 
11 5! 3 Co A - , » f A! δ à 2 , 
δὲ εἰχοσταῖος τὸ πῦον πτύσῃ, πινέτω, κόψας χαὶ σήσας τὸν ἐλελί- 
\ A \ LA V 7212 \e \ # € LA 
σφαχον χαὶ πήγανον χαὶ θύμόρην καὶ ὀρίγανον καὶ ὑπεριχὸν, ἴσον ἑκά- 
12 ! g AGE ͵ Ἂν ἐτῶν 
στου ᾿Ξξυμμίσγων, ὅσον σκαφίδα σμιχρὴν ξυμπάντων, χαὶ ἀλφίτων 
τὸ αὐτὸ "ἐπὶ οἴνῳ γλυχεῖ χεχρημένῳ, νήστει πίνειν" χαὶ ῥοφανέτω 
S x ΝΜ εν ὁ 33% ᾿ 
ἣν χειμὼν ἢ ἢ μετότωρον ἢ ἔαρ᾽ ἣν δὲ θέρος ἡ, μή" ἀλλ᾽ ἀμυγδά- 
A τρίόων καὶ σικύου σπέρμα ᾿“πεφωσμένον καὶ σήσαμον ἴσον ἑχά- 
/ ἊΝ og 15 2 Α gs d 4 2 
στου, σύμπαν ὃξ ὅσον σχαφίδα, ἐπιχέας ὕδατος ὅσον χοτύλην αἶγι- 
ναίαν, ἄλητον ἐπιπάσσων χαὶ κηρίον, τοῦτο δοφανέτω μετὰ τὸ πόμα" 
σιτίοισι δὲ χρήσθω λιπαροῖσι καὶ ἁλμυροῖσι καὶ θαλασσίοισι μᾶλλον 
ἢ κρέασι" ᾿ὁλούσθω δὲ θερμῷ, τὴν χεφαλὴν ὡς ἐλάχιστα. Ταῦτα 


= QU LA 
ποιέων ἀπαλλάσσεται τῆς νούσου. 


τ Μὴ (μὲν pro μὴ θ, Mack) vulg. -- ἢ] faut peut-être lire πῦον πτύηται 
(voy. le passage parallèle , p. 66,1. 11); en tout cas il faut traduire en ce 
sens tant à cause du passage parallèle que de la correspondance avec le 
membre : ἣν δὲ ἔμπνος γένηται. -- τὸ om. ΒᾺ. -- χρήμνου ΗΚ. -- ῥυμφάνειν 
EHUK , ΑἸα. --πτισσ. E. ---ῦ δ᾽ E.- ἀσθενήση θ, ΜδΔΟΚ. -- εὐώδεα pro οἰνώδεα 
À. ὑδ., quæ sunt restituta al. manu Κι, -- ἐλαχίστω 0. --- 3 EH.— 5 x. om. 
UK.- x. λ. om. H.-)uyy. x. E.- πεοὶ πυρετοῦ λυγγώδους FG.- Erot. GL, 
p. 350 : σπερχνὸν, συνεχές. ---" λὺξ GJ.— "0 ΒΗ, --- ϑ ἔπει (sic), al. manu 
ἔπειτα H. - ἐφθὸν 1. — ϑ χαὶ.... ποιέων om., restit. al. manu cum πιέον (sic) 
Η. --πιέων vulg.-rot&v Κι -- ποιέων HI, Mack.- ῥυμφάνειν EGHUK, Ald.-— 
μὲν (δὲ EHIJKLS, Lind., Mack) χυλὸν νὰ}. -- πτισσ. E. ---- 10 μέλι om. FG. -- 


LIVRE DEUXIÈME. 99 


naigre blanc bien odorant; il prendra en potage la décoction 
d'orge deux fois par jour, en cas de faiblesse trois fois, et par- 
dessus il boira un vin généreux, blanc, coupé d’eau; on le 
lavera très-peu. S'il devient empyématique, on le traitera 
comme tel. 

64. (4poplexie pulmonaire ; voy. des Mal. 1, δ 16.) Fièvre 
singultueuse : il y a fièvre intense, frisson, toux , hocquet ; le 
malade rend, avec l’expectoration , des grumeaux de sang , et 
il meurt au septième jour. 51} passe dix jours, il se trouve 
mieux ; mais, le vingtième, une suppuration se forme, et les 
premiers jours il expectore un peu de pus, ensuite davantage. 
Il se mondifie en quarante jours. Α ce malade, les premiers 
jours , on donnera à boire le vinaigre et le miel cuits, on cou- 
pera le vinaigre avec l’eau de manière à faire un liquide 
aqueux. Pour potage il aura la décoction d'orge, où l’on mé- 
lera un peu de miel; par-dessus, il boira un vin blanc géné- 
reux. Dix jours étant écoulés, si la fièvre tombe et que l’ex- 
pectoration soit pure, il prendra en potage l’orge avec la 
décoction ou le panic. Mais si au vingtième il crache du pus, 
pilez et passez sauge, rue, sarrietie, origan, hypéricum, à 
dose égale, plein une petite scaphis (coquille de moule d’après 
Gal. G1.) en tout, même quantité de farine d’orge, et faites 
boire à jeun dans un vin doux coupé; il prendra ce breuvage 
en hiver, en automne ou au printemps, mais non pendant 
lété. En place, pilez des amandes , de la graine de courge tor- 
réfiée, du sésame , de chaque autant, plein une scaphis en tout, 
versez de l’eau plein une cotyle d'Égine, saupoudrez avec 
de la farine et du rayon de miel ; le malade prendra ce potage 
après sa boisson. Il usera d’aliments gras, salés, poissons de 


μὲν pro μέλι (E, al. manu μέλ: post ὀλίγον) ΗΚ. -- οἷον, al. manu οἶνον H. - 
πτισα. E.- ῥυυφανέτω EHWK, Ald. — 15° EH. -- σίσας 4. -- θρύμόρην FG, 
Ald.— © 6. EHUK.- σκαφίδας 1[1Ρ΄.-- μικρὴν IK.- Gal. GE : σχαφίδα, τὴν 
παραθαλασσίαν χόγχην τὴν παραμηκεστέραν, ἣν χαὶ μύαχοαι προσαγορεύου-- 
σιν. — 13 ἐπ᾽ ΒΗ. -- γλυχὺ J.- ῥυμφονέτω EGHEK , ΑἸα, — "' πεφωγμένον θ. 
- σίσαμον 61}. -- αἰγιναῖαν Η.--τοῦτον GJ.- δυμφανέτω EGIK , Ald.- ῥυφα- 
véto H. — 15 χαὶ À. sine δὲ EH6, Mack. - τὴν δὲ χεφαλὴν θ, Mack. -vocou G . 


100 DES MALADIES, ᾽ 


ς 


er ee ἔ rs ἐω; 
65. ᾿Νοῦσος ἣ καλουμένη λήθαργος - βὴξ ἴσχε:, καὶ τὸ σίαλον 
LA A δέ ἃ " \ / so "à Ἂ 7 
πτύει πουλὺ καὶ ὑγρὸν, καὶ φλυηρέει, καὶ ὅταν παύσηται φλυηρέων, 
2 NS Vi / cr a Γι τ # Mrs δ Ὁ , 
εὕδει, καὶ ἀποπατέει χάκοδμον. Τοῦτον πιπίσχειν τὸ ἀπὸ τοῦ χρί-- 
7 Li \ £ \ .\ 
μνου, καὶ μεταπιπίσκειν οἶνον λευχὸν οἰνώδεα, καὶ ῥοφάνειν τὸν χυλὸν 
τῆς πτισάνης" ᾿ξυμιλίσγειν δὲ σίδης χυλὸν - καὶ οἶνον ἐπιπίνειν οἰνώ- 
dex λευχὸν, χαὶ μὴ λούειν. Οὗτος ἐν ἑπτὰ ἡμέρησιν ἀποθνήσχει * ἣν 
, χαὶ μὴ λούειν. Οὗτος ἐν ἑπτὰ ἡμέρησιν ἀποθνήσχει ᾿ À 
δὲ ταύτας ὑπερφύγη, ὑγιὴς γίνεται. 
, 
66. *‘Ertéon νοῦσος ἣ λεγομένη αὐαντή" οὐχ ἀνέχεται ἄσιτος 
LES Be6 \ 5 ᾿ς c! \ Μ 5 1 À AVE 4 x 
οὐδὲ Be ponte, ἀλλ᾽ ὅταν μὲν ἄσιτος ἡ, τὰ σπλάγχνα μύζει, χαὶ 
5 


LITE 


χαρδιώσσει, χαὶ user ἄλλοτε ἀλλοῖα, 


ι χαὶ χολὴν χαὶ σίαλα χαὶ λά- 
\ δι ce D , 5 2 M9 JU val 
nav χαὶ δριμὺ, χαὶ ἐπὴν ἐμέση, δάων δοχέει εἰναι ἐπ᾽ ὀλίγον" ἐπὴν 
NX ! 6 2] 7 Le , ΄ À LA \ τὦα \ el LA BA 
δὲ φάγη, “ἐρύγματα où γίνεται, χαὶ φλογιᾷ, χαὶ ἀποπατήσειν αἰεὶ 
a ὰ \ αἰαὶ 
οἴεται πουλύ : ἐπὴν δὲ καθίζηται, φῦσα ὑποχωρέει᾽ καὶ τὴν κεφαλὴν 
597 / ÊDE 
ὀδύνη ἔχει, χαὶ τὸ σῶμα πᾶν ὥσπερ δαφὶς χεντέειν δοχέει ἄλλοτε 


““ν / LA \ e] La VA x 2 \ 
ἄλλη, καὶ τὰ σχέλεα βαρέα χαὶ ἀσθενέα, ὅχαὶ μινύθει καὶ ἀσθενὴ 
ΝΟ 


= On 


γίνεται. Τοῦτον φάρμαχον πιπίσχειν, πρῶτον μὲν κάτω, ἔπειτα ὃ 
τ \ x 4 

ἄνω, χαὶ τὴν χεφαλὴν καθαίρειν " χαὶ σιτίων ἀπέχεσθαι γλυκέων καὶ 
= . , x ΄ SN? \ “ = \ \ 
Ehatngov καὶ πιόνων χαὶ θωρηξίων " ἐμέειν ὃ δὲ τοῖσι χυλοῖσι καὶ ἀπὸ 
RNCS ἐν ἢ DORE À GUESS Ως ΠΣ 
σιτίων, καὶ τὴν ὥρην ὄνου γάλα ἢ ὀῤῥὸν πιπίσχων, φάρμαχον προσ- 


“ 


- Ξ € [2 L'4 Ἂ LA &)) s rs 10 εἰ = ta si 4 
πῖσαι, δκοτέρου ἄν σοι. δοχέη μᾶλλον δεῖσθαι Ψυχρολουτέειν δὲ τὸ 
΄ AS AO 1 ΩΣ SATA σα ea - 
θερος zut τὸ ἔαρ, τὸ φθινόπωρον dE χαὶ τὸν χειμῶνα ἀλ λεία ματι χρῆὴ- 


ἢ \ pe Ce 44 3! ει οὐ. 
σθαι, καὶ περιπατέειν, καὶ γυμνάζεσθαι ὀλίγα᾽ ἣν 5, δὲ ἀσθενέστερος 


2 ἢ ὥστε γυμνάζεσθαι, δδοιπορίη οῦσθαι" χαὶ σιτίοισι Ψνυχροῖσι 
ἡ ἢ YU} TE 2 opt Jon ψυχρ 


: 


IN. ἣ x. om. EHIJKG.- πολὺ ΕΗ. -- ὁπόταν K. —? εὔδει IK, Ald., Frob. -- 
ὕδη 4.-- ἀδει (E, al. manu in marg. εὔδε!) P'Q", Mack.- αὔδει L.- Ante χά- 
zoûov addit χαὶ Η. --χαὶ pro τὸ . --αχρήμνου HK.-oivwôex λευκὸν EHIJK.- 
SU S EGHUK, ΑἸα. -- πτισσ. E.— ὁ Evouiyeu 11:-- τε pro δὲ IK.-)eu- 
χὸν οἰνώδεα ΒΗΠΚ, --- ἰ ἑτέρη.... αὐαντὴ om.H.-—éréon om. [Κ., -- νόσος ἢ 
λεγομένη ἀθάντη Ε4.-- ἀδάντη 1{,6΄. -- ἀνάντη ΑἸα. -- λυαντὴ θ, Μδοκ. -- 6 ἃ]. 
6]. : αὐαντὴ ἢ αὐαψὴ, τις ξηραντιχὴ νόσος. --- ὃ χαὶ y. om. Κι --λάπτην θ, 


ὩΣ 


Mack. — 5 ἐρρύγματα 6. --ἐρύγμαι τε ai φλογίαν 0. -- οἱ γίνεται om. (E, 
restit. al. manu) ΕΟΉΪΚ. -- ἀποπατήσει, al, manu σειν Η. -- αἰεὶ ΒΗ. -- ἀεὶ 
vulg.— πολὺ E.-Goxéer EHIK.-—Goxet vulg. — 7 ἄλλο pro ἄλλῃ ΕῸ. ---5 χαὶ 
ἀσθ. γίν. καὶ μιν. Ἐ. -- θοριξίων ET. -- θωρίξιων [πηα. --- δὲ om. H. -- ὀρὸν, 
al. manu ὀρρὸν Η. -- προσπ., al. manu προπ. Υ,. -- προπ., al. menu ποοσπ. 
Ε, -- ὁποτέοου EGHIJK , ΑἸά. -- ἂν θ. --ἂν om. ν]σ. -- δοχέει EIIK.— 1 Ante 
Ψ. addunt καὶ L, Mack.-14. δὲ (δὲ om. vulg.) θ. -- ἀλειμμά τι J.- Post χρῆ- 
σθαι addit ψυχρὸν χαὶ λεπτὸν ὀλίγον punctis notatum 1. ---- !! δ᾽ ΒΗ, -- ἢ om. 


LIVRE DEUXIÈME. 101 
mer plutôt que viande. Il se lavera à l’eau chaude, excepté 
la tête. Par ces moyens il arrive à guérison. 

65. (Fiévre pseudo-continue avec somnolence, voy. t. I, 
». 572.) Maladie dite léthargus : le malade tousse, l’expectora- 
tion est abondante et aqueuse , il délire; et, quand il cesse de 
délirer, il dort. Les selles sont fétides. A ce malade on fera 
boire l’eau de farine d’orge, et, après, un vin blanc généreux ; 
pour potage, la décoction d'orge; on y mélera du jus de gre- 
nade. Par-dessus , on lui fera boire du vin blanc. Il ne pren- 
dra pas de bain. Ce malade meurt en sept jours; s’il passe ce 
terme , il guérit. 

66. (Sorte d’hypochondrie.) Autre maladie dite desséchante : 
pour le patient il est également insupportable d’étre à jeun ou 
d’avoir mangé. Quand il est à jeun , les viscères gargouillent, 
il ἃ de la cardialgie , et il vomit de temps à autre des matières 
diverses, bile, salive, pituite, humeurs âcres; après le vo- 
missement, il est plus à l’aise pour un peu de temps. A-t-il 
mangé? il lui vient des rapports, il est en feu, et croit sans 
cesse aller copieusement à la selle; mais, quand il se met sur 
le siége, il ne rend que des gaz. La tête est douloureuse. Le 
corps entier est comme piqué d’une aiguille tantôt en un en- 
droit, tantôt en un autre. Les jambes sont pesantes et faibles. 
Le malade maigrit et s’affaiblit. Α ce malade on fera boire un 
médicament qui évacue d’abord par en bas, puis par en haut. 
On purgera la tête. Il s’abstiendra des aliments doux, huileux, 
gras , et des excès de vin. Il vomira avec les décoctions et après 
les aliments. Dans la saison il boira du lait d’ânesse ou du petit 
lait, et vous lui ferez boire un médicament qui évacue par la 
voie que vous jugerez convenable. Il usera de bains froids en 
été et au printemps; en automne et en hiver il usera d’onc- 
tions , il marchera et fera quelque gymnastique. S'il est trop 
faible pour la gymnastique, il se contentera de la marche. Ses 


aliments seront froids et relächants. Si le ventre n’est pas 


vulg.— J’ai ajouté à sans mss., ce mot ayant disparu à cause de ἡ qui pré- 
cède, -- ἀπολείπει 0, Lind., Mack. - ἀπολείπειν vulg. 


102 DES MALADIES. 
χαὶ διαχωρητιχοῖσι yphow καὶ ἣν À γαστὴρ μὴ ὑποχωρέῃ, ὑποχ)ύ- 
ζειν χλύσματι μαλθαχῷ. Ἡ δὲ νοῦσος χρονίη καὶ ἀπογηράσχοντας, 
ἣν μέλλη; ἀπολείπει" ἣν δὲ μὴ, συναποθνήσχει: 

67. ᾿Πυρετὸς 6 φονώδης λεγύμενος" πυρετὸς ἴσχει καὶ ῥῖγος, καὶ 
ai ὀφρύες " ἐπιχρέμασθαι δοχέουσι, καὶ τὴν εὖ ταν ἀλγέει, ϑκαὶ 


2 ’ 


ἐμέει σίαλον θερμὸν καὶ χολὴν πολλήν " ἐνίοτε καὶ χάτω ὑποχωρέει" 


A 


χαὶ τοὺς ὀφθαλμοὺς af χῶραι où ywpéoucr; καὶ ὀδύνη ἐς τὸν ἀὐχένα 
= - , - 
χαὶ "ἐς τοὺς βουδῶνας ἴσχει" χαὶ δυσθενεῖ καὶ φλυηρέει. Οὗτος 
A C9 \ LA / A 
Ébdouutos ἢ 5 xal πρότερον ἀποθνήσχει" ἣν δὲ ταύτας ὑπερφύγή, ὡς τὰ 
Ἂ 1 - / 
πολλὰ byräiver: ἢ δὲ νοῦσος θανατώδης: Τούτῳ Ψύγματα χρὴ προσ- 
LL $ \ \ AE \ al cs \ 7 4 Le S 97 
ίσχειν πρὸς τὰ σπλάγχνα καὶ πρὸς τὴν χεφαλὴν, χαὶ πίνεϊν διδόναι 
ἐρείξαντα τὰς χάχῥυς "σὺν τοῖσιν ἀχύροισιν; ἀπούρέχοντα, ἀπηθέοντα 


\ εἴς = \ τω 4 εἰ 

τὸ ὕδωρ, ἐν τούτῳ μελίκρητον ποιέοντα; ὑδαρὲς τοῦτο διδόναι " σι- 

, - , \ , # A 

τίον δὲ μὴ προσφέρειν μηδὲ ῥόφημα ἑπτὰ ἡμερέων Ἰάἄχρις, ἣν μὴ 
F2 


ἀσθενής σοι δοχέῃ εἶναι: ἣν δὲ ἦ, χυλὸν πτισάνης ψυχρὸν καὶ λε- 


8 “Ὁ , ὕδ « δι ΑΕ A 
πτὸν ὀλίγον ὃ διδόναι δὶς τῆς ἡμέρης, χαι ETLTIVELY U wo ETTYV 0€ ERTA 


τ - L4 
ἡμέρα! παρέλθωσι καὶ τὸ πῦρ μεθῇ, κέγχρον Aetyev' ἐς ἑσπέρην δὲ 


-- 


ο , ci ,ὔ 

χολοχύνθην ἢ τεῦτλα διδόναι ὀλίγα, καὶ οἶνον λευχὸν ὑδαρέα ἐπιπί- 

Β᾿ 3. ἃ / 9 > - ΑΝ , ς ἐλ. ἌΡ ni É L4 

vetv, ἔστ᾽ ἂν γένηται ϑἐνναταῖος" ἔπειτα σιτίῳ ὡς ἐλαχίστῳ διαχρή- 

“ 5 x 

σθω, ἀριστιζόμενος κέγχρον" λουτρῷ δὲ, ἔστ᾽ ἂν ἣ ὀδύνη “ ἔχη καὶ ὃ 
\ ͵ “- Ὁ 

πυρετὸς, μὴ χρήσθω΄ ἐπὴν δὲ παύσηται, λούσθω πολλῷ ἣν δὲ 

ἣ γαστὴρ μὴ ὑποχωρέη, ὑποχλύζειν χλύσματι μαλθαχῷ, ἢ ἢ βαλά- 

νους προστιθέναι. ᾿Επὴν “δὲ ἰσχύσῃ; προσθεὶς πρὸς τὰς ῥῖνας φάρ- 

΄ ΗΝ 
μᾶχον μαλθαχὸν, τὴν κοιλίην χάτω χάθηρον᾽ ἔπειτα γάλα ὄνου με-- 


τάπισον. 


ιΦονώδὴς πυρετὸς pro x. 6 φ. À. ΕΚ. -- φονώδης pro π. ὁ ©. À. Ηθ. — 
23 ἐπιλρεμᾶσθαι vulg. -- ἐπιχρέμασθαι 1.-- ἐπιχρέμμασθαι Ἦ. -- ἐπιχρεμάσθαι à. 
— δοχοῦσι G.—3 χαὶ om. Lind. — ‘ ἐς om. ΕΗ. -- εἰς ΠΚ. -- δδυσθετεῖ EHIKL. 
- φλναρέει (Η, al, manu, erat prius ἢ) 11, — 5 χαὶ om. EH.- ἀποφύγη 1. -- 
ὡς om. EFGHIK , ΑἸα. -- ἐχφυγγάνει pro dy. ΕΗΡΏ΄, Lind.- ὑπεχφυγγάνει 
θ.-- ἐρρήξαντα νυ}. -- ἐρρύξαντας G, ΑἸά; -- ἐριύξαντᾶς HI. -- ἐδύξαντας E.- 
ἐρίξαντας 3. -- ἐρυίξαντας K.- ἐρείξαντα Foes in not., Lind,, Mack. -- ἐρίξαντα 
θ.-- τὰς om. GHIJ, ΑἸΑ. -- χάγχρυς [.. -- χάχρους Lind. τ χέγχρους FG.- xé- 
γχους JK.- Gal. G1. : χάἄχρυος ῥίζαν, τῆς λιδανωτίδος᾽ ὅταν δὲ πληθυντιχῶς 
εἴπῃ τὰς χάχρυς; τὰς πεφρυγμένας χριθὰς ἀχουστέον. --- ἢ σὺν om. Ald. -- ἐπὶ 
pro σὺν Lind.- χαὶ (τὰ φύλλα pro χαὶ EFGH, I φύλα, JK6) ἀπούρέχοντα 
vulg.-J’ai supprimé le χαΐ. -- καὶ (χαὶ om. EFGIJKS, Ald., Frob.) ἀπη- 
θέαντα (ἀπηθέοντα EFGIJK9, Ald., Frob., Mack) vulg.-uehixpnré FG.- 


LIVRE DEUXIÈME. 103 


libre, il prendra un lavement émollient. La maladie dure long- 
temps, et, quand elle doit quitter, elle ne quitte qu’à la lon- 
gue; sinon, elle ne finit qu’avec le malade. 

67. (Fiévre.) Fièvre dite meurtrière : il y a fièvre et frisson ; 
lés sourcils semblent un poids; la tête est douloureuse. Le 
malade vomit de la salive chaude et beaucoup de bile; par- 
fois 1l va par le bas. Les yeux sont à l’étroit dans leurs régions. 
De la douleur se fait sentir au cou et aux aînes. Le malade est 
très-faible et délire. Il meurt le septième jour ou même plus 
tôt; s’il passe ce terme, il guérit d’ordinaire; la maladie est 
dangereuse. En ce cas on fera des applications réfrigérantes 
sur les viscères et sur la tête ; on prendra de l'orge grillée, on 
la broiera avec sa balle, on fera digérer, on passera l’eau, on 
fera avec cela du mélicrat, et on le donnera coupé d’eau. On 
ne fera prendre au malade ni aliment ni potage pendant sept 
jours , à moins qu’on ne le juge faible; s’il est faible, on don- 
nera un peu de décoction d'orge froide et légère, deux fois par 
jour, et on fera boire de l’eau par-dessus. Quand sept jours sont 
passés et que la fièvre tombe, on fera prendre en eclegme du 
panic. Le soir on donnera de la courge ou des bettes en petite 
quantité , et, par-dessus , du vin blanc coupé, jusqu’à ce qu’il 
atteigne neuf jours. Puis le malade usera de très-peu d’ali- 
menis, prenant à son déjeuner du panic. Tant qu’il y aura 
douleur et fièvre, il ne prendra pas de baïn ; mais après, 1] 
se lavera avec beaucoup d’eau chaude. Si le ventre n’est pas 
libre, on lui prescrira un lavement émollient ou des supposi- 
toires. Quand le malade est fort, introduisez dans les narines 
un errhin émollient , et évacuez par le bas ; puis faites prendre 


du lait d’ânesse. 


ῥύφηυνα EGHIK, ΑἸΑ.---ἰ ἄχρις om., restit. al. manu Η.-- τοι pro σοι Mack. 
-ἣν δ᾽ ἀσθενὴς n EHK (06, δέ).-- πτισσ. E.— ὃ χαὶ om. EFGHIK, Ald,- Post 
5e addunt αἱ GHIJK, Ald.-ue6% om. ἘΡ΄. -- εἰς 1. -- χολοχύντην EGHUK, 
Ald., Frob., Lind.- ὀλίγα διδόναι θ. ---ϑένατ. ΗΚ. -- διαχρήσθω EHP'('6, 
ΜΆΟΚ. -- χρήσϑω vulg.— " ἔχει 1. -- λούσθω μὴ πολλῶ 9.-- δ᾽ ΕΗ. -- ὑποχωρέει 
νὰ]. -- ποχωρέη EGHUK , Ald., Frob, — " δ᾽ ΒΗ. --ἰσχύη 1. 


104 DES MALADIFS. 
.- 3 x A A9 δ \ 
68. Πελίη νοῦσος “ πυρετὸς "ἴσχει ξηρὸς χαὶ φρὶξ ἄλλοτε χαὶ 
\ == \ / , » \ 
ἄλλοτε, χαὶ τὴν χεφαλὴν ἀλγέει, xal τὰ σπλάγχνα ὀδύνη “ἔχει, χαὶ 
» = ss" -" PU \ / 4 
ἐμέει χολὴν, χαὶ ὅταν ἢ ὀδύνη ἔχη, où δύναται ἐνορᾶν, ἀλλὰ βαρύνε- 
Arte \ = \ / Ar - 2 A À S A \ \ , 
ται" καὶ ἣ γαστὴρ σχληρὴ γίνεται, χαὶ À χροιὴ πελιδνὴ, καὶ τὰ γει- 
- - NES \ So À Vs € 5 , 
heu καὶ τῶν ὀφθσλμῶν τὰ λευχὰ πελιδνὰ, χαὶ ἐξορδ ὡς ἀγχόμενος * 
\ Ξ 1 1 
ἐνίοτε χαὶ τὴν χροιὴν μεταδάλλει, καὶ Ex πελιδνοῦ ὑπόχλωρος γίνε- 
LES , ’ \ U Ve ὁ LA ue λύ 
ται, Τοῦτον gapuaxov πιπίσχειν καὶ χάτω χαὶ ἄνω, ᾿χαὶ ὑποχλύζειν, 
A ES ΑΥ̓Κ “- “ὦ τ 6 / \ core g nur 
χαὶ ἀπὸ τῆς κεφαλῆς ἀποχαθαίρειν, χαὶ θερμῷ ὡς ἥχιστα λούειν, 
τ LL - \ Nr Nr ν 
δᾷλλὰ ἐπὴν λούηται, εἱληθερεῖν, καὶ ὀῤῥὸν τὴν ὥρην χαὶ γάλα ὄνου 
ÿ - \ CA 
πιπίσχειν, καὶ σιτίοισιν ὡς μιαλθακωτάτοισι χρῆσθαι χαὶ Ψυχροῖσιν, 
> , - / RUES € ἘΣ , a À 
ἀπεχόμενον τῶν δριμέων καὶ roy ἁλμυρῶν" λιπαρωτέροισι dE χαὶ 
. \ \ 
γλυχυτέροισι χαὶ πιοτέροισι χρήσθω. Ἢ Τδὲ νοῦσος ὡς τὰ πολλὰ auv- 
αποθνήσχει τῷ χάμνοντι. 


69. ὃ Νοῦσος ἐρυγματώδης" ὀδύνη λάζεται ὀξέη, ul πονέει ἰσχυ- 

La 17€ ie DMENER £ ΕἿΣ \ “ ie " Fe 0 γὸ εἶ 

ρῶς, χαὶ διπτάζει αὐτὸς ἑωυτὸν, χαὶ βοδ, χαὶ ἐρεύγεται θαμινὰ, χαὶ 

- s L4 / 

ϑἐπὴν ἀπερύγη, δοχέει ῥάων εἶναι: πολλάκις δὲ χαὶ χολὴν ἄπεμεει ὀλί- 
“Rr - / 

γὴν ὅσον βρόχθον - χαὶ ὀδύνη λαμόάνει ἀπὸ τῶν σπλάγχνων ἐς τὴν 

νειαίρην γαστέρα χαὶ τὴν λαπάρην, καὶ ἐπὴν τοῦτο γένηται, δάων 

δοχέει εἶναι, χαὶ ἣ γαστὴρ φυσᾶται καὶ 1 σχληρὴ γίνεται καὶ Ψοφέει, 
- 9 Ὁ A 

χαὶ ἢ φῦσα où διαχωρέει οὐδὲ ὃ ἀπόπατος. Τοῦτον ἣν ὀδύνη ἔχη, 

λούειν πολλῷ θερμῷ, καὶ χλιάσματα προστιθέναι" ὅταν 1! δὲ ἐν τῇ 

γαστρὶ ἣ ὀδύνη ἡ χαὶ À φῦσα, ὑποχλύζειν, καὶ τῆς λινοζώστιος ἑψῶν 


\ , “ - -“ A 0 ΟΣ 
τὸν χυλὸν ξυμιυίσγειν τῆς πτισάνης τῷ χυλῷ, καὶ ἐπιπίνειν οἶνον 


ΤΙ. v. om. Η. -- νοῦσος om. θ. -- Comparez le passage parallèle d’Eury- 
phon dans les Sentences cnidiennes, Gal., t. XVII a, p. 888 : Πελιὰς πυρε- 
τὸς ἴσχει χαὶ βρεγμὸς ἄλλοτε ai ἄλλοτε χαὶ τὴν χεφαλὴν ἀλγέει, OÙ τὰ 
σπλάγχνα ὀδύνη ἴσχει, χαὶ ἐμέει χολὴν, χαὶ ὅταν ὀδύνη ἔχῃ, ἐνορᾷν οὐ δύ- 
ναται, ὅτι βαρύνεται, χαὶ ἣ γαστὴρ ξηρὴ γίνεται χαὶ ὁ χρὼς πέλιος ἅπας, 
χαὶ τὰ χείλεα οἷά περ μόρα τρώξαντι χαὶ τῶν ὀφθαλμῶν τὰ λευχὰ πέλια, καὶ 
ἐξορᾷ ὥσπερ ἀπαγχόμενος, ὁτὲ δὲ ἧσσον τοῦτο πάσχει χαὶ μεταδάλλει πολ- 
λάχις. --- ΣΜ, Ermerins, Hipp. liber de Diæta in acutis, Lugd. Bat., 1841, 
p. 100, propose de lire ἴσχει χαὶ βρυγμὸς ἄλλοτε καὶ ἄλλοτε. -- ὀδύνην 61} 
K.—3Eyn ὁ. -- καὶ ἐμ.. χολὴν om. θ. -- ἀνορᾷν vulg. -- ἐνορᾶν FGLS, Vaticani 
Codd., Ald.,-Gal. in cit. 1}. --ξηρὰ pro σχληρὴ Gal. 1}. -- χρόα Ga!. ib.- 
χρόαν Gal. ib.— fxai om. EP'Q'0, Mack.—5 ἀλλὰ (ἀλλ᾽ 6, Mack) καὶ (χαὶ 
om. EH, Mack) ἐπὴν vulg.-eixn0spetv vulg.- ἑλιθερεῖν H.- εἱλιθερεῖν ΕΚ, 
— εἰλειθερεῖν 0, ΜΔΟΚ. -- ὀρὸν, al. manu ὀρρὸν H.- ὥραν vulg. -- ὥρην EHIK, 
Mack. — ὁ τῶν om. GIJK.-G0E χαὶ γλ. om. . -- χαὶ x. om. Κι. --πιωτέροισι ἃ 
IF, AÏQ., Frob.— ? δὲ om. EH.- τῷ x. om. EH6.—5 v. om. EHIJO.- ἐρ. ν. 


LIVRE DEUXIÈME. 405 

68. (Fiévre.) Maladie livide : il y a une fièvre sèche et, de 
temps à autre, des frissons. La tête est douloureuse. Le malade 
souffre dans les viscères; il vomit de la bile, et, quand la dou- 
leur existe, il ne peut voir, mais il est appesanti. Le ventre se 
resserre. La peau devient livide, ainsi que les lèvres et le blanc 
de l’œil, et il a l’apparence de la strangulation. Quelquefois 
la couleur change, et de livide elle devient jaunâtre. A ce 
malade on administrera un médicament qui évacue par le bas 
et par le haut; on fera prendre des lavements; on purgera la 
tête. Il se lavera très-peu avec l’eau chaude; mais, après 
s'être lavé, il s’échauffera au soleil et boira, dans la saison, 
du petit lait et du lait d’ânesse. Il usera d’aliments très-émol- 
lients et froids, s’abstenant des choses âcres et salées ; ses ali- 
ments seront assez huileux , doux et gras. La maladie , d’ordi- 
naire , ne finit qu'avec le malade. 

69. (Maladie flatulente.) Maladie ructueuse : une douleur 
aigué se fait sentir, le malade souffre beaucoup ; il ἃ de la jac- 
titation , il crie; il a de fréquentes éructations, et, après les 
éructations , il se sent plus à l’aise. Souvent aussi il vomit une 
gorgée de bile. La douleur, partant des viscères, gagne le 
bas-ventre et les flancs ; à ce point , il se sent mieux ; le ventre 
se météorise, devient dur, fait du bruit; ni gaz ni selles ne 
sont rendus. Ce malade, quand il y ἃ douleur, sera lavé avec 
beaucoup d’eau chaude ; on lui fera des applications chaudes. 
Mais quand la douleur est dans le ventre ainsi que le météo- 
risme , il prendra un lavement; on fera cuire de la mercu- 
riale, on en mélera la décoction à la décoction d'orge, et, par- 
dessus, il boira du vin doux coupé d’eau. Il ne prendra pas 


Κ. -- ἐρρυγματώδης 6. -- Gal. 6]. : ἐρυγματώδης, ἣ ἐρυγμῶν ἀπεργαστιχὴ 
νόσος, à πνευματοῦσα. -- ὀξείη νυ]. -- ὀξέη ΒΗΠῚΚ, Ald., 11π4.-- ἐρρεύγεται 

. 6. -Ῥ ἐπὴν 9. -- ἣν vulg. -- ἐὰν ΕΗ. -- ἂν ΠΚ. -- ἀπερυγῇ vulg. -- ἀπερρυγῆ 69, 
Ald., ΕτΟΡ.-- ἀπερυγεῖ 1..-- βρόγχον Ἦ. -- νειέρην vulg.-vezion, Μδοῖ.-- νεια- 
ρὴν [“πά. --νείαιραν, al. manu νειαίρην Η. --7“νειαίρην ἘΚ. --νειερὴν I. — 
1 σχχηρὰ 6. -- σχηρὴ (sic) E.—6 om. (H, restit. al. manu) 1. -- ἐπὴν ἡ ὀδύνη 
6.— π δ᾽ ΕΗ. -- ἀποχλύζειν, al. manu ὑ H. -- λινοζώστεος 1Κ.-- συυμ.. ΕΗΠΙΚ. 
- πτισσ. E. 


106 DES MALADIES. 


? ; 
NS 


) \ es ᾽ὔ LU 2 Ὁ sa « . 
χλυχὺν ὅδαρέ ἔα σιτίον δὲ μὴ προσῴερεῖν ἐστ ἂν ñ OOUVN χαλαση 
πινέτω δὲ 


ta L4 » ’ A Ὁ 
ες ἡμέρας ᾽ ἐκ νυχτὸς στέμφυλα βρέχων γλυχεᾶ, TO υοῶρ 
LA 


<a 


ὃ ἀπὸ τούτων" ἣν δὲ μὴ ἔχη 7 μέλι χαὶ ὄξος ἑφθόν " ἐπὴν 
δὲ τῆς ὀδύνης ! ἀποχινήσῃη, φαρμάκῳ χάτῳ τὴν χοιλίην χαθαίρειν" 
σιτίοισι δὲ χρήσθω μαλθαχοῖσι καὶ "δποχωρητιχοῖσι, χαὶ θαλασσίοισι 
œ 3 -" 
μᾶλλον ἢ χρέασι, χρέασι δὲ ὀρνιθείοισι καὶ μηλείοισιν ἑφθοῖσι, χαὶ 
τεῦτλα χαὶ. Ξχολοκύνθην, τῶν δ᾽ ἄλλων ἀπέχεσθαι. Ἣ δὲ νοῦσος 
δ 4 | , 
ὅταν μὲν νέον Ad6n, χρόνῳ ἐξέρχεται: ἣν δὲ πρεσδύτερον, suvaro- 
θνήσχει. 
70. “Νοῦσος φλεγματώδης λάζεται μὲν ὅ χαὶ ἄνδρα, μᾶλλον δὲ 
- Al ! ᾿ ΕἸ \ + ᾿Ν ’ 1 La 
γυναῖκα " χαὶ παχείη μέν ἐστι καὶ εὔχρως, δδοιπορέουσα δὲ ἀσθενέει, 
μάλιστα δὲ ἐπὴν πρὸς αἴπος ἴῃ: Hat πυρετὸς λεπτὸς λαμύάνει, 
7 \ ! Η Ἦ ἢ 5 ΄ ἃ cl # δ εχ 12 158% 
ἐνίοτε χαὶ nviyua καὶ ὃ ἀπεμέει μὲν, ὅταν ἄσιτος ἦ, χολὴν καὶ 
σίαλα πολλὰ, πολλάχις δὲ χαὶ ὅταν φάγη, τοῦ δὲ σιτίου ὀὐδέν" ὃ χαὶ 
ὅταν πονήσῃ, ὀδυνᾶται ἄλλοτε ἄλλη τὸ στῆθος χαὶ τὸ μετάφρενον, 
À , ms ἢ LAa 19 σε ͵ , 
χαὶ χαταπίμπλαται πομφῶν ὥς ὅπὸ χνίδης: "Γοῦτον φάρμαχον πιπί-- 
σχειν, χαὶ ϑὀῤδὸν χαὶ γάλά ὄνου πινέτω " ἣν δὲ ὀῤῥοποτέη, προπῖδαι 
φάρμαχον χάτω ὡς πλείστας ἡμέρας" καὶ ἣν ἀπολήγη τῆς " ὀῤῥοπο-- 
"4 7 ΤᾺ “ 3 \ 1 a 8 1 5 4 ὦ 
τίης, μεταπιέτω γάλα ὄνειον" ἐπὴν δὲ πίνη, σιτίων μὲν ἀπεχέσϑω: 


2 3 A 


F o1 ! ei JS 11 À , , ϑ 
οἶνον δὲ πινέτω ὡς ἥδιστον, " ἐπὴν παύσηται χαθαιρόμενος: ἐπὴν 
- \ 
15 δὲ ἀπολήξη τῆς πόσιος; ἀριστιζέσθω μὲν χέγχρον, ἐς ἑσπέρην δὲ 
σιτίω ὃ λθαχωτάτω Ὑρήσθω χαὶ ἐλαχίστῳ ἀπεγέσθω δὲ πιόνων 
tu) ὡς μὰ ὠτάτῳ χρη ,ἰστῳ à 


χαὶ γλυκέων καὶ ἐλαιηρῶν: χαὶ ἄλλοτε καὶ ἄλλοτε, μάλιστα τοῦ 


1 Ξηποχενώσηται Foes in not., Μδοκ. -- D’après Mack, ἀποχενώσηται est 
la lecon de 8 ; mais je crains bien qu’il ne se trompe, ayant pris la con- 
jecture de Foes pour la lecon du ms. de Vienne; il lui arrive plus d’une 
fois de faire de pareilles confusions. I1 serait bien étonnant que Foes eût 
ainsi deviné la lecon de 6. Pour moi, je pense qu’il n’y a rien à changer. 
On trouve ἀποχινέω avec le sens neutre; voy. le Suppl. au Dict. de 
Schneider. — ? διαχωρητιχοῖσι 6. — 5 χολοχύντην EGHIJK, Ald., Frob., 
Lind. — ‘ v. om. EHISK6.— 5 τὸν pro χαὶ E. -- χαὶ om. Κ. -- προσέπος GIJ.-— 
ἔπος vulg.— ἕπος Η. --αἶπος E6, Mack. - ἧπος L, Lind.- πνῖγμα H. — ὁ ἀπε- 
μέειν θ. -- μὲν om. HIJKG. -- ὅταν om. J. - Post χολὴν addit πολλὴν 0. — 7 χαὶ 
om., et σίαλα πολλὰ ponit post φάγῃ Lind.—5 χαὶ om. Ε6Ι. -- ὀδυνᾶται χαὶ 
(χαὶ om. EHKQ', Mack) ἄλλοτε (ἄλλοτ᾽ EHK) vulg. -- πολφῶν EFGHIJKLS, 
Ald., Lind. -- Gal. 6]. : πομφοὶ, ἐπαναστάσεις τοῦ δέρματος ὀχθώδεις τε ἅμα 
χαὶ πλαδαραὶ καὶ ἐνερευθεῖς. Cette même glose se trouve à la marge de E, 
sauf qu’il y a πολφοί. Le 6]. d'Érot. a, p. 314 : πολφοὶ, βολθοὶ, ὡς Meta- 
γένης φησὶ, papavidoc, ἀμύλου, λεκύθων, χαρύων, ζωμοῦ, πολφῶν, οἴνον, 


LIVRE DEUXIÈME. 107 


d’aliment jusqu’à ce que la douleur se soit relâchée. Il boira 
pendant six jours l’eau de marc de raisin doux ; ce marc aura 
trempé la nuit dans l’eau ; si on n’a pas de marc, il prendra 
du miel et du vinaigre cuits. La douleur ayant été mise de 
côté, il prendra un médicament qui évacue par le bas; il 
usera d’aliments émollients et relâächants , poissons de mer plu- 
tôt que viandes, et, pour viande, volaille et mouton bouil- 
lis, bettes, courge; il s’abstiendra du reste. La maladie, 
quand elle prend jeune, s’en va avec le temps ; si elle prend 
un vieillard , elle ne finit qu'avec lui. 

70. (Maladie phlegmatique.) Maladie phlegmatique : elle 
attaque les hommes ; mais de préférence les femmes. La femme 
a de l’'embonpoint et bon teint; mais, marchant, elle se sent 
faible , surtout si elle monte une côte. Il ÿ a une fièvre légère, 
parfois de l’étouffement. De la bile et une pituite abondante 
sont rendues à jeun, et, souvent aussi, après le repas ; mais 
aucune parcelle d’aliments n’est revomie. Dans la fatigue, de 
la douleur est ressentie tantôt dans un point tantôt dans un 
autre de la poitrine et du dos. Le corps se remplit de papules 
comme par l’ortie. On fera boire un médicament. évacuant 
On prescrira le petit lait et le lait d’ânesse. En donnant le petit 
lait, on administrera préalablement pendant le plus de jours 
qu'on pourra un évacuant par le bas. Quand on cessera le 
petit lait, on donnera le lait d’ânesse; après le lait, on dé- 
fendra les aliments, mais on prescrira un vin très-doux, quand 
la purgation est finie. Le lait d’ânesse étant terminé, on re- 
commandera pour déjeuner le panic, pour le soir des aliments 
très-émollients et en très-petite quantité. On défendra les ali- 


ments gras, doux , huileux. De temps en temps, surtout en 


χολοχύνθηξ᾽ οἱ δὲ βρῶμά τι πολτῶδες εἶναι. Datis le fait, nos mss. laissent 
sans appui là lecon πομφῶν. --- 9 ὀρὸν, al. manu ὀρρὸν H.- ὀρροπωτέη 6].-- 
ὀσοπ. al. manu ôpo Η. -- ὀρροποτέης 1. -- προπίσαι vulg.-mporioa H.- 
T0... ὀῤῥοποτίης om, ἡ. -- M ὀρροπωτέης 6. -- ὀροπ., al. manu ὁρρ Η. -- ὀρ- 
ρωποτίης 1. -- ὀῤδῥοποσίης Lind.— " ἔστ᾽ ἂν Κ΄. --- 1? δὲ om., restit. al. manu 
Ἡ. -- ἀριστιζέτω vulg. -- ἀριζέσθω (sic) Η. -- ἀριστιζέσθω ΕἾΚΘ. -- ἐς 9. -- ἐς om. 
vulg. 


108 DES MALADIFS. , 
χειμῶνος, ἀπεμεέτω τῷ φαχίω, λάχανα προτρώγων᾽ χαὶ θερυῷ 
ὡς ἥχιστα λούσθω, ᾿ ἀλλὰ εἱληθερεέτω. Ἢ δὲ νοῦσος συναποθνή- 
σχει. 


ἤματι, χαὶ 


,ὔ Là - “Ὁ 

71. 2Dléyux λευχόν" οἰδέει ἅπαν τὸ σῶμα λευχῷ οἰἶδή! 
€ \ La , \ « Ja \ € \ 597 \ 
ἣ γαστὴρ παχέη Ψαυομένη, καὶ οἵ πόδες χαὶ οἵ μηροὶ οἰδέουσι χαὶ 

-Ὁ " “ο f LA \ L4 
af χνῆμαι καὶ À 0oyn, καὶ ἀναπνεῖ ἀθρόον, καὶ τὸ πρόσωπον ἐνερευ- 
Α \ 4 “τ 
θὲς, χαὶ τὸ στόμα ξηρὸν, χαὶ δίψα ἴσχει, χαὶ ἐπὴν φάγη, τὸ πνεῦμα 
τ “-- -Ὁ LA \ \ (4 , 

πυχνὸν ἐπιπίπτει" οὗτος τῆς αὐτῆς ἡμέρης ὅ τοτὲ μὲν ῥάων γίνεται, 
ER RUE 1 NP ln δύ UE ES DO TRE 
τοτὲ δὲ xaxtov ἴσχει, Τούτῳ ἣν μὲν ἢ γαστὴρ ταραχθῇ αὐτομάτη 
- , - , » / € \ , . Ἃ os \ u« 
ἀρχομένης τῆς νούσου, ἐγγυτάτω ὑγιὴς γίνεται" ἣν δὲ μὴ ταραχθῇ, 

7 o n/ / CREER - \ ea \ 
φάρμαχον διδόναι χάτω, bg” οὗ ὕδωρ χαθαρεῖται, χαὶ θερμῷ μὴ 

/ \ \ } 2 / / \ \ » ᾧ 2 4 
λούειν, καὶ πρὸς τὴν αἰθρίην χομίζειν, καὶ τὴν ὄσχην *érorurTetv, 
5. «οὐ / δ / ὌΝ TE # f - db CS LEA \ la À 
ἐπὴν πίμπρηται᾽ σιτίοισι δὲ γρήσθω ἄρτῳ χαθαρῷ Ψυχρῷ xat τεύτλῳ 
5 


- / , 
χαὶ σχορπίοισιν ἑφθοῖσι ὅ χαὶ σελάχεσι χαὶ χρέασι τετριμμένοισι μη- 


ἘΞ] 


# € C2 -  - Q\ re « > Fr \ Ξ \ # 4 
λείοισιν ἑφθοῖσι" τῷ δὲ Coud ὡς ἐλαχίστῳ, xat ψυχρὰ πᾶντα, χαὶ 


6 À \ « 14 LA \ 51 ’ \ “7 7 \ CN 1 
μὴ γλυχέα μηδὲ λιπαρὰ, ἀλλὰ τετριμμένα χαὶ ὀξέα χαὶ δριμέα, 
\ , 4 À 4 Ç \ 
πλὴν σχορύδου ἢ χρομύου ἢ rpacou: ὀρίγανον δὲ χαὶ θύμόρην πολ- 
A 2 / VAE 2 7 SES EN ΄ \ 
λὴν ἐσθίειν, χαὶ οἶνον ἐπιπίνειν οἰνώδεα, χαὶ δδοιπορέειν πρὸ τοῦ 
,ὔ “Ἁ MENT οὰ 1 so’ 2 \ - Ω 
σιτίου. Ἣν δ᾽ ὑπὸ τῶν φαρμάχων οἰδίσχηται, χλύζειν, χαὶ τῷ σιτίῳ 
LA de U As , , Ὁ € 5 14 » οὖ 
πιέζειν χαὶ περιπάτοισι χαὶ ἀλουσίη " φάρυαχα δε ὡς ἐλάχιστα δοῦ-- 
2 


Ε΄, ΔΑ A2 À \ S / , =) \ La “ἡ 
ναι, ἄνω δὲ und ἔμπροσθεν ἢ τὰ οἰδήματα χατέλθη ἐς τὸ χάτω" ἣν 
δὲ ΕῚ ΒΝ, 57 , » - +70 Ὁ ΡΣ ἑλλές 

ë ἰσχνοῦ δϑἤδη ἐόντος πνίγμα ἐν τοῖσι στήθεσιν ἐγγίνηται, ἑλλέδορον 


ἊΝ \ \ | # / - ε au 
δὸς πιέειν, χαὶ τὴν χεφαλὴν χαθῆραι, χάπειτα χάτω πῖσαι. Ἢ δὲ 


τω ΄ , 5 ΡΒ / 
γοῦσος μάλιστα διαχρίνει ἐν οὐδενί, 


os LA 


72. Φροντὶς ϑνοῦσος χαλεπή᾽ δοχέει ἐν τοῖσι σπλάγχνοισιν εἰναι 


1 ᾿Αλλὰ χαὶ (nai om. H6) vulg. -- εἰληθερεέτω vulg. -- εἰληθερέτω GIT.- εἴλι- 
θερείτω ΕΗ. -- εἰλιθερείτω Κ. -- ἢ δὲ v. συν. om. L. -- 3 φλ. λ. om. H. —5 ὅτὲ 
(bis) ΕΗΚΘ', [1πα. -- τὸ μὲν, τὸ δὲ pro τοτὲ μὲν, τοτὲ δὲ FGIJ.- ῥᾷον Η. -- 
τούτω FIJKL, Lind., ΜΔΟΚ. -- τούτων vulg.— δ᾽ ἣν Νίδοκ. --χαθαιρεῖται vulg. 
-,᾽αθαρεῖται ΕΗ]. --- ὁ ἀποτέμινειν Κ΄. -- πίμπληται Κ΄. --πίμποηται est dans, 
le sens d’être tuméfié.- χρῆσθαι ΗΚ. -- τεύτλοις [,0΄. Lind., Mack. -- τεύ- 
τλοισι ΕΗΚΘ. -- τεῦτλα II. -- χαὶ ἰχθύσι (ἰχθ. om. ΒΗ͂ΚΘ, Lind.) σχορπίοισιν 
vulg.— 5 χαὶ.... ἐφθοῖσι 9. -- χαὶ.... ἐφθοῖσι om. vulg.—5u om. θ. -- ἁλυχέα 
(sic) 611.-- ἁλικέα [..-- τετρυμμένα EH.- κχρομμύου E, Lind., Μ40Κ.-- θρύμδην 
G, ΑΙα. -- θύμδραν EHK.— Ἰ τοῦ φαρμάχον vulg.-r@v φαρμάχων ἩΚΘΌ, 
Lind., Mack. -- οἰδίσχεται vulg.— οἰδίσχηται ΕἸ1Κ. -- ἀλουσίησι θ. -- χατέλθη 
EHK. -- κατέλθοι vulg. --- ὃ ἤδη om. ΕΚ, -- πνῖγμα Η. -- ἐγγίνηται E.- 
ἐγγίνεται νι]σ, --ἐλλ. IK, Ald., Lind., Mack.-xänima ἴ. -- πῖσαι E.- 


LIVRE DEUXIÈME. 109 
hiver, on fera vomir par la décoction de lentilles, en faisant 
manger d’abord des herbes. Très-peu d’eau chaude , mais lin< 
solation. La maladie ne finit qu'avec la vie. 

11. (Zeucophlegmasie.) Phlegme blanc : tout le corps est 
pris d’un œdème blanc. Le ventre, au toucher, est épais. Les 
pieds , les cuisses, les jambes et les bourses se tuméfient. La 
respiration est fréquente. Le visage est rouge , la bouche sèche, 
la soif intense. Après le repas, la respiration se précipite. Un 
tel malade , dans la même journée, est tantôt mieux, tantôt 
plus mal. En ce cas, si le ventre se dérange spontanément au 
début de la maladie , il est très-près de guérir (Aph. VIT, 29; 
Coa. 472). S'il n’y a point de dérangement, on donnera un 
purgatif qui évacue l’eau. On ne lavera pas à l’eau chaude. 
On exposera le malade à l'air. On fera des mouchetures aux 
bourses , quand elles sont tuméfiées. Pour aliments, le malade 
usera de pain pur et froid, de bettes, de scorpènes bouillies, de 
poissons mous et de viandes de mouton hachées bouiïllies ; très- 
peu de bouillon; tout froid; rien de doux, rien d’huileux; 
tout haché , acide et àäcre, excepté l’ail, l’oignon ou le por- 
reau ; il mangera beaucoup d’origan et de sarriette ; par-des- 
sus , il boira du vin généreux , et il marchera avant le repas. 
Si la tuméfaction augmente par les évacuants, on administrera 
des lavements ; on le desséchera par la diète , par les marches, 
par l’abstention des bains. On donnera très-peu d’évacuants, 
et aucun évacuant par le haut avant que l’œdème ne descende 
en bas. Si, le dégonilement étant déjà opéré, il survient de 
l'oppression dans la poitrine, donnez à boire de l’hellébore, 
et purgez la tête; puis faites boire un remède qui évacue 
par le bas. Cette maladie ne se juge presque chez personne. 

72. (Hypocondrie.) Souci, maladie difficile : le malade sem- 
ble avoir dans les viscères comme une épine qui le pique; 
l'anxiété le tourmente ; il fuit ia lumière et les hommes, il 


πίσαι vulg. —®%v. y. om. (H, restit, al. manu) 9. -- χαχὴ E.-oïov EH 
K6, Mack. οἴη (sic) 4. -- οἵη νυ]. -- ἄκανθες (sic) FGJ.- ἄκανθαν Κα. --ἀσσὴ 
GIXK. 


110 DES MALADIES. 


τ # \ ΄ \ Ν 2 1 , ΔΝ κα, ὦ ᾿ 
οἷον ἄχαγθᾳ χαὶ χεντέειν, χαὶ ἄση αὐτὸν λάζεται, 'χαὶ τὸ φῶς φεύγει 


A LA \ \ / . 
καὶ τοὺς ἀνθρώπους, καὶ τὸ σχότος φιλέει, "καὶ φόύος λάζυται, καὶ ai 


, ΝΖ 2 \ ΑΓ 9 ΄, 4 \ -" λὸ͵7ὔ 
φρένες οἰδέουσιν ἐχτὸς, χαὶ ἀλγέει Ψαυόμενος, χαὶ φοδεῖται, καὶ δεί-- 
τὭ ἈΠ ΟῚ LA 4 \ \ 4 ΓΦ) . tre τ 
ματα δρᾷ χαὶ ὀνείρατα φοδερὰ καὶ τοὺς τεθνηχότας ἐνίοτε " καὶ À νοῦ- 
cos ᾿ ἐνίοτε τοὺς πλείστους λαμθάνει τοῦ ἦρος. ᾿Γοὗτον πιπίσχειν ἕλ- 
λέδορον, καὶ τὴν χεφαλὴν καθαίρειν, καὶ μετὰ τὴν χάθαρσιν τῆς 
χεφαλῆς ὑχάτω πῖσαι φάρμαχον, καὶ μετὰ ταῦτα πίνειν γάλα ὄνου" 
σιτίοισι δὲ χρῆσθαι ὡς ἐλαχίστοισιν, ἣν μὴ ἀσθενὴς ἡ, “καὶ ψυχροῖσι 


Ἰχᾳαὶ διαχωρητιχοῖσι ὃ 


καὶ μὴ δριμέσι und ἁλμυροῖσι μηδὲ λιπαροῖσι 

une γλυχέσι΄ μιηδὲ θερμῷ λούσθω, μηδὲ οἶνον πινέτω, ἀλλὰ μάλι- 

στα μὲν ὕδωρ᾽ εἰ δὲ μὴ, οἶνον ὑδαρέα" μιηδὲ γυμναζέσθω, μηδὲ περι- 
γ [4 -Ὡοαίλ , » LA τ LA ΄ τ À SA \ 

πατείτω. 'Γαῦτα ποιέων ἀπαλλάσσεται τῆς νούσου χρόνῳ" ἣν δὲ μὴ 

2 / L4 

ἐπιμελήση, ξυναποθνήσχει. 

78. Μέλαινα ὃ νοῦσος" 1 μέλαν ἐμέει οἷον τρύγα, δτὲ μὲν αἵματῶ- 
δες, δτὲ δὲ οἷον οἶνον τὸν δεύτερον, δτὲ δὲ οἷον πολύπου 1! θολὸν, ὁτὲ 
δὲ δριμὺ οἷον ὄξος, ὁτὲ δὲ σίαλον χαὶ λάπην, δτὲ δὲ χολὴν χλωρήν" 

[24 


\ \ 
1 12 


A Lee Dr ΄ τ , y 
καὶ ὅταν μὲν τὸ μέλαν τὸ αἱματῶδες ἐμέῃ, δοχέει οἷον φόνου ὄζειν, 


re 4 » \ A L ’ € \ 3 LA \ \ 29!’ 
XAL ἡ φαρυὴς χαι TO στομα XALETAL ὑπὸ του ἐμεσμαᾶτος, χαι τοὺς οὐον- 
€ το \ + \ - δὴ ἘῸΝ 2 L 1 
τας αἱμωδιδ, χαὶ τὸ ἔμεσμα τὴν γὴν αἴρει, καὶ ἐπὴν ἀπεμεση;, δοχέει 


43 227. Ç' 4er Je à CI "“ LA 
ἄνέχεται οὔτ᾽ ἀσιτος ὧν οὔτε πλέον 


«" 5 DITS SN ᾿ NT Ὁ 
ῥζων εἰναι ἐπ᾽ ὀλίγον " χαὶ οὐκ 
βεύρωχὼς, ἀλλ᾽ ᾿᾿δχόταν μὲν ἄσιτος ἡ, τὰ σπλάγχνα μύζει, καὶ τὰ 
to} DER D ΕΝ δ. PARUzER J 2} - dy: VA 
σίαλα ὀξέα * ὅταν δέ τι payn, βάρος ἐπὶ τοῖσι σπλάγχνοισι, καὶ τὸ 
στῆθος χαὶ τὸ μετάφρενον δοχέει οἷον ῥαφίοισι χεντεῖσθα!, xat τὰ 


πλευρὰ ἔχει 1 ὀδύνη, καὶ πυρετὸς βληχρὸς, καὶ τὴν κεφαλὴν ἀλγέει, 


! Kai... φιλέει om., restit. al. manu sine χαὶ τὸ ante φῶς, sine τοὺς, 
sine τὸ ante σχότος E. —?x, ©. λ. om. ἘΡ', -- λάζυται, al. manu € H.- 
λάζεταν vulg.—%ot Εν -- δήματα J.— ‘Je pense que cet ἐνίοτε doit être 
supprimé et qu’il a été répété par erreur à cause de l’éviore qui précède 
immédiatement. Comme il est dans tous nos mss., et qu’il influe sur le 
sens, je n’ai pas osé le retrancher.—)apédver τοὺς πλείστους E, — ἐλλ. 
HIJK, Ald., Lind., Mack. —  xxramioar 3.- πίσαι Vulg.-micar H. — 
Sxai Om. 0.—7xai om. 0. —5xai om. (.-- θερμολούσθω vulg.- λούσθω 
θερμῶ EHKQ'.- θερμῶ λούσθω 6, ΜδΟΚ. -- θερμολουτεέτω Lind.-Lobeck, 
Phryn. Ecl., p. 573, approuve θερμολουτεέτω ; mais cette lecon est une 
conjecture , et il n’y ἃ aucune raison de la préférer à une bonne lecon 
donnée par des mss.—mepimateétw Lind.—"°v. om. (H, restit. al. manu) 
θ. -- Gal. GL. : μέλαινα, λέγεταί τε χαὶ ἣ νόσος οὕτως ἀπὸ μελαίνης χολῆς 
συνισταμένη. --- '" μέλαν, al. manu μέλαιναν Η. -- μέλαιναν vulg. — 1! Galien 


LIVRE DEUXIÈME. 111 
aime les ténèbres ; 1] est en proie à la crainte; la cloison phré- 
nique fait saillie à l'extérieur ; on lui fait mal quand on le tou- 
che ; il a peur ; il a des visions effrayantes , des songes affreux, 
et parfois 1] voit les morts. La maladie attaque d’ordinaire au 
printemps. À ce malade on fera boire l’hellébore, on purgera 
la tête ; et, après la purgation de la tête, on donnera un mé- 
dicament qui évacue par le bas. Ensuite on prescrira le lait 
d’änesse. Le malade usera de très-peu d’aliments, s’il n’est 
pas faible ; ces aliments seront froids, relächants, rien d’âcre, 
rien de salé, rien d’huileux, rien de doux. Il ne se lavera 
pas à l’eau chaude; il ne boira pas de vin; il s’en tiendra 
à l’eau; sinon, son vin sera coupé. Point de gymnastique, 
point de promenades. Par ces moyens, la maladie se guérit 
avec le temps ; mais, si elle n’est pas soignée , elle finit avec 
la vie. 

73. (Maladie noire ou melæna.) Maladie noire : le malade 
vomit des matières noires comme de la lie, tantôt sanguino- 
lentes, tantôt semblables à de la piquette, tantôt à l’encre de la 
sèche, tantôt âcres comme du vinaigre, tantôt salive et pituite, 
‘tantôt bile jaune; et, quand c’est le noir sanguinolent qu’il vomit, 
les matières exhalent une odeur de sang, la gorge et la bouche 
sont brülées par le vomissement, les dents agacées, etces matières 
tombant à terre y font effervescence. Après le vomissement, 
il se sent mieux pour un peu de temps. Être à jeun ou avoir 
bien mangé lui est également insupportable ; est-il à jeun? les 
viscères gargouillent, et la salive est acide; a-t-il mangé? il 
éprouve de la pesanteur dans les viscères , il lui semble qu’on 
lui perce avec des aiguilles la poitrine et le dos; il y a dou- 


parait avoir lu ici ὄλον ; car on trouve dans son GI. : ὄλον, τὸ μέλαν τῆς 
σηπίας. --- ἴ ὅτε J.— Post μέλαν addunt xai EHJKL, Lind. -- ἐμέει HJK,- 
φάρνυξ ΟἹ. -- αἵρει Mack. — "Ὁ ἀνέχεται 6, Lind., Mack. -- ἄχθεται vulg. - ὧν 
om. EHKS.- οὔθ᾽ ὁπόταν (ὁχόταν P'6) πλέον βεθρώχη (E, al. manu βεθρω- 
χὼς ἡ) (H, al. manu βεόρωχὼς) (K, βεδρωχὼς) (Ρ΄ θ΄, βεδρωχὼς En) 9. — 
Μ ὁπ. EGHUK, Ald.- γραφείοισ!: νὰ]ρ. -- ῥαφείοισι Ε6. -- γραφίοισι θ. -- χεν- 
τῆσθαι vulg. -- χεντεῖσθαι: ΗΚ, Mack.- χεντᾶσθαι E. — 5 ὀδύνην K.- ὀρὸν, 
al. manu ὀρρὸν H. . 


112 DES MALADIES. 


τι γα 


-“ -» “- L \ 
xat τοῖσιν ὀφθαλμοῖσιν οὐχ δρᾷ, nai τὰ σχέλεα βαρέα, χαὶ À χροιὴ 
Là \ / 2 / / RE, \ 32€\ 
μέλαινα, χαὶ μινύθει, Τοῦτον φάρμαχον πιπίσχειν θαμὰ καὶ ὀῤῥὸν 

΄ D \ 

χαὶ γάλα τὴν ὥρην, χαὶ σιτίων ἀπέχειν γλυκέων χαὶ ἐλαιηρῶν χαὶ 
“-- \ 

πιόνων, καὶ χρῆσθαι ὡς ψυχροτάτοισι καὶ ὑποχωρητιχωτάτοισι, καὶ 


\ \ / \ \ \ , \ ες REA 
τὴν χεφαλὴν χαθαίρειν, χαὶ μετὰ τὰς φαρμαχοποσίας τὰς ἄνω ἅπὸ 


es “- - D (A δ τὸ δ. 
τῶν χειρῶν τοῦ αἵματος ἀφψιέναι, ἣν μὴ ΄ ἀσθενὴς ἡ" ἣν δὲ À χοιλίη 
- Ἂ ser 
μὴ ὑποχωρέη, ὑποχλύζειν μαλθακῷ χλύσματι, καὶ θωρηξίων ἀπέχε- 
3 - = \ --«ς«7 
σθαι χαὶ λαγνείης" ἣν δὲ "λαγνεύη, νῆστις πυριᾶσθαι" καὶ τοῦ ἡλίου 
“" , 
ἀπέχεσθαι; μηδὲ γυμνάζεσθαι πολλὰ, μηδὲ περιπατέειν, μιηδὲ θερμο- 
- , \ 
λουτέειν, pndè δριμέα ἐσθίειν μηδὲ ἁλυχά, Ταῦτα ὅ ποιέειν, “καὶ 
Lo -ῸὉ Α Ὁ LA 
ἅμα τῇ ἡλιχίη ἀποφεύγει, χαὶ ἢ νοῦσος χαταγηράσχει σὺν τῷ σώ-. 
À \ \ NES - ͵ 
ματι" ἣν δὲ un μελεδανθῇ, συναποθνήσχει. 

74. Ἄλλη μέλαινα ὕνοῦσος" δὑπόπυῤῥος χαὶ ἰσχνὸς καὶ τοὺς 
ὀφθαλμοὺς ὑπόχλωρος γίνεται, χαὶ λεπτόδερμος χαὶ ἀσθενὴς τελέθει" 
“ Ὁ À , / τὺ ἡ τ - .-Ὁ ΤΗ͂Σ AVES 97 - 
ὅσῳ δ᾽ ἂν χρόνος πλείων ἡ, À νοῦσος μᾶλλον πονέει" χαὶ ἐμέει πᾶ - 

d T \ 2 / Loan / \ 7 1 1 
σαν ὥρην οἷον σταλαγμὸν ὀλίγον κατὰ δύο βρόχθους, χαὶ Trd σιτίον 
x - / LA J \ \ \ 
θαμινὰ, at σὺν τῷ σιτίῳ χολὴν καὶ φλέγμα, καὶ μετὰ τὴν ἔμεσιν 
5 its \ τ ἜΣ “ “) ὦ \ \ ΨΚ ἃ κι “ ι 
ἀλγέει τὸ σῶμα πᾶν, ἔστι δ᾽ ὅτε καὶ πρὶν ἐμέσαι- καὶ φρῖχαι λεπταὶ 

\ \ ΝΜ \ \ \ = LA δι 534 LAS J 5 LA 
χαὶ πυρετὸς ἴσχει, χαὶ πρὸς τὰ γλυχέα χαὶ ἐλαιώδεα μάλιστα ἐμέει. 
ΠΕΡ ΟῚ ΓΑ͂Ν 2 But 0 \ + ἀν» πρὸς 
Τοῦτον χαθαίρειν χρὴ φαρμάχοισι ὃ χαὶ χάτω καὶ ἄνω, χαὶ μεταπι- 

, , Ε A 2 “ ε ΝΥ ΄, \ 
πίσχειν γάλα ὄνου, καὶ σιτίοισι χρῆσθαι ὡς μαλθαχωτάτοισι καὶ Vu- 
χροῖσιν, ἰχθύσιν ἀχταίοισι καὶ σελάχεσι χαὶ τεύτλοισι καὶ κολοχύν-- 
TAGL χαὶ χρέασι τετριμμένοισιν, οἶνον δὲ πίνειν λευχὸν οἰνώδεα 
ὑδαρέστερον ‘ ταλαιπωρίῃ δὲ ὃ ἐν περιπάτοισι χρῆσθαι, καὶ μιὴ θερμο- 
λουτέειν, χαὶ τοῦ ἡλίου ἀπέχεσθαι. 'Γαῦτα ποιέειν, à δὲ νοῦσος θανα- 


τώδης μὲν οὔ, ξυγχαταγηράσχει δὲ. 


1 Ἀ σθενήση 9. -- δ᾽ ΕΗΚ. -- κοιλία, al. manu ἡ E. -- ὑποχωρίη (sic) E.-6w- 
ρίξιων Lind.—6optéiwy ΕἸ. -- χαθοριξίων pro καὶ θορ. ἡ. -- 5 λαγνεύει ὁ. -- 
πουλλὰ G, Ald., ΕΤΟΡ. -- περιπατεῖν ΟἸ}. -- ἁλιχὰ Κ. --- 5 ποιέων 6. — 4 χαὶ 
om. (H, restit. al. manu) θ.-- νοῦσος εἰ (εἰ om. Ald.) χαὶ (εἰ χαὶ om., H 
restit. al. manu, 6) χαταγηράσχει vulg.—év pro σὺν 9. --ἢν δὲ (addit μὴ 
ΠῚ) μελανθῇ vulg.- Il faut prendre μὴ donné par H, et lire μελεδανθῇ au 
lieu de μελανθῇ,, faute dont il y a des exemples. — ὅν. om. (H, restit, al. 
manu) 6. —5 ὑπόπνρρος 6, Foes in not., Mack.-—Ürérupos vulg.—fBo6yybous 
1. - τὸ om. J.- ἐλαιώδεα EHIJK.- ἐλαιώδη vulg. --- ῦ χαὶ om. 6.- μεταπί- 
σχεῖν (sic) Ald.- χαὶ (καὶ om. EFGHISKO, Ald.) ἰχθύσιν vulg. -- ἀχταίοις 0. 
- κολοχύντοισι GI. - χολοχύντη, al, manu χολοχύντοισ! H.- τετρυμμένοισι 


LIVRE DEUXIÈME. 113 
leur aux côtes, fièvre sourde, céphalalgie ; les yeux ne voient 
pas ; les jambes sont pesantes ; la couleur est noire ; et le malade 
maigrit. Dans ce cas, il prendra souvent un évacuant, du petit- 
lait et du lait dans la saison, il s’abstiendra des aliments doux, 
huileux et gras; il les prendra très-froïds et très-relâchants. 
- On purgera la tête; après les évacuations par le haut, on tirera 
du sang des bras, s’il n’est pas faible. Le ventre n’est-il pas 
libre ? on prescrira un clystère émollient. Le malade s’abstien- 
dra d’excès de vin et du coit. S’il use du coïit, il prendra à 
jeun un bain de vapeur. Il se gardera du soleil, fera peu de 
gymnastique , ne se promènera pas, ne prendra pas de bains 
chauds et ne mangera rien d’âcre et de salé. Par ces moyens, 
et avec l’âge, le malade se sauve, et la maladie vieillit 
avec le corps; mais, si elle n’est pas soignée, elle abrége la 
vie. 

74. (Autre maladie noire.) Autre maladie noire : le malade 
prend une teinte rougeûtre , il maigrit; ses yeux sont jaunâtres ; 
la peau devient mince, et il s’affaiblit. Plus le temps passe, plus 
la maladie s'aggrave. Il vomit à tout moment quelques gouttes 
en deux gorgées; il vomit les aliments souvent, et, avec les 
aliments, de la bile et du phlegme. Après le vomissement 1] 
souffre dans tout le corps, et parfois même avant de vomir. il 
a des frissons légers et de la fièvre. Ce qui le fait surtout vomir, 
ce sont les substances douces et huileuses. En ce cas, on éva- 
cuera par le bas et par le haut; après on prescrira le lait 
d’ânesse. Il usera d'aliments très-émollients et froids, pois- 
sons de rivage, poissons cartilagineux , bettes, courges, viandes 
hachées. Il boira du vin blanc généreux, assez coupé. Son 
genre d'exercice sera la promenade. Il ne prendra pas de 
bain chaud et se gardera du soleil. Voilà ce qu’il faut faire. 
La maladie n’est pas mortelle, mais elle suit jusque dans la 
vieillesse. 


E (H, al. manu 1), ΕἾΟΙ". -- τετριμένοισι ὁ. τ ἢ ἐν om., restit. al. manu H. 
- οὐ (E, al. manu où) IIK, ΑἸα, -- ξυγχαταγηράσχοι, al. manu εἰ ἢ, 
TOM. VII. ὃ 


114 DES MALADIES, 
75. Σφαχελώδης ᾿τὰ ἄλλα μὲν τὰ αὐτὰ πάσχει, ἐμέει δὲ θρόμ.- 
Gouç πεπηγότας χολῆς καὶ χάτω ὁμοίως, ἐπὴν τὰ σιτία ἀποπατήσῃ, 


Δρᾷν δὲ χρὴ τὰ αὐτὰ ἅπερ ἐπὶ τῆς προτέρης "ἐλέχθη, χαὶ ὑποχλύ- 
ζειν. 


: Τὰ μὲν ἄλλα ΒΉΠ19. -- ταῦτα 9. --- ἐλέχθη om. (H, restit. al. manu) θ. 


LIVRE DEUXIÈME. 115 

15. (Autre maladie noire; remarquez ici sphacélique em- 
ployé dans un sens tout particulier, et comparez pour un emploi 
également particulier du mot sphacèle, le S 5 du Deuxième 
livre des Maladies.) Maladie sphacélique : le malade éprouve 
les mêmes accidents que dans le cas précédent; mais il vomit 
des grumeaux coagulés de bile; il en rend aussi par le bas 


quand il va à la selle. On fera comme il a été dit plus haut, 
et on prescrira des lavements. 


FIN DU DEUXIÈME LIVRE DES MALADIES. 


ΠΕΡῚ NOYZON TO TPITON. 


DES MALADIES. LIVRE TROISIÈME. 


ARGUMENT. 


Quoique ce Troisième livre des maladies commence par : J'ai 
parlé de toutes les fièvres, je vais maintenant parler du reste, 
cependant ce n’est pas la suite du Deuxième livre, où il n’est 
pas traité des fièvres spécialement ; seulement cela indique que 
nous n'avons là qu’un fragment, et qu’il nous manque un 
traité dont les fièvres faisaient le sujet. 

Ce Troisième livre est, jusqu’à un certain point, une autre ré- 
daction du Deuxième livre des maladies. Les modes de traitement 
sont identiques ; les mêmes expressions se retrouvent des deux 
côtés ; plusieurs maladies sont décrites dans le Troisième presque 
avec les mêmes termes que dans le Deuxième ; et, commeil y a 
dans le Deuxième des parties qui figurent deux fois dans ce 
même Deuxième, on voit qu’on a, de certaines parties , jusqu’à 
trois rédactions. Ce sont des remaniements appartenant, non pas 
sans doute au même auteur, mais ou à des disciples dela méme 
école ou à des gens à peu près contemporains ; conclusion à la- 
quelle on arrive toujours de quelque côté que l’on examine la Col- 
lection hippocratique. C’est ainsi que des parties étaient com- 
munes entre le livre des Sentences cnidiennes, attribué à Eury- 
phon, et le Deuxième livre des Maladies, $ 68. On verra 
dans l’ Argument du traité de la Nature de la Femme que les 
parties communes n’étaient pas bornées à ce paragraphe. 


ARCGUMENT. 14. 


BIBLIOGRAPHIE, 


MANUSCRITS. 

2255—E, A44=F, AA Ξξ 6, 2142 ΞΞΗ, M40 = 1,2143 — 
J, 2145—K, Cod. Serv. ap. Foes—L, 2332— X, 2148 —7Z, 
Imp. Corn. ap. Mack —K', Imp. Samb. ap. Mack— P', Cod. 
Fevr. ap. Foes — Θ΄, Cod. Vindob. —6!. 


ÉDITIONS, TRADUCTIONS ET COMMENTAIRES. 
Voyez pour cela la bibliographie, t. VI, p. 1393. 


! Je n’ai eu pour ce livre que la collation de Mack. —? Ajoutez à la bi- 
bliographie du Deuxième livre des Maladies : Melænæ hippocraticæ ge- 
nuinæ imago, indoles et diagnosis specialior ; dissertatio inauguralis me 
dica J. Lichtschlag; Bonnæ, 1828, in-4°, 


ΠΕΡῚ NOYZON TO TPITON. 


4. Περὶ ᾿μὲν οὖν πυρετῶν ἁπάντων εἴρηταί po: ἀμφὶ δὲ τῶν 

- "4 
λοιπῶν ἐρέω ἤδη. "Οἴδημα ἐγχεφάλου" ὁχόταν ὃ ἐγκέφαλος οἰδήσῃ 
ὑπὸ φλεγμασίης, ὀδύνη ἴσχει ἅπασαν τὴν χεφαλὴν, μάλιστα δὲ ὅπη 
, € CAPES | \ 82 ΄“ 4 ᾿ ᾿ # 23% 
σταΐη À φλεγμασίη * ἵσταται δὲ δ ἐν τῷ xpotdgu* τά τε οὔατα AY A6 


: 


3 = ; ΄ , 
πλήρεα γίνεται, "χαὶ QU6Nd ἀκούει, καὶ αἱ φλέδες τέτανται χαὶ σφύ- 


’ 


χὰ 4 e 4 s Ἃ , Ὡ “57 » μι λ 1 ᾿Ξ 
ζουσι, π πυρετος TE χαι γος ἐνίοτε ἐπιλαμόανει, ἥ τε ὀδύνη ἐχλείπει 


s à 4! \ 
οὐδέποτε, ἀλλὰ ποτὲ μὲν ἀνίησι, ποτὲ δὲ 5 μᾶλλον πιέζει" βοᾷ τε καὶ 


- JL CE, 5 DNS ]G:2 7 AÛUTA 
AVALGGEL ὑπο τῆς ὀδύνης, χαὶ δχόταν ἀναστῇ, αὖθις σπευόει ETL τὴν 


-, -" ἧς. 4 € ; es \ LES 

χλίνην χαταπεσεῖν, χαὶ ῥιπτάζει ἑωυτόν. Οὗτός ἐστι μὲν θανατώδης, 
ὁχόσων δὲ ἡμερέων ἀποθανεῖται, οὐκ ἔχει κρίσιν " ἄλλοι γὰρ ἄλλως 
ἀπόλλυνται " ὡς μέντοι ἐπιτοπολὺ ἐν τῇσιν ἑπτὰ ἡμέρησι τελευτῶ - 
8 


JS Ὁ A / o δὲ τὸ 
σιν “εἰχοσι ος Χαι μιᾶν οιαῷ φυγόντες ὑγιέες γίνονται. Χρὴ οξ, 0x0— 
A 


ταν ren δυνέη. ser τὴν χεφαλὴν, μάλιστα μὲν ξύραντα, ἢ ἐς 
χύστιν ἢ ἐς ἔντερα ἐγχέαντα τῶν Ψψυχτιχῶν τι, οἷον χυλὸν στρύχνου 
RS ON ΤΣ SR Δ 9) 
χαὶ γῆν χεραμίτιδα, τὸ μὲν προστιθέναι, τὸ δὲ ne πρὶν 
χλιαρὸν γένηται, χαὶ τοῦ αἵματος ἀφαιρέειν, χαὶ τὴν χεφαλὴν χα- 
0 , / , / 2 10 NES LA pal ᾿ / 
Daigerv σελίνου χυλοῖσι μιγνύντα εὐώδεα᾽ ἀοινέειν δὲ τὸ πάμπαν, 
10 < - ai / 3 “Δ ! # \ 3 \ \ , ΄ ΄ 

ῥοφεῖν δὲ πτισάνης χυλὸν Ψυχρὸν, χαὶ τὴν χάτω χοιλίην λύειν. 


2 


11 s\ » L € 
Πλήρωμα ὀδυνῶδες ἐγχεφάλου" ὅὁχόταν δὲ περιωδυνέη À χε- 
φαλὴ ὑπὸ πληρώσιος τοῦ ἐγχεφάλου, ἀκαθαρσίην σημαίνει, χαὶ τὴν 


δι \ d s / 12 > \ : # \ 3 # 
χεφαλὴν ὅλην περιωδυνίαι “ἴσχουσι, χαὶ παραφρονέει, χαὶ ἀποθνή- 


! Μὲν οὖν om. L.-uëvy om., restit. al. manu Εἰ -- νῦν pro οὖν 6]. -- μοι 
εἴρηται EHK.—’0. ἐ. om. ΕΘΗΙΚ. -- περὶ οἰδήσαντος ἐγχεφάλου E.-mepi 
οἰδήσεως ἐγχεφάλου 4. -- ὁπόταν EGLIK, ΑἸα. -- ἐπὴν pro ὁχόταν 9. -- ὅπη.... 
κροτάφῳ OM. L.— ei: τοὺς χροτάφους ΡΌ. -- καὶ (καὶ om. EHK6, Lind., 
Mack) τά τε (τὰ δ᾽ P’6) οὔατα γι]. -- πλήρη 614.-- πλέα ΕΗΚΡΌ Ὁ, Lind. 
— καὶ ἀμόλύει ἡ ἀκοὴ vulg.- χαὶ ἀμδλὺ ἀχούει EHKP' (θ΄. ἀμιδλὼ sic) 6, 
Lind., Mack. --αἱ 9. -- αἱ om. vulg. — " πιέζει μᾶλλον ΕΗ, -- Ante βοᾷ addunt 
καὶ ΒΗΚ. -- ἀΐσσει FGIJ. —5 ἐς ΕΗΚΘ. -- πεσεῖν vulg. --- γὰρ om. Κι. -- δὲ, al. 
manu γὰρ Ε, --- ὃ χαὶ om. θ. -- ὑγιεῖς 61. -- γίνονται om., restit. al. manu H. 
— ξηρήσαντα 9.-- ἢ ἐς χύστιν ἢ om. θ. -ἐχχέαντα GJ, ΑΙα. -- ψυχτῶν ΡΌΏ', 
[1ηἀ..--τι om. θ. --- ἢ om., restit. al. manu Ἡ, -- εἶναι E (H, al. manu yé- 
νηται). -- μιγνῦντα [, ---- 1 δομφεῖν GI, ΑἸὰ. -- πτισσ. E. - ψυχοὸν 9. -- ψυχρὸν 


DES MALADIES. LIVRE TROISIÈME. 


1. (Phlegmasie cérébrale.) Jai parlé de toutes les fièvres ; 
je vais maintenant parler du reste. Gonflement de l’encéphale : 
quand l’encéphale se gonfle par phlegmasie , la douleur occupe 
toute la tête, surtout là où la phlegmasie est fixée; or, elle se 
fixe à la tempe; les oreilles sont pleines de tintements ; l’ouie 
est obtuse; les veines se tendent et battent ; il survient parfois 
de la fièvre et du frisson. La douleur ne cesse jamais; mais 
tantôt elle se relâche, tantôt elle est plus intense; le malade 
‘ crie et s’élance par l'effet de la douleur; une fois levé, il se 
hâte de retomber sur son lit, et est en proie à la jactitation. 
Un tel cas est mortel; mais en combien de jours a lieu la cerise 
fatale ? c’est ce qu’on ne peut juger, les uns succombant d’une 
facon , les autres d’une autre. Cependant , en général , la mort 
arrive dans les sept jours ; passant vingt et un jours, les ma- 
lades guérissent. Il faut, quand la douleur est intense, ra- 
fraïchir la tête ; le mieux est de la raser, et de mettre dans une 
vessie ou dans un boyau quelque réfrigérant, par exemple le 
suc de strychnos (solanum dulcamura), et la terre de potier; 
on applique et on retire tour à tour avant que la substance ap- 
pliquée ne s’échauffe. On ôte du sang, on purge la tête en mé- 
lant des substances odorantes à du jus de persil. Le vin est dé- 
fendu absolument. Pour potage le malade prend la décoction 
d'orge, froide. On relâche le ventre. 

2. (Phlegmasie cérébrale, otite.) Plénitude douloureuse de 
l’'encéphale : quand la tête est très-douloureuse, en raison de 
la réplétion de l’encéphale, cela indique impureté ; de vives 
douleurs tiennent toute la tête, Le malade’ a du délire. 1] meurt 


om. vulg.—'ix. ὁ. à. om. ἘΘΗΚΘ. -- πεοὶ περιωδυνίας χεφαλῆς- EJP'Q, 
{Lind., περιωδυνίης). ---- 'Σ ἴσχουσαι, al. manu σι H.-Post ἴσχ. addit χαὶ πα- 
ραχοπαὶ θ. -- ἐχφύγοι vulg.—Exoûvr GK, Ald., Frob., Lind., ΜΔΟΚ. -- εἰ 
EK6,.-— ῥαγεῖ 9. -- πῦον pro ὑγρὸν 8. 


120 DES MALADIES. 


4 


1 PQ -“ \ SF "A1 D / > AR ἐδώ LPS 

σχει ἑδδομαῖος, χαὶ οὐχ ἂν ἐχφύγη, εἰ μὴ ῥαγείη τὸ ὑγρὸν ἑδδομαίῳ 

χατὰ τὰ οὔχτα᾽ οὕτω ᾿ δὲ ἣ ὀδύνη παύεται, καὶ ἔμφρων γίνεται" ῥεῖ 
\ # 2 \ , 3 

δὲ πολλὸν καὶ dvosuov. ᾿Γούτου "μάλιστα μὲν μὴ θεραπεύειν τὰ où- 


\ Δ 522ς \ EAN \ - τος | a1\ FX τω à # 
UT, πρὶν ἂν ἐῤῥωγὸς Ἢ τὸ πῦον ἣν CE βούλη χαθῆραι τὴν ἄνω 


χαὶ ὅτὴν χάτω χοιλίην, λῦσον 9": ἑχατέρην ᾿ ἔπειτα πυριᾶν "τὴν 


χεφαλὴν ὡς μάλιστα ὅλην τε χαὶ διὰ τῶν οὐάτων καὶ διὰ τῶν ῥινῶν " 
δοφεῖν δὲ πτισάνης χυλὸν, χαὶ ἀοινέειν τὸ πάμπαν. ᾿Ε πὴν δὲ ῥαγῇ 
τὸ πῦον, UE ιν, ἔστ᾽ ἂν 5h πολλὴ τῆς ῥύσιος παύσηται ᾿ ἔπειτα 
χλύζειν τὰ οὔατα οἴνῳ γλυχέϊ ἢ γάλαχτι γυναικείῳ ἢ ἐλαίῳ παλαιδ), 
χλιαροῖσι δὲ χλύζειν, χαὶ πυριᾶν τὴν χεφαλὴν θαμινὰ μαλθαχῆσι πυ- 
ρίησι nul εὐόδμοισιν, ἵνα ὑᾶσσον χαθαίρηται ὃ ἐγκέφαλος. Οὗτος τὰ 


, 


\ - 1. . \ Ὁ a 
μὲν πρῶτα οὐχ dieu, προϊόντος δὲ τοῦ χρόνου ἥ TE δύσις ἥσσων ἐστὶ, 
\ \ οἱ -Ὁ , - 
καὶ À ἀχοὴ ἅμα τῇ ῥύσει παντελῶς πανομένη παραγίνεται, χαὶ ὅμοι- 
- -Ὁ- ‘4 Ὁ 
οὔτα! μάλιστα ἑωυτῷ, ΤΦυλάσσεσθαι δὲ χρὴ ἡλίους, ἀνέμους, πῦρ, 
A EN , 59 \ A x es A Ξ JS ὃ ͵ 
χαπνὸν, δριμέων ὀδμὰς χαὶ τὰ τοιαῦτα, χαὶ ἡσυχάζειν διαίτῃ μαλ- 
φαχῷ : f TOR RANEV EN es εὖ) » ς ὙΠ ἢ ἊΝ 
αχῇ χρώμενον, καὶ ὑπὸ χενεαγγειῶν εὔλυτος ἔστω À χοιλίη À κάτω, 
= = 5 , 2 
3. ϑΒλητοί οἵ δὲ βλητοὶ λεγόμενοι εἶναι, δχόταν ὃ ἐγχέφαλος 
πλησθῇ πολλῆς ἀκαθαρσίης, ὀδύνην παρέ χει τὸ πρόσθεν τῆς χεφαλῆς 
“ VA / ᾿ 
πρῶτον, καὶ ἀναδλέπειν où δύνανται οἵ μὲν ϑ ἀμφοῖν τοῖν ὀφθαλμοῖν,. 
€ \ / 10 \ - LA 4 \ y L4 2 \ € L4 
οἵ δὲ θατέρῳ, xat χῶμά μιν ἔχει, χαὶ ἔκφρονές εἶσι, χαὶ οἵ χρόταφοι 
Nes \ \ \ 11% \ - / 2 , Où 
πηδῶσι, καὶ πυρετὸς λεπτὸς “ἔχει χαὶ τοῦ σώματος ἀχρασίη. Οὗτος 
> 7 CA À “- » -“ὰ A € \ 3 3 / 
ἀποθνήσχει τριταῖος ἢ πευπταῖος" ἐς δὲ τὰς ἑπτὰ οὐχ ἀφιχνέεται" 


123 s\ 4 2 , 27 1 , τω A LA =. LA 
ἣν δὲ ἄρα ἀφίχηται, ἐξάντης γίνεται. Τοῦτον ἣν βούλη θεραπεύειν, 


1 Te pro δὲ ERIJK9, Ald., Frob., Mack. -- ἥἧ τε ὀδύνη 1. Lind.-Excowv 
F (H, al. manu) 1. --- μάλιστα EHK8.-u&)rov ν]ρ. -- τὰ οὔατα om. 6.— 
ἀνερρωγὸς pro ἂν ἐῤ. 1.-- πύος Κ. --- τὴν om. Οὐ.-- λύσον Mack. —  pëv 
(μὲν om. FIJK6) τὴν να]ρ. -- ὅλην δὲ (τε EFHIJK, Ald., Frob., Lind., Mack) 
vulg.— ῥουφεῖν G, ΑἸΑ. --πτισσ. E.- ἀοινεῖν ΒΉΜΪΚ. --- ὑπολλὴ (sic), al 
manu ἣ π. Η. -- πολὴ Κ. -- λυχέει K.—ëv (ἐν om., H restit. al. manu, 6, 
AÏd.) μαλθ. vulg. -- εὐόδμησι K. --- 6: θᾶσσον χαθαιρῆται (χαθαρεῖται Lind.; 
χαθαιρεῖται EGJ, Ald., Frob.) vulg.-iva θᾶσσον χαθαίρηται θ, Mack.-—oÿ- 
τος μὲν τά γε πρῶτα vulg.-oûroc τὰ μὲν πρῶτα EHKQ'6, Mack. οὐχ ἐσα- 
χούει EHK.-— οὐδὲν ἀχούει 6.-— ὅτε à pro ἥ τε [ηἀ. --σσων ΕΚ, Lind.- 
Ὥσσον νυ]δ. -- ὁμοιοῦταί τε sine χαὶ EHK6, (Lind., γε). --- ᾿ φυλάττεσθαι 
vulg.— φυλάσσεσθαι ΒΗΠΚ. -- αὐτὰ pro τὰ τοιαῦτα EFGHIJKG, Ald. -- χρώ- 
μενος ΘΠ Κ. -- καὶ om., restit, al. manu Ἡ. -- ὑποχεναγγέων (sic) ὅ. -- χε- 
νεαγγέων vulg.—xevayyéwy 6. -- χενεαγγείων Lind., Μδοκ. -- ἡ χάτω om., 
restil. al, manu χάτω ante χοιλίη E.—5  βλ, om. θ.-- περὶ βλητῶν EFGHLK. 
— εἶναι: OM. 9. ---ϑ ἀμφοτέροισι τοῖσιν ὀφθαλμοῖσιν 6.— "' ἀλλὰ pro xai θ. -- 


LIVRE TROISIÈME. 191 
le septième jour, sans espoir de salut, si, au septième jour, du 
liquide ne fait éruption par les oreilles; de cette facon la dou- 
leur cesse , et la connaissance revient. Le liquide qui s'écoule 
est abondant et inodore. Dans cette affection vous ne vous oc- 
cuperez pas de traiter les oreilles, tant que vous n’aurez pas 
vu le pus faire éruption. Si vous voulez évacuer par le haut 
et par le bas, effectuez ces deux opérations séparément. Puis 
vous donnerez un bain de vapeur à la tête en totalité, et par 
les oreilles , et par les narines. Pour potage le malade prendra 
la décoction d’orge. Il s’abstiendra de vin absolument. Quand 
le pus aura fait éruption, on suspendra toute chose jusqu’à ce 
que le fort de l'écoulement soit passé; puis on nettoyera les 
oreilles avec du vin doux ou du lait de femme ou de la vieille 
huile; ces injections seront tièdes. On soumettra fréquemment 
la tête à des vapeurs émollientes et suaves, afin que le cerveau 
se purge plus promptement. D’abord le malade n’entend pas; 
mais avec le temps le flux diminue, l’ouïe , complétement sup- 
primée pendant le flux, 5e rétablit, et il redevient tout à fait 
semblable à lui-même. Il se gardera du soleil, du vent, du 
feu , de la fumée, des odeurs âcres et choses semblables; il se 
tiendra en repos, usant d’un régime émollient; à l’aide de la 
vacuité des vaisseaux le ventre inférieur sera tenu libre. 

3. (Apoplezxie ou ramollissement du cerveau. Comp. des Ma- 
ladies , τε, $ 8.) Sidérés : ceux qu’on nomme sidérés sont ainsi . 
quand l’encéphale se remplit de beaucoup d’impuretés , ils 
éprouvent d’abord de la douleur à la partie antérieure de la 
tête ; ils ne peuvent voir, les uns des deux yeux, les autres 
d’un œil ; ils sont dans le coma ; ils n’ont pas leur connaissance ; 
les tempes battent, il y a une fièvre légère, et le corps est im- 
puissant. Ils meurent le troisième ou le cinquième jour ; ils ne 
vont pas jusqu’au septième ; si cependant ils atteignent ce 
terme , ils réchappent. En ce cas, si vous voulez le traiter, 
vous ferez prendre un bain de vapeur à la tête; par des inci- 


φρονες 8. —tlioyer E.-Tù (τὰς FHKLO, Mack) ἑπτὰ vulg. - ἀπιχνέεται L. 
— " εἰ δ᾽ GI, Ald,-3’ EHK, Frob. 


122 DES MALADIES. 

ΤᾺ Δ br \ \ MT: 4 À, 181 297, 
RUpIAV τὴν χεφαλὴν, χαὶ ταμὼν ἀνάπνευσιν ποιέειν" ἣν 1 δὲ ὀδύνη 
2 FAUNE \ Aa (2 L Mer VA Ἐ \ 9 / 
ἐστηριγμένη ἡ, καὶ πταρμοὺς ἐμποιέειν χρὴ, καὶ τὴν κεφαλὴν καθαί- 

A \ 230.9 \ J / / 2 ΄ 
ρειν χούφοισι καὶ εὐώδεσι, καὶ τὴν κάτω χοιλίην καθαίρειν, ἀοινέειν 
δὲ τὸ πάμπαν, πτισάνης δὲ χυλῷ χρῆσθαι. 

΄ὔ 
{. 5Σφακχελισμὸς ἐγχεφάλου " ἣν ὃ δὲ σφακελίσῃ ὃ ἐγχέφαλος, ὀδύ- 
LA \ \ LASER 2 ͵7 -«φ 2 \ € !/ 
νη ἴσχει τὴν χεφαλὴν, χαὶ διὰ τοῦ τραχήλου φοιτᾷ ἐς τὴν ῥάχιν, 
καὶ αὐτὸν ἐπιλαμβάνει ἀνηκουστίη, χαὶ ψῦχος ἐπέρχεται ἐπὶ τὴν χε- 
υ. ἡχουστίη, καὶ Ψῦχος ἐπέρχ, VX 
φαλὴν, χαὶ filer ὅλος, χαὶ ἐξαίφνης ἄφωνος δείκνυται, καὶ ἐκ τῶν 
ῥινῶν αἷμα ῥεῖ, καὶ πελιδνὸς γίνεται. Τοῦτον ἣν μὲν ἣ νοῦσος χαλα- 
ρῶς Adôn, τοῦ ἀἵματος ἀπελθόντος, ῥαΐζει " ἣν δὲ σφόδρα ἀπειλημ.- 
/ νον, / ᾽, / ΄ 2 / A ΩΝ 
μένος ἡ, ἀποθνήσχει τάχα. Τούτῳ πταρμούς τε ἐμποιέειν διὰ τῶν 
Je NZ \ \ 1 5! / > 7 € , 5 , 
εὐωδέων, καὶ τὰς χοϊλίας ἄμφω καθαίρειν ἐν μέρει ἑκατέρην, ὅ χούφας 
δὲ αι τ τὸ λα νΣ UE τ AUS ἘΜ Vie ΝΥ , \ 
à ὀδμὰς ἐχόντων Thot ῥισὶν ἀείρειν, καὶ ῥόφημα λεπτόν τε καὶ χλια- 
ρόν - ἀοινέειν δὲ τὸ πάμπαν. 
ὅ. ὁ Λήθαργοι᾽ οἱ δὲ ᾿λήθαργοι, στάιις μὲν À αὐτὴ τοῦ χαχοῦ τῇ 
περιπλευμονίῃ, χαλεπωτέρη δὲ χαὶ οὐ πάμπαν ἀπήλλαχτα! ὑγρῆς 


N 


περιπλευμονίης " βραδυτέρη 5δὲ πουλὺ À νοῦσος. Πάσχει δὲ τάδε" 

\# \ ἘΚ Vue s \ 5 , € À \ 9 ΝΣ Ι \ 
βης καὶ χῶμά μιν ἔχει, καὶ τὸ σίαλον ὑγρὸν καὶ mod ἀνάγει, 'καὶ 
CLS 2 19 VA ET 72 ΕἸ “ 4 , ε 2 de! 
ἀδυνατέει σωόδρα, καὶ δχόταν μέλλη ἀποθανεῖσθαι, lxaTu ὑποχωρέει 


2 


ἐπὶ πολὺ χαὶ ὑγρόν. Τούτῳ ἐλπὶς μὲν πάνυ βραχέη περιγενέσθαι" 


o ΝᾺ 4 / € - % 1 \ τι LA Æ 
ὅμως δὲ πτύειν τε ποιέειν ὡς πλεῖστον χαὶ θερμαίνειν καὶ ἀοινέειν 
ἣν δὲ ἐχφύγη, ἔμπυος γίνεται 

ἣν δὲ ÉXQUYN, ÉLTUOS γίνεται. 


a 
ὃ 
6. 11 Καυσώδης " ἣ δὲ χαυσώδης λεγομένη, δίψα τε ἔχει πολλὴ, 


χαὶ À γλῶσσα πέφριχε, τὸ δὲ χρῶμα αὐτῆς τὸν μὲν πρῶτον χρόνον 


1 Δ᾽ ΕΗΚ. -- ὀδύνην [.. --ἔχῃ σνι]ρ. -- ἑστήχῃ . al. manu ἔχη H.- ἐστηρι- 
γμένη ἢ (sic) θ. --χρὴ om. 0.-- πτισσ. Εἰ. --χρῆσθαι χυλῶ EHK. — 5 σ. ἐγχ. 
om. Ηθ. -- ἣν σφαχελίση 6 ἐγχέφαλος pro cp. ἐγχ. ΕΕΌΙΠΕ. — 3 δὲ om. E. 
-- ἔχει 0.—‘oidés vulg.-idies θ. -- γίνεται pro δείχνυται ΒΗΚ. -- ῥέει Lind. 
-πεἰλημμένος ἢ, θνήσχει vulg.— ἀπειλημένος (sic) n ἀποθνήσχει 9. --τάχα 
om. FGIJ.- ταχέως EHKQ', Lind., Mack.— ἐν μέρει ἢ (μοίρῃ sine ἢ Mack) 
ἑχατέρην (ἑχάτερον Mack) vulg.-Il faut en effet supprimer avec Mack 
À, qui provient de la répétition, par iotacisme, de εἰ finale de μέρει. 
Mais μέρει peut rester. — 5xai τῶν εὐωδέων (xai τ. εὖ. om. 6) χούφας 
δὲ vulg.— ῥόμφημα ἃ, ΑἸα, -- τε χαὶ om. 0.— 56}, om. 0.- περὶ ληθάργων Εἰ 
FIJK.— 7 λίθαργοι ἡ. -- ληθαργιχοὶ θ. --περιπν. (bis) JK.- χαλαρωτέρη 9: - 
Post ὑγρῆς addit γὰρ Lind.— " δὲ om. Lind.- δ᾽ ἡ νοῦσος πολλὸν 8.- πολὺ 
EHJJK, -- καὶ χῶμά μιν om. 6. — ϑπουλὺ Lind.— "αὶ πολὺ pro χάτω ΕἸ. -- ἐπὶ 
om. Κὶ, -- πουλὺ [Πηἀ. -- βραχεῖα vulg.- βραχέη 9. --α 11%. om. θ,-- χαυσώδης 


LIVRE TROISIÈMF. 123 


sions vous y pratiquerez des débridements. Si la douleur est 
fixée , il faut de plus provoquer des éternuements et purger la 
tête par dés substances légères et suaves ; on évacuera le ventre 
inférieur. Le malade s’abstiendra de vin absolument ; il usera 
de la décoction d’orge. 

4. (Π| πὸ s’agit pas de sphacèle , voyez des Maladies, IT, 16 δ ὃ, 
dont celui-ct est une répétition.) Sphacèle de l’encéphale : si 
l'encéphale se sphacèle, une douleur tient la tête, et gagne 
par le cou le rachis ; le malade devient sourd; un sentiment 
de froid s’étend sur la tête; le malade est tout en sueur; il 
perd soudainement la parole ; il rend du sang par les narines, 
et il devient livide. Si la maladie prend avec une intensité mé- 
diocre , il réchappe, du sang s’écoulant ; si elle prend avec 
force , il meurt promptement. En ce cas, on provoquera des 
éternuements par les substances suaves; on évacuera par le 
haut et par le bas, alternativement ; les odeurs des errhins 
seront peu actives; le potage sera léger et chaud; le vin est 
absolument interdit. 

ὃ. (Léthargus où fièvre pseudo-continue avec somnolence ; 
voy. 1. 11, p. 572. Comp. des Mal., II, S 65.) Léthargus : dans 
le léthargus le mal ἃ la méme constitution que dans la péri- 
pneumonie ; mais le léthargus est plus difficile, et il ne va guère 
sans une péripneumonie humide ; il a une marche beaucoup 
plus lente. Voici les accidents : il y a toux et coma ; l’expec- 
toration est aqueuse et abondante; le malade est dans une 
grande faiblesse ; et, quand il est sur le point de mourir, il a 
des selles abondantes et aqueuses. En ce cas, il y a bien peu 
d'espérance de salut; cependant on le fera expectorer autant 
que possible, on l’échauffera, on interdira le vin. S'il re- 
chappe, une suppuration se forme. 

6. (Fièvre ardente, Comp. des Mal., 11, 5. 63.) Fièvre cau- 
sode : dans la fièvre dite causode, la soif est vive ; la langue est 
rugueuse ; d’abord elle conserve sa couleur, mais elle est très- 


in marg. al. manu Η, -- περὶ xovowèov: EFGIJK, - Post λεγομένη addit [πὺν - 
ρετὸς τὸν ἄνθρωπον σφοδρὸς] Lind. 


124 χ DES MALADIES. 
:"ὔ SAUT PSE NX a : 7 “᾿ SR 1 AA 
οἷόν περ εἴωθε, ξηρὴ δὲ σφόδρα " προϊόντος δὲ τοῦ χρόνου σχληρύνε-- 
\ 4 a’) \ / UE À ; 2°H \ 5 
ται καὶ 1 τρηχύνεται καὶ παχύνεται καὶ ἐπιμελαίνεται. 5 Ἣν μὲν ἐν 
“- - / A d 
ἀρχῇ ταῦτα πάθη, θάσσους αἱ χρίσιες γίνονται" ἢν δὲ ὕστερον, ypo= 
ee ὦ - 1} 
νιώτεραι " τῆς δὲ ἀφέσιος ταῦτα πάντα ἣ γλῶσσα σημαίνει ἅπερ ἐν 
- s \ À LA 
τῇ ᾿περιπλευμονίη " χαὶ τὰ οὐρα, χολώδεα μὲν À αἱματώδεα ἐόντα, 
ἐπίπονα " ξανθὰ δὲ, ἀπονώτερα " χαὶ τὸ πτύσμα ὑπὸ θερμασίης χαὶ 
u LE , \ ARE) = 2. δὲ ὶ 2 \ 
ξηρασίης ἐξυγχεχαυμένον xat παχύ ἐστι πολλάχις δὲ χαὶ ἐς τὴν 
τ / ΞΖ 
περιπλευμονίην μεθίσταται, χαὶ ἣν μεταστῇ, τάχα ἀποθνήσχει. 
- ὩΣ ΄ NET: NN À τ 
Τοῦτον ὅ δὲ ὧδε χρὴ θεραπεύειν " λούειν θερμῷ δὶς ἢ τρὶς τῆς ἡμέρης 
€ , \ - ΄ω ἌΡΗΝ, τ # 2 \ ! À \ 
ἑχάστης πλὴν τῆς χεφαλῆς, καὶ ἐν τῇσι κρίσεσιν où χρὴ λούειν, καὶ 
τὰς μὲν πρώτας τῶν ἡμερέων ὑποχαθαίρειν χαὶ ὑδροποτέειν “ χαὶ 
3 \ ἐν 
δγὰρ ἔμετον ἄγει τὸ ὕδωρ ὡς ἐπιτοπολύ" τὰς δὲ ὑστέρας μετὰ τὴν 
χάθαρσιν ὑγραίνειν, χαὶ δοφήμασι χρῆσθαι χαὶ οἴνοισι γλυχέσιν 
ἄθαρσιν ὕγραίνειν, δοφήι 4070 σι γλυχέσιν. 
κι - - ᾿ es - - 
Ἦν δὲ μὴ ἐξ ἀρχῆς παραλάδης, ἀλλὰ ἤδη τῶν ἐν τῇ γλώσσῃ σημη- 
+ m2 4 2 δια μὰ € ΄ , 8 \ \ GA 
ἴων Τένεόντων, ἐᾷν χρὴ ἕως ἂν ai χρίσιες παρέλθωσι ὅχαὶ τὰ τῆς 
“ / A - 
γλώσσης σημήϊα ἠπιώτερα γένηται, χαὶ μήτε φάρμαχον δῷς μήτε 
Ἂν 2 CA \ « , / 
χλύσης ἐς χάθαρσιν, πρὶν ai χρίσιες παρέλθωσιν. 


«10 ς 


7. Ὁ πλεύμων οἰδέων ὑπὸ τῆς θερμασίης * "᾿ ὁκόταν ὃ πλεύμων 


557 CA / \ λν 2 \ \ A \ 
οἰδήση ὑπὸ θερμασίης πλησθεὶς, Pins ἴσχει ἰσχυρὴ χαὶ σχληρὴ, χαὶ 
= 0 , \ > 5 ΕῚ , ENT © , \ \ 1129/ 

ὀρθοπνοίη, καὶ ἀναπνέει ἀθρόον, χαὶ ἀσθμαίνει πυχνὸν, χαὶ “ide, 


\ \ - 2 4 (4 d 2 ἈΝ ον, \ 
χαι τοὺς μυχτηραᾶς AVATETAVVUGLY WOTEP νππος EX ορόμου, χαι τὴν 


ὶ 12 


γλῶσσαν θαμινὰ ἐχύάλλει, χαὶ τὰ στήθεα 1) αὐτῷ ἀείδειν δοκέει χαὶ 
βάρος ἐνεῖναι, διὸ χωρέειν οὐ δύναται τὰ στήθεα, ἀλλὰ διαῤῥήγνυται 


«135. D I LPR KA AT TEN - \ \ 1 
ἥ τε ὀδύνη ὀξέη ἴσχει, καὶ TO νῶτον χαὶ τὰ στήθεα 


ANS 


a , 
χαι HOUVUTEEL 


IToay. 17. -- ἔπειτα μελαίνεται pro χαὶ ἐπιμελαίνεται 6.—?2%v μὲν οὖν 
ἐν ΕΗ. --ἣν μὲν γὰρ ἐν L.-— καὶ ἣν μὲν ἐν 11πη6. -- θάσσους ἐχχρίσιες 9. --- 
ἔπεριπν. ΕΗΚ. -- χλωρὰ pro χολώδεα θ.-- ἀπορώτερα 6. -- ὑπερθερμασίης 
pro ὑπὸ θερμ. HJ.— co. EHIJ. -- συγχαιόμενον K.- χαὶ om. θ. -- τε pro δὲ 
ι1π4. -- περιπν. Κ. -- καθίσταται L.— 5 δὲ om. ΕΚ. --- γὰρ om. θ. -- ἐπιτο- 
πουλὺ GIJ, Ald., Lind.- ῥομφήμασι G, ΑἸα. -- οἴνεσι, al. manu οἱ H. — 
7éévrwy EHK6.— " χαὶ.... παρέλθωσιν om. FGIJ.-ÿwrrnc Κ. --π. Ald., 
Frob.-3otc pro δῷς θ. -- μήτε χλύσις (χλύσης EH, Ald., Frob., Mack) (μήθ᾽ 
ἑλχύσης K) νυΐρ. -- πλὴν pro πρὶν 0.—%6 π. οἷ. ὃ. τ. θερ. om. θ. - ὅταν 6 
πλεύμων οἰδήση ὑπὸ τῆς θερμασίης FG (H, in marg. al. manu). -- ὅταν 6 
πνεύμων οἰδήση ὑπερθερμασίης πλησθεὶς E.- ὅταν ὃ πλεύμων οἰδέη ὑπὸ 
θέρμης 1. -- θέρμης Lind. -- 1 ὁχόταν δὲ ὃ EHK (6, ὅταν).-- πνεύμων EGHJK 
- πλησθῇ ὑπὸ θερμασίης χαὶ οἰδήση EHK. -- πρισθὴῇ ὑπὸ φλεγμασίης χαὶ 
οἰδήση 9. -- θέρμης Lind.-icyuon χαὶ om. ἘΗ͂Κ, -- χαὶ σχληρὴ om. 9. - 


ἢ" 


LIVRE TROISIÈME. 195 


sèche; au bout de quelque temps elle devient dure, raboteuse, 
épaisse et noire. 5116 malade éprouve ces accidents au début, les 
crises sont plus promptes; si plustard, elles sontpluslentes. Pour 
la solution, la langue a toutes les mêmes significations que dans 
la péripneumonie. Les urines, étant bilieuses ou sanguinolentes, 
annoncent dela souffrance ; étant jaunes, de la rémission. L’ex- 
pectoration, par la chaleur et la sécheresse, est brülée et épaisse. 
Souvent aussi la maladie se change en péripneumonie ; et, cela 
arrivant, le malade succombe promptement. Dans une telle 
affection voici ce qu’il faut faire : on lavera à l’eau chaude 
deux ou trois fois par jour excepté la tête ; dans les crises 1] 
ne faut pas laver. Les premiers jours, ou évacuera modére- 
ment, et on fera boire de l’eau. L’eau en effet provoque d’or- 
dinaire le vomissement_ Les jours suivants, après l’évacuation, 
on humectera; on prescrira les potages et les vins doux. Si vous 
avez le malade , non dès le début , mais alors que les signes 
sont déjà sur la langue, vous resterez en repos jusqu’à ce que 
les crises soient passées et que les signes de la langue devien- 
nent meilleurs, Vous ne donnerez ni un évacuant ni un lave- 
ment purgatif avant la fin des crises. 

. 7. (Affection aiguë des voies respiratoires. Comp. des Mala- 
dies, IE, $ 58.) Le poumon se gonflant par la chaleur : quand le 
poumon se gonfle rempli par la chaleur, il y a une toux forte et 
sèche, de lorthopnée, respiration précipitée, anhélation. Le 
malade sue ; il ouvre les narines comme un cheval après une 
course ; il tire souvent la langue; il lui semble que sa poitrine 
crie et qu’un poids l’oppresse; pour cela il ne peut dilater la 
poitrine ; mais il éprouve un sentiment de rupture et une 
grande faiblesse. 1] y a une douleur vive; le dos, la poitrine et 
les côtes sont comme piqués d’aiguilles ; il y ressent une brü- 


ἀναπνεῖ vulg.— χαὶ ἀναπνέει χαὶ πυχνὸν χαὶ ἀσθμαίνεν ἀθρόον 0.— χαὶ πυχνὸν 
ἀσθμαίνει EHK,.—11 οἰδέει vulg.—oiôter Ὁ. -- δίει (E, al. manu oïôée:) ΗΚ. 
— ôter θ.-- ὡς ἵππος δραμὼν 9. ---  αὐτῷ.... στήθεα om. Ἷ. -- δοχεῖ ΗΚ. -- ἐν- 
εἶναί τι ὃ (διὸ pro τι ὃ ἘΕΟΙΚΘ, Ald., Frob., Lind., Mack) χωρέειν νυ]ρ. -- 
διαρήγνυται HI. — fe 9. -- ὀξείη vulg.- ὀξέη Καὶ. -- χαὶ om. ΕΗΚΡΊ. -- τόν 
τε (τε om. 6) νῶτον vulg. -- Je pense qu'il faut lire τὸ νῶτον. 


126 DES MALADIES, 


χαὶ τὰς πλευρὰς ὡς βελόναι κεντέουσι, καὶ καίεται ‘rare ὡς πρὸς 
Ὁ , \ œ - 
πὺρ καθήμενος, καὶ ἐρυθήματα ἐχφύει ἐς τὸ στῆθος καὶ τὸ νῶτον ὡς 
À = dé \ Ὁ N 2 \ 2 “ Ἁ > LA σ ΕΣ 
φλογοειδέα,, χαὶ δηγμὰς ἰσχυρὸς ἐμπίπτει, καὶ ἀπορέει, ὥστε οὔτε 
/ > ls - à - 
ἑστάναι οὔτε καθῆσθαι οὔτε χαταχεῖσθαι οἷός τέ ἐστιν, "ἀλλ᾽ ὧδε 
LA C4 
ἀπορέων βληστρίζει ἑωυτὸν, χαὶ δοχέει ἤδη ἀποθανεῖσθαι" ἀποθνή-- 
\ ὦ 09 - 
σχει δὲ μάλιστα τεταρταῖος ἢ ἑδδομαῖος ᾿ ἣν δὲ ταύτας διαφύγη, οὐ 
μάλα ἀποθνήσχει. Todroy ἣν θεραπεύης, yen τὴν χάτω χοιλίην ὡς 
le τῳ Ὁ A] τω -- 
τάχιστα χαθῆραι χλύσμασι χαλῶς, χαὶ ἀπὸ τῶν ἀγχώνων χαὶ τῆς 
δινὸς καὶ τῆς γλώσσης καὶ πάντοθεν τοῦ σώματος αἷμα ἀφιέναι, καὶ 
͵ ᾿ f Ὁ 
πόματα διδόναι ψυχτιχὰ καὶ δοφήματα τὰ αὐτὰ δυνάμενα, χαὶ τῶν 
οὐρητιχῶν, μὴ ᾿θερμαινόντων δὲ, πολλάκις διδόναι" καὶ ὅπρὸς μὲν 
\ ΕΣ, Le \ CT , {A C9 ue À\ 
τὰς ὀδυνας αὐτὰς, 6XOTUV χαταιγίζωσι, χλιάσματα χοῦφα χαὶ ὑγρὰ 
χρὴ προσφέροντα χλιαίνειν χαὶ ὑγραίνειν τὸν τόπον οὗ ἂν ἡ à ὀδύνη, 
“πρὸς δὲ τὰ ἄλλα ψυχτήρια προσίσχειν τὰ μὲν ἀφαιρέοντα, τὰ δὲ 
L4 \ d À ,ὔ τ # 2 Ἂ ai A 
προστιθέντα, χαὶ ὅχου ἂν χαταχαίηται, Ψῦχος ποιέειν, ἀοινέειν δὲ τὸ 
πάμπαν. 


829 


5. ἸΚεφαλῆὴς ὀδύνη " ὁκόταν δὲ ἀπὸ τῆς χεφαλῆς ἀρξαμένη ὅ ὀδύνη 
δξέ ΕΡγ δι 4 te 3)) τ VE 4 CAE 
ὀξέη ἄφωνον ποιήσῃ παραχρῆμα, ἄλλως τε χαὶ x μέθης, οὗτος ἀπο- 
θνήσχει ἑδδομαῖος. *’Hocov δὲ οἵ ἐχ τῆς μέθης τοιοῦτόν τι παθόντες 
\ y / τῶν ἐνὶ ΤΟ \ > 
χαὶ ἄφωνοι μείναντες ἀποθνήσχουσιν " ἣν γὰρ δήξωσι φωνὴν αὐθημε- 
\ À € / À Ὁ / à € , / ἊΝ “ 10 δὲ D 3 - 
ρὸν ἢ τῇ ὑστεραίῃ ἢ τῇ τρίτη, ὑγιέες γίνονται " ποιέουσι "9 δὲ Ex τῆς 
μέθης ἔνιοι τοῦτο, 1 οἵ δ᾽ ἕτεροι ἀπόλλυνται. Τούτοισι πταρμούς τε 


5 L4 ᾿ \ \ € LA c μὴ λ) 44 ἴδ. \ 
ἐμποιέειν ἰσχυροὺς, χαὶ ὑποχλύσαι ὃ τι ἂν χολὴν ἀξη σφόδρα, καὶ 


1 Τὰ ὦτα pro ταῦτα θ. -- πυρὶ καθιζόμενος θ. -- ἐκφλύει θ. -- τὸν νῶτον vulg. 
- τὸν ὦτον χαὶ ὡς φολιδοειδὲς θ. -- φλυγοειδέα ὁ. -- ἀπορίη vulg.-à@ropée E. 
- ἀπορέη Β΄, --ὥστε οὔτε χαταχεῖσθαι οὔθ᾽ ἵστασθαι οὔτε χαθίζεσθαι θ. --οὔτε 
χαταχεῖσθαι om. E.—? ἀλλ᾽ ἀπορέει ἀλύων ῥιπτάζει τε ἑωυτὸν θ. --διαφεύγη 
Ἐ, -- ἐχφύγη 9. -- ἀποθνήσχει θ. -- θνήσχει vulg. — 5 χρὴ om. (H, restit. al. 
manu) θ. -- κοιλίαν Κὶ. -- χλύσματι FGH6, Ald., Μίδοκ. -- εὖ pro χαλῶς ΕΗΒ, -- 
γλώσσης EHK, Μδοκ. -- λώττης νυ]. -- τοῦ σώματος om. (H, restit. al. 
manu) θ. -- ἀφιθῆναι (sic) FGJ.- ῥομφήματα G, ΑἸαά. -- θερμαινομένων E.— 
5 ἐς Lind.-mpocioyeuw pro προσφέροντα 9. -- χλιαίνειν,... ὀδύνη om. θ. -- ἣ 
ὀδύνη ἡ ΕΗΚ. --- ὁ τὸ pro πρὸς θ. -- προΐσχειν vulg.-mpocioyerv 9. -- τὸ μὲν 
ἀφ., τὸ δὲ θ. -- ἣν pro ὅχου ἂν θ. -- καταχέηται γ]5.-- χαταχαίηταν EHIJKLE, 
Lind., Mack. — 7x. à. om. (H, al. manu ὅταν τῆς χεφαλῆς ὀδύνη ἄρξηται) 
110.-- ὅταν ἀπὸ τῆς κεφαλῆς à ὀδύνη ἄρξηται K.- ἣν ἀπὸ χεφαλῆς ἀρξαμένη 
ἣ ὀδύνη in marg. E.— ὃ ἡ (à om. EHIJK) ὀδύνη vulg.-oëein Lind., Mack. 
- ποιήσει θ. -- μέθης ὅταν γένηται (ὅταν γένηται om., H restit. al. manu, 6), 
οὗτος vulg.—® ἧσσον δὲ τοῖσιν ἐκ τῆς μέθης θανάσιμα pro ἧσσον... ἀπο- 


APE APE Le Te LU 


LIVRE TROISIÈME. 127 
lure comme s’il était assis près du feu ; des rougeurs comme 
des flammes apparaissent sur la poitrine et le dos. De fortes 
mordications surviennent ; il est dans l'angoisse , de sorte qu’il 
ne peut rester ni debout ni assis ni couché. Dans cette angoisse 
il s’agite, et il semble moribond. 1] meurt en effet, d’ordinaire, 
le quatrième ou le septième jour ; s’il passe ce terme, il n’est 
plus guère exposé à succomber. Si vous traitez ce malade, 
vous évacuerez aussitôt et abondamment le ventre inférieur 
par les lavements; vous tirerez du sang au pli du bras, aux 
narines , à la langue et partout. Vous donnerez des boissons 
rafraîchissantes, des potages ayant même vertu; vous donnerez 
souvent des diurétiques , qui ne soient pas échauffants. Pour les 
douleurs mêmes, quand elles sont pressantes, vous échaufferez 
et humecterez à l’aide d'applications légères et humides le 
lieu où la douleur est ressentie ; pour le reste, vous applique- 
rez des rafraichissants, que vous enleverez et remplacerez tour 
à tour. Là où il y a sentiment de brülure, vous procurerez du 
froid. Vous interdirez absolument le vin. 

8. (Affection cérébrale aiguë suite d'un excès de boisson. 
Comp. des Maladies , II, S 22.) Douleur de tête : quand une 
douleur aiguë partant de la tête ôte subitement la parole, prin- 
cipalement après l'ivresse, le patient succombe le septième 
jour. Ceux qui éprouvent quelque chose de semblable à la 
suite de l'ivresse et qui demeurent privés de la parole , sont 
moins exposés à succomber; en effet, si la parole fait éruption 
le jour même ou le lendemain ou le surlendemain, ils guéris- 
sent (Aph. v, 5). Α la suite de l’ivresse cette terminaison ἃ 
lieuchez quelques-uns, mais ceux qui ne parlent pas périssent. 
En cette affection, vous procurerez de forts éternüments ; 
vous prescrirez des lavements qui évacuent énergiquement la 
bile. Si le malade reprend ses sens , vous lui donnerez du suc 


Bvozououv 0. --θνήσχουσιν νυ], -- ἀποθνήσχουσιν Κ, --ἢ τῇ ὑστεραίῃ om. θ. -- 
τριταῖοι pro τῇ τρίτῃ 9. -- εἰσὶ (H, al. manu γίνονται) 9. --- 19 δὲ οἵ (oi om. 
19, Mack) ἐκ vulg. — "' χαὶ (χαὶ om., Η restit. al. manu, 6) οὐδέτεροι (οἱ 
δ᾽ ἕτεροι 6) vulg. -- ὃ pro 6 τι 9, -- ἀν om. (H, restit. al, manu) 9, --ἄξει ΗΚ, 


198 DES MALADIES. 


ἣν ἐπαίσθηται, ὀπὸν θαψίης δοῦνα: ἐν πολλῷ τῷ ὑγρῷ χαὶ θερμῷ, 


2 


(4 « / 2 , δι 1 2 \ 5» LA € \ 
LV ὡς ταχιστα ATEUEGT ETELTA ἀπισχναίνειν, χαι “αοίνξεειν επτὸα 


- - À = 
ἡμέρας " ἀφαιρέειν δὲ καὶ ἀπὸ τῆς γλώσσης αἷμα, ἣν δύνῃ λαδεῖν 
φλέβα. , 

9. ϑΦρενίτιδες - "φρενίτιδες δὲ γίνονται χαὶ ἐξ ἑτέρων νούσων. 
Πάσχουσι δὲ τάδε᾽ τὰς φρένας ἀλγέουσιν, ὥστε μὴ ἐᾶσαι ἂν ἅψα- 
σθαι, χαὶ πὺρ ἔχει. χαὶ ἔχφρονές εἶσι. χαὶ ἀτενὲς βλέπουσι, καὶ τἄλ-- 

2 X ? ?p , 7 

λα παραπλήσια ποιέουσι τοῖσιν ἐν ὅ τῇ περιπλευμονίη, ὁχόταν οἵ ἐν 
Sr περιπλευμονίῃ ἔχφρονες ἔωσι, Τοῦτον χλιαίνειν δεῖ χλιάσμασιν 
ὑγροῖσι χαὶ πόμασι πλὴν οἴνου, Txal ἢν μὲν οἷός τε ἡ, ἀποχαθαί-- 
ρειν ἄνω, βηχί τε καὶ πτύσει ἀνάγειν χρὴ ὥσπερ ἐν τῇ περιπλευμο-- 

/ . 2 δὲ ἊΝ Ἂ , x ) ’ Ἄ “ [2 € % 2 x 
νίη " εἰ δὲ μὴ, τὴν χάτω χοιλίην παρασχευάζειν ὅχως ÜROYWPEN 
ὑγραίνειν δὲ πόματι * ἀγαθὸν γάρ. Ἢ δὲ νοῦσος θανατώδης " ἀποθνή-- 
σχουσι ὃδὲ τριταῖοι ἢ πεμπταῖοι ἢ ἑδδομαῖοι" ἣν δὲ ἠπίως ληφθῇ, 
χρίνει ὡς περιπλευμωονίη. 

10. 3 Κυνάγχη * ὑπὸ δὲ τῆς χυνάγχης καλεομένης πνίγεται ὥνθρω- 
πος, καὶ ἐν τῇ φάρυγγι μᾶλλόν où δοχέει ἐνέχεσθαι, xat οὔτε τὸ 


4“ , Κ᾿ 24 3 SA 


/ .-" ; \ 10 \ FRS δ 
σίαλον XATAGTY οὐτε ἄλλο ουόοξν, HAL τῷ ὀῳφθαλμὼ TMOVEETOV τε XAL 


L4 La 3 \ 
ἐξέχετον ὡς ἀπαγχομένοισι, χαὶ ᾿“ἐχόλέπει αὐτοῖσιν ἀτενὲς, χαὶ 
ΕἸ , 5 -"ὕ 7.2 D \ \ / NA ΘΕῸΣ \ 
ἐπιστρέφειν οὐχ οἷός τέ ἐστιν αὐτοὺς, χαὶ λύζει, καὶ ἀναΐσσει θαμινὰ, 


\ \ / lea , Ξ , ΣΝ ue "4 μᾶ 
XAL TO προσῶπον χαι ἢ φᾶρυγς πιμπραται Ν ατὰρ χαιὸ τράχηλος 
458 Δ ἈΚ -- Y < 3 O1 “ιν. LA EN Le nes Ve εὦ NT , 
ὕπο GE TOLOLV OUXOLV QUOEV XAXOV ÉYELV OOXEEL* XL ορᾷ χαι ŒXOUEL 


3 4 ΟΣ IX CS ΩΝ 2 “ RS CA “ J 
ἀμθλύτερον, καὶ ὑπὸ τοῦ πνιγμοῦ οὐκ ἔννοός ἐστιν, οὔτε ἦν τι λέγη. 


1 ῬΕΈπισχ. vulg.- ἀπισχ. EHIK('6, Mack. —? ἀσινέειν (sic) 4. -- ἀσιτέειν L, 
[1π4.-- γλώττης vulg.-ylwoconc EHIK, Μδοκ. -- αἷμα pro pAé6a L.-—[ràv| 
φλέθα Lind.—3+p. om. H6.- περὶ φρενιτίδων EFGIJK. — f φρενίτις δὲ yi- 
νεται μὲν ἐξ 9, (Mack, καὶ pro pév).-étépnc νούσου EHK9, Mack. -- ἐάσαι 1, 
Frob., Lind., ΜδοΚ. -- ἥχει vulg.-ëyer θ, Mack. -- ἀτενέες vulg.-drevèc E, 
Lind., Mack. -- τὰ ἄλλα EH. —5 τῆσι περιπλευμονίησι EHK , Mack.-xepenv. 
α. ---ὁ τῆσι περιπλευμονίησι Μδοκ. -- περιπν. EGJK.- εἰσὶ pro ἔωσι EGHIJ, 
ΑἸα. -- δεῖ om. (Η. restit. al. manu) θ. --- ᾿ χὴν Mack. -- περιπν. EHK.- ὅπως 
EHK. -- ὑποχωρέει H, AId., Frob.- πόμασι Lind.— 5 δὲ EHK, Mack. -- γὰρ 
pro δὲ vulg.— à é6. om. FGIJ.- ἡπίως Ald., Frob. -- κρινέει 0. -mepenv. ἘΚ, 
— 9x. om. θ. -- νοῦσος à χαλεομένη χυνάγχη FG.-ànù Ε΄. -- λεγομένης 9. --τε 
pro πνίγεται θ. -- ὃ (ὁ om., restit. al. manu H) ἄνθρωπος vulg. -- ὥνθρωπος 0. 
π-φάρυγι 1.-- οἵ μᾶλλον ΒΗΚ. -- ἀνέχεσθαι (H, al. manu ἐν) K.— ἢ χαὶ χατα- 
σπᾶ οὔτε τὸ σίαλον, al. manu χαὶ οὔτε χατ. τὸ σ. ἢ. -- χατασπᾶ τὸ σίαλον 
ἘΚ. --- " oùr’ G, Ald., Frob.- χαὶ οἵ ὀφθαλμοὶ πονέουσί τε καὶ ἐξέχουσιν ὡς 


LIVRE TROISIÈME. 129 


de thapsie dans un liquide abondant et chaud, afin qu’il 
vomisse aussitôt que possible. Ensuite vous l’atténuerez, et 
vous lui interdirez le vin pendant sept jours. Vous tirerez aussi 
du sang de la langue, si vous pouvez saisir la veine. 

9. (Phrénitis ou fièvre pseudo-continue avec délire. ΤΟΥ. t. ΤΙ, 
p. TA ; seulement ici l’auteur insiste sur la douleur précordiale, 
qui, en effet, n’est pas rare dans les fiévres rémittentes.) Phré- 
nitis : la phrénitis survient aussi à la suite d’autres maladies. 
Voici les accidents : le malade a la région phrénique doulou- 
reuse, à ce point qu’il n’y laisse pas porter la main; fièvre, 
délire, regard fixe, et autres accidents semblables à ceux de la 
péripneumonie, quand dans la péripneumonie il y a délire. 
En ce cas, on échauffera avec des applications humides et avec 
des boissons, sauf le vin; si le malade est en état, on purgera 
par le haut, et on évacuera par la toux et l’expectoration 
comme dans la péripneumonie : sinon, on disposera le ventre 
inférieur de manière qu’il soit hbre; on humectera par les bois- 
sons ; car cela est utile. La maladie est dangereuse; on meurt 
le troisième jour ou le cinquième ou le septième; dans le 
cas où elle est plus modérée, elle se juge comme la péripneu- 
monie. 

10. (Angine.) Angine : dans la maladie dite angine, le patient 
est suffoqué ; c’est surtout dans la gorge qu’il lui semble avoir 
quelque chose. II ne peut avaler ni la salive ni quoi que ce 
soit. Les yeux sont douloureux et saillants comme dans la 
strangulation ; le regard en est fixe; et le malade ne peut les 
mouvoir. Il a le hoquet, de la jactitation ; le visage et la gorge 
s’enflamment, et même le cou. Sous les oreilles il ne paraît 
avoir aucun mal. La vue et l’ouie sont plus obtuses. Par l’effet 
de la suffocation il est hors de sens soit qu'il parle, soit qu'on 


ἀγχομένοισι 0. --- βλέπε: vulg.— βλέπτει: ΕΤΟΙ.. -- ἐσόλέπει Η. -- ἐχδλέπε! 0. - 
χαὶ στρέφειν σφέας οὐχ οἷός τε sine ἔστιν αὐτοὺς θ. --ἔχει: pro ἐστιν ΑΚ. -- 
ἔχειν pro ἐστιν Εὶ (H, supra lin. al. manu). ἀλύζει Κ', - φάρυξ 1.-- ἀτὰρ om. 
9. --- 5 τοῖσ: δὲ ὁρέουσιν (οὐρέουσιν G; ὁρέωσιν EHK) (ὑπὸ δὲ τοῖσιν oo 
6) οὐδὲν νυ]ᾳ. -- ἀμιδλήτερον K. 

TOM. VII. 9 


130 DES MALADIES. 


οὔτε ἤν τι ἀκούη À ποιέη * ἀλλὰ χεχηνὼς χέεται 'σιαλοχοέων " τοι- 


τος - CI - EN - 
dde "ποιέων οὗτος ἀποθνήσχει πεμπταῖος à ἑδδομαῖος ἢ ἐνναταῖος. 


Ὅταν δὲ τούτων ἀπῇ τι τῶν σημηίΐων, χαλαρωτέρην δηλοῖ τὴν νοῦ-- 


\ L4 2 A 4 Εν sé # 
σον, χαὶ καλέουσιν αὐτὴν παραχυνάγχην. Τοῦτον φλεδοτομέειν yon, 
μάλιστα ὃ μὲν ὑπὸ τὸν τιτθόν" συναχολουθέει γὰρ ταύτῃ x τοῦ πλεύ- 
θ ᾿ A τ #4 Δ a x \ , θ LA ; 7 À A 16» 
μόνος θερμὸν πνεῦμα" χρὴ δὲ καὶ τὰ χάτω καθαίρειν φαρμάχῳ À χλύ 
\ \ - \ \ 
ouate, χαὶ τοὺς αὐλίσχους παρῶσαι "ἐς τὴν φάρυγγα κατὰ τὰς γνά- 
θους, ὡς ἕλκηται τὸ πνεῦμα ἐς τὸν ὅ πλεύμονα, χαὶ ποιέειν ὡς τά- 
juste, πτύσαι, χαὶ ἰσχναίνειν τὸν “πλεύμονα, χαὶ ὑποθυμιᾷν 


ὕσσωπον κιλίχιον καὶ θεῖον χαὶ ἄσφαλτον, καὶ ἕλχειν διὰ τῶν αὐλί-- 
νι La AS COPA λέ \ A , ER \ 

σχὼν χαὶ διὰ τῶν fret à ὡς Τέξίη φλέγυα, χαὶ τὴν φόρυγγα χαὶ τὴν 

γλῶσσαν ἀνατρίόειν τοῖσι τὸ φλέγμα ἄγουσι, al τὰς φλέδας τὰς ὑπὸ τῇ 


x 
γλώσση τάμνειν, ἀφιέναι δὲ Se χαὶ ἀπὸ τῶν ἀγχώνων, ἣν ἰσχύῃ; 


ΝᾺ 9 > 


ἀοινεῖν δὲ, χαὶ ῥοφεῖν πτισάνης χυλὸν λεπτόν ἐπειδὰν δὲ 3 ἀφῇ ñ 
Ὁ δ \ f Are 2) Η Ψ' 07 c NL 
νοῦσος χαὶ σιτίων γεύηται, ἐλατηρίῳ νέῳ χαθῆραι, ἵνα μὴ ἑτέρῳ 


- 
χαχῷ περιπεσῆ. 


3 


44. 10 Νοῦσος ἴ SEA ἴχτερος τοιόσδε ἐστὶν ὃ ὀξὺς καὶ διὰ τάχεος 


ἀποχτείνων * ἣ χροιὴ “ὅλη σιδιοειδὴς spéez ἐστὶν ἢ χλωροτέρη οἵη 


2 


ἡ βληχρὴ ἔχει" ἐνίοτε δὲ 


€ > € , , ΔΑ \ 26 k | VS CN το αὐτἢ 
ot σαυροι οι χλωροί 5 παρομοῖος οξ χαι 070 ὡς, χαι τῷ ουρῷ υφίσταται 
΄, 
ΦΟΙΧΉ 


οἷον ὀρύδιον πυῤῥόν χαὶ πυρετὸς καὶ 
“ 


A 4 2 2 
χαὶ τὸ ἱμάτιον οὐχ ἀνέχεται ἔχων, ἀλλὰ δάχνεται, καὶ ξύετα:, χαὶ 


ΕΝ 3 \ Vue \ \ 4 17 € 2 \ \ 
ARR ἐὼν τὰ ἑωθινὰ τὰ σπλάγχα ἀμύσσεται ὡς ἐπιτοπουλὺ, χαὶ 


δχόταν 15 ἐγείρη τις αὐτὸν ἢ προσδιαλέγηται, οὐχ ἀνέχεται. Οὗτος 


5 


4 1 ce 
ὡς ἐπιτοπολὺ ἀποθνήσχει ἐντὸς τεσσαρεσχαίδεχα ἡμερέων" ταύτας δὲ 


διαφυγὼν ὑγιὴς γίνεται. Χρὴ δὲ θερμολουτέειν, "" καὶ πίνειν μελίχρη- 


! Σιαλοχέων (σιαλ. om. 6) vulg.— σιαλοχοέων Lobeck, Phryn. Ecl., p. 572. 
- ᾿ πονέων Lind.-évar. HK.- Post ἐνν. addit παραχυνάγχη vulg.—rupu- 
χυνάγχη om. GK6.-cnuntwy EHK.- σημείων νυ]σ.-- αὐτὴν om. (H, restit. 
al. manu) 9. --- μὲν HIJ6, Mack. -- δὲ pro μὲν vulg.—xapà pro ὑπὸ L.—xv 
om. θ.-- πνεύμονος ἘΗΚ. ---’ εἰς Ἐὶ -- ἐς om. Lind.-çépuya 1. - ἕλχυται 
Ald., ΕΤΟΡ. --- ὃ πν. K.—5xv. K.-ÿÜx. δὴ (δὲ HIJK, Lind.; δεῖ, al. manu 
δὴ E) (δὴ om. 6) ὕσσωπον (ὕσωπον KJ) vulg. — 7 ἐξέλη L.- φάρυγα 3.-- γλῶσ- 
σαν EH, ΜΔ Κ. -- γλῶτταν vuig.—év τοῖσι FGIJ, Lind.-+ù θ. -- τὸ om. vulg. 
—"oiua om (H, restit, al. manu) θ. --ἐχ pro ἀπὸ ΕΚ. -- ῥοφὴν G, Ald., 
Frob. - πτισσ. E.- λεπτὸν om. 6.—°àvñ θ. -- περιχαθῆρα: 6. — ἰὸν, %. om. 
θ. --νοῦσος om. ΕἸΦΕ,--ἴχτερος δ᾽ ὅτοιος (sic) δ᾽ ἔστιν ὀξὺς 9. -- ἐστὶν om. 4. 
--ὸ om. EHK, Lind., Mack. ὀξύς τε LHK.- ταχέως vulg.-vuyeos GI, Ald., 
Frob. - τάχεος EHK.— 115 ὅλη Lind.-éoxt (addit δὲ Lind.) γλ. οἵη (οἷοι 


LIVRE TROISIÈME. 131 


lui parle, soit qu’il fasse quelque chose ; il git la bouche ou- 
verte, et salivant. Avec ces accidents le malade meurt le 
cinquième jour, ou le septième ou le neuvième. Quand il man- 
que quelqu'un de ces signes , cela montre que la maladie est 
moins sévère, et on la nomme paracynanche. On saignera, 
surtout sous la mamelle; par cette voie en effet un souffle chaud 
sort du poumon avec le sang. Il faut aussisévacuer par le bas 
à l’aide d’un évacuant ou d’un clystère. On introduira les canu- 
les dans la gorge le long des mächoires, afin que l'air soit attiré 
dans le poumon. On fera cracher le malade aussitôt que possi- 
ble; on atténuera le poumon. On fera une fumigation avec 
l'hysope de Cilicie, le soufre et l’asphalte; il attirera cette fumi- 
gation par les canules et par les narines afin que du phlegme 
sorte. On enduira la gorge et la langue avec des phlegmago- 
gues. On ouvrira les veines sublinguales; on tirera aussi du 
sang au pli du bras si les forces sont bonnes. Le malade s’ab- 
stiendra de vin, et, pour potage, usera d’une décoction d’orge 
légère. Quand la maladie ἃ cédé et qu’il commence à manger, 
on le purgera avec de l’élatérion récent, afin qu’il ne retombe 
pas dans une autre maladie. 

11. (Zctére.) Ictère : l’ictère aigu et tuant rapidement est 
tel : couleur tout à fait semblable à celle d’une grenade, ou 
plus verte et telle que celle des lézards verts. L'intérieur est de 
même couleur ; et l'urine dépose un sédiment rougeâtre comme 
de Pers. Il y a de la fièvre et des frissons légers; parfois le ma- 
lade ne peut supporter sa couverture ; il ressent des morsures 
et des piqüres. À jeun, le matin, il éprouve généralement des 
déchirements dans les viscères ; et, quand on l’éveille ou qu’on 


Mack; ἢ ΗΚ; ἢ E) οἱ (oi om. K) vulg. —-J’ajoute à avant χλωο. -- ὅμοιος 6. — 
2 ὠχρὸς pro à χρὼς GJ, ΑΙα. -- καὶ ἐν τῶ L, Lind., Μίδοκ. -- ἀφίσταται H.— 
ἐφίσταται Ε'. --ἴσχει θ. -- ἐπὶ τὸ πολὺ EHIJK.— 5 ἀναστήση ἘΡ΄. - ἀναστῇ, 
al. manu ἐγείρη Η. -- ἀνιστῇ 9. -- ἐγείρει .-- ἀνέχηται G, Ald.- ἐπὶ τὸ πουλὺ 
11ηἀ.-- ἡμερέων EHUK, ΜδοΚ.-- ἡμερῶν vulg.-yiverar om. 6.— fre χαὶ 
E, Mack.-oùy…. τοῦτο om. θ.-- συγχαρίων (ὖ. --συγχαρύων I. -- θασσίων 
GJ, Ald., Frob.—6aciw E.- Post λεπ. addunt χυλῶ L, “πα. -- ἀννίσου 
Η. -- ἀνήσου ΕΚ. -- [καὶ] ἀνίσου Lind.- σεσημένον 1, Lind, 


132 DES MALADIES, 


A 4 # L4 A4, 9 / , -1 ΠΣ, 
τον σὺν χαρύων θασίων λεπισθέντων καὶ ἁψινθίου κόμης ἴσον, ἀνίσου 
“-- -ὉὉὋ \ 4 La 
σεσησυένου Auiou, ' πίνειν δλχῇς τριώδολον νῆστις, καὶ πάλιν ἐς χοί- 
τ A ADS A x x / : 
τὴν τὸ μελίκρητον τοῦτο, χαὶ οἶνον παλαιὸν λεπτὸν, καὶ ῥοφήματα 
> , λ LA 
ἀσιτέειν δὲ μή. 
ΝΑ ’ LA 
12. *Tétavos " δοΐ τέτανοι ὅταν ἐπιλάδωσιν, αἱ γένυες πεπήγασιν 
€ Φ de) \ \ L4 Ν ,ὔ “δ, \ - 5 \ 9 ΄ 
ὡς ξύλα, χαὶ τὸ στόμα διοίγειν οὐ δύνανται, καὶ οἱ ὀφθαλυοὶ δαχρύ-- 
Υ. A] , La \ \ J 
ουσί τε χαὶ ἰλλαίνονδαι, χαὶ TO μετάφρενον πέπηγε, καὶ τὰ σχέλεα 
αὐ θοῦ ἔ, € 4 ἐς > aù A Lo \ " , 5 # 
οὗ δύναντα! συνάγειν, δικοίως "οὐδὲ τὼ χεῖρε, XU TO πρόσωπον ÉPEU- 
A EN 29 es Le 4 2 Se Le 3 2 
θει, καὶ σφόδρα ὀδυνᾶται, χαὶ ὁχόταν ἀποθνήσχειν μέλλη, dvepéet 
ΩΝ - / χὰ 
διὰ τῶν ῥινῶν καὶ τὸ πόμα καὶ τὸ ῥόφημα χαὶ τὸ φλέγμα. Οὗτος 
CT - “ À C9 7, 
τριταῖος ἢ πεμπταῖος ἢ ἑύδομαῖος À τεσσαρεσχαιδεχαταῖος ἀπόλλυ- 
ΡΞ ΄ S\ \ € \ , r ’ S ©’ 6 ΑΝ , 
ται" ταύτας δὲ διαφυγὼν ὑγιὴς γίνεται. Toute διδόναι “χαταποτια, 
LA DU 4 / \ 
πέπερ! χαὶ ἐλλέδορον μέλανα, χαὶ ζωμὸν ὀρνιθείων πίονα θερμὸν, 
\ A 2 \ ν Ἢ \ 5 / A ὑῶν ὦ, EE 
χαὶ πταρμοὺς ἰσχυροὺς χαὶ πολλοὺς ἐμποιέειν, καὶ πυριᾷᾶν " δχόταν 
Sr Are x “λιά θέ ὕὅγνοχ χαὶ λιπαρὰ à ὕες: 
δὲ μὴ πυριῆται, τὰ χγλιάσματα προστιθέναι ὕγρα χαὶ λιπαρὰ ἐν x 
ἧς £ AL 2 re ᾿ l4 852 A Μ \ LAN [AN τ \ 
στεσι χαὶ ἀσχίοισι mauvray00ev, μάλιστα ὅδὲ πρὸς τὰ ὀδυνώδεα, χαὶ 
ἀλείφειν θερμῷ καὶ πολλῷ καὶ πολλάκις, 
a 5 " 
13. 5 Οπισθότονος" ὅταν δὲ ὀπισθότονος ἴσχη, τὰ μὲν ἄλλα ὡς 
5 \ \ CH > RE) ν \ œ 2,7 \ 
ἐπιτοπολὺ τὰ αὐτὰ, σπᾶται δὲ ἐς τοὔπισθεν, xat fo% ἐνίοτε, καὶ 
Ὁ ἣν ἢ LA 2 \ \ , δι 2 2e \ J 5 SA 
ὀϑύναι ἴσχουσιν ἰσχυραὶ, καὶ συνάγειν ἐνίοτε οὐχ ἐδὶ τὰ σχέλεα οὐδὲ 
τὰς χεῖρας ἐχτεῖναι᾽ 1 ξυγχεχκαμιμένοι γὰρ οἵ ἀγχῶνες γίνονται, καὶ 
δ, 


\ Ν Le 2 Wr \ \ , Ὁ] EU ss 
τοὺς OXXTUAGUS πὺξ ἔχει, χαι τὸν μεγᾶν δάκτυλον τοῖσιν ἄλλοισι χα- 


4 Ξ 


, e \ J \ ἐς 
τέχει ὡς ἐπιτοπουλὺ, 1} χαὶ ῳφλυηρέει ἐνίοτε, χαὶ οὐ δύναται ἑωυτὸν 


LA « 5 2 ὦ œ 
χατέχειν, ἀλλ᾽ ἀναΐσσει ἐνίοτε, ὅταν ñ ὀδύνη ἔχη" “ὅταν δὲ ἀνὴ À 


Ν, , op. πον oi UE , {4 € , 
D00vVA , ἥσυχίην SEL ἐνίοτε 0€ χαι αῴωνοι γινοντα: αυα ἁλισχόιενοι 


! Hiver [dE] [1η4..-- τριώθολον I. -- τριόδολον vulg. —? τέτανοι E. -- τέτα- 
vos om. θ.-- περὶ τετάνων L.—5 oi δὲ τέτανοι 0. -- Addunt ἢν ante ὅταν G, 
ΑἸα, --ῖἣν pro ὅταν ΒΗΙΚΘΡ. -- αἱ EHKO, Lind., ΜΔΟΚ. -- οἵ pro ai vulg.-yév- 
νυες G (H, al. manu) 10Κ.. -- ξύλιναι θ.--χαὶ τὸ στόμα διαίρειν" χαὶ τοὺς 
ὀφθαλμοὺς δακρύοντες ἅμα ἰλλαίνονται 9. -- δύναται 61}. --- δὲ pre οὐδὲ 
δ.-- τὰς χεῖρας 90. --ἐρεύθει χαὶ om. 0. -- ἀνοιδέει pro ἀνεμέει FGIJ. — τὸ 
om. θ.-- ῥύφημα EGHIJK, AI. — ὁ χατάπομα E (H, al. manu χαταπό-- 
tu) P'0'0, Lind., Mack. —*ro)ù ΕΚ. -- ὁπόταν ΗΚ. -- ὑγρὰ προστιθέναι Εἰ. 
---8 δὲ om. θ. -- ὀδυνώδεα EHK('6, Πηα. -- ὀδυνώμενα vuig. — 9 ὁπ. om. 
θ. -περὶ ὀπισθοτόνον L.-6 pro ὅταν θ. --ἴσχη om. (ΗΠ, restit. al. manu) 
θ, - ἴσχει JK.- ἐπὶ τὸ πουλὺ Lind.- ταυτὰ Lind. -- ὡσαύτως pro τὰ 
αὐτὰ 90. --ἐς E.- εἰς vulg. — 1 6. EHK. -- ξυγχεχαυμένοι G (1, σὴ) JL.- 
τείνονται pro γίνονται GIJKL,-éxi τὸ πολὺ EHI. --- 1 χαὶ βοᾷ (x. GB. om. 


LIVRE TROISIÈME. 133 


lui parle, il sirrite. Un tel malade succombe d'ordinaire en 
quatorze jours ; passant ce terme, il guérit. Il prendra des 
bains chauds ; il boira du mélicrat avec noix de Thasos (avelines) 
pelées et feuilles d’absinthe, quantité égale, moitié d’anis criblé; 
il prendra de ce mélicrat la dose de trois oboles (obole —0#,54) 
à jeun , et derechef en se couchant. Il boira un vin vieux léger 
et usera de potages. Il ne s’abstiendra pas d’aliments, 

12. (Tétanos.) Tétanos : quand le tétanos se déclare, les 
mächoires deviennent rigides comme du bois, la bouche ne 
peut s'ouvrir, les yeux larmoyent et ont du strabisme ; le dos 
est rigide ; les jambes ni les bras ne peuvent être rapprochés ; 
le visage est rouge. Le malade souffre beaucoup; et, quand il 
est sur le point de mourir, il rejette par les narines la boisson, 
le potage et le phlegme. Il meurt le troisième jour ou le cin- 
quième ou le septième ou le quatorzième. Passant ce terme, il 
guérit. À ce malade on donnera des pilules de poivre et d’hellé- 
bore noir dans du bouillon gras et chaud de volaille ; on provo- 
quera des éternuements forts et répétés; on prescrira des bains 
de vapeurs. Quand on ne donne pas de bains de vapeurs, on 
fera des applications chaudes , humides et grasses en des ves- 
5165 et en des outres sur tous les points du corps, mais particu- 
lièrement sur les points douloureux. On fera des onctions 
chaudes et abondantes à plusieurs reprises. 

19. (Opisthotonos.) Opisthotonos : quand il y a opisthoto- 
nos, les accidents sont à peu près les mêmes, mais le spasme 
est en arrière; le malade crie parfois ; il est en proie à de vio- 
lentes douleurs ; et parfois le spasme ne lui permet ni de rap- 
procher les jambes ni d'étendre les bras; car les avant-bras 
sont pliés, le poing est fermé de telle sorte qu’en général le 
pouce est serré par les autres doigts, Il délire parfois ; il ne 
peut se contenir, il se lance quand la douleur est pressante ; 
mais, quand la douleur se relàche, il se tient en repos. Parfois 
encore, dès le début, il perd la parole ou est saisi d’un 


9 # 


FGIL) χαὶ φλναρέε: (φλναρεῖ E; φλνηρέε: 9) νιυ]ρ.-- ἀλλὰ JK.— [5 ὅτε δὲ 


ἀνίησιν 0, 


134 DES MALADIES. 
19 μανικοί τε καὶ μελαγχολικοί. Οὗτοι τριταῖοι ἀποθνήσχουσι τῆς 


τ ΄ \ > 14 δι - GLEN ER EST / “ 
φωνῆς λυθείσης καὶ ἀνεμέουσι διὰ τῶν ῥινῶν εἶ δὲ φθάσουσι φυγεῖν 


᾿ 
€ ΄ 


\ / T4 , al € \ ΕΣ 
τὰς τεσσαρεσχαίδεχα, ὑγιέες γίνονται, Θεραπεύειν δὲ ὡς τὸν ἄνω. 
A + - 

Ἣν δὲ βούλη, καὶ ὧδε ποιέειν" ὕδωρ ὡς πλεῖστον Ψυχρὸν χατἀχέας, 
"ἔπειτα ἱμάτια λεπτὰ χαὶ χαθαρὰ καὶ θερμὰ ἐπιόάλλειν, πῦρ δὲ τότε 

\ , [14 \ , \ \ / \ A 2 
un προσφέρειν. Οὕτω χρὴ ποιέειν χαὶ τοὺς τετάνους χαὶ τοὺς ὀπισθο- 
τόνους. 

Ah. 5 Εἰλεοί" εἰλεοὶ δὲ γίνονται " τῆς μὲν ἄνω χοιλίης θερμαινομέ- 
> \ / , . δζ / \ νον Bas 
vas, τῆς δὲ κάτω ψυγομένης" ὅ ξυναυαίνεται γὰρ τὸ ἔντερον, “ καὶ 
[4 / CARE δ > , « 4 \ - J 4 
ξυμπιλέεται ὑπὸ τῆς φλεγμασίης, ὥστε μήτε TO πνεῦμα μήτε τὰς 
\ Nr 5 \ \ / \ S VE: 2 ΕΥ̓] 
τροφὰς διεξιέναι, ἀλλὰ τὴν γαστέρα σχληρὴν εἰναι, καὶ ἐμέειν ἐνίοτε, 
εν \ LA ὃ # 7 δὲ 4 ΓΝ - ἊΛ / ὰ 
πρῶτον μὲν φλεγματώδεα, ἔπειτα de χολώϑδεά, τελευτῶν δὲ κόπρον 
χαὶ δίψαν ἔχει, καὶ ὀδύνη ὃ ἔχει μάλιστα μὲν περὶ τὰ ὑποχόνδρια, 
ΕῚ 4 a\ > \ / \ / \ ἥν \ 
ἀλγέει δὲ χαὶ πᾶσαν τὴν γαστέρα, χαὶ πεφύσηται, χαὶ λύζει, χαὶ 
3 NES 6 LA 9 , ΔΑ ἐλ LA 72 θ f 
πυρετοὶ ἐπιλαμδάνουσιν. " Τίνεται δὲ μάλιστα μετοπώρου" ἀποθνή-- 
σχει δὲ μάλιστα ἑδδομαῖος. 1 Tourous ὧδε χρὴ θεραπεύειν καθᾶραι 

\ “ / € , el > ! ἜΝ 0 je - 

τὴν ἄνω χοιλίην ὡς τάχιστα, χαὶ αἷμα ἀφαιρέειν ἀπὸ τῆς κεφαλῆς 
\ 3 4 cp , VE ,ὔ 116 ΄ \ 
χαὶ τῶν ἀγκώνων, ἵνα παύσηται À ἄνω χοιλίη “ θερμαινομένη, χαὶ 
“ Al LA -Ὁ- . -Ὁ , ᾿ À \ (A 10 
ψύχειν τὰ ἄνω τῶν φρενῶν πλὴν τῆς καρδίης" τὰ δὲ κάτω θερμαίνειν 
2 , do τ / \ 5} RES R SORT: SAN \ 
ἐν σχάφῃ ὕδατος θερμοῦ χαθίζων τὸν ἄνθρωπον χαὶ ἀλείφων œil, καὶ 
/ e \ / Ζ \ ΄ Ψ' 19 , Ψ, 
χλιάσματα ὑγρὰ προστιθέναι" χαὶ βάλανον μέλιτος “μόνου ποιέων 
ὡς δεχαδάχτυλον, ἐξ ἄκρου χολὴν ταύρου "ἢ ἐς τὸ πρόσθεν ἐπιπλάσσων, 
"ἢ A δὶ \ \ cJ / \ 44 ΄ \ \ 2 
πρόσθες χαὶ δὶς χαὶ τρὶς, ἕως πάντα τὰ l'ÉUVXEXAULEVE περὶ τὸν ἀρ- 


\ 2? / - 4 À \ [4 € / / JUN / 
MOV ἐξαγάγης τῆς xompou. Κῆἣν μὲν οὕτως ὑπαχούῃ, κλύζειν ἐπὶ τού- 


! Oi pro ἢ Κὶ, --ἢ pro χαὶ θ. -- ἀποθνήσχουσι θ. -- θνήσχουσι vulg.- ῥινῶν" 
χαὶ οὗτοι τὰς τεσσαρεσχαίδεχα φυγόντες ΕΗ͂ΚΩ΄. -- ῥινῶν καὶ οὐάτων τὰς δὲ 
τέσσαρες χαίδεχα (sic) διαφυγὼν ὑγιὴς sine γίνονται 0. —? ἐπὶ τὰ ἱμάτια 
θερμὰ καὶ χαθαρὰ καὶ πολλὰ χαὶ λεπτὰ ἐπιδάλλειν θ. -- τότε om. θ. -- οὕτως 
vulg.-oûtw Ε).-- ὧδε καὶ τοὺς τετάνους χαὶ τοὺς ὀπισθοτόνους ποιέειν (H, 
al. manu vulgata lectione restituta) (6, τετανίχους, ὀπισθοτονίχου ς).-- ποιέειν 
post ὀπισθοτόνους E.—3 εἰ, om. θ.-- περὶ εἰλεῶν ΒΑ. -- δὲ om., restit. al. 
manu Η. ---΄ τῆς ἄνω χοιλίης θερμ. καὶ τῆς χάτω 0. —5 σ. EHIJ, -- cuvavéve- 
ται Κ. --- ῦ χαὺ ξ. ὃ. τ. où. om. θ.-- συμπ. ΒΗ, -- πρῶτα FGIJ.- μετὰ pro 
μὲν Mack,— δὲ om. 420. -- ὀδύνην vulg.- ὀδύνη Εθ. --- ἔχει θ. -- ἔχει om. 
vulg.- πρὸς (H, al. manu περὶ) θ. -- ὅλην pro πᾶσαν θ. -- χαὶ πεφ. καὶ λύζει 
om. θ. ---ϑ γίνεται δὲ μάλιστα μεθοπώρονυ (510)" ἀποθνήσχει δὲ μάλιστα ἑδδο- 
μαῖος θ. -- γίνονται δὲ μάλιστα ἑόδομαῖοι pro γίνεται.... ἑδδομαῖος Vulg. — 
᾿ὐτοῦτον θ. -- χρὴ om. θ. -- χαθάραι 1. -- καθῆραι Mack, — " θερμαίνουσα θ. -- 


LIVRE TROISIÈME. 135 
transport maniaque ou mélancolique. En de tels cas on meurt 
le troisième jour, la voix se déliant (Coaque, 355), et on rejette 
par les narines; maïs, si l’on dépasse quatorze jours, on guérit. 
Vous traiterez comme dans le cas précédent. Si vous voulez, 
vous pouvez encore employer ce procédé-ci : versez de l’eau 
froide en grande abondance, puis jetez des couvertures légè- 
res, propres et chaudes, et en ce moment n’approchez pas le 
feu (Aph. V, 21; de Usage des liquides, $ 6). Voilà le traite- 
ment des tétanos et des opisthotonos. 

14. (Iéus; insuflation d'air dans les intestins.) éus : l’iléus 
est produit par l’échauffement du ventre supérieur, tandis que 
l’inférieur est refroidi. En effet l’intestin est desséché et condensé 
par la phlegmasie , de sorte que ni l’air ni les aliments ne le 
traversent; le ventre est resserré, et il y a parfois des vomisse- 
ments, d’abord de matières pituiteuses, puis bilieuses et fina- 
lement fécales. Le malade est altéré, il ressent de la douleur 
surtout aux hypochondres , mais aussi dans tout le ventre. Il 
est météorisé, il a le hoquet ; des fièvres le saisissent. Cette 
maladie survient surtout en automne ; elle tue d'ordinaire au 
septième jour. Voici le traitement : on évacuera par le haut 
aussitôt que possible ; on tirera du sang de la tête et du pli du 
bras, afin que le ventre supérieur cesse de s’échauffer. On 
rafraîchira les parties au-dessus de la région phrénique excepté 
le cœur. On échauffera les parties au-dessous, en faisant 
asseoir le malade dans un baquet d’eau chaude , en l’oignant 
sans cesse, et en faisant des applications chaudes humides. On 
fera encore avec du miel seul un suppositoire long de dix 
doigts, on enduira l'extrémité avec de la bile de taureau; ce 
suppositoire sera introduit et deux et trois fois jusqu'à ce que 
tous les excréments calcinés dans le rectum soient expulsés. Si 


σχάφει vulg. - σχάφη EHIJKL6, Lind., Μδοκ. -- τὸν ἄνθρωπον om. (H, 
reStit, al. manu) θ, -- ἀλείφειν θ. -- ἀεὶ vulg.- αἰεὶ 0. —"® μόνου 6, Mack.- 
μόνον vulg.- ποιέειν Lind. - δέχα δαχτύλων 6, Mack. -- δὲ δόχτυλον pro üe- 
χαδάχτυλον ΕὉ]1. -- ἄχρω Lind. — 5 ὡς pro ἐς 0. - ἐπιτάσσων ΕΗ͂Κ. --προσ- 
πλάσσων θ. -- ὡς (ἕως K'6, Mack) πάντα vulg. — “oc. ΒΗ͂ΠΚ.-- τῶν ἀρ 
GHIJ, ΑἸα, -- ἐξάγης H. 


136 DES MALADIFS. 


À ᾿Ν τ = \ . \ LS = \ 
τοισιν * l'y δὲ μὴ, φῦσαν λαδὼν χαλχευτικὴν, ἐσιέναι φῦσαν ἐς τὴν 
-᾽᾿΄ T \ A Ὁ , 7 
κοιλίην, ἵνα διαστήσης τήν τε χοιλίην χαὶ τὴν τοῦ ἐντέρου σύστασιν" 
ἐν, 1 ον \ - / AA τ ἊΥ > \ ΄ 
εἰτα πάλιν “ἐξελὼν τὴν φῦσαν χλύσαι εὐθύς * ἕτοιμον δ᾽ ἔστω τὸ χλύ- 
A! , Ὁ- - 2 \ Se μ᾽ ) # \ , 
GUA, Un πᾶνυ τῶν θερμαντιχῶν, ἀλλὰ τῶν διαλυόντων τὰς χό- 
πρου τηκόντ' î σας τὴν ἕδρην σπό αθήσθω ἐ 
προὺυς χαὶ τηχόντων “. εἶτα βύσας τὴν Een σπόγγῳ, χαθήσθω ἐν 


ΠΟΥ 


ὕδατι θερμῷ χατέχων τὸ χλύσμα, χαὶ ἣν δέξηται τὸ χλύσμα χαὶ 
πάλιν μεθῇ, ὑγιὴς γίνεται. Ἔν δὲ “τῷ πρόσθεν χρόνῳ μέλι τε ὡς 


Lu NA AS De , y Ἄ S\ = 
κάλλιστον λειχέτω, καὶ οἶνον αὐτίτην πινέτω εὔζωρον. Ἣν δὲ τοῦ 
6 VE EE A 5, \ 6 \ A 
εἰλεοῦ ἀφέντος πυρετὸς ὅ αὐτὸν ἐπιλάόη, ἀνέλπιστος " ἴσως γὰρ χαὶ À 
χάτω χοιλίη λυθεῖσα συναποχτείνειεν ἄν. 

15. "Περιπλευμονίη " ἣ δὲ Τ πεοιπλευμονίη τοιάδε ποιέει“ πυρε- 


ΩΣ 


\ A] A] \ LA \ 
τός τε ὀξὺς ἔχε:, καὶ τὸ πνεῦμα πυχνὸν, χαὶ Üsoudv ἀναπνέει, καὶ 
- , ue A 1 Sn? € \ \ > 4 
ἀπορίη, Xat ἀδυναμίη, «at διπτασμὸς, χαὶ ὀδύνη ὑπὸ τὴν ὠμοπλάτην 
\ 3 \ ᾿ς τς \ “ὦ \ ΄ - CA 
καὶ δ εἰς τὴν χληῖδα χαὶ ϑὲς τὸν τιτθὸν, χαὶ βάρος ἐν τοῖσι στήθεσιν, 
5 1 ai il 4 ES 7 - = ΄ 01 à 
ἐνίοτε δὲ xat παραφροσύνη. Ἔστι 10° οἷσιν ἀνώδυνος ἐστιν, ἕως ἂν 
΄ si 
pvtat βήσσειν" πολυχρονιωτέρη δὲ χαὶ χαλεπωτέρη χείνης. To 
μ᾿ δ »πὴ 41. \ \ 2 “ LA \ 
ὃξ σίαλον “λεπτὸν χαὶ ἀφρῶδες πτύει τὸ πρῶτον. Ἢ δὲ γλῶσσα 
LOU OU AS ἐσ PES SP ETES 
ξανθή" προῖοντος δὲ τοῦ χρόνου μελαίνεται " ἣν μὲν οὖν ἐν ἀρχῇ ἦμε- 
ni 4 ΕῚ * à \ 
λαίνηται, θάσσους αἵ ἀπαλλαγαί" εἶ 18 δὲ ὕστερον, σχολαίτεραι" τελευ- 
- RAI δὲ» αὶ La À 
τῶσι δὲ χαὶ ῥήγνυται À γλῶσσα, xat ἣν προσθῇς τὸν δάχτυλον, ἔχε- 
AIG ἐπὰν tds 2)) > “ , - -“ρ “ 1 3 
ται "τὴν δε ἀπάλλαξιν τῆς νούσου σημαίνει ἣ γλῶσσα, ὥσπερ χαὶ ἐν 
Ὁ à LEE € , LU AE oi , € , Ὁ 
τῇ πλευρίτιδι ὁμοίως. ᾿Ῥαῦτα δὲ πάσχει ἡμέρας τεσσαρεσχαίδεχα 
PINS À "- Ἢ \ κ ᾿Στ- Ἁ 
τοὐλάχιστον, τὸ πλεῖστον δὲ εἴχοσι χαὶ μίαν, καὶ βήσσει τοῦτον τὸν 


, + -Ξ \ “ \ 
ρόνον σφόδρα, χαὶ χαθαίρεται ἅμα τῇ βηχὶ, τὸ μὲν πρῶτον πολὺ 


1 Ei ἘΗΚΘΡ. -- λαδὼν EFGHIJK3, ΑἸΑ. -- λαδὼν om. vulg. -- ἐσιέναι καὶ (χαὶ 
om. 6) φυσᾷν vulg. - Supprimez χαὶ et lisez φῦσαν. -- σύσταλσιν (ὦ, al. manu), 
A. —? ἐκφέρων 6.- χλύσαι" εὐθὺς δὲ (δ᾽ EHK) ἕτοιμον vulg. -- χλύσαι εὐθύς" 
ἕτοιμον δ᾽ θ.-- πολὺ pro πάνυ θ.-- πάντων pro πάνν τῶν ὁ. -- χαὶ pro ἀλλὰ 6. 
- "τῶν om. EHK8.-— γίνεται om. θ. --- ἴ τὸ δ, -- τε om. Lind.-réws: G, ΑἸα, -- 
αὐγίτην νυ]σ. -- αὐγίτιν Ἡ. -- αὐτίτην 6, Lind., Mack. ἔγχωρον vulg. -- ἔνχω- 
ρον ΗΚ. --εὔζωρον 6, Mack. Erot. GI. : δεινὸν (1. οἶνον) ἀυτίτην, τὸν ἀπα- 
ράχντον' ὡς χαὶ Πολύζηλος ἐν Δήμῳ Τυνδάρεων φησὶν, ἄμαθα γὰρ ἀὐτίταν πᾶσί 
τε θεοξενίης ἐγένετο. Autre est l'explication de Gal. 6]. : αὐτίτην οἶνον, τὸν 
αὐτοετίτην, τὸν ἐκ τοῦ ἐνεστῶτος ἔτους. -—5 αὐτὸν OM. θ. -- καὶ OM. θ. --συν- 
ἀποχτείνειεν ΕΗΚῦ. -- ἀποχτείνειεν vulg.— 6x. om. 8. -- περιπν. ΟΚ. --περὶ 
mievuovins EF. —7xepurv. 6. --ἰσχυρὸς pro ὀξὺς 9. --ἴσχει ΕΘ. -- πυχινὸν Εἰ 
K6, ΑἸα. -- πυχινὸν χαὶ πυκνὸν pro πυχνὸν χαὶ θερμὸν FGIJ. - ὠμοπλάτιν E. 
—-#2è; Lind.—®£is EGHIJK, Ald.. ἘΤΟΡ. -- ἐνίοτε δὲ om. 6. - παραφρονεῖ 


As 


LIVRE TROISIÈME. 137 


cela réussit, on fera prendre un lavement; simon, on prendra 
un soufflet de forge, et on introduira de l'air dans le ventre 
afin de dilater et le ventre et l'intestin contracté ; alors, faisant 
sortir l’air, on administrera aussitôt un lavement. Le lavement 
doit étre prét; il sera composé de substances qui n’échauffent 
pas beaucoup, mais qui dissolvent et fondent les excréments. 
Puis, enfoncant une éponge dans l’anus, le malade s’asseoira 
dans de l’eau chaude, gardant le lavement; s’il recoit et puis 
rend le lavement, il guérit. Auparavant, il prendra en éclegme 
de l’excellent miel et boira du vin de l’année non coupé. Si, 
l’iléus ayant cédé, la fièvre survient, le cas est désespéré ; car 
sans doute le flux de ventre entraïinera la mort. 

15. (Péripreumonie.) Péripneumonie : la péripneumonie 
cause ces accidents : il y a fièvre aiguë, respiration fréquente, 
expiration chaude, angoisse, faiblesse, jactitation, douleur 
sous lomoplate, à la clavicule , à la mamelle, pesanteur dans 
la poitrine , et parfois délire. Chez quelques-uns la péripneu- 
monie est indolente jusqu'à ce qu’ils commencent à tousser ; 
mais elle est plus longue et plus difficile que l’autre. L’expecto- 
ration est d’abord ténue et écumeuse. La langue est jaune ; au 
bout de quelque temps elle noircit. Si elle est noire dès le 
début, les solutions sont plus promptes; si plus tard, elles 
sont plus lentes. Vers la fin la langue se gerce aussi, et le 
doigt, si on l’y applique, s’y colle. La langue donne pour la 
solution de la maladie les mêmes signes que dans la pleurésie. 
Le malade présente ces accidents pendant quatorze jours au 
moins, pendant vingt et un jours au plus; il tousse beaucoup 
tout ce temps, et avec la toux il se purge de matières d’abord 


abondantes, écumeuses , puis, au septième jour et au huitième, 


EFG (H, al. manu) IJKLP'Q'.— 152 ἘΚ. -- ἂν om. θ.-- ἣν pro ἂν GHXK, 
Ald., Frob., Lind.— 1! λευχὸν EHKP'0'6, Lind., Mack.-xai ἡ γλῶσσα 0. 
- " μελαίνοιτο EFGIK, Ald.- μελεδαίνοιτο 1. -- ἀπαλλάξιες 0. -- χρίσιες 
Codd. quidam ap. Foes in ποί, --- 1 δ᾽ ἘΚ. --" ai... γλῶσσα om. ἡ. -- εἰ 
GL.- προσθεὶς GI, Ald., Frob. -- θράσσεται pro ἔχεται 0. -- ἣν pro τὴν GI. -- 
σημαίνη ἃ. -- ὁμοίως δὲ ταῦτα 1.-- ταῦτα χαὶ pro ταῦτα δὲ [π4.--πουλὺ 
Lind. 


138 DES MALADIES. 


χαὶ ἀφρῶδες σίαλον, ἑδδόμη 1 δὲ καὶ ὀγδόη, ὁκόταν 6 πυρετὸς ἐνα- 


ι 
λ 


/ . 
κυάζη, ἣν "ὑγρὴ À περιπλευμονίη ἔῃ, παχύτερον" ἣν δὲ μὴ, οὔ" 
- ἊΝ \ 4 
ἐννάτη δὲ χαὶ δεκάτῃ ὑπόχλωρον χαὶ ὕφαιμον, δωδεκάτῃ δὲ μέχρι 
τῆς τεσσαρεσχαιδεχάτης πουλὺ καὶ πυῶδες. ὅζῶν ὑὕγραί εἶσιν αἵ τε 
͵ CI : ER γι θέ τ / SRE A À VV: £1%-es 3 Le 
φύσιες χαὶ δ αἱ διαθέσιες τοῦ σώματος, αὐτὰρ καὶ ἣ νοῦσος ἰσχυρή 


Ni 


ὧν ὃ 


τὰν / \ τ κ᾿ τ 
ε À τε φύσις χαὶ À χατάστασις τῆς νούσου ξηρὴ, ἧσσον οὗτοι. 
À 4 D. Fabien ΄, \ 1 
Ἣν μὲν οὖν ᾿τῇ πέμπτη καὶ Éxtn ἐπὶ δέχα ξηρανθῇ χαὶ μηχέτι 
/ - A \ 
ἀποδήσσῃ πυῶδες, ὑγιής ἐστιν: ἣν δὲ μὴ, πρόσεχε πρὸς τὰς εἴχοσι 
a e NL 7 \ \ ΕΙΣ \ ΄ \ ΄ à, À \ 2 «᾿ 
δυοῖν δεούσας χαὶ τὰς εἴκοσι χαὶ μίαν τὸν νόον, καὶ ἣν μὲν ἐνταῦθα 
/ Ἂς. .- 4 ESA ai \ ΕΣ ALTER 2 4 λ 
παύσηται τοῦ πτύσματος" ὃ ἣν δὲ μὴ, ἔρου αὐτὸνν, εἰ γλυχύτερον τὸ 
LA LEA "ἢ Ὁ # [24 .- ᾿ 
σίαλον, χαὶ ἣν ϑμὲν φῇ, ἴσθι ὅτι ὃ πλεύμων αὐτῷ ἔμπυός ἐστι χαὶ À 
"-Ὁ- , LA 29 ΄ 
γοῦσος καθίσταται ἐνιαυσίη, ἣν μὴ ἐν τῇσι τεσσαράκοντα ἡμέρησι 
1 5 2 \ - 3 QU uv ΣΌΣ x , τὰ 
σπεύδων ἀναγάγη τὸ πῦον * ἢν δὲ φῇ ἀν δὲς εἶναι τὸ σίαλον, θανατώ-: 
ὃ LA 2 ͵ 2 : τ 
ns À στάσις τῆς νούσου. Ἀλλ᾽ ἐν τῇσι ὁ πρώτησιν ἡμέρησι μάλιστα 
Ων “Ὄ me 3 % 2. [4 \ \ \ \ \ δ € # Si 
διαδηλοῖ * ἣν γὰρ ἐκπτύση τὸ σαπὲν χαὶ τὸ πυωθὲν ἐν ἡμέρῃσι δύο 
RNA: x \ € res LS RS MINS VER “ ῳ ς 
χαὶ εἴκοσι καὶ μὴ ἑλκωθῇ, ἐχφεύγει" “ἣν δὲ μὴ, οὔ. Αὕτη À περι- 
λ , > 1 2 , 1. οἷὦἱ 2 r ὦ 5 
mhsvuovin οὐδὲν Gnoheiret!? τῶν ἐχ περιπλευμονίης καχῶν * ἦν οὖν 
τ - - 557 - , ΡΕΝ 
τι τούτων ἀπῇ τῶν χαχῶν, εἰδέναι χρὴ τοσοῦδε δέουσαν τῷ χά- 


uvovrt ἔχειν χαὶ τῷ À Ἰητρῷ μεταχειρίζεσθα: " ἣν δὲ ὀλίγα ἔχη τούτων 


1 Δὲ om. 7. -- ὁπόταν ΕΗΚ..---Ξ ὑγρὴ εἴη (εἴη om. θ; ἡ EFHIK) ἣ vulg.- πε- 
ριπν. Κι. -- [ἢ παχύτερον vulg.-Je lis ἔῃ et mets la virgule avant παχ.-- τας 
χύτερον (E, al. manu παχ)ὶ FGUKLQ'.—5ei ΕΗΚ. -- ἐνάτη ΗΚ. ---ἰ δὲ 
om. E.- καὶ τεσσαρεσχαιδεχάτη pro τῆς τεσσαρεσχαιδεχάτης G, ΑΙΑα. -- τῆς 
om. 4 Κ. -- τεσσάρων χαὶ δέχα 9. -- τεσσαρεσχαιδεχάτη 1. -- πολὺ ΕΗΚ. ---" ὧν 
χαὶ (χαὶ om. 6) vulg. — αἱ θ. -- αἱ om. γα]ρ. -- ἀτὰρ EFGJK.-— αὐτὰρ om. 8. 
-- στάσις τῆς νούσου οὐ ξηρὴ 0.2-71f om. ΕΗ9. -- τετάρτῃ χαὶ δεχάτγ 
(πέμπτη καὶ ἕχτη ἐπὶ δέχα θ) ξηρανθῇ vulg. -- ἀποδήσσει E.-ei pro ἣν EH. 
-eis ΗΠ]. -- ἐς vulg.-moùc 9. --δεουσῶν vulg.-deoücas EHIK('6, Lind., 
Mack.-üsoûon 1. -- ἐνταῦθα om. Ε6].-- παύσηται, ἐχφεύγει (ἐχφεύγη G, 
Al.) τοῦ πτύσματος (παύσηται ἐκ τοῦ πτύσματος, φεύγει Κ΄. Mack) vulg.- 
Je pense que la correction est de supprimer ἐχφεύγει, une telle tour- 
nure étant fort usitée. Quelqu'un, ne la trouvant pas suffisamment claire, 
aura mis à la marge ἐχφεύγει. qui de là aura passé dans le texte, mais 
avant τοῦ πτύσματος, au lieu d’être placé après. --- εἰ EHK.— ὃ μὲν 6. 
—uèy om. vulg.—oôt ὅτι om. (H, restit. al. manu) θ. -- πν. K.-aàyéyn 
6.— 1 Post πρ. addit ἢ δευτέρησιν 0. -- διάδηλοι vulg.-Je lis διαδηλοῖ. — 
ἐχπτυσθῇ 9. --- τ εἰ ΗΚ. -- περιπν. K.— " τῶν ἐχ mep:mheuuovins χαχῶν 8. 
-τῶν ἐν τῷ πλεύμονι (nv. GJK) ἐόντων χαχῶν vulg.-àrd pro ἀπῇ, 
ΑἸΙα. -χρὴ ὅσα τε τῷ χάμνοντι vulg.—ypà δέουσαν τῶ χάμνοντι 9. - ΕὮ 
soi, la lecon de vulg. est peu sûre; d’abord il faudrait sans doute la lire 


d'arme dd. 


LIVRE TROISIÈME. 139 
quand la fièvre est à son summum, plus épaisses si la péripneu- 
monie est humide, mais non si elle ne l’est pas; au neuvième et 
au dixième, jaunâtres et sanguinolentes; au douzième jusqu’au - 
quatorzième, abondantes et purulentes. Chez ceux dont le corps 
a une nature et une disposition humides, la maladie est intense; 
chez ceux où la nature et la constitution de la maladie sont 
sèches, la gravité est moindre. Si dans le quinzième ou le sei- 
zième jour le poumon se dessèche et qu’il n’y ait plus d’expec- 
toration purulente, le malade guérit ; sinon, faites attention aux 
dix-huitième et vingt et unième jours. [’expectoration cesse- 
t-elle à cette époque? très-bien ; dans le cas contraire, deman- 
dez-lui si l’expectoration a une saveur plus douce; répond-il 
oui? sachez que le poumon est le siége d’une suppuration et 
que la maladie prend une constitution à durer une année, à 
moins que le pus ne soit hâtivement évacué dans les quarante 
jours. 51] répond que le goût de l’expectoration est désagréa- 
ble, la situation de la maladie est très-dangereuse. C’est surtout 
dans les premiers jours que l'issue se manifeste ; en effet, si le 
malade expectore en vingt-deux jours les matières corrompues 
et purulentes sans ulcération, il réchappe; sinon, non. Dans une 
telle péripneumonie ne manquent aucun des maux de la péri- 
pneumonie. Si quelqu'un de ces accidents est absent, sachez que 
c’est autant de moins pour le malade à supporter, pour le méde- 


cin à traiter. Si peu de ces signes sont présents, n’allez pas vous 


ὅσα τῷ τε χάμνοντι; puis le sens n’en est aucunement satisfaisant. Elle 
devient encore plus incertaine en présence de celle de 6, qui, sans donner 
rien de clair, montre cependant que la tradition du texte a souffert ici 
entre les mains des copistes. Si javais à restituer le texte indépendam- 
ment de ce qu’en donnent les mss., je lirais εἰδέναι yon μαλαχωτέρην éoÿ- 
σαν τῷ χάμνοντι χτλ. Mais, en suivant nos variantes, il me semble retrou- 
ver en ὅσα τε assez du mot δέουσαν pour croire que la bonne iecture est 
δέουσαν. Cela supposé, il faut supposer aussi que dans le texte de vulg. 
et dans celui de θ un mot a été sauté, tel que τοσοῦδε, qu’en conséquence 
j'introduis. — 15 ἰατρῶ ὁ. -- ἔχει δ. -- σημείων vulg. - cnuntoy E.- ἐξαπατάτω" 
ἐπεὶ (ὡς (,.) οὐχ ὀλέθριος περιπλευμονίη ἐστὶν, ἀλλά τις μαλθαχὴ vulg.- ἐξα- 
ποτάτω ὡς (ἐπεὶ H) οὐ (οὐχ ἃ]. manu E) (addit ὀλέθριος al. manu E) περι- 
κλευμονίη (περιπν. E) ἐστιν" ἔστι γὰρ (ἀλλά τι: Ε) μαλθαχὴ EHK6. 


140 DES MATADIFS, 

-- "πὶ .“ À 2e 4 € » Xe # 3 ΠῚ; \ 
τῶν σηυηἴων, μὴ ἐξαπατάτω ὡς οὗ περιπλευμονίη ἐστίν" ἔστι γὰρ 
μαλθαχή. Θεραπεύειν δὲ 1 χρὴ τὴν περιπλευμονίην οὕτως " οὐ μέν- 

# \ - ΩΣ 
τοι ἐξαμαρτήση χαὶ πλευρῖτιν χαὶ φρενῖτιν οὕτω μεταχειριζόμενος * 
CREER \ Le à φίζ À A 1 d no 32 ae 8 L' \ 
ἄρχου τὸ πρῶτον κουφίζων τὴν χεφαλὴν, ἵνα μηδὲν ἐπιῤῥέη ὃ πρὸς τὸ 
τ \ 
στῆθος᾽ τὰς δὲ πρώτας ἡμέρας τὰ δοφήματα ἔστω γλυχύτερα, οὕτω 

\ À ἦν \ 47 / \ \ \ 5 2 
γὰο ἂν μάλιστα τὸ ᾿ξυγχαθήμενον καὶ τὸ ξυνεστηκὸς ἀποπλύνοις 
χαὶ χινέοις" τεταρταίοισι δὲ χαὶ πεμπταίοισι χαὶ ἑχταίοισι μηκέτι 
γλυχύτερα, ἀλλὰ λιπαρὰ, ἐς γὰρ τὴν ἄνω πτύσιν ὑποχρέμπτεσθαι 
ΠΕ ἐπι ἣν eo νυ χὰ ΔΝ CE ταῦ 

ξυμφέρει" ἣν δὲ μὴ δύνηται κατὰ λόγον πτύειν, τῶν ἀναγόντων φαρ- 

, ο, ΣΝ ἊΑ Ὁ 2 \ D , € / L4 
μάχων διδόναι. 'Γὰς δὲ χοιλίας ἐν μὲν τῆσι πρώτησιν ἡμέρησι τέσ- 
À ΄ ε ει ! à \ Nan ἢ es [+4 c 
σαρσιν ἢ πέντε ὑποχωρέειν χρὴ χαὶ ὀλίγῳ μᾶλλον, ἵνα οἵ τε πυρετοὶ 
= 6λύ Y \ \ À LA s 4 Ἄ, 6 € / δὲ # 
ἀμόολύτεροι ἔωσι χαὶ τὰ ἀλγήματα χουφότερα " “ δχόταν δὲ χεχενωμέ- 


S ὙΦ) A ARE ΠΙΣΤᾺ , / ΝΑ / € , 
γος f και ἀσθενὴς TO GW, “τὴν XATU) χοιλίην οια τριτὴς UTOXLIVEELV, 
c) , 8. σα MAS 5 \ AL y 0 y οἰ \ 
τινὰ TO TE σωμα μη αουνατον ἢ χαι τὰ ŒVU χώρια ενυγρὰ Ὧν γὰρ 
͵ ὍΣ σν τ \ A ε ’ sex - LA # / 
κάτω TO υγρον πολλὸν ὑπογῶρξεη απὸ τῆς πεμπτης ἥμερης, θάνατον 


ἢ; Ὁ Ὡ ᾽ὔ \ 
ποιέει" χάτω γὰρ τοῦ ὑγροῦ ὑποχωρέοντος, 10 τὰ ἄνω ξηραίνεται, 
ν᾿ π / τ ΄ > , “ CET \ \ 
xat ἣ χάθαρσις τοῦ πτύσματος οὐ χωρέει ἄνω. Δεῖ οὖν χαὶ τὴν 


414277 λί “ € / 12} {; [4 \ ALES ΕΗ εἰς πὸ ᾿Ξ \ 
χάτω χοιλίην μήτε ἐστᾶαναι ““λιην, ἵνα μὴ OSÉES ἐωσιν OÙ TUDPETOL, 


/ / € ΓΕ 143% \ , ΕῚ ’ ὉΠ ἈΠΘΙ  ΑΣΟΝ € 

μήτε λίην ὑποχωρέειν, live τὸ σίαλον ἀνιέναι δύνηται χαὶ ἰσχύη ὃ 

LA , SA τω τ - € À \ 44 TA / 5 x 

χάμνων. Φάρμαχα δὲ τῆς ἀναγωγῆς ἑχταίοισι καὶ ÉÉdouatorot καὶ 

πὶ LA ALP. LA > ὦ -- LA ms ΙΝ . Ν ΔΑ 

ἐνναταίοισι χαὶ ἔτι περαιτέρω ἐοῦσι τῆς νούσου μᾶλλον δίδου * τὸ δὲ 

\ s Ἂ ν € Ἕ 

φάρμακον ἔστω ἐλλέόορος λευχὸς, θαψίη, ἐλατήριον νέον, ἴσον ἑχά-- 

ΕΥ ἊΝ \ / , Li \ \ - \ 2. 

στου. Ἢν δὲ τὸ σίαλον μὴ χαθαίρηται εὖ χαὶ τὸ πνεῦμα πυχνὸν ἡ 
ἕ 15 \ - , ΕῚ ’ὔ CL d s ὅλ , 2 

χαὶ τῆς χαθάρσιος μὴ ἐπιχρατέη, προειπεῖν ὅτι ἀνέλπιστός ἐστι 

CN ὦ À LT SA A \ 

16 τοῦ ζῆν, ἣν un δύνηται τῇ καθάρσει ὑπουργέειν. [louéerv δὲ χαὶ τὰ 


5 τσ 17 # 4 \ 2 Cr. us # 10 ς 
ἐν τῇ περιπλευμονίῃ, ἦν σοι τὰ τῆς χοιλίης τῆς χάτω χαλῶς ὑπουρ-- 


ει ῶδε pro χρὴ EHKO.- περιπν. ΗΚ. --οὕτως om. ΕΗ͂ΚΘ. -- μέν τι ὁ. --ἐξα- 
μαρτήσει νι]ρ. -- ἐξαμαρτήση ΒΗΚ. -- χαὶ φρ. καὶ πλ. EHK.—? Ante ἄρχον 
addit θεραπεία L.- τὴν χεφαλὴν ἄρχου χουφίζειν, sine τὸ rp@tov,alia manu 
πρῶτον sine τὸ Η. -- τὴν χεφαλὴν ἄρχον χονφίζειν πρῶτον ΕΚ. -- τὴν χεφαλὴν 
ἄρχου χουφίζων 9. -- χουφίζειν νι]6. -- ἐς ΒΗΚΡ. -- τὰ δὲ ῥοφήματα τὰς μὲν 
πρ. Au. γλυχύτερα sine ἔστω ΕΗΚΘ. -- ἤτω pro ἔστω FGIJ. ---ἰ συγχ. EHUK. 
-πἰσυνεσ. ΕΗΠΚ. -- κινοίης 6, Mack, — 50. ΕΗΚ. --κ τῶν θ, Lind., Mack. -- 
φάρμαχον GQ'6, Lind., Mack.—66r. ΕΗΚ. ---͵ τὴν κοιλίην χάτω E.— 
σῶμα δυνατὸν ἢ νιῖρ. -- σῶμα μιὴ ἀδύνατον ἢ θ9. -- ἔνυγρα 9. -- ἄνιχμα vulg. 
— ϑ τὸ θ.-- τὸ om. νυ ]σ, -- ἡμέρας E.—1xoi pro τὰ Mack.- Ante τοῦ addit 
ἡ 0.— ! ἄνω pro χάτω 0.— 2 μὴν, al. manu λίην Εἰ. -- λίην om. θ. --- 1 Post 
ἵνα addunt un FGJ.— M ὀγδοαίοισι pro ἑδδ. χαὶ ἐνν. 0, Ever. ΗΚ. -- μᾶλλον 


LIVRE TROISIÈME. 141 
tromper et croire que ce n’est pas une péripneumonie ; c’en est 
une peu intense. Vous traiterez ainsi la péripneumonie (et vous 
ne commettrez point d’erreur en traitant de même la pleurésie et 
la phrénitis) : commencez d’abord par alléger la tête afin que rien 
n’en découle sur la poitrine. Dans les premiers jours les pota- 
ges seront de saveur douce; c’est en effet de cette façon surtout 
que vous délayerez et déplacerez ce qui est amassé et condensé. 
Le quatrième jour, le cinquième et le sixième, les potages ne 
seront plus doux, ils seront gras; car ils secondent l’expecto- 
ration. Si le malade ne peut convenablement expectorer, on 
donnera quelque expectorant. Dans les quatre ou cinq pre- 
miers jours il faut procurer des évacuations alvines, même 
assez abondantes, afin que les fièvres soient moins vives et les 
souffrances plus légères. Quand les évacuations ont été procu- 
rées et que le malade est faible, on ne lâchera le ventre infé- 
rieur que de deux jours l’un, afin que le corps ne perde pas 
toute force et que les parties supérieures conservent de l’humi- 
dité. En effet, si à partir du cinquième jour beaucoup de 
liquide s'écoule par le bas, cela cause la mort; le liquide s’en 
allant par le bas, les parties supérieures se dessèchent, et la 
purgation par voie d’expectoration ne procède pas. Il faut 
donc que le ventre inférieur ne soit ni trop resserré afin que 
les fièvres ne soient pas aiguës, ni trop relâché afin que Île 
malade puisse expectorer et conserve de la force. Les expecto- 
rants seront donnés le sixième jour, le septième, le neuvième 
et à une époque encore plus avancée de la maladie. L’expec- 
torant sera hellébore blanc, thapsie, élaiérion récent, dose 
égale de chaque. Si l’expectcration ne marche pas bien, si la 
respiration est fréquente et que le malade ne prenne pas le 
dessus de la purgation, prédisez que le cas est désespéré, à 
moins qu’il ne puisse suflire à la purgation. Il faut aussi faire 


ce qui convient dans la péripneumonie, si les évacuations alvi- 


Om, 0. --- 15 χαὶ τὰ τῆς Κ΄, -- ὦ τοῦ om. EHK.— 1 περιπν. K.- πλευμονίη E, 
- ὑπουργέει 1. 


142 DES MALADIES. 
L4 Ἄ \ Ref ce 14 
γέη. Ποιέειν δὲ χαὶ ἄλλως ἀπὸ τῆς πρώτης ἡμέρης ἀρξάμενος * δίδου 
1 ἄρου τοῦ μεγάλου x0yynv χηραμίδ ὶ δαύ ὶ ἀχαλής 
ρ ΜΕῪ χὴν χηραμίδα, καὶ δαύχου χαὶ ἀκαλήφης μίην, 
\ Ε À , [4 - \ © / -- Ve EN 
χαὶ νάπυος χαὶ πηγάνου ὅσον τοῖσι τρισὶ δαχτύλοισι λαδεῖν, χαὶ ὀπὸν 
, “ ΄ TES 3, 93 “να ΄ \ 9 
σιλφίου ὅσον κύαμον * ταῦτα ἐν ὀξυγλυχεὶ καὶ ὕδατι χεράσας χαὶ διη- 
ζ΄ CS 
θήσας, δίδου νήστει χλιαρόν. ᾿Επειδὰν δὲ ἄρχηται χαθαρὸν ἐχπτύειν, 
δ ἄρου χηραμίδα καὶ σήσαμον καὶ ἀμύγδαλα χαθήρας ἐν ὀξυγλυχεῖ 
/ CI «“ω Ἂ Ὁ 
χεχρημένῳ πίνειν " ἣν δὲ μᾶλλον βούλῃ ἄγειν, χαππάριος τῆς ῥίζης 
φλοιὸν μιγνύναι τούτοισιν. 
͵ 


10. ᾿Πλευρῖτις " ὁκόταν δὲ πλευρῖτις λάθη, τάδε πάσχει᾽ ὀδύνη 
Ἵ 


\ \ \ \ / \ - x 
τὴν πλευρὴν χαὶ πυρετὸς xal φρίχη ἴσχει, καὶ ἀναπνέει πυχνὸν, χαὶ 
ὀρθοπνοίη ἔχει, καὶ ἀναθήσσει ὑπόχολα οἷον ἀπὸ σιδίου, ἣν μὴ 6% 
ρθοπνοίη ἔχει, ἥσσει ὑπόχολα οἷον ἅπο σιδίου, ἣν μὴ = 
6 


o 


γματα ἔχῃ; ἢν Sd 
4 
ματώδει ὕφαιμον. ἔστι δὲ À μὲν χολώδης ἠπιωτέρη, ἣν μὴ ῥήγματα 


“, 2 S 


\ AT \ ρίον ,ὔ - 
ἐ ἔχῃ; χαὶ αἷμα ἀπὸ τῶν δηγμάτων “ ἐν δὲ τῇ " αἷ- 


ων 


we € u T2 \ \ > L \ S 2 ΧΑ = ς 
κι ο χάμνων ει 0€ Un, ETRITOVWTEOT μεν, θανατωδεστέρη 0€ οὐ" À 
AA ς 8 2 \ NS 2 \ AS τι ὦ 5 
0€ αιματωοης ἰσχυρὴ χαι ἐπιπονος Χαι θανατωθης" οχοτῶᾶν ουν 
οσὴ καὶ λὺγξ ἅμα χαὶ αἵ θρόμδους ἀποθήσση ἅμα τῷ σιάλῳ 
προσὴ Χαι AUYS ἀμὰ χαὶι αιμαᾶτος ρομ. ους ἀποοησσὴ ἀμ τῷ σια 4 
) Ἐ Ξ ne Ἐν, ST ONE SO NN ὅς NA ὃ ses 
μελανᾶς, οὗτος ἀποθνήσχει £000106" OEXX 02 AU-EPUS LaQUuy y, 
À \ À - € \ , 2 œ Ὧι 402 . NS 
τὴν μὲν TAEUPITIV UYLNG γίνεται, εἰχοστὴ ος εμπυισχεται, XOL αἀπο- 


LA 


6 la - S\ 11 ne 4 \ l4 JA 3 
noces πῦον, τελευτῶν δὲ llxat ἀπεμέει, χαὶ πάνυ εὐθεράπευτος οὗ 
\ Si > , # \ T 
γίνεται. 15 Εἰσὶ δὲ χαὶ ξηραὶ πλευρίτιδες ἄπτυστοι, χαλεπαὶ 0 αὗται" 
ἐ δὲ; 7, d τω 4) Ave 7 O1 λέ ΝΙ͂ τῷ 
αἱ δὲ χρίσιες ὅμοιαι τῇσιν ἄλλησιν " ὑγρασίης δὲ πλέονος δέονται τῶν 


» LA Ὁ A LA \ 7 
ἄλλων ἐν τῷ ποτῷ. Αἱ δὲ χολώδεες χαὶ αἱματώδεες χρίνουσιν 1" ἐννα- 


τ Ἄρτου Κα. -- τοῦ om. Κθ. -- χόχην Ε΄. --χηραμύδα EH. -- Il faut probable- 
ment lire x6yynv À χηραμίδα comme plus loin, p. 150. Cependant lisez-y 
la note 8, qui donne quelque appui à la lecture χόγχην γηραμίδα, — χαὶ 
(xai om. vulg.) δαύχου 9. -- ἀκαλίφης GHUK, Frob., Lind.-uiav E (H, al. 
manu nv).—7?0Ëer γλυχεῖ (γλυχὺ GJ) vulg.- Je lis ὀξυγλυχεῖ en un seul 
πιοί, -- ἄρξηται L.—éxnueiv 9. --- ὁ ἄρτου K.- χηραμύδα ἢ. -- σίσαμον Gi. 
ὄξει γλυχεῖ vulg.— χεχηρωμένω (E, al. manu χεχρημένω) L, [1ηα. -- ἐπιχη- 
ρωμένω ΡΌΏ΄. -- βούλει ΗΚ. -- χαπάριος GI. — Post πλ. addunt νοῦσος FG. 
- περὶ πλευρίτιδος ἘΙ. -- πλευρίτης ὁ. -- πλευρίτις (ubique) Κ. -- π). om. 6.- 
ὁπόταν ΒΗΠΚ. -- ἀναπνέει 9. -- ἀναπνεῖ νυ]ρ. -- πυκινὸν EGHIK6, ΑἸά. --ὁρ- 
θοπνίη 9. -- ὑπόχολον ΕΗ ΚΟ. -- οἷον om. 6.- ῥήγματι 4. -- δ᾽ ΒΗΚ. -- καὶ om. 
“. -- ῥηγμάτων᾽ ἔστι δὲ καὶ αἱματώδης (ἔστι δὲ 4. αἷμ. om. θ), ἐν δὲ vulg. — 
5 αἱματώδη ΕΜ. -- ἡπιωτέρη Ald. —7#v E. -- ρανατώδης K.—5Sicy. om. θ.-- 
ὁχόταν 1}. -- ὅπ. νυ]ρ. -- λὺς 6]. -- αἵματα 6}. -- ἀποδήσσει ΠΚ. ---Ῥδὲ om. FG 
(3, restit. al: manu). —#ëxx. νυ ]ρ. -- ἐμπ. HIKL6.- πύος Κ. ---  χαὶ H (θ, 
sine δέ). -- καὶ om. vulg.—xai οὐ πάνυ θεράπεντος (sic) γίνεται 9. -- ἀθερά- 
πεντος J,— "3 ξηραὶ πλευρίτιδες (πλ. ξ. Ε) (ξ. πλ. om. HO) εἰσὶ δὲ (δὲ om. 6) 


LIVRE TROISIÈME. 143 
nes rendent bon service. On peut encore agir autrement, en 
commençant au premier jour : prenez du grand arum (arum 
italicum Lam., d'aprés Fraas, p. 273, avec un point de doute) 
plein une coquille, une coquille de daucus et d’ortie, une 
pincée de moutarde blanche et de rue, et gros comme une fève 
de suc de silphion; mélez cela dans de l’oxyglyky (préparation 
de vinaigre et de miel) et de l’eau, filtrez, et donnez à boire 
chaud à jeun. Quand l’expectoration commence à devenir pure, 
donnez à boire, dans de l’oxyglyky coupé, une coquille d’a- 
rum, du sésameet des amandes nettoyées ; si vous voulez une ex- 
pectoration plus active , mélez-y l’écorce de la racine de cäprier. 

16. (Pleuréste.) Pleurésie : Voici les accidents de la pleuré- 
sie : il y ἃ douleur de côté, fièvre et frisson, respiration fré- 
quente, orthopnée. L’expectoration est de couleur subbilieuse 
comme celle de la grenade , à moins qu’il n’y ait des ruptures; 
s’il y en a, le malade expectore aussi du sang, que les ruptures 
fournissent. Dans la pleurésie sanguine , l’expectoration est 
sanguinolente. La pleurésie bilieuse (Coaque, 381) est plus 
bénigne , à moins que le malade wait des ruptures; s’il en a, 
elle est plus pénible (Coaque, 376), mais non plus dangereuse. 
La pleurésie sanguine est violente, pénible et dangereuse ; 
quand donc il y a en outre hoquet et expectoration de gru- 
meaux de sang noir (apoplexie pulmonaire, voy. des Mala- 
dies , 11, ὃ 64), le patient succombe au septième jour ; pas- 
sant dix jours ; il guérit, à la vérité, de la pleurésie, mais le 
vingtième il devient empyématique , expectore du pus, finit 
par en vomir, et alors la cure est loin d'étre facile, Il y a aussi 
des pleurésies sèches sans expectoration; elles sont difficiles 
(Coaque, 375); elles ont des crises semblables aux autres; 
mais il leur faut plus d'humidité par la boisson. Les bilieuses 
et les sanguines se jugent le neuvième et le onzième jour, et 
ces malades ont plus de chances de guérir. Si, au début, il y 


vulg. — 13 δὲ om. EHK.- ὑγρασίῃσι vulg.—ÿyousine KLS, Lind., Mack. -- δὲ 
6, Lind., Mack. — δὲ om. vulg. -- πλείονος EH. - Post ἄλλων addunt τῶν FGJ. 
- ποταμῶ pro ποτῷ J. — " ἐνατ. ΗΚ. -- δεχαταῖαι pro Evo, 4. 


΄ 


144 DES MALADIES. 
“ PC RS C9 Ad ΕΣ 2 es 
ταῖαι χαὶ ἑνδεχαταῖαι, lxœt οὗτοι ὑγιέες μᾶλλον γίνονται. ἣν δὲ χατ᾽ 
3 ἊΝ \ ἢ y v 
ἀρχὰς μὲν μαλθαχαί τινες ἔχωσιν ὀδύναι, ἀπὸ τῆς πέμπτης δὲ χαὶ 
σ᾿ 5», - “ 
ἕχτης ὀξέαι, "αὗται τελευτῶσι μέχρι δυοχαιδεκάτης, χαὶ οὐ μάλα ἀπο- 
΄ BRENT ai ἐπ: εἶ D EX / 
θνήσχουσι" κίνδυνος δὲ μᾶλιστα ὃ μὲν μέχρις Ébèduns, ἀτὰρ χαὶ ἐς 
Ν Ν \ \ Q - 
τὴν δυοχαιδεκάτην, μετὰ δὲ ταύτας ὑγιαίνονται. Αἴ δὲ ἐξ ἀρχῆς μὲν 
μαλθαχαὶ, ἀπὸ δὲ τὴς ἑδδόμιης χαὶ ὀγδόης ὀξεῖαι, πρὸς τὰς τεσσα- 
ρεσχαίδεχα χρίνουσί τε καὶ rene # Ἢ δὲ ἐς ro νῶτον πλευρῖτις 
τοσόνδε διαφέρει τῶν ἄλλων " ὅτὸ νῶτον ὀδυνᾶται ὡς ἐχ πληγῆς, χαὶ 
, 4 2 3 , o1 PASSE \ τῶν να 
στένει, καὶ ἀναπνεῖ ἀθρόον " εὐθὺς δὲ πτύει ὀλίγα, καὶ κοπιᾶ τὸ σῶμα" 
τρίτη ὅδ᾽ ἢ τετάρτη οὐρέει ἰχῶρα ὕφαιμον * ἀποθνήσχει δὲ μάλιστα 


ν 


πευπταῖος " εἰ δὲ μή ‘Ve, ἑύδομαῖος: ταύτας ὃ 


᾿ 


μι" Ni \ ! 

0: διαφυγὼν ζώει, 
re - LT re 15 , \ \ / 

χαὶ ἢ νοῦσος ἠπίη χαὶ ἧσσον θανατώδης᾽ φυλάσσειν δὲ χρὴ μέχρι 


GR IQ δ 4, S\ CI € \ / 9? / nA - 
τῶν τεσσαρεσχαιϊιοεχα μετὰ ὁε ταῦτα UYInS γίνεται, Evioic 0€ TU) 


1 


᾿ Ἐπ εκ ετ \ \ YA } 0 A 40 3 Ψ € !n : 
T EUPITLXUIV TO μὲν σιχ \OV XX ἄρον, ἣ 0€ ουρῆσις ατματωοῦς, οιῦν 


ΕῚ - + 


CC ES : mn S\ > Ὁ > 
ἀπὸ χρεῶν ὀπτῶν ἰχωρῶδες * ὀδύναι δὲ ὀξεῖαι διὰ τῆς δάχιος ες τὸ 


ΩΝ A 1 A ῃ PA (2 2 τ , 
στῆθος χαὶ ἐς τὸν βουθῶνα τείνουσιν * οὗτος τὴν v £60 OOU.7IV διαφυγὼν 


Τ᾿ ὑγιαίνει. “Οχόταν δὲ τούτων τῶν πλευριτίδων τινὶ προσγένηται: τὸ 

νῶτον ἐρυθριδν, καὶ τοὺς ὥμους θερμαίνεσθαι, καὶ ἀναχαθίζοντα βα- 

ρύνεσθαι, καὶ ἣ γαστὴρ ἐχταράσσηται χλωρῷ καὶ δυσώδεϊ σφόδρα, 

οὗτος διὰ τὴν ne τῆς γαστρὸς εἰκοστῇ καὶ μιὴ ἀποθνήσχει" 
ΔΑ 


, A1 S \ € > A\ Ν / 
TAUTHS dE διαφυγὼν 1 "ὑγιαίνει. Οἷσι δὲ αἱ πτύσιες εὐθὺς παντοδαπαί 


» 


x 2 LA 
εἰσι χαὶ τὰ ἀλγήματα πάνυ ὁξ 


SAAES nd be Us ΝΣ ΣΝ LE De re CO 
οε οιαψυγοντες ὑγιαίνουσιν ὃ un γενόμενος δὲ υγιης τὴ E000!17 ἢ 


a 
ξέα, οὗτοι ee L BOvicxoust, ταύτας 


# 


ΩΣ À 15,% ς ἃ / FA 2 “ ( 8 7 CRE Ψ 
τὴ ἐννάτη ἢ “τῇ ἕνδεχάτῃ ἄρχεται ἐμπυΐσχεσθαι " χρέσσον dE eu 
, ͵ 5 . ν᾿ À ᾿ 


ι Ἦ pro χαὶ ἴ.. -- τινες om. (H, restit. al. manu) θ. -- ὀξεῖαν να]σ. -- ὀξέαι 4. 
— Σ αὗται δὲ (δὲ om. 6) vulg.- δυοδεχάτης, al. manu δνοχαιδ. Η, -- ὄνωχαι- 
δεχάτης ΕἸ. -- δωδεχάτης 9. -- ἀποθνήσχουσι θ. -- ἀποφεύγουσι vulg. --- ὃ μὲν θ. 
- μὲν om. vulg.- μέχρι Ηθ. --ὃνωχαιδεχάτην ΕἸ. -- δωδεχάτην 0. — 1 πλευρῖ- 
τις ἐν νώτω (πλ. ἐν v. om. θ)" ἣ δὲ (δ᾽ EHK) ἐς τὸν νῶτον (τὸν ὦτον sic θ) 
τα], -- τόσον δὲ ΗΚ. -- τόσον 7. ---Ῥ τὸν νῶτον vulg.-rov ὦτον θ. -- ἐκ om. 
Lind.—65 6, Μίδοκ. -- δ᾽ om. vulg.—’ye om. θ, Mack.—" δὲ om. FG.- 
ton ἃ, Frob.-— ζῇ μὲν, χαὶ θ. -- ἡπίη AI, Frob.-Guvw3ns (sic), al. manu 
var H.—yo om. ἘΒΉΗ. -- τῶν om. Η. -- γίνεται om., restit. al. manu H.— 
9 ἐγίη EFGHUXK , Ald.-— ἐνίαις δὲ τῶν πλευριτίδων 0, — 1 δ᾽ EHK. - ἰχῶρες 
θ. ---π ὑγιής, al. manu afver Η, -- πλευριτιχῶν Lind.-Tûv νῶτον vulg.-Tov 
ὧτον 9.-- ἐρυθρυᾶν Κ.-- ἐχταράσσεται vulg.- ἐχταράσσητα! E.- δυσώδει vulg. 
--δυσώδεϊ ΒΗ͂ΖΚ. -- τῆς γαστρὸς om. (H, restit. al. manu) 0. -- μια EHK.— 
1 ὑγιὴς, al. manu gives Η, -- πτύσεις vulg.-mrûcies 9. -- τὰ om. ὁ. --- ὃ φεύ- 


LIVRE TROISIÈME. 115 


a quelques douleurs modérées , devenant aiguës à partir du 
cinquième ou du sixième, ces cas finissent au douzième , et il 
n’en meurt pas beaucoup; le danger est surtout jusqu’au sep- 
tième, et même jusqu’au douzième; passé ce terme, on guérit. 
Les pleurésies, modérées au début, mais aiguës à dater du 
septième et du huitième, se jugent au quatorzième et guéris- 
sent. La pleurésie dorsale diffère des autres en ceci : le dos 
est douloureux comme à la suite d'un coup;'le malade se 
plaint , il respire fréquemment; d’abord il expectore peu , et 
il a 16 corps brisé de lassitude ; le troisième ou le quatrième 
jour, il urine une humeur sanguinolente ; il meurt d’ordinaire 
le cinquième jour ; sinon, le septième ; dépassant ce terme, il 
vit, et la maladie est modérée et moins dangereuse; mais il 
faut étre sur ses gardes jusqu'au quatorzième jour ; au delà, 
il guérit. Chez quelques pleurétiques, l’expectoration est pure, 
mais l’urine est sanguinolente et semblable à l'humeur qui 
provient de viandes rôties ; des douleurs aiguës vont à travers 
le rachis à la poitrine et à l’aine; un tel malade, passant le 
septième jour, guérit. Quand, chez quelqu'un de ces pleuré- 
tiques , il arrive que le dos rougit, que les épaules deviennent 
chaudes, que, mis sur son séant, il est appesanti, que le ventre 
se dérange avec des selles jaunes et très-fétides, ce malade suc- 
combe le vingt et unième jour par la diarrhée; mais, passant 
ce terme , il guérit (Coaque, 374). Ceux chez qui dès l’abord 
l’expectoration est de toute nature et la souffrance très-ai- 
guë, meurent le troisième jour; mais, passant ce terme, ils 
guérissent; celui qui n’entre pas en convalescence le sep- 
tième ou le neuvième ou le onzième, est au début d’une sup- 
puration (Coaque, 373); il vaut mieux suppurer ; cela en effet 


γοσι (sic) pro θνήσχουσι 0. — 1 διαφυγὼν ὑγιὴς θ. -- ὑγιέες pro ὑγιαίνουσιν 
EHQ", -- ὑγιέες γίνονται [1η4.-- 6 om. (K, restit. al, manu) θ. -- μὴ δὲ yev., 
al. manu μὴ γεν. δὲ Η. --ὁ δὲ μὴ γεν. Lind. -- γίν. δ: --ἐνατ, ΗΚ. --- 5 τῇ om, 
θ. -- δεκάτῃ vulg.- ἑνδεχάτη L6, Foes in not., Lind., Mack.- χρεῖσσον vulg, 
—xpéccov EHK.- ἐμπυῆσαι" ἧσσον γὰρ θανατῶδες, χἂν ἐπίπονον ἢ vulg.= 
ἐμπυῆσαι, χἂν ἐπίπονον T° ἦσσον γὰρ θανατῶδες Lind.-éuruñoa" ἧσσον 
γὰρ θανατῶδες, ἐπίπονον δὲ ΕΗΚΡΏΘ, 
TOM. VII, 10 


146 DES MALADIES. 
ruñoa ἥσσον γὰρ θανατῶδες, ἐπίπονον δέ, Πρὸς ? δὲ τοῖσι σημηΐοισι 
τοῖσιν εἰρημένοισιν ἐν ἑκάστῃ τῶν πλευριτίδων χαὶ τάδε χρὴ σχο- 
£ θ SE λῷ . 7 4 ER MS / 2 \ 
πέεσθαι τὴν "γλῶσσαν ᾿ πομφόλυγος γὰρ ὑποπελίδνου γινομένης ἐπ 
τῆς γλώσσης, οἷα σιδηρίου βαφέντος εἰς ἔλαιον, δεἰ μὲν ἐν ἀρχὴ γέ- 
δι L& À , 2 ΄ [4 Ὁ Là \ CR 7 
νοιτο τρηχείη, χαλεπωτέρη À ἀπάλλαξις τῆς νούσου, xal ἀνάγχη 
αἷμα ἀποόῆξαι ἐν τῇσιν ἡμέρησιν, ἐν Dot δεῖ" εἰ δὲ Ῥχαὶ προχεχω- 
ρηχυίης τῆς νούσου γένοιτο, αἱ μὲν χρίσιες ἐς τὴν τετάρτην χαὶ δε- 
, CRT SU δὲ ΄ τ An Or Dr. \ τ 
χκάτην ἡμέρην, ἀνάγχη δὲ πτύσαι αἷμα. ᾿ἔχει δὲ ὅδε περὶ τῆς 


- = 1» > À ͵ € HA 7 Ἂ μὰ (4 

ἀπαλλάξιος " εἰ μὲν τριταιῳ ἄρχοιτο πεπαίνεσθαι καὶ πτύεσθαι, θάσ- 
/ “Νὰ 4 a 

σους αἱ ἀπαλλάξιες᾽ εἰ dE ὕστερον πεπαίνοιτο, ὕστερον xat αἱ xpi- 


σιες γίνονται, ὡς ἐν τοῖσι τῆς χεφαλῆς σηυτηἴοισι, Τὰ δὲ ἀλγήματα 
τὰ ἐν ἁπάσησι τῇσι πλευρίτισιν ἴ ὡς ἐπιτοπουλὺ χουφίζει μεθ᾽ ἣμέ- 
ἵ ; p ? ΐ 

pnv μᾶλλον ἢ νύχτωρ. Θεραπεύειν δὲ χρὴ τὰς πλευρίτιδας οὕτως᾽ 
τὰ μὲν δ πολλὰ ὡς τὴν φρενῖτιν χαὶ περιπλευμονίην, πλὴν λουτροῖσι 

“ - λ S - s “ 
χρῆσθαι θερμοῖσι καὶ οἴνοισι γλυκέσιν. Ἣν μὲν οὖν τῇ πρώτῃ À τῇ 
ἐπιούσῃ dns τῆς ἐπιλήψιος, ἣν μὲν ὑπεληλύθη À κόπρος χαθαρὴ 
ἢ ἀτρέμα χολώδης χαὶ ὀλίγη, ὑποχλύσαι Gabin" ἣν δὲ 15 κινηθεῖσα À 
χοιλίη τὴν μὲν νύχτα χαλάσῃ, τῇ “δὲ ὑστεραίῃ ὀδύνη χαὶ στρόφος 
# , € ΄ “ἡ oi € (A , Φ Ὁ , \ 
ἔχη, πάλιν ὑποχλύσαι. Ἣν δὲ ὃ χάμνων χολώδης ἡ τῇ φύσει xai 
ληφθῇ τῇ νούσῳ ἀκάθαρτος ἐὼν, πρὶν ἀναπτύεσθαι τὸ σίαλον χολῶ- 

- Ὁ \ 5 ἐν 

δες, χαὶ τῷ φαρμάκῳ χαθῆραι χολὴν εὖ" 15 ἐκπτύοντι δὲ ἤδη χολω- 
ὃ \ o/S \ A ὅ Δ k : se \ Ψ ΕῚ ὃ LA 

ea μὴ δίδου τὸ pépuauxov' ἣν γὰρ δῷς, τὸ πτύσμα οὗ δυνήσεται 


ἄνω ἀνιέναι, ἀλλ᾽ ἑύδομαῖος ἢ ἐνναταῖος ἀποπνιγήσεται " y δὲ 


\ ΚΣ - - Le 297 \ \-'e LP 3 Lé € 
πρὸς τῇσιν ἐν τῇσι πλευρῆσιν ὀδύνησι καὶ τὰ ὑποχόνδρια ἀλγέη, ὕπο- 


1 Δὲ om. θ.-- σημείοισι vulg.- σημηΐοισι ΕΗ͂Κ, ---Ξ2 γλῶτταν vulg. -- λῶσ- 
σαν EHIJK, Mack, -- πομφόλιγος JK. -- πομφ.... ἔλαιον om. θ. -- ὑπὸ pro ἐπὶ 
J.- ἐς Lind. —3 εἰ ΕΗΚ, -- ἣν vulg. -- γίνοιτο EHJK.- τρηχεῖα νυ]. --τρηχεία 
L-ronyein Κθ, Mack. — fxai om. θ. --προχεχωρηχύης 1. --ἡμέραν vulg.- 
ἡμέρην EHUK, Mack.—‘@ù: EHK6.-oûtws vulg.-6atrous vulg.- θάσ- 
σους E, Mack.— 5 δ᾽ E.- πεπαίνοι τὸ ὕστερον 9. -- τῆς om. 7.---Ἴ πολλὸν pro 
ὡς ἐπιτ. θ.-- ἐπὶ τὸ πολὺ ΕΗΚ. -- ὧδε (H, al. manu οὕτως) 9. -- ὃ πουλὰ (ἡ. 
- πουλλὰ 1, ΑΙα.. ΕΤΟΡ. --ὀς τὴν πλευρῖτιν pro ὡς τὴν op. θ.-- πλευρῖτιν pro 
gp. EQ’, Lind.- χαὶ τὴν περ. EGIK.-xepuxv. K.- Post λουτροῖσι addit τε 
θ. --- ϑλήψιος 9. -- ἐπεληλύθη EGHIK, Ald.- om. E,— Post χιν. addit 
ἢ λυθεῖσα 0.— 115 ΒΗΚ. -- ἔχει K.— [5 πτύοντι θ. --δὼς 4, --δοῖς θ. -- ἐναταῖος 
Η. --- Ante ἣν addit ἣν (ἐὰν EHK) μᾶλλον (μᾶλλον om., restit. al. manu H) 
Kai τὰ ὑποχόνδρια ἀλγέῃ (ἣν μ. καὶ τὰ ὃ. ἀλγέῃ om. 0) vulg.- Quand on 
considère ce membre de phrase après la suppression de μᾶλλον indiquée 


LIVRE TROISIÈME. 141 


est moins dangereux, maïs fort pénible, Outre les signes sus- 
dits, il faut, dans chacune des pleurésies , considérer aussi la 
langue : une bulle sublivide se formant sur la langue comme 
celle que forme un fer plongé dans de l’huile, si la langue 
devient rugueuse au début, la solution est plus difficile, 
et nécessairement du sang est expectoré dans les jours où 
cela doit arriver ; si la langue devient rugueuse à une époque 
avancée de la maladie, les crises vont au quatorzième jour et 
nécessairement du sang est expectoré (Coaque, 378). Voici ce 
qu'il en est pour la solution : si au troisième jour commencent 
la maturation et l’expectoration , la solution est plus prompte ; 
si la maturation commence plus tard, les crises viennent plus 
tard (Coaque, 379), comme dans les signes relatifs à la tête. 
Les souffrances, dans toutes les pleurésies, sont d’ordinaire 
moins pénibles le jour que la nuit. On traitera ainsi les pleuré- 
sies : en général, le traitement sera comme pour la phrénitis et 
la péripneumonie, sauf qu’on usera de baïns chauds et de vins 
doux. Si donc vous prenez une pleurésie le premier jour ou le 
lendemain de l'invasion , dans le cas où il y a eu des selles non 
mélangées ou légèrement bilieuses et peu abondantes , on don- 
nera un lavement avec la thapsie. Si le ventre mis en mouve- 
ment est relaché la nuit, et que le lendemain il y ait douleur 
et tranchée, on recommencera le lavement. Si le malade est 
naturellement bilieux et qu’il soit pris de la maladie ayant le . 
corps impur , il faut, avant que l’expectoration devienne bi- 
lieuse, administrer un bon cholagogue. Mais, quand l’expecto- 
ration est déjà bilieuse, ne donnez pas le purgatif; car, si vous 
le donnez, l’expectoration ne pourra pas procéder, et il succom- 
bera suffoqué le septième jour ou le neuvième. Dans le cas où, 
indépendamment des douleurs de côté, les hypocondres sont 


par H, on ne peut qu'y voir un titre , supprimé avec raison par 0. -- ἣν δὲ 
πρὸς.... ἀλγέῃ Om., restit, al, manu cum εἰ E.—ravrnor τῆσι (τῆς GJ; τῆις 
sic Ï) pro τῆσιν ἐν τῇσι πλευρῇσιν FGIL.-xpèc τῇ (sic) ἐν τῆσι πλευρῆσιν 
ὀδύνησι, al. manu πρὸς ταύτησι τῆσιν ὀδύνησιν Ἡ. --ταῦτα pr τὰ Η. --τε 
pro δεῖ ΕΗΚ. -- νήστει δοῦναι θ. -- ὕσωπον ΗΜ. -- μήχονα 6], À -. 


148 DES MALADIES. 


χλύσαι δεῖ, καὶ πιέειν δοῦναι νήστει ἀριστολοχίαν χαὶ ὕσσωπον χαὶ 
κύμινον καὶ σίλφιον χαὶ μήχωνα λευχὴν καὶ ἄνθος γαλχοῦ καὶ μέλ: 
καὶ ὄξος χαὶ ὕδωρ. Πρὸς μὲν τὰ φάρμαχα οὕτω δεῖ ποιέεσθαι τὰς 
θεραπείας τὰς πρώτας" τὰ δ᾽ ἄλλα ὧδε ἔχει" λούειν πολλῷ θερμῷ 
ἡ πρὸς τὴν δύναμιν τοῦ κάμνοντος, πλὴν τῆς κεφαλῆς, καὶ ὁχόταν αἱ 
χρίσιες ὦσι, τὰ ὀδυνώμενα χλιαίνειν ὅγρῇσι πυρίησιν ὑπαλείφων 
ἐλαίῳ. δ΄Οχόταν δὲ χαταιγίζωσιν αἵ νοῦσοι, ἡσυχάζειν χαὶ τὸν χά- 
μνοντα χαὶ τὸν ἰητρὸν Thot θεραπείησιν, "ὅχως μὴ κατεργάσηταί τι 
χαχόν" πτισάνης δὲ χυλὸν χάθεφθον διδόναι, ὀλίγῳ παχύτερον, μελι- 
χροποιέων. Μετὰ δὲ τὰ λουτρὰ χαὶ οἶνον "γλυχὺν ὑδαρέα προπίνειν, 
μὴ ψυχρὸν, ὀλίγον ἐκ βομιξυλίου oùx εὐρυστόμου " χαὶ ᾿δχόταν βῆχες 
ἐπίωσιν, ἐπιπίνειν χαὶ χρέμπτεσθαι ὡς μάλιστα, καὶ τῷ ποτῷ ὕ-- 
γραίνειν, ἵνα ὃ ᾿Ἰπλεύμων ὑγρότερος ἐὼν ῥᾷον καὶ θᾶσσον ἀποδιδῷ τὸ 
πτύσμα χαὶ ἣ βὴξ 8 ἧσσον πονέη " χαὶ ῥοιῇς δὲ γλυχείης À οἰνώδεος 
χυλὸν, γάλαχτι αἰγείῳ ὀλίγῳ χαὶ μέλιτι μιγνὺς, κατὰ σμικρὸν πολ-- 
λάχις δίδου νύχτωρ τε καὶ μεθ’ ἡμέρην " χαὶ ὕπνον 9 δ᾽ ὡς μάλιστα 
διαχωλύειν, ἵνα χάθαρσις γένηται θάσσων τε καὶ πλείων. Tv 1002 
αἱματώδεα πλευρῖτιν θεραπεύειν χρὴ οὕτως " μετὰ δὲ τὰς χρίσιας 
ἀνακομίζειν σιτίοισι χούφοισι, χαὶ ἡσυχάζειν, καὶ φυλάσσεσθαι πε- 
ρισσῶς ἡλίους, ἀνέμους, πλησμονὰς, ὀξέα, ἁλυχὰ, λιπαρὰ, 1 χαπνὸν, 
φύσας τὰς ἐν τῇ χοιλίη, πόνους, λαγνείας * ἣν γὰρ ἣ νοῦσος ὕποτρο- 
πιάση, θάνατος ἕψεται. ᾿Εν δὲ τῆσι πτύσεσιν, ἣν ὀδύνη τε ἔχη χαὶ 


un δύνηται ἀποπτύειν, νήστει δίδου ἄνθος χαλχοῦ ὅσον 15 χοτινάδα, 


ι Οὑτῶ (sic) E. —? πρὸς δύναμιν τὴν τοῦ ΕΉΚ. -- τῆς om. EHJK. -- ὁπόταν 
ΕΗΚ..-- εἰσὶ GHUK. -- ὑγροῖσι 14, --- 6x. ΕΗΚ. -- χατεγίζωσιν 9. -- καταιγίζου- 
σιν G, Ald., ΕΤΟΡ. -- ἰατρὸν 1}. -- θεραπίησι ΗΚ. --- ‘67%. EHK.- ἐξεργάσηται 
θ. -πτισσ. Ε. -- χάτεφθον γι]6.-- χάθεφθον ΗΚ. Lind., Μ8οῖ.-- κάχεφθον (sic), 
al. manu χάθεφθον Ἐ. -- μέλιχρον ποιέων θ. --- " γλυχὺν χαὶ (χαὶ om. FGJ6) 
ὧδ, νυ]σ. -- ὀλίγον δὲ ἐχ Lind.- βρομόυλίον,, al. manu βομό H.-Erot. 6Ι., 
p. 104 : βομόυλίον, ἔστι μὲν τὸ βομόύλιον εἶδος μελίσσης" σημαίνει δὲ χαὶ 
τὸν αὐλήτην παρὰ τὸ τοῖς αὐλοῖς βομδεῖν. "Ἔστι δὲ xai βυχίον εἶδος στενο-- 
στόμου. Gal. Gl. : βομδύλιον, ἔχπωμά τι στενὸν ἔχον τὸ στόμα ἢ πῶμα, 
παρὰ τὸ βομθεῖν ὠνομασμένον. --οὐχ (οὐχ om. vulg.) εὖρ. Mack. -- οὐχ est 
clairement exigé par les gloses d’Érotien et de Galien, et tous les traduc- 
teurs ont rétabli la négation. —6 6x. ΗΚ. -- ὁχόσον E.-émiaouv (E, al. manu 
ἐπίωσι) Κ΄, Mack.- ἐπιᾶσιν Q', Lind.-rporw pro ποτῷ J. ---ἶ πν. EGHJK. 
- ὧν EHJK. - ῥηιδίως καὶ θᾶσσον ἀποδίδοι 0. —Sïcov H.-rovée EK.- ἢ EH 
KL, Lind.- om, vulg.-yaate (sic) 1..-- μικρὸν vulg.- σμιχρὸν 6, 
Mack. δὲ pro τε 40, Mack.—*2 HKO,-8’ om. vulg.—Oésowv (θᾶσσόν E) 


LIVRE TROISIÈME. 149 


douloureux, il faut prescrire un lavement et donner à boire à 
jeun aristoloche, hysope, cumin, silphion, mécon blanc 
(euphorbia peplus), fleur de cuivre, miel, vinaigre et eau 

Voilà, quant aux médicaments, comment il faut appliquer les 
premiers secours ; quant au reste, voici ce qu’il faut faire : on 
lavera avec beaucoup d’eau chaude, selon la force du malade, 
excepté la tête; et quand les crises sont là , on échauffe avec 
des fomentations humides les parties douloureuses que l’on 
oint avec de l'huile. Quand les maladies sont au summum , il 
faut que le malade se tienne en repos , ainsi que le médecin 
pour les remèdes , afin de ne pas faire quelque mal. On don- 
nera la décoction d’orge très-cuite, assez épaisse, avec addition 
de miel. Après les bains, on donnera aussi du vin doux, 
coupé , non froid, en petite quantité , le malade le boira avec 
un vase à goulot étroit. Quand la toux est active, boire et ex- 
pectorer autant que possible ; humecter par la boisson , afin 
que le poumon , étant humide , laisse sortir plus facilement et 
plus vite l’expectoration et afin que la toux soit moins pénible. 
Prenez le jus d’une grenade douce ou vineuse , mélez-y un 
peu de lait de chèvre et de miel , et faites-en boire souvent et 
peu à la fois la nuit et le jour. Empéchez le sommeil autant 
que. possible, pour ‘que la mondification soit plus active et 
plus abondante. La pleurésie sanguine sera traitée ainsi; et, 
après les crises, on restaurera avec des aliments légers ; le 
malade se tiendra en repos, et se gardera soigneusement du 
soleil , du vent, de la réplétion, des acides, des choses salées, 
grasses, de la fumée, des flatuosités abdominales, des fatigues, 
du coït; car, si la maladie récidive , elle sera mortelle. Pour 
lexpectoration , si le malade souffre et ne peut cracher, 1], 
prendra à jeun de la fleur de cuivre gros comme une olive 


τε χαὶ πλείων EHK.-6%606v τε χαὶ πλεῖον vulg.— 195? ΗΚ. - ὧδε sine χρὴ 
ΗΚΘ΄. -- οὕτω sine χρὴ θ, Μδοκ. -- ὧδε 11π4. -- δὴ {|πα. -- δὲ om. θ, Mack.- 
ἀνωχομίζειν (sic) E.— 1 χαπνὸν om. Κ.-- νοῦσος om. (H, restit. al. manu) 
9. - ἀποθνήσχει (Η, al. manu θάνατος ἕψεται!) 6. — 123 μοτινάδα (E, al. manu 
40) F (Η al. manu) 1Κ. -- ἀπὸ pro ὀποῦ 9. -- σιλφίον τούτου (τούτον om., H 
restit. al, manu, 6) τὸ (τὸ om., H restit, al. manu, 6) ἥμισυ vulg. 


150 DES MALADIES. 

καὶ ὀποῦ σιλφίου ἥμισυ, καὶ τριφύλλου χαρποῦ ὀλίγον ἐν μέλιτι λεί-- 
χειν “ À ἱπεπέρεος κόχχους πέντε καὶ ὀποῦ σιλφίου ὅσον χύαμον, χαὶ 
μέλι χαὶ ὄξος χαὶ ὕδωρ πίνειν χλιαρὸν νήστει δίδου " τοῦτο καὶ τὰς 

Li 
ὀδύνας παύει. Ἢν δὲ μὴ δύνηται πτύειν χατὰ λόγον, ἀλλ᾽ ἐνίσχηται 
4 > ὦ δὶ Δ 5 " 7 "δ Γ 2 4 €! 
αὐτῷ καὶ ῥέγχη ἐν τοῖσι στήθεσιν, pou τοῦ μεγάλου δίζης χηρα- 
μίδα καὶ ἔλαιον σὺν μέλιτι μίξαι, ἐπιῤῥοφεῖν δὲ ὄξος χεχρημένον. 
δ Ἄλλο ἰσχυρόν" ἄνθος χαλκοῦ ὅσον χύαμον καὶ νίτρον ὀπτὸν διπλά- 
σιον χαὶ ὕσσωπον ὅσον τοῖσι τρισὶ δαχτύλοισι λαθεῖν, μέλιτι μίξα 
: CI μιζᾶς, 

καὶ ὕδωρ καὶ ἔλαιον μικρὸν ἐπιστάξας, χλιάνας ᾿ἐν χηραμίδι, ἐγχέειν 
σ NULS - ΜΩ͂Ν ὙΕῚ / CI \ γι κ “ 

5 Ξ , " 
ἵνα μὴ ἀποπνιγῆ. Καὶ ἐν περιπλευμονίη, ἣν μὴ καθαίρηται, τοῦτο 
ὃ - ΄ λ δὲ ΄ (CALE / , « “5 ΄ 

εἴ ποιέειν. Ἣν dE μήτε féyyn μήτε πτύῃ ὡς δεῖ, ὕχαππάριος χαρ- 
- ὦ - KES Le! - \ [4 A L4 39/ 
ποῦ ὅσον τοῖσι τρισὶ δαχτύλοισι λαύεῖν, καὶ πέπερι χαὶ νίτρον ὀλί-- 
ὶ ἫΝ Ἁ Ἐφ \ge , - x 2 2€ - \ 
γον χαὶ μέλι καὶ ὄξος χαὶ ὕδωρ μίξας τοῦτο χλιαρὸν ἐπιῤῥοφεῖν" τὴν 
δὲ ἄλλην ἡμέρην δὕσσωπον ἐν ὄξει χαὶ μέλιτι χαὶ ὕδατι ἀναζέσας 
2 2e e C9 \ C9 / οὕ, \ \ , 
ἐπιῤῥοφεῖν. Τοῦτο χαὶ τοῖσι ῥέγχουσι διδόναι χαὶ μὴ δυναμένοισι 
χαθαίρεσθαι. Εἰ Ἰδὲ ἰσχυρότερον βούλοιο ποιέειν, ὑσσώπου χαὶ νά- 
πυος χαὶ καρδάμου χόγχην δ ἢ χηραμίδα τρίψας ἐν μέλιτι χαὶ ὕδατι, 
χαὶ ἀναζέσας, χαὶ διηθήσας, ἐπιῤῥοφεῖν 9 χλιαρὸν δίδου. Οὕτω ταῦτα 
τὰ νουσήματα θεραπευθέντα ὑγιέα γίνεται, ἣν μή τι τοῦ πτύσματος 
ὑπολειφθὲν ἐν τῷ M πλεύμονι πῦος γένηται, ὃφ᾽ οὗ βήσσουσι ξηρὰ 
βηχία, καὶ πῦρ καὶ φοίκη ἴσχει, καὶ ὀρθοπνοίη ἔχει, καὶ πυχνὸν καὶ 
2 L 2 - \ L4 297 \ -ι , A La 
ἀθρόον ἀναπνεῖ, xal À φωνὴ βαρυτέρη ὀλίγῳ, xat εὐχροίη σὺν τῇ 
θέ \ r # 2 … al CE ’ χλλ 11 ὶ 
ἔρμη τὸ πρόσωπον ἴσχει " προϊόντος δὲ τοῦ χοόνου, μᾶλλον “ χαὶ à 


γοῦσος σάφα δηλοῦται. Τοῦτον εἰ ἐντὸς τῶν δέχα ἡμερέων λάόοις, 
cl 


‘ Πεπέρεως EGIK , Mack. —?Ev (ἐν om. 8) αὐτῷ vulg.- ῥέγχει K.-yn- 
ραμύδα ΗΤΚ. -- μίξας Κ. -- ἐπιρροφῆν ἃ, Ald., Frob. ---ῦ ἄλλο ἰσχ. om. P'.- 
λίτρον 9. -- ὀπτὸν om. LO. -- ὕσωπον HIJ.- σμιχρὸν Mack. — 4 ἐν om. Lind. -- 
χηραμύδι HIK.- ἀποπνηγῇ ΕΤΟΡ. -- περιπν. Κ' --θαίρηται (sic), ἃ]. manu κα- 
θαίρηται Η. -- δεῖ om. (H, restit. al, manu) Ρ΄9. -- ἐγχέειν pro ποιέειν EHK 
P'6.—5 χαπάριος 6. --λίτρον 9. -- ὀλίγον om. θ. --- ὕσσωπον 9. -- ὕσσ. om. 
vulg. — δ᾽ ΕΗ͂Κ. -- βούλοι τὸ ποιέειν (sic) θ. -- σώπου HIJ.—5#% om. Lind., 
Mack. -- χηραμύδα HI.-Erot. G1., p. 894 : χηραμίδα, τὴν κοίλην κόγχην, ἣν 
μύαχα καλοῦμεν. Παρὰ τὸν Χηραμὸν δ᾽ εἴρηται, ὅσπέρ ἐστι χοῖλος τόπος. 
Ὡς χαὶ Νίχανδρος ἐν Θηριαχοῖς φησι, Τοῖς δὴ χηραμὰ κοῖλα καὶ ὑληωρέας 
εὐνάς. Gal. GI, : κόγχην, χεραμίδα" οὐδὲν πλέον δηλοῖ τῆς χεραμίδος. D’après 
cette glose de Galien, qu'il lit x6yynv χηραμίδα., οὐδὲν χτὰλ., Foes tire la 
conséquence qu’un peu plus haut (voy. p. 142, n. 1) la lecon est bonne. — 

* δίδου χλιαρὸν E.-voc. EHJK.-üy1à (sic) θ.-- γίνεται ΗΚ. -- γίνονται vulg. 


LIVRE TROISIÈME, 151 


sauvage, moitié autant de suc de silphion, et un peu de graine 
de trèfle (psoralera bituminosa , L:, d'après Fraas, p. 62), 
en éclegme dans du miel, ou cinq graïns de poivre, gros 
comme une féve de suc de silphion , miel, vinaigre , eau, à 
boire chaud à jeun; ce moyen apaise aussi les douleurs. Si le 
malade ne peut expectorer convenablement, si les matières 
s'arrêtent et qu’il y ait râälement dans la poitrine, prenez plein 
une coquille de la racine du grand arum, mélez de l’huile et 
du miel , et par-dessus faites prendre du vinaigre coupé. Autre 
moyen énergique : fleur de cuivre, gros comme une féve; nitre 
cuit, le double; hysope, une pincée; mélez avec du miel, 
versez un peu d’eau et d'huile, chauffez dans une coquille, 
infusez (voy. p. ὃ), afin que le malade ne soit pas suffoqué. 
Dans la péripneumonie aussi, si la poitrine ne se purge pas, 
employez le même moyen. Au cas où, sans avoir de rälement, 
le malade ne crache pas convenablenient , prenez une pincée 
de câpres, du poivre , un peu de nitre, mélez du miel, du vi- 
naigre et de l’eau, et faites boire cela chaud ; le reste du jour, 
il prendra de l’hysope bouilli dans du vinaigre, du miel et de 
l’eau ; cela se donne aussi à ceux qui rälent et dont la poitrine 
ne peut se purger. Si vous voulez rendre la préparation plus 
active, pilez plein une coquille d'hysope, de moutarde et de 
cresson dans du miel et de l’eau, faites bouillir, filtrez, et don- 
nez à prendre chaud. C’est traitées de la sorte que ces maladies 
guérissent , à moins que l’expectoration ne laisse dans le pou- 
mon un reliquat qui devienne du pus. D’une telle terminaison 
naissent des toux sèches , de la fièvre, du frisson, de l’orthop- 
née; la respiration est fréquente et pressée ; la voix est un peu 
plus grave ; au moment de la chaleur fébrile, le visage est bien 
coloré. Au bout d’un certain temps, la maladie se montre da- 
vantage et nettement. Si vous prenez un tel malade dans les 
dix premiers jours, vous l’échaufferez par le régime et le bain 


— nv. EGHJK.-rüov 6, Mack.-—ôpBonvot 9. -- πυχινὸν 9. -- χροίη vulg.- 
εὐχροίη 6, Mack. — "! χαὶ om. 1. -- σαφῆς (sic) 0.-Auco@v vulg.-'Auepéwy 
EHLKS, Lind., Mack.- λάθῃς vulg.- λάθοις ΗΚ. -- εἰς E. 


152 DES MALADIES. 


ne LA \ Ὁ ” 3 # A 1 # 
θερμήναντα χρὴ διαίτῃ καὶ λουτρῷ θερμῷ ἐγχέαι ἐς τὸν ᾿ πλεύμονα 
ΠῚ C2 EU \ - Χλ) - »"Ὗ \ “τ - A 
ὅτι πῦον ἄξει, καὶ τοῖσιν ἄλλοισι χρῆσθαι τοῖσι τὸ πῦον ἄγουσι, καὶ 
“,. κα # \ \ \ 2 Ἄ Lu d CN CNE 
διαιτᾷν ὡς ἔμπυον, χαὶ τὴν χεφαλὴν ἀποξηραίνειν, ἵνα μὴ ἐπιῤῥέῃ. 
*Hy 3ὃ᾽ ἐ Se pe \ DR ΔἸ ὦ, Δι 7 Tes £ ! 
v ὅδ᾽ ἐν τῷ ἐγχύτῳ μὴ σήπηται καὶ ἀνάγηται τὸ πῦον, ῥήγνυται 
DE τσ Ὁ 3 / 2 A A \ ΔἸ. Ὁ ce Ν ,ὕ 
αὐτῷ ἐχ τοῦ ὁ πλεύμονος ἐς τὸν θώρηχα, χαὶ μετὰ “τὴν ῥῆξιν δοχέει 
€ A 5 “ 3 Ων ἢ 3 A 5 , τῇ A τ 
ὑγιὴς εἶναι, ὅτι ἐχ τῆς στενοχωρίης ἐς τὴν εὐρυχωρίην ἦλθε τὸ πῦον, 
ὩΣ τὰ ἃ 5 , cn ÿ 3 = ÿ / δε ἢ 
χαὶ τὸ πνεῦμα ὃ ἀναπνέομεν ἕδρην ἔσχεν ἐν τῷ ὅ πλεύμονι " προῖόν-- 
s\ CPE , \ LA L4 9 \ 6 ς “Ὁ a! 
τος δὲ τοῦ χρόνου, τὰ στήθεα πύου πληροῦται, καὶ ai βῆχες καὶ 
οἱ πυρετοὶ χαὶ τἄλλα ἀλγήματα πάντα μᾶλλον πιέζει αὐτὸν, χαὶ ἧ 
νοῦσος διαδηλοῦται. Τοῦτον μετὰ τὴν ἔχρηξιν ἐᾶσαι δεῖ ἡμέρας πεν- 
τεχαίδεχα, Τὅχως πάλιν πεπανθῇ τὸ πῦον " ἅτε γὰρ ἐς εὐρυχωρίην 
ἐλθὸν ἀνέψυξέ τε χαὶ τὸ ὑπάρχον ὑγρὸν ἐν τῷ θώρηκι προσηγάγετο 
EYUSÉ α REXON ρῶν 2, Vpn POGNYEY 
Ne A TB: SAUT NUE λ ANT 5“ τ Υ 
πρὸς ἑωυτὸ, ὃ ὥστε αὐτὸ ἡμισαπὲς εἶναι, Ἢν μὲν οὖν αὐτόματον ἄρξη- 
͵ -- A “- 
ται πτύεσθαι ἐν τούτῳ τῷ χρόνῳ, À φαρμάχοισι τιμωρέειν ἢ ποτοῖ- 
σιν, y δὲ τῆσ! τελευταίησιν ἡμέρησι τῶν ἡμερέων τῶν πεντεχαίδεχα 
΄, “- τα ΄ À -“ \ 
σπεύδειν ἀναστῆναι πρὶν μᾶλλον τρύχεσθαι τὸ σῶμα, φυλάσσων τὴν 
- € ñ 
χεφαλὴν χαθαρὴν τῶν ἐπιῤῥοῶν εἵνεχεν. Ἢν δὲ μὴ πτύηται, “ ἀπο- 
δ ΄ τ λ 
σημήνη δὲ ἐς τὰς πλευρὰς, ταμέειν ἢ καῦσαι, Ἢν δὲ μήτε πτύηται 
pire 1" ἀποσημήνη ἐς τὰς πλευρὰς, λούσας πολλῷ χαὶ θερμῷ “νῆστιν 
NT x \ - Y 
χαὶ ἄποτον, χαθίσας ἐπὶ ἕδρης ἀχινήτου, ἕτερος “μὲν τῶν ὥμων ἄνα- 
- 1 - LA \ S LENS \ 
λαύδέτω, αὐτὸς δὲ σεῖε τοῦτον, τὸ οὖς παραδάλλων πρὸς τὰς TAEU- 


sa - , » φ«. \ 
pas, ἵν᾿ εἰδῆς ὁχοτέρωθεν ἀποσημαίνει" βούλου δὲ μᾶλλον πρὸς τὰ 


‘Ilv. ΟἩΤΚ. -- διαιτᾷν ὧδε (ὧδε om. EIQ'6, Lind., Mack) ὡς (ὡς om. 4) 
vulg. — δὲ τῷ vulg.- à ἐν τῷ EHKQ'6, Mack. -- σήπηται χαὶ θ, Mack. -- σή- 
πηται χαὶ om. vulg.-aùro γι]. -- αὐτῶ Η. --- Ξπν. EGHIK.-eic vulg.—ëç 
ΕΗΚ. --θώραχα EHK.— ‘1, om. ΕὉ 7. -- εἰς vulg.—-ès EHK , [1πᾶ. -- εὐρυ- 
χωρίην EHIK, ΜδΟΚ. -- εὐριχωρίην 1. -- εὐρυχωρίαν ν]6. -- πύος, al. manu ον 
Η. -- ὦ pro ὃ EH6.— 5 πν. GIK. -- πύους ΗΠ]. -- πληροῦνται γυ]ρ. --πληροῦται 
ΕΕΉΜΚΙ9. --- 6 oi θ.-- αἱ om. vulg.— οἱ θ. -- οἵ om. vulg. -- τὰ ἄλλα ΗΚ. -- μᾶλ- 
λον πάντα G, Ald.-métn Ε. -- αὐτὸν om. 0. -- ἐᾶσαι δὲ χαὶ πέντε ἡμέρας θ. 
- δεχαπέντε ἡμέρας EHK.— 6x. EHK.- εἰς vulg.- ἐς EHIK. -- ἐλθὸν (ἐλθὼν 
4) τὸ πῦον (τὸ x. om. FGIJ6) ἀνέψυχέ (ἀνέψυξέ EHQ'6, Lind., Mack) τε 
(ἀνέψυξέται sic K) νυ]ρ. -- θώύρηχι Η]}.-- θώρακι vulg.—-éwrd (sic) K.— 
δ ὥστε χαὶ αὐτὸ K.— "Post χρόνῳ addit λείπει 1.. --χρόνῳ. ἢν (addunt δὲ 
Lind., Mack) μὴ, φαρμάχοισι τιμωρέειν ἢ ποτοῖσιν vulg.- χρόνω ἢ φαρμά- 
χοισι ἢ ποτοῖσιν θ. -- [6 prends la lecon de 6, en gardant τιμωρέειν. --- " ἐν 
[δὲ1 τῇσι Lind. -- La correction de Lind. me paraît très-bonne, -- τοῖσι ὅ. -- 
τελευταίοισιν GIJK.-rereuténor Η. -- ἡμέροισι 4. -σπεύδειν δ᾽ ἀναστῆναι 
Mack.-xabapav E,-eïvexa vulg.-eïvexev θ, Mack. — !! Ante ἀπ, addunt 


πὰ ΔΑ δ pe 


LIVRE TROISIÈME. 453 


chaud, et vous infuserez dans le poumon ce qui fait sortir le 
pus; vous userez de tous les autres moyens qui ont cette pro- 
priété. Son régime sera celui des empyématiques. Vous dessé- 
cherez la tête afin que rien n’en découle. Si l’infusion faite 
dans le poumon ne mürit ni n’amène le pus, l’abcès se fait 
jour du poumon dans la poitrine ; après cette éruption, le ma- 
lade paraît guéri, parce que le pus est passé d’un lieu étroit 
en un lieu large , et que l’air que nous respirons trouve à se 
loger dans le poumon. Mais, avec le temps, la poitrine se 
remplit de pus; la toux, les fièvres et toutes les autres souf- 
frances accablent le malade plus que jamais, et la maladie de- 
vient manifeste. Après cette éruption , on laissera en repos le 
malade pendant quinze jours, afin que le pus mürisse de nou- 
veau; en effet, arrivant dans un lieu large , le pus s’est re- 
froïdi et a réuni à soi le liquide préexistant dans la poitrine, 
de sorte qu’il n’est plus qu’à uñe demi-maturation. Si donc, 
dans cet intervalle, le malade commence à expectorer sponta- 
nément , on secondera ce mouvement soit par les remèdes, 
soit par les boissons, et, dans les derniers de ces quinze jours, 
on se hâtera de le lever avant qu’il soit exténué davantage, 
maintenant la tête mondifiée à cause des écoulements. S'il ne 
crache pas, mais qu’il y ait des signes au côté, on incisera ou 
cautérisera. 51] n’y a ni expectoration ni signes au côté, on la- 
vera, avec beaucoup d’eau chaude, le malade qui-r’aura ni 
mangé ni bu, on l’assoiera sur un siége immobile , un 8146 le 
prendra par les épaules, et vous, secouez-le, appliquant loreille 
à la poitrine, afin de reconnaître de quel côté est le signe. 
Souhaitez de préférence que ce soit à gauche; car il est plus 


μήτε (E, obliter. al. manu) FG (K, punctis notatum). - ἀποσημαίνηται 
γι]. -- ἀποσημαίνετα!: K.—änrocnuñyn 9. -- δὲ om., restit, al. manu E. -- δ᾽ ἐς 
9. -- πρὸς pro ἐς 1. -- ταμέειν.... πλευρὰς om., restit. al. manu cum ἐς τὰς 
πλευρὰς ἀποσημαίνηται Ἐ; -- χαύσειν GI. — Κ ἀποσημαίνηται vulg. - ἀποσης- 
uhvn θ. -᾿λοῦσαι θ. -- χαὶ om. JL.— 13 Ante νῆστιν addit χαὶ θ. --- 1% μὲν ΕΗΚΡ. 
--δὲ pro μὲν νυὐ]σ. -- σειέτω Κ. -- τοῦτον om. (H, restit. al. manu) θ.-- πρὸς 
EHIKL('6, 116. -- ἐς vulg.-%v pro ἵν᾽ Η. --ἰδης ΗΚ. -- ὁποτέρωθεν EGHUK, 
Ald, -- πρὸς τὰς ἀριστερὰς FGHIKLS, Lind. 


154 DES MALADIES. : 


ἀριστερά θανατωδέστερον γὰρ ΄χαίειν καὶ τάμνειν πρὸς τὰ δεξιά " 
« 4 22, ,\ 2 r di. LE A , \ \ , > 3 
ὅχόσῳ yo ἰσχυρότερά ἐστι τὰ δεξιὰ, τόσῳ χαὶ τὰ νουσήματα ἐν αὖ-- 
- 1 , 2 λ \ Al LE A \ 
τοῖσιν ἰσχυρότερα δείκνυται. ὅ Ἣν δὲ ὑπὸ πάχεος τὸ ὑγρὸν μὴ κλυδά- 
\ , FT - ΖΔ.» \ \ \ es 
ζηται, pnûë ψόφος ἡ ἐν τῷ στήθεϊ, πυχνὸν δὲ ἕλκη τὸ πνεῦμα καὶ of 
/ , Nov ac “ \ 3% 3 = 
πόδες ἐποιδέωσι, καὶ βήχιόν τι προσῆ, μὴ ἐξαπατάτω, ἀλλ᾽ εὖ ἴσθι 
À 2 / \ Oo: / PURE) Qui UN € \ x , 
πλήρη ἐόντα τὸν θώρηκα muou* ἐς οὖν ἐρετριάδα γῆν ὑγρὴν καὶ λείην 
\ , 
τετριμμένην χαὶ χλιαρὴν ἐπιδάψας ὀθόνιον λεπτὸν, περιχάλυψον χύ- 
δ \ θῴ ὴ \ 5.1 À TT , RAR [ 
χλῳ τὸν θώρηχα, χαὶ 5 Oxou ἂν πρῶτον ζηραίνηται, ταύτη χρὴ τά 
μνειν À χαίειν ὡς ἐγγυτάτω τῶν φρενῶν, φυλασσόμενος ὃ αὐτῶν τῶν 
φρενῶν. Ἢν δὲ βούλη, ἀλείφων τῇ ἐρετριάδι, σχόπει ὁμοίως ὡς ἐν τῷ 
ὀθονίῳ, πολλοὶ δὲ ἅμα ἀλειφόντων, ἵνα μὴ τὰ πρῶτα ἀλειφόμενα ἀποξη- 
/ FRE δὲ \ ἐδ μὴ A 7 eu - 5 " 3 λί. 
ραίνηται, Μετὰ δὲ τὴν τομὴν ἢ τὴν Ἰχαῦσιν τῷ μοτῷ τῷ ἐκ τοῦ ὦμολί- 
LT \ 57/7, 9 511 \ ms 8° 4 oo , / À 
vou χρῶ), καὶ ἐξίει κατ᾽ ὀλίγον τὸ πῦον. À Oxotuv δὲ μέλλης τάμνειν ἢ 
, € # 3 _\ La LA [4 “ἡ LA LA 
καίειν, Ünocuaivou τωὐτὸ σχῆμα ἔχοντα, ὅπερ ἂν μέλλης ἔχοντα 
᾿ / 
χαίειν ἢ τάμνειν, ἵνα μὴ ἐξαπατήση ἀνωτέρω γενόμενον À κατωτέρω 
ὃ δέρμα, ἐν τῇ CoX τοῦ σχήματος" καὶ τὰς 9 βῆχας φυλάσσειν ἐ 
τὸ δέρμα, ἐν τῇ μεταξολῇ τοῦ σχήματος" χαὶ τὰς 9 βῆχας φυλάσσειν ἐχ 
το # c CI LA / > \ , \ Ὁ 
τῆς διαίτης, ὅχως μὴ ἀντισπάσουσι πάλιν ἐς τὸν πλεύμονα τὸ πῦον, 
καχὸν γὰρ, ἀλλ᾽ ὡς τάχιστα ᾿ὑποξηραίνεσθαι" ἐπειδὰν δὲ δωδεχαταῖος 
5 € 3 ΄ x A CODEN 9 , τ ἣν ἡ , 
ἡ» ἅπαν ἀφιέναι τὸ λοιπὸν πῦον, καὶ ἀπὸ τοῦ ὀθονίου μοτοῦν, καὶ ἀφιέ- 
« NC 4 \ ΡῸ A \ ot je 2, 1> ὃ / 
var δὶς τῆς ἡμέρης τὸ πῦον, χαὶ τὴν ἄνω χοιλίην Ex “τῆς διαίτης 
15 καὶ 
χαὶ 


᾽ ΄ NS 2€ ὦ A\ Ε ! 13 ι 
εχ περιπλευμονίης χαι EX χκαταρρηὼν μεγάλων ἐεχπυησιᾶς, χαι 


« , , ONCE SEA UE ΑΞ ue , 
ως μάλιστα ξηραίνειν. Ὧδε χρὴ χαν τᾶς EX τῶν τρωμάτων 


1 Καίειν καὶ τάμνειν πρὸς τὰ δεξιὰ EHK (0, ἐς τὰς δεξιάς). --πρὸς τὰ δεξιὰ 
χαίειν ἢ (χαὶ pro ἢ 60) τάμνειν νυ]σ. -- ὁπόσω GAIJK, ΑἸα. -- 2 γὰρ αὐτὰ 
(αὐτὰ om. θ) vulg.-voc. ΕΗΚ. -- ἐν om. θ.-- γίνεται EHKO.—* εἰ GI, Ald. 
- πάχυος (sic) 1}. -- πύον pro ὑγρὸν 6, (Mack, πῦον). -- (᾿ηδὲ Ψοφέη ἐν 9. — 
μήτε ψοφέῃ ἡ ἐν Mack.- στήθει νυ]σ. -- στήθεϊ ΕΗΚ, --πυχινὸν δὲ ἕλκει θ, -- 
ἐποιδέωσι EHK6.-oidéwst vulg.- βηχίον 1011..-- θώρακα E.— ἐς τὴν (γῆν 
pro τὴν E; οὖν pro τὴν θ) ἐρετρίδα (συνερετρίδα pro τὴν ἐρετρίδα FGLK) 
(ἐρετρίαδα 0, Lind., Mack) γῆν (τὴν pro γῆν EFHIJK6; γοῦν pro γῆν Lind.) 
ὑγρὴν νυ]. -- λίην vulg.- Lisez λείην. -- "ὅπ. ΕΗΚ. --- ὃ αὐτῶ 7. -- βούλει HJ 
K, Ald., Frob., Lind., Mack. -- ἐρετρίδι E. —7x)0ou θ. -- τῷ (τῶ om. vulg.) 
ἐκ EHKP'6.-—étin νυ]σ. -- ἐξίει EHK, Mack. —# ὅπ. EHK. - χαίειν ἢ τάμνειν 
ΗΚ. --ὑποσηυναίου ἘΠῚ. --τωὐτὸ Η, -- τὸ αὐτὸ νυ]σ. -- σχῆμα ἔχοντα ὅπερ 
ἂν ὁκόταν (ὁπ. E) μέλλῃς τάμνειν ἢ καίειν (χαίειν ἢ τάμνειν EK) vulg.- 
σχῆμα. ἔχοντα ὅπερ ἂν (addit ὁκόταν al. manu H) μέλλης ἔχοντα χαίειν À 
τάμνειν H (θ, τάμνειν ἢ καίειν). -- Le texte de vulg. ne peut subsister; celui 
de H, avant l'addition par une autre main, et de 6 est le bon. L'auteur 
veut dire qu’au moment de l’opération il faut s'assurer si le patient a l'at- 


LIVRE TROISIÈME. 455 


dangereux de cautériser ou d’inciser à droite; en effet, autant 
le côté droit l'emporte en force, autant les maladies de ce côté 
l’emportent en intensité. Si, en raison de la densité, le liquide 
na pas de fluctuation et qu’il ne se produise pas de bruit dans 
la poitrine , mais que le malade ait la respiration précipitée , 
les pieds enflés et une petite toux , ne vous laissez pas tromper 
et sachez bien que la poitrine est pleine de pus. Alors prenez 
de l’argile d’Érétrie humide, bien broyée et chaude, trempez- 
y un linge léger, enveloppez-en circulairement la poitrine, et, 
là où le linge se séchera d’abord, il faut inciser ou cautériser 
aussi près que possible de la eloison phrénique, mais évitant 
cette cloison. Si vous voulez, contentez-vous d’enduire la poi- 
trine avec la terre d’Érétrie, et examinez comme avec le 
linge ; mais il faut que plusieurs enduisent en même temps, 
afin que les parties enduites d’abord ne se sèchent pas. Après 
Vincision ou la cautérisation , servez-vous de la tente de lin 
écru, et faites sortir le pus peu à peu. Quand vous allez inciser 
ou cautériser, observez que le patient conserve la même attitude 
où vous l’avez mis pour opérer, afin que la peau, élevée ou 
abaissée par le changement d’attitude, ne soit pas une cause 
d'erreur. On se défendra contre les toux par le régime, de 
peur qu’elles ne rappellent le pus dans le poumon; cela serait 
mauvais ; il faut au contraire dessécher au plus vite. Au dou- 
zième jour, on évacuera tout le pus restant, on fera la tente en 
linge ; on évacuera le pus deux fois par jour, et on desséchera 
autant que possible par le régime le ventre supérieur (poitrine). 
C’est de cette facon qu’il faut examiner et traiter les suppura- 


titude qu’il doit avoir et que l'opérateur lui avait donnée au moment de 
commencer. Il faut donc supprimer ὁχόταν de vulg., et recevoir ἔχοντα 
de H et de 9. --- ϑ βήχας (sic) 1. -- φυγάττειν 1.--ἀντισπάσωσὶι vulg.-àvrt- 
σπάσουσι 9. -ἐς τὸν πλ. om. θ.--πν. ΕΟΉΜΚ. -- ἀλλ᾽ ἐᾷν χατὰ τὴν rouñv 
(ἐᾷν κ. τὴν τ. om. θ) ὡς vulg. —  ἀποξ. 1. -- δεχαταῖος K'.- Post ἡ addit χε- 
χαυμένος θ. --ὑπόπυον pro πῦον 9. -- μοτοῦ vulg.-uorouv Κθ, Mack. — 
τι τῆς om. 4. -- ὡς om. 0. — 5 χαὶ τὰς (τὰς om. 6) x τῆς (τῆς om. θ) περιπλ. 
(περιπν. GJK) vulg. -- ἐκποιήσιας 6].-- ἐχποιήσειας 1. — 5 χαὶ [x] πρ. Lind. 
- πνεύμονος GJK, 


156 DES MALADIES. 


προσπεσόντος τοῦ πλεύμονος τῇσι πλευρῆσι σχοπεῖν χαὶ θερα- 
πεύειν. 

17. ᾿Ψυχτήρια δὲ τάδε δίδου ἐπὶ τοῖσι χαύσοισι πίνειν, ᾿δχόταν 
βούλῃ: πολλὰ δὲ ἀπεργάζεται" τὰ μὲν γὰρ οὔρησιν ὅποιέει, τὰ δὲ ta 
χώρησιν, τὰ δὲ ἄμφω, τὰ δὲ οὐδέτερα, ἀλλὰ Ψύχει μοῦνον ὡς "ἄγγος 
ὕδατος ζέον, ἤν τις ἐπιχέη ψυχρὸν ὕδωρ ὅ ἢ ψυχρῷ αὐτὸ τὸ ἄγγος πνεύ- 


ΝΙΝ 


ματι προσαγάγη᾽ δίδου δὲ ἄλλα ἄλλοισιν " οὔτε γὰρ τὰ γλυκέα πᾶσι 
συμφέρει, οὔτε τὰ στρυφνὰ, οὔτε τὰ αὐτὰ πίνειν δύνανται. “Τοῦτο 
μὲν, χηρίων ξηρῶν ὅσον δύο χοτύλας βρέχων ὕδατι χαὶ ἀνατρίδων 
ευέσθω, ἕως ἂν ὑπόγλυχυ γένηται, εἶτα διηθήσας, σέλινα Têu6a- 
λὼν, δίδου πίνειν. ὃ Τοῦτο δὲ, λίνου χαρποῦ ὀξύδαφον, ὕδατος χοτύ- 
λας δέχα ἐπιχέας, ἑψεῖν ἐν καινῇ χύτρη ἐπὶ ἀνθράχων ἄζεστον, ἵνα 
ἀναπνέη, ἕως ἂν ὃ χυλὸς ἁπτομένῳ λιπαρὸς γένηται. "Τοῦτο δὲ, 
μελικρήτου ὑδαρέος χαθεψήσας τὸ ἥμισυ λείπειν " ἔπειτα σέλινα ἔπι- 
θαλὼν, τοῦτο ψυχρὸν κατ᾽ ὀλίγον δίδου. ὁ Τοῦτο δὲ, χριθὰς ἀχιλληΐ- 
δας χοτύλην αὐήνας, ἄρας τὸν ἀθέρα χαὶ πλύνας εὖ, ἐπιχέας ὕδατος 


νΝ 72 , - 
χοέα, ἕψει, καὶ τὸ ἥμισυ ἀπολείπων, Ψψύχων, δίδου πίνειν. ἢ Τοῦτο 


‘ Ante Ψ. addit Γψυχτήρια πόματα ἐν χαύσο!ς] Lind. —?6x. ἘΘΗ͂ΠΕ. -- 
βούλει ΗΚ. --- 3 ποιέει ΕΗ͂Κ. -- ἐῤμποιέε: vulg.— ἡ ἄγγους 9. -- ζέων G, Ald., 
ΕΤΟΒ. ---Ῥ ἢ.... ἄλλοισιν om., restit. al. manu cum προσαγάγοι ΕἸ, -- προσ- 
αγάγοι GIJ, Ald., Frob., Lind., Mack.- ἅπασι 0. -- ταῦτα pro τὰ αὐτὰ 6.— 
Sin marg. τοῦτο μὲν πόματα ἁρμόζοντα δίδοσθα! τοῖς ἐν χαύτσοις πυρετοῖς 
F; πάντα τὰ ἁρμόζοντα δίδοσθαι τοῖς ἐν χαύσοις πυρετοῖς 1; πόματα ἁρμό- 
ζοντα δίδοσθαι. τοῖς χαυσουμένοις μετὰ πυρετὸν K.—In marg. & G, (Mack in 
τοχία). -- τούτω 4, [|π4. -- χηρίον FGUK , 11πα. -- ξηρὸν K, Lind. —  ἐμιάλ- 
λων H.—56 G, ΜδεΚ. -- τούτω J, Lind. -- ὀξόθαφον 1]. -- χενῇ Η. -- ἄζεστον, 
ne se ἰγουνδηΐ pas dans les lexiques, a soulevé des difficultés. Cornarius 
paraît avoir lu, en place, ἐᾷν Léev; mais il faudrait un χαΐί devant. Foes 
propose de donner à ce mot le sens de fervefactum , l’« étant ici augmen- 
tatif; le ms. imp. de Cornarius ou K’ conseille ζέσον, que Mack a reçu; 
mais ζέσον est aussi une pure conjecture (Κ' n’étant qu’un recueil de notes 
dues à Cornarius), et la construction ne la favorise pas puisqu'il faudrait 
aussi un χαὶ antécédent. A la vérité, ἄζεστον étant un peu plus bas, Mack 
dit que 6 a ζέσον, ce qui serait une autorité; mais, comme il ne s’en ap- 
puie aucunement dans la note assez longue qu’il a consacrée à ce mot, je 
crois qu’il a mal cité le texte de 8, et que, le rapportant pour indiquer la 
variante λίπης au lieu de λείπῃ. il y a joint par inadvertance ζέσον qui 
appartient à son propre texte et non à celui de 8. Cela établi, je ne vois 
aucune raison pour changer ἄζεστον ; ζεστὸς est grec, ἄζεστος le sera aussi, 
comme πεπτὸς et ἄπεπτος. C’est un mot à mettre.dans les lexiques. - ἅπτο- 
uévo ὁ χυλὸς K.—°% G, Mack.-roûrw J, [πᾳ. -- ὕδατος 6. -- ἐμδάλλων 9. 


RE οι  ςν ΒΝ οὶ 


LIVRE TROISIÈME. 457 


ons provenant de blessures, de péripneumonies, de grands 
catarrhes, de la chute du poumon contre les plèvres (Des Mal., 
I, S 59). 

11. (Énumération de diverses préparations rafratchissantes 
à donner dans les fièvres.) Voici les rafraïchissants que vous 
donnerez à boire dans les causus quand vous le jugerez conve- 
nable; ils ont beaucoup de propriétés; les uns sont diurétiques, 
les autres purgatifs, certains sont l’un et l’autre, certains ne 
sontni l’un ni l’autre, et rafraichissent seulement comme quand 
on verse de l’eau froide sur un vase plein d’eau bouillante ou 
qu’on expose ce vase à l’air frais. Tous ces moyens ne convien- 
nent pas à tous les malades; celui-ci ne s’accommode pas des 
choses douces, celui-là des choses astringentes ; tous ne peu- 
vent pas non plus boire les mêmes préparations. — Prenez 
deux cotyles de rayons secs de miel, macérez dans l’eau, 
broyez; goûtez jusqu’à ce que ce soit assez doux; filtrez, jetez 
du persil, et faites boire. Autre : prenez un oxybaphe 
(Olite, 068) de graine de lin, versez dix cotyles d’eau, faites 
cuire dans un pot neuf sur des charbons, sans bouillir, afin que 
le liquide ait respiration, jusqu’à ce que la décoction soit onc- 
tueuse au toucher. Autre : faites cuire du mélicrat coupé d’eau, 
réduisez à moitié, puis jettez du persil, et donnez froid peu à la 
fois. Autre : prenez une cotyle de belle orge, séchez-la, ôtez-en 
la balle et nettoyez-la bien, versez un conge d’eau (35tres, 24), 
faites cuire, réduisez à moitié, refroidissez, donnez à boire. 


- ἐπιθαλὼν Ε. --ἐπιθάλλων νυ]σ. --ψύχων pro ψυχρὸν 8.—105 G, Mack. - 
τούτω 1, Lind.-#puôn6 ἀχιλλήδης 0. -- Erot. 6]. : ἀχιλληῖδες, χριθῶν εἶδος, 
ὧν μέμνηται χαὶ Ἀριστοφάνης καὶ Σοφοχλῆς. Gal. GL: ἀχιλληϊάδας χριθὰς, 
τὰς εὐτραφεῖς χαὶ μεγάλας, ἀπό τινος Ἀχίλλεως ὠνομασμένας, ὥς φασι, 
γεωργοῦ Βαυρωνίον. -- αὐῆνας (sic) Καὶ, --ἀθέρα EL, Lind., Mack.- αἰθέρα 
vulg.-—Erot. G1., p. 96 : ἀθέρας, τὰ ἄνω τῆς χριθῆς λεπτότατα. Gal. GI, : 
ἀθὴρ, τό τε τῆς κριθῆς ὀξὺ, ὡς ἐν τῷ δευτέρῳ Περὶ νούσων τῷ μικροτέρῳ" 
χαὶ τοῦ ἐν τῇ ἀχίδι πώγονος τὸ ἄκρον, ὡς ἐν τῷ πέμπτῳ τῶν ᾿Επιδημίων, -- 
χοέα ὕδατος 9. --χόεα EHIJK, Ald., Frob.- Post y. addit ὕδατος H.- ἕψε 
EH6.-Eéxueirov HUK.- λίπων (sic) 6. — 11e G, Mack.-roûrw J, Lind.-— 
αἰθιοπιχὸν χύμινον FGUK.-xataheimwv pro χαταλείψας EHP’,- Pour ἄζε- 
στον voy. la note 8.- λείπῃ vulg.-Airns 9. -- λοιπὸν om. 0, 


158 DES MALADIES. 
δὲ, Αἰθιοπιχοῦ χυμίνου χοτύλης δέκατον μέρος, ἐπιχέας τρία ἥμι- 

4 [4 10 AA ΠῚ y . , 1 

. ς \ - - s 
χόεα, ἕψε, πηλῷ τριχώδεϊ καταλείψας, ἄζεστον, ἕως τρίτον μέρος 
λείπης, χαὶ ψύχων δίδου τοῦτο πρὸς πάντα καῦσον χαὶ λοιπὸν πυρε-- 
τόν. "Τοῦτο δὲ, ὕδωρ βάράνιοα αὐτὸ χαθ᾽ αὗτό. "Τοῦτο δὲ, πτισάνης 
χοτύλην χοέα ὕδατος sn λείπειν τὸ ἥμισυ ἑψῶν᾽ ἔπειτα διηθή- 
σας; σέλινα ἐπιδαλὼν, δίδου ψυχρόν. ὃ Τοῦτο δὲ, οἱ σταφίδιοι λευχοὶ 
2 (AS ΄ k “Ὁ o1 ΄ ΟΝ ᾿ - € 
oivor ὑδαρέες. ᾿Τοῦτο δὲ, τρύγες στεμφυλίτιδες σταφιδευταῖαι ὅδα- 
θ ᾽ 1 ï 

L 5 Ὁ δὲ Eu ) ἌΓΟΝ 4 / \ 

ἕες. ὃ Τοῦτο δὲ, ἄσταφις λευκὴ ἄνευ γιγάρτων χοτύλη, χαὶ πεντα-- 
ρ ? nan ᾽ 

À ἘΠ vw λέ, λά ν 5 tn 5 PAL; 
φύλλου βιζέων χεῖρα πλέην φλάσας, εἴχοσι κοτύλας ὕδατος ἐπιχέας, 
ἀφεψήσας χαὶ τὸ ἥμισυ λείπων, δίδου Ψυχρὸν κατ᾽’ ὀλίγον. Τοῦτο 
δὲ, χρίμνων pr ἁδρῶν ἡμιχοίνικον, ὕδατος χοέα ἐπιχέας, δχό- 
ταν ἤδη ἀνοιδέη τὰ χρίμνα, τρίδειν Thor χερσὶν ἕως ἂν λευκὸν τὸ 
ὕδωρ γένηται, καὶ ἀδιάντου δραχιιίδα ἐμδαλὼν, ἀπαιθριάσας δίδου. 
LT τω a 5 A x Di À ͵ Ὁ ΕΣ CAN 
oùro δὲ, ὠῶν τὸ λευχὸν τριῶν À τεσσάρων χαταχυχῶν ἐν ὕδατος 

λ - 
Lot πινέτω" ὃ τοῦτο ψύχει σφόδρα χαὶ τὴν χοιλίην ὑπάγει" ἣν δὲ δο- 
χέη μᾶλλον ὑπάγειν, τὴν λινόζωστιν προσχαταχύχα, ϑ' Τοῦτο δὲ, ἥμι- 
SAR ἔν. ΕἾΝ US ΞΕ LE ΩΝ tr RO δι PAR 
χοίνικον χαχρύων εὖ ἀποπλύνας, ἐν ὕδατος por ζέσας δὶς ἢ τρὶς, ψυ- 
χρὸν δίδου. “Τοῦτο δὲ, πτισάνης χυλὸν κάθεφθον λεπτὸν χαὶ οἶνον 
γλυχὺν δίδου τοῦτο οὐχ ἄγει. " Τοῦτο δὲ, σιχύου Er ἄνευ τοῦ 


3 αἵ ἢ 


δέρματος πάλης, ἐφ ὕδατι" τοῦτο οὐρέεται χαὶ ψύχει" Ξχαὶ τὴν δίψαν 


3 3 


παύει. 13 Τοῦτο δὲ, ὀρόφους ἐν ὕδατι προεψήσας, εἶτα χύτρην καινὴν 


τς ας Mack.-roûto J, Lind. -- ëu6otov 6, Mack. -- αὐτὸ om. Κ. ---ζ G, 
Ald.- τούτω J, [11π4. -- πτισσ. E.-xotûnv E.-xoT02n vulg.- χόεα EHUK, 
Fe Frob. -- εἶτα θ. -- -διηθήσας om. 6. -- ἐμιδαλὼν 9. -- ἐπιδάλλων Η, -- ψυχρὸν 

δίδου ΒΗΘ. --- ἢ G, Μαοκ. -- τούτω J, [1ηα. -- ἀσταφίδιοι sine οἱ Lind.- 
σταφύδιοι ΟἸΚ. ---θ9 6, MR J, 11η4. -- στεμφυλλίτιδες GHUK, 
Ald. -- σταφιδευτέαι ΕΗ]. -- σταφυδευτέαι K. — 51 G, Mack.- τούτω J, 
Lind.-àoraots EHJK.-dotagus vulg.-àorépiôo; λευχῆς Lind.-rt γὰρ τῶν 
pro γιγάρτων 9.-- κοτύλης 0. -- κοτύλην Lind.-mevragükou 1.-- χεῖρα πλέην 
θ. -- χειροπληθῆ τυ]ρ. -- θλάσας G (H, al. manu) 1. -- φθάσας E.- xaiom., 
restit. al, manu Ἡ. -- λείπων om. θ.-- ψυχρὸν δίδου ΕΗΡ. ---δ ιὰ G, Mack.- 
τούτω 4. Lind.-à&üp@v om. θ. -- ἡμιχοίνικα vulg.—uyoivixov 6. = χόεα ΒΗ 
UK , Ald., ΕΤΟΡ. -- ὁπόταν ΕΗ. -- ὅταν 9. -- οἰδέη θ. --ἐμσάλλων H,— 7 16 G, 
Mack.-roûrw J, Lind.-recctowv ΕΗ. --τεσσέρων 0, ΜδοΚ. -- τεττάρων 
vulg.- yo vulg.- χοὶ EGHNK , ΑἸὰ., Frob., Lind.- χοεῖ 6, Mack.— 8 τοῦτο 
(τούτω J) δὲ ψύχει σφόδρα καὶ τὴν χοιλίην ὑπάγειν τὸν νοσέοντα προσχατα- 
χυχᾷ vulg.-— τοῦτο Ψύχει σφόδρα χαὶ τὴν χοιλίην ὑπάγει, ἣν δὲ δοκέη μᾶλ- 
λον ὑπάγειν τὸν νοσέοντα προσχαταχυχᾷ 0.-Le texte de vulg. est tout à 
fait inintelligible; celui de 6 l’est aussi, mais il met, ce me semble, sur 


LIVRE TROISIÈMF. 159 
Autre: prenez le dixième d’une cotyle de cumin d’Éthiopie, 
versez un conge £t demi d’eau, lutez avec un lut mélé de poils, 
faites cuire sans bouillir jusqu'à réduction des deux tiers, 
refroiïdissez, et donnez à boire pour tout causus et autre fièvre. 
Autre : l’eau de pluie toute seule. Autre : prenez une cotyle 
d'orge mondée, versez un conge d’eau, faites cuire, réduisez à 
moitié ; puis filtrez, jetez du persil, et donnez froid. Autre : 
du vin blanc extrait de raisins secs, coupé d’eau. Autre : de 
la piquette de raisins secs, coupé d’eau. Autre: prenez une 
cotyle de raisins secs sans les pepins, pilez une poignée de 
racines de la quinte-feuille , versez vingt cotyles d’eau , faites 
cuire jusqu’à réduction de moitié, donnez froid et peu à la fois. 
Autre : prenez une demi-chœnice (chænice—1 1,08) de 
gruau de belle orge, versez un conge d’eau; quand le gruau 
est déjà gonflé, broyez dans vos mains jusqu’à ce que l’eau 
devienne blanche, jetez une pincée d’adiante, exposez au 
serein de la nuit, et faites boire. Autre : battez le blanc de 
trois ou quatre œufs dans un conge d’eau, et faites boire; cela 
rafraichit beaucoup et lâche le ventre; si vous voulez le lâcher 
davantage, battez-y de la mercuriale. Autre : prenez une demi- 
chæœnice d'orge pilée, nettoyez bien, faites cuire deux ou trois 
fois dans un conge d’eau, donnez froid. Autre : donnez de la 
décoction d’orge bien cuite et légère et du vin doux; cela ne 
lâche pas le ventre. Autre : de la poudre de melon sans la côte, 
dans de l’eau; cela est diurétique, rafraïchissant, désaltérant, 
Autre : faites cuire de l’ers dans de l’eau, puis mettez un pot 


la voie. Je pense que 6 ne comble pas complétement la lacune, et qu’il 
faut lire προσχαταχύχα en supposant qu’il se trouvait là l'indication de 
quelque substance purgative, mercuriale, hellébore, thapsie ou autre ; 
j'ai suppléé la mercuriale, —®17 G, Μδοκ.--τούτω J, 1,1η4.-- χαχρίων vulg, 
χαταχρύων (sic) Ε.-- καχρύων GHIK, A1Q., Frob., Lind., Mack.-yut vulg. 
— ot Mack.-y0t EGHWK, Frob., Lind.— 1,5 G, Mack. -- τούτω J, Lind. 
ππτισσ. Ἐ).-- χάθοπτον vulg.- χάθεπτον (sic) ΕΗ͂Κ. -- χάθεφτον (sic) K'8, 
ΜδΔΟΚ. -- χάθεφθον Lind.-evxdv vulg. -- λεπτὸν ΕΗΙΚΚΙΘ, Foes in not., 
Lind., Mack. τοῦτο οὖρον ἄγει L, Lind.- 3 οὐχ 0.— τε G, Μδοῖ.--τούτω 
3, Lind.— xai om. FGJ,— 517 G, Mack. -- τούτω J, 11π4. -- χύτραν vulg. 
-πχύτρην 0, Mack.-xevñv ΕΗ. -- ἕτερον.... ἀποχέας om, J. 


160 DES MALADIES. 

ἐν χύτρῃ μείζονι θεὶς πλέῃ ὕδατος, ἐπιχέας ἕτερον ὕδωρ τοῖσιν ὀρό-- 
ὅοισιν, ἕψε ὀλίγον χρόνον, εἶτα ἀποχέας τὸ τρίτον μέρος, ἐπειδὰν 
χάθεφθοι ἔωσιν οἱ ὄρούοι, Ψύξας δίδου, κατὰ χύαθον ἐπιπάσσων τῆς 
τοῦ σικύου πάλης τὴν ἐκ τῶν ὀρόδων πάλην" τοῦτο δὲ βεῤφαίως δί- 
ψαν παύει. "Τοῦτο δὲ, Θάσιον οἶνον παλαιὸν, πέντε καὶ εἴχοσιν ὕδα- 
τος χαὶ ἕνα οἴνου δίδου. ὅ΄᾿Γοῦτο δὲ, τρίφυλλον, τὸ σιχυῶδες ἐν ὕδατι 
χαὶ χρίμνα χριθέων βρέχων δίδου. ὁ Τοῦτο δὲ, σέλινα, ὅσον τρὶς τῇ 
χειρὶ περιλαδεῖν, καὶ γλήχους δραχαίδας δύο ἑψῶν ἐν ὄξους χοτύλῃσι 
δέχα ἕως τρίτον μέρος λείπης Srobro μέλιτι καὶ ὕδατι χεραννὺς 
ὑδαρὲς πινέτω, ἀδιάντου δραγμίδα ἐμαλών " "τοῦτο οὖρον ἄγει χαὶ 
τὴν χοιλίην λύει. Τ᾿ Τοῦτο δὲ, μῆλα εὐώδεα γλυκέα φλάσας, χαὶ ἐν 
ὕδατι ἀπούρέξας, δίδου πίνειν τὸ ὕδωρ. ὅΤοῦτο δὲ, μῆλα κυδώνια 
ὡσαύτως, ἣν ἣ χοιλίη λελυμένη À, ἐν πυρετῷ xavowdet. 3 Ἰχτέρου δὲ 
ἐπιλαθόντος, ἀστάφιδος λευχῆς ἄνευ γιγάρτων καὶ ἐρεόίνθων λευκῶν, 
ἡμιχοτύλιον ἀμφοτέρων, Îxat κριθέων ἀχιλληΐδων ἴσον, χαὶ χνίχου 


1 1 


lloov, ὕδατος χοτύλας δέχα, χαὶ σέλινα, xt μίνθην, “3 χαὶ χορία- 


er 7 


γον, ὀλίγον ἑκάστου ἀνατρίύειν, ἕως ἂν ἠρέμα γλυχανθῇ, καὶ ἀδιάν- 
a \ N Ὁ" 

του δραχμίδα ὕστερον ἐμδαλὼν, αἰθριήσας δίδου. “Τοῦτο δὲ χαὶ 

Ver NS ! ἈΕΊ ; 16.) 

τὰ “τούτοισιν ὅμοια μιμέεσθαι" πάντα δὲ τῷ πυρέσσοντι ᾿δήθοια- 

σμένα δίδου, πλὴν οἷσιν αἱ χοιλίαι μᾶλλον τοῦ δέοντος ῥέουσιν. 


“Τοῦτο δὲ, γλήχους δραχμίδας τρεῖς, σελίνου διπλάσιον, ἐν οἴνῳ 


. 18 


χεχρημένῳ ἑψῶν δίδου" 1 τοῦτο χαὶ οὐρέεται χαὶ διὰ τῆς χοιλίης χολὴν 


# 
αγει. 


1 Τὴν om., restit. al. manu Η.-- χαὶ pro τὴν 0.— 21% G, Mack. -- τούτω 
J, Lind. -- θάσσιον K.—: ἢ G, Mack.-roûrw J, Lind.—‘46 G, Mack.- 
τούτω J, Lind.-yrñywvos 6, Mack.- δραγμίδας IJK.-Ewc E, Mack. - ὡς 
vulg. —5 τοῦτο δὲ θ. --δραγμίδα ΨΚ. -- ἐμδάλλων vulg.-éu6a)wv θ. --- τοῦτο 
δὲ (δὲ om. Ἐθ; γὰρ pro δὲ L) vulg.—7x G, Mack.-roûtw J, [1ηα. --θλά- 
σας ΑἸ]. ---ὐ χα G, Mack. -- τούτῳ Lind.-oîouv ἂν pro ἣν ΒΗ. -- ἂν pro ἢν 
Π. -- οἷσιν ἂν χαὶ pro ἣν 9. --ἢ pro ἢ 9. -- ἐπὶ pro ἐν ΕΗΡ. ---ϑχό G, Mack. 
- Ante ἱχτέρου addit περὶ ixrépou Lind.- δ᾽ E.-éxatépou pro ἀμφοτέρων 
EHKP/Q (6, δ᾽ Exurépou).—1xaù om. E.- ἀχιληΐδων GUK.— τ" ἧσσον H. 
- αὶ χαὶ om. EHQ'6.— "5 χαὶ om. EH6.- χορίαννον Η. -- ἑκατέρου FGIJ.- 
ἀτρέμα pro ἠρέμα θ, Mack.-Foes ἃ lu λευχανθῇ au lieu de γλυχανθῇ. -- 
δραγμίδα Κ. --ἐμιαλεῖν θ. -- ἐμδαλλὼν (sic) H.— " τούτω ἡ. --- "ὶ τούτοις E. 
— 16 αἰθριασμένα EFG (H, al. manu) IJK, Ald., ΕΤΟΡ. -- πλὴν οἷσιν ἂν αἱ E 
ΗΡΌ. -- πλὴν ἂν οἷσιν ἂν Mack. -- ῥέωσι EH. —" χγ G, ΜΆΟΚ. --τούτω J, 
Lind.-yrñypous (sic) (ΟἹ. -- ληχοῦς K, Ald.-yrñywvos (H, al. manu), 
6, Mack.-Gpayuiôac JK.=ëv GHIJK6, Ald.-év om. vulg. —" τοῦτο 


LIVRE TROISIÈME. 461 


neuf dans un pot plus grand et plein d’eau, versez une autre 
eau sur l’ers, faites cuire pendant peu de temps, puis ôtez-en le 
tiers, quand l’ers est très-bien cuit, refroidissez, donnez à 
boire , saupoudrant chaque cyathe (01,045) de poudre de 
melon et de poudre d’ers; cela est très-désaltérant, Autre : 
prenez du vin vieux de l’île de Thasos, et donnez une partie de 
vin sur vingt-cinq d’eau. Autre : prenez du trèfle, de la poudre 
de melon, du gruau d’orge, macérez dans l’eau, et faites boire. 
Autre : prenez trois poignées de persil, deux bottes de pou- 
lot, faites cuire dans dix cotyles de vinaigre jusqu’à réduction 
de deux tiers ; coupez avec du miel et de l’eau, et faites boire, 
après avoir jeté une botte d’adiante; cela est diurétique et 
relâchant. Autre : écrasez des pommes douces et de bonne 
odeur, macérez dans l’eau, et donnez l’eau à boire. Autre : 
traitez de même les coings, si le ventre est reläché, dans une 
fièvre causode. Autre : l’ictère s’établissant, prenez du raisin 
sec sans les pepins, des pois chiches blancs, de chaqueune demi- 
cotyle, autant de belle orge, autant de carthame (carthamus tinc- 
torius), dix cotyles d’eau, broyez un peu de persil, de mentheet 
decoriandre, jusqu’à ce que la préparation devienne légèrement 
douce, ajoutez en dernier lieu une botte d’adiante, exposez au 
serein de la nuit, et faites boire. Vous pourrez faire toute sorte 
de préparations analogues. Α un fébricitant, ce que vous donne- 
rez aura toujours été exposé au serein de la nuit, à moins que 
le ventre ne soit trop relâché. Autre : prenez trois bottes de 
pouliot, le double de persil, faites cuire dans du gin coupé et 
donnez à boire; cela, à la fois, est diurétique et fait couler la 
bile par le bas. 


(τούτω J) δὲ (καὶ pro δὲ EHG) οὐρεῖται (οὐρέεται 6) vulg.-Ëjxer pro ἄγει 


GI, 


FIN DU TROISIÈME LIVRE DES MALADIES, 


TOM, VIl, 11 


ΠΕΡῚ TON ENTOZ ΠΑΘΩΝ. 


DES AFFECTIONS INTERNES. 


ARGUMENT,; 


Il ne serait guère possible de donner brièvement une idée d’un 
livre qui contient une série de descriptions pathologiques, avec 
le détail des moyens de traitement qu’il faut employer en chaque 
cas. En tournant les feuillets, et en parcourant les sommaires 
que j'ai mis en tête des paragraphes, on aura très-vite fait la 
revue de tout ce qui y est contenu. 

Ce traité a de très-grandes ressemblances, et même des par- 
ties communes , soit avec le Deuxième livre des Maladies, 5011 


avec le Troisième. D'autre part, Euryphron le Cnidien, con- 


temporain d'Hippocrate, ou même un peu plus ancien que lui, 
avait composé un livre dont un passage se retrouve à peu près 
textuellement dans notre Deuxième livre des Maladies. Amsi, 
de compte fait, voilà quatre ouvrages qui traitent du même 
sujet, qui le traitent d’une façon analogue, qui méme ont des 
morceaux empruntés l’un à l’autre, et dont trois figurent dans 
la Collection hippocratique. 

Une trace indiquant la croyance au passage des liquides 
dans le poumon se rencontre dans le livre des 4ffections in- 
ternes, δ. 23 : Vauteur, voulant expliquer l’hydropisie, dit 
qu’elle survient lorsqu'on boit beaucoup d’eau d’un seul trait; 
le poumon se remplit, puis il se dégorge dans la poitrine. 
Voy. aussi p. ὃ. 

L'infusion dans le poumon dont j'ai parlé p. ÿ était une pra- 
“ tique des médecins cnidiens. Galien dit, De la Meilleure Secte, 
5 40 : « Les médecins cnidiens s’efforcaient de guérir ceux qui 


ARGUMENT. 163 


avaient du pus dans le poumon par un procédé semblable à 
celui qu’emploie la nature. Comme: tout ce: qui: est dans le 
poumon est expulsé par la toux, ils tivaient la langue du pa- 
tient et infusaient dans la: trachée-artère quelque liquide: qui 
provoquait une forte toux, afin que le pus fût évacué par 
Vimitation du symptôme. » Il ne faudrait pas. croire que Ga-. 

lien attribuât aux Cnidiens le Deuxième livre des Maladies , le 
_ Froisième et le livre des Affections internes, où une pareille 
pratique est recommandée; il les distinguait très-bien des Ser- 
tences cnidiennes, production de l’école de Cnide. Maïs cela, 
joint à d’autres preuves, montre quelles étroites connexions il 
y avaitentre les trois traités dits hippocratiques et le traité cmi- 
dien. 

J'ai supposé, p. 5, que l’irfusion se faisait dans lœsophage, 
biem que l’on crût qu'elle allait dans le poumon. D’après 
Galien elle se faisait dans la trachée-artère. Mais voyez Ρ- 69 
de quoi étaient composées ces infusions; si elles avaient été 
pratiquées dans la trachée, elles auraient étouffé le malade. 
Probablement le médecin les porta sur la glotte ; ἢ en résul- . 
tait un violent accès de toux ; et c’était ce qu'on voulait pro- 
voquer. Au reste, celte raison que je donne est justement 
celle qui est alléguée par l’auteur du Quatrième livre des Ma- 
ladies ; 11 remarque (voyez sa discussion contre ceux qui pré- 
tendaient que les boissons allaient dans le poumon), il re- 
marque que, s’il en était ainsi, on serait suffoqué quand on 
avaleraït un cycéon. 

Ce que Pon connaït sous le nom dertrainement dans les 
courses de chevaux, appliqué au traitement d’une affection - 
rénale, $ 17, montre que la médecine d'alors, en cela comme 
em beaucoup d’autres cas, usait des pratiques que la gymnas- 
tique avait découvertes. Le malade, jour par jour, diminue son 
alimentation et augmente l’exercice; arrivé au summum de la 
diminution des aliments et de l’augmentation des exercices, il 
commence en sens inverse à diminuer l’exercice et à augmenter + 
l'alimentation, jusqu'au plein repos et à la nourriture la plus 


464 DES AFFECTIONS INTERNES. 


abondante. Tel est le moyen qu’on employait pour procurer de 
l’embonpoint (παχὺν ποιέειν, παχύνειν). 

On sait par Platon que Hérodicus, qui avait appliqué la gym- 

nastique à la médecine, soumettait les malades à des marches 
plus ou moins considérables. Hérodicus et sa pratique sont 
-blâmés, Ép. VI, 3, 18; l’auteur hippocratique l’accuse d’avoir 
tué ses malades, et déclare l’état fébrile ennemi de la marche, 
de la lutte, des bains de vapeur et des frictions. En parcourant 
notre traité des 4ffections internes, on verra qu’il y est fait très- 
grand usage des exercices, et surtout de la marche. A la vé- 
rité, l’auteur du VI livre des Épidémies borne sa critique aux 
cas de fièvre, et dans le traité actuel figurent beaucoup de 
maladies chroniques. Mais il y est question aussi de maladies 
aiguës ; et sans doute la pratique d’Hérodicus, ce qui arrive si 
souvent pour ceux qui innovent avec quelque éclat en méde- 
cine, avait pénétré chez les praticiens même qui la blâmaient. 
Dans tous les cas, on ne contestera pas que dans notre traité 
la marche joue un très-grand rôle comme moyen thérapeutique 
pour des maladies diverses. 

Je renouvelle ici la même remarque que j'ai faite dans l#r- 
gument du Deuxième livre des Maladies, p. 6, au sujet de l’ex- 
pression : Aliments de céréales. 

L'auteur de ce traité est, comme tous les Hippocratiques, 

familier avec la pratique de la succussion, pour reconnaître un 
épanchement thoracique. Il a une méthode ingénieuse destinée 
à prévenir l'entrée de l’air dans la poitrine en cas de paracen- 
tèse; c’est de trépaner une côte. Enfin il est chirurgien très- 
᾿ς bardi, puisqu'il n’hésite pas à pratiquer la néphrotomie, opé- 
ration qui, grâce aux travaux de M. Rayer, a repris dans la 
chirurgie moderne le rang qu’elle occupait dans cette chirurgie 
de la haute antiquité grecque. 


ARGUMENT. 105 


BIBLIOGRAPHIE. 


MANUSCRITS. 


SE, AE, AG, MAS—=H, 2140 = 1I,U83 
ΞΕ, Cod: Serv. ap. Foes=—L, 2332—X, 2148—7Z, Imper. 
Cornar. ap. Mack — Κ', Imper. Samb. ap. Mack — P', Cod. Fevr. 
ap. Foes — θ΄, Cod. Vindob. —8". 


ÉDITIONS, TRADUCTIONS ET COMMENTAIRES. 


Prælectiones in librum Hippocratis Coi medicorum principis, 
de Morbis internis, auctore M. Joanne Martino, doctore medico 
Parisiens: , professore regio et Mariæ Mediceæ archiatro, editore 
M. Renato Morello doctore medico Parisiensi et professore regio. 
Parisiis, 4637, in-4°, — Prælectiones in Hippocratis librum de 
Internis affectionibus , in publicis medicor. scholis celeberr. Ca- 
domensis Academiæ pro solenni catl:edræ vacantis disputatione 
habitæ, in quibus quæ ad internorum pectoris ac infimi ventris 
affectuum naturam, signa, causas, eventus et curandi rationem 
‘ spectant, juxta inconcussa naluræ principia ab ipso stabilita li- 
bro de Vet. Med. recentiorumque medicorum inventa, expo- 
auntur. Edente M. Francisco de Saint-André, ejusdem facaltatis 
doctore medico. Cadomi, 1687, in-18.— Wedel, Geo. Wolfig. 
Programma de Morbo crasso Hipp. Ienæ, 1688 (in ejusdem Exerc. 
crit. dec. IV, exerc. 1v, p. 24). — Stahl, Geo. de Febre le- 
thifera Hipp. Hal. 4741. — Goelicke, Andr. Ottom. de Morbo 
ructuoso Hipp. Frf. ad Viadrum, 1734. 


IN. B. Ajoutez à la Bibliographie du Deuxième livre des Ma- 
ladies : Melænæ hippocraticæ genuinæ imago, indoles et diagno- 
sis specialior. Diss. inauguralis, quim tuebitur Jos. Lichtschlag, 
Bonnæ , 4828 , in-4°. 


. ! Je n’ai eu pour ce livre que la collation de Mack, 


ΠΕΡῚ TON ENTOZ TAGOOQN. 


Ἅ CT - œ 
1. .Ἣν ἣ τοῦ πλεύμονος ἀρτηρίη ἑλκωθῇ À τι ῥαγῇ τῶν φλεδίων 
τῶν λεπτῶν, τῶν χαταχρεμαμένων “ἐς τὸν πλεύμονα, À τῶν συρίγ- 
γῶν τῶν διὰ τοῦ ὃ πλεύμονος τεταμένων, καὶ συῤῥαγέωσιν ἐς ἀλλή-- 
λας χαὶ αἵματος πλησθῶσι, διασπῶνταί τε" χαὶ καταῤῥήγνυνται διὰ 
τάσδε τὰς αἰτίας μάλιστα διὰ ταλαιπωρίην, διὰ δρόμους,, διὰ πτώ- 
ματα, διὰ πληγὰς, δι᾽ ἐμέτους βιαίους ὅ γινομένους, διὰ πυρετούς" 
τάδε οὖν πτάσχει"" τὸ μὲν πρῶτον βὴξ ἴσχει non: ἔπειτα ὀλίγῳ ὕστε- 
ρον ἀποπτύει τὸ σίαλον ὕφαιμον, τοτὲ δὲ χαθαρόν. Οὗτος ἣν "μὲν ἐν 
τάχει παύσηται τῆς νούσου" ἣν δὲ μὴ, προϊόντος τοῦ χρόνου τὸ αἷμα 
Lo , À \ , 4 » ὦ \e / A 
πλεῖον χωρέει. ἐνίοτε μὲν χαθαρόν - ἔστι δ᾽ ὅτε χαὶ ὑπόσαπρον᾽ πολ- 
λάχις δὲ χαὶ À φάρυγξ λανθάνει αἵματος πιμπλαμένη ἔπειτα, θρόμ.- 
6 c 2 / 31, 597 1 ΄ PEL δι ὦ \ 
ους αἵματος ἐχόράσσεται χατ᾽ ὀλίγον Τθαμινά ἐνίοτε καὶ G0umn 
4 DAS, 3 ταν , se / ra 2 cd \ “ / 
βαρείη ἀπ’ αὐτῶν γίνεται, καὶ À φάρυγξ ἔστιν ὅτε τινὸς ἄχνης πίμε- 
πλαται, καὶ ῥῖγος χαὶ πυρετὸς ἐπιλαμύάνει, κατ᾽ ἀρχὰς μὲν τῆς 
βγούσου σφόδρα, προϊούσης δὲ βληχρότερον ὃ καὶ ἄλλοτε καὶ ἄλλοτε 
5 λ 6 # A 29/ 2! 2W ΕΣ 10 5 LA y} 1.2 >ÿré 
ἐπιλαμίδάνει ,x αἱ ὀδύνη ἐνίοτε ἔγχειται “ἐν τοῖσι στήθεσι χαὶ ἐν τῷ 
μεταφρένῳ χαὶ ἐν τῇσι πλευρῇσι, χαὶ δχόταν τὸ αἷμα παύσηται 
πτύων, σίαλον πολλὸν ἀποπτύει ὑγρὸν, ἐνΐοτε δὲ καὶ γλίσχρον. Ταῦτα 
DUT Det Ὁ , A ra ci ΠΑ “0 ς 
μὲν “οὐν οὕτω πάσχει, μέχρι τεσσαρεσχαίδεχα ἡμέραι παρέλθοιεν 
μετὰ δὲ ταύτας “ἣν μὴ παύσηται τὸ νούσημα, λεπίδας ἀπὸ τῆς ἀρ-- 
, 3 LA 3 τω (24 » \ (δ \ ὀδύ 

τηρίης ἀποδήσσων ἀποσπᾷ,, οἵας περ ἀπὸ φλυχταινίδων, καὶ ὀδύνη 
“ \ 

ἐμπίπτει δ ἐς τὰ στήθεα καὶ ἐς τὸ μετάφρενον καὶ lèç τὸ πλευρὸν, χαὶ 


- ε , ΤΠ Σ 
τῶν ὑποχονδρίων ὡς ἕλχος ψαυόμενος ἀλγέει. ᾿Γούτῳ “ὁ ξυμφέρει ἥσυ- 


Av E.- à om. ἘΠ. - πν. ἘΘΉΪΚ. -- χαταχεχραμμένων FGT, Ald. -- xpe- 
μαμένων ΕΘ’. -- κάτω κρεμαμένων Lind., Mack.—?eic ΕΗ͂Κ. --πν. EGHIK. 

3πν. ἘΘΉΪΚ. -- τεταμμένων 6]. -- χαὶ om. EFGHIJK.-# pro χαὶ Ald.— 
fai om. Ald.- δι᾽ αὐτάσδε (sic) J.- διὰ τὰς δὲ τὰς Ald.- ἁμαρτίας, al. manu 
αἰτίας Ἡ. -- δρόμους EH. --δρόμον vulg.— 5 γιγν. ΗΚ, -- πάσχουσι FGIKP'Q. 
-τότε νυ]σ. -- τοτὲ E, Mack.-norè Κ΄. -- οὕτως νι]. -- οὗτος EGLIK. — 5 μὴ 
pro μὲν FGIJ. -- νόσου 17. -- φάρυξ 17. ---᾿ καὶ (καὶ om., restit. al. manu H) 
θαμινὰ vulg.—éviore δὲ (δὲ om., restit, al. manu H) vulg.—6 pro ἡ GHUK, 
— φάρυξ 1]. -- τινὸς om., restit. al. manu H.—#vécou 1]. ---ϑχαὶ om. ΗΚ, 
— 10 ἐν om. ΕῸΠ]. -- τοῖς γι]. -- τοῖσι EHIK, Lind., Mack, — ‘! οὖν om, GJ. 


ΠΥ ΕΟ Ce ns RE 


DT LT ον σις νοι, 


DES AFFECTIONS INTERNES. 


1. (Hémoptysie. Inflammation consécutive. Cautérisation. 
Comp. Des Maladies, livre deuxième, $ 53; c’est ce qui est 
appelé trachée-artère blessée dans le paragraphe parallèle.) Si 
la trachée-artère est ulcérée, ou si quelqu’une des petites veines 
suspendues au poumon, ou quelqu'un des conduits étendus à 
travers le poumon, se rompt, et qu’ils s’ouvrent l’un dans 
Vautre et se remplissent de sang (distensions et ruptures qui 
proviennent surtout de ces causes-ci : fatigues, courses, chutes, 
coups, vomissements violents, fièvres) ; le patient éprouve les 
accidents suivants : d’abord 1] a une toux sèche, puis, peu 
après, il expectore des crachats sanguinolents, mais purs quel- 
quefois. La maladie cède-t-elle promptement? c’est bien; ne 
cède-t-elle pas? le sang, avec le temps, devient plus abondant, 
quelquefois il est rendu pur; d’autres fois il est sub-putride. 
Souvent aussi la gorge se remplit de sang d’une manière la- 
tente; puis le malade rejette des caillots de sang peu à peu et 
souvent. Parfois ces caillots exhalent une odeur fétide, et par- 
fois la gorge se remplit d’une sorte de duvet. Le frisson et la 
fièvre surviennent au début de la maladie avec beaucoup d’in- 
tensité, plus tard avec moins de violence et par intervalles irré- 
guliers. De la douleur se fait sentir parfois à la poitrine, au 
dos et aux côtes. Quand le malade cesse d’expectorer du sang, 
il rend des mucosités aqueuses en abondance, parfois vis- 
queuses, Ces accidents durent jusqu’à ce que quatorze jours 
soient passés. Après ce terme, si la maladie ne cède pas, il 
arrache de la trachée-artère, en toussant, des squames qu’on 
dirait venir de phlyctènes; de la douleur est ressentie à la poi- 
trine, au dos et aux côtes, et les hypochondres, au toucher, 
- παρέλθωσι HP’, Lind., Mack.—" ἂν J.-v6c. EHIJ.- ἀρτηρίας EL. - 


περ om. K.— " ἐπὶ EG (H, al, manu) UK.— "ὶ ἐπὶ J,— 5 σ. EHK, - vous. 
Lind. -- εἴσω Mack, -- ἣν οὕτως ἔχῃ om. Lind. 


168 DES AFFECTIONS INTERNES. 
1 « LA - LA ΕΣ ΔΗ͂ À σ ς Li , 
{inv ὡς υάλιστα τῷ νοσήματι ἔχειν ἔσω, ἣν οὕτως ἔχη" ἣν γάρ τι 
. 4 
πονήση, ὅ τε πόνος ὀξύτερος χαὶ ἣ βὴξ μᾶλλον À τὸ πρότερον πιέζει, 
A ΩΝ 
χαὶ τὸ ῥῖγος χαὶ 6 πυρετὸς μᾶλλον yet, καὶ ἣν πταρῇ, ἣ ὀδύνη 
ΔΈ, βαλεν" avé \ \ 2 cms res er PRLRE 
ὀξείη προσέθαλεν" ἀλγέει δὲ καὶ ἐν τῇ εὐνῇ. ὁχόταν περιστρέφηται. 
Τούτῳ χρὴ προσφέρειν σιτία μὲν τὰ αὐτὰ, ἃ ?xal τῷ ἑμπύῳ, ταῦτα 
δὲ οὐ πολλά" τῶν δὲ ὄψων τούτοισι χρέεσθαι, ἰχθύσι μὲν δίνης À 
_ “ὦ , == FORME VA: ζω _ 
φάγρου ἢ γαλεοῦ τοῦ μεγάλου τοῦ γλαυχοῦ, ἢ τῶν ἀλλῶν τῶν τοιού-- 
ἜΣ 5» , \ ΡῚ , 2 LA 5 LA ΡΥ 2 θ ΄ 
των, πᾶσιν ἐν ῥόῳ χαὶ ὀριγάνῳ ἠρτυμένοισι" χρέας δὲ ἐσθιέτω 


is PE 


3 2 2 \ τ 3 3 1 € A \ τι 5 γε Le 
ἄλέχτορος ὀπτὸν “άναλτον, Ἢ αἰγὸς ἕφθον, χαὶ οἴνῳ αὐστηρῷ ὡς 


«ὦ 


παλαιοτάτῳ καὶ ἡδίστῳ μέλανι χρεέσθω, περιπάτοισι δὲ μετρίοισι, 


= 3 
πλὴν ταῦτα πυρετοῦ μὴ ἔχοντος" Av δὲ πυρετὸς ἔχη. "ῥοφήματι 


ῃ 


ἀλεύρῳ ἢ χέγχρῳ χρεέσθω- ἣν δὲ σιτία mean ἔρηται. ὀλίγα προσ-- 
φερέσθω, χαὶ ὄψα τὰ διαχωρητιχά. " Κἣν μὲν prop σοι δοχέῃ 
δέεσθαι, ὑποχαθῆραι αὐτὸν τῷ Κνιδίῳ χόχχῳ ἢ τῇ τιθυμαλίδι, χαὶ 


μετὰ τὴν κάθαρσιν ἀλεύρου ἑφθοῦ δοῦναι δύο τρυδλία ἐχροφέειν λι-- 


αροῦ" 5 


εἶτα ἀναχομίζειν ὡς μάλιστα, ὅκως ἥχιστα λεπτὸς ἡ πρὸς 
A \ - TENUE A Ξ: σιν , ΕΣ, 

γὰρ τὴν νοῦσον où Τζυμφέρει λεπτὸν εἰναι, Καὶ περιπάτους ὀλίγους 

- τ = \ »# \ 

τὸ πρῶτον ποιέεσθαι, ὡς μὴ χόπος ἐπιλάδη" πυριὴν di ἄλλοτε χαὶ 

τὰ - / - 

ἄλλοτε, καὶ à ὃἂν πυριηθῇ ἡμέρη, ἄσιτος ἔστω πλὴν ἀλεύρου ἑφθοῦ, 
., ' , ι LL, 

= . τ L4 = 
οὗπερ τρυδλίον ἐχροφεέτω, ὕδωρ δὲ πινέτω" τῇ "δὲ ὑστεραίη ἔλασσον 


à }- / ΄ \ ᾿ - Là ἊΝ 2 4 
T ὡς νεμαθήχει ga 270, XAL TIVETU) OLVOY μέλανα, ἥδὺν, αυστῆρον, 


Loyer: ἘΡ΄Ώ΄. -ἔχη ΕΟ!. -- ἣν πταρῇ om. K.-xap pro πταρῇ G, ΑἸα. -- 
ὀξέα, al. manu ὀξείη Η. -- ὀξύει (sic) ὁ. -- προσέδαλλεν 61}. -- ἐπέπεσεν E (H, 
al. manu προσέδαλλεν). --- 2 χαὶ ἐν τῶ Εἰ. -- ἰχθυδίων θ. -- αλαιοῦ vulg.-ya- 
λεοῦ ΕΗΚΘΡ, Lind., ΜΔοΚ. -- γαλαίου 3. -- τοῦ (χαὶ pro τοῦ J) λευχοῦ vulg.— 
τοῦ γγαυχοῦ 6, Mack. -- ὁμοίων (τοιούτων ΕΗΚΘΡ, Lind.; τοιουτέων 0) vulg. 
- Post πᾶσιν addunt δὲ E (Η, al. manu) Κρ’, Lind.- ἐνρρόω (sic) 14. --ὀρυ- 
γάνω Ἐ, -- ἠρτυμένοις vulg. -- ἠρτυμένοισι ΕΗΚ. ---ϑ [καὶ] ἄν. [1πα. --αἴγειον 
EKQ'6, Lind., Μδοκ. -- παλαιτάτω (ΟἿ. -- δὲ om. (Η. restit. al. manu) θ. -- 
Post pero. addunt χρεέσθω HK , χρήσθω 9. -- πλὴν om., restit. al. manu H. 
- πλὴν ταῦτα Om. 6.— pro. 6. -- ἀλεύρου vulg.-à)euow E (H, al. manu 
οὐ). -- χέγχρου vulg.-xéyyow E (H, al. manu ov).- χρέεσθαι EHK. — 5 χἂν 
J.-uëy 6, Mack.-uiv om. vulg.- φαρμάχῳ Mack.-Goxén σοι 9. -- δέεσθαι 
ΗΚ (6, δεῖσθαι). - χρέεσθαι νυ ]σ. -- ὑποχάθαιρε θ. --τιθυμαλλίδι HIJK.-rov- 
6)iov (δύο τρυδλία 6, Mack) vulg. -- ἐκροφεῖν vulg.- ἐχροφέειν ΕΗΚ. --ἐχρυ- 
φεῖν G, ΑἸΑα. --- χαὶ ἔπειτα μετὰ ταῦτα, supra lin. al. manu εἶτα Η. -- ὅχως 
ἂν (ἂν om. 6) νυ]ρ, -- τοιαύτην (τοι. om., restit. al. manu-H) νοῦσον vulg. 
— ‘oc. ΕΗΚ. -- ποιείσθω 9. -- ὡς ἂν μὴ 9. -- ἐπιλάδηται vulg.- ἐπιλάθη EHK6. 
-π-πυρίειν 7. --- ἂν θ. -- ἂν om. vulg.-#rw FGJ, 11η6. -- ἐκρυφεέτω G, Ald. — 


ΝΎ ΝΣ Ν᾽ ὧν πο θὰ EE ES AS 


"ἡ. αν ψπὶ..» AE” 


DES AFFECTIONS INTERNES. 169 


sont douloureux comme une plaie. Dans ce cas, il importe de 
garder autant que possible le repos à l’intérieur de la maison; 
en effet, pour la moindre fatigue, la douleur devient plus 
aiguë, la toux plus pressante qu'auparavant, le frisson et la 
fièvre plus intenses; s’il éternue, la douleur se fait sentir avec 
vivacité, et même dans le lit il souffre quand il se tourne. A 
ce malade on donnera les mêmes aliments de céréales que dans 
lempyème, mais non en quantité, Pour mets, il aura, en fait 
de poisson, la raie bouclée, ou le pagre, ou la grande mustèle 
bleue (με squale), ou quelque autre de ce genre, tous préparés 
avec le sumac et l’origan ; en fait de viande, il mangerg un‘coq 
rôti sans sel, de la chèvre bouillie; il usera d’un vin astringent, 
très-vieux, très-doux, noir, et de promenades modérées, pourvu 
qu’il ny ait pas fièvre. S’il y a fièvre, il prendra des potages 
de farine de blé ou de panic; si on lui administre des aliments 
de céréales, ils seront en petite quantité, et les mets seront 
relächants. S'il vous parait avoir besoin d’être évacué, vous lui 
donnerez le grain de Gnide (daphne gnidium) ou le tithymale- 
(euphorbia characias, L.); après l'évacuation, il prendra deux 
oxybaphes (oxybaphe — O'tr,068) de grosse farine cuite. Puis 
on le restaurera soigneusement, afin qu’il soit le moins maigre 
qu’il se pourra; dans cette maladie, il importe de n’être pas 
maigre. Au début, il fera de petites promenades, afin de n’être 
pas atteint de courbature. Il prendra de temps en temps des 
bains de vapeur; ce jour-là, il sera à la diète, sauf de la farine 
cuite, dont il aura un oxybaphe; il boira de l’eau. Le lende- 
main il mangera moins que ce n’est son habitude; il boira un 
vin noir, doux, astringent, en petite quantité ; le reste du temps, 


35 ΕΗΚ.-- ἔλαττον vulg. -- ἔλασσον EHK, Μίδοκ.-- ἐλάσσονα 9. -- ἢ om., restit. 
al, manu Ἡ. --πιέτω EGHK, Ald., Frob, -- δὶς ἢ om. θ.-- τὰ σιτία διδόναι" οὕτω 
δὲ (δὲ om. EFGIK, Ald.) δίδου τούτῳ κατ᾽ ὀλίγον, μέχρι χαταστήσης (χατα- 
στήσεις FGJ) τὴν χοιλίην" ἐχ γὰρ νυ]ρ.-- τὰ σιτία διδόναι τούτω μέχρις ἂν 
στήσης τὴν χοιλίην" δίδου καὶ χατ᾽ ὀλίγα" ἐχ γὰρ 0.— Dans Η Ja leçon est 
surchargée; il y avait τὰ σιτία διδόναι τούτω μέχρι χαταστήσης τ. χ-» διδοὺς 
χατ᾽ ὀλίγον ; une autre main a effacé διδοὺς χατ᾽ ὀλίγον, et° a remis τὰ σ. 
διδόναι, οὕτω δίδου τούτω χατ᾽ ὀλ. pu. x. τ. x. -- Je suis la leçon de Η, 


170 DES AFFECTIONS INTERNES. 


ὄλίγον" τὸ δὲ λοιπὸν δὶς À τρὶς τῆς ἡμέρης τὰ σιτία διδόναι τούτῳ, 
μέχρι καταστήσῃς τὴν κοιλίην, διδοὺς κατ᾽ ὀλίγον" ἐχ γὰρ τῶν πυ- 
ρετῶν καὶ τῆς ἀσιτίης, ᾿ἣν μὲν τὸ στόμα ζητέη, À δὲ χοιλίη oùx 
3 ἐθέλῃ δέξασθαι, ὃ ἀθρόον δεξαμένη φλεγμαίνει. ᾿Αλλὰ κατ᾽ ὀλίγον 
διδόναι χρή" ἣν ἐγὰρ ἀθρόον δῷς χαὶ ὀλίγα πονήση τοῖσι περιπάτοι-- 
σιν, οὐ διαψύχεται ἣ χοιλίη,, ἅτε ἀτρέμα ὄξυνεστηκότων τῶν βρωτῶν" 
διὸ χαὶ πυρετὸς φιλέει ἐπιγίνεσθαι, καὶ τοῦ μὲν χειμῶνος ἧσσον, τοῦ 
δὲ θέρεος χίνδυνος μᾶλλον ἐξαμαρτεῖν. Τοῦτον ἀναχομίζειν δεῖ ὡς 
μάλιστα, ὅχως ἂν ὡς παχύτατος À, καὶ ὅ τοῖσι περιπάτοισι με- 
τρίοισι χρεέσθω, καὶ παλαιέτω ἧσσον ἑωντοῦ, καὶ πονεέτω ὀλίγα τὸ 
πρῶτον; ἔπειτα δὲ πλείω, πολλὰ δὲ οὐδέποτε. Ταῦτα ἢν Ἱποιέῃ, 
ὑγιὴς ἔσται τάχιστα" ἣν δὲ λεπτὸς γίνηται διὰ τὴν ταλαιπωρίην, 
ἀνιέτω χαὶ ἡσυχίην ἐχέτω. Οὗτος μήτε πρὸς ἄνεμον δράμῃ ὑγιὴς 
ἐὼν ὀξέως, μήτε ἐφ’ ἵππον μήτε ἐπὶ ζεῦγος ἀνα" φυλασσέσθω δὲ 
ὃ καὶ βοὴν χαὶ ὀξυθυμίην - κίνδυνος γὰρ τὴν νοῦσον πάλιν ἀναλαφεῖν, 
ἀλλὰ φυλάσσεσθαι χρὴ τούτων ἁπάντων. Ἦν δὲ τοῦ σίτου ἀποχλεισθῇ, 
ὀρόθους ὃ φῴσας τὰ κέλυφα ἀποκαθῆραι, εἶτα βρέξας αὐτοὺς ἐν ὕδατι 
τρεῖς ἡμέρας, ἐφ᾽ ἑκάστην δὲ “᾽ ἡμέρην ἀποχέειν τὸ ὕδωρ χαὶ ἄλλο 
M ἐπεγχέειν" ἔπειτα τῇ τετάρτῃ ἡμέρῃ ἀπηθῆσαι καὶ ξηρῆναι, εἶτα 
ἀλέσας λεπτότατα διασῆσαι, καὶ λίνου καρπὸν φώσας, χόψαι λεῖον, 
᾿Ξχαὶ σήσαμον φώσας, χόψαι λεῖον, χαὶ ἄλφιτα ἄναλτα καθαρὰ λεπτά᾽ 
καὶ τῶν μὲν ὀρόδων xat ἀλφίτων ἔσον ἑχατέρου ἔστω, τοῦ δὲ σησάμου 
τρίτον μέρος, τοῦ δὲ λίνου ἥμισυ μιῆς μερίδος" ταῦτα ἐν 3 γάλαχτι αἷ- 
-- 5» LA 


γείῳ ἑψήσας, ὡς ὑγρότατα ῥοφέειν. Μετὰ δὲ ταῦτα διδόναι αὐτῷ ἐς ἄρι- 


ι Ἢν μὲν on. θ.--σῶμα K, Lind.- ζητῇ vulg, -- θέλει θ. -- ζητέη Η.--- ? é0é- 
λει vulg. -- ἐθέλη 11. -- δέχεσθαι (H, al. manu δέξασθαι) 9. ---- ἀθρόον δὲ δέξη- 
ται E (H, al. manu δεξαμένη). -- ἢν δὲ ἀθρόον δέχηται 9. -- φλεγμένει ὅ. -- 
φλεγμανεῖ θ. -- ἀλλὰ.... χρὴ om. ΕῸΠ1. ----ἰ δὲ (γὰρ 8, Mack) vulg. -- ἀθρῶον 
(sic) 1. -- ἀθρόως θ, Mack.- δὸς ΗΚ. -- τοῖς 1. ---" σ. EHJKS.-Bpouétuv 6, 
Mack. -- ἐνταῦθα δὲ pro διὸ EHKQ'6, Lind., Mack. -- ἐπιγενέσθαι ΕΗ. -- Post 
ἧσσον addunt λυπέει θ, Mack.-xivôuvos μᾶλλον {μᾶλλον om. vulg.) 6, 
Mack.— et ὡς om., restit. al. manu H.—6+oïo: EK, ΜδοΚ.-- τοῖσι om. 
vulg.-mov}à ἃ, Ald., Frob.— 7 ποθέη E.--yévnror ΕΗ ΚΘ, Mack. -- τὴν E 
FGH6, Mack. -- τὴν om. vulg.- ἀνιέτω καὶ εὐωχεέσθω fouyiny ἔχων 9. --καὶ 
om., restit. al. manu Ἡ. -- ἡσυχίη Η. -- ππον al. manu Ἦ. -- φυλασσέσθω δὲ 
χ. B. κ᾿ à. om. 9. --- ὃ χαὶ om. Καὶ, -- ταύτην pro πάλιν Ἐ. ---  φώξας (H, al. 
manu in marë.) K (8, ubique).—aÿoùc, al. manu αὐτοὺς H.— ᾿ ἡμερίην 
(sic) E,-xai ἀφηθέειν (sic) pro ἀποχέειν 0.—  ἐπιχέειν H,-17 om, D, 


DES AFFECTIONS INTERNES. 474 


il prendra deux ou trois fois par jour des aliments solides, jus- 
qu'à ce que le ventre soit en l’état ordinaire, maïs en petite 
quantité; car, à la suite des fièvres et de l’abstinence, si la 
bouche désire et que le ventre ne veuille pas recevoir, on y 
cause, par une ingestion abondante , de l’inflammation. Donc 
on donnera peu à la fois; car, si vous donnez beaucoup et que 
le patient prenne peu d’exercice par la promenade, le ventre 
ne se refraichit pas, attendu que les aliments s’y condensent 
peu à peu; aussi la fièvre naît-elle d’ordmaire; moins Fhiver ; 
mais l'été il y a plus de chance pour une pareille erreur de 
régime. Le malade sera restauré le plus possible, afin qu’il ait 
autant d’embonpoint que faire se pourra; il usera de prome- 
nades modérées ; il luttera moins qu’il n’en avait l’habitude ; 
il s’exercera peu d’abord, davantage ensuite, jamais beaucoup. 
S'il se conduit ainsi, il guérira très-promptement. T’exercice 
Vamaigrit-1l? 1 Pinterrompra et se tiendra en repos. Ce ma- 
lade, une fois guéri, ne courra pas avec rapidité contre le 
vent, n’ira ni à cheval ni en voiture, et se donnera garde de 
crier et de s’emporter. La récidive en effet est à cramdre ; il - 
faut donc prendre toutes ces précautions. Si l'appétit lui fait 
défaut , prenez de Pers, grillez-le, ôtez l'écorce ; trempez dans 
Peau pendant trois jours ; chaque jour on décantera, et on ver- 
sera de nouvelle eau; le quatrième, on filtrera et on séchera; 
on moudra finement et on tamisera; on grillera de la graine de 
lim et on la moudra menu ; on grillera du sésame et on le mou- 
dra menu; on prendra du gruau d’orge sans sel, pur et menu; 
il y aura quantité égale d’ers et de gruau, un tiers de sésame 
et un sixième de graine de lin; le tout, cuit dans du lait de 
chèvre, se prendra très-liquide. Ensuite on lui donnera, pour 
le repas du matin, des aliments de céréales purs et des mets 


ἀπηθήσας ἘΚΡ΄, -- ἀπειθῆσαι. al. manu πη Η. -- ἀφηθῆσαι 9. -- ἀπηθῆσαι καὶ 
om. ΕΟΙΜ. -- χαὶ om. ἘΠΚΡ', -- διασεῖσα: G (Η, αἱ. manu σῇ) Ald.- διασῇσαι 
λεπτότατα 9. - φώξας K.—2 vai cho. χόψα: λεῖον φώξας Κ. -- χόψα: λεῖον 
om. 9. --ξχατέρων vulg.— ἑκατέρου 6.— Ξ γάλαχτι (y. om. vulg.) ΕΕΘΗΙΖΚΘ. 
-- ὑγρότατον, al. manu τατα Η. -- ῥυφέειν G, ΑἸά. --σἴτα νυ]ρ, --σιτία 6, 
Mack.— ἀπὸ (ἀπὸ om., restit, al. manu Η) τῶν vulg. -- πίνειν 6. 


172 DES AFFECTIONS INTERNES. 
ῃ A \ - 5 4 s. A: 3 _\ / 
στον σιτία χαθαρὰ καὶ ὄψα τῶν ἰσχυροτέρων' οἶνον δὲ τὸν αὐτὸν πινέτω. 
, Le RE A - ε 7 le \ - \ 1 τω 
Διδόναι δὲ ! αὐτῷ χαὶ τῶν διζέων τῶν πρὸς ταῦτα τὰ ῥήγματα τῆς 
χὰ FERET 3 / 57 a 4 = ὃ # 8.5. 9 ὦ 
χενταυρίης ἐπ᾽ οἶνον ἐπιξύων " διδόναι δὲ καὶ τοῦ δραχοντίου ὅ ἐπ᾽ oi- 
ΕῚ ΄ NN ΝΑ 8 \ La FA [4 5 ω \ , 
γον ἐπιξύων " διδόναι δὲ δχαὶ τῆς βηχὸς ἕνεχα ἐν μέλιτι τὸ δρακόντιον 
Li \ “- -»" 
ξύων λείχειν. Κῆἣν τὸ ἕψημα τὸ ἐν τῷ γάλαχτι" μὴ φάσχῃ δυνατὸς εἶναι 

Zn A ’ € 22 LA LA La τ V4 

δοφέειν, γάλα βόειον ὡς πλεῖστον πινέτω τρίτον μέρος τοῦ μελιχρήτου 
‘4 Ὡ 
προσμίσγων. Kat οὕτω τάχιστα ὑγιὴς ἔσται, ñ δὲ νοῦσος θεραπηΐης 
ιφᾧ - Η . ΄ 
δέεται πολλῆς, χαλεπὴ γάρ. Ἢν ὅ δὲ θεραπευθεὶς ὑγιής τε γενόμενος 
μὴ ἐν φυλαχῇ ἔχη ἑωυτὸν, τοῖσι πολλοῖσιν ὑποτροπιάσασα ἣ νοῦσος 
δαἰτίη ἀπωλείης ἐγένετο. Οὗτος ἣν μὲν ὑπὸ ταύτης τῆς θεραπηΐης 
ἔν J "A \ 
ἰηθῇ, ἅλις Av δὲ μὴ, παχύνας αὐτὸν γάλαχτι, καῦσαι τά τε στήθεα 

\ \ À Ὁ 
χαὶ τὸ μετάφρενον" ἣν γὰρ τύχης χαύσας, ἐλπὶς ἐχφυγέειν τῆς 
νούσου. 

< À UE τ PO “ - 

2. ΤἪἫν δὲ ἀρτηρίη σπασθῇ À τις τῶν φλεδῶν ὅτῶν τεινουσῶν ἐς 
τὸν πλεύμονα, τάδε πάσχει" χατ᾽ ἀρχὰς μὲν τῆς νούσου βὴξ ἴσχει 
PL A Les \ € \ : \ A ͵ 3 LA "4 \ 
ὀξείη, χαὶ ῥῖγος, καὶ πυρετὸς, χαὶ τὸ σίαλον ἀποπτύει πουλύ τε καὶ 

\ \ - \ = 
λευχὸν χαὶ ἀφρῶδες, ἄλλοτε δὲ ὕφαιμον, καὶ ὀδύνη τὴν χεφαλὴν χαὶ 
τὸν To À Y Αὔτι € -Ὁ 92 / ΩΝ 4σθ \ 
ὃν τράχηλον ἴσχει, Αὕτη ἣ νοῦσος ϑ ἰσχυροτέρη τῆς πρόσθεν, χαὶ 

LA Ὁ CS 
μέχρι μὲν δέχα ἡμερέων τῶν πρώτων τοιαῦτα πάσχει" ἔπειτα οἱ 

λλ Ἃ ΄“« Ce ΄ Ὁ 3 LA BAT / RTE - LA 1 10 
πολλοὶ τῇ ἑνδεκάτη πῦα ἀποπτύουσι παχέα βιαίως - ἡμέρη δὲ 1re- 

΄ \ , ’ » / À ᾽ 5 \ “- 

ταρτὴ χαι δεχάτηῃ καθαρώτερα XTOTTUEL, Ἣν φύξιμος Ἢ, χαι TN) 
= ΄ L 2 

ὀδύνῃ ἧσσον πονέει, χαὶ ἐν τάχει ὑγιὴς γίνεται. Ἣν δὲ μέλλῃ “rou- 


λυχρόνιος ἣ νοῦσος ἔσεσθαι, τά τε πῦα πολλῷ 13 πλείονα ἀποπτύει, 


νυ 


ι Αὐτῷ τῶν ῥιζέων τῆς χενταυρίης χαὶ τῶν πρὸς [ω1π4. -- ῥύγματα G.- 
βήγματα conjicit Foes.—Tic χενταυρίης ponunt post ῥιζέων EG (H, al. 
maou) IJKP'(' (Mack, sine τῶν ante πρός). -- ἐπ᾽ οἴνου ΡΏ΄. -- ἐπ’ οἶνον om., 
al. manu ἐπ᾿ οἴνω quod ponitur post ἐπιξύων E.- ἐπὶ 4. -- δραχοντείου E, 
-- ? ἐπιξύων ἐπὶ οἴνου ΕΗ͂Κ. -- δὲ om., restit. al. manu H.—* καὶ (καὶ om. 
H) τῆς τοῦ βηχίου (βηχὸς pro τοῦ βηχίου, E al. manu τοῦ βηχίου, FGHLK, 
Ald.) ἐν μέλιτι καὶ (καὶ om. Η) τὸ δραχόντιον (δραχόντειον E) ξύων (addunt 
διδόναι EHK) λείχειν (λιχεῖν sic 4) νυ]σ. -- χαὶ τῆς βηχὸς ἕνεχα ἐν μέλιτι τὸ 
δραχόντιον ξύων λείχειν θ, ΜΔΟΚ. --- ‘oûcxn μὴ δυνατὸς θ.-- ῥοφεῖν 9. -- ῥυ- 
φαίειν 6. -- ῥυφέειν ΑἸα. -- τὸ τρίτον μέρος τοῦ μελιχρήτου παρασμίσγων θ, 
ΜδΟΚ. -- τοῦ om. ΕΗΚ. -- προσμίγων ἡ. -- θεραπηΐης ΕΗ ΜΚ. -- θεραπείης vulg. 
-ππουλῆς G, Ald., ΕτοΟΡ. ---" δὲ ἘΕΟΉΠΪΙΚΘ, ΑἸα. -- γὰρ pro δὲ vulg. -- θερα- 
πευθὴ ΕΚ. -- μὴ θεραπεύηται θ.-- τε om. EGHIJKO, Ald.— ἣν μὴ ἐν φυλαχῆ E. 
-χαὶ ἣν ἐν φυλαχῇ 9. ---Ῥ ἀπώλεσεν pro αἰ. ἀπ. ἐγ. EHK6.- ἀπωλείας vulg. 
-ἀπωλείης ΕΠ]. -- ϑεοσπείης vulg.-0eparntns ΕΗΠΚ, --τε om. EK.—’In 


DES AFFECTIONS INTERNES, 173 


de forte qualité. Il boira le méme vin. On lui donnera encore 
les racines de centaurée qui sont bonnes pour ces ruptures et 
dont on mettra les râclures dans du vin ; ou bien, dans du vin, 
des râclures de dracontion (dracunculus polyphyllus Tourn.); 
ou bien, à cause de la toux, des râclures de dracontion à 
prendre en éclegme dans du miel. S’il dit n’être pas en état de 
prendre la décoction faite dans le lait, il boira du lait de vache 
en aussi grande quantité que possible, coupé d’un tiers de mé- 
licrat. De cette façon.il guérira très-promptement. La maladie 
a besoin de beaucoup de soin; car elle est difficile. En effet, 
si, traité et guéri, le patient n’est pas sur ses gardes, elle re- 
vient d'ordinaire et cause la mort. Si ce traitement conduit à 
la guérison, c’est bien; sinon, on donne au malade de l’em- 
bonpoint par le lait, et on lui cautérise la poitrme et le dos; 
si en effet la cautérisation réussit, il y a chance d’échapper à 
la maladie. 

2. (Rupture dans le poumon ; inflammation consécutive. Comp. 
Des Maladies, livre deuxième, $ 54.) Si la trachée-artère ou 
quelqu’une des veines se rendant au poumon est en spasme, 
voici les accidents : au début de la maladie, toux aiguë, fris- 
son et fièvre; l’expectoration est abondante, blanche et écu- 
meuse, parfois sanguinolente ; la douleur tient la tête et le cou. 
Cette maladie est plus intense que la précédente. Tels sont les 
accidents des dix premiers jours. Le onzième, la plupart expec- . 
torent avec effort du pus épais ; le quatorzième, l’expectora- 
tion est plus pure, s’il y a chance de salut; la douleur est 
moins forte , et la guérison arrive promptement. Mais si la ma- 
ladie doit être de longue durée, ik expectore beaucoup plus de 
pus ; les souffrances générales sont bien plus intenses; toute- 


marg. εἰ δ᾽ ἀρτηρίη σπασθῆ ἢ τὶς τῶν ἐς τὸν πλεύμονα τεινουσῶν φλεδῶν E. 
-ἢ τις om. EFGRUK, ΑἸα, -- ἤ τις τῶν ἐς τὸν πλ. τεινουσῶν φλεθῶν Ρ', 
Lind.— τῶν EFGHUK , ΑἸα. -- τῶν om. vulg.-revouc@y ΗΚ. -- ἐς ΕΗΚ. -- 
εἰς vulg.-7v. EGHJK. --- 9 ἰσχυροτέρα GJ.- Post ἑνδεχάτῃ addunt τῇ 
ἡμέρη 6, Μ40Κ. -- βιαίως παχέα Κ. --' τετάρτη nai δεχάτη θ, Mack, (Corn., 
Lind., τεσσαρεσχαιδεχάτῃ). - τετ. καὶ Ôex. om, vulg. -- χαθαρωτέρη FGUK, 
— πολ. EHUK , Mack. —"nciov E (H, al, manu πλείονα), 


474 DES AFFECTIONS INTERNES. 

χαὶ 6 ἄλλας πόνος ἐν τῷ σώματι πολλῷ ἔνι I πλείων “ at δὲ θέρμαν 
βληχρότεραι ἔχουσιν À τὸ πρίν. ᾿ξοῦτον ἣν λάθῃς χατ᾽ ἀρχὰς, ὕπο- 
χαθῆραι χάτω: ὀπῷ σχαυμωνίης, ἣν ἀπύρετος ἡ" μετὰ “δὲ τὴν κά- 
θαρσιν προσφερέσθω ταὐτὰ à χαὶ πρόσθεν, καὶ τἄλλα "τὰ αὐτὰ προσ- 
φερέσθω:, ἡσυχίην ἔχων ὡς μάλιστα τῷ σώματι, χαὺ μαλθαχῶς 
χοιμάσθω᾽ ταῦτα μὲν' χατ᾽ ἀρχὰς, ποιεέτω μέχρι τῶν, δέκα ἡμερέων. 
Ἢν “δὲ ἔμπυος γένηται, τὰ αὐτὰ ἃ χαὶ δ᾽ πρόσθεν ποιεέτω" ἣν δὲ 
ὑγιὴς. γένηται, τῶνδε. χρὴ ἀπέχεσθαι., σιτίων ὅ μὲν καὶ ποτῶν ὀξέων 
χαὶ δριμέωνικαὶ ἁλικῶν καὶ λιπαρῶν" ταλαιπωρίης, δὲ͵, ἀπέχεσθαι τῶν 
αὐτῶν ὧν χαὶ 6 πρόσθεν, Ταῦτα ἣν παιέη,, τάχιστα. τῆς, νούσου 
ἀπαλλαγήσεται" ἢν δέ ὅτι τουτέων μὴ, ποιήσῃ, κινδυνεύσει πάλιν 
ὑποτροπιάσαι., καὶ ἣ, νοῦσος χάκιον ἔχει" χαὶ γὰρ οἱ πολλοὶ ἴ πλευ-- 
μοῤῥωγέες ἐόντες διατελέουσιν,, ἕως, ἂν ἀποθάνωσιν. Τοῦτον ἢν μὴ 
παραχρῆμά τις ἰήσηται,, ὑποτροπιασάσης τῆς νούσου,. οὐκ ἂν μετὰ 
ταῦτα ἔχοις ὠφελῆσαι, δὴν μὴ τάδε ποιήσῃς" γάλαχτι βοείῳ παχύ- 
vas, χαῦσαι τὰ στήθεα χαὶ τὸ μετάφρενον᾽ ἣν γὰρ τύχης καύσας, À 

» δ À 5 , LA «ες a τω DEN Ὁ DUR € , 

αὐτὴ ἂν ὠφελείη γένοιτο. Ἢ δὲ νοῦσος ἀπὸ τῶν αὐτέων ἁμαρτάδων 
γίνεται ὧν χαὶ ἣ πρόσθεν. 

3. ἡ Πλευμονὶς δὲ γίνεται ἀπὸ τῶνδε μάλιστα" ὁχόταν ὃ 1 πλεύμων 
αἷμα ἑλκύσας ἐφ᾽ ἑωυτὸν À φλέγμα ἁλμυρὸν μὴ 1' ἀφὴ πάλιν, ἄλλ᾽ 
αὐτοῦ ξυστραφῇ χαὶ Euurayi, ὑπὸ τουτέων φύματα φιλέει γίνεσθαι 
ἐν τῷ πλεύμονι καὶ ἐμπυοῦσθαι. Οὗτος τάδε πάσχει: κατ᾽ ἀρχὰς ᾿Ξ χαὶ 
ΝᾺ \ - / “e ὴξ Der [a δ 32 Des \ 
διὰ παντὸς τοῦ νουσήματος" βὴξ ὀξείη ξηρὴ ἴσχει, καὶ ῥῖγος, καὶ 
πυρετὸς, χαὶ ὀδύνη ἐν τοῖσι στήθεσι καὶ ἐν τῷ μεταφρένῳ ἔγχειται, 

ι πλείω FG.- πλεῖον Ἡ. -- βληχρότερον EFG (H, al. manu). --βληχροτέρων 
ΡΠ. -- ὑποχάθαιρε.θ, Mack.-cxauwvins 6. -- ἢν ἀπ. ἢ om. 0. -- ἀπύρεχτος 
FGIJ. — ? δὲ om. Ἡ. -- ταῦτα νυ]. -- ταυτὰ [1η6. ----Ῥ ταὐτὰ θ, Mack. -- προσφ. 
τὰ αὐτὰ ΕΒ. -- προσφέρεσθαι Κ. -- μέχρι.... ποιεέτω om, J.— 45 ΗΚ. -- δ om. 
6. -- ἔμπροσθεν 9. -- ποιείτω 0. -- σίτων HK.—5 μὲν 0. -- μὲν om. vulg. -- ἁλυ- 
χῶν ΕΗΚ. -- ταλαιπωρίης δὲ (τε pro δὲ EHK) (addunt χρὴ EHK) ἀπέχεσθαι 
χαὶ τῶν γυ]ρ. --ταλαιπωρίων (sic) δὲ χρὴ ἀπέχεσθαι τῶν P'6.-Je combine 
les deux leçons. — 6 Post τι addunt ἀπὸ EFG (H, al. manu) IJP'Q'6. -- οὐ 
γα ]σ. -- ἡ HKP/('6.- ὑποτροπιάσας FG, Ald.-yap om., restit. al. manu H. 
—1nv. EK.- πλευμορωγέες 1. --πνευμορωγέες J.- per ταῦτα om. (H, 
restit. al. manu) θ. -----ϑ εἰ ΕΡΉΠΪΨΚ. -- πονήσεις FI, -- ἣ αὐτὴ ἂν ὠφελείη yé- 
νοιτο EHK (P'Q', ὠφελίη) (0, ἀνωφελίη). -- ὠἤώφελήσεις pro ἡ α. ἂν ὧφ. γέν. 
vulg. -- ἁμαρτιῶν γίνεται ὥσπερ καὶ À πρόσθε 9. ---ϑ]π tit. περὶ πνευμονίδος 
G (HI, x) Καὶ (β΄, πλευρίτιδος). -- πλεύμονος" à δὲ γίνεται μὲν ἣ νοῦσος ἀπὸ 
θ. -- πνευμονὶς GJK.- Post γίνεται addit μὲν À νοῦσος, obliter, al. manu 


DES AFFECTIONS INTERNES. 175 


fois les chaleurs fébriles sont plus légères qu'auparavant. Ayant 
ce malade à traiter dès le début, vous l’évacuerez par le bas 
avec le suc de la scammonée , s’il est sans fièvre ; après l’éva- 
cuation, vous lui donnerez ce qu’on donne dans le cas précé- 
dent ; et du reste les prescriptions seront les mêmes ; il se tien- 
ἀνὰ en repos autant que possible et sera couché sur un lit 
mollet; voilà ce qu’il fera au début pendant les dix premiers 
jours. S'il se forme une suppuration, on agira comme dans le 
cas précédent. 51] guérit , il se gardera : pour les aliments et 
les boissons , des substances acides, âcres, salées et grasses ; 
pour les exercices , de tout ce qui est défendu dans le cas ci- 
dessus. En suivant ces prescriptions, le malade guérira 
promptement ; en ne les observant pas complétement, il courra 
risque d’une récidive, et la maladie sera pire; la plupart 
restent ainsi avec une rupture du poumon jusqu'à ce qu'ils 
succombent. Si on ne guérit pas le malade du premier coup et 
que la maladie récidive, vous n’aurez plus de secours à don- 
ner, à MOINS que vous ne recouriez à Ce Moyen : procurez 
l’'embonpoint par le lait de vache, et cautérisez la poitrine et 
le dos; si la cautérisation réussit, vous en tirerez le même 
parti que dans le cas précédent. Cette maladie est produite par 
les mêmes erreurs que la maladie ci-dessus. 

3. (Pneumonie devenant chronique et donnant lieu à des tu- 
meurs et à des suppurations. Éruption du pus par les bronches. 
Éruption du pus dans la plèvre, incision ou cautérisation.) Voici 
quelle est surtout l’origine de Ja pulmonie : le poumon, ayant 
attiré à soi du sang ou du phleyme salé, ne le rejette pas, ces 
humeurs s'y condensent et s’y coagulent; de là résultent des 
tumeurs et des suppurations dans le poumon. Le patient 
éprouve au début et pendant toute la maladie ces accidents : 
toux aiguë et sèche ; frisson , fièvre; douleur dans la poitrine 


Η, ---ἰοπν. GHIK.— 1 ἀφῇ 6, Mack. -- ἀπῇ vulg.- συστρ. 1. - ξυνστραφὴ H. 
—" 6. ἙΗΠΚ. -- ἀπὸ τούτων 9. -- φιλεῖ vulg. -- φιλέει θ. - τῷ 0, Lind., Mack. -- 
τῷ om. vulg.-nv. ἘΘΉΦΚ. -- ἐκπυοῦσθαι, al, manu ἐμπ H.— " χαὶ διὰ 
παντὸς om. θ.-- νοσ, ΕΗΚ. -- ἴσχει καὶ ξηρὴ θ. 


476 DES AFFECTIONS INTERNES. 


2 


\ _ ΄- n 

ἐνίοτε δὲ !xat ἐν τῷ mheuo@ καὶ ὀρθοπνοίη͵ σφοδρὴ ἐμπίπτει. Οὗτος 
LA La “Ὁ ” 

μέχρι μὲν τεσσαρεσχαίδεχα ἥυερέων τοιαῦτα πάσχων διατελέει, 


; \ F4 τ 
πολλάκις δὲ χαὶ ? πλείονας, ἔπειτα ῥήγνυται πῦχ, καὶ ἀποπτύει πολ- 


λόν" ὅὁπολλάχις δὲ ἀποπτύει χαὶ οἷον ἀραχνίων χιτῶνας, πολλάχ'ς δὲ 


σ μὴ \ ΠΣ - 
χαὶ ὕφαιμον. ᾿Κῆἢν μὲν ἀποχαθαρθὴ χαὶ ἀπισχνωθῇ ἐν τάχει ὃ πλεύ-- 
ἐλ \ 2 4 . BA ἊΝ = x . ΕΞ ἈΦ} x 
μῶν, ἐλπὶς ἐχφυγέειν" ὅ ἣν δὲ προσέχῃ, À νοῦσος ἐπ᾽ ἐνιαυτὸν παρα- 
τείνει, χαὶ μεταδάλλει ἄλλοτε ἀλλοῖα πάσχων. Τούτῳ χρὴ κατ᾽ ἀρ- 
\ \ δ EN Ent σῶμα, ΄ 19. / > © 
Jus μὲν, πρὶν “ἢ τὰ πῦα ῥαγῆναι, προσφέρειν τάδε᾽ ὁχόταν ἀνῇ ὃ 
\ ," ,ὔ Led Ὁ \ LA LA - 14 
πυρετὸς, λούειν πολλῷ θερμῷ, καὶ ᾿ῥοφήμασι πολλοῖς χρέεσθαι" 
-“ , 2 / Es 
πτισάνης γυλῷ χαθέφθω μέλι παραχέας, δχόταν ἑφθὸν ἡ, TÉoyeére, 
ἐς MAR 
χαὶ οἶνον πινέτω γλυχὺν λευχὸν, À μελίκρητον ἑφθόν. ὋὉχόταν 
8 


Ἂ᾽ ὦ Ψ “5 Ὁ ΕῚ / / \ 4. .ἀ \ € / 
ο ἅπας ἄρξηται TUYX ATOTTUELV, πίνετω τὰ αυτὰ, ἃ χαι ὁ πρόσθεν 


4 A LA \ - LA LU 1 -“ LA 

ἔμπυος, καὶ σιτίοισι καὶ ποτοῖσι χαὶ ὄψοισι τοῖς αὐτοῖσι χρεέσθω, 
FA ΓῚ LA Ἅ -- -Ὁ 

ἀπεχόμενος ὀξέων καὶ δριμέων χαὶ ἁλυχῶν χαὶ λιπαρῶν χαὶ λαγνείης 


Ὁ 
2 


\ », ΕἸ \ Ce 1 ’ 2.9 LA LT -ᾶ". 
xat θωρηξίων, ἣν μὴ τῇ νούσῳ πρόσφορον n' ἐς ὥχρῶμα δὲ δρέων 


.-- ᾽ὔ -“ 
μελετᾶν, éxolwv δή τινων δοχέει σοι δεῖσθαι" τὰ δ᾽ ἄλλα τὰ αὐτὰ 
, , o1 , \ AL ox Ve ï , \ 
ποιεέτω" πινέτω δὲ χαὶ γάλα βοὸς καὶ αἰγὸς τὴν ὥρην πρόσθεν δὲ 
; - ΄ \ y 
1 ποχαθηράσθω γάλακτι ὀνείῳ ἑφθῷ " πινέτω δὲ χαὶ τὸ ἵππειον γάλα 
ἐσησμένον ἑχάστης ἡμέρης ἕωθ ικότυλον χύλικα, ἣν ἢ δυνατό 
σεσησμένον ἑκάστης ἡμέρης ἕωθεν τρικότυλον χύλιχα, ἣν ἡ δυνατός. 
λ EX , . - «- 
1 Ἣν μὲν οὖν οὕτω μελετώμενος δηΐση, χαὶ μὴ ῥαγῇ τὰ πῦα ἐς τὰ 
΄ 42 > \ / ς A = A - LA € , 
στήθεα, ᾽" αὐτὸς ἑωυτὸν θεραπευέτω ἡσυχίην ἔχων τῷ σώματι ὡς μά- 
/ - λ \ -- τὠ 
λιστα καὶ τὰ ξύμφορα προσφέρων ἑωυτῷ. Ἣν δὲ ῥαγῇ τὰ πῦα ἐς τὰ 


» , ͵ / \ 
στήθεα. ὅπη “ἄν σοι δοχέη ἀποσημαίνειν μάλιστα, ταύτη ταυὼν À 


1 Καὶ om. FGJ.- ἐπιπίπτει 0.- μέχρι om. ΕἸ. --- 5 πλείονας ἢ (ἢ om. EHK) 
ὃ εχατέσσαρας (τέσσαρας EH) ἡμέρας (ἢ δεχατ. ἣμ. om. FGI) vulg. -- ῥή- 
γνυνται γυ]ρ. -- ῥήγνυτα: ΒΗΚ. ----Ῥ πολλάχις.... χιτῶνας om., restit. al. manu 
post ὕφαιμον Ἐ. -- ἀποπτύει post χιτῶνας ΗΚ. --- ἰχαὶ ἣν [1ηἀ. -- ἀπισχναθῇ 
(sic) 1.-- ἀπισχνανθῇ ΕΚΡ΄. -- ταῦτα pro τάχει θ.--πν. EGHIK.-éxçu- 
γέει (ἐκφυγέειν EHIK) τὸν ὄλεθρον (τὸν ὄλ. om., restit. al. manu H) vuig. 
— ἐλπὶς éxpuyev (sic) sine τὸν ὄλ. 0. —5 ἣν δὲ μὴ προσέχῃ, ἐνιαυτὸν ἴσχει 
(ἔχει ἘΚ ; ἴσχει om., al. manu ἔχει H) à νοῦσος vulg.-ñv δὲ μὴ, προσέχει 
χαὶ ἐνιαυτὸν ἴσχει à νοῦσος Foes in not., Lind.-fy δὲ προσέχη, ἣ νοῦσος 
ἐπ’ ἐνιαυτὸν παρατείνει 0. --- ἢ om., restit. al. manu Η. -- ὁχόταν 
ἢ, al. manu ἀνῇ ΄ Η. - πολλῶ χαὶ θερμῶ θ.-- ῥυφήμασι EG (H, al. 
manu go) K, ΑΙΑ. -- πολλοῖσι Lind., ΜΔΟΚ. --- 7 ῥοφείτω (H, al. manu 
ῥυφεέτω) νυ]ρ. -- ῥοφήτω GIJ, Ald., Frob.-fvgeétw ΕΚΗ', -- ῥοφεέτω P', 
Lind., Μδοκ. -- δὲ (δ᾽ ἅπαξ 6, Mack) ἄρξηται νυ]ρ. ---- ὃ ὁ om. ΕΗ]. -- τοῖσιν 
Lind., Mack.-adroïc νυ]. --αὐτοῖσι EHK, 11πα. -- θορηξίων 1. -- θωρίξιων 
Lind.- θοριξίων ΒΗ. --- 9 χρῆμα θ. --μελετὴν Lind., ΜΔΟΚ, -- δοχέη E.- σοι 


DES AFFECTIONS INTERNES. 177 


et dans le dos, parfois dans le côté ; forte dyspnée. Le malade 
reste en cet état pendant quatorze jours, souvent même davan- 
tage, puis le pus fait éruption, et l’expectoration devient 
abondante. Parfois il expectore comme des toiles d’araignée, 
parfois aussi les crachats sont sanguinolents. Si le poumon se 
purge et se dégonfle promptement, il y a chance de salut; 
sinon, la maladie va jusqu’à un an, et les accidents varient. 
En ce cas, au début, avant l’éruption du pus, on agira ainsi : 
quand la fièvre tombe , on lave avec beaucoup d’eau chaude ; 
on prescrit beaucoup de potages; le malade prend la décoc- 
tion très-cuite d'orge à laquelle on mélera du miel cuit; il boira 
un vin doux, blanc, ou du mélicrat cuit. Mais, quand une fois 
il a commencé à cracher le pus, il usera des mêmes breuvages 
que le précédent empyématique. Ses aliments de céréales, ses 
boissons, ses mets seront les mêmes, s'abstenant des choses 
acides, âcres, salées et grasses, du coït, et d’excès de vin, à 
moins que cela ne convienne à la maladie. Vous observerez 
son teint pour lui administrer ce qui vous paraîtra être néces- ἡ 
saire; du reste il se conduira de même ; 1] boira , dans la sai- 
son, du lait de vache et de chèvre ; préalablement il se pur- 
gera avec le lait d’ânesse cuit. Il boira aussi du lait de jument 
passe, chaque jour le matin une tasse de trois cotyles (co- 
tyle = 0lie,27), s’il peut le supporter. Si, ainsi traité, son état 
s'améliore et que le pus ne fasse pas éruption dans la poitrine, 
le patient se soignera lui-même, se tenant en repos autant qu’il 
pourra et s’administrant ce qui lui convient. Au contraire, le 
pus fait-il éruption dans la poitrine? alors pratiquez, là où le 


δοχέη, al. manu δοχέη σοι H.- ποιείτω vulg.-mouéro EHK, Lind., Mack. 
- " ὑποκάθαιρε 9. -- σεσεισμένον vulg.—cecnouévoy HK6, Foes in not., 
Mack.—uéouc ΕΒ. -- ἔωθε (sic) Η. --ἢν % δυνατὸς om. 6, Lind., ΜΔΟΚ. --- 
" χαὶ ἣν ΕΠ. -- οὖν om, ΒΉΠΚ, -- ῥηΐσῃ, ἅλις (ἅλις om. Mack): καὶ ἢν μὴ 
ῥαγῇ vulg.—énion καὶ μὴ ῥαγῇ 9. -- εἰς 4.-- τὸ στήθεος (sic), al. manu τὰ 
στήθεα Η. -- ἡσυχίαν E.— !? αὐτὸς ἐφ᾽ ἑωντοῦ θεραπενέσθω θ. --τὰ om. FGJ, 
- ἢν FG (, ὅν), Ald., Frob., Μίδοκ. -- ἀποσημαίνειν ἔχεισε (ἔχεισε om., 
restit. al. manu H) μάλιστα (addunt ταύτη EHK6) ταμὼν νυ]ρ. -- δὲ EHK, 
Lind.-yevouévou γεγράφαται om, θ. -- γεγράφαται om., al, manu οὐ γεγρά- 
φαται Η. -- γεγράφεται (sic) J, 
TOM. VII, 12 


178 DES AFFECTIONS INTERNES. 
{ -- ΐ ca 4 : 
χἀύσας, ἀφιέναι τοῦ πύου ὀλίγον τὸ πρῶτον᾽ τὰ δ᾽ ἄλλα ποιέειν τὰ 
4 - , / , 
ν΄ αὐτὰ, ἃ καὶ ἐπὶ τοῦ πρόσθεν ἐμπύου γενομένου γεγράφαται. 
λ / \ 2 , \ F4 
LB. 1 Ἣν ἐν " πλεύμονι χιρσὸς ἐγγένηται, βὴξ ξηρὴ ἐπιλαμδάνει, 
CU A Ὁ 
χαὺὶ ῥῖγος, καὶ πυρετὸς, κατ᾽ ἀρχὰς μὲν τῆς νούσου πάνυ σφόδρα" 
2, ΟΣ ἊΝ Δι 3 g ’ 3 Ve - € ΟΣ CJM \ 
ἔχει δὲ καὶ ὀοθοπνοίη,, ὃ χαὶ ἐν τῇ κεφαλῇ 4 ὀδύνη ἐνέστηχε, καὶ αἵ 
. Η , 5 , A ER 2 5 \ , 
ὀφρύες δοχέουσιν ἐπιχρέμάσθαι, καὶ οἴδημα κατέρχεται ἐς τὸ πρόσ- 
ωπον χαὶ ἐς τὰ στήθεα χαὶ ἐς τοὺς πόδας" πολλάχις δὲ “καὶ ἐς τὴν 
soaukhv ἐρείδει, χαὶ ὑπὸ τῆς ὀδύνης, ὅταν ὃ πόνος ἔχη, οὐ δύνατάι 
xspaXhv ἐρείδει, is ὀδύνης, ς ἔχῃ; οὐ δύ 
ἀνορῆν᾽ ὅ τὸ δὲ σῶμα ὕπωχρον, χαὶ di φλέδες δι’ αὐτοῦ διατείνουσιν 
ἢ φλόγιαι À μέλαιναι. Τοῦτον, ὁκόταν οὕτως ἔχῃ καὶ ὃ πόνος μά- 
λιστα “πιέζῃ, πρῶτον “μὲν αἷμα ἀφαιρέειν" ἔπειτα λούειν πολλῷ χαὶ 
θερμῷ, καὶ ὁκόταν δίψα ἔχη, πίνειν διδόναι χυχεῶνα ἐν οἴνῳ μέλανι 
᾽ τὰ τὸ, ε ΤΥ] ΕἾ 3 , 4 a δὲ \ , 
αὐστηρῷ, ὥς Τήἡδίστῳ, ἴσον ἴσῳ χεράσας᾽ ψυχρὸν δὲ χρὴ μάλιστα 
1 ss 
πίνειν᾽ δοφήμασι χρέεσθαι πτισάνης χυλῷ χαθέφθῳ, μέλι χρηστὸν 
ο LA -Ὁ Lea 
παραχέας. 'Γαῦτα χρὴ προσφέρε;ν ἐν Prior πρώτῃσι τῶν ἡμερέων 
9. Ὁ EN κ δὲ A - ς - τ c 4 
rot τεσσαρεσχαίδεχα, Ἢν δὲ ἐπὶ πλεῖον  vobcos ἔχῃ, 6 τε πόνος 
πλείων “ἡ ἐν τῷ σώματι χαὶ ἀδυναμίη ἐνῇ, τούτῳ “δὴ οὕτως 
Ε, ER , a Δ Ὁ = ΡΑ LR ù ΄ 
ἔχοντι ταὐτὰ προσφέοειν, ἃ χαὶ ἐν τῷ πυοῤῥοοῦντι τὸν πλεύμονα, 
ὅχόταν af δεκατέσσαρες ἡμέραι παρέλθωσιν. Αὕτη à νοῦσος γίνεται 
ἀπὸ ταλαιπωρίης καὶ χολῆς μελαίνης. 
5. 1 Oxotay τὰ κοῖλα φλέόια τὰ διέχοντα ἐν τῷ "" πλεύμονι πλησθῇ 
-- 4 4 
αἵματος À χολῆς μελαίνης, ξυῤῥήξη τε τὰ φλέόια ἐς ἄλληλα, ἅτε ἐν 
“ "7 UNE / À VF: 2 4 597 
στενοῖσιν ἐόντα xal ἐπειλημμένα χαὶ ἔξοδον οὐχ ἔχοντα, ὀδύνην πα- 
= 15 


ρέχει καὶ φῦσαν ἐν τῷ 5 πλεύμονι. Αὕτη À νοῦσος χαλεπὴ χαὶ θερα-- 


1 Ἐὰν ἐν πνεύμονι χιρσὸς ἐγγένηται 6, -- περὶ χιρσοῦ ἐν πνεύμονι Κ. = 
? nv. ἘΘΉΦΚ. -- νόσου vulg.-voücou Εἰ. -- σφόδρα om. θ. --- χαὶ ἐν τῇ χε- 
φαλῇ ἐνέστηχε vulg.-— καὶ [ὀδύνη] ἐν τῇ x. ἐνέστ. [π4. --χαὶ ἐν τῇ x. à 
ὀδύνη ἐνέστ. θ, Μδοι. -- ἐπιχρέυμασθαι 61}. -- οἰδήματα al. manu Ἤ. --- Ὁ χαὶ 
om. ὅ. -- ἐπὶ E (H, al. manu ἐς) 6΄. ---" τό τε vulg.- τὸ δὲ Εθ, Mack. -ÿrw- 
χρος vulg.— ὕπωχρον θ. Mack.—In marg. eadem manu γέγρ. καὶ ὑποχόν-- 
ὅριον Ἡ. -- δι᾿ om. 6, Mack. -- τείνουσιν vulg. -- διατείνουσιν θ, Mack. φλο- 
γιαὶ Bind., Mack. -- Gal. 6]. : φλεγεαὶ, ἐρυθραί. ---ὖ πιέζει EG (H, al. manu 
πιέζη) K, ΑἸὰ. -- πρῶτον.... μέλι χρηστὸν om. ἘΘΠ.. -- ὁπόταν E. —7#äiérx 
(Ε,, al. manu ἡδύστω) 1». -- μίξας pro χεράσας θ. --πτισσ. Ἐ, -- κχαχέφθω (sic), 
al. manu θέ Ἐ). -- χατέφθῳ ΑἸΑ. -- χρηστὸν om. 8.---ῦ τῇσι om.6, Mack, — 
9τῇσι om., al. manu ταῖς Ἡ. -- ταῖς EGIJK.-GE om., restit. al, manu H.— 
07 om. (H, al. manu ἐστὶν) 9. -- ἐστὶν pro ἡ ΒΕ, ΑἸά. --καὶ à ἀδυνα- 
μίη sine ἐνή 9. ---- "" δὲ EGIK, ΑἹα. -- δὴ om. Ηθ. -- οὕτως om., restit, al. 
manu . -- ταῦτα νυ]. -- ταυτὰ ΜίΔΟΚ. -- τὰ pro ἐν AÏ, -- πυοῦντι vulg. --πύω, 


΄ 


DES AFFECTIONS INTERNES. 479 


pus se manifeste le mieux, une incision ou une cautérisation, 
et évacuez du liquide, en petite quantité d’abord. Du reste, on 
fera tout ce qui est écrit pour le précédent empyême. 

4. (Affection indéterminée du poumon. Comp. Des Maladies, 
livre premier, $ 14. Un auteur italien, t. VI, p. 139, a pensé 
qu'il s'agissait des anévrysmes internes de la poitrine.) Si dans 
le poumon se forme une varice, il survient une toux sèche, du 
frisson, de la fièvre, qui est très-intense au début de la mala- 
die. Il y a aussi de l’orthopnée. Une douleur se fixe dans la 
tête; les sourcils semblent pesants ; du gonflement vient au vi- 
sage, à la poitrine et aux pieds. Souvent le mal se fixe à la 
tête, et par la force de la douleur, quand elle presse, le malade 
n'y voit plus. Le corps est jaunätre, et les veines s’y prolongent 
ou d’un rouge de feu ou noires. Quand il en est ainsi et que la 
souffrance est le plus intense, on commence par tirer du sang ; 
puis on lave avec beaucoup d’eau chaude; s’il y a soif, on 
donne à boire un cycéon dans du vin noir, astringent, très- 
agréable, coupé de moitié d’eau. 11 faut surtout boire froid. 
Pour potage le malade aura la décoction d’orge bien cuite, 
avec addition de bon miel. On fera ces prescriptions dans les 
quatorze premiers jours. Si la maladie se prolonge, si la souf- 
france augmente et qu’il y ait faiblesse, on traitera comme 
dans le cas du poumon purulent après les quatorze jours. 
Cette maladie est produite par la fatigue et par la bile noire: 

5. (Emphyséme pulmonaire?) Quand les veines creuses qui 
traversent le poumon sont remplies de sang ou de bile noire, 
et qu’elles font éruption l’une dans l’autre, étant en lieu étroit, 


al. manu πυορροῦντι Ἡ. -- πυορροοῦντι EKP'(', Lind. - ἐμπύω 0.- πνεύμονα 
EGJK. -- ὁχόταν.... παρέλθωσιν om., restit. al. manu E.— 5 αὕτη à νοῦσος 


- μάλιστα γίνεται ἀπὸ ταλαιπωρίης χαὶ αἵματος καὶ χολῆς μελαίνης 0, Mack, 


— β ἄλλη νοῦσος 61θ΄. [1πα. -- φλεδία E.— "' πν. EGHIJK.- ξυνρήξηται τὰ 
γὰρ. -- ξυρρήξεται τὰ 0, Mack. -- συρίζητε τὰ Ρ΄. --ξυῤῥήξῃ τε τὰ Lind. -- συρ- 
peer τε τὰ ΗΚ. --συρίξη τὰ,, al. manu ξυρρήξη τε τὰ ΒΕ). --συνρήξη τε τὰ 1.-- 
στενοῖς Κ. -- ἐπηλειμμένα 6. -- ἐπηλημμένα Ald. --- 5 xv. ἘΟΙΚ, -- θεραπηΐης 
Ἐ, -- θεραπείης ν]ρ. -- θεραπείη γενομένη, al. manu θεραπείης δεομένη J, -- 
δέεται ΕΗΚ.-- πουλλής G, Ald.—<ùy x@uv. om., restit, 4]. manu Η. -- ἀλλ᾽ ὡς 
pro χαὶ ὡς (H, al. manu) K.-ouvar. EHIK,. 


180 DES AFFECTIONS INTERNES. 
πηΐης deouévn πολλῆς" εἰ δὲ un, οὐχ ἐθέλει ἐχλιπεῖν τὸν χάμνοντα, 
καὶ ὡς τὰ πολλὰ ἐν τοῖσι πολλοῖσι ξυναποθνήσχει. 
λ 

6. ᾽ Ἢν Ξφλεγμονὴ ἐν πλεύμονι γένηται͵, γίνεται δὲ μάλιστα ἀπὸ 
᾿ , \ ,ὔ " LA £ An LA - 
οἰνοφλυγίης καὶ γαστριμαργίης ἰχθύων χεφάλων καὶ ἐγχελύων: ταῦτα 
3 


-Ὁ ’ὔ 
γὰρ τὴν πιμελὴν πολεμιωτάτην ἔχει πρὸς τὴν φύσιν ᾿τοῦ ἀνθρώπου᾽ 


LE \ \ , T4 JUL , 4 \ Ὁ [ 

ἤδη δὲ τὸ νούσημα ἐγένετο ἀπὸ φλέγματος, δχόταν μιγὲν τῷ αἵματι 
32 2 ΦἬ 23 Δ τ À / < / δὲ ἌΝ , ᾿ 
ἐπιῤῥυὴ ἐπὶ τὸν πλεύμονα " προσπίπτει δὲ χαὶ ἐκ χρεηφαγίης χαὶ ἐξ 
ὕδατος μεταδολὴς. Τάδε οὖν πάσχει" βήσσει ἰσχυρῶς, χαὶ τὸ σίαλον 


ἀποπτύει ὑγρὸν " καὶ πολλὸν, πολλάκις δὲ χαὶ παχὺ καὶ λευχὸν, οἷον 


3 \ β 2 ἐς 2 NS N/ Lé 5,1, 5 \ 10e \ 27 , 
ἀπὸ βράγχου: καὶ ὀδύνη πιέζει ὀξείη ἐς τὰ στήθεα καὶ τὸ μετάφρε- 
ve A ΝΣ À \ À A EE) / 55 Ὰ es 
νον χαὶ τοὺς Sxevevac χαὶ τὰ πλευρὰ, χαὶ ἐρεύγεται ὀξὺ, χαὶ Ex 
- , \ / τ᾽ A , RC ΄ 
τῶν στηθέων χαὶ πλευμόνων οἷον γαστὴρ τρυλλίζει, καὶ ἐμέει λάπην 
4 .ἢ ER RAD 6. / , \ pie \ σ GE = 
ὀξείην, καὶ τὸ ἔμεσμα ἢν ἐχχέης ὁχαμάζε, ξύει τὴν γὴν ὥσπερ ὄξος 
5 TA \ \ 2 7 € S APT es \ \ ΠΥ 
ἐπιχέοντι, χαὶ τοὺς ὀδόντας αἰιμωδιδ, καὶ ῥῖγος καὶ πυρετὸς χαὶ δίψα 
3 3 \ \ LA L&\ \ , / \ εἶ 
ἔχει ἰσχυρὴ, χαὶ ἦν τι θέλη λιπαρὸν φαγέειν, μύζει πρὸς τὰ 
NE τ Ὗ J AP NL 3e € / AN ΝΣ 
σπλάγχνα χαὶ ἔμετον ἄγει, καὶ τὸ σῶμα ἅπαν νάρχη ἔχει᾽ 6XOTAY 
Q\ 2 , ΠΝ Ν 7 CRUE EE Ἐν 2 ai AP LE 
δὲ ἀπεμιέσῃ, ἐπ᾽ ὀλίγον δοκέει ῥάῶν εἶναι" ἔπειτα ἐπειδὰν τῆς ἡμέρης 
ὀψίτερον γένηται, βρέμει À χοιλίη χαὶ στρέφει χαὶ 7βορδορύζει. 
Τοῦτον ὁκόταν οὕτως ἔχη καὶ δοχέη χαιρὸς εἶναι, προσαίρειν ὧδε 
υ ς ἐχῇ ἢ ρος Ὁ [TRACE 
μελέτην: μίξας μέλι καὶ γάλα χαὶ ὄξος χαὶ ὕδωρ, ταῦτα ἐγχέας ὃ ἐς 
χυτρίδα χλιαίνειν, χαὶ ὀριγάνου χλωνίοισι τῆς χεφαλοειδέος ταράοσ- 
σειν ϑἐπειδὰν δὲ χλιαρὸν ἡ, δοῦναι πιεῖν, ἢ λαδόμενος τῆς γλώσσης, 
ἐγχέειν ἡσυχῇ διὰ σύριγγος εἶτα χελεύειν συνειληθέντα ἥσυχ ίην 


ἔχειν: ἔπειτα ἣν ἔμετος 1) ἐπέλθῃ αὐτῷ, ἐμέειν προθύμως" ἣν δὲ μὴ 


‘In tit. ἐὰν φλεγμονὴ ἐν πνεύμονι γένηται G.- περὶ φλεγμονῆς πνεύμονος 
Κ. -- περὶ τοῦ γινομένου ἐρυσιπέλατος ἐν τῶ πλεύμονι χαὶ πόθεν γένηται θ. 
- Gal., τ. XVII, p. 430, cite ce chapitre sous le titre de péripneumonie. 
— 20 ἐρυσίπελας pro φλεγμονὴ 9. -- ἐν τῷ 90. --πν. GJK.-Yactopnuapyinc I. 
- αστρομαργίης 4. --- τῶν ἀνθρώπων E (H, al. manu) K.-v66. EHK. --καὶ 
ἀπὸ 0, Lind., Mack.-nv. ΟΥ̓Κ, -- χρεηφαγίης ΕΗΚ, -- χρεωφαγίης Lind., 
Mack. -- κρεοφαγίης vulg. --- καὶ πολλὸν om. Lind.- βρόγχου Lind. ---ὐ χυ- 
χεῶνας E.-nv. ΟἸΚ. --τρύζει 6, ΜδοΚ. -- τριλλίζει (}.-- ὀξύην 1. -- Ante ἣν 
addit καὶ obliter. al. manu Ἡ. ---ῦ χαμαὶ vuig. --χαμάζε 9, Mack. ἐπιχέαντι 
θ. -- αἱμοδιᾷ (H, al. manu uw) IN, Ald., ΕἸΌΡ. -- ϑέλλη H.- ῥάον (sic) 7. -- 
ὀψέτερον E.- ὀψαίτερον Ρ΄΄, Lind., Mack. —? βορδορύζη α.-- οὕτως ὁκόταν 
Ε. -- χαὶ.... προσαίρειν om. 0. -- δοχέει 6]}.-- μελετὴν HO, Mack.-ueräv 
(sic), al. manu μελετᾶν E. ---ϑ εἰς ΗΚ. ---" ἔπειτα ὁχόταν χλιαρὸν ἡ θ, 
Mack. -- ἐχπιεῖν ΗΚ. -- γλώττης νι]. -- γλώσσης EHK, Mack.-ouvernévra 


DES AFFECTIONS INTERNES. 181 
resserrées et nayant pas d’issue, il survient de la douleur et 
de l'air dans le poumon. Cette maladie est difficile et demande 
beaucoup de soins; si elle n’est pas bien soignée, elle ne quitte 
guère le malade, et d'ordinaire ne finit qu'avec lui. 

6. (Quoique la maladie suivante soit dite érysipele du pou- 
mon, cependant c'est celle-ci qui répond à l'Érysipèle du 
poumon du Deuxième livre des Maladies, $ 55.) Si une phleg- 
masie se forme dans le poumon, elle est surtout causée par les 
excès de boire et par trop manger de certains poissons, tels 
que les céphales (mugil cephalus) et les anguilles, qui con- 
tiennent en effet la graisse la plus contraire à la constitu= — 
tion de l’homme. Le phlegme seul suffit à produire cette ma- 
ladie, quand, mélé au sang, il se jette sur le poumon. L’ali- 
mentation par la viande et le changement d’eau la produisent 
aussi. Voici les accidents : le patient tousse fortement, l’expec- 
toration est aqueuse et abondante, parfois épaisse et blanche 
comme dans un rhume. Une douleur aiguë se fait sentir à la 
poitrine, au dos, aux flancs et aux côtes. Il a des rapports 
aigres ; la poitrine et le poumon rendent un gargouillement 
comme le ventre; il vomit une pituite acide; la matière vomie, 
versée à terre; y fait effervescence comme le vinaigre et elle 
agace les dents. Il y a frisson, fièvre, soif intense. 51] mange 
quelque chose de gras, cela cause des gargouillements et pro- 
voque le vomissement; le corps tout entier est engourdi. Après 
le vomissement, le patient paraït être un peu plus à l'aise; 
puis, quand il arrive au soir, le ventre gargouille, ἃ des tran- 
chées et des borborygmes. Quand il en est ainsi et que l’occa- 
sion paraît favorable, on entame de Ja sorte le traitement : mé- 
lez du miel, du lait, du vinaigre et de l’eau, versez dans un 
pot, chauffez, remuez avec des rameaux de l’origan à tête; 
quand le tout est chaud, faites boire, ou, prenant la langue, 
infusez (voy. p. 162) lentement par une canule : cela fait, re- - 
commandez linsolation et le repos; si le vomissement sur- 


EHK5, Μδοκ. -- συνειλισθέντα vulg, — 1 ëxin, al, manu ἐπέλθη Η. -- ἔλθη 0. 
πἐμείτω 9, - καταματτεύεσθαι 8, Mack, 


182 DES AFFECTIONS INTERNES. 
ἐπέλθη, χαταματτευόμενος πτερῷ ᾿ἐμεέτω, καὶ ἦν τι φλέγματος 
ἐμέση, ἐπὶ πέντε ἡμέρας τὸ αὐτὸ ᾿ποιεέτω- ῥάων γὰρ ἔσται οὕτω 
ποιῶν. Πινέτω δὲ τοῦτο Ἰυμνασάμενος, ἣν οἷός τε 7, καὶ λουσάμε- 
νος ᾿πολλῷ θερμῷ" ἣν δὲ μὴ, ἀλλὰ λουσάμενος. “Οχόταν δὲ αἵ 
πέντε ἡμέραι παρέλθωσιν, πρώϊος νῆστις πινέτω ἐν μελικρήτῳ "ἢ 
οἰνομέλιτι ὀπὸν σιλφίου 6xôcov ὄροδον, καὶ σχόροδον τρωγέτω χαὶ 
ῥαφανῖδας νῆστις, καὶ ἄκρητον οἶνον ἐπιῤῥοφανέτω μέλανα ἢ λευχὸν 
αὐστηρόν" πινέτω δὲ χαὶ ἐπὶ σίτῳ χαὶ μετὰ τὸ σῖτον " σιτίοισι δὲ En- 
ροῖσι χαὶ κρέασιν Ÿ ὀνείοισιν ἢ χυνείοισι γρεέσθω ἑφθοῖσιν, Av τὸ ῥῖ- 
γος χαὶ 6 πυρετὸς μὴ ἐπιλαμδάνη. Οὗτος ἣν ὁ μὲν ἀπὸ τοῦ τοιοῦδε 
ἐγχύματος καθαίρηταί τι" Τὴν δὲ μὴ, ἄνω αὐτὸν χαθαίρειν ἐλλε-- 
Gdpw μετὰ δὲ τὴν χάθαρσιν ἀλεύρου ἑῳφθοῦ διδόναι δύο τρυδλία 
ἐχροφέειν μέλι παραχέας" οἶνον δὲ τὸν αὐτὸν πινέτω ὑδαρέα, 8*Hy δὲ 
μὴ κατ᾽ ἀρχὰς παραγένη τῇ νούσῳ, παγύνας αὐτὸν γάλαχτι, καῦσαι 
τὰ στήθεα καὶ τὸ μετάφρενον" οὕτω γὰρ ἂν μάλιστα τῆς νούσου 
ἀπαλλαγείη. Ἢν δὲ un xav07, " ξυμπαραμένει χαὶ οὐ μάλα ἐχλείπει, 
ἀλλ᾽ 19 ἕως γήρους προσέχει᾽ πολλάχις δὲ καὶ συναποθνήσχει, ἢν μὴ 
ἐν Tor πρώτησιν ἡμέρησι τεσσαράχοντα ἀποθάνῃ" ἀλλὰ χρεία πολ- 
λῆς ὅτι μάλιστα μελεδώνης, καὶ ὀῤῥὸν χαὶ γάλα τὴν ὥρην πινέτω 
βοὸς καὶ αἰγὸς καὶ ὀνείου καὶ ἱππείου" οὕτω γὰρ ἂν δήϊστα διάγοι" À 
δὲ νοῦσος χαλεπή. 

7. Α Ἣν πλεύμων Péro ἐρυσιπέλατος οἰδήσῃ, τόδε τὸ οἴδημα μά- 


λιστα “) ἀπὸ αἵματος γίνεται, ὅταν ἐς ἑωυτὸν ὃ πλεύμων ἑλχύση αἷμα 


' Ἐμείτω EGHUXK , Ald., (Frob. ἐμέτω). --- 5 πιεέτω" ῥάον (sic) ὅ. -- τοῦτο 
pro οὕτω 1. -- οὕτω x. om. (H, restit. al. manu) 6.— 3x. χαὶ θ. ΕΗΚ. -- εἰ 
ΕΗ. --- ‘ om. (E, restit. al. manu) ΕΟΉΠΚ, ΑἸα. -- οἰνωμέλιτι Ἐ, -- οἴνω 
μέλιτι ΕῊΠΚ. Ald.- ὀποῦ vulg.- ὀπὸν EGHIJK , ΑἸα. -- ὅσον E. -- ῥαφανίδας 
(ubique) EHUK, Ald., Frob., Lind., Mack.-érippuuoavéte GK, Ald.- 
ἐπιρυμφανέτω HIT. -- ἐπιρυφανέτω E, —5ôv, 6, Mack.-6v. ἢ om. vulg.— 
χυνίοισι Ἡ. ---ὐ μὲν 6, Mack,—uiy om. vulg.-rotoûe om., restit. al, manu 
Η. --τε pro τι K.—7ei ΗΚ, -- χαθῆραι EHKP'Q", Lind., Mack. -- ἐλεό, Ald.— 
παρεγχέας EP'(", Lind., Mack. —# εἰ EHK. -- παραγένη 8, Mack. -- παραγέ- 
vita Vulg.-rè στήθεα. ... νεφοοῦ p. 45h, 1. 15 om. 6. —%c. ΕΠ, -- προσ- 
ἔχει, al, manu συμπαραμένει Η. -- χαὶ οὐ μάλα, al. manu χαὶ ἅμα H.-ue, 
al. manu μάλα E.— " ἐς τὸ γῆρας, al. manu ἕως γήρους Ἦ. -- ξυναπ. Lind., 
Mack.-ypeis μελεδώνης μάλιστα χαὶ, al. manu χρεία πολλῆς ὅτι μάλιστα 
μελεδώνης καὶ H.- πολλὴ FGJ, Ald.-ueedaivns FGJ, Ald.- ἱππίου 4. --ἂν 
om. ὁ, ---" ἐὰν vulg.=#v EHJK, Eind,-6 xx. Lind., Mack. --πν. JK, — 2 ἐχ 
4. -- ἐξ Lind.-roûro τὸ EFG (H , al, manu) JKP'.— τὸ [μὲν] οἴδημα sine τόδε 


DES AFFECTIONS INTERNES. 183 
vient, que le malade s’y laisse aller hardiment; sinon, on 
le provoquera en chatouillant la gorge avec une plume. 
Rejette-t-il un peu de pituite? il recommencera pendant 
cinq jours; car cela le soulagera. Il prendra ce remède 
après avoir fait de l’exercice, s’il est en état, et après s'être 
lavé avec beaucoup d’eau chaude. $’il n’est pas en état, qu’il 
se soit du moins lavé avec l’eau chaude. Les cinq jours étant 
passés, il boira, le matin à jeun, dans du mélicrat ou de l’œno- 
miel, gros comme un grain d’ers de sue de silphion; il man- 
gera de Pail et des raiforts à jeun; par-dessus il prendra pur 
un vin noir ou blanc, astringent. Il boira aussi en mangeant et 
après. Il usera d’aliments de qualité sèche, viandes d’âne et de 
chien bouillies , si le frisson et la fièvre ne le saïsissent pas. Si 
après une pareille infusion il y a quelque mondification, cela 
est bien; sinon, on l’évacuera par le haut avec l’hellébore. 
Après l’évacuation on lui donnera deux oxybaphes (oxyba- 
phe — 0'we,68) de farine cuite avec addition de miel. Il boira 
le même vin coupé d’eau. Si vous n’êtes pas appelé dès le dé- 
but de la maladie, faites prendre au malade de l’embonpoint 
avec le lait, et cautérisez la poitrine et le dos; c’est de cette 
facon surtout qu’il sera délivré de la maladie. Si on ne cauté- 
rise pas, elle persiste sans grande chance de terminaison, et 
dure jusqu’à la vieillesse ; souvent même, au cas où le malade 
ne succombe pas dans les quarante premiers jours, elle ne se 
prolonge que pour l'enlever plus tard. Les plus grands soins 
. sont nécessaires; et, dans la saison, le malade boira du petit 
lait et du lait de vache, de chèvre, d’änesse et de jument; c’est 
de cette facon qu’il ira le mieux. Mais la maladie est difficile. 

7. (Ceci, quoiqu'il soit question de l’érysipèle du poumon , 
répond au Poumon rempli du Deuxième livre des Maladies, 
5. 58, et au Poumon se gonflant par la chaleur du Troisième 
livre des Maladies’, $ 7.) Si le poumon se gonfle par lérysi- 
pèle, ce gontlement provient surtout du sang, quand le pou- 


Lind, -- τὸ δὲ τὸ Ald.-+6ûe τὸ om. Q'.— ἀπὸ τοῦ alu, E.-xv ΟΥ̓Κ, --νόσ, 


EHK. 


184 DES AFFECTIONS INTERNES. 

\ » d / 
χαὶ ἔχη ἀναλαδών᾽ τὸ δὲ νούσημα θέρεος ἐν ὥρῃ μάλιστα γίνεται. 
Τάδε οὖν ἀπ᾽ αὐτοῦ πάσχει" βὴξ ἐμπίπτει ξηρὴ, καὶ ῥῖγος, καὶ πυ- 


\ ἀπ 5 , \ ΄ 3 δι δ ἢ - J Ἄγ Ν 
ρετὸς, χαὶ ὀρθοπνοίη, xat ὃ πόνος ἰσγυρὸς ἐν “ τοῖσι στήθεσι, χαὶ τὰς 


= 


- τ 7 € g ὃ \ \ \ λῷ D AIN € J 
δῖνας ἀνοίγεν ὥς ἵππος δραμὼν, χαὶ τὴν γλῶσσαν ἐξίσχει ὥς κύων 
- - - 
θέρεος ὑπὸ τοῦ πνεύματος rod ἐν τῷ χαύματι χαιόμενος, χαὶ οἴ-- 
5 μόν δὰ \ / TA ee 92 Me Lee ι 
δημα χατέχει τὰ στήθεα, χαὶ φθέγγεται βραχέως, καὶ ἐρύθημα χαὶ 
“Ὁ ͵7 2 4 
χνησμὸν τῷ σώματι φέρει, χαὶ ὑπὸ ro πόνου χαταχέεσθαι οὐ 
δύναται, ἄλλ᾽ αὐτὸς δξωυτὸν δίπτει ἀλύων. Οὗτος ἐν ἑπτὰ ἡμέρῃσι 
- ae , , / 
θνήσχει Tuaiota ἣν δὲ ταύτας ἐχφύγη, où μάλα θνήσχει. Τοῦτον, 
! TA + 2 8 2 , À ΄ A A - > d 
ὅὁχόταν ὧδε ἔχη, ἰῆσθαι ὃ ἐν τούτοισι" Ψύχειν μὲν τὸ σῶμα, ἐν ὕδατι 


- CO - \ ‘4 
ψυχρῷ βάπτων σεῦτλα χαὶ τῷ σώματι ἐπιτιθεὶς, μάλιστα πρὸς πό- 


νον νέον, ἢ ῥάχια βάπτων ἐν " ψυχρῷ ὕδατι καὶ ἐχθλίδων προστιθέ- 


γΆς \ TEL SORT one Vastes AE ΣΠΊΤΙΝ ΩΝ σή τ τα à 
var. Kñv μὲν οὕτω δηΐση" ἣν “δὲ μὴ, xepaurxn YA Ψψυχρῇ κατα 
πλάσσειν, χαὶ ἐν τῇ αἰθρίη χοιμάσθω. Οὕτω γὰρ “ἂν μελετώμενος 
πολλάχις ἂν φύγοι τὰς ἑπτὰ ἡμέρας, “Οχόταν δὲ ai ἑπτὰ ἡμέραι πα- 

= τῷ 
ρέλθωσ: καὶ À ὀδύνη rpocéyn, χρίων ἐν ἐλαίῳ τὸ πονέον μέρος ἔσο, 
χαὶ χλιάσματα μάλιστα προστίθει τὰ αὐτὰ, ἃ xal τῇ πλευρίτιδι, 
\ = CE, 2 € , ων Ὁ / - , 
χαὶ πῖσαι αὐτὸν ἐς ὑποχάθαρσιν τῷ τοῦ πεπλίου χαὶ τῆς μηχωνίδος 


χαὶ τοῦ χόχχου τοῦ χνιδίου, καὶ μετὰ τὴν χάθαρσιν φαχῆς τρυδλίον 


o 


δοῦναι ῥοφῆσαι, πινέτω “δὲ ὕδωρ. T7 δὲ ὑστεραίη λοῦσαι αὐτὸν 
πολλῷ καὶ θερμῷ πλὴν τῆς κεφαλῆς" ἔπειτα πῖσαι ὀρίγανον ἐν μελι- 


χρήτῳ ἀποδρέξας" ποτοῖσι δὲ ὡς θερμοτάτοισι χρεέσθω- σιτία δὲ 


\ 


/ A Ὁ æ La J 
προσφερέσθω τὰ αὐτὰ ταῦτα, ἃ xat 156 ὑπὸ τῆς πλευρίτιδος ἕαλω»- 


: Ξηρὴ ἐμπ. ἘΗΚ. ---Ξ τῇσι Η. -- πιιναὶ (sic), al. manu ἀνοίγει Ἡ. -- γλῶσ- 
σαν ΗΚ, Μδ0Κ. -- γγῶτταν vulg.-éficyer Εἰ (H, al. manu ἐξαίρει) Ρ΄Ή΄,--ἐξαί- 
per vulg.—éfepder Lind.—5 τοῦ ἐν τῷ x. x. 0Π|.. in marg. eadem manu 
γέγρ. χαὶ ὑπὸ καύματι, al. manu τοῦ ἐν τῶ χαύματι χαιόμιενος Η, --τὰ στή- 
ex κατέχε: ΕΗΚ. ---ἴ φλέγεται Martinus ex Asulano codice, Mack. -- βρα- 
δέως ΕἸ. -- χαὶ ἐρύθημα ἐν τῇ ὄψει (ἐν τῇ ὄψει om., restit. al. manu H) χαὶ 
χγησμιὸν φέρει ἐν (ἐν om. (1) τῷ σώματι (ἐν τῶ σώματι φέρει EHK) vulg. 
- 5 τοῦ om., restit. al. manu Η, --- ἑαυτὸν EIT.- αὐτὸν, al. manu ἑαυτὸν 
Η. -- ῥύπτει 7Κ. -- θνήσχει ἐν ἑπτὰ ἡμ. ΕΗΚ. --- Ἴ μάλιστα" ἢν δὲ ταύτας ἐχ- 
φύγη, οὐ μάλα θνήσχει. Τοῦτον EHKP'(, (Lind., Mack, qui habent Τοῦτον 
χαταρχάς).-- πλὴν καταρχὰς Pro μάλιστα.... τοῦτον vulg.— Sév τούτοισι [δὲ] 
[1π4. --ψύχειν μὲν τὸ σῶμα om. Κ. -- ᾽υὲν om., restit. al. manu ΗΊ, --ἐν ὕδ. 
ψΨ. 6. ponitur post σεῦτλα H.- τεῦτλα EHIJK.- τεῦτλα προστίθεται μάλιστα 
πρὸς πόνον νέον τῶ σώματι, deletis καὶ τῷ σώματι ἐπιτιθεὶς μάλιστα πρὸς 
πόνον νέον ΡΏ΄.-- προστιθέναι μάλιστα pro χαὶ τῷ σ. ἐπ. μάλιστα ΕΗ͂Κ. -- 
Post νέον addit μάλιστα, mut, al. manu in τῶ σώματι H.- Post νέον ad- 


DES AFFECTIONS INTERNES. 185 


mon aîtire du sang à soi et, l'ayant pris, le retient. Cette ma- 
ladie naît surtout en été. En voici les accidents : toux sèche, 
frisson, fièvre, orthopnée, douleur intense dans la poitrine. Le 
patient ouvre les narines comme un cheval qui court; il tire la 
langue comme un chien qui, en été, est brülé par la chaleur 
de l'air ; il a du gonflement à la poitrine ; il parle à peine; le 
corps est rouge et démange ; la souffrance l’empêchant de res- 
ter en repos, il est en proie à la jactitation. Ce malade suc- 
combe d’ordinaire en sept jours; s’il passe ce terme, il n’est 
plus guère exposé. Les choses étant ainsi, on le traitera de 
cette facon : rafraichir le corps, en appliquant des bettes 
trempées dans l’eau froide , surtout quand la douleur est ré- 
cente , ou des linges mouillés avec l’eau froide et exprimés. Si 
l’état s'améliore par ces moyens, cela est bien; sinon, on ap- 
pliquera la terre de potier froide, et le malade dormira à l’air. 
Traité de cette manière, il arrive souvent qu’un malade aille 
au delà des sept jours. Ce terme passé, et la douleur persis- 
tant, oignez d'huile la partie douloureuse, et faites en somme 
les mêmes applications que pour la pleurésie. Il prendra, pour 
une purgation modérée, le peplion (euphorbia peplis, L.), la 
meconis (euphorbia retusa, L.), et le grain de Gnide (daphné 
Gridium , L.); après l’évacuation , il avalera un oxybaphe de 
bouillie de lentilles. Il boira de l’eau. Le lendemain on le la- 
vera avec beaucoup d’eau chaude, excepté la tête; puis 1] 
prendra de l’origan macéré dans le mélicrat, Ses boissons se . 
ront aussi chaudes que possible. Ses aliments seront les mêmes 


dunt τῶ σώματι ΕΚ. ---ϑύδατι ψυχρῶ EHK, — ' εἰ ΕΗ]Π}. -- ἐθρίη, al. manu 
αἱ]. --- Post ἂν addunt μάλιστα EH. -- μελεδώμενος vulg.-uehedarvépevos 
P',-ue)erwuevos EGHUXK , ΑἸΑ. -- πολλ. om. ΗΚ. -- φύγη FGIJ, Ald., Frob, 
- ἐχφύγῃ Lind., Mack. -- φύγοι: ἂν K. — rpoéyn K.- χρίειν (χρίων ἐν EFG 
UK , Ald.) ἐλαίω τὸ x. μ.. ἔσω (εἴσω Mack; ἔσο E, Η al. manu, IJK) vulg. 
- yhäouart J.-ualiora om., restit. al. manu Η, -- προστιθέναι EHK. — 
3 χαὶ om. FGJ.- Ante πῖσαι addit τῶδε H.- πῖσαι E.- πίσαι vulg.-Üüxox., 
al, manu ἀπ Η. -- ἀποχ. Κὶ, --ἐν τῷ EGJK.-7:& om., al. manu ἐν τῶ H.-un- 
χωνίδος ΕΗΚΚ', Lind., Mack.-unzovièoc vulg.- ῥυφῆσαι G, Ald. -- 145? 
ΕΗ͂Κ. -- πίσαι vulg.-nicut Ε, -- ταὐτὰ pro τὰ αὐτὰ ταῦτα Lind.— # 6 om. 
ΕῸΙ. - ͵ 


186 DES AFFECTIONS INTERNES. 

\ à \ [4 τ τ 
χὼς, ἢν μὴ πυρετὸς προσίσχη. Αὕτη ἣ νοῦσος χαλεπὴ, χαὶ παῦροι 
ἐχφυγγάνουσιν. 

Li - Ζ τ 
8. Ἣν ‘+0 στῆθος καὶ "τὸ μετάφρενον ἀναῤῥαγῆ,, ἀναῤῥήγνυται 
, ἐξ 
δὲ μάλιστα ὑπὸ ταλαιπωρίης" ὅτάδε οὖν πάσχει. Βὴξ ἴσχει ὀξείη, 
\ \ "a st, 3 LA [24 \ <= 1 2 
καὶ τὸ σίαλον ἐνίοτε ἀποπτύει ὕφαιμον, καὶ ῥῖγος καὶ πυρετὸς mt 
, \ = és “- 
λαμδάνει τὰ πολλὰ. "χαὶ ἐν τῷ στήθεϊ καὶ ἐν τῷ μεταφρένῳ ὀδύνη 
ὀξείη ἔνεστι, χαὶ ἐν τῷ πλευρῷ δοκέει οἷον λίθος ἐγχέεσθαι, καὶ 
LA τ 
ὄχεντέεται ὑπὸ τῆς ὀδύνης διαμπερέως, ὡς εἶ βελόνη τις xevroin. 
Τοῦτον ὁχόταν ὧδε ἔχη, παραχρῆμα γάλαχτι rives καῦσαι τὰ 
στήθεα χαὶ τὸ μετάφρενον, καὶ οὕτω τάχιστα ὑγιὴς ἔσται. Τὸ δὲ 
λοιπὸν ἥσυχάζων τῷ σώματι μάλιστα Ἰδιαιτῆσθαι" ἢν γάρ τι πονήση 
χάζων τῷ σώματι! Solo: ἢν γάρ , 
À “ “ 
À ἐπὶ ἅμαξαν ἀναύὰς ἢ ἐφ᾽ ἵππον, ἢ τοῖσιν ὥμοισιν ἐν ἄχθεϊ αὐτὸς 
ταλαιπωρήσῃ, κινδυνεύσει πάλιν ὑποτροπιάσαι À νοῦσος, καὶ, Ἦν 
45 2 / NS œ SIA \ ΄ € ἘΠῚ es 
γένηται, χίνδυνος διαφθαρῆναι" τὸ γὰρ νούσημα ὑποστραφὲν μᾶλλον 
A λ \ - “- - ΩΝ 
πιέζει ἢ χαταρχάς. Ἢν δὲ μὴ καυθῇ,, τοῖσιν αὐτοῖσιν 3 αὐτὸν ἰῆσθαι 
Ἷ ἐλ ρας EN ε / \ ΄ \ , A δὲ / 
οἷσι χαὶ τὸν Éuruov, δοφήμασι χαὶ ποτήμασι καὶ σιτίοισι" τὸ δὲ ξύμ.- 
τῷ / # CAT - 2 , CM" \ [4 τς 
παν ἣσυχίην ἔχοντα εὐωχέειν τοῖσιν ἐπιτηδείοισιν᾽ ἣν γὰρ οὕτω με 
λετηθῇ, τάχιστα ὑγιὴς ἔσται" À δὲ νοῦσος χαλεπή. 
. - ὦ 2 
9. 1. Ἣν ἐν πλευρῷ φῦμα φύηται 1: χαὶ ἔμπυος γένηται, τάδε πά-- 
σχει" δῖγος ἴσχει χαὶ πυρετὸς, καὶ βὴξ ξηρὴ πολλὰς ἡμέρας, καὶ ἀλ- 
γέει τὸ πλευρὸν, καὶ ἐς τὸν τιτθὸν καὶ ἐς τὴν χληῖδα χαὶ ἐς τὰς ὦμο- 
πλάτας ὀδύνη ἴσχει ἀΐσσουσα. Οὗτος ὅταν οὕτως ἔχη, ἐν μὲν τῇσι 
πρώτησιν ἡμέρησιν “ἕνδεκα ῥοφήμασι χρεέσθω, πτισάνης χυλῷ xa— 
θέφθῳ μέλι παραχέων, δχόταν ἑφθὸν τὸ δ ῥόφημα ἡ" οἴνῳ δὲ χρεέσθω 
λευχῷ, γλυχεῖ ἢ αὐστηρῷ καὶ ὑδαρεῖ, καὶ 1' ῥοφάνοντα πλεονάχις 


. 


{ To om. H.—?rù om. Η.. -- ῥήγνυται, al. manu ἄνα . -- ἀπὸ, al. manu 
ὑπὸ Η. --- xaù (χαὶ om. EHIJK) τάδε (addunt οὖν EHKP'Q") πάσχει vulg. 
— ἰ χαὶ om. Εἰ. -- στήθεϊ G, ΑἸὰ. -- στήθει vulg. -- ἐγχαίεσθαι J.— 5 χεντέεσθαι 
EFGHJK , Ald.-woei ΕΚ, ΑἸά. ---" πίζας (sic) Κ', -- πίνας (sic) Ρ', —7àta- 
τεῖσθαι 1.--τις pro τι Κ.-- ἀμάξας (sic) 4. -- ἢ τοῖς (τοῖσιν ΒΗΠΚ, Lind.;s 
τοῖς τ᾽ 6 ὦμοισιν (y. om., restit. al. manu E) ἐν (ἐς pro ἐν K) ἄχθεϊ (ἐν 
ἄχθεϊ om., restit. al. manu H) (ἄχθει JP’) (addunt αὐτὸς EHKP'; αὔτως 905 
Tax. Vulg.- χινδυνεύση H.— ὃ ὑποτροπιάση EHKP'('.—-v65. EHK,-ÿxo- 
στραφὲν om., restit. al. manu ΗΊ, -- ὑποτραφὲν 1. --- αὐτὸν om., restit, 
al, manu Ἦ. -- οἷον pro οἷσι Lind.-fue. G, ΑἸα.-- σιτίοισι καὶ ποτοῖσι ΕΗΚ, 
-- ποτοῖσι F (G, supra lineam eadem manu) HP'Q', Τ]ηα.. ΜΔΟΚ. -- σύμπαν 
EHWK. — περὶ τοῦ ἐὰν ἐν πλευρῶ φύμα ἢ ἔμπνον γένηται G.— " χαὶ Eur, 
γένηται om. Lind.- ἔμπνον FGKP', Mack. -- ἴσχει post πυρετὸς EHK, « 


> Lust 


DES AFFECTIONS INTERNES. 187 
que dans la pleurésie, à moins que la fièvre ne persiste. Cette 
maladie est difficile; et peu réchappent. 

8. (Ruptures dans la poitrine. Comp. Des Maladies, livre 
deuxième, $ 62.) Si la poitrine et le dos éprouvent une rup- 
ture , ce qui arrive surtout par un effort, voici les accidents : 
toux vive, expectoration parfois sanguinolente; frisson et fièvre 
d'ordinaire; douleur aiguë dans la poitrine et le dos. Il semble 
au malade qu’une pierre lui pèse sur le côté; les douleurs le 
traversent comme si on le piquait avec une aiguille. Les choses 
étant ainsi, on donnera de l’embonpoint avec le lait et aussitôt 
Von cautérisera la poitrine et le dos. De cette facon il sera très- 
promptement guéri. Pour le reste, il suivra le régime en se 
tenant en repos le plus possible; car, s’il se donne quelque fa- 
tigue en allant soit en voiture soit à cheval, ou en portant lui- 
méme un fardeau sur les épaules, la rechute est à craindre; 
et, en cas de rechute, la mort; en effet, dans la récidive, la 
maladie est plus grave que la première fois. Si on ne le cauté- 
rise pas, on le traitera par les mêmes moyens que l’empyême, 
potages, breuvages et aliments ; en somme, gardant le repos, 
il ferabonne chère avec les substances convenables. Traité de 
la sorte, il guérira promptement ; mais la maladie est difficile. 

9. (Tumeur dans le côté; comp. Des Maladies, livre deuxieme, 
$ 60. Épanchement de pus dans la cavité de la plévre.) Si une 
tumeur se forme dans le côté et qu’il y ait suppuration, voici 
les accidents : frisson et fièvre, toux sèche pendant plusieurs 
jours, douleur dans le côté, laquelle va par élancements à la 
mamelle, à la clavicule et aux omoplates. Les choses étant 
ainsi, le malade, les onze premiers jours , usera pour potage 
de la décoction d’orge très-cuite, à laquelle, quand elle sera 
cuite, on ajoutera du miel; 1] boira un vin blanc, doux ou 
astrmgent , coupé d’eau ; on lui recommandera de boire sou- 
vent du viu et de cracher; on l’empéchera de dormir jusqu’à 


πουλ)ὰς ας Ald., Frob. — 2 δέκα γνυ]σ. -- ἔνδεχα ΕΗ͂ΚΚ', -- ὑνφ. ΔΗ, Ald, - 
πτισσ. E.—% ῥύφ. 6, ΑἸα.--γλυχές Lind.-% (χαὶ Cornar., Mack) ὑδαρεῖ vulg. 
- % ῥυμφάνοντα GIK, Ald.— ῥομφάνοντα (H, al, manu) J, -- ῥυφάνοντα Ἐ, 


133 DES AFFECTIONS INTERNES. 

τοῦ οἴνου ἐχπτύειν χελεύειν, χαὶ τοῦ ὕπνου χωλύειν, ἔστ᾽ ἂν at ἕν- 
ὃ À LA 4.0 A Q1 LA \ ἣ LA L LA δλί- 
εχα ἡμέραι παρέλθωσιν, μετὰ δὲ ταύτας τὰς ἡμέρας σιτίοισιν ὀλί 

« , ΄ , 4 1 À 5° 4 

γοισιν ὡς μάλιστα χρεέσθω, χρέασι 'σκυλαχείοισιν À ἀλεχτρυονείοισι 
θερμοῖσι" ἐζωμεῦσθαι δὲ χρὴ καλῶς, καὶ τὸν ζωμὸν δοφανέτω , χαὶ 
τοῖσι "ῥοφήμασι πρόσθεν χρεέσθω τοῦ σίτου, χαὶ μὴ διψήτω, ἕως 


3 ΄ 
τεσσᾶρα- 


À ΓΑ JL 
ἂν ἔμπυον γένηται τὸ πλευρόν. Πυΐσχεται δὲ μάλιστα ἐν 
/ LA NY ’ % 4 Ὰ LA / 4 
χοντα ἥμέρησιν “ἢ ὀλίγῳ πρόσθεν" τούτῳ δὲ γνώσῃ, ὁχόταν ἔμπυον 
7 το 4 r -Ὁ- 
γένηται τὸ πλευρὸν, πῦον γὰρ οὐχ ἀποπτύεται, "οὐδ᾽ ἀνεμέεται. où- 
4 τ À τῇ # 
τον, ὅχόταν οὕτως ἔχη, ὅχου ἂν ἀποσημήνη τὸ οἴδημα, τάμνειν À 
7 ΕΣ 2 / \ Ὁ 4.» ὅν ME ΝΑ 3 / 
καίειν" ἔπειτα ἀφιέναι τὸ πῦον κατ᾽ ὀλίγον, χαὶ ἐπειδὰν ἀπαρύσης, 
3 , S CU A 
μοτὸν χαθιέναι ὠμολίνου, καὶ ὅ αὖθις τῇ ὑστεραίῃ ἐξελὼν, ἀπαρύσαι 
2 Ὁ -“ x 5 ΩΣ " τ 
χατ᾽ ὀλίγον τοῦ πύου" ἔπειτα μοτῶσαι, καὶ δαὖθις τῇ τρίτη καὶ τῇς 
LA N τ ΄ (4 - , 
σιν ἄλλησιν ἡμέρῃσι δὶς τῆς ἡμέρης ἀπαρύειν ἕως ἂν ξηρανθῇ. Διδό- 
\ 0 
ναι δὲ χαὶ τὰ σιτία χαὶ τὰ ὄψα, ὁκόταν προσίηται, καὶ πινέτω ὀλί- 
γον, μὴ πολλὸν, Τἤν τε οἶνον ἤν τε ὕδωρ' τρωγέτω δὲ χαὶ τῆς 
- = œ ἢ 
ὀριγάνου τῆς ἁπαλῆς ὡς πλεῖστον, ἐς μέλι ἀποδάπτων᾽ ἣν δὲ μὴ 
ς À # \ / u 
ἁπαλὴν ἔχη. ἀλλ᾽ αὔην, λεπτὴν ποιήσας, ἐς τὸ μέλι μίξας, λείην 
/ τ ΩΝ - ΝᾺ 
διδόναι ὡς πλείστην, ὅδχαὶ τοῖσι λουτροῖσι λούειν, μηδὲ ῥιγούτω, καὶ 
0e / cl , \ - / . 
μαλθαχῶς χοιμάσθω, Οὕτω ταύτην τὴν νοῦσον θεραπεύων, τάχιστα 
À , \ - 
ἂν ὑγιέα ποιήσαις" δχόταν δὲ ὑγιὴς γένηται, φυλασσέσθω τὸ ψῦχος, 
-“ 7 
" τὸ θάλπος, τὸν ἥλιον, καὶ τοῖσι περιπάτοισιν ὀλίγοισι χρεέσθω μετὰ 
VA d. 40 à Δ / λ (E x œ : “- ΄ € À 
τὸ σἴτον, ὅχως “ἂν μὴ χόπος λάθη τὸ σῶμα" ταῦτα ποιέων ὑγιὴς 
ἔσται. Τούτων τῶν νούσων “ἅστινας ἂν χαύσης, ἐπὶ τὰ χαύματα 
“ΩΝ τ 
πράσα τρίψας πολλὰ καταπλάσσειν εὐθὺς μετὰ τὴν καῦσιν χαὶ ἦχα- 
ταλιμπάνειν μίην ἡμέρην. 


10. 15 Τρεῖς δὲ εἰσὶ plots πρώτη" αὕτη μὲν γίνεται ἀπὸ φλέ-- 


! Σχυλαχίοισιν GHIS, -- ἀλεχτρνονίοισι vulg.- ἀλεχτουονείοίσι ΕΚ. -- δια- 
ζωμεῦσθαι vulg.-Elwuéobar (sic) H.- διαζωμεύεσθαι Κ. -- ἐζωμεῦσθαι E.- 
ἐχδιαζωμεῦσθαι θ΄, Lind., Μδοκ. -- ἐχζωμεῦσθαι Ρ΄. -- δὲ om., restit. al. 
manu Η, -- ῥδυμφανέτω EGHIJK , Ald. —? ῥυφ. G, Ald. — 3 ταράχοντα (sic), 
al. manu τετταράχοντα E.-7 om. ΕΚ, -- τοῦτο vulg.—roûte K.- οὐ πτύε- 
ται ΕΡΏ!, ---ἰχαὶ οὐχ, al. manu οὐδ᾽ , --ἀποσημαίνει E.-Tù οἴδ. om., 
restit. ai. manu Η, --- " αὖτις ΕΗ. -- ὑστερέη 1. -- πύους νυ]ρ. - πύου EHK, 
Lind., Mack. —5aûtis EH.— 7 καὶ οἶνον θ΄ .-- ἦν τε χαὶ ὕδωρ ἘΡ',--ἐς τὸ μέλι 
τε (τε om. EHK) (ἔς τε τὸ μέλι Lind., Mack) μίξας vulg.—)iny J. — Soi μηδὲ 
(μὴ, al. manu μηδὲ H) ῥιγούτω, καὶ τοῖσι λουτροῖσι λούειν vulg. -- καὶ τοῖσι 
λουτροῖσι λούειν, μηδὲ ῥίγούτω Lind.- La correction de Lind. est bonne; 
voy. p. 194,1. 24.- θεραπεύειν ,-- τάχιστ᾽ ΕΗΚ.-- ποιήσης E.-momser PQ, 


DES AFFECTIONS INTERNES. 139 


ce que les onze jours soient passés. Après ce terme il prendra, 
autant que faire se pourra, peu d’aliments, des viandes de 
jeune chien ou de poulet chaudes ; on en fera un bon bouillon, 
qu’il boira. Il prendra des potages avant le manger ; il ne se 
laissera pas avoir soif, jusqu’à ce que la suppuration soit for- 
mée dans le côté. Elle se forme d'ordinaire en quarante jours 
ou peu auparavant; vous connaîtrez que du pus est dans le 
côté, à ce que le patient n’expectore ni ne vomit du pus. Les 
choses étant ainsi, il faut pratiquer, là où le gonflement se ma- 
nifeste , l’incision ou la cautérisation ; puis évacuer le pus peu 
à peu; après lévacuation, mettre une tente de lin écru; le 
lendemain , ôter la tente, et derechef évacuer un peu de pus; 
puis remettre la tente, et derechef le surlendemain et les 
antres jours évacuer le pus deux fois dans la journée jusqu’à 
ce qu’il tarisse. On donnera les aliments de céréales, et les 
mets, quand le goût lui en viendra; il ne boira que peu, soit 
vin, soit eau. Il mangera autant qu'il pourra de l’origan frais, 
trempé dans du miel; si on n’a que de l’origan sec, on le pi- 
lera, on y mélera du miel, et on en fera prendre autant que 
possible. Il prendra les bains; et on aura soin qu’il n'ait pas 
froïd et qu’il soit couché mollement. En traitant ainsi la mala- 
die, vous procurerez très-promptement la guérison; quand le 
malade est guéri, il se gardera du froid, du chaud, du soleil ; 
il usera de quelques promenades après le manger, de facon à 
ne pas se donner de courbature ; par ces moyens il guérira. 
Dans toutes ces maladies, quand vous cautériserez, mettez sur 
les brülures beaucoup de porreaux aussitôt après l’ustion, et 
vous les y laisserez un jour. 

10. (Trois phthisies. Première phthisie.) Trois phthisies : la 


Lind., Μδοκ. -- φυλασέσθω H.— *°Addunt xai E (H, al, manu) K.-705 
ἡλίου EHJKP'Q'.— 0%, pro ἂν GK, Ald,, ΕΤΟΡ, -- ἣν ποιέη pro ποιέων 
EHP'Q", Lind. — 1 οὕστινας Ε6.-- ἣν pro ἂν GHUK , Ald.- πουλλὰ G, Ald., 
ΕΤΟΒΡ. --- ἐᾶν ΒΗΡΌΏ΄.-- μίαν EH.— 5 περὶ φθίσιος ΕὉ. -- φθίσιες τρεῖς pro 
το. δὲ εἰσὶ φθ. EHLJK.- γὰρ pro δὲ ΕῸ. -- πρώτη om. ΕΕΟΘΗΜΚ. -- [1] πρώτη 
μὲν γίνεται ἀπὸ [͵1π4. -- ἐπὴν γὰρ Ρ΄, Lind., Mack.- νοσήση ΕΗ, -- νουσήστ, 
vulg:—6eour al. manu Η, -- συσήπεται I, 


“# 


LI 


190 DES AFFECTIONS+ INTERNES. 
yuaros, ἐπὴν À χεφαλὴ φλέγματος πλησθεῖσα νοσήσῃ καὶ θέρμη ἐγ- 
γένηται, συσσήπεται τὸ φλέγμα ἐν τῇ κεφαλῇ, ἅτε οὐ δυνάμενον 
χινέεσθαι ὥστε ὑποχωρῆσαι ἔπειτα ὅχόταν παχυ.θῇ, καὶ ᾿συσσαπῆ, 
καὶ ὑπερπλησθὴ τὰ φλέόδια, ῥεῦμα ἐπὶ τὸν πλεύμονα ἐγένετο, "καὶ ὃ 
/ eur 3 / 2 “ «“ , ας ἃ 
πλεύμων ὁχόταν ἀναλάδη, νοσέει παραχρῆμα, ἅτε δαχνόμενος ὑπὸ 
Ὁ 2 € δῶν \ æ NZ KA J ᾿ 
τοῦ φλέγματος, ἁλικοῦ ἐόντος καὶ σαπροῦ. Τάδε οὖν πάσχει" πυρε- 
A LA \ SIT τὰ / \ cu \ 7 \ 4 
τὸς ἄρχεται βληχρὸς ἐπιλαμόάνειν, καὶ ῥῖγος, καὶ πονέει τὰ στήθεα 
\ [4 Ir 7 a\ 3 \ Ἵ # 2 / Δ 19 ͵ A 
καὶ τὸ μετάφρενον" ἐνίοτε δὲ ὃχαὶ βὴξ πιέζει ὀξείη, καὶ ἀποπτύει τὸ 
σίαλον πουλὺ καὶ ὑγρὸν καὶ ἁλμυρόν. Ταῦτα μὲν χαταρχὰς τῆς 
νούσου πάσχει" προϊούσης δὲ τό τε “γυῖον λεπτύνεται, πλὴν τῶν 
σχελέων᾽ ταῦτα δὲ οἰδέει, χαὶ οἵ modes, χαὶ où ὄνυχες ἕλκονται" ἐχ 
δὲ τῶν ὥμων λεπτὸς καὶ ἀσθενής" ὃ φάρυγξ ὡς χνόου πίμπλαται, 
\ LE € SA 4 \ n 3 - S, À A - ΄, 
καὶ συρίζει ὡς διὰ καλάμου, καὶ διψὴ ἰσχυρῶς διὰ παντὸς τοῦ νοσή-- 
\ / ENCRES “ - ess 4 Υ̓ 
ματος, καὶ ἀχρασίη πολλὴ τὸ σῶμια ἔχει. Οὗτος δὁχόταν οὕτως ἔχη, 
ἐνιαυτῷ φθειρόμενος ὃ φαύλως θνήσχει. Μελετδν δὲ χρὴ ὡς μάλιστα 
καὶ ἀναχομίζειν" πρῶτον μὲν πῖσαι ἐλλέδορον, κάτω Τδὲ ὁποκαθῆραι 
ἐπιθύμῳ ἢ πεπλίῳ À ὃ τῷ χόχχῳ τῷ χνιδίῳ ἢ τῇ τιθυμαλίδι" ταῦτα 
͵ ῃ ῃ ᾿ , i D i 
χρὴ τετράχις τοῦ ἐνιαυτοῦ δοῦναι, ἄνω δὶς, κάτω δίς. Διδόναι δὲ καὶ 
ὄνειον γάλα ἑφθὸν ἐς ὑποχάθαρσιν à βόειον ἢ αἴγειον" πινέτω ὃ δὲ 
\ 5 \ à] , A LA LA 12 107 LA 
καὶ ὠμὸν τὸ βόειον γάλα, τρίτον μέρος μελικρήτου ᾿᾿ ξυμμίσγων, 
LU \ ͵ AU? 1 / ester, d 
πέντε καὶ τεσσαράχοντα ἡμέρας, 1 ξυμπαραμίσγων xal τὸ ὀρίγανον 
τὴν δὲ κεφαλὴν αὐτοῦ πρόσθεν καθαίρειν, πρὸς τὰς ῥῖνας προστιθεὶς 
7, δῪ [4 LA \ # So V4 \ ΄ 19 P 
φάρμαχον. Σιτία δὲ χαὶ ὄψα διδόναι μήτε λιπαρὰ μήτε xviowmôex 
μήτε λίην δριμέα, Τεχμαιρόμενος 05 τὸ νούσημα ταῦτα ποιέειν δεῖ, 
καὶ περιπάτοισι χρέεσθαι πρὸς τὰ σιτία, τεχμαιρόμενος μὴ διγῴη" 
τοῦ δὲ χειμῶνος παρὰ πυρὶ τὴν οἴκησιν “" ποιεέσθω. Οἶνον δὲ πινέτω, 


( 


» \ σι € a , \ Γ᾿ 557 ΄ ἃ 
αὐστηρὸν, μέλανα, ὡς παλαιότατον χαὶ ἥδιστον, ὀλίγον δέ. Kiv 


! Συσαπῇ 1}. -- φλεδία 10. --πν. ΒΑΉΜΪΚ. -- ἐγγένηται pro ἐγένετο E.—2xai 
6x. 6 nv. ΕΗ. -- πν. GJK.- ἀναλάδει .-- ἁλυκοῦ EGHIIK, Ald., Frob. — 
ὃ χαὶ EFGHUK , Ald., Mack.- χαὶ om. vulg. ---  γύον ΙΚ. -- γύιον H. --φάρυξ 
FIJ, -- Remarquez ici φάρυγξ du masculin contre l’usage hippocratique. — 
δὃς pro ὡς ΟΥ̓Κ. -- ὡς om., restit. al. manu Η. -- χρόου FG.-yp6vou K', 
Ald.-Gubet Κὶ. -- ἀκρασία Εἰ. -- πούλλη FG, Ald., Frob.—5 φαῦλος vulg.- 
φαύλος (sic) ΑἸα. -- φαύλως EGHIK, Lind.-perernv Mack. -- πίσαι vulg. -- 
πῖσαι E.—70 ΒΗ. --ἢ τῶ x. ΒΗΦ΄. --- ὃ τῷ om. Lind.-rf om. K.—Tbu- 
μαλλίδι HIJK.-eic Καὶ, —° δὲ om, E.— 6. 11. -- προσμίσγων EHP'(". — 
Mo, Μ..-- παραμίσγων EH.-rôv ὀρ. Ρ΄. --τὴν ὁρ. EHIJK.— αὶ χγισσ, E 
ΟἸΠΚ, Ald., Frob., Lind., Mack.— © de... τεχμαιρόμενος om. 3, -vac. 


DES AFFECTIONS INTERNES. 191 
première est produite par le phlegme. Quand la tête remplie 
de phlegme devient malade et que de la chaleur se développe, 
le phlegme se corrompt dans la tête, attendu qu’il ne peut étre 
mu de manière à cheminer; puis, quand il est épaissi et cor- 
rompu et que les veines sont remplies outre mesure, il se fait 
une fluxion sur le poumon; et le poumon, l'ayant recue, s’af- 
fecte aussitôt, étant irrité par le phlegme, qui est salé et pu- 
tride. Voici les accidents : il survient une fièvre sourde et du 
frisson ; il y a douleur à la poitrine et au dos; parfois une toux 
aiguë accable le patient, qui rend une expectoration abon- 
dante, aqueuse et salée. Tels sont les accidents du début de la 
maladie; mais, avec le temps, le corps maigrit sauf les membres : 
inférieurs, qui enflent ainsi que les pieds; les ongles se ré- 
tractent ; les épaules deviennent minces et faibles ; la gorge se 
remplit d’une espèce de duvet; elle siffle comme à travers un 
tuyau. La soif est vive durant toute la maladie; et le malade 
éprouve une impuissance générale. Les choses étant aïnsi, 1] 
succombe miséralement à la consomption au bout d’un an. Il ΄ 
faut traiter avec le plus grand soin et restaurer. D’abord on 
fera boire l’hellébore ; et par le bas on évacuera avec l’épithy- 
mum (cuscuta epithymum , L.), ou le peplium (euphorbia pe- 
plis, L.), ou le grain de Gnide, ou le tithymalle. On prescrira 
ces évacuants quatre fois par an, deux fois par le haut, deux 
fois par le bas. On donnera aussi pour l'évacuation le lait cuit 
d’ânesse, ou de vache, ou de chèvre. Il boira le lait cru de 
vache, avec addition d’un tiers de mélicrat et en y mélant de 
l'origan, pendant quarante-cimq jours. On purgera auparavant 
la tète par l'application d’un errhin. Les aliments de céréales 
et les mets ne seront ni huileux, ni gras, ni trop äcres. Il faut 
prescrire tout cela en ayant l’œil sur la maladie. I usera des 
promenades en proportion des aliments, et aura soin de ne pas 
prendre froid, En hiver il prendra son domicile près du feu. 
Il boira un vin astringent , noir, très-vieux et très-agréable, 


EH, - πάντα, al, manu ταῦτα Η.-- χρὴ EHP'(', Lind,, Mack. — ft ποιέ- 
cout K. 


192 DES AFFECTIONS INTERNES. 
tr 2 \ ee / - 1 me \ / 
δοχέῃ σοι πρὸ τοῦ φαρμάχου πυριῆσαι, xal οὕτω δοῦναι τὸ φάρμα- 
χον" ἣν δὲ μὴ ᾿βούλῃ δοῦναι, πυριήσας, Éuerov x τῶν σιτίων χα- 
ναγχάσαι ποιήσασθαι, ὡς τοπρόσθεν γέγραπται. Τούτῳ ἣν ξυμφέ- 
ταναγ ή » ὡς τοπρόσθεν γέγραπται, Τούτῳ ἣν ξυμφέ 
1 £ 0 A. ΝᾺ λον LA 3< è / « 
ρωσι, περιπάτοισι χρεέσθω" ἣν δὲ μὴ "ζυμφέρωσιν, ὃ ἡσυχαζέτω ὡς 
“- ra J fu. - 
μάλιστα τῷ σώματι. Οὗτος οὕτω μελετώμενος δήϊστα ἂν διάγο! ἐν 
τῷ νουσήματι" À δὲ νοῦσος θανασίμη, χαὶ παῦροι ταύτην διαφυγγά- 
νουσι. | 

11. * Dôious δευτέρα" γίνεται μὲν ἀπὸ ταλαιπωρίης" τὰ αὐτὰ δὲ 

πάσχει ὡς ἐπιτοπλεῖστον, ἃ χαὶ ὃ πρόσθεν" ñ δὲ νοῦσος διαπαύει 
- 4 - ων 2 - 
αὕτη μᾶλλον ὅ τῆς προτέρης, καὶ τοῦ θέρεος ἀνίησιν. Τὸ δὲ σίαλον 
ἀποπτύει, παχύτερον μὲν ὅ τῆς πρόσθεν, καὶ βὴξ πιέζει μάλιστα τοὺς 
, , 3 “ τ 

γεραιοὺς, καὶ ὃ πόνος ἰσχυρότερος ἐν τοῖσι στήθεσι, χαὶ δοχέει οἷόν 

περ Ἰλίθος ἐν αὐτοῖσιν ἐγκέεσθαι᾽ πονέει δὲ χαὶ τὸ μετάφρενον" χαὶ 

€ TS ETS Dr 5: rat NOT ὭΣ 1 \ Ὁ 

ἣ χροιὴ δίυδρος ὃ αὐτέου ἐστὶ, καὶ ἤν τι πονήσῃ, φύση καὶ ἀσῦμα 

τ “- 3 u Ὁ , 3 te ,ὔ / 

ἴσχει, Οὗτος ἐκ ταύτης τῆς νούσου ἐν τρισὶν ἕτεσι μάλιστα θνήσχει. 

Μελετᾶν δὲ χρὴ τοῖσιν αὐτοῖσιν, οἷσι χαὶ τὸν πρόσθεν. Αὕτη ἣ νοῦσος 

προσέχει τοῖσι πολλοῖσι μέχρι τριῶν ἐτέων, ἀλλ᾽ ἀποθνήσχουσιν᾽ ἣ 
τ 7 

γὰρ νοῦσος χαλεπή. 

12. ϑΦθίσις τρίτη" ὑπὸ ταύτης τάδε πάσχει" ὃ μυελὸς αὐτέου ὅ 
γωτιαῖος αἵματός τε χαὶ χολῆς μεστὸς γίνεται. Φθίνει 1005 ὁμοίως 
καὶ ἀπὸ τῶν χοίλων φλεδῶν᾽ αὗται δὲ φλέγματος ὑδρωποειδέος Eu 
πίπλανται xat χολῆς. Πάσχουσι δὲ τὰ αὐτὰ, ἀφ᾽ 1 δχοτέρων ἂν φθίνη, 


χαὶ 6 ἄνθρωπος εὐθὺς μέλας γίνεται καὶ ὑποιδαλέος, καὶ τὰ ὑπὸ τοὺς 


1 Βούλει K.-Post β. addit τὸ φάρμαχον E.- Ante ἔμ. addunt οὕτω δὲ 
EH. -- ἀπὸ pro ἐκ ΕΗ. -- καταν. om. (E, restit. al, manu) H.—? 6. 108. — 
3 ἡσυχίην χρὴ ἔχειν ΒΗΡ' θ΄, [μ1η4. -- μελεδαινόμενος ΒΡ’, Mack.-fior’ EH. 
- διάγοιεν (διάγοιε sic E) (διάγοι ἐν Lind., Mack) τῷ vulg.-voc. EIK. -- σώ- 
ματι J, Calvus.-Taÿrnv om., restit. al. manu H.— 4 ἄλλη φθίσις EHI (JK, 
ἑτέρη). -- γίνεται δὲ (μὲν EHK) vulg.-radra Lind. — τῇ 1... Ald.— 6x; E. 
— πιέζῃ Ald.- ὀρόους (sic) (Εἰ, al. manu γεραιοὺς) FGHUK , Ald. — λίθον 
EFGJKP', Ald., Mack.-2y om. Κ. -- δίυγρος vulg. - Gal. GL. : δίιδρος, vo- 
τηρὰ (sic) καὶ διιδροῦσα. -- Gal. GI, : δίεδρος, διαφανὴς, ἐν τῷ δευτέρῳ Περὶ 
νούσων μείζονι. -- Au lieu de δίεδρος, Foes, à cause de la place alphabé- 
tique où est ce mot, conseille de lire δίαιθρος, mot qu'Hésychius explique 
par διαφανής. Schneider, dans son Dict. au mot àivôpos, approuve cette 
correction, et pense qu’il faut lire dans notre passage δίυδρος ou δίαιθρος. 
— ϑ αὐτοῦ Ε.-- φύσει ΚΟΉΜΪ Κ. -- ἄσθμα ὁ. -- μελετῆν Lind., Mack. -- πουλλοῖσι 
G, Ald., Frob.-mv Εὶ (H, al. manu μέχρι). -- τῶν τριῶν Εἰ. -- δὲ pro γὰρ 
FG, ΑἸᾺ.---- ϑ ἑτέρα φθ. E (1, ἑτέρη) J (K, ἄλλη).-- ἀπὸ GJ, Α1α4,--δὲ τάδε EK.— 


DES AFFECTIONS INTERNES. 193 


mais en petite quantité. S'il vous paraît convenable d’admi- 
nistrer une fumigation avant de donner un évacuant, évacuez 
après fumigation; mais si vous ne voulez pas donner d’éva- 
cuant, administrez une fumigation et faites vomir après ali- 
ments, comme il a été écrit plus haut. Ce malade marchera, 
si la marche lui est utile; sinon, il gardera le repos autant que 
possible. Ce malade, ainsi traité, supportera le plus facilement 
la maladie; mais elle est dangereuse, et peu en réchappent. 

11. (Deuxième phthisie.) Deuxième phthisie : elle vient de 
fatigues ; les accidents sont à peu près les mêmes que dans le 
cas précédent, maïs la maladie offre plus de rémissions, et elle - 
se relâche en été. Le malade expectore, mais l’expectoration 
est plus épaisse ; la toux accable surtout les personnes avan- 
cées en äge; la souffrance est plus forte dans la poitrine, il 
semble qu'une pierre y pèse ; le dos aussi est douloureux; le 
corps ἃ une transparence aqueuse; et pour le moïndre effort 
le malade souffle et est oppressé. On meurt ordinairement de 
cette maladie en trois ans. Il faut la traiter par les mêmes 
moyens que la précédente. Elle se prolonge chez la plupart 
jusqu’à trois ans ; mais ils n’en succombent pas moins. Car la, 
maladie est difficile. 

12. (Troisième phthisie.) Troisième phthisie : en voici les ac- 
cidents : la moelle dorsale devient pleine de sang et de bile. - 
La consomption vient aussi des veines creuses, qui se remplis- 
sent d’un phlegme aqueux et de bile. Au reste les accidents 
sont les mêmes, quel que soit le point de départ de la consomp- 
tion. Tout d’abord le patient devient noir et un peu gonflé; le 
dessous des yeux jaunit; les veines du corps s'étendent avec 


αὐτοῦ E.- χαὶ χολῆς Lind., Mack.-xai χολῆς om. vulg.-Le τε qui subsiste 
dans vulg. indique qu’il manque quelque chose; c’est pourquoi j’ai recu 
l'addition adoptée par Lind. et Mack, — "à: om., restit. al, manu H. - 
ὡδροποειδέος IK, Ald., Frob. — ‘67. EGHUXK , ΑἸα. -- ἣν pro ἂν EFGUXK, 
Ald.-— ὑπὸ τοὺς 626. om. Lind.-ÿürôrvua vulg.-ürwris EGHUK , Lind., 
Mack.— La correction de Lind. me paraît fort vraisemblable; ὑπὸ τοὺς 
ὀφθαλμοὺς est sans doute une glose de ὑπώπια, passée de la marge dans 
le texie. — διαπέφανται Lind. 
TOM. VII. 13 


194 DES AFFECTIONS INTERNES. 


N Ὁ 
ὀφθαλμοὺς ὑπώπια ὠχρὰ, καὶ αἵ φλέδες αἱ ἐν τῷ σώματι ὠχραὶ 
διατέταντα:, ἔνιαι δὲ σφόδρα ἐρυθοαί: μάλιστα δὲ δῆλαι at ὑπὸ τῇσι. 


, ῃ ι 
védner nt ἃ , 32h". ἢ \ ds 5 17 er , 
μασχάλῃαι χαὶ ἅποπτύει ὠχρὰ, καὶ ὅταν αὐτέῳ ᾿ἔπιίη, πνίγεται 


USE τὰν Ὁ 


\ τ 2 LA 3; 8 AA Ε΄ Ὁ 

καὶ βῆξαι οὐ δύναται ἐνίοτε βουλόμενος ἐνίοτε δὲ ᾿δπὸ τοῦ πνίγμα- 

τ ὶ τῆς προθυμίης τοῦ βή 2006 χολὴ ὲ λά 
ος χαὶ τῆς προθυμίης τοῦ βήσσειν ἀθρόον ἤμεσε χολὴν, ποτὲ δὲ λά- 

- 2 ai A \ , d 4 A enr 2 J 

nav, πολλάχις δὲ χαὶ τὰ σιτία, ὅταν φάγη, καὶ δχόταν ἀπευέση, 

΄ ΄ Ξ EE ur ΒΥ ΄ ᾿ À 3 - 
δοχέει χουφότερος εἰναι" εἰτ᾽ αὖθις ὀλίγον χρόνον διαλιπὼν, ἐν τοῖσιν 
3 


5% 


αὐτοῖσι πόνοισι ὅχέεται. Οὗτος χαὶ φθέγγετα: ὀξύ pe ἢ veine 
χαὶ ῥῖγος χαὶ πυρετὸς διαπαύων ἐπιλαμόάνει ἱδρώδης. Τοῦτον 640- 
ταν ὧδε ἔχη, βρωτοῖσι καὶ ἐῥοφήμασι χαὶ ποτοῖσι χαὶ φαρμάχοισι 
καὶ τοῖσιν ἄλλοισι πᾶσι μελετῇν, ὥσπερ ὅτοὺς πρόσθεν. Ἢ δὲ νοῦσος 
διαφέρει μάλιστα ἐννέα ἔτεα, ἔπειτα διαφέρει φθειρόμενος" παῦροι δὲ 


Lu 
φυγγάνουσιν ἐξ αὐτῆς" χαλεπὴ γὰρ À νοῦσος. ἊΝν δὲ βούλη, ὅ ὧδε 
ἴῆσθαι αὐτόν: πρῶτα μὲν πυῤιῆσαι, χαὶ ὁχόταν πυριηθῇ, τῇ ὕστε- 

.“ ἢ δ © TAC - / € ϑ- ELNYEZ SL 29 / 
pain Ἰδοῦναι αὐτῷ πιεῖν μελιχρήτου ἡμίχουν καὶ ὄξος παραχέαι ὀλί- 
ἴ - - “ “ 
γον, ὃ καὶ χέλευε ἀπνευστὶ τοῦτο πιεῖν" ἔπειτα τῶν ἱματίων ἀμιφιέσαι 
É τὶ - À ΝΑ , » > 
αὐτὸν ϑπολλὰ χαὶ ὡς πλεῖστον χρόνον ἣν δὲ μὴ ἀνέχηται, ἀλλ᾽ ἐξε- 
10:55. 
ἔγχετ, 
ἔνου, ἐπιπιὼν ὕδατος “λιεροῦ μεγάλην χύλιχα, ἐμεέτω χαταματ- 
γομένου, ἐπιπιὼ ς Λλιεροῦ μεγάλην χύλιχα, ἐμε ! 


͵΄ ἤν 2E ΚΑ ΣᾺ ΕΣ NC CA ner EN 
μεσᾶι Bou τῶι, ECEMEETW" Ἣν 0€ μὴ εμετος En χρόνου 120 


3 ὦ  ὄχόταν δὲ ἀπεμέση ὥστε χαλῶς ἔ ἡσυχίην 
τόμενος πτερῶ)  ὃχ ὲ μέση ὥστ ὥς ἔχειν, “ἥσυχίην 
ΕῚ LA ’ \ « LA € ,ὔ Ha Ν 
ἐχέτω ταύτην τὴν ἡμέρην. “Οχόταν δὲ “ὥρη δείπνου 7 À; δειπνεέτω 

=. 2 / \ y εν / 
μᾶζαν ὀλίγην, καὶ ὄψον ἐχέτω τάριχος καὶ πράσα, ταῦτα δὲ ἐσθιέτω 


ὡς πλεῖστα, οἶνον δὲ πινέτω γλυχύν. "Τὸν δὲ λοιπὸν χρόνον, λουέσθω 


13 πᾶσαν ἡμέρην ἅμα ἕωθεν θερμῷ πολλῷ, χαὶ μετὰ τὸ λουτρὸν φυ- 


λάσσειν χρὴ ὡς μὴ διγώση, ἀλλὰ χαταχλιθεὶς εὑδέτω ὡς πλεῖστον 


18. 


χρόνον. “Οχόταν δὲ ἀναστῇ εὕδων, περιελθέτω σταδίους εἴκοσ! τὸ 


τ᾿ Er J, ΕἾΟΡ. --- ὑπὸ. ... ποτὲ δὲ om. Κ. -- ἐνίοτε pro ἀθρόον Gal. in 
cit. τ, XVII, p. 430. -- ἔμεσε Ald.- τοτὲ Η. -- τότε 1, -- ὁτὲ FG, Ald. -- δοχέη 
FG, Ald., Frob.- αὖτις ΕΗ. --- 3 χαίεται H.— ὁ ῥυφ. ΕΟΉΪΚ, Ald. ---" τῶν, 
al. manu τοὺς H.- Si on prenait τῶν, il faudrait le lire τόν. --- ὃ ὧδε om, 
Κ. -- πρῶτον Η. -- μὲν om., restit. al. manu Ἦ, -- πυριεῖσθαι 1. -- ὁχόταν δὲ 
sine χαὶ Η. ---Ἴ δοῦνα: χρὴ πιεῖν αὐτῶ ΒΗ, -- μελίχρητον vulg.- μελιχρήτου 
E.- παραχέας Ἐ. --- τοῦτο δὲ nel. ἀπν. ἐχπιεῖν sine καὶ EH.- Est-ce ici 
qu’il faut rapporter la glose de Gal. : ἀμνστὶ, ἀθρόως, ἄνευ τοῦ μῦςσαι τοῖς 
χείλεσι 3 Le fait est αι ἀπνευστὶ, si on le conserve, ne peut être pris à la 
lettre. Comment boire, sans respirer, plus d’un litre et demi? ἀμυστὶ vou- 
drait dire : sans ôter le vase des lèvres. — ὃ πολλὸν ἃ, Ald.—  ἐγγενομέ- 
vou H,- γενομένου vulg.- ὕδατος repetitur Η, -- χλιεροῦ (H, al. manu αὐ I, 


» 


DES: AFFECTIONS INTERNES. 195 


une teinte jaune, quelques-unes même sont très-rouges; les 
plus apparentes sont celles de dessous les aisselles. L’expecto- 
ration est jaune ; et, quand elle arrive, il étouffe et parfois ne 
peut tousser, bien qu’il le veuille. Parfois la suffocation et le 
besoin de tousser lui font vomir beaucoup de bile, ou bien de 
la pituite, souvent aussi les aliments, quand il mange; après 
le vomissement il se sent plus à Paise; mais lintermission 
West pas longue, et bientôt les mêmes souffrances reparaissent. 
Le patient a la voix plus aiguë qu’en santé. Par intervalles il: 
est pris de frisson et d’une fièvre avec sueur. Les choses étant 
ainsi, on le traitera avec les mêmes aliments, potages, bois- 
sons, évacuants et le reste que dans les cas précédents. La 
maladie dure d’ordinaire neuf ans ; passé ce terme, on la sup- “ 
porte tout en étant em consomption ; mais peu réchappent; car 
elle est difficile. Si vous vous en chargez, vous la traiterez 
ainsi : d’abord étuver; après l’étuve, le lendemain, donner à 
boire un demi-conge (conge — 3,24) de mélicrat avec un 
peu de vinaigre, et commander davaler le tout d’un seul 
trait ; puis on couvrira le malade de beaucoup de couvertures, 
et aussi longtemps que possible ; s’il ne peut y tenir et qu’il ait 
envie de vomir, laissez-le vomir. Si, un certain temps s’étant 
déjà écoulé, le vomissement ne vient pas, il boira un grand 
gobelet d’eau tiède et vomira en se tiullant avec une plume. 
Ayant vomi de manière à se trouver bien, il se tiendra en re- 
pos ce jour-là. L'heure du diner venue, il prendra un peu de 
polenta, pour mets des salaisons et des porreaux, dont il 
mangera le plus qu’il pourra; il boira un vin doux. Le resie 
du temps, il se lavera chaque jour dès le matin avec beaucoup 
d’eau chaude ; après le bain il prendra garde d’avoir froid ; et, 
se couchant, il dormira le plus longtemps possible. Réveille 
et levé, il fera, ce jour-là, une marche d'au moins vingt 


—jhapod νι]. -- κοίλιχα Η, -- χαταματτεόμενος Η. ---"! δείπνου ὥρη EHLK. 
-- δείπνου ἢ om. [1η4..-- πράσσα 1. --- "re πᾶσαν. ΕΗ. -- ἔωθεν Ἡ. -- πλείστω, 
al. manu πολλῶ Η. -- εὐδέτω HIJK, Ald.,, Frob.- ὡς om. FGIJ, — 15 εὐδωὼν 
HIK, Ald., Frob,-evüov (sic) 1. -- ὑπερθαλλὼν (sic) Η, -- ὑπερδαλὼν E. 


196 DES AFFECTIONS INTERNES. 


/ / ceci PRE A ἈΠ ΕΑΝ ΟΥ̓ΚῚ = , / 
βραχύτατον ταύτῃ τῇ ἡμέρῃ" Thor δὲ ἄλλῃσιν ἡμέρῃσι πέντε σταδίους 
ἄλλους ὑπερδάλλων βαδιζέτω, ἑκάστης ἡμέρης προστιθεὶς, ἄχρις ἂν 
ἀφίχηται ἐς τοὺς ἑκατὸν σταδίους. Τὴν δὲ χοιλίην ὑποχαθαίρειν δεῖ 


na 


€ / - ΄ δ ἐν ον , \ € 4 
ἐκ τῆς ἡμέρης χυλοῖσι τεύτλων χαὶ ἀπὸ χράμόης, χωρὶς ἑχάτερα 


Ψ 


ἑψήσας ἀπηθῆσαι χοέα ἑκατέρου" εἶτα "ξυμμίξας ἅμια συνεψεῖν" τὸ 
δὲ ὀϊὸς στέαρ τὸ ἀπὸ τῶν νεφρῶν τεταρτημόριον μνᾶς ἐν ἀμφοτέροι- 
σιν ἑψεῖν διελών" ὁκόταν δὲ μέλλῃ πιεῖσθαι, πρὸς μὲν τῆς κράμόης 
τὸν χυλὸν ἅλας παραδάλλειν, πρὸς δὲ "τὸν τῶν τευτλίων μέλι παρα- 
᾿ / 

χέειν" ἐξὸν δὲ χωρὶς ἑκάτερον πίνειν, À "μέλι παρεγχέας παρὰ τὴν 
€ - οι 

ἑτέρην χύλιχα πίνειν, παρὰ δὲ τὴν ἑτέρην ἅλας" ἐχπιεῖν δὲ χρὴ 
πᾶντα τὸν χυλόν. Ταῦτα μὲν ποιέειν χρὴ τριήχοντα ἡμέρας" τῷ δὲ 
δευτέρῳ ὅμηνὶ ἐσθιέτω ἄρτον χαὶ κρέα πίονα δὸς ἑφθὰ, ἄλλο ὅ δὲ 
μηδέν" οἶνον δὲ πινέτω λευχὸν, αὐστηρὸν, καὶ ὁδὸν ὁδοιπορεέτω μὴ 
Ἰἐλάσσω σταδίων τριήχοντα πρὸ τοῦ δείπνου, μετὰ δὲ ὃ τὸ δεῖπνον 

C9 Ἄ .. 

δέχα, χαὶ μὴ ῥιγούτω, ἀλλ᾽ ἐσχεπάσθω. Ταῦτα ἣν ποιέη, δήϊον 
y \ - EN / \ “- 9 » \ DE 

οἴσει τὴν γοῦσον. Τῷ δὲ τρίτῳ μηνὶ χυχεῶνα ἀνθινὴν πινέτω" σε- 
Sy, €! NE Y \ L4 \ / A L \ LA 
λίνου ῥίζας καὶ ἄνηθον χαὶ πήγανον καὶ μίνθην χαὶ χορίανον καὶ μή- 

c À AU \ \ Nes, , ΤΣ DI7IN 

χωνας ἁπαλὰς καὶ ὥχιμον χαὶ φαχὸν καὶ ῥοιῆς γλυχέης καὶ οἰνώδεος 
χυλόν" εἶναι δὲ χρὴ "τὰς γλυχείας διπλασίας" “εἶναι δὲ χρὴ τοῦ χυ- 
λοῦ ζυναμφοτέρων ἡμιχοτύλιον Pxat οἴνου μέλανος ἥδέος αὐστηροῦ 
ἡμιχοτύλιον χαὶ ὕδατος κοτύλης ἥμισυ ἔπειτα ἄνθεα τρίψας λεῖα, 


“ὦ ͵ 13 ᾿ ΄ \ DU 2 “λ en 3 
ν » ν _ ν 
GUAVAL TOUTE) τῷ GUYKEXPNMEVU), χαὶ EVYEUL ἐς χυλιχα᾽ ἐπειτὰ ETI- 


! Ἡμέρησι GI. -- προστ. om., restit. al. manu H.- ἕως pro ἄχρις ΕΗ͂ΡΏ’, 
Lind., Mack.-eic vulg.-éc EIK, Lind.-y6e4 EHUK , Ald., Frob. —?6. 
EBLIK.-éc τωὐτὸ pro ἅμα EH. -- συγεψεῖν τὸ στέαρ (τὰ ὀστέα oi pro τὸ 
στέαρ FGIJK, Ald.; δέ οἱ ὀστέα H; δέ où στέαρ E; τὸ στέαρ ὄϊος Vatic. 
exempl. ap. Foes, Mack ὀϊός; τὸ στέαρ ὄϊον Lind.) τὸ (τὸ om. Lind.) ἀπὸ 
vulg.-Le δὲ est nécessaire; quant ἃ ὀϊὸς, il est dans la fausse lecon οἵ 
ὀστέα. Je lis donc τὸ δὲ ὀϊὸς στέαρ. -- μνὰς HIT. -- ὅταν K.- πιῆσθαι EFGUK, 
-- ἅλα Η7Κ.-- παραθαλεῖν ΗΚ. --- ὁ τὸν om., restit. al. manu Εἰ. -- τὸ Ε' -- πα- 
ραχέων, al. manu χέειν E.-ñv pro ἐξὸν (E, al. manu ἐξὸν) FGHIJK, Ald. 
- ἑχατέρου FGJ, Ald.— μέλι om. G, AÏd.- παραγχέας (sic) F.- παραχέας, 
al. manu εγ Ἡ. -- χοίλικα H.- Ante πίνειν addit καὶ H. — 5 Ante μηνὶ addit 
μὴ Ἡ. -- ἄρτου G, Ald.— ὁ δὲ om., restit. al. manu H.- καὶ αὖστ. E (H, καὶ 
al. manu). —7#doowv ἘΣ, --- ὃ τὸν Κ, -- ῥηΐδιον FK.- ῥήδιον 61]. -- ῥᾷον E. 
30% H.—° ἀνθίνην Lind. -- ἀνθινὸν Mack, -- Gal. GI. : ἀνθίνην οἶνον, ἦτο: 
τὸν ἀνθοσμίαν ὀνομαζόμενον, à τὸν ἐχ τῶν ἀνήθων (1. ἀνθῶν) ἡδυσμένον. 
“Ὥσπερ où χυχεῶνα ἀνθινὸν ὠνόμασεν ἐν τῷ δευτέρω περὶ νούσων τῷ μεί- 
ζονι. -- πίγανον δ. -- χορίαννον Η, -- μήχονας α΄, Ald.; ΕΤῸΡ. -- γλυχέης K. - 


Ὄ» 


DES AFFECTIONS INTERNES. 197 


stades (stade — 180 mètres); les jours suivants il fera cinq 
stades de plus , ajoutant chaque jour cinq stades, jusqu'à ce 
qu’il atteigne cent stades. On relächera , à partir de ce jour, le 
ventre à l’aide d’eau de bette et de chou ; on fera cuire séparé- 
* mentles bettes et les choux, et on en filtrera un conge (3litres,24) 
de chaque ; puis on les mélera et on les fera cuire ensemble ; on 
aura fait cuire, dans chaque séparement, de la graisse de ro- 
gnons de moutons, à la dose d’un quart de mine (rire — 
324 grammes) partagée entre les deux; quand le patient va 
boire , on ajoute à l’eau de chou du sel, à l’eau de bettes du 
miel ; il est loisible de les boire séparément, ou de les prendre 
en ajoutant à une tasse du miel, à l’autre du sel; il faut boire 
tout le conge. Voilà ce qu’on fera pendant trente jours; le se- 
cond mois, le malade mangera du pain, des viandes de porc 
grasses et bouillies, et rien autre. Il boira un vin blanc, 
astringent , et fera une marche qui ne sera pas moindre de 
trente stades avant le diner, et de dix après le diner; il ne 
prendra pas froid et se couvrira. S’il suit ce régime, il suppor- 
tera plus aisément la maladie. Le troisième mois, il boira du 
cycéon aux fleurs ainsi préparé : prenez racine de persil, 
aneth, rue, menthe, coriandre, pavot frais, basilic, lentille, 
et du jus de grenades douces et de grenades vineuses ; 1] Ὑ aura 
le double de douces, le suc des unes et des autres fera une 
demi-cotyle (cotyle — 0ftre,27); il y aura en outre une demi- 
cotyle d’un vin noir, doux, astringent, et une demi-cotyle 
d’eau; puis, ayant bien pilé les plantes, on les macérera dans 
ce mélange, et on versera dans une tasse ; alors dedans on jet- 
tera un oxybaphe (01t,068) de farine d’ers, autant de gruau 


γλυχείης vulg. — 1 τῆς γλυχείης διπλάσιον Lind. — "' εἶναι δὲ χρὴ om. Lind, 
-πσυναμφ. χαὶ (rai om., restit. al. manu H) τοῦ χ. EH.-xoù τοῦ vulg.- 
συναμφ. ΠΚ. -- ξὺν ἀμφοτέρων Ald., Frob.— " καὶ.... ἡμιχοτύλιον om. 
(H, restit. al. manu) 1.-- ἥμισυν 11]. -- Gal. GI. : ἄνθεα, οὐ μόνον ταῦτα τὰ 
εἰς τὰ στέφανα, ἀλλὰ χαὶ τὰ ἄλλα πάντα οὕτως ὀνομάζει" καὶ τὰ σπέρματα 
δὲ ὡσαύτως ἐνίοτε χαλεῖ, ὥσπερ nai ἐν τῷ δευτέρῳ τῶν γυναιχείων. --διεῖς- 
var 1. -- 1 συγχεχρημένω ΕΗΡ', -- χεχρημένῳ τυ]ρ. -- ἐπιδαλλεῖν sic 1. -- ὀξό- 
θαφον ΗΠ’, --ἶσον (bis) J.- ἀγγίον pro αἰγείον J.- ξέσαι al. manu H. 


198 DES AFFECTIONS INTERNES. 

Gaheïy ἄλευρα ὀρόδων, ὁκόσον ὀξύδαφον, καὶ ἄλφιτον ἴσον, χαὶ τυ- 
ροὺῦ παλαιοῦ αἰγείου ξέσας τὸ ἴσον τοῖσιν ὀρόδοισι" ταῦτα “ξυγχυχή- 
σας ἐχπιέτω ᾿ ἔπειτα διαλιπὼν ὀλίγον χρόνον ἀριστάτω ἄρτον, χαὶ 


ὄψον ἐχέτω τέμαχος νάρχης ἢ ῥίνης ἢ γαλεοῦ ἢ βατίδος, "χαὶ χρέα 


La y LA 
δὸς ἐσθιέτω ἑφθὰ, καὶ παχυνέτω ἑωυτὸν, ἡσυχίην ἄγων ὡς μάλιστα, 


7 


καὶ πυριῆν διὰ δεχάτης ἡμέρης °c ἑωυτὸν ἡσυχῇ. Τῷ δὲ τετάρτῳ 


ἘΠῚ ἀν: A PE δ ΙΖ di VE # € τὸ 
avi πυριῆν διὰ πέμπτης ἡμέρης ἀτρέμα,, καὶ ἐσθιέτω ὄψον ὡς πλεὶ-- 
. ὁ. Δ \ ΄, “- \ ΄ 2 7 31 € “ 
στον ὄψῳ δὲ χρεέσθω τυροῖσι καὶ κρέασιν ὀλίγοισιν,, οἷὸς ἑφθοῖσιν, 
ὋὉδοιπορεέτω δὲ Sxal σταδίους, ὡς πρόσθεν εἴρηται. “ἀρξάμενος δὲ 

τ 4 \ τ “Α J par au o/ Ν , 
ποῦ τετάρτου μιηνὸς τῇ πρώτη ἡμέρη ἀπὸ δέχα σταδίων βαδιζέτω. 
\ 6? ee θέ , À Ὁ». SE] do r 
καὶ χαθ᾽ ἑκάστην προστιθέτω, μέχρις ἂν αὐτῷ ὀγδοήκοντα γένωνται 
/ SU J ol “ / 2 ὃ ΄ Ὁ 8 4 
στάδιοι" Ἱπεριπατεέτω dE τῆς ἡμέρης ὀγδοήχοντα σταδίους, [xp0 
ων ΄ EE 9 > Y 10 4 
τοῦ δείπνου τριήχοντα,7 μετὰ τὸ δεῖπνον "εἴχοσι, ὄρθρου rpuixovre. 
To δὲ λοιπὸν τοῦ χρόνου διαιτάσθω μᾶζαν καὶ ἄρτον ἐσθίων ἀμφό- 
τερα, χαὶ ὄψον ἐχέτω σελάχια, Mxut χρέα δὲ πάντα ἐσθιέτω, πλὴν 
΄ \ / 3 , ΧΑ “Ὁ ἕν 3 Ψ, A LA 
βοείων χαὶ χοιρείων * ἰχθυὼν δὲ τωνὸε ἀπεχέσθω, χεστρέος χαὶ ἐγχε- 
λυος χαὶ μελανούρου: ἐσθιέτω δὲ νάρχην χαὶ δίνην καὶ βατίδα χαὶ 
γαλεὸν καὶ τρυγόνα καὶ βατράχους, τῶν δὲ “5 ἄλλων μηδέν" ἣν δὲ δο- 


2 / 


΄ ΤῈ \ 2 S\ , Ὁ ΄ 
χέη ἀσινέα εἶναι, χαὶ χυχεῶνα, ἐπειδὰν θέλῃ χκαθευδῆσαι, πινέτω 
EN ΕἸ LAN cor το; Ν , LA \ " / 
ἀπὸ οἴνου μέλανος, ἡδέος, παλαιοῦ, διχότυλον χύλιχα, χαὶ μεθ᾽ LE 
à Ed ἈΠ εν Lu à 7 SADX Νὰ } δὸ Le - , 
ρὴν τῷ αὐτῷ οἴνῳ χρεέσθω ἐπὶ σιτίῳ. Καὶ δδοιπορεέτω τῆς ἡμέρης, 
« A La S/ 43 À 2 ὃ ,ὔ 2 ! ὰ 
ἑχατὸν πεντήχοντα σταδίους, [mod τοῦ δείπνου évvevrnxovte, | μετ 

x “- χὰ “ 

1 ro δεῖπνον 1" εἴκοσιν, ὄρθρου δὲ 15 τεσσαράχοντα. Οὗτος οὕτω θερα- 
πευόμενος γίνεται ἐν ἐνιαυτῷ ὑγιής. 


18. 7 Αὐαίνεται μυελὸς 6 κατὰ τὴν ῥάχιν μάλιστα, ὁχόταν τὰ 


ΤΣ, ΕΗΠΚ. -- διαλουπὼν 1. -- ἄρτον FG, Ald.-réuuayov GK, ΑἸΑ. -- ῥή- 
ς Ἐ, -- γαλαιοῦ 6. .-- γαλαίου ΖΚ. ----5 ἢ pro καὶ Κ. -- ὀτὸς,, al. manu ὑὸς Η, 
--ἔχων pro ἄγων ὁ. --- ὃ ἐς omittit Martinus.— ὁ ὄψα vulg.-ôVw EHIK, 


Lind., Μδοκ. --πυροῖσι EFGHUK, Ald., Frob, -- ὄζος Lind., ΜΔΟΚ. ---ῦ χαὶ ᾿ 


om. ΕΗ. -- Ante ὡς addit οὗτος ἘΡ΄, --ὡς xp. εἴρ. om., restit. al. manu Η, 
-- " οὗτος τῶ τετάρτω μηνὶ ἀρξ. sine δὲ H. -- τετάρτω μηνὶ ἀρξ. sine δὲ E.- 
Ῥαδιζέτω om., restit. al. manu Η. -- χαὶ χαθ᾽ ἕχ. προστ. om., restit. in 
marg. sine χαὶ Η. -- προστιθέσθω ἃ, Ald. -- ἕως pro μέχρις Linc.-àv om., 
restit, al. manu Η. -- ὀγὸ, αὐτῶ ΒῊ. -- στάδιοι γέν. E.—7 χαὶ (νυ χὶ om. Ε) 
περ. (περιπατείτω GJ, Ald.) (addit δὲ Ε) τῆς νυ]ρ, --- ὃ πρὸ τ. à. το. Cornar., 
Foes, Νδοκ. -- πρὸ τ. ὃ. tp. om. vulg.— Cette addition est indisp:nsable.— 
Srouzovra Calvus. -- ὄρθρου δὲ EH. — 1 τριάχ, vulg. -- τριήκ. EH JK, Lind. 
- πεντήχοντα Calvus.- διαιτᾶσθαι, al. manu τάσθω Η. -- ὄψων 1. — 1! καὶ 


DES AFFECTIONS INTERNES. 199 


d'orge, et autant de vieux fromage de chèvre râclé; ayant fait 
un cycéon de tout cela, il le boira. Puis, au bout d’un peu de 
temps, il déjeunera, mangeant du pain, et, pour mets, tronçons 
de torpille, ou de raie bouclée, ou de mustèle (ur squale), ou de 
raie; il usera de viandes de porc bouillies; il se donnera de l’em- 
bonpoint gardant le repos autant que possible , et il s’étuvera 
tranquillement tous les dix jours. Le quatrième mois il s’étu- 
vera légèrement tous les cinq jours ; il prendra le plus de mets 
qu'il pourra, mangeant du fromage, peu de viande, du mou- 
ton bouilli. Il parcourra encore des stades, comme il a été dit 
plus haut, commencant le premier jour du quatrième mois par 
dix, et ajoutant dix chaque jour, jusqu’à ce qu’il arrive à 
quatre-vingts; alors il fera dans la journée quatre-vingts stades, 
trente avant le diner, vingt après le diner, et trente le matin. 
Le reste du temps, il mangera de la polenta et du pain, usant de 
l'une et de l’autre; pour mets il aura des poissons cartilagineux 
et toutes les viandes, sauf le bœuf et le porc; il s’abstiendra de 
ces poissons-ci : le cestrée (ux muge), l'anguille, le mélanure:; il 
mangera la torpille, la raie bouclée, la raie, la mustèle, la paste- 
nague, les baudroïes, et aucun autre. Il prendra aussi, si cela 
ne parait pas lui faire de mal, du cycéon avant de se coucher, 
cycéon fait avec un vin noir, doux et vieux , à la dose d’une 
tasse de deux cotyles ; pendant le jour il boira du même vin 
par-dessus son manger. Il fera pendant le jour cent cinquante 
stades, quatre-vingt-dix avant le diner, vingt après, et qua- 
rante le matin. Ce malade, ainsi traité, guérit en un an. 


13. (7 s'agit sans doute ici d’une maladie causée par les 


τ om., Lind., Mack.—èë om., restit. al. manu H.-véoxn, al. manu nv H.- 
ῥδήνην E.- ῥίνη, al. manu nv H.- γαλαιὸν ἃ. - γαλαῖον 19 .--- λοιπῶν EH. 
-᾿ μηδένα ΒΗ. -- ἐπειδὰν [δὲ] [ἰη4. -- μέλλη ΕΗΡ' Ὁ’, Lind. -- καθευδήσειν EHJ. 
-- ἐπὶ τῶ σιτίω K , Mack. — 13 πρὸ τ. ὃ. ἐνν. Κ΄, Cornar., Foes, ΜΔ. --πρὸ 
τ. à. ἐνν. om. vulg. -- Addition indispensable comme plus ᾿ιδπιῖ. ---- "' τὸ om. 
EFGBLK , Ald.— 5 πεντήχοντα Calvus.— 15 ἑχατὸν Calvus.— οὕτως vulg. 
-οὕτω Κι Lind., Mack.-év om. Κ. -- γίνεται ὑγιὴς μάλιστα ἐνιαυτῶ οὕτω 
θεραπευόμενος ΕΗ. --- ‘In tit. ἣν μνελὸς ὁ χατὰ τὴν ῥάχιν αὐαίνηται ΑΗΙΚΡ', 
- ὃὲ pro μνελὸς 6 x. τ. ῥᾧ. quod restit. al. manu post μάλιστα Η.-- δὲ μάλιστα 
ὃ γ, τ᾿ ᾧ. μνελὸς Εἰ. -- ῥάχην Κ, -- φλεθία Ε. --ἐς ΕΚΗΜΚ, Lind.-eiç vulg. 


200 DES AFFECTIONS INTERNES, 
φλέδια ἀποφραχθῇ τὰ ἐς τὸν μυελὸν τείνοντα καὶ À Ex τοῦ ἐγχεφάλου 
© \ " -Ὁ ἐλ ἡ 1 
ἔφοδος. Διὰ χάχωσιν δὲ τοῦ σώματος τάδε πάσχει xal . αὐαί- 
®. / 
vetat ' μάλιστα χαὶ ἀπὸ λαγνείης" τάδε οὖν πάσχει" ὀδύνη ὀξέη ἐμ- 
/ > © 2 \ \ 5 \ , L. Ale SE 
πίπτει αὐτῷ ἐς τὴν χεφαλὴν, χαὶ ἐς τὸν τράχηλον, χαὶ ᾿ἐς τὴν 
3 φὰ A A7 A / CURE] , ὶ 3 No Led λέ Γ 
ὀσφῦν, χαὶ ἐς τοὺς μύας τῆς ὀσφύος, καὶ ἐς τὰ ἄρθρα τῶν σχελέων, 
ὥστε ἐνίοτε οὐ δύναται ξυγκάμπτειν: χαὶ À χόπρος οὐ διαχωρέε!, 


΄ 


1 - Ὁ LA 
ἀλλ᾽ ἵσταται χαὶ δυσουρέεται. Οὗτος κατ᾽ ἀρχὰς μὲν τῆς νούσου 


. 
ὕ , ΄ Et - D fe 
δἡσυχαίτερον διάγει" ὁχόσῳ δ᾽ ἂν ὃ χρόνος τῇ νούσῳ ÉTOUNEUVNTEL, 
(24 ον ΄ὔ s / A] 
πονέει ἅπαντα μᾶλλον, χαὶ τὰ σχέλεα οἰδέει ὡς ἀπὸ ὑδέρου, καὶ 
à -- / A 
ἕλχεα ἐχφλυνδάνει ὁ ἀπὸ τῆς ὀσφύος, χαὶ τὰ μὲν ἄλλα ὑγιαίνεται, τὰ 
ἘΞ ᾿ - 5 
δὲ ἄλλα παραφύεται. Τοῦτον, ὁχόταν οὕτως ἔχη, ὅ πυριήσας τὴν χε- 
φαλὴν, τῷ ἱππόφεω ὀπῷ ἢ τῷ χνιδίῳ χόχχῳ χαθῆραι πρῶτον τὸ 
, Π 0 i 4 ῃ 
G) Hi OO CRE NAN , 6 , “7 
σῶμα εὖ μάλα τῆς δὲ ἑσπέρης μετὰ τὴν κάθαρσιν δ πτισάνης δύο 
/ 4 5 ’ 
τρυδλία ῥοφεέτω μέλι παραχέας οἶνον δὲ λευχὸν πινέτω μαλθαχόν. 
Ὃ ΝᾺ ᾽ ΄τωὁ ᾿τὖ 
Τῇ Ἰδὲ ὑστεραίῃ ὀνείου γάλαχτος διδόναι αὐτῷ ἑφθοῦ, μέλι παρα- 
NU 2 \ / 2 RAA NX a Va de à » 8 , 3 ! 
χέας, ὀχτὼ χοτύλας ἐχπιεῖν" ἣν δὲ μιὴ ὄνειον ἔχης, ὃ βοείου 
ἑῳθοῦ τρία ἡμιχόεα, παραχέας μέλι" καὶ τὴν ὥρην γαλαχτοποτεέτω 
A ᾿ Ἰμιχοόξαν, ρᾶχξεας μελὶ 1 ENV Y F 
2 922 RUES \ ἀν “3 LA \ 12 1 ï L μι 
ἐν δὀῤῥῷ χαὶ γάλαχτι, πέντε χαὶ τεσσαράκοντα ἡμέρας. Σιτίοισι δὲ 
AR ÿ z£cû CAS Qu Es Rte Es - ot δὲ 2 UN 
χαὶ ὄψοισι χρεέσθω ὡς διαχωρητιχωτάτοισιν᾽ οἶνον δὲ πινέτω λευχὸν, 
Ἃ ᾿ « S τ - 
μαλθαχὸν, Μενδήσιον. 1'Oxotuv δὲ παχύτατος ἡ, χαῦσαι αὐτοῦ ἐς 
\ 2 CN ΄ 11 δύλ / 2 4 τῶν à 
τὴν ὀσφῦν ἑκατέρωθεν τῶν 3 σπονδύλων τέσσαρας ἐσχάρας, χαὶ ἐς τὸ 
“ 5 a 4 / UE: \ AA Nu LA! La 
μετάφρενον δεκαπέντε ἑκατέρωθεν, καὶ ἐς τὸν αὐχένα δύο μεταξὺ τῶν 


, .Δ \ , , ch RE ee RER / 
τενόντων * ἦν γὰρ τύχης καύσας, ὑγιέα ποιήσεις" ἣ δὲ νοῦσος χαλεπή. 


! Aë μάλιστα Ἐ, -- λαγνείας 4. -- ὀξέη al. manu εἰ Η. -- ὀξείη vulg.-aùrod 
Κ. -- τράχυλον ΑἸα. --- Ξἐς om. ΘΚ. -- ὀσφὺν J, Ald., Frob., Lind., Mack, 
- μύας ΗΚ, Μδοκ.-- μῦας vulg.— δύνανται ΕΗ. -- ξυγχάπτειν E. —3 ἡσυχαίτε- 
ρον HIKP'Q', Lind., Mack. -- ἡσυχέτερον ΕΕ᾿-- ἡσυχέστερον vulg.-Post σχέ- 
λεα addunt τε EH.- Post ἕλχεα addit δὲ E.- ἐκφυνδάνει ΟΊ Κθ', Vatic. ap. 
Foes, Lind., Mack. -- ἐχφηνδάνει, al. manu φυν Η. -- ἐχφυδάνει (Εἰ, al. manu 
φλύν) [..-- Gal. 6Ι. : ἐχφινθάνει, ἐξορμᾷ. ---΄ ἐχ ΕΗ. -- φύεται νυ]ρ. -- παραγί- 
νεται, al. manu φύεται Η. -- παραφύεται EP'(', Lind., Mack. — 5 καθῆραι 
τὴν χεφαλὴν τῶ ἱπποφαέως (ἱπποθέω FGHIK ; ἱπποφέω E; ἱππόφεω Lind.) 
ὀπῷ À τῷ χνιδίῳ κόχκω πυριήσας πρῶτον vulg.- La place est manifeste- 
ment intervertie entre χαθήραι οἱ πυριήσας. Μετὰ τὴν χάθαρσιν qui suit 
indique suffisamment.- Gal. (ΕἸ. : ἱππόφεως, τοῦτο οὐ μόνον ἱπποφαὲς 
ὀνομάζεται. ἀλλὰ χαὶ χνάφον χαὶ στύδον. -- δ᾽ Κ,, ---ϑ πτισσ. E.- ῥνφεέτω G, 
Ald. --- ᾿ δ᾽ ΒΗ. -- ὀχτὼ not. ἐχπ. om. ΕΟΠΚ. -- ἔχεις 4. -- ἔχῃς om. FG.— 
ὃ βοείου à αἰγείου ἑφθοῦ H, 1υ1π6. -- βόειον ἢ αἴγειον ἑφθὸν νυ!ρ.-- ἡμιχοέα, 
al. manu y6e Η. -- γαλαχτοποτιέτω (sic) 1}, ---- 9 ὀροδίῳ γνυ]ρ. -- ὀῤῥῷ K', Cal- 


“τ 


DES AFFECTIONS INTERNES. 201 


pertes seminales. Comp. la phthisie dorsale du Deuxième livre 
des 1: 25, 51.) La moelle rachidienne se dessèche sur- 
tout, quand les veines qui se rendent à la moelle et la voie qui 
mène hors de l’encéphale sont obstruées. C’est par la détério- 
ration du corps que surviennent ces accidents et cette maladie; 
les excès vénériens en sont surtout la cause. Voici les acci- 
dents : une douleur aiguë se fait sentir à la téte, au cou , aux 
lombes, aux muscles des lombes et aux articulations des 
membres inférieurs, au point que parfois le malade ne peut les 
fléchir. Les selles ne procèdent pas; il y a constipation et dy- 
surie. Le malade, au début, supporte assez paisiblement son 
mal ; mais plus le temps s'écoule, plus toutes les souffrances 
augmentent. Les jambes enflent comme par l’hydropisie; des 
ulcérations se forment aux lombes, les unes guérissant, les 
autres naissant à côté. Les choses étant ainsi, après avoir étuvé 
la tét, on évacuera énergiquement avec le suc de lhippo- 
phée (eur ?orbia spinosa, L.) ou avecle grain de Cnide; le soir, 
après l’évacuation, le patient prendra pour potages deux oxy- 
baphe: d'orge en décoction avec addition de miel; il boira un 
vin blanc et émollient. Le lendemain on lui donnera huit co- 
tyles de lait d’ânesse cuit avec addition de miel; si vous n’avez 
pas de lait d’ânesse, donnez trois demi-conges de lait de vache 
ou de chèvre cuit avec addition de miel. Dans la saison il sui- 
vra un régime lacté, sous forme de petit-lait et de lait, pen- 
dant quarante-cinq jours. En aliments de céréales et en mets, 
il usera de ce qu’il y ἃ de plus relächant; il boira du vin blanc, 
émollient, de Mendes. Au moment où il aura le plus d’embon- 
point, on lui fera aux lombes, de chaque côté des vertebres, 
quatre eschares, au dos quinze de chaque côté, au cou deux 
entre les tendons. Car, si vous réussissez dans la cautérisation, 
vous guérirez le patient. Mais la maladie est difficile. 


vus.— La lecture d’és& pour ὀροδίῳ est certaine; voyez les passages pa- 
rallèles, où il est toujours question de petit-lait et de lait. — "6x H.- 
παχύτατα FG.- ὀστὺν E, Ald., Frob., Lind., Mack. — " σφ. K.-eic HUK. 
- Ante ὑγιέα addunt καὶ EGHUK, Ald. 


202 DES AFFECTIONS INTERNES. 
1h. TA τέσσαρες νοῦσοι αἱ ἀπὸ τῶν νεφρῶν γινόμεναι" ἀπὸ τῆς 
, 
πρώτης τάδε πάσχει" ὀδύνη ὀξείη ἐμπίπτει "ἐς τὸν νεφρὸν χαὶ ἐς τὴν 
ὀσφὺν χαὶ ἐς τὸν χενεῶνα χαὶ ἐς τὸν ὄρχιν τὸν χατὰ τὸν νεφρὸν, καὶ 
a: \ \ , 2,7 CR <5 TA = 4 
οὐρέει πυχινὰ, καὶ στύφει χατ᾽ ὀλίγον τὸ οὖρον, καὶ ἅμα τῷ οὔρῳ 
προέρχεται ψάμμος, καὶ δκόταν " ἐξίη διὰ τῆς οὐρήθρης ἣ ψάμμος, 
20/ 4 2 \ 2 > C7 NI S1\ E , ς΄ 
ὀδύνην παρέχει ἰσχυρὴν ἐν τῇ οὐρήθρηῃ" ὁχόταν δὲ διεξουρήση, À 
ὀδύνη ἀνίησιν" ἔπειτα αὖθις ἐν τοῖσιν αὐτοῖσιν ἄλγεσι χέεται" δκόταν 
A 3 ᾿ Ὁ δ -Ὁ 
δὲ οὐρέη. καὶ τὸν χαυλὸν ὑπὸ τῆς ὀδύνης τρίδει. Πολλοὶ δὲ τῶν in- 
Lo £ \ , \ Ὁ € , EE \ A 7 
τρῶν οἱ un συνιέντες τὴν νοῦσον, δχόταν ἴδωσι τὴν ψάμμον, δοκέουσι 
λιθιῆν τὴν χύστιν, καὶ ταύτην μὲν οὗ, τὸν δὲ νεφρὸν ὅ Aube. Αὕτη 
το # 3 \ F4 ΠΝ, 6 λ 2 € \ 2 
À νοῦσος γίνεται ἀπὸ φλέγματος, ὁκόταν F6 νεφρὸς ἐς ἕωυ τὸν &va- 
, \ ns - - τ 
λαδὼν φλέγμα μὴ ἀφίη πάλιν, ἀλλ᾽ αὐτοῦ Ἰξυμπωρωθῇ" τοῦτο γίνε- 
ται λίθοι λεπτοὶ οἷον ψάμμος. Τοῦτον, ὁκόταν οὕτως ἔχη, τῷ ὀπῷ 
τ À Lt stat ᾽ ς 19; “ 3 
τ 1. A Que Κ΄ 8 ΄ 4 [τὰ λ se 
τῆς σχαμμωνίης À αὐτὴ τῇ ῥίζη, ὃ πυριήσας πρόσθεν ἅπαν τὸ σῶμα, 
ὑποκαθῆραι" τῇ "δὲ ὑστεραίῃ τῷ ἀπὸ ἐρεδίνθων λευχῶν χυλῷ ὗπο- 
καθῆραι δύ» χοεῦσιν, ἅλας δὲ παρεμΟχλὼν διδόναι πίνειν" μετὰ δὲ 
ταῦτα ποτοῖσι χαὶ βρωτοῖσι καὶ λουτροῖσι 1 μελετῆν, διδοὺς τὰ αὐτὰ 
ἃ τῷ στραγγουριῶντι δίδοται φάρμαχα. “Οχόταν δὲ ἢ ὀδύνη πιέσ 
D στραγγουριῶντι αι φάρμακα. “Ὃχόταν δὲ À ὀδύνη πιέσῃ, 
λούειν πολλῷ καὶ θερμῷ, χαὶ χλιάσματα προστιθέναι ὅπη πονέει 
μάλιστα. “Οχόταν δὲ ἀποιδήση χαὶ "ἐξαρθῇ, ὅπὸ τοῦτον τὸν χρόνον 
τ / \ A ” ΜΑῚ ACT > )n A CEE \ 4 Ν : 
ἄμνειν χατὰ τὸν νεφρὸν, καὶ ἐξελὼν τὸ πῦος, τὴν ψάμμ. ον διουρητι- 
“ - - La 
χοῖσιν ἰῆσθαι" ἣν μὲν γὰρ τμηθῇ, ἐλπὶς ἐχφυγέειν" ἣν δὲ μὴ, À 
νοῦσος τῷ ἀνθρώπῳ συναποθνήσχει. 


15. “'Δευτέρη νοῦσος νεφρῶν᾽ αἱ μὲν ὀδύναι ἰσχυρῶς πιέζουσιν ὡς 


τ: απὸ τῶν νεφρῶν αἵδε νοῦσοι γίνονται τέσσαρες (E, οἱ addit τίνες νοῦ- 
σοι ἀπὸ νεφρῶν γίνονται) (H, sine τῶν) ΤΚ. -- ἐμπίπτει ὀξείη Εἰ. ---Ξ ἐς EH, 
Lind.-eis vulg.— χαὶ ἐς τὴν.... νεφρὸν om. ὅ. --χαὶ ἐς τὸν κενεῶνα ΕΗ. -- 
za ἐς τ. χ. om. vulg.-mvuxvà [λη8,- προσέρχετα: EGHIK, Vatic. exempl. 
ap. Foes, Ald.— " ἔξει (sic), al. manu ἐξίει Η.-- αὖτις EH. — f xai ταύτην om., 
al. manu xai ταύτη Η. -- οὐ λιθιῆ pro οὗ ΕΗ. ---ὐλιθιᾷ ΕΗ. --λιθιῆν JK. — 
8 οἱ νεφροὶ E.—7c, 11.-- τούτω al. manu Η. --σχαμωνίης 6]. Ald., Frob. 
-" πυριῆσαι (πυριάσης ΚΊ (addit ὃξ Mack) πρόσθεν δὲ (δὲ om., Η restit. 
al. manu, K’) ἅπαν vulg.-C’est sans doute πυριάσας qu'avait K', mal cité 
par Mack; en tout cas, c’est cela qu’il faut avec la suppression de δέ. — 
9 δ᾽ EHK.-otepén G, ΑἸα.-- τῷ om. ἘΕΗ͂, --τῷ χυλῶ Η. - ἅλα EBJK . — 
0 μελέτην 17.-- μελετᾶν E.- χαὶ pro ἃ (E, ἃ al. manu) FGHUK. -- δίδου αὐτῶ 
pro δίδοται EFGUK, — 11 ἐξαρϑρῆ Ἐ).-- ἐξορθρῆ, al. manu ἐξαρθὴ Η.-- Post 
χρόνον addunt παράσχη ΕΗ. -- μὲν om., restit, al. manu Η. -- ἐχφυγέειν EH. 


DES AFFECTIONS INTERNES. 203 

44. (Quatre maladies provenant des reins. Première maladie, 7 
incision à la région rénale ; voyez ln savante dissertation de 
M. Rayer sur la néphrotomie, Maladie des reins, t. IIE, p. 206.) “ 
Les quatre maladies provenant des reins : voici les accidents 
de la première : une douleur aiguë est ressentie au rein , aux 
lombes, au flanc, au testicule du côté malade; le patient urine 
souvent; peu à peu l’urine se supprime ; avec l'urine sort du 
sable; quand ce sable traverse l’urèthre , il cause une vive 
douleur, qui se passe quand il est expulsé; puis les mêmes 
souffrances recommencent. De plus, quand il urine, il frotte 
la verge à cause de la douleur, Plusieurs médecins qui ne 
comprennent pas la maladie, voyant le sable, croïent que la 
vessie est graveleuse (Aph., 1v, 79; voy. Argument des Aph., 
t. IV, p. 424); or, c’est non pas la vessie, mais le rein qui est 
graveleux. Cette maladie provient du phlegme, quand le rem, 
attirant à soi cette humeur, ne la rejette pas ensuite; humeur 
qui s’y solidifie; cela devient de petites pierres comme du 
sable, Les choses étant ainsi, on étuvera tout le corps, après 
quoi on évacuera modérément avec le suc de scammonée ou 
avec la racine même. Le lendemain on évacuera avec l’eau de 
pois chiches blancs, à la dose de deux conges; au moment de 
boire on y mettra du sel. Après cela, on traitera par les bois- 
sons, les aliments et les bains , donnant les mêmes choses qui 
se donnent dans la strangurie. Quand la douleur presse, on 
lave avec beaucoup d’eau chaude, et on fait des applications 
chaudes là où la souffrance est la plus forte. Quand 1] s’est 
formé gonflement et soulèvement, vous ferez à ce moment 
une incision sur le rein, et, évacuant le pus, vous traiterez la 
gravelle par les diurétiques ; en effet, si l’incision est prati- 
quée, il y a chance de salut; sinon, la maladie finit par causer 
la mort. 

15. (Deuxième maladie des reins. Phthisie rénale.) Seconde 
maladie des reins : les douleurs se font sentir violemment 


— ἐχφυγεῖν vulg.-Evvar. Lind, — © ἄλλη EHI. - ἑτέρη Κ. -- νοῦσος om. H.- 
νεφροῦ EHIK, - ai μὲν οὖν K. 


204 DES AFFECTIONS INTERNES. 


- \ # ΕῚ 
ἐν τῇ πρόσθεν. Γίνεται δὲ τὸ ᾿νούσημα ἀπὸ ταλαιπωρίης, ὁκόταν 


Ξ9 
buy τὰ φλέδια "τὰ ἐς τὸν νεφρὸν τείνοντα, ἔπειτα ὃ νεφρὸς αἵματος 
» - - , -“ 2 “ + 
ξμπλησθῇ. Οὗτος ὅὁχόταν ταῦτα πάθη, ἐξουρέει ἅμα τῷ οὔρῳ αἷυα 
2 Ὁ 24 -Ὁ “ Ὁ , 
κατ᾽ ἀρχὰς τοῦ δνουσήματος, ἔπειτα πῦον προϊόντος τοῦ χρόνου. 


οὗ A Le / # - ce 7: PEL ET 5 “A / 
UTOC Ἣν Ὡσυχῖὴν EAN τῷ σωσματι, ταγίστα υγιῆς Ξσται Ἣν γάρ τι 


», -- “ο “ 2 
πονήση, αἱ ὀδύναι πολλῷ μᾶλλον ὅ ἕξουσιν. “Οχόταν γοῦν ἔμπυος ἡ 
6 νεφρὸς, ἀποιδέει παρὰ τὴν ῥάχιν" τοῦ ὅταν οὕτως ἔ; (μιν ει 
φρὸς, ἀποιδέει παρὰ τὴν ῥάχιν" τοῦτον, ὅταν οὕτως ἔχη, τάμνειν 
ὰ τὸ ἀποιδέον, μιά) ἐν βαθεί 7 ὰ τὸν νεφρόν᾽ χῇ 
à τὸ ἀποιδέον, μάλιστα μὲν βαθείην τομὴν χατὰ τὸν νεφρόν᾽ x7v 
ΠΝ \ RARE PRE NN DE ER ἨΣ 
μὲν τύχης ταμὼν, παραχρῆμα ὑγιέα ποιήσεις" ἣν δὲ ἅμαάοτης, κίν- 
n 2) LA , Li NA 67 ΩΝ \ © s ὦ 
δυνος ἕλχος ἔμμοτον γενέσθαι. Ἢν δὲ δξυμφυΐ τὸ ἕλχος, ἐμπυοῦται 
Ὑ < / 2 1A - Ὡς À \ - y \ LA 
εἴσωθεν À χοιλίη À ἀπὸ τοῦ νεφοοῦ᾽ χἣν μὲν ῥαγῇ ἔσωθεν χαὶ χωρήση 
La A f Ὁ La 
χατὰ τὸν ἀρχὸν τὰ πῦα, ἐλπὶς Éxpuyéev ἣν δὲ Ψαύσῃ τοῦ ἑτέρου 
Ὁ Ν U û Ὁ Ce Ὁ ! \ 
νεφροῦ, χινδυνεύσει χαταφθαρῆναι. Μελετὴν TO φαρμάχοισι χαὶ 
τοῖσιν αὐτοῖσι πᾶσιν, οἷσι χαὶ τὸν πρόσθεν, χαὶ τὴν δίαιταν τὴν αὖ-- 
\ DT - [24 8°! € -Ὁ à A! \ \ 5» Ὁ 
τὴν ἐχέτω αὕτη CE ἢ νοῦσος χαλεπὴ, χαὶ πολλοὶ ἐχ ταύτης τῆς 
, 2 L /2 , 
γούσου ἐς φθίσιν νεφρίτιδα κατέστησαν. 
16. Toirn νοῦσος νεφρῶν" τὸ μὲν οὖρον προέρχετα! οἷον ἀπὸ 


Ὁ 1 - - 2. λό , “κ μι 10 LA “ἢ “ M * se 
χρεῶν βοείων ὀπτῶν χυλός. Γίνεται δὲ τὸ vobcnux ἀπὸ χολῆς με- 
À , ὅν x \ 5 \ λ 74 26 _\ , ΕῚ x \ 

αἴνης, ὁχόταν χολὴ ἐς τὰ φλέδια συῤῥῇ τὰ τείνοντα ἐς TOY νεφρὸν, 
καὶ δχόταν στῆ, ἑλχοῖ τὰ φλέόια χαὶ τὸν νεφρόν" ὑπὸ οὖν τῆς ἑλχώ- 
41 -ο € À , A - LA € N\ 597 A 2 
σιος “τοιοῦτον ὑποχωρέει dux τῷ οὔρῳ. Αἱ δὲ ὀδύναι ἔχουσιν ἐν τῇ 


\ 


Ov 


UE A3 -- , \ -“ , » “- LS CO 
gout χαι ἕν τῇ XUGTEL χα! ἐν τῷ περινεῳ χαὶι ἐν αὐτῷ τῷ νεῴφρῷ 

9 27 Ca # s € 4 \ “αὶ 
τ ολίγον χρονον" επειτὰ ἀνῆηχεν ὁ TOVOS Χαϊ α 


θις ἐπέλαδεν ὀξὺς δι᾽ 


LOI 


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5». À » \ \ - \ 4 [4 29/ 5 4 

OALYOU” XAL EG TO λεπτὸν τῆς γᾶστρος ἔστιν OTE G2IUuVr, εμπιπτξ'. 


τ = κε; “ “ \ ͵ À τ 
Τοῦτον, ὁχόταν ᾽" οὕτως ἔχη, ὑποχαθῆραι τὴν χοιλίην ἐπιθύμῳ ἢ τῆς 


, - ᾿ ἢ ἃ - “- 
σχαυμωνίης δίζη πίνειν διδόναι τὰ αὐτὰ ἃ χαὶ τῷ στραγγουριῶντι, 


Νόσ. ΒΗΠΚ. -- φλεδία Ἐ, --- " τὰ om., restit. al. manu H.-Ante ὁ ad- 
dunt ἣν ΕΗ, al. manu) Ρ'Ώ’, Mack. -- πλησθὴ ΒΕΘΉΠΠΚ, Ald. — 06. EG 
HI, AId., Frob.-rue: FGHJ, ΑἸα. -- πύη K.- πτύει El, Vatic. exempl. ap. 
Foes.-— C'est πύη que ces lecons supposent, pour πύεα pluriel de πῦος; 
rda, pluriel de πῦον, est fréquent.-— Ante τοῦ addunt δὲ EH, Linda. — 
ὁ ἡσυχίαν G, ΑΙΑ. -- ἔχῃ onr., restit. al. manu H.—5 ἔξουσιν (sic) Η. -- οὖν 
ΕΗ. -- ἀποιδέη ΕΤΟΡ. -- παρὰ FGIJK, Vatic. exempl. ap. Foes, Lind.- πεοὶ 
vulg.— οὕτω Η.-- ποιήσης Η. -- δ᾽ Ἐ, -- ὅσ. ΕΗΠΚ. -- ἐχπυοῦται vulg.-iu- 
πνοῦται EG (Η, al. manu) 11. -- κινδυνεύσει ΕἸΦΚΡ. -- χινδυνεύει, al. manu 
cer Ἡ. --χινδυνεύσῃ vulg. -- λαταφθαρῆν (sic) Frob.—7 δὲ χρὴ 9. -- καὶ om. 9. 
— Post τοῖσιν addunt ἄλλοισι τοῖσιν ΕΗ. -- ὡς pro οἷσι 0.— ὃ δὲ om., restit. 


DES AFFECTIONS INTERNES. 205 


comme dans la précédente. Cette maladie vient de fatigues 
quand, les veines qui se rendent au rein se déchirant, le rein 
s'emplit de sang. Dans cet état, le patient rend , avec l’urine, 
du sang au début de la maladie, puis, avec le temps, du pus. 
S'il garde le repos, il guérira très-promptement ; mais, s’il fait 
quelque effort, les douleurs deviennent beaucoup plus vives. 
Quand le rein s’est rempli de pus, il se gonfle près du rachis. 
En ce cas, on pratiquera sur le gonflement une incision, en gé- 
néral profonde, dans le rein. Si vous réussissez dans l’incision, 
vous guérirez sur-le-champ le patient; si vous échouez, il est 
à craindre que la plaie ne se ferme pas. Les bords de la plaie 
se recollent-ils? la cavité du rein se remplit de pus en dedans ; 
si le pus se fait jour en dedans et passe dans le rectum , il y a 
chance de salut; mais, s’il va joindre l’autre rein, la mort est 
à craindre. On emploiera les évacuants et tous les autres 
moyens du cas précédent ; le régime sera le même. Cette ma- 
ladie est difficile ; et chez beaucoup elle s’est terminée par une 
_phthisie rénale. 

16. (Troisième maladie des reins.) Troisième maladie des 
reins : l’urine rendue est comme du jus de bœuf rôti. La ma- 
ladie vient de la bile noire, quand la bile afflue dans les veines 
qui se rendent au rein; s’y arrêtant, elle ulcère les veines et 
le rein ; c’est donc l’ulcération qui fait qu'avec l’urine est ren- 
due une telle humeur. Les douleurs se font sentir aux lombes, 
à la vessie, au périnée et au rein même, pendant peu de 
temps ; puis la souffrance cesse, pour reprendre bientôt avec 
acuité. Parfois aussi la douleur saisit le bas du ventre. Les 
choses étant ainsi, on évacuera le ventre avec l’épithymum 
(cuscuta epithymum , L.) ou la racine de scammonée; on don- 
nera à boire ce qui se donne dans la strangurie ; et, quand la 


el. manu , -- 9 ἀλλη EHIK.-voÿcos om., restit. al. manu post veo. H. 
-᾿νεφροῦ ΕΗ]]. — © γόσ. ΕΗ, -- ὅταν ΓῸ. -- φλεδία E.- συνρυῆ 0. -- συρρεῖ H. 
-ξυῤῥῇ Lind.-vù ἐς τὸν v. τείν. E. --- " τοιοῦτο [1η4. --περιναίω EG (HI, 
αἱ, manu) JK. --- “ οὕτω Η. -- τῇ σχαμμωνίη FG (Η, al. manu τῆς σχαμμω- 
γίης) (θ, σχαμωνίη), Ad. -- λούειν ai πολλῶ χαὶ χλιάσματα προστιθέναι. 


206 DES AFFECTIONS INTERNES. 
7 29/ 4 # - \ - = , 
χαὶ δχόταν À ὀδύνη, ἔχη, λούειν πολλῷ χαὶ θερμῷ, χλιάσματα προσ- 
τιθέντα πρὸς τὸ πονέον μάλιστα, καὶ ᾿δοφήματι χρεέσθω ἀλεύρῳ 
DGA ΞΡ ΕΩΝ REMNRAGEES PGA UAR Eur 

€ τ LE L4 ἣν / 2. LA € L 
ἑφθῷ, μέλι maupayéus, καὶ τῇ ἄλλῃ διαίτῃ, ᾿χρεέσθω ὡς διαχωρητι- 
χωτάτῃ, καὶ οἶνον πινέτω λευχὸν Mévôuoy μελίχρουν, ἢ ἄλλον λευ- 
χὸν τὸν ἥδιστον χαλῶς χεχρημένον. Αὕτη. À νοῦσος, οὐ μάλα ἐκλείπει" 
χαὶ \ CAPE 293€ = / \ Χ πο eg Ἂ 10 . Se 

ὶ τὴν ὥρην ὀῤῥοποτεέτω χαὶ γαλαχτοποτεέτω,, ἐς χάθαρσιν μὲν τῷ 
ὀῤῥῷ,, τὴν δὲ γαλαχτοποσίην ὃ ποιεέσθω: ἐν & ἔγτε. χαὶ τεσσα τ 
ὀῤῥῷ, τὴν δὲ γαλαχτοποσίην ὃ ποιεέσθω, ἐν ὥρη,, πέντε. χαὶ τεσσαὰ 

A δ ταν, TT, 7 À [4 La SAN \ / Ν 7 
ράχοντα ἡμέρας. Ταῦτ᾽ ἣν οὕτω ποιέης, ἐπὶ τὸ. χρέσσον διαθήσεις 
τὴν νοῦσον. 

17. “Τετάρτη νοῦσος νεφρῶν " “τὸ μὲν νούσημα γίνεται ἀπὸ χολῆς 

A? Le 3 οἱ τ F J' , DA! à OP TES 
χαὶ φλέγματος, ἐν καιρῷ δὲ τοῦ θέρεος μάλιστα᾽ γίνεται δὲ χαὶ ἀπὸ 
λαγνείης ἣ νοῦσος. Οὗτος τάδε πάσχει ὀδύναι πιέζουσιν αὐτὸν ἐς 
τὴν λαπάρην χαὶ ἐς τὸν χενεῶνα καὶ ἐς τὴν ὀσφῦν χαὶ ἐς τοὺς μύας 
τῆς ques καὶ πάσχει δὅχοῖα. γυνὴ ὠδίνουσα, χαὶ οὐκ ἀνέχετα!: ἐπὶ 
τοῦ ὑγιέος καταχείμενος, ἀλλ᾽ ἄγαν movéet, Txut τοῦ χενεῶνος δοχέει 

ὔ € 3 2€ , όταν ΔΝ \ & À , 

χαταχρέμασθαι ὡς AUTRE ἐπὶ δὲ τὰ πρηνέα ἣν χαταχέη- 
ται, οὐχ ἀλγέει" οἵ δὲ πόδες καὶ αἵ χνῆμαι ὃ αὐτοῦ ἀεὶ ψυχρά" τὸ δὲ 
pes μόλις προξρζεται ὑπὸ τῆς θερμασίης καὶ ee τοῦ οὔρου᾽ 
χὴν μὲν ἐάσης αὐτὸ ὀλίγον χρόνον, χαταθεὶς ἕως av χαταστῇ, ὄψει 
τὸ ὑφεστηχὸς παχὺ, οἷόν περ ἄλευρον: κἢν μὲν χρλὴ ἐπικοατέη, 
ὑπόπυῤῥον αὐτὸ ὄψει" ἣν δὲ ἀπὸ φλέγματος ἡ τὸ “ὁ νούσημα, λευχὸν 

\ δ 4 \ \ X ee 2 3 \ À 397 LA 
χαὶ παχὺ ἔσται. Καὶ τὸ μὲν πρῶτον ἐς ἐνιαυτὸν ἢ ὀλίγῳ πλέονα À 
ὀλίγῳ ἐλάσσονα χρόνον τοιαῦτα πάσχων διατελέει" “ἣν δὲ ἐπιμηχύ- 


€ -Ὁ LA . 17: - τ # sp 
γηται À νοῦσος, πονέει τε μᾶλλον καὶ ἐμπυοῦται, καὶ ὅχόταν ἔμπυος 


1 ‘Puo. G, Ald.- παραχέων 0. —? χρέεσθαι E.- μενδαίον (sic) 0, Mack.— 
μενδαῖον ΕῊΚ. -- μενδήσιον Q”, Lind.- μελιχροῦν FE -- μάλιστα pre où μάλα 
θ, ---ϑ ἐν ὥρη ποι. ΒΗ, --ταύτην 1. -- οὕτω on... restit. al. manu H.- ῥγῆστα 
διέξει, al. manu χαὶ ἐπὶ τὸ κρέσσον διαθήσεις τὴν ν. Η. -- ῥήϊστα διεχφύγοι 
τὴν ν. E (Ρ!, διαφεύξει). — ἡ ἄλλη νοῦσος νεφροῦ (E, νόσος) (H, al. manu) 
1 (0, sine νοῦσος). --- τὸ.... φλέγματος om. 9. -- νόσ. ΒΗ. --δὲ ponit post 
τοῦ θ.--ὀόοσφὺν δ, Ald., Lind., Μδοκ.-- μῦας Lind., Mack.—ôroix G.- 
χαταχεῖσθαι vulg.—xaraxeiuevos (H, ἃ]; manu καταχεῖσθαι) θ. -- ἃ γὰρ pro 
ἀλλ᾽ ἄγαν θ.-- ἄγε pro ἄγαν 7. --- Ἰ χαὶ om. θ. -- χαταχρεμᾶσϑαι νυ]σ, -- χατα- 
χρέμασθαι Κ.-- ἀπορησσόμενα vulg.- ἀπορισσόμενα, al. manu ἀπορρησσ. H. 
- ἀπορρησσ. ΕΚ, Mack. -- Ante ἐπὶ addunt ἔπειτα πονέει ΒΗ. ---ϑ ἀεὶ ψυχοαὶ 
αὐτοῦ ΒΗ. -- αἰεὶ Lind.-—@uypai ΜΚ, -- μόγις θ.-- φλεγμιασίης vulg, -- θερμα- 
σίης θ.-- παχυτῆτος νυν. -- παχύτητος E, Lind., ΜΔΟΚ. ----9ὴν HE --ὄνη EG, 
Ald.-Ante παχὺ addunt πᾶν θ, Vatic. exempl. ap. Foes, Mack.-7& pro 


DES AFFECTIONS INTERNES. 207 


douleur est présente , on lave avec beaucoup d’eau chaude, et 
on fait les applications chaudes sur la partie douloureuse sur- 
tout. Pour potage le patient prend de la farine cuite, à la- 
quelle on ajoute du miel; le reste de son régime est aussi re- 
lâchant que possible. 11 boira du vin blanc de Mendes miellé, 
ou un autre vin blanc très-agréable et bien coupé. Cette mala- 
die ne quitte guère le patient. Dans la saison , il boira du pe- 
tit-lait et du lait; le petit-lait est pour relâcher le ventre; 
quant à la cure par le lait, il en boira, dans la saison, pendant 
quarante-cinq jours. Si vous agissez ainsi, vous mettrez le 
malade en meilleur état, 

17. (Quatricme maladie des reins.) Quatrième maladie des ἡ 
reins : la maladie vient de la bile et du phlegme, pendant Péte 
surtout ; elle vient aussi d’excès de coït. Voici les accidents : 
des douleurs se font sentir aux flancs, aux lombes et aux 
muscles des lombes ; le patient souffre comme une femme en 
mal d'enfant ; il ne supporte pas le décubitus sur le côté sain, 
ce qui augmente la souffrance à l'excès , et lui donne la sensa- 
tion de quelque chose suspendu au flanc et se déchirant. Mais, 
s’il se couche sur le ventre, il ne souffre pas. Les pieds et les 
jambes sont toujours froides. L’urine est rendue avec peine à 
cause qu’elle est brülante et épaisse ; si vous l’abandonnez pen- 
dant quelque temps jusqu'à ce qu’elle dépose , vous verrez un 
sédiment épais et semblable à de la farine; si c’est la bile qui 
domine, il sera rougeûtre; si c’est la pituite, il sera blanc et 
épais. D'abord le patient demeure en proie à ces souffrances 
pendant un an, un peu plus ou un peu moins; puis, si la mala- 
die se prolonge, ses souffrances augmentent, et une suppura- 
tion se forme. Quand elle est formée et qu’il y a gonflement, 
on pratiquera , là où le gonflement est le plus considérable, - 


παχὺ FGUK, Ald.-énixparéer Κ. -- ὑπόπυρον EGIJ.— 1 νόσ. E.- ἐστὶ E. 
-- πλείονα Εἰ, -- πλείω sine ἢ ὀλίγῳ ἐλάσσονα 0, — " ἣν ὧδε χρόνος πλείων 
τὴ νούσω γχαὶ ἀπομιηχύνηται, al, manu ἢν δ᾽ ἐπ. à ν. Η. --ἢν δὲ ὁ χοόνος 
πλείων τῇ νούσω ἀπομιηχύνηται 9. -- δ᾽ Ἐ --τε om. 9..-- ἐχπυοῦται 0. -- χαὶ 
ὁχόταν ἔμπυος ἢ, ἀποιδέει, χαὶ ὅχον θ, -- γενόμενος Om., restit, al. 
manu H, 


208 DES AFFECTIONS INTERNES. 
, ΕΣ ΝΠ, d 4 3 2 2 Q7 #, δι \ x 
γενόμενος ἀποιδέῃ, ὅχου !àv μάλιστα ἀποιδέη τάμνειν ἐς τὸν νεφρὸν, 
A ΩΣ 3, 29 
χαὶ ἀφιέναι τὰ πῦα᾽ καὶ ἣν μὲν τύχης ταμὼν, παραχρῆμα ὑγιέα 
. d = " “- 
ποιήσεις. Τοῦτον, δχόταν οὕτως ἔχη, τοῖσιν αὐτοῖσι ᾿ πᾶσι θερα- 
1 T M œ =: , ᾿ À JT A > 4 3 δεῖ 
πεύειν, οἷσι κατὰ τὸ πρόσθεν᾽ χαὶ χατ᾽ ἀρχὰς τῆς νούσου Ÿ δεῖ τε χα- 
- οἷν À - « ,ὔ εὖ - τ A - - 4 
θῆραι καὶ πρὸ τῆς ὑποχαθάρσιος πυριῆσαι" καὶ τοῖσι λουτροῖσι "μὴ 
Ν en , -- 
πυχινὰ λουέσθω, ἀλειφέσθω δὲ μᾶλλον, μηδὲ διγούτω, χαὶ τοῦ ἡλίου 
3 / 5 \ x , Π' Ὁ À , \ \ 4 
ἀπεχέσθω, ὅκαὶ μὴ λαγνευέτω, Ταῦτα ἣν ποιέη καὶ μὴ τάχιστα 
- x 4 
ὑγιαίνη, où χαινόν" δὴ νοῦσος γὰρ ὡς χαλεπή. Ἣν δὲ βούλῃ ἄνευ 
re 2 4.1: Ὁ Ἴ Ὁ 5. τ ὃ , - ΄ 
φαρμάχων ἰῆσθαι, χρὴ παχὺν Ἰποιῆσαι ἀπὸ διαίτης ἤν τε ταύτην 
Δ - , 8 “- τ ἡ ὦ τς LS λὰ 
τὴν νοῦσον χάμνοντα, ὃ ἤν τε τῶν προτέρων τινὰ, ὃ τὰ σιτία διελὼν, 
ἃ χει δα 40." a 7 19, % , RES 
μεμαθήχει ἐσθίειν, “ἤγουν δέχα mepiduc" ἔπειτα inv ἀφελὼν με- 
13 \ \ ͵ὔ “ Ν᾿... LA εχ ᾿ 
οίδα, τὰ λοιπὰ καταφαγέτω, ὄψον δὲ ἐχέτω χρέας δὸς τετριμμένον, 
\ 7, .7 . 11 , CRETE pe = δὲ ε ͵ 
χαὶ περιπατεέτω δέκα σταδίους 1“ ταύτης τῆς ἡμέρης" τῇ δὲ ὑστεραίῃ 
\ τω ! , δὰ» 297 LA (4 6 / r 37 ἡ 
χαὶ τῇ τρίτη μέχρι τῶν “δέκα ἡμερέων ὑποδαίνων μερίδα, ἐλάσσω 
ἐσθιέτω, καὶ περιπατεέτω δέκα ἢ σταδίους αἰεὶ πλείω ἑκάστης ἡμέ- 
- 4% < 2 δὲ 2 \ 2. , LEN 3 LA 2 τ LA \ “ 
pns' ôxotav δὲ ἐς τὴν ἐσχάτην μερίδα ἀφίκηται τοῦ σιτίου χαὶ ἐς 
\ € \ 45 Ὁ, 2 ΄ À [EN f \ Ps 
τοὺς ἑχατὸν “σταδίους, ἐσθιέτω τὴν μίην μερίδα μούνην, καὶ ταύτης 
or Ar / 46,24 € \ 9’ \  N 1 
τῆς ἡμέρης περιπατησάτω “τοὺς ἑχατὸν σταδίους, πρὸ τοῦ δείπνου 
τεσσαράκοντα, μετὰ “δὲ τὸ δεῖπνον εἴκοσιν, ὄρθρου δὲ τεσσαράχοντα᾽ 
οἶνον δὲ πινέτω 15 Μένδαιον, λευχὸν, αὐστηρόν. Ταῦτα 9 δὲ ποιεέτω 
“ρ , A] LA -ὉὋ 
τρεῖς ἡμέρας" ἔπειτα τὸν λοιπὸν χρόνον ὑποδαίνων τῶν περιπάτων, 


88, ὦ ΄ / 2 L4 \ | ΄ “' 2 l4 1,9 
τῶν GLTLU)Y πλείω ἐσθιέτω, στον αὐτὸν τρόπον ὥσπερ xpnoet, OUTU) 


‘"Hv, al. manu ἂν H.-é&rotûéo: H.- ἀφυέναι,, al. manu φι Η, -- μὲν om., 
restit. al. manu Η. -- ποιήσης H.-roùroy om., restit. al. manu , --- 3 πά- 
θεσι vulg.- πᾶσι 6, Lind., Mack. —5 δεῖται E. -- δεῖ τε χαθ. χαὶ om. (Η, al. 
manu δεῖται χαθηραῃ 9. --ὃξ pro τε Mack.-xai om. E.- La lecon de H et 
de 8 pourrait aussi s’entendre. —“uà H.-uà om. vulg.—muxva Lind,- 
λούειν vulg.-)ovécüw ΕΗ. -- ἀλ. δὲ καὶ θαλπέσθω (χαὶ θαλπ. om., H restit. 
al. manu, 6) μᾶλλον vulg. — " μηδὲ pro χαὶ μὴ ΕΡ', --ρμηδὲ pro μὴ FGLUXK, 
ΑΙα. -- ταῦτα ἢν ποιέη, τάχιστα ὑγιὴς ἔσται pro ταῦτα.... χαινὸν θ.-- ὑγιαί- 
ver H.—6% δὲ νοῦσος 9. -- γὰρ ὡς om.{H, γὰρ restit. al. manu) 8. -- ὡς om. 
Ε. -- βούλεται νυ]σ. -- βούληται GHUK, .Ald., Lind., Mack.-Boÿxn ἘΡ, -- 
ὑγιὰ (sic) ποιῆσαι pro ἰῆσθαι θ. -- χρὴ om. (H, restit. al. manu) ἢ, ---- 7 ποιῆ- 
σαι om. 8. -- ἀπὸ τῆς ἢ. -- κάμινη 9. --- ὃ εἴ τε 1, -- ἣν τε τ. ro. τινὰ om. 6. 
- προτέρω H.—°Post τὰ addunt γοῦν Lind., Mack.— " ἤγουν om. (H, 
restit. al. manu), Lind.-#ro K.-#youy δέκα μερίδας om. 6.-üios θ, - 
ὀϊτὸς al. manu Ἦ. -- τετρυμμένον ἃ. -- τετρυμένον ΒΉΜΚ. -- περιπατησάτω 0. 
— 11 αἰεὶ πλείω ἑχάστης τῆς ἡμέρης pro ταύτης τῆς ἡμέρης θ, Mack.— δ᾽ ΕΗ. 
— ' δώδεχα FGJ, Ald.- προστιθεὶς (ὑποδαίνων EHP'(', Lind.) μερίδα vulg. 


DES AFFECTIONS INTERNES. : 209 
une incision jusqu’au rein, εἴ" on évacuera le pus. Si l’on réus- 
sit dans l’incision, on obtient aussitôt la guérison. Les choses 
étant ainsi, on traitera le patient par tous les mêmes moyens 
que dans le cas précédent. Dès le début de la maladie, 1] faut 
évacuer et, avant l'évacuation, étuver. Il ne prendra pas des 
bains fréquents ; mais plutôt il s’oindra et se gardera du froid; 
il ne s’exposera pas au soleil et s’abstiendra du coït. Si vous 
employez ces moyens et que le patient ne guérisse pas très- 
vite, il ne faut pas s’étonner ; car la maladie est difficile. Vou- 
lez-vous traiter le malade sans médicaments? procurez-lui de 
lembonpoint par le régime, soit qu’il ait cette maladie, soit 
qu’il ait l’une des précédentes : partagez ses aliments habituels, 
par exemple en dix parties ; ôtez-en une, et qu’il mange les 
neuf autres, ayant pour mets de la viande de porc hachée, et, 
ce jour-là, qu’il fasse une marche de dix stades. Le lendemain 
et le surlendemain jusqu’au dixième jour, il mangera une par- 
tie d'aliments de moins chaque jour, et, chaque jour aussi, il 
marchera dix stades de plus. Quand 1] sera arrivé à la der- 
nière part d'aliments et aux cent stades , il mangera cette part 
seule, et, ce jour-là, il fera les cent stades, quarante avant 
diner, vingi après, et le matin quarante. Il boira du vin de 
Mendes, blanc, astringent. Il en fera autant pendant trois 
jours ; puis, le reste du temps, il retranchera sur les marches, 
et augmentera les aliments de la même façon qu’il les avait 


— 5 σταδίους ἢ πλείω νυ]ρ. -- σταδίους À πλείω προστιθεὶς Κ΄. -ἰ σταδίους 
αἰεὶ ἢ πλείω E.- σταδίους αἰεὶ (additur ἢ al. manu) πλείω H.— "" ὅταν FG 
1Κ.-- δ᾽ θ.-- τὴν om. K.—Gexérnv pro ἐσχάτην 9. --τοῦ σιτίου om. 8. — 
5 σταδίους βαδιζέτω χαὶ (βαδιζέτω καὶ om. θ) ἐσθιέτω (χαὶ ἐσθιέτω om., 
restit, al. manu H) τὴν vulg.-woüvov, al. manu μούνην, μερίδα ἢ. -- μού- 
vnv μερίδα E.-uôvnv μερίδα 9. --- " τοὺς om. ΕΗ. -- σταδίους om. FGIJ. - 
πρὸ τοῦ δείπνου τεσσαράχοντα θ, Foes in not., ΜΙίΔΟΚ. -- πρὸ τ. ὃ. τ. om. 
vulg, ---- "μὲν pro δὲ Lind.- ἑξήχοντα pro εἴχοσιν Calvus. — δ μὲν παλαιὸν 
pro μένδαιον 0, Μίδοκ. -- μενδαῖον ΕΗ. -- μενδήσιον Lind.— GE om. E.- 
ἡμέρας, al. manu μῆνας Η. -- υῆνας νυ]ρ. --- 3 χαὶ (χαὶ om. Lind.) τῶν σ. 
vulg. -- Cette correction est très-bonne. -- τὸν δ᾽ αὐτὸν Lind. —*! οὕτως ἢ, 
- δὲ (δὴ GIJK, Ald., Frob., Lind.; δὲ om. EHO, Mack) vulg.-Ante πρ. 
addit χαὶ Lind.- προστιθέτω EHQ'6, Lind., Mack. 
TOM. VII. 14 


210 DES AFFECTIONS INTERNES. 
τῳ ͵ ͵ὔ Ὁ 
δὴ προστιθείς" ᾿τῶν δὲ περιπάτων ἀφαιρείτω μέχρι τῶν δέχα ἦμε- 
ἔων" À ἡσυχίην ἐχέτω ὡς μάλιστα, χαὶ εὐωχεέσθω σιτία τε 
ρέων" ἔπειτα ἡσυχίην ἐχ 4 * dy 
\ Vs € 2 Le 2 A LA 4 2 ΔΘ 5. eu 
καθαρὰ χαὶ ὄψα ὡς "πιότατα, χαὶ τὰ γλυχέα πάντα ξύμφορα αὐτῷ 
λαχάνων ὃ δὲ χαὶ ὀξέων πάντων ἀπεχέσθω χαὶ τῶν δριμέων, καὶ 
͵ - RENE / se Ju AE \ 
ὁχόσα φῦσαν παρέχει᾽ “houécdw τε πολλῷ καὶ θερμῷ, καὶ μὴ ῥι- 
7 vw 1 À ΄ ,ὔ ε ΣΈ 4 
γούτω. Ταῦτ᾽ ἣν ποιέῃ, τάχιστα ὑγιὴς ἔσται. 
λ8, "Ἀπὸ δὲ νεφρίτιδος ἐπιλαμόάνει ἥδε à νοῦσος ὃ μεγάλη τῶν 
το -“ / A / 115 Δ τὰ > NES | A 
φλεόῶν τῶν χοίλων, αἵ τείνουσιν ᾿ ἀπὸ τῆς χεφαλῆς παρὰ τὰς σφαγὰς 
\ ee ce? DS 5. ἘΔ fé " Ars \ ἊΝ ψ ἢ \ “ 
+ διὰ τῆς ῥάχιος ἐς “τὸ σφυρὸν τὸ ἐχτὸς τοῦ ποδὸς χαὶ ἐς τὸ μεταξὺ 
τοῦ μεγάλου δαχτύλου, ᾿ Τὸ δὲ νούσημα γίνεται μὲν ἀπὸ φλέγματος 
καὶ χολῆς, ὁκόταν ἐς τὰς φλέδας “ὁ συῤῥυῇ᾽ ai δὲ φλέδες αὗται αἵματός 
εἰσι πλήρεες" ἣν οὖν τι παρέλθῃ ἀλλοῖον ἐς αὐτὰς, νοσοῦσι. Τάδε 
ΕΥ̓ , CUIR ασρ το ΝΙΝ , EURE À 20/ / 
οὖν πάσχει᾽ ἣν ἐπὶ τὰ δεξιὰ νοσέῃ, ἄρχεται τὴν ὀδύνην παρέχουσα 


ι 
Lu 


» - ληδό ἘΠ RE ET D τὸ où VERRE Δ᾽ ἃ ,ὔ 
ἐκ τῆς χοτυληδόνος “τοῦ ἰσχίου κατ᾽ ἀρχάς" ὅχόσῳ δ᾽ ἂν πλείων 
Ξ , LA Ne / (“4 ISLAND E ΄ 42 \ J 
χρόνος προΐῃ καὶ ἀπομηχύνηται, À τε ὀδύνη ὀξυτέρη lxu κατέρχε- 
ται χατωτέρω, χαὶ δχόταν ἐς τὸ σφυρὸν ἀφίκηται τὸ ἐχτὸς τοῦ πο- 
δὸς Ξχαὶ τὸ μεταξὺ τοῦ μεγάλου δαχτύλου, ἄρχεται πάλιν ἐς τὴν 
χεφαλὴν ἔρχεσθαι, lxal ὁκόταν ἐν τῇ κεφαλῇ στῇ τὸ ἄλγος, πιέζει 
> τ ΑΝ τ τον ΟΑΡΕΞΚ A τ ς 
ἰσχυρῶς; καὶ δοχέει ὃ ἄνθρωπος διαῤῥήγνυσθαι τὴν χεφαλὴν, χαὶ οἵ 
ὀφθαλμοὶ “ὃ φλέγματος πλυηροῦνται καὶ τὸ πᾶν σῶμα, Τοῦτον, ὅταν 


οὕτως ἔχη; ἐλατήριον πῖσαι À θαψίης ῥίζαν ἢ ἐλλέδορον ἢ δ ὀπὸν 


1 Τὸν δὲ περίπατον vulg.-T@v δὲ περιπάτων EH6, Mack. -- ἀφηρείτω EF 
GHUXK , Ald. —? πλεῖστα pro πιότατα 0.-— Post πιότ. addunt ἐχέτω E, ἔχων 
0. -- αὐτῷ om. (H, restit. al. manu) 6. — 5 ἀπεχέσθω ponunt post δὲ EHO.- 
Ante ὀξέων addunt τῶν Εθ.-- πάντων om. (H, restit. al. manu) 6.—Post 
παρέχει. addunt πάντων H, ἁπάντων 0. --- ἰχαὶ λουέσθω sine te EH (6, 
λούσθω). -- δὲ pro τε Lind.-xai om. K.—51In tit. νοῦσος γινομένη ἀπὸ νε- 
φρίτιδος ΕΘΉΠΪΗΠΚ.-- ἐχ E (Η, al. manu ἀπὸ) θ.-- δὲ om. Κθ.-- Ante νεφρ. ad- 
dunt τῆς Ηθ. -- ἐπιλαμόάνει ponunt post νοῦσος ΟἸΜΚ. -- ἢ δὲ (ἥδε ΕΗΙΦΚΘθ, 
Lind., Mack) (addunt ἡ EHI6, Lind., Mack) νοῦσος νυ]. ----ῦ χαί ἐστι με- 


γάλη 9. --- ᾿ ἐκ E (H, al. manu ἀπὸ) 0. ---- τὸν ὁ. -- ἐχ pro ἐχτὸς E. ---ϑ γίνε- 
ται μὲν (δὲ 6) τὸ νόσ. ἀπὸ Ηθ. -- εἰς 1 -- τ ξ, Lind., ΜΔοΚ. --συρρῆ Κ. -- πα- 
ρέλθη EHK9, Lind., Mack. - παρέλθοι νὰ]. -- ταύτας 9. --- '' ἐς τὸ ἰσχίον θ, -- 


ὁχόσῳ δὲ (δ᾽ ἂν pro δὲ EHP’('6, Lind., Mack) πλείω (πλείων K) 6 (6 om., 
H restit. al. manu, 8, Mack) χρόνος vulg.-— ἀπομηχύνεται GIJK, Lind. — 

1 χαὶ EH0.-xoi om. vulg.-<ic 91, -- τὰ σφυρὰ E (H, al, manu).-ëx pro 
ἐχτὸς E.—1 χαὶ,... δαχτύλου om. (H, restit. al. manu) θ.--ἐς τὴν ῥάχιν 
ἄρχεται πάλιν (πάλιν ἀνέρχεται 0) καὶ ἐς τὴν χεφαλὴν H (6, sine ἔρχεσθαι). 
— li χαὶ ὁχόταν ἐς αὐτὴν τὸ ἕλχος στῇ (or τὸ ἕλκος 1) vulg. -- καὶ ὁχόταν 


DES AFFECTIONS INTERNES. 241 
diminués; il accourcira les marches jusqu’au dixième jour; 
puis il gardera le repos le plus complet et fera bonne chère, 
mangeant du pain ou de la polenta sans mélange, des mets 
très-gras ; toutes les choses douces lui sont bonnes; il s’abs- 
tiendra des herbages , de tous les acides, de toutes les choses 
âcres , de toutes les choses flatulentes ; 1] se lavera avec beau- 
coup d’eau chaude, et ne prendra pas froïd. En agissant ainsi, 
il sera bientôt guéri. 

18. (Maladie rhumatismale ayant de grandes ressemblances 
avec celle qui est décrite $ SA, sous le nom εἰ ἰσχιὰς, coxalgie. 
La maladie est rattachée à l'affection de la grande veine droite 
qui, suivant l'opinion des plus anciens Hippocratiques, allait de 
la téte au pied droit. On remarquera le traitement par l'ivresse 
poussée jusqu'a produire l'épistaxis ou quelque autre flux san- 
guin.) À la suite de la néphritide vient la grande maladie des 
veines creuses qui se rendent de la tête le long du cou par le 
rachis à la malléole externe du pied et à l’entre-deux du gros 
orteil. Cette maladie naïît du phlegme et de la bile s’écoulant 
dans les veines ; ces veines sont pleines de sang ; si donc quel- 
que chose d’étranger y pénètre, elles deviennent malades. 
Voici les accidents : si l’affection est à droite, la veine com- 
mence par causer de la douleur dans la cavité de la hanche; 
plus le temps dure et le mal se prolonge, plus la douleur de- 
vient aigué ; et elle descend plus bas; quand elle ἃ gagné la 
malléole externe et l’entre-deux du gros orteil, elle gagne en 
sens inverse la tête. Arrivée là, elle devient très-accablante ; 
il semble au malade qu’on lui fende la tête, Les yeux s’em- 
plissent de pituite ainsi que tout le corps. Les choses étant 
ainsi, on fera prendre en potion lélatérion ou la racine de 


΄ 


πιέζη 1.-- ὃ ἄνθρωπος om. (H, restit. al. manu) θ.-- διαρρήσσεσθαι, al. manu 
γνυσθαι Η.-- διαρήσσειν 0.—15 αἵματος θ.--Φλ. om., restit. al. manu E.- ri 
πλανται EHQ'9, Lind.-zxa τὸ πᾶν σῶμα om. 9. -- ὁχόταν 9. -- οὕτως ὅταν I. 
-- πίσαι vulg.— θαψίας Κ. -- ἐλλέδορον EH6, Mack.- ἐλλεδόρου vulg. — 1 ὁποῦ 
Ε6.-- σχαμωνίης 3. --σχαμμονίης Ald., ΕΤΟΙ». -- ταὐτὰ Κ', Lind., Mack. -- 
ταῦτα vulg. 


ἐν τῇ χεφαλῆ στῇ τὸ ἕλχος EHQ/ (τὸ ἕλχος στῇ Lind.) (ἄλγος θ, Mack). -- 


212 DES AFFECTIONS INTERNES. 


A) δ Co 
σχαμμωνίης" μετὰ δὲ τὴν χάθαρσιν ταὐτὰ προσφέρειν, & χαὶ τοῖσι 
LA Li DA \ € \ LA La , LA ΓΔ 
πρόσθεν. Ἣν δὲ μὴ ὑπὸ ταύτης τῆς θεραπείης παύηται, γάλαχτι 
παχύνας καῦσαι ' χάτω τὴν ὠμοπλάτην τὴν δεξιὴν τέσσαρας ἐσχάρας, 

Ven \ 2 1 τὰ ΘῈ ἢ - ΞΕ é Ne a A 
χαὶ ἐς τὴν *xotu}dE τοῦ ἰσχίου τοῦ δεξιοῦ τρεῖς, χαὶ ὑπὸ τὸν γλου- 
\ δή 5 5, 8, τω £cw = ES  Q/ es ΄ 
τὸν δύο, καὶ ἐν τῷ μέσῳ τοῦ μηροῦ δύο, καὶ ὑπὲρ τοῦ * γούνατος 
,, ATOS τ καὶ τεὸν τ, À g SP PA: 
uinv, καὶ ὑπὲρ τοῦ σφυροῦ μίην. Οὗτος, ἢν οὕτω χαυθῇ,, 5 οὐχ ἀφίη- 
“ 3 " , \ UN RE ͵ x “28 ς 29/ 
σιν οὔτε ἄνω οὔτε χάτω τὴν νοῦσον διαχωρέειν. Ἣν δέ 5 xou ἣ ὀδύνη 
φθῇ ῥαγεῖσα, ἣν μὲν στηρίξη ἐς τὸ σχέλος πρὶν À Ἰχαυθῆναι, χωλὸς 


ἔσται" ἣν δὲ ἐς τὴν AE χωφὸς ἢ τυφλός" ἣν δὲ ἐς τὴν χύστιν, 


δ προχωρέει ἅμα τῷ οὔρῳ αἵματος μάλιστα τεσσαράχοντα ἡμέρας. 


Ἀλλὰ χρὴ, ἣν ἐς τὴν χύστιν ῥαγῇ, διδόναι τὰ αὐτὰ φάρμαχα, ἃ 


9 «10 


557 


χαὶ τῷ στραγγουριῶντι᾽ ἢ χαὶ ἤν χου ὅλα À ὀδύνη στῇ. χαῦσαι" 


4 DA A \ \ 1S ων , 3 


χαίειν δὲ χρὴ “τὰ μὲν σαρχώδεα σιδηρίοισι, 15 τὰ δὲ ὀστώδεα χαὶ νευ- 
19 2 εὐ , , , \ ΩΝ - τῷ , 
ρώδεα μύχησι. Πλὴν τάδε πρότερον τούτων χρὴ ποιῆσαι" ἣν χατ 
DEN > , a 43 > A A \ NAS ὃ »͵7 7 
ἀρχὰς τῇ νούσῳ παραγένη, “εἰς μὲν τὸ ποτὸν χρὴ διδόναι οἶνον 
\ PEN co Là € = 9 € Ld \ 
λευκὸν Μένδαιον ὑδαρέστερον ὡς πλεῖστον μεθ᾽ ἡμέρην, καὶ μεθυ-- 
ἔσθω ἄχρις ἂν αἱμοῤῥαγήσ τὰ τὰς δῖνος" 1" ὃ δὲ ἄρξητα 
σχέσθω ἄχρις ἂν αἱμοῤῥαγήσῃη κατὰ τὰς ῥῖνας" éxotav δὲ ἄρξηται, 
ΠΕ- € πὸ, € 52 ον»; 7 A ἘΣ τ : ai T € 
ΕἾ ῥυῆναι ἡμέρας τὸ ἐλάχιστον δέχα καὶ τρεῖς ὅταν δὲ αὗται αἵ 
LA / 
ἡμέραι δ διέλθωσι, μηχέτι μεθυσχέσθω, undè ὅταν ἄρξηται ἅπαξ 
᾿ , ΄ 5.7 , \ 1 5: ἃ , « À, ε7 
δεῖν" πινέτω μέντοι ὀλίγῳ πλείονα τὸν οἶνον ἐπὶ σιτίῳ, ὅχως ἂν ῥέη 


Ne 47? nn SZ ΄ CN ΡΟΣ, 3 À 7 
το αἷμα. Hô οετισι παυσαμένου του αιματος, Eppx γὴ ες τὴν XU- 
ὃ 


στιν καὶ ἐχώρησεν αἷμα χαὶ πῦα" ἢν ᾿δγοῦν ῥαγῇ, διδόναι τὰ αὐτὰ 


! Παρὰ pro χάτω θ,-- ὠμοπλάτιν Ε', --- 2 χοτυληδόνα νυ]. -- χοτυλίδα 6, 
Lind., Mack. Gal. 6]. : χοτυλίδα, τὴν κοτύλην τοῦ ἰσχίον ἔν τε τοῖς προ- 
χειμένοις τῷ Μοχλιχῷ χἂν τῷ δευτέρω Περὶ νούσων τῷ μείζονι. ----ὐ τῷ om., 
restit. al. manu Η. --- γόν. ἘΚ, -- χαὶ ὑπὲρ τ. σ. μίην om. 9. ---- οὐ παρήσει 
9. --- ὁ ποῦ EFGHIK.-é20% vulg.-0:67% EFGHIK, Ald., Frob., Lind., 
Mack.- Cest φθῇ qu'il faut lire.— Gal. G1. : ῥαγεῖσα δηλοῖ ποτὲ χαὶ τὸ 
ἀθρόως ὁρμήσασα, ὡς ἐν τῷ δευτέρῳ Περὶ νούσων τῷ μείζονι χτλ. --ἰἐς τὸ 
σχέλος om. (H, restit. al. manu) θ. -- ἢ πρὶν pro πρὶν ἢ ΕἸ. -- ἢ om. H. 
restit. al. manu) 6.— 7 χαυθῇ Εἰ, -- Post x. addunt ἐς τὸ σχέλος EH6.—5 χαὶ 
(καὶ om. Lind.) προχωρέει (προχωρέη GJ, Ald., Frob.) vulg.- La correction 
de Lind. est bonne. Post οὔρῳ addunt χαὶ 0, Μδοϊς -- μάλιστα om. θ. -- 
ἡμέρησιν 0. —° χαὶ ἐν τῷ EH. — rai ἤν χου ἄλλη ἣ ὀδύνη στῇ 0, Mack.— 
χαὶ ἤν χου (που EGHIJK) à (ἣ om. G) ὀδύνη ἀλισθῇ (ὀλισθῇ Lind.; ἁλισθῆ 
Τὴ vulg. — " ἐς μὲν τὰ ΕΗ. -- ἐν σιδηρίοισι ΕΟΙΦΚ. -- " ἐς δὲ τὰ ΕΗΘ΄. -- μαυ- 
χίνησι (E, al. manu μύχησι) FGHIJ, Vatic. exempl. ap. Foes, ΑΙα. -- πλὴν 
om., restit. al. manu Η. -- τούτων xp. EHIJK.— 1 ἐς Lind.-—oïvoy λευχὸν 
χρὴ (χρὴ om. 6) μενδαῖον (μενδαίον 6) διδόναι πίνειν ὀλίγω pro εἰς.... μέν- | 


DES AFFECTIONS INTERNES. 2143 


thapsie ou l’hellébore ou le suc de scammonée; après l’éva- 
cuation on administrera les mêmes choses qu'aux précédents. 
Si ce traitement ne réussit pas, on lui donnera de l’embon- 
point par le régime lacté, et on lui pratiquera quatre cautéri- 
sations au bas de l’omoplate droite, trois à la cavité de la 
hanche droite, deux à la fesse, deux au milieu de la cuisse, 
une au-dessus du genou, une au-dessus de la malléole. Un tel 
ensemble de cautérisations ne permet à la maladie de chemi- 
ner ni en haut ni en bas. Il peut arriver que la douleur, pré- 
venant le traitement, aille faire explosion quelque part; se 
fixe-t-elle à la jambe avant la cautérisation ? le patient sera 
boiteux ; à la tête, il sera sourd ou aveugle; à la vessie, il 
rend avec l’urine du sang pendant quarante jours environ. Il 
faut, si l’explosion se fait sur la vessie, donner les mémes 
médicaments qu’on donne dans la strangurie; et, si la douleur 
se fixe quelque part ailleurs, cautériser. On cautérisera les 
parties charnues avec des ferrements, les parties osseuses et 
nerveuses avec des champignons. Toutefois il faut préalable- 
ment faire ceci : êtes-vous appelé dès le début de la maladie? 
vous donnerez pour boisson le vin blanc de Mendes, coupé 
d’eau, et en grande quantité pendant le jour; le malade se 
grisera jusqu’à ce qu’il ait une épistaxis ; quand le sang com- 
mence à couler, on laisse le flux durer au moins pendant treize 
jours ; quand ces treize jours sont passés, le malade ne se gri- 
sera plus, ni même dès que le sang a commencé de couler; 
pourtant il boira, en mangeant, un peu de vin en excès afin 
que le sang flue. Chez quelques-uns il est arrivé que, le sang 
s’étant arrêté, l'explosion s’est faite sur la vessie, et le malade 
a rendu du sang et du pus. Dans ce cas on donne les mêmes 


ε 


daiov ἘΗΡ. -- μενδήσιον Lind.- καὶ μεθυσχέσθω om. θ.-- ὡς pro ἄχρις θ. -- 


αἱμορραγίση, K.— "' ὅταν δὲ ἄρξηται, ἐᾶν ῥυῆναι ἡμέρας τὸ ἐλάχιστον τρεῖς 
χαὶ δέχα θ.-- ὁχόταν δὲ ἄρξηται ῥέειν, τὸ ἐλάχιστον ἡμέρας ῥέει δέχα χαὶ 
τρεῖς vulg. — 5 γένωνται, al. manu διέλθωσι H.- διαγένωνται: θ. --- 15 μιηδ᾽ 


ΒΗ. -- ὁκόταν H.-uéy τι pro μέντοι Ε΄ -- ἐπὶ τῶ σιτίω Κ. --- 1 ἤδη δὲ παυ- 
σθέντος τοῦ αἵματος ἐρράγη τισὶν ἐς τὴν χύστιν 9. --- 8 οὖν ΕΗΚ. -- πολλὸν 
pro πλέον EH. 


214 DES AFFECTIONS INTERNES. 
f “Ὁ \ τω ᾿ Ὁ À 5. 2 - 2 ss » 1 
φάρμαχα,, ἃ χαὶ τῷ στραγγουριῶντι, χαὶ ἀπὸ τοῦ αὐτοῦ οἴνου διδό- 
, “- ττ d 4 
γαι πλέον πιεῖν. Οὗτος tobrw μελετώμενος χαὶ ?rù σιτία προσφερό- 
Α \ \ ὦ 
evo διαχωρητιχὰ χαὶ τὰ ὄψα, τάχιστα ὑγιὴς ἔσται" ἣ δὲ νοῦσος χα- 
λεπή. 
Ὗ, τ Le pe 
19. “Ἄλλη ἀπὸ τῆς ἀριστερῆς φλεύός" τὰ μὲν ἄλλα πλῆθος τὰ 
\ ii, ὁ 
αὐτὰ πάσχει, ἃ χαὶ 6 πρόσθεν᾽ ἐς δὲ τὸν σπλῆνα ὀδύνη. ἐνότηρίζει 
3 \ τω na 
ὀξείη εὐθὺς καταρχὰς τοῦ νουσήματος: καὶ "ἣν μὲν ξυνίη παραχρῆμα 
πρὶν χαταστηρίξῃ ἐς τὸν σπλῆνα, μύχησι καῦσαι ὀχτὼ ἐσχάρας, τὰς 
χεφαλὰς ἀπολαδὼν τοῦ σπληνὸς, ὡς τάχιστα" χαὶ ὅχου ἂν ὅ ἄλλη ἣ 
΄ τὼ [24 D “ἡ 
ὀδύνη χαταστηρίξῃ, καῦσαι, καὶ οὕτω παραχρῆμα ὑγιὴς ἔσται. ὁ Ἦν 
ὌΝ à Se RS GS 5. τὴ 3 , - τς " 
δὲ μὴ χαυθῇ, ὑγιὴς δὲ γένηται ἀπὸ ταὐτομάτου, τοῖσι πολλοῖσι μετὰ 
ς “ - s - 
δυοχαίδεχα ἔτη À νοῦσος αὖθις ὑπετροπίασε, xal ἣν λάδηται τοῦ 
\ re - To. 2 ΄, ἐν 3 \ \ A - 
σπληνὸς, τοῖσι πολλοῖσιν ὕδερον ἐποίησεν. Ἀλλὰ χρὴ παραχρῆμα 
À ΩΝ nm 
θεραπεύειν ὡς τὴν πρόσθεν, χαὶ ἣν δοχέη, χαῦσαι ἴ ὥσπερ δὴ καὶ τὸν 
, À € 297/ ! 2 -ν 3 » œ ἂς ἫΝ ba! 
πρότερον, ἣν À ὀδύνη χαθεστήχη ἐν τοῖσιν αὐτοῖσιν ἄρθροισιν" ἣν δὲ 
Δ Ω͂ λ £ τ A \ τ ΄ J τ \ οὺ 
μὴ οὕτω μελετηθῇ. τὸ λοιπὸν τηκόμενος θνήσχει" ñ γὰρ νοῦσος 
LA 
χαλεπή. 
20. ὃ Περὶ δὲ τοῦ φλέγματος τὰς αὐτὰς γνώμας ἔχω, ἃς καὶ περὶ 
᾿ - 507 Ses \ 5. 9 NET 207 1 2 \ 4 
χολῆς, ἰδέας αὐτοῦ πολλὰς εἶναι. °Kat ἐπιδήμιον μέν ἐστι τὸ vew- 
ἘΣ ΚΟ ὙΠΟ uen ἧς Lo 1057 τοὶ “πο ἢ x 
τατον ἑωυτοῦ, xal À ἴησις péorn” ἐμέτους γὰρ M0et ποιέεσθαι μετὰ 
Ἀ 7 | ’ / Ἃ = -Ὁ < 4 δὰ huh 3 
τὸ σιτίον, ἡμέρας δύο À τρεῖς προσαριστῶντα xal ἡσυχάζοντα, ἣν 


εἰώθῃ τὰς πρόσθεν Au ἐξιν χαὶ ταλαιπωρέειν" 11 ἣν δὲ 
ξ ἡ τὰς προσ εν Ἰμερᾶς HOVOGITEELV χαι τὰ ιαϊπωώρξειῖν Ὧν 0€ He , 


τ Οὕτως 6. -- 2 τὰ om., restit. al. manu Ἡ. -- γίνεται EH. -- γένοιτο 6. — 
3 ἄλλη δὲ (Η, δὲ obliter. al, manu) 16.- ἄλλη νοῦσος 1. -- στερῆς, al. manu 
ἀριστερῆς Η. --φλεδὸς om. 8.- χειρὸς pro φλ. ἘΦΡ'Ώ΄, -- ἰδιὰ] πλήθους Lind. 
- ὀδύνη στηρίζει (στηρ. ὀδ. E; ἐνστηρίζει θ) vulg. -- καὶ (καὶ om. EH) χαταρ- 
χὰς vulg.-voc. EGUK, ΕΓΟΡ. --- %v (addunt μὴ FGHUK, Ald., Frob., 
Lind., Mack; μὲν E) ξυνίῃ παραχρῆμα πρὶν χαταστηρίξῃ (καταστηρίξει IK) 
ἀλλ᾽ (χἀλλ᾽ sic J) à (ἡ EHUK; ἴῃ Martinus) (ἀλλ᾽ om. 6) ἐς (ἁλίσχκει pro 
ἀλλ᾽ ἢ ἐς Lind.) τὸν πνεύμονα (πλ. EH; σπλῆνα 6), (addit τοῦτον Lind.) 
μύχησι [μυχῆσι Frob.) χαῦσαι vulg.-Je prends la lecon de 6.—5 ἄλλη 
vulg.- Lisez ἄλλῃ. -- à θ. -- om. vulg.- χαταστηρίζη ΒΗ. --στηρίξη 0. —5ei 
Η. -- τοῦ αὐτομάτον ΕΗ. -- πουλλοῖσι G, ΕἸΌΡ. -- πουλοῖσι ΑἸα. -- δνωχαίδεχα 
1, -- δύο χαὶ δέχα 1. -- ὃνοδεχάτω Etes sine μετὰ EH (θ, δωδεκάτω), (Ρ΄ 9’, 
Lind., δυοχαιδεχάτῳ). -- αὖτις ΕΗ. -- ὑποτροπίασεν (sic) Κ. -- ὕπετρ. χαὶ ἣν 
XG6, om, Ald.— 7 ὅπως περ Η. -- δὴ χαὶ om. (H, restit. al. manu) θ8.-- ἕτερον 
θ..-- om., restit, al. manu Ἡ. -- φθειρόμενος E (H, al. manu τηκόμενος) 
P'Q'6, Lind., Mack. —" In tit. περὶ τῶν τοῦ φλέγματος εἰδέων (EK, ἰδεῶν) 
GHIJ.-5 om. Ε. -- χολῆς, καὶ (xai om. EHK) φημὶ τὰς (καὶ φημὶ τὰς om. 


DES AFFECTIONS INTERNES. 245 


médicaments que dans la strangurie, et on fait boire copieuse- 
ment du même vin. Le malade, ainsi traité et prenant des ali- 
ments de céréales et des mets relâchants, guérira très-vite. 
Mais la maladie est difficile. 

49. (Cette maladie est la méme que la précédente ; seulement 
elle est rattachée à l'affection de la grande veine gauche qui va 
de la téte au pied gauche.) Autre maladie venant de la veine 
gauche : le patient éprouve en général les mêmes accidents 
que dans le cas précédent; mais une douleur aiguë se fixe à la 
rate tout d’abord dès le début de la maladie. 51 vous compre- 
nez sur-le-champ le mal avant qu’il s’établisse dans la rate, 
pratiquez au plus vite avec les champignons huit cautérisations 
qui interceptent les extrémités de la rate; et, en quelque autre 
lieu que la douleur se fixe, cautérisez, et vous rendrez aussitôt 
la santé au patient. S'il n’est pas cautérisé et qu’il guérisse 
spontanément, il arrive souvent qu’il y a une rechute au bout 
de douze ans; et, si le mal se porte sur la rate, il produit chez la 
plupart une hydropisie. Il faut donc sur-le-champ traiter comme 
dans le cas précédent, et, en cas qu’on le juge convenable, 
cautériser ainsi qu’il ἃ été dit plus haut, si la douleur s’est 
fixée sur les mêmes parties. Quand le patient n’a pas été ainsi 
traité, il meurt de consomption ; car la maladie est difficile. 

20. (Leucophlegmastie récente.) J'ai sur le phlegme la même 
opinion que sur la bile, à savoir qu’il y en a plusieurs espèces. : 
Le phlegme le plus récent est celui qui règne suivant la saison; 
et le traitement en est le plus facile. D'abord on provoquera le 
vomissement après le manger, le malade ayant soin pendant 


θ) ἰδέας (εἰδέας sic 14) αὐτοῦ (αὐτοῦ om. 6) (ἰδέας αὐτοῦ φημι sine τὰς E; 
ἰδέας φημὶ sine τὰς et sine αὐτοῦ, al. manu ἰδέας αὐτοῦ φημὶ H) πολλὰς 
vulg.— ° χαὶ τὸ μὲν ἐπιδήμιόν ἐστι, τὸ δὲ νεώτατον" οὗ (οὗ om., restit. al, 
manu H) χαὶ à vulg. -- καὶ ἐπιδήμιον μέν ἐστι τὸ νεώτατον ἑωυτοῦ, καὶ à θ. 
— yon ΒΗ. -- μετὰ σῖτον, al. manu τὸ (sic) Η. -- σῖτον FGJ.- προαριστῶντα 
Ἐ, -- εἰώθει Κ. -- εἴωθεν 9. -- μονοσιτέεσθαι Η. - ταλαιπωρεῖν Ε. --ταλαιπω- 
ρέεσθαι 9. --- " ἣν (εἰ EH) δὲ μὴ, τοιαύτῃ (τῇ αὐτῇ EH) διαίτῃ χρεέσθω | 
(χρήσθω Κ)" πρῶτον (πρῶτον om., H restit, al. manu, 6; πρῶτα E) λονέσθω 
᾿ (λούσθω HIK) (addit δὲ 6) πολλῷ vulg. 


2 


τῇ αὖτ 


> 


6 DES AFFECTIONS INTERNES. 
Ὁ « P 4 Ὁ Ὁ 
ἢ διαίτῃ χρεέσθω, λουέσθω δὲ πολλῷ χαὶ θερμῷ, δχόταν 
μέλλῃ ἔμετον ποιέεσθαι" 1 χαὶ ἐσθιέτω μᾶζαν ψάιστὴν, χαὶ ἄρτον 
J } = es 
ἔξοπτον ἕωλον ἕλκοι γὰρ ἂν μᾶλλον ταῦτα τὸ φλέγμα - ὄψοισι δὲ 
χρεέσθω καὶ λαχάνοισι δριμέσι, καὶ τὰ λιπαρὰ ὅχαὶ τὰ γλυχέα χαὶ 
ND Cr Ὁ 4 > 19 3% , J 4 \ 
τὰ ὀξέα, ταῦτα πάντα ἐπιτήδεια ἣξυμμεμιγμένα προσφέρεσθαι" "καὶ 
- "4 PU = -᾿ - τῸὉὖὉὟΛοᾳΧ' 
τοῖσι λαχάνοισι πᾶσι χλωροῖσι χρεέσθω, καὶ πινέτω ἐπὶ τῷ σιτίῳ 
5357 PET \ \ Ε 7ὔ νὰ - 
ὀλίγον πυχινὰ οἶνον γλυχὺν, καὶ πλαχοῦντος ἐπιφαγέτω ἐπὶ τελευτῆς 
A / \ τω Ne , Ν / ᾽΄ A \ / 
χαὶ μέλι καὶ σῦχα, xut δχόταν δειπνήση, πινέτω λαύρως τὰς χύλι- 
A / BY ἍΤ, “ / 3 / ΕΥ̓ 3 
χας, χαὶ ὅχοταν "ἤδη πλήρης À, χαταχοιμηθήτω ὀλίγον, εἰτα ἐπε- 
\ Lu ΩΣ 
γερθεὶς ἐμεέτω πιὼν οἴνου μεγάλην χύλιχα καὶ δὲν χλιερῷ ὕδατι 
μέ L4 À 5 EX \ διλλ \ λέ ΕῚ - ᾿ πὰ 7 \ - 
χεχρημένην " ἕλχει γὰρ μᾶλλον τὸ φλέγμα ἐκ τῶν σαρχῶν Ἰχαὶ τῶν 
Da NE / LA 4 - 2 Χ Vox À \ τ 
φλεδῶν, καὶ ξηραίνει μᾶλλον τὸ σῶμα" ἐξεμεέτω δὲ ἕως ἂν τὰ σῦχα 
ἐξεμέση, Ü ὰ ὕτα ἐξεμέ δ Ταῦ ἐν τὴδε" τῇ "δὲ 
μέση, ὕστατα γὰρ ταῦτα ἐξεμέεται. δ Ταῦτα μὲν τῇδε: τῇ " δὲ 
€ / , € \ , Sr 19 ΄ “ 2 
ὑστεραίῃ ξυνεχέτω ἑωυτὸν μέχρι δείπνου, καὶ δειπνεέτω ἄρτον αὖτο- 
πυρίτην" “ὁ τὸ δὲ ὄψον ἔστω ἀπὸ τῶν ἰσχυροτέρων" οἶνον δὲ πινέτω 
, - / [2 \ S ᾿ , EN € ὟἝ 
μέλανα αὐστηρόν. Αὕτη μὲν οὖν τοῦ ἐπιδημίου φλέγματος ἣ ἴησις. 
à ἣν» ἣν ἐν 
Ἣν δὲ δυνατὸς ἐὼν ἐσθίειν καὶ πίνειν 1 ἥδηται τοῖσι σιτίοισιν, εἶτα 
\ , 42 Nr A ; ΄ 5: , 4 
τὰ σχέλεα βαρύνοιτο, “καὶ ἣ χροιὴ μετηλλαγμένη ἡ, τούτῳ φάναι 
> = x = € d 4 
ἐν τῇ χοιλίη φλέγμα τὸ λυπέον εἰναι. ᾿Αλλὰ χρὴ, δχκόταν οὕτως ἔχῃ: 
J \ y - ν “ἢ , / € LA 21 =] / FX 
μέλιτι καὶ οἴνῳ γλυχεῖ καὶ ἐλαίῳ νίτρου ὁχόσον οἷὸς ἀστράγαλον πα- 
, U - τω \ 22 LA 13 es 3 , ἊΨ J 3 
ραμίξας χλύζειν" ταῦτα γὰρ τῇ φύσε: rod ἀνθρώπου εὐμενέστατα ἐς 
τὸν χλυσυόν" μέτρον δὲ χρὴ ἑχάστου εἶναι, τοῦ μὲν οἴνου χοτύλην, 


ἡμικχοτύλιον δὲ ἐλαίου, χαὶ μέλιτος ἴσον. Ἦν δὲ μὴ κλύζειν βούλῃ, 


1 Καὶ μᾶζάν τε ἐσθιέτω EH (θ, τ᾽. -- ψεστὴν νυ]ρ. -- Ψαιστὴν EK', Lind., 
Mack.- Gal. 6]. : Ψψαιστὴν μάζαν, τὴν μέλιτι καὶ ἐλαίῳ πεφυραμένην" ὅτι 
χαὶ τὰ ψαιστὰ οὕτως δεύεται. -- ἕλχει vulg.— ἑλχοῖ HIJK.- ἕλχοι Εἰ. -- ταῦτα 
om., restit. al. manu H.—? χαὶ τὰ ὀξέα χαὶ τὰ γλυχέα Κ. -- oi ὀξέα vulg. 
— χαὶ τὰ ὀξέα Lind., Mack.— 3 6. {11..-- προσφερέσθω Lind. — καὶ πᾶσι χλ. 
τοῖσι λαχ. ΒΗ. -- τὸ σιτίον Κι. -- πυκνὰ Lind.-maxodvrac E (H, al. manu, 
erat prius πλαχοῦντα).-- πλαχοῦντα 6, Μαοῖ.-- σύχα ΗἹ. --λάόρως ΒΗ. -- 
λαύρω 1. -- 5 ἤδη om. Εἰ. -- ἔπειτα θ. --- ἐν EFG (Η al. manu) IJK6, Ald., 
Lind., Μδοκ. -- ἐν om. vulg.-ydieo®, al. manu χλια Η, -- χλιαρῷ vulg. — 
Tai τὸν χυμὸν vulg.- χαὶ τῶν φλεδῶν E.- ξηραίνοι I. -- ξηραίνοιτο θ, -- ξη- 
ραίνοιτο ἂν τὸ ἘΗ͂. -- ταῦτα om. θ. --τὰ σύχα pro ταῦτα H.—5 [καὶ] ταῦτα 
Lind, -- μὲν τῇδε om. θ. ---ϑ δ’ ΕΗ. -- ἐν ἡσυχίη ἐχέτω θ. -- συνεχέτω vulg. -- 
ξ. ἃ, 11π4. -- ἑαυτὸν ΚΕ. -- δειπνεέτω δὲ sine χαὶ ΕΗ0΄. -- ἄρτον τὸν αὐτὸν πυρὶ 
FG (Η, al. manu αὐτοπυρίτην) 1] (K, Ald., πυρίτην pro πυρί). -- ἄρτον τὸν 
E. -— ὄψον δὲ ἐχέτω sine τὸ EHP'Q'0, Lind., Mack. -- ἀπὸ om. EH. — fi χαὶ 
ἥδεται vulg.- 11 faut supprimer ce xx, né du voisinage des autres xai, οἱ 


DES AFFECTIONS INTERNES. 247 


deux ou trois jours de déjeuner et de garder le repos, s’il avait 
l'habitude de ne faire qu’un repas et de travailler; sinon, il 
suivra le même régime, mais 1] se lavera avec beaucoup d’eau 
chaude, au moment de procurer le vomissement. Il mangera 
de la polenta pétrie avec le miel et l’huile, un pain bien cuit 
de la veille; ces substances attirent en effet davantage le 
phlegme ; il prendra des mets et des légumes äâcres, les choses 
huileuses, les choses douces, les choses acides ; toutes, mélan- 
gées, lui conviennent ; il mangera de tous les légumes verts. Il 
boira, par-dessus , en petite quantité et souvent un vin doux ; 
à la fin, il mangera du gâteau, du miel, des figues ; en dinant, 
il videra largement les verres, et, étant rempli, il dormira un 
peu; puis , réveillé, il vomira, avalant un grand verre de vin 
coupé d’eau tiède; car c’est ainsi que le phlegme est mieux 
attiré hors des chairs et des veines et que le corps est mieux 
desséché. Il vomira jusqu’à ce qu’il rende les figues ; car elles 
sortent les dernières. Voilà pour cette fois; le lendemain, il se 
tiendra tranquille jusqu’au diner, où il mangera du pain bis; 
pour mets il aura des substances fortes ; il boiïra un vin noir 
astringent. Tel est le traitement du phlegme qui règne par sai- 
son. Si, conservant la faculté de boire et de manger, le malade 
prend avec plaisir les aliments, puis s’il se sent les jambes 
lourdes, et qu’il ait la couleur changée, dites que ce qui cause 
son mal c’est du phlegme dans le ventre. Les choses étant 
ainsi, prenez du nitre gros comme un osselet de mouton, mé- 
lez avec du miel, du vin doux et de l'huile, et faites un lave- 
ment; ces substances sont en effet ce qu’il y ἃ de plus doux en 
lavement pour le corps humain; les doses sont, vin une cotyle, 


lire ἥδηται, — "2 χἂν vulg. -- χαὶ 6, Mack.- μετηλαγμένη Εἰ. -- οὕτω E. -- Ante 
μέλιτι addunt ζεῖν EP'; χαὶ ζεῖν Η, -- ἐλαίου 1. -- καὶ νίτρον vulg.-Il faut 
effacer ce χαὶ, né du voisinage des autres χαί. -- ὅσον K.-—6x660v om. E.- 
Post ὁχόσον addunt κλείει: (ΕἸ, χλύει, al. manu χλύζε:) FGHUK , Ald.- ὅτος 
Lind., Mack. ἀστράγαλος vulg. -- ἀστράγαλον E.-mupaui£uc ponunt ante 
ὁχόσον (E, et eadem manu post ἀστρ.) (H, al. manu post ἀστρ.). -- κλύζειν 
om. EFGHUK , AÏd. — 1 εὐμενέστατα τῶν ἀνθρώπων (EJK , τοῦ ἀνθρώπου 
ΗΙ. -- εἰς vulg.- ἐς EHK, 


| 


218 DES AFFECTIONS INTERNES. 

δίυγρον χρὴ “τὸν ἄνθρωπον ποιῆσαι, πυριήσαντα ἐν ὑγρὴ τῇ πυρίη" 
τάχα γὰρ ἂν χαὶ οὕτως ὑποχενωθείη À κόπρος" ὑπὸ γὰρ τῆς "ὕπερ- 
ξηρασίης τῶν σιτίων ταῦτα πάσχει" ἢν μὲν οὖν τις ἐσθίη τὰ σιτία λίην 
ἔγχυλα, οὐκ ἂν ἴσως πάσχοι ταῦτα οὕτω σφόδρα" ὃ εἰ δὲ χαὶ πάσχοι 
ποτὲ, ὀλίγης ἂν ἰήσιος δέοιτο. Τοῦτο οὕτως ἰώμενος τάχιστα ἂν 
ὑγιέα ποιήσαις. 

21. "Ἦν δὲ τύχῃ παλαιότερον ἐὸν τὸ φλέγμα, λευχὸν δὲ καλέεται 
τοῦτο τὸ φλέγμα, πάσχει τάδε βαρύνει τὸν ἄνθρωπον μᾶλλον, καὶ 
ἰδέην ἀλλοίην ἔχειν τοῦ ἐπιδημίου δοκεῖται, ὠχρότερός τέ ἐστι, "καὶ 
οἰδέει οἰδήματι πᾶν τὸ σῶμα, χαὶ τὸ πρόσωπον ἐρεύθει, καὶ τὸ 
στόμα ξηρὸν, χαὶ δίψα “ἐπέχει, καὶ ὁκόταν φάγη; τὸ πνεῦμα πυχνὸν 
ἐπιπίπτει αὐτῷ οὗτος τῆς αὐτῆς ἡμέρης ποτὲ μὲν γίνεται ῥάων, 
ποτὲ δὲ πονέει ἐξαπίνης, χαὶ δοχέει ἀποθανέεσθαι. 'Γούτῳ ἣν μὲν À 
γαστὴρ Ταὐτομάτως ταραχθῇ, ἐγγυτάτω ὑγιὴς ἔσται" ἣν SO μὴ τα- 
ραχθὴ αὐτομάτη ἣ χοιλίη, χαθαίρειν δεῖ διδόντα τοῦ χνεώρου ἢ τοῦ 
ἱππόφεω À τοῦ χνιδίου χόχχου À τὴς Μαγνησίης λίθου, καὶ μετὰ 
τὴν χάθαρσιν φαχῆς δοῦναι τρυδλίον δοφέειν ἕν ἢ δύο, ὃ συνεψέσθω 
δὲ ἐν τῇ φαχῇ σχόροδα, καὶ τεύτλου λιπαροῦ ἀνηδύντου, ἀλφίτων 
περιπάσσοντα, δοῦναι τρυδλίον " πινέτω 10 οἶνον μέλανα αὐστηρόν 
τε χαὶ ἰσχυρόν. Τῇ δὲ ὑστεραίῃ “ βαδιζέτω σταδίους εἴκοσι τὸ ἕωθι- 
νόν ἐλθὼν δὲ φαγέτω ἄρτον μικρὸν ἔξοπτον, καὶ ὄψον ἐχέτω σχό- 


2 L4 


ροδα ÉpÜd: χαὶ πινέτω τοῦ αὐτοῦ οἴνου ὀλίγον ἀκρητέστερον᾽ eitæ 


À 


᾿ > 7 
βαδιζέτω σταδίους τριήκοντα, καὶ ὁχόταν ὥρὴ ln, δειπνεέτω 6x060V 


1 Ποῖ. τὸν ἄνθρ. ΒΕ. --πυριήσεν pro πυρίη 9. -- οὕτω Υ, -- ὑποχενωθείη θ, 
Mack. -- ὑποχενωθῇ νι]. -- 2 ὑποξ. ν]ρ, -- ὑπερξ. ΗΚ0, Mack.-rodro Ηθ’, 
Lind., Mack.— εἰ ΕΗ. -- ἐσθίοι EFHIJK6, Mack.-Tà om. θ0. -- λίην om. Ἐ, - 
Post ἐγχ. addunt ἐστὶν Ἡ : πάνυ Ἐὶ -- οὐδ᾽ pro οὐκ G, ΑἸά. -- ἴσως om, 
restit. al. manu Η.-- πάσχε!: Κ. -- πάσχη EFGI, Ald., Frob., Lind.-oürwc 
Η. -- εἰ ΒΗ. -- ἣν vulg.-néoyer E.—6)yous 7. -- ἰήσεως vulg.-iouoc EH, 
11πη4. -- οὕτω ΒΗ. -- τάχιστ᾽ ΒΗ. -- ποιήσης EFGHJK, Ald., Lind., Mack, — 
4In tit. περὶ παλαιοτέρου φλέγματος (. -- παλαίτερον θ΄. -- τὸ (Η, al. manu) 
ρ΄. -- τὸ om. vulg.—deuxdv δὲ x. τ. τὸ φλ. om. θ.-- Ante τάδε addunt οὖν 
EHUK.-eiôénv Η. -- δοχέεται Lind.-Goxeïrx om. (H, restit. al. manu) 8, 
—@ypôrepéc τέ ἐστι 0.-- ὠχροτέρην pro ὧὠχρ. τέ ἐστι Vulg. — ai οἰδέει 
διαπαντὸς τὸ σῶμα 0. --- ἔχει Εἰ. -- πυχινὸν EFGI (J, πιχυνὸν) Κ. --- 7 αὐτο- 
μάτω ΑἸά. -- αὐτομάτη 9. -- προθαίνει E (H, al. manu ἔσται) ΘΌ. -- ἐστὶν K. 
-- "οὖν pro δὲ EHQ'6.-yoù EHIKQ', πα. -- κναιώρου EH, -- ἱπποφαέως 
vulg.- ἱπποφέος K.- ἱπποφέως FGHIJ, Ald.- ἱπποφέω, al. manu ἵπποφαέος 
Ἐ, -- ἱππόφεω Lind., Mack.—°#, Lind,- συνεψείσθω E (H, al. manu, erat 


DES AFFECTIONS INTERNES. 249 


huile une demi-cotyle, miel autant. Si vous ne voulez pas don- 
ner de layement, humectez le patient, en lui administrant une 
étuve humide; ce moyen réussira peut-être à provoquer des 
selles. C’est l’excès de sécheresse des aliments qui produit ce 
mal; si donc on mange des aliments très-succulents, sans 
doute on éprouvera ce mal à un moindre degré; et, si on 
l'éprouve, il n’y faudra que peu de traitement. En traitant 
ainsi vous procurerez très-promptement la guérison. 

21. (Leucophlegmasie.) Si le phlegme se trouve être ancien, 
on le nomme phlegme blanc (Zeucophlegmasie), et il donne lieu 
à ces accidents : le patient est plus pesant; son apparence, 
différente de celle du phlegme que cause la saison, est plus 
jaune ; le corps est tout entier œdémateux ; le visage est rouge ; 
la bouche est sèche ; il y a soif; et, quand il a mangé, la res- 
piration devient précipitée. Dans la méme journée, tantôt il se 
trouve mieux, tantôt il souffre tout à coup et semble sur le 
point de mourir. Ce malade, si chez lui le ventre se dérange - 
spontanément, est bien près de la guérison; dans le cas où il 
n’y a pas de dérangement spontané, on le purgera en donnant 
ou le cnéoron (daphre tartonraira, L., d’après Fraas), où 
Phippophée (ephorbia spinosa, d’après Fraas), ou le grain de 
Gnide, ou la pierre magnésienne. Après la purgation, il pren- 
dra un ou deux oxybaphes de purée de lentilles ; de Pail aura 
cuit dans les lentilles. 11 prendra un oxybaphe de bette au gras, 
non assaisonnée, et saupoudrée de farine d'orge. Il boira un vin 
noir astrmgent et fort. Le lendemain, au matin, il parcourra 
vingt stades ; rentré, il mangera un petit pain très-cuit, et pour 
prius Véc) Ρ΄. -- δ᾽ ΕΗ. -- ἀνηδύντου τρυδλίον (ro. om. EHK) ἐπ᾽ (ἔτι pro ἐπ᾽ 
ΚΊ ἀλφίτων (ἀλφίτου 61) περιπάσσοντα (περιπάσσαντα GIK, Ald.; περιπά- 
σαντα EH; πάσσοντα PQ, Lind., Mack) (addunt δοῦνα: Ρ΄Ή΄, Lind., Mack) 
{addunt δοῦναι τρυδλίον ΗΚ)" πινέτω vulg. -- Π faut supprimer ἐπ᾽. --- 19 δ᾽ 
ΕΗ. --τε χαὶ om., restit, al, manu Η, --- "' βαδιζέτω (θ΄, et scholii loco περι- 
πατείτω)., [1η4. -- περιπατείτω vulg. -- περιπατησάτω θ, Μ80Κ. --πιχρὸν pro 
μικρὸν ΗΚ. -- ὀπτὰ pro ἑφθὰ ΒΗΘ. -- τριήχ. σταδ. ΠΚ.-- 3 ἢ δείπνου, ὃει- 
πνήτω, ὁχόσον περ καὶ ἠριστήχει ἀριστῆν 9. -- εἴθιστο om. restit. al, manu 


Ἡ, --ἀριστεῖν ἃ]. manu Η. -- ὑὸς 9. - χεφαλῆς ΕΘ. -- χεφάλαια, al, manu κε- 
φαλὴν, Η. -- χεφαλὴν À, ἰηα, -- τετρυμμένοισι GHIJ, 


220 DES AFFECTIONS INTERNES. 
4 Ca 
περ καὶ εἴθιστο ἀριστῆν, ὄψον δὲ ἐχέτω μάλιστα μὲν πόδας συὸς 
\ À UE 2 αἱ Δ 3 4 LA À c\ ΄ 
καὶ χεφαλάς" εἰ δὲ μὴ, ἀλεχτρυόνος χρέασιν ἢ δὸς τετριμμένοισ! 
/ , \: D 
χρεέσθω, ἰχθύων δὲ σχορπίῳ ἢ ᾿δράχοντι À χόχχυγι À χαλλιωνύμῳ 
À À _ ; 
À χωδιῷ ἢ τῶν ἄλλων ἰχθύων ὁκόσοι τὴν ἴσην δύναμιν ἔχουσι" 2 ha 
4 A 1 “-- 
γχάνοισι δὲ χρεέσθω σχορόδοισι μόνοισι καὶ ἄλλων τῶν λαχάνων μη- 
΄ το 


à δ À " " 
δενί" ταῦτα δὲ ὡς πλεῖστα τρωγέτω ὅχαὶ ὠμὰ καὶ ὀπτὰ καὶ ἑφθὰ, 


ΘΝ À , le: , \ = / ra \ 7@ 
ŒLEL πλείω EXACTNS ἥμέρης, χαι ταλαιϊιπωώρξέετω προς TX σιτιὰ τε- 


4 # ΄ - 
χμαιρόμενος χαὶ ἐξ ὀλίγου πλέον. Τοῦτο τὸ "νούσημα μάλιστα γίνε- 


2 € , » a \ d 


2 C1 - τ 
ται θέρεος ὥρη ἀπὸ ὑδοοποσίης, ἔτι δὲ καὶ ὕπνων πολλῶν χρίνεται 


5 Ὁ 


᾿α 2 2 cz Ξ , “Ἱ Ce λ ΄ 
O€ εν τριηχοντα ἡμερήῆσιν, “ει θανάσιμον ἡ ου. Ταῦτα μεν TOLEETUW , 


͵ 
LA 


ὅχόταν αἵ τριήκοντα ἡμέραι παρέλθωσιν. ᾿Εν δὲ τῇσι πρώτῃσι τῶν 


ἡμερέων ῥοφήμασι διαχρεέσθω φαχῇ ἑφθῇ " ἐπωχεστέρη τῷ ὄξει, καὶ 
À ἌΡ L4 HA Ἃς 1 sf 2 4 
πτισάνῃ ὀζείῃ" πινέτω δὲ χλιαρὸν μελίκρητον, ἄλφιτα ἐπιπάσσων 


4 
, 


ὃλίν c 7 2 τ ΄ 4 - = \ \ Le \ 
ολιγα, LVX  AYVOOYAGILEVOV TO σῶμα ἡ πρὸς τὴν φαρμαχοποσίην, XHL 
8 εδδέ 


€ 1 1 \ € LA ἐν , τω { 
τω ὑπαίθριος ταύτας τὰς ἡμέρας" καὶ ἤν σοι δοχέη τοῦ αἵματος 
ἀφελέειν ἀπὸ τῆς ὀτφύος, σιχύην προσδαλεῖν, Hat τὰς ἐν τὴ ὄσχῃ 


΄ Ἂν \ , Te ΠῚ ἢ / Ψ 
phéGac σχᾶσαι τὰς παχυτάτας. Οὗτος οὕτω θεραπευόμενος τάχιστα 


ὑγιὴς ἔσται." 
J 415 LU - 
22. “Περιίσταται ἀπὸ φλέγματος μάλιστα ἐς ὕδερον τρόπῳ τοιῷδε 
ς Δ 40 ΄ 27 AVAL TS , PSE PAUL UE 1 
à πιμελὴ Mouvrmuetar xal γίνεται ὑπὸ τοῦ χαύματος τοῦ ἐν τῷ φλέ- 


γματι ἐόντος ὕδωρ. Γνώσηῃ δὲ “τούτῳ, ὅστις δυνατός ἐστιν ἰηθῆναι 


1: Δραχοντίῳ ν]σ. -- δράχοντι θ, Mack.-xoxxvin FG(H, al. manu) ΜΚ, -- 
χωδίω, al. manu τῶ Η. -- αὐτὴν pro ἴσην EH6.— Ξ λαχάνων θ. -- Post δὲ ad- 
dunt μόνοισι E (H, al. manu).-cxopôûntot χρεέσθω ἘΗΡ. -- μόνοις (μ. om. 
EH) νι. -- χαὶ ἄλλω λαχάνω μηδενὶ EH (0, addit χοήσθω post μηδενί). -- 
ἄλλω 11]. --- ὁ χαὶ ὠμὰ ἑφθά τε χαὶ ὀπτὰ ἐσθιέτω αἰεὶ ΕΗ. -- Post ἑφθὰ addit 
χαὶ ἐσθιέτω θ,-- χαὶ ὀλίγω πλεῖον E (H, πλείω, al. manu πλεῖον). --- ὁ νόσ. 
EHK.- γίνεται μάλιστα 9. -- ἔτι δὲ om. θ.-- ὕπνου πολλοῦ E (H, sine πολλοῦ, 
quod est restit. al. manu) (6, sine πολλοῦ). --- "ἢν ΒΗ. -- θανάσιμος ὅ. -- 
τριήκοντα EH, 1,1π6. -- τοιάχ, vulg.—5  ἐπιειχεστέρη EFGHI (J, ἐπιεικεστέ- 
ρει) K, Ald.-Gal. 6]. : ἐπωχεστέρῃ, τῷ ὄξε: πλέονι xexpnuévn.- πτισσ. E. 
- χλιηρὸν ΒΗ͂. -- ἄλφιτα HO, Mack.- ἀλφίτων vulg. — ᾿ ἵνα γοῦν (γε pro γοῦν 
Lind.; ἂν pro γοῦν H; γοῦν om. P'Q'6) ὠργισμένον (ὡργισμένον᾽ ΑἸα.:; 
ἀνωργισμένον, ΡΟ’ ἤγουν τετελεσμένον ex scholio exponitur, 6, Mack) 
vulg. -- Gal. 6]. : ἀνωργισμένον, τὸ ἀναμεμαλαγμιένον " ἐπειδὴ καὶ τὸ μαλά- 
ξαι ὀργᾶσαι χαὶ τὸ οἷον σπαργοῦν, καὶ ὀργοῦν, ὡς ἐν τῷ δευτέρῳ Περὶ νού- 
GUY τῷ μείζονι. -- ὠργισμένον δοχεῖ μοι λέγειν τὸ τετελεσμένον In mMarg. 
Ἐα.-- Π’ αργὸβ Schneider, dans son Dict. au mot ἀνοργάζω, il faut lire ici 
ἀνωργασμένον. ---  εὐδέτω HIJK, Ald. - ὑπήθριος Ε, -- ἀφελέειν EQ', Lind., 


DES AFFECTIONS INTERNES. 291 


mets il aura de l'ail bouilli ; il boira un peu du méme vin assez 
pur ; puis il fera trente stades ; l'heure venue, il dinera, man- 
geant la quantité qui faisait d'habitude son déjeuner; pour 
mets il aura surtout des pieds et des têtes de porc; sinon, du 
poulet ou du porc haché; en fait de poisson, le scorpios (scor- 
pæna scrofa), la vive, le coccyx (rouget commun), le callionyme, 
le goujon, et tous ceux qui ont une vertu semblable. En fait 
de légumes, il ne mangera que de ail, et s’abstiendra de tous 
les autres; mais, pour l'ail, il en mangera tant qu’il pourra, 
cuit, grillé, bouilli, augmentant la quantité chaque jour. Il 
s’exercera en proportion de ce qu’il mange et avec des accrois- 
sements très-gradués. Cette maladie vient surtout en été quand 
on a bu beaucoup d’eau et aussi quand on s’est trop livré au 
sommeil ; elle se juge en trente jours pour la mort ou pour la 
vie. Voilà ce 41} faut faire quand les trente jours sont passés. 
Mais dans les premiers jours , le malade aura pour potage la 
bouillie de lentilles acidulée avec du vinaigre, et l’orge acidu- 
lée ; il boira du mélicrat tiède, saupoudré d’un peu de farine 
d'orge, afin que le corps soit relâché pour l’administration des 
purgatifs. Pendant ces jours , il dormira en plein air. Si vous 
croyez devoir tirer du sang des lombes, mettez une ventouse, 
et ouvrez les plus grosses veines du scrotum. Ainsi traité, le 
malade guérira très-promptement. 
22. (Leucophlegmasie transformée en hydropisie.) Le phlegme 
se transforme d’ordinaire en hydropisie de cette facon : la 
_graisse se fond , et, par la chaleur qui est dans le phlegme, 
devient de l’eau. Voici à quoi l’on distinguera le cas curable du 


Mack.-àosrerv vulg.—-cyäv, al. manu σχάσα! H. ---ϑ πῶς ἀπὸ φλέγματος 
εἰς ὕδερον 6]. -- ἀπὸ φλέγματος περιίσταται ΒΗ. -- τρόπῳ τοιῷδε om., restit, 
al, manu Η.-- χαὶ pre to. τοιῷδε 8.-- ἐπιμιελὴ sic pro à mu. J.—E, Lind.- 
ὕδωρ ponunt ante ὑπὸ EH8.-70ù post ὑπὸ om., restit. al. manu H.— 
"τοῦτο vulg.-roûrw Εθ, Mack. --ἰηθῆναι 9. -- ἰῆσθαι vulg.—£ws γὰρ ἄν τις 
ἐπὶ τῷ ἤτρῳ (ἰήτρω sic FG, Η al. manu row, 15) ἔχη (ἔχει HK, Ald., 
Frob., Lind.) πιμελὴν ἀδύνατόν ἐστιν ἰηθήνα: (ἰηθῆναί ἐστιν EH): γνῶσις 
(γνώση EH) δὲ τούτοισ: (τοῖσι, al. manu τούτοισι H) μάλιστα vulg. -- ἕως 
ἂν τιν: ἐπὶ τῶ ἤτρω ἐπὴ à πιμελὴ, δυνατὸς ἰηθῆναί ἐστι" γνώση δὲ τοῖσι 
νάλιστα θ, Mack. 


( 


222 DES AFFECTIONS INTERNES. 
- \ 
καὶ ὅστις μκή᾽ ἕως ἄν τινι ἐπὶ τῷ row ἐπῇ À πιμελὴ, δυνατὸς ἴη- 
- Υ̓͂ 
θῆναί ἐστι" γνώσῃ δὲ τούτοισι μάλιστα, εἰ ἔπεστι πιμελὴ ἐπὶ τῷ 
trou ἢ οὔ" ἣν μὲν πυρετοὶ ἐπιγένωνται χαὶ μὴ δύνηται ἀνίστασθαι 
\ el A LEA 5" ΄ (4 # τὶ - 

χαὶ 6 ὀμφαλὸς ἔξω ἐξίσχη πεφυσημένος, φάναι μηκέτι ἐπεῖναι mt 

ΔῈ so δ 2 D . 32%, SA A Lu, LE x 
μελὴν ?xat μὴ ἰἸήσιμον εἰναι" ‘Av δὲ πυρετὸς μὴ ἐπιγένηται, καὶ 
δυνατὸς n ἀνίστασθαι, καὶ 6 ὀμφαλὸς μὴ ἐξίσχη, φάναι ἐπεῖναι πι- 


4 


μελὴν χαὶ ἰήσιμον εἰναι. Τούτῳ “ξυμφέρει τὴν χοιλίην ξηραίνειν, 


διδόντα ἄρτον μὲν αὐτοπυρίτην, θερμὸν, μὴ ἕωλον, ὄψον δὲ ὄνου χρέας 
URSS / NES QUE DE CNRS DETTE ὶ &X , 535 ἃ 4 
χαὶ χυνὸς τελείου, καὶ ὄϊος, καὶ 5 δὸς ὡς ὀπτὰ, χαὶ ἀλεκτρυόνος δὀπτὰ 
, - # 1 es ES 
θερμὰ, χαὶ πουλύποδας ἐσθιέτω ἑψῶν ἐν οἴνῳ μέλανι αὐστηρῷ οἶνον 
δὲ πινέτω μέλανα ὡς παχύτατον χαὶ Ἰστρυφνότατον᾽ ἰχθύων δὲ 
La 6 τ ὮΝ / À LA 8 , Li A 
χρεέσθω χωδιῷ, δράκοντι, καλλιωνύμῳ, ϑχόχχυγι, σχορπίῳ καὶ 
ἄλλοισι τοῖσι τοιούτοισι πᾶσιν ἑφθοῖσιν ἑώλοισι χαὶ Ψυχροῖσιν " ὃ ὡς 
ξηῤότατοι γὰρ οὗτοι μάλιστά εἶσι, καὶ ἐς τὸν ζωμὸν μὴ ἐμαπτέσθω, 
καὶ ἄναλτοι ἔστωσαν οἱ ἰχθύες: λαχάνων δὲ χρεέσθω ῥαφανίσι καὶ 
΄ \ \ . . 
σελίνοισιν" 1 ἑψήσθω δὲ φαχὴν τῷ ὄξει ἐπωχεστέρην χαὶ ἐσθιέτω, 
\ 7 Le LA A \ AU \L% \ 
καὶ περιπατεέτω καθ᾽ ἡμέρην, καὶ μετὰ τὸ δεῖπνον χαὶ ὄρθρου, χαὶ 
LE 3 x 
ἡ ὄψιος εὑδέτω, καὶ πρώϊος ἐξεγειρέσθω. Κὴν μὲν ὑπὸ τούτων χα- 
À v À 
θίστηται, ἅλις" ἣν δὲ μὴ, πῖσαι αὐτὸν χνέωρον À ἱππόφεω ὀπὸν À 
JS Le \ \ \ , = Q/ / 2 2e 
χνίδιον χόχχον, χαὶ μετὰ τὴν χάθαρσιν φαχῆῇς δύο τρυδλία ἐπιῤῥο- 
’ 7 S \ ᾽ ΄ 
φεέτω, χαὶ ἄρτον μιχρὸν καταφαγέτω᾽ οἶνον δὲ πινέτω μέλανα, 
ss « 2) , = / ΝᾺ ΄ M ἣ ΄, d À À 
στρυφνὸν, ὀλίγον " πινέτω δὲ φάρμαχον δὶς τῆς ἡμέρης, ἕως ἂν λα- 


A Ζ Ἢ S\ \ Ya, 13 θε ΕΑΔ. y * \ 09 
παᾶρος γένηται. Ἦν 0€ τὸ οἰόημα ““χαθεστηχ ἐν τὴ ὁσχὴ χαὶ τοῖσι 


1 Γήτρω (sic) FG (H, al. manu ἤτρω) 17]. -- ἡ pro μὲν θ.-- δύναται vulg. 
- δύνηται EH, Lind., Mack. -- ἐξίσχει ΗΚ. --- καὶ ἰήσιμον εἶναι (χαὶ ἰήσ. 
εἶναι om. G, H restit. al. manu, Ald.) vulg.— Il faut ajouter une négation 
comme a fait Mack ; il y a eu ici des interversions dans les différents ma- 
nuscrits entre les propositions négatives et les propositions aflirmatives. 
-- ἣν δὲ πυρετὸς μὴ ἐπιγένηται χαὶ ἀδύνατος (δυνατὸς Κ', Cornar., Mack) 
ἢ ἀνίστασθαι χαὶ ὃ ὀμφαλὸς WA ἐξέχη (ἐξίσχη K, Cornar.), φάναι ἐπεῖναι 
πιμελὴν χαὶ (addunt μὴ E, H al. manu, K) ἰήσιμον εἶναι EHK, Ald., 
Cornar., Mack.-v.... εἶναι om. vulg.— fo. 1. -- ξηραίνειν, (addit χαὶ K) 
διδόναι (διδόντα 0) μὲν (μὲν om. ΚΘ) ἄρτον (ἄρτον μὲν EH) (addit μέλανα 6) 
αὐτοπυρίτην δίωλον (ἕωλον Cornar., Foes in not., Lind.) θερμὸν (θερμὸν 
un ἕωλον 0, Mack), ὄψον δὲ λαγωοῦ (ὄνου θ, Mack) χρέας vulg. —5 οἰὸς, 
- al. manu ὑὸς Η. --χαὶ ϑὸς χαὶ ὄϊος ὡς πιότατα pro χαὶ ὄϊος χαὶ ϑὸς ὡς ὀπτὰ 
θ.---κδὡς ὀπτὰ G, ΑἸά. -- ὀπτὰ χαὶ 0. Ε6Ι. -- πουλ. EH, Mack. -- πολ. vulg. 
—7 στριφν. Ἡ. --- ὃ χόχχυσι E.— ϑ ὡς om. EH6.- ῥαφάνοισι vulg.- Lisez 
ῥαφανίσι. -- ῥαφίσι θ..-- Π faudrait lire la lecon de θ, ῥάφυσι. --σελήνοισι G, 


DES AFFECTIONS INTERNES. 223 
cas incurable : tant qu’il reste de la graisse au bas-ventre , le 
malade peut être guéri. Les principaux indices pour reconnaî- 
tre s’il y a ou non de la graisse au bas-ventre, sont les sui- 
vants : s’il survient de la fièvre , que le malade ne puisse se 
lever et que le nombril, gonflé par Pair, fasse saillie, dites 
qu'il ny a plus de graïsse et que le cas est incurable; si au 
contraire la fièvre ne survient pas, que le malade puisse se le- 
ver et que le nombril ne fasse pas saillie, dites qu’il y a de la 
graisse et que le cas est curable. Il convient de sécher le ven- 
tre, en donnant du pain bis chaud et non rassis ; pour mets, de 
la viande d'âne, de chien adulte, de mouton, de porc, rôtie; 
du poulet rôti et chaud, des poulpes cuits dans du vin noir 
astringent. Il boira du vin noir très-épais et très-astringent. 
Pour poissons, il mangera le goujon, la vive, le callionyme, 
le coccyx, le scorpios, et autres semblables, tous bouillis, de la 
veille et froids ; ce sont en effet ceux qui dessèchent le plus; 
il ne les mangera pas avec le court-bouillon , les poissons ne 
seront pas salés ; en fait de légumes, il usera de raiforts et de 
persil. Il fera cuire de la bouillie de lentilles acidulée avec le 
vinaigre et la mangera; il se promènera pendant le jour, après 
diner et le matin; il se couchera tard etse lèvera matin. Si par 
ces moyens le mal cesse, cela suffit; sinon, il boira le cnéoron 
ou le suc d’hippophée ou le grain de Gnide; après la purgation, 
il prendra en potage deux oxybaphes de bouillie de lentilles, 
et mangera un petit pain. Il boira un vin noir, astringent, en 
petite quantité. Il boira le remède évacuant deux fois par jour, 
jusqu’à ce que le dégonflement se fasse. Si l'œdème se fixe dans 
le scrotum, aux cuisses et aux jambes, on y fera de nombreu- - 


Ald.— 9 ὀπτήτω γυ]δ. -- ὀψάσθω 9. -- ἑψήσθω ΕΗ͂Κ. -- ὃὲ χαὶ EH9. - ἐπωχε- 
στέρη, al. manu on Η. -- χαὶ ἐσθιέτω om. EH6.—1 ὀψὲ E (H, al. manu) 
Κ. -- ὄψεος (sic) Θ΄. - εὐδέτω HIK , Ald., ΕΤΟΡ. -- πρωΐ vulg, - rowios 9. -- 
ἅλις om. 9. -- πίσα: vulg. — "2 αὐτῷ ΕΘΙ. -- χναίωρον Ἐ. -- ἱπποφαέως vulg.- 
ἱπποφέως: FGUK , Ald.-irrogéw (E, al. manu irrogaéoc) Η, -- ἱππόφεωθ, 
Lind., Mack.- τοὺς ὀποὺς (addunt αὐτέων FGIJ) vulg.-6rov EHKQ (8, 
Lind., Mack, τὸν ὀπόν).-- ἐπιρρυφεέτω G, ΑἸΑ. -- ἐπιροφεέτω Η. -- ἐπιρρο- 
φέτω ἡ. --στριφνὸν HIT. —  χαθεστήχε: FG, Ald, -- ὄσχε: 3. 


9294 DES AFFECTIONS INTERNES. 


- \ τ τὼ 5" (4 
ungotor καὶ ᾿ τῇσι χνήμησι, xutaoyàv χρὴ ὀξυτάτῳ μαχαιρίῳ πολλὰ 
πυχινά. 'Γαῦτα ἣν ποιέης, ταχὺ ὑγιέα ποιήσεις. 
28. Ξ Ὕδερος" 6 δὲ ὕδερος ἀπὸ τῶνδε γίνεται" ὁχόταν θέρεος ὥρῃ 
s\ ᾽ν 2 


S, 17 “ 3 19, 3 τ , , ἢ 
διψήσας ὕδωρ ὅ πουλὺ πίη ἐπισπάδην, ἐχ τοῦδε γίνεσθαι φιλέει μάλι- 


. 


Ὶ > 
στα ὃ γὰρ πλεύμων πλησθεὶς ἀφίησιν. αὖθις ἐς τὰ στήθεα, χαὶ 
δχόταν ἐν τοῖσι στήθεσι γένηται, καῦμα παρέχει σφόδρα ὥστε τή-- 


4 


\ \ A J'EN Led 2 / 2 2 Ἃ A ‘2 
χειν “Tv πιμελὴν, τὴν ἐπὶ τῇσιν ἀρτηρίησιν ἐνεοῦσαν, καὶ ἣν ἅπαξ 


ἄρξηται τήχεσθαι τὸ στέαρ ὃ πουλὺ πλέον, ἐν ὀλίγῳ χρόνῳ τὸν ὕδερον 
2 ΓΕ Γί δὲ SOA ΄ 2 6 À / τ 5 UE A 
ἐνεποίησεν. Γίνεται δὲ χαὶ ἣν φύματα ἐν τῷ “πλεύμονι ἐμφυὴ καὶ 
-φ 9 \ € œ 35 4 / TEE: , Ν᾿ ὃ, x ΄ 
πλησθὴ ὕδατος καὶ ῥαγῇ ἐς τὰ στήθεα" ὡς δὲ γίνεται χαὶ ἀπὸ φυμά- 
Ἄν Lt 
τῶν ὕδερος, τόδε μοι μαρτύριον χαὶ ἐν (Bot χαὶ ἐν χυνὶ καὶ ἐν Ôt: 


μάλιστα γὰρ τῶν τετραπόδων Τἐν τούτοισι γίνεται φύματα ἐν τῷ 


/ [2 one LAN S \ 87) ἃ 4 r Cr 
πλεύμονι ἅπερ ἔχει ὕδωρ, διαταμῶὼν ὃ δ᾽ ἂν γνοίης τάχιστα, βευσε-- 
\ CEN «Ὁ ΄ SA\ A: 3 LA 9 2 2 - - 
ται γᾶρ U20)0 OOXESL OE XXL ἐν ἀνθρώπῳ ἐγγίνεσθαι τοιχυτα πολλῷ 


ἄλλον À ἐν προδάτοισιν, δὁχόσῳ xt τῇ διαίτη ἐπινούσῳ χρεύμεθ 
υᾶλλον ἢ ἐν πρ ; 1 διαίτῃ ἐπινούσῳ χρεόμεθα 


᾿ 


μᾶλλον᾽ ἐγένοντο δὲ πολλοὶ χαὶ ἔμπυοι φυμάτων ἐγγενομένων. Τάδε 


i 
NT CNE ET 11 εν 32 ! \> Δ A , 
οὖν κατ᾽ ἀρχὰς τῷ 1 νουσήματι ἐπιγίνεται, βὴξ ξηρὴ, καὶ ὁ φάρυγξ 
᾿Ν , / \ € \ \ 5 LA ἌΝ Υ 
δοχέει χέρχνειν, χαὶ ῥῖγος χαὶ πυρετὸς ἐπιγίνεται καὶ ὀρθοπγοίη, καὶ 
6 χρὼς ἐποιδαλέος, χαὶ οἷ πόδες loidéousr, χαὶ οἱ ὄνυχες ἕλχονται, 
5 Ὁ» 
χαὶ ἕως μὲν ἐν τῇ ἄνω χοιλίη 6 ὕδερος ἐνῇ, 6 πόνος ὀξύς" ὁχόταν δὲ 
“ 


ι ‘ 


LT 
5 


2 \ , Ne ἔλθ, ὃ / ᾿ 13 
ξς τὴν XATU) χοιλιὴν EAU, OOXEEL ῥάων ειἰναι᾿ ἐπειτὰ πάσχει προϊόν- 


! Τοῖσι J. -- ὀξεῖ τῶ μαχαιρίω EFGHIK, Ald.- ὀξέη τῇ μαχαίρη 9.-- ποιή- 
ce, al. manu σεις H. — ? πῶς γίνεται ὕδερος 6. -- περὶ ὑδέρου EHIK. -- ὕδε- 
ρος om. 0.— 3 πουλὺ (πολὺ E) πίῃς (πίῃ Lind.), ἐπείπερ ἐχ τοῦδε γίνεσθαι 
φιλέει μάλιστα, χαὶ ὁ πνεύμων (πλ. I, Lind.) (ὁ γὰρ πλ. pro xai ὃ πν. Ε) 
ἐχπλησθῇ (ἐμπλησθῇ FGIK; πλησθεὶς E) (φιλέει... ἐχπλησθῇ om. J), ἀφίη- 
σιν γυ]α.-- πουλὺ πίη (πίης H) ἐπιστάδην (δι᾽ ἣν pro ἐπισ., al. manu ἐπεί 
περ Η) x τουτέου (τοιοῦδε H) γίνεσθαι φιλέει μάλιστα" 6 γὰρ πλεύμων πλη- 
σθεὶς ἀφίησιν (H, ἀπίησιν, al. manu ἀφ) θ. -- Π faut prendre la lecon de 6, 
en lisant ἐπισπάδην. — αὖτις H.—  rù στέαρ τὸ ἐπὶ τ. ἀρ. ἐπεὸν 0. — 5 πολλῶ 
θ.-- πλείω pro πλέον ΕΗ. -- ἐνεποίησε 9. -- ἐποίησε vulg. —6xv. ΟΥ̓Κ, -- πληθῆ 
Η. -- εἰς 1. -- τῶνδε (τῶν ΒΟΉΜΚ, Ald.) τετρ. vulg. —éëv om. 6, Mack.- 
φύμα τὰ ἐν Η. --πν. EGHIK.- ἃ (Η, περ al. manu) 6, Mack.- ἔχουσιν vulg. 
ππέχει EHQ'0, Mack. -- ὃ γὰρ (δ᾽ ἂν EHQ'; δὲ ἂν θ, Mack) γνοίης vulg. — 

γίνεσθαι (γίνεται FGJ ; ἐγγίνεσθαι 6) vulg. -- τοιαῦται Ald. — 10 Gë χαὶ E (H, 
δὲ al, manu).-+7 om. Καὶ, -- ἐπὶ νούσω EH.— 11 yo0. ΕΗ. -- φάρνξ GI. - χέρ- 
χειν (HI, al. manu χέρχνειν) ἢ. - ὠχρὸς pro ὁ χρὼς ΑΗ, ΑΙα. -- ἐπιοιδαλέος 
FGI, ΑἸα. --- 3 ἐποιδέουσι θ.-- μὲν ἢ ἐν τῇ ἄ. x. ὁ ὕδ., ἐστὶν (ἐνῆ pro ἐστιν 
ΒΕ ΘΉΠ0, ἐ ἐν ἡ sic K) ὁ x. ὀξύς" ἐπειδὰν (ὁχόταν EHQ'6, Lind.) δὲ (δ᾽ θ) ἐς 


DES AFFECTIONS INTERNES. 225 
ses mouchetures avec un bistouri très-aigu. En agissant ainsi, 
vous procurerez très-promptement la guérison. 

23. (Hydropisie. Hydatides dans la poitrine, lesquelles se 
rompent et produisent un hydrothorazx ; l'auteur a souvent ob- 
servé de pareilles tumeurs pleines d’eau chez le bœuf, le chien et 
le porc, et il en conclut qu’elles sont fréquentes chez l'homme et 
une des causes de l'hydropisie. Quand il y a hydrothorax, suc- 
cussion pour reconnaître où est l’épanchement ; incision des par- 
ties molles et trépanation de la côte. La trépanation a été récem- 
ment recommandée pour la paracentèse thoracique.) Hydropisie : 
Jhydropisie provient ainsi : quand, en été, ayant soif, on boit 
beaucoup d’eau tout d’un trait, il n’est pas rare que l’hydropi- 
sie en soit la suite. En effet, [6 poumon, rempli, se dégorge à 
son tour dans la poitrine, et, quand le dégorgement est fait dans 
la poitrine, il en résulte une grande chaleur fondant la graisse 
qui est aux artères (bronches); une fois que la graisse ἃ com- 
mencé à se fondre en abondance, l’hydropisie ne tarde pas à 
se former. Elle se forme encore quand il naît dans le poumon 
des tumeurs se remplissant d’eau et se rompant dans la poi- 
trine. La formation de l’hydropisie par les tumeurs, je la prouve 
par le bœuf, le chien et le porc; c’est en effet principalement 
chez ces quadrupèdes que se produisent, dans le poumon, des 
tumeurs ayant de l’eau; vous vous en convaincrez aussitôt en 
les fendant ; de l’eau en sortira. Sans doute, chez l’homme, de 
pareïlles tumeurs s’engendrent bien plus que chez les bêtes, 
attendu que notre diète est plus malsaine. Beaucoup aussi sont 
devenus empyématiques à la suite de tumeurs. Voici les acci- 
dents du début de la maladie : toux sèche ; enrouement; fris- 
son et fièvre ; orthopnée; légère tuméfaction du corps; gonfle- 
ment des pieds; rétraction des ongles. Tant que l’hydropisie 
est dans le ventre supérieur (poitrine), la souffrance est aiguë ; 
mais, quand elle arrive dans le ventre inférieur, le malade 


(εἰς 1. Κ) τὴν (τὴν om. 6) vulg.-Je supprime ἢ de vulg.; et je prends vf 
des mss. en place de ἐστιν. —  Ante πάσχει addit ταῦτα 0.— Ante πρόσθεν 
addit 6 6. - 


TOM. VII. 45 


2926 DES AFFECTIONS INTERNES. 
τος τοῦ χρόνου οἷά περ πρόσθεν, πιμπλαμένης τῆς χοιλίης. "Ἔστι 
τ 7 \ 
δ᾽ ὅτε ! ἀποιδέει πρὸς τὸ πλευρὸν, καὶ δηλοῖ ἢ χρὴ τάμνειν" Av δὲ 
μὴ ἀποδηλοῖ, λούσας πολλῷ καὶ θερμῷ, τῶν ὥμων λαύόμενος σεῖ- 
σον᾿ εἶτ᾽ ἀχροᾶσθαι ἐν ὁχοτέρῃ ἂν τῶν πλευρέων μᾶλλον κλυδάζηται" 
\ \ V2 \ 3 \ LA 5 \ τἫ r Δ 
ξυνεὶς δὲ τάμνειν τὴν ᾿πλευρὴν τὴν τρίτην ἀπὸ τῆς νεάτης μέχρι 
τοῦ ὀστέου" εἶτα τρυπῆσαι πέρην τρυπάνῳ περητηρίῳ, καὶ δκόταν 
τρυπηθῇ, ἀφεῖναι "τοῦ ὕδατος ὀλίγον, καὶ ὁχόταν ἀφῇς, μοτῶσαι 
ὠμολίνῳ, χαὶ ἄνωθεν ἐπιθεῖναι σπόγγον μαλθακόν" εἰτα χαταδῆσαι 
ὄδχως μὴ ἐχπέσῃ ὃ μοτός" ἀφιέναι δὲ χρὴ δυοχαίδεκα ἡμέρας “τὸν 
ὕδρωπα, ἅπαξ τῆς ἡμέρης * μετὰ δὲ τὰς δυοχαίδεχα ἡμέρας τῇ τρισ- 
καιδεχάτῃ ἅπαν ἀφιέναι τὸ ὕδωρ, καὶ τὸν λοιπὸν χρόνον Τ ἣν ὑπογί- 
νηται ὕδατός τι, ἀφιέναι, χαὶ τὴν χοιλίην ἐν τοῖσι σιτίοισιν ἀποξη - 
ραίνειν. Τάδε δὲ δεῖ μετὰ τὴν τμῆσιν διδόναι" σχευάσας ὁποῦ σιλ- 
ῃ N -Ὁ À ὶ 2 EU 4 > EL 2 CR 
φίου δραχμῆς σταθμὸν, καὶ ἀριστολοχίης χνῆσαι ὁχόσον ἀστράγαλον 
ϑέλάφου, καὶ φακῶν χαὶ ὀρόδων πεφρυγμένων ἄλφιτα καθήρας δχό- 
CR TT € 7 10 ΩΝ “Ὁ ἊΝ ΧΗΣ 

σον ἡμιχοίνικον ἑκατέρων, )ξυμφυρῆσαι ταῦτα μέλιτι χαὶ ὄξει" εἶτα 
πλάσαι χόλλιχκας ἑξήκοντα, “καὶ καθ᾽ ἑκάστης ἡμέρης τρίδων ἕνα 
διεῖναι οἴνου μέλανος ἡμιχοτυλίῳ,, αὐστηροῦ ὡς ἡδίστου εἴτα διδό - 
var νήστει πιεῖν. Τὴν δὲ ἄλλην δίαιταν καὶ ταλαιπωρίην τὴν αὐτὴν 
χελεύειν διαιτῆσθαι ἣν χαὶ τὸν πρόσθεν χρόνον, καὶ ἢν οἰδήση τὰ αἰ- 
δοῖα καὶ τοὺς μηροὺς, θαρσέων κατασχᾶν. Τοῦτον ἣν οὕτω μελετᾷς, 
τάχιστα [ὑγιῆ ποιήσεις. 


σ᾽ τ τω 
2h. 13.“ Ὕδερος ἀπὸ τοῦ ἥπατος" 1 ὃ ἀπὸ τοῦ ἥπατος ὕδερος γίνεται, 


Kai (καὶ om., restit. al. manu H) ἀποιδέει vulg. — ? ἣν δὲ ἀποιδήση θ. 
- εἴτα Η. -- ὁχοτέρῳ (ὁπ. GIJK) vulg.- ὁκοτέρη ΒΗ. -- χλύζηται vulg.-xAvôd- 
ζεται 0.— Lisez χλυδάζηται. — ὃ πλευρὰν 1. --περιτηρίω θ.-- τρυγλητηρίῳ 
γι ]6.. -- τρωγλοδυτηρίῳ Lind.—Gal. 6]. : περητηρίῳ τρυπάνῳ,, τῷ εὐθεῖ χαὶ 
ὀξεῖ" ἔστι γὰρ καὶ ἕτερον ἣ χοινιχίς. ----΄ τὸ ὕδωρ 9. -- ὕδρωπος (E, al. manu 
ὕδατος) Q'.— ἐπιθῆναι Ald., Lind., Μδοκ. --- Ὁ ὅπως (ὅχως E, H al. manu; 
ὡς θ; ὥστε J) νυ]ρ. -- δυοδέχα 11, 11πα. -- δυώδεχα EHK.—567ù ὕδωρ 9. - 
ὕδροπα Κ. -- δνόδεκα FIJ, 11πα. -- δυώδεχα ΕΗΚ. -- ἅπαν om. E.—7#v ὕπο- 
τείνηται ὕδατος ἀφιέναι γυ]σ. -- ἣν ὑπογίνηται ὕδατός τι ἀφιέναι θ, Mack. -- 
τὴν χοιλίην ponunt post ἀποξ, ΕΗ͂θ.--ἐν EFGIJK.- ἐν om. vulg.-voïct σ. 
om. (H, restit. al. manu cum ëv) θ. --- ὃ τὰ δὲ sine δὲ 0.—0 om. EHJK.- 
δεῖ om. θ, --χρὴ EHIK, Lind.-Gtô6vou ponit ante μετὰ E.-dpayuwav J.— 
δραχμὴν EHJO.— ἐλάφειον HP'(/, Mack.- πεφρυγμένον Ald.-xañpuc 0. 
--χαθάρας vulg. —1 6. ΠΚ. -- εἶτα ταῦτα συμφ. EH (P'Q'6, Évuo.). -- χόλλικας 
ἙΗΚ, Lind., Mack. -- χόλληχας vulg.-Gal. 6]. : χόλλικας, τοὺς τροχίσχους. 
— '" τούτων τρίδων (τοῦτον τρίδον, al. manu τούτων τρίδων Η) ἕνα ἑκάστης 


l 


DES AFFECTIONS INTERNES. 297 


semble plus à laise; toutefois, au bout de quelque temps, il 
‘éprouve, le ventre s’emplissant, tout ce qu’il éprouvait précé- 
demment. Parfois, un gonflement se manifeste au côté et 
montre où 1] faut inciser. 51] n’y a point de signe de ce genre, 
lavez le patient avec beaucoup d’eau chaude, prenez-le par les 
épaules et secouez-le ; puis écoutez de quel côté 1] y a le plus 
de fluctuation. Cela déterminé, incisez sur la troisième côte à 
partir de la dernière jusqu’à los; puis trépanez la côte avec un 
trépan en foret. La perforation pratiquée, évacuez un peu 
d’eau, et, après l'évacuation, mettez une tente de lin écru, et, 
par dessus , une éponge molle; vous appliquerez un bandage 
afin que la tente ne tombe pas. Vous évacuerez l’eau pendant 
douze jours, une fois par jour ; après les douze jours , au trei- 
zième, vous évacuerez toute l’eau. Le reste du temps, s’il se 
forme un peu d’eau, vous l’évacuerez et vous dessécherez le 
ventre par les aliments. Après lincision, il faut donner la pré- 
paration suivante : prenez une drachme de suc de silphion, râ- 
clez gros comme un osselet de cerf daristoloche, nettoyez du 
gruau de lentilles et d’ers grillés, de chaque une demi-chenice 
(chenice 1,08) ; pétrissez le tout avec du miel et du vinai- 
gre; puis formez soixante pastilles ; chaque jour, pilez une de 
ces pastilles, délayez-la dans une demi-cotyle de vin noir, as- 
tringent, très-agréable, et faites boire à jeun. Du reste, le ré- 
gime alimentaire et les exercices seront réglés comme aupara- 
vant. Si les parties génitales et les cuisses s’œdématient , on y 
fera, sans hésiter, des mouchetures. En traitant ainsi, vous ob- 
tiendrez très-promptement la guérison. 

24. (Hydropisie venant du foie. Induration et gonflement du 
ἡμέρης pro χαὶ.... ἕνα EH6,-200" ἑκάστην ἡμέρην Lind.- ἐν οἴνου 0, Lind. 
- ἡμικοτυλίω μέλανος 0.- αὐστηρῷ ὡς ἡδίστῳ vulg. -- αὐστηροῦ ὡς ἡδίστου 
θ. -- πίνειν νήστει 9. -- διαιτᾶσθαι τ], -- διαιτεῖσθαι EFGIK, Ald., Frob., 
Lind., Mack. -- διαιτῆσθαι Η. -- θαρσέως vulg.-Gapoéwv ΒΗΪΚΡ. --- ὑγιὴς 
ἔσται ἘΠΙΙΚΡΏ΄,-- ποιήσης FG, Ald., Lind. — 13 55, ἀπὸ τ. fx. om. 69. -- 
In tit. ἐὰν ἐκ τοῦ ἥπατος ὕδερος γένηται FG.- ἐκ τοῦ ἥπατος ὕδερος EHIK. 
—146 om. FG.-6 [δὲ] ἀπὸ Lind.- 6 δὲ ὕδ. ἀπὸ τοῦ x. ΕΗ. -- διυγρανθῆ K. 
--ὑγρανθῇ τι]. -- τούτῳ om. ΕΗ0..-- Post παρέχει addunt τὸ ἧπαρ ΕΗΡ΄Ώ΄. 
πἐμρπίμπλαται θ. 


228 DES AFFECTIONS INTERNES. 
Ἔ ἢ 4 

ὅχόταν ἐς τὸ ἧπαρ φλέγμα ἐπιγένηται, χαὶ ἀναλάδη τὸ ἧπαρ χαὶ 
διυγρανθῆ" εὐθὺς οὖν καῦμα τούτῳ παρέχει, καὶ φῦσαν ἐμποιέει, 
ἔπειτα 1δὲ γρόνῳ ὕδατος πίμπλαται" χἄπειτα δηγμὸς ἐς τὸ σῶ 
ἔπειτα 1δὲ χρόνῳ ς πίμπλ LÜTE ηὐμὸς ἐς τὸ σῶμα 
3 / \ EN 2 τ N'ES APS - \ cu 
ἐμπίπτει, καὶ οἴδημα ἐν τῆσι χνήμησι χαὶ ἐν τοῖσι ποσὶν ἔνεστι, 
καὶ τὸ ἧπαρ "σχληρὸν χαὶ οἰδέει, χαὶ αἵ χληΐδες λεπτύνονται. 
To ὃ r œ LUS ? DS N τὶ ! oO” A 

oûtw ὅχόταν οὕτως ἔχη, κατ᾽ ἀρχὰς τοῦ νοσήματος διδόναι, ἣν 
ἀλγέη τὸ ἧπαρ, ὀρίγανον τρίόων, ὃ ὀπὸν σιλφίου δχόσον ὄροδον διεὶς, 
ἐν οἴνῳ λευχῷ ἡ λίῳ πίνειν, χαὶ γάλα αἰγὸ ( ἔ 
ἐν οἴνῳ λευχῷ ἡμιχοτυλίῳ πίνειν, χαὶ γάλα αἰγὸς, τρίτον μέρος με- 
λικρήτου παραμίσγων, τετρακότυλον χύλιχα᾽ σιτίων δὲ ἀπεχέσθω 
\ / RUE NAN NE S\PRAY ΠΡ ONE xp 
τὰς πρώτας ἡμέρας δέκα" αὗται γὰρ xpivouoiv, εἰ θανάσιμον À où 
ῥοφανέτω δὲ πτισάνης χυλὸν, κάθεφθον μέλι παραχέων" οἶνον δὲ 
πινέτω λευχὸν Μένδαιον À ἄλλον ὅ τὸν ἥδιστον ὑδαρέα. “Οχότον δὲ αἱ 
δέχα ἡμέραι παρέλθωσι, σιτία προσφερέσθω χαθαρὰ, χαὶ ὄψον 
δἐχέτω ἀλεχτρυόνος χρέα ὀπτὰ θερμά" ἐχέτω δὲ καὶ σχύλαχος ἑφθά" 
ἰχθύϊ δὲ γαλεῷ χαὶ νάρκῃ χρεέσθω ὀπτοῖσιν" οἶνον δὲ τὸν αὐτὸν πι- 


/ / à \ \ 4 
νέτω. Κὴν μὲν ἀπὸ τούτων παύσηται, ἅλις" ἣν δὲ un, 6xOtav 


τ , 


ee Eu Ἀν ἀ δ᾽ Jus 
αὐτὸς ἑωυτοῦ παχύτατος ἔῃ χαὶ TO ἧπαρ μέγιστον, καῦσαι μύχησιν" 


3 


οὕτω γὰρ ἂν τάχιστα ὑγιέα ποιήσαις" χαῦσαι δὲ χρὴ ἐσχάρας ὀκτώ. 


Ἢ αι € go AP OUE ΡΥ ΣΥΝ Τ᾽: Δ λί “ Dar 
V 0€ O UOENOG ἐγγένηται XL βγη £6 τὴν χοιλίην, τοῖσιν αυτοισιίν 


5% + ΚΝ ΓΒ. τ LT, 174 \ “ \ - 
ἴσθαι οἷσι χαὶ “τὰ προσῦεν, φαρμοιχοισι χαὶι ποτοίσι Χαι βρωτοῖσι 


\ a , F a ! / 3 / Ci , 
χαὶ ταλαιπωρίησιν οἶνον δὲ πινέτω μέλανα αὐστηρόν. Ἣν δέ σοι 


9.5 ΄ LRU - « 10 À τ , 
ΟΟχΧΕ ποὺ ἀφίστασθαι του ἥπατος, XAUGAL OXOU “ἂν φανὴ σιδηρίῳ, 


NS 4 ms Jo DOS NE \ 5 € \ \ \ 
χαὶ ἀφιέναι τοῦ ὕδατος xaT ὀλίγον, χαὶ ἰῆσθαι ὡς χαὶ τὰ λοιπὰ 
Δ CAAN 4 


, λ 
πρόσθεν. Ἢν δὲ μὴ ὑπὸ τούτων ὑγιὴς γένηται, φθειρόμενος θνή-- 


! Δὲ om., restit. al. manu Η, -- δαγμὸς 1. ---2 σχληρὸν [γίνεται] Lind.- 
οὕτω Η.--νουσ. 1. Lind.- Ante ἣν addunt αὐτέω G, Ald.; αὐτέων E. -- τρί- 
Gwv ὀρίγανον ΕΗ. ---Ῥ ὀπόν τε (τε om., restit. al. manu H) vulg.-— 69. διδό-- 
να! διεὶς πίνειν ἐν οἴνω A. λευχῶ H.— 4 χρίνουσι τὸ νούσημα (τὸ ν. om., 
Ἡ restit. al. manu, 6) vulg.-#v pro εἰ Η. -- ῥυμφανέτω EGHUK. -- πτισσ. 
E.- χάτεφθον H.-uévô. om., restit. al. manu ΗΚ. -- μενδαῖον Τὺ. -- μενδή-- 
σιον Lind. --- τινὰ pro τὸν θ, Mack.—Géyérw καὶ ΑἸα. -- ἑφθὰ χαὶ ὀπτὰ 
pro ὀπτὰ θερμὰ 9. -- ἰχθύσι Κὶ. -- γαλαίῳ vulg. -- γαλεῶ EHKO, Lind., Mack.-— 
ἑφθοῖσιν pro ὀπτοῖσιν 0.—7 ἅλις om. 9, -- ἐπεὶ (ἐπὴν K) γοῦν (γοῦν om. E) 
(ἐπεὶ γοῦν om., al. manu ἐπὴν H; ὁχόταν pro ἐπεὶ γοῦν 6) αὐτὸς vulg.— 
μυχῆσι ERIK, ΑἸὰ.. Frob.-xouons ΕΟΤΚ. -- ποιήσοις al. manu Ἦ. -- χρὴ 
om. ΑἸΚ, -- ὀχτὼ ἐσχ. H. — τὸν θ. --οϑδοχὴ 1. --δοχέει Ald., Mack. -- δοχέη 
ποὺ ἀφ. om. θ.-- που ΕΗ. -- που om. vulg. — 1 ἂν om. vulg.—Il faut ajouter 
ἂν, Suivant l'usage constant des livres hippocratiques.—&s (addit τὸ 6) 


DES AFFECTIONS INTERNES. 229 
Joie.) Hydropisie venant du foie : l’hydropisie venant du foie 
se produit quand il arrive au foie du phlegme que cet organe 
recueille et qui le pénètre d'humidité. Aussitôt il cause de la 
chaleur, y fait naître des gaz, et puis, au bout de quelque 
temps, le remplit d’eau. Ensuite une mordication se fait sentir 
au corps, de l’œdème se montre aux jambes et aux pieds, le 
foie est dur et se tuméfie, et la région des clavicules maigrit. 
Les choses étant ainsi, on donnera, dans le début de la mala- 
die, sile foieest douloureux, ce qui suit : pilez de l’origan, prenez 
gros comme un grain d’ers de suc de silphion, délayez-le dans 
une demi-cotyle de vin blanc, et faites boire. Faites prendre 
aussi une tasse contenant quatre cotyles de lait de chèvre avec 
un tiers de mélicrat. Le malade s’abstiendra d’aliments les dix 
premiers jours, qui, en effet, décident si le mal est mortel ou 
non ; pour potage il aura la décoction d’orge avec addition de 
miel très-cuit; pour vin, le vin blanc de Mendes, ou tout autre 
très-agréable, coupé d’eau. Quand les dix premiers jours sont 
passés, il prendra, en fait d'aliments de céréales, des prépa- 
rations non mélangées ; en fait de mets, du poulet rôti chaud, 
du jeune chien bouilli; pour poissons, la mustèle et la torpille 
grillés ; le méme vin. Si ces moyens font cesser le mal, c’est 
bien ; sinon, quand le malade est le plus gros et que le foie a 
le plus de volume, on cautérisera avec les champignons ; c’est ἢ 
en effet le moyen qui guérit le plus vite; il faudra faire huit 
eschares. Si lhydropisie se forme et fait éruption dans le ven- 
tre, on traitera par les mêmes moyens que dans le cas précé- 
dent : médicaments, boissons, aliments et exercices. Le malade 
boira un vin noir astringent. Si le mal paraît quitter le foie 
pour se transporter ailleurs, vous cautériserez là où il appa- 
raît avec le fer, vous évacuerez l’eau peu à peu, et vous trai- 
terez du reste comme il a été dit plus haut. Dans le cas où ces 
moyens ne réussissent pas, le malade meurt à la longue 


πρόσθεν χαὶ τἄλλα (τὰ ἄλλα 6) ἰῆσθαι τὸν αὐτὸν τρόπον pro χαὶ ἰῆσθαι. ... 
πρόσθεν (Η, al. manu καὶ.... πρόσθεν) θ. -- ταύτην om. (H, restit. al. manu) 
θ. -ἐχφυγγάνουσιν Ἐθ. 


230 DES AFFECTIONS INTERNES, 

1 US X Ὁ s À A \ τ LA ὃ ρ σ' 
σχει χρόνῳ" À γὰρ νοῦσος χαλεπὴ, χαὶ παῦροι ταύτην διαφυγγά- 
νουσιν. 

25. ᾿Ὕδερος ἀπὸ τοῦ σπληνός" ὃ δὲ ὕδερος "ὃ ἀπὸ τοῦ σπληνὸς 
, 5" pre ER - 4 7 8 Pa n'ar Ἂν 
υίνεται ἀπὸ τῆσδε τῆς προφάσιος μάλιστα, ὅδχόταν ὀπώρη ἢ καὶ 
αὐτὸς φάγη πολλὴν σύχων χλωρῶν χαὶ μήλων" πολλοὶ δὲ "ἤδη καὶ 
© JA, 9 LA ΩΣ \ « τ f A τ “' » 
ἀπὸ τροφῆς βοτρύων πολλῶν καὶ πολλοῦ yheUxOUÇ τὴν νοῦσον ἔλα 
Gov. ὅ Ἣν μὲν οὖν μέλλῃ ἐς τὸ νούσημα ἐμπεσεῖσθαι, παραχρῆμα ἐν 
τοῖσι πόνοισίν ἐστιν" ὀδύναι τε γὰρ ὀξεῖαι ἐν τῷ σπληνὶ καθιστᾶσι, μιε- 
, A QE NE \ 2 \ À = À 5. 8.4 x 
ταπίπτουσι δὲ χαὶ ἐς τὸν ὦμον χαὶ ἐς τὴν κληῖδα καὶ ἐς ὁ τὸν τιτθὸν 
To. à , 
καὶ ἣν φάγῃ τι, 
£ \ ἢ | CNET, \ 297 , 
ἣ γαστὴρ πίμπλαται, χαὶ ὃ σπλὴν ἀείρεται χαὶ ὀδύνην παρέχει. 


AUS A ’ \ pad: 2 \ 
χαὶ ἐς τὸν λαγόνα, χαὶ πυρετοὶ ἔχουσιν ἰσχυροὶ, 


ΡΝ Δ ἐς Ἐν, NAME PAT τς 2 
» Ὁ Le 
ου ῳ Ἣν χρονιση το νουσημαᾶ,ς TOY μὲν ἄλλον χρονον 1GGO0V πονεει" 


2 \9 


L4 ὅς Ὁ LA PATATE 5 Te Les ὃς , 1051", Ὁ 
δχόταν δὲ ὀπώρη ἡ καὶ "φάγῃ αὐτῆς, τότε πονέει μάλιστα. 1“) Τοῦτον, 


τ: TS. Y 2. 5 \ s ee Ed pts 72  S À u 
OXOTAY (WOZ EAN; χατ αργᾶς μελετὴν, ἄνω μὲν ἐλλεόορον ἰοοῦυς. XATUW 


ΝΑ 


\ , À € 4 SA à 15 / 457 \ , 
δὲ χνέωρον ἢ ἱππόφεω ὀπὸν ἢ χνίδιον χόκχον" 1 διδόναι δὲ χαὶ γάλα 
"“ - A PE 7 ΣᾺΣ 191: Ὰ A SES , r, 
ὄνειον ὀχτὼ χοτύλας μέλι παραγέων. KÂv μὲν ἀπὸ τουτέων καθί- 

3 a \ , " \ 
στηται, ἅλις" ἣν δὲ μὴ, δχόταν μέγιστος ἡ ὃ σπλὴν χαὶ οἰδέῃ μά-- 
τὦω \ \ μον 
λιστα, καῦσαι μύχησι, τὰς χεφαλὰς ἀπολαδὼν, ἢ σιδηρίοισι, μετὰ 
τὰ - [24 \ LA τ 
φυλαχῆς πολλῆς καὶ τηρήσιος, ὅχως μὴ πέρην διακαύσῃης. Ταῦτα "5 δὲ 
Ἂ τῶ \ LA œ LA \ / J © J 
χατ᾽ ἀρχὰς ποιέειν τοῦ νοσήματος, χαὶ δίαιταν τήνδε προσφερέσθω, 


ms ΑΝ REASON TE TRE ONE PRE δε 
πυρετοῦ μὴ ἔχοντος ' ἄρτῳ μὲν χρεέσθω lrupivw ὀπτῷ À τῶν σχλη 


1 Περὶ ὑδέρου τοῦ ἀπὸ τοῦ σπληνὸς (.--ὅδ. ἀπὸ τ. σπλ. in marg. al, manu 
H.-53. ἀπὸ τ. σπλ. om. θ. --τοῦ om. E.—?6 om. ἘΉ. -- γίνεται τρόπον 
τοιόνδε χαὶ (τρ. τ. χαὶ om. EHP'6) ἀπὸ τῆς τοιαὕὔτης (αὐτῆς pro τοι. K) 
(τῆσδε τῆς EHP'0'6) πρ. vulg.— 5 ὁχόταν φάγῃ σύκων χλώρων χαὶ μήλων 
ὀπώρην πολλὴν vulg.— ὅὁχόταν ὁπώρη ἢ χαὶ αὐτὸς (αὐτῆς 8, Mack) φάγῃ 
πολλὴν (x. om. EP'Q", Lind., x. obliter. al. manu Η) σύχων χλωρῶν χαὶ 
μήλων 6, Mack (addunt ὀπώρην πολλὴν E, H al. manu, PQ, Lind.). — 
fôn om. Κ -- ἀπὸ τροφῆς om. ΕΗΘ. -- τροφῆς om. 11η4. -- βότρνας (βότρυς 
θ) πολλοὺς χαταφαγόντες nai γλεῦχος πιόντε: τὴν ἙΕΗΡΌΈ. -- πουλλῶν K.- 
πουλλῶν καὶ πουλλοῦ GIJ, Ald. —5 ἣν EHP'Q'6.-x%v vulg.-uë, om. EHK 
P'Q'6. -véc. EHK.-— γὰρ om. Lind.- χαθεστᾶσι τυ]σ. - χαθεστῶσι EFG, 
Ald.- Lisez χαθιστᾷσι.--- ὁ τὴν ΕΚ, -- ἴσχ. ἔχουσιν EH.—7  χαὶ μιχρόν τι χἂν 
(ἣν Lind.) φάγῃ vulg.-xai ἣν (χὴν 6) φάγη τι EH (Ρ', sine re) 6.— 5 τοῦτο 
(οὗτος Lind., Mack; τούτω 11) vulg. --νόσ. EH.- οὐ pro ἧσσον Ὁ. -- ἢ pro % 
Η. ---ϑ φάγῃ ταύτην (τ. om. ΕΗ) (ταύτην φάγη J) ἀντὶ τοῦ πρόσθεν μᾶλλον 
(μάλιστα PQ, Lind.) πονέει (πονέειν μάλιστα EH) vulg.- αὐτῆς. τότε πονέει 
μάλιστα 6. — " τούτω vulg.-roùroy EHIJKP'6, ΜδοΚ. -- μελετᾷν vulg.-ue- 
λετῆν EH, Lind., Mack.-—xai ἄνω θ, Mack.-Goùvar γι]ρ. -- διδοὺς ΕΗΘ', 


- 


DES AFFECTIONS INTERNES, 231 


de consomption, car la maladie est difficile et peu réchap- 
pent. 

25. (Hydropisie venant de la rate.) Hydropisie venant de la 
rate : lhydropisie venant de la rate a pour cause principale 
l'usage excessif, en la saison, de figues vertes et de pommes; 
beaucoup aussi ont gagné cette maladie en mangeant trop de 
raisins et en buvant trop de moût de vin. Quand donc le pa- - 
tient tombe en cette maladie, il est aussitôt dans les souffrän- 
ces : des douleurs aiguës se fixent dans la rate, et de là se 
portent à l’épaule, à la clavicule, au teton et au flanc; des fiè- 
vres fortes se déclarent; s’il mange quelque chose, le ventre se 
remplit, la rate se gonfle et cause de la douleur. La maladie se 
prolongeant, il éprouve, le reste du temps, moins de douleur ; 
mais, quand viennent les fruits et qu’il en mange, c’est alors 
qu’il souffre le plus. Les, choses étant ainsi, on traitera au dé- 
but le patient en lui donnant l’hellébore pour évacuer par 
haut, et, pour évacuer par bas, le cnéoron ou le suc d’hippo- 
phée , ou le grain de Gnide; on donnera aussi le lait d’ânesse 
à la dose dehuit cotyles, avec addition de miel. Si ces moyens 
ôtent le mal, c’est bien; sinon, quand la rate ἃ le plus de vo= 
lume et est le plus gonflée, on fera, avec des champignons ou 
le fer, des cautérisations qui comprendront les extrémités de 
la rate; on aura le plus grand soin à ce que la cautérisation 
ne transperce pas. Voilà ce qu’on fera au début de la maladie, 
Quant au régime, on prescrira , la fièvre n’existant pas, ce qui 
suit : le patient usera de pain grillé de blé ou de biscuit fait 


Lind.-xvaiwpoy E, - ἱπποφαέως vulg.- ἱππόφεω Lind,-irrogéw EH, Mack. 
- ἱπποφέως FGIK, Ald.- κόχχον xvidtov H.— τ διδόναι δὲ ΕΗθ.-- διδ. δὲ 
om. vulg. —  χαὶ ἣν Κ, -- οἰδέει ΕΗ, -uvuxñot EHIJK , Ald., ΕΤΟΡ.-- D’après 
Mack μύχης signifie ici, non le champignon de terre, mais celui qui se 
forme aux lampes.—Post χεφαλὰς addunt πολλὰς 6, ΜΔ0Κ. -- φυλασσόμενος 
pro μετὰ @. π. x. τ. (H, al. manu μ. φυλ. x. χαὶ τ.) θ. --πουλλῆς GUXK, 
Α1α.-- μὲν pro δὲ ΕΗ. -- δὲ om. K.-vouc. {{Κ0,-- τήνδε τὴν δίαιταν νυἱσ.- 
δίαιταν τήνδε ΕΉΠ1ΚΘ9.-- χρέεσθαι, al. manu χρεέσθω H.— "' χριθίνω Calvus. 
= χυρίνω (sic) Κὶ. -- χιρρίνω J, Vatic. exempl, ap. Foes, -- ὀπτῷ ἢ τῶν ox 
π᾿. dir. Om. θ. --διπνρίτην FGJK, ΑἸα, -- τετρυμμένον EGHL -- τετρυμένον 
Κ, -- ὄϊος Lind, à 


232 τ DES AFFECTIONS INTERNES. 


22 ee LS TEA “4 ee) L4 
ρῶν πυρῶν διπυρίτῃ " ὄψον δὲ ἐχέτω ds Ταδειριχὸν ἢ σαπέρδην; 
\ / "4 21 2 δ (4 
καὶ χρέας τετριμμένον οἷὸς, χαὶ τὰ ὀξέα καὶ ᾿τὰ ἁλμυρὰ πάντα 
, A , : x - - 
ἐσθιέτω, καὶ πινέτω οἶνον αὐστηρὸν Κῷον ὡς μελάντατον τῶν δὲ 
/ DATES 0 PE NU TS RE EE \ © pos , 
γλυχέων ἀπεχέσθω" ἣν ὅδε ἐξανίστηται χαὶ δυνατὸς ἡ, παλαιέτω 
SES RS CE \ / 19 - , 
ἀπ᾽ ἄχρων τῶν ὦμων, χαὶ ταλαιπωρεέτω περιόδοισι πολλῇσι δι 
΄ 4 ñ a 
ἡμέρης, καὶ εὐωχεέσθω δἅπερ εἴρηται μάλιστα. Ἢν δὲ ὕδερος ἐπι- 
> εὖ \ - 09 
γένηται, ἰῆσθαι χατὰ ταὐτὰ χαὶ τοῖσιν αὐτοῖσι χαθάπερ τοὺς πρόσθεν. 
a Υ ας _ 
26. ‘Kabohuxoç ὕ ὩΣ 56 δὲ ὕδερος ἀπὸ τῶνδε γίνεται" θέρεος 
ε À 
ὥρην, ἢν ὁδοιπορέων δδὸν μαχρὴν ἐπιτύχῃ ὀμιδοίῳ ὕδατι χαὶ στασίμῳ 
" LU 
χαὶ πίη αὐτοῦ ἐπισπάδην πολλὸν, Sxat ai σάρχες ἀναπίωσι χαὶ ἐνίσχω- 
- A on A \ À - ἘΠ 
σιν ἐν ἑωυτῆσι τὸ ὕδωρ, ὑποχώρησις δὲ μὴ γένηται μηδαμῇ. Τάδε Toûv 


PAGE ἣν μὲν dé ἐν Qu peine χαῦμα PRE ἔν τε τῇ πως χαὶ ἐν 


G 
\ ΟῚ ξ LENS Ν 7 

μὲν ἂν βαδίζῃ, οὐδὲν δοχέει χαχὸν ἔχειν" ὅὁχόταν δὲ παύσηται βαδίζων 
καὶ ὃ ἥλιος δύνη, παραχρῆμα τὸν πόνον ἔχει πουλύν. Προϊούσης δὲ 


LA 
τῆς νούσου λεπτύνεται σφόδρα" ἣν δὲ καὶ ἀσιτίη ἐπιγένηται, πολλῷ 


, 8 al ἢ / \ 

πλέον λεπτύνεται ἣν δὲ τὰ σιτία μὲν 1) ἐσθίειν μὴ δύνηται, ταλαι-- 
7 \ 3 es DEA = C9 

πωρέειν δὲ 1: ἀδύνατος ἡ, καὶ ἐπὶ πλέον σίνεται. “Τοῖσι πολλοῖσι 


/ \ 22 4 s [ x - - -Ὁ 
τοιουτέων χαὶ οἴδημα χαθίσταται ἐς ὅλον τὸ σῶμα, καὶ τῷ μὲν λεπτῷ 


ς \ sw / AE À 7ὔ \ 9? #. 2 ἧς 

À χροιὴ πελίη γίνεται, χαὶ ἢ γαστὴρ μεγάλη; καὶ δίψα ἔχει ἰσχυρὴ 

45 ΣᾺ \ LS ΡΟ Le CHE , Ἐ - δὲ , 
τὰ γὰρ σπλάγχνα αὐτέου ξηραίνεται ὑπὸ τῆς θέρμης" τοῦ de χρόνου 


χα ΜΘ , PT DER ΕΥΣ ou διδὸν \ 
GUTOS [LEV προθυμος EGULELV ἐστιν OTED ἂν τις οιοῷ , XUL 


προϊόντος, 
ι Τἄλλα pro τὰ 0,—? δ᾽ ΒΗΡΌ. -- ἐξανίστηται EHKP'6, Mack, -- ἐξανίστα-- 
ται ν0]6. -- δύνηται vulg.-ôvvardc ἡ EHP'('6, Lind., Μδοκ. -- ἀπ᾿ 9. -- ἐπ’ 
γα]α. -- ταλαϊιπωρείτω ἘΠ. -- πολλοῖς γυ]ρ. -- πολλῆς Ε.-- πολλοῖσι EH, Lind. 
-ππολλήσι 100, Mack.-xai δι᾽ ἡμέρησι 0, Μδοκ. -- ἃ θ΄. -- προείρηται θ΄, 
Lind. -- εἴρηχα Ε6.-- μάλιστα ΒΗΘ. -- μάλιστα om. vulg. -- δ᾽ 6, Mack.- 
γένηται vulg.— ἐπιγένηται θ, ΜΔΟΚ. -- ταῦτα vulg.-radra θ, Lind., Mack.- 
οἷς χαὶ (καθάπερ pro οἷς χαὶ ΒΗθ, Lind., Mack) vulg. — ὁ χαθολυκὸς ὕδερος 
FGIKQ', Lind., Mack. -- καθ. ὕδ, om. vulg.—5 6 δὲ [χαθολιχὸ -] ὕδερος Lind. 
-Ante ἐπιτύχῃ addict ἢν 9. --αὐτοῦ πίη ΕΗ. -- πουλλὸν ΟἸΦΚ. --- δ ἣν οὖν 
vulg.-xai pro ἣν οὖν 0. -- χαὶ ἐν ἑωυτῆσιν ἴσχωσιν 9. --ἴ οὖν ΕΉ0. -- οὖν 
om. vulg.-rapéyn G, Ald., Frob.-re om., restit. al. manu Η.-- ἐπιὸν vulg. 
-ὲἐπεὸν ΕὉ. -- τήχεσθαι E (H, al. manu) IK, Lind.—Suèy τέως EH. --ἣν 
vulg.- Je lis ἄν ; on a vu combien la permutation était fréquente dans les 
mss. entre ces deux particules, — ὃ εὐθὺς παραχρῆμα 8, Mack. παρέχει 
vulg.- ἔχει E(H, al. manu) P',-Ante πολλῷ addit χαὶ 0.—-xov2@ ΑΚ, 
Ald., ΕΤΟΡ. -- πολλῶ πλέον (πλέον al. manu H) μᾶλλον EH.— 1 ἐσθίη sine 
μὴ δύνηται 0. -- μὲν pro μὴ 11, Vatic. exempl. ap. Foes.-uà om. (E, restit. 


DES AFFECTIONS INTERNES. 233 
avec du grain dur ; pour mets, il aura des salaisons de Cadix, 
ou du coracin salé, ou du mouton haché ; il mangera tout ce 
qui est acide et salé; il boira du vin de Cos astringent et très 
noir ; il s’abstiendra de choses douces; s’il se lève, et qu’il en 
ait la force, il luttera par le haut des épaules et fera beaucoup 
de promenades dans la journée. Il se nourrira bien, principa- 
lement avec ce qui a été dit. Si l’hydropisie se forme, on la 
traitera d’après les mêmes règles et par les mêmes moyens que 
dans les cas précédents. 

26. (Hydropisie générale.) Hydropisie générale : l’hydropi- 
sie se produit ainsi : en été, si, faisant une longue route, on 
rencontre une eau de pluie et stagnante et qu’on en boive beau- 
coup à long trait , les chairs absorbent l’eau et la retiennent, 
et il ne se fait aucune évacuation. Voici les accidents : si l’eau 
est dans la chair, elle cause de la chaleur dans le ventre et 
dans le corps, de sorte que la graisse qui est dans le ventre se 
fond. Le patient, tant qu’il marche, paraît n'avoir aucun mal; 
mais, quand il cesse de marcher et que le soleil se couche, 
aussitôt la souffrance devient forte. La maladie se prolongeant, 
il maigrit beaucoup, et bien davantage s’il y a anorexie. Dans 
le cas où, ne pouvant manger, il ne peut non plus faire d’exer- 
cice, la constitution se détériore encore plus. Chez la plupart, 
des œdèmes se manifestent dans tout le corps. Les individus 
maigres prennent une coloration livide, le ventre devient 
gros ; la soif est vive; en effet, les.viscères sont desséchés par 
la chaleur. La maladie se prolongeant, le patient ἃ de l’appé- 
tit pour tout ce qu’on lui donnerait à manger et à boire, etil 
ne souffre pas. Si l’œdéme est établi, la coloration devient 


al. manu) ΗΚ ΑΚ’, Lind,, Mack.— Π ἀδυνάτως ἔχῃ vulg.- ἀδύνατος (ἀδυνάτως 
θ) ἡ E (Η, à) Κθ. -- καὶ ἐπὶ πλ. σ. om., restit. al. manu cum ἔτι Η. -- ἔτι pro 
ἐπὶ K, Lind. — 15 τοῖσι δὲ Lind., Mack.- πουλλοῖσι 14. -- τοι. om., al, manu 
τουτέων H,-— τοι. χαὶ om. θ.-- τουτέων Καὶ. -- πελιὴ Κ᾿. -- πελιδνὴ θ. --- 3 χαὶ τὰ 
om). νυ]ρ. -- τὰ γὰρ σπλ. EHKO, ΜΔΟΚ. -- θερμαίνεται ὑπὸ τῆς θερμασίης θ, 
Mack. — "' ἐς μὲν τὸ ἐσθίειν πρόθυμος ἔῃ χαὶ ἐσθίει ὅπερ ἄν τις διδώη vulg. 
--οὗτος (αὐτὸς 6) μὲν πρόθυμος ἐσθίειν ἐστὶν (ἐστὶν ἐσθίειν θ) ὁχόταν (ὁχόσα 
6) τις διδώη E (H, διδοῖ, al. manu διδῶ) (0, δίδοι) Κα. -- πίνειν ΒΗ, -- πίνει 
γα] ς,. -- ἀλγέειν H, 


234 DES AFFECTIONS INTERNES. 


5.7 


7 ᾿- Ε 
πίνειν, καὶ ἀλγέει οὐδέν᾽ ἣν δὲ τὸ οἴδημα κατέχῃ, À χροιὴ ᾿γίνεται 
΄ - A À Ὁ , / , ᾽, 
τουτέῳ ὠχρὴ; καὶ διὰ τοῦ σώματος ghébec διατέτανται μέλαιναι 
πυχναί" θυμαίνει 5 δὲ καὶ λυπέεται ἐπὶ παντὶ, οὐδενὸς νεωτέρου ἐόν-- 
\ LD ΩΣ 
roc” À δὲ γαστὴρ δίυδρος καὶ μεγάλη ὥσπερ λαμπτὴρ, καὶ τοῦ χρό- 
7 
vou προϊόντος τὰ σιτία οὐ προσίεται, ἀλλὰ δοχέει ὃ αὐτὰ ὄζειν σικύου 
\ τ = 
ἀγρίου ὑπὸ τῆς βδελυρίης. ᾿Γούτῳ, δκόταν οὕτως ἔχη, διδόναι τοῦ 
A A S € ΄ x CE PR EC A \ JQ ΄ ο 
χνεώρου ἢ τοῦ ἱππόφεω τὸν ὀπὸν “ἢ τὸν χνίδιον χόχχον" ταῦτα δὲ 
τὰ φάρμακα οὕτω διδόναι χρή" ὅτὸν μὲν χνέωρον δι’ ἕκτης ἡμέρης, 
τὸν δὲ τοῦ ἱππόφεω ὀπὸν δι᾽ ὀγδόης, τὸν δὲ χνίδιον χόχκχον διὰ de 
4 ΄ \ -Ὁ ! - 
χάτης ἡμέρης" ὅ διδόναι δὲ χρὴ ταῦτα, ἕως ἂν ἐχκαθαρθῇ καὶ λαπα- 
\ \ \ \ - .- τ 
ρὸς γένηται" τὰς δὲ μεταξὺ τῶν ἡμερέων εὐωχέειν τοῖσιν αὐτοῖσιν 
= \ œ Ν CU τ 
οἷσι χαὶ τὸν πρόσθεν. Μάλιστα δὲ τοῦ ὕδατος τοῦ αὐτοῦ πίνειν 
\ C9 
διδόναι, ὕπ᾽ ὅτευ χαὶ τὸ νούσημα ἔλαδεν, ὡς πλεῖστον, ὅχως ἀνατα- 
, 
ράξει αὐτέου τὴν χοιλίην χαὶ ὑποχωρήσει σφόδρα" ϑοὕτω γὰρ μάλιστα 
Li τ 
ὑγιέα ποιήσεις. Ἢν δέ σοι doxén, ὃ καὶ κλύζειν θαμινὰ, τοῦ χνεώρου 
us 
τρίψας ἥμισυ πόσιος, μέλιτος παραμίξας τρίτον μέρος “)χοτύλης, καὶ 
τευτλίου τέσσαρας χοτύλας, διεῖναι, εἰθ᾽ οὕτω χλύζειν" xal ὀνείου 
7: € τ € , NL 2 A we, , ,ὔ 
γάλαχτος ἑφθοῦ τῇ ὑστεραίῃ δοῦναι ὀχτὼ χοτύλας, μέλι παραχέων, ἢ 
Ω 6 A! ΄ # \ " \ , = - - 
ἅλας παραθαλὼν, πίνειν" καὶ μετὰ τὴν χάθαρσιν τοῖσιν αὐτοῖσι 
χρεέσθω οἷσι χαὶ 116 πρόσθεν" χαὶ τὰς μεταξὺ τῶν ἡμερέων σιτίοισι 
καὶ ποτοῖσι τοῖσιν αὐτοῖσι χρεέσθω καὶ “τοῖσι περιπάτοισιν ὁμοίως. 
18 = d ’ 3 ΖΕ œ [4 2 , , 
Οὗτος οὕτω θεραπευόμενος ἐν τάχει τῆς νούσου ἀπαλλαγήσεται τρί- 
ΕΣ εἰ ἃ St 7 3 ΄ \ \ en. 
unvos À ἑξάμηνος" ἣν δὲ ἀμελείη τις ἐγγένηται χαὶ μὴ παραχρῆμα 
Ὁ 5 ,ὔ ΕῚ 7 \ 4 4 1% " 
μελετηθῇ, ἐν τάχει ἀποθνήσχει. Καὶ τὸν χαταλεπτυνόμενον “τοῖσιν 


αὐτοῖσι χρῆσθαι πρὸς ἴησιν᾽ προῦὐγρῆναι δὲ χρὴ πρότερον αὐτοῦ τὸ 


1 Αὐτέου γίνεται ὠχρὴ 9. -- αὐτῶ ΜΗ. -- αὐτέω ἘΚ. -- μέλαιναι διατέτανται 
πυχιναὶ 9. --- δὲ om. ἢ. -- δίιδρος 1, Calvus. -- δίυγρος Εἰ. -- δίιδρως (sic) ὅ. -- 
μεγάλη χαὶ δίαιθρος Lind.- Voy. p. 192, note 1. -- λαπτὴρ γυ}65.-- λαμπτὴρ 
E, Lind., Mack.- Gal. 6]. : λαμπτὴρ, ὃν οἱ πολλοὶ ὀνομάζουσιν φανὸν, ἐν 
τῷ δεντέρῳ Περὶ νούσων τῷ μείζονι. -- αὐτῶ EHKO, ΜΔΟΚ. -- σικίου ὅ. = 
Ante ὄζειν addunt τὰ σιτία ΕΗ. -- βδελλυρίης ἘΘΉΜΚ, Ald.-xvæwpou E,- 
ἱπποφαέως (bis) vulg.— ἱπποφέως (bis) FGHUK, ΑἸα, -- ἱπποφέω (bis) E, 
Mack.-irrégew (bis) Lind.—‘ Ante ἢ addit à ὀγδόης E, - ὧδε EFUK.— 
5 τὸν E.-rù vulg.—xvaiwpov Εἰ. -- τὸν δὲ τοῦ inx. ὁπ. δι᾽ ὀγδ. om., restit. 
al. manu cum ἱπποφέω E.- Post χόχχον addunt διδόαμεν 17. --- διδόναι δὲ 
τὰ αὐτὰ χρὴ 9. -- διδόναι δὲ χρὴ ταῦτα 0. -- καθαρθῆ Κ. -- αὐτέοισιν Lind. — 
ττοὺς θ.--τοῦ,, al. manu τὸν Η, -- οἵ ποτευ (sic) ΕὉ. -- πό τευ EHLIK, Ald., 
Frob., Lind., Mack.- νόσ. ΕΗ, -- ἀναταράξη 9. - ταράξῃ vulg.- ὑποχωρήσει 


πε: 


DES AFFECTIONS INTERNES. 235 


jaune, et de nombreuses veines noires s'étendent sur tout le 
corps. Le patient s’irrite et s’afflige de tout, sans motif, Le 
ventre est gros et transparent comme uné lanterne ; avec le 
temps, le malade perd l'appétit, et les aliments lui semblent 
avoir l'odeur du concombre sauvage, à cause du dégoût qu'ils 
lui causent. Les choses étant ainsi, on donnera le cnéoron, ou 
le suc de l’hippophée, ou le grain de Gnide. Ces médicaments 
seront donnés ainsi : le cnéoron tous les six jours, le suc d'hip- 
pophée tous les huit jours, le grain de Gnide tous les dix jours. 
ΤΙ faut les prescrire jusqu'à ce que l'évacuation soit complète 
et que le corps soit dégonflé. Dans les jours intermédiaires , 
le patient se nourrira bien et avec les mêmes aliments que dans 
le cas précédent. Il faut surtout qu’il boive de la méme eau qui 
lui ἃ donné la maladie, en grande quantité, afin que le ventre 
soit dérangé et qu’il y ait beaucoup de selles, car c’est ainsi 
surtout que vous le guérirez. Si cela vous paraït convenable, 
vous l’évacuerez fréquemment avec un clystère ainsi composé : 
prenez une demi-potion de cnéoron, pilez, mélez un tiers de 
cotyle de miel, quatre cotyles d’eau de bettes; délayez et 
faites prendre. Le lendemain, vous donnerez huit cotyles de 
lait d’änesse cuit, avec addition de miel ou de sel. Après l’é- 
vacuation, le malade usera des mêmes choses que le précédent ; 
dans les jours intermédiaires, il aura semblablement les mêmes 
aliments, boissons et promenades. Ainsi traité, il sera promp- 
tement délivré de la maladie , en trois mois ou en six; mais, 
s’il y a quelque négligence et qu’il ne soit pas soigné dès l’a- 
bord , il succombe sans retard. Le malade amaigri sera traité 


Η.- ὑποχωρήσῃ vulg.—5 οὕτως vulg.- οὕτω 3.-- οὕτω γὰρ ἂν τάχιστα ὑγιέα 
ποιήσαις 9. ---ϑ χαὶ om. θ. -- χρὴ τοῦ FGHIJKG (Lind., χρὴ δὲ τοῦ), Mack. -- 
χναιώρου Ἐ. -- ἥμισύ τε (τε om., H restit. al. manu, 6) ποιήσας (πόσιος 6) 
vulg. --- Κ᾽ χοτύλης διεῖνα: (διεῖνα: om. (110) χαὶ (μετὰ pro χαὶ K'; καὶ om. 
6) τευτλίου (σευτλίου 9) (addit χυλοῦ K') τέταρτον χοτύλης (τέσσαρας χοτύ- 


λησι sic θ: τέσσαρας χοτύλας K') (addit διεῖναι 6) vulg. — "' οἵ 0. — τοῖσιν 
om. 6. -- ὁμοίως om. Κ. ---" οὗτος ΕΗ ΚΟΌ, Lind., Mack. -- οὗτος om. vulg, 
-ττἄχιστα pro ἐν τάχει ΕΗΚ. -- ἐν om. ΕΟΙ. -- τῆς.... ἀποθνήσχει χαὶ om, θ, 


- δὲ τοῖσιν θ.-- γρέεσθα: Lind, -- ἰἥσθαι pro yoncôat x. ἴ. EHK, 
γι Q Ἰ PA: 


236 DES AFFECTIONS INTERNES. 
ΩΝ d Cd 4 
σῶμα πυριήσαντα, ὅχως ἂν μᾶλλον τῷ φαρμάκῳ ὑπαχούη. Ἀλλὰ 
es τὰ à \ - ᾿Ξ τ᾽ 
χρὴ παραχρῆμα μελετῆν "ἣν δὲ μὴ, τοῖσι πολλοῖσι ξυγγηράσχει ἢ 
C9 ST \ A \ = € LA A , .- ΄ 
γοῦσος. Κλύζειν di χρὴ χαὶ τοισίδε, δχοτέρην ἂν βούλη τῶν νούσων" 
© \ Lé 
οἴνου λευχοῦ δύο χοτύλας λαύδὼν καὶ μέλιτος ἡιμιχοτύλιον, xt ἐλαίου 
, # 7 - , ε 
ἡμιχοτύλιον, © νίτρου τεταρτημόριον Αἰγυπτίου ὀπτοῦ, σιχύου ἀγρίου 
“ PES ri UE (RS, ÿ qu. + ΤῸ , ee > 
τῶν φύλλων χόψας *xat ἐχπιέσας τοῦ χυλοῦ χοτύλην, ταῦτα μίξας 
΄ “ 1> 2 / ΕΗ LA [24 / 
πάντα, ἔς τι χυτρίδιον ἐγχέαι, κἄπειτα ζέσας οὕτω χλύζειν. 
21. ὅ Νοῦσος ἡπατῖτις " δ ἣ δὲ νοῦσος γίνεται ἀπὸ χολῆς υελαίνης, 
, τ Pre \ 
ὅχοταν ἐπιῤῥυὴ ἐς τὸ ἧπαρ προσπίπτει δὲ μάλιστα μετοπώρου, ἐν 
τῆσι μεταδολῆσι τοῦ ἐνιαυτοῦ. Τάδε οὖν πάσχει ἐς τὸ ἧπαρ ὀδύνη 
2e 1" 9 , 5, ἴεν SACS \ er EMEA NT NS 
ὀξείη ἐμπίπτει αὐτῷ, καὶ ὑπὸ τὰς νεάτας πλευρὰς χαὶ ἐς τὸν ὦμον 
\ 2 à: pr LIN A 1£ \ \ A \ \Z LA 2 Le \ \ 
καὶ ἐς τὴν xAnidu καὶ Τὗπὸ τὸν τιτθὸν, καὶ πνὶξ ἔχει ἰσχυρὴ, χαὶ 


Ξ J 72 , } SA A 7 tre 8 ὶ A \ r 
EVLOTE AMEUEEL πελιονὴν 19 TV, AA ρ' γος, χα πύρετος τας TOUTES 


0 

€ Z. Ὁ » , Ἃ / “ \ 7 “ 
ἡμέρας σφοδρα, ἔπειτα μέντοι βληχρότερος ἔχει, καὶ Ψαυόμενος ἀλ-- 
7ὕ Er ΑΝ re LAN ἘΞ; \ \ ‘ ! 9 ΄ 
γέει τὸ ἧπαρ, καὶ À χγροιὴ ὑποπέλιδνος αὐτέου, χαὶ τὰ σιτία ἃ ὃ πρό- 

22 P.1 ! SUEX / \ / \ , 
σθεν ἐδεόρώχει πνίγει αὐτὸν προσπίπτοντα χαὶ χαίει χαὶ στρέφει 
7 - \ (A - \ LA ci ΠΝ 
τὴν χοιλίην. Tara μὲν πάσχει Mxur’ ἀρχάς" τῆς δὲ νούσου προϊού- 


“ ὩΣ 2. \ 41 
σης οἵ τε πυρετ οἱ ἀφιᾶσι χαι 


3 2.12 , Ἶ, , 2 δι 

ἐπ᾽ ὀλίγων σιτίων πίμπλαται, ἐν δὲ 
: Sr ἡ μόνα, ΧΕ πεξὼὴ vices à. M PAR 
τῷ ἥπατι ἣ ὀδύνη μούνη λείπεται, καὶ αὐτὴ ποτὲ μὲν ἰσχυρὴ, ποτὲ 


Neo © LA / AA ET, \ , x 4 
15 δὲ ἥσσων διαπαύουσα᾽ ἐνίοτε δὲ ὀξείη λαμόάνει, καὶ πολλάκις ἐξα- 


413 5 5 


1 τ \ A LA 
πίνης ἀφῆχε τὴν ψυχήν. Τούτῳ “ὁ ξυμφέρει, ὁκόταν μὲν À ὀδύνη ἔχη, 


A ΜᾺ \ \ \ \ , A A La 
τά τε ἄλλα χαὶ σὴν χαὶ τὰ χλιάσματα προστιθέναι ταὐτὰ, ἃ χαὶ τῇ 


o Ὁ 3 © 


πλευρίτιδι * δχόταν δὲ dv ὃ πόνος, λούειν αὐτὸν πολλῷ χαὶ θερμῷ, 


1 Ἣν ΕΟΉΪΚ, Ald. -- τῶ φαρμάχω 0, Mack. -- τῶν φαομάχων vulg.- ὕπα- 
χούει, al. manu ἡ Η.-- ὑπαχούειν FGIJ, ΑἸΑ. -- ὑπαχούση 0, Mack. —?ei 
ΕΗΚ. -- ξυγγηράσχη ας Ald., ΕΤΟΡ. -- τοῖσδε vulg. -- τοῖσιδε (sic) 1. -- τοῖσι δὲ 
EHJK. -- ὁχοτέρην ΕΗ. -- ὁχοτέρη vulg.- ἣν vulg.-— Lisez ἄν. -- χαὶ ἐλ. fuux. 
om. FGIJ.—3 vit. τετ. αἰγυπτίου ὀποῦ vulg.—viroou aiy. ὀπτοῦ τεταρτ, 
Cornar., Foes in not., Lind.—vir. τεταρτ. αἰγυπτίου ὀπτοῦ θ, ΜΔΟΚ. --- 
‘ χαὶ om. ΕΗΚ. -- ἔς τε χυτρίδα 7. -- ἐγχέα: ἐς (εἰς H) y. (E, A TAUE H6. 
-- χχαὶ ἐπιζέσας vulg.- κἄπειτα ζέσας 9. — 5 νοῦσος κὸν ΕΠΗΙΚΘ. --Ὺἡπατῆτις G. 
-οἡ δὲ à v. Ε (Η, al. manu) 1. -- ὡς pro ὁχόταν 0. -- ἐπὶ (Η al. manu ἐς) 
θ. -- φθινοπώρου 9. -- χαὶ ἐν τῆσι 9. -- αὐτῷ om. 6. ---Ἶ ἐς 0, —5 χαὶ πυρ. τὰς 
ro. ἣυ.. βληχρότερος ἔχει vulg.- χαὶ πυρ. τὰς μὲν πρ. ἣμ. σφόδρα, ἔπειτα 
μέντοι βληχρότερος ἔχει 9. -- καὶ πυρ. τὰς mp. ἡμέρας σφόδρα ἐπιταμεῖν 
βληχρότερος ἔχει Η. --ἐπιταμεῖν de H est une trace de la bonne lecon con- 
servée dans 0. -- χατὰ τὸ ἧπαρ 0. -- ὑποπέλιος 0. —?mpôrepoy Κι. - πρῶτον ὁ. 
-ἐδέθρωχε GHIJK , ΑἸα. -- ἐδεθρώσχει (sic) Κ.-- αὐτὸν χαὶ (καὶ om. EHKP'6) 
προσπ. (addunt χαὶ EKP'6) χαίει vulg.— ἐς τὴν θ.-- χοιλίαν J,— 10 or’ ἀρχὰς 


DES AFFECTIONS INTERNES, 237 


de la même facon ; mais on lui humectera d’abord le corps par 
l’étuve, afin que l’action des médicaments évacuants soit plus 
efficace. Il faut soigner tout d’abord; sinon, chez la plu- 
part, la maladie s’enracine. On prescrira aussi, pour celles de 
ces maladies que vous voudrez , le lavement suivant : prenez 
deux cotyles de vin blanc, une demi-cotyle de miel, une demi- 
cotyle d'huile, un quart de cotyle de nitre d'Égypte grillé, pi- 
lez les feuilles du concombre sauvage (momordica elaterium), 
exprimez une cotyle du suc, mélez, versez dans un pot, 
faites chauffer et faites prendre le clystère ainsi préparé. 


27. (Hépatite.) Hépatite : cette maladie vient de la bile — 


noire, qui se jette sur le foie; cette bile afflue surtout pendant 
l'automne, dans les changements de l’année. Voici les acci- 
dents : une douleur aïguë se fait sentir au foie, sous les der- 
nières côtes, à l'épaule, à la clavicule et à la mamelle; la suf- 
focation est forte; parfois le patient vomit une bile foncée ; il 
y a frisson et fièvre, intense les premiers jours , mais ensuite 
plus légère. La pression sur le foie est douloureuse. La colo- 
ration est sub-livide. Les aliments qu’il mangeait auparavant, 
ingérés, l’étouffent, lui causent de la chaleur et des tranchées. 
Tels sont les accidents du début; mais, la maladie marchant, 
les fièvres diminuent; peu d’aliments suffisent pour remplir le 
malade ; il ne reste plus qu’une douleur dans le foie , douleur 
qui est tantôt intense et tantôt moindre, par intermittence; par- 
fois elle prend avec acuité, et souvent le patient a rendu l’âme 
subitement. Dans ce cas, il convient, quand la douleur est 
présente, de faire les mêmes applications et particülièrement 
les applications chaudes que lon fait dans la pleurésie. Quand 
la douleur cède, on le lave avec beaucoup d’eau chaude , on 
donne à boire soit le mélicrat soit un vin blanc doux astrin- 


τῆς γούσον, προϊούσης δὲ τῆς νούσου 0.—1'ë7 EGHIJK, Ald. - ἀπ᾽ vulg. - 
χαὶ ἐν τῶ ἥπατι sine δὲ ΕΗΚΡ' Ώ’, Lind., ΜδοκΚ.-- Ante ἡ addit χαὶ ἢ.-- μοῦ- 
γον (H, al. manu μούνη) K.— GE om., restit. al. manu . -- ἥσσω vulg.— 
ἥσσων JP’, Mack.-Post ὀξείη addit τε, obliter. al. manu H.- ἐπιλαμιδάνει 0.— 
τὴν Ψ. ἀφῆχε EHK.— 5 6. ΕΗΚ.-- ὅταν Κ.--τά τε ἄλλα καὶ μὴν καὶ τὰ Om, 
θ,-- χαὶ μὴν om., restit. al. manu Κὶ.-- ταῦτα γ]ρ. -- ταὐτὰ 16, Lind., Mack. 


238 ἡ DES AFFECTIONS INTERNES. 


, s \ \ 
1μελίκρητόν τε διδόναι πίνειν καὶ οἶνον λευχὸν γλυχὺν αὐστηρὸν, 
“ - 
δχότερον "ἂν ξυμφέρη, χαὶ ῥοφήματα ταὐτὰ, ἃ χαὶ τῷ ὑπὸ πλευρίτι- 
« + - { (A \ 
δος ἑαλωχότι. Ὑπὲρ δὲ τῆς ὀδύνης τάδε χρὴ διδόναι πίνειν * ἀλε- 
19 Die ς “ὦ E ARE UNE 1,1 , à S - 
χτορίδος où ἑφθοῦ τὸ ὅδ ὠχρὸν τρίψας, παραχέας στρύχνου χυλοῦ 
ς , VASE >, JS ΄ € " , 
ἡμικοτύλιον χαὶ μελίκρητον ἐν ὕδατι πεποιημένον, ἥμισυ " ἡμιχοτύ- 
ΓΑ ni \ a n7/ 4 "4 A! 59/ Sd 7 
λιον, τούτοισι διεὶς διδόναι πίνειν, καὶ παύσει τὴν ὀδύνην " διδόναι 
" Q/ - 
ὅδὲ χαὶ ἑκάστης ἡμέρης, ἕως ἂν À ὀδύνη παύσηται " πινέτω δ δὲ καὶ 
4 9 , τ V Eee? ΤΩ D ΝΜ - 
σιλφίου ὀπὸν δχόσον ὄροόον, χαὶ ὀρίγανον τρίδων διεῖναι οἴνῳ λευχῷ, 
A! 4 / “- = =) J δὲ \ A 262. τ J à, 7 
χαὶ οὕτω πίνειν νῆστις ᾿ ἐπιπινέτω δὲ καὶ τὰ ἐν τῇ πλευρίτιδι Τδι- 
», , d το  29/ . La ΝᾺ ἣν ," ADS 7 
δόμενα φάρμαχα, εἵνεχα τῆς ὀδύνης " πινέτω δὲ καὶ γάλα αἰγὸς, τρί- 
V4 ΩΣ \ 
τον μέρος μέλιτος παραμίσγων, τοῦ δὲ γάλαχτος ἔστωσαν τέσσαρες 
= τ , τὰ \ , 
χοτύλαι " τοῦτο ἕωθεν πινέτω δχόταν τἄλλα μὴ πίνη. Σιτίων δὲ ἀπε- 
χέσθω, ϑἕως ἂν χριθῇ ἣ νοῦσος" χρίνεται δὲ μάλιστα ἐν ἑπτὰ ἧἡμέ- 
ΩΝ 4 μ᾿ À 
ρήσι, ταύτησι γὰρ δηλοῦται ei θανάσιμος ἢ où. Ἣν δὲ χαὶ πνίγμα 
9 re PQ our d À πος ον 7) ἱ ὅδ 
προσίστηται, τάδε χρὴ διδόναι, ὅχως ἂν ἀπεμέσῃ" μέλι, χαὶ ὕδωρ, 
JE τὴν - “ AY A 40 2_. {5 4 Φ , 
ὄξος, ἅλας, ταῦτα μίξας ἐγχέαι " ἐς χυτρίδιον χαινόν εἰτα χλιαίνειν, 
, LA -Ὁ- Ὁ - 
χαὶ ταράσσειν ὀριγάνου χλωνίοισι τῆς χεφαλοειδέος ξὺν τῷ χαρπῷ᾽" 
- » - Ὁ , S 
éxôtav δὲ χλιανθῇ, ἐχπιεῖν δοῦναι χλιερόν" εἰτα 3: περιδαλὼν ἱμάτια 
2e J' d A nd \ 
ἐᾶν, περιστείλας ὅχως ἂν ἱδρῷ μάλιστα, καὶ PÉxOTUY ἔμετος αὐτὸν 
2. SON CE ΄ SRE δύ 
ἔχη, ἐμιεέτω προθύμως καταματτευόμενος πτερῷ " “δ ἣν δὲ μὴ δύνη- 
ἤ ΓΝ 
ται ἐμέσαι, ἐπιπιὼν μελιχρήτου “"χλιαροῦ χύλικα διχότυλον, οὕτως 
DEA ee \ # 5 2. PAS VEN RCA Σ: 3 ΡΥ ΟΣ ἐπ τ Δ 
ἐμεέτω" καὶ ἤν τι ἀπεμέσῃ χολῆς À φλέγματος, αὖθις τὸ αὐτὸ χρὴ 
3 À ΄ , {πὸ 
ποιέειν ἐπὶ τέσσαρας “ἢ ὥρας" ὠφελήσει γάρ. Μετὰ δὲ τῆς νούσου τὴν 
, τῷ , / D,9 ARE NET 7, 
χρίσιν μελετῆν, σιτία ὀλίγα διδοὺς χαθαρά " χῆν μὲν ἄρτον φιλέῃ 


ἐσθίειν, ἄρτον θερμὸν ὡς μάλιστα "ὁ χαθαρὸν ἐσθιέτω: ἣν δὲ μάζην, 


1 Καὶ μελίκρητον δίδου ΕΗ͂ΚΡ, -- ἢ (ἢ om., restit. al. manu H) αὐστηρὸν 
vulg. -- Ante 6x. addit à 9. --- Ξ ἣν ΕΗ. -- συμφ. ἘΗ͂0. -- ταῦτα γυ]σ. -- αὐτὰ 6. 
- ταὐτὰ Lind., Μίδοκ. -- τῷ om., restit. al. manu Η.-- τῆς δὲ ὀδύνης ἕνεχα θ. 
- δγρὸν vulg.- ὠχρὸν EH6, Mack. -- παραχέας (παραχέαι θ, Mack) τε (te: 
om. ΗΚΘΡ) vulg.- στρύχνον 6}. -- ἡμικοτύλον (sic) J.— 4 ἡμιχοτυλίου EGHI 
79. -- δὲ διεὶς ΕΗΚ. -- παύσεις 0,—5 δ᾽ sine χαὶ θ.-- τέως θ. ---- ὃ δὲ om. ὅ. -- 
ὄθολον pro ὄροδον 9. -- οὕτω 7. -- οὕτως νυ]. -- νῆστιν θ, — 7010. φάρμ.. et- 
vezo Om., restit, al. manu Η, -- διδόμενα τῆς ὀδύνης φάρμαχα 0.- Ante εἴπ 
vezxa repetit διδόμενα Εἰ. -- αἴγειον θ, Mack.-uèiv pro μέλιτος EGHJ, Ald. 
- τέως 9. -- ἂν om. Καὶ, --ὄν ταύτησι γὰρ ἀποδηλοῖ 0, ΜΔΕΚ. -- δηλοῖ, al. 
manu δηλοῦται Η.-- ἣν pro εἰ ΒΗΚ. -- θανάσιμον Ε6Ι. ----ϑ προστίθηται 09, 
Lind., ΜΔ0Κ. -- μέλι χαὶ ὕδωρ χαὶ ὄξος καὶ ἅλας 0, Mack.- χαὶ ὄξος Lind.- 
χαὶ ἅλας E (H, χαὶ al. manu) Καὶ, Lind.—eis ΗΚ, -- χλογίησι H.- σὺν 


DES AFFECTIONS INTERNES. 239 


gent, suivant la convenance, et les potages qu’on prescrit aux 
pleurétiques. Pour la douleur, voici ce qu’il faut faire boire : 
prenez le jaune d’un œuf de poule cuit, écrasez-le, versez une 
demi-cotyle de suc de strychnos (solanum dulcamara) et un 
quart de cotyle de mélicrat étendu d’eau; délayez et faites 
boire. Cette préparation calmera la douleur ; on la donne 
chaque jour jusqu’à ce que la douleur soit calmée. Il boira 
aussi ceci : prenez gros comme un grain d’ers de suc de sil- 
phion , pilez de l’origan, délayez dans du vin blanc; cela se 
donne à jeun. Il prendra aussi les médicaments qui se donnent 
dans la pleurésie pour la douleur, Il prendra du lait de chè- 
vre, à la dose de quatre cotyles, avec mélange d’un tiers de 
miel ; cela se prend le matin, quand on ne prend pas les au- 
tres remèdes. Il s’abstiendra des aliments jusqu’à ce que la 
maladie soit jugée; elle se juge surtout en sept jours, car c’est 
dans cet intervalle que lon voit si elle est mortelle ou non. 
S'il s’y joint de la suffocation, on donnera , afin qu’il vomisse, 
la préparation suivante : prenez du miel, de l’eau, du vinaigre 
et du sel, mélez, versez dans un pot neuf , puis chauffez et re- 
muez avec des branches de l’origan à tête ayant sa graine; 
quand cela estchaud, on le donne àboirechau d, puis oncouvre le 
patient de couvertures et on le laisse en repos, afin qu’il sue 
abondamment; quand le vomissement vient, il vomira sans 
hésiter, titillé avec une plume; s’il ne peut pas vomir, il ava- 
lera une tasse contenant deux cotyles de mélicrat tiède et vo- 
mira ainsi; s’il vomit un peu de bile ou de phlegme, il re- 
commencera au bout de quatre heures, car cela sera utile. 
Après la crise de la maladie, vous traiterez le patient en don- 
ΕΗΠΙΚ. -- χλιαρὸν (χλ. om. 6) vulg.-phuupos H,— 1 ἐπιδαλὼν 9.-- βαλὼν ὁ. 
- ἔως ἂν ἱδρώσῃ (ὑδρώση G, Ald.) vulg.- ὅχως ἂν ἱδρῶ 9. --- ἢ Post ὅχ. ad- 
dit μὲν Ἐ.--ἔχη αὐτὸν EHK. -- χαταματευόμενος ἘΦ. -- τῷ πτερῶ 0. — 1 ἣν δὲ 
μὴ ἔμετος ἔχη 9. -- ἐμέση, al. manu δύνηται ἐμέσαι Η. --- "' χλιηροῦ EHK.- 
οὕτω Η. --- ἡμέρας, supra lin. ὥρας G.-Ante χαθαρὰ addunt ταῦτα δὲ 
χαὶ EH (6, sine χαὶ), Ald, -- καὶ ἢν θ.-- φιλέει Η, -- ὡς om., restit, al. manu 
H.— 15 χαθαρὸν om. (H, restit. al: manu) 9. -- χρέα om. ΕΕΘΗΙ. -- πελιάδος 


GI, Ald.- Post νεοσσοῦ addit χρεέσθω δὲ 6, Lind., Mack.-yahaiw vulg.- 
γαλεῶ ΗΚ, Lind., Mack, -- γαλεῶν E.-tory6vt G, Ald, 


240 DES AFFECTIONS INTERNES. 

ν 3 , , ͵ est τιν 2. / ͵ 

ἄτριπτον ἐσθιέτω, πρότερον προφυρήσας " ὄψον δὲ ἐχέτω χρέα σχυ- 

λακίου ἑφθὰ ἢ πελειάδος ἢ ἀλεχτορίδος νεοσσοῦ,, ἑφθοῖσι πᾶσιν " 

ἰχθύων δὲ γαλεῷ, νάρχη; τρυγόνι τε καὶ βατίσι τῇσι μικρῆσι, πᾶ 

ἰχθύων δὲ γαλεῷ, Vapxn, τρυγ ς not μιχρῆσι, πᾶσιν 

“ = LA τω 

ἑφθοῖσι" λουέσθω δὲ χαὶ ἡμέρης ἑκάστης, καὶ τὸ Ψῦχος φυλασσέσθω, 
, La "Ὁ 

καὶ περιπατεέτω ὀλίγα "τέως ἐν ἀσφαλείῃ. Ταῦτα δὴ ἣν φυλάσσηται, 

τ: , k SEA = 

oÙy ὑποτροπιάσαι τὴν νοῦσον δέος πάλιν" xal γὰρ À τοιαύτη νοῦσος 

χαλεπή ἐστι χαὶ χρονίη. 

28. Ἄλλη ᾿ἡπατῖτις " αἱ μὲν ὀδύναι πιέζουσι κατὰ τὰ αὐτὰ ἐς τὸ 
ἧπαρ, χαὶ À Sypoun διαφέρει τῆς πρόσθεν, σιδιοειδὴς γάρ ἐστιν. 
6? o\ “- ΄“ ΩΣ ΄ 4) 3 , τῇ: ΑΙ 4 «ἃ 

Ἐν δὲ τῷ χαιρῷ τοῦ θέρεος μάλιστα ἐμπίπτει" ᾿γίνεται δὲ ἀπὸ 

, LA τ \ 3 " 1} A τς \ ,ὔ 
χρεηφαγίης βοείων χρεῶν χαὶ ἐξ οἰνοφλυγίης ταῦτα γὰρ πάντα 

ολεμιώτατα ταύτην τὴν ὥρην τῷ ἥπατι, καὶ γολὴ 1) 
πολεμιώτατα ταύτη iv ὥρην τῷ ἥπατι, χαὶ χολὴν μάλιστα 

, \ AE γῇ" 7 Ὁ “ ,ὔ 59 / 12 - 
προσίστησι πρὸς τὸ ἧπαρ. aude οὖν πάσχει" ὀδύναι ὀξεῖαι ἐπι-- 
πίπτουσι, καὶ οὐχ ἐχλείπουσιν δοὐδεμίην ὥρην, ἀλλ᾽ αἰεὶ μᾶλλον 
πιέζουσιν: ἔστι δ᾽ ὅτε χαὶ ἐμέει χολὴν ὠχρὴν, καὶ ὁχόταν ἐμέση, 
ἐπ᾽ ὀλίγον δοχέει δάων εἰναι ἣν δὲ μὴ ἀπεμέση, ϑ ἐς τοὺς ὀφθαλ.-- 

\ ς \ / RE \ / LAN \ € LAN 
uobs ἣ χολὴ χαθίσταται, χαὶ ὠχροὶ γίνονται σφόδρα, καὶ οἱ πόδες 

7 ἘΞ À À 10 δὰ 
οἰδέουσι. Ταῦτα πάσχει ποτὲ μὲν σφόδρα, ποτὲ δὲ ἥσσον" δχόταν 10 δὲ 
αἵ ἡμέραι παρέλθωσιν ἐν ἧσι χρίνεται τὸ νούσημα, ὅ τε πόνος ἐλάσ- 
σὼν ἔχη, ἀναμάρτητον διαιτῆσθαι χρὴ τοιαύτῃ διαίτῃ, À χαὶ πρό- 
σθεν᾿ ἣν γὰρ μεθυσθῇ παρὰ καιρὸν À λαγνεύση ἢ ἄλλο τι ποιήσῃ μὴ 
: DS \ © Ὁ / 11 ne \ SEE \ 297 

ἐπιτήδειον, τὸ ἧπαρ παραχρῆμα γίνεται 1} σχληρὸν αὐτέῳ, χαὶ οἰδέει, 

A , CNET EAN 7) \ # , 7 25 , AC 
χαὶ σφύζει ὑπὸ τῆς ὀδύνης, καὶ ἤν τι σπεύσῃ, πονέει ἐξαπίνης τὸ ἧπαρ 


\ A ΄“ [τ ΡΟΣ € ’ [2 LA 42 \ € eu € , 
χαὶ TO GUILX απᾶν. Τοῦτον, οχοταν OUTUWE ΞχῊ χαιαι πρῶται Ὥμεραι 


ι Δὲ pro τε ΒΗΚ. -- βαττίσι ἘΚ, -- τοῖσι μιχροῖσι ΕΠ}, -- χαὶ λουέσθω sine 
δὲ χαὶ ΕΗΚ. -- ἐχ. ἡμέρης H. —? ἕως 6.- Post ἀσφ. addit ἢ Lind.-œùrè pro 
ταῦτα 9. -- δὴ om., al. manu δὲ Ἡ, -- δὲ E.-0oùx vulg.—-oùy EIK, Ald.-ÿxo- 
τροπιάσει πάλιν ἣ νοῦσος EHK6.—3 ἣ γὰο sine xai ΕΗΚΘΡ, --τοιαύτη om. 
EK6.- νοῦσος τοιαύτη Η. -- ἐστι om. ΕΗΚ. --- “ ἥπατος θ. -- χατὰ pro ἐς 6.— 
5 χρονίη ΚΕ. -- εἰδιοειδὴς ΕΟΗ. -- σηδιοειδὴς L. -- εἰδιοδὴς (sic) Εἰ --ἰδιοειδὴς J. 
- Gal. 6Ι. : σιδιοειδεῖς,) ὠχρὰς ὡς σίδιον. ----ἢ τοῦ δ᾽ ἔτεος, ἦρος μάλιστα À 
νοῦσος ἐπιπίπτει θ.-- Ante ἐυμπ. addunt à νοῦσος EHKQ', Lind., Mack. — 
1 γίνεται δὲ μάλιστα ἐκ EHKQ'.- χρεωφαγίης GJ, Lind., Mack. — χρεο- 
φαγίης vulg.— χρεηφαγίης ΕΗΙΚ. -- πάντα τὴν τοιαύτην τοῦ ἔτους (ἔτεος 
Lind.} ὥρην πολ. τῷ ἥπατι νυ]ρ.-- πάντα πολ. ταύτην τὴν ὥρην τῶ ἥπατι 
ΕΒΗΚΡ.-- καὶ χολὴ μάλ. προσίσταται 0. —5 οὐδ. ὥρην om. (H, restit. al. 
ΠΊΔ 11). -- ἐμπίπτουσιν pro πιέζουσιν 90. -- δοχέη G, Ald., ΕΤΟΒ. -- εἶναι om., 
reslit. al. manu Η, --- 9 εἰς .-- χαὶ οἱ πόδες.... σφόδρα om. FGIJ. — ἴ δὲ 


DES AFFECTIONS INTERNES. 241 


nant peu d’aliments de céréales et non mélangés; s’il a l'habi- 
tude de manger du pain, il mangera du pain chaud aussi pur 
que possible ; si c’est de la polenta, il la mangera non pilée, 
mais préalablement pétries pour mets, il aura la viande bouil- 
lie de jeune chien, de pigeon ou de poulet , tout cela bouilli; 
en fait de poissons, la mustèle (ur squale), la torpille, la paste- 
nague, les petites raies, tout cela bouilli ; il se baignera cha- 
que jour, évitera le froid, et marchera un peu jusqu’à ce qu’il 
soit en sûreté. S'il observe ces prescriptions , il n’y a pas à 
craindre que la maladie récidive ; de fait, une telle maladie est 
difficile et de longue durée. 

28. (Autre hépatite.) Autre hépatite : les douleurs se font 
sentir de la même facon au foie; la couleur diffère du cas pré- 
cédent, elle est celle de la grenade. Cette maladie attaque sur- 
tout en été; elle vient quand on se nourrit de viande de bœuf 
et qu'on fait excès de vin, car c’est ce qui est le plus contraire 
au foie en cette saison et ce qui y fixe le plus la bile. Voici les 
accidents : des douleurs aiguës se font sentir ; elles ne quittent 
pas un seul moment, el sont sans cesse plus accablantes. Par- 
fois, le patient vomit de la bile jaune ; quand il a vomi, il lui 
semble pour un moment être mieux ; s’il ne vomit pas, la bile 
se porte aux yeux, qui jaunissent fortement. Les pieds enflent. 
Ces accidents sont tantôt violents, tantôt moindres. Quand 
sont passés les jours où se juge la maladie, et que la souffrance 
a diminué , il faut observer sans aucune transgression le ré- | 
gime indiqué précédemment ; en effet, si le patient s’enivre à 
contre-temps, ou se livre au coït, ou commet quelqu’autre 

irrégularité , le foie devient dur aussitôt, il se gonfle ; des bat- 
- tements s’y font sentir par la force de la douleur; et au moindre 
effort on souffre sans retard dans le foie et dans tout le corps. 


om. E.-v66. EBK, - ἐλάσσων θ. -- ἐλάττων, al. manu ττόνως Η. -- ἐλαττόνως 
σι]. -- ἔχῃ (ἔχε: E), ἣν (ἣν om. 6) ἀναμάρτητος (ἁμάρτητος, al. manu 
ἄναμ. H; ἀναμάρτητον 0) ἡ (ἡ om. 6), διαιτεῖσθαι (διαιτῆσθαι EGHIK, 
Ald., Frob.) vulg.— " αὐτοῦ σχληρὸν 0.- ἀπὸ FGQ'.— © ὁχόταν pro χαὶ ἢ, 
T7 σχαμμωνίη θ. 

TOM. VII. 16 


\# 


242 DES AFFECTIONS INTERNES. 
τ 5 -Ὁ - \ 
παρέλθωσι, πυριῆσαι, εἶτα ὁποχαθῆραι τῷ σχαμμωνίῳ᾽" ἣν δὲ À χοι- 


res = A a 2 : Don ἷ ns 2 
λίη ᾿ξυγχεχαυμένη ἡ, χλύσαι ἐν τοῖσιν αὐτοῖσιν, οἷσι χαὶ τοὺς πρό-- 


σθεν, ὅ τι ἄξει χαλῶς" καὶ μετὰ τὸν χλυσμὸν ôvelw γάλαχτι ἑφθῷ 


ὑποχαθῆοαι ὀκτὼ χοτύλησι, μέλι δὲ παραχέων διδόναι πίνειν" διδό-- 
\ \ a. \ νον ἐχ / ΄ À ΄ / ù 
ναι δὲ χαὶ "τὸ αἴγειον γάλα, τρίτον μέρος μελικρήτου παραμίσγων, 
nue \ , 7 . DS 1 we - nie 53.» δὲ 
τὸ ἑωθινὸν, τετραχότυλον χύλιχκα᾽ διδόναι δὲ χαὶ ἑφθοῦ τοῦ αἰγείου 
δύο χοτύλας, τρίτον μελικρήτου παραμίσγων, ὃ ἢ αὐτὸ μοῦνον μέλι 
ἷ 


΄ 97 o1 AIDE Με τ , \ 3 1 , œ 
παραχεων᾽ διδόναι ος HAL TO LTTELOV γάλα TOY ŒUTOY τρόπον τῷ 


ὀνείῳ. Κὴν μὲν ὑπὸ τούτων μελετωμένη ἣ νοῦσος ἐξέλθῃ; ἅλις" δἦν 
os \ LA Li SE - τ tes à À 1% 126 ἊΝ ΣΥΝ Dé Ὁ 
δὲ μὴ, τάμνειν τοῦ δεξιοῦ ἀγχῶνος τὴν εἴσω φλέδα χαὶ ἀφιέναι τοῦ 
αἵματος" ἣν δέ σοι μὴ δοκέῃ ὀνείῳ γάλαχτι ὑποχαθῆραι, ὅ βοείου 
1 ΕῚ em Q 97 δύ 5À LA x 1, , 

γάλακτος ὠμοῦ διδόναι δύο κοτύλας, τρίτον μελικρήτου παραμίσγων, 
ἐχάστης ἡμέρης 1ἐπὶ ἡμέρας δέχα εἶτα ἄλλας 8δέ ἔχτον ILE 
χάστης ἡμέρης 1 ἐπὶ ἡμέρας δέχ τα ἄλλας ϑδέχα, ἕχτον μέρος 
.9-ù δ 


το LA 4 , Διο, \ , TN A 
τοῦ υελικρήτου παραχέων, πίνειν διδόναι" ϑτὸ δὲ γάλα αὐτὸ τὸ hot- 


᾿ Ἂν - / λ A \ 
mov διδόναι, ἕως ἂν ἀναπιανθῇ, δύο χοτύλας. Ἣν δὲ μηδὲ οὕτω 
, = \ , L ΧΗ AU ᾿Ξ 
παύηται, χαῦσαι χρὴ, ὅχόταν μέγιστον τὸ ἧπαρ 1) γένηται. χαὶ ἐξε-- 


΄ , - ἊΝ 5 1 5 γ᾿ ρ, 3 
στήχῃ μάλιστα" χαῦσαι CE ἐν πυξινοισιν ἀτρᾶχτοισι, βαπτων ἐς 
' 


x . ἀν τ SIN RE  κν Tee, ne ANNE 
ἔλαιον ζέον, προστιθέναι “CE ἕως ἀν σοι COxEN καλῶς ἔχειν χαὶ χέ- 


QUE : f 
χαυσται, À μύχησιν ὀχτὼ ἐσχάρας χαῦσαι᾽ ἢν γὰρ τύχης χαύσας, 
€ J f ΝΣ ον x 42: r Ce N 77 3 ΝΑ A 4 
ὑγιέα ποιήσεις, καὶ τὸν λοιπὸν ypovov ῥᾷον διάξει" ἣν δὲ μὴ τύχῃ 
Εὰ x \ \ 

χαυθεὶς, ὑπὸ τῶν ἄλλων λοιπὸν ὑγιὴς μὴ γενόμενος, φθειρόμενος 
2 LA 
ἀποθνήσχει. 

29. 33 Ἣπατῖτις ἄλλη τὰ μὲν ἄλλα πλῆθος τὰ αὐτὰ πάσχει τοῖστ' 
πρόσθεν. À δὲ χροιὴ μέλαινα᾽ τοῦ δὲ ἥπατος À χολὴ φλέγματος καὶ 


αἵματος πλησθεῖσα, ὡς λογιζόμεθα, διαῤῥήγνυται, χαὶ ὁκόταν 


44 2€ AS χε ΣΕΊΩΝ 2 \ / er 
ἢ διαῤῥηχθῆ, τάχιστα μαίνεται, καὶ ἀγαναχτεῖ, καὶ διαλέγεται ἀσύ- 


ΤΣ, EHIJK.-éy om, EHK9, Mack. -- χλισμὸν Al. — 3 τὸ.... παραμίσγων 
om., reslit, al. manu Ε, -- γάλα om. (H,-restit. al. manu) 90, -- παρασμίγων 
J.—37.... παραχέων om, 0.—116vov vulg.—uodyvoy EHK, Lind. — Ἴ ὡυτὸν 
EHKQ".-Ante à addit μὲν H.—5 εἰ EHK.— ὁ ἢ (ἢ om., E restit. al. manu, 
FGHUK, Vatic. exempl. Ald.) βοείῳ (βοείου FGP'6, Vatic. exempl., Ald., 
Lind., Mack) καὶ (ai om., Εἰ restit. al. manu, FGHNKP'6, Vatic. exempl., 
Ald., Lind., Mack) γάλαχτος vulg.- ἡμέρας 1. — 7èg 0.—5 δώδεχα (δυώ- 
δεχα E) vulg.-déxa (H, al. manu βδεχα) θ. -- ἔχτον μέρος om. 0.-rapa- 
μίσγων 0, — 9 τὸ δὲ λοιπὸν αὐτὸ τὸ γάλα ἕως ἂν πιανθῇ 6.- μηδ᾽ ΒΗΚ, — 
0 ἡ (H, ἃ]. manu γένηται) 0. -- ἐξεστήχει G, Ald., Frob., 1[]η8,-- καῦσαι δὲ 
ἐν om. (E, restit. al. manu sine ἐν) H.- πιξίνοισιν 14, - βάπτον J.— 115 EH. 
- χεχαύθαι (Sic) L, Lind, -- χεχαῦσθαι Mack, - ἢ om., restit, al. manu H,- 


DES AFFECTIONS INTERNES. 243 


Quand les choses sont ainsi et que les premiers jours sont écou- 
lés, on fait passer à l’étuve, puis on évacue avec la scammo- 
née; si le ventre est échauffé, on administrera un lavement 
préparé comme pour les cas précédents et qui évacue bien; 
après le lavement on purgera avec le lait d’ânesse cuit, bu à 
la dose de huit cotyles, avec addition de miel. On donnera 
aussi le lait de chèvre, avec addition d’un tiers de mélicrat, 
le matin, une tasse de quatre cotyles. On donne encore le lait 
de chèvre cuit, à la dose de deux cotyles, en y mélant un tiers 
de mélierat ou même le miel seul. On donne, de même que 
le lait d’ânesse, le lait de jument. Si la maladie, traitée par ces 
moyens, se dissipe, très-bien; sinon, ouvrez la veine interne 
du pli du bras droit et tirez du sang. Dans le cas où vous.ne 
voudriéz pas purger avec le lait d’ânesse, donnez deux cotyles 
de lait de vache cru, avec addition d’un tiers de mélicrat, 
chaque jour, pendant dix jours; puis dix autres jours , avec 
addition d’un sixième de mélicrat. Le reste du temps on don- 
nera le lait seul, à la dose de deux cotyles, jusqu’à ce que le 
patient reprenne de l’embonpoint. Si même ces moyens ne 
réussissent pas, il faut cautériser quand le foie est devenu 
très-gros et fait saïllie; on cautérisera à l’aide de fuseaux de 
buis trempés dans l’huile bouillante et appliqués tant que vous 
le jugerez convenable, et jusqu’à cautérisation complète, ou 
bien on fera huit eschares avec les champignons. Si vous 
réussissez dans la cautérisation, vous guérissez le patient, et 
le reste du temps il se trouvera mieux ; mais, si la cautérisation 
échoue , n'étant pas d’ailleurs guéri par les autres moyens, il 
meurt de consomption. 

29, (Autre hépatite.) Autre hépatite : les accidents sont en 
général les mémes que dans les cas précédents, sauf la cou- 


uvñou EHUK, Ald., Frob. — "5 τοῦ χρόνου pro 756voy 0, -- ῥάων HIJK.-— 
διδάξε: Ald.— 5 ἄλλη ἡπατίτις El.-6)2n ἥπατος ἮΚθ. .--τοῖσι 0, Mack. -- 
τῇσι vulg. -- ὡς λογιζόμεθα ponitur ante à χοχὴ EHK.— "4 διαρρῆ H.— διαρ- 
οὐ γῆ EP'('6, Lind., Mack. -- ὅλαχτεῖ K.- φοινικέου EHK.- φοινίχιοι J,- Post 
εἶσι addunt αὐτοῦ E6, Mack, -- ὁρᾶν Ε, -- ἀνορᾶν 9. 


244 DES AFFECTIONS INTERNES. 
A ze , € ? 4 \ e y u LA 5 \ CO 
vera, χαὶ ὑλαχτέει ὡς χύων, καὶ οἵ ὄνυχες φοινίχεοί εἶσι, χαὶ Toi 
- “- 2 A un \ , 41 50 > 2 \ 
σιν ὀφθαλμοῖσιν où δύναται δρῆν, καὶ τρίχες ‘ai ἐν τῇ χεφαλῇ ὀρθαὶ 
ἢ A A 2P7\ ᾿ , ͵ὔ \ L4 \ 
ἵστανται, χαὶ πυρετὸς ὀξὺς ἐπιλαμόάνει. Τούτῳ χρὴ προσφέρειν τὰ 
αὐτὰ ἃ χαὶ τοῖσι πρόσθεν" of δὲ πολλοὶ ἀποθνήσχουσιν ἐν τῇσιν ἕν- 
a € 4 . nd \ f 
δεχα ἡμέρησι" παῦροι δὲ διαφυγγάνουσιν. 
ἘΞ : \ € , = \ 
30. ᾿Σπληνὸς νοῦσος πρώτη᾽ γίνεται δὲ À τοιαύτη νοῦσος διὰ 
θερμασίην τοῦ ἡλίου χολῆς χινηθείσης, ὁχόταν ὅἕλκύσῃ ἐφ 
χολὴν ὃ σπλήν. Τάδε οὖν πάσχει" πυρετὸς ὀξὺς ἐπιγίνεται κατ᾽ ἀρ- 
δώ a 7 o1\ > 4 πε ἈΠ \ ? EN A - * 
χάς" προϊούσης δὲ τῆς νούσου ἀφίησι, πλὴν κατ᾽ αὐτὸν τὸν σπλῆνα 
ἐταύτη δὲ αἰεὶ θέρμη ἔχει" χαὶ ὀδύνη ἄλλοτε nat ἄλλοτε ἐμπίπτει 
2! ΛΞ \ HR A. \ / ὥς. δα ἊΝ ΄ 229 \ 
ὀξείη καὶ ἐς τὴν λαπάρην χαὶ ἐς τὴν κοιλίην τὰ δὲ σιτία χατ᾽ ἀρχὰς 
5 1 \ Ὁ ᾿ , ΝΑ ΕῚ Χλ CT. ak 02 LA 
προσίεται μὲν, διαχωρέει δὲ οὐ μάλα, προϊούσης δὲ τῆς νούσου, ἥ 
VAS AUAEINT 2 US ἢ δδύ Sa 2 / PRNT MATELSS 
τε χροιὴ ὠχρὴ γίνεται, καὶ ὀδύνη ἰσχυρὴ ἐμπίπτει, χαὶ αἵ χληῖδες 
ἣχ , \ \ LCA DANSE 10 , (4 25 
ἐπτύνονται,, χαὶ τὰ σιτία οὐχ ἁμαλῶς προσίεται ὥσπερ χατ᾽ ἀρ-- 
χὰς, καὶ ἀπὸ ὀλίγου πίμπλαται" ὃ δὲ σπλὴν Τἄλλοτε μέγας τῆς 
αὐτῆς ἡμέρης, ὃ ἄλλοτε ἐλάσσων γίνεται. Τοῦτον, δχόταν οὕτως ἔχη, 
“ ΕΣ 1 / Ὁ € - or Ὁ ν Ce Dh “ὦ 
πῖσαι ἐλλέδορον, κάτω δ᾽ ὑποχαθῆραι τῷ χνιδίῳ κόχχῳ" ἐς ἑσπέρην 
ἊΝ \ \ , Ὁ S 6λί € , 2e la \ 
δὲ μετὰ τὴν κάθαρσιν φαχῆς δοῦναι τρυύλίον ῥοφέειν ὀξυτέρης, καὶ 
, - “7 La 
τευτλίων τρυόλίον "λιπαρῶν, ἄλφιτα παραπάσας" τῇ δ᾽ ὑστεραίῃ χαὶ 
ΩΣ EL ue \ S SLY δὲ τ ἃς 260 ὶ δὲ 2 
τῇ τρίτη ἄρτογ μικρὸν δοῦναι" ὄψῳ δὲ φαχῇ χρεέσθω, καὶ δὸς χρέας 


ΕῚ ee 


> € ni ΄ ἀν \ / 5 A / 
ξν TA DAXTN ἕφθον τετριμμένον OLvoy δὲ πίνετω αυστήρον, μέλανα, 


» ΄ DUDANE \ / Se , \ (4 ΄, 
ἀχρητέστερον χατ᾽ ὀλίγον, χαὶ ἥσυχίην ἐχέτω ταύτας τὰς ἡμέρας, 
n 2 


πλὴν ἔνδον ὀλίγα περιπατεέτω ἐν Vox. Τὸν δὲ λοιπὸν χρόνον τάδε 


oh προσφέρεσθαι" σιτίον μὲν ἄρτον αὐτοπυρίτην ὄψον δὲ ἐγέ 
JPA προσῴερε με ρ σπυριτην, £ ἐχέτω 


5 
€ 
/ \ / À CR. À 24 Fe \ / Ν 
κρέας χυνὸς μέζονος ἢ αἰγὸς ἢ οἷος τετριμμένον, καὶ τάριχος Γαδει-- 


Αἵ om., restit. al. manu Ἦ. -- παῦροι δ᾽ ἐχφυγγάνουσιν 9. --- ? σπληνὸς 
τῆς πρώτης (E, cum περὶ ante σπλ.) FGHI6. -- à τοι. νοῦσος om. (H, restit. 
al. manu) 0. — 3 ἐχχύση FGHUK, -- ἑλχυήση (sic) E. — ‘ravrnv GHIJ.-yà0 
pro δὲ Lind.-aiei E.— 5 προΐεται vulg.— προσίεται: 0, Lind., Mack. - αἱ 
om., restit. al. manu H.— 5 οὐχ Frob.-ôpoiws προΐεται (προσίηται Lind.) 
vulg. - ἁμαλῶς προσίεται 0, Mack.-Gal. 6Ι. : χαὶ ἐν τῷ δευτέρῳ μείζονι, 
χαὶ τὰ σιτία οὐχ ἁμαλῶς προσίεται.-- ἀπ’ ΕΗ. -- ὀλίγον E.- Lisez ὀλίγων dans 
Ε. -- ᾿ ἄλλοτε χαὶ (ἀλλ. χαὶ om. EHK6) ἄλλοτε vulg. -- μέγας ἄλλοτε θ, Mack. 
- αὐτῆς τῆς ἘΚ. -- 5 χαὶ (καὶ om. EHK) ἄλλοτε vulg.-xäre, ὑποχαθῆραί τε 
(τε om., restit. al. manu H) vulg. -- χαὶ τῶ δ᾽ ὑποκαθῆραι 6; Mack. - Mar- 
tinus avait proposé de lire ἄνω au lieu de χάτω ; mais, en prenant δ᾽ et en 
supprimant te, on ἃ la bonne leçon.—tpu6xioy δοῦναι EEK. -- ῥοφέειν om. 
6.— ϑλαπαρῶν 0, Mack, ῥυπαρὸν G, ΑΙα, --λιπαραρὸν (sic) 1. -- λιπαρὸν 


DES AFFECTIONS INTERNES. 245 


sang, selon notre raisonnement , fait éruption; cette éruption 
opérée, bientôt le malade ἃ le transport, il se fâche, il parle 
hors de propos, il aboie comme un chien; ses ongles sont 
rouges ; il ne voit pas; les cheveux sont dressés sur sa tête, et 
une fièvre aiguë le saisit. Il faut administrer les mêmes choses 
que dans les cas précédents, La plupart succombent dans les 
onze jours; peu réchappent. 

30. (Maladie de la rate.) Première maladie de la rate : cette - 
maladie vient par la chaleur du soleil, qui meut la bile, quand 
la rate attire à soi de la bile. Voici les accidents : la fièvre est 
aigué au début; mais, le mal se prolongeant, elle tombe, si ce 
n’est pour la rate même, qui est toujours en proie à la cha- 
leur. De temps à autre une douleur aiguë s’y fait sentir ainsi 
qu’au flanc et au ventre. Le malade, au début, a de l'appétit; 
mais il n’a guère de selles ; la maladie se prolongeant, il prend 
une coloration jaune, une forte douleur est ressentie, il mai- 
grit aux clavicules, il n’a plus l’appétit du début; peu d’ali- 
ments suffisent pour le rassasier. La rate, dans la méme jour- 
née, est tantôt grosse et tantôt moindre. Les choses étant 
ainsi, on fera boire l’hellébore; et, par le bas, on évacuera à 
l’aide du grain de Gnide. Le soir, après l'évacuation, on don- 
nera en potage un oxybaphe de bouillie de lentilles acidulée, 
un oxybaphe de bettes au gras, saupoudrées de farine d’orge. 
Le lendemain et le surlendemain le patient mangera un petit 
pain; pour mets il aura la bouillie de lentilles, la viande de 
porc cuite dans la bouillie et hachée ; il boira an vin astrin- 
gent, noir, il le prendra pur et peu à la fois. Il se tiendra en 


repos pendant ces jours , si ce n’est que, chez lui, 1] marchera 


un peu à l’ombre. Le reste du temps voici ce qu’il faut pres- 
crire : pour aliments de céréales, le pain bis; pour mets, la 


EF (H, al. manu λιπαρήν). -- περιπάσας .- παραπάσσας GIJK, ΑἸα. -- ἐφθὸν 


.om., restit. al. manu E. -- τετρυμμένον GI -- τετουμένον HK.— " τῇ (τῇ om. 


EHKP’0'6, Lind., Mack) ox vulg.-+é τε pro τάδε [1η4. -- σιτίων ΕΚ, - ἢ 
οἰὸς ἢ αἰγὸς EHUK.- ὀτὸς Α1α. --ὅτος Lind, Post οἰὸς addit ἢ ὑὸς 9,-- τες 
τρυμμένον 6Ι, -- τετρυμένον EHK, 


246 DES AFFECTIONS INTERNES. 
οικὸν À σαπέρδην, καὶ τὰ ὀξέα χαὶ τὰ ἁλμυρὰ πάντα προσφερέσθω 
καὶ τὰ στρυφνά᾽ πινέτω δὲ οἶνον KGov ὑπόστρυφνον ὡς μελάντατον " 
τῶν δὲ γλυχέων χαὶ λιπαρῶν ἀπεχέσθω καὶ ἱχνισωδέων, χαὶ σίλφιον 
ΚΕ y MZ À , ἊΝ / / 9 ΜΙ 1 
μὴ προσφερέσθω», μηδὲ σχόροδα, μηδὲ κρέας χοίρειον, ? μιηδὲ κεστρέα 
μηδὲ ταρίχηρον μηδὲ νεαρὸν, ὃμήτε ἔγχελυν, pre λάχανον 5 μιηδὲν 
ξωθὸν LA EL “ ξ' δὲ € τὸ LA ῃ \ λί Ἂν 
φθὸν ἄνευ ὄξεος" τρωξίμων δὲ, ῥαφανῖδι χρεέσθω χαὶ σελίνῳ, ἐς 
ὄξος βάπτων, fxat οἴνῳ ἄλφιτα φυρῶν ἐσθιέτω, χαὶ τοῦ οἴνου fo 
/ # ; À \ 4 CRE ET: 2 \ 3 2 
φεέτω ἄχρητον᾽ ἢν δὲ βούληται, καὶ τὸν ἄρτον ἐς τὸν οἶνον ἐνθου- 
ῇ 5 “ | TRS TENS NT a \9 1 7 QUE 
πτόμενος ἐσθιέτω θερμόν" διδόναι δὲ καὶ ἴχθυων σχορπίον, δράκοντα, 
LA 
χόχχυγα, χωζιὸν, καλλιώνυμον, τούτους ἑφθοὺς χαὶ ψυχροὺς Tü:do- 
γαι, Διδόναι δὲ καὶ ἃ μέλλει τὸν σπλῆνα λεπτύνειν ἑκάστης ἡμέρης, 
Ὁ τ CU “Ὁ 
ἀσφοδέλου τοῦ καρποῦ, ἢ ἰξοῦ τὰ φύλλα, ἢ "αἰγόχερας, ἢ ἄγνου 
A ! CN 
καρπὸν, À πήγανον, ἢ " διδυμαίου ῥίζην᾽ τούτων τρίόων ὅ τι ἂν 
es λ EL 1 
βούλῃ, διδόναι ἐν οἴνου χοτύλῃ αὐστηροῦ νήστει. Ἢν δὲ δυνατὸς ἡ, 
ἀναγκάζειν αὐτὸν πρίειν ξύλα τριήχοντα ἡμέρας, καὶ ἀπ᾽ ἄκρων τῶν 
ὦμων παλαιέτω, χαὶ περιπατεέτω δι᾿ ἡμέρης, καὶ ὄψιος “ εὑδέτω, 
7. δὲ 5 14 θ x Re ἐσθ 119 LI “λ SA Ace \ 
πρώϊος δὲ ἐγειρέσθω, xat εὐωχεέσθω 1} ἃ προείρηται. "Ἦν δὲ μὴ ὑπὸ 
τούτων δηΐσῃ, καῦσαι τὸν σπλῆνα μύχησι δέχα ἐσχάρας μεγάλας, 
ὅὁχόταν μέγιστος ἢ ὃ σπλὴν xal ἐξηρμένος μάλιστα: ἣν γὰρ τύχης 
μέγιστος ἡ ñ SNPHÉYOS pe A CA πυχα 
χαύσας ὡς δεῖ, ὑγιέα ποιήσεις, “πλὴν oùx ἐν τάχει. Ἢ δὲ νοῦσος 
δέεται θεραπηΐης" χαλεπὴ γὰρ καὶ χρόνιος, ἣν μὴ παραχρῆμα με- 
λετηθῆ. 
# - 3 -“ = τῷ 
31. Ἄλλη yobooc σπληνός" γίνεται μὲν ἀπὸ τῶν αὐτῶν ἀφ᾽ ὧν 


\ , REX. ARS CN ΝΣ ΕΚ CU le INSEE 
χαὶ ἣ πρόσθεν πάσχει l*oÙv ὑπὸ τούτου τοῦ νοσήματος τάδε" À γα- 


1 Κνισσ. E, Frob., Lind., Mack. -- ὕειον pro χοίρειον 0. ---Ξ "»ηδὲ χεστρέα 
(κέστρεα 11) μηδὲ νέαρον (νεαρὸν Lind., Mack; τενέαρον sic, E al. manu 
véapov, FGHIIK , Ald.) μηδὲ (μήτε EK) τάριχος vulg. -- μηδὲ χεστρέα μηδὲ 
ταρίχηρον pnèè νεαρὸν 6.— 3 μηδὲ Lind.— ὁ μηδὲ Lind.—® μηδὲν EHK. - 
μηδὲ νυ]σ, -- ἑφθὸν om. Κθ, -- ὄξους vulg. -- ὄξεος EHK. -- ῥαφανίδι EFGHLUXK, 
Ald., Frob., Lind., Mack.— 5 où ἐν οἴνω 9. -- ἐσθίειν. al. manu ἔτω H. --ἐν- 
θριπτόμενος Ald.- ἐνθρυπόμενος Η.-- σχορπῖον I, Ald., Frob., Lind.- κώχ- 
χυγα E.— 7 διδόναι om. HO, Mack. — ἰσχναίνειν θ. -- ἀσφοδελοῦ HIT. --χισσοῦ 
pro ἰξοῦ 0. — 5 αἰγὸς χέρας (xpéac, Εἰ al. manu κέρας, ()) vulg.- αἰγόχερας 
6, Mack. -Gal. Gl. : αἰγοχέρας, ὅπερ nai βουχέρας καὶ τῆλις. ---ϑ ἡδυόσμιον 
(ἡδύσμου 1; ἡδύοσμιον. al. manu ἡδυόσμου ῥίζην E; διδυμαίου 0) ῥίζην 
vulg.- Gal. 6]. : διδύμη, ῥίζα τῆς βοτάνης, ἥτις καὶ ὄρχις χαλεῖται. — 
Hesych. : διδύμιον. --ἢν pro ἂν ΒΗ͂Κ, --ἐν οἴνῳ αὐστηρῷ vulg.-—Ev οἴνου 
χοτύλη αὐστηροῦ EHKP'('6, Lind., Mack, — 1) εὑδεέτω γι]. -- εὐδεέτω 14, 


DES AFFECTIONS INTERNES. 227 


viande hachée de chien adulte, ou de chèvre, ou de brebis, 
la salaison de Cadix, le coracin salé, toutes les choses acides, 
toutes les choses salées, toutes les choses astringentes ; il boira 
du vin de Cos, un peu astringent, très-noir. Il s’abstiendra 
des choses douces, huileuses et grasses. Il ne prendra ni sil- 
phion, ni ail, ni viande de porc, ni cestrée (ur mule) salé ou 
frais, ni anguille, ni aucun herbage cuit sans vinaigre; quant 
à ceux qui se mangent crus, il mangera des raiforts et du per- 
sil assaisonnés au vinaigre ; il mangera de la farine pétrie avec 
du vin, il boira du vin pur. 51 veut, il mangera chaud du 
pain écrasé dans du vin. En fait de poissons , on lui donnera 
le scorpios (scorpæna scrofa), la vive, le coccyx (rouget com- 
mun), le cobius (ur chabot), le callionyme (wranoscope), tous 
bouillis et froids. On prescrira ce qui diminuera la rate chaque 
jour, la graine de l’asphodèle, ou .165 feuilles du gui, ou le 
fenugrec, ou la graine de l’agnus (vitex agnus), ou la rue, ou 
la racine de l’orchis ; une quelconque de ces plantes, broyée, 
sera administrée à jeun dans une cotyle de vin astringent. Si 
ses forces le lui permettent, on l’obligera à scier du bois pen- 
dant trente jours ; il luttera du haut des épaules; il se prome- 
nera pendant le jour; il se couchera tard et se lèvera de bonne 
heure; il se nourrira bien comme 1] a été dit. Si le mal ne 
s’amende pas par ces moyens, on fera, avec des champignons, 
dix grandes eschares sur la rate quand elle est le plus grosse 
et le plus tuméfiée, Si vous réussissez comme il faut dans la 
cautérisation, vous guérirez le malade, mais non prompte- 
ment. La maladie réclame des soins ; car elle est difficile et de 
longue durée, si elle n’est pas traitée sur-le-champ. 

81. (Autre maladie de la rate, avec accidents scorbutiques.) - 
Autre maladie de la rate : elle vient des mêmes causes que la 
Ald., Frob., Μδοκ, -- εὐδέτω EHK.- χαὶ πρώϊος δὲ K. — 1! τὰ προειρημένα 


θ. --δὲ om. ΗΚ. -- ῥήση (H, al. manu ῥηΐση) 14.-- μυχῆσι EHUK, Ald., 
ΕΤΟΡ. -- μεγάλας om. 9. -- ὡς δεῖ om, 0.— " πλὴν οὐκ om. 0, Mack.— οὐχ 


Ald., Frob. — 13 γοῦσος om. EHIK6.- ἀφ᾽ om., restit. al. manu H.—1 δὲ 
pro οὖν 0, Μδοκ. - ἀπὸ (H, al. manu ὑπὸ) K.-vovc. υ]η6. -- μεγάλη pro 


μετὰ δὲ 0, -- εἰς 7. 


948 DES AFFECTIONS INTERNES, 


9 ss, \ LA 
στὴρ φυσᾶται, μετὰ δὲ χαὶ ὃ σπλὴν οἰδέει χαὶ σχληρός ἐστι, χαὶ 


CU / 


Ὡς © 4 ΝΣ» VOLE ὧδ. Ὁ ΔῈ A 
χαι ορᾶται μέλας, ETU)/ 00€ , σιδιοειδὴς, XAL EX TOU οτος χαχον 


ΕἾ a: ΣᾺ A λ ΕΨ', Sa A 59/7 A \ ὅζ 
ὄζει, XOL τὰ οὐλα αφισταται απο τῶν οοοντῶν χα! χᾶχον OLEL, 


3 


597 7 ὦ 2 / > A τ τ χα ΝΑ \ 14 
DIUVAL OCELXL ἐμπίπτουσιν ες τὸν σπλῆνα Ἢ 0€ Ron τρέπεται ; 
1 


LME - , dr Sur ΣΈ Ὁ... Ε / ES 
καὶ Ex “τῶν χνημέων ἕλχεα ἐχρήγνυται, ὅχοϊά περ ἐπινυχτίδες" τὰ 
\ - , NA 2 > ε ΄ - c US 
δὲ γυῖα λεπτύνεται, χαὶ ἣ xômpos οὐχ ὕποχωρέει. Τοῦτον, 6xozay 


D 


“ - ἐδ 4 C9 5 - J \ 29/ \ 
ουτῶς ἐχὴ ; μελετῆν τοισιν ŒUTOLEL φαρμαᾶχοισι χαι ἐδέσυασι LIL 


οὥὦἀυᾷΆ \“ LA \ -- ss LU \ LA Γι L 
ποτῷ χαὶ ταλαιπωρίησι χαὶ τοῖσιν ἄλλοισι πᾶσι" χαὶ χλύζειν, 6x0 
SA ἣν arabe διαφωρεει 43.) COS ME) RES it 
ταν μὴ θέλη À χόπρος διαχωρέειν, ἐν τούτοισι" μέλιτος ἡμικοτύλιον 
\ L " ’ ΄ ’ "» , 5 ὦν Φ ὦ LA ᾿Ν - 
καὶ νίτρου Αἰγυπτίου ὁχόσον ἀστράγαλον ὅ οἷός" ταῦτα τρίψας διεῖναι 
CE. 1 35. € - un 7 / 5 à “ , 
ἀπὸ τεύτλων ἑφθῶν ὕδατι τέσσαρσι χοτύλησιν" εἶτα οὕτω χλύζειν. 
Ἅ ΝΑ ἊΝ Ὁ ἜΣ / , “Ὁ plane re nn 
Ἣν δὲ μὴ ὑπὸ τούτων ἣ νοῦσος χαθίστηται, χαῦσαι “αὐτοῦ τὸν 
de ε A ἡ Α \ À A Ἢ 1 <oUr 7 
σπλῆνα ὡς τὸν πρόσθεν, χαὶ ἣν τύχης χαύσας, ὑγιέα ποιήσεις. 
7 4 / / \ - Κὶ (‘4 4 
32. Τ᾿ Ἄλλη νόσος σπληνὸς" γίνεται μὲν τοῦ ἔτεος ἔχρος ὥρη μά- 
\ \ J DCR \ s τὦἅν \ d 
λιστα, ὃ ἀπὸ δὲ αἵματος δχόταν γὰρ ἐμπλησθῇ ὃ σπλὴν αἵματος, ἐχρή- 
» \ ἀν QT 2e C2 5 \ - 5 , \ 
γνυται ἐς τὴν χοιλίην, καὶ ὀδύναι ὀξεῖαι ἐς τὸν σπλῆνα ἐμπίπτουσι καὶ 
> x x \ 5 A s 29 \ 5 A Et πε GER OR δ 
ἐς τὸν τιτθὸν χαὶ ἐς τὴν χληΐδα χαὶ ἐς τὸν ὦμον χαὶ ὑπὸ ϑ τὴν ὦμο 
΄ « \ \ - , NA \ La 
πλάτην. Ἢ δὲ χρο!ἣ τοῦ yuiou μολιδδοειδὴς, καὶ ἀμυχὰς ἐν τῇσι 
χγήμησι λαμδάνει, καὶ ἕλκεα μεγάλα γίνεται ἐξ αὐτέων, χαὶ τὰχάτ 
γήμησι λαμύανει, α μεγάλα Y ἐξ αὐτέων, x χάτω. 
€ de , 10 “ -Ὁ 7 € LAS ER: ES € ἄν < Το 
ὑποχωρέοντα ᾽ ἅυα τῇ κόπρῳ αἱματώδεα χαὶ ἰώδεα δπέρχεται, ἢ δὲ 
Ë \ - - , 
γαστὴρ σχληρὴ; χαὶ ὃ σπλὴν “χαθὰ λίθος ἐστίν. Οὗτος τῶν πρόσθεν 
LA LU € Ὡ 4 
θανατωδέστεοος. καὶ ἐξ 1" αὐτέου παῦροι διαφυγγάνουσι. Τοῦτον, δχό- 
τ ΠΚεύδϑνς ΑΘῈ - ΠΕΡ, , ἐπε τα (MESA ο θε 
τὰν ἡ ὧδε ἔχη, τοῖσιν αὐτέοισι θεράπευε οἷσι καὶ τὸν ἔμπροσθεν, 
\ 


\ # 4 om ὁ “ ὉΑ - , C9 4 D 
πλὴν ἄνω φαρμᾶχον μη ous χατὼ OE του XOXXOU TOU χνιδίου οου- 


1 Τίνεται pro χαὶ ὁρᾶται ΕΗΚ. -- ὕπωχρος Mack. —? χαὶ τὰ οὖλα χαχὸν 
ὄζει (καὶ τὰ οὖ. 4. à. om. FG), χαὶ τὰ ἀπὸ τῶν ὀδόντων ἀφίσταται vulg.— 
χαὶ τὰ οὖλα ἀφίσταται ἀπὸ τῶν ὀδόντων χαὶ χαχὸν ὄζει 9. ----ῦ τῶν om, J.- 
χνημίων Κι. -- ἐχρήγνυνται IJ, Ald.- ῥήγνυνται ΕῸ. -- ὁποῖα 6. - ὖὐα GJ, 
Ald, -- οὐ διαχωρέεϊ 9. --- ὁ μελέτην 7. -- ὑποχλύζειν E (H, al. manu) ΚΡΌΏΘ, 
Lind., Mack. --- " ὄϊος Lind.- διῆναι 14. -- χοτύλαισιν Εἰ. — 6 αὐτὸν 6.- ποιή- 
ons G, Ald., Frob., Lind. — 7 ἀλ. v. σπλ. om. Εἰ. -- νόσος om. Η1Κ9. -- νοῦ- 
σος Lind., Mack. θέρεος pro ἔαρος ü. — ἢ δὲ νοῦσος γίνετα: ἀπὸ αἵματος 
(Ε, œiu. ἄπο) ΗΚΡ. -- γὰρ om. ΕΗΚΘΡ. - ὁ σπλὴν ἐμπλησθῇ μάλιστα αἵματος 
EHK (θ, sineuäucta).— ϑτὴν om, restit. al. manu ,-- τούτον pro τοῦ γυίου 
θ.-- γύον GI, Ald., Frob.- μολυθδοειδὴς Η. -- αὐτῶν E.— 1 ἅμα τῷ πρώτῳ 
(τῷ χόπρῳ Mercur. in marg.; τῇ χόπρῳ Lind.; τὸ πρωὶ θ) αἱματώδεα χαὶ 
ἰώδεα (οἰνώδεα θ), καὶ (καὶ om. θ) ὑπέρχεται ἣ γαστὴρ (ὑπέρχεται, À δὲ γα- 
στὴρ θ) σχληρὴ vulg.- Je prends χόπρῳ conjecturé par Mercurialis, quoique 


DES AFFECTIONS INTERNES. 249 


précédente. Voici les accidents qu’elle amène : le ventre se rem- 
plit de flatuosités; puis la rate se gonfle et durcit; des douleurs 
aiguës s’y font sentir ; la coloration s’altère, le malade est noir, 
jaune, de couleur de grenade. L’oreille exhale une mauvaise 
odeur. Les gencives se détachent des dents et sentent mauvais. 
Des ulcérations font éruption aux jambes comme des épinyc- 
tides. Les membres maigrissent, et il y a constipation. Les 
choses étant ainsi, on traitera le malade par les mêmes remèdes, 
aliments, boissons , exercices et tout le reste. Quand les selles 
ne viennent pas, on prescrit le lavement suivant : prenez une 
demi-cotyle de miel et gros comme un osselet de mouton de 
nitre d'Égypte, broyez, et délayez dans quatre cotyles d’eau 
de bettes bouillies. Si la maladie ne cède pas à ces moyens, 
vous cautériserez la rate comme dans le cas précédent, et, en 
cas de réussite de la cautérisation, vous procurez la guérison. 
2. (Autre maladie de la rate.) Autre maladie de la rate : 
elle survient surtout au printemps, et c’est le sang qui l’en- 
gendre. Quand la rate s’est emplie de sang, l’éruption se fait 
‘ lans le ventre ; des douleurs aiguës sont ressenties à la rate, à 
la mamelle, à la clavicule, à l’épaule et sous lomoplate. La 


. 


coloration du corps est _plombée. Il se forme aux jambes des 


écorchures qui deviennent de grandes ulcérations ; les matières 
rendues avec les excréments sont sanguinolentes et érugi- 
neuses ; le ventre est dur, et la rate est comme. une pierre. 
Cette affection expose à plus de danger que la précédente, et 
peu en réchappent. Les choses étant ainsi, traitez par les 
mêmes moyens que dans le cas précédent, sauf que vous ne 
donnerez pas de vomitif; vous évacuerez par le bas avec le 
grain de Gnide, Le lendemain vous administrerez huit cotyles de 


lait cuit d’ânesse ou de jument, avec addition de miel; sinon, 


la lecon de 6, dont cependant je ne puis tirer parti, rende la chose plus 
douteuse, Je prends aussi la lecon de 6 pour le déplacement de ὑπέρχεται. 
— "" ὥσπερ ΒΗΚ, -- καθάπερ Lind., Ναοκ. -- ἐστὶν om., restit. al. manu Η, 
— "Ξ αὐτοῦ ΕΗΚ. --- " οὕτως 9. .-- αὐτέοισιν οἷσι χαὶ τοὺς πρόσθεν ἰῆσθαι 9. -- 
αὐτοῖσιν γ0}] 5. -- μηδαμῶς pro μὴ δῷς 4. -- τοῦ χνιδίου χόχχον 9. -- χνηδίον 


ΑἸα, 


250 DES AFFECTIONS INTERNES. 


var” 17 δ᾽ db ὀνείου ἢ ἱππείου γάλαχτος ἑῳθοῦ ὀχτὼ χοτύλας, 
μέλι παραχέων" εἰ δὲ μὴ, βοείῳ ἢ αἰγείῳ ἑφθῷ δύο χοεῦσι, μέλι 
"παραχέων παρὰ τὴν ἑτέρην χύλικα, ἐναλλὰξ δὲ πίνειν χρή᾽ ἐς 902 
τὴν ἑσπέρην διδόναι μετὰ τὴν κάθαρσιν ταὐτὰ ἃ χαὶ τῷ φράβθεν 
μετὰ τὸ φάρμαχον' χαὶ ἣν δοχέη, τοῦ αἵματος ἀφελεῖν ἀπὸ τοῦ 
ἀγχῶνος τοῦ ἀριστεροῦ τῆς εἴσω φλεύός. 'Τὰς δὲ λοιπὰς τῶν ἡμερέων 


Ὁ, 7 € / € / LA , ΄ [4 
διδόναι νήστει ἑκάστης ἡμέρης βοείου γάλαχτος τέσσαρας χοτύλας, 


τρίτον μέρος ἅλμιης παραμιίσγων " σιτίοισι δὲ καὶ ποτοῖσι καὶ τοῖσιν 


ἄλλοισι τοῖσιν αὐτοῖσι θεραπεύειν "οἷσι xat τοὺς πρόσθεν" ἀπέχεσθαι 
4 \ ΩΣ 

δὲ λαγνείης καὶ oivophuyins χαὶ τοῦτον xal τοὺς πρόσθεν᾽ καὶ ἤν 
σοι δοχέῃ, °xut καῦσαι, δχόταν παχύτατος χαὶ μέγιστος ὃ σπλὴν 
΄ PATES ΠΝ ΄ 1 CR cf τὸν A, οἱ 
γένηται" χαὶ ἣν τύχης χαύσας "rod χαιροῦ, ὑγιέα ποιήσεις ἣν δὲ μὴ 
τ es See CN οὗ AT v4 A 
πὸ ταύτης τῆς ἰήσιος ὑγιὴς γένηται, φθειρόμενος χρόνῳ θνήσχει 
ñ γὰρ νοῦσος λίην ἐστὶ χαλεπή. 

33. Ἄλλη δνοῦσος σπληνός: προσπίπτει καὶ αὕτη À νοῦσος ἦρος 


μάλιστα, δχόταν φλέγμα ἀναλάδ' ῥῃ ὃ σπλὴν ἐς ἑωυτὸν, 1 μέγας παρα- 


᾽ 


Ε Α \419 A 
χρῆμα γίνεται καὶ σχληρός εἶτ᾽ αὖθις χαθίσταται: καὶ "' ὅταν μεν 


3 7 ΙΝ 55 ὦ 3 ! ς» ΕΝ LL SEE 7 

ἐξηρμένος ἡ, ὀδύναι ὀξεῖαι ἐμπίπτουσιν - ὅχόταν δὲ λαπαρὸς ἡ, ἀνώ- 
.) ΩΣ ’ LA 

δυνός ἐστι" καὶ δχόταν χρόνος léVYÉVATEL τῇ νούσῳ; ἃμαυροτέρη 


ὃ 2 Nu / Ro A CH ς οι, Le à 
oxéet, καὶ ἐπανίσταται, χαὶ ταχέως χαθίσταται. Οὗτος δχόταν où- 

“ SX 43 4 \ ἢ τον ΜᾺ 
τως ἔχη, κατ᾽ ἀρχὰς τοῦ “νοσήματος τὰ σιτία OÙ δύναται προσίε- 

\ La LA \ 2 1,9 4 à! ee 

σθαι, χαὶ ταχέως χαταλεπτύνεται, χαὶ ἀχρησίην ἔχει τὸ σῶμα πολ- 
λήν. Τὸ δὲ ᾿Γνούσημα ἣν μὴ παραχρῆμα θεραπευθῇ, ἢ αὐτόματον 
χαταστῇ, διαλιπὸν πέντε μῆνας à ἕξ αὖθις ἐπανίσταται" διαλιμπάνει 


δὲ μάλιστα τὸν χειμῶνα. Τοῦτον κατ᾽ ἀρχὰς ἣν λάδῃς, χαῦσον δέχα 


τ Τῇ (χαὶ τῇ Lind.) ὑστεραίῃ καὶ (χαὶ om. Lind.) ἱππείου γάλοχτος vulg. 
- τῆς δ᾽ ὑστεραίης ὀνείου ἢ ἱππείου γάλαχτος 9. -- Post ἑφθοῦ addunt δοῦναι 
H (0, ante ἑφθοῦ). --παραχέας E (H, al. manu éwv). — Ξ παραχέων (παρ. 
om. vulg.) 8, Mack.-mapouioywv [1η4. -- ἐναλὰξ G, Ald.-ypà om. 0.— 
30È τὴν om., restit. al. manu . -- ταῦτα HIJK, ἘτΟΡ. -- ἀφαιρεῖν E (H, al. 
manu) Κ΄. --- “ἐν οἷσι Καὶ --τοὺς ΚΡ. -- τὸν vulg. —5 λαχανοφαγίης. Vatic. 
exempl. ap. Foes. —6 χαὶ om. EHK, Τιἰηα. -- παχύτατος ἣ (Η, al. manu 
γένηται) καὶ μέγιστος ὃ σπλὴν sine γένηται Ηθ.--παχύτατος à χαὶ γένηται 
μέγιστος ὃ σπλὴν Ε'. -- γένηται ὁ σπλὴν Κ. -- χὴν pro καὶ ἣν EHK.— 7 χατὰ 
χαιρὸν 0. -- ἰἥσεως vulg.-ifctoc EHIK, Τα. -- λίαν 1. -- λίην om. θ. -- λίην 
ἐστὶ om., restit, al. manu post ya. Η. -- χαλ. ἐστὶ λίαν E (K, λίην). —5v. 
om. EHIJK6.—® xp. δὲ ἡ νοῦσος καὶ αὐτὴ ΕΗΚ.-- χαὶ αὕτη om. θ.-- μάλιστα 
ἦρος 9. --ἔαρος vulg.—£ (sic) pro ἐς E. — 1) χαὶ (καὶ om. EHK) μέγας παρ. 


DES AFFECTIONS INTERNES. 251 


deux conges (conge — 3"t",24) de lait cuit de vache ou de 
chèvre , avec addition de miel de deux tasses l’une, on boira 
alternativement la tasse avec miel et la tasse sans miel. Le 
soir, après cette purgation, on donnera les mêmes choses qu’on 
donnait dans le cas précédent après le médicament évacuant. 
Tirez, si vous le jugez convenable, du sang à la veine interne 
du pli du bras gauche. Les autres jours vous dornerez à jeun, 
chaque jour, quatre cotyles de lait de vache, avec addition 
d’un tiers de saumure. Le traitement en fait d'aliments, de 
boissons et du reste sera le même que pour les cas précédents. 
On défendra le coït et les excès de vin à ce malade comme à 
ceux qui précèdent ; et, dans le cas où vous le jugeriez conve- 
nable, vous cautériserez, quand la rate est la plus grosse et la 
plus volumineuse. Si vous réussissez à cautériser à propos, 
vous procurez la guérison; mais, s’il ne guérit pas par ce trai- 
tement, le malade finit par succomber à la consomption; car 
la maladie est très-difficile. 

33. (Autre maladie de la rate.) Autre maladie de la rate : 
celle-ci vient aussi surtout pendant le printemps ; la rate reçoit 
du phlegme qui la pénètre , et soudain elle grossit et durcit; 
puis revient à l’état naturel; quand elle est gonflée, des dou- 
leurs aiguës s’y font sentir; mais, quand elle est dégonflée, elle 
est indolente. La maladie, se prolongeant, paraït perdre de 
son activité; la rate enfle, et se désenfle rapidement. Les 
choses étant ainsi, le malade, au début de la maladie, n’a pas 
d’appétit , il maigrit vite , et le corps est affecté d’une grande 
impuissance. Cette maladie, si elle n’est pas traitée sur-le- 
champ ou si elle ne guérit pas spontanément, éprouve une 
intermission de cinq à six mois et puis reparait; l’intermission 


arrive particulièrement en hiver. Si vous prenez le malade 


γένηται (γίνεται H) νυ]. -- αὖτις EH.— " ὁκόταν 1, Mack. -- ὁπόταν EHK. - 
ἐξηρημένος 611. -- ἐξηρτημένος ἘΡ'΄, --- Ι5 γένηται νυῖρ,. -- ἐγγένηται HKO.- 
δοχέη ΟἿ]. -- δοκέει om., réstit. al. manu H.- Post 04. addit à νοῦσος Η. 
- οὕτως om., restit. al. manu H.— 5% vous. Lind.-&xpnatov (sic) δ. -- πουλ- 
λὴν GI, Ald., Frob.- πολ. τὸ σῶμα EHK.— τ νόσ, ΗΚ, -- κατασταθῆ 0.- 
διαλιπὸν K.- διαλιπὼν vulg. -- μῆνας πέντε ΗΜ, -- αὖτις EH. 


252 DES AFFECTIONS INTERNES. 
\ \ 
ἐσχάρας ἐς τὸν σπλῆνα, καὶ map’ εὐθὺ ὑγιέα ποιήσεις" ἣν δὲ μὴ 


LA 


χαύσης, τοῖσιν αὐτοῖσι φαρμάχοισιν ἰῆσθαι οἷσι καὶ τοὺς πρόσθεν, 


\ 


2N7/ \ - \ / ἘΠῚ \ À / 
XX! ἐδέσμασι χαὶι ποτοισι XXL ταλαιπωρίησιν OUTU) γὰρ ἂν ταχιστα 


ὑγιέα ποιήσης. Τούτου “δὲ à χροιὴ γίνεται ἔχλευχος, ἄρτι ὕπωχρος, 
LA 5 


ἄρτι αὐχμηρή. J 


3h. Ἄλλη Svoÿcos σπληνός" γίνεται μετοπώρου μάλιστα " 


ἀπὸ 
χολὴς μελαίνης " γίνεται δὲ ἀπὸ λαχανοφαγίης τρωξίμων πολ- 
λῶν χαὶ ὑδροποσίης. Πάσχει οὖν τάδε᾽ δχόταν τὸ ὅ νούσημα λάδη, 
ἀλγέει τὸν σπλῆνα σφόδρα, καὶ ῥῖγος καὶ πυρετὸς ἐπιλαμδάνει,, καὶ 
» / = 9. ὧν , » 6% 4 F . o\ \ C4 
ἀσιτίη ἔχει αὐτὸν, τό τε γυῖον ὁζυμπίπτει ταχέως" ὃ δὲ σπλὴν μέ- 
\ , 5. Ur LES \ \ 7 / NES 
γᾶς μὲν πάνυ où γίνεται, σχληρὸς δὲ, χαὶ Ἰπαραπίπτει παρὰ τὰ 
Ἂ ARE #} ζέε , at - 6) 4 & [4 ΑΝ »" 
σπλάγχνα καὶ μυζέει προσχείμενος, Τοῦτον, ὁχόταν οὕτως ἔχη, Tot- 
σιν αὐτοῖσιν ἰῆσθαι ὅχαὶ φαρμάκοισι χαὶ βρωτοῖσι ϑχαὶ πότοισι χαὶ 


/ e À \ \ , \ y 24 -» 
ταλαιπωρίησιν, OLTLV ἂν χαι TOUS πρόσθεν, χαὶι Ἣν σοι παρεζὴ,; XAU— 


10 


A EVE γί C4 \ \ 5 [4 Ὁ » 
σαι ἦτον αὐτὸν τρόπον ὄνπερ χαὶ τοὺς ἄλλους. Αὕτη ἣ νοῦσος τοῖσι 


πολλοῖσιν, ἣν παραχρῆμα μελετηθῇ, ἐν τάχει ἐξέρχεται. 


ς᾽ A1 


κὺ εἶς ; 1 
35. ᾿Ἵχτεροι τέσσαρες ὅδε μὲν τοῦ θέρεος μάλιστα ἐπιλαμόάνει 


χολῆς χινηθείσης᾽ ἵσταται "οὖν À χολὴ ὑπὸ τῷ δέοματι καὶ ἐν τῇ 
- (4 ᾽ 2 n\ el J Ν - \ / > \ -1 
χεφαλῇ, ὥστ᾽ εὐθὺς ἀλλοχροέει τὸ σῶμα χαὶ γίνεται ὠχρὸν OXOLOV 
LA \ D em “ὦ 
περ σίδιον, καὶ οἱ ὀφθαλμοὶ ὠχροὶ, καὶ ἐν τῇ κεφαλῇ ὑπὸ τὰς τρίχας 
τὰ Ὡς ἢ \ en 2 \ 
οἷον ἢ χνοῦς ὕπεστι, καὶ ῥῖγος καὶ πυρετὸς ἐπιλαμόάνει, χαὶ οὐρέει 
A ὃ πὸὶ ΚΥ ν Ness CES NAT A NOM 
ὠχρὸν τὸ οὐρον, χαὶ ὑφίσταται ὕπ᾽ αὐτῷ παχὺ Ürwypov, καὶ τὸ 
S \ 


ἕωθεν, ἕως ἂν νῆστ'ς ἡ, πρὸς τὴν χαρδίην καὶ τὰ σπλάγχνα μύζει, 


ἘΦ Ἦν PARLE [2 nes εὐ ΚΣ, NATH ὶ , 
XO! ὁχόταν τις ? ŒUTOV προσφθέγξηται ἢ ἐρωτήσῃ; AIT τε χὰ λυπέε- 


\ 2 Su 2 A . δὲ SET “Ὁ 46 2 4 
ται, χα οὐχ ἀνέχεται HXPOWILEVOG ὃ ὃς αποπαᾶτος προιὼν  ὦὥχρβο- 


‘Ilap” om., restit. al. manu Η, -- πρόσθε, al. manu θεν H.—? δὲ om. (H, 
restit. al. manu) θ. -- ἀρτιύπωχρος (ἄρτι ὕπωχρος E, H al. manu accentus 
supra ἄρτι, K6, Mack) χαὶ (ἄρτι pro xai 6, Mack) αὐχμηρὴ vulg. --- v. 
om. ἘΉΠΙΚΘ. -- γίνεται μὲν 0.- μεθοπώρον I. — ‘ ὑπὸ ΒΗΚ. -- ὑδρωποσίης 
vulg.- ὑδροποσίης EJK, Lind., Νίδοκ. ---" νόσ. EH, ΜΔΟΚ, -- γύον I, Ald., 
Frob. --- ὃ 6. EHLJK.— 7 προσπίπτει πρὸς θ. -- μύζει [1η4. --α ὃ Ante χαὶ addit 
οἷσι H. — 9 χαὶ πότοισι ΒΗ ΚΘ, Mack. -- καὶ x. om. vulg.-ç pro οἷς 0. --ἂν 
χαὶ om. (H, restit. al. manu) 0.- παρέξει 14. -- παράσχη E (H, al. manu πα- 
péter) K9.— 10 τὸν Ηθ. -- τὸν om. γιισ. -- τάξει pro τάχει J.— 116 (ὁ δὲ 0) μὲν 
vulg.-Lisez ὅδε, ---- [5 δὲ pro οὖν 90. -- εὐθέως θ..-- ἀλλωχροέει ELT.-à&))0- 
χροέειν Κ. -- ἀλλοτροπέε: 0.—  φλοὺς (φλοῦς E; χνοῦς θ, Mack) vulg. — 
4 ὕποθρον (sic) FGI, Ald. -- ἔστ᾽ E(H, al. manu ἕως). -- καρδίαν 4. --χαὶ πρὸς 
τὰ EH6, Mack. -- ανζέει EHK.— 15 αὐτὸν Η. -- αὐτῷ vulg.-éputée, al. manu 


DES AFFECTIONS INTERNES. 253 


dès le début, faites dix eschares sur la rate, et aussitôt vous 
procurerez la guérison. Si vous ne cautérisez pas, vous trai- 
terez par les mêmes moyens que dans les cas précédents, re- 
mèdes, aliments, boissons et exercices ; c’est de cette facon 
que la guérison sera la plus prompte. Dans cette maladie la 
peau est blanchâtre, tantôt jaunâtre, tantôt aride. 

34. (Autre maladie de la rate.) Autre maladie de la rate : 


elle vient surtout en automne de la bile noire; elle se produit . 


quand on mange beaucoup de légumes verts et qu’on boit 
beaucoup d’eau. Voici les accidents : quand la maladie se dé- 
clare, il y a forte douleur à la rate, frisson, fièvre, anorexie. 
Le corps maigrit promptement ; la rate ne grossit pas beau- 
coup, mais elle devient dure, elle tombe le long des viscères 
et exerce, ainsi tombante, une succion. Dans cet état, on 
traitera par les mêmes moyens, remèdes, aliments, boissons et 
exercices , que dans les cas précédents; et, si la chose paraït 
utile , cautérisez comme précédemment. Cette maladie, si elle 
est traitée sur-le-champ, guérit promptement chez la plupart. 

35. (Ictére.) Quatre ictères : celui-ci attaque surtout en été, 
la bile étant mise en mouvement. La bile se fixe à la peau et à la 
tête, de sorte qu’aussitôt le corps change de coloration et devient 
jaune comme une écorce de grenade. Les yeux jaunissent. A la 
tête, sous les cheveux, il se forme une espèce de duvet. Il y a 
frisson et fièvre. L’urine est jaune, et laisse déposer un sédi- 
ment épais jaunätre. Au matin, le malade, tant qu’il est à jeun, 
éprouve des gargouillements au cardia et aux viscères; si on 
lui adresse la parole ou qu’on l’interroge , il s’impatiente, s’ir- 
rite et ne supporte pas qu'on lui parle. Les selles sont d’un 
blanc jaunâtre et fétides. En cet état, le malade succombe 
d'ordinaire dans les quatorze jours ; s’il passe ce terme, il gué- 


M 


pure Η.-- ἐρωτήσε: E.-dooet (ἄσση GI; ἄση, E al. manu ἄσσει, H, Ald.; 
ζσσεταί Lind.; ἀσσᾶταιϊ Mack) re vulg.- Gal. 6]. : ἀσᾶται, τό τε πυροῦται ὡς 
ν πρώτῳ γυναιχείων, χαὶ τὸ προσχόρως καὶ ἐποχθῶς διατίθεται, ὡς ἐν τῷ 
δευτέρῳ περὶ νούσων μείζον!. -- Mathiæ, gr. Gram., 3° édit., p. 541, pense 
qu'il faut lire ἀσῇ τε, α᾽ ἀσάω, forme active, au lieu de ἀσάομα!ι, forme 
moyenne, — ! ὠχρὸς 9. -- τῇσι om. ΕΚ, -- φύγη EH. -- ὑγιὴς γίνεται ἢ. 


Ov Q: 


2 


254 DES AFFECTIONS INTERNES. 
,ὔ a TN ΚΝ 
heuxos χαὶ χάχοδμος. Οὗτος, ὁχόταν ὧδε ἔχη, θνήσχει μάλιστα ἐν 
-“ ὃ ce HAL ͵ ὃ / € , 
τῇσι τεσσαρεσκαίδεκα ἡμέρῃσιν" ἣν δὲ ταύτας διαφύγη, ὑγιαίνεται. 
1 Μελετῆν δὲ αὐτὸν χρὴ ὧδε" δχόταν ὃ πυρετὸς ἀνῇ, "λούειν πολλῷ 
ὶ θερμῷ, πίνειν τε διδόναι μελίκρητον" καὶ δοφήμασι dix oc 
χα ρί i ? = L be ; on ρ ?aL 1PE 
πτισάνης χυλῷ, μέλι παραχέων, χαὶ μὴ συνεψεῖν τὸ μέλι, ἕως ἂν 
af δεκατέσσαρες ἡμέραι παρέλθωσιν" αὗται γὰρ χρίνουσιν ἣν θανά- 
σιμιον ἢ οὔ: Μετὰ δὲ ταῦτα δλούειν δὶς τῆς ἡμέρης, καὶ εὐωχέειν τὸ 
= 3) / el PE) QN 112 % Ἢ ὙΠ 
πρῶτον ὀλίγοισιν ἅσσα * ἂν μάλιστα προσίηται, ἔπειτα μέντοι πλείω 
διδόναι" πινέτω ὃ δὲ οἶνον λευχὸν ὡς πλεῖστον δι᾿ ἡμέρης" καὶ ἤν σοι 
δοχέῃ προϊόντος τοῦ χρόνου ὠχρὸς εἶναι nat ὃ ἀσθενὴς, ἔμετον χε-- 
2e τ 4 
λεύειν ποιέεσθαι ἀπὸ τῶν σιτίων, ὡς ἐν τῇσιν ἄνω νούσοισιν ἔχει. 
2 ἥ - 
Καὶ ἢν μὲν Ἰ ἀπὸ τουτέων παύσηται, ἅλις" ἣν δὲ μὴ, ἐλλέδορον πῖ- 
σαι" μετὰ δὲ τὴν χάθαρσιν δἐς ἑσπέρην φαγέτω μᾶζαν μαλθαχὴν ἢ 
ἄρτου τὸ ἐντός" ὄψον δὲ ἐσθιέτω νεοσσὸν ἀλεχτορίδος δίεφθον “έζω-- 
L4 4 \ # \ -Ὁ \ CA\ \ ξ 
μευμιένον χρομμύῳ καὶ χοριάνῳ χαὶ τυρῷ καὶ ἁλὶ χαὶ σησάμῳ χαὶ 
UN er QUES S\ » x > A € τ᾿ 
σταφίδι λευχῇ" οἶνον δὲ πινέτω λευχὸν, αὐστηρὸν, ὡς παλαιότατον 
τὴν δὲ κάτω χοιλίην ὑποκαθῆραι " τῇ δὲ ὑστεραίῃ ! χυλῷ ἀπ᾽ ἐρεόίν.- 
= 1 SA PAU ET PAM ἊΜ: , NT ir : 
θων λευχῶν, μέλι δὲ yon τῷ 1 χυλῷ παραχέαι, τούτῳ δὲ χρεέσθω, 
χαὶ ἐχπιέτω 1 δύο χοτύλας τοῦ χυλοῦ. Τῇ δὲ τρίτη ἀρξάμενος, ἑχά-- 
x Le a 431 9 ΘΙ ἃ -ᾳ 4 f = 10 (ζ 
στης ἡμέρης πινέτω # τὸ ὕδωρ, ἀπὸ τῶνδε ἑψήσας" μαράθρου ῥίζας, 
λεπτὰς πλῆθος ὅχόσον τρισὶ δαχτύλοισι περιλαθεῖν, τὴν δραγμίδα, 
ἑψεῖν ἐν Ἡ δύο χοεῦσιν ὕδατος, ἑψεῖν δὲ ἕως ἂν λειφθῇ τὸ ἥμισυ" 
15 ἐψεῖν δὲ χαὶ ἐρεδίνθων λευχῶν χοίνιχα ἐν δυσὶ χοεῦσι, Fxat τούτου 
λειπέτω τὸ ἥμισυ᾽ ταῦτα ὁχόταν λειφθῇ, διηθήσας, ἐξαιθριάσαι, 


18 


17 V pe LA , - σᾷ x F4 ΄ 7 
χαι ἀμφοτερα μι-ας; τουτῷ τῷ υοᾶτι “τον OLVOY χρησας TIVETW, 


1 Μελετῆν δ᾽ αὐτὸν τόνδε χρὴ τὸν τρόπον θ.-- μελετᾶν 1}.-- μελετῆ, al. manu 
ἦν E.- où αὐτὸν HIJK.- 6 om. restit. al. manu H.—? Post }. addunt χρὴ 
ELK ; addit αὐτὸν 9.-- δὲ pro τε EHIJKO.-7ri00. E.- χαὶ μέλι παρ. EHK.- 
δεχατέτταρες νι}]5. -- δεχατέσσαρες EHK. — 3 λούειν om., restit, al. manu H. 
— “ἣν ΗΚ. -- ἂν om. 90. -- ἔπειτα πλείω μέντοι (μέντοι πλείω EHIK ; μέντοι. 
χαὶ πλείω θ) vulg.— " δὲ χαὶ θ. ---- ὃ ἀσινὴς legit Martinus. Post ἔμετον ad 

"dit αὐτὸν 9.-- ταῖς ΕΟΚ. -- ἐν rio νούσοισι τῆσιν ἄνω θ. --- 7 ὑπὸ θ.-- του-- 
τέων 09. -- τούτων ν]ρ.-- παύηται θ. -- εἰ δ᾽ οὖν pro ἣν δὲ μὴ FGIJ.- τὴν τοιαύ- 
τὴν (τοι. om., H restit, al.-manu) 6.— ὃ ἑσπέρην (ἑσπέρης 6) vulg. -- ἐς ἑσπέ- 
ρὴν ἘΠΕ, -- ὄψον δ’ ἐχέτω 0. --- εὐζωμξυμένον vulg.- Schneider, dans son 
Dict., au mot εὐζωμεύω, dit : εὐζωμευμένον dans Hipp., fausse leçon pour 
εὖ ζωμευμένον.-- ἐζωμευμένον (E, al. manu εὐζωμιευμένον) HJ.- La véri- 
table lecon est celle de nos mss.-xpouüw GI, Ald.-xopvave GUN, x0- 


DES AFFECTIONS INTERNES. 255 


rit. Voici comment on traitera : quaud la fièvre tombe, on lave 
avec beaucoup d’eau chaude, et on donne à boire du mélicrat, 
Pour potage il aura la décoction d’orge avec addition de miel; 
le miel ne cuira pas avec l’orge tant que les quatorze jours ne 
seront pas passés; en effet ce terme décide si la maladie est 
mortelle ou non. Ensuite on lavera deux fois le jour, et on 
‘alimentera avec ce qui excite l’appétit du malade, d’abord en 
petite quantité, puis en plus grande. Il boira du vin blanc le 
plus possible pendant le jour. Si, avec le temps, il vous paraït 
jaune et faible, vous ordonnerez le vomissement après aliments 
comme il a été dit dans les maladies précédentes. Si ces moyens 
réussissent, c’est bien; sinon, on fera boire l'hellébore ; après 
l'évacuation, le soir, le malade mangera de la polenta molle 
ou le dedans du pain; pour mets, un poulet bien cuit dans un 
bouillon avec le porreau, la coriandre, le fromage , le sel, le 
sésame et le raisin sec blanc. Il boira un vin blanc, astrin- 
gent, très-vieux. Il prendra un purgatif ; le lendemain, il boira 
de la décoction de pois chiches blancs, préparée avec le miel; 
il en prendra deux cotyles. A partir du surlendemain, il se 
mettra à boire chaque jour une eau ainsi préparée : faites cuire 
une pincée de minces racines de fenouil dans deux conges d’eau, 
jusqu’à réduction de moitié; faites cuire aussi jusqu’à réduction 
de moitié une chœnice (1 πὸ. 08) de pois chiches blancs dans 
deux conges d’eau; cela fait, passez, exposez au serein, mélez; 


ριάννω EHK. --λευχὴ Η. -- λευχῇ om. K.— 1" χυμῷ IK. — τι χυμῶ, LIK, - 
τούτῳ δὲ om. FGIJ, ΑἸα. --τούτῳ δὲ yo. χαὶ om. (E, restit. al. manu sine 
xat) HK.—" Ante δύο addunt δὲ EHKQ'6.-—yoéxc pro χοτύλας 0. -- τοῦ 
τοιούτου (τοι. om. EHKS) χυλοῦ (χυμοῦ HIJK) vulg.-à&e? (ἀφ᾽ om. EHK6; 
ἐφ᾽ K', Lind., Mack) ἑχάστης vulg. — " τόδε (τόδε om., restit. al. manu H) 
τὸ (τόδε τὸ om. 0) ὕδωρ vulg.- μόρων pro μαρ. 0. - μαράθου (H, al. manu 
θρου) 1. - δαχτύλοις Ε΄, --δραγμίδα (δραχμίδα (ΗΠ) ἐμιάλλειν (ἐμ. om., 
restit. al. manu H) (addunt ταῦτα EKP’) χαὶ (ταῦτα pro χαὶ, al, manu χαὶ 
H) ἑψεῖν vulg.- Je supprime ἐμδάλλειν et ai avec H.— " τρισὶ 0.- δυσὶ 
Lind.— "Ὁ ἑψεῖν δὲ (ἐψ. δὲ om. vulg.) 0.— 15 χαὶ τούτον δὲ πιέτω (λειπέτω. 
pro δὲ πιέτω θ) (ἕως ἂν λειφθῇ pro καὶ τούτον δὲ πιέτω Lind.) τὸ ἥμισυ 
. vulg. -- ἐξεθριάσαι, al. manu ξαιθ Η. --ἐξαιθριᾶσαι Ald., Frob,, Lind.—" χαὶ 
om. 9. ----ἰ χαὶ τὸν οἶνον vulg.-Je supprime ce χαί, - xepñous EQ', Lind, 
— χιρνὰς 0, κιρνᾶν Ρ', 


256: - DES AFFECTIONS INTERNES. 
SIA \ δ 1 - À FETE ᾿ € - \ 
χαὶ αὐτὸ τὸ ὕδωρ ᾿' μοῦνον, ἣν βούληται, πινέτω ὡς πλεῖστον, χαὶ 
2 ñ Ων . \ 
ἄλλο ὕδωρ μὴ πινέτω. Ἢν δὲ τοῦτο τὸ ποτὸν μὴ προσίηται, τόδε 
ΓᾺ .“ “ο΄ An te] UN ΕΥ ἔς L € LA τ Ὁ \ 
σχευάσας οὕτω διδόναι" ἰσχάδων λευκῶν γοίνιχα ἑψήσας ἐν δυσὶ 
τω ᾿ .- 3% 1 sie \ do 2 - ΄ “ 
χοεῦσι διηθῆσαι καὶ ἐξαιθριάσαι᾽ ἔπειτα τὸ ὕδωρ ὅ τοῦτο πινέτω, ἤν 
νιλὺν Ξαὐτὸ βούλ; LA \ “να ΡΑΜΑ. ΚΠ Ζ δὲ u? 
τε ψιλὸν "αὐτὸ βούληται, ἤν τε σὺν τῷ οἴνῳ χιρνάς" πινέτω δὲ μὴ 
΄ \ 3 \ « 3 
ἀθρόον πουλὺ, ἀλλὰ χατὰ φορὰν ἡμικοτύλιον, ὅχως μὴ διάῤῥοια 
Τ᾿ αὐτῷ ἐπιγένηται, χαὶ διαλιπὼν χρόνον ὀλίγον πινέτω. Ἀγαθὰ δὲ 
5 \ LS Sn’ 1 ‘ € ‘ ϑ « Ψ ᾿ 1 22 κ 
χαι TOUTE OLOOVAL TLVELV VNGTEL ἐχαστὴῆς ἡμερῆς τρίδοντα λεῖα XAL 
διέντα χοτύλην οἴνου παλαιοῦ λευκοῦ, σελίνου χαρπὸν; σιχύου 
΄ 7 \ ΕῚ A 4 3 9/ 6 , 
σπέρμα, μαράθρου χαρπὸν, Αἰθιοπικὸν κύμινον, ἀδίαντον, ὃ χόριον 
à ᾿ 5 ne ASS ΩΝ , RS ΦΥ ΝΣ ΄ 
τὴν ποίην, ἀσταφίδας λευχάς" ταῦτα πίνων χἀχεῖνα ὠφεληθήσεται 
LA 
χαὶ τάχιστα ὑγιὴς γενήσεται. 


86. Ἄλλος ἴκτερος " οὗτος ἐπιλαμθάνει Ἰχειμῶνος ἐν ὥρῃ ἐκ μέθης 


à Ne Etre β Ὁ <= 5 E / 4 8 \ 
Lara ριγξος" ἀργεται οξ τοπρῶτον ριγος ἐπιλαυιάνειν, επειτὰ “χαι 


\ (RE Ξ x N\ € \ 9 Ἢ ΕῚ - 14 10 [4 5 Lol 
TIPETOG XOTEYEL TO 0€ υγρον το ἐν TU) σωματι πηγνυτα! εν τῷ 
δέ AT © al 9 7 c eo Et ë NE 2 3 ὦ 

EPHATL, Τοῖσι ὁξ ὀξιχνυτᾶι OTL οὕτως EZEL πελιδνόν ἐστιν ŒUTOU 
« - We / \ € ’ a À - LA [4 
το σώμα καὶ ὑπόσχληρον, XAL αἱ φλέόες οιᾶ TOU σώματος τετᾶνται 


3 


LI ),. 12 L ΧΑ τ \ met LA / ΕῚ A LA 4 € 
wyzout μέζονες O£ χαι TA τερᾶ!: Ἢ πρόσθεν εἰσι TETAVTOL “τέ UTO= 


λά \ TX λές NPA ΄ , > + 42€ ͵ 
με ἀντερα! και ἄλλαι φ \EUEG, XL ἣν TŒUVY) τις τινα αὑτῶν, QEu— 
Ν 


à e \ À 3 ἀν e / à \ , 
σεται TO αὐ 0)700V, Ἣν ὠχραι εωσιν αἱ ES Ἣν ce μέλαιναι 


Béwot, μέλαν τὸ αἷμα ῥεύσεται. Καὶ τὸ ἱμάτιον πρὸς τῷ “σώματι 


, 3 TN © TA - Ce Σ , » 413 
προσχειμέενον ουχ ἄνεγεται UTO TOU XVNG 00. Οὗτος πρόθυμος ἐστι 


1 ψιλὸν EHK9.-Ante ὡς addit δὲ Η. -- τὸ δὲ ox. EHK6.- Ante 6x. addunt 
αὐτῷ EHK6.-cxevdout ΕΚ. -- οὕτως EGIK.—-oÿtw om. θ. --χαὶ pro οὕτω, 
al. manu οὕτω H.-Ante διδ, addunt χαὶ ΕΚ, --ἰσχάδων repetitur H. — 
2 τοῦτο Om. G.— ᾿ αὐτοῦ, al. manu αὐτὸ H.-et τε J.—Eby Lind.-r& om. 
Κ. -- χιρνὰς om. Ε6Ι. -- χιρνᾶν (E, al. manu àc) (H, al. manu, erat prius ἀς) 
Κ, -- χυρνὰς Ald.-uà πολὺ μηδὲ ἀθρόον 0.-- ἀθρόου E.- χαταφορὰν 1, -- τὸ 
pro φορὰν, al. manu φορὰν . -- ὅχως ἂν μὴ 9. --- ἴ αὐτῷ om, 8. --ἐπ:γ. αὐτῶ 
EHK.— " διδόναι χαὶ τάδε Εἰ. -- νῆστις Η. -- νῆστιν Κ, -- νῆστιν πίνειν Εἰ. --μα- 
ράθου (H, al. manu 6pov) 1. -- ἀνδίαντον (sic) GI, Ald. —6x6puov G, Ald. 
-χἼαὔην GI.-rônv Η. -- ἀσταφίδα λευχὴν EHK(', Lind.-xaù ἐχεῖνα EHK.- 
ὠφελ. χαὶ om. ἙΗΚΡΌΤ. -- ἔσται pro γεν. EHKQ', Lind., Mack. —? Ante 
x. addunt μὲν EHP'(, Lind.-èy om. 0.—wonv, al. manu ἐν ὥρη Η. -- ἄρχε- 
ται δὲ πρῶτον μὲν τὸ ῥίγος ἐπιλαμόάνειν, εἶτα ὃ πυρετὸς κατέχε: θ. -- πάσχει 
δὲ τάδε pro ἄρχεται δὲ 1,1π4. -- πρῶτον ΕΠ, -- ἐπιλαμδάνειν om. FGIJ.- 
ἐπιλαμδάνει Lind. --- ὃ καὶ om. ΕΗΚ. -- χατέχει om. (Εἰ, restit. al. manu) H. 
—® τὸ om. Lind.— 1° τὸ (τὸ om. 6) ὑπὸ τῶ δέρματι πήγνυται (al. manu 
πήγνυται ἐν τῶ δέρματι H) ἅμα τῶ σώματι H (6, aluwurt).- Post δέρματι 


DES AFFECTIONS INTERNES. 257 


le malade boira ou le vin coupé avec cette eau, ou, s’il veut, 
cette eau seule; il en boira le plus qu’il pourra, et ne boira 
aucune autre eau. Si cette boisson ne lui agrée pas, on prépa- 
rera celle-ci : prenez une chæœnice de figues blanches, faites 
‘cuire dans deux conges d’eau, passez, exposez au serein; le 
patient boira cette eau soit seule, soit avec son vin. Il n’en 
boira pas beaucoup à la fois, mais seulement une demi-cotyie 
d’un trait, afin que la diarrhée ne le prenne pas; et il mettra 
un certain intervalle entre chaque tasse. Voici encore une pré- 
paration bonne à donner chaque matin à jeun : prenez une 
cotyle de vin blanc vieux, de la graine de persil, de la graine 
de concombre, de la graine de fenouil, du cumin d’Éthiopie, 
de l’adiante, de la coriandre, du raisin sec blanc, pilez et 
faites macérer. En prenant cette boisson et les boissons sus- 
dites, il sera soulagé et guérira promptement. 

36. (Autre ictère.) Autre ictère : il attaque en hiver à la suite 
de l'ivresse et du refroidissement. D’abord le frisson se fait 
sentir, ensuite la fièvre s'établit; l’'humide qui est dans le corps 
se coagule dans la peau. Voici ce qui montre qu'il en est ainsi: 
le corps du malade est livide et un peu dur; des veines jaunes 
s’étendent sur le corps, elles sont plus grandes et plus grosses 
qu'auparavant; d’autres veines plus foncées s’y voient aussi; 
si on en ouvre quelqu'une , il sort un sang jaune des veines 
jaunes, et un sang noir des veines noires. Le malade, à cause 


de la démangeaison, ne supporte pas le vêtement appliqué sur 


addit ἅμα τῶ σώματι E.— ‘2, (ἐν om. EHKS, Ald.) τοῖσι ναυϊς. -- δηλοῖ 
ΕΘ΄. Lind.- ἀποδηλοῖ 9. -- αὐτὸ δηλοῖ ἡμῶν δείκνυται Η. -- ὡς pro ὅτι 9. -- πε- 
λιδνὸν [δέ] ἐστι Lind.—  χαί εἰσι μέζονες ἢ πρόσϑεν (πρόσθε, al. manu εν 
H) ai παχύτερα: ΕΗ͂Κ.-- χαὶ μείζονες ἢ πρόσ mr χαὶ παχύτερα: 9. -- μείζονες 
vulg. — 15 δὲ pro τε EK6.— χαὶ ὑπομελάντερα: ἄλλα: φλέδες 9. -- τάμη EH, 
Mack. -- αὐτέων Lind.— 1 ῥεύσε: ἐξελεύσεται: (ῥεύσεται sine ἐξελ. Ε, FG 


supra lin. ἐξελεύσετα!: ut glossema, HKPQ. Lind.) vulg.—êay περ (ἦν περ 
θ΄, Lind.; ἣν sine περ ΕΗ ΚΡ) vulg.- εἰσὶν G, Ald. — ἐῶσι Ald.— % χρώ- 
ματι vulg. -- χρωτὶ P’.- σώματι Εθ, Lind., Mack, — "΄ ἐστὶ om. (H, restit. 
al. manu) 9. -- πρὸς τὸ om. 9. - πορεύεσθα: χαὶ om. (H, restit. 4], manu) 
θ.-- περιφοιτᾶν θ.-- ἀλλὰ ΗΚ. -- ἀσθενείας H.- οὕπω om. ΕΗΡΌΏΘΌ, Lind., 
Mack, 

TOM. VII. 17 


1 


258 DES AFFECTIONS INTERNES. ; 
πρὸς τὸ πορεύεσθαι καὶ φοιτῆν, ἀλλ᾽ ὑπὸ τῆς ἀσθενείης αὐτοῦ τὰ 
σχέλεὰα ὑποφέρεται, καὶ διψῇ σφόδρα. Αὕτη ἢ νοῦσος οὕπω ἧσσον 
- / re Δ τς δὲ πλεῖ , 13 ENTEL 
τῆς προτέρης θανασίμη" προέρχεται δὲ πλείω χρόνον, 1 ἣν μὴ ἐν τῇσιν 
€ LR, ARE € \ 2 SE. SE 2 4 À LA 
ἑπτὰ ἡμέρησιν ὑγιὴς γένηται" ἣν δὲ À νοῦσος ἀπομνηχύνηται καὶ γέ- 
IQ À Y 2 / 2 À 4 3 \ LS Lu dé 
νηται ὄγδοος ἢ ἔννατος, "συμπίπτει ἐς χλίνην, Pxal ἢ νοῦσος καὶ À 
ἀλγηδὼν πιέζει μᾶλλον, καὶ ἀνίστασθαι οὐ δύναται, καὶ οἵ πολλοὶ 


ἐν τούτῳ τῷ χρόνῳ παραχρῆμα φθείρονται. Τοῦτον, ὁκόταν οὕτως 


e 


À 20. «τὰ \ LS f A Ἄς ἢ δὶς “ΜΝ € 
Ans χατ ἀρχὰς μὲν “τῆς VOUGOU ἣν παραγένηται, ὁκόταν ON αἱ 


Ω 


J* - A “ 
ἑπτὰ ἡμέραι παρέλθωσιν, ἐλλέδορον πῖσαι, τὴν δὲ χάτω κοιλίην 
- d LA 
ἐν Sri πρόσθεν, καὶ τἄλλα τὰ αὐτὰ διδόναι 


χυλῷ ὑποκαθῆραι, ὦ 
φάρμαχα. Διδόναι ὃ 


» 
ë χαὶ κανθαρίδας, ἄνευ πτερῶν καὶ χεφαλῆς; 
τέσσαρας τρίδων δχαὶ διεὶς οἴνῳ λευχῷ ἡμικοτυλίῳ, ἤδη δὲ καὶ μέλι 
ῃ ῃ . i 
/ 29 / So d SNA CRE, DCS ΄ Αἵ. ἢ \ 
παραχέαι ὀλίγον, εἶτα οὕτω διδόναι πιεῖν᾽ Trodto πινέτω δὶς À τρὶς 
τῆς ἡμέρης. Προϊούσης δὲ τῆς νούσου λουτροῖσι καὶ πυριήμασι θε- 
΄ τς: , 1 «0 Μι} ARE ΕΝ , A 3 
ραπεύειν᾽ ἐσθιέτω δὲ ἅσσα προσίεται" οἶνον δὲ πινέτω λευχὸν, αὖ- 
στηρὸν, χαὶ τἄλλα τὰ αὐτὰ ὃ προσφερέσθω à χαὶ τῇ πρόσθεν. Αὕτη À 
νοῦσος χρονίη χαὶ χαλεπὴ; ἢν μὴ κατ’ ἀρχὰς χαλῶς μελετηθῇ. 

37. Ἄλλος ἴχτερος" ἐπιδήμιος ϑοῦτος χαλέεται, διότι πᾶσαν ὥρην 
ἐπιλαμθάνει" γίνεται δὲ ἀπὸ πλησμονῆς μάλιστα χαὶ μέθης, 1 χαὶ 
ἐπειδὰν ῥιγώση. Εὐθέως οὖν τὸ σῶμα ἀλλοιοτροπέει καὶ γίνεται 
Ὀχρὸν, καὶ οἵ ὀφθαλμοὶ σφόδρα ὠχροὶ, καὶ ὑπὸ τὰς τοί; ὶ ὑπὸ 
ὠχρὸν, καὶ of ὀφθαλμοὶ σφόδρα ὠχροὶ, καὶ ὑπὸ τὰς τρίχας καὶ mo 
τοὺς ὄνυχας ἣ νοῦσος ὑπέρχεται, καὶ ῥῖγος καὶ πυρετὸς βληχρὸς ἔχει; 
χαὶ ᾿᾿ἀσθενέει τὸ σῶμα, καὶ ἐν τῇ κεφαλῇ ὀδύνη ἔχει, καὶ οὐρέει 
ὠχρὸν χαὶ παχύ. Οὗτος 6 ἴκτερος ἧσσον θανατώδης τῶν πρόσθεν, χαὶ 
δ θεραπεύεται μελετώμενος ἐν τάχει. Τοῦτον, ὁχόταν οὕτως ἔχη, 
σχάσαι αὐτοῦ τοὺς ἀγχῶνας χαὶ ἀφαιρέειν τοῦ αἵματος, ἔπειτα πυ- 

᾿ 

τ δν (ei Η) (addit γὰρ Lind.) μὴ ἐν τῆσι πρώτῃσιν ἡμέρῃσιν (addit ἀπο- 
θάνοι Lind.) ἔπειτα ὑγιὴς γίνηται vulg.—ñv μὴ ἐν τῆσιν ἑπτὰ (addit πρώτῃ- 
cu Mack) ἡμέρησιν ὑγιὴς γένηται θ, (Mack, γίνεται). -- ἔνατος ΗΚ. Frob.— 
2€. Lind.-—eic (ἐς 6, Lind., Mack; εἰς om. θ΄; à pro εἷς E) νοῦσον (νοῦσος 
EQ'; κλίνην pro v. 6, Mack) vulg.—® χαὶ à v. om. E.-Grayfeipovrar @. — 
{τῇ νούσω 9. -- νόσου ὁ. --παραγένη FGIK0O.- ἤδη om. (H, restit. al. manu) 
9. - οἵ om. Καὶ, --ὐ τῇ θ, ΝΙΔΟΚ. -- πρόσθε, al. manu θεν H.- ἄνευ τῶν πτερῶν 
χαὶ τῆς χεφαλῆς 9. -- χεφαλὰς, al. manu ἧς H.—6xai om. ἘΚ. ---- Ἴ τοῦτο [δὲ] 
Lind.-&coa ἂν 0. -- προσίηται E (H, al. manu (e) Κθ, ---- ὃ προσφέρειν (H, 
al. manu προσφερέσθω) 9. -- προσφερέτω ΕΚ, --τὦ pro τῇ 6, Mack.- μὴ 
post ἀρχὰς θ. --χαλῶς om. (H, restit. al. manu) θ. ---ϑ οὗτος om. 6.- 
ὥραν ἡ. ---  χαὶ om. ERK.-eû0Ùs 5. -- ἄλλοις τροπέει (sic) K.— !! ὑπὸ om. 


DES AFFECTIONS INTERNES. 259 


lui. 11 a bonne envie d’aller et de venir; mais, à cause de la 
faiblesse, les jambes se dérobent sous lui. 11 ἃ beaucoup de 
soif. Cette maladie n’est guère moins dangereuse que la précé- 
dente ; mais elle se prolonge davantage si la guérison ne vient 
pas dans les sept jours. La maladie se prolongeant et arrivant 
au huitième jour ou au neuvième, le malade s’alite, le mal et 
la souffrance l’accablent davantage , il ne peut se lever; et la 
plupart, dans cet intervalle, succombent soudainement. Les 
choses étant ainsi, si vous êtes présent dès le début de la ma- 
ladie, quand déjà les sept jours sont passés, administrez l’hel- 
lébore; puis évacuez le ventre inférieur avec le suc indiqué 
dans le cas précédent, et donnez les autres mêmes médica- 
ments. Donnez aussi les cantharides, sans les aïles et la tête ; 
pilez-en quatre, faites-les macérer dans une demi-cotyle de 
vin blanc, ajoutez un peu de miel, et faites prendre cette pré- 
paration deux ou trois fois par jour. La maladie avancant, le 
malade sera mis aux bains et aux étuves; il mangera ce pour 
quoi il a du goût; il boira un vin blane, astringent, et du reste 
usera des mêmes choses que précédemment. Cette maladie est 
longue et difficile, à moins qu’elle ne soit bien traitée dès le 
début. 

37. (Autre ictére.) Autre ictère : celui-ci est dit épidémique, 
parce qu’il survient en toute saison ; il est produit surtout par 
la réplétion, les excès de vin et après un refroidissement, Dés 
le premier moment le corps change de couleur et devient jaune; 
les yeux jaunissent fortement ; la maladie va sous les cheveux 
et sous les ongles. Il y a frisson et fièvre sourde. Le malade 
est faible. La tête est douloureuse ; l’urine est jaune et épaisse. 


Cet ictère est moins dangereux que les précédents, et guérit s’il - 


est traité hâtivement. Les choses étant ainsi, on tirera du sang 
aux plis des bras; puis, après une étuve préalable, on admi- 
nistrera l’élatérion ; derechef, le troisième jour, on évacuera 


Κ. - ἐπέρχεται FHJK , Ald.-xpoépyetar 6. — " ἀσθενείη θ.-- ὀδύνην 3, -- χαὶ 
οὖρ. ὧχ. καὶ παχὺ om. θ. --- ἐξέρχεται (H, al. manu θεραπεύεται) 0. - σχά- 
σειν θ, 


\ 


+ 
260 DES AFFECTIONS INTERNES. 


τήσας niout ἐλατήοιον:- χάτω δὲ αὖθις ὑποχαθῆοαι τῇ τρίτη ὀνείῳ 
PASS ; 9 ; _ ere dei - 


γάλαχτι. Τὰ δὲ ἄλλα ῥοφήματά Îre χαὶ πόματα καὶ ἐδέσματα τὰ 


DEAN αὖ mn ἣ A μι 4 6 \ , 3 Ὁ \ .} 
αὐτὰ διδόναι ἃ nai τῷ πρόσθεν, χαὶ καθαίρειν αὐτοῦ τὴν χεφαλὴν 
, LU \ LA Land \ 
θαμινὰ, xat ἀπὸ *yapadptou πίνειν, χαὶ λούειν αὐτὸν πολλῷ χαὶ 
Led s ἐν τς À J 9 + ) μοι ὃ [A , A” 5 
θερμῷ, rat ξύων τὴν σάοχα ἐν οἴνῳ λευχῷ διδόναι πίνειν, χαὶ ἐς 
RPC 4 = 2 - J + 2 4 « \ 4 
τὰ ἄλλα πάντα τοῖσιν αὐτοῖσι χρεέσθω, χαὶ ἐν τάχει ὑγιὴς ἔσται. 
AT 


38. “Ἄλλος ἴχτερος᾽ γίνεται μὲν ἀπὸ φλέγματος, ἐπὶ δὲ χειμῶνος 


4) - ex = ε Σ CNE A -. τ ) \ \ \ /6 
νάλιστα ἐπιλαμθάνει, xat À χροιὴ αὐτέου λευχὴ, χαὶ τὰ στήθεα 
A 4 , A 
αὐτέου πλήρεα "γίνεται φλέγματος, καὶ ἀποπτύει τὸ σίαλον πουλὺ, 
ὶ ὁχόταν ἀποχρέυπτηται, λυγμὸς αὐτῷ γίνετ ὶ οὐρέει λευχὸν 
χαὶ δχόταν ἀποχρέμπτηται, λυγμὸς αὐτῷ γίνεται, χαὶ οὐρέει λευχὸ 
\ - , Εν - 
καὶ παχὺ, καὶ ὁ ὕπ᾽ αὐτῷ δφίσταται δχοῖον ἄλευρον. Οὗτος ὃ ἵχτερος 
Al Ὁ σ 
oùx ἔστι θανατώδης χαὶ ἐν τάχει δγιαίνεται, Τοῦτον, ᾿δχόταν οὕτως 
Ε La EN = LAS À \ \ 19 8 λὲ 
ἔχη; πῖσαι χνίδιον χόχχκον, καὶ μετὰ τὴν χάθαρσιν πτισάνης χυλὸν, 


9 


τ 


LA LA ns 2 À LA ͵ \ s\ 2 
UEÀL παραγεας οουναι εκροφξειν τεσσοαρας χοτύλας: τὴν “οε ŒYU) 
D " 1. 2 T h 1 


/ 2 J \ , € > - L Aer 
χοιλίην ἐμετοποιεύμενος χαθαρὴν παρεχέτω ὡς ἐν Thot πρόσθεν" οὕτω 


0 
A 3 € Joe \ he 10 > 1 cn À , A “- ΕἸ 
γὰρ ἂν δήϊστα τὸ φλέγμα " ἀπαγάγοι τοῦ πλεύμονος χαὶ τῶν ἄρτη- 
- Fr x / " ὦ »» T je 
οιῶν: χαὶ ἀναγαργαρισυὸν σχευάζειν αὐτῷ; θαμινά. Οὗτος ἐνίοτε καὶ 
πυρεταίνει βληχρῷ πυρετῷ, χαὶ φρίκη λεπτὴ ἐπιγίνεται, Καὶ "' τἄλλα 


- 


ς 


- \ , Α 

μελετῆν οἷσι καὶ τοὺς πρόσθεν ἰχτέρους, χαὶ φαρυάχοισι χαὶ πυρίησι 

\ - \ 557 SE - Ἂν" Φ 7ὕ C4 \ 
χαὶ λουτροῖσι χαὶ ἐδέσμασι χαὶ ποτοῖσι χαὶ ῥοφήμασιν" οὕτω γὰρ 
À , € , , 
ἂν μάλιστα ὕγιέα ποιήσειας. 

39. “5 Νούσημα ὅπερ χαλεῖται τῦφος 1δ τῦφος μὲν τοῦτο τὸ νούσημα 

,ὔ ! ῳ 

χαλέεται" “ἐπιλαμδάνει δὲ θέρεος ἐν ὥρη, δχόταν ὃ κύων τὸ ἄστρον 


τὸ - ’ ue | \ “ nn’ Si ee 
kn, χολῆς κινηθείσης ἀνὰ τὸ σῶμα, Εὐθέως οὖν αὐτὸν πυρε- 


ον 
a 
er 
(η-ς 
— 


‘Te om. EHK.-& om., restit. al. manu H.—? χαλαρίου vulg. - χλιαροῦ 
Calvus.-yviapiou E, Cornar.-yxoaôciou L8, Foes in not. ex conject. 
Opsopæi, Lind., Mack. — ὃ χαὶ om. K.- Ante τὴν σάρχα addit yuwviou χα- 
ραδρίου 6.-Mack suppose que yvwviou est pour ξύων τοῦ, et il a mis 
dans son texte χαὶ ξύων τοῦ χαραδρίου τὴν σάρχα. -- πίνειν Om., al. manu 
πιεῖν Η, -- τἄλλα E.—év τάχει om. FGIJ. — 44). txt. om. Η. --τῆς δὲ ὥρης 
pro ἐπὶ δὲ ΒΗΚ. -- αὐτοῦ E.— 5 γίνονται E.-mrûe vulg. -- ἀποπτύειθ, Mack. 
- πουλὺ 6, Δί4οΚ.-- πουλὺ om. γ}6΄.-- ἀποχρέμψηται θ, Mack. -- ἐμπίπτει pro 
γίνεται 9. --" ἐπ᾽ αὐτῶ ἐφίσταται! 9. -- ὑφύσταται (sic) Ἐϊ. -- ἥχιστα θανάσιμος 
pro οὐχ ἐστὶ θαν. EHK6.—7 ὅταν ΕΗΚ. — 5 πτισσ. E.— δὲ om. J.- ἔμετον 

οιεύμενος Ε'. -- χάθαρσιν (χαθαρὴν 6) vulg.—roïor pro τῇσι 6. — ' ἀνάγει 
ἀπὸ τοῦ 9.--πν. FHJK.-—xoù ἀναγαργ. δὲ αὐτῶ σχενάζειν θ. -- πυρετταίνει 
GIJ, A!d., Frob., 11η4. --- " τὰ ἄλλα EHK. -- μελετεῖν K.- Ante οἷσι addunt 
τοῖσιν αὐτοῖσιν ΕΗ͂ΚΘΡ.-- πρώτους pro πρόσθεν θ. -- γὰρ om, FGHI. - ἂν EFG 


DES AFFECTIONS INTERNES. 261 


par le bas à l’aide du lait d’ânesse. Du reste, on donnera les 
mêmes potages, boissons et aliments qu’au précédent. On pur- 
gera la tête fréquemment. Le malade boira la décoction du 
charadrius (un pluvier); il sera lavé avec beaucoup d’eau 
chaude ; la chair de l’oiseau sera hachée et donnée à prendre 
dans du vin blanc. Pour tout le reste, il usera des mêmes 
choses, et guérira promptement. 

38. (Autre ictére.) Autre ictère : il provient du phlegme, et 
attaque surtout en hiver. La couleur est blanche; la poitrine 
se remplit de phlegme. Le malade expectore beaucoup; et 
quand il expectore, il est pris de hoquet. L'urine est blanche 
et cpaisse, et dépose un sédiment semblable à de la farine. 
Cet ictère n’est pas mortel et guérit promptement. Quand les 
choses sont ainsi, on administre le grain de Gnide, et, après 
la purgation, la décoction d’orge avec addition de miel, à 
la dose de quatre cotyles; pour le ventre supérieur, on le 
pettoye par le vomissement, comme précédemment. C’est, en 
effet, de cette façon que le phlegme est le plus aisément chassé 
du poumon et des artères. On prépare fréquemment ainsi un 
gargarisme. Ce malade ἃ parfois une fièvre sourde, et il sur- 
vient un frisson léger. Du reste, on le traite comme les précé- 
dents ictères, en fait de médicaments, d’étuves, de baïns, d’a- 
liments, de boissons et de potages. C’est ainsi surtout que vous 
le guérirez. 

39. (Cette maladie paraît étre une variété de causus ou fièvre 
ardente.) Maladie dite typhus : cette maladie se nomme typhus ; 
elle attaque en été, quand la constellation du Chien se lève, la 
bile étant mise en mouvement dans le corps. Aussitôt survien- 
nent des fièvres fortes et une chaleur aiguë ; la pesanteur rend 


ΗΚ, Ald., ΕΤΟΡ. -- ὡς pro ἂν vulg.-rtéy:ota pro μάλιστα 9. -- ποιήσεις 
vulg.- ποιήσης Ε΄ -- ποιήσαις J.- ποιήσειας 0. — " ὁ τίφος pro ν. ὅπερ χαλ. 
τῦφος 9.-- νόσ. ἘΚ .-- ὅπερ καλεῖται om. EHLJK.- τύφος ubique vulg.-tigoc 
ubique GHIJO. --- 3 τόδε τὸ νόσημα (νούσ. K) τίφος καλέεται (E, τύφος) ΗΚ. 
- τοῦτο om. FGIJ, Ald. — "' τὸ νούσημα ἐπιλαμιδάνει θέρεος ὥρη θ. -- ἐν om., 
restit, al. manu Ἦ. -- κατὰ pro ἀνὰ 9. - αὐτὸν om. (H, restit. al. manu) 6. 


262 DES AFFECTIONS INTERNES. 
as ἢ - , , 
τοὶ ἔχουσιν ἰσχυροὶ καὶ καῦμα ὀξὺ, xut ᾿δπὸ τοῦ βάρεος ἀσθενείη 
22 \ - “-Ὁ LA LL 
καὶ ἀχρησίη τῶν σχελέων, 5 καὶ ἐκ τῶν χειρῶν ἄχρειος μάλιστα γί- 
k / , 
νεται" χαὶ À γαστὴρ ταράσσεται, χαὶ τὰ ὑποχωρέοντα δυσώδεα, 
ὧδ Δ Le De λ 5 à / ΜῊ τῶ, 7 4 5 Ἂν, GR Fi fe “ 
χαὶ στρόφος ἰσχυρὸς ἐπιγίνεται. Ταῦτά τε πάσχει, χαὶ ἣν τις “ἄνα 
-Ὁ , Ὁ \ e -- 
στῆσαι θέλῃ αὐτὸν, οὐ δύναται ὀῤῥοῦσθαι, οὐδὲ τοῖσιν ὀφθαλμοῖσιν 
ἀνορὴν δύναται ὑπὸ τοῦ καύματος "καὶ ἤν τις αὐτὸν “ἐρωτᾷ, ὑπὸ τοῦ 
«ες \ ,ὔ 
πόνου ἀχούων οὐ δύναται ἀποχρίνασθαι. Ὃχόταν δὲ μέλλη Ÿ ἀπο- 
271 “- / \ 
 θνήσχειν, ὀξύτερά τε δρῇ καὶ φθέγγεται θαρσαλέως, xal πιέειν καὶ 
7e or ν “ἡ 65 \ U 2 ΖΗ Juve A 
φαγέειν αἰτέει, χαὶ ἣν “δῷ τις χαὶ φάγη, ἐν τάχει ἀφῆκε τὴν ψυ- 
TA 2 à ΩΣ \ / 
χὴν, av μὴ ἐξεμέση. Ἴ ούτῳ ἣ νοῦσος αὕτη χρίνεται ἐν ἑπτὰ ἣμέ- 
ρῃσιν ἢ 3 δεκατέσσαρσι᾽ πολλοὶ δὲ ϑδιατρέχουσι χαὶ ἐς τὰς. εἴχοσι- 
ἘΞ. . 10. “ 4 Ὁ 4.0 CAES 2 ον 4 \ \ 2 4 
τέσσαρας᾽ “Ὧν γοῦν ταύτας διέλθῃ, ὑγιὴς ἔσται" χαὶ γὰρ ἐν ταύτησι 
-“ ΄ ΩΣ .- "À 
τῇσιν ἡμέρησι δηλοῦται ei θανάσιμος ἢ où. 'Γοῦτον, 6x0Tuv οὕτως 
5 42 To. 30 τ 3 œ _. / C , ΠΡ RE 
ἔχη, "We ἰῆσθαι" ἐν τῆσι πρώτησι τῶν ἡμερέων λουτροῦ μὲν ἀπέ- 
2 / S\ 5», A": ’ ΑΝ , 2 L \ 4 
12001, ἀλείφειν δὲ οἴνῳ χαὶ ἐλαίῳ χλιαίνων ἐς κοίτην, καὶ σιτίων 
ἀπέχεσθαι" ῥοφήματα δὲ λεπτὰ ᾿᾿Ψυχρὰ διδόναι" οἶνον δὲ πινέτω 
Le! 3 \ À , 2 ©, À oi \ 44 A > \ 
μέλανα, αὐστηρὸν, ἣν ξυμφέρη αὐτῷ ἣν δὲ μὴ, l'heuxdV, αὐστηρὸν, 
€ Ζ . À, SA 7 SAR EAN NT SE: 2h ἢ n 
ὑδαρέστερον" ἢν dE δίψα ἰσχυρὴ πιέζη, ὁ τοῦ ὕδατος ἀθρόον διδοὺς 
,ὔ à 2) 2 / - ἊΝ Si \ 2 “ω Ψ À Δ 
πίνειν, χέλευε ἐξεμέειν, ταῦτα δὶς à τρὶς ἐφεξῆς ποιήσας, καὶ ὁχόταν 
\ τ mis TES ΄ ds ë ΩΝ ΄, 46T CS 44 
τὸ χαῦμα ἔχη, ῥάχεα βάπτων ὕδατι Ψυχρῷ προστιθέναι, À ἂν μὰ 
2e ΕΥ “ “ \ 7 
λιστα φῇ χαίεσθαι" ἣν δὲ φρίχην ἔχη τὸ σῶμα, ἀνιέναι τὰ ψύγματα. 
C4 « “- ci NS {4 
Οὗτος δχόταν μάλιστα πονέη, ὑπὸ τῆς ὀδύνης αἴφνης κινδυνεύσει 
- - » os 9 .- - 4 μ 
τότε ἀφεῖναι τὴν ψυχήν" ἀλλὰ διδόναι yon αὐτῷ τῆς ὀδύνης τὰ 
1 Ὑπὸ 9. -- ἀπὸ γυ]ρ.-- ἀκρασίη Η. -- ἀχρατίη (E, al, manu ἀχρησίη) K.- 
ἀκρισίη ὁ. -- χαὶ τῶν χειρῶν" ἄχρεια (ἀχροία sic Κ) γὰρ μάλιστα γίνεταί οἱ 
vulg.—xui ἐχ τῶν χειρῶν ἄχρειος γίνεται μάλιστα. θ. -- τε om, ὁ. --- ὁ ἀναστῆ- 
σαι θέλῃ αὐτὸν om. 0. -- ἀναστῇ, al. manu ἀναστῆσαι θέλη H.—6pñv J.— 
*épurn EK.-Post ἐρ. addit τι θ.-- ἀκούων 9. -- ἀκ. om. vulg. —5 ἀποθανεῖ- 
σθαι, ὀξύ τε ὁρᾷ 9. --- δῷ τις καταφαγεῖν, ἐν τάχει μεθῇ χαὶ (καταλιπὼν 
pro χαὶ Lind.) τὴν Ψυχὴν vulg.-—ûot (δῶ Mack) τις καὶ φάγη, ἐν τάχει 
ἀφῆχε τὴν ψυχὴν 6, Mack.—7ei ΕΗ. -- ἀπεμέση 6, Mack.-aürn om. θ, 
ΜΔΟΚ. -- τεσσαρεσχαίδεχα 6, ΜΔΟΚ. ---9 διαφεύγουσι 6, Νίδοκ. -- τέσσαρας 
χαὶ εἴχοσιν θ, Mack. — 10 εἰ 11.-- οὖν ΕΗ6. -- διέλθοι ΕἸ}. -- ἐχφύγη θ, Mack. 
--διαφύγη, al. manu διέλθοι Ἡ, -- ἐν δὲ pro καὶ γὰρ ἐν EHQ/, Lind.- ἐν γὰρ 
pro χαὶ γὰρ ἐν θ, Μδοκ. -- διαδηλοῖ E (H, al. manu οὔται) P'Q'6, Lind., 
Mack. —"%, al. manu εἰ Ἡ.-- ἣν" E. — © ὧδ᾽ ΕΗ. -- χλιήνας ΕΗ. -- ἀπέχειν, 
al. manu χεσθαι Η. -- ῥυφ., al, manu ῥοφ. H.— 33 χαὶ (καὶ om: EFGHHJ, 
Vatic. exempl. ap. Foes, Ald.) ψυχρὰ τα]ρ: -- ἀποψύχων. pro ψυχρὰ H.- 
πινέτω δὲ οἶνον ἘΗ͂, -- αὐτῷ om. (H, restit. al. manu) 8. —4 Ante λευχὸν 


DES AFFECTIONS INTERNES. τ 263 
les jambes faibles et impotentes ; les bras surtout cessent leur ἢ 
usage. Le ventre se dérange ; les selles sont fétides, et il ÿ a 
de fortes tranchées. Tels sont les accidents ; et, quand on veut 
lever le patient, il ne peut se tenir debout; la force de la 
chaleur l'empêche de voir; et, interrogé, il lui est impossible, 
quoiqu’il entende, de répondre à cause de la souffrance. Sur le 
point de mourir, sa vue devient plus percante, il parle avec 
décision, il demande à boire et à manger; et, si on lui en 
donne, il rend promptement l’âme, à moins qu’il ne revomisse. 
Cette maladie se juge en sept jours ou en quatorze ; beaucoup 
vont même jusqu'aux vingt-quatre ; si le malade les passe, 1] 
guérit ; car c’est dans cet intervalle que se montre si le cas est 
mortel on non. Les choses étant ainsi, voici le traitement : 
dans les premiers jours on interdira le bain; on fera des 
onctions chaudes avec le vin et l’huile pour le moment de se 
mettre au lit; on défendra les aliments solides ; on donnera 
des potages légers, froids ; le malade boira un vin noir, astrin- 
gent, si cela lui est bon; sinon, un vin blanc, astringent, coupé 
d’eau ; s’il est tourmenté par une soif vive, il prendra de l’eau 
en quantité pour revomir ; opération qu’il fera deux ou trois 
fois de suite. Quand la chaleur le tient, trempez des linges 
dans l’eau froide et appliquez-les là où il dit ressentir la plus 
forte chaleur. Quand le frissonnement se fait sentir, cessez les 
applications froides. Le malade, quand il souffre le plus, est 
exposé, par la force de la douleur, à rendre l’âäme soudaine- 


addit ἀλλὰ Η. --λευχὸν ὑδαρὸν (ὑδαρέα P'Q', Lind., Mack) αὐστηρὸν vulg.- 
λευκὸν αὐστηρὸν ὑδαρέστερον (E, ὑδαρέα) ΕἩΠ19. --- 5 τοῦ καύματος (ὕδατος 
6) vulg.- πιεῖν θ.-- ταῦτα om. 61}. -- ἐφεξῆς ΒΗΘ. -- ἐφεξῆς om. vulg. -ro- 
σαι: EH6.- ῥάχια Lind., Mack. — “%y pro % ἂν EFGHIJ, ΑἸα, -- φρίσση pro 
φρίχην ἔχῃ EH (5, φρίξη).--- 1 ὁκόταν πονῇ μάλιστα ἀπὸ τῆς το:αὔτης (τοι. 
om. H) ὀδύνης vulg.- ὁχόταν μάλιστα πονέη ὑπὸ τῆς ὀδύνης 9. -- αἴφνης om. 
(H,restit. al. manu) θ.-- κινδυνεύσε: χαταλυπὼν (ἀπιέναι EQ'; ἀσιέναν ΒΡ) 
τὴν Ψυχὴν vulg.— χινδυνεύσεν τότε (τότε obliter. al. manu Η) ἀπιέναι (ἀφεῖ- 
vou θ; καταλιπεῖν al. manu Η) τὴν Ψ. Ηθ, --- 5 χοὴ om. (H, restit, al. manu) 
9.- μετὰ σπουδῆς om. (H, restit. al. manu) θ.-- τῷ om, G, ΑἸά. -- δ᾽ EH.- 
διαφυγγάνουσιν EP'Q', Lind.- ἐχφυγγάνονσιν θ.-- φυγγάνουσιν, al, manu 
διαφνγγάνουσιν H. 


264 DES AFFECTIONS INTERNES. 


4 % \ ai 4 \ PAT EN / So 
φάρμαχα μετὰ σπουδῆς τὰ αὐτὰ ἃ χαὶ τῷ ὑπὸ τῆς πλευρίτιδος ἐχο- 
« 


, , \ τω Ρ ἘΝ 
ἕνῳ. “Οχόταν δὲ ἐξαναστῇ, ἀναχοιλίζειν σιτίῳ χαὶ ποτῷ χαὶ λου- 


Ἔ 


»"Ὕ < \ - τ , 
τροῖσιν ὡς τάχιστα: À γὰρ νοῦσος χαλεπὴ, χαὶ παῦροι διαφεύ- 


γουσιν. 
Υ La \ a 
40. Ἄλλος τῦφος" ἐπιλαμόάνει μὲν τὸ νούσημα πάσην ὥρην" 
γίνεται δὲ δι᾽ ὑγρασίην τοῦ σώματος, δχόταν τὰ σιτία ὑγρὰ ἐόντα 
4 LORS + 2 λὶ € ἐς es #2 , \ À Ν \ Le . 
καὶ τὸ ποτὸν “πουλὺ ai σάρχες ἀναπίωσι χαὶ πλαδαραὶ γίνωνται 


Rte 


LI \ 1 x , 1 4 LA A 
ἀπὸ τούτων τὸ νούσημα γίνεται μάλιστα. Ἄρχεται οὖν ὃ πυρετὸς 
- Et - , “ - 
τριταῖος ἢ τεταρταῖος χατ᾽ ἀρχὰς γινόμενος, χαὶ πόνος ἰσχυρὰς ἐν τῇ 
᾿ 17 SORT EU 4 DA! ὶ 5» Le LA ὃ ) ’ Ρ Ἵν τὰν # 
χεφαλῇ "ἐνίσταται, ἐνίοτε δὲ χαὶ ἐν τῷ σώματι διαλείπων᾽ καὶ ἐμέει 
’, 0.93 7 \ LS ’, \ LA -Ὁ » - 
σίαλον, καὶ ἐρεύγεται πυχινὰ, χαὶ ἀλγέει τὰς χώρας τῶν ὀφθαλμῶν, 
\ \ , κα Tr VS \ a Yo LA = 
καὶ τὸ πρόσωπον der, καὶ ἐς τοὺς πόδας οἴδημα κατέρχεται 
ἐνίοτε δὲ καὶ ὅλον τὸ σῶμια ὅ ἀποιδέει, χαὶ ἐς τὰ στήθεα χαὶ Fès τὸ 
4 ὌΝ 597 Σ ΄, \ \\ Ἂν \ 
μετάφρενον ἐνίοτε ἣ ὀδύνη τρέχει, χαὶ ἣ γαστὴρ τετάραχται, χαὶ 
τοῖσιν ὀφθαλμοῖσιν Ἰἐσορᾷ ἰσχυρῶς, καὶ τὸ σίαλον ἀποπτύει πολλὸν 
ποία > ων (40) œ (4 NN # DST. 8 \ 4e 3 
χαι αφρῶώοες, XL εν τὴ φαρυγγι ὄοχέει ἐνέχεσθαι, χαι χερχνει αυ- 
\ / CO 
τόν" πολλάχις δὲ χαὶ φλεγμαίνει ὃ ϑφάρυγξ. Τοῦτον δχόταν 1 οὕτως 


ὃ πόνος " πιέζη, ἔστιν ὅτε χαὶ ὀρθοπνοίη ἰσχ 


\ Lu \ 
: ἰσχυρὴ ἐμπίπτει, 1" καὶ πολ-- 
λά 3 , CIRE - , \ pe \ HAS 5 € \ ΄ 
ἄχις ἐξαπίνης ὑπὸ τοῦ πόνου τὴν ψυχὴν ἀφῆχεν ἐν ἑπτὰ ἡμέρησιν 
\ 


3 


ATEN LA δ \ NY S , 1 d - 3 ΄ 
Ἢ εν οεχατεσσᾶρσι πολλοὶ 0€ οιαφέρουσι χαὶ ἕως τῶν εἰχοσιτεσσα- 


ρων ἡμερέων. Πολλάχις δὲ καὶ ἐξαπίνης à νοῦσος “ ἀνῆχε, χαὶ δο- 
΄, Le , 

χέει ὑγιὴς εἶναι ἀλλὰ φυλάσσεσθαι χρὴ, ἄχρις ἂν ai τέσσαρες χαὶ 
Ὗ 

εἴκοσιν ἡμέραι παρέλθωσιν" ἣν γὰρ ταύτας διαφύγῃ, οὐ μάλα θνή- 


15 , 1 To ca El - / - € ΄ & \ 
σχει. Τούτῳ, δχόταν WOE EAN > EV τῆσι πρωτῆσι τῶν ἡμερξεὼν χθη 


1 Τίφος EGHI, ΑἸΙα. -- νόσ. ΕΗ. — ? πολὺ Η]. -- γίνονται, al. manu γένων-- 
ται Ἦ. -- γένωνται Ε΄. --νόσ. ΒΗ. -- μάλιστα γίνεται H.— 5 ἐνέστηχεν (H, al. 
manu ἐνίσταται) 0. -- καὶ διαλείπει pro διαλείπων θ.-- σίαλα θ. -- ἀλγέε: post 
ὀφθαλμῶν EH.— fäçuet, al. manu ὕειν H.- Gal. 6]. : ἀφύει, ἀπολευχαίνε- 
ται. --  ἐποιδ., al. manu ἀποιδ. . --- ὁ ἐς om. .-Post ἐνίοτε addit δὲ καὶ 
Η. - ἐς τὸ μετάφρενον ἣ ὀδύνη ἔχει" ἐνίοτε δὲ χαὶ à γαστὴρ θ. -ἔχει Εὶ (H, 
al. manu τρέχει). ---’ ἐξορίσαι vulg. -- ἐξορᾶται conj. Foes in ποί. --ἐξορῆται 
11π4.-- ἐσορᾶ 6, Mack.-—Post δοκέει addit τι θ. --- ὃ χαὶ χέρχνειν αὐτὴν 
τοῦτο" ὁχόταν οὕτως ἔχη, € πόνος πιέζη 9. -- χέρχει (H, al. manu χέρχνει) 
11. --ο ϑλάρυγξ 4. -- τοῦτον ΕΟῊΠ]. -- τοῦτο vulg.- οὗτος Mack. -- ὅταν EH. — 
᾽ οὕτως ἔχῃ καὶ οὕτως (ἔχῃ καὶ οὕτως om. EH) (οὗτος Lind., Mack) 6 πό- 
νος ΥἹ]Ρ. --- "' πιέζῃ, καὶ ὀρθόπνοια (ὀρθοπνοίη Mack) ἰσχύρη ἐμπίπτῃ (πιέ- 
ζει FGIJ) vulg. -- ἔστι δ᾽ ὅτε χαὶ ὀοθόπνοια (ὀρθοπνοίη θ) ἰσχυρὴ ἐμπίπτει EH 
(P'6, ἐπιπίπτει). -- Je prends ἔστι δ᾽ ὅτε, que je lis ἔστιν ὅτε. --- 3 Ante χαὶ 


DES AFFECTIONS INTERNES. 265 


ment ; aussi faut-il lui donner pour la douleur, avec diligence, 
les remèdes qui se donnent en cas de pleurésie, Quand il se 
lève, on le restaurera le plus vite possible avec les aliments, 
les boissons et les bains. La maladie est difficile et peu en ré- 
chappent. 

40. (Autre forme de fièvre pseudo-continue.) Autre typhus : 
cette maladie attaque en toute saison ; elle provient de l’humi- 
dité du corps, quand, les aliments étant humides et les bois- 
sons abondantes, les chairs absorbent et s’humectent. Telle est 
la principale origine de la maladie, La fièvre commence, et 
elle est d’abord tierce ou quarte; une douleur intense se fait 
sentir à la tête et parfois dans tout le corps d’une manière in- 
termittente. Le malade vomit de la salive ; il a de fréquentes 
éructations ; il souffre dans la région des yeux; le visage est 
décoloré ; et de l’œdème se manifeste aux pieds, quelquefois 
même le corps entier s’œdématie. Parfois la douleur court 
dans la poitrine et dans le dos. Le ventre se dérange. Le re- 
gard est fixe. Le patient crache une salive abondante et écu- 
meuse ; il lui semble qu’il a quelque chose dans la gorge; et 
il est enroué. Souvent même la gorge s’enflamme. Quand la 
souffrance l’accable ainsi, il n’est pas rare qu’une grande gêne 
de la respiration survienne, et maintes fois, par la force de la 
douleur, il a soudainement rendu l’âme en sept jours ou en 
quatorze. Plusieurs vont même jusqu'aux vingt-quatre. Sou- 
vent encore la maladie s’est subitement amendée, et le patient 
parait guéri ; mais il faut être sur ses gardes jusqu’à ce que les 
vingt-quatre jours soient écoulés ; en effet, s’il passe ce terme, 
il n’est plus guère exposé à succomber. Les choses étant ainsi, 


il faut dans les premiers jours donner pour potage de la farine 


addit ἔστιν ὅτε (ἔστι δ᾽ ὅτε θ΄’, Lind.) vulg. -- ἔστιν ὅτε om. ΕΠ0.-- ἀπὸ EH, 
11π4.-- πουλλοὶ G, ΕἾΟΡ. --- "5 ἐς τὰς εἰχοσιτέσσαρας pro καὶ.... ἡμερέων EH 
(θ', εἰς) 9.. — ti ἀφῆχε 0. -- φυλάσσειν E (H, al. manu εσθαι). -- ἕως pro ἄχρις 
EQ'0, [ἡπ4. -- ἕως ἣν, al. manu ἄχρις ἂν Ἦ. -- αἱ οι. θ. -- περιφύγη, al. manu 
διαφύγη Η. --- " τοῦτον ΒΗΙΚ. -- χρὴ om., restit. al. manu Ἡ, -- ῥοφήματα 
(ῥυφήμασι, al. manu ῥοφήματα, H) vulg.- ῥόφημα 9.-- ἄλευρον θ.-- ἄλητον.... 
διδόναι om., restit. al. manu E. 


266 DES AFFECTIONS INTERNES. 
ῥόφημα διδόναι ἄλητον κάθεφθον, μέλι λεπτὸν παραχέων" πίνειν δὲ 
διδόναι μέλανα οἶνον χατ᾽ ὀλίγον, ᾿ὅχως ἂν βούληται κεχρημένον" 

EN 
σιτία δὲ μὴ προσφέρειν, πρὶν ἂν ai ἡμέρα! παρέλθωσι" ? πουλύποδας 
δὲ ἐν οἴνῳ ἑφθοὺς διδόναι ἐσϑίειν, καὶ τὸν ζωμὸν ῥοφάνειν, καὶ fu 
Li V4 =" LA s \ So / \ LA = Γ᾿ 
φανῖδας τρώγειν πολλάς" χαὶ χαρδάμου χαρπὸν φώσας, ἀλέσαι καὶ 
Dis À VAE 23), LS 3 6 χὺ 2) \ \ 
cour λεπτά" ἔπειτα ἐπ᾽ οἶνον ἐπιδαλὼν μέλανα στρυφνὸν xai 
ἄλφιτα λεπτὰ ὀλίγα διδόναι πίνειν ἕωθεν" λουτροῦ "δὲ ἀπεχέσθω, 
μέχρις ἂν αἵ ἡμέραι παρέλθωσιν - οἴνῳ δὲ καὶ ἐλαίῳ χλιήνας ἀλεί-- 
φειν ἐς χοίτην καὶ ἐχμιάσσειν " καὶ γλυχυσίδης καρποῦ δέκα κόχχους 
ἑψῶν ἐν οἴνῳ μέλανι, διδόναι πίνειν" καὶ γογγυλίδας ὅ διέφθους ποιέων 
€ ΄ τ το » ρει, οἱ es #3 - ρας \ [2 NS EAN \ 
ῥοφανέτω τοῦ χυλοῦ, ἀρτύσας τυρῷ ἀνάλτῳ χαὶ μήχωνι χαὶ ἁλὶ καὶ 
λ “ - 
ἐλαίῳ καὶ σιλφίῳ χαὶ ὄξει. Ἦν “δὲ καὶ φάρμακον βούλῃ πῖσαι, τοῦ 
χνιδίου χόκχου Ἰπῖσαι, χαὶ μετὰ τὴν χάθαρσιν ἀλεύρου ἑφθοῦ χαὶ 
λιπαροῦ δοῦναι δύο τρυδλία ἐχροφέειν " οἶνον δὲ πινέτω τὸν αὐτόν. 
ST 4 - ΄ \ € , \ - cl À Ν ee v: 1% 
ούτων τῶν φαρμάχων χαὶ βοφημάτων χαὶ ποτῶν ὅ τι ἂν διδῷς ὀνή- 
σεις, ἦν τε χατὰ ἕν, ἦν τε “ χατὰ πλείω προσφέρης, χαὶ οὕτω τά- 
€ / 7 € \ - \ & ΄ 
χιστα ὑγιέα ποιήσεις: ἣ δὲ νοῦσος χαλεπὴ, καὶ παῦροι διαφυγγά- 
γουσιν. 

1. Δ. Ἄλλος τῦφος" γίνεται μὲν χαὶ οὗτος διὰ τόδε, ὅχόταν À χολὴ 
πο œLEes (+4 CN \ 1246 \ \ 49 Y 0 ΕΞ, 
σαπεῖσα μιγὴ τῷ αἵματι ἀνὰ τὰς φλέδας καὶ τὰ ᾿"ἄρθρα, καὶ δχόταν 
στὴ, οἴδημα ἀνίσταται μάλιστα μὲν ἐν τοῖσιν ἄρθροισι χαὶ χαταστη- 


NU 


ρίζεται, ἐνίοτε ὃ 


\ 


UE : \ Μ' 143 ο - # A 297 L4 
χαὶ ἐς τὸ ἄλλο Prûv σῶμα, καὶ ὀδύνας παρέχει 
= -“ ἌΝ 7 
ὀξείας" χαὶ οἵ πολλοὶ ἐκ ταύτης τῆς νούσου χωλοὶ γίνονται, “᾿δχόταν 
3 - > »"Ἥ “7 (3e Ἂς να - Δ , à Æ 
ἀποληφθεῖσα ἐν τοῖσιν ἄρθροισιν à χολὴ πωρωθῇ " ñ δὲ ὀδύνη δια 


ss τ p 
λείπουσα ἐπιλαμόάνει χαὶ διὰ τριῶν ἡμερέων χαὶ διὰ τεσσάρων. 
μ ρ [ 


τ [Καὶ] ὅχως Lind.-&v om., restit. al. manu H.- προσφερέσθω 0.— 
2πουλ. Εἰ.-- πολ. vulg.- ῥυμφάνειν EGHIJ, Ald.- ῥἀφανίδας EHIJ, Ald., 
Frob., Lind.—3 σεῖσαν .-- εἶτα πινέτω οἶνον μέλανα ἐπιδαλὼν στρυφνὸν, 
χαὶ ἄλφιτα λεπτὰ ὀλίγα γ]ρ. -- ἔπειτα ἐπ᾽ οἶνον ἐπιθαλὼν μέλανα στρυφνὸν 
χαὶ ἄλφιτα λεπτὰ ὀλίγα θ, Mack. — #8 om., restit, al. manu Η. -- μέχρι sine 
ἂν, al. manu μέχρις ἂν Η.-- ἣν pro ἂν 14.--- 5 διέφθων 4.-- ῥυμφανέτω EGHIJ. 
- τοῦ χυλοῦ om. 9.-- χυμοῦ ΒΗ9Ρ', -- δ δὲ om., restit, al. manu Ἡ, -- χαὶ om, 
ΕΗ. -- βούλη x. φαρμ. ΒΗ͂. --- Ἴ πῖσαι om. EP’.— 5 τρία Η. --τριδλία J.— 
9 χαὶ (τούτω pro-xai θ, Mack) τῶν γι}]σ.-- 56 lis τούτων.-- ὅ rom. Η.-- ἣν pro 
ἂν ΕΠ17. -- δίδως vulg. -- διδοῖς ΡΌ. -- ὀνήσεις EHP'6, -- ὀνήσειεν vulg. — 9 χαὶ 
pro χατὰ θ. -- οὕτω om. (H, restit. al. manu) θ. -- ἐχφυγγάνουσιν 0,— 11 7, 
ἄλλος Η. -- ἄλ. +. om. 1.-- τίφος EGJ, Ald.- χαὶ οὗτος om., restit. al. manu 
Η. --- ἄρθρα, ὁχόταν τὸ αἷμα στῇ (στῇ τὸ αἷμα EH) (στέῃ Mack), ἐνίσταται 


DES AFFECTIONS INTERNES. 267 
très-cuite avec addition d’un miel peu épais ; il boira par petits 
coups un vin noir coupé comme il voudra. Point d’aliments 
jusqu’à ce que’les jours soient passés. Il mangera des poulpes 
cuits dans du vin, prendra ce bouillon, et mangera beaucoup 
de raiforts. Prenez de la graine de cardame (erucaria aleppica, 
d’après Fraas), grillez-la, pilez et passez par un tamis fin; puis 
jetez cette poudre et un peu de fine farine d’orge sur un vin 
noir astringent, et faites boire le matin. Point de bains jusqu’à 
ce que les jours soient passés. Il se fera frotter avec de l’huile 
et du vin chauds, et bien absterger pour se mettre au lit. Il 
boira dix grains de pivoine cuits dans du vin noir. On fera 
très-bien cuire des navets, il en boira l’eau préparée avec du 
fromage sans sel, du pavot, du sel, de l'huile, du silphion et 
du vinaigre. Si on veut faire prendre un évacuant, on admi- 
nistrera le grain de Gnide; après l’évacuation, on donnera 
deux oxybaphes de farine cuite et grasse. ΠῚ boira le même 
vin. Quel que soit celui de ces médicaments, potages, boissons, 
que vous donnerez, soit seul, soit associés, vous serez utile; 
et c’est ainsi que vous procurerez le plus tôt la guérison. La 
maladie est difficile, et peu en réchappent. 

41. (Rhumatisme articulaire aigu.) Autre typhus : celui-ci 
vient de cette façon : quand la bile corrompue se mêle au sang 
dans les veines et dans les articulations et qu’elle s’y arrête, 1] 
se forme, aux articulations surtout, du gonflement qui s’y fixe ; 
parfois aussi ce gonflement survient dans le reste du corps; et 
des douleurs aiguës se font sentir. La plupart sont estropiés 
par cette maladie quand la bile, interceptée dans les articula- 
tions, s’y durcit. La douleur prend par intermittence, tous les 


δὲ (δὲ om. E; μὲν pro δὲ FGH, Ald.) μάλιστα (μάλ. om. FG, H restit. al, 
manu , Ald.) (μάλιστα μὲν pro δὲ μάλ. 4) ἐν τοῖσιν ἄρθροισι, χαταστηρίζε- 
ται (χκαταστηρίζει, al. manu ζεται H) di ἐνίοτε χαὶ εἰς (ἐς EH, Lind.) vulg. 
-ἄρθρα, καὶ ὁκόταν στῆ, οἴδημα ἀνίσταται μάλιστα μὲν ἐν τοῖσιν ἄρθροισι 
χαὶ χαταστηρίζει ἐνίοτε δὲ καὶ ἐς 0.— nav om. (H, restit. al. manu) θ. -- 
Ante σῶμα addit τὸ Ε. -- πουλλοὶ G, ΑἸά.-- ἐκ τῆς τοιαύτης νούσον (νόσον 
1) vulg.-ëx ταύτης τῆς νούσον ΒΗΘ. --- "' 6x. Ἐ. -- τοῖς Ε,, - διαλειποῦσα 
(sic) 1. -- τεττάρων vulg. -- τεσσάρων EHIJ, Lind., Mack, 


268 DES AFFECTIONS INTERNES. 

Τοῦτον, ὁκόταν ὧδε ἔχῃ, μελετῆν ' οὕτως" ὁκόταν μὲν ñ ὀδύνη ἔχη 
- LA x LA = 

ἐν τῷ σώματι, χλιάσματα χρὴ ποιέειν χαὶ προστιθέναι, ἐλαίῳ ὕπα- 

λείψας" ὁχόταν δὲ ἀνῇ, δοῦναι αὐτῷ ἐλλέδορον πυριήσας πρόσθεν 


ἢ ᾿δὲ ὑστεραίῃ ὀῤῥὸν αἰγὸς ἑψήσας, δοῦναι πιεῖν 


ἅπαν τὸ σῶμα" τ 
δύο χοέας, ὅπαρὰ τὸν ἕτερον χοέα μέλι παραχέας, παρὰ δὲ τὸν ἕτε- 
Ἢ 4 5 
ρον ἅλας παραδαλών" εἶτα κύλικα παρὰ χύλικα παραλλάσσων πινέτω 
el ES 5 ͵ [2 . 42 € 7 \ \ \ 1 “- 
ἕως ἂν ἐχπίῃ ἅπαν “ἐς ἑσπέρην δὲ μετὰ τὴν κάθαρσιν φαχῆς τρυ- 
“2 = - , 
θλίον ῥοφεέτω, καὶ τεύτλων ὅτρυύλίον λιπαρῶν ἄλφιτα παραπάσας 
6: LA \ , - 2λε) ἙΝ L 3 ελε AN Eu 4 “ἢ, 
ἐχπιέτω, χαὶ νεοσσοῦ ἀλεχτορίδος χρέας ἢ πελειάδος À τρυγόνος À 
Yes “ἡ ’ \ 
ὄϊος ἢ δὸς πίονος τρωγέτω. Τὸν δὲ ἐλλέθορον δι᾽ ἕκτης luépnc δι- 
δόναι, καὶ ἤν κου τῶν ἄρθρων ἀποιδίσχηται χαὶ μὴ θέλη ἀφίστασθαι, 
͵ SA 2 LA -Ὁ (Cl 2e -- 41. ἡϑδς , 
σιχύην προσδαλὼν ἀφαιρέειν τοῦ αἵματος, χαταχεντῶν ἀχίδι τριγώνῳ 
5 Δ / ga 2 - ΄ 2. ὦ \ JS - ΠΊΕ, 
ἐς τὰ γούνατα, δ ἣν ἐν τοῖσι γούνασιν ἐνῇ τὸ οἴδημα, τῶν δὲ ἄλλων 


9 


LA ΝᾺ ΄ 11 o1\ Y\ - ς ’, LA 
ἄρθρων μηδὲν χεντριώσης. Τὰς δὲ μεταζὺ τῶν ἡμερέων ὅ σιτίον 


΄, “ Ni res 4 œ Q\ ETES , 
προσφερέσθω» ἄρτον μὲν ὡς ὀπτότατον, μᾶζαν δὲ ψαιστὴν ὡς μάλιστα" 
10 *, ἈΝ νὰ vas \ » 2 \ SUN \ \ 

ὄψον δὲ ἐχέτω μάλιστα μὲν ὄρνιθα ὀπτὴν ἄναλτον᾽ εἰ δὲ μὴ, καὶ 
« \ 2 ΄ 11 + 2 ξιείχέφιενο οι , ὶ ἁλός" à ΄ 
ἑφθὴν, ἐζωυευμένην, “πλὴν ἄνευ τυροῦ καὶ σησάμου χαὶ ἁλός" ἰχθύσι 
δὲ χρεέσθω τοῖσι σαρχωδεστάτοισιν, “δ᾿ ὀπτοῖσι δὲ τὸν αὐτὸν τρόπον 
τοῖσι χρέασιν, 135 ἑψῶν δι’ ὀριγάνου παστὰ, 1" ἐλαίῳ αὐτὰ ὑποχρίσας, 
5. \ , ES Κ AR «1522 NS A ΡΥ ΞΡΕΙ- \ 162 
οἶνον δὲ πινέτω λευχὸν, ἣν ξυμφέρη" lei δὲ μὴ, μέλανα" καὶ “δ ἐν 
4 , Ἐς 9 € Là \ »| \ % \ y 

περιόδοισι ταλαιπωρεέτω δι᾿ ἡμέρης καὶ μετὰ τὸ δεῖπνον χαὶ ὄρθριος, 
232\ οι Ἄ ΄ \ (C4 # LIEU " Q? μ᾿ Lé At 
ὀῤῥὸν δὲ χαὶ γάλα τὴν ὥρην πινέτω αἰεί" ἣν δέ σοι δοκέῃ, καὶ ὄνειον 


γάλα διδόναι ἀφεψήσας. Καὶ ἢν ὑγιὴς γένηται, ἐν φυλαχῇ αὐτὸν 


1 Οὕτως om., restit. al. manu Η. -- τῆς ὀδύνης ἐπικρατούσης (ἐπιχρατεού- 
σῆς Lind., Mack) νυ]σ. -- ὁκόταν μὲν à ὀδύνη ἔχη (H, al. manu τῆς ὀδύνης 
ἐπιχρατούσητ) 9. -- χρὴ ποιέειν χαὶ om. (H, restit. al. manu) 6.— ? δ᾽ EH. -- 
πίνειν Η. -- χόεας HIJ, Ald., Frob.—5 rap [μὲν] [1π4. -- μέλι παραχέας 
παρὰ τὸν ἕτερον χοέα 0. -- χόεα ΕΗ͂Ι. -- ἐναλλάσσων 9. -- ἣν pro ἂν Η]]. ---ἰ ἐς 
EHIJ, Lind.- τριδλίον (bis) J.- ῥυφεέτω EH. —$ τρ. om. θ. -παραπάσσας 
GI, Ald., Frob., Lind. —56 ἐχφαγέτω 0. --χρέας om., restit. al. manu E.- 
πελιάδες- GI, Ald.—ôio: HIJ.- πῖον (πίον Ald., Frob.; πίονος 0, Mack) vulg. 
-τρωγέτω om., restit. al. manu Ἦ. --- ᾿ ἡμέρας 1. -- που ΕΗ. -- ἀποιδίσχηται 
EHIJ, Mack. -- ἀποιδίσχεται vulg. -- τριγόνω 4. —5 χαὶ (ἢ pro χαὶ EH) ἐν τοῖσι 
γούνασιν (γυίοισιν Lind.) ἐν οἷς (οἷσι Lind., Mack; % pro οἷς I) τὸ οἴδημα 
vulg. -- de I οἱ 4. reste de l’ancienne lecon, m’a mis sur la voie de la cor- 
rection. — 9 σιτίον EFGIJ, Ald., Lind., ΕΤΟΡ.. -- σιτίων vulg.-Vbectav FGH 
IJ, Ald.-— Gal. G1 : ψαιστὴν μάζαν, τὴν μέλιτι καὶ ἐλαίῳ πεφυραμένην. --- 
Ὁ ὄψα δὲ ἐχέτω ὡς (ὡς om. E) μάλιστα μὲν ὀπτὰ, ὀρνίθεια δὲ (δὲ om. H) 
ἄναλτα᾽ εἰ δὲ μὴ, χαὶ ἑφθὰ (addit χαὶ Lind.) ἐζωμευμένα vulg.— ὄψον δ᾽ ἐχέτω 


DES AFFECTIONS INTERNES. 269 
trois jours où tous les quatre jours. Les choses étant ainsi, 
voici le traitenrent : quand la douleur se fait sentir, on fait des 
applications chaudes, après avoir oint avec de l’huile. La dou- 
leur se relächant, on fait prendre un bain de vapeur général 
et on administre l’hellébore. Le lendemain, faites cuire du pe- 
tit-lait de chèvre, et préparez-en deux conges, édulcorant l’un 
des conges avec du miel, et salant l’autre ; le patient boira al- 
ternativement une tasse de l’un et une tasse de l’autre, jusqu’à 
ce qu’il ait tout pris. Le soir, après l’évacuation, il aura pour 
potage un oxybaphe de lentilles, et un oxybaphe de bettes 
grasses, saupoudrées de farine. 1] mangera du poulet, ou du 
pigeon, ou de la tourterelle, ou du mouton ou du cochon gras. 
Il prendra de l’hellébore tous les six jours. Si quelqu’une des 
articulations demeure obstinément gonflée, appliquez une ven- 
touse et tirez du sang, en piquant avec une aiguille triangu- 
laire les genoux , si la tuméfaction est aux genoux; mais vous - 
ne piquerez aucune autre articulation. Dans les jours intermé- 
diaires il aura pour aliments de céréales, du pain très-cuit, de 
la polenta pétrie avec l'huile et le miel; pour mets, une vo- 
laille rôtie sans sel ; sinon, bouillie, mais le bouillon sera sans 
fromage ni sésame ni sel; en fait de poissons, il prendra les 
plus charnus, mais grillés de la même facon que les viandes, 
ou bouillis après avoir été saupoudrés avec l’origan et frottés 
avec de l’huile. Il boira un vin blanc, s’il lui est bon; sinon, 
un vin noir. Pendant le jour il prendra l’exercice de la pro- 
menade, et après le diner et le matin. Dans la saison il boira 
continuellement du petit-lait et du lait; vous pouvez encore, 


μάλιστα μὲν ὄρνιθα ὀπτὴν ἄναλτον᾽ εἰ δὲ μὴ, χαὶ ἑφθὴν ἐζωμευμένην 8, 
Mack.—‘'rnv om. (H, restit. al. manu) 9. -- ἄνευ om. Lind.-ty86eor 
vulg.-ty0üot EH, Lind., Mack.— ! ὀποῖσι, al. manu ὀπτοῖσι E.-1o0v 
(αὐτὸν EHQ'6, Lind.) νὰ]. -- τοῖσι EHIJ, Mack. - τοῖς vulg. — 13 ἢ (xai K'; 
à om. vulg.) EH. - Post ἑψῶν addunt αὐτὰ 6, Lind., Mack. — δι᾿ om., restit, 
al, manu Η. -- παστοῦ 0.— 14 χαὶ ἐλαίω 0, Lind., Mack.- αὐτὰ om. (H, 
restit. al. manu) 6, Lind., Mack.-cvuvéon EHIJ.— 15 ἣν δ᾽ où ξυμφέρῃ 
ί(συμφ. 1) vulg.-<t δὲ μὴ EHQ'6, (Lind. cum ξυμφέρῃ), Mack. —1°év om. 
EH. -- ἡμέρας 1. --αἰεὶ EHIJ, Lind,, Mack. - ἀεὶ vulg,-cot om., restit. al. 
manu Ἦ. -- δοχῇ Ε. -- τάγα om, 0. 


270 DES AFFECTIONS INTERNES. 
a -" , A ce , ΟΣ ,ὔ \ , 2 
εἶναι τοῦ Ψύχεος χαὶ τοῦ πνίγεος, χαὶ τῶν σιτίων μὴ λίην ἐμπι- 
πλάσθω᾽ χίνδυνος γὰρ αὖθις ὑποτροπιάσαι τὴν νοῦσον. Αὕτη ὅτοι- 
“- fes d , ΕΟ ARS ὶ € x / AE 
γαροῦν À νοῦσος οὕτω θεραπευομένη ἐν ἕξ μησὶν ὑγιὴς γίνεται" ὃ où 
τοι γὰρ χρίνουσιν, "ἦν τε θανάσιμος, ὅἤν τε μὴ, ἣν καὶ παραχρῆμα 
θεραπεύηται᾽ πλὴν À νοῦσος χαλεπὴ, καὶ τοῖσι πλείστοισι συναπο- 
θνήσχει. 
h2. Ἄλλος δτῦφος" γίνεται μὲν τὸ νούσημα ἐν ὀπώρης χαιρῷ, 

δχόταν ὅτις πλησθῇ παντοίης ὀπώρης. Τοῖσι δὲ πολλοῖσι καὶ ἀπὸ 
τῶνδε ἐγένετο ro νόσημα᾽ φαγόντες πλακοῦντος χαὶ σησάμης χαὶ 
τῶν ἄλλων μελιτωθέντων ἀπλήστως. Τὸ γὰρ μέλι τὸ ἑφθὸν καυμα- 
-- > Da: ; / τ 
τῶδές ἐστι χαὶ προσπλάσσεται ϑτῇ χοιλίῃ" ἔπειτα ὁχόταν χαθεψηθὴ 
2 -- , 10 2 ΄ λφξ , € \ Up, \ 4." 
ἐν τὴ κοιλίη, 1 ἀναζέεται, χαὶ ἐξαπίνης ἣ γαστὴρ ἀείρεται χαὶ πίμ- 


πραᾶται, χαὶ δοχέει διαῤῥήσσεσθαι" “ἔπειτα δὲ ἐξαπίνης διάῤῥοια 


2 ΄ ὶ CAS [V4 RES ἐνῇ εὖ / 10 € V2 La 
ἐπεγένετο, χαὶ ὁχόταν ἅπαξ ἄρξηται χωρέειν, πολλὰς ἡμέρας χαθαί- 
ρεται, καὶ πολλοὶ μετὰ ταύτην τὴν κάθαρσιν ὑγιέες ἐγένοντο. © ‘Oxo- 
5 DEN SX 5 , ἐν CRE 2 / 
ταν οὖν παύσηται αὐτόματος χαθαιρόμενος, φαχῶν χυμοῦ ἀναγκάσαι 


αὐτὸν ἐχπιεῖν τρία ἡμίχοα, ἅλας παραδάλλων" μετὰ δὲ τὴν χάθαρ- 


2 € 


= 13 Vs 5 EX ͵ 6825 ΘΟ 
σιν τοῦ 3, χυμοὺ ἐς ἑσπέρην, φαχῆς τρυδλίον ῥοφεέτω ψυχρῆς ἄνάλ- 
του, σίλφιον δὲ ἐπιξύσθω πουλὺ, καὶ τεύτλου “" τρυύλίον ἀνηδύντου 
λιπαροῦ, ἄλφιτα παραπάσσων φαγέτω᾽" οἶνον δὲ πινέτω μέλανα αὖ-- 
στηρὸν κατ᾽ ὀλίγον. 1 Τὸ δὲ λοιπὸν τοῦ χρόνου τὰ αὐτὰ ποιεέτω, χαὶ 
σῖτα προσφερέσθω ἄρτον ἔξοπτον, μᾶζάν τε Ψαιστὴν ὡς μάλιστα" 

πρρσφερεσνὼ, ἄρτον ÉSOTTOV, LL nv ὡς μ 
τὰς δὲ πρώτας τῶν ἡμερέων ἄλευρον φαγέτω χάθεφθον, ἀποψύχων 


18 \ Le Ξ ΄ Le) ἊΣ , 77 ΤῊΝ c à 
χαι μελι TAPX) EUWV' OLVOV 0€ TLVETU) μελανὰ GTOULVOV, EWG ἂν XA— 


1*Eyev (H, al. manu εἶναι) θ..-- ψύχιος (sic) Εἰ, -πιυπλάσθω 9. -- αὖτις EH, 
Lind. -- ὑποτροπιᾶσαι Ald., Frob.— ? roy. om. (E, al. manu γοῦν) H6. — 
ἢ ἐν γὰρ τῶν τοσούτων μηνῶν τῷ διαστήματι χρίνεται vulg.- οὗτοι γὰρ κρί- 
νονται (H, al. manu ἐν γὰρ τῶ τοσούτων μηνῶν διαστήματι χρίνεται) (θ, 
χρίνουσιν). --- εἰ pro ἢν τε 0. --ἢ, al. manu ἤν τε Ἦ. --- ἢ οὔ (H, al. manu 
ἤν te) 9. -- χαὶ om. (H, restit. al. manu) θ. -- ἢ γὰρ pro πλὴν ἡ ΕΉΡ. -- ξυναπ. 
Lind. —$ τίφος EGIJ, ΑἸά. -- νόσημα EHIJ.- ἐν om. EH. -- Post ὀπώρης 
addunt μάλιστα ΕΗ0. -- καιρῷ om. (H, restit. al. manu) 8.—Post χαιρῷ 
addunt μάλιστα PQ, Lind.—7? τις om., restit. al. manu , -- τοῖσι om. H. 
--δὲ post πολλοῖσι ΕΗΡ. -- πουλλοῖσι ἃ, Ald., Frob. — 5. ἣ τοιάδε (τοιαύτη 
Lind.) νοῦσος (τὸ νόσημα EHQ/'6) vulg. -- φάγουσι θ, Μίδεῖκ. -- πλαχοῦντα χαὶ 
σησάμην 9. --ὠἀπλείστως G, ΑΙὰ.. Frob., Lind., Mack. -- ἀπλ. om., restit. al, 
manu Ἦ. ---ϑ ἐπὶ τὴν κοιλίην 0. -- κατεψηθῇ (κατ., al. manu x06. H) vulg. - 
χαθεψηθῇ E.— 1 διαχέεται θ.-- διαρήσσεσθαι ἴ. -- διαρραγέσθαι 0. — "! καὶ 


DES AFFECTIONS INTERNES. 274 


si vous le jugez convenable, donner du lait d’ânesse cuit, En 
cas de guérison, il se tiendra en garde contre le froid et la 
chaleur, et ne se gorgera pas trop d’aliments; car la récidive 
est à craindre. Cette maladie ainsi traitée guérit en six mois ; 
car, même quand elle est soignée tout d’abord, c’est le terme 
qui décide si elle est mortelle ou non. Mais cette maladie est 
difficile ; et chez la plupart elle entraîne la mort. 

42. (Dérangement intestinal avec fièvre.) Autre typhus : - 
cette maladie vient au temps des fruits, quand on se gorge de- 
toute espèce de fruits. Chez beaucoup encore, elle est produite 
par l'usage immodéré de gâteaux au sésame et de friandises - 
au miel. En effet, le miel cuit est échauffant et se colle au 
ventre; puis, quand il a été recuit dans le ventre, il bout, et 
soudain le ventre se gontle, s’enflamme et semble se déchirer. 
Alors tout à coup la diarrhée survient, et, une fois qu’elle a 
commencé, elle dure plusieurs jours, et beaucoup, après cette 
purgation, se sont trouvés guéris. Quand donc la purgation 
spontanée s’arrête, on prescrira de prendre trois demi-conges 
deau de lentilles avec addition de sel; après l'effet purgatif 
de cette eau, le soir, le malade aura pour potage un oxybaphe 
de lentilles froides et sans sel ; on y räclera beaucoup de sil- 
phion. 11] mangera aussi un oxybaphe de bettes sans assaison- 
nement, grasses, saupoudrées de farine. Il boira un vin noir 
astringent à petits coups. Le reste du temps, il fera la même 
chose ; pour aliments de céréales il aura un pain très-cuit et 
de la polenta pétrie à l’huile et au miel. Les premiers jours, il 
mangera de la farine d’orge très-cuite, qu’on refroidira et où 


ἔπειτα, sine δὲ quod est restit, al. manu H.- καὶ pro ἔπειτα δὲ θ. -- ἐξεγέ- 
vero Ε6]1].-- πουλλοὶ GI], Ald., Frob.- Ante μετὰ addit xai H,— "6x, G. 
-ἰχυλοῦ al. manu Η, -- ἀναγκᾶσαι 1. - πιεῖν E.— ὁ χυλοῦ al. manu H.-£i: 
4. -- τριδλίον 1. -- ἐπιζέσθω vulg.- ἐπεζέσθω Ἐ. -- ἐπιξεέσθω [1η6, -- ἐπιζεέσθω 
Mack. -- ἐπιξύσθω 9. --- "' τριδλίον 3. -- παραπάσας 9.-- φαγέτω θ.-- φαγέτω om. 
vulg. --- 15 τὸν δὲ λοιπὸν χρόνου ταῦτά τε ποιείτω, χαὶ σιτία 9. -- τὰ αὐτά τε 
ΡῊΠ]. -- πιεέτω 7. --ψεστὴν GHIJ, Ald. — 1 χαὶ om., restit, al. manu H.- 
στριφνὸν ΗΊ]. -- αὐστηρὸν (E, al. manu στρυφνὸν) P'(', Lind., Mack. -[xai] 
ἕως Lind.-#v pro ἂν H. 


9272 DES AFFECTIONS INTERNES. 


ταστὴ ἣ νοῦσος, τοῦτα προσφερέσθω, ὋὉ δὲ ὑπὸ τῆς ὑπώρης ληφθεὶς 
τῇ νούσῳ φῦσαν παρέχει καὶ στρόφον καὶ ὀδύνην, χαὶ τὰ σιτία οὐχ 
ἐθέλει διαχωρέειν, καὶ À γαστὴρ μεγάλη χαὶ σχληρὴ ᾿αὐτοῦ ἐστι, 
- \ \ 4 / \ 3 / - 
χαὶ ῥῖγος χαὶ πυρετὸς ἔχει. Τούτῳ ἣν μὲν αὐτομάτη ταραχθῇ à κοι- 
λί > Γ $ L4 , \ ἐλ ΖΔ ν χαθ , \ ὃ 4 AE 
ἡ, ἐν εἴχοσιν Auépnot τὸ ἐλάχιστο αἴρεται, χαὶ ὁκόταν παύ 
3 EPS nine 2% DEN ER ποῦ , 
ontat καθαιρόμενος, ὑγιὴς παραχρῆμα "ἔσται" ἣν δὲ μὴ αὐτομάτη 


07 θ ,ὔ ὑτὲ Le Ὁ € T0: 2 A Led Ὁ 12 = 
ταρᾶχ, 1; χα αἴρειν αυτον τῷ του LT PEU οπῷ ñ τῷ Ἀνιοιῳ XOXXxu) 


Sc , a Ὁ 9,9 / 34 Ne teS , νυ ον ἂν 
ἐς ἑσπέρην δὲ ταῦτα διδόναι “ἃ χαὶ τῷ αὐτομάτῳ χαθαιρομένῳ᾽ τῇ 
γε / à \ NE ς ἢ aan “7 A1 3 ὦ 
δ᾽ ὑστεραίη, ἣν μὲν πυρετὸς ἔχη, ἡσυχίην ἐχέτω, διδόναι δὲ αὐτῷ 
7 LT 3 CCE | € 2 ΄ ds Ἂ ΝΑ AS 
πίνειν -τοῦ αὐτοῦ οἴνου ὡς ἐν ψυχροτάτῳ ὕδατι ἣν δὲ μὴ ἔχη πυρε- 
A 
τὸς, διαιτήσθω δίαιταν μὴ ὑγρὴν, ἀλλ᾽ ἰσχυροτέρην, καὶ περιπα- 
, « \ # "Ὁ 
τεέτω πρὸς τὰ σιτία τεχμαιρόμενος. ᾿ Ὑπὸ τουτέου τοῦ νοσήματος 
-» Ν , LC - 
πολλοῖσιν ἤδη ὕδερος ἐξεγένετο, καὶ ἣν δοχέῃ σοι χλύζειν, τοῖσιν 
CS Ka La Ἃ \ 
αὐτοῖσι χλύσον οἷσι καὶ τὸν ὑδεριῶντα. ὅ Ἣν δὲ βούλη, τοισίδε χλύ-- 
1 >/ 2. 
ζειν" ἐν μελικρήτου χοτύλη Sroinv θαψίης Τέγξύσαι, εἶτα οὕτως 
. / τ [ ! / CEA Ca 
ἐγχλύσαι. Οὗτος οὕτω θεραπευόμενος τάχιστα ὑγιὴς ἔσται. 
Υ 8_>, . , LEE , / Se A \ 
πὸ. Ἄλλος δτῦφος" γίνεται μὲν τὸ νούσημα, δχόταν TO δγρὸν TO 
3 τω ! 9 Le \ 3 ἘΣ 07 λλ τωὖὝό -Ὁ Τί 
ἐν τῷ σώματι ϑσυνπαγῇ καὶ ἀναξηρανθῇ μᾶλλον τοῦ καιροῦ, Γίνεται 
KT \ 29/ 4 - / y / €! 
οὖν τὴν εἰδέην, ὁχόταν τῷ νουσήματι ἔχηται, δίυγοος, ὕπωχρος, 
: ᾿ 
διαφανὴς, χύστει πλήρει ἐοικὼς oùpou, ᾿᾿ πλὴν οὐχ οἰδέει, ἀλλὰ λε-- 
\ \ / 2 MER ΄ / ἊΝ -Ὁ LA 
πτὸς χαὶ σχελιφρός ἐστι καὶ ἀσθενής: μάλιστα δὲ τοῦ σώματος λε-- 
, \ - \ - 
πτύνεται τὰς χληΐδας, καὶ τὸ πρόσωπον ἰσχυρῶς κάτισχνος, καὶ οἵ 
᾿ S \ = 
ὀφθαλμοὶ 1 ἔκχοιλοι σφόδρα. Τ᾽ αὗτα μὲν ὑπὸ τοῦ νοσήματος πάσχει" 
4 τ - £ 
ἣν δὲ À χροιὴ τοῦ σώματος μέλαινα ἡ, τάδε αἴτιά ἐστιν" ἐς τὰ φλέ- 
᾿ = * 
bia καὶ l2èç τὸ δέρμα, ὁκόταν χολὴ μέλαινα ὑπέλθη, καὶ ἐπὶ τούτοι- 
"Αὐτῷ Lind., ΜΚ. -- αὐτοῦ ἔστι om. 6], — ? ἐστιν 0. --ἢν δὲ μὴ χα- 
θαρθὴ vulg. -- ἣν δὲ μὴ αὐτομάτη ταραχθῆ 9. -- τοῦ θ, ΜδΟΚ. -- τοῦ om. vulg. 
- ἱπποφαέως vulg.—inropéw EFGHIJ, Ald., Mack. -- ἱππόφεω Lind. — 3 ὃ 0, 
Mack. -- ἃ om. vulg.- ὑστερέη 7. -- διαιτείσθω ἢ. -- ἀλλὰ H.— ὑπὸ [δὲ] Lind. 
- vous. Lind.-éyévero, al. manu ἐξεγ H. -- χλύσον om. 0.—5 y... χλύζειν 
om. (E, al. manu ἣν βούλη δὲ τοῖσι χλύζειν) (H, obliter. al. manu). τοῖ- 
σιδε (sic) 1}. -- τοῖσι δὲ Ἡ. -- τοῖσδε Lind.; Μίδοκ.. -- " ποιεῖν GHIJ, Ald. — 
7 γέγρ. ἐγκαῦσαι in marg. eadem manu Ἦ. -- ἑψῆσαι Cornar.-Eéyxadoo (ΕἸ, 
al. manu ἐγξύσαι) θ΄, Lind.— δ τίφος EGIJ, Ald.- vos. EHIJ. ---ϑ cuvrayñ 
9θ.-- σαπῇ vulg.-idény E.-vos. EHIT.-manper θ.-- πλήρει om. vulg.-£ot- 


χεν Vulg.-éotxdc 0. — 10 οὐχ οἰδέει δὲ pro πλὴν οὐχ οἰδέει 0. -- σχεληφόρος 
al. manu Ἡ, --ξηρὸς (E, al. manu σχελιφρὸς) Ρ΄Ώ΄. -- Δ]. G1 : σχκελιφρὸς, 


ξηρὸς, προσεσταλμένος. --- ll ἔχκυλοι ἢ. -- ἔγκοιλοι ΜΙΔΟΚ, -- νουσ. 1[1ηᾳ. -- ἡ δὲ 


DES AFFECTIONS INTERNES. 273 


l’on mettra du miel. 11 boira un vin noir astringent, se traitant 
ainsi jusqu’à ce que la maladie cesse. Celui qui est pris de cette 
maladie par l’effet des fruits, a des flatuosités, des tranchées 
et de la douleur; les aliments ne passent pas; le ventre est 
gros et dur ; il y a frisson et fièvre. En ce cas, si le ventre se 
dérange spontanément, la purgation dure au moins vingt jours, 
et, quand elle cesse, le malade est aussitôt guéri. Si le ventre 
ne se dérange pas spontanément, on l’évacuera avec le suc de 
l'hippophée (euphorbia spinosa, L.) ou le grain de Gnide; le 
soir on donnera ce qui se donne à celui qui est purgé sponta- 
nément. Le lendemain, s’il y a fièvre, il gardera le repos ; il 
boira du même vin avec l’eau la plus froide; s’il n’y ἃ pas de 
fièvre, il suivra un régime non humide et assez fortifiant; ses 
promenades seront en raison de lalimentation. Chez beau- 
coup, cette maladie cause l’hydropisie; si vous jugez conve- 
nable d’évacuer par les lavements, prescrivez les mêmes que 
dans l’hydropisie. Vous pouvez encore prescrire celui-ci : 
prenez une cotyle de mélicrat, râclez-y de la thapsie, et faites 
prendre en lavement. Le malade ainsi traité guérira très- 
promptement. 

43. (Maladie nerveuse et pertes séminales.) Autre typhus : 
cette maladie survient quand l’humide du corps se coagule et 
se dessèche plus qu’il ne convient. Le patient, quand cette 
maladie le tient, prend une apparence humide, jaunit, devient 
diaphane, ressemblant à une vessie pleine d'urine; seulement 
il ne s’œdématie pas; loin de là, il est maigre, sec et faible. 
C’est surtout aux clavicules et au visage que l’amaigrissement 
est prononcé ; les yeux s’enfoncent beaucoup. Tels sont les ac- 
cidents de la maladie. Si la coloration du corps devient noire, 
en voici la cause : quand la bile noire pénètre dans les veines 
et la peau, et qu’en outre de la chaleur survient, nécessaire-- 


pro ἂν δὲ ἡ FG (H, restit. al. manu) IJ, Vatic. exempl. ap. Foes, Ald.- 
ἔστι δ᾽ ὅτε pro ἣν δὲ 0. - τὰ δὲ J.—Post τάδε addunt δὲ 8, Mack. φλεόία 
Η,--- τ ὑπὸ 6, Mack.- Post 6x. addunt δὲ ΕΟΗΙΝ, -- ὑπέλθοιν vulg.- ὑπέλθη 
EH1J6, Mack. -- ὑπέλθει (sic) Lind, 

TOM. VII, 18 


274 DES AFFECTIONS INTERNES. 
€ 1 ͵ 5 La SUR! 4e Ἂν Ἀ -» ΓΞ ’ 
σιν, ὅχόταν θέρμη ἐπιγένηται, ἀνάγχη ὑπὸ τοῦ θερμοῦ ξυγχαιεσθαί 
VAS) ue ἢ \ ! ce SP ᾧ , 
τε καὶ ἀναξηραίνεσθαι τὰ φλέδια, ὥστε τὸ αἷμα μὴ χωρέειν χατὰ 
Ἢ 7 εὐ , - , x 
τὰ φλέόια, ᾿Γάδε οὖν πάσχει οὗτος "πρὸς ἐχείνοις" λεπτὸς γίνεται xat 
το Η \ 

χάτισχνος ἰσχυρῶς, χαὶ τοῖσιν ὀφθαλμοῖσιν ἀραιὰ σχαρδαμύσσει, 

\ \ L2 » ἢ ee € , LA \ 3 ,ὔ τω ,ὔ «τ᾿ 
καὶ τὰς μυίας ἀπὸ τοῦ ἱματίου θηρεύει, χαὶ ᾿βόρος τῶν σιτίων μᾶλ- 
λόν ἐστιν ἢ ὑγιαίνων, καὶ λύχνου ἀπεσδεσμένου τὴ ὀσμὴ ἥδεται, χαὶ 
ἐξονειρώσσε: θαμινά' πολλάχις δὲ καὶ βαδίζοντι αὐτῷ " ἐξέρχεται À 

7 ce eus c! LA / δ ον , -- 4 
γονή. Τοῦτον, ὁκόταν οὕτως ἔχη, καθαίρειν τὴν ὅχοιλίην τῷ μέλανε 
ἐλλεδόρῳ, τὴν ἄνω δηλονότι" τὴν δὲ κάτω ὁπῷ σχαμμωνίης" μετὰ 
S τ ἔχ ἣν ἡ ἃ “ “ 
δὲ τὴν χάθαρσιν τὰ αὐτὰ διδόναι à χαὶ τοῖσιν ἄλλοισι, καὶ ὀῤῥὸν, 

À Ù S \ 
χαὶ γάλα βοὸς à αἰγὸς διδόναι τὴν ὥρην διδόναι δὲ xat ὄνειον “γάλα 
2 € ! e “ , / 2 Nat 
ἐς ὑποχάθαροιν. Οὗτος οὕτω μελετώμενος μάλιστα ἐν δυσὶν ἔτεσιν 
€ A / 7 νι ἃ / ΄ ᾿ 3 ΄ ἊΣ ve 
ὑγιὴς γίνετα:" σιτία δὲ ἃ βούλεται προσφερέσθω᾽ εὐωχεέσθω δὲ ὡς 
'μάλιστα, χαὶ Ferre πρὸς τὰ σιτία τεχμαιρόμενος. Αὕτη À 
νοῦσος Ἰλαμόάνει πρεσδύτερον εἰχοσαετέος" ὅχόταν δὲ λάδῃ, ἣν μὴ 
χατ᾽ ἀρχὰς τοῦ νοσήματος μελετηθῇ, οὐχ ἐχλείπει, ὃ πρὶν ἂν εἴκοσιν 
La , ΩΝ La AE Dr, 9 Ἶ , 5 
ἔτεα παρέλθῃ, ἀλλὰ προσέχει" ἔπειτα ἐνίοισι ϑμελετωμένοισιν ἐξέρ- 
χεται" À δὲ νοῦσος χαλεπή. 
a 

hh. 9 ΕἸλεοί" 1 εἰλεοὶ δὲ τάδε τὰ νουσήματα καλέεται" γίνεται δὲ 

A ἃ 7 HS EMA Ὁ - 
ἀπὸ τῶνδε μάλιστα ἣν τοῦ χειμῶνος θερμὴ τῇ διαίτῃ χαὶ ὑγρῆ 
9 / 
15.(ρέηται χαὶ μήτε matins FT RE πρὸς τὰ σιτία τεχμαιρό- 

4 ᾿ 3 - 

μενος, πιμπλάμιγος δὲ εὕδῃ ἀεὶ, εἰτα ἐξαπίνης ἀναγχασθῇὴ βαδίσαι 
μαχρὴν ὁδὸν, ψύχεος ἐόντος, εἶτα διγώσῃ ὑπὸ τὰ ὀστέα, τάδε oùv 
πάσχει' φῦσα ἐγγίνεται ἐν τῷ σώματι παντὶ, καὶ À χροιὴ αὐτέου 


γίνεται ις μολιθδοειδὴς, χαὶ ῥιγοῖ αἰεὶ, ὥστε où θερμὸν καταχυθὲν où 


τ Ante ὑπὸ addunt οὖν (Ηξ, ΑἸα.-- συγκ. EHIT. -- ξυγχέεσθαι Ald., Frob. 
-- τε om. restit. al. manu Ἡ, -- φλεδία (bis) ΕΗ. -- ὁχόταν pro ὥστε 0.— ἐκχὼ- 
ρέειν (μὴ χωρέῃ 0) vulg.- 6 prends μὴ de 6. Tee ἐκείνοις θ. -- πρὸς 
ἐχείνοις om. vulg.—xai χάτισχνος om. 6.—Ante isy. addunt καὶ HIJ.- 
ἰσχυρὸς (H,al. manu ὥς) 4. -- καρδαμύσσει (E, al. manu σχαρ) FGHI.-pac 
GL —: βόρος 0, Mack. -- βάρος νυ]ρ. -- μᾶλλον 0, Mack.—u30v om. (Lind. 
addit μᾶλλον ante à) vulg. -oôuñ H. = HORS EGHIS. -- ἐξωνειρώσσει 
vulg. — ἱ προέρχεται 0. --προσέρχεται, al. manu ἐξέρχεται Η, -- οὕτω Η. — 
5 Post x. addit τὴν μὲν ἄνω 0. --τῷ μέλανι om. 0. -- ἐν τῶ ΕῸΙ. -- τὴν ἄνω 
δηλονότι om. (H, restit. al. manu) θ. --- γάλα ἀφεψῶν (ἀφ. om. 6) ἐς vulg. 
— 1 Ante ). addunt où 0, Mack. -- εἰκοσοέτεος vulg.- εἰχοσαετέος E.—vouc. 
Lind., Mack. — Post νοσ. addit τούτου 0. — δ εἰ μὴ (πρὶν ἂν 8, Mack) εἴχοσιν 
vulg.,-mapéAlot ὅ.-- προσίσχει 0, Mack. — 9 μελετωμένη θ. --  εἰλεοὶ on. 


DES AFFECTIONS INTERNES. 275 


ment la chaleur brüle et dessèche les veines, de sorte que le 
sang n’y chemine pas. Voici les accidents qui s’ajoutent : le 
patient devient très-mince et très-maigre ; il a par moments 
des clignements d’yeux ; il chasse les mouches de sa couver- 
ture; il est plus avide d’aliments qu’en santé ; il aime l’odeur 
d’une lampe éteinte; et il a de fréquentes pollutions ; souvent 
même le sperme lui part tout en marchant. Les choses étant 
ainsi, on évacuera le ventre avec l’ellchore noir, le ventre su- 
périeur bien enterdu ; par le bas on purgera avec le suc de 
scammonée; après la purgation on donnera ce qu’on donne 
aux autres. On donnera, dans la saison, le petit-lait, et le lait 
de vache ou de chèvre. On donnera aussi le lait d’ânesse comme 
laxatif. Le malade, ainsi traité, guérit en deux années envi- ἡ 
ron. Il prendra les aliments qu’il voudra ; il mangera autant 
que possible ; il se promènera en proportion de alimentation. 
Cette maladie attaque les gens qui ont plus de vingt ans; quand 
elle attaque, si elle n’est pas traitée dès le début, elle ne cesse 
pas avant que vingt ans se soient écoulés; elle se prolonge; 
cependant, chez quelques-uns, elle cesse par le traitement. 
Cette maladie est difficile. 

44. (Dyscrasie probablement de nature scorbutique.) Tleus : 
les maladies suivantes sont appelées iléus. Cette maladie se 
produit surtout ainsi : un homme, en hiver, use d’un régime 
échauffant et humide ; il ne se promène pas suffisamment en 
proportion de ce qu’il mange; mais, plein d’aliments, il dort 
continuellement; puis, tout à coup, il est forcé de faire une 
longue route par le froid, qui lui pénètre jusque dans les os. 
Voici les accidents qui en résultent : du vent se développe dans 
tout le corps, la couleur est plombée, il a toujours froid, de 
sorte que des affusions chaudes ne lui paraissent pas chaudes. 


6, Mack.- περὶ εἰλεῶν E.- περὶ εἰλεῶν νούσων GHI,— 11 ἔλεον (sic) 6]. -- 
εἰλεοὶ om., reslit, al, manu H.-G om. EH.-voc. ΕΗ], — 3 χρέεται vulg. 
᾿ --χρέηται EHJ, [π4.-- ταλαιπωρέει. H.- εὔδεν vulg.-eèe EHI, Ald., 

Frob.-eÿôn 6, Lind., Mack.- αἰεὶ Lind.-&ei om. (H, restit. 4]. manu) 6, 
Mack. — 33 μολυόδ. HI. - ῥιγή Ὁ. -- ot om, 9..-- θεομοῦ κατοαχεομένον 0,-50- 
χέει ΒΗ0. -- δοχέεται vulg. 


276 DES AFFECTIONS INTERNES. 

δοχέει θερμὸν εἶναι, To δὲ σῶμα λουόμενον αὐτοῦ λεπίζεται ᾿ὑπὸ τοῦ 

θερμοῦ, μάλιστα δὲ À ὄσχη᾽ ἣν τῷ δακτύλῳ τοῦ σώματός κου ὅπο- 
, 9.3 , \ / d 3 / , 

πιέζης, "ἐνθλάσεις, χαὶ σημανξεταίῖ σοι ὥσπερ ἐν σταιτί: μάλιστα 

δὲ ἐν τοῖσι ποσὶν ἐνθλᾶται. Τὰ δὲ σχέλεα βαρέα αὐτοῦ, καὶ ἣν πε- 


, 4 \ 4 En æ LE 
ριφοιτέῃ, τρέμει, καὶ ἣν ᾿πρὸς αἶπος βαδίζῃ, πνευστιᾷ σφόδρα, 
A ΕΣ; Ν , 3 \ A 1 2 , 
χαὶ αἵ ὠλένχ:ι δοχέουσιν ἀποχρέμασθαι, *xut τὴν χεφαλὴν ἀλγέει, 


\ 


4 4 > 4 \ ©! FA / 
UES οοχεουσιῖν LE Qc χαι οὐ ὴ EE τας VUXTAG, 
2 


“ 4 à 7 γε" > € L4 [τ 
x ὦμὰ OX WO éet » GG AV χαταφαγή. Τοῦτον. OXOTAV οὐ- 
᾽ 


4 Ὁ τ sa’ L4 3 LU 
τως ἔχη, πυριήσας αὐτὸν τοῦ χνέώρου διδόναι πίνειν ἢ τοῦ ἱππόφεω 


à -“ ." , L δὰ A 4 Ὁ SEL A 
Ἢ τοὺ XYLOLOU XOXXOU” μετὰ 0€ τὴν χάθαρσιν TAUTA οιοονᾶϊι ἃ Χαι 


“- 


θ6τὶ ε , ΡΝ: ΄, € es 7 QD 9’ 
τοῖσι πρόσθεν" τῇ δδὲ FE ὀνείου γάλαχτος ἑῳθοῦ χοξᾳ διδόναι 


= PIS / λιν , “ . πὴ 
δὶς ἐχπιεῖν ἅλας παραδάλλων᾽ ἐς ἑσπέρην δὲ δειπνεέτω ἄρτον" ὄψον 
€ \ \ ) , Ν € A 5 LA 7 Lé 
δὲ ἐχέτω ὄΐος χρέα ἑφθὰ, καὶ πουλύποδας ἑφθοὺς ἐν οἴνῳ Τ μέλανι, 
€ 5 Ἂ 
χαὶ τὸν ζωμὸν ῥοφανέτω" χαὶ φαχὴν ἐχέτω w ὧδε ἐσχευασμιένην" χο-- 


τύλην Souxod ἑψήσας τρῖψαι λείην, ἔπειτα ἄλευρα παραμῖξαι, καὶ 


σίλφιον  ἐπιξέσαι. 1) χαὶ ἅλας ἐμόδαλεῖν, χαὶ ὄξος ἐπιχέαι, καὶ σχό-- 


\ 


ν 
4 
ἔπειτα ὕδωρ ἐπιχέας ἔσαν ὃ δὶς ἢ τρὶς, χαὶ τορυνᾶν 


Si Tue 
poou GUVEWYE εἰν 
5 


ἅμα" ἔπειτα ἀφελὼν 1 He ἔστω δὲ un λίην παχείη" u6e6}ñcûw 


\ 
\ 


δὲ χαὶ À Ὑλήγων 1 ébo ἔνη τῆς εὐωδίης εἵνεχα. Τὰς δὲ μεταξὺ τῶν 
[AT FE Ι͂ i 
ἡυετοέων ἐμέτους ! Ἰποιεέσθω δι᾿ ἔχτης ἡμέρης" πυριῆσθαι δὲ χρὴ 


τ 


NE a! es .» Le A J es πα nn 
ἄλλοτε χαὶ ἄλλοτε πρὸ τοῦ ἐμέτου χαὶ τῆς φαρμαχοποσίης" χαὶ διὰ 
LA LA ἃ 5 LA o\ 
τρίτης ἡμέρης λουέσθω, ἦν συμφέρῃ" ei δὲ μὴ, ἀλειφέσθω, χαὶ πε- 


7, x Ar \ 
ITATEETU), Ἣν δυνατὸς À πρὸς τα σιτία TEAUOL ὄμιενος χαὶ ἀχτῇ 
"Ἵ ἡ ΜΕ Νέαν i 


2 
' 


5) \ “ὦ dé τον ΝᾺ Lei « 
φύλλα χαὶ χονύζης τῆς αἰεὶ ἁπαλὴ 


EN Rd 1 
ς ἑψῶν διδόναι 1 ἐσθίειν. Οὕτω γὰρ 


i 


ι Ὑπὸ EF8, ΜΔΟΚ. -- ἀπὸ νυ]σ. -- τοῦ σώματος om. 6. -- κου θ, -- χουν om. 
vulg. -- 2 ἐνθλάσσεις ΕΟΠΜ. -- ἐνθλάσσει: θ, Mack.- Gal. GI. : ἐνθλάσσει, ἐὺ- 
θλᾷ. -- σημαινέεται vulg.- σημαίνεται E.- Lisez ἀἀργρώ ὁ - στῶτι FGIJ. 
- σταῖτι ΑἸᾺ. -- στᾶτι, al. manu στῶτ! Η. -- ποτοῖσιν De οσὶν (E, Ald., 
πότοισι) ἘΘΗ͂Ι. -- περιφοιτέη EH. - περιφοιτήσῃ vulg. — ς (addit σὲ al, 
manu Η) ἔπος (ἔπος om. H; ἧπος Lind.; ἔπαντες Κ'; Be ins airoç 
6, Vatic. exempl. ap. Foes, Mack) βαδίζῃ (προσδαδίζη H) vus ἀψάνο 
PERS FR θ. -- καὶ.... ἀποχρέμασθαϊι om. vulg. -- δίψα θ.-- ἅσσα (ἅσσ᾽ ἂν 
6) καταφάγῃ (φάγη 6) vulg. -- οὕτω H.—570ù 9. -- τοῦ om. vulg. -- χναιώρου 
Ε. -- ἱπποφαέως vulg.-irroséw EFGHIJ, ΑἸα. -- ἱππόφεω θ, Lind., Mack.- 
Postinx. addit ὀποῦ νυ]σ. -- ὀποῦ om. 0.— " δ᾽ ΕΗ. -- ὑστερέη J. -y6ex EH 
11, Ald.- δοῦναι ΕΗ]. -- παραδαλὼν EHI. -- βάλλων ὅ. -- ὀϊὸς EHIJ.— 7 Post 
μ. addunt ἡψημένους 6, Mack.- ῥυφανέτω GIJ,- ῥυμφανέτω EH. -- ῥοφα- 
νεέτω Lind., Mack.-icxevasuévn, al. manu nv , --- ὃ φαχῶν 9, -- τρίψας 


DES AFFECTIONS INTERNES. 271 


Le corps, lavé, s’écaille par l’effet de la chaleur, surtout aux 
bourses; si vous appuyez du doigt sur un point quelconque, 
vous y faites impression, et la marque en est comme dans de la 
pâte; c’est surtout aux pieds que l’impression est prononcée. Les 
jambes sont pesantes; si le patient marche, elles sont tremblantes; 
et, s’il monte une côte, il est très-essoufilé. Les avant-bras lui 
semblent un poids. La tète est douloureuse; les sourcils lui 
pèsent. Il est altéré la nuit; tout ce qu’il mange passe sans être 
digéré. Les choses étant ainsi, on fait prendre au patient un 
bain de vapeur, et on lui donne à boire, soit du cnéoron, soit 
de l’hippophée, soit du grain de Gnide. Après la purgation, 
on prescrira ce qui a été dit pour les précédents; le lendemain, 
on donnera deux fois un conge de lait d’ânesse cuit, avec ad- 
dition de sel ; le soir, il mangera du pain; pour mets, il aura 
du mouton bouilli, des poulpes bouillis dans du vin noir; il 
boira ce bouillon. Il mangera de la bouillie de lentilles ainsi 
préparée : prenez une cotyle de lentilles, faites-les cuire, écra- 
sez-les, mélez-y de la farine, räclez-y du silphion, mettez du 
sel, versez du vinaigre; faites cuire de l'ail avec tout cela ; 
puis versez de l’eau et faites jeter deux ou trois bouillons en 
agitant ; retirez du feu et laissez refroïdir ; ceci ne doit pas être 
trop épais; on y jettera aussi, pour l’aromatiser, du pouillot 
qui cuira dedans. Dans les jours intermédiaires, le malade fera 
le vomissement de six jours en six jours; il faut de temps à 
autre prendre des bains de vapeur avant le vomissement et la 
purgation. Il prendra des bains tous les trois jours si cela con- 
vient; sinon, il fera des onctions, et se promènera, au cas 


θ. -- λίην vulg.- λείην (H, al. manu) 6.— μίξας 9. — ϑ ξήσας 0. — 1 χαὶ om, 6. 
— M πρὸς τούτοις (πρὸς τ. om., H restit. al. manu, 6) συνεψεῖν (addunt χρὴ 
ΕΗ’, Lind., Mack) vulg.— ἐπὶ ταῦτα pro ἔπειτα 9. -- τορύναν I. -- τορίναν 4, 
- τυρὸν ἐν ἅμα (al. manu τορυνάειν σὺν τοῖς) αὐτοῖς Ἐ. -- τορὺν. ἐν (sic) pro 
τορυνᾶν Η. - ἅμα (ἅμα om., restit. al. manu H) αὐτοῖς (αὐτοῖς om., H 
restit. al. manu, 0) vulg.— 5 ἑψήσθω ν]σ. -- ἐνύχθω K'6, Lind., Mack.- 
γλίχων 1. --- 5 ébnuévn Mack, — '' ποιεέτω E.— "6. Lind. - ἀεὶ J.— 16 πί- 
νειν θ.-- ῥάϊστ᾽ ἂν, sine ἂν post γὰρ 9. -- ἐχλείπη FGI, Ald., Frob,, Lind.- 
ἐχλείπει H,- Post ἐτέων addit πάλιν 6. 


278 DES AFFECTIONS INTERNES. 


€ 


à 2 Ἔ Ξ DE 
ἂν μελετώμενος ῥήϊστα διάγοι, καὶ À νοῦσος ἐχλείποι ἂν ἐνιαυσιαίη 


A 


“ - \ A - 
πολλοῖσι δὲ ἤδη ὑγιέσι γινομένοισι διὰ δύο ἐτέων à νοῦσος ὑπετρο- 


en “λ 
Ξτὴν αὐτὴν ἴησιν ἰῆζσϑαι. "Ἦν 


ll 


/ “ ἀλλ ANS LI UEA € 4 
πίασεν᾽ ἀλλὰ yon, ἣν ὑποτροπιάση, 
εἴ , À a 1 4 
δὲ τρίτον ὑποτροπιάση,, οἴδημα μὲν οὖχ "ἐπιγίνεται, λεπτὸς δὲ γί- 


2 - A “ g A] 
νεται χαὶ χάτισχνος" ἄρχεται δὲ λεπτύνεσθαι ἀπὸ τοῦ προσώπου, χα! 


x ’ 


τὴν χροιὴν ἔχλευχος γίνεται μᾶλλον ἢ τὸ πρόσθεν. Τούτῳ ὕδερος 
ὁ ἐνίοτε ἐγένετο ἐν τὴ χοιλίη" ἣν οὖν ἐγγένηται, τάμνειν αὐτὸν οὐ 
χρή" ἀποθανέεται γάρ" θεραπεύειν δὲ τοῖσιν αὐτοῖσιν οἷσι χαὶ τὸν 
δ ἀπὸ σπληνὸς δδεριῶντα. Τοῦτον μάλιστα μὲν κατ᾽ ἀρχὰς βούλεσθαι 
λαθὼν ἰῆσθαι, καὶ οὕτω ταχέως δγιέα ποιήσεις" À δὲ νοῦσος δέεται 
μελέτης πολλῆς" χαλεπὴ γάρ. 


LA 
h5. Ἄλλος δεϊλεὸς ἰχτερώδης ἐπιλαμύάνει μάλιστα μὲν θέρεος 


(4 1 4 , T τω CR ,ὔ 
ὥρην ἐν Τέλώδεσι χωρίοισιν οὗτος, μᾶλλον δὲ ἀπὸ ὑδροποσίης ὅπολ- 
\ DA D'AN \ A s x 4 \ 
λοὶ δὲ ἤδη χαὶ πρὸς τὸν Ἅλιον εἴληθέντες τὸ νόσηυα ἔλαδον, ϑτὴν 
\ » CE: La LA 
χεφαλὴν ἀλγήσαντες. AN παραπλήσια τοῖσι πρόσθεν πάσχουσι , 
\ - - \ Ἁ LE \ , ν᾿ 1» δ᾽ ἐς ΡΥ ῇ ὡς 
πλὴν τῆς χροιῆς, χαὶ γὰρ ὠχρὸς γίνεται οἵον σίδιον, χαὶ où ὀφθαλ-- 
WE , [24 2 , , χει ὦ € ’ 4 LA 
μοὶ ἔστιν ὅτε ixtépou πίμπλανται. ‘L'obrov, ὁχόταν οὕτως ἔχη, θερα- 
΄ Ἵ1 \ “ 5. Νὰ T AE , 129,9/ JE 
πεύειν “χρὴ τοῖσιν αὐτοῖσιν οἷσι χαὶ τὸν πρόσθεν" ‘?didovar dE τὸ 
= ας ἀπε. 6' τες τ AS ect ! Le] “- τὸ SRE > 
ἀπ᾽ ἐρεδίνθων λευχῶν ὕδωρ ἑψῶν πίνειν, χαὶ ἐν τῷ οἴνῳ διαχιρνᾷν 
13 τ NTQr \ \ = | LL ἃ 1 - LA 
καὶ διδόναι, χαὶ τὴν χεφαλὴν αὐτέου χαθαΐρειν τῷ τετραγώνῳ. 


Οὗ Σ 4% , ᾿ JEU ΩΝ ai ἜΑ nn 4 MR 
UTOG Ὥσσον του προτέρου Gavarwoons ZUAEETUL OZ ειλεος UXTEQU— 


dns. 


1 Ὕποτρ. (sic) ὅ. ---- " τὴν.... ὑποτροπιάσῃ om. J. —3 ἐγγίνεται 0, Mack.- 
λεπτὸς repetitur f,— féviore om. E.-ëviore ὕδερος ἐγγίνεται 0, -- αὐτὸν 
om., restit. al. manu H.—pèy pro αὐτὸν 0. —5 ἀπὸ τοῦ σπλ. Η. -- βούλεσθαι 
μελετᾷν (ἣν μὴ pro per. FGHIJ, Ald.) νὰ]ρ.-- βούλεσθαι λαδὼν ἰῆσθαι 0.— 
ταχὺ γὰρ pro χαὶ οὕτω ταχέως θ.-- οὕτως E.-Ante dy. addit γὰρ Ἢ. -- 
ποιήσης EGJ, Ald., ΕΤΟΡ. -- πολλῆς om. ἘΞ. --- εἴλεος 1. -- ἰχτ. om., al. manu 
ἱχτεριώδης Η. -- μὲν μάλιστα, al. manu μάλ. μὲν Ε!.-- ὥρη 0, Mack. — ἐλ. 
1, Frob. -- οὗτος om. 0. -- μάλιστα δ᾽ ἐπιλαυιθάνει ἀφ’ ὑδροπωσίης (sic) 0. -- 
Ante ἀπὸ addit ὑπολαμδάνει Η. -- ὑδρωποσίης Hl.— ὃ πολλοὶ δὲ ἤδη τῷ 
τοιούτῳ νουσήματι ξυνεσχέθησαν χαὶ εἰληθερήσαντες Εἰ04. -- πολλοὶ δὲ ἤδη 
καὶ πρὸς τὸν ἥλιον εἰληθέντες (εὐνασθέντες θ) τὸ τοιοῦτον (τοι. al. manu H; 
τοι. OM, θ) νόσημα ἔλαδον EHP'('6.- πολλοὶ δὲ ἤδη τῷ τοιούτῳ συνεσχέθησαν 
χαὶ ὑπὸ τὸν ἥλιον εἰληθέντε- (εἷλ, 4) vulg. —° χαὶ τὴν Lind. — "'ὶ τὰ δ᾽ ἄλλα 
παραπλήσια τῷ πρόσθεν πάσχουσι θ9.-- πρόσθε, al. manu θεν H. -- οὗτος γὰρ 
pro χαὶ γὰρ EHP'Q".- Post γὰρ addit οὗτος Mack. οἷόν περ 0. -- ὥστε pre 
ὅτε Lind. —!! χρὴ om. (H, restit. al. manu) θ. -- αὐτοῖσι om. ὁ. --- ἢ διδόναι 
δὲ χαὶ ἀπ’ ἐρ. À. ἑψῶν τὸ ὕδωρ πίνειν θ, Mack.—0 EHQ', Lind.- δὲ om. 


DES AFFECTIONS INTERNES, 279 
qu'il le puisse, en proportion des aliments. ΠῚ mangera des 
feuilles cuites de sureau et de la conyza toujours tendre. Ainsi 
traité, le malade sera dans le meilleur état; et la maladie ces- 
sera au bout d’un an. Plusieurs, déjà guéris, ont eu, au bout de 
deux- ans, une récidive. Il faut, s’il y a récidive, suivre le 
méme traitement. En cas d’une troisième récidive, le malade 
ma point de gonflement, il devient mince et maigre; l’amai- 
grissement commence au visage ; la coloration est plus blan- 
châtre qu'auparavant. Quelquefois une hydropisie se forme 
dans le ventre; si cela arrive, on n'incisera pas; car il succom- 
bera ; mais on traitera de la même facon que dans l’hydropisie 
provenant de la rate. On doit particulièrement désirer de pren- 
dre le traitement dès le début du mal; et de la sorte on gué- 
rira promptement le malade. Cette maladie exige de grands 
soins ; ear elle est difficile. 


45. (Dryscrasie probablement de nature scorbutique.) Autre; - 


iléus ictérode : cette affection attaque surtout en été dans des 
localités marécageuses, et après qu'on a bu de l’eau abon- 
damment. Beaucoup aussi, échauffés par le soleil, ont gagné 
la maladie, après avoir eu mal à la tête. Les accidents sont 
semblables au cas précédent, sauf la couleur, qui est jaune 
comme une écorce de grenade. Parfois aussi les yeux se rem- 
plissent d’ictère. Les choses étant ainsi, on traitera par les 
mémes moyens que dans le cas précédent. On fera cuire 
des pois chiches blancs, et on en donnera l’eau à boire. On 
coupera aussi avec cette eau du vin qu’on fera boire. On pur- 
gera la tête avec le tetragonum (æztimoine?) (voy. note 13). 
Cette affection est moins dangereuse que la précédente ; elle se 
nomme ileus ictérode. 


vulg. -- ἑψῶν τὸ ὕδωρ ΒΗ. -- χιρνὰς (H, al. manu διαχιρνᾶν) 0, Mack. --- καὶ 
om. EH6, Mack. -- (α]. 6]. : τετραγώνῳ, τινὲς μὲν ταῖς εὑρισχομέναις χατὰ 
τὸ στίμμι πλαξί" τινὲς δὲ αὐτὸ τὸ στίμμι. -- Mack ne peut pas admettre qu’il 
s’agisse ici de l’antimoîne, et il propose de lire τῇ τετραγωνίᾳ, plante dont 
parle Théophraste, H. P., HI, 6, et dont les fruits, à la dose de trois 
ou quatre, évacuent par le bas et même par le haut. — πρόσθεν 0. -e- 
λεος I. 


ὶ 


- 280 LES AFFECTIONS INTERNES. 

46. ᾿Εἰλεὸς αἱματίτης τὰ μὲν ἄλλα πάσχει πλῆθος τὰ αὐτὰ τοῖσι 
πρόσθεν ἄρχεται δὲ μετοπώρου γίνεσθαι τὸ νούσημα. "Τάδε δὲ ἐν 
τῷ νουσήματι προσγίνεται" x τοῦ στόματος χαχὸν ὄζει, ὃ χαὶ ἀπὸ 
τῶν ὀδόντων τὰ οὖλα ἀφίσταται, καὶ ἀπὸ τῶν ῥινῶν αἷμα ῥέει. 
Ἐνίοτε δὲ καὶ ἐχ τῶν ᾿σχελέων ἕλχεα ἐχφλυνδάνει, καὶ τὰ μὲν ὑγιαί- 
νεται, τὰ δὲ ἄλλα προσγίνεται, χαὶ À χροιὴ μέλαινα, καὶ λεπτό- 

5 


ὃ + περιφοιτῆν δὲ χαὶ ταλαιπωρέειν ὅ οὐ πρόθυμος. Τοῦ δχό- 
ερμος " περ!φοιτῇ ρ ρόθυμος. Τοῦτον, ὃ 


“ F4 ñ 2 Te \ \ ΄ \ , 
τὰν οὕτως ἔχη, τούτοισιν ἰῆσθαι οἷσι χαὶ τοὺς πρόσθεν, χαὶ χλύζειν 
LI Ὁ LA LA - - - 
τοῖϊσδε᾽ σιχύου τοῦ ἀγρίου πέντε φύλλα τρῖψαι λεῖα, χαὶ παραμῖξαι 
,' 5 J' \ € Ν , τ - \ , 
μέλιτος ἡμιχοτύλιον, καὶ ἁλῶν δραξάμενος τῇ LA χειρὶ, χαὶ ἐλαίου 
ἡμικοτύλιον, καὶ ἀπὸ τεύτλων ἑφθῶν τοῦ χυλοῦ τέσσαρας χοτύλας * 
διδόναι δὲ ἐς ὑποχάθαρσιν ὀνείου γάλακτος ἑφθοῦ χοτύλας ὀχτὼ μέλι 
6 TE SR 0 751 \ AZ Neo / , 4 
παραχέων᾽ πινέτω δὲ χαὶ βόειον τὴν ὥρην, τεσσαοάχοντα ἡμέρας 

΄ ων \ Ἂς Ὁ - , 7 », ΄ , 
πινέτω δὲ χαὶ τὸ ἕωθεν τοῦ βοείου γάλακτος δύο χοτύλας, τρίτον με-- 
\ - € -Ὡ ΄ 
λικρήτου παραμίσγων τὰς μεταξὺ τῶν ἡμερέων. Αὕτη ἣ νοῦσος δέε- 
ται πολλῆς ἰήσιος" εἰ δὲ μὴ, οὐχ ἐξέρχεται, ἀλλὰ ξυναποθνήσχει τῷ 
ἀνθρώπῳ᾽ χαλέεται δὲ εἰλεὸς αἰματίτης. 
"1. δ᾿ Τὰ παχέα χαλούμενα νοσήματα" ἐχ δὲ τῶν παχέων χαλου- 
1 1 LS. , , 5 / Er \ 
μένων νουσημάτων τάδε μάλιστα γίνεται" ὁκόταν φλέγμα χαὶ χολὴ 
μιχθῇ χατὰ τὸ σῶμα, συῤῥέει ἐς τὴν χοιλίην, καὶ δχόταν ἁλισθῇ ἐν 
- , 2 / 9 » NAS : , σ - \ 
τῇ κοιλίῃ, ἀείρεται, ὃ ἄνω τε χαὶ κάτω ἀνατρέχει ὥσπερ χῦμα, καὶ 
LI \ x 2 U NES τ “σ“ € 957 LA 
δῖγος καὶ πυρετὸς ἐπιλαμόανει, καὶ ἐν τῇ κεταλῇ ἣ ὀδύνη καθέστηχε, 


ΑΝ , \ \ ΄ 29/ τ , La 
καὶ ὁχόταν ποὸς τὰ σπλάγχνα À ὀδύνη XUTAGTA, πνίγα παρέχει" 


τ Έζλεος pro εἶἰλ. ai. ᾿ξ. -- ἄλλος εἰλεὸς pro εἶλ. αἷμ. EH.- εἵλεος .-- ταὐτὰ, 
al. manu τὰ αὐτὰ Η. -- νόσ. ΕΗ. --- 2 τὰ δὲ, al. manu τάδε δὲ Η. -- δὲ om. 
Mack. -- νόσ. H.- σώματι pro νουσ. E.— ὃ ἀπὸ τῶν ὀδόντων χαὶ τὰ vulg.- 
χαὶ ἀπὸ τῶν ὀδόντων τὰ θ, Mack.— ἴ σχελῶν (7.-- ἐχφυνδάνει (E, al. manu 
φλυν) FG (B, al. manu) 1, Lind.- παραγίνεται 0.—5 où θ, Lind., Mack.— 
où om. vulg.—-oûrw Η. -- τρίψας J.- ἁλῶν δοαξάμενος, comp. Platon, 
Lysis, 16, ἁλῶν δραξόμενοι. --- ὃ παραχέας, al. manu ων Η. -- πινέτω...- 
ἡμέρας om. 7. ---ἴ δὲ om. ΕὉ. -- τεσσαράχοντα πέντε ἡμέρας 0. -- παραμί- 
σγοντας (παραμίσγων Lind., Mack) καὶ (δὲ pro χαὶ EIJQ'; καὶ om. 6) με- 
τἀξὺ vulg.- La conjecture de Lind. n’est pas la bonne ; lisez παραμίσγων 
τὰς au lieu de παραμίσγοντας, et supprimez, avec 6, καὶ de vulg. Compa- 
rez De la Nature de la femme, ὃ 2, μεταξὺ δὲ ἡμέρας πινέτω, boire dans 
les jours intermédiaires ; voyez aussi dans ce tome VII, p. 96, 1. 4. τὰς 
δὲ μεταξὺ τῶν ἡμερέων. -- πουλλῆς G, Ald., Frob.-tñceuws 7. -- συναπ. ΕΗ]. 
- τῷ ἀνθρώπῳ om. ΒΗ͂ΡΙ. -- εἴλεος 1. -- εἵλεος ὁ. --- ὃ τὰ.... νουσημάτων om., 
restit. al. manu Η,, - παχέα δὲ τάδε τὰ νουσήματα χαλέεται" τάδε δὲ ἀπὸ 


DES AFFECTIONS INTERNES. 281 


46. (Scorbut.) Tléus sanguin : les accidents sont en général 
les mêmes que dans les cas précedents. La maladie commence 
en automne. Voici ce qu’il ÿ a en plus : la bouche sent mau- 
vais; les gencives se détachent des dents; du sang coule des 
parines. Parfois il se développe des ulcérations aux jambes ; 
les unes guérissent ; d’autres surviennent. La couleur est noire. 
La peau s’amincit. Le malade n’est pas disposé à marcher ni à 
prendre de la peine. Les choses étant ainsi, on le traitera par 
les mêmes moyens que les précédents. On lui préparera le la- 
vement suivant : pilez bien cinq feuilles de concombre sauvage 
(momordica elaterium), méêlez-y une demi-cotyle de miel, 
une poignée de sel, une demi-cotyle d’huile et quatre cotyles 
d’eau de bettes bouillies. On donnera aussi pour purgation 
huit cotyles de lait d’ânesse cuit avec addition de miel. Dans 
la saison le malade boira du lait de vache pendant quarante 
jours. 11 boira aussi, le matin, deux cotyles de lait de vache, 
avec mélange d’un tiers de mélicrat, dans les jours intermé- 
diaires. Cette maladie a besoin d’être très-soignée ; sinon, elle 
ne passe pas, et finit avec le malade; elle se nomme iléus 
sanguin. 

47. (Névropathie générale; pertes séminales. Le $ 1% du 
Deuxième livre des Maladies, paragraphe qui est évidemment - 
mutilé, paraîtt étre un fragment, autrement rédigé, de cette des- 
cription-ci. On trouve des cas d’affections analogues dans les re- 
cueils ; voyez, par exemple, dans ur mémoire de M. le docteur 
Fleury, Gazette médicale de Paris, 1850, n°16, re observation 
de névropathie qui mettra sur la voie de pareilles descriptions.) 
Maladies dites épaisses : voici les principaux accidents des mala- 
dies dites épaisses : quand le phlegme et la bile se mélent dans 
le corps, ils affluent dans le ventre ; et, s’y étant accumulés, ils 
se gonflent ; en haut et en bas court une espèce de flot. Le fris- 


τῶνδε μάλιστα γίνεται θ. -- νουσήματα 1, Lind., Μδοκ. --7 νοσημάτων IJ.- 
Post τάδε addunt ἀπὸ τῶνδε ΕΗ. -- ῥέει vulg. -- συρρέει θ, ΜΔΟΚ. ----ϑχαὶ ἄνω 
τε Ἡ. -- ἀνέρχεται supra lin. priore manu, ἀνατρέχει in textu recentiore 
manu Η, -- χύμα J,-nviyx EFGHIK , Ald., ΕΤΟΡ. -- πνῖγμα vulg. 


282 DES AFFECTIONS INTERNES. 


2 


τὴ“ 


> € ‘ 1 
1ἐγίοτε δὲ ἐμέει λάπην ὀξείην, ἐνίοτε "δὲ χαὶ ἁλυυρὴν, καὶ δχόταν 


A1 


- \ -- τ 
ἀπεμέσῃ, πιχρὸν τὸ στόμα δοχέει αὐτῷ εἰναι. Ἔν δὲ τῇσι πλευρῆσιν 
32 ΄ ὑπ τω ἐς νον \ La À£ = τ: tu 2/ 

ἐρυθήματα χαταχεῖται᾽ ἅτε γὰρ τοῦ φῳ ἜΜ ἐν τῇ χοιλίη ἐόν-- 
A - CAN / € 4 ΄ 
τος, τὸ αἷμα ὑπὸ θερμασίης ἁλισθὲν προσέπεσεν À ἐς τὰ πλευρὰ, καὶ 
ἐρυθήματα ἐχχεῖται ἐν rot πλευρῆσι, ὅχαὶ θερμασίη ἔχει μάλιστα 
͵ = FT 
τὰς πλευράς" καὶ τὸ μετάφρενον αὐτοῦ ἔγκυρτον γίνεται" καὶ δχόταν 
Ξ AN dx ἀνέχεται Ψαυόμιε οὗ σώματος" ἀλγέει γὰ 
πονέῃ μάλιστα, οὐκ ἀνέχεται Ψαυόμενος τοῦ σώματος" ἀλγέει γὰρ 
“ δ « Ὁ L4 
ὅὁχοῖόν περ ἕλχος" καὶ αἵ σάρχες πάλλονται ὑπὸ τῆς ἀλγηδόνος, χαὶ 
Bot ὄρχιες ἕλχονται, καὶ ἐς τὴν καθέδρην χαὶ ἐς τὴν κύστιν θέρμη 
© ee [74 
Tri χαὶ ὀδύνη ἐμπίπτει, χαὶ οὐρέει παχὺ δχοῖόν περ ὕδρωπα, xal ἐχ 
“Ὁ - = \ 
τῆς xepaN αἱ τρίχες ἐχρέουσι, ϑχαὶ τὰ σχέλεα χαὶ οἵ πόδες αἰεὶ 
ψυχροὶ, χαὶ À ὀδύνη πιέζει μάλιστα τὰς πλευρὰς καὶ τὸ μετάφρενον 
\ À C4 Ἢ A μ᾿ = ὦ RSR 9 σέο H 
χαὶ τὸν τράχηλον" πρὸς" δὲ τῷ δέρματι δοχέει 9 οἵ TL προσέρπειν: 
δὲ νοῦσος δτὲ μὲν πέρα: δτὲ 19 δὲ ἀνίησι᾽ προϊούσης δὲ ὩΣ νούσου 
συνεχέστερον πιέ Cet, χαὶ τῆς χεφαλῆς τὸ δέρμα παχὺ χαὶ ἐρυ υθρόν 


A 


2 T x Atos 11 “ 
ἐστιν. Οὗτος μέχρι μὲν ἕξ ἐτέων τοιαῦτα πάσχων ᾽διατελέει" ἔπειτα 
en 7 \ ΄ 13 \ 2 
ἱδρώς τε πουλὺς χαταχέεται χαὶ χάχοδμος" πολλάχις 1205 χαὶ ὀνει- 
LAS ES “ τς 13 Ποῦ 
ρώσσει, τὸ δὲ λάγνευμα ὕφαιμον προέρχεται ὅπ τοπέλιδνον. où to 


x L LA S \ [4 = € ,ὔ «Ὁ L4 EE ὦ 
τὸ νούσημα γίνεται διὰ θερμασίην τοῦ ἡλίου καὶ ὑδροποσίην. ᾿Γοῦτον 


δι 


ΕἸ - 
τοι γαροῦν δχόταν οὕτως ἔχη ᾽ τοῦ χνεώρου ιδοὺς ὑποχαθαίρειν Ἢ τοὺ 


1% 


χνιδίου xoxxou ἢ τοῦ ἱππόφεω- δίδου 105 πίνειν καὶ γάλα ὄνειον, 


ἑψήσας ὀχτὼ χοτύλας, μέλι παραχέων: τὴ “δὲ ὑστεραίῃ μετὰ τὴν 
χάθαρσιν τὰ αὐτὰ προσφέρειν ἃ χαὶ τοῖσιν ἄλλοισι" “τὰς δὲ πρώτας 
τ: Καὶ ἐνίοτε EH (6, εὐθὺς pro ἐνίοτε). -- μὲν pro δὲ E (H, al. manu δέ). -- 
δὲ om. 0. -- Ante λάπην addunt χαὶ (3. --- δὲ χαὶ om. (H, δὲ restit. al. 
manu) θ. -- χαὶ om. E, Gal. in cit., 1, XVII, p. 480. -- ὁ ἐρυθήματα (ἐρυθή- 
ματι Ἐ6ΉΗΠ70'΄; ἐρυθήμασι Lind.) κατέχεται (χαταχεῖται 6) vulg.-évrdc pro 
ἐόντος 6Η]}. -- ἐνόντος 9. -- τὸ δ᾽ αἴρμα 0. — 4 πρὸς 69. πᾶ. -- τὰς πλευρὰς θ. 
-- παρέχει (ἐκχεῖται χαὶ pro παρ.» al. manu παρέχει H) ἐ ἐν vulg.—5 Ante χαὲ 
addit καὶ δηγμὸς 0. --ἔγχυρτον αὐτοῦ EH.- πονῇ vulg.-rovén 6.- Ante οὐκ 
addit xai Lind.-Yavouévou 0. - ὅποῖον E.-62w:, al. manu ôxotoy Ἦ. --ὧὡς 
pro 6xoïtov θ. -- παρ᾽ pro περ ΕἸ}. Ald. —6oï om. (H, restit. al. manu) 8. 
- ἕλχουνται (sic) 0.— 771 om. θ.-- ὅποῖον E.—Yücwnec vulg.— ὕδοωπος FGJ. 
- ὕδρωπα (H, al. manu rec) 0. -- ἐχρέουσι 0, Mack. -- ῥέουσι vulg. —# χαὶ τὰ 
σχέλεα EHP'(, Lind., Mack.- χαὶ τὰ σχ. om. γυ]σ. -- ἀεὶ vulg.- αἰεὶ EH, 
Lind., ΜΔΟΚ. ----9 οἵ 1| -- τί où ΕΗ. -- οἷόν τι 49. -- τότε (bis) 1. -- τοτὲ (bis) J. -- 
ποτὲ (bis) ΕΗΡ'΄Ή΄, Lind., Mack. — 1 δ᾽ EH, -- ἀνίασ! Η. -- προϊοῦσα δ᾽ ἡ νοῦ- 
σος θ. ΜΔΟΚ. -- γίνεται pro ἐστιν θ, Mack.— !! Ante διατ. addit χαὶ H.-x4- 
χοῦμος γίνεται (γίν. om., H restit, al. manu, 6) vulg.— 5 δὲ χαὶ ἐπὶ (ἐν 6) 


DES AFFECTIONS INTERNES. 283 


son et la fièvre surviennent. La douleur s’établit à la téte; et, 
quand elle se porte sur les viscères, elle cause de l’étouffement. 
Parfois 16 malade vomit de la pituite acide, d’autrefois salée ; 
après avoir vomi, il a la bouche amère. Des érythèmes se ré- 
pandent sur les côtés ; en effet, le phlegme étant dans le ven- 
tre, le sang accumulé par la chaleur se jette sur les côtés, et 
des érythèmes s’y développent ; la chaleur aussi est surtout aux 
côtés ; et le dos s’incurve. Quand le patient est dans le fort de 
la souffrance, il ne süpporte pas qu'on le touche ; car la dou- 
leur qu’il ressent est comme celle d’une plaie. Les chairs ont 
des palpitations par l’effet de la souffrance ; les testicules se 
rétractent ; de la chaleur et de la douleur s’emparent du siége 
et de la vessie; l'urine est épaisse comme une hydropisie ; les 
cheveux tombent ; les jambes et les pieds sont toujours froids. 
La douleur se fait surtout sentir aux côtes, au dos et au cou. 
Il semble au malade que quelque chose lui rampe sur la peau. 
Cette maladie, tantôt accable davantage, tantôt se relâche ; 
mais, en se prolongeant, elle devient plus continue ; la peau 
de la tête s’épaissit et rougit (Comp. des Maladies, livre 
deuxième, ὃ 1). Le patient reste en cet état pendant six ans; 
puis vient une sueur profuse et fétide; souvent aussi il ἃ des 


pollutions, et le sperme est sanguinolent et livide. Cette mala- 


die vient par la chaleur du soleil et par boire de l’eau. Les 
choses étant ainsi, purgez en donnant le cnéoron, ou le grain 
de Gnide, ou l’hippophée ; faites boire aussi le lait d’ânesse 
cuit, à la dose de huit cotyles, avec addition de miel. Le len- 
demain, après la purgation, on lui administrera les mêmes 


% 


τῶ ὕπνω (addit ὀνειρώττει al. manu H) τὸ δὲ (δὲ om. 6) λάγνευμα H6.- δὲ 
χαὶ ἐπὶ τῶ ὕπνω ὀνειρώττει" τὸ δὲ À. Ε΄. -- τούτου (τοῦδε EFJ ; τούτον om., 
Η al. manu τοῦδε, 6) ὕφαιμον vulg.-[zai] ὑποπέλ. Lind. — ὶ τοῦτο...» 
ὑδροποσίην om. 0. -τοῦ pro τοῦτο ΒΕ. - νόσημα ἘΗ. -- δρωποσίην GHL -- 
τοιγαροῦν om. ΕΗΡΏ΄.-- οὕτω Η. -- χνεωρίου 618.-- χναιώρου Ἐ. -- ἱπποφέω 
(E, al. manu ἱπποφαέως:) FGHIJ, ΑἸα. -- ἱπποφαέως vulg.-irrégew Lind., 
Mack.— 1 δὲ πίνειν om., restit. al. manu H.-Ante ὀχτὼ addit πίνειν Η, 
— 5 δ᾽ ΕΗ. -- ὑστερέη 1. --- 6 τὰς.... αὐτὰ om. θ. -ὃς ὑπὸ τοῦ ὑδέρου ἑάλω" 
πονείτω χαὶ περιόδοισιν θ. 


284 DES AFFECTIONS INTERNES. 
L4 el 
ἡμέρας εὐωχεέσθω τὰ αὐτὰ ἃ χαὶ ὅστις ὑπὸ ὑδέρου ἑάλω" χαὶ πο- 
΄ UN à 9 5 ,:À.t SUIS πὸ ἔν ψελ ἋΣ. es “- 
γεέτω περιόδοιδσιν, ἣν δυνατὸς n° ἣν δὲ ἀδύνατος ἡ ὑπὸ τῶν πυρετῶν 
AE arr \ 97 \ , , 1c ΄ -ς eu 
καὶ ἐσθίειν μὴ δύνηται τὰ σιτία, χρεέσθω ᾿δοφήματι φαχῇ ποτῷ 
δὲ οἴνῳ μέλανι ὡς αὐστηροτάτῳ. Αὕτη ἣ νοῦσος ἐπιλαμδάνει μάλιστα 


1 à - - dx # 

μετοπώρου χαὶ ὀπώρης ἐούσης. Οὗτος ἣν μὴ ἴηθῇ ἐν τοῖσιν ἐξ ἔτεσιν, 

“- - - - - \ 

προσίσχει À νοῦσος χαὶ ἄχρι τῶν δέκα ἐνιαυτῶν" πολλοῖσι δὲ χαὶ 
A \ “- ee 
ξυναποθνήσχει, ἣν μὴ παραχρῆμα μελετηθῇ. 

ι8. Ἄλλο παχύ: γίνεται μὲν ἀπὸ γολῆς, δχόταν Syohh ἐπὶ τὸ 

Χο be ÿ ᾽ ΧΡῊ 
τῇ 22€ © \ & A \ ε \ Se m/s. 5 Du 4 ᾿ 
ἧπαρ ἐπιῤῥυὴ χαὶ "κατὰ τὴν κεφαλὴν χαταστῇ. Τάδε οὖν πάσχει 
Loa LA 4 \ L4 SEX Ὁ 57 
τὸ ἧπαρ οἰδέει, καὶ ἀναπτύσσεται πρὸς τὰς φρένας ὑπὸ. τοῦ οἰδήμα- 


3 


Ἔ \ EN 2 2 \ À? 20/ ΕῚ / 1) δὲ 2 ΘΝ 
τος, XAL EUUUG ες τὴν χεφα Ἣν οουνὴ εμπιπτει, μα λιστὰ OE EG τοὺς 


55λ 3᾽ 


LA - / = δ \ " 
χροτάφους" χαὶ τοῖσιν ὠσὶν oùx ὀξὺ ἀχούει, πολλάκις δὲ χαὶ τοῖσιν 
- _… Ὁ 4 
ὀφθαλμοῖσιν oùy δρᾷ" χαὶ φρίχη καὶ πυρετὸς ἐπιλαμόάνει. Ταῦτα μὲν 
- τ ᾿Ν LA 
χαταρχὰς τοῦ νουσήματος αὐτῷ γίνεται, "γίνεται δὲ διαλιμπάνοντα, 
CESR 19 CR + Ch à NET RENE > , 00? 
δὃτὲ μὲν σφόδρα, δτὲ δὲ ἧσσον δὁχόσῳ δ᾽ ἂν ὃ χρόνος τῇ νούσῳ προΐῃ, 
σ ΄ Le 14 x e - 
ὅ τε πόνος “πλείων ἐν τῷ σώματι, χαὶ αἵ χόραι σχίδνανται τῶν 
τ = “- \ LA 7 \ À Ld \ s ἊΣ A] \ 
ὀφθαλμῶν, καὶ σχιαυγέει, Txat ἣν προσφέρης τὸν δάχτυλον πρὸς τοὺς 
> 6 À \ > > θη s k \ NRC AR , n + 0 d 
“ὀφθαλμοὺς, οὐκ αἰσθήσεται διὰ τὸ μὴ δρῆν᾽ Sroûtw δ᾽ ἂν γνοίης ὅτι 


οὐχ δρῇ, ὅτι où σχαρδαμύσσει προσφερομένου τοῦ δαχτύλου. Καὶ 


τὰς χροχίδας ἀφαιρέει τοῦ ἱματίου, ἦν περ ἴδη, δοχέων φθεῖρας αὖ- 
p SHÉRAULE FREFOU LED SREPNON OPA 


τὰς εἶναι. Kat ὁκόταν τὸ ἧπαρ, μᾶλλον ἀναπτυγὴ πρὸς τὰς φρένας, 


οἷ 


π γέει᾽ χαὶ ὅπ (νεσθαί οἱ δοχέ d τῶν ὀφθαλυῶν ἑρπετὰ 
ἀραφρονέει ροφαίνεσθαί οἱ δοχέει πρὸ τῶν ὀφθαλμῶν ἕρπετ 


"Ῥυφ. EGHIJ, Ald. -- ὡς om. θ. --οὗτος ἣν μὴ ἰηθῆ ἐν τοῖσιν ἕξ ἔτεσι, 
προσίσχει à νοῦσος χαὶ ἄχρι θ, Νίδοῖκ.-- οὗτος ἣν μὲν ἰηδ ἐν τοῖς (τοῖσιν E, 
H al. manu) ἔτεσιν" εἰ δὲ μὴ, προσέχει χαὶ (προσέχειν sine χαὶ E) ἄχρι vulg. 
— ἐνιαυτῶν Om., restit. al. manu Η, -- ἐτέων δέχα pro τῶν δεχὰ ἐνιαυτῶν θ, 
Mack. -- πουλλοῖσι Gl, Ald., Frob.-couvux. EHIT. —? παχέα (may. om. EF 
GHUK , Aïd., Lind., Mack) (addunt ἀλλο παχὺ EF, G &. νούσημα παχὺ, 
HI", Lind., Mack) τὰ δὲ τοιάδε (τοιάδε om., restit. al. manu H) (addunt 
παχέα EFGHIK, Vatic. exempl. ap. Foes, Ald., Lind.) τῶν νουσημάτων 
(νοσ. HIJ) γίνετα!: (γίνεται τῶν νοσημάτων EK) (γίνεται om., restit. al. manu 
ante τῶν H) ἀπὸ χολῆς, (addit ἄλλο παχὺ γίνεται μὲν ἀπὸ χολῆς, obliter. 
al. manu H) ὁχόταν ν]ρ. -- ἄλλο παχύ" γίνεται μὲν ἀπὸ χολῆς, ὁκόταν θ. 
- χολὴ om. (H, restit. al. manu) 6, Νίδοκ, -- [δὴ] χολὴ Lind.—*és EHK 
P'('6, Lind., Mack. αὐτοῦ τοῦ νουσήματος sine αὐτῷ 6.—vos. EHUK, — 
δ γίνεται δὲ 0. -- γίν. δὲ om. vulg. — Post διαλιμπ. addit δὲ Lind.- ποτὲ (bis) 
1116. -- τότε (bis) HL -- τοτὲ (bis) EJ. —56 πλεῖον Η. -- σώματι [γίνεται] Lind. 
- σχίδναται H.- Gal. GL : σχιαυγέει, ἀμδλυώττει. ---ἴ χὴν ΒΗ]. -- ὁρᾶν Εν 
- τοῦτο Ε΄. -- χαὶ γὰρ pro ὅτι οὐ Κ. -- οὐ γὰρ pro ὅτ! οὐ E.- χρολύδας EH 


DES AFFECTIONS INTERNES. 285 


choses qu'aux précédents. Les premiers jours il mangera ce 
que mange le malade atteint d’hydropisie, et prendra l’exer- 
cice de la promenade, s’il en a la force ; s’il ne le peut à cause 
des fièvres, et qu’il lui soit impossible de manger, il aura pour 
potage la bouillie de lentilles, pour boisson un vin noir très- 
astringent. Cette maladie attaque surtout en automne et dans 
la saison des fruits. Si le malade n’est pas guéri dans les six 
ans, l’affection se prolonge et va jusqu'à dix ans; chez beau- 
coup elle ne finit qu’avec la vie, si elle n’est pas traitée sur-le- 
champ. 

48. (Cette maladie paratt étre un transport au cerveau, un 
cas de manie aiguë. On remarquera les circonstances où l’auteur 
dit qu’elle attaque : voyage en pays étranger, route déserte, vi- 
sion, et la singulière conformité de ces indications avec l'accès 
de manie qui frappa le roi Charles VI.) Autre maladie épaisse : 
elle provient de la bile, quand la bile afflue au foie et se porte 
à la tête. Voici les accidents : le foie se gonfle, et, par l'effet du 
gonfiement, se déploie contre les phrènes (diaphragme) (comp. 
Épid. vr, 8, 28). Aussitôt une douleur se fait sentir à la tête, 
surtout aux tempes; l’ouie n’est plus fine, souvent même le 
malade ne voit plus ; le frissonnement et la fièvre surviennent. 
Ces accidents viennent au début de la maladie; mais ils vien- 
nent d’une manière intermittente, tantôt plus forts, tantôt 
moins forts. Plus la maladie se prolonge, plus la souffrance du 
corps s'accroît; les pupilles se fendent; il y ἃ amblyopie; si 
vous approchez le doigt des yeux, le malade ne s’en aperçoit 
pas, attendu qu’il ne voit point; vous connaîtrez qu’il n’y voit 
point à ce qu’il ne cligne pas à l’approche du doigt. Il ôte les 
filaments de sa couverture, s’il y voit, croyant que ce sont des 
poux. Quand le foie se déploie davantage contre les phrènes 
(diaphragme), 11 délire ; il lui semble qu’apparaissent devant 
- ses yeux des reptiles, d’autres bêtes de toute espèce, des ho- 
7Κ.-- ἤδη pro ἴδῃ H. - φθείρας (sic) {Κ. -- αὐτὰς om. (H, restit. al. manu) 6, 


Mack.-éneivas pro εἶναι Εἰ (H, ἐφεῖναι.) al. manu- ἐπεῖνα!), — " φαίνεσθαι 


EK. 


286 DES AFFECTIONS INTERNES. 
La \ - ’ x 
χαὶ ᾿ ἄλλα παντοδαπὰ θηρία χαὶ δπλῖται μαχόμενοι, χαὶ αὐτὸς ἐν 
2 _ ὃ Φ LR “3 0 A -Ὁ λέ- € ᾿Ξ φ δ #7, x 
αὐτοῖς δοχέει μάχεσθαι, καὶ τοιαῦτα λέγει ὡς δρέων μάχας καὶ πο-- 
, À ΄ ETS 
λέμους, χαὶ ἐπέρχεται, χαὶ ἀπειλέει, ἢν μή τις αὐτὸν 7 ἐξιέναι" 
2,2 - τ 2 δύ ᾽ ἢ \ ᾿ 4) 1.) \ / À \ 
χἣν ἀναστῇ, οὐ δύναται ἀείρειν τὰ σχέλεα, ἀλλὰ καταπίπτει" καὶ 
€ 19. à 2. V ä J εν" 0:02 3, + a 22 = 
οὗ πόδες αὐτοῦ αἰεὶ ψυχροί: χαὶ ὁχόταν χαθεύδῃ, ἀναΐσσει ϑἀπὸ τοῦ 
ὕπνου, καὶ φοδέεται, δκόταν ἐνύπνια ἴδῃ φοδερά, "Τῷῶδε δὲ γινώ- 
c! re , 2. 5 À Ge GS “ ΄ 
σχομεν, ὅτι ἀπὸ ἐνυπνίων ἀΐσσει ὅ καὶ φούέεται" ὁδχόταν ἔννοος γέ- 
. - \ -Ὸ LA “Ὁ 
νηται, Τἀφηγεῖται τὰ ἐνύπνια, δχοῖα χαὶ τῷ σώματι ἐποίεε καὶ τῇ 
4 \ V4 % ων [4 L4 
Lui se Ταῦτα μὲν οὕτω πάσχει. Ἔστι δ᾽ ὅτε χαὶ χέεται 
| 


ui De \ , > LEUR sets Ὁ 
ἄφωνος ὅλην τὴν ἡμέρην καὶ τὴν νύχτα ἀναπνέων 5πολλὸν τὸ πνεῦμα 
\ 


ἀθρόον. “Οχόταν δὲ παύσηται παραφρονέων, εὐθὺς παραχρῆμα ἔν-- 


, do : Le 402 po Δ PET 
νοος γίνεται, καὶ ἦν ἐρωτῇ τις αὐτὸν, ὀρθῶς ἀποκρίνεται, καὶ γι- 
νώσχει πάντα τὰ λεγόμενα" εἶτ᾽ αὖθις ὕστερον ὀλίγῳ χρόνῳ ἐν τοῖσιν 
αὐτοῖσιν ἄλγεσι χεῖται. Αὕτη ἣ νοῦσος προσπίπτει μάλιστα ἐν 3 ἀλ-- 
λοδημίη, καὶ ἤν κου ἐρήμην δδὸν βαδίζη 15" χαὶ 6 φόδος αὐτὸν λάδη 
ἐχ φάσματος" λαμόαάνει δὲ χαὶ ἄλλως. Τοῦτον, 6x0 ῦ ἔ 

ς φάσματος" aubaver δὲ ἄλλως. Τοῦτον, δχόταν οὕτως ἔχη; 
πῖσαι τοῦ μέλανος ἐλλεθόρου. πέντε ὀξολοὺς στήσας, διδόναι 13 δὲ ἐν 
s - “ἃ ΠΥ. SAN > [4 4 5 LA ΩΝ 
οἴνῳ γλυχεῖ, ἢ χλύζειν αὐτὸν ἐν τούτοισι" νίτρου Αἰγυπτίου ὁκόσον. 
ἀστράγαλον ὄϊος, τοῦτο τρῖψαι λεῖον, καὶ παραμῖξαι μέλιτος χαλ-- 
λίστου ἡμιχοτύλιον, " ἑψήσας, ἐν θυείη, χαὶ ἡμιχοτύλιον ἐλαίου. καὲ 
ἀπὸ τεύτλων ἑἕῳθῶν ὕδατος τέσσαρας χοτύλας ἐξαιθριάσας" ἣν δὲ 
Ε + (5374 
μίξας 


λύζ 4 EE £ NET “ἢ À “ἰῇ Ῥ ες σ ΝΑ ἃς ΕΝ 0 
κλύζειν, ἤν τε πυρετὸς ἔχῃ ἣν τε μή. Ῥοφήμασι ὃς χρεέσθω πτι- 


3 


, LA nn? 0 
Bouin, ἀντὶ τεύτλου ὄνειον γάλα ἑψήσας παραμῖξαι" ταῦτα 


La ’, \ À 
σάνη καθέφθῳ, μέλι παραχέων" πινέτω δὲ Push χαὶ ὕδωρ καὶ ὄξος 


/ 4 [4 A ere œ G , εῚ ἐν L 
συγχεράσας ὅμα,, ἕως ἂν χριθῇ ἢ νοῦσος" χρίνεται dE ἐν δεκατέοσ-- 


1 AXota ν}σ. -- ἄλλα ΒΗΚΡΌΤ, Lind., Mack. -- μάχας καὶ πολέμους om. 
(H, restit. al. manu) 6.—? χὴν ΒΗ͂Κ, -- χὰν vulg.-minre (H, al. manu 
χαταλ θ. -- οἱ δὲ sine χαὶ θ0.-- αὐτόῦ om. (H, restit. al. manu) θ. -- ἀεὶ EHJK, 
- "ἐχ, al. manu ἀπὸ Η, -- φοδεῖται E.— ‘raûe EFG (H, al. manu, erat 
prius τῶδε) IJK.-0ë om., restit. al. manu Η, -- γινόσχομεν (sic) K.—5 χαὶ 
(ὅτι pro zai Lind.; χαὶ om. vulg.) EHKK’.- φοδερὰ pro oo6éetar 9. ---" χαὶ 
(καὶ om. EFGHIKK", Ald.) ὁχόταν vulg.—7Ante ἀφ. addunt καὶ FG, Ald. 
- Post ἀφ. addit γὰρ K'.— ἀφηγῆται G, Ald.- Ante ὅὁχοῖα addit τοιαῦτα 6p&v 
Κ΄, -- ἐποίει (énoisé τε 0) καὶ vulg.-— χαίεται,, al. manu χέεται. H. -- ἡμέραν J. 

βἀθρόον πολλὸν τὸ πνεῦμα ΒΗ. ---ϑ εὐθὺς om. Εἰ. -- παραχρῆμα om. Κ', 
Lind.— εὐθὺς (ὀρθῶς ΚΘ, Mack) ἀποχρίνεται vulg.— αὖτις ΕΗ. -- ὀλίγον 
ὕστερον pro ὕστερον ὀλίγῳ χρόνῳ θ. --- " ἀποδημίη Κ', Lind., Μίαοκ. -- που 
EHK, — Ξ χαὶ om. 61}, Ald.-6 om. EH.- βάλει pro λάθῃ 1.-- ἐκ φάσμ.. om., 


DES AFFECTIONS INTERNES. 287 


plites qui combattent ; lui-même combat au milieu d’eux ; et il 
parle comme voyant des combats et des guerres (des Songes, 
$ 93); il se soulève, il menace si on ne le laisse pas aller ; 
se mettant debout, il ne peut lever les jambes et il tombe. Ses 
pieds sont toujours froids ; et, quand il dort, il s’élance de son 
sommeil et s’effraye, voyant des songes effrayants. Nous con- 
naissons que ce sont des songes qui le font s’élancer et s’ef- 
frayer, à ce que, revenu à lui, les songes qu’il raconte sont 
conformes aux actes de son corps et aux paroles de sa bouche. 
Tels sont les accidents. Parfois aussi il git tout un jour et toute 
une nuit, ayant une respiration forte et pressée. Quand il cesse 
de délirer, il reprend aussitôt la raison; si on interroge, ἢ 
répond juste et sait tout ce qui est dit. Puis, peu de temps 
après, le voilà derechef dans les mêmes souffrances. Cette “ 
maladie survient surtout en voyage, quand on parcourt une 
route déserte et qu’une vision frappe d’épouvante ; elle attaque 
aussi autrement. Les choses étant ainsi, on lui administrera 
cinq oboles d’hellébore noir, qu’on donnera dans du vin doux; 
ou bien on lui préparera ce lavement-ci : prenez nitre d'Égypte 
gros comme un osselet de mouton, pilez bien, mélez dans le 
mortier une demi-cotyle de très-bon miel cuit, une demi-co- 
tyle d'huile et quatre cotyles d’eau de bettes cuites qu'on ἃ 
exposée au serein; si vous voulez, au lieu de Veau de bettes, 
vous mettrez du lait d’ânesse cuit ; tout cela mélangé sera pris 
en lavement, soit qu’il y ait fièvre ou non. Pour potage il aura 
la décoction d’orge très-cuite, avec addition de miel. Il boira 
un mélange de miel, d’eau et de vinaigre, jusqu’à ce que la 


restit. al. manu Ἦ, -- ἐχφάσματα pro ἐκ φάσμ. Ἐ}. -- 5 δὲ om., restit. δ]. 
manu Ἡ. -- γλυχεῖ οἴνω ΠΕ. -- γλυχέϊ Lind., Mack.-roïot δὲ sine ἐν (H, al, 
manu ἐν τούτοισι) (0, τοῖσδε). -- ὀζξὸς ΗΠ, -- τρίψας λεῖον χαὶ παραμίξας 
EP’, — Post μέλιτος addit ὡς 0. — "GE (δὲ om. E, H obliter. al. manu, K, 
Lind., Mack) ἑψήσας vulg.-Ouuin EFGHIJK, AI. -- ἐξεθριάσας (H, al. 
manu ἐξα!) I. — 15 τρίψας θ. -- puo. EGHIJK , ΑἸα. -- πτισσ. E, Ald., Lind., 
Μδοϊκς. -- χαχέφθω,, al. manu θέ H.— 16 χαὶ (καὶ om. EH) μέλ’; vulg.—cuyxe- 
ράσαι J.—Evyx. Lind.—-äu« om. (H, restit. al. manu) θ. --- "7 δ᾽ ἐν τεσσα- 
ράχοντα θ. --ἡμέραις,, al, manu not Η, -- ἡμεραίησιν (sic) ΕΚ, 


288 DES AFFECTIONS INTERNES. 

capot ἡμέρησι τὸ υαχρότατον, ᾿ ἤν τε θανάσιμον *fv τε οὔ. Πολ- 
λοῖσι δὲ ἤδη À τοιαύτη νοῦσος πεπαυμένη πάλιν ὑπετροπίασεν" ἢν 
οὖν ὑποτροπιάση, κίνδυνος αὐτὸν διαφθαρῆναι" χρίνεται δὲ ἢ νοῦσος 

LI 
ἐν ἑπτὰ ἡμέρησιν, ‘Av θανάσιμος À où’ ἣν δὲ ταύτας ἐχφύγη, οὐ 
μάλα θνήσχει, ἀλλὰ τοῖσι πολλοῖσι μελεδαινομένη ἐξέρχεται. Οχό- 
δὲ , ñ Ὁ k μ᾽ LA = εὖΖ ἢ 17 € χγ ἐς ὔ 

ταν δὲ παύσηται À νοῦσος, " διαίτῃ χρεέσθω καλῇ, ἡσύχως προσάγων 


ὁχόσα ἂν À χοιλίη προσδέξηται χαὶ μὴ ξυγχκαυθῇ, μήτε διάῤῥοια ὅ ἐπι- 


€ / 


vi * 44907 ὰρ δοχέει χινδυνώδενχ εἶναι" λουέσθω δὲ ἔχ 
γίνηται" ἀμφότερα γὰρ δοχέει x δεα eivar λουέσθω δὲ ἑχάστης 


3 LA 


A \ - 
ἡμέρης, χαὶ περιπατεέτω μετὰ τὰ σιτία ὀλίγα" δἐσθῆτα δὲ ἐνείσθω 


27€ 


/ \ Ψι Ὁ ν ἡ λ , \ cf A 
χούφην χαὶ μαλθαχήν" καὶ ᾿γαλαχτοποτεέτω τὴν ὥρην καὶ ὀῤῥοπο- 
LA ,ὔ es À 
τεέτω πέντε χαὶ τεσσαράχοντα ἡμέρας. Ταῦτα ἣν ποιέη, τάγιστα 
CS Σὺν ΠΕ, αν Ἐπ πω 5 \ . à Je: ve 
ὑγιὴς ἔσται" ἥ δὲ νοῦσος χαλεπὴ καὶ δέεται μελέτης πολλῆς. 
9 


A9. 8 Ἄλλο παχύ" γίνεται 


\ SEEN L4 LA “«ψΨ.Ν ai 
μὲν ἀπὸ φλέγματος σαπέντος" τῷδε δὲ 
δῆλον γίνεται, ὅτι σαπρόν ἐστινῃ ἐρεύγεται ᾿) γὰρ ἀπ᾽ αὐτοῦ ἔχον τὴν 


ὀσμὴν, ὅχοῖόν περ ῥαφανῖδας φαγόντος, “ Ἄρχεται δὲ γίνεσθαι τὸ 


> / 
τοιοῦτον νόσημα ἀπὸ τῶν σχελέων, 15 εἰτ᾽ ἀπὸ τουτέων ἄνεισιν ἐς τὴν 
ΖΞ 2 - λί; 13 œ 50 > ΓΑ \ A 
χοιλίην, καὶ ὁκόταν ἐν τῇ xotAin Porn, αὖθις ἀνατρέχει πρὸς τὰ 


ΕΣ πὴ σι 4ἢ 5 τι Ξ ὕζει χαὶ ἔμε 1, 
GT αγχνα, χαι OXOTAV ἐπὶ ούτοι σι στῇ; HU EL XQt EULETOV ŒYEt, 


15 δ VAE et he βρης ϑὰς υνος -ὶ 
ἅμα χαὶ λάπην ὀξείην ὑπόσαπρον, xat ὅχόταν ἀπεμέσῃ; οὐχ ἔχει 

΄ s\ 

ἑωυτόν : ἔπειτα 5 ἀπορίη πρὸς τοῖσι σπλάγχνοισιν, ἐνίοτε δὲ χαὶ ἐς 


AT 55 7 
χαὶ τοῖσιν ᾧσὶν ὀξέως 


τὴν χεφαλὴν ἐ ἐξαπίνης ὀδύνη στηρίζει ὀξείη 
ι Ἢ sine τε, al. manu ἤν τε ἢ. -- εἰ θ. -- θβανάσιμος ΕΚΘΡ. ---2 ἢ pro ἦν τε 
ΕῊΠ1.-- πουλλοῖσ: ἃ, Ald., ΕΤΟΡ. -- ἤδη τοῦ νοσήματος (νουσ. ΚΡ΄) πεπαυ- 
μένου πάλιν ἡ νοῦσος ὑπετρ. ΒΗΚΡΌ"“ -- "ἢ EHK.-et 19. ΜΕ. -- πουλ- 
λοῖσι G, Ald., Frob., Mack.—‘ue)érn pro διαίτῃ G, Ald.-:0)% om., 
restit. al. manu ἢ. -- ὁχόσα à Fe - ὅχως ἂν A 0, Lind., Mack.-6x660 ἣν 
ἡ ΗΚ. --ὁχόσα ἂν à ΕΘ. -- προσδέξεται I. - συγχ. EHK. — 5 ἐπιγένηται K. 
- πιγίγνηται . -- χαὶ λουέσθω, sine : δὲ , Guod restitutum est al. manu H. — 
6 χαὶ ἐσθῆτα sine δὲ EKP'6.—xai ἐσθῆτα καὶ (ἐγχείσθω al. manu pro χαὶ) 
χούφην ἐχέτω (ἐχ. obliter. al. manu) χαὶ μαλθ, Η. ---͵ γαλαχτοπιέτω vulg. 
- κγαλαχτοποιέτω G, ΑἸα.-- γαλαχτοποτεέτω ΕΗΠΠΚ6’, Lind., Mack, Lobeck 
Phryn. Ecl., p. 818. -- τὴν ὥρην om. (EH, restit. al. manu) 6, Mack. χαὶ 
ὀῤῥ. om., restit. al. manu Ἡ. ---ὐ ἄλλο EHUK6, Mack. -- ἕτερον vulg. — * δὲ 
(δὲ om. FGIJ ; μὲν pro δὲ EHK('6, Lind., Mack) ἀπὸ vuig.- Ante où. ad- 
dit τοῦ E.-Post φλ. addit χολῆς (ἃ. -- τὸ pro τῷδε EGHHJK. ΑἸἹαά. -- δῆλον 
ὅθεν (ὅθεν om., H restit. al. manu, 6) vulg. — 1° γὰρ ΕΘ'. -- γὰρ om. vulg.- 
ἀπὸ τοῦ (τοῦ om. 9) τοιοῦδε (αὐτοῦ (4 (ἀπ᾿ αὐτοῦ EH6) vulg.-7àv ὀσμὴν 
ἔχον EH (6, ὀδμήν). -- ὁκοῖόν τις ῥδαφανῖδας (ῥαφανίδας EFGHUK , Ald., 
Frob., Mack) φαγὼν vulg.—6xo16y (οἷόν θ) περ ῥαφανίδας φαγόντος ΕΠΚΡ, 
— " τὸ δὲ (addit τοιοῦτον al. manu H) νόσημα (νούσ. θ) ἄρχετα: ἀπὸ (ἐκ, 


DES AFFECTIONS INTERNES. 289 


maladie soit jugée. Quatorze jours au plus jugent si elle est 
mortelle ou non. Chez beaucoup, la maladie, ayant cessé, re- 
cidive; dans cette récidive il est à craindre que le patient ne 
succombe ; sept jours décident si elle est mortelle ou non. Si le 
malade passe ce terme, il ne succombe guère, mais chez la 
plupart le traitement en procure la guérison. Quand la maladie 
a cessé, le malade suivra un bon régime, augmentant peu à 
peu les aliments pourvu que le ventre les recoive et n’en soit 
pas échauffé, pourvu aussi qu’ils ne produisent pas la diarrhée ; 
car ces deux choses paraissent être dangereuses. Il se baignera 
tous les jours. Il se promènera un peu, après le manger. Il 
sera couvert d'un vêtement léger et mollet. Dans la saison, il 
boira du lait et du petit-lait pendant quarante-cinq jours. 51] 
suit ces prescriptions, il guérira promptement ; la maladie est 
difficile et demande beaucoup de soins. 

49. (Je n'ai à donner sur cette maladie aucune indication 
qui me satisfasse; cependant je suis porté à croire qu'il s’agit 
ici encore, comme dans les autres maladies épaisses, de quelque 
névropathie.) Autre maladie épaisse : elle provient du phlegme 
corrompu. Ce qui montre qu'il est corrompu, c’est qu’il en ré- 
sulte des rapports ayant l’odeur de ceux qu’on a après avoir 
mangé des raiforts. Cette maladie commence par les jambes, 
puis de là elle monte au ventre ; quand elle est dans le ventre, 
elle fait derechef invasion sur les viscères. Une fois là, elle 
provoque des gargouillements et le vomissement qui entraine 
en même temps une pituite acide et corrompue. Après le vo- 
missement, le malade n’est plus à lui. Il éprouve de l’anxiéte | 
dans les viscères, et parfois aussi une douleur aiguë se fixe à 


al. manu ἀπὸ H) τῶν σχελέων γίνεσθαι (γινόμενον 6) EHK6.-voüonue IS, 
Lind. — εἶτ᾽ ἀνέρχεται ἐκ τῶν σχελέων (H, al. manu ἀπὸ τούτων ἄνεισιν) 
0.-- τούτων vulg.-rovréwv ΚΕ, -- ἀνέρχεται E.—" εἴη θ. -- αὖτις EH. -- ἀνέρ- 
χεται ΗΘ. --- "' πρὸς τοῖς σπλάγχνοις, al. manu ἐπὶ τούτοισι H. — 5 ἅμα (ad- 
dit χαὶ H, Ald.) λάπην ἐμῶν (ἐμῶν om., restit. al. manu H) ὀξείην vulg.- 
ἔχη FG, Ald.— 5 ἀπορείη EGHIK, Ald.-àroppeir 7.-- δὲ om. Ald.- ἐξαπίνης 
om. Κι -- ὀξέως om. EFIJK.—" ὥστε τοῖσιν οὔλοισιν, eadem manu γέγρ. καὶ 
ὠσὶ, al. manu χαὶ τοῖσιν ὠσὶν Η. -- οὐ om., restit. al. manu Ἡ, -- ὁρᾶν EHK. 


TOM. VII. 49 


290 DES AFFECTIONS INTERNES. 


> , ENT 30 ων > LI “ ce. Ὁ 2 
ἀχούειν οὐ δύναται οὐδὲ τοῖσιν ὀφθαλμοῖσιν δρὴν ὕπο τοῦ Bapeoc: 


4 ͵ 


«-᾿ ΝΛ à , n 4 " A ec 58. ἢ 
ἱδρώς τε πολλὸς ARABIE κάχοδμος, μάλιστα μὲν ἣν ñ ὀδύνη 
ν 22 où 5.7 λ DRE ser TA 4 
ἔχη, χαταχέεται δὲ χοὶ ἣν ἢ ὀδύνη À καὶ λωφᾷ, χαὶ τῆς νυχτὸς μά- 

à \ 3 2 2 τ - -- 
λιστα΄ ἣ δὲ χρογὴ αὐτοῦ ἱχτερώδης ᾿δείχγυται. Αὕτη À γοῦσος τῆς 

ἔρης à ιχρῷ θανατώδης. Τοῦτον, δχόταν οὕτως ἔχη, χα-π 
προτέρης ἧσσον μιχρῷ ς. , 0% ὕτως ἔχη; Χὶ 

u À / 4 \ ee , CR A ET NE , 
θαίρειν τὴν χοιλίην, κάτω, μὲν τῷ ἱππόφεῳ, ἄνω δὲ τῷ ἐλλεδόρῳ, 
- LA \ D 

χαὶ τὴν χεφαλὴν Sxaatperv τῷ τατραγάγφ᾽ χαὶ δχόταν ὑπὸ τοῦ ἐλ- 


-Ὁ 


λεδόρου χεχαθαρμένος ἡ, τῇ ὑστεραίῃ ᾿ὀνείῳ ἑφθῷ γάλαχτι ὕποχα-- 


θαίρειν, τῇ δὲ τρίτη αἰγείῳ ἑτθῷ, "ὡσαύτως δὴ χαὶ τῇ τετάρτη χαὶ 


τῇ πέμπτη δεἴχοσι δὲ ἄλλας ἡμέρας διδόναι ὠμὸν γάλα freine εἴτε 


χαὶ αἴγειον, τρίτον μέρος μελιχρήτου παραμιίσγων, πινέτω δὲ τοῦ 


᾿ G FAUNE \ δὲ \ ͵ Δ , - 2 \ 
γαλᾶχτος χοξα μετὰ οξ τὴν χάθαρςιν τὴν χάτω τῶν PME τα 


LÀ A 
αὐτὰ προσφέρειν, ἃ χαὶ roïciv ὑπὸ ὑδέρου χατεχομένοισι" τὸν δὲ 


μ᾽ 


λοιπὸν χρόνον, ὁχόταν τὸ γάλα πίνῃ, δειπνεέτω ἄρτον ἔξοπτον, ὄψον 


αι = r À , 

δὲ ἐχέτω δὲν ἰχθύσι μὲν σχορπίον ἢ χαλλιώνυμον À κόχχυγα ἢ ῥβίνης 

τέμαχος ἑφθὸν ἐν ἀρτύμασιν, ϑἐν χρέασι δὲ οἰὸς À ἀλεχτρυόνος νεοσ- 
A! 


, - € CARRE a \ ΄ à Ἂ ΄ A αι 
σούς" ταῦτα ἕφθά᾽ οἶνον δὲ πινέτω λευχὸν, ἣν ξυμφέρη, ἣν δὲ μὴ, 


40 4 Ε / S 1 Ἐπ Ὰ - ο΄. À 
μέλανα αὐστηρόν" εἶτα 7 περιπάτει τὸ μετὰ τὸ φαγεῖν, ὅχως ἂν μὴ 
διγώσῃ. Τούτῳ “ἣν μὲν οὖν ξυ τὰ σιτία διδόναι, ἣν δὲ 
ἰγῶωσῃ. ἢ . μφέρῃ ) » ἣν δὲ μὴ 
τρρρ αν ῥοφήματα διδόναι πτισάνης À χέγχρου. Ταύτῃ τῇ νούσῳ 
ἣν “τριήκοντα ἡμέρας παρέλθῃ 6 νοσέων, ὑγιαίνεται" αὗται γὰρ χρί- 


νουσιν, ἣν θανάσιμος ἢ μή" ἢ δὲ νοῦσος χαλεπή. 


1 Ἰδρώς τε πουλὺς χαταχεῖται χαὶ χάχοδμος" μάλιστα μὲν ἣν ὀδύνη ἔχῃ, 
χκαταχεῖταί τε, χαὶ ὁχόταν À ὀδύνη λωφᾶ, χαὶ τῆς νυχτὸς μάλιστα" À δὲ χροιτὴ 
θ.--ἰδρως τε πολλὸς χαταχέεται χάχοδμος, μάλιστα μὲν ἢν À ὀδύνη ἔχη, 
χαταχέεται δὲ χαὶ ἣν À ὀδύνη ἢ χαὶ λωφᾶ (alia manu χαὶ ποιεῖ λωφᾶν) τῆς 
νούσου μάλιστα" ἣ (δὲ addit. al. manu) χροιὴ Η.-- ἱδρώς τε πολλὸς (πουλλὸς 
GI, Ald., Frob.; πολλὺς Mack; πολλοῖς Lind.) χαταχέεται χάχοδμος, ai 
(ai om. EK) μάλισθ᾽ ὅταν (μάλιστα μὲν ἣν EKQ) à ὀδύνη ἔχῃ, καὶ ποιεῖ 
(ποιῇ J; ποιέῃ Lind.) λωφᾷν τῆς νούσον (νόσου 4)" à δὲ χροιὴ vulg. —?yi- 
νεται EHKP'Q , Lind., Mack.-urxo@ om. ΕΗΚΡ. -- ἱπποφέῳ vulg. - ἱππόφεῳ 
Lind., Mack. —? χαθαιρέτω τετραγώνω θ.--ἐν τῶ FGIJ.- ὑστερέη ὅ. --- ὁ ἐν 
ὀνείω ΕῸ. -- γάλαχτι ἑφθῶ ΕΗΚ. ---' ὡσαύτως δὴ om., restit. al. manu cum 
δὲ Η, --δὲ ΕΚ. --ἰ ἄλλας δὲ εἴχοσι sine ἡμέρας (Εἰ. ἄλας sic) (H, addit ἡμέ- 
ρας al. manu) Κὶ. -- ἄλλας εἴχοσιν ὠμὸν βόϊον ἢ αἴγειον γόλα διδόναι θ. --ὠὦὁμὸν 
γάλα διδόνα. ΕΗΚ. -- γάλα om. 61}. -- pro εἴτε χαὶ EHK, Lind.- μελίχρη- 
τον GJ.- παραχέων 9. -- πινεέτω νι]σ, -- πινέτω GIJK, Lind., Mack. -- χόξα 
HUK, Ald., Frob.-— Pour l'expression χάθαρσιν φαρμάχων, γΟΥ. p. 296, 
1. 14, ---ἰ ὃς (al. manu τοῖσιν) ὑπὸ τοῦ ὑδέρου ἔχεται (al, manu xuxe- 


DES AFFECTIONS INTERNES. 291 
la tête. Il ne peui ni bien entendre ni bien voir, à cause de la 
pesanteur qui l’accable. Une sueur abondante et fétide se ré- 
pand sur le corps, surtout quand il y a douleur ; elle se répand 
aussi quand la douleur qui existe se dissipe, et la nuit parti- 
culièrement. La coloration est ictérique. Cette maladie est un 
peu moins dangereuse que la précédente. Les choses étant 
ainsi, on purgera le ventre par le bas avec l’hippophée, par 
le haut avec l’hellébore; on purgera la tête avec le tétragonon 
(voy. p. 279, note 13). Quand le malade a été évacué par l’hel- 
lébore, le lendemain on le purge doucement avec le lait d’ânesse 
cuit, le surlendemain avec le lait de chèvre cuit, et semblable- 
ment le quatrième et le cinquième jour. Pendant vingt autres 
jours on donnera du lait de vache ou de chèvre, cru, avec ad- 
dition d’un tiers de mélicrat; il boira un conge (31,24) de 
lait. Après la puxgation par les médicaments, on prescrira ce 
qui est prescrit aux hydropiques. Le reste du temps, quand il 
boit le lait, il mangera à son diner un pain très-cuit; pour 
mets, en fait de poissons, la scorpène, le callionyme, le coc- 
ΟΥ̓Χ (rouget commun), où un morceau de raie bouclée à la sauce ; 
en fait de viande, de l’agneau ou du poulet, cela bouilli. 
ΤΙ boira un vin blanc s’il lui est bon ; sinon, un vin noir astrin- 
gent. Il se promènera après le manger, de manière à ne pas 
prendre froid. Si donc cela lui est bon, il prendra les aliments 
solides; sinon, il aura, pour potage, de la décoction d'orge 
ou de panic. Dans cette maladie, le patient, s’il passe trente 
jours, guérit ; car ce terme décide si le mal est mortel ou non ; 
la maladie est difficile. 


χομένο!σι) Ἡ. -- ὃ ἐν 170. μὲν om., restit. al. manu H.- σχοπίον (sic) Εἰ. 

πτέμμαχος G, Ald.-répuæyoy (sic) Εἰ — ὃ ἐν om. (H, restit. al. manu) 

θ.-- χρέα 9. -- ὀιὸς 1. — 1° Ante μέλ. addunt ἄλλον ΕΗΚ. -- δεῖπνον (E, sine 

μετὰ, al. manu μετὰ τὸ φαγεῖν) ΗΚ. -- ἂν om., restit. al. manu H.— " εἰ E. 
-- μὲν om., restit. al. manu H.- οὖν om. K.-cuue. ΗΚ. -- συμφέρει Ε. -- δι- 

᾿δόναι ἃ εἴρηται (ἃ eo. om. EHP'#6, Mack) vulg. — 2 6. EHK.- Post ξ. ad- 
dunt τὰ σιτία EK.- ῥυφ. EGHIK. -- ῥόφημα διδόναι: πτισάνην θ0.--πτισσ. E, 
Ald., Frob., Lind. -- χέχρον (sic) L— 1" τριάχ. J.- ἡμέραι παρέλθωσιν, ὑγιαί- 
γεται 6 ἄνθρωπος EHK (θ, ὥνθρωπος). -- γὰρ om., restit. al. manu Καὶ, --ὦ, 
al, manu ἢν Η, -- οὔ pro μή ΒΗΚ, --νόσος EHK. 


292 DES AFFECTIONS INTERNES. 

50. 1 Ἄλλο παχύ γίνεται τὸ νούσημα ὑπὸ φλέγματος λευχοῦ" 
2% , μι 5 τ , € / 3 A Ἐξ ὁ , LAS x 
ξυνίσταται δὲ ἐν τῇ χοιλίη, ὁχόταν ὃ πουλυχρόνιοι χατάσχωσι τὸ 


- LA ΄ - 
σῶμα πυρετοί. Ἄρχεται δὲ τὸ νούσημα ἐκ τοῦ προσώπου γινόμενον, 


4 \ 297 A ΄ 5 ΄, 2 \ / τ ἐν 
χαι οἰδέει το προσῶπον, εἰτα χατεργετα: ες τὴν χοιλίην, χα! οχοτὰν 


δ στῇ ἐν αὐτῇ, ἀείρει μεγάλην τὴν γαστέρα, xul τὸ σῶμα κοπιᾷ ὡς 
€ 4 À 14 6 8 τ “- “1. ’ ALT \ ᾿ A4 LA . 
ὑπὸ ταλαιπωρίης, Sxat ἐν τῇ χοιλίη βάρος ἴσχει καὶ πόνος ἰσχυρός 
\ ς [EN 29/ à D à e € ᾿ ἘΣ De - ἃ τὸ» , 
καὶ οἵ πόδες οἰδέουσι. ΤΙΚαὶ ἣν χυθῇ ὑετὸς ἐπὶ τῆς γῆς, "τῆς χόνιος 


29 LA 5 2, 2 A ΠΥ € \ 7 > € το 1, 50 - 
οομώμιενος OUX ἀνέχεται Ὧν 0€ EGTNAUS TU εν τῷ VETU χαι ὀδμηθῇ 


0 


2 “ 27 , Es La AÙ ᾿- ᾿-ὉἩ .9S LA ἘΞ LA 
τῆς γῆς; ἐξαπίνης πίπτει. Αὕτη À νοῦσος ἣ διαπαύουσα τῆς προτέρης 


, \ ων , τ 
πλείονα χρόνον ἐπιλαμδάνει χαὶ χρονιωτέρη ἀπαλλάσσεται. Ἡελετὴν 
\ 3 - - \ 29 
δὲ χρὴ ταύτην ἐν τοῖσιν αὐτοῖσιν, οἵοισι χαὶ τὸν ÜdeptüvTu, ἤγουν 
L4 


\ 4 LR? \ Ν / ef € 
πυρίῃσι καὶ φαρμάχοισι καὶ ἐδέσμασι χαὶ ταλαιπωρίησιν. Αὕτη À 
νοῦσος ᾿ἐπιχρατέει μάλιστα ἕξ ἔτεα, εἶτα ἐξέρχεται μελετωμένη χα- 
Led D. ΔΆ 4 L4 x \ \ ΟῚ Ὁ d € -Ὁ = 
λῶς ἐν χρόνῳ, ἤν γε χαὶ μὴ χαταρχὰς ἰηθῇ. Αὕτη À νοῦσος χαλεπὴ 
ter. a 4 
χαὶ δέεται μελέτης πολλῆς. 
51. “Περὶ ἰσχιάδος - ἰσχιὰς δὲ ἀπὸ τῶνδε τῶν ἀφορμῶν γίνεται 


€ Ts END 4 , \ 
εἱληθῇ ἐν τῷ ἡλίῳ πουλὺν χρόνον χαὶ 
. ͵ ν 


LA - 4 ὦ 
μάλιστα τοῖσι πολλοῖσιν, ἣν Ἢ ᾿ 
ΝῊ à LA ns τ \ δ 4 ΕῚ > - 13 λ - ΄ \ 
τὰ ἰσχία διαθερμανθῇ καὶ τὸ ὕγρον ἀναξηρανθῇ ᾿ ὕπο τοῦ χαύματος τὸ 
DE > “ “ ε ΝΑ 5» > , 44 \ / , 
ἐνεὸν ἐν τοῖσιν ἄρθροισιν. Ὡς δὲ ἀναξηραίνεται xat πήγνυται, τόδε 
ἈΝ LA Hi \ LA Là 15 À # t-on > ο΄ 
μοι τεχμιήριον" ὃ γὰρ νοσέων στρέφεσθαι 35 χινέειν τὰ ἄρθρα où δύ-- 
x - “ - 4 ms 7 A 
varar ὑπὸ τῆς ἐν αὐτοῖσιν ἀλγηδόνος χαὶ τοῦ ξυμπεπηγέναι τοὺς 
a ΄ x - \ A er D \ 
15 σπονδύλους" ἀλγέει δὲ μάλιστα τὴν ὀσφῦν χαὶ τοὺς “ σπονδύλους τοὺς 


=] Ν ’ - τι 1 \ \ / d ὌΝ € 29/ 2 “ 
εχ πλαγίων τῶν ἰσχίων χαι τὰ γουνατα" ἱσταάται 0€ ἢ ὁὀουνὴ ἐν TOLGL 


τ Ἄλλη ὁμοίη 1. -- ὁμοῖον pro παχὺ FGJ.-[uëv] τὸ πὰ, -- ἀπὸ E.—? σ. 
ΕΉΪΚ. --- ὁ πολ. ΕΗΠΚ. -- πυρετοὶ χατ. τὸ σ. ΕΗΚ. --νόσ, ΕΗ. -- γίνεσθα: 
(γινόμενον E, Η al. manu γίνεσθαι, KP/Q'6) vulg. — 4 χαὶ οἴδημα ἐν αὐτῶ. 
(ἑαυτῶ pro ἐν αὐτῶ P'Q'; ἐν αὐτῶ om., H restit. al. manu, 6) ἐπιγίνεται 
pro χαὶ oi. τὸ xp. EHKP'Q (6, ἐγγίνεται). -- εἰς 1. ---- ἐν τῇ χοιλίη στῇ (H, 
al. manu στῇ ἐν αὐτῇ) 9. -- μεγάλην EGHIKS, Ald., Mack. -- μεγάλα vulg.— 
" χαὶ ἐς τὴν κοιλίην βάρος ἐνῇ ai vulg. -- χαὶ ἐν τῇ χοιλίη βάρος ἴσχει ai θ, 
Mack. — 7 χαὶ ἐπὴν, ὕση ἐπὶ (ἐπὶ om., additum al. manu H) τῆς γῆς ΒΗ͂Κ, -- 
τῆς Om. ΕἸ. -- ὃ χαὶ τῆ: Η. -- οὐχ ἀνέχεται ὀδμώμενος ΕΗΚ. --ἐστηχὼς (sic) 
1. -- ὀδμὴ, al. manu ὀδμηθῆ Η. ---ϑ καὶ διαπ. ΕΗΚΡΌΏΘ, Lind., Mack.— 
πλείω ἘΚ, -- μελετᾷν vulg.-uererñv EHK6, Μ8οκ.-- ταύτην ἐν om. (H, 
restit. al. manu) 6. - οἷσι pro οἵοισι FGI, Ald.- ἤγουν om., restit. al. manu 
Η. -- πυριῆσι J, Ald., Frob., Lind. — # μάλ. ἐπιχρ. ΕΚ. -ué. προέχει, al. 
manu ἐπιχρατέει Η, -- προσίσχει μάλιστα 9.-- καλῶς om., restit. al. manu H. 
— Ye καὶ om. ΕΗ͂ΚΘΡ. -- ἣ γὰρ νοῦσος (H, al. manu αὕτη à νοῦσος) θ. -- μελέ- 


DES AFFECTIONS INTERNES, 293 

50. (Quelque névropathie.) Autre maladie épaisse : la mala- 
die provient du phlegme blanc, qui se rassemble dans le ventre 
quand des fièvres se sont longtemps prolongées. La maladie com- 
mence par le visage, qui se tuméfie, puis elle descend dans le 
ventre; et, quand elle est là, elle produit un grand gonflement 
dans l’abdomen. Le corps est courbatu comme à la suite d’une 
fatigue ; il y a dans le ventre pesanteur et forte souffrance ; 
les pieds enflent. 511 vient de la pluie sur la terre, le patient 
ne supporte pas l’odeur de la poussière ; et, si, se trouvant de- 
bout par la pluie, il percoit l’odeur de la terre, il tombe sou- 
dainement. Cette maladie à de plus longues intermissions que 
la précédente et une solution plus tardive. On la traitera par 
les mêmes moyens que l’hydropisie, bains de vapeur, remède, 
aliments, exercices. Cette maladie dure en général six ans, 
puis, bien traitée, elle se dissipe avec le temps, même quand 
elle n’a pas été traitée tout d’abord. Cette maladie est difficile 
et demande beaucoup de soins. 

51. (Coxalgie; cautérisation. Comp. le $ 18.) De la coxal- 
gie : la coxalgie est produite chez la plupart de cette facon : 
on s'expose au soleil pendant longtemps, les hanches s'échauf- 
fent, et l’humide qui est dans les articulations se dessèche par la 
chaleur. Voici ce qui me prouve qu’il se dessèche et se coagule : 
le malade ne peut tourner ou mouvoir les articulations, à cause 
qu'il y éprouve de la douleur et que la colonne vertébrale est 
devenue rigide. Il souffre surtout aux lombes, aux vertèbres 
qui sont sur le côté des hanches et aux genoux. Une douleur 
aiguë et brülante se fixe longtemps aux aines ainsi qu'aux han- 


τῆς δεῖται ΕΗ͂Κ.--πουλλῆς G, Ald., Frob., Mack. — x. icy. om. θ. -- 
ἰσχιάδων E.-r&v ἀφ. om. (H, restit. al. manu) 8.—xovXhoïotv G, Ald., 
Frob. — " ἔλθῃ vulg.- εἱληθῇ Coray, Mus. Oxon. Consp., p. 20.- Cette 
conjecture est bonne; voy. p. 278, 1. 14, εἱληθέντες.-- τῷ om, Κ.-- πολὺν 11. 
— "ἃ ἀπὸ (H, al. manu ὑπὸ) 79. -- ἐνὸν FGIJ, Ald. — ff χαὶ om. FGIJ, Ald., 
Frob.-re ai Lind.-vroûe δέ (δέ om. EH6, Mack; δή Lind.) μοι vulg. — 
5 χαὶ pro à ΒΗ. -- ὑπὸ τῆς (additur al. manu ἐν αὐτοῖσιν H) ἀλγηδόνος τῶν 
ἄρθρων H6, Mack. — 5 δαχτύλους (supra lineam σπονδύλους K) vulg.- σπον- 
δύλους 8, Mack. - ὀσφὺν Lind., Mack. — "7 In marg. eadem manu γέγρ. xai 
coovè. H.-roùc ἐχ τοῦ πλαγίου τῶν 6, Mack. 


204 DES AFFEGTIONS INTERNES. 

βουδῶσι πλεῖστον χρόνον ἅμα lat τοῖσιν ἰσχίοισιν ὀξείη καὶ xauua- 
τῴδης" χἤν τις αὐτὸν ἀνιστῇ ἢ μέτακινέη, ὑπὸ τῆς ἀλγηδόνος οἰμώ- 
ζει ὅχόσον ἂν μέγιστον δύνηται" ἐνίοτε δὲ χαὶ σπασμὸς ἐπιγίνεται 
Ἀαὶ ῥῖγος καὶ πυρετός. "Γίνεται δὲ τὸ νούσημα ἀπὸ χολῆς" γίνεται 
δὲ καὶ ἀπὸ φλέγματος καὶ ἀπὸ αἵματος, καὶ ὀδύναὶ παραπλήσιοι ἀπὸ 
πάντων τούτων τῶν νουσημάτων : χαὶ ῥῖγος καὶ πυρετὸς ἐνίοτε ἐπι-- 
λαμδάνει βληχρός. Ἀλλὰ χρὴ ὧδε μελετὴν τὸν ἀπὸ τοῦ ἡλίου ὅταύ- 
τὴν τὴν νοῦσον λαδόντά᾽ ὑγράίνειν αὐτοῦ τὸ σῶμα τῇ πυριήσει χαὶ 


4 


ου \ ee es LS , ὧν 
ἀπὸ τῶν σιτίων χαὶ ᾿ἀπὸ τῶν ποτῶν χαὶ ὅ τῶν ἄλλων τῶν διδομέ-- 


νῶν, διδόναι ὅδὲ χλιὰρὰ καὶ δγρά" ταῦτα δὲ πάντα ἕφθά" Ἰσίτῳ δὲ 
χρεέσθῳ μάζῃ μαλθαχὴ ἀτρίπτῳ:" οἶνον δὲ πινέτω λευχὸν ὑδαρέα᾽ 
χαὶ τῷ σώματι ἡσυχίην ἐχέτω" δὴν δὲ χαὶ δυνατὸς ἡ ἀνίστασθαι, 
ὀλίγα περιπατεέτω ἑκάστης ἡμέρης" καὶ μὴ ῥιγούτω, ϑχαὶ λουέσθω 
μὴ mo. Καὶ ὁχόταν σοὶ δοκέῃ καλῶς ἔχειν χαὶ ὑγρὸς εἶναι τὸ 
δῶρα; πυριῆσαι σφόδρά βληχρὴ τῇ rupin” μᾶλλον γὰρ ἀνήσει χαὶ 
ἀνυγρανεῖ τὸ συμπεπηγὸς ἐχ τῶν ἄρθρων᾽ εἰτα τῇ ὕστεραίῃ πῖσαϊ 
CT L) 
τοῦ χνιδίου xoxxou. Ἢν δὲ μὴ ὠφελήσῃ, xAUoat τούτοισι χρὴ αὖ- 
τόν" τρίδειν κυμίνου ἡμικοτύλιον, σικύην ἄτμητον τῶν μιχρῶν καὶ 
/ ,ὔ ed  d \ 4 (2 1 LE 
στρογγύλων ξυγχόψας ἐν τῷ ὅλμῳ, καὶ σήσᾶς ὡς λεπτότατον νίτρου 
2 οτὡὖὦ 2 / à 4 2 4 1 τ 
ἐρυθροῦ Αἰγυπτίου τεταρτημόριον μνᾶς, ὀπτήσας; τρίψας τε λεῖον, 
ταῦτα “᾿ἐμξάλλειν ἐς χυτρίδα, καὶ ἐγχέαι ἐλαίου κοτύλην, μέλιτος 
ἡμικοτύλιον, οἴνου λευκοῦ “γλυκέος χοτύλην, χαὶ σευτλίου χυλοῦ 
Ὁ δύο κοτύλας" ταῦτα ἑψὴν, ἕως ἄν σοι δοχέη καλῶς ἔχειν τοῦ πά- 


χεος" εἰτά διηθήσας δι᾿ ὀθονίου ; παραμῖξαι αὐτοῖσι μέλιτος Ἀττιχοῦ 


' Καὶ ἐν τοῖσιν Mack: -- ἀνιστῇ EHQ'6, Lind., Mack. -- ἀναστῇ vulg.-uéyæ 
χινέη 0, Mack.- μεταχκινέει Ἡ. -- οἰμώσει Ald.—7? γίνεται δὲ τὸ νούσημα ἀπὸ 
χολῆς" γίνεται δὲ χαὶ ἀπὸ φλέγματος καὶ ἀπὸ αἵματος, χαὶ ὀδύναι παρα-- 
πλήσιοι ἀπὸ πάντων τούτων τῶν νουσημάτων 0. -- γίνεται δὲ καὶ ἀπὸ χολῆς 
χαὶ (addit ἀπὸ Lind.) φλέγματος" γίνεται (γίνονται J) δὲ χαὶ ἀπὸ αἵματος 
ὀδύνη παραπλήσιος (ὀδύναι παραπλήσιοι EFGH, 1 ὀδῦναι, JK ; ὀδύνη παρὰ- 
πλήσιον sic Ald.) ὡς ὑπὸ (ὑπὸ om. Lind.).zévrwy τῶν νουσημάτων (νοσ. 
EH) vulg. —3 νοσέοντα pro ταύτην τ. v. À. ἙΕΗΚΡ' Ὁ Ό.-- ταύτην om. 1. --τῆσι 
πυρίησι K.— Ἰ ἀπὸ om. EK.- ἀπὸ τῶν om., τῶν restit. al, manu Ἡ, — τῶν 
om. [.-Ante τῶν addunt ἀπὸ HK.— 65: EHK.-GE om. vulg. ---- σίτῳ δὲ 
χαὶ (καὶ om., restit. al. manu H) μάζῃ χρεέσθω vulg. -- σίτω δὲ χρήσθω μάζη 
θ. ---ὐ ἣν χαὶ ἀδύνατος vulg.—ñv δὲ χαὶ ἀδύνατος E (θ, Mack, δυνατός). -- 
πλὴν (πλὴν om. 6) ὀλίγα vulg.—Ex. ἡμέρης om. 0. —" Post χαὶ addit ἑχά- 
στῆς ἡμέρης 9. --λούσθω ΒΗ͂Κ.-- τῷ σώματι γὰρ. --τὸ σῶμα 0, Mack. — 


DES AFFECTIONS INTERNES. 295 


ches. Si on lève le malade ou qu’on le remue, 1] pousse les 
hauts cris à cause de la douleur. Parfois il survient des spasmes, 
du frisson, de la fièvre. Cette maladie vient de la bile ; elle 
vient aussi du phlegme et du sang ; les douleurs de toutes ces 
malaüies sont analogues; et parfois il se manifeste du frisson et 
une fièvre sourde. Il faut ainsi traiter celui à qui le soleil a causé 
une telle affection : on lui humectera le corps et par les étuves, 
et par les aliments, et par les boissons, et par tout le reste qu’on 
donnera; tout sera tiède et humide, tout sera bouilli. Pour ali- 
ments de céréales, il aura une polenta molle et non pétrie ; il 
boira un vin blanc coupé d’eau; il gardera le repos du corps; 
s’il est en état de se tenir debout, il marchera un peu chaque 
jour ; il ne prendra pas froid, et se lavera peu abondamment. 
Quand il vous paraîtra être bien et avoir le corps souple, on lui 
fera prendre une étuve très-légère; car cela relâchera et hu- 
mectera mieux les articulations rigides. Puis le lendemain on 
lui fera boire le grain de Gnide. S'il n’est pas soulagé, on lui 
prescrira ce lavement : broyez une demi-cotyle de cumin, écra- 
sez dans le mortier une courge non coupée de l'espèce petite et 
ronde, tamisez très-fin un quart de mine (mine — 99.481) de nitre 
rouge d'Égypte, grillez, pilez fin, jetez le tout dans un pot, et 
versez une cotyle d'huile, une demi-cotyle de miel, une cotyle 
de vin blanc doux et deux cotyles d’eau de bettes ; faites cuire, 
jusqu’à ce que la consistance vous paraisse bonne ; puis passez 
à la chausse, ajoutez une cotyle de miel attique, si vous ne voulez 
pas faire cuire le miel avec le reste ; danis le cas où vous n’aurez 
pas de miel attique, mêlez une cotyle du meilleur miel et faites 
cuire dans le mortier ; si le lavement est trop épais, ajoutez-y du 
10 πυρνὴ J, Ald., Frob., [1η6. -- ἀνυγραίνει vulg. -- Lisez ἀνυγρανεῖ. -- ξυμπ. 
Τ11η4. -- ὑστερέη J.—1 χαῦσαν (E , al. manu χλύσαι) HJKQ', AId.- τοῖσ! δὲ 
pro τούτοισι H.—-Ante χρὴ addunt δὲ ΕΚ. -- κύμινον K.- Gal. GI. : σιχύην 
ἄτμητον, κολοχυνθίδα ἀδιαίρετον. -- σνγχ. EHIK.- συγχόψαι ἢ. -- ὄλμω EJ.- 
τε om. EHK.— " Ante ἐμό, addunt μίξας θ, Mack, -- εἰς HIJK.- μέλιτος...» 
χοτύλην Om., restit, al. manu E.— 13 γλυχέος θ, Μδοῖς, -- γλ. om. vulg.— 
χοτύλην om. Lind.-xai om. (H, restit. al. manu) θ0,-- σεύτλον θ. --τευτλίου 


JK, Lind. — 1 δύο (τρεῖς Lind.) κοτύλας 0, Lind,, Mack.-80o x; om. vulg, 
-ἐψεῖν EHIK.- 


296 DES AFFECTIONS INTERNES. 
4 A 3 4 Ψ = A a 
Ἰχοτύλην, ἣν μὴ βούλῃ ξυνεψεῖν τὸ μέλι" ἣν δὲ μὴ ἔχης Ἀττιχὸν, 
χοτύλην τοῦ χαλλίστου παραμίξας "ἑψῆσαι ἐν θυείη " ἣν δὲ τὸ χλύσμα 
κὴ ,ὕ # - Υ 

παχύτερον ἡ, ὅπαραχέαι οἴνου τοῦ αὐτοῦ πρὸς τὸ πάχος τεχμαιρό-- 
μενος" ἐν τού λύζειν. Εἶτα #2%v χρὴ μέχοι τριῶν ἥμερέ 

μενος" ἐν τούτῳ χλύζειν. Eire “fiv χρὴ μέχοι τριῶν ἡμερέων χα- 
θαίρεσθαι᾽ ἣν δὲ πλείονας ἡμέρας χαθαίρηται, ὅτοῦ βοείου ἢ ὅ τοῦ 

DURE , - , Ὁ, 2 2 Ὁ, = \ 

αἰγείου γάλαχτος τρεῖς χοτύλας δοῦναι ἐχπιεῖν" εἶτα τεῦτλα λιπαρὰ, 
περίπαστα, ἐν ἀοτύμασιν ἄναλτα, δοῦναι ἐσθίειν. ᾿Εκ ταύτης oùv 
τῆς νούσου πολλοὶ ἤδη χωλοὶ ἐγένοντο. Ἢν δὲ ἀπὸ χολῆς À νοῦσος 


LA - SAS à 7 Vs να \ , " \ 
γένηται, πῖσαι αὐτὸν ἐλλέδορον χάτω ἢ ὀπὸν σχαμιλωνίης μετὰ δὲ 
7 \ , À. ra λὲ »: 2) γῆς C2 €) 1 S 

τὴν χάθαρσιν πτισάνης χυλὸν, μέλι: παραχέων, δύο τρυδλία δοῦναι 
> , 2 Bi c À A 9 ’ 4 1) ΟῚ LA £ - 
ἐχροφέειν᾽ τῇ © δὲ ὑστεραίῃ À τῇ τρίτη πυριήσας γάλαχτι ὀνείῳ ἑφθῷ 


-" = n © PF 
ὑποκαθῆραι ἐς ἑσπέρην δὲ °reüthou λιπαροῦ δύο τρυδλία ἐκφαγέτω 


ἄλφιτα παραπάσας" οἶνον δὲ πινέτω λευχὸν, ὑδαρέα, γλυχὺν καὶ 
- \ \ \ = / ΄, Lt 555 λέ 

νῦν καὶ μετὰ τὴν τοῦ φαρμάχου χάθαρσιν. Ἢν δὲ ἀπὸ φλέγματος 
10 


L4 ΄ 


νοσέη, πῖσαι αὐτὸν τοῦ χνιδίου χόχκου ἢ τοῦ ἱππόφεω πυριήσας, 
À ὧν \ 4 \ LIN \ , ue 2 ᾿ ὶ 
μετὰ δὲ τὴν χάθαρσιν τὰ αὐτὰ χρὴ προσφέρειν χαὶ ῥοφήματα χα 
\ \ LA \ s\ LA! --Ρ # LA LA 
ποτὰ χαὶ γαλαχτοποσίην᾽ τὰς δὲ μεταξὺ τῶν ἡμερέων διαίτη χρεέσθω 
à - À - 
ὡς χουφοτάτη. 1 Kai ἣν μὲν ὑπὸ τουτέων ὠφελῆται" ἣν δὲ νὴ, χαῦ- 
NE \ \ 2 γ᾿ 4 V a 19 Ν / 
σαι αὐτὸν, τὰ μὲν ὀστώδεα μύχησι, τὰ δὲ σαρχώδεα σιδηρίοισι πολ- 
\ 5 ΄ μι a -" 
λὰς ἐσχάρας χαὶ βαθείας. Ἢν “δὲ 69” αἵματος νοσέη, πυριῆσαι, χαὶ 
LA fans “ ΄ 
σιχύην προσδάλλειν, καὶ φλεδοτομέειν τὰς ἐν τῇσιν ἰγνύησι φλέδφας" 


“ἃ Ν, ͵7ὔ τω , / - > LR ἣΝ , τ 
Av δέ σοι δοχέη, χαὶ τοῦ χνιδίου κόχχου πῖσα: αὐτόν" διαίτῃ δὲ 


χρεέσθω ὡς ξηροτάτη᾽ οἶνον δὲ μᾶλλον μὲν “ὃ μὴ πινέτω" ἣν δὲ ἄρα 


e LA 
χαὶ πίνειν θέλη, ὡς ἐλάχιστον 1" χαὶ ὁδαρέστατον δίδου, χαὶ περιπα-- 


τέειν ὀλίγα κέλευε" ἣν “5 δὲ δυνατὸς ἡ, πλεῖστα, Ξυμφέρει δὲ xal τῷ 


1 Κοτύλης ΕὉ. -- βούλει Ald., Frob.-ouv. EHLJK.— 3 δ᾽ ἑψῆσαι Η. -- θνΐη 
ΕΗΚ. -- θύη FGIJ, Ald. — ὁ παραχέας Κ. --ἐν om. ΕΗ͂ΚΗ. -- ὁ ἢν pro ἐῆν GI 
JK ; ἐὰν Η. --ὀ ἶν χρὴ om. E.- χρὴ ponitur post χαθαίρεσθα! H.- Post χάθ. 
addit ἢν χρὴ E. -- ἡμέρας om. Lind. —5 Ante τοῦ addit ἐν 9. -- ἢ τοῦ aiy. ἢ 
τοῦ βοείον Ἐ. ---α τοῦ om. Lind.- σεῦτλα EHIJK.-éy ἀρτύμασιν om., 
restit. al. manu Η. -- ἄναλτα ponitur post ἐσθίειν ΕΗΚ, -- οὖν om. EHK6, 
ΜΚ. -- πουλλοὶ G8, Ald., Frob. -- ἤδη ΕΗΚΘΡ. -- ἤδη om. vulg. — ᾿ τὴν τοιαύ- 
τὴν (τοι. om. EH) χάθ. vulg. -- πτισσ. Ε).. -- χυλὸν om. EHIJ6, -- περιχέων H. 
- τριδλία J.—5 δ᾽ ΕΗΚ. -- ὑστερέη, 1. -- ἀποχαθῆραι ὅ. --ϑ τεῦτλα λιπαρὰ E. 
- σεύτλων ἑφθῶν λιπαρῶν 9. -- σεύτλον Mack.- τριδλία ὅ. -- ἐμφαγέτω (ἐχφα- 
γέτω, H al. manu ἐχροφέειν, 8; ἐχροφέειν EKP'Q) vulg.- παραπάσσας GI. 
— χαὶ μετὰ τοῦ φαρμάχου τὴν δόσιν 0. — 10 νοσήση 9. -- ἱπποφέως vulg.-ir- 
ποφέω ἘΕΘΗΙΚ,, ΑἸα. -- ἱππόφεω Lind., Mack.-[rp&rov] πυριήσας Lind. 


DES AFFECTIONS INTERNES. 297 


même vin, en vous guidant sur la consistance; ainsi préparé, faites 
prendre le lavement. Puis on permettra que la purgation se pro- 
longe trois jours; si elle dure davantage, on fera boire trois co- 
tyles de lait de vache ou de chèvre; puis il mangera des bettes 
grasses, saupoudrées, et sans sel. Cette maladie a rendu beau- 
coup de gens boiteux. Si la maladie vient de la bile, on éva- 
cuera par le bas à l’aide de l’hellébore ou du suc de scammonée; 
après la purgation, le patient prendra deux oxybaphes de décoc- 
tion d'orge avec addition de miel. Le lendemain ou le surlen«.e- 
main , ayant pris un bain de vapeur, il sera purgé avec le lait 
d’ânesse cuit; le soir, il mangera deux oxybaphes de bettes 
grasses, saupoudrées de farine; il boira, et alors et après 
l'opération du médicament, un vin blanc, doux, coupé d’eau. 
Si la maladie provient du phlegme, on fera boire le grain de 
Gnide ou l’hippophée après une fumigation préalable. La pur- 
gation terminée, on prescrira les mêmes choses, potages, 
boissons, usage du lait. Dans les jours intermédiaires, il suivra 
le régime le plus léger. Si ces moyens le soulagent, très-bien ; 
sinon, on le cautérisera, sur les parties osseuses avec des 
champignons , sur les parties charnues avec des ferrements et 
en produisant des eschares nombreuses et profondes. Si la ma- 
ladie provient du sang, on prescrira le bain de vapeur, on 
appliquera une ventouse, et on ouvrira des veines des jarrets; 
si on le juge convenable, on fera boire le grain de Gnide; le 
malade suivra le régime le plus sec; il vaudra mieux qu’il ne 
boive pas de vin; si pourtant il en veut boire, il en boira aussi 
peu que possible et très-coupé d’eau. On lui prescrira de mar- 
cher un peu, et, s’il est en état, beaucoup. Il importe aussi à 


- fu. EGALE; Ald.- πόματα K.— τι χὴν ΕΗ͂Κ. --ἀπὸ τούτων νιϊσ. -- ὑπὸ 
τουτέων 9. -- Post ὧφ. addit ἅλις θ.-- μυχῆσι EHIJK, Ald., Frob.— © Εἰ. 
-πυριήσας, σιχύην 9. -- τοῖσιν GJ.- ὑγνύησι G, ΑἸά. -- σοι om., restit. al. 
manu Ἡ. --- 5 μὴ om. (E, restit, al. manu) ΕὉΜ. -- δὲ om., restit, al. manu 
Η. -- ἄρα 1. -- πίνη pro πίνειν θέλῃ (H, al. manu πίνειν) θ. -- θέλῃ om., restit. 
al. manu Ἐ᾿, -- θέλης FGJ, Ald. — 1 χαὶ om., restit. al. manu Ἦ. -- ὑδαρέστα- 
τον 40, Mack.- ὑδαρέστερον νυ]σ. -- δίδου om. (H, restit. al. manu) θ. -- 
ὀλίγα om. (H, restit. al. manu) θ. -- ὀλίγω 1. -- χελεύειν (H, al, manu xé- 
deve) 0, — 15 δὲ om. 9. - ὡς πλεῖστα EH. -- ποιεῖν H. ᾿ 


298 DES AFFECTIONS INTERNES. 


2 


ἀπὸ τοῦ φλέγματος νοσέοντι τὰ τοιαῦτα ποιέειν. Ἢν δὲ μὴ ων 


ἵστασθαι, € ἐν τῇ χλίνη χρὴ ἐπερτ ν ὡς πυχνώτατα, ἀφ᾽ οὗ ᾿ἂν 


νοσέη, χαὶ ἅπαντα ὁμοίως, ὅχως ἂν ἐντὸς μὴ ξυμφυὴ ὃ χόνδρος" ἣν 
δὲ ξυμφυὴ χαὶ τὰ ἄρθρα ϑξυμπαγῆ, πᾶσα ἀνάγχη χωλὸν γενέσθαι 
PCR A: 
τὸν ἄνθρωπον. Καὶ ἣν βούλῃ * χλύσαι τὸν ἀπὸ τοῦ αἵματος νόσξοντα, 
Ὁ τ 5.2, Noa δ LISE æ 5 , δι Ne à / 
ὥστε αἷμα ἀπάγειν καὶ φλέγμα ἀπὸ τῶν ἰσχίων, τοῖσιδε δεῖ χλύ- 
ei / , ον 5). 7 1 τ ΣΧ 
ζειν' Ghoc δραχυίδα τρίψας, παραμϊξαϊ ἐλαίου χοτύλην χαὶ ἀπὸ 
χριθέων δέφθῶν δύο χοτύλας, εἶτα οὕτω κλύζειν τοῦτον. Οὕτω μελεέ-- 
τῶν τάχιστα ὑγιέα ποιήσεις À δὲ νοῦσος χἀλεπὴ λίην ἐστὶ χαὶ 
χρονίη. 
52. TTéravoi τρεῖς’ δὴν μὲν ἐπὶ τρώψιοτι τέτανος γένηται, πάσχεϊ 
# πὶ ἐπ - % x 4 ô 4 bi 5 δύ ᾿ δὶ 
τάδε’ αἵ γένυες πήγνυνται, χαὶ τὸ στόμα διαίρειν οὗ δύναται, χὰ 
οἵ ὀφθαλμοὶ δαχρύουσι χαὶ ἕλχοντάι; χαὶ τὸ μετάφρενον πέπηγε, 
καὶ τὰ δχέλεδ οὐ " δύναται ξυγχάμπτειν, οὐδὲ τὰς χεῖρας, οὐδὲ τὴν 
δάχιν" δχόταν δὲ θανατώδης ἢ, τὸ ποτὸν καὶ τὰ βρώματά, ἃ πρότε- 
ρὸν βέδρωχεν; ἀνὰ τὰς βῖνᾶς ἀνέρχεται ἐνίοτε. Τοῦτον, ὁχόταν οὕτως 
LA æ “ ἣν. 4 “- ΗΝ ν = 410% 1 
ἔχῃ; πυριᾶν δεῖ, χαὶ ἀλείψαντα λιπάρῶς πρὸς τὸ πῦρ Exabey θάλΞξ, 
πειν, καὶ χλίάοματα προστιθέναι ὑπαλείψας τὸ σῶμα. Καὶ ἁψίνθιον 
ἢ φύλλα δάφνης À τοῦ δοσχυάμου τὸν χαρπὸν τρίψας καὶ λιδανωτὸν, 
εἶτα οἴνῳ λευχῷ διεὶς 1 ἐγχέαι ἐς χυτρίδα καϊνήν" εἰτὰ 15 πιχέαϊ ἔλαϊον 
> e - RFC \ ν΄. 3 -" "»ὦὦ -“-“7ἢ L τὶν Li 
ἴσον τῷ οἴνῳ, καὶ θερβμήνάς ἀλεῖψαι πολλῷ θεῤμῷ τὸ δῶμα καὶ τὴν 
κεφαλήν" “ἔπειτα καταχλίνας ἐμδάπτειν τὴν σάρκα ποιῆσαι, lual 


ἀμφιέσαι ἱμάτια μαλθαχὰ καθαρὰ, ὅχως ἂν ἐξιδρώση σφόδρα" μελί- 


ι Περιστρέφειν 6, ΜΔοΚ. -- πυχνότατα EGHIJK , Ald., ΕΤΟΡ. --- ἣν ΕΗ. -- 
χαθ᾽ ἅπαντα pro καὶ ἅπαντα Κ΄. -- 6 χόνδρος" ἣν δὲ ἕξ. om., restit. al. manu 
Η.---ὐδ. 1J.- Post χωλὸν addit ἐστι . --- {χαῦσαι (E, 4]. mänu χλύδαι) 
FGHIIKQ', Ald; —5 τοῖσι δὲ EHUK , Frob., Lind.- τοῖσιδε Mack.-ypù pro 
δεῖ ΒΗΚ. -- δραγμίδα IK.—56 ὀπτῶν 9. -- οὕτω om. EHK.-roùroy om. 0:- 
ὑγιαία (sic) AI. -- ἡ δὲ νοῦσος yoovin pro à dE... χρονίη θ. -- λίην ἐστὶ om., 
restit. al. manu H.—7 περὶ τετάνων οἵτινές εἰσι τρεῖς ΕὉ. --περὺ τετάνου K. 
—$ ἂν Ἐ. -- τέτανος om. (H, restit. ‘al. manu) 9. -- γένννες G, Ald., Frob.- 
δύνανται HP’, ---9 δύνανται H.—cuyx. ΕΗΚ. -- ἐδέδρωχεν GIK, Ald.; Frob., 
{1π8. -- ἐδεδρώχει θ, Mack.- δεῖ om., restit. al. manu H.— 1 ἔχαθε FJ.— 
ὑοσχιάμου . --- πὶ ἔγχεαι E.-èc ΕΗ. -- εἰς vulg. ---  ἐπιχέας ΚΕ, -- ἀλεῖψαι τὸ 
σῶμα θερμῶ χαὶ τὴν χεφαλὴν θ. -- ἄλειψαι Εἰ. -- θερμῶ πολλῶ HK.— " ἔπειτα 
χαταχλίνας ἐμόδάτῃ (ἐμδάντη H) ἄνω τὴν σάρχα ποιήσαντα. Vulg.— ἔπειτα 
χαταχλίνας ἐμιθάτην (ἐμιδάτῃ Mack) ἄνω τὴν ῥάχιν ποιήσαντα Lind.- La 
conjecture de ῥάχιν au lieu de σάρκα est de Mercurialis. -- ἔπειτα χαταχλί- 
νας ἐμδάτην ἀνὰ τὴν σάρχα ποιήσαντα legendum censet Foes in ποΐ, -- εἶτα 


DES AFFECTIONS INTERNES. 299 


celui qui est malade par le phlegme d’en faire autant. S’il n’est 
pas en état de se tenir debout, on le promènera très-souvent 
dans son lit, d’où que vienne la maladie, et on fera tout sem- 
blablement afin que le cartilage ne contracte pas des adhé- 
rences à l’intérieur; sil en contracte et que les articulations 
s’ankylosent, de toute nécessité le malade sera boïteux. Si 
vous voulez clystériser celui qui est malade par le sang, de 
manière à retirer des hanches le sang et le phlegme, vous 
prescrirez ce lavement-ci : pilez une poignée de sel, mêlez-y 
une cotyle d’huile et deux cotyles d’orge bouillie, et prescrivez 
en lavement. En traitant ainsi, vous procurerez très-vite la 
guérison ; la maladie est très-difficile et longue. 

52. (Tétanos.) Trois tétanos : si le tétanos survient à une “ 
blessure, voici les accidents : les mâchoires deviennent rigides, 
et le malade ne peut ouvrir la bouche; les yeux pleurent et 
sont tirés; le dos est rigide , les jambes ni les bras ni le rachis 
ne peuvent être pliés. Quand la maladie est mortelle, les 
boissons et les aliments, qu’il prenait auparavant, reviennent 
quelquefois par les narines, Les choses étant ainsi, il faut ad- 
ministrer une fumigation; puis, ayant oint avec de l’huile, 
échauffer au feu de loin; ensuite on fera des applications 
chaudes après avoir oint le corps. Prenez de l’absinthe, ou des 
feuilles de laurier, ou la graine de jusquiame et de l’encens, 
pilez; puis macérez dans du vin blanc et versez dans un pot 
neuf; ensuite versez de l'huile autant que du vin; chauffez, et 
oïgnez avec cette préparation abondante et chaude le corps et 
la tête; puis, ayant couché le malade, laissez la chair s’imbi- 
ber, et enveloppez-le de couvertures molles et propres, afin 


χαταχλίνας ἐμδάπτειν τὴν σάρχα ποιῆσαι 0.-Ce passage a beaucoup em- 
barrassé les traducteurs. Cornarius met : Postea super pelliceum indumen- 
tum reclinatum, ita ut pars ad quam fuit animalis caro sursum vergat. 
Foes : Postea reclinatum perfusione per carnem facta. Mack : Postea in 
solio reclinatum, sursum spina conversa. Toutes les difficultés sont levées 
par 8.— "΄ χαὶ om. [.1η4. -- ἀμφιάσας (sic) E.-iuétru λευχὰ (λεπτὰ Lind.; 
λευχὰ om. EFGHIJ6, Vatic. exempl. ap. Foes) μαλθαχὰ (μαλθ. om. K) 
vulg.-ñv pro ἂν H.-xai μελίχρητον χλιαρὸν δοῦναι θ. -- δὲ om., restit, al. 
manu Ἡ, -- χλιαρὸν vulg, -- χλιερὸν HUK, -- χλιηρὸν E. 


300 DES AFFECTIONS INTERNES, 

χρητον δὲ χλιερὸν διδόναι, ἣν μὲν ! δύνηται, χατὰ ctôua, ?ñv δὲ un 
δύνηται, ἐγχέειν κατὰ τὰς ῥῖνας" διδόναι ὃ δὲ οἶνον λευχὸν πίνειν ὡς 
ἥδιστον χαὶ πλεῖστον. Ταῦτα χρὴ "ποιέειν ἑχάστης ἡμέρης, ἕως 
AP A , Η ol “- \ \ à7 , 

ἂν ὑγιὴς γένηται" À δὲ νοῦσος χαλεπὴ καὶ δέεται μελέτης παρα- 


χρῆμα. 
53. ὅ Ὀπισθότονος" ὅ δὲ ὀπισθότονος τὰ μὲν ἄλλα πάσγει πλῆθος 


\ 2 DUT \ , \ “- 
τὰ αὐτά᾽ γίνεται δὲ, δχόταν τοὺς ἐν τῷ αὐχένι τένοντας τοὺς ὄπισθεν 


« \ 


F2 ὰ / δὲ 6A € .\ ΑΜ À ss ARE LS - ΕἸ 
νοσήσῃ" νοσέει ὃξ ἢ ὑπὸ χυνάγχὴς À ὕπο σταφυλῆς ἢ ὕπο τῶν ἄμφι- 


\ 


/ 2 / , NE ΙΑ 
δραγχίων εὔπνὼν γενομενὼν EVLOTE οε χαι 
τ 


\ τ -- Ὁ 
ἀπὸ τῆς χεφαλῆς πυρετῶν 

5 / 2 A 2 ῃ SAN O1 ἈΠ Ύ ΚΗ ὩΣ , 
ἐπιγενομένων, Tel σπασμὸς ἐπιγίνεται" ἤδη δὲ χαὶ ὑπὸ τρωμάτων. 


5.7 8 


Te L 
Οὗτος ἕλχεται ἐς τοὔπισθεν, καὶ ὑπὸ τῆς ὀδύνης ro μετάφρενον χαὶ 


\ J = 
τὰ στήθεα ἔχεται, καὶ οἰμώζει, ϑχαὶ οὕτω σπᾶται σφόδρα, ὥστε 
υόλις μιν κατέχουσιν οἱ παρεόντες, ὥς μὴ ἐκ τῆς χλίνης ἐχπίπτειν. 
10 Οὗτος πολλάχις μὲν τῆς ἡυέρης πονέει, πολλάχις δὲ χουφότερον 
QU 4 [4 LA DEN \ A A ν ὦ ’ 
διάγει. Τούτῳ οὕτως ἔχοντι ταὐτὰ χρὴ προσφέρειν, ἃ καὶ τῷ πρόσθεν. 
‘H δὲ “ / \ , # , € ΄ τῇ 
À νοῦσος προσίσχει τὸ μαχρότατον ἄχρι τεσσαράχοντα ἡμερέων 
Ὧν δὲ ταύτας διαφύγη. ὑγιαίνεται, 
Ί ns 
τ = - 

54. Ἄλλος τέτανος᾽ 6 δὲ τέτανος ἧσσον θανατώδης ἢ οἱ πρόσθεν, 
γίνεται δὲ ἀπὸ τῶν αὐτῶν" πολλοὶ δὲ χαὶ πεσόντες ἐς τὰ ὄπισθεν 
ἔλαδον τὸ νούσημα. Πάσχει οὖν τάδε: “᾿σπᾶται ὅλον τὸ σῶμα" ἐνίοτε 

\ [4 ΩΝ “ τ “- 
δὲ χαὶ ὅχη ἂν τύχη τοῦ σώματος σπᾶται" χαὶ περιφοιτῇ μὲν τοπρῶ- 
τον᾿ ἔπειτα τοῦ χρόνου προϊόντος ἐς τὴν χλίνην πίπτει, χαὶ αὖθις 

“- ,ὔ 
ἀνῆχεν ὃ πόνος χαὶ 6 σπασμός" καὶ ἀναστὰς av ἴσως περιέλθοι ὀλί- 


€, 7 5 3 - 3 τ δ "“ - = 
γᾶς AMEPXS , ETELTX αὖθις εν τοισιν ŒUTOLOLY ἄλγεσι χειται. Ταῦτα 


1 Δύνηται τοῦτο (τοῦ FGJ) λιεῖν (τοῦτο πιεῖν om., Η restit. al. manu τοῦ 
πιεῖν, 6) χατὰ vulg.—?et 6. --δύνηται om. HKQ'6, Lind.-xarà τὰς ῥῖνας 
ἐγχέειν 0.— 5 δὲ χαὶ FGHIJKQ'6.-65 ἥδιστον πίνειν EK.— ‘méerv E. -- ἂν 
om. Κ. --- ὁπ. om. θ. --νοσέει δὲ om. 1. --- ὁ om. ΕΗΚ. -- ἀμφιδραχείων 
GIJ. - Gal. G1. : ὀμφιθραγχίων, τῶν περὶ τὰ παρίσθμια χαλουμένων χωρίων. 
πγινομ. ΕΗΚ. -- ἐνίοτε.... ἐπιγενομένων om. J.—7ei ΕΗ. -- εἰ om. vulg.- 
ἐπιγένηται ΕΕΘΟΗΠΚ,, Ald., ΕΤΟΡ. -- τραυμάτων vulg.-rpwuérwv EKQ'6, 
Lind., Mack.- εἰς ΕἸ}. -- τοὔπισθε, al. manu θεν H.—5 τὸ μετάφρενον πέ-- 
πὴγε χαὶ τὰ στήθεα οἰμώζει Lind. ex libro Περὶ χρισίμων. -- τὸ μετάφρενον 
πέπηγε ai τὰ στήθεα ἐξέχεται, χαὶ οἰμώζει Martinus, ΜΔ Κ. -- ἔχεται χαὶ 
om. EFGHIK8, Ald. -- οἰμώζειν FGIJ. —? οὗτος (καὶ οὕτω 0) σπᾶται vulg. 
— σφοδρῶς 0. -- μόγις 0.—uèv (uiv I; μὶν ἢ; αὐτὸν 6) κατέχουσιν νυ]α. -- πα- 
ριόντες FGHI, Ald.— '" οὕτως Lind.—oûürws ἔχοντι om. (H, restit. al. 
manu) θ. -- ταὐτὰ 9. -- ταῦτα vulg.- χρὴ om. (H, restit. al. manu) θ. -- προσ- 
ίσχει ἡμέρας τεσσαράχοντα τὸ μαχρότατον θ.--ἄχρι om. (F, restit. al. 


DES AFFECTIONS INTERNES. - 301 
qu'il sue beaucoup. Donnez du mélicrat tiède, par la bouche, 
si c’est possible; sinon, infusez-le par les narines. Donnez à 
boire du vin blanc très-doux et en abondance. Voilà ce qu’il 
faut faire chaque jour jusqu’à guérison. La maladie est difficile 
et a besoin d’étre traitée sur-le-champ. 

53. (Opisthotonos.) Opisthotonos : l’opisthotonos offre en 
générai les mêmes accidents; il survient quand les tendons de 
la partie postérieure du cou sont affectés; ils s’affectent soit 
par l’angine, soit par l’inflammation de la luette, soit par la 
suppuration de la gorge; quelquefois aussi à la suite de fièvres 
venant de la tête, si du spasme survient ; des blessures en sont 
encore la cause. Le malade est tiré en arrière ; la douleur tient 
le dos et la poitrine; il se plaint. Il éprouve de fortes contrac- 
tions, de sorte qu'à peine les assistants le maintiennent et 
l’ermpéchent de tomber hors du lit. Le malade, dans la même 
journée, est plusieurs fois souffrant, plusieurs fois plus à laise. 
Les choses étant ainsi, on lui administrera les mêmes choses 
que dans le cas précédent. La maladie dure au plus quarante 
jours; passé ce terme, elle guérit. 

54. (Autre tétunos.) Autre tétanos : celui-ci est moins dan- 
gereux que les précédents; il provient des mêmes causes ; sou- 
vent aussi il est déterminé par une chute sur le derrière du 
corps. Voici les accidents : tout le corps est en spasme ; parfois 
aussi le spasme saisit le premier point venu du corps. D'abord 
le malade marche ; puis , le mal se prolongeant, il s’alite; et 
derechef la souffrance et le spasme se relâchent; peut-être 
méme il se lèvera et marchera pendant quelques jours; puis 1] se 
retrouvera dans les mêmes souffrances. Tels sont les accidents, 
qui offrent de fréquentes alternatives. Si le malade mange 


manu) ΗΚ. -- ἡμέρας EHK, Ald.- ὁγιὴς γίνεται Lind.— ti à). τ. om. 169. -- 
ἄλλος om. Εἰ. -- περὶ τετάνου Ἦ. -- ὁ δὲ 6 τέτανος 0. -- ἦττον νι]ρ.-- ἧσσον ΗΚ. 
—6 pro οἱ 9. -- πουλλοὶ 6. -- εἰς EJ.-voonua ΒΗΚ, --- Ξ σπᾶται ὁμοίως πᾶν 
τὸ σῶμα Ό.-- ὅπη vulg.- ἣν ὅχη τύχη ΕΗ.--περιφοιτῇ ΕΗΡ. -- περιφοιτᾷ vulg. 
-- προσιόντος Η. -- αὖτις ΒΗ, --- "ἣν vulg.- Lisez ἄν. -- εἴσω pro ἴσως E.- 
--σως om. (H, al. manu εἴσω) 0 -- περιέλθῃ vulg.- Lisez περιέλθοι. -- αὖ- 
τις ΕΗ, 


302 DES AFFECTIONS INTERNES. 
ἄσχει χαὶ θάλλει συγνὸν γρόνον" χαὶ Av τι φάγη, οὐ διαχω- 
πάσχει καὶ μεταδάλλει συχνὸν χρόνον" χαὶ ᾿ ἤν τι φάγῃ, οὐ διαχα 
ρέει χάτω, ἣν μὴ μόλις, χαὶ ταῦτα ξυγχεχαυμένα, ἀλλ᾽ ἐν "τοῖσι 
/ “ \ , ι ᾿ ΄, τ on Si 
στήθεσιν ἔχεται τὸ σιτίον καὶ πνίγα παρέχει. Ταῦτον τοῖσιν αὐτοῖσι 
= \ LA 
θεραπεύων, οἷσι καὶ τοὺς πρόσθεν, τάχιστα ὑγιέα ποιήσεις" ? χλύζειν 


\ e 
δὲ ἐν πτισάνη ἑφθὴ λεπτῇ χαὶ μέλιτι. 


τ Εἰ EHK.-cuyx. EHJK.-ouyrexauéva 1. --- " τῇσι 1.--ἔρχεται (ἔχει θ, 
Mack) τὸ σῖτον (σιτίον 6, Mack) vulg.- Je lis ἔχεται.-- πνῖγα 1}.--θεραπεύειν 
al, manu H.- χαὶ τάχιστα FGHIT. —3 χαὶ χλ. ΕΗ. -- δὲ ἐν om. EH8, Mack. 
ππτισσ. EG, Ald., Frob., {]πᾶ. -- τῇ (τῇ om. 6, Mack) λεπτῇ (λοιπῇ E, H 
al. manu) vulg.- μέλι EH. - τέλος τῶν ἐντὸς παθῶν Ἱπποχράτους FG. 

æ 


DES AFFECTIONS INTERNES. 303 
quelque chose, il n’y a point de selles si ce n’est à grand’peine, 
et de matières brülées. Les aliments s'arrêtent dans la poitrine 
_et causent de la suffocation. En traitant cette affection de la 
même facon que les précédentes, vous procurerez très-promp- 
tement la guérison; on prescrira un lavement avec la décoc- 
tion d’orge légère et le miel. 


FIN DU TRAITÉ DES AFFECTIONS INTERNES. 


REMARQUES 


SUR LE DEUXIÈME LIVRE DES MALADIES, LE TROISIÈME ET LE LIVRE 


DES AFFECTIONS INTERNES , ET SUR LES MÉDECINS CNIDIENS. 


\ 


J’ai signalé dans les Arguments les liaisons qui existent, 
d’une part, entre le Deuxième livre des Maladies et le Troi- 
sième, d'autre part entre ces deux-ci et le livre des 4ffec- 
tions internes. On n’a d’ailleurs qu’à parcourir les intitulés que 
j'ai mis en tête de chaque paragraphe et vérifier les renvois, 
et l’on se convaincra sans peine que ces trois ouvrages ont des 
connexions très-étroites. Le fait, de quelque facon qu’on se 
l'explique, est certan ; soit qu’on y voie des remaniements 
d’un même livre à l’usage de l’enseignement, soit que des au- 
teurs différents se soient copiés sans scrupule, un fond com- 
mun y est manifeste. Ajoutez qu'aucun de ces livres ne paraït 
nous ètre arrivé tel que l’auteur le concut; rien n’annonce que 
nous en ayons les commencements; et, pour le Deuxième des 
Maladies, il est très-certain que le début est mutile. 

Étant ainsi établi que ces trois livres forment un groupe à 
part dans la Collection hippocratique, on peut faire voir que 
ce groupe tient beaucoup plus à l’école de Cnide qu’à celle de 
Cos. 

4° Un long paragraphe (νου. p. 104, S 68) qui se trouve 
dans le Deuxième livre des Maladies, se trouvait textuellement 
dans le livre des Sentences cnidiennes. A la vérité, l’auteur du 
livre hippocratique pourrait avoir copié le livre cnidien ; ou, 
réciproquement, l’auteur du livre cnidien avoir copié le livre 
hippocratique. Mais les trois preuves suivantes, venant en 
confirmation, montrent que nos trois écrits compris dans la 
Collection hippocratique portent le caractère cnidien, et que 
les ressemblances entre ces trois. écrits et les Sentences cri- 
diernes sont de l’ordre de celles que nous tronvons entre le 
Deuxième livre, le Troisième et le livre des À! ffections internes. 


REMARQUES SUR LES CNIDIENS. 305 
2° D'après Galien‘, les médecins cnidiens décrivaient sept 
maladies de la bile, douze maladies de la vessie, quatre ma- 
ladies des reins, quatre stranguries, trois tétanos, quatre 
ictères, trois phthisies. Or, non-seulement nous retrouvons, 
dans nos ouvrages dits hippocratiques, des divisions analogues, 
mais encore il en est quelques-unes qui sont exactement [65 
mêmes. Ces livres ont, comme les Cnidiens, quatre maladies 
des reins, trois phthisies, plusieurs ictères, plusieurs tétanos, 
plusieurs maladies de la bile. A la vérité, les stranguries y 
manquent ; mais elles n'y manquent que par l’injure du temps. 
Dans le livre des Affections internes, δ. 14, Vauteur renvoie au 
traitement des stranguries, qui, on le voit, y figuraient et qui 
n’y figurent plus, parce que le livre n’est arrivé que mutilé, non- 
seulement à nous, mais méme aux bibliothèques alexandrines. 
3° Les énfusions dans le poumon (voy. p. 162) étaient une 
pratique cnidienne; elles sont également une pratique des livres 
que nous considérons. On voit que des choses essentielles con- 
cordent. 

4 Galien nous apprend que les Seztences cnidiennes em- 
ployaïient perpétuellement les purgatifs , le petit-lait et le lait. 
Hippocrate, dans le Régime des maladies aiguës, τ. 1, S 1, 
signale cet emploi ; ce qui prouve que les Sentences cnidiennes 
qu'on avait dans la seconde antiquité, étaient bien celles 
qu'Hippocrate lisait et critiquait. Prescrire des médicaments 
purgatifs, du petit-lait et du lait dans la saison?, voilà toute 
leur thérapeutique, dit Hippocrate. On pouvait croire que, la 
chose appartenant aux Cnidiens, les expressions appartenaient 
à l’auteur qui les critiquait. Mais il n’en est pas ainsi; M. Er- 
merins ἢ ἃ remarqué que ces expressions se lisaient fréquem- 
ment dans le Deuxième livre des Maladies et dans le livre des 


1 Voy. t. Il, p. 198 et suiv., où j'ai réuni les passages de Galien relatifs 
aux médecins cnidiens. — ? Φάρμαχα ἐλατήρια διδόναι χαὶ ὀῤῥὸν χαὶ γάλα 
τὴν ὥρην πιπίσχειν, t. Il, p. 226. --- 5 Hipp. liber de victus ratione in mor- 
bis acutis, Lugd..Batav., 1841, p. 104. M. Ermerins pense aussi que ces 
livres sont cnidiens, 

TOM. VII. 20 


306 REMARQUES SUR LES ENIDIENS. 

Affections internes. 11 devient donc sûr que, dans le groupe 
ainsi mis à part, on ἃ non-seulement un fond cnidien, mais 
aussi une main cridienne. 

La critique d'Hippocrate contre les Sentences cnidiennes 
s'applique à nos trois ouvrages, que l’on peut considérer, 
si l’on veut, comme d’autres éditions de ce méme livre des 
Sentences. En revanche, on y rencontre une critique, sinon 
d’'Hippocrate lui-même, au moins d’une opinion qui est som 
tenue dans les 4phorismes. ai déjà appelé l’attention sur ce 
point (t. IV, p. 424). D’après l’aphorisme, un dépôt sablon- 
neux dans les urines indique la présence d’une pierre dans la 
vessie. L'auteur des Affections internes, que je puis maintenant 
nommer un Cnidien, accuse ceux qui pensent ainsi de ne pas 
comprendre la maladie, et prononce que c’est le rein qui est 
graveleux, En présence de la critique d’Hippocrate contre les 
Cnidiens, on ne doit pas négliger cette critique des Cnidiens 
contre les Hippocratiques. 

Nos trois livres cnidiens de la Collection hippocratique por- 
tent la trace de la croyance au passage des boissons dans le 
poumon, croyance qui était celle de la haute antiquité(voy.t. IE, 
Ρ. 376). J’ai appelé l'attention là-dessus dans les Arguments. 
Or, cette opinion a été réfutée avec un grand soin par l’auteur 
du Quatrième livre des Maladies ; à la vérité il n’indique, dans 
sa critique , aucun de nos trois traités; il combat seulement 
une opinion commune, qui était celle de Platon, et qu'Éra- 
sistrate a même eu encore besoin de combattre. Toutefois en 
peut signaler, dans ce qui forme, depuis l’école d'Alexandrie, la 
Collection hippocratique, les auteurs qui croient au passage 
des boissons dans le poumon et ceux qui n’y croient pas. Les 
Cnidiens, du moins ceux de nos livres, appartiennent à la pre- 
mière catégorie. 

Il y ἃ au temps d’Hippocrate, ou même un peu ayant lui, 
un médecm cnidien dont le nom était assez populaire pour 
que les poëtes comiques le citassent dans leurs pièces. En un 
passage qui nous a été conservé il nous est représenté comme 


REMARQUES SUR LES CNIDIENS. 307 


ayant couvert d’eschares le corps d’un de ses clients dans une 
affection de poitrine (t. 1, p. 7). Or, en parcourant nos trois 
ouvrages, dont je forme un groupe à part, on verra vite qu’ils 
sont bien cnidiens en cela ; car ils font le plus grand usage de 
la cautérisation dans les maladies thoraciques. 

Comment des ouvrages enidiens ont-ils trouvé place dans la 
Collection hippocratique ? Nous savons que, dans l’espace de 
la baute antiquité grecque qui se termine à la fondation des 
écoles alexandrines, beaucoup de livres ont péri, et quelques- 
uns de ceux qui furent alors conservés ont changé de nom. 
Des livres dont la plupart avaient été recueillis parmi les pa- 
piers d’un médecin, ou qui, venus par 765 navires”, et portant, . 
par la fraude des vendeurs, un nom célèbre , étaient recus à 
Alexandrie par les diaskevastes ou critiques, de tels livres sont 
ceux qui ont composé ce que la seconde antiquité a possédé et 
nous, après elle, sous forme de Collection hippocratique. 
est ainsi que des livres cnidiens y ont passé. Mais qu’étaient 
ces livres cnidiens? 115 différaient des Sentences cnidiennes, 
non point tellement qu’il n'y eüt pas des parties communes, 
mais assez pour que Galien, qui avait les Sentences sous les 
yeux, les en distinguât complétement, On doit croire que l’ac- 
tivité littéraire des Cnidiens ne s’était pas bornée aux Sentences, 
que plusieurs autres Hvres étaient sortis de leurs mains, et que 
nous avons là, seulersent un débris de leurs travaux, de 
même que la Collection hippocratique n'est, non plus, qu'un 
débris des travaux des Hippocratiques. 

De la sorte est formé dans cette Collection un groupe dis- 
ünct et qui, aux yeux de l’érudition médicale, n’est pas sans 
intérêt. Il nous donne, en l’absence des Sentences cnidiennes, 
depuis longtemps perdues , une idée de cette célèbre école de 
Cnide qui, dans le temps, rivalisa avec celle de Cos; et il di- 
minue la confusion générale qui ne manque pas d’assaillir 1e 
lecteur en présence de ce corps d'ouvrages dépareillés, in- 


1 Voy. ἴ, I, p. 262, le chapitre relatif à Ja publication de la Collection 
bippocratique, —?Voy. t, 1, p. 274, 


308 REMARQUES SUR LES CNIDIENS, 


complets, issus de plusieurs mains, extraits les uns des autres, 
formés de notes personnelles et de fragments, lesquels consti- 
tuent la Collection dite hippocratique. Plus, sur de bonnes 
preuves, on crée de pareils groupes dans cette Collection, 
plus on y répand de lumière et d’intérèt. 

Et, à vrai dire, ces reliques cnidiennes ne manquent pas 
d’un certain caractère qui leur est propre. Sans parler de leur 
tendance à subdiviser beaucoup les maladies, point sur lequel 
j'ai déjà appelé l’attention (t. II, p. 198 et suiv.) et que les 
Hippocratiques avaient critiqué, on y trouve des marques 
d’une médecine primitive, si la rudesse des procédés doit être 
considérée comme un indice de haute antiquité. On y nettoie 
la gorge enflammée avec une baguette garnie d’une laine 
molle. On pousse dans les narïnes d’un homme qui ἃ perdu 
la parole à la suite d’excès de boisson, des porreaux pelés. On 
y fait boire du vin de manière à enivrer le malade pendant 
plusieurs jours, jusqu'à ce que cet état d'ivresse prolongée 
détermine quelque hémorrhagie; ce qui, bien entendu, peut 
ne pas arriver et n’est pas sans danger. En cas d’angine on 
introduit des canules dans la gorge afin que l’air soit attiré 
dans le poumon. En cas d’iléus on insufle, avec un soufflet, 
de l'air dans les intestins. Mais ce qui est un des plus rudes 
procédés de cette vieille médecine, c’est l’infusion dans le 
poumon ; porter sur la glotte et peut-être jusque dans la tra- 
chée des substances plus ou moins irritantes afin de provoquer 
la toux et la rupture des vomiques est aussi violent qu’infidèle. 

La succussion par léchelle appartient aussi à la médecine 
de Cnide; non pas qu’il en soit question dans nos traités ; 
mais Soranus nous apprend (Sor. ÆEph., Regim. Pruss., 
1838, p. 95) qu'Euryphron, sans doute dans les Sentences 
cnidiennes, conseillait la succussion par l’échelle en cas de 
procidence de la matrice. Ce procédé se trouve aussi dans 
la Collection hippocratique ; mais là il appartient à l’auteur 
du livre des Maladies des Femmes, qui est aussi celui du 
livre De la Génération ct de la Nature de l'enfant et du Qua- 


REMARQUES SUR LES CNIDIENS. 309 
trième livre des Maladies ; ce qui forme un autre groupe à part 
dans cette Collection. L’auteur du traité des Articulations, tout 
en exposant la manière de se servir de l’échelle, déclare qu’il 
ne s’en est jamais servi, et que ce procédé , qui à sa connais- 
sance n’a jamais réussi, est plutôt le fait de charlatans (t. V, 
p. 183). Cette critique, quoique générale , frappe sur les Cni- 
diens, qui, comme on le voit, employaient la succussion par 
l'échelle. 

On remarquera aussi comme quelque chose de caractéris- 
tique dans nos trois traités la singularité de certaines dénomi- 
nations. Ainsi les veines sont dites revomir en une certaine af- 
fection; des maladies sont appelées épaisses, sans qu'aucun 
épaississement en soit le symptôme; d’autres sont intitulées 
iléus et n’ont rien de commun avec l’'iléus ou volvulus. On 
peut rapprocher de cet emploi de dénominations particulières 
la dénomination que nous savons avoir été appliquée par eux 
aux muscles du devant des lombes : ils nommaïient ces muscles 
renards (ἀλώπεχες) (t. V, p. 65). Avaient-ils donc des particu- 
larités dans leur langage médical et aimaient-ils à employer 
des mots qu’on ne retrouve pas ailleurs avec la même significa- 
tion ? 

Cependant, à côté de cette rouille antique, il ne faut pas 
dédaïgner les Cnidiens, tels que nous les connaissons par leurs 
livres inclus dans la Collection hippocratique. Je relève et je 
signale au lecteur quatre points principaux qui doivent toujours 
appeler l’attention des modernes sur eux : 1° la découverte du 
bruit de frottement dans la pleurésie ; 2° l’incision du rein en 
cas de pyélite purulente à la suite de calculs; 3° la trépana- 
tion d’une côte dans la paracentèse pour empécher la pénétra- 
tion de l’air; 4° leur remarquable description des pertes sémi- 
nales. 


ΠΕΡῚ ΓΥΝΑΙΚΈΤΗΣ ΦΥΣΙΟΣ. 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 


ARGUMENT. 


Comme il n’est, on peut le dire, dans ce traité rien qui ne 


se trouve aussi, et plus développé, dans les livres des Mala- : 


dies des Femmes , il faut renvoyer à ces livres mêmes toute 
x , . . A « . 

espèce d’explication. On connaitra très-vite ce que ren- 

ferme le présent traité en parcourant les sommaires que j'ai 

is en tête des paragraphes. Le traité de la Nature de la 


Femme est un extrait, comme il y en ἃ quelques-uns dans la - 


Collection hippocratique, extraits faits pour les besoins d’un 
maitre ou d’un élève. Au reste, celui-ci n’a pas été rédigé avec 
un très-grand soin ; il est des choses qui y figurent deux fois. 


Cependant il offre quelque utilité pour comprendre la théra- 


peutique des maladies utérines ; en effet, il a réuni ensemble | 


les différents moyens qui sont propres à ces maladies : pes- 
saires , injections , fomentations , fumigations. 

M. Ermerins, dans son édition du Régime des Maladies aë- 
guës, remarquant qu'Euryphon le Cnidien mettait sur l’échelle 
la femme affectée de procidence de la matrice et que le même 
procédé se lit dans le traité de la Nature de la Femme, a pensé 
que Soranus attribuait ce dernier traité à Euryphon. D'abord, 
ce traité n’étant qu'un extrait des livres des Maladies des 
Femmes, où en effet se trouve aussi ce procédé, ce sont les 
fivres des Maladies des Femmes que Soranus aurait eu l’inten- 


tion d’attribuer à Euryphon. Mais cela même n’est pas admis- 


‘Hippocratis liber de Victus ratione in acutis, Lugd. Batav., 1841, 
p. 368. 


y 


ARGUMEST. 311 
sible ; Soranus n’aurait pas attribué à Euryphon, sans en aver- 
tir, un ouvrage qui figurait dans le canon hippocratique; et, 
comme au contraire les Senterces cnidiennes passaient généra- 
lement pour être d’Euryphon, c’est dans les Sentences que 
Soranus ἃ pris 88 citation, mais le rapprochement fait par 
M. Ermerins n’en est pas moins curieux ; car il montre, en 
cela aussi, les connexions des livres cnidiens avec les livres 
hippocratiques. 


BIBLIOGRAPHIE. 


MANUSCRITS. 


M46—=C, 2254= D, 44 F, 241= G, 249 2H, 9140 
—=1, 2143 =J, 2145—K, Cod. Serv. ap. Foes=—L, 2332=xX, 
Cod. Fevr. ap. Foes — Q, Cod. Vindob, —=6. 


ÉDITIONS ET TRADUCTIONS. 


De feminea natura et de feminarum merbis, Fab. Calvo inter- 
prete, Paris, 4526, in412. — Theod. Gorziades, Diss. de morbis 
uteri secundum Hippocratis librum Περὶ γυναιχείης φύσιος, Tenæ, 
4797, in-4°. 


ΠΕΡῚ TYNAIKEIHE ΦΥΣΙΟΣ. 


NY ἡ, Περὶ δὲ τῆς γυναικείης ᾿ φύσιος χαὶ νοσημάτων τάδε λέγω" μά- 
λιστα μὲν τὸ θεῖον ἐν τοῖσιν ἀνθρώ ἴ var À { 
α μὲν τὸ θεῖον ἐν τοῖσιν ἀνθρώποισιν αἴτιον εἶναι" ἔπειτα αἱ 
9 ,./ î SEE -, \ γι € \ \ € , λ € ΄ , 
φύσιες τῶν γυναικῶν χαὶ χροιαί" ai μὲν γὰρ ὑπέρλευχοι, ὑγρότεραί 
τε χαὶ ῥοωδέστεραι, αἱ δὲ μέλαιναι " σχληρότεραί τε καὶ στρυφνότε-- 
ραι, αἱ δὲ οἰνωπαὶ μέσον τι ἀμφοτέρων ἔχουσιν. "Οὕτω δὲ καὶ περὶ 
τῶν ἡλικιῶν Evubuiver ai μὲν νέαι ὑγρότεραι χαὶ πολύαιμοι ὡς 
ἐπιτοπουλὺ, af δὲ πρεσδύτιδες ξηρότεραι καὶ ὀλίγαιμοι, ai δὲ μέσαι 
? 3 ’ Υ̓͂ - \ \ 3 - = / 
μέσον τι ἀμφοτέρων ἔχουσιν. Δεῖ δὲ τὸν ὀρθῶς ταῦτα χειρίζοντα 
πρῶτον μὲν ἐχ τῶν θείων ἄρχεσθαι, ἔπειτα διαγινώσχειν τάς τε 
ὅ φύσιας τῶν γυναικῶν χαὶ τὰς ἡλικίας χαὶ τὰς ὥρας χαὶ τοὺς τόπους 
οὗ ἂν ἠ" οἵ μὲν γὰρ τῶν τόπων ψυχροὶ, ῥοώδεες, οἵ δὲ θερμοὶ, ξηροὶ 
Y τ ΩΝ 
χαὶ στάσιμοί εἶσιν. ὁ Ἄρχομαι δὲ διδάσχων ἀπὸ τοῦ ὑγροῦ χατὰ 
φύσιν. 
“ A δ τ 
2. Ἣν ὕδερος ἐν τῇσι μήτρησιν ἐγγένηται, τὰ ἐπιμήνια ἐλάσσω 
χαὶ χακίω γίνεται, ἔπειτα ἐξαπίνης ἐχλείπει, καὶ À γαστὴρ ἐπανοι- 
δέει, χαὶ οἵ μαζοὶ ξηροὶ γίνονται, ϑχαὶ τἄλλα πονήρως ἔχει, καὶ 
δοχέει ἐν γαστρὶ ἔχειν, καὶ τουτέοισι γνώση ὅτι ὑδεραίνει. Σημαίνει 
δὲ LT 9 , -Ὁ € , , \ 2 4 , 
ὲ χαὶ ἐν τῷ ϑστόματι τῶν ὑστερέων" Ψαυούσῃ γὰρ ἰσχνὸν φαίνεται. 
Καὶ πὺρ καὶ ὕδωρ αὐτὴν λαμθάνει" ὁχόσῳ δ᾽ ἂν ὅ χρόνος πλείων 
΄ ὀδύ Δ 40 ΕΙΣ 7 ἥδ» δ ἰξύ \ \ με 
γίνηται, ὀδύνη τὴν ᾿ὁνειαίρην γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας χαὶ τοὺς χενεῶνας 


ΓΕ ΦΎΝΣ +4 415: Ὁ 5 “- A , LA Ὁ 
ἴσχει. Αὕτη à νοῦσος ἐκ τρωσμοῦ μάλιστα γίνεται, προσγίνεται δὲ 


! Φύσηος G.-vouc. [ἡπ4. -- τόδε 9. --ν om. Κι. -- τοῖς ἀνθρώποις (, --- 
τφύσηες (. --χρόαι CFGHIJK6, Ald., Frob. -- λευχαὶ (. -- ὑπέρλευχαι G.— 
5. ξηρότεραι HLG, Lind.-re C6.-7e om. vulg. -- στριφν. 1. - στρυφότεραι 
Lind.- στριφρότερα! 9. --- " ὧδε pro οὕτω δὲ χαὶ (9. -- δὴ . -- συμό, D6.-ai 
μὲν [γὰρ] [πη4. -- ὑγρότεροι “. -- ἐπιτοπολὺ Κθ. -- ὀλιγόαιμοι Ο. --τι ἐξ ἀμφ, 
ΕΉΠΚ. -- ἔπειτα [δὲ] Lind. —5 φύσηας 6. -- τῶν τόπων om. (89. -- ῥοώδεις 
vulg.- ῥοώδεες C, Lind.- δέ γε vulg.-ye om. C8.— 6 ἄρξομαι (θ.-- διδάσχων 
CFI6.—Gièdoueuv vulg. — Στὰ δ᾽ ἐμήνια (sic) C (8, ἐμμήνια). -- καὶ om. 
(restit. al. manu C) 9. -- τε καὶ Ὁ. -- καχίων C6. -- γένηται DFGI, Ald., Frob., 
Lind.— ἐχλίπει θ, --- ὃ χαὶ om. Lind.- ἔχει om. 9. -- ὑδρεαίνει (sic) D.— ὃ σώ- 
ματι (6. -- ψαύουσι νυ ]ᾳ. -- Ψαύοντι 1,1η4. -- Ψψανούσῃ De Morb. mul., 1. -- La 
sage-femme n’est pas nommée dans le texte; mais les participes sont au 
féminin; cela se représente souvent dans ce traité; et souvent aussi il 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 


1. (Considérations générales.) Voïci ce que je dis touchant la 
nature de la femme et ses maladies : le divin (Pronostic, $ 1) 
est chez les humains la principale cause; puis viennent les 
constitutions des femmes et leurs couleurs. Les unes sont trop 
blanches, plus humides et plus sujettes aux flux; les autres 
sont noires, plus sèches et plus serrées; les autres sont chä- 
tain et tiennent un certain milieu entre les précédentes. Il en 
est de même de l’influence des âges : les jeunes sont généra- 
lement plus humides et ont le sang abondant; les âgées sont 
plus sèches et ont peu de sang; les intermédiaires tiennent le 
milieu. Celui qui manœuvre habilement doit commencer 
d’abord par les choses divines, puis reconnaître les constitu- 
tions des femmes, les âges, les saisons et les lieux. Des lieux, 
les uns sont froids et disposent aux flux; les autres sont 
chauds, secs et resserrants, Je commence l’enseignement par 
l’humide naturel. 

2. (Hydropisie de matrice.) Si une hydropisie se forme dans 
les matrices, les menstrues sont moindres et plus mauvaises, 
puis cessent tout à coup ; le ventre se gonfle; les mamelles se 
sèchent. La femme est du reste souffrante et s’imagine étre 
grosse; à ces signes vous reconnaîtrez qu’il y ἃ hydropisie. 
L’orifice utérin donne aussi un indice : la femme, y tou- 
chant, le sent mince. La fièvre et l’hydropisie saisissent la 
patiente. À mesure que le mal se prolonge , la douleur s’em- 
pare du bas-ventre, des flancs et des lombes. Cette maladie 


s’agit de manœuvres que la malade ne peut elle-même exécuter. Je pense 
qu’il faut plus d’une fois entendre ces féminins de la sage-femme, à in- 
τρεύουσα, comme il est dit dans le premier livre des Maladies des Femmes. 
- γένηται vulg.-yivnrer (9. --- 1" γειαίρην CD.-veiatpav HE. - νειέρην 7. 
- νειατρὴν Lind.- νιαιρὰν 0.- νειαίραν vulg. — 1 ἡ om. C.- προσγίνεται: 
om. Ο.-- γίνεται pro προσγ. 0. - χρὴ λούειν D. - πο)γῶ θερμῶ 6. 


4 2 
χ.:» 


914 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


χαὶ ἐξ ἄλλων. “Οχόταν ὧδε ἔχῃ, λούειν χρὴ pu καὶ χλιάσματα 


€ 20/ 


προστιθέναι, 1 À ἂν à ὀδύνη ἔχη" pépuaxov χρὴ πῖσαι χάτω" μετὰ 
x ἐν 
δὲ τὸ φάρμαχον πυριὴν ἐν τῷ βολόίτῳ τὰς ὑστέρας, ἔπειτα προσθεῖ- 


ναι τὸ ξὺν τῇ χανθαρίδι, ὁ διαλιπὼν δὲ ἡμέρας τρεῖς τὸ ξὺν τῇ χολῇ" 
“ "» ἮΝ 


μίαν δὲ διαλιπὼν τρεῖς ἡμέρας χλυσάτω ἐν τῷ ὀξει. Καὶ ἢν μὲν ἡ 
γαστὴρ δγίνηται λαπαρὴ χαὶ οἵ πυρετοὶ πεπαυμένοι ἔωσι χαὶ τὰ 
ἐπιυήνια À VO τῷ ἀνδρὶ ξυγχοιμάσθω᾽ ὅ ἣν δὲ μὴ, αὖθις τὰ 
αὐτὰ ποιέειν, ἔστ᾽ ἂν γένηται τὰ ἐπιμήνια, καὶ ἐνίοις δ προσθετοῖς 
χρήσθω" Ab δὲ Ἀμερᾶς πινέτω τοῦ χρήθμου τὸν tn χαὶ γλυ-- 
κυσίδης τοὺς μέλανας χόχχους, χαὶ τῆς ἀχτῆς τὸν χαρπὸν ἐν οἴνῳ 


νῆστις, χαὶ τὴν λινόζωστιν ἐσθιέτω Τῶς πλείστην, καὶ σκόροδα ἑφθὰ 


8: 


© \ \ L = 7 y 09 f " 
χαὶ ὠμὰ, καὶ ὅσιτίοισι μαλθαχοῖσι χρήσθω χαὶ τοῖσι πουλύποσι καὶ 


τοῖσιν ἄλλοισι “μαλαχίοισιν" ἦν δὲ τέκῃ, ὑγιὴς γίνεται. 
À = > _- 4 
3. 79 Ἣν αἵ μῆτραι πρὸς τὸ ἥπαρ ἔλθωσιν, ἄφωνος ἐξαπίνης yive- 


x A 307 ΄ ν 41,7 0 ξ 
ται, χαὶ τοὺς ὀδοντας ξυνερείδει, χαὶ ἣ χροιὴ ““ μέλαινα γίνεται 


2 , a 1 “ δι τ} ὦ 2%... 12 
ἐξαπίνης DE TAUTX TAGYEL, ὑγιὴς EOUGX γίνεται δὲ τὸ τοιοῦτον πά- 


θος παρθένοισι μάλιστα παλαιῆσιν ἐούσησι καὶ χήρησιν, 15 αἵ νέαι 
2 οὦ \ ΄ 5 4 Ca ! ον Ὁ ss \ 4% 4 

ἐοῦσαι χαὶ τοχήεσσαι χηρεύουσιν. Ὅχόταν ὧδε ἔχη, τῇ χειρὶ  rpw- 
σὰς χάτω ἀπὸ τοῦ ἥπατος ἀποδῆσαι ταινίη ὑπὸ τὰ ὑποχόνδρια, καὶ 


τὸ στόμα διάγων οἶνον εὐωδέστατον ἐγχέαι, καὶ προσέχειν πρὸς τὰς 


1 \ 


- tue - \ 19 ον ἐν € , \ 3 / δ 
δῖνας χαι ὑποθυμιὴν τὰ χαχωδεα, ὕπο OE τὰς ὑστερᾶς τὰ εὐώδεα 


5. Δ SA 45 / œ 4 / \ - 4 
ἐπὴν 0£ © XATAVPOVNGT, πισαι φάρμαχον XATW, χαὶ μεταπισαι γάλα 


ι Ἢ pro ἡ DGUK.- om. CD.-pà ἔχῃ vulg,—Je supprime μὴ, d’après 
le sens et le passage parallèle du livre des Maladies des Femmes. -- [δὲ] χρὴ 
Lind.-To φάρμαχον om. C6.-Post πυριῆν addunt τὴν DFGUK. - βολίτω 
C6.-npostubévar 0. -- σὺν (bis) C0. —? [χαὶ] διαλ. Lind.- διαλυπὼν δὲ C6. -- 
δὲ om. vuig.—xavodro (. --- ὃ γένηται [ἡηᾳ. -- γίνεται GIS, Ald., Frob.-— 
λυπαρὴ (. --λαπάρη 9. -- ἐῶσι C0. —  ἔμμηηνα (6. -- ἐπιγένηται (θ.-- γένηται 
vulg.-cuyz. (9. ---ϑ εἰ 4. --ἔς τε pro ἔστ᾽ ἂν C. --- ὁ προσθέτοις G (0, ut so- 
[εὉ). -- χράσθω ΟΜ. -- χρ. om. (ἃ -- δὲ om. (0. --ὠχρηθμοῦ vulg. -- χριθμοῦ 
Ε. --.’χρίμνον, al. manu χρίθμον Ὦ, -- χρήμν ου ΟἩΜΪ ΤΕ. -- λινόζωστιν CD.- 
λινοζῶστιν γι}}5. ----Ἴ ὥσπερ G, ΔΙΑ. --- τοῖσι pro σ. (. -- μαλακοῖσι FHI. -- 
χρήσθω Lind.-y9%00w om. vulg.-Ce verbe est donné par le passage pa- 
rallèle de Morb, mul., 1. -- πουλύπουσι (sic) 1. —? μαλθαχοῖσιν vulg.-ma- 
λαχίοισιν (, -- μαλαχείουσιν θ. -- μαλαχίοισιν Lind.—1Ante ἢν addit δεύτε- 
ρον ὅ. -- ξυνερίδε: θ. -- χροιὸ ὅ, ---" πελιδνὴ Ο.. -- πελιη (sic) θ.--γίγν. C.— 
3 γίγν, Ο,, --τὸ τ. πάθος om. (. -- ταῦτα pro τὸ τ. m θ.-- παρθένησι Κ. --μά- 
Acta [δὲ] [1ηἀ. -- ἐούσῃσ: om. DFGHEK. -- χήραισιν C.— 3 ἢ pro αἱ CFG 
1. -- ἦν (sic) pro αἱ 0. -- νέουσαι pro νέαι ἐοῦσαι (, -- οὖσαι ἢ. -- τοχυΐεσσαι 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 345 


vient surtout à la suite d’un avortement; elle provient aussi 
d’autres causes. Les choses étant ainsi, on lavera la femme à 
l'eau chaude ; on fera des applications chaudes là où est la 
douleur ; on administrera un purgatif; après la purgation, on 
fera aux matrices une fumigation avec la bouse de vache; 
puis on appliquera le pessaire à la cantharide, et, après une 
interruption de trois jours, le pessaire à la bile. Laissant un 
jour d’intervalle, elle fera , pendant trois jours , des injections 
avec le vinaigre. Si ie ventre se vide, si les fièvres cessent, si 
les menstrues viennent, que la femme dorme avec son mari; 
sinon, on recommencera les mêmes moyens jusqu'à ce que les 
règles paraissent; elle usera de quelques pessaires ; dans les 
jours intermédiaires elle prendra en boisson écorce de creth- 
mos (créthmum maritimum , EL.) et les graines noires de la pi- 
voine ; à jeun, dans du vin, le fruit du sureau. Elle mangera 
beaucoup de mercuriale, de Pail bouilli et cru; elle usera 
d'aliments relâchants, de poulpes et des autres animaux mous. 
Si elle accouche, elle guérit. 

3. (Accés hystérique.) Si les matrices vont vers le foie, la . 
femme perd aussitôt la voix; elle serre les dents; la couleur 
devient noire. Ces accidents la saïisissent soudainement en 
pleine santé. Ils surviennent surtout chez les vieilles filles et 
chez les veuves qui, étant jeunes et ayant eu des enfants, res- 
tent dans la viduité. Les choses étant ainsi, on pousse avec la 
main en écartant du foie, on serre un bandage sous les hypo- 
chondres ; on ouvre la bouche de la malade et on y verse un 
vin très-parfumé ; on fait des applications aux narines; on fait 
une fumigation fétide pour le nez, aromatique pour les ma- 


Κ΄. --χειρεύουσιν C.- ynpe6cwoiv 0, — " πρώσασα vulg. - ἀπώσασα L, Lind. 
- Il faut lire πρώσας; voyez διάγων. -- ἀπὸ CDHIKQ'6, Lind.—üro vulg.-— 
ταινίῃ ἢ ὑπὸ vulg. -- om. L6, 1υ1πὰ. -- ἢ χαὶ τὸ στόμα διανοίγων L, Lind. 
- τὰ στόματα (6. -- διαγαγὼν θ. -- προσχεῖν (9. -- πρὸς τὰς 6. L, {1η4..-- πρὸς 
om. vulg.- ὑποχυμιιῆν (sic) C.— 5 χαταφρονήση 0, Codd. mss. regg. ap. 
Foes in not.- Quoique ces mss. de Foes ne soient plus dans la Bibliothèque 
natiouale, néanmoins la lecon est bonne.-zazxowpovñon νυ], -- χαταφο- 
ρήση Ὁ. -- χάτω φορήση L,- ἐπαναφορήσῃ [ἡπ0. -- μεταπιπίσχειν CO. 


316 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
ὄνου, ἔπειτα πυριῆσα: τὰς ὑστέρας εὐώδεσι, xat ' προστιθέναι τὸ ξὺν 
τῇ βουπρήστει, τῇ δὲ ὑστεραίῃ νέτωπον᾽ διαλιπὼν "δὲ δύο ἡμέρας 
3 , Ν ν Κα , EAN 2 Sie , = ln) χα 
χλύσα! τὰς ὑστέρας εὐώδεσι" τῇ δὲ ὑστεραίη προσθεῖναι "τὴν γλή 
χωνα᾽ διαλιπὼν δὲ μίην ἡμέρην, θυμιῆσαι τοῖσιν ἀρώμασι. Ταῦτα 
͵ \ / " 7.3 \ jar AIN AT 2 , 
ποιέειν τὴν χήρην, ἄριστον δ᾽ ἐν γαστρὶ σχεῖν" τὴν δὲ παρθένον πεί- 
θειν ὄξυνοικῆσαι ἀνδρί" πρὸς δὲ τὰς ὑστέρας προσφέρειν μηδὲν, μηδὲ 
\ , / rie ΝΑ \ 4 n/ 2 τι 7 
τὸ φάρμαχον πίνειν, χόνυζαν δὲ χαὶ χαστόριον διδόναι ἐν οἴνῳ νήστει, 
χαὶ τὴν χεφαλὴν μὴ ἀλειφέσθω εὐώδεσι, μηδὲ ὀσφραινέσθω. 
Li “Ὁ τω 
h. δ Ἢν προέλθωσιν αἵ μῆτραι καὶ Ἰ ἐξέλθωσιν ἔξω, πῦρ ἔχει μά- 
λιστα τὰ αἰδοῖα καὶ τὴν ἕδρην, καὶ τὸ οὖρον στάζει χατ᾽ ὀλίγον χαὶ 
δάχνεται᾽ ταῦτα πά ἣν x τόχου 8 ἐοῦσα τῷ ἀνδρὶ ξυγχοιμηθῇ 
άχνεται α πάσχει, ἣν ἐχ τόχου ὃ ἐοῦσα τῷ ἀνδρὶ ξυγχοιμηθῇ. 
4 Ν Ὁ [24 
“Οχόταν δὲ οὕτως ἔχη, μύρτα χαὶ λωτοῦ πρίσματα ἑψήσας ἐν ὕδατι, 
θ \ De À 10 LA L. LA | 9 € Ψ s 4 A A ἰδ Lo 
καταθεὶς ἐς τὴν αἰθρίην, προσχείσθω ὃ ὡς ψυχρότατον πρὸς τὰ αἰδοῖα, 
χαὶ τρίδων λεῖα προσπλάσσειν: ἔπειτα ἢ πίνουσα ὕδωρ φαχῶν χαὶ 
, ΠΝ g À “ eve ΄ 2 / \ à" À 
μέλι καὶ ὄξος, ἕως ἂν μεταρθῶσιν αἱ ὑστέραι, ἐμείτω, καὶ τὴν χλί- 
γὴν πρὸς ποδῶν ὑψηλοτέρην χεῖσθαι, χαὶ ὑποθυμιὴν ὑπὸ τὰ αἰδοῖα 
τὰ εὐώδεα " χαὶ ὑπὸ τὰς ῥῖνας τὰ χαχώδεα᾽ σιτίοισι δὲ χρήσθω ὡς 
μαλθαχωτάτοισι καὶ Ψυχοοἵσι, καὶ τὸν οἶνον ὑδαρέα πινέτω ‘? λευχόν᾽ 
à ΝᾺ 
νὴ λουέσθω δὲ μηδὲ μετ᾽ ἀνδρὸς συγχοιμάσθω. 
4 Ἁ ΝᾺ 4 2 ΩΝ 3 7ὔ 3 / 2 , 
5. Ἣν δὲ παντάπασιν ἐκ τῶν αἰδοίων ἐχπέσωσιν, ἐχχρήμναται 


e CE NC ARTE \ / / Ὶ τὰς ᾿ξύ 
ὥσπερ ὁσχὴ; XAL ὀδύνη λαμόάνει τὴν VELXI ENV γαστέρα χαὶ τὰς ἴζυας, 


1 Ξυντιθέναι J.- τὸ 1..-- τὰ (τὰ om. C, D restit. al. manu post ξὺν, FHIK) 
vulg.-oùv C6.- βουπρήστιδι ὑστεραίη (. -- βουπρήστι 0.— 2? δὲ om. C. — 
ϑχαῦσαι FGHIT, ΑἸα. -- δ᾽ CDH6. —“ τὸν CFGIJ8, ΑἸα. -- γλίχωνα CHJ.- 
μίαν θ,-- ἀρώμασι om. (.-- χήραν ΟἸΦΚ, --ἄριστον δ᾽ ἐν γαστρὶ σχεῖν C (6, 
Vatic. Codd. ap. Foes in not., ἔχειν). -- ἄρ.... σχεῖν om. vulg.- πείθειν om. 
6, ---ὐξ, 7. -- σ. vulg.- συνοιχεῖσαι θ. -- ἀνδοὶ om. CB. -- προφέρειν (. -- μιηδὲν 
om. Lind.—x6ovtav (. -- διδόναν om. θ. -- νῆστιν (9. --ἀλειφέτω Κ. --τισὶν 
εὐώδεσι vulg.-—rtioiv om. (9. -- ὀσφρενέσθω 0. — 6 Ante ἣν addit τρίτον ἡ. -- 
προέλθωσιν θ.-- προσέλθωσιν vulg.— 7 ἔλθωσιν (9. -- μάλιστα τὰ aid. χαὶ 
om. (9. --- ὃ ἐούσης (. -- ἔχουσα DFGJ.-uà Evyx. (cuyx. C) vulg.-uñ om. 
H, 11πα. -- δὲ om. (9. -- ὧδε (9. -- πρίσματα λώτον 9. -- καταθεὶς τὴν νείαιραν 
(νιαιρὰν θ: νειαίραν C, Ald.; νείεραν HI) vulg.- καὶ θεὶς ἐς τὴν αἰθρίην 
11π4..--Π faut lire ἐς τὴν αἰθρίην pour τὴν v., d’après de Morb. mul., II. 
— 9 χαὶ ὡς νυ]ρ. -- χαὶ om. C (D, restit. al. manu) GHI, Ald., Lind.-ôrx- 
προσπάσσειν sine λεῖα C.- λία προσπάσσειν 0. 10 πινθεῦσα (sic) C. -- φαχῶν 
D, Lind.- φαχὸν vulg. -- καὶ ἐὰν pro ἕως ἂν (. -- ὑποθυμιὴν (sic) C.- ὑπὸ τὰ 
αἰδοῖα τὰ καχώδεα, ὑπὸ δὲ τὰς ῥῖνας τὰ εὐώδεα θ. (Lind., χαὶ ὑπὸ τάς). -- 
" χαὶ om. (, -- χρῆσθαι (9. -- μαλακωτάτοισι 6 ΗΠ]. --- " μὴ (μὴ om. θ, Foes 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 911 


trices. Quand elle est revenue à elle, on lui administre un 
purgatif; et, après, elle boira du lait d’ânesse. On fera aux ma- 
trices des fumigations aromatiques ; on appliquera le pessaire 
avec le bupreste (lixus paraplecticus), le lendemain le nétopon 
(huile d'amandes amèéres). Après deux jours d'intervalle, injec- 
tion aromatique dans les matrices. Le lendemain, pessaire avec 
le pouliot: Après un jour d’intervalle, fumigation aromatique. 
Voilà ce qu’il faut faire pour la veuve, mais le mieux est de 
devenir enceinte. Quant à la fiile, on lui conseillera de prendre 
un mari; mais on n'appliquera rien aux matrices, on n’admi- 
nistrera point de purgatif; on donnera à boire, dans du vin, à 
jeun, le conyza (un érigeron, d’après Fraas) et le castoreum ; 
la femme ne s’oindra pas la tête avec des parfums, et elle n’en 
respirera pas. 

4. (Chute de matrice.) Si les matrices font procidence et 
sortent au dehors, de la chaleur se fait sentir surtout aux par- 
ties génitales et au siége ; l’urine coule goutte à goutte et cause 
de la cuisson. La femme éprouve cet accident quand, sortant 
d’accoucher, elle dort avec son mari. Les choses étant ainsi, 
prenez des baïes de myrte et des râclures de lotus (celtis au- 
stralis, L.), faites cuire dans l’eau , exposez au serein, faites 
des affusions aussi froides que possible sur les parties génitales, 
et, pilant bien , appliquez en caiaplasme; puis la femme, bu- 
vant de l’eau de lentilles avec du miel et du vinaigre, vomira 
jusqu’à ce que les matrices se relèvent; son lit sera plus haut 
aux pieds. Fumigations aromatiques aux parties génitales, fé- 
tides aux narines. Aliments très-émollients et froids; vin 
blanc coupé d’eau. Point de bains, point de coit. 

5. (Procidence complète. Succussion par l'échelle ; comp. Des 
Articulations , SS 42, 43 et 44.) Si les matrices tombent com- 
plétement hors des parties génitales, le tout pend comme un 


in not., ut est de Morb. mul., II) λευχὸν vulg.- xai pro δὲ μιηδὲ (9. -- χο:- 
μάσθω (0. -- ἐκχρημνᾶται (sic) (. -- ἐχχριρμνᾶται 9. -- ἐχχρέμανται DH, Lind. 
- ἐχχρέμαται νυ]α. -- λαμιδάνῃ ΕΤΟΡ. -- νειαίραν Εἰ, --“νείατραν Ὁ, -- νειέοην H. 
--νειατρὴν (ubique) Lind. -- νταιρὰν 6. 


348 DE LA NATURE DE LA FEMME, 


/ c 


καὶ ὁκόταν ὃ lyoûvos ἐγγένηται, où θέλουσιν ἐς χώρην ἱέναι" ἣ δὲ 
γοῦσος λαμμόάνει δχόταν ἐκ τόκου ἐοῦσα “ππονήση τὰς ὑστέρας ἢ τῷ 
- Lie “- AR æ «€ 0 ESA # 2 4 / 
ἀνδρὶ ἐν τῷ λοχίῳ ξυγχοιμηθῇ. Οκόταν δὲ οὕτως ἔχη, ᾿Ψύγματα 
À Va s x \ 3 - A A M 24 ΕῚ LA [4 
χρὴ 'προστιθέναὶ πρὸς τὰ αἰδοῖα, καὶ τὸ ἔξω ἐὸν ἀποχαθήρας, σίδην 
4 > T 
ἐν οἴνῳ μέλανι ἑψήσας, τούτῳ περιπλύνας, εἴσω» ἀπωθέειν, εἶτα μέλι 
Cd , > 2 -“- ι A À - LA 3 A #4 1 1 
καὶ ῥητίνην μίξας ἐγχεῖν xat χαταχείσθω ὑπτίη °xul ἄνω τοὺς πό- 
δας ἔχουσα ἐκτειναμένη" ἔπειτα σπόγγους ἐπιθεὶς ἀναδῆσαι ἐκ τῶν 
[ξύων - ὁκόταν δὲ οὕτως ἔχη, σίτων μὲν ἀπεχέσθω. ποτῷ δὲ ὡς ἔλα-- 
\ 
γίστῳ χρήσθω, μέχρις ἂν ἑπτὰ ἡμέραι παρέλθωσι" καὶ ᾿ἣν μὲν οὔ- 
5,2 2 ΄ 5 à o\ \ 4 La \ ΄ 
τως ἐθέλωσιν ἐσιέναι ὅ ἣν δὲ un, ἄχρας περιξέσας χαὶ θερμήνας, 
περιπλύνας τε χαὶ χρίσας, καὶ δήσας τὴν γυναῖχα πρὸς χλίμακα, 
ΑΞ 6. λίνα \ Ξ }7 PRO PET A VS θεῖ ὰ € ἘΑ͂Ν 
χρούειν “τὴν χλίμαχα κατὰ χεφαλῇς,, καὶ τῇ χειρὶ ἐσωθεῖν τὰς ὅστέ 
pus, ἔπειτα ξυνδῆσαι αὐτῆς τὰ σχέλεα 1 ἐπαλλὰξ,, καὶ ἐᾷν ἡμέρην 
ἣΝ 4 . x 
χαὶ νύχτα οὕτω, χαὶ διδόναι ὀλίγον χυλὸν ὃ πτισάνης Ψυχρὸν, ἄλλο 
ΝΑ na’ em n\ Ν λί Hit 3 = 1 ͵7 1 
δὲ μηδέν" τῇ δὲ αὔριον καταχλίνας, " ἐπὶ τὸ ἰσχίον σικύην προσδάλ-- 
λ € / \ 2 ό ou} £}; δ RUES ἐλ x 
εἰν ὡς μεγίστην χαὶ ἐδν χρόνον πουλὺν ἕλχειν" ἐπὴν δὲ ἀφέλῃς, μὴ 
- “7 Ἁ 
ἀποσχάζειν, ἀλλὰ καταχλίνας "ἢ ἔα. Kat μὴ πρόσφερε ἄλλο ἢ τὸν χυ- 
λὸν, ἕως ἂν ἑπτὰ ἡμέραι παρέλθωσιν ἣν δὲ διψῇ, ὕδωρ δίδου du 
\ € 7 DEA Dal eue ME = , ΖᾺ ! 
χρὸν ὡς ἐλάχιστον" ἐπὴν δὲ αἵ ἑπτὰ ἡμέραι παρέλθωσι,, σιτίοισιν 


= LA A o τω 
Mc μαλθαχωτάτοισι χαὶ ἐλαχίστοισι χρεέσθω. Ἣν δὲ ἀποπατῆσαι 
, 
ς 


EN , ΠῚ 4 
θέλῃ, ἀναχειμένη ἀποπατείτω, Eu ἂν τεσσαράχοντα ἡμέρα: παρέλ- 


9 


“ 43 2 , \ ε ὙΠ € WE \ Δ 
θωσιν: ἔπειτα “ ἀνιστάσθω χαὶ περιχωρείτῳ ὡς ἐλάχιστα, χαὶ μὴ 


κι , We , = 19 \ 3 / 3 / 
λουέσθω, χαὶ ὑποθυμιήσθω τοῖσι χαχώδεσι, χαὶ ἐσθιέτω ὀλίγα. 


ε Χρόνος Fees in not., ui de Morb. mul., Il, 11πα, -- πόνος vulg.- ἐσγί- 
νήται (sic) (.. -- οὐκ ἐθέλονσι D.-éxroxéouca DGHIJK. - ἐχτοχεῦσα Vatic. 
Codd. ap. Foes in not.—-26yw (D, al. manu λοχείω) FGHIJKS, -- συγχ. 
vulg.- ξυγχ. D. -- συγχοιμῆται C.-cuvxomätor 0. —?  ψήγματα (, -- προστ. 
om. J.—Post προστ. addit παρηγοριχὰ Lind.-coiènv CDFHITKS.- σιδίην 
vulg.—7oûtw.…. μίξας om. C8. - ξυντήξας pro μίξας Lind. —3 χαὶ CB. --καὶ 
om. vulg.—éxtevapévn 0.—évbeis (9. -- δὲ om. C.- ὧδε C8.- χρῆσθαι C0. -- 
μέχρι 09. -- ἣν pro ἂν C6. — εἰ (, -- ἐθέλουσιν (.-- ἔλθωσιν FGHIK.- ἐσιέναι 
(.-- εἰσιέναι νυϊσ.-- Post ἐσ. addit ἅλις ἔστω Lind.— " εἰ Ὁ9. -- μαχρὰς 
(μαχρὰς om., restit. al. manu D; μακρὰν C) περιζέσας νιε]ρ. - ἄκρας περι- 
ξέσας θ (Lind., περιξύσα:ε). -- C’est la vraie lecon.-re om. C8.- Post χρ. 
addit τῇ πισσηρῇ πα, -- πρὸς χλίμαχα δήσας ποιήσαντας PrO χαὶ δήσας τ. 
γ. π. χλ. Ο(θ, ποιήσαντας post χεφαλήν). ----ἢ τὴν x). om. (9. - κατὰ [τῆς] 
#. Lind. -- χάτω τὴν χεφαλὴν (9. -- χεφαλὴν ΠΕ. -- τὰς dot. om. C6. -cuvê. 
69. ---- ᾿Τἀπ. vulg.-èx. ΟΠΘΗΙΪΚΡ, Ald., Frob., Lind. -- οὕτως CDGHIK6,— 
βπτισσ. ὨΗ. -- δὲ οὐ", Ὁ, ---ϑ ἐπὶ.... κατακλίνας om. Ὁ, -- ἕλκειν χρ. x. HIJK 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 319 
scrotum; de la douleur se fait sentir au bas-ventre et aux 
flancs. Quand du temps s’est écoulé, les matrices ne veulent 
plus reprendre leur place. Cette affection arrive quand, sor- 
tant d’accoucher, la femme souffre dans les matrices ou dert 
avec son mari pendant le flux lochial. Les choses étant amst, 
on fera des applications froides aux parties génitales ; on net- 
toiera ce qui est sorti ; et, lavant avec du vin noir où a bouilli 
une grenade, on fait rentrer. Ensuite, mélant du miel et de la 
résine , on injecte. La femme sera couchée sur le dos, ayant 
les pieds élevés et les jambes étendues. Puis, appliquant des 
éponges, on les fixera à un bandage des lombes. En cet état, 
la femme s’abstiendra d’aliments et boira aussi peu que pos- 
sible jusqu’à ce que sept jours soient passés. Si les matrices 
rentrent par ces moyens, très-bien; sinon, râclez-en l’extré- 
-mité, échauffez-les , lavez-les, oïgnez-les; puis, attachant la 
- femme à une échelle, faites la succussion la tête en bas, et re- 
poussez les matrices avec la main. Puis on attache les jambes 
croisées, et on laisse la femme en cette situation pendant un 
jour et une nuit. On donnera un peu de décoction d’orge 
froide, et rien autre. Le lendeimain, la femme étant couchée, 
on appliquera sur la hanche une ventouse très-grande qu’on 
laissera tirer pendant longtemps. La ventouse ôtée, vous ne 
scarifierez pas, mais vous laisserez la femme couchée. Ne don- 
nez rien que la décoction d’orge jusqu’à ce que sept jours 
soient passés; si elle a soif, donnez de l’eau froide en très- 
petite quantité. Les sept jours passés, elle usera aliments 
très-émollients et très-peu. Si elle a besoin d’aller à la selle, 
- elle y satisfera couchée jusqu’à ce que quarante jours soient 
écoulés. Puis elle se iévera; elle marchera très-peu; point de 
bains; fumigations fétides ; peu manger. 
(8, πολλόν). ---- " ἔα CDIIK.-êg νυ ]σ. -- ἐξν Lind. -- ἔστ᾽ ἂν Cf. -- αἱ ἑπτὰ ΕΒ 
119. - ἢν... σιτίοισιν om. C.— " ἢ pro ὡς C. -- ᾽ρήσθω CDHIJKS, -- ἐθδέλη C. 
— "ἔστ᾽ ἂν ἐς τεσσαρεσχαίδεχα ἡμέρας πεοιέλθωσιν 8. --ἔστ᾽ ἂν ai τεσσα- 
ρεσχαίδεχα ἡμέραι παρέλθωσιν 9. --τεσσαρεσχαίδεχα (H, al. manu), Ald. — 


135 ἀγιστάσθω CDFGIJK6, ΑἸα, -- ἀνιστάτω vulg. -- περιχωρίτω 9. -- ἐλαχίστω 
Ὁ, - μηδὲ (καὶ μὴ pro μηδὲ Ὁ; καὶ pro μηδὲ θ) ὑπ. (ὑποθυμιείσθω G) vulg. 


320 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
" - 
6. "Ἣν αἱ μῆτραι ἅψωνται, πρόσχεινται, καὶ ἣν * ἅψη, ὄψει 
ληρὸν ὑπὸ τὸν χενεῶνα, χαὶ ὀδύνη λαμύόάνει τὴν νειαΐίρην γαστέρα 
σχληρὸν ὑπὸ τὸν χενεῶνα, χαὶ ὀδύνη λαμδάνει τὴν Env γαστέρ 
\ \ - \ 2 5 UE \ LA 2.7 5 ; 
χαὶ τοὺς χενεῶνας χαὶ τὰς ἰξύας, καὶ ἐς τὸ σκέλος ὀδύνη ἐμπίπτει 
χαὶ ἐχτείνειν οὐ ὃ δύναντα!" πολλάχις δὲ χαὶ ἐκπυΐσχονται ἔμμοτοι 
, \ , 3 L4 2 \ LU 3 A 
γενόμεναι, καὶ δεόμεναι ἀποθνήσχουσιν, ἣν μὴ καύσης À τάμης. 
« ΄ ESA CA Dr \ τα» ᾿ \ , et 
Οχόταν Gi ὧδε ἔχη φάρμαχον χρὴ πῖσαι χάτω, χαὶ λούειν πολλῷ 
“-- \ œ πον -ἢ FT 4 1 u 
θερμῷ καὶ πυριῆν, καὶ ὁχόταν νεόλουτος 5 ἢ νεοπυρίητος, χελεύειν 
ΕῚ - \ _ 
παραφάσσουσαν ἀφέλχειν τὸ στόμα τῶν ὑστερέων, καὶ ὑποθυμιῆν κα- 
λωνίην σμύρναν ῥόδινον περιχέων. Πινέτω δὲ γλυχυσίδης xoxxous 
΄ \ / Ὁ / > / 2 Υ C3 \ 
πέντε τοὺς μέλανας, τοῦ χαστορίου ξυμμίσγων ἐν οἴνῳ εὐώδει, nat 
a Ἁ 
καταχείσθω ἐπὶ τοῦ ὑγιέος ἰσχίου, χαὶ “προσθέσθω βάχχαριν ἢ λευ- 
χὸν ἔλαιον πρὸς τὸ ὑγιὲς ἰσχίον, ἴ καὶ ἐσθιέτω σχόροδα πλεῖστα χαὶ 
ὠμὰ χαὶ ἑφθὰ, χαὶ τὸν χυλὸν ῥοφείτω, χαὶ σιτίοισι μαλθαχοῖσι 
χρήσθω. "Env δὲ ὃ ἣ ὀδύνη παύσηται, ἀπάξεις ἐπὶ τὸ ὑγιὲς ἰσχίον" 
Αἱ == vw # 4 02 LA ποὺς “ 
ἔπειτα πυριὴν τῷ οὔρῳ, περιπάσσοντα τῆς δάφνης, χαὶ ἐχ τῆς πυ- 


9 


ἢ ! \ , æ gai € / , € 
pins προστιθέναι τὴν χυχλάμινον - τῇ " δὲ ὑστεραίῃ λουσαμένη ÜTo- 


΄ -» LI LA Γ , A LA »᾿, LA 
θυμιήσθω τοῖσιν ἀρώμασι. Maliota δὲ ἐχ ταύτης ἄτεχνοι γίνονται. 
LUI .-- "“, 
7. Ἣν ὑποπτυχθῇ τὸ στόμα τῶν μητρέων, τὰ ἐπιμήνια oÙx ἔτι 
, 11 à A1 2 ! 39 / \ 2 A \ em 3 Ἦν το x 
γίνεται" “Ὧν δὲ ἐγγένηται, ὀλίγα χαὶ πονηρά" καὶ τῷ ἀνδρὶ δὁχόταν 


= / 5 7 207 \ 4 / # \ \ 55 7 
ζυν! ᾽ ἀλγέει, ZA οουνὴ τὴν VELGIOTIV YAGTEPA ἰσχει χαι τὰς ἰξύας, 
= Re 


| à 1 = ἢ 
χαὶ ἦν lavason τῷ δαχτύλῳ χαὶ σχέπτηται τὸ στόμα, οὐ δῆλόν 


ni ͵ 


! Ante ἣν addit τέταρτον J. --- 7? ἀνάψεις ( -- ὄψει om. (9, - τῶν pro τὸν 
Η. -- νειαιρὰν, ut solet, 6.—veraiony (Ὁ. --7 νειέρην H. -- νείεραν K.- νείαιραν 
vulg.-—i£ioc C.-—5 δύναται θ. --ἔμμετοι (sic) (,-- γιγν. C.— yrv. K6, Ald.- 
yuwôuevo: DHIT.-raunc ἢ x. 4. -- {δὲ om. CDGJK6.- ὧδ᾽ (, --- " ἢ ponitur 
post νεοπ. (9. --νεοπύρετος (sic) (,, -- παραπάσσουσαν vulg.-rapagéocou- 
σαν Foes in not., Lind.- Cette conjecture est bonne : ἁψαμένη τῷ Gaxtüder, 
De Morb. mul., ΠΠ, -- χαλωνίαν C6,-On ne sait ce que signifie cette épi- 
thète de οαἰοπίοππο. -- περιέχον (D, al. manu περιχέων) FGHK. -- συνμί- 
σγων (9. -- καταχεῖσθαι FGHI6, Ald. - κεῖσθαι (, -- ἰσχύον C. —5 προσχέσθω 
C.- βάχαριν (. -- βαχχάριον Lind.- βαχχαρίνη (μαχχαρίνην J: χαχχαρίνη, G) 
pro β. à ΗΙΚ, -- ἔλαιον om. θ. -- ἰσχύον 6. --- ἰ καὶ,... ἰσχίον om. Κὶ, -- ἑφθὰ 
. χαὶ ὠμὰ pro πλεῖστα... ἑφθὰ ὅ. -- ῥυφήτω GC, -- ῥυφείτω HI, -- ῥοφίτω θ, --μαλ- 
θαχοῖς ἃ. --- ὃ ἣ om. ΑἸα. -- ἅπαξ ἐούσης τιῖσ, --ἀπάξεις Foes in not., Lind. 
- Conjecture qui paraît plausible, -- περιπάσσοντι (, - περιπλάσσοντα 8. - 
πυρίης Κ. --πυριῆς vulg. --- ϑ δ᾽ CD6.- ὑποθυμιείσθω Κ. -- ὑποθυμιάσθω 5. -- 
χρώμασιν ἃ. -- γίγνονται 6.— " Ante ἣν addit πέμπτον ὅ. -- ὑποπτιχθὴ C.- 
οὐχ ἔτι γίνεται FGUK. -- οὐχ ἐγγίνονται: (. -- οὐχ ἔτι γίνοντα: DH. -- οὐχ ἔτι 
ἐγγένηται (sic) θ΄. -- οὐχ ἐγγίνεται vulg.- οὐχ ἔτι ἐγγίνετα: Lind. — " εἰ H. 


\ 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 321 


6, (Suppuration dans le bassin, causée par une déviation de 
la matrice.) Si les matrices s’attachent, elles appuyent, et, si 
vous touchez, vous trouverez une dureté au flanc. Une dou- 
leur se fait sentir au bas-ventre , aux flancs et aux lombes ; la 
douleur s’étend à la jambe, qui ne peut être allongée. Souvent 
il se forme une suppuration qu’il faut traiter par les tentes ; et 
le flux emporte la malade si vous ne cautérisez ou incisez. Les 
choses étant ainsi, administrez un médicament qui évacue par 
le bas, lavez avec beaucoup d’eau chaude ou donnez un bain 
de vapeur ; après le bain d’eau ou le bain de vapeur, comman- 
dez que la sage-femme, avec le doigt, ramène l’orifice des 
matrices; faites une fumigation avec la myrrhe calonienne 
(vor. note 5) imprégnée d’eau de roses. La malade prendra cinq 
grains noirs de pivoine, en y mêlant du castoreum dans du vin 
parfumé ; elle se couchera sur la hanche saine ; on appliquera 
du baccaris (Auile de baccaris, gnaphalium sanguineum , XL.) ou 
de l’huile blanche (c’est le parfum ésyptien) sur cette même 
hanche. Elle mangera beaucoup d'ail cru et bouilli ; elle pren- 
dra la décoction d’orge; elle usera d’aliments émollients. 
Quand la douleur a cessé, vous attirez la matrice vers la 
hanche saine. Puis vous faites la fumigation avec l'urine, sau- 
poudrée de laurier , et, après la fumigation, vous appliquez 
le cyclamen. Le lendemain, s’étant lavée, elle fera la fumiga- 
tion avec les aromates. Cette maladie rend particulièrement 
les femmes stériles. 

7. (Repliement de l'orifice de la matrice. Ce paraît étre une 
déviation de l'utérus. Comparez, pour cette expression, replie- 
ment, Épid., vi, 8, 28.) Si l'orifice des matrices se replie, les 
règles ne viennent pas; et, si elles viennent, elles sont peu 
abondantes et mauvaises. Dans le coït la femme souffre, De la 


—ovvin 0.-oœuveicin C.-ñ 05. (Ὁ, -- ὀδῦναι 1, --ὠ 7νειαίρην CD.-verépnv H.- 
νειαίραν vulg. — dix: (sic) pro ἰξύας C. — " ἐσαφάσση [ris] {|π4..-- ἀφάσση- 
ται Ὁ. - ἀφασσέη 9. -- ἀφὰς ἔη C.-T@v δαχτύλων vulg.-rôv δάχτνλον C.— 
τῶ δαχτύλω DHK , Foes in ποί. -- σχέπτηται DK, Focs in not., Lind.- σχέ- 
πτεται (.. -- σχέπηται vulg.—0où om. (. -- ἦσθαι pro ἐστιν OC, -- ἔσται 1). -- τῷ 
οὔρῳ τοῦ ἀνθρώπου CB. -- ἀνθρωπείω DGHWK, 

TOM. VIL. 21 


322 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
2 « 0 ka CA -“ “- 5» Η μού ΘΕῚΣ λ 
ἐστιν. “Οχόταν ὧδε ἔχῃ, πυριῆσθαι τῷ ἀνθρωπίνῳ οὔρῳ" ἐπὴν δὲ πυ- 
f es { 
ριήσηται, ᾿λουσάσθω ἀπὸ τοῦ φαχίου" ἔπειτα λουσαμένη πυριήσθω 
“ 1 \ \ 
τῷ Αἰγυπτίῳ μύρῳ τὰς δστέρας, καὶ ἣν ἐς τὰς ῥῖνας ἀνέλθη À ὀδμὴ, 
\ ἐ 
ἐλπὶς αὐτὴν ὑγιέα γενέσθαι. Καὶ ὁκόταν μέλλη χαθεύδειν, προσθέσθω 
᾿ ᾿ 4 Μ' -Ὁ φο᾽ 
τὸ Αἰγύπτιον ἔλαιον ἐν εἰρίῳ" “τῇ δὲ αὔριον σχέψασθαι, εἴ τι μᾶλ- 
LA : -- 
λον ὥρθωνταϊ᾽ ἔπειτα πυριῆν εὐώδεσι καὶ προστιθέναι ἃ μὴ δήξεται 
ὁ χαθαρτήρια, χαὶ μεταχλύζειν μετὰ τὰ προσθετὰ, ἴσον τὸ ὄξος μί- 
σγων᾽ ὅταν δὲ τὰ ᾿ἐπιμήνια ἐγγένηται, ἐχνηστεύσασα χαὶ ἀλουτή- 
caca χαὶ θυμιησαμένη τῷ ἀνδρὶ συνέστω. Μάλιστα ὅ δὲ ἐχ ταύτης 
τῆς νούσου ἄφοροι γίνονται. 
LA “Ὁ 3 3 ? 

8. ὁ Ἣν αἵ μῆτραι πρὸς τὸ ἰσχίον ἐχθέωσι, τά τε ἐμυήνια οὐχ 
ἐγγίνεται, χαὶ ὀδύνη ἐς τὴν νειαίρην γαστέρα φοιτᾷ χαὶ ἐς τὸν χε- 
- \ ἃ 7 ee © À " \ 4 \ 2 7 
νεῶνα, χαὶ ἣν Ἰἅψη τῷ δαχτύλῳ, ὄψει τὸ στόμα πρὸς τῷ ἰσχίῳ. 

σ Ka “- ς 
Ὅταν ὧδε ἔχη, λούειν θερμῷ, καὶ σχόροδα διδόναι ἐσθίειν ὡς 
τ A / Vie 1 8 > 5 S\ LA EE 
πλεῖστα, χαὶ γάλα ὄϊος πινέτω δἄάχρητον, ἐπειδὰν κατατρώξη" ἔπειτα 
/ S , / 3 UOTE 5 - 
πυριήσας δοῦναι φάρμαχον χάτω᾽ ἐπειδὰν δὲ καθαρθῇ, αὖθις πυριὴν 
τὰς ὑστέρας, τὸ μάραθρον χαὶ τὸ ἀψίνθιον ξυμμίσγοντα" ἐπὴν δὲ 
9 ΄ TS eV) \ / .- 7 a Rs. “- 
νεοπυρίητος ἢ, ἀφέλχειν τὸ στόμα τῷ δαχτύλῳ" ἔπειτα προσθεῖναι 
τὴν σχίλλην, μετὰ δὲ τοῦτο ξὺν τῷ ναρχισσίνῳ διαλιπών" “ἣν δέ σοι 
δοχέῃ χεχαθάρθαι, νέτωπον προσθέσθαι" τῇ δ᾽ ὑστεραίῃ ῥόδινον μύ- 
τὸ 7, θ 41 δᾺ θ ΄ τὰς τ τ “- 3 T4 e + û 
ρον" παύσασθαι δὲ προσθεμένη τῇ προτέρη τῶν ἐπιμηνίων" ἄρχεσθαι 


τ 


\ ” / À 
δὲ τῇ αὔριον, ἐπὴν ἀπολίπη. Ἔν δὲ τοῖσιν ἐπιμηνίοισιν ἣν μὲν τὸ 


1 Λούσασθαι 6. --πυρῶ pro μύρῳ 6. -- ἣ ὀδμὴ ἀνέλθη ἃ. -- ὑγιαία θ. --- 
2 τῆς δὲ (Ὁ. --ἢν vulg.-Je lis εἰ. -- ὥρθωνται (.. -- ὀρθῶνται vulg.—àv pro ἃ 
DGIJ. -- δήξεται (9. -- δήξηται νυ]σ. -- δέξηται DGHIIK. — 5 χαθάρσεως ἃ. -- 
χαθαρτήριον DITS. -- τὰ πρόσθεν τὸ ἴσον (. --- ἰ ἐμμήνια (. -- ἔμμηνα ἐχγένη- 
ται θ. -- καὶ ἀλουτ. om. (9. -- συνελθέτω CG. — 5 δ᾽ (9. -- νούσου ΟΠΗ0. -- νόσου 
vulg.—yiyv. G.—6Ante ἢν addit ἕχτον ὅ. -- ἑτέρα θεραπεία ἃ. --ἐχθέωσι 
Foes in not. ex Erot., p. 166 : ἐχθέωσιν, ἐχτρέχωσιν. -- εὐανθέωσιν vuig.- 
ἐνευανθέωσι θ. --ν εὐανθέωσι G.—-Eupunva (9. --ἐπιμήνια Ὦ. -- ἐγγίγν. C. 
--νείαιραν γι ]ρ. -- νειαίρην Ὁ. -- νειέρην Η. -- εἰς 4. --- Ἴ ἅψη (9, -- ἀφῇ νυ]ρ. -- 
ἐσαφάσσῃ [τις] 11πᾶ.-- τῷ δακτ. om. Κι. -- ἢ ὄψη pro ὄψει ΑΙΑά. -- ὄψη 6, 
ΕἼΟΡ. -- ἢ ἔψη (sic) τὸ στόμα τὸ pro ὄψει τὸ στ. DFGHIK.-xoùc (Οὐ. -- ἐν 
vulg.-— ὁκόταν DH.- διδόναι σχόροδα (9. -- ἐσθίειν om. Ὦ. -- τρίδειν -pro 
ἐσθίειν (. -- υἱὸς (. --- ϑ ἄχρητον ᾿ χαὶ (καὶ om. CDHIKB, Lind.) ἐπειδὰν δὲ 
(δὲ om. CHIJK6} χατατρώξη (καταπράξη K) ἄκρητον (ἄχρ.: om. C0), ἔπειτα 
(ἄχρ. ἔπειτα om., D restit. al. manu, ΟἩΠ}Κ) νὰ]ρ. -- μάραθον GHIJKO, 
ΑΙα. -- συνμίσγοντα 9. -- συμμίσγοντα CHIK, 11πη6. -- ξυμμίσγοντα Ὦ. -- συμ.- 
μίσγοντας vulg. —°veonvpntos (. -- ἐφέλχει θ. -- σχίλλην (9. -- σχίλλαν vulg. 


DE LA NATORE DE LA FEMMF. 395 


douleur occupe le bas-ventre et les lombes; et; Si on touche 
avec le doigt et qi’on examine l’orifice, il ne paraît pas. Les 
choses étant ainsi, on fera la fumigation avec l'urine huïhaïne ; 
äprès la fumigation, la malade se lavera ävec la décoction de 
lentilles ; puis, on fera une fumigation aux matrices avec lé pai- 
fum d'Égypte; et, si l'odeur vient aux naïines, il Ὑ a espoir 
que la malade guérisse. Au moment où elle va dormir, on fera 
ün pessaire avec l'huile d'Égypte dans de la laine. Le lendemain 
on examinera si les matrices sont redressées davantage; puis 
on fera une fumigation aromatique; on appliquera en pessaire 
des mondificatifs qui ne soient pas irritants; et on fera une in- 
jection après les pessaires , injection composée de moitié eau 
et moitié vinaigre. Quand les règles sont venues, la femme, à 
jeun, sans prendre de bain, et après une fumigation, s’unira 
ἃ son mari. Les femmes deviennent particulièrement infe- 
condes après cette maladie. 

8. (Obliquité de la matrice.) Si les matrices se portent vers 
la hanche, les règles manquent; de la douleur gagne le bas- 
venire et le flanc; et, si vous touchez avec le doigt, vous trou- 
verez l’orifice vers la hanche. Les choses étant ainsi, lavez avec 
l’eau chaude, donnez à manger beaucoup d’ail, à boire du lait 
pur de brebis , après le manger. Puis, après fumigation, admi- 
nistrez un médicament qui évacue par le bas; après la purga- 
tion , vous ferez une nouvelle fumigation aux matrices avec un 
mélange de fenouil et d’absinthe. Sortant de la fumigation, on 
ramènera l’orifice avec le doigt. Puis on mettra le pessaire de 
scille , et, subséquemmerit, après un intervalle, le pessaire de 
narcisse ; si la mondification paraît faite, le pessaire de néto- 
pon (Auile d'amandes améres); le lendemain, le parfum de 
roses. On cessera les pessaires la veille des règles, et on les 
commencera le lendemain du jour où elles auront cessé. Lors 


= σὺν 0. --“ναρχισίνω CGIK,- Post διαλ. addit μίην Lind.— 1 ἐπὴν 0.— èy- 
δέοι pro dé σοι C.—Gonet C.-vér. om. (.. - προσθέσθω (9. -- μῦρον J.— 
τ δὲ προσθεμένη 9. -- δὲ προσθεμένην (.. -- δὲ τοῦ προσθετεῖν (προσθέτειν HIK ; 
προστιθέναι J ; προσθετοῦ D) vulg. -- τῇ om, C.-rpotépa J. - ἀπολείπη D. 


324 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
αἷμα χαταῤῥαγὴ᾽ ei δὲ μὴ, πινέτω χανθαρίδας τέσσαρας, !éroxo- 
\ 
λούσασα τοὺς πόδας καὶ τὰ πτερὰ χαὶ τὴν χεφαλὴν, χαὶ γλυχυσίδης 
, , \ , \ ἢ ΟΝ VE 7 / 3 / 
κόχχους πέντε τοὺς μέλανας, χαὶ σηπίης ὠὰ, Ξσπέρμα σελίνου ὀλί-- 
2 " 5 AV à: À 20/ 4 LA , Υ͂͵ De OP 
γον ἐν οἴνῳ᾽ καὶ ἦν ὀδύνη ἔνη καὶ ἣν στραγγουρίη ἔχη, ἐν ὕδατι 
-- “Ὑ . À Ὁ 
θερμῷ χαθήσθω, χαὶ πινέτω μελίχρητον ὅδαρές" ἣν δὲ ὃ μὴ χαθαρθὴ 
ΦΌΥΝ Ὁ ΄ LT / BP 11-925 ΄ 12 A ΝᾺ ΄, 
ὑπὸ τοῦ πρώτου, αὖθις πινέτω, ἔστ᾽ ἂν γένηται" ἐπὴν δὲ γένηται, 
ἀσιτήσασα ᾿ξυνέστω τῷ ἀνδρί" ἐν δὲ τῇ καθάρσει τὴν λινόζωστιν 
ἐσθιέτω, καὶ πουλύποδας ἑφθοὺς, χαὶ σιτίοισι μαλθαχοῖσι χρεέσθω. 
Ts δὲ νούσου ἀπαλλάσσεται ἣν ἐν γαστρὶ σχῇ. 
“νλ ΩΝ \ 
9. ὁ Ἣν êx roxou μὴ καθαρθῇ, οἰδέει ἣ γαστὴρ χαὶ τὰ σχέλεα, 
\ ce \ 20/ A / , VW Near Αι. ΤΑΣ 
χαὶ ῥῖγος καὶ ὀδύνη τὴν νειαίρην γαστέρα χαὶ τὰς ἰξύας ἔχει" ἔστι 
6% g \ \ ἢ re DATE ἢ SUITE ee 
δ᾽ ὅτε καὶ πρὸς τὰ σπλάγχνα ἴ ἀνέρχεται, καὶ λειποψυχέει" ταῦτα 
΄ - ,ὕ - , Mer ai / » 7 V8 
πάσχει ἀρχομένης τῆς νούσφυ᾽ ὁκόταν δὲ χρόνος ἐγγένηται, τὰ δχύλα 
τ , ΕΣ "ὦ ε , Ts où ΄ Υ € L 
τοῦ προσώπου ἐξερυθριᾷὰ. “Οχόταν ὧδε ἔχη, πυριήσας τὰς ὑστέρας 


o 


un \ οὐ Ν ,ὕ ΧΕ VER ns νι NES RD ES x 
προσθεῖναι τὴν χυχλᾶμινον TIVETUW GE TO ζὺν τῇ oœot, εστ ἂν TO 


ce ἘΣ ΤΡ Een le dt er QE 4 1 τ 
ῥεῦμα χινηθῇ" ὃ ἐσαλείφειν δὲ ἐς τὸ στόμα τῶν ὑστερέων στέαρ χή-- 
vetoy χαὶ σμύρναν χαὶ δητίνην χλιερὴν, χαὶ ἐμπλασσέσθω ὡς μά- 
λιστα, χαὶ πρὸ τοῦ “ σιτίου ἐσθιέτω ἑψοῦσα τὴν λινόζωστιν, χαὶ σχό- 
à , \ 1 P A 4 , 0 
ροδα, χαὶ πράσα, καὶ χράμόης τὸν χυλὸν δοφεέτω, χαὶ σιτίοισι 
ἜΡΟΝ, ! LUS ΛΑ CE Al τς 
ναλθαχοῖσι χρήσθω, θαλασσίοισι δὲ μᾶλλον, χαὶ λουέσθω “θερμῷ 
- -“- Ὁ d 
τῶν δὲ λιπαρῶν χαὶ τῶν γλυχέων ἀπεχέσθω, ἕως ἂν ὑγιὴς γένηται. 


10. 3 Ἣν αἱ μῆτραι ᾿δολεγμήνασαι πρησθῶσι, φῦσα ἐγγίνεται, 


‘ ῬἈποχολούσασα 0. -- ἀποχαυλούσασα (. -- ἀὀποχόψασα vulg. -- χόχχους 
πέντε om. (. -- σιπύης FGK, Ald.- σιπίης CHI. —?[xai] ox. Lind.- λίνου 
vulg,— σελίνου Corn. ex libro Il de Morb. mul.- σελίνου paraît préférable 
pour un remède emménagogue.—6}tyoy (9. -- ὁλ. om, vulg. — à pro ἣν C.- 
Ante ὀδύνη addit μὴ θ.-- ἔνῃ ex libr. Il de Morb. mul.-ëy" (ἔχε: C) pro 
ἔνῃ vulg.-Lind. supprime ἔχῃ et ἣν, correction à laquelle on échappe 
avec ἔνῃ. -- 24010600 0.— 3 μὴ om. (. -- ἴσ, C6.- δὲ om. C. -- λινόζωστιν C6. 
--λινοζώστιδα vulg.- λινοζῶστιν 4. -- μαλαχοῖσι ἢ. -- χρήσθω 6θ.-- νούσον CD, 
11πάᾶ. -- νόσου vulg.—ñv (9. -- ἐὰν νυ]. -- ἔχη 9. --- 5 ἕόδομιον ὁ, -- περὶ τῆς x 
τόχου μὴ χαθαιρομένης, χαὶ θεράπεια αὐτῆς θ. -- οἰδέῃ Ald.- νειαίραν (,, -- 
γειαίρην Ὦ. --ὠ νειέρην H.- νείαιραν γι]ρ. -- νειαιρὴν 1,1η4. --ἔχη θ. --- δὲ ὁχό- 
ταν (ἃ (ὁκότε 6). — 7 ἀνέρχονται (.. -- λειποψυχέει CDHJ, Lind. -- λιποψυχέει 
vulg.— ἀρχόμενος Ο(. --νούσου CDHJ, 11πα. -- νόσον vulg. — 5 ὃ χοῖλα vulg. -- 
χοίλα 0. -- κοινὰ C.-—Voy. Schneider, Lex., au mot χυλοιδιάω. -- ὁχόταν οὖν 


vulg.—oùv om. (9. -- χλάμινον (sic) C.- σὺν (Δ -- δαιδὶ vulg. -- δαδει (sic) ! 


θ. -- δαδὶ (. --- ϑέπαλ. 1). --ἐς ἀλείφει (sic) θ.-- στέαρ (.. --ἔλαιον pro στέαρ 
vulg.— χήνιον 9. -- σμύραν (sic) Ὁ, -- χλιεοὴν θ. --χλιηρὴν ὈΚ, -- χλιαρὴν vulg.- 


DE LA NATURE DE LA FFMMF. 325 
des règles, si le sang fait éruption, très-bien; sinon, la femme 
prendra en breuvage quatre cantharides sans les pieds, les 
ailes et la tête, cinq grains noirs de pivoine, des œufs de 
sèche et un peu de graine de persil dans du vin. 51] survient 
de la douleur et de la strangurie, elle prendra un bain de siége 
chaud , et boira du mélicrat étendu d’eau. Si une première 

administration n’amène pas les règles, on recommencera jus- 
qu'à ce qu’elles arrivent; les règles arrivées, elle s’unira, à 
jeun, avec son mari. Pendant les règles, elle mangera de la 
mercuriale, des poulpes bouillis, et usera d’aliments émol- 
lients. Elle guérit de la maladie en devénant enceinte. 

9. (Lochies coulant mal.) Quand à la suite de laccouche- 
ment les purgations ne procèdent pas, le ventre se gonfle ainsi 
que les jambes ; il y a frisson ; la douleur se fait sentir au bas- 
ventre et aux lombes; parfois même elle gagne les viscères, 
et la malade est prise de défaillance. Elle éprouve ces acci- 

. dents au début ; quand le mal se prolonge, le dessous des yeux 
rougit. Les choses étant ainsi, on fumige les matrices, et on 
met en pessaire le cyclamen. Elle boira la préparation avec les 
branches de pin (tæda, pinus abies), jusqu’à ce que le flux 
commence. On oïndra l’orifice des matrices avec la graisse 
d’oie, la myrrhe, la résine chaude, et on en mettra le plus 
possible. Avant le repas, elle mangera de la mercuriale cuite, 

- de l'ail et du porreau; elle boira l’eau de chou; elle usera 
d'aliments émollients, venant surtout de la mer; elle se lavera 
à l’eau chaude. Elle s’abstiendra des choses grasses et douces 

jusqu’au retour de la santé. 

10. (Air développé dans la matrice et leucorrhée.) Si les 
ἐμπλαζέσθω vulg.-éuretéciw (. -- ἐμπλασσέσθω K. — 1 σίτον (9. -ἔψουσα 
(sic) Ο.--τὴν λινόζωστιν ἐψ. Ὦ. --λινόζωστιν (9. -- λινοζῶστιν τυΐϊρ. -ῥη- 

« φεέτω (sic) (ὦ, -- ῥοφεέτω [,1π4. -- ῥοφείτω vulg. — 16, om. ὅ. - τῶν δὲ γλ. 
χαὶ τῶν λιπαρῶν Ό. -- ἔστ᾽ pro ἕως (. --- "3 ὄγδοον {. -- περὶ μήτρης φλέγματος 
χαὶ ἐμπρήσεως, καὶ θεράπεια αὐτῆς 9. --- "' φλέγματος πλησθῶσιν Vatic. 
Codd. ap. Foes in ποί. -- πλησθῶσι vulg.- πληθῶσι Α]Α. -- πλησθῶσι, eadem 
manu ρ C. -- La lecon par 9 est la bonne. -- φύσσα (]. -- ἐνγίγνεται 0. -- χαὶ τὰ 


ἐ, λ. ἐπ. om. (, -- ἔμμηνα 9. -- ἐπέρχεται DGHIJKG6, Ald., Lind.- ἀπέρχ. 
vulg,-[uai] φλεγμ, Lind,-oheyuarwèns C. 


326 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


LA 


χαὶ τὰ ἐπιμήνια λευχὰ ἐπέρχεται ohsymorièea: ἔστι δ᾽ ὅτε lxal 


᾿ 
αἷμα λεπτῶν ὑμένων ἔμπλεων" χαὶ τῷ ἀνδρὶ ὑπὸ τῆς ὑγρότητος oÙx 
“ἐθέλει μίσγεσθαι, χαὶ yon καὶ λεπτὴ γίνεται. "᾿Ερέσθαι οὖν χρὴ 


EPA Aile? δ / \ 27 πὰς \ ἃ 1 80 7 Si τὦ 
αὐτὴν τὸ ῥέον ἣν δάχνη τε χαὶ ἐξελχοῖ᾽ χαὶ ἣν μὴ ὁδάχνη, ἀπὸ τοῦ 
; = Ἔξ, 4 ET À 
“ἐγχεφάλου φάναι εἶναι τὸ peduu “ei δ᾽ οὖν, ἀπὸ τῆς χοιλίης. Ἢν 
LS Mer Dre / ne: ! SAN τ , # > , 
μὲν οὖν ἀπὸ τῆς χοιλίης ἡ, ἐμείτω ἀπὸ τοῦ φακίου " ἔπειτα ἐλλεδόρῳ 


7, € 


SOS y 5 2 Nes 2 ὩΝν = NES # ΠΣ 
χαθῆραι, ἔπειτα Ÿéc τὰς ῥῖνας ἐνεῖναι" ἐπὴν δὲ σοι À VW χοιλίη 


.6 


Ἂ ἢ Ὁ ᾿, ‘à - 2 7 ὌΝ 2 ΄ 
χεχαῆάρθαι δοχέη, φάρμαχον πῖσαι XATW° “σιτίων δὲ ἐπεχεφῇρ λι- 


παρῶν χαὶ γλυκέων" τὰ δὲ δριμέα 7 πρθοθέρειν ὡς ξύμφορα, ἣν Ἰμὴ 
. - à .- - à 
τὰ αἰδοῖα ἡλχωμένα ἔῃ" ψυχρὰ δὲ ἀμείνω" xat λουέσθω ὀλίγῳ, πλὴν 
\ es \ À 10 7 DA - € \ =’ 
un θερμῷ, μηδὲ τὴν χεφαλήν᾽ πινέτω δὲ νῆστις ὑπεριχὸν, λίνου 
, SAT dd 7 BAS) es - 
σπέρμα, ἐλελίσφαχον ἐν οἴνῳ ὑδαρεῖ" ἐπὴν δὲ παύσηται τὸ ῥεῦμα, 


΄ ee - SIG RS7 \ à 1? - 
χλύσαι Tu χυλῷ τῶν ὀλυνθων, XAL UETUXAUCEL τοῖσι στρυφνοῖσιν, 


Ἢ δὲ νοῦσος “αλεπή. 
SHy αἵ αἢ PA δ 2 Se ἜΙ 
ν αἵ μῆτραι φλεγμήνωσι, τὰ un γῇ, οὗ γίνεται παντά 


ψετος αὐτὴν 


À \ VO 57 ε Ve 1 F F4 
πασιν, ἢ πονηρὰ χα! ὀλίγα᾽ χοὶ ὀχόταν νῆστις ἢ VA ε 


À Ga < 2 , | = À 4 LA A 
ἿΝ ανει δχόταν δέ τι φάγῃ; ξι. LEE ι τὰ σιτία. χαι οὐυνὴ τοι τὴν 


\ 
γειαίρην γαστέρα χαὶ τὰς ἴξύας, καὶ eee ἴσχει" h δὲ γαστὴρ 


λ δὲ 
ὅτὲ μὲν σχληρὴ,, δτὲ δὲ μαλθαχή ἐστι, χαὶ φυσᾶται, χαὶ μεγάλη 


ι 
/ SES TRAME BAUER Et Se AS RANSE . ΔΕ ΜῊΝ 
γίνεται, χαὶ OOXSEL ἐν γαστρι a ἣν 15 δὲ ἀφασσησῃ , Χεένεον γίνε 


τ LA 7 LA 
ται τὸ πλήρωμα" ταύτη μέχρι 1 μὲν δέκα μηνῶν τὸ οἴδημα κατ᾽ ὀλί- 


᾿ 


2 


παρέλθ λατα! 1 1 VO ὶ φαλὸς ἐξί 
ρέλθωσιν, ἐμπίπλατα! ἣ γαστὴρ “καὶ ὕδατος, χαὶ ὃ ὀμφαλὸς ἐξί-- 


" 


\ \ ΄ τὦ 
γον αὔξεται, οἷόν περ τὴ ἐν γασ rot ἐχούσῃ" ἐπὴν δὲ οἱ δέχα μῆνες 
mn 


1 Καὶ om. (9. -- λεπτῶν 6. -- λεπτὸν Ὑιι]σ. -- ἔμπλεων CDEGUK, Ald. --ἔμ- 
πλεον vulg.-yiyveror C. --- Ξ ἔρεσθαι I, Ald., Frob., [1η4. -- αἴρεσθαι β. -- 
ἔρεσθαι (sic) οὖν αὐτῇ χρὴ Ὦ. -- ἐρέσθαι γοῦν αὐτὴν χρὴ 7. -- αἵρεσθαι οὖν 
χρῆσθαι οὖν χρὴ αὐτὴν C.- αὐτῇ ΗΙΚ. -- un δάχνεται pro ἣν δάχνη τε C (6, 
δάχνειται). — δάχνηται PrO δάκχνῃ TE nd — ai ἐξελχοῖ om. C.—3 δάκνη 
(9. -- δάχνηται vulg.- φαίην DFGHIJK.— “ἣν δὲ δάχνη pro ei δ᾽ οὖν CB, 
Exempl. Vaticana ap. 065. ---ϑῬἽ εἰς ἔς ἀμ (sic) 6. -- δοχέη C.- 
Sox vuig. — ὃ σίτων (0. -- σιτείων Ὁ. -- ἀπεχέτω Ὦ. -- ἀπέχεσθαι K,- χαὶ ya. 
om. (. -- συμφέρει pro προσῷ. ὡς ξ. (9.-- ξύμφορα 4.-- σύμφ. νῈ}6.-- δὲ pro 
μὴ (Ὁ. - εἷλχ. θ.--ἤλχ. 1.-- εἴη ΒΕΉΠΚΟ΄. -- ἔῃ Lind.-% (ἢ om. C) vulg.- 
λούσθω 9. -- ὀλίγω (89. -- ὀλίγον vulg.-xai pro πλὴν (θ.--ἐν θερμῶ DFGHI 
ἀΚ0', 11π4. --λινούσπερυα 9. -- ὑδαρὲς C.— 5 ὀλίνθων ὨΗ. -- ὀλόνθων [θ. -- 
ὀδόντων (. -- τοῖς 8. — 9 ἔνατον 1. -- περὶ φλέγματος μήτρης χαὶ θεράπεια θ. -- 
ἐπιμήνια [Κθ. -- ἐχμήνια ΕΟ]. -- ἢ οὐ γίν, J.— παντάπασιν οὐ γίγνεται C (γίν. 
6).— φαίνεται L.— 1% om. (, -- τι ©. om. C.-èuén (, -- ὀδύνην (. -- ἔχει om. 
Ὁ. -- κατὰ τὴν νειαίραν (. -- νειαίρην D.- νειέρην Η. -- νείαιραν vulg.—!! xx. 


\ 


DE LA NATURE DFE LA FEMME. 327 


matrices enflammées se gonflent, il se développe de l'air, et 
les règles viennent blanches et pituiteuses ; parfois s’écoule un 
sang ténu, plein de membranes. A cause de l'humidité des 
parties, la femme ne veut pas avoir de rapport avec son mari; 
elle jaunit et maigrit. Il faut lui demander si le flux est mor- 
dant et cause des ulcérations ; s’il n’est pas mordant, dites qu’il 
vient de l’encéphale; s’il est mordant, dites qu’il vient du ven- 
tre. S’il vient du ventre, la malade vomira avec la décoction 
de lentilles; puis on l’évacuera avec l’hellébore, ensuite on en 
mettra dans les narines. Quand le ventre supérieur vous pa- 
raïitra assez purgé, un évacuant par le bas sera administré. Elle 
s’abstiendra d'aliments gras et doux. Les aliments âcres seront 
prescrits comme utiles, à moins que les parties génitales ne 
soient ulcérées ; 1] vaut mieux les donner froids. Elle se lavera 
avec peu d’eau, qui ne sera pas chaude, et ne se lavera pas la 
tête. À jeun, elle boira l’hypéricon (kypericum crispum, L.), 
la graine de lin, la sauge, dans du vin coupé d’eau. Lorsque 
le flux aura cessé, on fera, avec le suc de figues vertes, des in- 
jections qui seront suivies d’injections astringentes. La maladie 
est difficile. 

11. (Jnflammation de la matrice; gonflement du ventre ; 
ascite.) Si les matrices s’enflamment, les règles ne viennent 
pas du tout, ou ne viennent que peu et mauvaises. Quand la 
femme est à jeun, elle est prise de vomissement; si elle ἃ 
mangé quelque chose, elle revomit les aliments. La douleur 
tient le bas-ventre et les lombes ; il y a défaillance. Le ventre 
est tantôt dur, tantôt mou; il se météorise; il devient gros, et 
on dirait une grossesse; mais, si vous touchez, la tumeur est 
vide. Le gonflement croît peu à peu jusqu’à dix mois, comme 


θ. -- ἀποψυχίη ΠΕΘΉΪΚ. -- λειποψυχεῖ" ἴσχει δὲ ἣ γαστὴρ CG. -- καὶ ἣ γαστὴρ 
4. -- τότε (bis) (09. -- φυσσᾶται J.— "2 δὲ σαψάσση (..-- δὲ σαφάσση 9. -- ἐσ- 
φασσήση Vaticana exempl. ap. ἘῸ65. -- ἐσαφάσσῃς [ἡπ6, -- γίγνεται C. — 
13 μὲν om. Κι. -- τῶν δέχα νυν. -- τῶν om. ΟἾΠΚΡ. -- αὔξεται om. (9. -- ὥσ- 
περ D, [1πα. -- τῇ om. (9. -- οἷόν περ ἐν τῇ γαστρὶ ἐχούση ὨΗ. --- " καὶ 6, 
- καὶ om. νυ]ρ, -- ὕδατα Ε΄ -- χωμφαλος (sic) pro χαὶ 6 due. θ.-- ἐξίσχη 1. - 
ἴσχε: C. 


928 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
\ 4 # ΄, 4 
σχει, nai ἣν ἐσαφάσσης τὸν δάχτυλον, εὑρήσεις τὰ στόμα ἰσχνὸν 
\ “- Li / 
χαὶ ξυμπεπτωχὸς τῆς μήτρης" καὶ " ἐπ᾽ οὖν ἐφάνη τὰ ἐπιμήνια ὀλίγα 
\ Den (ta: -᾿ 4 A , , vire 
χαὶ πονηρὰ, χαὶ τὰς χληΐδας χαὶ τὸν τράχηλον λεπτύνεται, χαὶ οἵ 
1 ἰδέ sc ’ To = ΄ » , 
modes οἰδέουσιν. δ΄ Οχόταν ὧδε ἔχη, φάρμαχον πῖσαι χάτω, χαὶ 
, A \ 
προστιθέναι πρὸς τὰς ὑστέρας ᾿ὁχόσα χαθαίρει μὴ δάχνοντα, χαὶ 
AL \ 7 , \ ce ξεν y - ἢ 
μετὰ τὴν πρόσθεσιν χλύζειν τὰς ὑστέρας, ἴσον τὸ ὄξος μίσγων 
35. = , x s 
ὀξύτατον" χαὶ τὴν λινόζωστιν ἐσθιέτω, χαὶ τὸν χυλὸν, ἐπιόάλ--: 
LA , A S ΄ « τ ΄, 
λουσα ἄλητον, ὅδχόταν ἑφθὸν ἡ, ῥοφεέτω. “H δὲ νοῦσος ἐπικίνδυνός 
ἐστιν. 


ς ΕΝ ᾿ 3 - , , 

12. S’Epuoirehas ἣν ἐν τῇσι μήτρησιν ἐγγένηται, οἴδημα γίνεται 
15, “- ΝΟ 2 a / 5 \ , \ \ τ , d δ᾽ À 
πὸ τῶν ποδῶν ἀρξάμενον ἐς τὰ σχέλεα χαὶ τὴν ὀσφύν" ὅσῳ δ᾽ ἂν 
7 _«< y , ΄ »7, 3 4 
TRAElWY χρόνος γένηται, οἰδέει χαὶ ἣ γαστὴρ, χαὶ δῖγος χαὶ πυρε- 

x A Ga \ 3 ἘΦ JC ù DA -- EU > nr. 8.£ AE 
τὸς Axubaver χαὶ ἀσθένεια - ὑπὸ δὲ τῆς ὀδύνης οὐ δύναται ὃ ἥσυχά- 
SE | / € , 


« L4 c pal EN τ LA 
ζειν, ἀλλὰ ῥίπτει ἑωυτήν. “Ἢ δὲ ὀδύνη ἀνέρχεται x τῆς νειαίρης 
9 


ox 


" \ 

actoos ἐς τὰς ἰξύας - ἔπειτα ἄνω "ἔρχεται ἐπὶ τὰ ὑποχόνδρια χαὶ 
A LA 4 \ \ -“- ς LA s\ 
τὰ στήθεα χαὶ τὴν νῶν; χαὶ δοχέει ἀποθανεῖσθαι. ὅὁχόταν δὲ 


ἀνῇ, νάρχη λαυδάνει τὰς ὙΠ ἔστι δ᾽ ὅτε χαὶ τοὺς βουδῶνας 


LA À 
χαὶ τὰ σχέλεα χαὶ τὰς ἰγνύας ἡ χαὶ πελία ee 13χαὶ ὀλίγον ποτὲ 


, ᾿ x Le 
χρονον ῥάων δοχέει εἶναι, ἔπειτα αὖθις τὰ αὐτὰ πάσχει, χαι ὁ 


\ 3 , 3 / 
13-/oûc φλυχταινῶν χαταπίμπλα αται, XL TO προσῶπον ἐρυθηματα 


#6 ) VON , 2 ὯΝ E ξηρός. Αὕτη à νοῦσο 
φύει, χαὶ “' δίψα ἔχει ἰσχυρὴ, χαὶ 6 φάρυγξ ξηρός. Ἢ À νοῦσος 


1 Khv θ. -- ἐσσαφέσση F.-Ecavñon ΟΠ. -- ἐσαφάσση HIJO, ΑἸα. -- ἐσαφάση 
Κ, -- ἐσαφεύσση 6. -- ἐς τὸν ΠΕΘΉΠΚ. -- τῶ δαχτύλω θ΄, Lind.-edpñoet C6. 
— ai om. Ὁ, -- συμπ. ΟΚθ. --- Ξὅπον (ἐπὴν C) ἐφάνη νυ]ρ, -- ἐπουνεφάνη θ. - 
La lecon de 6 est la bonne; voy. t. VI, p. 271, la note additionnelle, -- 
ὀλίγα [ἐστὶ] καὶ Lind.—5xai ὁκόταν C.— οὖν (δὲ pro οὖν 8; οὖν om. C) 
ὧδε ni — τε pro τὰς (. ---ἰ ὅσα (9. -- μὲν μὴ (. -- ὄζος (. -- μεῖζον pro ui- 
σγων (. -- ὀξντάτω DH, -- ὀξυτάτου 9. -- ὀξύτητι 1. -- λινόζωστιν CD. --λινοζῶ- 
στιν ἘΝ - ἐπιδάλλουσιν (, --- " χαὶ (xai om. C8) 6x. vulg.- ῥοφεέτω 1. -- 
ῥοφείτω vulg. —6 δέχατον 1. -- ἢν ἐρ. δὲ ἐν νυ]ρ. -- ἐρ. ἣν ἐν 06. -- ἐἐγγίνηται 
C.- οἴδημα yiv. om. (D, restit. al. manu) FGHIJK.- ἀρξάμενος (D, al. manu 
ον) HJ.- ἀρξάμενα Εὰ. -- χαὶ ἐς vulg.- καὶ om. C6.-cxékn ὈΚ.--τὴν ὀσφῦν 
CDGHUK8, Ald., Frob., [πα. -- τὴν om, γα] 5. -- ὀσφῦν vulg. —? πλείω C6. 
- ὁ χρόνος vulg.- 6 om. CDFHIJ6.- γένηται 6. -- ἐγγένηται vulg. -- οἰδέει J, 
Lind.-oiûet vulg. RUE A SX θ. -- ῥέπει Κ. -- σαυτὴν 9. -- ἀνέρχεται post 
γαστρὸς (. --νειαίρας (ἱ -- νειέρης Η. -- νιαιρὰς θ. -- νειαιρῆς Lind.— 9 ἔρχ. 
om. (, -ἐὠὀπὶ C, bon exempl. ap. Foes, Lind.-ürè vulg.-ävn C.-— 
ἂν ἡ Ald, — " αὐτοὺς pro τοὺς C,-roùc pro τὰς C.— "! xai om. CDFGHIJ 
Κθ, Ald. - Cette unanimité de nos mss, à rejeter ce xai mérite considéra- 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 329 


chez une femme enceinte; mais, quand les dix mois sont pas- 
sés, le ventre s’emplit d’eau, le nombril devient saïllant ; et, si 
vous touchez avec le doigt, vous trouverez l’orifice de la ma- 
-trice mince et affaissé. Α ce moment se montrent des menstrues 
peu et mauvaises. La femme maigrit des clavicules et du cou, 
et les pieds enflent. Les choses étant ainsi, un évacuant par le 
bas sera administré; et on appliquera aux matrices ce qui 
purge sans irriter ; après l’application de ces pessaires, on fera 
dans les matrices une injection moitié eau et moitié vinaigre 
très-fort. La malade mangera de la mercuriale, et elle en pren- 
dra l’eau en potage, y jetant de la farine qu’elle y laissera 
cuire. La maladie est dangereuse. 

12. (Phlegmasie utérine.) Quand l’érysipèle survient dans 
les matrices (Aph., v, 43), il se forme un gonflement qui, 
commencant par les pieds, gagne les jambes et les lombes. A 
mesure que le temps se passe, le ventre se tuméfie aussi; il y 
a frisson, fièvre et faiblesse. La douleur empêche la malade 
de reposer, et elle est en proie à la jactitation. La douleur va 
du bas-ventre aux lombes ; puis elle monte aux hypochondres, 
à la poitrine et à la tête, et la malade semble expirante. Quand 
la douleur se relâche, l’engourdissement s'empare des bras; 
parfois des aïnes, des jambes et des jarrets. La femme devient 
livide; par moments elle paraït être mieux, puis bientôt elle 
éprouve les mêmes accidents. La peau se remplit de phlyc- 
tènes, le visage se couvre de rougeurs, la soif est intense, et 
la gorge sèche. Cette maladie, survenant chez une femme en- 


tion ; toutefois, en comparant le passage parallèle, De Morb. mul. , I : 
νάρχη ἔχε: τὰς ἰξύας χαὶ τοὺς βουδῶνας καὶ τὰ σκέλεα, nai ἐν τῇσιν ἰγνύη- 
σιν πελία γίνεται, On reste dans le doute, -- πελιὸς vulg.— πέλιος Lind.- 
πελιὰς Vaticana exempl. ap. ἘῸ65. -- πελιὰ C.- πελία (sic) 0,—yiyv. C. — 
yat ὁχόταν (ὅταν θ) À. yo. 6. δοχέη (doxést θ) εἶνα: (9. -- δοχέη Ald.- 
ἔπειτ᾽ Ὁ. -- ἔπ. [δὲ] 11ηἀ. --ἴσχε: pro πάσχε: C6.— 5 χρόνος, al. manu χρὼς 
Ὦ. -- ἀχρόος GHIJ.- φλιχταίνων Ὁ, -- φλυχταίνων 1660. -- φλυχτενῶν Η. -- τὰ 
πρόσωπα (. -- [ἐς] τὸ πρ. Πι1η4. -- ἴσχει pro φύει C6. --- 1 δύψη Ὁ. -- ἔχει om. 
(9. --φάρυγξ est ordinairement du féminin dans la Collection hippocra- 
tique ; voy. t. V, p. 541, note 9. Ici l’unanimité de nos mss. rapprochée 
du passage du t. V, peut faire douter de la règle posée par Galien. 


330 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
/ / , 
Ἰῆν μὲν χυούσῃ ἐπιγένηται, ἀποθνήσχει" ἣν δὲ μὴ, μελεδώνη èx- 
φυγγάνει. *'Oxoruv ὧδε ἔχη, προσφέρειν δεῖ, ἣν ὃ πόνος ἔχῃ, ψύ- 
\ \ 2 J SK ,.,\ à \ 2 sy 
yuure, καὶ τὴν γαστέρα ταράσσειν. " Καὶ ἣν μὲν ἐν γαστρὶ ἔχη; σι- 
τίοισι χαὶ ποτοῖσι γρῆσθαι, 0) ὃ ἔμόρυον μὴ διαφθεί À 
ἴσι χρῆσθαι, ὅχως τὸ EuGpuoy μὴ διαφθείρηται, ἣν 
S\ We / , CI \ \ » 2 \ 4 ΩΝ 
δὲ un ὑποχωρέῃ, χλύζειν" Ἦν δὲ μὴ ἔχη ἐν γαστρὶ, φάρμαχον δοῦ-- 
- Ne ie ῃ / “ 4 Wie 
ναι πιεῖν, χαὶ ὡς ἐλαχίστοισι σιτίοισι χρῆσθαι ἡ χαὶ ὃς μαλθαχω- 
͵ M , ᾿ 
τάτοισι χαὶ Ψυχροῖσι, χαὶ τὴν λινόζωστιν ἐσθιέτω χαὶ τὴν ἀχτὴν, 
χαὶ μήτε ἁλυχὰ μήτε λιπαρὰ μήτε δριμέα, οἷον ὀρίγανον à θύμον 
, 2 \ IAA \ τ 3 σῷ εἶ \ # \ τὴ Ὁ 
ἢ πήγανον. ᾿Ἐπὴν δὲ τὸ πῦρ ἀφῇ χαὶ τὸ πνίγμα,, καὶ μιὴ καταστῇ 
A ὟΝ 4 3 Ἂ -Ὁ (4 \ δὲ 6 Led 
τὸ οἴδημα, φάρμαχον ἰσχυρότερον μεταπῖσαι κάτω. Τὴν δὲ “νοῦσον 
3 / S / 
ὀλίγαι διαφεύγουσιν. 
λ - τ 
13. 1 Ἣν of μῆτραι παρὰ φύσιν χάνωσι, τὰ ἐπιμήνια πλέω τοῦ 
δέοντος ἔρχεται χαὶ γλισχρότερα χαὶ πυχνὰ, καὶ À γονὴ oùx δἐμμέ- 
\ 3, gd à / eur # \ \ , ὍΣ es 
νει, χαὶ ἦν ἅψη τῷ δαχτύλῳ, εὑρήσεις χεχηνὸς τὸ στόμα, χαὶ πῦρ, 
\ es \ 297 = , \ , à \ \ 5) 
καὶ ῥῖγος, καὶ ὀδύνη λαμδάνει τὴν νειαίρην γαστέρα χαὶ τὰς ἰξύας. 
Αὕτη ἡ νοῦσος λαμδάνει x ῥόου αἱματώδεος" ὃ γίνεται δὲ ὁχόταν τὰ 
L4 27 / € (A € ΩΣ 10 A 39/ / sh. 
χαταμήνια ἐξαπίνης ἱστάμενα bayn. “Κἂν À ὀδύνη μάλιστα ἔχη, 
1 


€ 


2 \ es l4 \ Lg (4 
χλιάσματα προστιθέναι, Ἰχαὶ πυριὴν τὰς ὑστέρας, χαὶ πῖσαι φάρ- 


, \ θέ € = ι ιΖξ \ U “ζ \ 
μαχον χάτω, καὶ προστιθέναι ὁχόσα un δήξεται, χαὶ χλύζειν μετὰ 
\ > Ψ 1 \ 
τὰ προσθετὰ 1 στρυφνοῖσι, χαὶ λούεσθαι ὡς ἥχιστα᾽ σιτίοισι δὲ ὥς 
/ , RENE Ὁ 13 / CAS à 
ξηροτάτοισι χρέεσθαι" ἣν δὲ ταῦτα 1᾽ ποιέουσα ὑγιὴς μὴ γένηται, 
/ τ ων Te + \ , = Le £ AE, 
φάρμαχον πῖσαι, bo” οὗ ἄνω χαὶ κάτω χαθαρεῖται" ὁχόταν τὰ ἐπι- 
Lan 
μήνια 


« Ὁ 
Η δὲ νοῦσος θανατώδης. 


ἧ L4 Ame ’ “ὦ NI ee . - Kb + , 
χινέηται, χαὶ ὅχοταν παύηται, διαιτδν τὸν ŒUTOV τροπον. 


1 Ἐπὴν χυοφορούσῃ (χυοφορήση DGHJ, Ald.) (εἰ FGHIJK) ἐγγίνεται (ἐγ- 
γίνηται H, Lind.) vulg.- ἣν μὲν χυούσησιν (χυούση 6) ἐπιγένηται CB. -- με- 
λεδαινομένη ὑγιαίνει να}]σ. -- μελεδωνὴ (sic) ἐχφυγγάνει ἃ (θ, μελεδωνηι, 
sic). —* ὁχόταν οὖν vulg.—oùv om. (θ, -- δεῖ προσφέρειν post Ψύγματα I]. 
-λίην pro δεῖ, ἢν 9. -- ἔχει (, -- Post Ψψύγυατα addit δεῖ προσφέρειν H. — 
3 χαὶ om. (0. --ἢ pro ἣν (, -- σίτοισι (0. -- χρῆσθαι om. (9. -- μὴ ΟΕΉΪΜ0, 
Ald., Lind.-un om. νυ]σ. -- χλύζει 90. ---ἴ χαὶ ὡς θ. -- καὶ ὡς om. vulg.- 
χρήσθω pro μαλθ. 6. -- μαλθ. [τε] Lind.- λινόζωστιν (Ὁ. -- λινοζῶστιν vulg. 
- ἐσθίειν θ΄. Lind. — χαὶ pro ἢ Η.-- ἢ x. à 0. J. -- ὃ γοῦσον ταύτην (ταύ-- 
τὴν om. C6) vulg.— 7 ἑνδέκατον ὁ. -- καὶ (καὶ om. (10) τὰ vulg.- éupvie (. 
-Épunva θ.-- πλείονα (9. -- ἔρχηται Ὁ. -- πυχινὰ 0.—5 ἐμμένη FGIJ, Ald. -- 
τὸ στόμα om. (9. -- λαμόάνη 1. -- νειαίραν vulg.-vetsouv . -- ὠ νειαίρην (Ὁ. -- 
νειαιρὴν Lind.- Post γάστ. addit λαμθάνει O.—  γίγν. (, --ὃξ om. C.— 
ai ἣν sine À Ὁ. --ἔχη, μάλιστα 6.— "' χαὶ ὁχόταν ἡ (ἀνῇ Cornar., Lind.) 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 331 
ceinte, cause la mort; hors l’état de grossesse, le traitement la 
guérit. Les choses étant ainsi, on administrera, s’il y a dou- 
leur, des choses rafraïchissantes, et on lächera le ventre. En 
cas de grossesse, la femme usera d’aliments et de hoïssons de 
manière à ne pas ayorter, et, si elle ne va pas à la selle, elle 
prendra des lavements. Mais, n’étant pas grosse, on lui fera 
boire un évacuant, et elle prendra le moins d’aliments pos- 
sible, froids et les plus émollients. Elle mangera de la mercu- 
riale et du sureau, et s’abstiendra des choses salées, des choses 
grasses, des choses âcres, telles que l’origan, le thym ou la 
rue, Quand la fièvre et l’étouffement cessent sans que le gon- 
flement s’en aille, on lui administrera un purgatif plus éner- 
gique. De cette maladie peu réchappent. 

43. (Orifice utérin béant.) Quand les matrices sont béantes 
contre nature, les règles viennent plus abondantes qu’il ne 
faut; elles sont plus visqueuses et reparaissent fréquemment. 
La semence ne demeure pas. Si vous touchez avec le doigt, 
vous trouvez l’orifice béant; il y a fièvre, frisson, douleur au 
bas-ventre et aux lombes. Cette maladie prend à la suite d’un 
flux sanguin ; elle survient quand les règles, supprimées, font 
soudainement éruption. Si la douleur est intense, on fera des 
applications chaudes, des fumigations aux matrices ; on pres- 
crira un médicament qui évacue par le bas, et, en pessaire, 
ce qui n'irrite pas; après les pessaires , injections astrin- 
gentes; très-peu de bains. La femme usera des aliments les 
plus secs. Si ces moyens ne rétablissent pas la santé, on 
prescrira un médicament qui évacue par haut et par bas. Au 
moment où les règles commencent et au moment où elles finis- 
sent, la malade suivra le même régime, Cette maladie est dan- 
gereuse. 


πυριῖ» vulg.-6x670v ἢ om. ὨΘΗ͂ΙΠΚ. -- δήξηται vulg. - δέξηται CDGHIJK.- 
δήξεται! 9. --- "2 ἐν στρ. γυ]σ. -- ἐν om. C6, Ald.— στιφροισ! (sic) 8. -- ὡς ἥχιστα 
om. (΄. --  ποιέουσα Lind.- παθοῦσα νυ]σ. -- ἃ correction de Lind. est 

 bonne.-uà ὑγιὴς θ.-- χαθαίρηται να]σ. -- χαθαριεῖται C.- χαθαρεῖτα! 9. — 
" χιγήται (. -- χινέετα: ΗΚ. -- διαίτα νυ]ρ, -- δίαιτα DGI.- διαιτᾶν (9. Vati- 
cana exempl. ap. Foes, Lind. 


332 DFE LA NATURE DE LA FEMME. 


Ἅ -Ὁ mu ‘ 
14. 1 Ἣν αἵ μῆτραι ἐς τὸ μέσον τῶν ἰξύων ὠσίν, ὀδύνη ἴσχει τὴν 
e L 
νειαίρην γαστέρα χαὶ τὰ σχέλεα ὕστερον, χαὶ ὁχόταν ἀποπατήση, 
5.7 5 “ 2 77 \ D / / € 2 14 
ὀδύναι ἐγγίνονται " ὀξύτεραι, καὶ ὃ ἀπόπατος προέρχεται ὑπὸ βίης, 
χαὶ τὸ οὖρον σταζει, χαὶ λειποψυχέει. “Οχόταν ὧδε ἔχη, αὐλίσχον 


7 \ , - \ , ΩΣ À 
προσδήσας “πρὸς κύστιν, φυσῆσαι τὰς ὑστέρας, ᾿χαὶ πυριῆσαι À 


LA \ 
5 ἢ δὴν 


λοῦσαι πολλῷ θερμῷ, καὶ ὑποθυμιὴν ὑπὸ τὰ αἰδοῖα ὅχαχώδεα, ὑπ 


δὲ \ € > 0 FR #4 6 δὰ ὀδύ / / / 
ε τὰς ῥῖνας εὐωδεα᾽ ὅχόταν © δὲ ἣ ὀδύνη παύσηται, DAXIOV προπί- 


“ # κ᾿ 

σας, φάρυαχον πῖσαι ἄνω, Νὰ οὗ À χοιλίη οὐ χινηθήσεται. ᾿Ἐπὴν 
\ 2 7 

δὲ αἱ ὑστέραι χαταστῶσιν ἐς χώρην, φάομαχον πῖσαι χάτω χαὶ γάλα 


ταπῖσαι" ἔπε ιτὰ πυριήσας τὰς ὑστέρας Ἰοἴνῳ, τὰ σὺν τῇ δάφνη 


μ 

ἐμξάλλε εἰν, χαὶ προστιθέναι ἃ μὴ δήξε ξ Ἵ ὄξος * 
! EUV, χαὶ TC £ μὴ δήξεται, ξυμμίσγων τὸ ὄξος 
Y € ων D Pan * S!\ \8 Sao ͵ 
ἔπειτα ὑποθυμιὴν τοῖσιν ἀρώμασιν. Ἄτοχοι δὲ καὶ ὅγωλαὶ ἐκ ταύ-- 


τῆς τῆς νούσου γίνονται. 
ὩΣ ϑιρχόταν δὲ δόος λευχὸς ἐγγένηται, οἷον ὄνου οὖρον φαίνεται, 
χαὶ ὀδύνη ἔχει τὴν νειαίρην γαστέρα χαὶ τὰς ἰξύας χαὶ τοὺς χενεῶ- 
ἰδήυ. 


LA οτὖὋο = 
vas, χαὶ οἰδήματα τῶν ἴτε σχελέων χαὶ τῶν χειρῶν, χαὶ τὰ χύλα 


(MC) ΔΕ VA ur ᾽ν» \ \ 
αἴρεται, καὶ οἵ ὀφθαλμοὶ bypol, χαὶ ἣ χροιὴ ἰχτερώδης χαὶ λευχὴ 
΄ 11 NL / ΄ - , La ΝΑ LS / on 
γίνεται, xat ὁχόταν πορεύηται, ἀσθμαίνει. Ἢ δὲ νοῦσος γίνεται, ἣν 

, 3 ) ἡ # \ 49 Are 09 \ 
φύσει ἐοῦσα φλεγματωδης πυρεταίνῃ, καὶ χολὴ χινηθεῖσα μὴ χα- 
è \ \ 


θαρθῇ " ἣν μὲν οὖν À χοιλίη À ὀξέη, διάῤῥοιαι μὰ τὸν ἣν 3 δὲ ἐπὶ τὰς 


’ 


ὑστέρας τράπηται, ῥόος γίνεται. ᾿Γαύτην ἐπὴν "" δόος ἔχη, τρίδων μή-- 


! Awdexatov 1. - περὶ μητρῶν εἰς τὰς Vous ἐνπίπτουσι (sic) θ. -- εἰρύαται 
pro ὥὧσιν legit (ΟΥΠΔΓ. -- Π faut peut-être lire εἰλέωσι, comme dans le pas- 
sage parallèle du 115 livre des Maladies des Femmes. - νειαίρην CD.- νείε- 
ραν H.-— νειαιρὴν Lind.-üorura CÔ.- ἐνγίνωνται 6.— 206. om. C. -- xpo- 
έρχεται CL, Lind.—xpocépyerar vulg.-ÿdro βίης Cornar. ex libro II de 
Morb. 1.1}. -- ὑπὸ βίης om. γ]5. -- λειποψυχέει CDHJ, Lind. - ληποψυχέει 
6, -- λιποψυχέει νυ]. --- ὁ πρὸς [τὴν] [1πη4. -- φυσσῆσαι J.-IL est très-pro- 
bable qu’il y a ici une altération du texte; car le passage parallèle dit, non 
pas qu’on insufflera la matrice, mais qu’on y injectera de l’huile tiède. 
— fai om. (0. -- πυριήσας ἢ λούσας (9. -- πολλῶ καὶ θεομῶ DGHIK. — * τὰ 
(τὰ om. CO) κακ. vulg. -- τὰ (τὰ om. C6) εὐώδεα vulg, — 6 δὲ om. C. -- ὧδε ἔχη 
pro δὲ θ. -- φάχεον C.- προσπείσαι (sic) pro προπίσας G.—où om. vulg.—Il 
faut ajouter où non-seulement d’après le sens, mais aussi d'après le pas- 
sage parallèle du Ile livre des Maladies des Femmes. - χοινηθήσεται C. — 
7 ἐν οἴνω D, -- ἐμθάλλειν C6. - ἐμιδαλεῖν vulg. -- προσθεῖναι C.- δήξεται CK('6, 
Ald., Lind. -- δέξηται Ὁ, -- δέξεται ΗΠ]. --δήξηται vulg. -- συμμ.. (9. -- ἐπιτεν 


(sic) pro ἔπειτα 0.—5 χλωραὶ (9. -- νόσου Κ. -- γίγν. C.— ὃ τρισχαιδέκατον “᾿ 
7. -- περὶ ῥόον λενχοῦ θ.-- ῥόος λευχὸς (1. - λενχὸς 6 ῥοῦς vulg. -- ὡς pro οἷον ” 


; 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 333 


14. (Déplacement de la matrice.) Si les matrices sont au 
milieu des lombes, la douleur se fait sentir au bas-ventre, et, 
plus tard, aux jambes ; quand la malade va à la selle, les dou- 
leurs sont plus aiguës; les selles ne sortent qu'à grand’peine; 
l'urine coule goutte à goutte, et il y a lipothymie. Les choses 
étant ainsi, attachez un tuyau à une vessie, et insufflez les 
matrices. Puis, donnez un bain de vapeur, ou lavez avec 
beaucoup d’eau chaude. Aux parties génitales, on fera une 
fumigation fétide ; aux narines, une fumigation aromatique. 
Quand la douleur a cessé, on fait boire de l’eau de lentilles, 
et, ensuite, un vomitif qui ne mettra pas le ventre en mouve- 
ment. Les matrices étant remises à leur place, on administrera 
un médicament qui évacue par le bas, et, ensuite, du lait. Puis 
on fera aux matrices une fumigation de vin; on prendra la pre- 
paration au laurier et on l’appliquera en pessaire; elle n’est pas 
irritante; on y mêle du vinaigre; ensuite on fera une fumigation 
aromatique. Cette maladie rend les femmes stériles et boiteuses. 

15. (Leucorrhée.) Quand il y a leucorrhée, le flux est comme 
de l’urme d'âne; la douleur tient le bas-ventre, les lombes et 
les flancs ; les jambes et les bras s’œdématient ; le dessous des 
yeux se gonfle, les yeux sont humides; la couleur est ictérique 
et blafarde, et la marche cause de l’essoufflement. Cette mala- 
die survient quand la femme, étant naturellement pituiteuse, a 
la fièvre et que la bile mise en mouvement n’est pas évacuée ; 
si le ventre est acide, ce sont des diarrhées qui apparaissent ; 
si la fluxion se porte sur les matrices, c’est la leucorrhée. 
Quand il y a leucorrhée, pilez quantité égale d’écorce de pavot 
blanc et de pavot rouge, pilez le fruit de l’épine (acacia) dans du 


Lind.- ὄνου C6, Vaticana exempl, ap. Foes, Lind,- ὄνου om. vulg.-év- 
φαίνεται θ. -ἴσχει (9. -- νιαιρὰν 9. --“νειαιρὴν Lind.—veiarpav vulg.- νειαίραν 
C.— νειαίρην D.- νειέραν Η.--τοὺς om. C6.— re om. (θ,-- χοῖλα vulg.- 
Voy. plus haut, p. 324, note 8.-- ἰχτεριώδης ὅ.-- γίγν. C6. —!! χαὶ om. 4. -- 
ἀσθενεῖ 0. -- γίγν. (. -- οὗ ἂν pro ἣν (. -- φύση 9.-- φλεγυατώδη FG. - πυρετ- 
ταίνῃ Frob., Lind., — "3 χολῇ 1. -- χοινηθεῖσα μὴ καθαρὸν C.-7 Οὐ. -- ἡ om. 
γα]. -- ὀξαίη Ὦ. -- τἱγν. C.— 5. δ᾽ ἐς 0. --ἐς 6, -- ῥόες (ἃ, -- γίνονται (.--γίνη- 
ται G, Ald,, Frob. -- ἐνγίνεται 0, --- "διάῤῥοια vulg.- Π faut lire ῥόος. 


334 DE Τὰ NATURÉ DE LA FÊMME. 
xwvoé 'λευχῆς τὸ λέπυρον, τὸ ἴσον τῆς πυῤῥᾶς, ἀχάνθὴης τὸν χάσπὸν 
τρίδων ἐν οἴνῳ χεχρημένῳ, ἄλφιτα ἐπιδαλὼν ποταίνια πινέτω " ἣν 
\ 3 PAU + 
δὲ θέλῃς, " σίδην ἐς σποδὸν ἐγχρύψασα, ἐν οἴνῳ πινέτω, ὃ ἄλφιτον 
ἴσον χαὶ ἄλητον ἐπιδαλών " ὡς ἥχιστα δὲ λουέσθω " σιτίοϊδι δὲ χρήσθω 
€ Σ { ὶ ! - 5. “ἢ ἊΝ ΄ ες € n 
ὡς ξηροτότοισι καὶ ψυχροῖσιν: ἐπὴν δὲ παύσηται τὸ ῥεῦμα, φάρμα- 
xov “πῖσαι, 00 οὗ τὰ ἄνω χαθαίρεται, καὶ γάλα ὄνεϊον πινέτω" 
ὅ ἐπὴν δὲ τὰ χάτω χαθαρθῇ,, βόειον γάλα πινέτω ἐπὶ τεσσαράκοντα 
͵ Ἃς 97 δὰ; ΝΣ , 3 / ἐδ 
ἡμέρας, ἣν δύνηται, faut ἐξαιθριάσασα ἄκρητον, μίσγουσα ὕδατι 
Via ͵ ΠΈΣ Di ἀμ ae ῃ ΠΥ ΦΎΝΝ 
τὸ τέταρτον μέρος᾽ Ἴ ἑσπέρης δὲ ἐπὴν ἐχπίη,, ῥοφείτω χόνδρον " ἐπὴν 
δὲ γένηται δεκαταίη, δ ἀφαιρέειν τοῦ γάλακτος τὴν δεκάτην μοίσην 
Pat τοῦ ὕδατος " ὅσον δ᾽ ἂν ἀφέλης, τοσοῦτον “λιεροῦ dort ἠμελγμέ- 
j , pa ue 10 LE S\ J o/ / < 5 œ δέ 
vou πινέτω τὴν μοίρην, 1° τὴν δὲ αὔριον δύο μοίρας, ὡς ἐν τῇσι δέκα 
1 


VISANT 


“- - 5“ ὔ ᾿ 
μοίρησιν 1} εἰναι ἀντὶ χεχρημένου ἄχρητον, χαὶ ἐπὶ δέχα ἡμέρας πί-- 


“ LA \ SA , x - € JL χε , 
νειν ἀφαιρέων τὸ δέκατον μέρος, καὶ τοῦ ῥοφήματος προστιθέσθῶ 
= 2 Ha , -Ὁ 
πλεῖον: ἐπὴν δὲ γένηται εἰχοσταίη, [ἀφαιρέειν τοῦ ἀκρήτου μοίρην 
τς KP © LA 2 \ ἊΝ ΄ 1 ΄ \ / 
ἐπὶ δέκα ἡμέρας" ἐπὴν δὲ γένηται TptaxooTain ,] πίνουσα τὴν δεχά- 


΄ .Ὸ ΓᾺ / 24 ΄ 
τὴν Fpoionv τοῦ γάλακτος; ὑποχέων τρίτην ὕδατος μοίρην, π'νέτῳ 
Q7/ ς 


, \ La / 13 \ [2 “ἃ € ’ 
δέχα ἡμέρας, χαὶ σιτίοισι χρήσθω" À χαὶ οὕτω γίνονται αἵ ξύμπασαι 


€ LA 


ἡμέραι τεσσαράχοντα. 


[ ce! \ » / ΄ 
10. “Ἕτερος δόος᾽ ἐπὴν διαδάλῃ τοὺς τόκους φύσει εὔτοχος 
ὦ \ ro = à Se 
ἐοῦσα, τὸ μὲν πρῶτον ἐπιλείπει τὰ ἐμμήνια, À γίνεται ἐλάσσω, καὶ 


: Aeuxoù Ε6Η}. -τῶν πυρῶν pro τῆς πυῤῥᾶς ὁ. -- καὶ (καὶ om. (Ηθ) 
ἀκάνθης γι]. -- ἐπιδάλλων Ὁ. -- ποταίνια CO, Lind.-movaiverx vule.—? ei. 
δέναι σπόδον ἐγχύψασα pro σίδην ἐς σπόδον ἐγχρύψασα (ἃ (θ, ἰδεῖν ἐς 
σπόδον ἐγχρύψασο).--ἐς πόδον F.—5 χαὶ (xai om. C6) ἄλφ. νυ ]σ. -- ἐπί- 
δάλλων θ. --ὃὲ om. 9. --λούσθω 6. — Post x. addit χάτω θ. -- τὰ om. 
ΟΡΓΗ. -- χαθαρθὴ ΡΘΗ ΜΚ. -- καθαίραι (sic) Ald.- καθαραὶ (sic) ἃ. -- χαθα-- 
pau (sic) 9. -- ὃ ἐπὴν.... πινέτω om. (ἃ. -- τὰ om. 610, Ald.—Béiov 9. --- 
6Ante χαὶ addit μετὰ τὴν χάτω χάθαρσιν πινέτω βόειον γάλά (. --ἐξε- 
θριάσασα ((. -- ἐξαιθριάσας vulg.-dzpnrov (ἀχρήτον Lind.) οἴνου vulg.- 
οἴνου om. Cornar.-CGette correction de Cornar. me semble indispensable, 
- μίσγων vulg.- Lisez μίσγουσα. --- 7 ἑσπερίσας C.- δὲ om. C. —" ἀφαιρέην 
6.—poïpav (. -- μοίραν 9. --ϑχαὶ.... μοίρην om. C.-6cov δὲ ἀφ. vulg.— 
ὅσον δ᾽ ἂν ἀφ. θ. -- τοσοῦτο 9. -- χλιαροῦ 6, Lind, - ἠλμεγμένου ἘΘΠΚ. -- ἄνει- 
μένον θ.-- μοῖραν vulg.—uotonv DHIK.— τὸ (. -- τῇ GHI. -- δὲ om. C.- 
μοῖρας pro μοίρας (. -- δεχάτησι pro δέχα C.— " εἶναι ἀντὶ ὀλίγου (addunt 
χαὶ (θ) κεχρημένου ἄκρητον (ἄχρατον (θ) χαὶ ἐπὶ τέσσαρας ἡμέρας πίνειν 
ἀφαιρέων τὸ δέχατον μέρος, χαὶ τοῦ ῥοφήματος προστίθεσθαι (προστιθέσθω 
CDFGIJKS, Ald.) πλεῖον" ἐπὴν δὲ γένητα: τεσσαρεσχαιδεχαταίη (τεσσαρὰσ- 


DE LÀ NATURE DE LA FEMME. 335 
vin coupé d’eau, ajoutez de la polenta fraiche, et faites boire ; 
si vous aimez mieux, mettez une grenade sous la cendre, et 
faites-la boire dans du vin, après y avoir jeté partie égale de 
farine d'orge et de blé. La femme se baignera très-peu. Elle 
usera des aliments les plus secs et froids. Le flux ayant cessé, 
faites boire un médicament qui évacue par le haut, et pres- 
crivez le lait d’ânesse. Quand les voies inférieures sont pur- 
gées, la femme boira du lait de vache pendant quarante jours, 
si elle peut ; le lait pur aura été exposé au serein, puis on y 
ajoute un quart d’eau. Le soir, après avoir bu tout son lait, 
elle aura pour potage du gruau. Arrivée au dixième jour, elle 
retranchera la dixième partie du mélange de laït et d’eau; et 
autant elle aura retranché, autant elle boira de lait chaud, 
trait récemment. Le iendemain, elle boira deux parts de ce lait, 
de manière que dans les dix parties il y ait du lait pur au lieu 
de lait coupé ; et pendant dix jours elle retranchera la dixième 
partie, ajoutant toujours au potage ; arrivée au vingtième jour, 
elle retranchera une part du lait pur pendant dix jours ; enfin, 
arrivée au trentième, elle boira la dixième partie du lait avec 
un tiers d’eau pendant dix jours, et prendra des aliments. Ce 
qui fera en tout quarante jours. 

16. (Métrorrhagie à la suite d'avortements.) Autre écoule- 
ment : quand la femme, étant naturellement féconde, a des 


χαιδεχαταίη G), πίνουσα vulg.-Ce texte de vulg. ne peut subsister; les 
jours qui y sont énoncés ne sont que vingt-quatre; et il en faut quarante. 
C’est d’après ce calcul que j’ai fait les corrections et additions. ᾿Ολίγον de 
vulg. n’a pas non plus de sens; je l'ai supprimé, ne sachant quelle est la 
vraie lecon cachée dessous. Dix jours au lait coupé d’un quart d’eau; dix 
en diminuant le lait coupé et augmentant le lait pur d’une partie; dix 
jours en diminuant le lait pur; dix jours au lait coupé d’un tiers. —  poi- 
env (bis) ΠΗ11Κ.-- μοῖραν (bis) γ]α.-- μοίραν (bis) 6, Ald.—oiroict CO.— Πχαὶ 
om. C8.—oûtw ἢ}.-- οὕτως vulg.—&èz (0.-- γίγν. Ο,- γίνωνται Lind.-ai om. 
09.-- ἡμέραι om. (9.-- πεντήχοντα ΟΠΘΗΙΘ.--ν vulg.-reccapdzovra Cornar., 
Lind. -- La correction de Cornarius#paraît devoir être acceptée. — “ τεσσα- 
ρεσχαιδέχατον 1.--περὶ ῥόου ἑτέρου 9.-- ἕτερος 600 CFHIJ6.—Ex. 6. om. vulg.— 
διαδάλλῃ vulg.— διαδαίη Ὁ.-- διαδαίνῃ Γ1πὰ.-- διαδάλη ΗΠΚΘ.--διαδαίνε: 0΄.- 
ἄτοκος vulg.—Il me semble que le sens exige εὔτοχος.--ἐπιλείπε: Κ.--πολεί- 
res vulg.-drodine θ.-ἔμμηνα (9.-- ἐπιμήνια Κ.--χαὶ γίνεται vulg.- Lisez ἤ. 


336 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


τὸν χρόνον ὑπερόάλλει ἐν ᾧ ' ἐγίνετο πρόσθεν᾽ ἔπειτα ἐξαπίνης ἐγέ- 
veto πολλὰ χαὶ χαθαρὰ χαὶ ἰσχυρά" καὶ ἣν μέν οἱ ἅπαξ "γενόμενα 


\ λ 8 


ξ΄ ὃ λοιπὸν "τὰ λόγον ἐ ΠῚ + ἣν δὲ ui ἐν πρῶ 
Ets τὸ λοιπὸν χατὰ AOYOV EV YAGTOL LOGYEL Ἣν οὲ μη, το μὲν RÇUW— 


, \ 4 \ , - RES ΄ 2» 
τον γινετα! χα! δεύτερον χαι τριτον του υνος" ἐπειτὰ τελευτήσει! EC 


€ ” € , ΓΕ \ 2 LA 54 
ἑωυτοῦ ὁ δόος, " χαὶ ὠχρή τε χαὶ λεπτὴ γίνεται. ὅ Ὅταν ὧδε yévn- 
ται, φάρμαχον χρὴ πιπίσχειν καὶ ἄνω χαὶ χάτω, χαὶ γάλα μεταπι- 


4 4 ORNE jee 2 \ Ὁ \ 
TICXELV OVELOV Ἢ ὀῤῥόν ἐπειτὰ μετὰ ταυταὰ ορ στα χαθῆραι τας 


£ BA ON ΣΕ a “ον Je... 
ὕστ ρᾶς φαρμάχῳ ο Un οἤζεταϊ, ἔπειτα χλυσαι Ἰτῷ συν Tu) OSEL 


es 4 Ὁ 
ἔπειτα ὑποθυμιῆσαι τοῖσιν ἀρώμασι. Ποιέειν δὲ ταῦτα, ὅχως τῇ 


, eur ΦΡᾺ , CH Tag agé \ Δ ΄, 3 Ὁ 
προτερὴ τῶν ἐπιμηνίων ἡ πεποίημενα χαι μὴ γένηται ἀλουτοῦσα 


\ Ὁ D 4 La πο 
χαὶ ἀσιτοῦσα᾽ χυχεῶνα ἄναλτον παχὺν πίνουσα ὑποθυμιήσθω τοῖσιν 


3 


2 Ὁ \ 
ἀρώμασι, νέτωπον περιχέασα χαὶ μύρον ῥόδινον" ἔπειτα τῷ ἀνδοὶ 
ξυνίτω, 


LA VE 1 4 \ \ 
47. 8 Ἣν ai χοτυληδόνες φλεγματὸς περίπλεαι γένωνται, τὰ ὃ μὲν 
D'À ΝΟ 
ἴσ 


3 4 ΑΙ à Va #0 , RAT PEN -ἀλιά ἢ , 
ETIUAVIU γίνεται, χαὶ ἐν Yes τρὶ σχει; οιαφ ειρει 0€, ἐπὴν 1GY/U09- 


ETS L + 10 δέ 
τερον τὸ ἐμύρυον γένηται" 7 où γὰρ ουναται LES ἀλλ᾽ ἀποῤδήγνυ- 


T ΄ αὐ TO. € \ 41 > ΠΣ λί 

ται. Tvoinc δὲ ὧδε" ὑγρὴ 1 γίνεται, χαὶ ἀποῤῥέει μυξῶδες χαὶ γλί- 
3 Lo \ , - 

σγρον, χαὶ où δάχνει, Ξ'χαὶ τοῖσιν ἐμιμιηνίοισιν, ἐπὴν παύσηται τοῦ 


ER Y \ «7 Je PRE. \ - ! ΡῈ 18 πὸ τῷ 
ρθε υνᾶτος, χαὶι οὐὸ ἡμιξρ ρξὼν χαι τριῶν μύξαι ἐργονται απὸ τῶν 


ὑστερέων. Tabrnv δεῖ χλύσαι τῷ ἀπὸ τῶν ὀλύνθων, χαὶ δὶς ἢ τρὶς 

μεταχλύσας στρυφνοῖσι τὸ λοιπὸν προστιθέναι, ὑφ᾽ οὗ χαθαίρεται 
“γ᾿ τὴν ἢ \ - \ , 

φλέγμα, καὶ τὰ μαλθαχὰ πυριῆν, καὶ χλύζειν μετὰ τὰ προσθετὰ, 


᾿Ψ A. up A ᾿ ΩΝ - “ “ 
ἴσον τὸ ὄξος μίσγων, χαὶ ὑποθυμιὴν ἐν τοῖσιν ἐπιμηνίοισι "' τοῖσιν 


! ῬΒγίγνετο C. -- ἐγίνετο θ.-- ἐγένετο vulg.—? Ξ γενόμεναι DGHI, -- γινόμεναι 
Jen (ἢ DJ; ἢ GHIK) νι!ρ. -- ὃ μὲν 60. -- μὲν om. νυ ]ρ. -- γίγν. (, - ἔξω 
pro ἐξ ἑωυτοῦ ( (θ. ἐξεο sic). —  χαὶ (9. -- καὶ om. vulg.-yiyv. 0.— 5 ὅταν 
ὧδε γένηται: C9, Vaticana exempl. ap. Foes. -- ὅταν ὧδε y. om. vulg.-o@ou. 
οὖν (οὖν om. C6) (μὲν οὖν K) vulg.- ἄνω τε pro χαὶ ἄνω (. -- χαὶ ἄνω τε nai 
χ. θ.-- ὀρὸν (9. -- πυριήσασα ὅ. ---- ὁ ὦ C.- δήξεται C0, 1[1πᾶ.-- δέξηται DG.-— 
δήξηται vulg.—’7r& (9. -- τῷ om. vulg.-reroumuéve (Ὁ. -- πεπληρωμένα 
DHQ/', 11π4. -- ἀλουτοῦσα om. (9. --ἀλοντέουσα [ἡπά. -- χαὶ Codd., Ald., 
Frob., Lind,- καὶ om. vulg. -- ἀσιτέουσα Lind.-dvarrov χυχ. (, -- χυχεῶνα 
[δὲ] Lind.-royd (ἃ. -- πίνουσα καὶ (χαὶ om. C6) γυ}6.-- ὑποθυμιείσθω vulg. 
- ὑποθυμιήσθω CDHIK6.-uüpov Ald., Frob., Lind.- ῥόδινον μύρον 9. -- 
συνίτω (. -- συνείτω 0, —5 πεντεχαιδέχατον J.- πεοὶ τοῦ ἐν ταῖς χοτυλήδοσι 
φλέγματος διαγνωτε (sic) αὐτοῦ χαὶ συμπτωμάτων θεράπεια 9. ---ϑ μὲν om. 
6. - ἐμμήνια CIJK. -- ἔμμηνα 9. - καλῶς ἐπιγίνονται (ἐπιγίνωνται Ald.) vulg. 
-- γίγνεται sine χαλῶς C (θ, γίνεται), -- [οὐ] χαλῶς ἐπιγίνονται, χαὶ ἣν ἐν 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 337 


avortements, d’abord les règles manquent ou diminuent, et 
tardent plus qu’elles ne faisaient auparavant ; puis tout à coup 
elles reparaissent abondantes, pures et avec force. Si cela 
arrive qu’une fois, elle devient du reste enceinte régulière- 
ment. Dans le cas contraire, les règles d’abord se montrent 
dans le mois une seconde et une troisième fois; puis le flux 
s’arréte de soi-même, et la femme devient jaune et maigre. Les 
choses étant ainsi, on fera boire un médicament qui évacue 
par le haut et par le bas; puis prendre du lait d’ânesse ou du 
petit-lait. Cela fait, on administre une fumigation, et l’on 
purge les matrices avec un médicament qui ne soit pas irri- 
tant ; ensuite on fait des injections au vinaigre, suivies de fu- 
migations aromatiques. On prescrira cela de manière que le 
tout soit fait la veille des règles. La femme ne restera ni sans 
bains ni sans aliments ; prenant un cycéon sans sel et épais, 
elle fera la fumigation aromatique, où entreront le netopon et 
le parfum de roses. Puis elle s’unira à son mari. 

17. (Humidité de la matrice, et avortements qui s’ensuivent.) 
Si les cotylédons se remplissent de phlegme (Aph., v, 45), les 
règles viennent, à la vérité, et la femme concoit, mais elle 
avorte quand grossit le fœtus, qui ne peut être retenu et se 
rompt. Vous connaîtrez ainsi cet état : la femme devient 
humide; elle ἃ un écoulement muqueux et visqueux, qui 
n’est pas âcre; lors des règles, l'écoulement ayant cessé, des 
mucosités viennent de la matrice pendant deux ou trois 
jours. On fera des injections avec l’eau de figues vertes; puis, 
ayant fait deux ou trois fois des injections avec les astrin- 
gents, on appliquera du reste un pessaire qui mondifie le 
phlegme; on fera des fumigations douces, et des injections 
après les pessaires avec un mélange égal d’eau et de vinaigre, 


γαστρὶ ἔχῃ Foes in not., [η4. -- ἰσχυρότερον om. C.— 1 ὅταν pro où γὰρ 
C.— 1 yiyv. C.- ἀπορρέη CB. — " χαὶ [σὺν] τοῖσιν 1,1πα. -- ἐμμήνοισιν D6.- 
ῥεύματος χαθαιρομένη (χαθ. om. C) vulg. -- αὔξαι C.— 15 χαὶ (καὶ om. 8, 
Lind.) ἀπὸ vulg.- δεῖ om. C. -- ὀλόνθων 9. -- ὀλίνθων DH. -- ὁλονόων (sic) C. 
-᾿ χαὶ pro ἢ CDGJ, Ald. -- στριφνοῖσι C.- στιφροῖσι θ. -- φλέγματα Ci. — oi 
τοῖσιν 4. -- συνευδέτω (θ. -- συνευνάσθω ὈΗΠ1}Κ. -- τῷ om. C. 

TOM. VII, 22 


338 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


Sy :r Δ a\ 3 LA \ 3 LA LA - 
ἀρώμασι" ἔπειτα δὲ ἀσιτέουσα χαὶ ἀλουτέουσα συνευναζέσθω τῷ 
ἀνδρί. 

| - 

18. !‘Oxovay τὰ ἐπιμήνια κρυφθῇ, ὀδύνη ἴσχει τὴν νειαίρην 
᾿αστέρα, χαὶ δοχέει ἐπιχεῖσθαί οἱ βάρος, καὶ τὰς ἰξύας πονέει χαὶ 
Ν - , at A δε 14 ΄ 9 , 
τοὺς χενεῶνας" ὅχόταν δὲ πρὸς τὰ ὑποχόνδρια προσπέσωσι, ? πνί-- 

- τ: # 
γουσι, καὶ ἐμεῖ πυχινὰ ὀξέα, καὶ ἐπὴν ἀπεμέση, δήϊον ἴσχει ὀλίγον 
χρόνον" ὅἣ δὲ ὀδύνη nat ἐς τὴν χεφαλὴν χαὶ ἐς τὸν τράχηλον φοιτᾷ, 
"Ἐπὴν μὲν λίην προσεστήχῃη, χλιάσματα προστιθέναι, χαὶ ὕποθυ- 
τω 4 
pv "χαχώδεα, καὶ πίνειν διδόναι τὸν χάστορα χαὶ τὴν χόνυζαν᾽ 
- “ \ 
δἐπὴν δὲ κάτω, ὑποθυμιῆν τὰ καχώδεα, ὑπὸ δὲ τὰς ῥῖνας ἴ τὰ 
εὐώδεα. ᾿Επὴν δὲ παύσωνται αἵ ὀδύναι, φάρμαχον δοῦναι πιεῖν, χαὶ 
! U 4 ἃ“ , ᾿ 32 9 CRE ee 
μεταπιπίσχειν γάλα ὄνου" ἔπειτα διδόναι χυμὸν, ἀφ᾽ οὗ ἐμεῖται, 
A A \ Ὁ θέ Δ διὰ ἘΔ Ἃς θ ΄ L4 8.1 
χαὶ πρὸς τὰς ῥῖνας προστιθέναι" ἐπὴν δὲ χαθήρης, πυριήσας ὃ τὰς 
ὅστέ ἴσι ξὺν τῇ δάφν οσθεῖναι τὸ ξὺν τῇ ίσσῳ" TO! 
ὑστέρας τοῖσι ξὺν τῇ δάφνη, προσθεῖναι τὸ * ξὺν τῇ ναρχίσσῳ" τρὶς 
δὲ διαλιπὼν πυρίης, προσθεῖναι τὸ ξὺν τῇ χανθαρίδι" τῇ δὲ ὅστε- 
αἰη στέ ἤνειον" ἔπειτα διαλιπὼν τρεῖς QUE 10 χλύσαι τῷ ξὺν 
pain στέαρ χήνειον" ἔπειτα διαλιπὼν τρεῖς ἡμέρας, ἢ 
τῷ ὄξει. ᾽ν δὲ τοῖσι χαθαρμοῖσιν ἐσθιέτω τὴν λινόζωστιν πρὸ τῶν 
“ 
σιτίων, χαὶ σιτίοισι μαλθακωτάτοισι χγρήσθω, xat " τὰ δριμέα τρω- 
- -- “λ 
γέτω, καὶ λουέσθω θερμῷ δὶς τῆς ἡμέρης. Ἣν δὲ μὴ γίνηται 15 τὰ 
2 4 Ὁ C4 5 -- , / CI 1 
ἐπιμήνια, ταῦτα ποιήσαντα ἐν τῷ δέοντι χρόνῳ, πῖσαι κανθαρίδας, 
καὶ ἐπὴν γένηται, νηστεύσασα Ξ'χαὶ ἀλουτήσασα χαὶ ὑποθυμιήσασα, 
πρὸς τὸν ἄνδρα ἴτω. 
«ς LA 
19. 1. “Οχόταν ἐν γαστρὶ ἔχουσα διαφθείρη τὸ ἔμόρυον μηνιαῖον 
1 “Εχχαιδέχατον ἡ. -- περὶ ἐπιμηνίων χρύψεως συμπτωμάτων ai θεράπεια 
θ.-- ὅταν 7. -- τὰ om. Ὦ. -- ἔχει ὁ. -- νειαίραν C.-veiepav Η. -- νείαιραν IK.- 
νειαιρὴν Lind.-oi post δοχέει (9. -- προσπέσωσιν [ai ὕστεραι] Lind. — 
2 Ante nv. addit χεφαλὴν ὀδύνη χαὶ 6. --πνίγουσι. χαὶ ἐπὴν πυκνὰ ὀξέα 
ἀπεμέσῃ, ῥάων γίνεται vulg. -- πνίγουσι, χαὶ ἐπίπυχνα ὀξέα χαὶ ἐπὴν ἀπε- 
μέση, ῥέον ἴσχει (. --πνίγουσι, καὶ ἐμεῖ πυχινὰ ὀξέα, καὶ ἐπὴν ἀπεμέση, 
δήϊον ἴσχει θ. ---- ἀλλὰ χαὶ ἐς τὴν χεφαλὴν ὀδύνη pro À δὲ OÙ. χ. ἐς. τ. κ. 
DFHIJK. -- καὶ ἐς τὴν χ. ὀδύνη χαὶ ἐς τὸν To. φοιτᾷ CB. -- ai ἐς τὴν χεφ. om. 
G.— «ἐπὴν οὖν (οὖν om. C) μέλλῃ, ἣν προσεστήκῃ (ἢ pro ἣν προσ. Lind.) 
νι] σ. -- ἐπὴν μὲν λίην προσεστήχη 0. — 5 χαχώδεα, χάτω δὲ εὐώδεα (χάτω δὲ 
εὖ. om. C) vulg.-xéputav C.—56 ἐπὴν.... εὐώδεα om. (. -- χάτω [φοιτᾷ] 
Lind.— ᾿ τὰ om. Κ. --αἵ om. C.-üGvou om. (..-- χῦμον 6. -- αἱμεῖται (. -- 
χαθήρης 9. -- χαθάρῃς vulg.— τὰς ὑστέρας τοῖσι: om. (.. -- σὺν (9. ---ϑ σὺν 
CB. τρὶς 9. -- τρεῖς γα ]ρ. -- δὲ om. (8. - πυρίας νι]ρ. -- πυριήσας θ. -- πυρίης 
6. -- σὺν (0. -- χήνιον 9. --- 1 χαῦσαι (, -- σὺν C8.- λινόζωστιν CD.- λινοζῶ- 
στιν νυ ]ρ. -- πρὸς Ὁ, -- σίτοισι CA. — " τὰ (9, -- τὰ om. vulg. -- ἡμέρας ὅ.-- γέ- 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 339 


et on dirigera sur les parties, pendant les règles, des vapeurs 
aromatiques. Puis, à jeun et sans bain, la femme s’unira à son 
. mart. f 

18. (Suppression des règles.) Quand les règles sont suppri- 
mées, la douleur tient le bas-ventre, il semble à la femme 
qu’elle ἃ un poids, elle souffre dans les lombes et dans les 
flancs. Si les règles se portent aux hypochondres, elles causent 
de la suffocation. La femme vomit souvent des matières 
acides , et, après le vomissement, elle se trouve mieux un 
peu de temps. La douleur se porte aussi à la tête et au cou. 
Quand elle se fait sentir avec force, on prescrit des appli- 
cations chaudes ; par en bas des fumigations fétides ; on 
donne à boire le castoréum et la conyza. Si la douleur se porte 
en bas, on fait par en bas des fumigations fétides, et, sous les 
narines, des fumigations aromatiques. Les douleurs ayant 
. cessé, on fait boire un évacuant, et ensuite du lait d’ânesse. 
Puis on donne une des décoctions (de lentille ou autre) avec 
lesquelles on vomit, et on applique des errhins, La mondifi- 
cation étant faite, ayant dirigé sur les matricès la fumigation 
où entre le laurier, on met le pessaire au narcisse ; après une 
interruption de trois jours dans les fumigations, le pessaire à 
la cantharide ; le lendemain, de la graisse d’oie ; puis, après 
une interruption de trois jours, l’imjection au vinaigre. Pen- 
dant ces purgations, la femme mangera la mercuriale avant 
les repas, usera d’aliments émollients, mangera des choses ex- 
… citantes, et se lavera deux fois par jour à l’eau chaude. Si les 
règles ne paraissent pas, bien que vous ayez fait tout cela en 
- temps utile, faites boire les cantharides ; et, quand les règles 
sont venues, la femme, à jeun, sans bain, et après uné fumiga- 
tion par en bas, s’unira à son mari. 

49. (Avortement. Donner, pour l’empécher, de l’'embonpoint 
à la femme.) Quand la femme ayant concu avorte à un mois 


νηται C, —1rà CK6.-7à om. vulg. — 3 χαὶ &2. om. Ch, - ἐπιθυμιήσασα C. 
-συνευνάσθω τῷ ἀνδρὶ vulg.-npùe τὸν ἄνδρα ἴτω C (θ᾽, εἴτω). --- "' ἕτερον 
00. -- ἄλλο Η. -- ἑπταχαιδέχατον 2. 


340 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
lxat διμηνιαῖον, xat ἐχφέρειν μὴ δύνηται, χαὶ λεπτὴ παρὰ φύσιν 
γίνηται, ταύτην χρὴ ᾿ χαθήραντα χαὶ τὰς ὑστέρας τὸ σῶμα παχῦ-- 
= » \ n LA , s ’ 37 , à ST. al = 
ναι" où γὰρ δυνήσεται πρότερον διενέγκαι, ἔστ᾽ ἂν αὐτῆς παχεῖαι 
γένωνται αἱ ὑστέραι χαὶ ἰσχύσωσιν. : 
-- * 

20. *"Hv δὲ παχυνθῇὴ παρὰ φύσιν, oùx ἴσχει ἐν γαστρί" τὸ γὰρ 

ἐπίπλοον ἐπιχείμενον πουλὺ ὅχαὶ παχὺ ἀποπιέζει τὰς ὑστέρας, χαὶ 
\ 3 2.7 , Ἄ ΄ A “ 

τὴν γονὴν οὐχ εἰσδέχεται. Ταύτην χρὴ λεπτύναντα φάρμακον πῖσαι 

7 \ ἜΣ ὙΠ - δ. / > _\ x 
χάτω, χαὶ πρὸς τὰς ὕστέρας προσθεῖναι, “ὃ τι χαθαίρει αὐτὰς χαὶ 
φύσας οὐχ ἐμποιεῖ. 

μι - " 

21. 1 Ἦν δὲ τὸ στόμα τῶν ὑστερέων σχληρὸν γένηται ἢ ὃ αὐχὴν, 
A 4 , / 3 _A x αὐ ἀν # 
τὸν δάχτυλον παρεισάγων, γνώση, καὶ ἐπὴν πρὸς τὸ ἰσχίον ἔωσιν 

T 4 \ - ΄ 

ἀπεστραμμέναι. “Ὅταν ὧδε ἔχη, μηδὲν προσφέρειν ὃ δεινόν" ἦν γὰρ 
.»Ῥ ͵ x , ΠΤ ΄ 1 κα \ / “ 
ἐξελκχώσης τὸ στόμα, ἐπὴν φλεγμήνη, κίνδυνος τὸ πάμπαν ἄτοχον 
γενέσθαι" ἀλλὰ προστιθέναι ἃ μὴ δάχνει, ὕφ᾽ ὧν χαθαίρεται. 


22. " Ἣν γυναῖχα μὴ δυναμένην τεχεῖν ἐθέλῃς καθῆραι, καὶ 


er 


χολώδης À φλεγματώδης, ᾿ γνώσῃ τῷδε δχότερον ἂν ἡ μᾶλλον᾽ ψάμ.- 
μον ὑποθάλλων, ἐπὴν τὰ ἐπιμήνια γένηται, ἐν τῷ ἡλίῳ ἐπιχέας τὸ 
“11 


το 5.» Ὁ \ à Dr 19 ENT œ ΄ 
αἷμα, ἐᾶν ξηρανθῆναι" 1: χαὶ ἣν μὲν χολώδης ἡ, ἐπάνω τῆς Ψάμμου 


: ἢ ΐ Ξ 
ἔσται 12 τὸ αἷμα ὠχρὸν, ἣν δὲ φλεγματώδης, οἷον μύξα" χαὶ δὴ δχό- 


LA \ ” a 
τερον ἂν En χαθήρας χάτω, Ÿ πρὸς τὰς ὑστέρας προσθεῖνα! προσθετά. 


ι Καὶ à. om. ( (DH, restit. al. manu) FGIJKO,-yiyv. (. --δεῖ C. —2 χα- 
θήραντα χαὶ τὰς ὑστέρας πρὸς τὸ στόμα" οὐ γὰρ δύνησεται Vulg. - καθήραντα 
τὸ στόμα παχῦναι τὰς ὑστέρας" οὐ γὰρ δννήσεται Lind.-xabñpar χαὶ τὰς 
ὡστέρας τὸ σῶμα παχῦναι δυνήσεται 6. --χαθήραντα χαὶ τὰς ὑστέρας τὸ 
σῶμα ἀπαλῦνα: (510)" οὐ γὰρ δυνήσεται θ. -- διενέγχε (sic) 8. —3 αὐτῇ (αὕτη 
θ) παχεία γένηται ἡ dorépn (2. --- ἐπὴν δὲ γένηται, ἣν παχυνθὴ C. -- ἐπι- 
πλοῖον 9.-- πολὺ (0. --- " καὶ ΟἼ9. -- καὶ om. τυ]. -- ἐνδέχεται C6, Ald. -- ἐσ- 
δέχεται 6΄. -- εἰσδέχονται Foes in ποί. -- ἐνδέχονται Lind.—5 Ante ὅ τι addit 
θήσειν δὲ τὰς ὑστέρας (Ὁ. -- καθαίρει (. -- χαθαρεῖται θ. -- χαθαίρεται vulg. -- 
αὐτὰς om. (9.-- φύσσας ἡ. -- οὐκ om. Cornar., Foes in ποί, -- ἐνθήσει pro 
ἐμποιεῖ (9. ---ἰ ὀχτωχαιδέχατον ὁ, -- περὶ σχληριάσεως στόματος μήτρης ἢ 
αὐχένος σημειώσεως χαὶ θεράπεια θ. -- τὸ ΟΕ ΚΘ. -- τὸ om. γι]. -- στεραίων 
6. - στερεὸν γένηται χαὶ ξηρὸν (ἃ, -- παρεισάγων CDFGIK, Ald., Frob. -- πα- 
ρεισάγουσα 8.-- προσάγων νἱ]δ. -- γνώσεται (9. -- ἐῶσιν C6. — ὃ δεινὸν (9. -- 
δριμὺ νυ ]ρ. -ἐξελχύσης ὁ. - σῶμα pro στόμα (9. -- φλεγμήνη CDIJKG, Ald., 
Frob., 1]ηἀ, -- φλεγμαίνῃ vulg.- δάχνη Η. -- χαθαίρηται vulg. -- χαθαίρεται 
CDGUK9 , ΕΤΟΡ. --- ϑένναχαιδέκατον ὅ. -- εἰ pro ἡ ἢ. -- ἢ pro ᾧ Η. -- ἢν pro 
% 10. -- κολώδη 4. --χολώδης τε ἢ C (6, ἢ). -- φλεγματώδη ὁ, --- Ι" γνώσῃ δὲ 
τούτων ὁχότερον (ὁκότερα J), ἣν ψάμμον vulg. -- γνώση τῶδε ὁχότερον ἣν ἢ 
μᾶλλον ψάμμον C (θ, δὲ, non τῶδε) (Vaticana exempl. ap. Foes, ὧδε non 


DE LA NATURK DE LA FEMMK. 341 


ou à deux, ne peut amener l’enfant à terme, et tombe en une 
maigreur qui n’est pas naturelle (Aph., v, 44), il faut, après 
avoir, chez elle aussi, purgé les matrices, procurer l’embon- 
point; car elle ne pourra pas aller à terme si les matrices ne 
prennent de l’embonpoint et de la force. 

20. (Excés d'embonpoint empéchant la conception.) Si la 
femme a un embonpoint exagéré, elle ne devient pas enceinte ; 
en effet, l’épiploon abondant et épais s’applique sur les ma- 
trices, les presse (Aph., v, 46), et elles ne reçoivent pas le 
sperme. En ce cas, il faut atténuer la femme et lui prescrire 
un médicament qui évacue par le bas; on appliquera un pes- 
saire qui mondifie les matrices sans y produire de l’air. 

21. (Dureté du col utérin. Obliquité.) Si l’orifice utérin ou 
le col deviennent durs, vous reconnaîtrez cet état en introdui- 
sant le doigt, de même que la déviation de la matrice vers la 
hanche. Les choses étant ainsi, n’appliquez rien d’actif; car, 
si vous ulcérez l’orifice après inflammation, il est à craindre que 
la femme ne puisse plus absolument avoir d’enfant. Mais on 
appliquera ce qui, sans être irritant, procure la mondification. 

22, (Moyen de reconnaître st une femme est bilieuse ou pi- 
tuiteuse, afin de la prédisposer à la conception.) Si vous voulez 
mondifier une femme qui ne peut avoir d'enfant, voyez si elle 
est bilieuse ou pituiteuse. Vous reconnaîtrez laquelle des 
deux dispositions prédomine, à ceci : jetez du sable au soleil, 
versez sur ce sable du sang des règles, et laissez-le sécher; si 
elle est bilieuse, le sang sera jaune au-dessus du sable ; si elle 
est pituiteuse, il y aura comme une mucosité. Cela reconnu, 
vous évacuerez par le bas celle des deux humeurs qui prédo- 
mine, et vous appliquerez des pessaires. 


τῶδε, et ἂν non ἤν). -- ὑποθαλὼν C.- ὑπ. om. 6. - ἔμμηνα (9. -- γένηται CO. 
- γένωνται vulg.— Post ἡλίῳ addit [τῇ ψάμμῳ] Lind, -- ἐᾷς Lind. — " καὶ 
om. (. -- χαὶ [γὰρ] ἣν Lind.—#+rà αἷμα om. (9.-- ὠχρὰ (9. -- μύξαι D, 
Lind. -- χαὶ δὴ om. (9. -- δεῖ pro δὴ ὨΗ. -- ἣν pro ἂν (9. -- εἴη (εἴη om. θ: ἦ 
C) vulg.- Ante χάτω addunt τὴν χοιλίην C (H, al. manu) 6, Vaticana 
exempl. ap. Foes, Lind.— 3 πρὸς C6, Vatic. exempl. ap. Foes.- πρὸ 
Lind ,- περὶ vulg. - προσθεῖναι 09. -- ἐπιθεῖναι γιυ]ρ. -- πρόσθετα Lind. 


342 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
ἊΝ 
23. 1 Ἢν τὰ ἐπιμήνια παντάπασι μὴ γίνηται, ἣν μὲν ὑπὸ πόνου 


s - \ \ / - ΄ EU D es 
πρῶτον μὲν τὴν χοιλίην χαθῆραι κάτω, ἔπειτα προσθεῖναι, ὅῳ 


SA 
ΝΜ 


CU 27 


οὗ αἷμα χαθαίρεται ? Ex τῶν ὑστερέων ἔπειτα διαλιπὼν ἡμέρην 


γι 


υἱὴν À δύο, δφ᾽ οὗ αἷμα καθαίρεται προσθεῖναι" τὸν δὲ ἄλλον χρόνον 
5 τὸν φλοιὸν πινέτω τοῦ χρήθμου ἐν οἴνῳ τρίψασα. 

24. " Ἦν δγρότερον τοῦ καιροῦ τὸ στόμα τῶν ὑστερέων À, προσ- 
τιθέναι τὰ δριμέα, ὅχως δηχθῇ, χαὶ φλεγμῆναν σχληρὸν γένηται, 
ἫΝ 5 δὲ σχιῤῥωθῇ, τὰ δριμέα προσφέρειν " δάκνοντα γὰρ διαγ εῖ τὸν 
ἰχῶρα ἔπειτα μαλθακὰ προστιθέναι" δ ἐς δὲ τἄλλα νουσήματα ὡς 
fxiora προστιθέναι. | 

25. Τ Ἢν ἐς τὸ ἰσχίον λεχοῖ καταστηρίξωσιν αἵ ὅστέραι À ἐς τὸν 
χενεῶνα, ὃ προστίθεσθαι χρὴ πρὸς τὸ ὑγιὲς ἰσχίον ἔλαιον Αἰγύπτιον 
λευχὸν À βαχχάριον, καὶ ἐπὶ τὸ ὑγιὲς ἰσχίον χαταχείσθω, καὶ πινέτω 
γλυχυσίδης χόχχους πέντε τοὺς μέλανας, καὶ ἀχτὴς καρπὸν ὅσον 
ϑχηραμίδα, καὶ χάστορος ὅσον χύαμον ἐν οἴνῳ" ἔπειτα λουσαμένη 
θυμιήσθω,, χαὶ τοῖσι πότοισι χαὶ σιτίοισι χρήσθω μαλθαχοῖσι, καὶ 
λινοζώστει, χαὶ τοῖσι δριμέσι πᾶσι χωρὶς ῥαφάνου καὶ χρομμύων. 

26. 1Oxoruv πνίγωσιν αἵ ὑστέραι, ὕποθυμιὴν χρὴ τὰ καχώδεα 
πάντα ὑπὸ τὰς ῥῖνας, ἄσφαλτον, θεῖον, χέρας, ἐλλύχνιον, φώχης 


ἔλαιον, χκαστόριον᾽ ὑπὸ δὲ τὰ αἰδοῖα τὰ εὐώδεα, 


τι Εἰχοστὸν 4. --ἢν [δὲ] {|π4. -- γίγνηται (, -- ᾽Ἴένηται θ, -- ἄνωνται vulg. -- 
voun (sic) pro πόνου ἢ C.—On pourrait ajouter παχέα après %; ce mot est 
donné par le passage parallèle du premier livre des Maladies des Femmes; 
toutefois notre texte s'entend, — ? ἐχ.... προσθεῖναι om. (D, restit. al, 
manu) ἃ (H, restit. tantum ἐχ τῶν dor.). - ἡμέραν CIK.- μίαν CIJ6.- κα- 
θαίρηται Lind.- Post καθ. addunt ἐκ τῶν ὑστερέων Vaticana exempl. ap. 
Foes.-rpocfeiva ante ὑφ᾽ IJK, Lind, -- δ᾽ C6. —* τὸν om. Ald.- χρηθμοῦ 
vulg.—xpuivou DFGHUK.— εἰκοστὸν πρῶτον J.-mpùc ὑγρότερον στόμα 
θ. - ὑστέρων (sic) G, Ald., Frob.-0e:y07 9. -- σχληρὸν λίην (λίην om. 6) 
ΠΡ, -- γίνεται J.—5 δὲ om. (9. -- πρὸς χηρον (sic) in marg. θ. -- σχιρωθῇ 
1Κ9.--σχυρωθῆ G, ΑΙά.-- σχυῤῥωθῇ ΕἾΟΡ, -- σχληρωθῇ (. --τὰ δὲ üp. G— 
δάχνοντα ἃ διαχεῖ C (θ, δειάχει 510). -- σχύρρον pro ἰχῶρα L.-— σχίῤῥον 
Lind.—feis νυ ]ρ.--ἐς D, Lind.-mpùs θ. -- ἐς.... προστιθέναι om. (. -- τὰ 
ἄλλα ΘΗ͂Ι ΚΡ. --νοσ. 9. -- οὐχ (ὡς θ, Lind.) ἥκιστα vulg.— 7 εἰκοστὸν δεύτε- 
ρον ἡ. --ἢν δὲ τὸ vulg. -- ἣν ἐς τὸ (9. -- ἢν δ᾽ ἐς τὸ (H, al. manu), (Lind., δέ). 
-- λέχοι DGHIJ, Ald., ΕΤΟΒ. -- καταστηρίζουσιν DK.- καταστηρίξουσιν GI, -- 
αἵ τε (τε om. CH6, Lind.) vulg.- ἢ ἐς (θ, (Lind. εἰς). -- εἰς (ἐς DHK) sine ἢ 
γα]ρ. ---- ὃ προστιθέναι θ. -- ἢ βαχκ. om. (6. -- αταχείσθω GIJK , ΑἸα. -- κόχ- 
χους πέντε τοὺς μέλανας CB. -- κόχχους τ. p. πέντε vulg. ---- 9 χηραμύδα CD 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 343 


23. (Absence des règles.) Si les règles ne viennent pas ab- 
solument, dans le cas où la souffrance en est la cause, d’abord on 
évacuera le ventre par le bas, puis on mettra un pessaire em- 
ménagogue; ensuite, après une interruption d’un jour ou 
deux , un pessaire emménagogue. Le reste du temps, la ma- 
lade boira l’écorce du crethmos (crithmum maritimum, L.) pilée 
dans du vin. 

24. (Orifice utérin, trop humide, trop dur.) Si Vorifice des 
utérus est plus humide qu’il ne convient, on appliquera les 
substances âcres afin qu’elles mordent ét qu’enflammant l’ori- 
fice elles le durcissent. S’il est devenu squirrheux, on appli- 
quera les substances âcres; car, mordant, elles fondent l’hu- 
meur ; puis on les remplace par les émollients. Dans les autres 
maladies il faut se servir aussi peu que possible des substances 
âcres. 

25. (Déviation de la matrice chez une nouvelle accouchée.) Si, 
chez une nouvelle accouchée, les matrices se fixent vers la 
hanche ou vers le flanc, on appliquera sur la hanche saine de 
l'huile blanche d'Égypte ou de baccaris (vor. δ 6); la femme 
sera couchée sur la hanche saine ; elle prendra en breuvage 
cinq grains noirs de la pivoine, le fruit du sureau plein une 
conque, et du castoréum gros comme une fève dans du vin. 
Puis, s’étant baignée, elle recevra une fumigation aromatique; 
elle usera des boïssons et des aliments émollients, de la mer- 
curiale et de tous les aliments âcres, excepté les raiforts et les 
oignons. 

26. (Hystérie.) Si les matrices causent de la suffocation , il 
faut faire, sous les narines, une fumigation avec toutes les 
substances fétides : asphalte, soufre, corne, mèche de lampe, 
huile de veau marin, castoréum; et, aux parties génitales, 
une fumigation aromatique. 


GHI6, Ald., Frob.- καστόριον (. -- ὅχου pro ὅσον (. -- χύαμος (. -- ποτοῖσι 
α. -- χαὶ our. om. CJ.- σίτοισι Ὠ6Ιθ. -- λινόζωστι (8. -- λινόζωστιν DI. -- λινο- 
ζῶστιν GHK.- χρομμύου 9. - κρόμμνα C. — 10 ὁπόταν C. --πνιγῶσιν (0. - 
ὑπὸ τὰς ῥίνας θ. --. τ. ῥ. om. vulg,-fyouv (ἤγουν om, C8) ἄσφαλτον vulg, 


844 DE LA NATURE DE LA FEMMr. 
Δ - 
27. Ἢν ‘dé λεχοῖ αἱ ὑστέραι φλεγμήνωσι, πίμπραται καὶ πνὶξ 
« κ᾿ , ΄ 
ἔχει, χόταν “ὧδε ἔχη, ὃ παρατείνας ὀθόνιον βρύα θαλάσσια λεπτὰ 
# . ΕΣ 5 V4 \ n\ ,᾿ , 
χαταπλάσσειν᾽ ἔπειτα ὠμήλυσιν χαὶ σποδὸν χληματίνην χαὶ λίνου 
σπέρμα, ὄξος χαὶ ἔλαιον " ἐπιχέας, ἑψεῖν ἕως ἂν οἷόν περ σταῖς γέ- 
4 , À 7 LA ἔθει 4 A 
νηται" ἔπειτα χαταπλάσαι, Av θερμοτέρῳ δύνηται ἀνέχεσθαι, τὴν 
νείαιραν γαστέρα. 
λ 
28. Ἣν δὲ "πεπήγωσι, φαχοὺς ἑψήσας ἐν ὄξει καὶ ἡδυόσμῳ 
es 4 CO 
πολλῷ, ἕλκειν τὴν ἀτμίδα ἐς τὸ στόμα χαὶ τὰς ῥῖνας προσίσχειν, 
καὶ τὰ χαχώδεα ὑποθυμιῆν, καὶ λινόζωστιν ἐσθίειν" καὶ ἐν τῷ χυλῷ 
ἄλητον ἑφθὸν ῥοφείτω" ὅτι τάχιστά τε χαὶ πρὶν À τὴν ὀδύνην 
ἔχειν, πρότερον χρὴ διδόναι τῶν φαρμάχων ὅσα τὰς ὑστέρας παύει 
La ὀδύ + \ ’ \ , ° À A ee \ 
τῆς ὀδύνης" χαὶ σιτία διαχωρητιχὰ προσφερέσθω" ἣν δὲ ἢ γαστὴρ 
8 θερμαίνηται, ὑποχλύσαι, 
λ ce 
29. "Ἣν ἐχ τόκου φλεγμήνωσιν αἵ μῆτραι, στρύχνου χυλὸν 
nr 2 \ D = ΜΚ τῇ \ , do 2 ” 
ἐγχέαι ἐς τὰ αἰδοῖα, χαὶ ἐπὴν οὗτος θερμὸς γένηται, ἕτερον ἐγχεῖν" 
τὴν δὲ μὴ ἡ, σχίνου ἢ ῥάμνου à τεύτλου. 1. “Ἑτερον" κολοχύντης χυλὸν 
2 ΄ Y \ EVE PA (NES QE , 1€ , , 
ἐχπιέσας ἔγχεον, χαὶ αὐτῆς 5 τὸ ἐν μέσῳ τὸ ἁπαλώτατον περιξύσας 
τ « 
μακρὸν ἔνθες. Ὕστερον 15 ὕδατι Ψιμύθιον τρίόων, ἐν εἰρίῳ ἀνασπογ- 
/ / PUR | o1\ , > ’ * \ 142 / 252% 
γίζων, πρόσθες" ἣν δὲ φρίσση, ἀφαιρέειν. Ἣν γυνὴ 5" ἀσθενέῃ ἀπὸ 


La ΄ \ \ 5 1 a/ L] \ Ὁ / 
ὑστερέων, χαὶ χολαὶ αὐτὴν πνίγωσι, καὶ δέη αὐτὴν καθῆραι χούφως 


! Δὲ om. (8. -- λέχον CDGHIJKG, Ald., Frob.- πίμπλαται ἴ.. -- πίμπλαται 
[ἡ κοιλίη καὶ μεγάλη γίνεται] Lind.- Cette addition de Lind. est prise au 
passage parallèle du premier livre des Maladies des Femmes. — ? δὲ (δὲ 
om. C6) ὧδε vulg. — ὃ ὕποτινας (sic) θ. -- ὀθόνια (. -- βρία ἃ. --καταπάσσειν 
C. -- ὦμηλυσι (sic) θ.-- ὠμήλησιν Frob.- ὠμείλυσι 4. -- ὠμὴν αὖσιν (sic) C.- 
χλιματίνην GIK, ΑΙα. -- λινούσπερμα 9. -- χαὶ ἔλαιον om. θ. ---΄ ἐπιχεῖν 7. - 
ἑψεῖν om. 7. -- θύειν ἔστ᾽ ἂν ἐς τὰς ἰστέας στέαρμια pro ἑψεῖν.... σταῖς (, - 
θύειν eotav τιτεας στεαρμα΄ (sic) θ.-- σταὶς DHJ.- καταπλάσσαις (sic) D. -- χα- 
ταπλάσσαι ΑΗ, Ald., Frob.-wç θερμότερον [,1η6.-- ἀνέχεσθαι om. (DH, 
restit. al. manu) ΑἸΜΚ. -- νιαιρὰν θ. -- νειαιρὴν Lind.- νείαιραν vulg.- νειαί- 
ραν (. -- νειέραν Η. ---" πεπηγῶσι θ. -- πεπιγῶσι (. -- πεπνίγωσι Lind.-Il y a 
πνίγωσι dans le passage parallèle du premier livre des Maladies des 
Femmes.-oaxods D, Lind.-paxoù vulg.-fôt6ouu J.- nôvouw (sic) θ. -- 
ἡδεῖ οἴνω Lind.-rù om. (. -- προσάγειν 9. ---ὐ τὰ C0.-Tà om. vulg.- λινό- 
ζωστιν ΟΠ. -- λινοζῶστιν vulg. -- ἄλυτον CFG, Ald. -- ῥυφείτω DIK.—7 ὅτ᾽ ἂν 
τάχιστα (addit δὲ Lind.) καὶ (ὅτ᾽ ἂν τ. καὶ om., D restit. al. manu, ΕΘΗ Κ) 
πρὶν vulg.- ὅτ᾽ ἂν τὰ χάχιστα τέχη πρὶν (. - ὅταν τάχιστα τέχη Vaticana 
exempl. ap. Foes.-Je lis ὅτι au lieu de ὅταν, et prends τε à τέχη. - τῆς 
ὀδύνης παύει C.— 8 θερμαίνηται CGHIG, Ald., Frob., Lind.- θερμαίνεται 
vulg. ---ϑὴν δὲ (δὲ om. CDGHIJKG, Ald.) vulg. — 1° ἣν δὲ μιὴ om. C.-à pro 


τ ---ς-- 


DE LA NATURE DE LA FFMMF, 345 


27. (1nflammation de lu matrice chez une nouvelle accouchée.) 
Si, chez une nouvelle accouchée, les matrices s’enflamment, 
il y a phlegmasie et suffocation. Les choses ctant ainsi, éten- 
dez un linge, mettez-y de l’algue marine pilée et faites un ca- 
taplasme; puis prenez de la farine, de la cendre de clématite 
‘et de la graine de lin, versez-y du vinaigre et de l’huile, faites 
cuire jusqu’à consistance de pâte, et appliquez en cataplasme, 
très-chaud si la femme peut l’endurer, sur le bas-ventre. 

28. (Affection utérine indéterminée.) Si les matrices sont ri- 
gides, faites cuire des lentilles dans du vinaigre et beaucoup de 
menthe, la femme en attirera la vapeur dans la bouche et dans 
les narines; elle prendra les fumigations fétides, elle man- 
gera la mercuriale; elle prendra en potage la farine cuite dans 
la décoction de mercuriale. Tout aussitôt, et avant que la dou- 
leur se déclare, vous donnerez les médicaments qui calment 
les douleurs de matrice ; vous prescrirez les aliments relâchants. 
Si le ventre devient chaud, vous prescrirez un lavement. 

29. (/nflammation utérine à la suite de l'accouchement.) Si, 
à la suite de l’accouchement, les matrices s’enflamment, in- 
jectez du suc de strychnos (solanum dulcamara) dans les par- 
ties génitales ; et, quand ce suc s’y est échauffé, injectez-en 
d'autre. Si vous n’en avez pas, prenez du lentisque ou du 
rbamnus (7kamnus oleoides, L.) ou de la bette. Autre : expri- 
mez le suc d’une courge et injectez; taillez en long le dedans 
de la courge, ce qui en est le plus tendre, et mettez-le. Enfin, 
écrasez de la céruse dans de l’eau, épongez cette eau avec de 
la laine, et mettez cette laine dans les parties génitales. Si la 
femme frissonne, retirez ce qui a été mis. Si la femme est 


ἢ Ὁ. -- σελίνου pro σχίνου (9. -- ἀκτῆς pro αὐτῆς Codd. regg. ap. Foes in 
not.— 1? (ἢ om., D restit. al. manu, FGIK , Ald.; ἕτερον pro à CJ6) χολ. 
vulg.—#o)o20vüns 6.— 1 τὸ om. θ. -- ἐμμέτω (sic) pro ἐν μ.. C. - περιξέσας 
C6.-urzoov Codd: regg. ap. Foes in not. — 13 ἐν ὕδατι, quod ponitur post 
Ψψ, Οθ.--ψιμύθιον Ὁ. -- Ψιμίθιον 1. -- Ψιμμίθιον vulg.- Ψιμμιθίον K.- ἠμίθιον 
(sic) 9. -- τρίδον ΑἸΑ. -- φρίση D.— "' ἀσθενῆ (θ9.-- ὑστερέων C.- ὑστέρων 
vulg.- χολὴ C.- καθαρθῆναι (, -- τὴν ὀδύνην ὨΕΉΠΪΚΩ'., -- παῦσαι C8. - 
παύσασθαι vulg. - πευχεδανοῦ 191. -- τρὶς θ.-- δοῦναι πιεῖν C6. 


346 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


\ ΓΟ Ὁ "»" 
καὶ τῆς ὀδύνης παῦσα!, πευχεδάνου ὀπὸν ὅσον τρεῖς χυάθους δίδου 


πίνειν. 


2 Ὁ - 


ἐν τῷ χενεῶνι, ἣν θέλης 


. τω “- 
30. 1 Ἣν ἐν τῇ ὀσφύϊ at ὑστέραι ἔωσιν ἢ ᾿ 
μεταχινῆσαι, τρίψας θεῖον χαὶ ἄσφαλτον, μέλι ἑφθὸν παραχέας, καὶ 
4 (4 κ᾿ - 
ποιήσας βάλανον παχείην, ἐς τὴν ἕδρην ἔνθες" "καὶ ἐκ τῶν ὕστε- 
ρέων ἢν ξηραὶ γένωνται, τὰ αὐτὰ προσθεῖναι ὡς τάχιστα. 
31. ὃ Γυναιχὶ ὅταν af ὑστέραι σχληραὶ γένωνται καὶ ἐς τὰ αἰδοῖα 


€ 


/ - - ᾿-Ν 
ἐξίσχωσι χαὶ οἱ βουδῶνες σχληροὶ "γένωνται, χαὶ καῦμα ἐν τοῖσιν 
- τ σ 
αἰδοίοισιν ἐνῇ, χαρχινοῦσθαι ἄρχεται. “Ὅταν ὅοὕτως ἔχη, σιχύης 
δε" : 
χρὴ τὸ ἔσω τρῖψαι fxat χηρίον, ὕδατος χοτύλην ἐπιχέας, ἐνιεὶς ἐς 
\ σ᾿ + f 
τὴν ξόρην, £a χαθαίρεσθαι. 
LAS ee -- E 
32. Τ᾿ Οχόταν δὲ γυναιχὶ διδῷς φάρμαχον, παράμισγε τῷ φαρ- 
, C4 d σ 
μάχῳ ὅσα ὑστέρας χαθαίρει καὶ ὅσα ἐλαύνει. S“Exteox ποτὰ καὶ 
L4 
προσθετὰ, δυνάμενα χόριον ἐξάγειν χαὶ ἐπιμήνια κατασπάσαι" χαν- 
θαρίδας ὃ πέντε ἀποτίλας τὰ πτερὰ καὶ τοὺς πόδας χαὶ τὴν χεφαλήν᾽ 
= τ 
ἔπειτα τριθόλους παραθαλασσίους σὺν τῇ ῥίζη ᾽ τρίψας ὅσον χόγχην, 
\ ms 3 7 ως s 41 | » , , ΄ 3 
χαὶ τοῦ ἀνθέμου τοῦ χλωροῦ ro ἴσον τρίψας, σελίνου σπέρμα ἴσον, 
\ , A: , 2 # “ 7 7 LA 
χαὶ σηπίης ὠὰ πεντεχαίδεχα, ἐν οἴνῳ γλυχεῖ χεχρημένῳ δίδου πιεῖν. 
Καὶ ἐπὴν 1 ὀδύνη ἔχη, ἐν ὕδατι θερμῷ χαθήσθω, χαὶ μελίκρητα 


ὑδαρέα πινέτω. Ÿ Ἕτερον. βατραχίου τῶν φύλλων καὶ τοῦ ἄνθεος τε- 


! Εἰχοστὸν τέταρτον J.- ἣν δὲ (δὲ om. C8) vulg.- ὀσφύει θ. -- ὀσφυίη (sic) 
ὀδύνη ὑστέρης à ἢ (, - ὦσιν νυ]. -- ἐῶσιν θ9. -- θζον 0.- περιχέας (9, - τὴν 
(9. -- τὰν om. vulg.—? χὴν pro χαὶ (9. -- στεριχῶν Lind.-v om. (. -- τὰ 
αὐτὰ (9. -- ταῦτα vulg. --- δ εἰχοστὸν πέμπτον 1. -- ὁχόταν 9.-- αἱ Η19.- αἵ om. 
vulg.-yivwvrar ΟἿ. -- ἐς CD6.- εἰς (εἰς om. 4) vulg.- ἐξίωσι CL6, Lind,— 
4yév. CDHIK6.-yiv. vulg.— αἰδίοισιν Ὦ. -- αἰδοίησιν Ald., ΕΤΟΡ. -- ἔνι θ.--ἢ 
Ὦ.--ἐν ἣ J.- ἄρχεται om. (. --- 5 ὧδε (. -- οὖδε (sic) θ. -- σιχύος (sic) Ε. -- σι- 
χύου Lind.—-ëcw 1. --σον (Ὁ. --σω 9. -- εἴσω vulg.—5rù ξηρὸν vulgs- 
χαὶ χηρὸν FGHI, Ald. -- καὶ χηρίον (4θ, 11πα. -- ὕδατός [τε] Lind.-—êvée 
Ε. - ἐνεῖναι {1π4. -- ἐᾷ νυ]ρ, -- ἔα ΟΗ. -- [καὶ] ἐᾷν 11π4. -- ἐκχαθαίρεσθαν pro 
ἔα x. DGIT. -- καθαίρεσθαι om. Lind.-x40. μέχρις ἂν καθαρθῇ (μ. ἂν χα- 
θαρθῇ om. CG) vulg. — Ἰ εἰκοστὸν ἕχτον J.- ὅταν C.- διδῶς Ὦ. -- δῷς vulg.— 
δὸς Η, --παραμίσγων (, -- τῶν φαρμάχων (C, sine τῶν) 9. -- ai ἕτερα CI. 
- καὶ om. (( -- δυνάμενα om. (9. -- χόριον (Π]. -- χώρις (sic) Ald.-yoptoy 
ΤΚ. -- χωρίον νυ]σ. -- τὰ (τὰ om. DFGHJK) ἐπιμ.. νυ]ρ. -- χατασπᾶσαι Frob., 
Lind. -- χατασπᾶσθαι (. --- 9 πέντε DGHIJ6.-e (ε om. C) νυ!ρ. -- ἀποτείλας 
γα] ρ. -- ἀποτίλλας (. -- ἀποτίλας DJ6.— 10 χόψας θ.-- ἀνθέμου ΟΠΕΘΗΠΚΘΡ, 
Ald., Frob., Lind.- ἀνθέμους vulg.-rù χλωρὸν Vaticana exempl. ap. Foes 
in not, — " τὸ εἴσω (ἴσον CH; ἴσω 9; ἴσον D) ξηρὸν (χλωρὸν C) τρίψας ὅσον 
κόγχην vulg.-Il faut prendre la lecon donnée par le passage parallèle du 


CR οὐ μ ον δ 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 347 


faible par le fait de la matrice, si la bile lui cause des suffoca- 
tions et qu’il faille la purger légèrement et calmer la douleur, 
faites boire le suc de peucedanum à la dose de trois cyathes 
(cyathe — 0ùtre,045). 

30. (Matrice se déviant ou devenant sèche ; remède.) Si les 
matrices sont aux lombes ou dans le flanc, voulant les dépla- 
cer, broyez du soufre et de l’asphalte, versez du miel cuit, et 
faites un gros suppositoire qui sera mis dans le siége; si les 
matrices deviennent sèches, on fera la même application au 
plus tôt. 

31. (Cancer utérin.) Quand les matrices deviennent dures et 
font saillie dans les parties génitales, quand les aines se dur- 
cissent et qu’il y a de la chaleur aux parties génitales, le can- 
cer commence à se former. Les choses étant ainsi, prenez le 
dedans d’une courge, écrasez-le avec un rayon de miel, en y 
versant une cotyle d’eau; ceci sera injecté en lavement, et on 
laissera opérer. 

32. (Énumération de breuvages et pessaires propres à provo- 
quer la sortie du chorion et les régles.) Quand vous donnez un 
médicament à une femme, mélez-y ce qui purge les matrices 
et ce qui les pousse. Autres breuvages et pessaires capables 
d’expulser le chorion et de provoquer les règles : prenez cinq 
cantharides, ôtez les ailes, les pattes et la tête ; puis pilez plein 
une conque de tribolos du bord de la mer avec la racine 
(sennebiera coranopus , d’après Fraas) ; pilez une dose égale de 
l'anthemum vert (matricaria parthenium), autant de graine de 
persil, quinze œufs de sèche, et faites boire dans un vin doux 
coupé d’eau. Quand il y a douleur, la femme prend un bam 
de siége d’eau chaude, et boit du mélicrat étendu d’eau 


premier livre des Maladies des Femmes, τὸ ἴσον, et omettre ὅσον x6yynv. 
= σελίνου.... γλυχεῖ Om. ἃ. --χαὶ (xa om. C6, Ald.) σελίνου vulg.- σελι- 
νούσπερμα 9.-- ὅσον pro ἴσον C.- ἐπιθεὶς pro σηπίης C. -- σιπίης ΗΙΚ. -- πεν- 
τεχαίδεχα CHJKG , Lind.-mévre καὶ δέχα DI.-1e vulg.— © (à om. C8) 
ὀδ. vulg.— χαθίσθω 9. -- μελίχρητα CH. - μελίχρητον νι]. -- ὑδαρὲς K.— 
"Ῥ ἕτερον C6 (θ΄, ἄλλο). -- Et. om. vulg.-roù om. (9. -- ἄνθους Ὦ. -- αιγει- 
ναῖον (sic) θ. -- σταφίδας C. 


348 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


τριμμένου ὅσον στατῆρα Αἰγιναῖον ἐν οἴνῳ γλυχεῖ πιεῖν" ἐπὴν δὲ ἡ 
D 


ὀδύνη ἔχη, λευχοὺς ἐρεδίνθους καὶ ἀσταφίδας ἑψήσας ἐν ὕδατι 1 καὶ 


ψύξας διδόναι πιεῖν, καὶ ὁκόταν À στραγγουρίη ἔχη, ἐν ὕδατι χλιερῷ 


͵ 
“ 2 - »" - 
καθεζέσθω. "Ἕτερον" ἀδιάντου ὅσον στατῆρα Αἰγιναῖον ἐν οἴνῳ 
λευχῷ ἴσον ἴσῳ χεράσας δίδου πίνειν. ὃ “ἽἌτερον᾽ λευχοΐου χαρπὸν 
e - ν ᾧ η PA -» “ a -“"Ὕ x κα , 
ὅσον τοῖσι τρισὶ δαχτύλοις λαδὼν, ἐν οἴνῳ λευχῷ τὸν αὐτὸν τρόπον 
- σ . , “Ὁ 
χεράσας, δοῦναι "πίνειν. ὅ“Ἑτερον᾽ λευχοΐου ῥίζαν τοῦ μέλανος ἐν 
y. dE Den ’ ““οἦσθ ὁ “Ἐτε = νᾶνθε ΧΑ ΗΝ 
οἴνῳ τὸν αὐτὸν τρόπον χρήσθω. τερον΄ χρινάνθεμον τὸ ἐπὶ τῶν 
-- , \ 09 [74 τ 
οἰχιῶν φυόμενον τὸν αὐτὸν τρόπον πῖσαι. 7 ἕτερον" τῆς ἀγχούσης τὰ 
, [1] ὉΠ ᾿Ν LE > # € - , un Li La 
φύλλα ὅσον δύο δραχμίδας ἐν οἴνῳ ἑφθῷ χεράσας ὕδατι ἴσῳ πῖσαι. 
=: / D 

δ“ Βτερον᾽ χαμαιλέοντος τὴν ῥίζαν ξύσας ὅσον ἐλλεθόρου πόσιν ἐν 
vu ἑφθῷ ἴσας ὕδ tout. °°E * xoau6 À πρᾶά 

οἴνῳ ἑφθῷ χεράσας ὕδατι πῖσαι. "Erepov® xodubnc χαὶ πράσου yu- 
λὸν ἑκατέρου μίξας, ὀπὸν σιλφίου ὅσον τρία ἡμιωδόλια, οἴνῳ ἴσῳ 
μίξας λευκῷ πῖσαι. 19 “ἕτερον" ἐλαίας λευκὰς πρόσθεν ἢ ἔλαιον εἶναι 
χαταχνήσας ξήρανον᾽ ἔπειτα χόψας xa ll σήσας ἐν οἴνῳ ἐπιδαλὼν 
διδόναι πίνειν. Γοῦτο lxat ἐπιμήνια κατασπᾷ xal χόριον ἐξελάσει. 
Διχτάμνου χρητιχοῦ ὅσον ὀδολὸν, ἐν ὕδατι πιεῖν. 1* Χόριον ἣν μὴ δύ-- 

5 - , LA 3 ce _ € - ,ὕ 

νασαι ἐχύαλεῖν πιπίσχων, προπυριήσας τῇ ἀχτῆ, χυλῷ ἑφθῷ πυρίην 


ἐμδαλὼν, τὴν κανθαρίδα προστιθέναι" τοῦτο χαὺὶ τὸ ἔμόρυον ἐξε- 


€ 


λαύνει" ὁκόταν δὲ δάχνη, © ἀφαιρευμένη, ἐς δόδινον μύρον ἐμόδά- 


! Καὶ om. (9. -- πίνειν (. -- ἔχῃ om. 4. -- χλιαιρῶ θ. -- χλιηρῶ K.- χλιαρῶ 1. 
-π-χαθίσθω 9. -- 2λαθήσθω C.— 3 ἕτερον (Η0. -- ἕτ, om. vulg.-Goùvar (9. -- 
πιεῖν θ. ---ὐ ἕτερον (Η60.-- Et. om. vulg.— λευχὸν ἴον C. -- ὅσον ἐν (ἐν om. C8) 
γι ]ρ. -- τοῖσι 0.-- τοῖς vulg.—“mueiv CK6.— ἕτερον CH6.- Et. om. vulg.- 
λευ.... χρήσθω om. ἃ. -- οἴνῳ διεὶς (διεὶς om. (θ, Ald.) τὸν vulg.- χρείσθω 
1. --- δ ἕτερον (ΗΘ. -- ἕτ. om. vulg.-7ù om. (9, -- μῖξαι καὶ (1. χαὶ om. (θ) 
πῖσαι vulg. — ? ἕτερον (9. -- ἕτ. om. vulg.—-6cov (9. -- ὅσον om. vulg.- 
λευχῷ pro ἑφθῷ legit Cornar.-tow ΟΡΗΡ, --ἴσως vulg. — ὃ ἕτερον (0. -- Et. 
vulg.—yaueéovroc F, Ald.-Eüoac om. Κ. -- ὅσον θ. -- οἷον (οἷον om. C) 
vulg.-motie pro ἐφθῷ (C, erat prius πότι) θ.-- χαὶ ὕδατι CB. -- πῖσον 9. -- 
9 ἕτερον. CHO. -- ἕτ. om. vulg.-xpd@u6nc..… πῖσαι om. 6. -- πράσσον (. --μί- 
ξας.... ἴσῳ om. θ. -- μίξας (addunt χαὶ DF) τὸν (τὸν om. () ὀπὸν vulg.-rpwo- 
θολον (τριόδολον Ald., Frob.) vulg. -- τρία ἡμιωδόλια CF (JQ", Lind., ἡμιώ- 
6o1a; DHIK, ἡμιόθολα). -- ἴσῳ om. K.— 1° ἕτερον (Ηθ. -- ἔτ. om. vulg.-— 
ἐλαίας λευχὰς legit Foes in not.- ἐλαίης λευχῆς vulg. -- ἐλαίης λευχῆς [χαρ- 
πὸν] Lind.- εἶναι CDHIJKS. -- ἐνῇ (οἴνω pro ἐνῇ G, Ald.) vulg.-xaraxviouc 
DHIJK8, Ald. -- " χατασείσας, ead. manu σή (. -- πιεῖν (9, --- l? χαὶ τὰ ἐπ. 
D.— ι5 χαὶ om. CHJK.-xoù y. ἐξ. om. (D, restit. al. manu cum χωρεῖον) 
G, ΑΙα. -- χόριον CJ.- χορίον IK9, Lind.- χωρίον vulg.-Post y. addunt 
αὐτὸ (9. -- ἐξελάσαι (Η19. -- δικτάμον DH. -- χρητιχὸν J.-miverv C. — M χό- 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 349 


Autre : prenez à la dose d’un statère d’Égine (pièce d'or) les 
feuilles et la fleur pilées du batrachion (ranunculus asiaticus), et 
faites boire dans du vin doux ; quand 1] y a douleur, faites 
cuire des pois chiches blancs et des raisins secs dans de l’eau, 
refroidissez et faites boire; quand 1] y a strangurie, bain de 
siége chaud. Autre : prenez de l’adiante à la dose d’un statère 
d’'Égine, et faites boire dans du vin blanc coupé de moitié 

d'eau. Autre : prenez une pincée de graine de leucoïum (viola 
_odorata), et faites boire dans du vin blanc coupé de même. 
Autre : administrez de la même façon dans du vin la racine 
du leucoïum noir (νέοία odorata). Autre : administrez de la 
même facon le crinanthemum (sedum) qui vient sur les mai- 
sons. Autre : prenez, de feuilles d’anchuse, deux poignées, et 
faites boire dans du vin cuit coupé de moitié d’eau. Autre : 
raclez de la racine de chaméléon (ckondrillu juncea, L.) autant 
qu'on met d’hellébore en une potion, et faites boire dans du 
vin cuit coupé avec de l’eau. Autre : mélez de l’eau de chou 
et de poireau, du suc de silphion à la dose de trois demi- 
oboles, autant de vin blanc que de l’eau susdite, et faites 
boire. Autre : coupez des olives blanches avant que l’huile y 
soit formée, faites sécher, puis pilez, passez au tamis, jetez 
dans du vin et faites boire. Ceci provoque les règles et chasse 
le chorion. Boire dans de l’eau gros comme une obole de dic- 
tame de Crète. Si vous ne pouvez pas faire sortir le chorion 
par les breuvages , administrez une fumigation avec le sureau 
(elle se fait avec la décoction), et mettez le pessaire à cantha- 
ride ; ce moyen chasse aussi le fœtus; s’il cause de la mordi- 
cation , la femme l’ôtera, le trempera dans le parfum de rose, 
et le remettra jusqu’à l’issue du chorion. Autre : prenez des 
nœuds résineux, au nombre de neuf, du peuplier de Crète 


ριον CDJ.-ycptov IK6, Lind.-ywstoy vulg.-rimicxwv ἐχδαλεῖν C (5, ëx- 
θάλλειν). - ἐμιδαλεῖν ΑἸα.--ππυριήσας τῆς ἀχτῆς τῷ χυλῷ ἐφθῷ ἐμθαλὼν ai 
τὴν χ. To. νυ]ρ. - προπυριήσας τῇ ἀντῇ χυλῶ ἐφθῶ πυρίην (πυριῆν θ) ἐχ- 
βάλλων (ἐνδάλλων 6) ro. τὴν χ. C6. — "' ἀφαιρουμένη vulg.- ἀπερευμένη C. 
- ἀφερευμένη θ. --ὀἰς C8, Vaticana exempl. ap. Foes in not., Lind.-Ëç om 

vulg. - ῥοδινὸν . 


350 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
[2 » 
πτουσὰ, προστιθέσθω, 1 ἔστ᾽ ἂν ἀποφύγη. ““Ἑτερον " αἰγείρου χρη- 
“ ΄ 3 , A] 3 4 39 Ῥ , , \ 
τιχῇς χόκχους ἐννέα τρίψας ἐν οἴνῳ ὃ διδόναι πίνειν τουτέῳ χαὶ 
1 “᾿ 
ἀπολύσασθαι, ἣν δυστοκέη. “Ἕτερον χονύζης ὅσον χεῖρα πλείην 
διεῖναι πράσου χυλῷ, καὶ νέτωπον ξυμμίξας ὅσον χηραμίδα, ταῦτα 
ἐν οἴνῳ δίδου πίνειν. Ἐππιμήνια χατασπᾷ, ὃ Πευχέδανον χαὶ πάναχες 
χαὶ γλυχυσίδης ῥίζαν ἐν οἴνῳ δίδου πίνειν. Ἔμόρυον δ ἐχδάλλει τε- 
θνεὸς καὶ τὰ ὕστερα. To ἴου χαὶ τῆς ἀνδράχνης τὸν καρπὸν, ταῦτα 
μίξας, λεῖα κόψας, δίδου ἐν οἴνῳ λευχῷ παλαιῷ. Τ᾿ Ἐπιμήνια κατα- 
-- DA 4 x d so / Al EN LA 
σπᾷ. Aeuxoïou τὸν καρπὸν ὅσον τρισὶ δαχτύλοισι, χαὶ αἰγὸς σπυρά- 
€ 7 3 ἀξ 1e 118. 2 3 © , / 3 
θους ὅσον πέντε ἢ ἕξ ξυμμίξας ὃ οἴνῳ εὐωδεστάτῳ, προπυριήσας, ἐς 
ὕδωρ xal ἔλαιον τὴν πυρίην ἐμδαλὼν, πυριῆν δὲ ἐπὶ δίφρου ἐπὴν 
δὲ πυριήσης, δοῦναι πιεῖν, καὶ ὡς τάχιστα λούσαντα χαταχλῖναι" 
10 δοῦναι δὲ φαγεῖν χράμδην, καὶ τοῦ χυλοῦ ῥοφῆν. “ “Ἕτερον λευ- 
χοΐου τὸν χαρπὸν ὅσον τοῖς τρισὶ δαχτύλοισιν ἐν οἴνῳ δοῦναι πιεῖν, 
2 - A Ν 
χαὶ χαθήσθω ἐν ὕδατι θερμῷ" ἣν δὲ μὴ ἔχη, 2 μαράθρου ῥίζας κλά- 
CS δ “ 
σας, ἐν μελικρήτῳ χλιερῷ ἀποδρέχων, δίδου. “5. “Ἕτερον ""μελίης ὅσον 
, -».7ὔλ 5 4 ὃ - -“ του 3 \ 44 2, \ \ » 
χόχχους δέχα ἐν οἴνῳ δοῦναι πιεῖν. Toro ἀγαθὸν 5" ἐπὶ παντὸς ἀλ- 
τε ’ » 

γήματος ὑστερέων, καὶ σφόδρα διουρητιχόν. 15“ Ετερον " ὀπὸν σιλφίου 
ὅσον ὄροθον, καὶ χαρδάμου καρπὸν τρίψας λεῖα καὶ ξυμμίξας ἐν οἴνῳ, 
ἢ ἐν χυνὸς γάλαχτι, δίδου πιεῖν. ᾿Γοῦτο χαὶ ἔμόδρυον ἐξελαύνει. 


16 Ἐχδόλιον" βατράχιον καὶ ἐλατηρίου μικρὸν μίξας ἐν ὄξει εὔκρατον 


τσοταν DHUKQ'.- ὁχόταν G.—? ἕτερον (Ὁ. -- Et. om. vulg.- aiyipou C. 
-χρητιχοῦ vulg,-Lisez xpntixñc, comme dans le passage parallèle de 
Morb. Mul., 1. -- 5 δ. om. (θ.-- τουτέῳ δὲ (δὲ om. 6) χαὶ vulg.- ἀπολού- 
σασθαι vulg.— ἀπολύσασθαι θ.-- ἣν ὃ. om. (D, sed sunt hæc verba in marg.) 
FG.-Gvoroxf 9. ---ἰ ἕτερον (9. -- ἕτ. om. vulg.-xuvélnc (sic) (.-- λείης 
vulg.— λίης θ.-- πλείης DFGHIK.- λάδῃς conjicit Foes in not, -- Lisez πλείην 
comme dans le passage parallèle de Morb. Mul., 1.-- χυλοῦ C.-xevéte, 
eadem manu χαὶ vétw, alia πον C.—-cvuu. CDGI, Ald., Frob.-ynpauvüx 
C0.- πιεῖν (ὦ — 5 mevxédavoy 6. -- πευχεδανὸν vulg.- πάναχος Vaticana 
exempl. ap. Foes, Ald.- ῥίζαν om, ἢ. -- πιεῖν C.—6 ἐχθάλλειν θ. -- ἐμδάλ- 
λειν (. -- τεθνειὸς (, -- τεθνιὸς θ. -- τεθνεὼς ὁ. -- χατὰ ὑστέρας pro χαὶ τὰ Ua. 
C6.—ôviou pro τοῦ tou (9. -- χαὶ τῆς om. C.- ἀνδράχλης θ.-- ταῦτα μίξας, 
λεῖα κόψας (9. -- ταῦτα διαχόψας χαὶ μίξας νυ]. -- δίδου om. ὅ. -- δίδου πί- 
veu (. -- ὅμοιον κατασπὸν (sic) ἐπιμήνια in marg. pro ἐπ. χατ. D.-xx- 
τασπᾶν 9. -- ὃ χαρπὸς νυ]. - τὸν χαρπὸν (9. -- τοῖς τρίσι (. -- δαχτύλοισιν C. 
-- δαχτύλοις vulg. -- Post axt. addit ἐπιλαμδανόμενος vulg.- ἐπιλ. om. C.- 
πυράθους (. -- ταῦτα (τ. om. C) ξυμ. (συμ. CD8) vulg.— ὃ ἐν οἴνω C. - xpa- 
πυριήσας (9. -- προπυριάσας vulg.- προσπυριάσας Ἦ. -- προσπυριήσας D.— 
9 χαὶ om. Κὶ, - πνριῆν ἐμδάλλοντα, πυριῆν δὲ 9, -- ἐμδαλὼν, πυριῆν om, C.- 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 351 


(populus græca), pilez-les et faites-les boire dans du vin ; c’est 
un moyen qui favorise aussi la délivrance quand l’accouche- 
ment est laborieux. Autre : prenez une poignée de conyza, 
trempez-la dans la décoction de porreau, mélez une conque 
de nétopon (huile d'amandes amèéres), et faites boire dans du 
vin. Ceci provoque les menstrues. Prenez du peucedanum 
(peucedanum officinale), du panaces (echinophora tenuifolia) , 
de la racine de pivoine, et faites prendre dans du vin. Ceci 
expulse l'embryon mort et les secondines. Prenez la graine de 
la violette et de l’andrachné (portulaca oleraceu) , mêlez, pilez 
bien, et faites prendre dans du vin blanc vieux. Ceci provoque 
les règles. Prenez une pincée de graine de leucoïum (véola odo- 
rata), cinq ou six crottes de chèvre, mélez dans du vin de 
très-bonne odeur ; alors administrez une fumigation préparée 
avec l’eau et l’huile et faite sur un siège; après la fumigation, 
donnez à boire le mélange ; aussitôt, lavez la femme et faites- 
la coucher; elle mangera du chou, et en boira la décoction. 
Autre : prenez une pincée de graine de leucoïum, et faites-la 
boire dans du vin; la femme prendra un bain de siége chaud ; 
sinon, broyez des racines de fenouil, trempez-les dans du méli- 
crat chaud, et faites boire. Autre : prenez dix galles de frêne et 
faites-les boire dans du vin. Cela est bon pour toutes les dou- 
leurs de la matrice et irès-diurétique. Autre : prenez gros 
comme un grain d’ers de suc de silphion et de la graine de 
cardame (erucaria aleppica , d'après Fraas), pilez bien, mélez 
dans du vin ou dans du lait de chienne, et faites boire. Ceci 


ἐμθαλλόντα (sic) DIT. -- ἐμιδαλλόντες (sic) Η, -- ἐμάλλοντα Κ. -- ἐμθαλόντα 
θ΄, -- καὶ om. ante ὡς [2πη4. -- καταχλῆναι CO. --- 1 χαὶ δοῦναι sine δὲ (9. --τε 
pro δὲ ὨΗ. -- τὸν χυλὸν (9. -- ῥοφὴῆν CI. ῥοφεῖν vulg.— "' ἕτερον CDO, -- Er. 
om. vulg.-ioov θ. --δαχτύλοισιν (. -- δαχτύλοις νυ]ρ. -- χαθίσθω 9. --- 1 μα- 
ράθου CGHLJKS , Ad. -- ῥίζαν Ὁ. -- θλάσας CGIK, Ald., Frob. --φλάσας DH. 
-χλιαρῶ 9. -- χλιηρῶ ὁ. -- ἀποδρέχειν C. — ἰδ ἕτερον C (D, ἄλλο) 9. - μολίης 
θ.-- μέλι ὅσον κόχχον, al. manu χόχχους (. -- πίνειν δίδου C.— li ἐπὶ om. 
69. -- ἁλιήματος (sic) 0.— 5 ἕτερον ΟΠΗ͂Θ. -- ἕτ. om. vulg. -- ὄρροδον (, --λία 
θ.-- συμῳ.. (. -- μίξας 9. -- ἐν om. ΕὉ, -- δοῦναι C6. -- καὶ τὸ ἔμόρ. C. — "' ἄλλο 
in marg. pro ἐχό. D (J, étepov). -- βατραχίον θ.-- ἐλατήριον K.- μικρὸν om. 
DFGHJK. 


352 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
πῖσαι. Ἐπὶ τοῦ αὐτοῦ" xpdu6nc χαυλὸν ἁπαλὸν, τὸ ἄχρον χρίσας 
4 ΄ x 
νετώπῳ , τύψαι. " Ἦν τὰ ἐπιμήνια μὴ γίνηται" τερμίνθου xxprov 
τρίψας ἐν οἴνῳ καὶ ὕδατι διεὶς χαὶ διηθήσας διδόναι νήστει πιεῖν, 
χαὶ θερμῷ λουέσθω. 5 Ἐμυήνια κινεῖν" φοινιχιχοὺς χόχχους ἐν οἴνῳ 
νήστει διδόναι πίνειν. * Λοχεῖα χαθαίρειν᾽ μαράθρου χαρπὸν καὶ xpn- 
θμοῦ τὸν φλοιὸν καὶ λιδανωτὸν ἐν οἴνῳ διδόναι πίνειν. ὅ Ἕτερον" 
τ Ψ 
δᾷδα ὡς πιοτάτην ἐν οἴνῳ ἑψήσας, χαὶ γλυχυσίδης χόχχους πέντε 
C9 »" σ 
τρίψας ἐν οἴνῳ, ὅσον τεταρτημόριον χοτύλης δοῦναι πιεῖν. δ΄ Etepov” 
λινοζώστιος τὸν χαρπὸν χαὶ τὰ φύλλα ἐν οἴνῳ δοῦναι πιεῖν. T°Ere- 
᾿ " \ / / c , aiton / 
pov” γλυχυσίδης τοὺς μέλανας χόχχους ὅσον πέντε χαὶ ὠὰ σηπίης 


δοῦναι πίνειν ἐν οἴνῳ. ὃ Λεχοῖ πάσῃ " ἐρύσιμον καὶ ἄλφιτον, ἔλαιον 


-“ 
2 


L4 εἴ € \ € , \ , € # 
παραχέας, ὅταν ἡ ἑφθὸν, δοφείτω, καὶ σιτίοισιν ὡς μαλαχωτάτοισι 
΄ 97 Ὁ / ΄ 3 J ΄ 5 3 
χρήσθω. "“Ἑτερον᾽ σχαμμωνίην τρίψας ἐν γάλαχτι γυναιχείῳ ἐν εἰ- 
- σ 
ρίῳ ἀνασπογγίσας προσθεῖναι. 1° τερον" λινοζώστιος φύλλα τρίψας, 
ἐν ῥάχει προσθεῖναι, 1 “Ἑτερον᾽ τὴν ποίην τὴν ἀρτεμισίην τρίψας 
CU σ 

χαὶ μύρῳ ῥοδίνῳ δεύσας προσθεῖναι, Ertepov* τὴν λευχὴν ῥίζαν 
λείην χόψας ῥοδίνῳ μύρῳ δεύσας προσθεῖναι. Erepov” τῆς γλυχυ- 
L , / \ (2: , \ 2 ! AE Lu 
ασίδης μέλιτι δεύσας καὶ μύρῳ ῥοδίνῳ καὶ Αἰγυπτίῳ ἐν ἐρίῳ προσθεῖ- 


ναι. ἤἝτερον᾽ ἄλητον ἄπλυτον τὸν αὐτὸν τρόπον προστιθέναι. 


1 Ἐν τ᾿ α. om. Εἰ, -- ἐχθδόλιον pro à. τ. α. J,-Eu6puov ἐξελαύνειν pro ἐ. 
τ. α. C (DHIKL, ἐξελαύνει). -- τύψαι ΟΠΕΉΜΪ ΚΘ. -- τρῖψαι vulg. —? ἔμδρνον 
ἐξελαύνει pro ἣν τ. ἐ. μ. y. 1.-- οὐ γίνεται ἢ. -- γίγν. (Ὁ -- τερμινθίνης., al. 
manu μίνθου Ὁ. -- τερμίνθης Η. --νηστίδι (0. -- πίνειν (.. -- λουέσθω θερμῷ C. 
— 5 ᾿ἔμμηνα 8. -- χινεῖ D (J, in marg., et in textu ἣν τὰ ἐπιμήνια μὴ γένη- 
ται) Κ. -- φοινικίχους θ. -- φοινιχίνους conjicit Foes. -- Foes pense qu’on peut 
regarder ces grains comme désignant le grain cnidien, nommé si fré- 
quemment dans la Collection hippocratique ; les autres traducteurs croient 
qu’il s’agit du grain rouge de la pivoine.-vnoztùt C8.-vno. om. K.— 
Ἅλόχια C.— λοχία 6. -- λέχη σπάσαι pro À. x. DQ'.-xabñpar CO. -- χαθαίρει 
J.- περὶ λοχιῶν (sic) χαθάρσεως 9. - μαράθον GHIK6. -- χρίθμον Ὁ. -- πιεῖν θ. 
— 5 ἕτερον (ΗΘ. -- ἕτ. om. vulg. -- δαῖδα vulg. -- dada (sic) C.- δαδα 0. --δᾶδα 
D.- πιωτάτην Ald., Frob. -- Ante πέντε addit περὶ (. -- τεταρτιμόριον C. --- 
δ ἕτερον ΟΗΡ9. -- ἕτ. om. νυ]ρ.-- λινοζώστιδος (, -- λινοζώστεος DGHIJK6.- 
τῶν χαρπῶν ΟΚ. -- τῶν φύλλων CDGHIJK6, — ἕτερον (9. -- ἕτερον om. θ, -- 
σηπίας ὠὰ (.-- σηπίης 79.-- σιπίων HIK.- σηπύων ΑἸά. -- σηπίων νυ]ρ.-- δίδου 
Ο. -- πιεῖν (9. --- λέχη σπᾶσαι 09. -- λεχῶ Η. -- λεχὼ Κ. -- λέχοι 6. -- εἰς (εἰς 
om. (Ηθ) ἐρ. νυ ]ρ. -- ὅταν (9. -- ὅταν om. vulg.-% να]ρ. -- ἡ θ. -- ῥοφάτω H. 
- σίτοισιν (θ.-- μαλθαχωτάτοισι CDK. —? ἕτερον θ. --ἕτ. om. vulg.-Etepov 
ὁμοίως Η. -- καλλωνίην C.- χαλονίην Vatic. ap. Foes in ποΐ. -- χάλων emc 
(sic) pro σχαμμ.. 6.— 10 ἕτερον C6.- ἔτ. om. vulg.- ἕτερον ὁμοίως H, -- λινο- 


DE LA NATURE DE LA FEMM. 353 


expulse aussi le fœtus. Abortif : prenez du batachion (rarun- 
culus astaticus) et un peu d’élatérion, mélez dans du vinaigre, 
et donnez à boire coupé convenablement. Pour le même ob- 
jet : prenez la tige tendre du chou, frottez-en l'extrémité avec 
du nétopon, et frappez. Si les règles ne viennent pas : prenez 
le fruit du térébinthinier, broyez, trempez dans du vin et de 
l’eau, passez, et faites boire à jeun; la femme se lavera à 
l’eau chaude. Pour provoquer les règles : faites boire dans du 
vin à jeun cinq grains rouges (voy. note 3). Pour faire aller 
les lochies : prenez de la graine de fenouil, de l’écorce de 
crethmos et de l’encens , et faites boire dans du vin. Autre : 
prenez des branches de pin aussi résineuses que possible, 
faites cuire dans du vin, pilez cinq grains de pivoine dans du 
vin, et faites boire à la dose d’un quart de cotyle. Autre : 
prenez la graine et les feuilles de la mercuriale, et faites boire 
dans du vin. Autre : prenez cinq grains noirs de pivoine et 
des œufs de sèche, et faites boire dans du vin. Pour toute 
nouvelle accouchée, prenez de l’érysimum (sysémbrium polyce- 
ratium) et de la farine d’orge, jetez-y de l'huile, quand cela est 
cuit ; la femme prendra cela en potage et usera des aliments 
les plus emollients. Autre : pilez de la scammonée dans du 
lait de femme, épongez avec de la laine , que vous applique- 
rez en pessaire. Autre : pilez les feuilles de la mercuriale et 
appliquez-les dans un linge. Autre : broyez de l’armoise, 
trempez-la dans l'huile de rose, et appliquez-la. Autre : pilez 
bien la racine blanche (/a racine du dracontion, dracunculus 
polyphyllus), trempez-la dans l’huile de rose et appliquesz-la. 
Autre : trempez de la pivoine dans du miel, de l’huile de rose 
et du parfum d'Égypte, et appliquez dans de la laine. Autre : 


ζώστιδος C.- ῥάχει G.— ἕτερον (9. -- ἔτ. om. vulg.- ἕτερον ὁμοίως H.- 
χαὶ om. (9. -- δοδινῶ 9. -- δεῦσας (sic) G. — [3 ἕτερον 0. -- ἔτ. om. vulg. -- ἕτε- 
ρον ὁμοίως Η.-- τὴν.... προσθεῖναι om. (Ὁ. - τὴν.... ἐρίῳ προσθεῖναι: om. 
Β6).-- λίην 9. -- καὶ μ.. ῥοῦ. IK. --- 5 ἕτερον C6. -- ἕτ. om. να]ρ. -- τῆς om. C. 
--τῆς.... προσθεῖναι om. (D, restit. al. manu) ΗΤΚ. -- καὶ γυπίω pro καὶ aiy. 
Ὁ, - εἰρίω 0. — "' ἕτερον (Π6. -- Et. om. vulg.- ἄλυτον J.- ἄψητον.... προστι- 
θέναι om. K. 
TOM. VIl. 23 


354 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


"--ς 

τ᾿ Ἕτερον" αἰρῶν ἄλευρον χαὶ πύρινα ἅμα μέλιτι φυρήσας ἐν εἰρίῳ 
προστιθέναι. ? Καθαρτήριον ἐπιμηνίων καὶ λοχείων, χαὶ ὕδωρ ἄγει" 

, CU Ἄ # 3 » cd - AN ’ 7) 
στρουθίου δίζης λείου χεχομμένου ὅσον τοῖσι τρισὶ δαχτύλοισι μέλιτι 

D. ἢ co ? / ἈΠ 5 # 2 - 3 - 

δεύσας προσθεῖναι" φύεται δὲ ἐν ᾿Ανδρῳ ἐν τοῖσιν αἰγιαλοῖσιν. 

3% se / 2 - δι τ A ἐν ΄ A 4 
Ετερον᾽ ὑστέρας ἀποχαθῆραι" λινοζώστιος χεχομμένης χαὶ σιχύης 

σ 
ὀλίγον τρίψας, ἐν οἴνῳ καὶ μέλιτι δεύσας προστιθέναι. *“Exepov” 
λαγωοῦ τρίχας καταχαύσας χαὶ τρίψας ἐν οἴνῳ χαὶ μέλιτι δεύσας 
ἑφθῷ χαὶ ὕδατι δοῦναι πιεῖν, καὶ τῷ θερμῷ λουέσθω. Tôxou καθαρ- 
Ε 
τήριον ὅχρίθην ἐρείξας, ὅσον ἥμισυ ἡμιχοινικίου, ἑψεῖν ἐν ὕδατος 
χοτύλαις τέσσαρσιν: ὅχόταν δὲ ζέση, ὃ δοῦναι δὶς ἢ τρὶς δοφῆσαι. 
TAoyeta καθῆραι’ τῆς ἀχτῆς τὰ φύλλα ἑψήσας, ἐπιχέας ἔλαιον, 
δοῦναι πιεῖν ἐσθιέτω δὲ χαὶ χράμύας ἑφθὰς χαὶ πράσα. Καθαρτή- 
8c LS εἰ es τω \ 5} À "ἢ Ἅ A =] Li - 
ριον δδστερέων " τοῦ ῥοῦ τὰ φύλλα χαὶ τὸν χαρπὸν ἐν οἴνῳ πιεῖν 
δοῦναι, καὶ ἐρύσιμον λεῖον ποιήσας ἐν οἴνῳ, ἄλφιτα ἐπιδαλὼν, δοῦ- 
ναι πιεῖν. δ “ἙἌτερον᾽ μίσυος ὅσον δύο ὀδολοὺς τρίψας ἐν οἴνῳ χαὶ 
- “ 
φυρήσας προσθεῖναι. MErepoy " λίνου χαρπὸν τρίψας ἐν οἴνῳ φυρή- 
- [ 7 “ τ 
σας προσθεῖναι. 1. “ἕτερον τριφύλλου τὸν καρπὸν ἐν οἴνῳ πιεῖν δοῦ-- 
ἋἍ . 
ναι. 3. Ἣν ἐς τὴν ὀσφῦν ὑστέραι χκαταστηρίζωσιν, ἐσθιέτω πουλύποδας 
ἑφθοὺς καὶ ὀπτοὺς, χαὶ οἶνον πινέτω μέλανα εὐώδεα ἄχρητον ὡς 
s = σ \ \ -- À 

πλεῖστον. ““Ἑτερα ποτὰ χαὶ προσθετὰ καθαρτήρια᾽ δοῦν τὴν ἐρυθρὴν 


7 τ Ἑ 
καὶ γίγαρτα ἑψήσας ἐν ὕδατι, τοῦ 1" σιτανίου ἐμδαλὼν ἐπὶ τὸ ὕδωρ 


!"Exepov (ΗΘ. -- ἕτ. om. vulg.-aip@v CDH.- αἴρων vulg. -- πυρίανα (sie) 
Ε.-- ἅμα om. (89. -- προσθεῖναι 0. —? χαθαρτήρηον ( -- ἐπιμηνίοισι (, --λο- 
χίων ΟΠ]. -- [ὃ] χαὶ ὕδωρ Lind.- ἀγῆς (sic) pro ἄγει (, --ἄγον 4. --λίου 9. -- 
ὅσον (θ, Lind.-otoy νυ]ρ. -- τοῖς θ. --δαχτύλοις (9. -- δὲ om, θ, -- δὲ ἐν om. 
α -- ἄνδρα (sic) (. -- τοῖσιν (ΗΘ. -- τοῖς vulg.- αἰγιαλοῖσιν ΟΗΙ9. -- αἰγιαλοῖς 
vulg. -- ὃ ἕτερον (9. -- ἔτ. om. νυ]. -- λινοζώστιας (. -- σικύης acciperet pro 
cucumere agresti Foes in not. cum Cornar.-ve χαὶ Κ, -- δεύσας ... μέλιτι 
om., restit. al. manu D, — ‘ ἕτερον CHÔ.-Ex. om. γι]. -- λαγοῦ CB. - χαὶ 
ante τρίψας om. (9. -- χαὶ μέλιτι δεύσας om. (9. --χαὶ ἐν ὕδατι θερμῷ vulg. 
- χαὶ τῶ θερμῶ (9. -- λούεσθαι Ὀ176', —5 χρίμνην vulg. (C, al. manu χρί- 
θην). -- χρήμνην Καὶ --λάμνην (D, ἃ]. manu χρίμνην) θ΄. -- κάμνην Exempl. 
regs. ap. Foes in ποί. -- χρίμνον [2π4. -- ἐξερίσας vulg.- ἐξαιρήσης C.- ἐξε- 
ρύσας 1. -- εριξας (sic) θ. -- La vraie leçon est celle de θ: comp. πυροὺς τρυ- 
μιηνιαίους ἐρείχειν De Morb. Mul., 1. -- ἕψειν (Ὁ. ---Ῥ δ, om. (,, ---ἴ δόχια (sic) 
Ο. --λόχια DJ. -- καθαίρει 6’, Lind. -- αὐτῆς pro ἀχτῆς ΕΤΟΡ. -- ἐν ὕδατι ἑψή- 
σας 9. -- ἐλαίω (. -- ἐλαίου 0. -- καὶ πράσα om. CG.—5 ὑστερῶν Η. -- τοῦ... 
δοῦναι ai om. G, Ald.-xai.... δοῦναι om. (9. -- ἐρίσιμον 4, --λία 0.— λεῖα 
C, Ald. -- καὶ (χαὶ om. C6) ἄλφιτα vulg.- δίδου (, --- ἕτερον (Η0. -- ἕτ. om. 
vulg.-6cov om. C.-xai om. (9. --- 1 ἕτερον ποτὸν χαὶ προσθετὸν (. -- Er, 


DE LA NATURE DE LA FEMME. δ 


appliquez de la même façon de la farine non lavée, Autre : 
pétrissez ensemble de la farine d’ivraie et de blé avec du miel, 
et appliquez dans de la laine. Préparation qui provoque les 
règles et les lochies et fait couler l’eau : prenez une pincée de 
racine de struthion (saponaria officinalis) , pilez bien , trempez 
dans du miel et appliquez ; le struthion vient dans l’île d’An- 
dros sur le bord de la mer. Autre, pour purger la matrice : 
broyez de la mercuriale et un peu de citrouille , trempez dans 
du vin et du miel, et appliquez. Autre : brülez des poils de 
lièvre, broyez dans du vin, ajoutez du miel cuit et de l’eau 
et faites boire; la femme se lavera à l’eau chaude. Pour net- 
toyer après l’accouchement : prenez un quart de chœnice 
d'orge (chœnice — Litre, 08) , broyez, faites cuire dans quatre 
cotyles d’eau ; quand cela ἃ bouilli, donnez à prendre deux ou 
trois fois en potage, Pour purger les lochies : faites cuire les 
feuilles du sureau, versez de l’huile et faites boire ; la femme 
mangera aussi des choux bouillis et des porreaux. Mondificatif 
de la matrice : faites boire les feuilles et la graine du sumac 
dans du vin ; pilez de l’érysimon dans du vin, jetez de la fa- 
rine, et faites boire. Autre : broyez dans du vin deux oboles de 
misy (sulfate de fer ou de cuivre), pétrissez et faites un pes- 
saire. Autre : pilez la graine de lin, pétrissez avec du vin, et 
faites un pessaire. Autre : donnez à boire dans du vin la graine 
du trèfle. Si les matrices se fixent aux lombes, la femme man- 
gera des poulpes bouillis et grillés ; elle boira du vin noir, 
de bonne odeur, pur autant que possible. Autres breuvages et 
pessaires mondificatifs : faites cuire dans de l’eau du sumac 
rouge et des pepins de raisin, jetez dans l’eau de la farine de 


om. vulg.—)ivou..… προσθεῖναι om. GHLIK.-— " ἕτερον (9, -- Et. om. vulg, 
= τρυφύλλης J.— ἐὰν δὲ ἐς vulg.-hv ἐς C8. -- Ante ἣν addit al. manu λί-- 
vou χαρπὸν τρίψας ἐν οἴνω φυρήσας προσθεῖναι D.-[n marg. πρὸς τὴν ἐν 
τῇ ὀσφύϊ χαταστηρίζουσαν μήτραν θ.-- χαταστηρίζωσιν 0.— στηρίζωσιν CDK. 
- στηρίξωσιν J, Lind.- στηρίζουσιν HE. -- στηρίξουσιν vulg.—-écriétw (sit) 
Ε. - πολύποδας CJ.- Ante ἑφθοὺς addunt χαὶ (9. --Ξ "5 ἕτερος ποτὸς προ- 
σθετὸς χαὶ χαθαρτήριος Ὠ). -- ποτὰ (ποτὰ om. K) (χαὶ Lind.) #5. 461 καθ. 
vulg.-moca nai np. καθαρ. (9. --- " σητανίου DGI, ΑἸΑ. --σητανείου 1. -- 
ἐμι6, om, (, -- ἐμ άλλων DHIJ6, Lind.- πίνειν δίδον C. 


- 


356 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


> NA VEN - 
δωρ ἐμδαλὼν, δίδου πιεῖν. 


CS 


ὩΣ τῇ πῇ 
δίδου πίνειν. ὁ“Ἑτερον᾽ ἄλητον ἐφ 
σ 


» € ͵ \ 


7 > es ,ὔ ΄ - ν νυ 
Ἑτερον᾽ μόρα τὰ ἀπὸ τοῦ βάτου ξηρήνας καὶ τρίψας λεῖα χαὶ ἀλ-- 


: ᾿ 
, 9 ῃ g 27 / 3 , 3 # 5. x 
φιτα ποταίνια ἀναμίξας ὅσον ὀξύδαφον ἀμφοτέρων ἐν οἴνῳ εὐώδει και 
“- ὶ > EUR Ὁ 
ὑδαρεῖ πινέτω». ὁ Ἕτερον τὴν γῆν τὴν μέλαιναν τὴν Σαμίην ἐν ὕδατι 
DEN - 4 
τρίψας ὅσον ἀστράγαλον δίδου πιεῖν. “Ἕτερον ὑποχιστίδος ἐν οἴνῳ 
_ D τ f 
διδόναι πιεῖν. ὅ“Ἑτερον᾽ σίδας οἰνώδεας ἐχχυλώσας, ἄλφιτα φυρή- 
- - ͵, LS PC 2 x ἘΠ᾿ »7 - 
σας τῷ χυλῷ, ξήρηνον᾽ ἔπειτα τρίψας ἐν οἴνῳ λεῖον, δίδου πιεῖν. 
- \ A ΄ \ 1 
SErepov” μύρτων μελαινῶν τὸν χαρπὸν τρίψας, διεὶς ἐν ὕδατι, ἀλ- 
᾿ σ 
φιτα ἐπιδαλὼν, δίδου πίνειν. TErepov ῥοιὴν γλυχείην ὀπτήσας, 
Ν στ \ 
δλχὴν τρίψας ἐν οἴνῳ δίδου πίνειν. δ΄“Ἑτερον πυροὺς xat χάγχρυας 
τοίψας, φρύξας τε χαὶ ἄλητα ποιήσας, ἐν οἴνῳ μέλανι δίδου πιεῖν 
ριψᾶς, φρυζᾶς Ἢ σᾶς; D με Q . 
D'Erecov: δοιΐς Ὑλυχείης τὰ εἴσω Evuutéuc ἴσω ὕδατι, δίδου πίνειν. 
ρ 1 dl , ᾽ 
Ὁ τερον" κώνειον ὅσον τοῖσι τρισὶ δαχτύλοισιν ἐν ὕδατι δίδου πί-- 
1419 SENS / \ ͵ \ # JY 2 [24 
νειν. “Ἕτερον ἀλήτου σιτανίου xat γύψου τὸ ἴσον μίξας ἐν ὕδατι 


δίδου πίνειν. 15 τερον" δοιῆς γλυχείης τὸν φλοιὸν καὶ σίδια ἐν οἴνῳ 


, Ci Ce > ’ 
δίδου πίνειν, Ἢν αἷμα ἐξ 15 ὑστερέων ῥέη, ἄγνου φύλλα ἐν οἴνῳ μέ- 


λανι δίδου πιεῖν. ‘Poou καὶ ὀδύνης" χάγρυος δίζην ἐν οἴνῳ διδόναι 
πίνειν. “ἕτερα ποτὰ ὑστερέων" χεδρίδας, σέσελι, κύμινον Αἰθιοπι- 
xov, χασίης χαρπὸν, ἀρχευθίδας, 15 χεγχρίδας, ἐχινίδας, μελάνθιον, 
δαύχου ῥίζην χαὶ τὸν χαρπόν" ἀρώματα “δὲ θύμον, θύμόρην, ἐρίκην, 


« \ / { / c/ \ \ \ / 
ÜTEPLXOV, μἡχωνα λευχὴν, κρήθμου ῥίζας χαὶ τὸν χαρπὸν, μαλάχης 


“ 
1 


Ἕτερον 9. -- ἕτ. om. νι]ρ. -- ἄλητον.... πιεῖν om. C.-éu6dlwy 9. -- πί- 
νειν K.— ξ ἕτερον (9. -- ἔτ. om. νυ]5. -- μάραθα CFGHIJK6, ΑἸά.-- μῶρα 
νυ ]ρ. -- μόρα D, Lind. -- ξηρήνια pro ξηρήνας χ. τ. À. χ. ἃ. ποταίνια θ. -- ὀξό- 
ὄαφον 9. - ἑχατέρων C6.—3 ἕτερον (Ὁ. -- Et. om. vulg.— σαμίαν C.— 4 ἕτε- 
ρον (Ὁ. -- ἔτ. om. vulg.- ἱπποχύστιδος ὅ. -- ὑποχυστίδος vulg.—Ev οἴνῳ om. 
J.—S ἕτερον (6. --ἔτ. om. vulg.- σίδας.... πιεῖν om. Κ. -- ξήρινον (..-- ξήρη- 
νον 6.— ξήρανον vulg.-xiov 0. — 56 ἕτερον ((. -- Er. om. vulg. -- μελαίνων C. 
-χελάνων vulg.— ἄλφιτον ἐπιόάλλων 9. --- 7 ἕτερον θ. -- ἔτ. om. vulg.- 
ῥοιὴν.... πίνειν om. (.. -- πίνειν δίδον H. --- ὃ ἕτερον (9. -- Er. om. γι]. -- πυρ- 
ροὺς DGHIK. -- χαὶ om., restit. al. manu ). -- χρύας (sic) ΕΟΗΙΚ. -- χέγχρνας 
(D, al. manu χάγχρυας) ὁ.-- χάχρυας vulg.- φρύξας τε om. (.-- τε om. 6.— 
πίνειν (9. --ϑ ἕτερον (9. --ἔτ. om. vulg.-ràs θ.-- συμῳ.. CJ0.— 1 ἕτερον 
69. -- ἔτ. om. vulg.-zwviov [Κ90..-- τοῖσι IJK (6, τοῖς), -- τοῖσι om. vulg.- 
δαχτύλοις C6. — 1! ἕτερον C0.- ἔτ. om. vulg.- ἀλ.... πίνειν om. 6. -- ἄλητον 
6. -- σητανείου CJ. -- σητανίου ὨΠ19. -- τύψου ΟΠΉΜΨΚΘΡ. -- γίψου vulg. -- πιεῖν 
9. - "ἕτερον (9. -- ἔτ. om. vulg.—  Étepov pro ἣν α. ἐ. ὑ. 6. 1. -- ὑστερῶν 
Ό. -- ὑστέρων D.- οἴνω μέλανι δίδου πίνειν 6.- οἴνῳ δίδου πιεῖν (πίνειν CK) 
μέλανι (μι. om. C) vulg. — "' ῥόον x. ὁ, om. D.- ἣν αἶμα ἐξ ὑστερέων ῥέη pre 


DE LA NATURE DE Τὰ FFMME. 397 
ble de deux mois, et faites boire. Autre : jetez de la farine 
dans de l’eau, et faites boire. Autre : faites sécher les müres 
de la ronce, pilez, mêlez un oxybaphe de farine froide avec 
un oxybaphe de cette poudre de mûres, et faites boire dans du 
vin de bonne odeur et coupé d’eau. Autre : broyez gros 
comme un osselet de terre noire de Samos dans de l’eau, et 
faites boire. Autre : faites boire dans du vin l’hypocistis (cytinus 
hypocistis). Autre : exprimez le jus de grenades vineuses, pé- 
trissez de la farine d’orge avec ce jus, faites sécher; puis écrasez 
bien dans du vin et faites boire. Autre : pilez la baie du myrte 
noir, trempez dans l’eau, ajoutez de la farine d’orge et faites 
boire. Autre : faites griller une grenade douce, écrasez-en une 
drachme dans du vin et faites boire. Autre : broyez du blé et de 
l’orge, faites griller, faites-en de la pâte, et donnez à boire dans 
du vin noir. Autre : prenez le dedans d’une grenade douce, 
mélez-y quantité égale d’eau et faites boire. Autre : donnez à 
boire dans de l’eau une pincée de conium (conium maculatum). 
Autre : mêlez quantité égale de farine de blé de deux mois et 
de plâtre, et faites boire dans de l’eau. Autre : donnez à boire 
dans du vin l’écorce du grenadier doux et la peau de la gre- 
nade. Si du sang coule de la matrice, donnez à boire des feuilles 

-d’agnus dans du vin noir. Pour le flux et la douleur, faites boire 
dans du vin la racine du cachrys (cachrys cretica). Autres breu- 
vages pour la matrice : prenez des fruits de cèdre (un juniperus), 
du séséli, du cumin d’Éthiopie, du fruit de la casia (/aurus cas- 
sia), des baies de genièvre, du millet, de petits oursins, du mé- 
lanthium (xigella sativa), a racine et la graine du daucus; pour 
aromates, le thym, la thymbra (satureia thymbra) , la fougère, 
Phypéricon (4ypericum crispum), le pavot blanc, les racines et 


ê. χα. ὃ. 3.-- χάγχρνος Ὁ]. -- χραχιος (sic) 8. - ῥάχηος (. -- ῥίζαν D.— " ἕτερα 
ποτὰ dot. in marg., in textu ῥόου χαὶ ὀδύνης 1. - στ. om. (.. -- χεχρίδες 
6. --χεχοιδες (sic) 9. -- χασσίης CD, — 1" χαὶ ἐδοίδας (.-- χεχρίδας ΠΘΗΙΚΘ, 
Ald., ΕΤΟΡ. -- μελανθίου θ.-- μέλανθρνον 6. -- ῥίζαν ΟΠ}. -- χαὶ om. ὁ. --- " δὲ 
om. (9. -- θύμϑρη θύμον θ.-- θυμδρίην νυ]ρ. -- θύμθριν Ὁ. -- ἐρείκην DH.- 
ὑπεριχὴν (, -- λήχωνα [{πα. -- χρηθμοῦ vulg.- χρίθμου ὨΗ. -χριθμοῦ ΟΝ), 
Ald., Frob.-uo)éynce 9. - λινοζώστηος C. 


338 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
LA 
δίζας, λινοζώστιος καρπὸν καὶ τὰ φύλλα, χνίδης χαρπὸν, ἐλελίσφα- 
14 4 
xov, αἴγειρον, ! δίκταμνον, Ψευδοδίχταμνον. ἄμωμον, καρδάμωμον, 
ἑλένιον, ἀριστολοχίαν, καστόριον. ἀδίαντον, δραχόντιον, πευκέδανον, 
= \ 
πηγάνου φύλλα χαὶ τὸν χαρπὸν, σελίνου χαρπὸν, μαράθρου χαρπὸν, 
Ἁ 
5 ἱπποσελίνου χαὶ τὸν καρπὸν καὶ τὰς ῥίζας, ὅἵππομαράθρου χαρπὸν 
Ἐχαὶ τὰς ῥίζας, στρουθίου 5 τὸν χαρπὸν χαὶ τὰς ῥίζας, ὕσσωπον Κι- 
λίκιον, ἐρύσιμον, γλυχυσίδην, πάναχες" ὃ τουτέων ὅ τι ἂν βούλη, xai 
-Ὁ 5 À 
ξυμμίσγων καὶ αὐτὸ χαθ᾽ ἑαυτὸ Ἰἀφεψῶν ἐν ὕδατι À ἐν οἴνῳ ὡς ἂν 
βούλῃ, δίδου πίνειν. ᾿Αγαθὰ Sxat καθαρτιχὰ ᾿χαὶ τὰς ὀδύνας παύοντα 
τῆς μαλάχης δίδου ἐν ὕδατι τὴν ῥίζην. 1 Ὑστερέων " γλυχυσίδης 
A A 13 29/7 , 2 ΕΣ [Δ , “ 
καρπὸν χαὶ χέδριον ὀλίγον Évuutoyuwv, ἐν οἴνῳ δίδου πίνειν, καὶ 
4 € / 297/ 1°0 ce LA 1 ΄ 4 
παύσεις ὑστερέων ὀδύνας. "Ὅταν ai ὑστέραι πνίγωσι᾽ καστόριον καὶ 
J 2 - 4 Q/9 , ᾶ-ιἋ δι 42 14 Δ œ 
χόνυζαν ἐν οἴνῳ λευχῷ δίδου πίνειν" ἣν δὲ lmoocecrixn [πρὸς τῇ 
buvi], χόχκου τὸ εἴσω τὸ λευχὸν μέλιτι μίξας, ἀλείφειν τὴν ῥῖνα. 
CE 13 τ Ὁ 7 . EVE ἃ Ἁ / \ ΄ à \ 
τερον “ὁ παῦον ὀδύνας" μαλάχης τὴν ῥίζαν χαὶ μαράθρου φλοιὸν καὶ 
χρήθμου ἐν ὕδατι δοῦναι πιεῖν. “Ἕτερον: ἀστέρας θαλασσίους τοὺς 
μέλανας χαὶ χράμόην, μίξας ἐν οἴνῳ εὐώδει, δοῦναι πιεῖν. 5" Erepowr 
σμύρναν ὅσον τριώδολον, χόριον ὀλίγον, ῥητίνην, γλυχυσίδης ῥίζαν, 
, 3 , -ὖ ’ = πὰ es ων s/o 
χύμιγον Αἰθιοπιχόν: ταῦτα τρίψας λεῖα, οἴνῳ λευχῷ διεὶς, δίδου 
, τἰ LA LA 16 3 LA >] LA τον “»Ρ᾽ὕὔ 
πίνειν, ἀχροχλίερον ποιήσας. À Ὑστέρας ἐλαύνει τοῦ χροτωνοειδέος 


“λ. eu 
τὴν ῥίζαν δίδου πίνειν. Ἣν πρὸς τὴν καρδίην προσπεσοῦσαι αἱ 


! Αίχταμον ψευδοδίχταμον ΟΠΗ. -- ἄμωνον C.- ἐλ, om. (, --ἐδλ, DGHUXK, 
Ald., Frob.- ἐερίστιον (sic) pro ἑλ. θ.-- ἀριστολόχιον vulg. -- ἀριστολοχίαν θ, 
- πευχεδανὸν 61}, Ald., Frob.-rñyavoy sine φύλλα C8.- μαράθου CGHLXK, 
Ad. -- Σῖππ, κ. τ. χ, 4. τ. 6. Om. (9. --- δ ἵππομαράθου θ. -- ἵππ. 4.4. τ. ῥ.. 
σ. τ. 4, χ. τ᾿ δ. OM. (D, restit. al, manu) FGHUK, Ald,— ‘x. τ. 6. om, 8. 
- " τὸν om. (9. -- τρίχας pro ῥίζας 9. -- ὕσωπον C.- ἐρίσιμον .-- γλυχὺ σίδην 
Ε ---" 6 τι ἂν τούτων vulg. -- τουτέων (τούτων 6) 6 τι ἂν (8. -- συμμ.. (θ. -- 
χαθ᾽ αὑτὰ CD. — 7 χαὶ ἀφ. καὶ ἐν ὕ, (9. -- καὶ pro ἢ (69. -- οἴνω καὶ οὕτως ἐν 
οἴνω δίδου ὡς ἂν βούλη 9. -- δίδου ὡς ἂν βούλη sine πίνειν C,- βούλει H. -- 
πίνειν om. Ald.—58 χαὶ om. DJ. —? χαὶ om. DJ.- τῶν ὀδυνέων παύει: (0. -- 
σὺν pro ἐν DGIJK.-Ante τὴν addit ὑστερέων C.- ῥίζαν CDK6. — 1° ὅστε- 
ρέων 9. -- στ. om. vulg.- χέδριον Ὦ.-- χέδρινον vulg.-cuu. (9. -- χαὶ π. ὃ. 
δὸ. om. (, -- χαὶ.... πίνειν om. 9. -- παύσης Ὦ. -- ὑστερέων ὨΗ. -- στερῶν J. 
- ὑστέρων vulg. — 1! ἕτερον " ὅταν (. --πνιγῶσι Ὁ. -- δοῦναι πιεῖν C. — 
12 προσεστήχει G.- J'ai mis entre crochets πρὸς τῇ δινί ; ces mots sont cer- 
tainement de trop ; comp. le passage parallèle dans le Ie livre des Mala- 
dies des Femmes.-—ow θ. -- ἴσον pro εἴσω J.— 3x. om. C6, -- ὀδύνης C6.- 
μαράθου CGHIJKS, ΑἸΑ, -- χαὶ om. C.-xon0u05"+ulg.- xp{fuou DH. -- χρι- 


DE LA NATURE DE LA FFMME, 3359 


la graine du crethmos, les racines de la mauve, la graine et les 
feuilles de la mercuriale, la graine de l’ortie, la sauge, le peu- 
plier, le dictame, le pseudo-dictame, lamome, le cardamome, 
l’helenium, Paristoloche, le castoreum, l’adiante, le dracon- 
tium, le peucedanum, les feuilles et la graine de la rue, la 
graine du persil, la graine du fenouil, la graine et les racines 
de lhipposelinum (smyrrium olusatrum) , la graïne et les ra- 
cines de l’hippomarathrum (cachrys Morissonii, Vahl, d’après 
Fraas), la graine et les racines du struthium , l’hysope de Cili- 
cie, l’érysimon, la pivoine, le panaces ; de ces substances, faites 
cuire, mélant celles que vous voudrez, ou isolément celle 
que vous voudrez, dans l’eau ou dans le vin, comme il vous 
plaira, et faites boire. Moyens bons, qui sont mondificatifs et 
qui calment les douleurs : donnez la racine de la mauve dans 
de l'eau. Pour la matrice, mélez de la graine de pivoine etun | 
peu d’huile de cèdre, donnez à boire dans du vin, et vous cal- 
merez les. douleurs de matrice. Quand les matrices causent de 
la suffocation, faites boire dans du vin blanc du castoreum et 
de la conyza ; si cela se prolonge, mélez avec du miel la partie 
intérieure et blanche du grain de Gnide, et frottez-en le nez. 
Autre qui calme les douleurs : prenez la racine de la mauve et 
l’écorce du fenouil et du cerethmos, et faites boire dans du vin. 
Autre : prenez des étoiles de mer noires et du chou, mélez et 
faites boire dans du vin de bonne odeur. Autre : prenez trois 
oboles de myrrhe, un peu de coriandre, de la résine, la racine 
de pivoine, du cumin d’Éthiopie; pilez bien tout cela, trempez 
dans du vin blanc et faites boire tiède, Moyen qui débarrasse 
les matrices : faites boire la racine du ricin, Si les matrices, se 


θμοῦ GIJS, Ald., Frob.- πίνειν K.— "Er. (9. -- ἔτ. om. vulg. -- ὑστέρας D.- 
δοῦναι om. 8. --- ἕτερον C6. -- ἕτ. om. vulg.-rp1660)0v CGIK , Ald., Frop. 
— Jia 9. -- ἐν (ἐν om. 8) οἴνῳ vulg.- [καὶ] ἐν οἴνῳ [1π6. -- διέντα vulg. -- διεὶς 
[1π4. -- δοῦναι πιεῖν 9. -- πίνειν.... πίνειν om. C, --ἀχροχλιηρὸν vulg.-àxpo- 
χλιαρὸν [ἡπά. -- ἀκροχλίερον D.-6eouñvavra ἀχροχλιερὸν pro à. x. θ.--- 
1. ὕστερα Cornar., [1η4. -- ἐλαῦνον 1. -- χροτονοειδέος νυ]ρ. -- χροτωνοειδέος 
9.-- χρότωνος legit Foes in ποΐ. -- πίνειν om. 6. — " χαρδίαν δ. -- αἵ om. (9. 
à πνίγωσιν (. -- τὸν x, τοῦ ἄγνου (9.-- χαὶ τῆς γλυχισίδης (sic) θ.-- πιεῖν CB, 


360 DE LA NATURE DE LA FEMME, 
ὑστέραι πνίγωσιν, ἄγνου τὸν χαρπὸν χαὶ γλυχυσίδης δίδου ἐν οἴνω 
ς ἕ 
πίνειν, Προσθετὰ δριμέα ' αἷμα ἄγοντα " χανθαρίδας πέντε ξυμαίξας 
τῷ λιδανωτῷ χαὶ τῇ σμύρνη, τὸ μέγεθος ποίει ὅσον χηχίδ 
; : ἢ σμιύρνη; τὸ μέγεθος ποίει ὅσον κηχίδα, πρόμια- 
À ΕἸ “Ὁ 
xpov ποιήσας, χαὶ περιθεὶς εἰρίῳ, περιελίξας τε ὀθονίῳ λεπτῷ, βρέ- 
LA ,ὔ CL 
ξας μύρῳ Αἰγυπτίῳ λευχῷ ἢ ῥοδίνῳ, πρόσθες. ?*Erecov: βούπρη- 


- 
ΟῚ 


3 \ A d ENS , \ 
στιν, ἣν μὲν μιχρὴ ἡ, ὅλην, ἣν δὲ μεγάλη, τὸ ἥμισυ ξύμμισγε πρὸς 
D 


τοῖς ῥηθεῖσι χαὶ τὸν αὐτὸν τρόπον προστίθει. Ἢν δὲ ὃ μαλαχωτέροι- 
σιν ἐθέλωσι χρῆσθαι, τὰς βουπρήστιας ξιλδαλλε ἐς οἶνον, χύμινον 
Αἰθιοπικὸν παρεμθαλὼν, καὶ σέσελι, χαὶ ἄνισον, ἀναζέσαι, ἐς τὰς 
δέχα βουπρήστιας " ξυμμίξας ὀξύδαφον ἐλαιηροὸν, τῶν ἄλλων ἁπάντων 
ἴσον ἑκάστου - αἴξαι δὲ σμύρναν, λιδανωτὸν ὀλίγον" τούτου λαδὼν 
ὅσον δραχμίδα, προσθεῖναι, ὥ ἐν τῷ 560 ροσθή 
ραχμίδα, προσθεῖναι, ὥσπερ ἐν τῷ πρόσθεν προσθήματι. 
Ἕτερον τοῦ μελανθίου τρίψας μέλιτι, δεύσας οἴνῳ, βάλανον 
ποιήσας πρὸς τῷ πτέρῳ προσθέσθω. Exrecov: φιλίστιον τὸν αὐτὸν 
L4 / 4 Ὁ L \ \ ΣΝ Là 
τρόπον ποιέων προστίθει. Τ΄Ἑτερον᾽ τηλεφίου χαρπὸν τὸν αὐτὸν τρό- 
πον ποιέων προστίθει. δ“Ἑτερον" ἀνεμώνης φύλλα τρίψας, ἐνθεὶς ἐς 
δάκος, χαὶ σμύρνης μικρὸν ξυμμίσγων, τὸν αὐτὸν τρόπον χρῆσθαι. 
ἢ Ἄγει αἷμα" βάλανον Αἰγυπτίην τρίψας χαὶ Σούσινον [ὃ ἐστι γῇ 


1 ?Aye. sine αἷμα (.-- ἄγει θ, in marg. πρόσθετα δριμέα αἱμάγωγα.--συμμ.. 
λιδανωτὸν χαὶ σμύρναν (9. -- ποίει CDGHIK , Ald., Lind.- ποιεῖ θ. -- ποιέει 
γὰρ. -- χιχίδα CDHIJK.- πρόμαχρον (θ.--μαχρὸν γυ}]6.-- περιπτερίω θεὶς pro 
χαὶ περιθεὶς (. -- περιπτέρω θειρεσίω ἐλίξας pro χαὶ x. εἰρίω 9. -- ἐρίω C.- 
τε om. (9. -- ὀθονίῳ λευχῷ (λεπτῶ C8) vulg.-[xai] βρέξας Lind. --- “ἕτερον 
(09. -- ἕτ. om. vulg. -- βούπρηστις (79. -- μεγάλη ἦν C (8, ἡ). -- σύυμ. (8. -- δὲ 
χαὶ ταῦτα pro πρὸς τοῖς ῥ. (Ὁ. -- προστιθέσθω C0. — 5 μαλαχοτέροισιν Ald., 
ΕἼΟΡ. - μαλθαχωτέροισιν ( -- μαλαχωτέροις J.- βουπρήστιας 9. - βουπρή- 
στηας (. -- βουπρήστιδας νυ]ρ. -- ἐμδάλλας (sic) εἰς οἶνον 9. -- παρεμδάλλων 
CDHI, Frob., Lind.- ἄννησον vulg.- ἀνησσον (sic) 8. -- ἄνησον Κὶ - ἄνισον 
CDHJ.- ἀναζέσαι ἔσται δὲ χαὶ (ἔτ: ὃξ mai Καὶ; ἐς τὰς δέχα CB; ἐς δέχα δὲ Ρ' 
ap. Mack in præf., probat Foes in not.; ἐς δὲ δέχα Lind.) βουπρήστιας 
(βουπρήστηας C) vulg. —  cuuu. (9. -- ὀξόδαφον 9. --ἐλεηρὸν 6. - τῶν [δὲ] 
ἄλλων Lind.-révrwv ΟἹ]. -- ἴσον om. (.-- ὅσον pro ἴσον θ. -- ἕχαστον (. -- 
υίξας Ὁ. -- [καὶ] 6. 11η4..3 ὀλίγον 2:16. 1.-- τοῦτο -ΟἿ9. -- τούτων ἢ. -- ὅσον 
om. Ὦ. -- δραγμίδας (. -- δραχμίδας ΑἸα. -- δραγμίδα 1]. --- 5 ἕτερον C.— ἕτ. 
om. vulg.—te μέλιτι K.-— δεύσας τε ἐν (τε ἐν om. C6) οἴνῳ vulg.- προτέρῳ 
vulg. -- Foes proposé de lire πτέρῳ ; cette conjecture me paraît excellente ; 
προστιθέναι πρὸς τῷ πτέρῳ est une locution familière à l’auteur des livres 
des Maladies des Femmes.- προσθέτω vulg.- προσθέσθω CDFGHIK6. - 
προσθέσθαι J.—56 ἕτερον 09. -- ἔτ. om. vulg.-Gal. 6]. : φιλίστιον τὸ αὐτὸ 
καὶ τοῦτο ἔοιχεν εἶναι τῇ ἀπαρίνη, καὶ φιλεταιρίῳ. — 7 ἕτερον (9, -- ἔτ. om. 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 361 


portant sur le cœur, causent de la suffocation, faites boire dans 
du vin la graine de l’agnus et de la pivoine. Pessaires âcres 
qui amènent le sang : mélez cinq cantharides avec de l’encens 
et de la myrrhe, faites cela gros comme une noix de galle et 
allongé, entourez de laine, roulez dans un linge fin, humectez 
avec de l’huile d'Égypte blanche ou de l’huile de rose, et ap- 
pliquez en pessaire. Autre : prenez un bupreste, entier s’il est 
petit, la moitié s’il est gros, mélez-le aux substances susdites, 
et appliquez-le de la même facon. Si vous voulez que la pré- 
paration soit plus douce, jetez les buprestes dans du vin, ajou- 
tez du cumin d’Éthiopie, du séséli et de Vanis, et faites bouillir ; 
pour dix buprestes, mélez un oxybaphe d’huile : de tout ie 
reste il y aura quantité égale; vous mélerez de la myrrhe et 
un peu d’encens ; vous prendrez de cette préparation une poi- 
gnée, et vous l’appliquerez en pessaire, comme il a €té dit plus 
haut. Autre : broyez du mélanthiuin (/a nielle) dans du miel, 
mouillez avec du vin, faites un pessaire, et appliquez avec la 
plume. Autre : faites avec le philistium (galium aparine, XL.) un 
pessaire de la même facon, et appliquez-le. Autre : faites avec 
la graine du téléphion (cerinthe aspera, L.) un pessaire de la 
même facon et appliquez-le. Autre : broyez les feuilles de l’a- 
némone (anemone coronaria, L.), mettez dans un linge, ajoutez 
un peu de myrrhe, et servez-vous-en de la même facon. Ceci 
amène le sang : pilez un gland d'Égypte (noir de ben) avec du 


γυ]ρ. -- τηλ.... προστίθει: om. 11. -- τιλεφίου ΗΙΚ. -- τὸν ἴσον (αὐτὸν C8) vulg. 
— 8 ἕτερον C8.— ἕτ. om. vulg.- ἐνωης (sic) pro ἐνθεὶς (Ὁ, -- ἐνθ. τε (τε om. 
C6) νυ ]σ. -- ἐς (9. -- εἰς vulg.-Evuuioyer (συμ. C8) vulg.-Evuuisywy Ὁ. - 
χαὶ (χαὶ om. D) τὸν τυ]. -- χρήσθω Ὁ. ---  τοριαχοστὸν τρίτον ὅ. -- ἄγειν CFH 
119. --αἴμα ἄγον Κ. --γε pro γῆ Ald.-6 ἐστι ἐν τῇ γῇ legit Foes in not.-La 
correction de Foes n’est pas heureuse, et la lecon reste incertaine; on 
pourrait conjecturer τὸ ἐκ τῆς γῆς αἰγυπτίης Où bien 6 ἐστιν ἔλαιον αἰγύ- 
πτιον. Mais je suis porté à penser que c’est une fausse explication passée 
de la marge dans le texte, quelque annotateur ayant cru que σούσινον 
était une localité en Égypte ; aussi ai-je mis ces mots entre crochets, et je 
ne les ai pas {8 6115. -- εἱλλίξας εἰρίω (Ο.. -- ἐλίξας GHIK.-Post προστίθε! 
addit ἕτερον χολὴν χαθαίρει" σικύης τὴν ἐντεριώνην λίην τρίψας χαὶ σούσι- 
νον ὅ ἐστι γῆ aiyuntin ὕδατ: διεὶς εἰρίω ἑλίξας προστιθεῖ (sic) 6. 


362 DE LA NATURE DE LA FEMMF. 

Αἰγυπτίη], ὕδατι διεὶς, εἰρίῳ ἑλίξας, προστίθει, “Ἕτερον “χολὴν 
καθαῖρον" σιχύης ἐντεριώνην λείην τρίψας, μέλιτι φυρήσας, βάλανον 
ποιέων, προστίθει. ““Ἑτερον᾽ χολοχυνθίδος ἀγρίης τὸ εἴσω λεῖον 
ποιήσας, μέλιτι φυρήσας, τὸν αὐτὸν τρόπον προστίθει. ὅ Ἕτερον" 
ἐλατηρίου πόσιας τέσσαρας, ξυμμίσγων στέαρ χήνειον καὶ αἴγειον 
χαὶ μίσυ, βάλανον ποιέων, προστίθει ἐν τῷ ῥάχει. "Ἕτερον" θλάσπιν 
λείην ποιέων, μέλιτι φυρέων, προστίθει. ὅ Ἕτερον" σύκου παλαιοῦ 
τὸ πῖον ξύσας, χαὶ ξυμμίξας πόσιας ἐλατηρίου δύο καὶ νίτρου ὅσον 
τὸ ἐλατήριον, μέλιτι δεύσας, προστίθει. ὁ “Ἑτερον᾽ ἣν φλεγμήνῃ" νί- 
τρον ἐρυθρὸν, σύχου τὸ Τεἴσω τὸ πῖον, ἴσον ἑχάστου, τρίψας λεῖα, 
ὅσον κηχίδα ποιήσας, προστίθει. δ“Ἑτερον’ χυμίνου φύλλα ἐν οἴνῳ 
τρίψας, ἐν ῥάχει προστίθει. ϑ΄ ἕτερον τὴν λευκὴν ῥίζαν τρίψας 
λείην, μέλι ἐπιχέας καὶ ἀναζέσας, βάλανον ποιήσας, προστίθει. 
10%Erepov* ὀπὸν σιλφίου χαὶ σῦκον μίξας, βάλανον ποιέων, προστί-- 
θει. ““Ἑτερον᾽ σιχύης σπέρμα τρίψας, τὸν αὐτὸν τρόπον προστίθει. 
15" τερον᾽ χολὴν ταύρου, καὶ νίτρον ἐρυθρὸν, νέτωπον, χυχλάμινον, 
τρίψας τουτέων ὅσον χηκίδα, τοῦ χυχλαμίνου δὲ πλεῖστον, μέλιτι 
ξυμμίξας, προστίθει. 13. “Ἑτερον᾽ τοῦ κρομμύου τὴν κεφαλὴν χαθαί-- 
ρειν, ἐν ὕδατι τρίψας, ἐς ῥάκος ἀποδήσας, προσθεῖναι. ““Ἑτερον" 


/ [JA / \ # J œ La 2 
σμύρναν, ἅλας, κύμινον, χολὴν ταύρου, μέλιτι ταῦτα φυρήσας, ἐς 


ΕΧ, x. om. Κι -- καθαίρειν (9. -- ἐντεριόνην Η. -- λίην θ. -- λείην om. Lind. 
— Ξἕτερον (6. -- Er. om. vulg. -- κολοχυντίδος vulg.- χολοχυνθίδος (9. --χο- 
λοχιντίδος 1.-- κολ.... προστίθει om, (. -- ἴσω θ. -- αὖον pro λεῖον C, Vaticana 
exempl. ap. Foes in ποί. -- φυρέων (9. -- τὸν α. tp. μέλ. φυρήσας J. — À ἕτε- 
ρον (9. -- ἕτ. om. ν]5. -- ἐλ.... φυρέων προστίθει om. Τ. -- πόσηας (,, -- συμμ.. 
C6.— χήνιον 9. -- καὶ ἡμισυδάλανον (ἡμισοδάλανον G) vulg.- καὶ μισυδάλα- 
νον θ.-- χαὶ μίσυ βάλανον C, Vaticana exempl. ap. Foes in not. — ‘étecov 
CB. Er. om. vulg.- θαλπίην vulg.- θλασπίην 9.-- Corn. et Foes conjecturent 
qu'il faut, au lieu de θαλπίην ou de θλασπίην, lire θλάσπιν λείην, ce qui, 
suggéré par le [Ὁ livre des Maladies des Femmes, a été adopté par Linden. 
— 5 ἕτερον ΟΗ͂Θ. -- ἕτ. om. νυ]ρ. -- συχοφυλλίου vulg.-cûxov φυλλίου C.- 
σύχου φιαλίου (sic) θ. -- συχοῦ παλαιοῦ De Morb. Mul., I, Lind.-Tù πῦον 
G (πύον Ald.; πίος Frob.).- καὶ om. C8. -- συμῳ.. θ.-- συμμίσγειν (.--πόσηας 
6. -- ποσὶν (sic) pro πόσιας 9. -- τρίτον pro νίτρον 6.—56 ἕτερον (9. -- ἕτ. om. 
vulg.- φλεγμαίνη (ΟἹ. -- περὶ τῶν φλεγμαινουσῶν in marg. Ὦ. --- ͵ ἴσω θ. -- τὸ 
om. (9. -- πῦον 6. -- πίον AId.- ὅσον.... τρίψας om. Καὶ -- χηχίδοι 10, Lind.- 
χικίδα vulg. —5 ἕτερον (9. -- ἕτ. om. γα]. -- πρόσθες (9. ----ϑ ἕτερον (. -- Er. 
om. vulg. -- λίην 0. -- λείην om. C.- Gal. GI. : λευκὴν ῥίζαν, τὴν τοῦ δραχον- 
τίου. --- "" ἕτερον (. -- Et. om. vulg.- καὶ σς om. C.- σύχω pro χαὶ σ. θ. - 
σύχον Κ. -- συμμίξας (. -- ποιῆσας (Ὁ. ---"! ἕτερον (0. -- Et. am. vulg.-ouxñc 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 363 
susinum (Aurle de lis), ajoutez de l’eau, roulez dans de la laine, 
et appliquez en pessaire. Autre, qui purge la bile : broyez le 
dedans d’une courge, pétrissez avec du miel, faites un pessaire 
et appliquez. Autre : broyez le dedans de la coloquinte sau- 
vage, pétrissez avec du miel, et appliquez de la même façon. 
Autre : prenez quatre potions d’élatérion, mêlez de la graisse 
d’oie et de chèvre et du misy (sulfate de cuivre), faites un pes- 
saire et appliquez dans un linge. Autre : broyez du thlaspis (cap- 
sella bursa pastoris), pétrissez avec du miel et appliquez. 
Autre : raclez la partie grasse de vieilles figues, mélez deux 
potions d’élatérion et autant de nitre, trempez avec du miel et 
appliquez. Autre, s’il y a phlegmasie : prenez du nitre rouge, 
la partie intérieure et grasse de la figue, de chaque autant, 
broyez, faites comme une noix de galle et appliquez. Autre : 
pilez des feuilles de cumin dans du vin et appliquez dans un 
linge. Autre : broyez la racine blanche (Ze dracontion, ‘dracun- 
culus polyphyllus) , versez du miel, faites bouillir, formez un 
pessaire et appliquez. Autre : mélez du suc de silphion et des 
figues, formez un pessaire et appliquez. Autre : pilez de la 
graine de courge et appliquez de la même facon. Autre : prenez 
de la bile de taureau, du nitre rouge, du nétopon ({uzle d’aman- 
des amères), du cyelamen (il doit y avoir le plus de cyclamen), 
broyez-en gros comme une noix de galie, ajoutez du miel, formez 
un pessaire et appliquez. Autre : nettoyez la tête d’un porreau, 
pilez dans de l’eau, liez dans un linge et appliquez. Autre : 
prenez myrrhe, sel, cumin, bile de taureau, pétrissez avec du 


miel, mettez dans un linge et appliquez. Autre : prenez trente 


γα ]σ. -- σικύης De Morb. Mul., 1, Lind.-rèy αὐτὸν tp. om. DFGHIXK.- 


προστίθει D (H, ἔνθες) θ΄, Lind.-xo. om. vulg.— l ἕτερον CH6.— Et. om. 
vulg.- κιχίδα CDHIK.-rheiorou C.- συμῳ.. J6.- σμύξας (sic) C. - προσθῆ- 
vou C.- προσθεῖναι 9. -- 13 ἕτερον 9. -- ἕτ. om. vulg.=Toÿ.….. προσθεῖναι om. 


(D, restit. al. manu) FGHIT.- χοδρίου 9. -- κομίου Ald.- κονδοίου Vaticana 
exempl. ap. Foes in not.-yoyôpiou ἢ τὴν χεφ. χαθαίρε: (. -- κυχλαμίνον 
dans le passage parallèle, Des Maladies des Femmes ,1, Cornar.- προστί- 
θει C. — " ἕτερον CH9.- σμύραν (sic) .-- ἅλας ΟἹ, Lind.- ἅλες vulg. -- χολὴ 
Η. -- τοῦτα om. (9. -- ἐς δάχος ἐνθετὰ (sic) C (ἐνθέντα 6). -- ἐνθέντα (ἐνθέτα 
sic D) πρὸς ῥάκος vulg. 


364 DF LA NATURE DE LA FEMME. 
ῥάχος ἔνθετα προσθεῖναι. ᾽Ετερον᾽ xoxxouc ἐχλέξας ὅσον τριήχοντα, 
\ , Ὁ - ͵ - - ΕῚ “- - , 
καὶ τρίμματα μηδικοῦ φαρμάχου τοῦ τῶν ὀφθαλμῶν ὃ χαλεῖται πέ- 
\ ΩΣ ͵ - Ὁ \ , 4 τ᾿ ἊΨ 
περι, καὶ τοῦ στρογγύλου ὃ χαλεῖται, ταῦτα τὰ τρία τρίδων ἐν οἴνῳ 
παλαιῷ, ἤλεῖα διεὶς, γλυχεῖ ἐλαίῳ ἀναφυρέων, περὶ τὸ εἰρίον περι-- 
θεὶς, προσθέσθω, καὶ διανιζέσθω οὔρῳ. ὅ“Ἑτερον᾽ τιθυμάλου ὀπὸν 
΄, LA d 
μέλιτι φυρήσας, ἐς ῥάχος ἐνθεὶς, προστιθέναι. *“Exegov” σχίλλης 
[ Q 
δίζαν ὅσον ἑξαδάχτυλον χαθελίξας τοὺς δύο δαχτύλους, ἐρίῳ πρόσθες. 
[ἢ πὰ Ὁ ra 5 
ἕτερα ὅ μαλθαχτιχὰ, 69° ὧν χαθαίρεται ὕδωρ καὶ αἷμα, ἐπιμήνιά 
# 3 \ , Lu AU ΠΝ , , : 
τε ἄγονται, ἣν μὴ πουλυχρόνια ἡ, χαὶ τὸ στόμα μαλθάσσεται" vap- 
τες 2 2 x 6 x »,},, ΄ “ 
κίσσινον, χύμινον Αἰθιοπιχὸν, λιδανωτὸν, ἀψίνθιον, χύπειρον, τῶν 
x ἅλ 4 ΠΣ 4 NA / , 1 2 
μὲν ἄλλων ἴσον ἑχάστου, τοῦ δὲ ναρχισσίνου μοίρας τέσσαρας, ἐπι- 
χτένιον ὠμόλινον ξυμυίξας, ταῦτα τρίψας, at ποιήσας βάλανον, 
ν ΄ 
προστίθει, SErepov- χυχλαυίνου μέγεθος ὅσον ἀστραγάλου, καὶ ἄν-- 
θος χαλχοῦ ὅσον χύαμον τρίψας, χαὶ μέλιτι δεύσας, χαλῶς ποιήσας 
/ 4 d = 
βάλανον, προστιθέναι. Τ΄ Ἑτερον᾽ ἡλήχωνα, σμύρναν, λιδανωτὸν, 
\ 
δὸς χολὴν, μέλιτι φυρήσας, καὶ ποιήσας βάλανον, προστιθέναι. 
d , CU - 
δ΄ Ἑτερα στρυφνά᾽" ῥοῦν οἴνῳ μέλανι φυρήσας, προσθεῖναι. ϑ“Ἑτερον᾽ 
Le \ οω 
χνίχον τὸν αὐτὸν τρόπον ποιήσας, προστίθει. 1 Ἕτερον" λωτοῦ πρί-- 


\ \ , σ -- 
σματα τὸν αὐτὸν τρόπον ποιέειν. 1 “Ἑτερον᾽ ῥοῦν μέλιτι μίξας, προσ- 


! Ἕτερον CH6.— Er. om. vulg.-x6xxovs ἐχλέξας (ἐχλέψας De Morb. Mul., 
Il; ἐχλάψας Erot., p. 166: ἐχδέξασθαι C) οἷον (ὅσον C) τριάχοντα (roux. DH) 
χαὶ τρίμματα (τρίμμα C) μηδικοῦ (ἐνδιχοῦ sic L) φαρμάχου τὸ τῶν ὀφθαλ- 
μῶν ὃ χαλεῖται πέπερι (πέρι, D al. manu πέπερι, FGIK), καὶ τῶν στρογγύ- 
λων ἕτερα. ταῦτα τὰ τρία τρίδων (ἕτερα τρία ταῦτα τρίδων C) vulg. -- Foes 
lit: χόχχους ἐχλέψας ὅσον τρεῖς ἰνδιχοῦ φαρμάχου, τοῦ τῶν ὀφθαλμῶν, ὃ 
χαλεῖται πέπερι, χαὶ τῶν στρογγύλων ἕτερα τρία; il se règle sur le passage 
parallèle. -- Lind. a : χόχχους ἐχλέψας ὅσον τριάκοντα, χαὶ τρία ἰνδιχοῦ 
φαρμάχον, τοῦ ἐχ τῶν λοθῶν, ὃ καλεῖται ἱμαχρὸν] πέπερι, χαὶ τῶν στρογ- 
γύλων ἕτερα [τοία]" ταῦτα τὰ τρία τρίδων ; il se règle en partie sur Corna- 
rius, en partie sur Dioscoride.- Le ms. 6 ἃ : χόχχους ἐχλέξας ὅσον τριά- 
χοντα χαὶ τριμοαηδιχον (sic) φαρμάχου, τὸ τῶν ὀφθαλμῶν, ὃ χαλεῖται πέπεοι, 
χαὶ τῶν στρογγύλων 6 (sic) χαλεῖται" τρία ταῦτα τρίθων. -- Je n’ai pas osé 
faire de grands changements ni conformer ce passage-ci sur le passage 
parallèle des Mal. des Femmes, Il; je me suis contenté de lire τοῦ τῶν au 
lieu de τὸ τῶν, de prendre τοῦ στρογγύλου, et de recevoir ὃ χαλεῖται de 
6, au lieu de ἕτεοα. —?}ix θ. -- ἐρίω pro ἐλαίῳ CDHIJK6, Ald, -- ἀναφυρῶν 
C.= προσθείσθω CD. -- ποοστιθέσθω 0.— ὁ ἕτερον CH6.—Er. om. νυ]ρ. -- τιθυ- 
μάλλου Οἷ9. -- ἐνθεὶς ἐς ὁ. 0’, 1Ππὰ. --- 4 ἕτερον (9. -- ἔτ. om. vulg.-ééa- 
χαχτυλον (sic) 9. -- χατελλίξας (. -- χατελίξας vulg.- καθελίξας 1). -- ἐρίῳ om. 
C. —5 υαλθαχὰ (9. - αὐθαχτήρια DQ', 1πά. -- καὶ ἐπιμήνια Ge: εἰ τὴ (9. 


DÉ LA NAŸURE DE LA FEMME. 365 
grains de poivre décortiques, des raclures du médicament me- 
dique qui est destiné aux yeux et qu'on nomme poivre, et de 
celui qu’on nomme rond, pilez ces trois ingrédients dans du 
vin vieux qui sert à délayer, pétrissez avec de l’huile douce, 
mettez dans la laine, appliquez en pessaire et faites laver avec 
de l'urine. Autre : pétrissez du suc de tithymalle et du miel, 
mettez dans un linge et appliquez. Autre : prenez une racine 
de scille longue de six doigts, enveloppez-en deux doigts dans la 
lame et appliquez. Autres, qui sont emollients, qui purgent 
Veau et le sang, amènent les règles si la suppression n’en est 
pas ancienne, et ramollissent l’orifice utérin : prenez huile de 
narcisse, cumin d’Éthiopie, encens, absinthe, cypirus (crperus 
rotundus), de chaque parties égales, excepté de l’huile de nar- 
cisse, dont il y aura quatre parties, mélez de l’étoupe de lin 
écru, broyez, faites un pessaire et appliquez. Autre : prenez 
du cyclamen gros comme un osselet, de la fleur de cuivre gros 
comme une fève, pilez, trempez avec du miel, faites un pessaire 
et appliquez. Autre : prenez du pouliot, dela myrrhe, de l’en- 
cens, de la bile de pore, pétrissez avec du miel, faites un pes- 
saire, appliquez. Autres, astringents : pétrissez du sumac avec 
du vin noir et appliquez. Autre : faites de même avec le cnicus 
(carthamus tinctorius, L.) et appliquez. Autre : faites de même 
avec la sciure de lotus et appliquez. Autre : mélez du sumac 


avec du miel et appliquez. Autres, émollients : prenez soufre, 


- ἄγοντα [|η4. -- πολύχρονα νυ}. -- πολυχρόνια DIK, Lind.- πουλυχρόνια 
Η. -- πολυχρόνιον sine ἢ (. --τε ἡ D.-ei pro ἢ 6.- μαλθάσσε: C8. -- ναρχίσ- 
σιον (6.-- ναρκίσινον ΑἸα. -- χύπερον 1Κ. -- χύπαιρον 10. --7 ναρχισσίου (, -- 
ἐπ᾽ ὀθόνιον vulg.—Il faut lire ἐπιχτέντον d’après le passage parallèle du 
premier livre des Maladies des Femmes. Gal. 6]. : ἐπικτένιον..., ἐπὶ δὲ τοῦ 
στυπείου ἢ τοῦ λίνου, τὸν τῷ χτενὶ προσιζάνοντα χνοῦν ἐν τῇ ἐργασίᾳ. — 
συμμ. (9. - ξυμμίξειν (sic) ΑἸΑ.-- ταύτας (. -- προσθεῖναι C6.— 6 ἕτερον CHK. 
- Er. νυ]ρ.-- καλῶς om. [9. -- ποι. βάλ. om. C.- προσθεῖναι C8. —* ἕτερον 
CH6.-E£7. om. vulg.-ÿiywva ΟΠύ.: -- σμύραν (sic) C.- προσθεῖναι C. — 
5 ἕτερα.... προσθεῖναι Om. Κ. -- ἔτ. στ. om. Ald.-— στριφνὰ 9. ----9 ἕτερον (Ηθ. 
- ἔτ. om. vulg.-xvñxov θ. --- "' ἕτερον H.- ἔτ. om. νι]δ. -- ἕτερον.... γέ- 


vouro p. 375, 1. 20, om. C.— "᾿ ἕτερον Ηθ. -- ἔτ. om, vulg. -- ἔτερον μαλκα- 
κχτιχὸν (sic) ὁ. 


366 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
θεῖναι. 1 Ἕτερα μαλθαχτήρια᾽ θεῖον, στέαρ, God λέκιθον, ἄλητον, 
μέλιτι φυρήσας, ταῦτα παραχλιαίνων, τὸ ἀποστάζον εἰρίῳ πρόσθες. 
Ἕτερον" χηνὸς ἔλαιον καὶ στέαρ μήλειον, χηρὸν λευχὸν, ῥητίνην, 
μύρον ῥόδινον, ῥάκος κατατίλας λεπτὸν, προστίθει. ὃ “Ἑτερον" ἐλάφου 
Ν , / 72 - 5 2 LUE : , sl. À 
μυελὸν καὶ στέαρ τήξας ἐν εἰρίῳ πρόσθες. τερον᾽ στέαρ ὄϊος ἢ 
αἰγὸς καὶ ὠοῦ τὸ λευχὸν ῥοδί jou ἀναφυρήσας, εἰρίῳ ἀνασπογ- 
ἰγὸς xal ὠοῦ τὸ λευχὸν ῥοδίνῳ μύρς φυρήσας; εἰρίῳ TOY 
γίσας, πρόσθες. 

33. ὄΚλυσμοί: ὀλύνθους τοὺς χειμερινοὺς ἐμδαλὼν, ἑψεῖν ἐν 
LAS ς ,ὔ, € τ " = [2 -lé r 5 # LA 
ὕδατι ὑποχαίων ἡσυχῇ, ἔπειτα ἀποχέας, ἔλα:όν TE ἐπιχέων, χλύ-- 
τ ἐ 1 ai 2 \ AN \ λ Ὁ , - 
ζειν " μεταχλύζειν δὲ σιδίοισι καὶ χηχίδι xat λωτοῦ πρίσμασιν, ἐν 
οἴνῳ ἑψῶν στρυφνῷ, ἀποχέων δὲ κλύζειν. Erepov- τρύγα χατα- 
χαίων «ἐς ὕδωρ βάλλε, ἔπειτα τῷ ὕδατι κλύζειν, μετακλύζειν δὲ σι- 
δίοις, μύρτοις, ῥοῦ φύλλοις, ἄφεψῶν ἐν οἴνῳ. Τ΄ ἕτερον: σχίνου 
φύλλα, ἐλελισφάχκου, ὑπερικοῦ ἑψήσας ἐν οἴνῳ μέλανι" ἣν ἑλχωθῇ δέ 

ΩΣ 1 LA « \ [4 € LA LL 
τι τῶν μητρέων, βούτυρον, λιύανωτὸν, σμύρναν, ῥητίνην ὀλίγην, 
. πρὶ 14 Ἔ A χλύζει 85} n° FE χ <, ἧς 2 LA s LA 
υτέοισι χρὴ χλύζειν. τερον" πράσα ἑψήσας ἐν ὕδατι, ἀποχέων 
δὲ ὕδωρ, οἴνῳ μίξας, χκλύζε. ᾿Αχτῆς χαρπὸν, “ἄνισον, λιδανωτὸν, 
σμύρναν, οἶνον, τῷ χυλῷ τουτέων χλύζειν. M'Erepov: χράμδην ἑψή- 
> on - Ὡς - a ! à A \ 4 
σας ἐν ὕδατι, ἐν τῷ χυλῷ τῆς χράμδης ἕψε τὴν λινόζωστιν, παρεμ- 
δάλλων λίνου σπέρμα μιχρόν' ἔπειτα ἀποχέας χλύζε, 1. “Ἕτερον " 

! J 27 56 6 Χ ΒΡ À 54 / 

σμύρνης ὅσον ὀξύδαφον, AbavwTov, σέσελι, ἄνισον, λίνου σπέρμα, 


’ὔ € f «7 \ ΝΜ LA \ \ 5. «ἢ. 
γέτωπον, ῥητίνην, μέλι, χηνὸς ἔλαιον, ὄζος λευχὸν, τὸ Αἰγύπτιον, 


Ἕτερον μαλαχτιχὸν D (J, sine μ..). -- μαλθαχτιχκὰ Κ.. -- θῖον θ. --λέκυθον, 
émend. al. manu Ὁ), -- παραχλιένων θ. ---Ξ ἕτερον Κθ. -- ἕτ. om. νυ ]σ, -- μῇΞ 
λιον θ.-- μῦρον Ὦ. -- κατατίλλας Ὦ. -- χατατίλας ὅ. -- κατατείλας γυ]ρ. -- πρό- 
σθες 9. --- ἕτερον Κ. -- ἔτ. om. γι]6. -- ἕτερον.... πρόσθες om. Ὁ. --- f ἕτερον 
θ. - ἕτ. om. vulg.— ἕτερον.... πρόσθες om. (D, restit, al. manu) FGHIJK. = 
μύρω ἀναποιήσας εἰρίω ἀνασπ.. εἰρίω πρόσθες 0. — 5 χλυσμὸς J.- ὀλίνθους 
Η. -- ὀλόνθους 10. -- ἀποχέας [ὕδωρ] Lind.-71e om. θ.-- χυχίδι vulg, -- χυκίδι 
DGHJ, Ald., Frob.-xnxiôt 1Κ60. -- ἐν οἵ, μέλανι &, στριφνῶ 0.— 6 ἕτερον Κθ. 
- ἔτ. om. vulg.-Eu6arke 9. -- βάλε ὈΗΙΚ. -- μεταχλύζειν..... οἴνῳ om. θ. --- 
7 ἕτερον Κθ. -- ἕτ. om. vulg.-oxi}iov vulg.-cyivou ὨΡΉΠΚΘ, Ald., Lind. 
-ἣν δὲ ἕλχ. ὈΗ. -- τι om. FHIK, ΑἸά. -- ἢν ἑλκωθὴ τὸ στόμα τῶν μητρέων, 
in marg. πρὸς ἕλχωσιν τοῦ στομίου τῆς μήτρης θ. ---ϑ (ἕτερον θ) γαστέρα 
(γαστρὴν sic θ; γαστὴρ ΗΚ: ἀστὴρ F; y. om. Ald.) ἑψῶν ἐν ὕδατι, ἀποχέων 
δὲ (τε pro δὲ D) (τὸ J6, Ald.) ὕδωρ,, οἴνω μίξας χλύζε (χλῦσαι ΑἸα.}" (ἕτε-- 
ρον θ) πράσα ἑψήσας ἐν ὕδατι pro ἕτερον.... χλύζε DFHIJK6, Ald. —? ἄνι- 
σον DHJ.- ἄννησον 6Ἱ. Ald., Lind.- ἄνησον vulg.-yv2@ DJ, Lind.- χυμῷ 
vulg,- τουτέων DHIJK,-roûTwy vulg.— !° ἕτερον Κθ.-- ἕτ. om. vulg.-yur& 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 367 
graisse, jaune d'œuf, farine, pétrissez avec du miel, chauffez 
légèrement, recevez sur de la laine ce qui dégoutte, et appli- 
quez. Autre : prenez de la graisse d’oie, de la graisse de mou- 
ton, de la cire blanche, de la résine, du parfum de rose, faites 
de la charpie fme et appliquez. Autre : prenez de la moelle et 
de la graisse de cerf, faites fondre et appliquez dans de la 
laine. Autre : prenez de la graisse de mouton ou de chèvre et 
du blanc d'œuf, pétrissez avec du parfum de rose, épongez 
avec de la laine et appliquez. 

. 83. (Znjections.) Injections : prenez les figues vertes d'hiver, 
faites-les cuire dans l’eau à un feu doux, transvasez, ajoutez 
de l'huile et injectez; faîtes suivre l'injection par celle-ci : pre- 
nez écorces de grenadés, noix de galle, sciure de lotus, faites 
cuire dans du vin astringent, transvasez et injectez. Autre : 
brülez de la lie, jetez dans de l’eau, puis faites l’injection avec 
l’eau ; l'injection sera suivie de celle-ci : prenez écorces de gre- 
nades, baies de myrte, feuilles de sumac, faites cuire dans du 
vin et injectez. Autre : prenez feuilles de lentisque, de sauge, 
d’hypericum, faites cuire dans du vin noir ; mais, si quelque par- 
tie des matrices est ulcérée, prenez beurre, encens, myrrhe, un 
peu de résine : c’est avec cela qu’il faut faire l’injection. Autre : 
faites cuire des porreaux dans de l’eau, transvasez, mêlez du 
vin, injectez. Prenez graine de sureau, anis, encens, myrrhe, 
vin, faites l’injection avec la décoction de ces substances. Au- 
tre : faites cuire un chou dans de l’eau, et de la mercuriale 
dans cette eau de chou, ajoutez un peu de graine de lin, transva- 
sez, injectez. Autre : prenez un oxybaphe (oxybaphe=—0""°,068) 
de myrrhe, de l’encens, du séséli, de l’anis, de la graine de 
lin, du nétopon (Auile d'amandes ameres), de la résine, du 
miel, de la graisse d’oie, du vinaigre blanc, du parfum égyptien, 
de chaque partie égale, pilez, mouillez avec deux cotyles de vin 


D, Lind.-yvu@ vulg. - λινόζωστιν D6, + λινοζῶστιν νυ]ρ. --παρεμ.6. ponitur 
post μιχρὸν 4. --λινούσπερμα. 9. --- 11 ἕτερον K6.-—Er, om. vulg.- ὀξόδαφον 
θ. -- ἄννησον vulg, -- ἄννησσον 9. -- ἄνησον Κὶ, -- ἄνισον DHJ, -- λινόσπερμα 
(510) θ. 


363 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


τουτέων ἑκάστου τὸ ἴσον τρίψας, ' διεῖναι οἴνου λευχοῦ κοτύλαις du- 
σίν᾽ ἔπειτα χλιερῷ κλύζειν, ““Ἑτερον" λινόζωστιν ἐν ὕδατι ἑψήσας, 
ἀπηθήσας, σμύρνης ὀξύδαφον, λιδανωτοῦ, νετώπου, ἴσον ἑκάστου 
υαἱξας, χλιερῷ χλύζειν. SEteoov” ἐλελίσφαχον χαὶ ὑπεριχὸν ἐν ὕδατι 
ἑψήσας, τῷ ὕδατι χλύζε. ᾿“Ἑτερον᾽ ἀκτῆς χαρπὸν, δαφνίδας, ἑκατέ-- 
ρου τὸ ἴσον, ἐν οἴνῳ ἕψε, ἔπειτα τῷ οἴνῳ χλύζε. ὅ“Ἑτερον - γλήχωνα 
ἐν ὕδατι ἑψήσας, ἔλαιον περιχέας, μεθ᾽ ὕδατος χλύσον. δ “τερον " 
χηνὸς ἔλαιον, ῥητίνην ξυντήξας, κλύσον. Τ“Ἑτερον᾽ βούτυρον, χέδρι- 
νον ἔλαιον παραμίξας ὀλίγον, μέλιτι διατήξας ταῦτα, χλύσαι χλιερῷ. 
8PEtepov: χύπειρον, σχοῖνον, χάλαμον, ταῦτα ἴσα τῇ σμύρνη μί- 
νυται, σισύμόριον οἴνῳ ἑψῶν κλύζειν. "Exepov* σελίνου χαρπὸν, 
ἀγνίσου, σεσέλιος σπέρμα, μελάνθιον οἴνῳ ἑψήσας, κλύζειν. 1° Erepov* 
xédpov χρητιχὴν ἐν οἴνῳ ἑψήσας, κχλύζε, “Ἕτερον: ἐχέτρωσιν χαὶ 
σμύρναν διεὶς ἐν ὕδατι, χλύζε. lEreoov: ἀργυρίου ἄνθος ἐν οἴνῳ χαὶ 
ὕδατι χλύσαι. 5 “Ιτερον᾽ ἐλατήριον ὅσον δύο πόσιας ὕδατι διεὶς, χλύ- 
σαι. 1 “Ἕτερον κολοχυνθίδας ἀγρίας δύο ἐν οἴνῳ Ὗ γάλαχτι ἑφθῷ ἀπο- 
ὀρέξας, ὅσον τέσσαρας, χοτύλας, ἀπηθήσας, χλύζε. 15 “Ἕτερον " σικύης 
ἐντεριώνην ὅσον παλαιστὴν ἑψήσας ἐν ὕδατι χατύλαις τέσσαρσι, μέλι 
χαὶ ἔλαιον ἐπιχέας, χλύσαι. “Ἕτερον: τῆς θαψίης ῥίζης ὅσον δύο 
πόσιας χαὶ μέλι χαὶ ἔλαιον, διεὶς ὕδατος χοτύλησι δυσὶ, κλύσαε. M Ere- 
ρον" ἐλλεδόρου ὅσον δύο πόσιας διεὶς οἴνῳ γλυχεῖ, ὅσον δύο χοτύλαις, 
χλύσαι χλιερῷ. ᾿“Ἕ τερον" ὑλάσπιος ὅσον ὀξύδαφον μέλιτι παραυί- 


ξας, ὕδατος διεὶς ὅσον δύο χοτύλῃσι, κλυσαι χλιερῷ. “3 “Ἕτερον σι- 


τ Διειέναι θ. -- χλιερῶ 9.--χλιαρῶ H.- χλιαρῶς γι ]Ρ. -- 2 ἕτερον K6.- ἕτ. 
om. vulg. -- λινόζωστιν 9. -- λινοζῶστιν vulg.- ὀξόδαφον θ. -- ἕκαστον DFGJ. 
-π-χλιερῶ 9. -- χλιηρῶς Ὁ. -- χλιηρῶ Η. -- χλιαρῶς vulg.—3 ἕτερον ΚΡ. -- ἔτ. 
om. vulg.-Üneprxov ἐν ὕδατι χλύζε νυ!]ρ. -- ὑπεριχὸν ἐν ὕδατι ἑψήσας τῶ 
ὕδατι χλύζε 9. --- ὁ ἕτερον Κθ. -- ἔτ. om. νι]. -- ἑτέρον pro ἑχατέρου θ. --- 
5 ἕτερον 0.—Et..om. vulg.—yiy. 4. -- ὕδατι pro μεθ᾽ ὕδ. 6.—6 ἕτερον θ.-- 
ἕτ, om. vulg.—tnéac (sic) θ. ----Ἴ ἕτερον Ηθ. -- ἕτ. om. γυ]ρ. --ταῦτα χλύσαι 
χλιερῶ 9. -- χλύσαι τούτοις χλιαρῶς (χλιηρῶς D; χλιηρῶ H) vulg. —5 Ante 
ἕτ. addit ἀργυρίου ἄνθος ἐν οἴνω χλύσαι 9. -- ἕτερον 9. -- ἕτ. om. vulg.—x0- 
παιρον ἰθ. -- χύπερον ΗΚ. -- σχοίνον (sic) Ald., Frob. -- σχῖνον DIK, -- σχίνον 
Η. -- σχοίνον FG.- σμύρνα θ. -- μίγν. om. α.-- σύμδριον (sic) G, Ald.- σισί- 


νιον ἐν οἴνω 7. --- ϑ ἕτερον 0. -- ἕτ. om. vulg.-— ἕτ.... χλύζε om. Κ. -- ἀνίσου 
DHJ.- καὶ ἀννήσσου 9. -- ἀννήσον vulg. -- ἐν οἴνω 6.— " ἕτερον θ. -- ἕτ. om. 
να ]ρ. - χρητικὸν ὅ. -- χέδρον.... ὕδατι χλύζε om. ἃ. -- κλύζειν D.— " ἕτερον 


θ. -- ἔτ. om. νυὶρ. -- χλύσαι DFHIJK8.— 3 ἕτερον Η. -- ἔτ. om. να]. -- ἔτ... 
χλύσαι om. θ. --ψργύρου Ὁ. -- ὕδ, nai οἴνω ὁ. --- [5 ἕτερον θ. -- ἕτ, om. vulg.- 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 369 
blanc, injecteztiède. Autre . faites cuire dela mercuriale dans de 
l’eau, passez, ajoutez un oxybaphe de myrrhe, de l’encens et du 
nétopon, de chaque quantité égale, injectez tiède. Autre : faites 
cuire de la sauge et de l’hypéricon dans de l’eau, et injectez l’eau, 
Autre : prenez graine de sureau, baïes de laurier, de chaque au- 
tant, faites cuire dans du vin, injectez le vin. Autre: faites cuire 
du pouliot dans de l’eau, ajoutez de l'huile, injectez avec l’eau. 
Autre: prenez de la graisse d’oie et de la résine, faites fondre et 
injectez. Autre : prenez du beurre, mélez un peu d'huile de cèdre, 
faites fondre dans du mie], injectez tiède. Autre : prenez cypirus, 
jonc odorant, jonc, mêlezen quantité égale à la myrrbe, faites cuire 
du sisymbrion (mentha aquatica, d’après Fraas) dans du vin, etin- 
jectez. Autre : prenez graine de persil, d’anis et de séséli, mélan- 
thion (réelle), faites cuire dans du vin, injectez. Autre : faites cuire 
du cèdre de Crète (juriperus oxycedrus, L.) dans du vin, et in- 
jectez. Autre : trempez dans de l’eau l’echetrosis (bryonta cre- 
tica, L.) et la myrrhe, et injectez. Autre : mettez de la fleur 
d'argent (oxyde de plomb) dans du vin et de l’eau, et injectez. 
Autre : prenez deux potions d’élatérion, délayez dans l’eau et 
injectez. Autre : trempez deux coloquintes sauvages dans quatre 
cotyles de vin ou de lait cuit, passez, injectez. Autre : prenez 
une pleine main du dedans de la courge, faites cuire dans quatre 
cotyles d’eau, ajoutez du miel et de l'huile, et injectez. Autre : 
prenez deux potions de racine de thapsie, du miel et delhuile, 
dclayez avec deux cotyles d’eau, injectez. Autre : prenez 
deux potions d’hellébore, délayez dans deux cotyles de vin 
doux et injectez tiède. Autre : prenez un oxybaphe de thlaspis 


ἐλατηρίου H6.— "' ἕτερον 9. -- ἔτ, om. vulg.-xo2ozuvbiôaz θ. -- κολοχυντί- 
δας νυΐα. -- χλύσα: FJKG.— 5 ἕτερον 9. -- ἔτ. om. vulg. -- ἐντεριόνην Η. -- τέσ- 
σερσ! 9. --χαὶ om. Κθ. --χαὶ ἔλ. om. 7. -- "' ἕτερον 0. --ἔτ, om. vulg.- Post 
χλ. addit χλιερῶ 6. — "ἰ ἐλλεδόοου ὅσον δύο κοτύλας χλύσαι χλιαρῶς (χλιη- 
ρῶς DHJ) vulg. -- ἕτερον" ἐλλεδόρου ὅσον δύο πόσιας διεὶς οἴνω γλυχεῖ, ὅσον 
δύο χοτύλαις χλύσα!: χλιερῶ 6.— "3 ἕτερον θ. - ἔτ. om. νυΐρ. -- θλάσπιον 
νυΐὶρ. -- θλάσπιος 6, [υ1η{..-- ὀξόδαφον 9. -- χοτύλας vuig.- χοτύλησι θ.-- χλια- 
ρῶς τυΐσ. -- χλιηρῶς Ὀ1Κ. -- χλιηρῶ Η. -- χλιερῶ θ. --α "' ἕτερον θ.-- ἔτ. oi. 
να ϊσ. -παλαιστὴ γυϊρ. - παλαιστὴν ὨΖ7ΚΡ9, -χ7χοτύλαισι θ. -- πέντε, μέλι ἔλαιον 
Fee bi: 
TOM. VIL. 24 


910 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


χύης ὅσον παλαιστὴν ἑψήσας ἐν ὕδατος κοτύλῃσι πέντε, ἔλαιον πα-. 

ραμίξας,, χλύσαι. ᾿“Ἑτερον" κόκκους χνιδίους ὅσον ἑξήκοντα, μέλι, 

᾿ἔλαιον ὑποδιεὶς, χλύσαι. “΄Ετερον" ἣν φύσει φλεγματώδης À" χνεώ- 
pou ποσὸν τρίψας, διεῖναι μελικρήτου χοτύλη αἰγινητιχῇ, τουτέῳ 

χλύσαι: ἣν δὲ χολώδης ἡ, "τῆς δάφνης ὅσον πόσιν, τὴς ἐδώδεος ὅσον 

δραχυτήν. ὑ Ἕτερον" σχαμμωνίης ὅσον πόσιν τρίψας, διεῖναι μελι-- 

χρήτῳ ἢ ἀπὸ σταφίδος ὕδατι, ὅσον χοτύλη Ἀττικῇ. "Erepov δα-- 

φνοειδέος πόσιν χατὰ τὸν αὐτὸν λόγον, ἢν φύσει À χολώδης,, τουτέῳ 

χλύσαι" ἣν δὲ φλεγματώδης, χόχχους ἐκλελεγμένους καὶ τοῦ τιθυμά- 
hou ὁποὺ ὅσον πόσιν χλύζειν ὡσαύτως ὁχνεώρου χαὶ μηχωνίου, 
ὡσαύτως ἑκατέρου τουτέων χρῆσθαι χρή. ἸΚλύζε δὲ, ἣν δέῃ, κλυ- 

σμῷ πλέον ἢ δυσὶ χοτύλαις. 

3... ϑ' Υποθυμιήσεις δέ ἐστι χεκομμένα ταῦτα" χηχίδα θυμιᾶν. 

9 Πρίσματα λωτοῦ ἐλαίης φύλλοις ξηροῖς χεκομμιένοις μίξας καὶ φυρή- 
σᾶς ἐλαίῳ, ὑποθυμιῆν. Ὁ Ἄνθρακας ὑποδαλὼν, κριθῶν ἄχυρα νοτερὰ 
11 ἐπιθάλλων, ὑποθυμιῆν. Ar’ ἀμφορέως ἐλαιηροῦ τὸ ἐπίθεμα, τὴν 
στοιδὴν ὑποχαίων, πρίσματα χυπαρίσσου ὑποδάλλων, θυμιῶν, Exau- 
μωνίην, σμύρναν, λιθανωτὸν, μύρον περιχέας, ὑποθυμιῆν. Ἄσφαλτον, 
χριθῶν ἄχυρα ξυμμίξας, ὑποθυμιῆν. “ἢ Θεῖον ἐλαίῳ φώχης ἀναδεύ- 


σας, ὑποθυμιῶν. 5 Μελίην, κυπαρίσσου πρίσματα, χυπείρου ῥίζαν, μύ- 


1 ΞΈτερον θ, -- ἔτ. vulg.-[eic] μέλι [ἢ εἰς] ἔλ. [σὺν ὕδατι] ὑπ. Lind. — 
“ἕτερον 9. --ἔτ. om. τ]. -- φύσι θ. -- τρίψασα θ. -- κοτύλην Ὦ. -- αἰγινῇ νυῇσ. - 
αἰγινήτον 0’. -- αἰγινητοῦ 1.1η4.-- αἰγινηῆ (sic) δ.-- αἰγεινῇ 1. -- αἰγινητιχῇ θ. 
- τῆς om. θ.-- ποσὶ (sic) 0. -- ὀδώδεο: DFHIUK, Lind. -- ἐδώδης n’est pas 
dans les lexiques ; et, d’autre part, ὀδώδης est déclaré douteux par les lexi- 
cographes. — % ἕτερον θ. -- ἕτ. om. ὙὉ]5. -- ποσὶ (sic) 9. -- μελιχρήτου ΒΗ͂Ι9. -- 
ἀττικὴ νυ]ρ. -- ἀττιχῆ θ. --- ἕτερον θ. --ἔτ. om. γυ}]σ. -- ποσὶ θ. -- τιθυμάλλου 
690. -- ὁ (δὲ 4) χαὶ κνεωρίου vulg.- καὶ ewpou (sic) θ.-- Au lieu de καὶ χνεωρίον 
de vulg., il faut utiliser la lecon de 6, pour lire χνεώρον. -- [δὲ] ἑχατέρου 
Lind,— ᾿χλύζειν DFHKS6.-GE ἢ χλυσμῷ πλέον vulg. --ὲ χλυσμῷ μὴ πλέον 
Foes in not., Lind. --δὲ ἦν de nt (sic) χλυσμιῶ πλέον θ, -- C’est sur le passage 
parallèle du premier livre des Maladies des Femmes que Foes ἃ fait la 
correction et ajouté μή. Ge passage est ainsi conçu : χλύσαι δὲ δύο χοτύ- 
λῃσι τὸ πλεῖστον" πάντα δὲ τὰ χλύσματα μὴ πλέω τουτέου. À la vérité, le 
livre de la Nature de la Femme n’est qu’une compilation faite avec le traité 
des Maladies des Femmes ; cependant, comme ces compilations (voy. pour 
le Mochlique, Argument, t. IV, p. 335) offrent quelquefois des remanie- 
ments, je n’ai pas voulu effacer ici la différence, et j’ai pris la lecon &e 8. 
— 5. ὑποθυμιαμάτων Q'.- ὑποθυμιήσεσι διαχεχομμένα γλυχέα pro ὗπ.... 
ταῦτα FGHIK8, Ald. -- ὑποθυμιήματα χεχομμένα γλυχέα DJ.- χηχίδα 10, 


ἢ 


ὯΝ 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 911 


(capsella bursa pastoris), ajoutez du miel, délayez dans deux 
cotyles d’eau, injectez tiède. Autre : prenez une poignée de 
courge, faites cuire dans cinq cotyles d’eau, ajoutez de l’huile, 
injectez. Autre : prenez soixante grains de Gnide, faites macé- 
rer dans du miel et de l'huile, injectez. Autre : si la femme est 
pituiteuse , pilez un peu de cnéoron (daphne tartonraira, L.), 
délayez dans une cotyle éginétique de mélicrat, injectez ; si elle 
est bilieuse, prenez du laurier une potion, du laurier qu’on 
mange une drachme. Autre : prenez une potion de scammonée, 
pilez, délayez avec du mélicrat ou avec l’eau de raisin sec, à 
la dose d’une cotyle attique. Autre : préparez de même une 
potion de daphnoïde (daphne laureola, 1), si la femme est 
naturellement bilieuse, et injectez; si elle est pituiteuse, pre- 
nez des grains de Gnide choisis, une potion de suc de tithy- 
malle, et injectez semblablement ; servez-vous semblablement, 
soit du cnéoron, soit du méconion (peplis, euphorbia peplis). 
L’injection, s’il le faut, sera de plus de deux cotyles. 

34. (Fumigations.) Fumigations : elles se font avec ces sub= 
stances-ci pilées. Fumigation avec la noix de galle. Prenez 
sciure de lotus, feuilles sèches d’olivier pilées, mélez, pétrissez 
avec de l’huile, faites une fumigation. Allumez des charbons, 
mettez de la paille humide d’orge dessus, ét faites une fumiga- 
tion. Prenez un couvercle d’amphore d'huile, allumez-y de la 
stœbé (poterium spinosum, L.), jetez-y de la sciure de cyprès, 
et faites une fumigation. Prenez scammonée, myrrhe, encens, 
parfum, et faites une fumigation. Mélez de l’asphalte avec de 
la paille d'orge et faites une fumigation. Mélez du soufre avec 


1114. -- κικίδα vulg.—"* χαὶ (καὶ om. 6) πο. vulg.— 1 ἄνθραχας.... ὕὑποθυ- 
ψμιὴν om. (D, restit. ἃ]. manu) ΕΘΠΜΚ, -- ὑποδάλλων 9, -- ὑποχαίων pro ὑπ. 
Lind, — ! ἐπιδάλλων 1η4. -- ὑποθάλλων vulg, -- ὑποθυμιῶν 0. — 2 χαπνί- 
σματα DHUKQ'.- φθα παλαφορεως (sic) 9. -- ἐπ᾽ ἀμφ. ἐλ. τῷ ἐπιθέματι στοι- 
δὴν ὑποχαίων legit Foes in not. -- περίθεμα [1η6..-- πρίσματα FHIK6, Lind. 
π πρίσματος νυ]δ. -- ἐπιδάλλων [ε1πη4. -- ὑποδάλ, om. 9. --- "3 σχαμωνίην θ. — 
“συμ... θυμιῆν θ. --- " ἔλαιον φώχης vulg.- θιον (sic) ἐλαίω φώχης 9. -Π 
faut prendre θεῖον. --- ' μέλι Κὶ, -χυπείρου D, Lind.-xvréçou vulg. -- κυ- 
παίραν 619, Ald., Frob. 


372 DE LA NATURE DE LA FEMME. 

ρον ῥόδινον δεύσας, θυμιῆν. 1Κάλαμον, χύπειρον, βουωνίην, βούον, 
λί V2 ΜΝ) " € τὩω͵ \ T4 « δί δε νῷ € 

σελίνου σπέρμασι ἄνισα μίξας διοῦ καὶ μύρῳ ῥοδίνῳ δεύσας, ὗπο- 

θυμιὴῆν. Ῥητίνην δαὔην ἐπὶ σποδὸν ἐπιδάλλων, ὑποθυμιῶν. ὃ Κιννά- 


LA ΙΑ Μ La , , , τ Α 
μώμον, σμύρναν, χασίην, ἴσον ἑκάστου, κρόχον μίσγοντα. Euvovav, 
à τ -- S 
τὸ βρύον ἴσον τῷ χρόχῳ. Κάλαμον, ᾿χνέωρον, χρόκον, ῥόδων φύλλα 
ï i ᾿ \ : 

ee û \ \ ἡ δὲ ὄζο A \ ee οι Ars ἵ - - 7. PA 

ἐρυθρὰ τὰ ἡδὺ ὄζοντα τρίψας χαὶ ξηρήνας, Euuuloyew τῷ χρόχῳ καὶ 
‘4 , - - \ 

στύραχα ἥμισυ τοῦ χρόχου, ταῦτα λεῖα ξυμμίξας χαὶ ξηρήνας, μέ- 
À € ΘΩΣ SE? € ASE ET V2 Νι 14 5 FA 

ιτι ἑφθῷ δεύσας ὡς ἐλαχίστῳ, τουτέων δὲ πάντων ὅξυμμεμιγυένων 
LA ς 2 \ > \ BJ ΩΣ Ἂ 
ἔστω ἣ θυμίησις, ὀδολὸς Ἀττιχὸς σταθιλός cadre θυμιῆν ἐπὶ βολ-- 
Gi À DEN! 16 6:25 7 + 20 ΕἸ fige 
του" τὸ δὲ βοόλόιτον “πλάσσειν, οἷον 606zpov ἐλαιηρόν " τὸν πυ-- 


ΚΔ 


av * 


τ 
Ἢ 


θ Les au = PR = NET RE AA \ δὲ “ λ ’ 
μένα δὲ ἐχέτω λεπτόν " ἔστω δὲ ξηρόν " ro πῦρ δὲ ἔστω χλημάτινον, 
ἐφ᾽ οὗ τὸ βόλέιτον χείσεται᾽ ἐν τῷ ἐχίνῳ περιύάσα θυμιήσθω. $ Χαλ- 
Θά 4 Ἐν , μὰ A LA À € _o7/ EU € 0 œ CE ee. 
ἄνην, ῥητίνην, μάνναν, μύρῳ ῥοδίνῳ δεύσας, ὑποθυμιῆν. °ITavo 
\ / ’ 1 ’ - 1 “ 
2:05 χαὶ χυπαρίσσου πρίσματα δεύσας μύρῳ Αἰγυπτίῳ λευχῷ θυ-- 
- 101 4 \ δ A , L Ὁ So _/ 
uv. 1 Κιννάμωμον καὶ νάρδον χαὶ σμύρναν μύρῳ ῥοδίνῳ δεύσας 
ε -- 11 JL \ \ 1" LA \ / 
ὑποθυμιῆν. “ Λευχοΐου τὸν χαρπὸν, κέδρου πρίσματα, xat χαλόάνην 
μέλιτι ἀνανυρήσας, ὑποθυμιῆν. Αἰγὸς 125 σπυράθους καὶ λαγωοῦ τρί-- 
5 7 7 € \ œ / 43 , \ na 
LAS ἐλαίῳ DUXNS ὁευσας, ὑποθυιλιῆν. Φώχης τῆς “᾿ πιτύης τὸ οερμα 
“ \ + - - 
χόψας λεῖον χαὶ σπόγγον χαὶ βρύα διιοῦ λεῖα μίξας, τῷ ἐλαίῳ τῆς 
φώχης περιποιήσας, ὑποθυμιῆν. 1 Αἰγὸς σπυράθους χαὶ φώχης πλεύ- 
er ÉDIATESS ΠΕΣ ὅποθ ὥν. Ῥόλθιτο LAN Ἐ Ε ΩΣ 
μονα χαὶ χέδρου πρίσματα ὑποθυμιῆν. ὁλόιτον, χέρατος πρί- 


σματα, χαὶ ἄσφαλτον ὑποῦυμιῆν. 15 Ἀχάνθης Αἰγυπτίης καρπὸν χαὶ 


' Κάλαμον.... ἐπιδάλλων ὑποθυμιῆν om. Κ. --χύπερον γι]. -- χύπαιρον 
GI9, ΑἸα.. Frob. -- χύπειρον D, 11πᾶ. -- σπέρμα Lind.-cnépuure GT. -- ἄν- 
vaca vulg. -ἀνίσου DHJ.- ἀννήσσω 6. —? μάννην pro αὔην DHQ', Lind.- 
ἐπίσποδον 9. -- ὑποθάλλων DH. —5 χιννάμ. DGHIJKG, Ald.- χινάμ,, vulg. — 
κασσίην ΗΚ. --τάμισον pro μίσγοντα 9. -- χόχχω 0.—4zvempou, χρόχον 
vulg.- χνέωρον, χρόκον Foes in not., Lind.-cuuy. 65. -- στύραχος K.- Xic 
θ.-- συμμ.. J0.- Enpavas AIld.- Ante μέλιτι addit τῶ 0. — 5 ouyy. θ. — 
ὃ πλάσσων D.- ὀξόδαφον 9. -- πυόμενα (sic) pro πυθ. 0. — 7 τὸ δὲ πῦρ θ. - 
χλιμάτινον IK, ΑἸα. --ν τῷ (τῷ om. Lind.) ἐχείνῳ (ἔχειν ὦ ΠΕΟΙΚ ; ἐχίνω 
H6) περιδάσα (περιδάσαι FG, Ald.; περιδᾶσα D; περιδᾶσαι 4) vulg. — 
5 χαλό, (sic) 6.- μάννιαν vulg.-uévvay FHIK.-uévvav Lind.- σμύρναν 
pro μάν. J.— 9 πανάχεως vulg.-ravéxos Ὁ. -- πανάχεο: HIKO, Lind.- 
nav. ὑποθυμιῆν om. G.— 1 χιννά, DHIJKG. -- κινά. vulg.- νάρδιον F.- 
νάρδινον J.— "11 Ante 2. addit ἕτερον 9. -- λευ.... ὑποθυμιῆν om., restit. al, 
manu Ὠ), -- χέδρου om. FGHUK , Ald.- Post xé. addit xai χυπαρίσσον 6.-— 
χαλθάνην 9. --θυμιήν FIK.— 5 πυράθους FG.—  πητύης K.-)iov 0.- 
βρῦα 9.-- λία 90.-- μίξας KQ'.— "'ὶ ἕτερον" αἰγ. 0. - φώχης τοῦ (τοῦ om. 


΄ 


DE A NATURE DE LA FEMME, 910 


de l’huile de veau marin et faites une fumigation. Prenez du 
fréne, de la sciure de cyprès, de la racine de cypirus, du par- 
fum de rose, et faites une fumigation. Prenez le jonc, le cypi- 
rus, la bryone (bryonia cretica), le bryon (zostera marina), 
mélez-y de l’anis et de la graine de persil, mouillez avec du 
parfum de rose, et faites une fumigation. Jetez de la résine sèche 
sur de la cendre chaude et faites une fumigation. Cinnamome, 
myrrhe et casia, de chaque autant, mélez-y du safran. Myrrhe, 
bryon autant que de safran. Jonc, cnéoron, safran, feuilles 
rouges et suaves de roses; pilez, séchez, mélez au safran la 
moitié de styrax ; mélez et séchez, mouillez avec très-peu de 
miel cuit; de tout cela, pour faire la fumigation, on prendra 
en poids une obole attique ; la fumigation se fera sur la bouse 
de vache; la bouse sera arrangée en forme d’oxybaphe à 
huile ; le fond en sera mince; cette bouse sera sèche; le feu 
sera de sarments de vigne sur lesquels la bouse sera posée ; la 
femme, assise sur un grand chaudron, recevra la fumigation. 
Galbanum, résine, manne, mouillez avec du parfum de rose, 
faites la fumigation. Raclures de panaces et de cyprès, mouillez 
avec le parfum blanc d'Égypte, faites la fumigation. Cinnamome, 
nard, myrrhe, mouillez avec du parfum de rose, faites une 
fumigation. Graine de leucoïum (vicla odorata), sciure de cèdre 
(juniperus oxycedrus), galbanum, pétrissez avec du miel, faites 
une fumigation. Crottes de chèvre, poil de lièvre, mouillez 
avec de l'huile de veau marin, faites une fumigation. Prenez 
la pellicule de la présure du veau marin, une éponge, du bryon 
(zostera marina), pilez, mélez, pétrissez avec l’huile de veau 
marin, faites une fumigation. Crottes de chèvre, poumon de 
veau marin, sciure de cèdre (juniperus oxycedrus), faites une 
fumigation. Bouse de vache, raclures de corne, asphalte, 
faites une fumigation. Fruit de l’épine d'Égypte (acacia vera), 
Lind.) πνεύμονος (πλ. 16) (πνεύμονα sine τοῦ L) vulg. — 66)... ὑποθυ- 
wty om. DGK.- βόλιτον .θ.-- χέδρον (χέρως H; χέρατος 0, Vaticana 
exempl. ap. Focs, Ald.; χέρους 1) vulg. —% ἕτερον" ἀκ, 0. -- τὸν χαρπὸν D. 


-ξηρῆς vulg. - ξηρὰ ex libro de Morb. Mul., Π. --λία 8. -- κύρῳ (x5pw Ald. 
τε (τε om. DH) vulg.- ὑπὸ βαλσάμω ΘΙ, Ald. 


374 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


χέδρου πρίσματα χαὶ μυρσίνης φύλλα ξηοὰ, ταῦτα ποιήσας λεῖα, 
“2 3 # ἊΞ , € Ὁ 1 2 LA AE 2 A Ε 
υύρῳ ὁὀποδαλσάμῳ δεύσας, ὑποθυμιῆν. 1 Ἀρώματα ἐς μύρον ἐμδάλ 
ΩΣ - LA 
λόμενα ὑποθυμιὴῆν. Τίγαρτα κόψας “λεῖα, χαὶ χεδρίδας, χαὶ ῥητί- 
νὴν πιτυΐνην ὁμοῦ μίξας, γλυχεῖ ἑφθῷ δεύσας, ὑποθυμιῆν. ὃΠυρίηῃ- 
LA 
διν ἐς βόλόιτον χεχομιμένον καὶ σεσησμένον, ὄξους τὸ ἥμισυ,, ὀροόίου 
τὸ ἥμισυ ἐμόάλλων, πυριὴν βληχρῶς" ἐπὴν δὲ πυριήσης, *paxtov 
πιπίσχειν, χαὶ ἀπεμεῖν, καὶ δοφὴν δοῦναι ἄλητον, καὶ ἐπιπίνειν οἱ-- 
-- Ἂς ΄ 5 LA τ ΄ -- δὲ LAS: ὰ ὃ 
νον" τῇ δ᾽ ὑστεραίῃ ’xoxxov δοῦναι χατάποτον, τῇ δὲ ἑτέρη διουρη- 
τιχόν, ᾿Πρεδίνθους λευχοὺς δύο τρίψας, τῆς δὲ σταφίδος τρίτον, 
“ \ 1 - 
ἐπιχέας ἥμισυ ὕδατος, ἐνεψεῖν, ἔπειτα ἀποχέας, ἐς τὴν αἰθρίην θεῖς- 
var, χαὶ τῇ ὑστεραίη δοῦναι ὃ πίνειν, χαὶ τὸ λοιπὸν ἐλελίσφαχον χαὶ 
τοῦ λίνου σπέρυα τουτέοις ἀμφοτέροις υἱξας καὶ ἀλφίτον, διδόναι δὶς 
-- ΓΗ, Σ 2 / , m 3 λ , , 
τῆς ἡμέρης ἐν οἴνῳ χεχρημένῳ χοτύλησι τέσσαρσιν. ᾿Ελαίου τρία 
ἡμιχοτύλια, δἀχτῆς φύλλα ὅσον χεῖρα πλείην, ταῦτα ἑψεῖν ἐγχέας ἐς 
χρατήριον θεραὸν, πυριὴν ὀστράχο!ς θερμοῖς, ἐπὶ διφροῦ ἐπικαθίσας, 
περικαλύψας τε ἱματίοις. Τῆς ἀχτῆς φύλλα ὅσον χεῖρα " πλείην, καὶ 
- , AL ὦ 2 6 / 3 CES 1 / A 5 , A 
τῆς μυρσίνης τὸ ἴσον ἐμδάλλων ἐς ὕδωρ, ἑψήσας χαὶ ἀποχέας τὸ 
ὕδωρ, ἐμδάλλων κριθῶν ἄχυρα, ἑψήσας, “ ἔμόαλλε ἐς δάχος, ἔπειτα 
4 “ € A δύ θε / >? û 4). Ὄξ 
τουτέῳ πυριῆν, ὡς ἂν δύνηται θερμοτάτῳ ἀνέχεσθαι μάλιστα, Ὄξος, 
© τ ΄ \ 
11 ἔλαιον, ὕδωρ; μέλι χεράσας, ταῦτα ἀνάζεσον σφόδρα, ἔπειτα λαδὼν 
# à La € \ , Ar 3 4 (4 ΡΣ , 5. ὧν 
χύστιν χωρέουσαν ὡσεὶ χοέα, ἢ ἀσχίον ὡς λεπτοδερμότατον, ἐγχέας, 
καὶ περιελίξας ῥάχει εἰρίῳ, πυριῆν ᾿ ὁχόταν δὲ ᾿5διερὸν τὸ ῥάχος γέ- 
“ , ve ! \ \ \ s - Al 
νηται, ἕτερον περιελίσσειν. Τ᾿ ἧς πίτυος τὸν φλοιὸν χα! τοῦ ῥοῦ τὰ 
φύλλα 3 ἐμόάλλων, ἑψήσας ἰσχυρῶς, ἀποχέας τε τὸ ὕδωρ, χαὶ χριθῶν 
ἄχυρον ἕψε, ἔλαιον ἐπιχέας ὁκόταν δὲ συνεψήσης, ἐμθαλὼν ἐς fd- 


, 4 - , A , ds 2 7 \ 
χος, πυριᾶ. Λωτοῦ TOLGUUTE χαὶι κυπᾶρισσου, υοῶρ ἐεπιχεὰς χαι 


!“Exepov ἀρ. 9. -- ἄρ.... ὑποθυμιῇν om. ἃ. --- 5λία θ.-- Χεδρίαν de Morb. 
Mul., I, 11πα. -- πιτυήνην δ. --- ὁ πυριήσιες (ἕτερον pro πνρ. ἢ). βόλδιτον 
vulg.-rupinou ἐς βόλόιτον 9. -- σεσημένον vulg.-— σεσησμένον DK.- σεσει- 
σμένον 9. --σεσημμένον ἢ. -- τοῦ (τοῦ om. θ) 0906. vulg.—6p. τὸ ἥμισυν om. 
Lind, ---Ἴ ςάχιον πίνειν (πιπίσχειν DHQ) χαὶ ῥοφεῖν (ῥοφῆν J) καὶ ἀπεμεῖν 
δοῦναι γὙ}6. -- φάχιον πιπίσχειν χαὶ ἀπεμεῖν, καὶ ῥοφεῖν δοῦναι L, Cornar. 
ex ΠΡ. de Morb. Mul., Lind.—5 χόχχου Lind.- δ᾽ 90. --- 6 πιεῖν 9. — 7 τέσσερ- 
σιν 0. —5S αὐτῆς Ald.-6cov om. DFHIJK6, 11η4.-- χειοὸς πλείης K.- ταῦτα... 
πλείην om. (. -- εἰς Κ. -- χρατῆρα ΗΘ’, Lind.- χρατηρίην 0. -- “καὶ θερμὸν 
ΒΕΉΠΚθ', Lind.-Post διφροῦ addunt τὴν γυναῖχα DFHUK , Lind. - καθί- 
σας DIKQ'6, Lind.- καθήσας ἢ. -- χαθίζας (sic) ΑἸΑ, -- τε om. 6, Ald. — 
9 πλέην 9, --ξἐυδαλὼν 0.— 10 ἔμθαλε ΗΦΚΡ, -- ἐς Ηθ, -- εἰς τα]σ. -- ὅσαν (sic) 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 3175 


sciure decèdre, feuilles sèches de myrte, pilez, mouillez avec 
du parfum d’opobalsamum, faites une fumigation. Jetez des 
aromates dans un parfum ét faites une fumigation. Pilez des 
pepins de raisin et des fruits du cèdre (juniperus), mélez de la 
résine de pin, mouillez avec du vin cuit, et faites une fumiga- 
tion. Prenez de la bouse de vache broyée et passée, ajoutez 
moitié de vinaigre, moitié de farine d’ers, et faites une fumiga- 
tion légère; après la fumigation, faites prendre de la purée de 
lentilles, et revomir ; ensuite donnez en potage de la farine, et, 
par-dessus, du vin ; le lendemain, donnez le grain de Gnide, 
et le surlendemain un diurétique. Pilez deux parties de pois 
chiches blancs, un tiers de raisins secs, versez une moitié 
d’eau, faites cuire, transvasez, exposez au serein, et le lende- 
main faites boire ; pour le reste, mélez ensemble de la sauge, 
de la graine de lin et de la farine d’orge, et donnez deux fois 
par jour, dans du vin coupé, à la dose de quatre cotyles. Trois 
demi-cotyles d'huile, une poignée de feuilles de sureau, faites 
cuire, jetez dans un vase chaud, et faites la fumigation à l’aide 
de têts chauds, la femme étant assise sur un siége et envelop- 
pée de couvertures. Une poignée de feuilles de sureau, autant 
de myrte, jetez dans l’eau, faites cuire, transvasez, jetez de la 
paille d’orge, faites cuire, mettez dans un linge, faites la fumi- 
gation aussi chaude qu’elle pourra être endurée. Vinaigre, 
huile, eau, miel, mélez, faites bien bouillir, prenez une vessie 
de la contenance d’un conge ou une outre de peau très-mince, 
versez, entourez d’un chiffon de laine, et faites la fumigation 3 
quand le chiffon est trempé, mettez un autre. Écorce de pin, 
feuilles de sumac, faites bien cuire, transvasez l’eau, faites 
cuire de la paille d'orge avec addition d'huile; quand tout est 


Ald.—6epuorärw Ὦ1Π1Κ9. -- θερμότατον Lind.-6eouérnra vulg. -— " ὕδωρ, 
ἔλ. 1. -- ταῦτα χεράσας θ. --χχόεα GHIJK.-)ertoüéouaroy vulg.- λεπτοδερ- 
μότατον 98,, Lind.-eigio om. DFG (H, restit. al. manu) 1}. -- εἰρέω 0. — 
12 χλιαρὸν vulg.-GLegov DE.—Gtarpèv HIKO.- διαιρῶν JS, Α]α. -- διαιρὼν, ea- 
dem manu διερὸν G.— % ἐμδαλὼν 9. -- Post 6. addunt ἐς ὕδωρ Foes in 
not., [1η6. --ἀχπόχεον τὸ ὕδωρ 9.-- ἀποχέαι D.-eis vulg.-ès DH.— " ἕτε- 
ρον" à. Ἢ, -- ἂν om, θ. - συν. 9. -- ἐς ΠΗ1Κ6. -- εἰς vulg. 


316 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
us 
ἔλχιον, ἕψε, ἕως ἂν ξυνεψήσης" ἔπειτα ἐμόαλὼν ἐς ῥάχος, πυρία. 
Lu 9 
1'Apouara ἐς τὸ ὕδωρ ἐμδαλλόμενα ἑψήσας ὅσον χοίνικα, χαὶ τῷ 
€ L Je 
ὕδατι πίτυρα πύρινα ἑψήσας, τὸν αὐτὸν τρόπον πυρία. "Κηχίδα χό-- 
Ayez \ \ 2 7 VI Ὁ / / ’ 
ψας χαὶ ῥάμνου τὸν φλοιὸν, ἀφεψήσας ἰσχυρῶς πίτυρα πύρινα φύρη- 
οὖ \ , ὅλ . ? ἐς Ὁ} , pie 
σον τῷ ὕδατι καὶ παράμιξον ἔλαιον * ἔπειτα ἡμίοπτον ποιήσας ἄρτον 
/ y «3 
ὅσον διχοίνιχον, ἐνδήσας ἐς ῥάχος, πυρία. *Kpau6nv καὶ σίσαρα ἀφε- 
ὧν. τῷ γυμνῷ OL ὃν αὐτὸν τρόπον. “Κριθῶν ἄχυρα ξυνεψῶῷ 
ψῶν, τῷ χυμῷ ποίησον τὸν αὐτὸν τρόπον. “Κρ ἄχυρα ξυνεψῶν, 
ἔλαιον ἐπιχέας, ἐς ῥάκος ἐνδέων, πυρία. ὅ Στρύχνον καὶ τῆς ἐλαίης τὰ 
= ; τ 4 
φύλλα ἀφεψῶν, τὸν αὐτὸν ποίει τρόπον. " Καὶ ταῦτα δὴ, ἣν μὲν βούλη 
« “- - 1 72 C9 L'à 
bypoior χρῆσθαι, πυρία, ὡς γέγραπται" ἣν δὲ βούλῃ ξηροῖς, ἀρ- 
᾽ 2 ΄ 
τους ποιέων χαὶ ἐξόπτους καὶ ἡμιόπτους͵ πυρία" πυρία δὲ καὶ ὀστρά- 
72 f_ 3 λί A - ἘΔ “ er , \ 
χοις Τὲς ῥάχος ἐνειλίσσων, χαὶ αὐτοῖς τοῖς ῥάχεσι θερμαίνων, xut 
τοῖς φαχοῖς τοῖς ὀστραχίνοις, τὸ ὕδωρ ἐγχέων ζεστόν. Προστίθει δὲ 
8 \ x \ Ὁ GENE") À c/ , AS ea λ 
χαὶ πρὸς τοὺς πόδας τῆς ἴρεως τὴν ῥίζαν, χόπτων χαὶ ἀφεψῶν τὸν 
αὐτὸν τρόπον πυρία. 
Li LT « 

35. " Ἣν ὕδωρ ἐγγένηται ἐν τῆσι μήτρήσι, τὰ ἐπιμήνια ἐλάσσω 
γίνεται καὶ κακίω yat διὰ πλέονος χρόνου, χαὶ χυΐσχεται “ἑχά- 
στοτε διμήνου μικοῷ πλέον" ἐπειδὰν δὲ οὗτος ὃ χρόνος γένηται, χαὶ 

/ J - 
διαφθείρει, χαὶ ὕδωρ ἐν αὐτῷ γίνεται πουλὺ. Ταύτην δὲ χρὴ γαλα- 
χτοποτέειν, χαὶ τῶν μηχκώνων πίνειν, ἕως ἂν κινεῖσθαι ἄρχηται τὸ 
ἔμόρυον: ὡς ἐπιτοπουλὺ ᾽“δὲ πρὸ τουτέου διαφθείρεται χαὶ ἐξαμόλοῦ- 
αἱ +4 «’ ε τὩω ñ -ὩὉὩ δὲ LA # 959 δι) 
ται, χαὶ αἵματος δέουσιν αἵ μῆτραι: ταῦτα δὲ πάσχει οὐδέν τι μᾶλ- 


λον ἐκ πόνου ἢ ἄλλως. Τοῦτο δ᾽ ἂν γνοίης ὅτι ὕδρωψ ἔνεστιν, ἐσα-- 


τ: Ἕτερον" ἀρ. Η. -- ἀφενήσας 9. -- πύρρινα (bis) GHK, ΑἸά. -- πίρρινα I. -- 
πύρ. mit. 1. -- πυρία Ὁ. -- πυρία om. vulg. — 5 χιχίδα DHJK.- ἀφεψήσας HI. 
- ἐφέψ. vulg.- διχοίνιχα γι]6. -- διχοίνιχον 9. -- εἰς J.— 3 ἕτερον" χρ. θ.-- σί- 
σαρα 9.-- πράσα vulg.-rèv χυμὸν 7. -- ποίησον om. θ.-- αὐτὸν 40. --ἶσον 
vulg. — ἴ ἕτερον" xp. θ. -- ξυν, DH. -- συν. vulg. —5 ἕτερον" στρ. θ.-- στρύχνονυ 
70’, [1πηἀ. -- τὸν αὖ. τρόπον 49. -- ποίη ΑἸά. -- πυρία pro ποίει 0.—6 χαὶ om. 
θ.--δὲ 0. -- βούλῃ om. θ. -- βούλε: (bis) Η. -- ὑγραῖσι vulg.-Il faut lire ou 
ὑγροῖσι, ou, comme Lind., ξηραῖσι au lieu de ξηροῖς. -- χρ. om. (D, restit. 
al. manu) GH6, ΑἸα. -- ξηροὺς DEGUK, Ald.- ξηραῖσι Lind.—7èc DHIK6. 
- εἰς vulg.— ἐνελίσσων 9. ---  χαὶ θ.-- χαὶ om. vulg.- εἴρεως 0.—° τριηχοστὸν 
ὄγδοον 1. --περὶ τοῦ ὑγροῦ τοῦ ἐν ταῖς μήτραις α.-- περὶ ὑδεριάσεως μήτρας" 
αἰτίας τε καὶ συμπτώματα χαὶ θεράπεια 0. -- τά τε ἐπιμ.. θ, --- "' χαὶ om. FGJ. 
- πλείονος 0.—11 Ex, ἔτι δὴ (δὲ J) μὴν οὐ (διμιήῆνον θ) μικρῷ vulg.- Ex. χατὰ 
δύο υῆἦνας ἢ μικρῷ Lind.—£x. δίμηνον ἢ “μικρῷ Foes in ποί, -- πλεῖον 9. - 
διαφθείρει θ, Lind. -- διαφθείρῃ vulg.-yaaxronoteïy 9. -- χινεῖσθαι DHIK9, 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 377 


cuit ensemble, mettez dans un linge et faites la fumigation. 
Sciure de lotus et de cyprès, versez de l’eau et de l’huile, faites 
bien cuire ensemble, puis jetez dans un linge et faites la fumi- 
gation. Jetez des aromates dans une chénice d’eau (cke- 
nice — 1πὸ 08), faites cuire, puis faites cuire dans cette eau 
du son de blé, et faites la fumigation de la méme facon. Noix 
de galle, écorce de rhamnus, broyez, faites bien cuire, pétris- 
sez avec cette eau du son de blé, mélez de l'huile, puis faites 
de cela un pain de deux chénices à demi cuit, attachez dans 
un linge et faites la fumigation. Chou et sisarum (sim sisa- 
rum), faites cuire, employez cette eau de la même facon. Faites 
cuire de la paille d’orge, ajoutez de l’huile, attachez dans un 
linge et faites la fumigation. Strychnos (solanum dulcamara), 
feuilles d’olivier, faites cuire et employez de la même facon. 
Si vous voulez employer humides ces fumigations , faites 
comme il a été dit; si sèches, faites-en des pains très-cuits et 
à demi cuits, et faites la fumigation ; faites-la encore avec des 
tèts qu’on enveloppe de linges, avec les linges mêmes qu’on 
échauffe, et avec des vases en terre de forme lenticulaire, 
qu'on emplit d’eau bouillante. Mettez encore aux pieds la racine 
d’iris pilée, faites cuire et faites la fumigation de la même facon. 

35. (Eau dans la matrice ; avortement ; inflammation utérine ; 
traitement.) Si de l’eau se forme dans les matrices, les règles 
sont moindres, plus mauvaises, et les époques s’en eloignent. 
Chaque fois que la femme devient enceinte, elle ne va guère 
au delà de deux mois; arrivée à ce terme, elle avorte, et 1] 56 
produit en elle beaucoup d’eau. En ce cas, il faut mettre à 
l'usage du lait, et faire boire des pavots jusqu’à ce que le fœtus 
commence à se mouvoir. Mais, d'ordinaire, avant ce temps, 
l'enfant est expulsé par l’avortement, et du sang s’écoule des 
matrices. Ces accidents ne surviennent pas plus après de la fa- 
tigue qu’autrement. Vous reconnaîtrez qu'il y a de l’eau en 


Lind. -- χινῆσθαι γυ]σ.-- ἄρχηται DGHIJKO, Ald., Lind.-äoyerar vulg.-èri 
τὸ πολὺ 8.— 1 δὲ om. Ὦ. - πάσχει ποσόν τι μᾶλλον ἐκ τόχου Lind.-Ëëcx- 
φάσσων 9, [υ]ηᾳ, - ἀφάσσων vulg. 


378 DE LA NATURE DE LA FEMME, 

φάσσων τῷ δαχτύλῳ " ὄψει “γὰρ τὸ στόμα αὐτέων ἰσχνὸν χαὶ 
ἀφανιζόμενον, περίπλειον δγρασίης. ἪΝν δὲ αὐτῇ "μὴ κατ᾽ ἀρχὰς 
ἀλλ᾽ ἤδη κινούμενον διαφθείρηταί τε καὶ ἀποπνίγηται, À τε γαστὴρ 
ἣ νείαιρα ἐπανοιδέει., καὶ ἀλγέει ἁπτομένη ὥσπερ ἕλκεος, καὶ πυ- 
perds αὐτὴν καὶ βρυγμὸς λαμδάνει, καὶ ὀδύνη ἔχει ἐς αὐτά ὅτε τὰ 
αἰδοῖα καὶ τὴν νειαίρην γαστέρα καὶ τὰς ἰξύας καὶ τοὺς κενεῶνας χαὶ 
τὴν " ὀσφῦν ὀξεῖά τε χαὶ σπερχνή. “Οχόταν ὅδε ἔχῃ, λούειν χρὴ 
αὐτὴν θερμῷ, καὶ ὅπη ἂν ἢ ὀδύνη λαμδάνῃ, τῶν χλιασμάτων πει- 
ρεύμενος ὅ τι μάλιστα προσδέχεται προστιθέναι, καὶ φάρμακον πῖ- 
σαι καθαρτήριον κάτω διαλιπὼν δὲ χρόνον ὅσον ἂν δοκέῃ σοι χαιρὸς 
6 


5 \ / ΄, δα , 2 12 c 
εἰναι, δχαὶ πυριήσας, “προστιθέναι τῆς κυχλαμιίνου ἀποδήσας ὅσον 


Eu Se r \ - ΄ 7 , \ νι ΩΝ, 
περ, ἔνθες ἐς ῥάκος, χαὶ τῷ μέλιτι δεύων, προστιθέναι πρὸς τὸ στόμα 
τῶν Τ ὑστερέων" χαὶ τῆς χυπαρίσσου χαταξύσοις καὶ τέγξας ἐν ὕδατι, 


8 


, « / DURE a Ψ, A \ τ τ 
προστιθέναι ὡσαύτως, ἐλάσσω δὲ χρόνον xal διὰ πλείονος τοῦτο 


δ ἄλλον δάκνει καὶ ἐξελχοῖ" χαὶ μήλ σᾶ ασσιτερί- 
σῳ μᾶλλον δάκνει καὶ ἐξελ καὶ μήλην ποιησάμενος χασσιτερ 
9 4 \ 9 ' € , Y Ὁ , 4 
νην ϑχαθιέναι, καὶ τῷ δαχτύλῳ ὡσαύτως" χαὶ τῶν ποτηυνάτων πειρώ- 
μενος ὅ τι ἂν προσδέχητα! πιπίσχειν᾽ χαὶ 1) ξυγχοιμάσθω τῷ ἀνδρὶ, 
ὡς μάλιστα τῶν καιρῶν παριόντων" ἣν γὰρ ξυλλάδῃ τὴν γονὴν χαὶ 
/ NSEA ς / NUE Ji PURE CM \ > 
χυήση καὶ τέχῃ, ὑπεχχαθαίρεται, καὶ τὰ “' πρόσθεν ὑπεόντα ξὺν αὐτῷ, 
A Ts à , € \ / 
χαὶ ὧδε ἂν μάλιστα ὑγιὴς γένοιτο, 
36. Ἣν 1᾿σκιῤῥωθέωσιν αἵ μῆτραι, τό τε στόμα τρηχὺ γίνεται, 
\ \ 3 Wa / " ὃ , 13 ©! ᾿ 4 \ 
χαὶ τὰ ἐμμήνια κρύπτεται" ὅχόταν 15 δὲ προφανῆ, ὥσπερ ψάμμος, χαὶ 
ς ὙΠ ἘΣ ἢ fl. 2 ἘΦ 41 0 ἔν ἔπος \ Ὁ , “- ὃ 
À γονὴ οὐ γίνεται τουτέου τοῦ χρόνου" ἣν δὲ χαὶ ἐσαφάσσης τῷ δα- 


λ DERNIER A Ce “- f 7 Ὅχό SS “ν΄ 
XTUAW, τρήηχὺυ TO στουα EUPNGELS τῶν μήητρεων. χοτᾶν WO0E “᾿ ἔχη; 


To om. 0. -- περιπλεῖον vulg. -- περὶ πλεῖον GI, Lind.—? μὰ pro μὴ 6. 
- χενούμενον γιι]5. -- χινούμενον D, Lind.-uà (μὴ om. Cornar. Foes in 
not., Lind.) διαφθ. vulg.- νεαιρὰ 0, -- νείερα Η, -- νειαιρὴ [ἰπ6..-- ὀδύνην DG 
HI, ΑἸα. -- ὅτε om. ὈΗ. -- αὐτὰ τά τε [Κθ, --7νειαίρην Ὁ. --ὥ νείαισαν vulg.— 
νείεραν Η. -- νειαιρὴν Lind.—viapav θ. --- f1Euv (sic) 90. -- ὀξείά τε 1. — δὲ 
ὧδε DIK.- ἡ 9. -- ὁπ]. γ}]6. -- πειρεύμενος θ. -- πειρώμενος vulg.-mpocûé- 
χηται νι]ρ. -- προσδέχεται 0. —6 Ante χαὶ addunt χλύσας Foes in not. ex 
libro I de Morb. Mul., Lind.-:35... προστιθέναι om. Κὶ. --ἀποδήσας om. 
ὁ. --ἰ μητρέων 9. -- προσθεῖναι 0. — ὃ δει (sic) pro δὲ θ. -- δάχνειν 0, —Ëyxa- 
θιέναι 0.— Post ἂν addit μάλιστα 0.— " συγκχ. θ. --παρεόντων []π4. --συλλα- 
δεῖν 9. -- καὶ τέχῃ Om. θ. -- πεχχαθαίρεται θ, Ald., Lind.- ὕπερχαθ. GHLK. 
- ὕποκαθ. vulg.— "' πρόσθεν ὑπ’ αὐτῷ ξὺν αὐτῷ (ὑπεόντα ξὺν αὐτοῖς Lind.; 
ὑπεοντασυναυτῶ sic θὴ) vulg.-yevoiaro 0. — 12 σχιῤῥωθῶσιν vulg. -- σχιρρεω- 
θῶσιν (. - σχιρρωθέωσιν 9. --περὶ σχιρας (sic) μήτρας αἰτιῶν καὶ συμπτωμά- 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 379 


touchant avec le doigt; car vous trouverez l’orifice mince et 
effacé à cause de l'humidité qui le remplit. Si l'avortement 
survient, non de bonne heure, mais le fœtus ayant déjà com- 
mencé à se mouvoir, et que la femme éprouve de la suffoca- 
tion, le bas-ventre se tuméfie, il est douloureux au toucher 
comme s’il y avait une plaie; fièvre; grincement de dents; 
douleur aiguë et intense aux parties génitales, au bas-ventre, 
aux hanches, aux flancs et aux lombes. Les choses étant ainsi, 
on lavera la malade avec de l’eau chaude, et, là où la douleur 
est ressentie, on fera des applications chaudes, essayant celles 
qui sont le mieux supportées ; on fera boire un médicament 
qui évacue par le bas ; après un intervalle tel que vous le ju- 
gerez convenable, ayant administré une fumigation, vous ap- 
pliquerez un pessaire : prenez un peu de cyclamen, liez, met- 
tez dans un linge, mouillez avec du miel et appliquez à l'orifice 
des matrices. Raclez du cyprès, mouillez avec de l’eau et ap- 
pliquez semblablement ; mais vous laisserez ce pessaire moins 
longtemps et vous l’appliquerez à des intervalles plus éloignés, 
attendu qu’il mord davantage et cause des exulcératiens. Vous 
aurez une sonde d’étain que vous introduirez, et le doigt sem- 
blablement. Vous essayerez quels sont les breuvages qui pas- 
sent le mieux à la malade. Elle dormira avec son mari, sur 
tout aux époques favorables; car, si elle recoit la semence, 
devient enceinte et accouche, elle se purge, et avec cette pur- 
gation s’en vont les matières qui séjournaient auparavant : 
c’est surtout de cette facon qu’elle recouvrera la santé. 

36. (Orifice utérin devenu raboteux ; dilatation avec la sonde.) 
Si les matrices deviennent squirrheuses, l’orifice est raboteux ; 
les règles disparaissent, et, quand elles se montrent, c’est 
comme du sable, et pendant ce temps il n’y a pas de concep- 


τῶν χαὶ θεράπεια in marg, 0. -- ἐπιρήντα Ο.-- χαταμήνια Ὁ. -- χρήπτεται Ald. 
— 1 δὲ χαὶ θ.-- ἅμμος θ.-- συμμίσγεται pro οὐ γίν. C, Vaticana exempl. ap. 
Foes ἴῃ ποί. -- ἐσαφάσεις (,, -- ἀφάσσης 9. -- τῷ δαχτύλω J, [π4. -- τὸν δάχτυ- 
λον Ὑὐ]σ. -- τῆς μήτρας Ὁ (θ, μήτρη:).-- "' ἔψηται pro ἔχῃ τῆς Ὁ. -- ἅλας L. 
- σύχω (. --σύχον 1..-- ὁμιοῦ (9. -- καθαίρεσθα: pro χαθ, CG. -- χαθαίρουσιν 9. 


380 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
τῆς χυχλαμίνου χρὴ τρίψαντα χαὶ ἅλὸς καὶ σύ μοῦ μίσγοντα 
Ὡς μίνου χρὴ τρίψ ς χαὶ σύχου ὠμοῦ μίστοντ 
\ - CI 
χαὶ ἀναποιοῦντα μέλιτι clé di gi χαὶ mes: χλύσαι τοῖσι 
καθαρτηρίοισιν" ἐσθιέτω δὲ τὴν ᾿λινόζωστιν χαὶ χράμόας ἑφθὰς, χαὶ 
τὸν χυλὸν ῥοφεέτω, καὶ θερμῷ λουέσθω. 
Li À -Ὁ 
37. "Ἣν σχιῤῥωθέωσιν αἵ μῆτρα!, τά τε ἐπιυνήνια χρύπτεται, 
λ Ν 4 sur / \ 2 . 30 À [24 
χαὶ τὸ στόμα αὐτέων ξυυμύει, χαὶ où κυΐσχεται. δ΄ Ἕως ἂν οὕτως 
4 μὴ a , -» , F2 \ , \ \ x 
ἔχη, ἣν ἐσαφάσσῃς τῷ δαχτύλῳ, ὄψει τὸ στόμα τρηχὺ, χαὶ τὸν 
a / À 9 Ξ' Α͂ \ = \ 2 REA | À 6 4 \ n x 4 ὃ 
δάχτυλον οὐχ ἐσίησι, καὶ πυρετὸς αὐτὴν λαμβάνει χαὶ βρυγυὸς, καὶ 
ὀδύνη "ἔχει τὴν ven γαστέρα χαὶ τὸν χενεῶνα χαὶ τὰς ἰξύας. 
Πάσχει δὲ ταῦτα, ἢν ἐν αὐτῇ διαφθαρὲν σαπῇ τὸ ἔμόρυον" ἔστι 
δ᾽ hot χαὶ x τόχου γίνεται" πολλάχις δὲ χαὶ ἄλλως. ὅ“Οχόταν ὧδε 
τ \ « -Ὁ -Ὁ- Γι ΒΕ " 
ἔχη. λούειν χρὴ αὐτὴν πολλῷ χαὶ θερυῷ, 5 χαὶ πυριῆν᾽ ὅταν δὲ νεό- 
τὶ τ , 
λουτος ἢ νεοπυρίητος ἡ, τὴν μήλην καθεὶς ἀναστομοῦ, χαὶ ἀνεύρυνε 
\ 4 ΑΙ, ὦ VE 4 € ΄ A ΄ [4 
τὸ στόμα αὐτέων, χαὶ ᾿τῷ δαχτύλῳ ὡσαύτως, χαὶ προστιθέναι ὥσ-- 
τ “Ὁ 
περ ἐπὶ τῆς προτέρης γέγραπται, καὶ τῶν ποτημάτων ὡσαύτως πι- 
πίσχειν, καὶ θεραπεύειν τὸν αὐτὸν τρόπον, ὃ ὥσπερ χαὶ πρότερον. 
ΕΥ̓ - LA Y 
38. *’Hy αἱ μῆτραι πρὸς τὰς πλευρὰς προσπέσῶωσι. βὴξ ἔγχει χαὶ 
“ ; ᾷ 
“Ὁ ΓΈΝΕΙ 3 \ + - Δ ΄, 4 « 
ὀδύνη, ὑπὸ τὸ πλευρὸν οἷον σφαῖρα, χαὶ ἁπτομένη πονέει ὥσπερ 
i : 
d x , Viol: r , S \ = 
ἕλχεος, χαὶ χαταφθίνει, χαὶ δοχέει περιπλευμονίη εἶναι, καὶ σπᾶ- 


d' 
ται, xl χυφὴ γίνεται, χαὶ τὰ ἐπιμήνια ὅλως où προφαίνεται, 


11 ἐγίῃσι δὲ προφανέντα οἴχεται, τὰ δὲ γενόμενα ἀσθενέα τε xa ὀλίγα 


à , ΩΝ , 
127 χαχίω 17 πρὸ τοῦ, καὶ À γονὴ οὖχ ἐγγίνεται τουτέου τοῦ χρόνου. 


à 


Ὅταν Ode ἔχη, φάρμαχον χρὴ πῖσαι χάτω ἐλατήριον, καὶ 15 λούειν 


1 Λινόζωστιν 0. -- λινώζωστιν (Ὁ. -- λινοζῶστιν vulg.- χράυμοα (sic) pro 
2pdu6xc C.- ῥοφεέτω D.- δοφείτω γυ]ρ. --- 2 ἂν μῆτραι σχιρεωθῶπηι C.- 
σχιρωθέωσιν 9. -- αὐτῶν C.-cuum. C6.—5 ὅταν (ὁκόταν 6) ὧδε vulg.- ἕως 
ἂν οὕτως Ὁ. -- χαὶ ἣν 0. -- ἐσαφάση (. -- ἐσαφάσης Ὦ.-- ἐσφάσσης Ald.- ἐσσίησι 
(sic) Ὁ. --- + ἔχει Κῦ, Aïd., Lind.—ïsyer (, -- ἔχη νυ]σ. -- 7 ὠειαιρὴν Lind.- 
νιαιρὰν θ. -- νειαίρην C.—veiaipav vulg.-robc χενεῶνας (, --τὴν ἴξιν CG (θ, 
ἰξύν). -- πάσχη FG, Ald.-rù ἔμιδρ. om. ( --ἔστι.... ἔχῃ om. Κ.. -- δὲ pro δ᾽ 
(0. -- ἵν. om. (. --- ὅταν οὕτως (.. -- ταύτην DFGHIJK, ΑΙα. -- ὃ χαὶ om. 
0. -- ὁκόταν 0.-- νεοπύρητος CGIK, Ald., Frob.-% ponitur ante ἢ DH.- 
ἄνευρυναι (sic) 0, --- ᾿ τῷ om. (..-- προτέρας (. -- τῶν om. (. -- ποτίμων Κ. -- 
ποτιμάτων 1. --- ὃ ὡς ( -- χαὶ om. (. -- 3 περὶ τῶν ἐν πλευρᾶ προσπιπτου- 
σῶν ὑστερῶν, αἰτιῶν τε χαὶ συμπτωμάτων, χαὶ θεράπεια in marg. θ. -- αἱ 
υῆτοαι ponitur post προσπ. Ὁ. -- ἴσχεν ΟΟἸΚΘ, Ald., Lind. -- ὀδῦναι (sic) C. 
- τὸ om. CG.-Ante οἷον addit [χαὶ προσίσταται σχληρὴ] Lind.-àvremovet 
pro ἅπτ. nov. (1. -- πονεῖ 9. -- ἕλχεος (9, -- ἕλχος vulg.— καταφθείνει θ, - 
περιπν. DHJK.- περιπνευμονιχὴν C.— 10 ἣν pro χαὶ θ. - φυγὴ (φ. om. C; 


sSÉQSE 


- 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 381 


tion. Si vous touchez avec le doigt, vous trouverez raboteux 
l’orifice des matrices. Les choses étant ainsi, pilez du cycla- 
men, mélez-y du sel et des figues crues, pétrissez avec du miel 
et mettez en pessaire. Après une fumigation, injectez ce qui 
mondifie. La femme mangera la mercuriale et les choux cuits, 
elle en boira l’eau et se lavera à l’eau chaude. 

37. (Orifice utérin devenu raboteux à la suite de la mort du 
fœtus dans la matrice ; introduction de la sonde dans l'utérus.) 
Si les matrices deviennent squirrheuses, les règles disparais- 
sent, l’orifice se ferme, et la femme ne devient pas enceinte. 
Tant qu’il en est ainsi, si vous touchez avec le doigt, vous 
trouverez l’orifice raboteux, et le doigt n’y est pas admis; fiè- 
vre ; grincement de dents ; douleur au bas-ventre, aux flancs 
et aux hanches. La femme éprouve ces accidents si le fœtus, 
ayant cessé de vivre, se corrompt en elle; il en est chez qui 
cela vient à la suite de l’accouchement ; souvent aussi d’autre 
facon. Les choses étant ainsi, on lavera la femme avec force eau 
chaude, on lui fera prendre un bain de vapeur. Immédiatement 
après le bain d’eau ou de vapeur, introduisez la sonde, ouvrez 
l'orifice utérin, dilatez-le; et avec le doigt semblablement; on 
mettra en pessaire ce qui a été dit pour le cas précédent ; on ad- 
ministrera les mêmes breuvages, et on traitera de la même facon. 

38. (Déplacement de la matrice vers lu hanche.) Si les ma- 
trices se portent vers les côtes, il y a toux, douleur, et comme 
une boule au côté; la femme y souffre comme si elle avait 
une plaie, elle dépérit; on dirait une péripneumonie , elle a 
des spasmes ; elle devient bossue ; les règles sont complètement 
supprimées ; chez quelques femmes cependant, elles apparais- 
sent pour passer aussitôt, et ce qui en paraît est faible et peu 


φύγη 6) vulg.-zv?ù de Morb. Mul., II, L, Cornar., Foes in not., Lind.- 
vév. Ο..-- ἐμμήνια FGIK6.- ἐμμήνεια Ald, — ! Ante ἐν. addit ai C.- 
ἐνίοισι 4. --ν τῇσι pro ἐν. θ.-- τότε (τὰ pro τότε C) δὲ γεν. vulg. — "Ξ χαὶ 
pro ἢ (0. --- [533 om. C.-rpwrou (. - προτοῦ 91..-- ἢ χαὶ προτοῦ à γονὴ 
6 (Ald., πρὸ τοῦ). -- οὐ γίγνεται (θ,, γίν.). - οὐκ om. DFGIJ, ΑἸα. -- γίνεται 
DEG!J, ΑΙα. -- τούτον C.— ! οὕτως C.-xai τὸ pro χάτω 6. --- "" πίσας 
(aber C3 λούσας [.θ, Lind.) αὐτὴν γυ]ρ. -- τῷ pro χαὶ DFGHIK(. 


LA 
382. DE LA NATURE DE LA FEMME. 

LU - Al “- (4 [: μ᾿ 4 
αὐτὴν πολλῷ χαὶ θερμῷ, ᾿καὶ τῶν χλιασμάτων δ᾽ τι ἂν μάλιστα 
, , \ , RTS ἢ 
προσδέχηται, προσίσχειν, καὶ προστιθέναι, bg’ ὧν χαθαίρεται 

T Ar ΄, [22 \ / \ / Ai 12 
αἷμα: χαὶ λίνου σπέρμα φῶξας χαὶ χόψας καὶ σήσας χαὶ τῶν © Win 
7 - > \ ς ἢ = \ A “ »1 
χώνων τῶν λευχῶν σὺν ἀλφίτοις λεπτοῖς, HAL τυρὸν αἴγειον, περ!ξέ- 
σας τὸν ῥύπον χαὶ τὴν ἅλμην, "ταῦτα μίσγειν, τοῦ τυροῦ δύο, ἕν δὲ 
τῶν ἄλλων, ᾿ἕν δὲ τῶν ἀλφίτων ἑώλων ἀνάλτων, νήστε: δίδου πίνειν 
3 Ν .#Æ , ΔΑ - \ ὅλ. 2x , S/a 5 A -Ὁ- 
ἐν οἴνῳ ἑσπέρης δὲ χυχεῶνα παχὺν, μέλι ἐπιχέων, δίδου" καὶ τῶν 
πομάτων 0 τι ἂν μάλιστα προσδέχηται. πιπίσχειν" χαὶ ὅ πυριὴν 
᾿ \ Eee θε - δὲ 2 ὅπ ἀὰ À - Ἂ -ικ ἘΠ λά ο α 
πυχνὰ, τῷ θερμῷ “δὲ αἰονᾶν- ὅχαὶ τῇ κηρωτῇ AGUYA μαλάσσοντ 
s LA mA -Ὡὦ = LU A Ἢ Ve: TA εἶ LA RE 
ἀπωθέειν ἀπὸ τοῦ πλευροῦ, χαὶ ἀναδεῖν ᾿ τὸ πλευρὸν ταινίῃ πλατείῃ 

A 09 \ 1 ! c - CEA] J 
χαὶ γαλαχτοποτεῖν, τὸ βόειον γέλα ὅτι πλεῖστον, ὅ ἐφ᾽ ἡμέρας τεσσα- 

# 4 Q\ L4 € 4 « HA! τ 
ράχοντα᾽ σιτίοισι δὲ χρήσθω ὡς μαλθαχωτάτοισιν, Ἧ δὲ νοῦσος 
9 ο΄ νή » ᾿ Os LAS \ 3) { α SCA ΄ αὐτο ἰοὺς 
σπερχνή τε χαὶ θανατώδης, χαὶ ὀλίγαι διεχφυγγάνουσιν αὐτὴν χαὶ 
μελεδαινόμεναι. 
͵, 

"λ x , > = / Ἂς 

89. Ἣν τὸ στόμα ᾿Ῥξυμμύσῃ, γίνεται ἰσχυρὸν ὥσπερ ἐρινεὸν, καὶ 
3 2 Fe 4 à es © 5) po 1 \ \ 41 ΄ Σ \ 
ἣν ἐσαφάσσης τῷ δακτύλῳ, ὄψει σχληρὸν χαὶ “᾿ξυνεστραμμένον, καὶ 
x ΓΝ + 2 2 _! 142 \ AS / 2 4 \ Ü 
τὸν δάκτυλον οὖχ ἐσίησι, Pxat τὰ ἐπιμήνια ἀποχεχρύφαται, χαὶ τὴν 

5 ΑΚ Δ Lé Ὁ L4 κ᾿ 557 «Ψ \ , 
γογὴν οὐχ ἐνδέχετα! τουτέου τοῦ χρόνου, καὶ ὀδύνη ἔχει τὴν νείαιραν 
La Ἁ \ 2 - \ 4 ΄“« 43 " 3 © LR 

γαστέρα χαὶ τὴν ὀσφῦν χαὶ τὸν κενεῶνα “ἔστι δ᾽ ὅτε χαὶ ἄνω προσ- 
, \ / en? 4,5, Ta κα 4 - / 
ίσταται χαὶ πνίγει. “Οχόταν “οὖν ὧδε ἔχη, φάρμαχον πῖσαι χάτω, 

A Ψ ss \ - \ LA [4 τ , \ 
χαὶ λούειν πολλῷ χαὶ θερμῷ, χαὶ προστιθέναι ἅπερ μαλθάσσει τὸ 


\ A Ν 


r \ \ , L 15 LA ἘΣ Ὁ u 
στόμα, χαὶ τὴν μήλην PxUŸLEVEL, καὶ ἀναστομοῦν, καὶ τὸν δάχτυλον 


! Καὶ om. Lind. -- τῶν om. (ἃ, -- προσθεῖναι (9. -- τὸ αἷμα L, Lind. - φώσας 
C.- σείσας 9. --- 2 μήχων Ὁ. -- λεπτῶν ΟΗ.--λ. καὶ ἐλελίσφακον σὺν Cornar. 
ex libro II de Morb. Mul., Lind.- καὶ (καὶ om. CH6) σὺν vulg.- περιξύσας 
€, Lind.- ῥῦπον Ald,, Frob., 1[1η4. ---- ὁ ταύτην (. -- μίσγοντα C.- Ante τοῦ 
addit μὲν (. --- τῶν δὲ (ἕν δὲ τῶν pro τῶν δὲ C; καὶ τῶν pro τῶν δὲ L, 
Lind.) ἀλφίτων. vulg.- ἑώλω ἢ pro ἑώλων Ὁ. -- δίδου νήστει 2 (θ, νήστι). -- 
[καὶ] νήστε: Lind.-viorr (, -- πιεῖν ( -παχὺν CL6, 1114. -- παχὺ. vuig.- 
μέλιτι (.-- ποτημάτων C.- προσδέχετα! Ὁ, ---- πιεῖν pro πυριῆν C, Vaticana 
exempl. ap. Foes in ποΐ. --πυχινὰ θ.-- χαὶ τῶ (Ο -- δὲ αἰονᾷν om. 9. - εἶναι 
pro αἰ. C.—aiwväv GH, Ald., Frob. --- xai (9. -- καὶ om. vulg.—rñ [δὲ] 
Lind. - ἀποθέειν 9. -- ἄποθέειν (sic) ΒΗ, -- ᾿ τῷ πλευρῶ C,-&c pro ὅτι C8. 
- ἐπὶ (. -- ὡς pro ἐφ᾽ 9. -- τεσσεράχοντα θ,-- σίτων C. -- χρῆσθαι Κ, -- μαλα- 
κωτάτοισι: (.--- 9 ἐπέρχνη (sic) (. -- καὶ ὀλίγαι καὶ (καὶ om. DK) μελεδαινό- 
μεναι διαφεύγουσιν αὐτὴν vulg.-xai ὀλίγαι φεύγουσιν μελεδενόμεναι C,— 
Loi ὀλίγαι διεχφυγγάνουσιν αὐτὴν μελαιδόμεναι (sic) θ. --- "5 σ. Οθ, - περὶ 


ϑύσεως τοῦ στομίου, συμπτωμάτων τε oi θεράπεια in marg. 0.-- γίγν. C.—- 


ἔρινον (, -- ἐρενεὸς 4. -- ἐσαφάσση FGJK, ΑΙΑ, -- ἐσαφάσης C.— ‘a. J6,— 


DE: LA NATURE DE LA FEMME. 383 


abondant, ou de plus mauvaise nature qu'auparavant, Durant 
ce temps, il n’y a pas de conception. Les choses étant ainsi, on 
évacuera par le bas avec lélatérian, on lavera la femme avec 
beaucoup d’eau chaude, on fera les applications chaudes qu’elle 
supporte le mieux, et on mettra les pessaires qui provoquent 
le sang. Prenez de la graine de lin grillée, pilée et criblée, des 
pavots blancs, de la polenta légère, du fromage de chèvre 
dont on a ôté l’ordure et la saumure, mélez deux parties de 
fromage, une des autres et une de polenta vieille et sans sel, et 
faites boire à jeun dans du vin; le soir, donnez un cycéon épais 
avec addition de miel. La femme prendra les boissons qui lui 
conviennent le mieux; elle recevra de fréquentes fumigations, 
et fera des affusions d’eau chaude. En amollissant doucement 
avec le cérat, on éloignera des côtés la matrice; on passera 
autour des côtés un bandage large. La femme sera mise à 
l'usage du lait de vache, en aussi grande quantité que possible, 
pendant quarante jours. Elle usera des aliments les plus émol- 
lients. La maladie est violente et dangereuse, et peu, même 
traitées, en réchappent. 

39. (Orifice fermé.) Si lorifice est fermé, 1] devient resistant 
comme une figue sauvage ; et, si vous le touchez avec le doigt, 
vous le trouvez dur et contracté; il n’admet pas le doigt ; les 
règles ne paraissent pas, et la semence n’est pas reçue pendant 
tout ce temps. Il y a douleur au bas-ventre, aux lombes et au 
flanc. Quelquefois la douleur se porte en haut et cause de la sui- 
focation. Les choses étant ainsi, on administrera un médicament 
qui évacue par le bas, on lavera avec beaucoup d’eau chaude ; 
on mettra les pessaires qui amollissent l’orifice; on introduira 
- la sonde ainsi que le doigt, et on ouvrira; on fera des affusions. 
Quand l’orifice est amolli, on met les pessaires qui provoquent 


cuvectpayévoy (. -- συνεσταλμένον K.— 1 χαὶ om. (.-- ἀποχέχρυφε Ὁ, -- οὐ 
δέχεται vulg.-— οὐχ ἐνδέχεται 0. -- τούτον (. -- ἴσχει (. -- νιχιρὰν θ. -- νειαίραν 
6. --“ειαιρὴν Lind.— 13 ἔστι δὲ χαὶ ὅτε καὶ 6. -- ἔστιν οὖν ὅτε καὶ 1. -- πνεῖ 
pro πνίγει €, ---ο " οὖν om. (. -- οὕτως (. -- χρὴ πίσαν (θ.-- τῶ θερμῶ πολλῶ 
α. -- ὅσα (9. -- μαλάσσει (. -- μαλθάσση Κ. --- 15 καυθιέναι (sic) θ. --κατέονεν 
(sic) pro χαὶ αἷο, Ὁ, -- αἰονᾶν Ὁ, -- αἰονεῖν 1. -- οἰωνήν ΕἼΟ]). --λιονῆν (sic) 6. 


3384 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


- 


ὡσαύτως, καὶ aiovñv. 1“Οχόταν οὖν μαλθαχὸν ἡ, προστιθέναι ὁχόσα 
- FT, a. 
χαθαίρει αἷμα" καὶ τῶν ποτημάτων διδόναι πειρώμενον ὅ τι ἂν προσ- 
/ ας 4 , [᾿ 3 / A À + 1 
δέχηται" καὶ τὴν xpdu6nv ἐσθιέτω, χαὶ τὸν χυλὸν ῥοφείτω. 
λ τ 
ι0. 5 Ἦν παραλοξαίνωνται αἵ μῆτραι, χαὶ τὸ στόμα αὐτέων λοξὸν 
εἰ - \ A 

γίνεται, καὶ τὰ ἐπιμήνια ϑαὐτὴ τοτὲ μὲν χρύπτεται, τοτὲ δὲ προ- 


\ ’ 


2 » À αὐ 4 V2 3 \ / 29 
φανέντα οἴχεται, χαὶ οὐχ ὅμοια γίνεται, ἀλλὰ καχίω τε χαὶ ἐλάσσω 
ὁ ἃ \ τω Δ \ 3 2 / Va Ὁ , \ 297 

ἢ πρὸ τοῦ, καὶ ἣ γονὴ οὐχ ἐγγίνεται τουτέου τοῦ χρόνου, καὶ ὀδύνη 
5% \ / £ \ \ 2j ch \ \ 2 τ \ A 
ἴσχει τὴν νείαιραν γαστέρα χαὶ τὰς ἴζυας χαὶ τὴν ὀσφῦν χαὶ TO 
3 / να. ΒΥ ἃ 4 Ka y / \ C9 
ἰσχίον, καὶ ἐφέλχει αὐτό. “Οχόταν ὧδε ἔχη, φάρμαχον χρὴ πῖσαι 
.- - \ 4 À 
ἐλατήριον, καὶ λούειν Dep, καὶ πυοιὴν Féxirav δὲ νεοπυρίητος ἢ 
γα > AIS" ) 7 2 , 2 / \ 
νεόλουτος ἡ, τὸν δάχτυλον ᾿ἐσαφάσσουσα, ἀπορθούτω χαὶ παρευθυ- 
LA \ A - 7 \ € À δὰ 4. δ \ .- 
γέτω τὸ στόμα τῶν μητρέων, χαὶ ὑποθυμιήσθω τὰ εὐώδεα, χαὶ τῶν 


. 8 4 
GITLALGL 


ποτημάτων δίδου πειρεύμενος ὃ τι ἂν μάλιστα προσδέχηται 
δὲ χρήσθω μαλθαχοῖσι, καὶ σχόροδα ἐσθιέτω ἑφθὰ καὶ ὠμὰ, καὶ τῷ 
3 \ 97 Ζ \ 2 A = € ,ὔ 2 7 ͵ e x A 
ἀνδρὶ ϑξυγχοιμάσθω, xat ἐπὶ τοῦ ὑγιέος ἰσχίου καταχείσθω᾽ τὸ δὲ 
ἕτερον πυριήσθω, Ἢ δὲ νοῦσος δυσαπάλλαχτος. 
λ > “ “- 
(1. Ἣν 1 ἀναπρησθῶσιν αἱ μῆτραι, ἥ τε γαστὴρ αἴρεται χαὶ φυ - 


œ \ ES / “ν" LA \ 
σᾶται, καὶ οἱ πόδες οἰδέουσι καὶ τὰ κοῖλα τοῦ προσώπου, 1 ἣ χροιὴ 


- 


" 


ὃ 


@ 


αν ὃ ταὶς / x Ν 9 7 / Le NA 2 , 

: ἀειδὴς γίνεται, χαὶ τὰ ἐπιμήνια χρύπτεται, καὶ ἣ γονὴ οὐχ ἐγγί- 
, ως , \ 422 ΄ \ 37 \ , 

νεται τουτέου τοῦ χρόνου, χαὶ lacfevéer, χαὶ ἀλύει, χαὶ ὄχόταν 
. œ 4 , 
ἀναστῇ ἢ προέλθῃ, ὀρθόπνόια αὐτὴν ἴσχει, καὶ δ τι ἂν φάγη ἢ πίη, 
= A \ / ΙΝ ἊΝ Ἃ ” Ψ 
λυπέει αὐτὴν, καὶ στένει τε, χαὶ δύσελπις μᾶλλον ἢ πρὶν φαγεῖν" 


NS. o\ \ / « , TN. Κ΄ {2 -- / 
πολλάκις δὲ χαὶ πνίγεται, 1 “Οχόταν ὧδε ἔχη, φάρμαχον πῖσαι χάτω, 


1 Ὅταν (. -- οὖν om. θ. --δὲ pro οὖν (. -- ὅσα ΟΚ. -- ποτιμάτων 6. -- πειρώ- 
μενον CFGHIK6, Ald., ΡΟ. -- πειρώμενος vulg. —-? αἱ μῆτραι ponitur post 
ἣν (, - παραλοξαίνονται ν]5. -- παραλοξένονται 0. --παραλοξαίνωνταν CDGH 
1. -- αὐτῶν (. -- γένηται 0. —5 αὕτη 0.- ποτὲ (bis) (. -- τότε (bis) 6θ, ΑἸὰ,, 
ΕἸΌΡ. -- κρύπτηται θ. -- χρύπτονται G.- οἴχηται θ. -- γίγν. (,-- γίνηται θ. -- χα- 
χειὼ (sic) 0. -- ἐλασσούμενα (. --- 5 om. (. - πρὸ τούτου (. -- προτοῦ (ἡ. - 
ἐγγίγν. Ε. --τούτον C. --- " ἴσχη FGI.- ἴξας C.- ννιαιρὰν θ. -- νειαίραν C.- 
νειαιρὴν Lind.- χαὶ τὴν ὀσ. om. (. -- ἐφέλχη 6Ι. -- ἐφέλχεται Ὁ1)0΄. -- ὅταν 
οὕτως OC. -- ὅταν H. — ὃ ὅταν CD. — ᾿ παραφάσας (. -- πειρεύμενος θ. - πειρώ- 
vevozs vulg.- ἣν pro ἂν 6. —5 σιχύοισι Κ. -- καὶ μαλθ. 6, -- ὠμὰ καὶ ἑφθὰ θ, - 
χαὶ ὠμὰ χαὶ ἑφθὰ C.—96, Ἡ. -- σ. νυ]. -- συνευδέτω (9.-- χαταχίσθω θ, -- 
τὸ δὲ Et. π. om. (. --- " ἀναπρησθῶσιν (..-- πρησθῶσιν DO, Lind.-xp:56&- 
σιν τυ]ρ. -- αἵρηται Frob.-çœuco. 7. -- οἰδέονται θ. --- "' καὶ ἡ χολὴ δὲ αὐδης 
(sic) ( -- γίγν. C.- ἐπιμήνια χρύπτεται (οὐ γίνεται θ, Lind.) χαὶ ñ γονὴ 
(χροιῆ sic pro y. θ) οὐκ ἐγγίνεται τούτον C (τουτέου θ, [1η6,]. -- ἐπιμήνια 
οὐ γίνεται τοντέου vulg. --- 3 ἀσθμαίνει CLO, Vaticana exempl. ap. Foes in 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 385 


le sang. On essaye quelles sont les boissons qui conviennent le 
mieux, et on les donne. La femme mangera du chou et boira 
l’eau de chou. 

40. (Obliquité de la matrice; la sage-femme la redresse.) Si 
les matrices deviennent obliques, l’orifice devient oblique 
aussi; les règles tantôt sont supprimées, tantôt n'apparaissent 
que pour passer aussitôl; elles n’ont plus méme apparence et sont 
plus mauvaises et moindres qu'auparavant; pendant ce temps, 
il n’y a pas de conception. De la douleur est ressentie au bas- 
ventre, aux flancs, aux lombes et à la hanche, qui en éprouve de la 
contracture. Les choses étant ainsi, il faut administrer un pur- 
gatif, laver à l’eau chaude et donner une fumigation. Aussitôt 
après la fumigation ou le bain, la sage-femme, introduisant le 
doigt, redressera et corrigera l’orifice des matrices. La malade 
recevra les fumigations aromatiques ; vous arriverez, en tâton- 
nant, à lui donner les breuvages qui lui conviennent le mieux ; 
elle usera d'aliments émollients ; elle mangera de l’ail cuit et 
cru; elle dormira avec son mari; elle se couchera sur la 
hanche saine; des fomentations seront faites sur l’autre. Cette 
maladie est de difficile solution. 

41. (Matrice s'emplissant de vent.) Si les matrices s’emplis- 
sent de vent, le ventre se tuméfie et est soufflé ; les pieds se gon- 
flent, ainsi que le dessous des yeux; la couleur devient dés- 
agréable ; les règles sont supprimées, et durant ce temps il n’y 
a pas de conception. La femme ἃ de la faiblesse et de l’anxiété, 
et, quand elle se lève ou marche, sa respiration est gênée ; quoi 
qu’elle mange ou boive, elle en éprouve du malaise, elle se 
plaint, et est plus découragée qu'avant de manger; sou- 
vent même elle suffoque. Les choses étant ainsi, administrez 
un médicament qui évacue par le bas, lavez avec l’eau chaude 


not., Lind.- ἀσθενέει 1.: ἀσθενεῖ vulg.- ὅταν C.- ἀναστῇ C.- ἀνίστηται 
ψυ]ρ. -- προέλθη (0. -- προσέλθῃ Ὑυ]ρ. -- ὀρθόπνια (ὀρθόπνοια 0) αὐτὴν ἴσχει 
C0. ἐς τὴν ὀρθόπνοιαν αὐτὴν ἴσχει vulg.- λυπέη θ. -- λυπεῖ vulg. -- σθένεται 
pro στένει τε C (θ, στένειταῖι sic). —  Ouonuet vulg. -- δυσεμεῖ D. -- ὃνσειμεῖ 
J.- ἀθυμέει de Morb. Mul., IL. -- δυσθυμεῖ Lind. -- δύσελπις (.. -- φαγεῖ 4, — 
M ὅταν οὕτως (. -- χρὴ πίσαι (9. -- χάτω om. C. 

TOM. VII. 25 


386 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
χαὶ τῷ θερμῷ λούειν xat πυριῆν" διαλιπὼν δὲ ὁ χρόνον τινὰ, προσ-- 
τιθέναι ὑφ᾽ ὧν χαθαρθείη καὶ δηχθήσεται᾽ πυριὴῆν δὲ ὡς πυχνότατα 
τὸ ὅλον σῶμα" "τότε δὲ ὑπὸ τὰ αἰδοῖα ὑποθυμιήσθω τὰ εὐώδεα, ὃπὸ 
δὲ τὰς ῥῖνας τὰ καχώδεα᾽ καὶ ποτήματα δίδου, ὅσα καθαίρει ὑστέρας" 
χαὶ τὴν λινόζωστιν ἐσθιέτω, καὶ τὸ γάλα ὃ πινέτω, ὥσπερ ἐπὶ τοῦ 
ΩΝ s € DA »- L4 
πλευροῦ εἴρηται. Ἢ δὲ νοῦσος χρονίη. 
h2. Ἣν θρομδωθέωσιν αἱ μῆτραι, τὸ στόμα αὐτέων γίνεται 
. FF] Y τ 
οἷον ὀρόδων μεστὸν, καὶ ἣν ἐσαφάσσης, ὄψει "ὧδε ἔχον, καὶ τὰ ἐπι- 
μήνια où γίνεται, οὐδ᾽ À γονὴ χατέχεται. 'Oxôrav οὖν ὧδε ἔχη, 
τῆς χκυχλαμίνου τὸν φλοιὸν περιλεπίσαντα, 7 καὶ σχόροδον καὶ ἅλας 
ms , -Ὁ f 
χαὶ oùxov χαὶ μέλι ὀλίγον, ταῦτα τρίψας καὶ ξυμμίξας, mououc 
βάλανον, προσθεῖναι πρὸς τὸ στόμα τῶν μητρέων, καὶ τῶν ἄλλων 
ὧὼ 8.“ ν , \ ΚΑ cor. drX ὃ) μ᾽ ΄ 
προσθετῶν τῶν μητρέων τὰ προσήκοντα, ὁχόσα δηλαδὴ δριμέα 
πως NA \ / mous a es re , rs À κω / 
ἐστὶ καὶ ἀπεσθίει, °xui Üp” ὧν χαθαίρεται αἷμα, xat τῶν ποτημά-- 
των διδόναι ὅσα ὑστέρας καθαίρει, ᾿Ῥχαὶ περὶ ξύστραν περιειλίξας 
\ L4 3 € / N fa 4 / , 
γυπὸς δέρμα ἢ ὑμένα, διαξύειν τὸ στόμα τῶν μητρέων. 
{ Ἢ 1 d Re ΠΕΣ ἐν κα τον, 87. τὶ , 
. Ἦν “' περιστραφέωσιν αἵ μῆτραι, τά τε ἐπιμήνια οὗ γίνεται, 


Ne Δι 415 DS D 5 νὰ Ou A \ / / 
καὶ ἡ γονὴ οὐχ ἐγγίνεται, XXL OOUVA LOYEL τὴν νειαιτιρᾶν γάστερα 


\ \ 2» " A - Ξ oc X 3 “ es à 1 ΕἸ 
χαι τὰς ἰζυᾶς χαι τοὺς χενεωνᾶας χα: Ἣν ἐεσαφασσῃ τῷ δαχτύλῳ, ουχ 
Ci s/ LT , "»" - 4 LA SNA 3 5 L4 
αν CUVALTO TOU GTOLATOG θιγεῖν τῶν μήτρεων, ἀλλ αἀγαχεχωρηχεν 


ἰσχυρῶς. “ “Οχόταν οὕτως ἔχῃ, φάρμαχον χρὴ πῖσαι ὃφ᾽ οὗ καθαί- 


“ \ / / ΝᾺ διλλ ᾿ \ - ΄ 45 _® 
ρεται ἄνω χαι XATU , χάτῳ οε μαλλον" XXL πυριὴν το τε σωμα χαὶ χ 


1 Καιρὸν (, -- τινὰ om. (9. -- καθαίρεται (9. -- τε χαὶ θ.--μὴ δηχθ. Cornar. 
ex lib. II de Morb. Mul., Lind.- δειχθήσεται θ. -- πυριὴν (Ο. -- πυχνότατον 
D’, Lind.-nuxvérnre Ald.-ro μὲν ὅλον τὸ σῶμα C.— ? τὸ pro τότε 
C.-— δὲ oi ὑπὸ FGIJ, ΑἸα. -- τὰ om. 4, --ὅποθ. τὰ εὖ. om. C.- Post 
dot. addunt χαὶ ἐλαύνει C, Vaticana exempl. ap. Foes (6, ἐλάσσει: Ald., 
ἐλάσεις). — λινόζωστιν CD. -- λινοζῶστιν vulg. — 5 χαταπινέτω (, - με-- 
ταπινέτω θ.-- γέγραπται (9. -- οὐ χρονίη legit Cornar. ex libr. II de Morb. 
Mul.——  Ante ἣν addit ἄλλη θεραπεία vulg.-&Xn θερ. om. CDHIKS, Lind. 
- περὶ θρομδώσεως μήτρας, συμπτωμάτων χαὶ θεραπεία in marg. 6.-0pou- 
Θωθῶσιν νυ]α. -- θρομιδοθέωσιν (. -- θρομιξωθέωσιν θ.-- τό τε στ. (9. -- αὐτῶν 
C.— ὀρρόδων CG. -- ἐσαφάσης C.—5 οὕτως (. -- γίγν. (. -- οὐδὲ CD6. -- ἣ om. C. 
-ὀοϑβί χατ. addunt τέως ἂν ὧδε (οὕτως () ἔχη Ὧθ, Ald.—5 6x, οὖν ὧδε 
ἔχῃ om. (. -- οὖν om. θ. --- χρὴ χαὶ (9. -- συμμ, ΟἿ0, -- [καὶ] ποι. Lind.— 
προσθέτων θ, Lind. — ὃ τῶν μ. τὰ no. om. (9. -- ὅσα (. --ὁχόσα τε 9. -- δη- 
λαδὴ om. (9. -- δριμέα τε (. -- ἀπεσθίει (. -- ἀνεσθίει θ, -- χατεσθίει sine χαὶ 
1...-- ἐσθίει vulg. —® Ante xai addunt προστιθέναι δὲ C (8, sine δέ). -- αἷυα 
om., restit. al. manu D.— 1 χαὶ περιξύσας πάντα καὶ περιειλίξας (meprer- 


L 
4 
: 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 387 


et faites une fumigation ; après un certain intervalle, mettez les 
_ pessaires qui sont mondificatifs et mordants ; vous ferez aussi 
souvent que possible des fumigations de tout le corps ; alors 
vous ferez des fumigat:ons aromatiques aux parties génitales, 
fétides aux narines. Vous donnerez les boissons qui purgent 
les matrices. La malade mangera la mercuriale et boira du lait 
comme il a été dit pour le côté. La maladie est de longue durée. 

42, (Caillots de sang dans la matrice.) Quand des caillots se 
forment dans les matrices, l’orifice en devient comme plein de 
grains d’ers ; si vous le touchez, vous le trouverez en cet état; 
les règles ne paraissent pas, et la semence n’est pas conservée. 
Les choses étant ainsi, prenez du cyclamen dont vous aurez ôté 
l'écorce, de 1.81], du sel, des figues, un peu de miel; pilez, 
mêlez, faites un pessaire et appliquez-le à l’orifice des matrices, 
ainsi que, parmi les autres pessaires utérins, ceux qui convien= 
nent, à savoir les pessaires âcres, mordants, et provoquant le 
sang. Vous donnerez les boissons qui purgent les matrices; et, 
ayant entouré d’une peau ou membrane de vautour une étrille, 
vous ratisserez l’orifice utérin. 

43. (Déviation de la matrice.) Si les matrices ont une entorse, 
les règles ne paraissent pas; il n’y ἃ pas de conception; de la 
douleur est ressentie au bas-ventre, aux lombes et aux flancs. 
Si vous touchez avec le doigt, vous ne pouvez atteindre lori= 
fice, qui est grandement retiré. Les choses étant aïnsi, admi- 
nistrez un médicament qui évacue par haut et par bas, mais 
surtout par bas; on fera des fumigations, tant générales du 


λίσας DHIK ; περιειλήσας J) χύστιος δέρμα vulg. -- καὶ περὶ ξύστραν περιει- 
λίξας γυπὸς δέρμα [π4. -- καὶ περὶ ξύστραν πάντα nai περιειλίξας γυπὸς 
δέρμα Vaticana exempl. ap. Foes.— χαὶ περίξυστραν (sic) καὶ περιελλίξας 
γυπὸς δέρμα (..--χαὶ περιξύσας πᾶν περιελίξας χύστιος δέρμα 9. ---- 1! περι" 
στραφέωσιν 9. -- περιστραφῶσιν vulg. -- περὶ τῶν περιστρεφομένων ὑστερῶν 
συμπτωμάτων τε χαὶ θεραπεία in marg. θ.-- γίγν. (. -- ὀδύνη pro à γονὴ (, 
— "᾿ καὶ ἡ ὀδ. C.- νειαίραν (, --’νιαιρὰν 3. -- νειαιρὴν [1η4. -- ἐσαφάσεις C. -- 
ἐσαφάσσης 09. -- δύναιο (. -- θίγειν CFGHIJO, Ald., Frob., Lind. — 13 ὅταν 
C.- ὧδε 9. -- χαὶ ἄνω καὶ χάτω (. -- μᾶλλον δὲ pro χάτω δὲ μ. C. — M σῶμα 
C6, Vaticana exempl. ap. Foes. -- στόμα γι]. -- ὡς om. C.- ποτιμάτων 6.-- 
προσδέξηται: 9. -- δίδον πειρ. C. 


388 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
τὰς μήτρας ὡς μάλιστα" χαὶ λούειν τῷ θερμῷ δὶς τῆς ἡμέρης" καὶ 
CS 7ὔ « μὴ 4 ΄ / ΓΞ Ὲ \ 
τῶν ποτημάτων ὅ τι ἂν μάλιστα προσδέχηται πειρώμενος δίδου" χαὶ 
1 ξυνευδέτω τῷ ἀνδρὶ ὡς πυχνότατα, καὶ τὴν χράμδην ἐσθιέτω. 
À . - 
μι. Σ" Ἢν μὴ κατὰ χώρην μένωσι χινηθεῖσαι αἵ μῆτραι, ἀλλ᾽ ἔνθα 
χαὶ ἔνθα προσπίπτωσιν, ὀδύνας παρέχουσι χαὶ ἀφανέες δ γίνονται, 


\ Qt 27/7 2 CAS A / die , , 
TE OE ἐςισχουσιν ὥσπερ ξορη " χαι OXOTUV μὲν υὑπτιη χαταχειμενη 


+ © 


2 


, \ / , ὁ ἴ ὯΝ 2 -φλ / À y | 
τύχη, κατὰ χώρην μένουσιν" ὅταν δὲ ἀναστῇ À ἐπιχύψη ἢ ἄλλο τι 
τω 2Y / æ τὰ À ’ ἊΝ \ 5e , ΕἸ A | er / \ 
χινηθῆ, ἐξέρχονται" πολλάκις δὲ καὶ "ἡσυχίην ἐχούσῃ. Τ᾽ αύτην χρὴ 
ὡς μάλιστα ἡσυχάζειν χαὶ μὴ κινεῖσθαι, χαὶ τὴν χλίνην χεῖσθαι 
πρὸς ποδῶν ὑψηλοτέρην, καὶ τοῖσιν αὐτέοισι χρῆσθαι, δὥσπερ ἐν 
τοῖσιν ἐπάνω, καὶ ᾿ τοῖσι στρυφνοῖσιν αἰονῆν, καὶ ὑποθυμιῶν τὰ χκα- 
\ “- Ὁ -Ὁ ΠΝ 
χώδεα, ὑπὸ ὃ δὲ τὰς ῥῖνας τὰ εὐώδεα " χαὶ τῶν ῥοιῶν διὰ τοῦ ὀμφα- 
λ ο la , 7 » Y (24 À 4 € ! 
οὗ τρήσαντα μέσην, χλιήναντα ἐν οἴνῳ, ἥτις ἂν μάλιστα ἁρμόζη 


.«9ς 


\ \ / , 2 € / , \ “ 
χαὶ μὴ πιέζη λίαν, προστιθέναι ὡς προσωτάτω» " “ὁχόταν δὲ προσθῇς, 


“- = 0 / \ A 
ἐχ τῆς ὀσφύος ἐπαναδῆσαι ταινίη πλατείη ἀναλαδὼν, ὡς ἂν μὴ ἐξολι- 
, 3) À0 1? \ LA \ 402 / = « “Ὁ , \ - - 
σθάνη, ἀλλὰ μένη χαὶ ποιέῃ τὸ 1 δοχέον᾽ χαὶ τῶν μηκώνων ξὺν τῷ τυρῷ 
. ("4 ΩΣ LI 
καὶ τοῖσιν ἀλφίτοισι πιπίσχειν, ὥσπερ ἐν τῇ πρὸς τὸ πλευρὸν προσ- 


. 11 


πτώσει γέγραπται" Îlxal τῶν ποτημάτων πειρώμενος ὅ τι ἂν μάλιστα 


NE , Ε / δὲ « λ0 ΄ 49 , 
TPOGOEYATAL > πιπίσχειν" σιτιοισί CE ὡς μαλναχωτατοιίσι χρήσθω. 


ΕΣ, C6.- ξυνευνέτω DGHIK, -- ξυνευναζέτω 7. ---Ξ ἄλλη θεραπεία G.-mepi 
παραχινήσεως μήτρας χαὶ προσπτώσεως ἐπί τι, χαὶ εἰς ἕδρην ἐξοχῆς, cum 
πτωμάτων τε χαὶ θεραπεία in marg. θ.-- ἣν [δὲ] μὴ Lind.-ywpnv DJK6.- 
χώραν νυ]ρ. -- μὲν bot θ.-- uv. ai u. om. (, -- ἔνθα δὲ προσπίπτουσιν (προσ- 
πίπτωσιν 1, Lind.) ὀδύνας παρέχωσι (παρέχουσιν DK, Lind.) νυ]σ. -- ἀλλὰ 
ἔνθα προσπίπτουσαι ὀδύνας παρέχωσι (. -- ἀλλ᾽ ἔνθα προσπίπτωσιν ὀδύνην 
παρέχωσι 9. -- ἔνθα δὲ χαὶ ἔνθα προσπίπτωσιν ὡς ὀδύνας παρέχειν L ex 
lib. II de Morb. Mul.- C’est aussi d’après ce passage parallèle que j'ai 
réformé le passage actuel. — ὃ yiyv. C. -- γίνωνται 9. -- τότε (9.-- ὅτε G, Ald., 
Frob., Lind.- ἐξίσχωσιν vulg.- ἐξίωσιν (1.0, Lind.-éficyouov (D, al. 
manu χω) Κι. -- ὡς παρέδρη 0.- ἑδρῇ (sic) Ald., ΕἾΟΡ. -- χαὶ 6x. (9. -- καὶ 
om. vulg.— ἡ ἡσυχῇ pro τύχῃ G, Vaticana exempl. ap. Foes. -- μὲν οὖσιν 
θ. - ὁχόταν 9. -- ἄλλ᾽ ὅτι 0.—5 ἡσυχίαν 0. --ἐχούση C8, Lind.-Eyouc: (ἔχει 
G) νυ]. -- ὡς ὅτι (ὅτι om. (θ, Lind.) vulg. - Post ἡσυχάζειν addunt τι C 
(θ, τε). -- τοῖς θ. -- τοῖσιν om. (. -- αὐτοῖς (. -- αὐτοῖσι θ. -- χρήσασθα: (. ---- 
ὅπως ἂν pro ὥσ. ἐν (. -- τοῖς 9. --- 7 τοῖς vulg.-votot IK9, Lind. -- στρυφνοῖς 
Ε. --δὲ αἰονεῖν C.- αἰονᾷν vulg -- αἰονὴν HK.-oiwväy GI, Ald., Frob. — 
$re pro δὲ (. -- τὰ om. (. -- εὔδεα (sic) θ.-- χαὶ ῥοιὰν vulg.—xai τοῦ ῥοιῶν 
(sic) GHIJ, Ald. -- καὶ τῶν ῥδοιῶν CDFKë, Vaticana exempl. ap. Foes, -- τοῦ 
om. θ. -- τρήσαντα (τρήσαντος J) μέσην (1. om. 0) πίσσαν (πίσσην 0; x. om. 
C) χλιήναντα ἐν οἴνῳ (ἐν οἴνω χλιά, GC, 0 χλιήν.) ἥτις ἂν μ. ἁ, χαὶ μὴ (μὴ 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 389 


corps que particulières de la matrice; on lavera à l’eau chaude 
deux fois par jour; on arrivera, en tâtonnant, aux boissons 
qui conviennent le mieux à la femme: elle dormira souvent 
avec son mari; elle mangera du chou. 

44. (Matrice déplacée, ne restant pas en place.) Si les ma- 
trices déplacées ne restent pas en leur lieu, mais vont se jeter 
cà et là, elles causent des douleurs, et tantôt deviennent invisi- 
bles, et tantôt font saillie comme le siége. Quand la femme est 
couchée sur le dos, elles demeurent en place; quand elle est 
debout, ou qu’elle se baïsse ou qu’elle fait tout autre mouve- 
ment, elles sortent, et souvent même la femme étant en 
repos. Il faut que la malade se tienne aussi tranquille que 
possible, ne bouge pas, ait un lit plus élevé aux pieds, et use 
des mêmes moyens que dans les cas précédents. On fera des 
affusions avec les astringents, des fumigations par le bas avec 
les substances fétides, sous les narines avec les aromatiques. 
Vous percerez, par l’ombilic, une grenade, vous la chaufferez 
dans du vin et vous l’appliquerez en pessaire le plus avant 
possible, choisissant celle qui va le mieux et qui ne distend pas 
trop; quand elle est en place, vous fixez aux lombes un ban- 
dage large qui la reprend de manière que, ne glissant pas, 
elle reste en place et fasse son office. Vous donnerez à boire 
du pavot avec le fromage et la polenta, comme il ἃ été écrit 
dans le transport de la matrice contre le côté. Vous arriverez, 
en tâtonnant, à prescrire les boissons qui conviennent le mieux. 
La malade usera des aliments les plus émollients. 


om. C) πιέζου (πιέζων Lind.; πιέζει 8, Vaticana exempl. ap. Foes; πιέζη 
CDHIJK) λίαν προστιθεὶς (προσθεὶς 6; προστίθει C) ὡς vulg. -- ἐσώτατα C.- 
ἐσωτάτω 9. - ΠΗ faut lire προστιθέναι. --- ὃ ὅταν C.- δέ τι (τι om. C6) vulg.- 
προστιθῆς νυ]ρ. -- προστίθης H, Ald., [1π4. -- προσθῆς 6. -- προσθεὶς 9. -- 
προστιθεὶς 1. --ἐχ τῆς à. om. (. -- ἐπανάδησαι (.-- ἐξολισθαίνη Ὁ]. .-- ποιῇ C. 
-- ποιέει K.— 10 δέον C6, Vaticana exempl. ap. Foes, Lind.- σὺν C. - πυρῷ 
vulg.-rupi (. -- πυρρῶ ΟΚ. -- τυρῶ 6, Vaticana exemplaria ap. Foes, Lind. 
— τοῖς 0.— τοῖς ἀλφίτοις C.- προπτώσε: C.- προσπόσει (sic) IIK. — 11 ai CI. 
- καὶ om. vulg.-roriuétuy G.-rompéruy 9. --πηρώμενος C.- μαλαχωτά- 
τοισι CJ.— Ξ Post χρήσθω addit χαὶ μετὰ (μετ᾽ C) ἀνδρὸς ὡς ὅτι (ὡς ὅτι 
om. C) μάλιστα χοιμάσθω τυ]ρ. -- καὶ.... χοιμάσθω om. 6. 


390 DE LA NATURE DE LA FEMME. 

45. Ἦν ἀναχάνη τὸ στόμα τῶν μητρέων ᾿μᾶλλον ἢ ὡς πέφυχε, 
τὰ ἐπιμήνια γίνεται πλείω χαὶ χαχίω ᾿χαὶ δγρότερα χαὶ διὰ πλέονος 
χρόνου, καὶ À γονὴ αὐτῆς οὖχ ἅπτεται δοὐδὲ ἐμμένει, ἀλλὰ πάλιν 
- γα. JE Le ΤΕ Ὶ 3 sel, - ὃ ήλ, τὲ L Da g 
ἐχχεῖται ἔξω" καὶ Av ἐσαφάσσῃς τῷ δαχτύλῳ τὸ στόμα τῶν μη 

» € ,ὔ 2 Ἐ, \ \ EN Le “ὅπ λι 204 € A 
τρέων, εὑρήσεις ἀναχεχηνὸς, χαὶ ἀδυναμίη αὐτὴν λαμόάνε: ὑπὸ 

“- 2 LA Al à! A ee AIN. 4 4 LA 
τῶν ἐπιμηνίων, καὶ πυρετὸς, χαὶ ῥῖγος, καὶ ὀδύνη ἴσχει “τὴν νείαι- 
# A \ -Ὁ ὶ \ 3 # HA "-Ὁ 
pay γαστέρα χαὶ τοὺς χενεῶνας χαὶ τὰς ἰξύας. Πάσχει δὲ ταῦτα 
δ A \ 4 2 LE CRE - \ \ φως 4 
μάλιστα μὲν, ἤν τι ἐν αὐτῇ χυθῇ χαὶ διαφθαρὲν σαπῇ" πάσχουσι 
δὲ καὶ x τόχων, af δὲ χαὶ ἄλλως. δ΄Οχόταν γοῦν ὧδε ἔχη, φάρμα- 
xov χρὴ πιπίσχειν ὕφ᾽ οὗ ἄνω χαθαιρεῖται" χαὶ 7 δχόταν À ὀδύνη 
ἔχη, τῶν χλιασμάτων προστιθέναι, χαὶ τῷ θερμδὶ λούειν, ὃ καὶ δια- 
VAE χλιάσμα ρ Eva, D ϑερμῷ ᾽ 
λιπὼν χλύζειν, ὥσπερ ἐπὶ τῆς προτέρης γέγραπται, καὶ τῶν ποτη- 

, S à/ ΠῚ 3 7 -» te ἕν 9ce 7 
μάτων διδόναι δ τι ἂν μάλιστα προσδέχηται; καὶ ὑποθυμιῆν ᾿δχόσα 
ξηραίνει, χαὶ τῶν πουλυπόδων ἐσθιέτω, καὶ τὴν λινόζωστιν. 

λ τ 

46. Ἢν ""λειανθέωσιν αἱ μῆτραι, τά τε ἐπιμήνια πλέω γίνεται 
χαὶ χαχίω χαὶ ὑγρότερα χαὶ πυχνότερα, καὶ À γονὴ οὖχ ἐμμένει, 
ἀλλὰ πάλιν ἐξέρχεται, χαὶ ἣν ἐσαφάσσης τῷ δαχτύλῳ, ὄψει τὸ 

, 11 - 150 , ον , 2 € \ 12 5 1 À \ 
στόμα 1 λεῖον, καὶ ἀδυναμίη αὐτὴν λαμδάνει ὑπὸ τῶν ἐμμηνίων, καὶ 

\ \ cw \ 297 12 2 "+ / , \ \ 
πυρετὸς, χαὶ ῥῖγος, καὶ ὀδύνη ès τὴν νείαιραν γαστέρα χαὶ τὰς 
5» \ A - , a! C4 2 > σῷ a! 
ἰξύας xat τοὺς χενεῶνας, μόλιστα μὲν ἤν τι ἐν αὐτῇ διαφθαρὲν 
can, χαὶ ἐκ τόχου, χαὶ ἄλλως" ὅταν ὧδε ἔχη, θεραπεύειν χρὴ 
« à 597 Υ [4 DEA Cu J / 
ὅχου ἂν ἣ ὀδύνη ἔχη, ὥσπερ ἐπὶ τῆς προτέρης γέγραπται. 


=. | - 4 
47. Ἣν αἱ 1 μῆτραι κατὰ τὰ ἀριστερὰ νεύωσι, τὸ ἰσχίον ὀδύνη 


1 Ante μᾶ. repetit ἀναχάνη (Ὁ. -- τά τε (re om. C) vulg,-—? χαὶ om. CFG. 
- χαὶ ὕγρ. om. Κι. -- πλείονος DHK6.—5 οὐδ᾽ 0.- ἐμμένῃ AlA., Frob. -- μένει 
CDFGHIJK.- ἐξωθεῖται 4. -- ἔξω om. (9. -- ἐσαφάσης (, -- τῶν μ.. om. (9. -- 
ἀδυναμίην 1. ---ἰ Ante τὴν addit χαὶ Κι. -- νειαῖραν Ὁ. -- νιαιοὰν θ. -- ὠνειατρὴν 
Lind.—5 Ante p. addit καὶ 9. -- χυθῇ καὶ om. C6. —5 ὅταν (α -- γοῦν om, 
Οὐ. -- οὖν J.— οὕτως (, -- ὧν pro οὗ Η. -- ἀναχαθαίρεται pro ἄνω x. DK, --χα- 
θαίρεται vulg.- χαθαιρεῖται C. — 767. (.-- ὧδε pro à 60. ὁ, --- καὶ μὴ δια- 
λιπόντα (. -- μὴ διαλιπὼν Vaticana exempl. ap. ἘῸ65. -- διαλιπόντα θ.-- προ- 
τέρης DHI6.- προτέρας τυ]ρ. -- ποτιμάτων 6. ---ϑὅσα 6. -- ὁπόσα ἦ. --πουλυ- 
πόδων θ. -- πολ. νυ]ρ. -- λινόζωστιν (ΟΠ. --λινοζῶστιν vulg. — 1 λιανθέωσιν 
1Κ0, ΑΙα. -- λειανθῶσιν Ὦ. -- λεανθέωσιν 1. -- διαθῶσιν (, -- πλέω HIJK, Ald., 
Frob.-meiw vulg.-yiyv. C.- καὶ χαχίω om. ( -- ἐσαφέσης Ὁ. -- ὄψη 8. — 
H'Aov θ, -- λείη (.-- ἀδυναμείη (.-- λαμθάνη 9. -- ἐμμήνων GK6.— “ἐς τε τὴν 
C.- νειαῖραν (. -- νειαιρὴν Lind.- νιαιρὰν θ. -- τὰ pro τι (. -- διαφθαρῇ ἢ σαπῇ 
Ε -- καὶ ἐχ τοῦ τ. ( --- 1 ὁχόταν 9. -- οὕτως (, --θεραπεύειν.... πῖσαν Om., 
restit. al. manu Ὁ.-- ὁπόταν pro ὅχου ἂν C (θ, ὁκόταν). -- πρότερον C.— Post 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 391 


45. (L'orifice de la matrice est béant.) Si l’orifice est plus 
béant que d’habitude, les règles sont plus abondantes, plus 
mauvaises, plus humides et plus prolongées ; la semence ne 
prend pas, ne demeure pas et retombe en dehors. Si vous tou- 
chez avec le doigt, vous trouvez l’orifice des matrices béant. La 
femme est dans l’adynamie à cause des règles; il y a fièvre, 
frisson, douleur au bas-ventre, aux flancs et aux lombes. La 
femme éprouve surtout ces accidents si quelque chose, s’étant 
formé en elle, cesse de vivre et se corrompt; elle les éprouve 
aussi après l’accouchement, etencore d’autre facon. Les choses 
étant ainsi, vous donnerez un médicament qui évacue par le 
haut. Quand il y a douleur, vous ferez les applications chaudes ; 
vous laverez à l’eau chaude; et, après un intervalle, vous ferez 
des injections comme il a été dit dans le cas précédent; vous 
donnerez les boissons qui conviennent le mieux à la malade; 
vous prescrirez les fumigations qui dessèchent. Elle mangera 
des poulpes et de la mercuriale. 

46. (État lisse de l’orifice utérin, ce qui empéche la concep= 
tion et cause des accidents.) Si les matrices sont lisses, les règles 
sont plus abondantes, plus mauvaises, plus humides et plus 
fréquentes ; la semence ne reste pas, elle retombe en dehors. 
Si vous touchez avec le doigt, vous trouvez lisse l’orifice. La 
femme est dans l’adynamie à cause des règles; il y a fièvre, 
frisson , douleur au bas-ventre, aux lombes et aux flancs 
Cela arrive, surtout si quelque fœtus, ayant cessé de vivre, se 
corrompt en elle , et aussi à la suite de l'accouchement, et au- 
trement encore. Les choses étant ainsi, on traitera, là où il y 
a douleur, comme il a été dit dans le cas précédent. 


47. (Inclinaison à gauche de la matrice.) Si les matrices s’in- 


. addunt ταύτης CIJK6.— "' ὑστέρα! (.-- χατὰ γαστέρα νεύωσι (νέωσι ΜΚ ; 
ἔωσι Η: ἐῶσι: ἢ C) νυ]ρ.-- χατὰ τὰ στέρνα ἐῶσι 9. -- κατὰ τὰ ἀριστερὰ L, 
Lind.- Cette dernière lecon est la bonne; c’est celle du I: livre des Mala- 
dies des Femmes, mais, là, il est d’abord question de j’inclinaison de la 
matrice à droite.— ἣ ὀδύνη (, --ἴσχει θ. -- ὀξεία (9. -- γε pro τε (.--τάς τε 
pro καὶ τὰς (9. --περὶ τῆς κατὰ τὰ στέρνα οὔσης ὑστέρας, συμπτωμάτων 
τε χαὶ θεραπεία in marg. 6. 


392 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


Ν 2x! \ \ | NME 1 αὐ 2 ὶ \ e Δ x 
ἔχει ὀξείη τε χαὶ σπερχνὴ καὶ τὰς ἰξύας καὶ τοὺς χενεῶνας, καὶ τὸ 
« Ka ΕΣ = - 
σχέλος ἐπισκάζει. 'Oxorav ὧδε ἔχη, φάρμαχον χρὴ πῖσαι ἐλατή- 
ριον, τῇ δὲ ὑστεραίῃ ὑποθυμιῆν᾽ τῶν τε χριθέων χοίνικας δύο καὶ 
2 ΄ 4 (2 \ \ Jo J \ L4 
ἐλαίης φύλλα καταχνήσας μιχρὰ, καὶ χηκίδα χαταχόψας χαὶ σήσας, 
χαὶ ϑοσχυάμου τριτέα *yoivixos, ταῦτα μίξας, καὶ ἐλαίῳ περιποιή- 
[4 € 1 2 € 4 AY , € , \ 

σας ὅσον ἡμιχοτύλιον ἐν χύτρη, ὑποθυμία ἐπὶ τέσσαρας ἡμέρας τρὶς 
τῆς ἡμέρης" τῆς δὲ νυχτὸς γάλα βοὸς χαὶ μέλι καὶ ὕδωρ πινέτω, 
χαὶ θερμῷ λουέσθω. 

8. ὁ Ἦν ἐς τὴν χεφαλὴν τραπῶ σιν af ὑστέραι, σημεῖον τόδε" τὰς 
φλέύας τὰς ἐν τῇ ῥινὶ, τάς τε ὑπὸ τοῖς ὀφθαλμοῖς ἀλγεῖν φησιν. 

/ - - a es Ὁ 
Ταύτην χρὴ λούειν θερμῷ πολλῷ, ζαὶ κατὰ τῆς κεφαλῆς, δάφνην 
τε χαὶ μυρσίνην ἐνεψῶν ἐν τῷ ὕδατι, καὶ ῥοδίνῳ μύρῳ τὴν χεφαλὴν 
ἐγχριέσθω, καὶ "ὑποθυμιήσθω τὰ εὐώδεα, χαὶ τὴν χράμθην ἐσθιέτω, 

\ \ \ 3 2€ “ , 
χαὶ τὸν χυλὸν ἐπιῤῥοφείτω. 

= - - 
μ9. "Ἢν ἐς τὰ σχέλεα χαὶ τοὺς πόδας τραπῶσι, γνώση τῷδε" 

\ / , = “ - CA \ 1} 5, 4 
τοὺς μεγάλους δαχτύλους τῶν ποδῶν σπᾶται ὑπὸ τοὺς ὄνυχας, καὶ 
ὀδύνη ἴσχει τὰ σχέλεα χαὶ τοὺς μηρούς. ὁ ὋΥἈἸόταν ὧδε ἔχη, χρὴ 
λούειν αὐτὴν πολλῷ χαὶ θερμῷ, καὶ ἣν ὅ τι ἂν μάλιστα προσ-- 

οὐύειν αὐτὴν πολλῷ καὶ θερμῷ, καὶ πυριῆν ὃ τι ἂν μάλιστα πρ 
δέχηται, καὶ ὑποθυμιῆν τὰ χαχώδεα, καὶ τῷ μύρῳ τῷ ῥοδίνῳ ἀλεί- 
φεσθαι. 
λ - " 

50. Τ᾽ Ἣν γυναῖχα ὑστέρας ἀλγέουσαν ἀσιτίη τε καὶ πυρετὸς χαὶ 
δῖγος λαυδάνη, unxwvos λευχῆς ὅσον πεμπτημόριον ἡμιχοινικίου, 
τ ἐΝ / δ \ οὗ \ παν Ὁ ΟὟ / ce 8 / # 
χαὶ χνίδης χαρποῦ τὸ ἴσον, καὶ τυροῦ αἰγείου ὅσον ὃ ἡμιχοινίκιον EU- 

PAR ἌΣ Κα \ # ξ Σ᾿, , “-Ὁ7 ε , 

σας, ὁμοῦ μίξας, διεὶς οἴνῳ παλαιῷ, ἔπειτα ἑψήσας, διδόναι ῥοφάνειν, 

τόρταν οὕτως 6. -- ἔχει Ὁ. -- δ᾽ CD6.- χριθῶν (9. -- χαταχνίσας Ηθ. -- μιχρὰ 
ΗΘ. -- μικὰ Ὁ. -- πυχνὰ νυ]ρ, -- χηχίδα GI6, Ald., Frob., Lind.- κικίδα vulg. 
-- σείσας θ.-- οἷος χυάμον (sic) θ. -- τριτέα 9. --τριταία Ὁ]. -- τριταῖα vulg.- 
τριταίου J. — 5 φοίνιχος FGIS, -- περιπονιησάσθω sine ὅσον (.-- ἡμικοτυλίω (» 
-- ἐν χυτρίη χενῇ (. -- ἐν y. χαινῇ Vaticana exempl. ap. ΕΌ65. -- καὶ ὑποθ, θ. 
- ὑποθυμίη (. -- ἡμέρας om. Ὁ. -- καὶ ὕδ. χαὶ μέλι 1. -- χαὶ τῶ θεομῶ (9. --- 
3 περὶ τῆς ἐν τῇ χεφαλῇ τρεπομένης μήτρας συμπτωμάτων τε xai θεραπεία 
in marg. 0. -- τῇ CDFGHIJK6, Ald., Lind.-+A om. vulg.-téç ante τε om. 
Ὁ. --τε om. C6.- φησιν C6. -- φασι Vaticana exempl. ap. Foes.—-Goxet vulg. 
- δοχέει Lind.-mo)1& θερμῶ {Κ. -- δάφνη 0. -- μυρτίνην ἐνέψων (. -- ἐν om. 
Ὁ. -- χριέσθω C0.— 4 ὑπ. θ, 11η8. -- ἐπιθ. vulg. -- εὔδεα (sic) θ. -- ἐπιρροφείτω 
DHJK. -- ἐπιροφείτω vulg. — 5 περὶ τῆς εἰς τὰ σκέλη nai τοὺς πόδας τρεπο- 
μένης, συμπτωμάτων τε καὶ θεραπεία in marg. 9. -- ἐν (ἐν om. C0) τῷδε 
(τόδε 6) νι]. -- σπῶνται 0.- ἔχει L.— ὃ ὅταν οὕτως Ὁ, --λούειν χρὴ CA. - ἂν 
om. C.-ñv pro ἂν 9. -- προσδέχεται (.. -- τὼ μνρὼ (sic) L.-r® poë. om, J. -- 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 393 


clinent à gauche, une douleur aiguë et violente se fait sentir à 
la hanche, aux lombes et aux flancs ; la femme boite de cette 
jambe. Les choses étant ainsi, on administrera un purgatif, et, 
le lendemain, une fumigation ainsi préparée : orge, deux ché- 
nices, feuilles d’olivier, broyez, noix de galle, broyez et tami- 
sez; jusquiame, tiers de chénice; mélez, pétrissez avec une 
demi-cotyle d’huile dans un pot, et faites la fumigation pendant 
quatre jours trois fois le jour ; pendant la nuit, la femme boira 
du lait de vache, du miel et de l’eau, et se lavera à l’eau chaude. 

48. (Hystérie.) Si les matrices se tournent vers la tête, voici 
le signe : la femme dit souffrir aux veines des narines et du 
dessous de l’œil. On la lavera avec beaucoup d’eau chaude ; 
on lui fera des affusions sur la tête avec de l’eau où du laurier 
et du myrte ont cuit; on lui oïndra la tête avec du parfum de 
rose ; elle recevra les fumigations aromatiques ; elle mangera 
du chou et hoira l’eau de chou. 

49. (Hystérie.) Si les matrices se tournent aux jambes et aux 
pieds, vors le connaîtrez à ce signe : la femme a des spasmes 
aux gros crteils sous les ongles, et de la douleur est ressentie 
aux jambes et aux cuisses. Les choses étant ainsi, on la lavera 
avec beaucoup d’eau chaude, on donnera le bain de vapeur 
qui convient le mieux, on fera les fumigations fétides, et on 
oindra avec le parfum de rose. 

50. (4ffection de matrice compliquée d'inappétence et de fié- 
vre.) Si une femme souffrant de la matrice est saisie d’inappé- 
tence, de fièvre et de frisson, prenez la cinquième partie d’une 
demi-chénice de pavot blanc, autant de graine d’ortie, râclez 
une demi-chénice de fromage de chèvre, mélez, trempez avec 
du vin vieux, puis faites cuire et donnez en potage. 


ἀλειφέσθω 0, — 7 ἣν γυνὴ ὑστέρας ἀλγέῃ ἀσιτέουσα nai π. αὐτὴν χαὶ 6. λαμ- 
θάνῃ vulg.—hv γυνὴ ὕστ. ἀλγέουσα ἀσιτέη τε χαὶ π. αὐτὴν χαὶ ῥίγος λαμ- 
θάνη 9. -- ἣν γυναῖχα ὑστέρας ἀλγέουσαν ἀσιτίη τε χαὶ π. χαὶ ῥίγος λαμδάνει 
C.- πεμπτιμόριον Ὁ, -- πεμπτήμορον 9. -- χνίδης ΟΠΘΉΜΚΘ, Vaticana 
exempl. ap. Foes, [ἰπ4. -- χνιδίον vulg. —5 ἡμιχοίνιχα vulg. -- ἡμιχοίνιχον 
θ. -- ἡμιχοινίκιον (,, --ὁμοῦ τι μαλθάξας σὺν οἴνῳ νυ]. -- ὁμοῦ μίξας, διεὶς 
οἴνω C6.- δοῦναι 0, - ῥυμφάνειν Κ, -- δομφάνει:ν (9. -- ῥυφάνειν GHIJ, Ald. 


394 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
17 2 , τω ΄ A 4 putes ως 1, vs 
51. 1 Ἦν êx τόχου ῥοῦς aubavn χαὶ τὰ σιτία ἐν τῇ γαστρὶ μὴ ἐμ.- 
f - 
μένῃ, ἀσταφίδος χρὴ μελαίνης καὶ ῥοιῆς γλυχείης τὰ εἴσω τρίψας καὶ 
/ p πων ΕΣ -ἶ 1. mi F1 " \ 
ἐρίφου "πιτύην, διεὶς οἴνῳ μελανόχοῳ, τυρὸν ἐπιξύσας αἴγειον, χαὶ 
x) 3 - ΄ 2 6 χὸ , LA δὲ “- 
ἄλφιτα ὁ πυρῶν πεφωσμένα ἐπιθαλὼν, κεράσας εὔκρατον, δὸς πιεῖν. 
λ e , , “Ὁ 
52. “Ἣν αἷμα ἐμέῃ ἐκ τόκου, τοῦ ἥπατος À σύριγξ τέτρωται, 
\ 397 2 \ M Ὁ VOA o/ 8.5. ἢ = 
καὶ ὀδύνη ἐς τὰ σπλάγχνα φοιτὴ καὶ τὴν χαρδίην, ὅχαὶ σπᾶται. 
;,. A / “ À - “-“ 01 
Ταύτην yon λούειν πολλῷ “χαὶ θερμῷ, καὶ τῶν χλιασμάτων ὅ τι 
À ΄ ΝΙ ΄, " / τ ! 2 \ 
ἂν μάλιστα προσδέχηται προστιθέναι, χαὶ πιπίσχειν ὄνου γάλα ἐπὶ 
ὌΡΗ ΄ δ ἂν Ὁ τ pe \ / 2 
ἡμέρας πέντε' μετὰ dE ταῦτα “μεταπιπίσχειν βοὸς μελαίνης, ἄσι- 
, ee “Re 1. DRASS £ re ΄ 
τέουσαν ἐπὶ ἡμέρας τεσσαράκοντα, ἐς δὲ τὴν ἑσπέρην σήσαμον 
8 L4 , « δὲ -Ὁ- 5 γὼ 
τρίψαντα πιπίσχειν. Ἣ δὲ νοῦσος ἐπικίνδυνος. 
Ἅ Ce , τ 
53. Ἣν 9 γυνὴ διὰ παλαιοῦ μὴ χυίσχηται, τῶν ἐπιμηνίων ἐμ-- 
΄ ΞΕ À 
φαινομένων, ὁκόταν ἡ τριταίη ἢ τεταρταίη, στυπτηρίην λείην toi- 
Ὁ Υ ΄ De? > , , ACIER 10 , 
Vas, διεὶς μύρῳ, εἰρίῳ ἀνασπογγίζων, προστίθει" χαὶ ἐχέτω 1 χεί- 


1 
ἌΧ 


μενον ἡμέρας τρεῖς" τῇ δὲ τρίτη ξύσας βοὸς χολὴν χαὶ ἐν ῥάχει ἐπι- 


θεὶ διεὶς ἐλαί ou SP a er NAN? ἰθει" Vo: 

εὶς, διεὶς ἐλαίῳ τὸ ξύσμα 1: χαὶ ἀναδεύσας, προστίθει" χαὶ ἐχέτω 
ἡμέρας τρεῖς" τῇ δὲ ἑτέρη she σθω καὶ τῷ ἀνδρὶ ξυνελθέτω. ᾿" Λίνον 
τὸ σχιστὸν αὐτῇ τῇ καλάμη ὅσον δραχμίδα κόψας λεπτὰ, χαταύρέ- 


«Ὁ 


5 ΝΜ ere \ U 21 2 LA 
ξας ve ἐν οἴνῳ λευχῷ ὡς ἡδιστῷ τὴν νυχτὰα, ἔπειτα ἀπηθησας, 


χλιαίνων ἐν χυτριδίῳ,, εἰρίον ὡς μαλθαχώτατον ἐμδάπτων, τὸ μὲν 


᾿ Περὶ τῆς ἐκ τόχου γαστροροούσης,. ἢ χαὶ ῥοῦν ἐχούσης θεραπεία in 
marg. θ.-- ῥοῦς λαμι6. om. C.-un om. ΗΠ, -- ἐμμένει Ὁ. -- ἐμμείνη Κ. - 
χρὴ om. C.-rà ἴσω 9. -- τρίψαντα γυ]5. -- τρίψας (, --ἐριφίου (. --- 3 ποιτίαν 
6. -- πυτίην Η. -- πητύην Κ. -- πίτυν GJ.- πίτην 1. -- μέλανι χρέο (χρῶ C) vulg. 
- μελανίχρεο (sic) θ. -- Je lis μελανόχρῳ. -- ἄλφυτα I. — ὅ πυρρῶν ΙΚ, -- φυρῶν, 
eadem manu πυρῶν (. --πεφωγμένα Ὦ. -- ἐπιθαλὼν 6. -- ἐπιδάλλων γυ]ρ. -- 
εὔχρατα 9. --ἄχρατα (. -- πίνειν C. — ὁ περὶ τῆς ἐκ τόχου αἷμα ἐμουσαν (sic) 
θ.-- ἐμὴ Οὐ. -- Ante  addit ταύτης C.- Foes soupconne qu’au lieu de σύ- 
ptyE il faudrait lire ἔριξ, qui est dans le Gloss. de Galien.- πρὸς pro ἐς C0. 
— φοιτῇ (. -- φοιτᾷ νυ]ρ. -- χαρδίαν CK.—5 καὶ om. C.—65xai om. CHIJKO. 
— Av pro ἂν 9. -- ἐπιπίσχειν (sic) 1. -- ἐφ᾽ C. -- ἡμέραις . — ᾿πιπίσχειν 4. - ἀσι- 
τεύουσαν Ὁ. -- ἐφ᾽ C. --- ὃ τρίψαντα C, Vaticana exempl. ap. Foes. -- τρίδοντα 
θ. --τριπτὸν γυ]5. -- τριπτὴν Ὁ. --ϑδὃὲ pro γυνὴ (9. -- περὶ τὴν ἐχ χρόνου μὴ 
χύουσαν in marg. θ. -- χαταμηνίων (.-- φαινομένων C (6,addit μὴ ἀπέθ φ.). 
— ὅταν 6. -- ἢ pro ἢ (. -- Post ver. addit ἡ (. -- λείαν (.-- λίην θ.--μυρίω C. - 
ἰρίνῳ pro εἰρίῳ Lind.-épiw (, -- προστιθέτω 9. --- ὅχ, om. CK6.- τῇ.... 
τρεῖς om. K.- Ante ξύσας addunt ῥάχος (0. -- χολῆ αὔη sine xai ἐν ῥ. ἐπι- 
θεὶς θ. -- αὖθις pro χαὶ ἐν ᾧ. ἐπιθεὶς C.— ‘lai om. (9. -- πρόσθες (Ὁ. --ἐφ’ 
(ἐπὶ 6) ἡμέρας (, -- δ᾽ (, --ἑτέρη ἐξελέσθω (ἐξελάσθω 6) “καὶ (xai om. C) τῶ 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 395 


51. (Flux survenant apres l'accouchement.) Si un flux sur- 
vient après l’accouchement, et que les aliments ne demeurent 
pas dans le ventre, pilez du raisin sec noir, le dedans d’une 
grenade douce et la présure d’un chevreau, trempez dans du 
vin noir, raclez du fromage de chèvre, jetez du gruau grillé de 
blé, mouillez convenablement, et faites boire. 

52. (Vomissement de sang aprés l'accouchement.) Si la femme 
vomit du sang après l'accouchement, le conduit du foie est 
blessé; de la douleur est ressentie aux viscères et au cardia, et 
il y ἃ des spasmes. On la lavera avec beaucoup d’eau chaude, 

. on fera les applications chaudes qui conviennent le mieux; on 
donnera du lait d’ânesse pendant cinq jours ; ensuite on fera 
boire, à jeun, du lait d’une vache noire pendant quarante 
jours ; le soir, elle prendra du sésame pilé. La maladie est 
dangereuse. 

53. (Moyens préconisés pour préparer une femme à concevoir.) 
Si une femme depuis longtemps ne devient pas enceinte, pre- 
nez, à l’époque des règles, le troisième ou le quatrième jour, 
de l’alun; pilez, mouillez avec du parfum, épongez avec de la 
laine et mettez en pessaire ; elle gardera cela en place 
trois jours; le troisième, raclez de la bile de bœuf, mettez 
dans un linge, délayez dans l’huile ce qui a été raclé, pétrissez 
et mettez en pessaire ; cela sera gardé trois jours ; le troisième, 
la femme l’ôtera et s’unira à son mari. Prenez une poignée de 
lin fendu dans la paille même, broyez, trempez dans du vin 
blanc très-agréable pendant une nuit, passez, chauffez dans un 
pot, mouillez une laine très-molle et mettez en pessaire, Ôôtant 


ἀνδρὶ συνέστω C (ξυνελθέτω Vaticana exempl, ap. Foes, Lind.) (8, συνέτω 
sic). -- ἑτέρῃ ἀνδρὶ ξυνελθέτω vulg. — " In tit. ὑστερέων νούσου πάσης CD; 
ὡστερέων νόσου χατὰ πάσης 1: ὑστερέων πάσης νούσου θεραπευτιχὸν Lind. 
-- λῖνον HJ, Ald.- ταύτης τῆς χαλάμης (C, χαλάμου) vulg. -- αὕτη ἢ καλάμη 
6.— Lisez αὐτῇ τῇ χαλάμῃ. -- Voy. le Dict. de Schneider au mot λινοχαλάμη: 
il cite de Diodore, 1, 60, χαλάμην χείροντες x τῆς ὁμόρου χώρας καὶ 
ταύτην σχίζοντες, λίνα παραμήχη χατεσχεύαζον.... τὰς θήρας τῶν ὀρτύγων 
ἐποιοῦντο. -- χόψασα ἑπτὰ pro χ. λεπτὰ (. -χαταθρέξα! θ.--τε om. (9.-- 
ἡδύστω (, -- ἀπειθήσας 9. --ἐναπηθήσας (6. -- χυθριδίω θ. -- ἔριον (9. -- μαλα- 
χώτατον (,, -- ἀφαιρεῖν (, 


396 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
προστιθέναι, τὸ δὲ ἀφαιρέειν. 1Hy βούλῃ ὑστέρας καθῆραι, πρῶτον 
μὲν χρὴ ὑποθυμιῆσαι χριθὰς ἐλαίῳ δεδευμένας ἐπ᾽ ἀνθράχων᾽ τῇ 
δ, - X 
"δὲ dorepuin ὄϊος χρὴ κρέας ἑψεῖν, κυτριδίῳ ἐξηθριασμένον᾽ τὸ δὲ 
δχυτρίδιον εἶναι ὅσον χοέα, χαὶ χαθεψεῖν σφόδρα" ἐπειδὰν "δὲ ἑφθὰ 
πριν , ΄ 4 ἐς 4 3 2e , 99 € 
ἡ; ἀχροχλίερα χατεσθιέτω, καὶ τὸν ζωμὸν ἐπιῤῥοφείτω" τῇ δ᾽ ὕστε- 
pain λιδανωτὸν καὶ ἔγλήχωνα λεῖα ποιήσας, ἀναδεύσας μέλιτι, ei 
! 2 , / aus A SN AT 4 
ρίῳ ἀνασπογγίζων, προστίθει ἐπὶ τρεῖς ἡμέρας. 
λ “τ 
54. Ἢν ὁδὲ ἐς τὴν ἕδρην τραπῶσι xat τὰ ὑποχωρήματα κωλύω- 
« " , 257 Υ̓́ ,, a: ns \ LA 
σιν ὑποχωρέειν, ὀδύναι ἴσχουσι τήν τε ὀσφῦν χαὶ τὴν νείαιραν γα- 
΄ \ \ 35.) LA , TS. (+ , EX A “- 
στέρα χαὶ τὰς ἰξύας. Τ᾿ Οχόταν ὧδε ἔχη, λούειν χρὴ αὐτὴν τῷ 
θερμῷ, χαὶ πυριὴν τὴν ὀσφῦν, χαὶ ὑποθυμιὴν τὰ καχώδεα, καὶ 
΄ 8 € ’ 4 LA \ WC) LA \ € L4 \ LA 
προστιθέναι ὃ ὁχόσα χαθαίρει τε καὶ ἐλαύνει τὰς ὑστέρας, καὶ TITI 
σχειν ὅ τι ἂν μάλιστα προσδέχηται 
τ μ α προσδέχηται. 

55. Ἣν  ἑλχωθῇ τὸ στόμα ἢ φλεγμήνη, σμύρναν, καὶ στέαρ χή- 
vetov, χαὶ χηρὸν λευχὸν, χαὶ λιδανωτὸν ἐν λαγωοῦ θριξὶ τῇσιν ὑπὸ 
τὴν γαστέρα μίξας χαὶ λεῖα ποιήσας ἐν εἰρίῳ ὡς μαλθακωτάτῳ 
προστιθέσθω. 

λ NAT \ 1057 2 ” ΑΝ \ 1 

56. Ἣν τὰ ὕστερα μὴ Môbvnrar ἀποφυγεῖν, παραχρῆμα μὲν χρὴ 
ἀσιτέειν : ἄγνου δὲ πέταλα λεῖα τρίψαντα ἐν οἴνῳ χαὶ μέλιτι, ἔλαιον 
5 LA 3 LA o/ - € LA 
ἐπιχέας, ἀναχλιήνας, δίδου πιεῖν ὅσον χοτύλην. 

x τ - 

57. " Ἣν φλεγμήνωσιν ai ὑστέραι, τῆς ἀχτῆς τὰ φύλλα ὡς ἅπα- 
λώτατα ἐν πυρῶν χρίμνοις ἑψήσας σητανίοις, ἀχροχλίερον δίδου 
ῥορῆν. 

1 Τὴ tit. ὑστερέων καθαρτήριον (ΘΗ͂Ι. -- βούλει Η. -- ὑστέραν (. -- χριθῆς J. 
— ἐν (ἐν om. C8) ἐλ. νυ]ρ. -- ἐπὶ G,—? δ᾽ CD6.-ypn οἷα (sic) χρέα ἕψειν (, 
-τχριθιδίῳ νυ ]σ. -- χριθώδιον (.. -- χυτοιδίῳ J.- La lecon de J me paraît la 
véritable, sauf qu’il faut sans doute prendre la forme ionienne, ici con- 
servée fortuitement : χυτριδίῳ. — 5 χριθίον vulg.-xpihiôtov 6, Lind.-xps- 
θώδιον C.-y6e4 GHUK , Ald., ΕΓΟΡ. -- καθέψειν C.— ὁ δὲ om. C6.-1061 pro 
ἡ Ὁ. -- ἀχροχλίερα (9. -- ἀκροχλίαρα vulg. -- ἐπὶ ῥοφείτω 0, —5yAiy. CHI. - 
λεῖα (6. --λία 0. -- λεῖον vulg.—épiw 6. --- 50 θ. -- δὲ om. (α, -- περὶ τῆς εἰς τὴν 
ἕδραν τρεπομένης ὑστέρας, συμπτωμάτων τε χαὶ θεράπεια in tit. C.- τρα- 
πεῖσαι pro τρ. χαὶ (.-- χωλύσωσιν 9. .-- ὑποχωρεῖν (. -- ὀδῦναι G, ΑΙΑ, - 
νειαίραν C.-veiepav Η. -- νειαιρὴν Lind.-viarnèy θ, --- ὅταν οὕτως Ὁ. -- τῷ 
om. ὅ. -- ὅσα (. -- καθαίρεται καὶ 0. -- γαστέρας pro dot. C. -- στερέας (sic) 
pro dot. 1. -- ἣν pro ἂν 9. --  ἑλκωσθὴ (. -- πρὸς ἕλχωσιν ἢ φλέγματος στο- 
μίου in marg. θ. -- χαὶ pro ἢ (.. -- ἣν pro ἢ 1. -- χήνιον θ, -- χήειον (sic) C.- 
λαγῶ (.-- λαγώησι 9. -- ἐρίω (.-- μαλακωτάτω (. --- 1 φαίνηται C.- ἀποφύ- 
γειν θ.-- ἀπιτεῖν (. -- ἐπιχέας ἔλαιον 9. -- ἀναχλιαίγων (θ.-- ἀναχλιάνας DGIJ, 


\ 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 397 
tour à tour le pessaire et le remplaçant par un autre. Si vous 
voulez purger les matrices, d’abord faites une fumigation , sur 
des charbons, avec de l’orge trempée dans de l’huile ; le lende-- 
main, faites cuire du mouton qui aura été exposé au serein dans 
un pot ; la contenance du pot doit être d’un conge (3litres,24), et 
la cuisson très-forte ; le mouton étant cuit, la femme le mangera 
tiède et en boira le bouillon; le lendemain, pilez de l’encens 
et du pouliot, pétrissez avec du miel, épongez avec de la laine 
que vous mettrez en pessaire ; laissez pendant trois jours. 

d4. (Déplacement de la matrice vers le siège; remèdes.) Si 
les matrices se tournent vers le siége et empéchent la sortie 
des selles, des douleurs sont ressenties aux lombes, au bas- 
ventre et aux flancs. Les choses étant ainsi, on lavera la femme 
avec l’eau chaude, on dirigera un bain de vapeur sur les lom- 
bes; on fera des fumigations fétides; on appliquera les pes- 
saires qui purgent et nettoient les matrices, et on donnera les 
boissons qui lui conviennent le mieux. 

δῦ. (Ulcération ou inflammation de lorifice utérin; remèdes.) 
Si l’orifice est ulcéré ou enflammé, prenez myrrhe, graisse 
d’oie, cire blanche et encens ; mélez dans du poil de lièvre de 
dessous le ventre, broyez et appliquez en pessaire dans une 
laine très-molle. 

56. (L'arriére-faix ne sortant pas ; remèdes.) Si les secon- 
dines ne peuvent pas sortir, il faut aussitôt prescrire l’absti- 
nence; puis broyez des feuilles d’agnus dans du vin et du 
miel , ajoutez de l’huile, faites chauffer et donnez à boire une 
cotyle. 

57. (Inflammation de la matrice ; remède.) Si les matrices 
sont enflammées, faites cuire les feuilles les plus tendres du 
sureau dans de la farine de blé de deux mois, et donnez à 
prendre tiède. 


Ald.-riverv C.- χοτύλιον θ. — "ἣν δὲ D, - φλεγμαίνωσιν C.- πυρρῶν GK. - 
χρίμνοις C, Lind.-xpuvots vulg.- χρήμνοις ΗΚ, --αριθμοῖς, al. manu 
χριμνοῖς Ὁ. -- σιτανίοις Κ. -- σιτανείοις 1. -- ἀχροχλίαρον vulg. - ἀχροχλίερον 
089. -- ἀκροχλίαιρον HI.- ῥοφῆν 3. -- ῥοφεῖν vuig. 


398 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
À » , 

58. Ἦν 'μεταχινηθέωσιν αἵ υἦτραι, χισσὸν ὡς ξηρότατον τρίψας 
λεῖον, δήσας ἐς ὀθόνιον, "ὁ προσίσχειν᾽ λιπαρὸν προσφέρειν μηδέν" 
πιεῖν δὲ διδόναι πυροὺς προχωνίας, χαὶ μήχωνα ϑὀπτὴν, χαὶ ἐλελί-- 
coaxov, χαὶ χύπερον, καὶ ἄνισον, ταῦτα τρίψας λεῖα, διεὶς οἴνῳ, καὶ 
τῶν χυρηδίων τῶν ἀπὸ τῶν χριθῶν, διδόναι δὶς τῆς ἡμέρης ἐφ᾽ ἔχά- 

f 
τερον ἡμιχοτύλιον. 
x 

59. Ἢν τὰ ἐπιμήνια μὴ "γίνηται ἐν τῷ καθεστηχότι χρόνῳ, 
χράμδης πέταλα καὶ πήγανον τρίψας λεῖα, ἔπειτα ἄχυρα τὰ ἀπὸ 
τῶν χριθῶν ὅσον χοίνικα βρέξας ὡς ἂν τέγγητα!, ἐξαιθρίασον - ἕωθεν 
δὲ ὅποιήσας ὅσον χοτύλην, διεῖναι τὴν χράμδην χαὶ τὸ πήγανον, 
ἔλαιον ἐπιγέας χαὶ ἀναταράξας, δοῦναι πιεῖν" ἔπειτα πουλύποδα 

pi ; 
πνίξας ἐν οἴνῳ λευχῷ, δὸς φαγεῖν, καὶ τὸν οἶνον ἐχπιεῖν- ἣν δὲ 
βούλη, τῶν ἰχθυδίων ἑψῶν τῶν εὐωνοτάτων διδόναι ἐσθίειν χαὶ τὸν 
4 , 
ζωμὸν δοφάνειν. 

60. Ἢν ἀφθήση τὰ αἰδοῖα, μύρτα ἑψήσας ἐν οἴνῳ, διαχλυζέσθω 
τὰ αἰδοῖα" ἔπειτα δοιῆς γλυχείης σίδια ἑψήσας ἐν οἴνῳ, καὶ σμύρνης 

Δ, € δι € Le 1e S = 4 >n1 3 £a 
καὶ fnrivns ὁμοῦ μίξας, διεὶς οἴνῳ, ὀθόνιον ÉubaTTov, προστι- 
θέναι. 

". - 

61. Ἢν στραγγουρίη λάδη, τῆς Ἰσιχύης ἀποταμὼν τὸ στόμα χαὶ 
τὸν πυθμένα, ὑποθεὶς ἀνθραχίην, "περίθες τῇ σιχύη, τῆς ϑσμύρνης 
- Γ / “ἘῸΝ x -- 2 / θί 40 2. rt 
ξηρᾶς κεχομμένης ἐπὶ τὸ πῦρ ἐπιπάσας, περιχαθίσας 9 ἐπὶ τὴν σι- 


x 


f 2 / 2 59 + S τ - 4 € 2 £ 
χύην, καὶ ἐνθέσθω ἐς τὸ αἰδοῖον τὸ ἄκρον τῆς σιχύης ὡς ἐσωτάτω, 


: Μεταχινηθῶσιν vulg.- μεταχινηθέωσιν DHIJK6. -- τρίψας ai (χαὶ om. 
C6) λειότατον (λεῖον ( ; λίον 6) vulg.—eic C. — Ξ προσ. λιπαρὸν καὶ (χαὶ om. 
Ο (καὶ λιπαρὸν Lind.) προσφέρειν ἄλλο (ἄλλο om. C6) μιηδὲν (ἄλλο δὲ μηδὲν 
Lind.) νυ]δ. -- πίνειν θ. --πυρροὺς ΟΗΙΚ. -- πρόχονας C. --- Ξ λευχὴν Foes in 
not., [1η4. -- κύπειρον ἢ. -- χύπαιρον I. -- χύπεριν (sic) J.- ἄνισον CDHJ. - 
ἄνησον Κ. -- ἄννησον vulg.- ἄννησσον 9. --λία 9. -- χηρυδίων Ὁ. -- κυριδίων J. 
- χαρυδίων L.-xv6npiwv 9.-- ἡμέρας (. ---  γίγν. Ὁ. -- 25ὠἀὐτρῶ Η. --λία θ.-- 
ἔπειτεν (, -- τὰ (, -- τὰ om. vulg.-xpuv@v pro χριθῶν (, -- βρέγξας (. --χα- 
τέγγηται (sic) pro τέγγ. (. -- ξωθρίασον ΓῸ. -- ἐξεθρίασον ἢ. — ὁ πυριήσας 
DH. -- διειέναι 9. -- δεῖ εἶναι (, -- ὺπηγάνιον Ὁ. -- πηγάνινον Ἡ. --ἔλαιον αὐτοῖς 
(αὐτοῖς om. 6) νυϊσ. -- χαὶ om. (9. -- ἔπειτεν (Ὁ. -- ἔπειτα.... ἐχπιεῖν Om., 
restit. al. manu Ὦ. -- πολύπουν (. -- πουλύποδας ὁ. --χαταφαγεῖν sine δὸς C6. 
--Ιβούλε: Η. -- ἰχθυδίων (9. -- ἰχθύων vulg.- εὐωδεστάτων vulg.- ἑωδοτάτων 
(sic) (. -- εὐωνοτάτων 0.- Peut-être faut-il lire εὐζωμοτάτων. -- καὶ τῶν ζώ- 
μων D.- ῥυμφάνειν DGHUK, ΑἸΑ. — μύρον C.- μύρα GHIK , Ald. -- μῦρα 
4, -- τὰ αἰδοῖα CHIJK6.-7à om. vulg.—Post ai. addit τῶ οἴνω GC, -- ἔπειτεν 


΄- 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 399 

58. (Déplacement de la matrice; remède.) Si les matrices 
sont déplacées, prenez du lierre très-sec, broyez, attachez 
dans un linge et appliquez; n’administrez rien de gras; don- 
nez à boire du blé en épis vert., du pavot grillé, de la sauge, 
du cypérus, de l’anis ; pilez bien et trempez dans du vin; pre- 
nez encore de la balle d’orge, et donnez de chaque une demi- 
cotyle deux fois par jour. 

59. (Suppression des menstrues; remédes.) Si les règles ne 
viennent pas au temps réglé, pilez des feuilles de chou et dela 
rue, puis mouillez une chénice (15,08) de paille d’orge jus- 
qu'à ce qu’elle soit humectée, exposez au serein; le matin, 
préparez de cela une cotyle, mouillez-en le chou et la rue, 
versez de l'huile, remuez et donnez à boire ; puis étouffez des 
poulpes dans du vin blanc et faites manger ; la femme boira le 
vin. Si vous voulez, on fera cuire de petits poissons à bas prix 
qu’elle mangera et dont elle boira le bouillon. 

60. (Aphthes des parties génitales ; remèdes.) Si les parties 
génitales sont aphtheuses , on fera cuire des baies de myrte 
dans du vin, et les parties génitales seront lavées avec cette 
décoction; puis on fera cuire de l’écorce de grenade douce 
dans du vin, on y mélera de la myrrhe et de la résine, on 
mouillera avec du vin, on y trempera un linge qu'on appli- 
quera. 

61. (Strangurie; remèdes.) S'il ÿ a strangurie, coupez la 
tête et le fond d’une courge, mettez dessous un réchaud à 
charbon, sur le feu jetez de la myrrhe sèche pulvérisée; la 
femme s’assoira sur la courge et fera entrer très-avant dans 
les parties génitales le bout de la courge, afin que les parties 


α. -- ἔπειτα.... ῥητίνης om., restit, al. manu D, - δοίης 9. - γλυχῆς C. -προσ- 
τίθει C. —  συχίης C.- ὑποθεὶς C, {1π4. -- ἐπιθεὶς vulg.- ἀνθραχίη K. — 5 πε- 
οιθεὶς C.-17 σιχύη DFGHUK6.-7v σικύην vulg.—® puocivn: pro ou. 
DHIK, ΑΙα. -- ξηρᾶς χεχομμένης C6, Vaticana exemplaria ap. Foes.-£, 
χεχ. Om. vulg.—-ë. τὸ πῦρ om. (D, al. manu ἐπὶ πῦρ) GHIJK.- ἐπιπάσας 
(9. -- ἐπιπάσσας vulg.- καὶ (χαὶ om. C, D restit. al, manu, GHIK, Aïd.) 
περιχαθίσας vulg. —  reci C6, Vaticana exempl. ap. Foes.-ës τὸ ai. 
om. (D, restit. al. manu) GHIK. 


400 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
ὅχως ἂν À ἀτμὶς ὡς ' πλείστη ἐς τὰ αἰδοῖα ἀποπέμπηται" καὶ τῶν 
οὐρητικῶν ποτημάτων διδόναι νήστει. 

62. Ἢν 208 ἐς τὴν χαρδίην προσιστάμεναι πνίγωσιν αἱ ὑστέραι 
χαὶ μὴ ἀφιστῶνται, πράσου καρπὸν τρίψας καὶ γλήχωνα, διεὶς ὕδα- 
τος χυάθοις τρισὶ χαὶ ὄξεος λευχοῦ χυάθῳ χαὶ μέλιτος τρίτῳ μέρει 
3 xudfou, χλιαίνων, νήστει δίδου δοφάνειν. 

63. Ἢν x τόκου ἢ τρωσμοῦ ῥῖγος "λαμῥάνη, ἀρκεύθου τὸν xap- 
πὸν χαὶ ἐλελίσφαχον ὁμοῦ τρίψας, διεὶς ὄξεος λευκοῦ χυάθῳ, ἐπιχέας 
οἴνου λευχοῦ χεχρημένου χύλικα, καταμίξας, ἔασον χεῖσθαι" ἕωθεν 
δὲ ἀπηθήσας, χλιήνας, πιεῖν δίδου. 

64. Ἣν “ἀνεμωθέωσιν ai μήτραι, ἣν ἄνεμος ἐγγένηται τῇ νηδύϊ, 


LA 


À ’ F 3. \ ΄ ,ὔ ΄ \ 4 
χαὶ πόνος ἢ, ἐλελίσφαχον χαὶ χύπερον χόψας, τέγξας τὴν νύχτα, 
c 3 ΄ " \ 5 4 3 L4 ιν [ὰ 2 
ἕωθεν ἀπηθήσας, τὸ χαθαρὸν ἐς HUTPNV ἐγχξας, χρίμνα πύρινα ἐμ.- 
δαλὼν, ὄξος λευχὸν ὅσον χύαθον ἐπιχέας, ὀπὸν σ'λφίου ὅσον χύαμον 
3 \ LE A > , LIENS € U 
ἐμδαλὼν, ἑψήσας ἐνωμότερον, δίδου ῥδοφάνειν, 

65. ὁ Ἣν ἐν τοῖσιν αἰδοίοισι Tôvooduin ἢ κίων ἐγγένηται χαὶ 
ὀδύνη ἔχη, τὴν μὲν ὀδύνην παύσει σελίνου χαρπὸς ἐν οἴνῳ διδόμενος 

ἣν ͵ A! 

νήστει, τὴν δὲ δυσοὸμίην ἄνισον τὸν αὐτὸν τρόπον διδόμενον" τὸν δὲ 
χίονα χρὴ ἀποτάμνειν. 


' Πλειοτάτη (. -- πορεύηται (. -- ἀπογεύηται θ. -- διδόναι ποτ. Ὁ. -- νηστίδι 
C6.— δὲ om. (9. -- πρὸς θ. -- καρδίαν vulg. -- χαρδίην ΟΠΗΡ. -- προϊστάμεναι 
vulg. -- προσιστάμεναι CD6, [Ππ4α. -- πνιγῶσιν (9. -- ἀπιστῶνται C. -- γλήχωνα 
θ, -- Υλίχωνα ( -- γλίχωνος Η7. -- γλήχωνος vulg.- ὄξους OC. —3 χνάθω 6.- 
χλιένων 9. -- νήστι (sic) 9. -- νηστίδι C. -- ῥομφάνειν (9. -- ῥυμφάνειν DHLK, 
Ald.— ἰ λάδη (. -- ἀρχέθου Ὁ. -- ἐλελίσφαχκον C, 11πα. -- ἐλελισφάχον vulg.- 
διεὶς (9. -- δίει vulg. -- ἐς ὄξους (ὄξος DHIJ) λευχοῦ χύαθον (χυάθον DGHIJ, 
Ald.) vulg.- ὄξους (ὄξεος θ)λ. χνάθω C (8, σχυάθω sic). -- ἐπιχέας τε (τε om. 
(9) ἐπὶ (ἐπὶ om. θ) οἴνου γυ]σ. -- χεχραμμένον (. -- ,Ἀαταμίξας (. -- κατελίξας 
vulg.- χαθελίξας 10. -- ἔασον om. (9. -- θεῖναι pro χεῖσθαι (. -- δὲ om. C.-— 
ἀπειθήσας 89. -- χλιήνας τε Ἐς -- χλιάνας τε DHIJK.- χλιήνας.... ἀπηθήσας om. 
6. -- δίδου πιεῖν ΗΚ, -- δοῦναι C0. —5 ἀνεμέωσιν γι]ρ. -- ἀνεμωθέωσιν ὦ, 
11η4. -- ἀνευεθέωσιν (sic) θ. -- χαὶ (χαὶ om. C6) Av (ἣν δ᾽ C) ἄνεμος vulg.- 
μιήτρῃ pro νηδύϊ legit Foes ex libro ΠῚ de Morb. Μυ]. -- ἐνῆ C.- pro % 
Ald. - ἐστὶ pro ἡ DFHUXK. -- πρὸς τὰς ἐνπνευματουμένας μήτρας in marg. 6. 
- χύπαιρον (19. -- χύπειρον Ὦ. -- τέγξας (, -- τέγξαι vulg.-TAv νύχτα πᾶσαν 
DFAUK.-£Éwbev δὲ DFHIJK.- ἀπειθήσας 0.- εἰς vulg.- ἐς CDHJ. -- χύτραν 
Ε. -- ἀχρύμνα (. -- πύρρινα GHIK.- χαὶ (χαὶ om. C) ὄξος vulg.- ὄξος.... ἐμόα- 
λὼν om. Κ. -- [καὶ] ὀπὸν [π{α. -- χύαμον C6, 1πα, -- κύαθον pro κύαμον 
vulg.- καὶ (χαὶ om. C6) ἑψησας vulg.- ῥομφάνειν (9. -- ῥυμφάνειν DGHUX, 
Ald. — 5 πρὸς τὴν ἐν τῶ αἰδοίω δυστομίην (sic) χαὶ ὀδύνην in marg. θ. -- τοῖς 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 401 


recoivent le plus possible de vapeur (des Lieux dans l’homme, 
δ 47). On lui fera prendre, à jeun, des boissons diuré- 
tiques. 

62. (Hystérie ; remèdes.) Si les matrices, se portant au cœur, 
suffoquent et ne lâchent pas prise, pilez de la graine de por- 
reau et du pouillot; mouillez avec trois cyathes d’eau, un 
cyathe de vinaigre blanc et un tiers de cyathe de miel; chauf- 
fez et faites prendre à jeun. 

63. (Ærisson survenant après l'accouchement ; remède.) Si du 
frisson survient à la suite de l’accouchement ou de l’avorte- 
ment, pilez ensemble la graine de genièvre et la sauge, 
mouillez avec un cyathe (04,045) de vinaigre blanc, versez 
une tasse de vin blanc coupé, mélangez et laissez reposer; le 
matin, passez, chauffez et donnez à boire. 

64. (Air dans la matrice; remède.) Matrices se remplissant 
de vent : lorsque du vent se développe dans la matrice et qu’il 
y a douleur, pilez de la sauge et du cyperus, laissez tremper 
pendant la nuit, filtrez le matin, versez dans un pot ce qui ἃ 
passé, jetez du gruau de blé, ajoutez un cyathe de vinaigre 
blanc, mettez gros comme une fève de suc de silphium, faites 
peu cuire et donnez à boire. 

65. (Mauvaise odeur aux parties génitales et végétation; ré- 
section de la végétation.) Si de la mauvaise odeur survient aux 
parties génitales, ou s’il s’y forme une végétation et qu'il y 
ait douleur, la douleur sera apaisée par la graine de persil 
donnée dans du vin, à jeun, la mauvaise odeur par l’anis donné 
de la même façon ; la végétation doit étre excisée. 


νυ ]ρ. -- τοῖσιν (. -- αἰδοίοις DHIK, Ald. — : δυσοσμίη vulg.-ôvooëuin CJK. 
- δνστομίη 9. -- ἢ (ἢ C) καὶ (χαὶ om. C) κίων (χαχίων θ) vulg.- Pour χίῶν la 
glosse de Galien est : χίων, τὸ ἐκ τῶν θηριδίων ἄθροισμα τῶν τὸν σίτον δια- 
θιθρωσχόντων, ὧν ἕχαστον κίων ὀνομάζεται" ἐπὶ τελευτῆς τοῦ δευτέρου τῶν 
γυναιχείων. Cette glose ne va pas à notre passage; χίων signifie ici une 
végétation puisqu'il est dit qu’il faut la couper.—oyn Ὁ. -- τῆς μὲν ὀδύνης 
09. -- παύε: Ὦ. -- παύσης σελίνον χαρπὸν δοὺς πιεῖν νῆστι (. -- νήστι 0. -- τῆς 
δὲ δυσοδμίης C (0, δυστομίης). -- δυσοσμίην vulg.- δνσοδμίην K.- ἄννησον 
vulg.— ἄννησσον θ. -- ἄνισον CDHIJ,. -- ἄνησον GK, Ald., ΕΤΟΡ. -- δίδου (9. -- 
ἀποτέμνειν C. 
TOM. VIL. 26 


402 DE LA NATURE DE LA FEMME. 

66. Ἦν ἕλχεα ἐγγένηται !rototv αἰδοίοισι καὶ ξυσμὸς λαμδάνη, 
ἐλαίης φύλλα χαὶ χισσοῦ καὶ βάτου καὶ ῥοιῆς γλυχείης τρίψας λεῖα, 
οἴνῳ παλαιῷ διεὶς, ἔπειτα λαθὼν σάρκα ποταινίην, προσθεῖναι, καὶ 
καταπλάσαι τοῖσι φύλλοισι, χαὶ ἐχέτω τὴν νύχτα" ᾿ἕωθεν δὲ ἐξελο-- 
μένη, μυρσίνην ἐν οἴνῳ ἀφεψοῦσα, τῷ οἴνῳ διαχλυζέσθω τὰ αἰδοῖα, 

67. Ἣν τὴν γονὴν μὴ δέχηται, τῶν γυναιχείων χατὰ φύσιν ὅγι- 
νομένων, ἣ μῆνιγξ ἐπίπροσθεν γίνεται" γίνεται δὲ τόδε καὶ ἐξ ἄλλων" 
yvoon δὲ τῷδε" ἣν ἐσαφάσσης τῷ δαχτύλῳ, ἅψη τοῦ προδλήνατος. 
δ αύτῃ χρὴ πρόσθεμα ποιήσαντα, ῥητίνην καὶ ἄνθος χαλκοῦ μέλιτι 
διεὶς, ὀθόνιον ἀρδαλώσας, "προσθεῖναι ὡς ἐσωτάτω, ῥάμμα ἐχδήσας 
ἐχ τοῦ ἄχρου᾽ ὅχόταν ἐξαγάγηται, τὴν μυρσίνην ἐν οἴνῳ ἀφεψῶν, 
τῷ οἴνῳ χλιερῷ κλυζέσθω. ; 

ΤῊν ἄσθματα λαμόάνη γυναῖκα, θείου ὅσον χύαμον, χαὶ 


8 


Q , \ ἡ) \ / \ , » - τ 
"χαροάαμώμου TO τσον, χαὶι πηγᾶνον, XAL “χυμῖνου Αἰθιοπικοῦ, ταυτα 


τρίψας λεῖα, διεὶς οἴνῳ, πίνειν δοῦναι νήστει" ΕΣ δὲ χαὶ τῶν σιτίων 
ἀπέχεσθαι χαὶ μιὴ πυκνὰ ἐσθίειν. 

69. " Ἣν τίκτουσα ἐξανεμωθῇ, ἧπαρ οἷὸς À αἰγὸς ἐς τέφρὴν ἐγ- 
χρύψας, διδόναι ἐσθίειν ζωρότερον ἐπὶ τέσσαρας ἡμέρας, καὶ οἶνον 
πινέτω παλαιόν. 

70. Ἢν τὰς ἰξύας ἀλγέη, 1 ἄνισον χαὶ κύμινον Αἰθιοπικὸν πινέτω, 
χαὶ θερμῷ λουέσθω, χαὶ ἀπὸ θερμοῦ πινέ 

ρμᾷ ; pue γέτω. 


1 ?Ev (ἐν om. C) τοῖσιν vulg. -- χνησμὸς DH. -- ἐλαίης om., restit. al. manu 
Η. - καὶ βάτου χαὶ χισσοῦ (0. -- λεῖα (ἃ (0, λία), Vaticana exempl. ap. Foes, 
--λεῖα om. vulg.—év οἴνῳ τε διεὶς π. vulg.- οἴνω π. διεὶς CP. -- ποταμίην C. 
-- χαταπλάσας (.-- καταπλάσσαι Ὦ. -- χαταπλᾶσαι Ald., Frob.- τοῖς (θ.-- 
φύλλοις (. --- 2 ἕτερον δ᾽ ἐξελόμενος 6. -- ἐν om. Ὦ. -- ἀφέψουσαν (. -- ἐναφέ- 
ψουσα Ὁ. -- διαχλύζεσθαι (. -- ὁ γιγ. (. - ἐπίπροσθεν (ἐπίπροσθε θ) τούτου 
(τούτου om. C; τοῦ τούτου 6) (τοῦ στόματος sine τούτου Lind.) γίνεται 
(γίγν. C) νυ]ρ. -- τόδε (. -- τόδε om. vulg. --- 4 y. δὲ τι om. (ὦ -- γνώσει θ. - 
τῶδε J6, 1΄1πα. -- τόδε vulg. -- ἐσαφάσση͵ 1. -- ἐσαφάση (. -- ἐσαφάσης ΗΙ. -- ἀς 
avons (sic) θ. -- γὰρ τῶ IJK.- ὄψει 0. — 5 ταύτη CDIJKQ'6, 11πα. -- ταῦτα 
vulg.- de χρὴ 0. -- προσθέματα θ. -- πρόσθεσμα (sic) (, -- πρόθεμα DGHUK. 
- "πρόσθες ἅμα (ῥάμμα θ) ἐχδήσας ἐκ (ἀπὸ θ) τοῦ ἄκρου ὡς ἐσώτατα ( (0, 
ἐσωτάτω). -- ἐσώτατα Κ΄. -- ἐνδήσας ἀπὸ vulg.- Post ἄχρου addit ὡς ἐσωτάτω 
al. manu H. -- ὁχόταν (ὅταν C, Vaticana exempl. ap. Foes) γοῦν (γοῦν om. C6, 
Vaticana exempl.) ἐξάλληται (ἐξάληται GK; ἐξαγάγηται C) vulg. - ἀπέψων 
Α -- λιερῶ (9. -- χλιηρῷ vulg. — Ἶ ἢ (sic) γυναῖχα ἄσθ. λ. (. -- θίου 0, - xap- 
δαμώμου (0. -- καρδάμιου vulg. -- ῥέον pro ἴσον 6. -- πηγάνου C6. —  χιμίνου 
Cdi 9. -- χαὶ (χαὶ om. O6) διεὶς ἐν (ἐν om. C6) οἴνῳ νυ ]ρ. -- πιεῖν C.= 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 403 


66. (Ulcérations aux parties génitales ; reméde.) Si des ulcé- 
rations se forment dans les parties génitales et qu’il y ait dé- 
mangeaison, pilez des feuilles d’olivier, de lierre, de ronce et 
de grenadier doux, mouillez avec du vin vieux, puis prenez 
de la chair fraiche, mettez-la en pessaire, et faites un cata- 
plasme des feuilles, que vous laisserez pendant la nuit; la femme 
ôtera tout cela le matin, et, faisant bouillir du myrte dans du 
vin, elle se lavera les parties génitales avec cette décoction. 

67. (Sperme non recu ; obstacle venant d’une membrane ; re- 
méde.) Si la semence n’est pas recue, bien que les règles aillent 
naturellement, l’obstacle vient de la membrane placée en de- 
vant ; il tient aussi à d’autres causes. Vous vous en assurerez 
ainsi : introduisant le doigt, vous toucherez l’obstacle. Vous 
composerez un pessaire de la sorte : résine, fleur de cuivre, 
mouillez avec du miel, barbouillez un linge avec cette 

composition et introduisez-le aussi avant que possible, ayant 
attaché un fil à l’extrémitc; quand 1] est retiré, la femme se 
lave avec une décoction tiède de myrte dans du vin. 

68. (Dyspnrée hystérique ; remède.) Si la femme est prise de 
gêne dans la respiration, broyez gros comme une fève de sou- 
fre, autant de cardamome, de la rue, du cumin d’Éthiopie, 
mouillez avec du vin et donnez à boire à jeun; il faut s’abste- 
nir d’aliments et ne pas manger souvent. 

69. (Météorisme duns laccouchement; reméde.) Si une 
femme accouchant est prise de météorisme, mettez sous la 
cendre un foie de mouton ou de chèvre ; elle le mangera chaud 
pendant quatre jours et boira du vin vieux. 

70. (Douleur dans les lombes ; remède.) Si elle souffre dans 
les lombes, elle boira de l’anis et du cumin d’Éthiopie, se la- 
vera à l’eau chaude et boira après le bain. 


δοῦναι πίνειν Ὦ. -- νῆστι C.- νήστιδι θ. -- δεῖ δὲ om. C8. -- ἐσθιέτω C. — 9 πρὸς 
τὴν ἐν τῶ τόχω ἐνπνευματουμένην in marg. θ. -- ἐγχαύσας (. -- τέσσερες (sic) 
θ. -- χαὶ οἶνον ζωρότερον πινέτω παλαιὸν Lind.- Foes recommande en effet 
de rapporter ζωρότερον ἃ oivov. —  ἄννησον vulg. -- ἄννησσον θ, -- ἄνισον 
CDJ.- ἄνησον Κ. --χαὶ θερμῶ λ., χ- à. 6. x. om. 6. -- λούσθω 9. -- ἀπόθερμον 
vulg, - ἀπὸ θερμοῦ ὨΕΉΠ, -- ἀπὸ θερμῶν C6. 


404 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
Μ \ { 

71. Ἢν τὰ ᾿ἐπιμήνια μὴ γίνηται, ὄστραχον παχὺ χαταχαυσᾶς, 

\ - ,ὔ + JE Υ͂ € / 3 ᾿: A 3\ , 3.5. — | 
χαὶ λεῖον τρίψας, χαὶ ὀρίγανον ἑψήσας, ἐν χηνὸς ἐλαιῷ λεῖον 

΄ Ν᾿" u EN] , 2 60 ΄ λ A 
ποιήσας, χαὶ ξυμμίξας τῷ ὀστράχῳ, ἐν ὀθονίῳ χλίερον προστι- 
θέσθω. 
Ci 2 V4 € Ὁ \ A 2] L4 \ LS 

72. Ἢν "ξυμμύσωσιν ai μῆτραι χαὶ τὰ ἐπιμήνια μὴ φαίνηται, 

x / [4 
χολοχυνθίδα ἀγρίην, καὶ φύλλον, κύμινον Αἰθιοπιχὸν, νίτρον, ἅλας 
θγδαϊχὲ \ ES ὶ ἄλ A ἤονα χαὶ ῥητίνην 
δαϊκὸν, χαὶ νεφρίδιον, χαὶ ἄλευρον, χαὶ σμύρναν, χαι ῥητίνην, 
e L4 C9 es Là - LA J' 
ἅπαντα ζέσας ταῦτα, ὁμοῦ τε μίξας λεῖα, ποιέων βάλανον, προστι-- 
θέσθω. 

73. Ἢν πρὸς τὰ σπλάγχνα τραπεῖσαι δ πνίγωσιν, οἶνον χέδρινον 
χαὶ χύμινον Αἰθιοπιχὸν πινέτω, χαὶ θερμῷ λουέσθω, καὶ ἀπὸ θερ- 
μῶν πινέτω. 

" ; 

74. Ἢν τὰ ἐπιμήνια μὴ "γίνηται, χηνὸς ἔλαιον χαὶ νέτωπον xat 

Ξ = L À \ ἘΞ L4 θ 2er 2 ns 
δητίνην ξυμμίσγουσα ἣ γυνὴ προσθέσθω, εἰρίῳ ἀνασπογγίζουσα. 
= 4 es" 2 
Ἣν δὲ μᾶλλον τοῦ προσήχοντος φαίνηται, σούσινον χαὶ βάτου 

.- 2 τς ἢ LA 
γλῶσσαν ἐν εἰρίῳ προστιθέσθω, 

75. ὁ Ἣν μεταχινηθεῖσαι προσπέσωσί που af ὑστέραι, χριθὰς 
πτίσας λείας ξὺν τοῖς ἀχύροις, χαὶ πρόμαλον, χαὶ ἐλάφου χέρας - 

ς : SERRES ρόμᾶλον, ENTREE 
x δι € “- \ € LA 
οἴνῳ δεύσας, ὑποθυμιὴν τὰς ὕστέρας. 

16. Ἢν ra ὕστερα μὴ δύνηται ἀποφυγεῖν, μαράθρου ἐν οἴνῳ καὶ 
ἐλαίῳ καὶ μέλισι ἀναζέσαντα δοῦναι πιεῖν. 

λ A f \ \ J “- 

77. Ἢν τὰ ἐπιμήνια μὴ φαίνηται χαὶ βούλῃ ϑαὐτὰ χατασπᾶν, 

- , \ 4). a EE ἔλ. Des ΤῊΣ Fi 2 
πυρῶν χρίμνα χαὶ γέλγιδας ἑψεῖν, ἔλαιον ἐπιχέαντα, εἰτα διδόναι 
> La 
ἐσθίειν, 

᾿ Ἐμμήνια C.-ur G, Lind.-uà om. vulg.-xaÿcac Ὁ. -- λίον (bis) θ. -- 
ποιήσας (. -- ποιῆσαι vulg.- χαὶ om. C.- συμμ. (9. -- χλιαρὸν vulg.- χλιερὸν 
θ. -- χλιηρὸν Ὁ. -- χλιερῶ Ὁ. --- Σσυμμύωσιν Ὁ. -- συμμύσωσιν 89. -- αἵ μ. om. 
60. -- χολοχυνθίδα Ὁ. -- χολοχυντίδα vulg. -- ἀγρίαν C. -- φύλλον om. . -- χύμι- 
νον om. (9. -- χοὶ νίτρον ai ἅλα (6, -- θηδαιϊχὸν vulg. -- θυδαιχὸν (.-- θηθαῖ- 
χὸν DGIJ, Ald., Frob., Lind.- vé6pnv vulg.-vé6piv θ. -- ἄπεθριν (sic) C.- 
νεφρίδιον interpretes ex libro II de Morb. Mul., Lind.-&ravra om. C6. -- 
Ante ὁμοῦ addit ἅπαντα 9. -- τε om, (9. -- λία 9. -- λείαν χαὶ ποιοῦσα C.- 
ποιῶν γυ]ρ. -- ποιέων θ. -- προστίθεσθαι ὅ. -- 5 πνιγῶσιν CB. -- οἶνον om. θ. -- 
χίμινον (α --ὠἀπόθερμον vulg. -- ἀπὸ θερμῶν C6. — iv. (. -- γέν. θ. -- συμμ. 
(9.-- ἢ y. om. (9. -- προστιθέσθω C.- εἰρίῳ.... προστιθέσθω om. 7. -- ἀνα- 
σπογγίσουσα (. ---" εἰ C. -- καθεστηχότος CB. -- φαίνηται 9. -- ἐμφαίνεται (.-- 
ἔρχωνται vulg. --- 5 πρὸς τὰς μεταχινήσεις τῆς μήτρης in marg. θ, -- μεταχι- 
νηθῆνα: θ. --προσπεσίπου (sic) Η. -- πτίσαι C.- λείας om. 9. -- σὺν CJ6.- 
ἀχύροις πρόσθαλλε (πρόδαλε K; καὶ πρόμαλον C; χαὶ πρόθαλον θ: πρόσ- 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 405 


71. (Regles ne venant pas ; remède.) Si les règles ne viennent 
pas, faites brûler un têt épais, pilez-le, faites cuire de l’origan, 
broyez-le dans de la graisse d’oie, mélez avec le tét, mettez 
dans un linge et appliquez chaud en pessaire. 

72. (Matrice fermée et règles ne venant pas ; remède.) Si les 
matrices sont fermées et que les règles ne paraissent pas, pre- 
nez : coloquinte sauvage, graine de silphium , cumin d’'Éthio- 
pie, nitre, sel thébaïque, graisse des reins, farine, myrrhe, 
résine ; faites tout cuire ensemble, broyez et mettez en pes- 
saire. 

73. (Hystérie; remède.) Si les matrices, tournées vers les 
viscères, suffoquent, la femme boira du vin de cédros (juripe- 
rus oxycedrus) et du cumin d’Éthiopie; elle se lavera à l’eau 
chaude et boira après ce bain. 

74. (Absence ou excès des règles ; reméde.) Si les règles ne 
viennent pas, mélant de la graisse d’oie, du nétopon (4uile d’a- 
mandes) et de la résine, et épongeant avec de la laine, la 
femme mettra cette laine en pessaire. Si elles sont plus abon- 
dantes qu’il ne faut, appliquez de l’huile de lis et la langue de 
la raie épineuse en pessaire sur de la laine. 

τὸ. (Hystérie ; remède.) Si, déplacées, les matrices se portent 
quelque part, pilez de l’orge avec la paille, du promalon (#a- 
marix où vite), de la corne de cerf, mouillez avec du vin et 
faites une fumigation à la matrice. 

76. (Arrière-faix ne sortant pas ; remède.) Si les secondines 
ne peuvent pas sortir, faites bouillir du fenouil dans du vin, de 
l'huile et du miel, et donnez à boire. 

77. (Emménagogue.) Si les règles ne paraissent pas, et que 
vous vouliez les amener, faites cuire du gruau de blé et des 
gousses d’ail, versez de l'huile, puis donnez à manger. 


Gxhhs χαὶ ποόμαλον Vaticana exempl. ap. Foes) vulg. -- ὑποθυμίη FGHK. - 
τὰς ὕστ. om. C6. — 7rù ὕστερα C8, Lind.- τὰ ὕστ. om. vulg. -- δύνωνται C. 
- ἀποφεύγειν (. - μαράθον CGHUK, Ald.- Ante ἐν addit ῥίζαν C.— δ αὐτὰ 
om. (9. -- πυρρῶν ΟΘΗΙΚ. -- γέλγιθας θ. -- χριθὰς pro y. vulg. -- ἕψειν (, - ἐπι 
χέοντας OC. -- ἔπειτεν (. -- ἔπειτα 8. 


406 DE Τὰ NATURE DE LA FEMME, 
18. Ἣν φλεγμήνωσιν ai μῆτραι, ' κοτυληδόνος φύλλα καὶ πράσα 
xotuvots ἐνεψῶν πυρίνοις, ἔλαιον ἐπιχέων, δίδου ἐσθίειν. 
19. Ἢν κινηθεῖσαί που προσπέσωσι καὶ ὀδύνην παρέχωσιν, 


ἐλαίης Ψώρην, "δάφνης καὶ χυπαρίσσου πρίσματα ἑψήσας ἐν ὕδατι, 
2 5 


ἐς ὀθόνιον ἐμιαλὼν, προστίθει. 


80. Ἢν ὑστέρας ἀλγέη καὶ πρὸς τὴν κύστιν ἡ ἢ ὀδύνη, πράσου 
ὃν τρίψας ἐν ὅδ iv διδόναι νήστιδι. χαὶ χλιάσματα ποοσ- 
καρπὸν τρίψας ἐν ὕδατι, πιεῖν διδόναι νήστιδι, καὶ χλιάσματα re 


τιθέναι. 


\ 


ἐξξέχωσι, περινίψας αὐτὰς ὕδατι χλιερῷ χαὶ 


81, Ἢν αἱ μῆτραι 
= a] NUE x # 2 > ES NS 2 - τ 
ἀλείψας ἐλαίῳ χαὶ οἴνῳ, πάλιν ἐνθεῖναι, xat ἀναδῆσαι ἐχ τῶν 


- LA “ἡ \ ’ 4 
ἰξύων, 5 χαὶ ὁποθυμιὴν τὰ καχώδεα, χαὶ ἣν μὴ δύνηται οὐρέειν, λού- 


σὰς θερμῷ καὶ πυριήσας, δὑποθυμιήσας κυπαρίσσου πρίσυιατα,, τῶν 
24 € n 
οὐρητιχῶν ποτημάτων διδόναι πίνειν. 
9 7 - : 
82. Τ᾿ Ἢν ῥόος γένηται, ὑποθυμιήσας στρυφνοῖσιν, ὀνίδα περιξέ-- 
Εν 4 3, / , (PES Δ EN D: Σ ΄ 
σας, ἐνδήσας εἰρίῳ, προστίθει ἣ δὲ ὀνὶς ἔστω ξηρή. 
-- n F' ,ὔ ’ # 

83. Ἣν ἐν ὅτοῖσιν αἰδοίοισιν ἕλκεα γένηται, βόειον στέαρ ἔπα-- 
λείφειν καὶ προστιθέναι, χαὶ τῆς μυρσίνης ἐν οἴνῳ ἀφεψῶν δια- 
rx: di πρό Lee 157, RUE ὙΠ δα 

à , 
χλύσαι. 

Li] ἢ , τ , “ ὔ C9 

84. Ἢν ἐχ τόχου °r0 στόμα Elxw6 , ῥόδων ἄνθος τρίψας λεῖον, 

τ \ D) LA L°2 
οἴνῳ δεύσας, ἐν λαγωἧσι θριξὶ προστιθέναι, xat διακλυζέσθω τοῖσι 

i 3 à τ 3 
στρυφνοῖσι. 


85. Ἢν τὰς ὑστέρας ἀλγέη , "᾿ σχορόδων μώλυζαν “καὶ νίτρον 


' Κοτυληδόνας FHIJT.- χαὶ πράσα χρ. om. θ. -- ἐν χρ. ΟΉΠΚ. -- χρίμνοις 
om. FG, ΑἸα. -- ἕψων (.-- ἑψῶν DHIJK6.- πυρρίνοις GHIK.- πιεῖν pro 
ἐσθίειν GC, Vaticana exempl. ap. Foes. -- À partir d'ici le ms. θ est gâté, et 
il n’a plus été possible que d'y lire des mots détachés. —? χαὶ (χαὶ om. C) 
δάφνης vulg.—eis D.—5 ὑστέρα vulg.-dsrépus C.-7 om. (Ὁ. -- ἡ DJ. -- ἢ 
om. vulg.-— δοῦναι πιεῖν νῆστι δὲ y). προατίθει (.-- δοῦναι πιεῖν θ.--- ἦ προσ- 
ἔχωσι vulg.- προέχωσ! J.- ἐξίωσι Lind.- ἐξέχωσι (θ, Vaticana exempl. ap. 
Foes.—év (ἐν om. C8) ὕδατι vulg.-yaso® vulg.- χλιαιρῶ CHI. - χλνηρῶ D. 
— χλιερῶ 9. -- ἀναδεῖσαι Ald.- ἀναδέσα: Lind.- Ante èx addit καὶ C. --- " χαὶ 
om. C.—6xai ὕποθ. Lind.— χαὶ (χαὶ om. 6, Lind.) τῶν vulg.- ποτιμάτων 
6. -- δίδου C6. — 7 καὶ ἣν C.-— ῥοὺς (. — ἐγγένηται (θ. -- στρυφνοῖς C.-ctpt- 
φνοῖσιν 9. -- περιζέσας ΟΚ. -- ἔριον Ὁ, ---5 τοῖς αἰδοίοις (0. -- ἐγγένηται (9. -- 
βόϊον 0. -- σμύρνης pro μυρσ.- C.- ἀφέψων (6. -- Ante διαχ. addit τῶ οἴνω CG. 
- 9 τὸ om. Ὦ. -- πρὸς τὴν ἐχ τόχου ἕλχωσιν τοῦ στομίον in marg. 0. -- ῥόδον 
ΑἸα. -- οἴνῳ ὃ. om. Κ. -- ἐν om. Ὦ.-- λαγωῆσι CJK6, Lind.- λαγωοῖσι vulg.— 
στρυφνοῖς (.-- στριφνοῖσιν 0.— 10 σχόρδων (.--μόλυζα α.-- μόλνζαν DGHIIK, 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 407 


78. (Métrite; remède.) Si les matrices sont enflammées, 
faites cuire les feuilles du cotylédon (cotyledon umbilicus) et les 
porreaux dans du gruau de blé, versez de l'huile et faites 
manger. 

19. (Mouvement de la matrice ; reméde.) Si, ayant été mues, 
les matrices se portent quelque part et causent de la douleur, 
prenez gale d’olivier, laurier, sciure de cyprès, faites cuire 
dans de l’eau, mettez dans un linge et appliquez en pessaire. 

80. (Douleur utérine vers la vessie ; remède.) Si la femme 
souffre de la matrice, et que la douleur soit vers la vessie, pi- 
lez dans l’eau la graine de porreau et donnez à boire à jeun; 
faites aussi des applications chaudes. 

81. (Procidence de la matrice; réduction; remède.) Si les 
matrices sortent, lavez-les à l’eau chaude, oïgnez-les avec de 
lPhuile et du vin, et faites la réduction; puis maintenez par un 
bandage prenant attache aux lombes, et faites des fumigations 
fétides ; si la femme ne peut uriner, lavez à l’eau chaude, don- 
nez un bain de vapeur, administrez une fumigation avec la 
sciure de cyprès, et prescrivez des boissons diurétiques. 

82. (Flux ; remède.) S'il y a flux, donnez une fumigation 
avec les astringents, raclez du crotin d’äne, liez dans de la lame 


et appliquez en pessaire; le crotin doit être sec. LP, 


83. (Ulcérations aux parties génitales ; remède.) S'il se forme 


des ulcérations dans les parties génitales, oignez avec la graisse 
de bœuf, et mettez-la en pessaire ; la femme se lavera avec 
une décoction de myrte dans du vin. 

84. (Orifice utérin ulcéré à ta suite de l'accouchement ; re- 
méde.) Si, à la suite de l'accouchement, l’orifice est ulcéré, 
broyez des feuilles de rose, mouillez avec du vin et appliquez 
dans du poil de lièvre; lotions des parties génitales avec les 
astringents. 

85. (Douleur de matrice ; remède.) 511 y a douleur aux ma- 
trices, prenez une gousse d'ail, du nitre grillé et du cumin, 


Ald., Frob.— !! χαὶ om. C.-zxvuva διαποποιήσας (sic) (. -- δεύσας CI. - 
ἀπόθερμιον vulg.-4nrà θεουμῶν CO. 


408 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


SE δ᾽ HR > γ, , Rx !n- \ + 
ὀπτὸν χαὶ χύμινον λεῖα ποιήσας, μέλιτι. δεύων, προστίθει, χαὶ τῷ 
Ὁ Ὁ LA 
θερμῷ λουέσθω, καὶ ἀπὸ θερμῶν πινέτω. 
Se / \ x , \ \ 

86. Ἢν ἀφθήση τὰ αἰδοῖα, στέαρ βοὸς χαὶ βούτυρον xut χηνὸς 
Ν A / Je PE / \ 29 + L4 \ 
ἔλαιον καὶ σούσινον μίξας, διαχρίειν τὰ αἰδοῖα τουτέοισι, χαὶ δια- 
χλυζέσθω ὕδατι χλιερῷ. 

2 , 

87. Ἢν προσιστάμεναι πνίγωσιν, ᾿ἐλλύχνιον ἀνάψας, ἀποσδέσας, 
€ _! ον \ cn g À \ \ E) 4 , 
ὑπίσχειν ὑπὸ τὴν ῥῖνα, ὅχως ἂν τὸν χαπνὸν ἕλχη, ἔπειτα σμύρναν 

\ - - 
διεὶς μύρῳ, ἔριον ἀναδεύσας, προστίθει: χαὶ πιεῖν δοῦναι ῥητίνην 
ἐλαίῳ διέντα. 
Δ NN / Ye μι 7, , / ASE / 

88. Ἢν τὸ "χορίον μὴ ὑποχωρέη, χόνυζαν τρίψας,, ἐν εἰρίῳ ποιή- 

LUE τιθένα ὶ τῇ ἴγδη οἴνῳ διατοίψας, δοῦναι 
σὰς πρόσθεμα, προστιθέναι, καὶ τῇ ἴγδη οἴνῳ οίψας, 
πιεῖν. 

λ 

89. Ἢν τὴν κεφαλὴν ἀλγέη χαὶ τὴν ὄνείαιραν γαστέρα χαὶ τὰς 
ἰξύ 17 2 LA LA τὲ 5 (A CE Χ ὃ - , ὃ 
ἰξύας, χολὴ ἐν Thot μήτρησιν ἐστί" ταύτη χρὴ δοῦναι φάρμαχον, 

δ 4 # A / 4 \ /  * \ 
καθαίρειν ἄνω τε χαὶ χάτω δύναται, καὶ λούειν θερμῷ, καὶ προστι- 
θέναι ὅσα χολὴν χαθαίρει, καὶ ἄνισον καὶ μελάνθιον διεὶς οἴνῳ δίδου 
πιεῖν. 

90. Ἣν ὁῥόος ἐγγένηται, καρχίνους ποταμίους ἀποπνίξας ἐν 

“ \ 1 NU ΄ ’ € “- «“ La Lu \ 
οἴνῳ, τὸν οἶνον διδόναι πίνειν, χαὶ ὑποθυμιὴῆν ὅσα ξηραίνει καὶ 
“ Ὁ - δ 
προστιθέναι. Ἢν ῥοῦς ἐγγένηται, τῶν πράσων ὅσον δεσμίδα τρίψας 
5 EU Ἵ “ LS τι ὮΝ 
ἐν οἴνῳ, δίδου river, χαὶ τοῖσι ξηροῖσι χαὶ τοῖσι στρυφνοῖσι 
΄ Ἅ € 2 LA 8 a 13 r \ ’ 
χρήσθω. Ἣν ῥοῦς ἐγγένηται, ὃ ἡμιονίδα χαταχαύσας, χαὶ χόψας 


΄, © ΄ \ 4 DO x 
λείην, διασήσας τε, διεὶς οἴνῳ, πίπισκε" τοῖσι δὲ ἄλλοισι τὸν αὐτὸν 


1 Ἂφθ. JK.- ἀφθίση (. -- χρείειν (, -- τούτοις (α -- τουτέοις θ. -- τουτέησι 
(sic) K.- χλιαρῷ ὕδατι vulg.- ὕδατι χλιερῶ (, ---΄ ἐλύχ. 1, ΑΙα. - χλιήνας 
(addunt χαὶ C6) ἀποσό. νυ]ρ. -- ἀποσθέσας χλιήνας ὈΘΉΜΪΚ. -- ἀνάψας χαὶ 
&rocéécas Lind.- ἀνάψας est la vraie lecon; voy. le livre II des Mal. des 
Femmes. -- ἴσχειν C.-—Ünd ἴσχειν 9. -- ὅπως (. -- ἔπειτεν C.-rhy σμύρναν C. 
-' εἰρίῳ νυ ]5. -- ἰρίνῳ [1πηἀ4. -- ἔριον (9. -- προστ. om. ὅ. -- δοῦναι (9. -- δίδου 
vulg. --- ‘ χωρίον γι]. -- χόρειον C.- χορίον KG, Lind. -- χόριον ὅ. -- ὑποχωρῆ 
α -- χόρυζαν Ο. -- ἐρίω (. -- καὶ (addit εἰς Lind.) τὴν ἴγνυν (ἴγδην G, Vati- 
cana exempl. ap. Foes, Lind.) vulg.- Je lis τῇ ἴγδῃ. -- τρίψας (. -- πιεῖν δί- 
δους (. —5 νειαίραν (. -- νείεραν H.- νιατρὰν θ. -- ὠνειαιρὴν Lind.- Post γαστ. 
addit ὀδύνη ἴσχει C.- Ante ἐν addit ταύτησιν ( -- γοῦν (γοῦν om. C6) χρὴ 
vulg.-6 om. C.-— χαθαίρει (9. -- καὶ ἄνω͵ καὶ χάτω (. --τε om. Ὁ. -- δύναται 
om. 0. -- τῷ θερμῶ 9. -- ἄννησσον 9. -- ἄννησον vulg.—ävncov K, Frob. -- 
ἄνισον CDHJ. —6 ῥοὺς (. -- πιεῖν διδόναι (9. -- πιεῖν ἨΗ͂. ---Ἶ πιεῖν Ὁ, -- τοῖς 
ξηροῖς C. -- στριφνοῖσι C. — 5 ἡμιόνου ὀνίδα CG, Vaticana exempl, ap. Foes, 


DE LA NATURE D LA FEMME. 409 
broyez, humectez avec du miel et appliquez en pessaire; la 
femme prendra un bain chaud et boira après le bain. 

86. (Aphthes aux parties génitales ; remède.) Si les parties 
génitales sont aphtheuses, mélez de la graisse de bœuf, du 
beurre, de la graisse d’oie et de l'huile de lis ; les parties gé- 
nitales seront frottées avec ce mélange; lotions des parties gé- 
nitales à l’eau chaude. 

87. (Hystérie; remède.) Si les matrices, se transportant, 
causent ue la suffocation, allumez une mèche de lampe, étei- 
gnez-la et tenez-la sous les narines, afin que la femme en at- 
tire la fumée; puis délayez de la myrrhe dans du parfum, 
trempez de la laine là-dedans et appliquez en pessaire ; vous 
donnerez à boire de la résine dissoute dans l’huile. 

88. (Le chorion ne sortant pas; remède.) Si le chorion ne 
sort pas, pilez de la conyza (erigeron viscosum), faites-en un 
pessaire avec la laine et appliquez; pilez aussi la conyza dans 
un mortier avec du vin et donnez à boire. 

89. (Douleurs diverses provenant de l'utérus; reméde.) Si la 
femme souffre à la tête, au bas-ventre et aux lombes, il y ἃ de 
la bile dans les matrices. En ce cas, on donnera un médicament 
qui puisse évacuer par haut et par bas, on lavera à l’eau 
chaude, on mettra en pessaire ce qui purge la bile, et, trem- 
pant de l’anis et du mélanthium (/a néelle) dans du vin, on fera 
boire. 

90. (Flux; différents remèdes.) Si un flux survient, étouffez 
dans du vin des écrevisses de rivière, donnez à boire le vin; 
administrez en fumigation et en pessaire ce qui dessèche. Si un 
flux survient, pilez une poignée de porreaux dans du vin, faites 
boire ; employez les substances siccatives et astringentes. Si un 
flux survient, prenez du crotin de mulet, calcinez, pulvérisez, 
tamisez, trempez dans du vin et faites boire ; employez le reste 


de la même facon. Si un flux survient et a duré déjà du temps, 


Lind. -- ἡμιονείου ὀνίδα 9. -- χαταχλύσας C. -- διασείσας 49, -- τε om. C. - ἐν 
οἴνω πίπισχε, τοῖς δὲ ἄλλοις C. -- πιπισχέτω vulg.-;70@ C8, [υ]1η4. -- χρῶτο 
vulg, -- χρώτω (sic) GHUXK , Frob. 


410 | DE LA NATURE DE LA FEMME, 


τρόπον χρῶ. Ἢν ῥοῦς ἐγγένηται, καὶ πολυχρόνιος 1 ἤδη ἦ, σπόγγον 
a ἢ 


4 \ / = » C4 < ile 
χαταχαύσας χαὶ τρίψας λεῖον, οἴνῳ διεὶς εὐώδει, πῖσον, χαὶ ὕποθυ-- 


ιήσας ξήραινε. χαὶ ποοστίθει ὃ τι ἂν ἀποστύ 
μιήσας ξήραινε, καὶ πε on. 


“. . 
91. Ἢν ᾿χαθῆραι τὰς botépas βούλῃ, νίτρον, κύμινον, σχόροδον, 
τὭ- - Ζ Là [4 7 ῸὉ 
χαὶ σῦχα λεῖα ποιήσας, μέλιτι δεύσας, προστίθει. χαὶ θερμῷ 
λουέσθω, καὶ ἀπὸ θερμοῦ πινέτω. 
92. Ἢν πῆγε τὰς ὕστέρας, χυχλαμίνου τὴν ῥίζαν ἐν οἴνῳ 


λευχῷ πιπίσχειν νῆστιν, χαὶ θε ᾧ λουέσθω, χαὶ “ἀπὸ θε υοὗ πι- 
ñ ᾽ 


νέτω. 

93. Ἢν γάλα ἀποσδεσθῇ, ὅ τὰ μὲν ἄλλα τὸν αὐτὸν τρόπον θερά- 

EVE” πιπίσχειν δὲ τὸν χαρπὸν τοῦ μαράθρου, χαὶ τὰς χριθὰς ἐπτι- 
\ 


΄ὔ \ - ΄ \ S , 
σμένας, καὶ βούτυρον, ἑψήσας ὁμοῦ 6xorav δὲ ἑφθὰ ἡ, ψύξας δὸς 


πιεῖν: ἀγαθὸν δὲ χαὶ τὸ Ἱππομάραθρον χαὶ τὸ ἱπποσέλινον συνεψό- 


\ 


μενα. Ἣν γάλα ἀποσόεσθῇ, πράσα τρίψας, διεὶς ὕδατι, δοῦναι 
ca κ - , \ - 7, \ ee 6 £a 

πιεῖν, χαὶ θερμῷ λουέσθω: xat τῶν πράσων χαὶ τῶν ° χραμδῶν 
τὶ LA LU ΩΣ 7 \ ER \ S \ € # 
ἐσθιέτω, συνεψοῦσα τοῦ χυτίσου τὰ φύλλα, xat τὸν χυλὸν δοφείτω. 
À - - " ’ - \ So © - 

Ἢν γάλα ἀποσόῤεσθῇ, T πράσα τρίψας, διεὶς ὕδατι, δοῦναι πιεῖν, χαὶ 
θερμῷ, λουέσθω τὸν ἐλελίσφαχον ϑἑψοῦσα, καὶ τῶν χεδρίδων ἢ τῶν 
Ἂν Δ , 4.5 ΄, A \ \ 5 > 
ἀρχευθίδων παρεμόάλλουσα, ὃ ἀποχέουτα τὸν χυμὸν καὶ οἶνον ἐπι- 
χέουσα, πινέτω" ἐς τὰ λοιπὰ ἄλευρον 19 ἐμδάλλουσα καὶ βόλόον, καὶ 
2 , à 3 2 - , 4 ι -- ᾿ \ 5.’ \ 
ἐλαίου μιχρὸν ἐπιχέουσα, ἐσθιέτω καὶ τῶν δριμέων χαὶ ὀξέων χαὶ 


Lo - Ἂ Ὁ RE RENE 4 “πε έσθω τὸ δὲ 1 (οὗ 2 
αλμυρὼν χαι μων λαγχάνων TAVTUV ATE/EG W° TO 0€ χαρ αμον εν 


᾿ Ἤδη τις ἢ Ὁ, -- σῆνον νιυ]σ. -- ὄνειον C, Vaticana exempl. ap. Foes.- 
σπόγγον Cornar. et Foes ex libro II de Morb. Mul., [ι1η4. -- λίον 6 -- ὃ En- 
paiver C. -- χαὶ ὅσα ὑποστύφει pro 6 τι ἂν ἀπ. (. ---  χαθάραι 0. -- βούλει CH. 
-πλίτρον ὅ. --χύανον pro χύμινον θ.-- χαὶ σχόρδον (. --λία 9. -- ὑπόθερμον 
vulg.— ἀπόθερμον DFGHIK, Vaticana exempl. ap. Foes, ΑἸά. -- ἀπὸ θερ- 
μοῦ (. -- ἀπὸ θερμῶν 9. --- ὃ νήστει vulg. - νήστι C.— vor θ. -- θερμὸν FGJ. 
- τῶ θερμῶ C.—  ὑπόθερμον vulg.- ἀπόθερμον DFGHUK, Ald., Lind. --- 
ἀπὸ θερμοῦ (. -- ἀπὸ θερμῶν 9, --- ὁ ra... ἀποσόδεσθῇ om. (. -- δὲ δίδου (δί- 
δου om. θ, Liud.) τὸν vulg.—toÿ p. τὸν χαρπὸν DH (K, μαράθου ; 0, βαρά- 
θου). -- μαράθου GJ, AIG. -- χριθὰς ἐπτισμένας Cornar. et Foes ex lib I de 
Morb. Mul., Lind.- ῥίζας ἑπτημένας (ὠπτημένας  ; ἐπισμένας- sic 6) vulg. 
- δὲ om. θ. -- ἱππομάραθον ΟΥ̓Κ. -- ὑπομάραθον 9. -- συνεψόμιενον 0. —6 χράμ- 
Gwv (sic) Ald., Frob.- συνέψουσα (. -- κυτήσσου (. --᾽λἀυτίσσου K.- ῥοφεέτω 
1116. --ἰ πράσα.... λονέσθω om. (D, restit, al. manu) WK.- Pro πράσα..... 
λουέσθω habet τὰ μὲν ἄλλα τὸν αὐτὸν τρόπον θεραπεύειν" ἐπιπίσχειν (sic) δὲ 
τοῦ μαράθου χαὶ τὸν καρπὸν χαὶ τὰς ῥίζας ἐπτισμένας καὶ βούτυρον ἑψήσας 
ὄνου ὅταν ἑφθὰ ἡ ψύξας δὸς πιεῖν" ἀγαθὸν δὲ χαὶ τὸ ἱππομάραθον καὶ τὸ ἱπ- 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 411 


brülez une éponge, broyez, trempez dans un vin odorant et 
faites boire ; administrez en fumigation ce qui dessèche, et en 
pessaire ce qui resserre. 

91. (Moyen de purger la matrice.) Si vous voulez purger les 
matrices, prenez nitre, cumin, ail et figues, broyez, mouillez 
avec du miel, et appliquez en pessaire; la femme se lavera à 
l’eau chaude, et boira après le bain. 

92. (Douleurs utérines ; reméde.) Si la femme souffre dans la 
matrice, faites boire la racine de cyclamen dans du vin blane, 
à jeun; la femme se lavera à l’eau chaude, et boira après le 
bain. 

93. (Différentes recettes pour rappeler le lait.) Si le lait 
s'éteint, traitez du reste de la même facon, mais faites cuire 
ensemble de la graine de fenouil, de l’orge décortiquée et du 
beurre ; quand cela est cuit, laissez refroidir et donnez à boire. 
L’hippomarathron (cachrys Morissonit, Vahl., d’après Fraas) 
et l’hipposélinon (smyrnium olusatrum, L.), cuits ensemble, 
sont encore bons. Si le lait s'éteint, pilez des porreaux, mouil- 
lez avec de l’eau, et faites boire; la femme se lavera à l’eau 
chaude ; elle mangera du porreau et du chou où des feuilles de 
cytise auront cuit, et elle en boira l’eau. Si le lait s’éteint, pilez 
des porreaux, mouillez avec de l’eau, et faites boire; la femme 
se lavera à l’eau chaude ; elle fera cuire de la sauge, ajoutera 
des baies decédros(juniperus oxycedrus), ou d’arkeuthos (juripe- 
rus phænicea), transvasera, ajoutera du vin, et boira ; pour ce 
qui reste, elle y mettra de la farine, du bulbe (uscari como- 
sum) et un peu d'huile, et elle le mangera; elle s’abstiendra de 
tout ce qui est âcre, acide, salé, et des légumes crus : le car- 
dame (erucaria alappica) pris dans du vin est bon, car il pro- 


ποσέλινον συνεψόμενον, ἢν γάλα ἀποσόδεσθῇ (. ---ἰ ἕψουσα C.- χεδρίδων 
CK0.- χεδρίνων νυ}6. -- χεδοίων Lind.-xai pro ἢ (. -- ϑἀποχ.... παρεμιθάλ- 
λουσα om. (( -- ἀποχέασα 9. -- ἐπιχέχσα 0. — "' ἐμιδάλουσα (sic) H.- ἐμα- 
λοῦσα 9. -- φόλόον 9. -- φλοιὸν C.-puixxov pro μιχρὸν C.-émiyéacx ΗΙΚΡ: .-- 
χαὶ τῶν (τῶν om. C) ὀξέων vulg.- χαὶ [τῶν] ἅλμ.. {Ππἀα, -- ἀπέχεσθαι CO. — 
" χαρδάμωμον (.. -- χαὶ γὰρ (γὰρ om. C) τὸ νυ]. -- χαὶ τῶ θερμῶ C6. -- ἀπό- 
θερμον vulg.— ἀπὸ θερμοῦ G.- ἀπὸ θερμῶν 6. 


412 DE LA NATURE DE LA FEMME. 

’ - # 
οἴνῳ πινόμενον ἀγαθὸν, καὶ τὸ γάλα καθαίρει" καὶ θερμῷ λουέσθω, 
χαὶ ἀπὸ θερμοῦ πινέτω. 

-“ - \ LA 
94. Ἢν ’βούλη γυναῖχα χυῆσαι, κάθηρον αὐτὴν χαὶ τὰς μήτρας" 
ΕῚ Ὁ AY ίαΣ 2 , ΄ as » , “ 
ἔπειτα δίδου τὸ ἄλητον ἐσθίειν νήστει, χαὶ οἶνον ἐπιπίνειν ἄχρητον, 
\ , , 2 st ᾿ς LT Μὴ 1 δ. 7 
καὶ προστιθέναι νίτρον ἐρυθρὸν, ? χύμινον χαὶ ῥητίνην μέλιτι δεύσας 
ἐν ὀθονίῳ πρόσθες, καὶ ὁχόταν τὸ ὕδωρ ἀποῤῥυῇ,, τοὺς μέλανας πεσ- 


΄“ “ 
σοὺς προστιθέσθω μαλθαχτήριον, καὶ τῷ ἀνδρὶ ξυνευνάτω. Ἢν 
LU - - \ LA 
βΞβούλη ἔγκυον ποιῆσαι γυναῖκα, χαθήρας αὐτὴν χαὶ τὰς μήτρας, 
: À 
“Ὁ ᾿ ΄ ’ L 
προστιθέναι tft μιήτρησι baxos χαταξηράνας ὡς λεπτότατον, "καὶ 
5 s / Ὁ 
μέλιτι δεύσας, Sxat βαλάνους ποιήσας, ἀπούάπτων ἐς ὀπὸν συχῆς 
, , 12 3 -Ὁ 4 ΝᾺ &)À 3, LA È 
προστιθέναι, μέχρις ἂν ἀναστομωθῇ " ἔπειτα δὲ μᾶλλον ἐσωθέειν 
ἐπειδὰν δὲ ἀποῤῥυὴ τὸ ὕδωρ, διανιζομένη οἴνῳ καὶ ἐλαίῳ, ὅσυνευ-- 
δέτω τῷ ἀνδρί" πινέτω δὲ καὶ, ὁχόταν μέλλη χαθεύδειν, βλήχωνα 
ῃ Ê ‘ ῃ ν 
2 


x . / % 
επι χεορίνῳῷ οἰνῳ. 


95. ᾿Εχόόλιον Τέἐμόρύου καὶ ὑστέρων σιχύου ἀγρίου τὸν ὀπὸν, 


a 


’ 


ὅσον πόσιν, ἐς μᾶζαν ἐμπάσασαν προσθεῖναι, προνηστεύσασαν ἐπὶ 


NU 


δύο ἡμέρας. Σταφίδος ἀγρίης ὅσον. δύο δδραχμίδας διεὶς μελικρήτῳ 
δοῦναι πιεῖν. 


96. " Πειρητήριον: μώλυζαν σχορόδου ἀποξύσας, προσθεῖναι πρὸς 


ὰ 2 À ΩΝ δ᾽ € , A Ν, À - Ε ΄ , 3. 10 SR À 
τας μήτρας τὴ υστεραϊτὴ TOY ὁάχτυλον εσαφασᾶς σχοόοπει XAL Ἣν 


1 Βούλει H.- κάθησον C.- χάθαρον 7. -- ἄλητον Cornar. ex libro 1 de 
Morb. Mul., Lind.-&v6oy HJ.- ἄννηθον GI. -- ἄνηθον vulg. -- νήστι (9. -- 
χαὶ τὸν οἶνον 6. — ? Ante χ. addunt καὶ CH (Lind., ἢ).-- προστιθέσθω C.- 
ὅταν C.- πεσοὺς C.-— ξυνευνούτω vulg.- συνέστω C6.-— ξυνευνάσθω HJ. - 
ξυνευνάτω DFGIK. — 5 βούλει Ἡ. -- ἔγγυον CGJ, Ald.- yuv. om. C.- αὐτὰς 
pro αὐτὴν G.- τῇσι μ. om. (. -- λεπτότατα 7. — 4 χαὶ om. C.— 5 χαὶ om. 
C.-— ποιῶν βαλανοῦς (sic) C.- ἔσοπον (sic) C.- σιχύης (. -- προστίθει HJK. 
— μέχρις ἂν στομωθῇ vulg.- μέχρι ἀναστομωθῆ (. -- μέχρις ἂν ἀναστομωθῆ 
Vaticana exempl. ap. Foes, Lind.- δὴ C.- δεῖ pro δὲ θ.-- ἐσωθέειν CD. -- 
εἰσωθεῖν vulg. — 5 συνευνέτω DFGHIK.- συνευναζέτω 1. -- χαὶ πίνειν ὅταν 
Ε. -- καὶ πινέτω ὁχόταν 9. -- γλίχωνα CHI. -- γλήχωνα Lind. — 7 ἐμδρύον.... 
ἡμέρας om. (9. -- ὑστέρων Foes ex libro I de Morb. Mul.- ὑστερέων Lind. 
- βητρέων vulg.- À partir d'ici la fin manque dans le ms. 6.- ἐμπλάσασα 
Lind.— ὃ δραχμὰς (. -- ἐν (ἐν om. C) μελ. vulg. — Post pe). addit ἐχθόλιον 
σιχύου ἀγρίου τὸν ὀπὸν ὅσον πόσιν ἐν μάζη ἐμπλάσας ἐνθεῖναι προνηστεύ- 
σασαν ἐπὶ δύο ἡμέρας (. -- δοῦναι πιεῖν om. (. --- ὃ x. om. G.— μόλν σχόρ- 
δον (. - μόλυζαν GHIJ, Ald., ΕΤΟΡ. -- ἀποξύσας Cornar. et Foes ex libro de 
Steril., Lind.- ἀποζέσας vulg.- προσθῆναι C.- δάχτυλον διεῖσα xai ἐσα- 
φάσσουσα σχοπείτω Vulg. -- δάχτυλον ἐσαφάσας σχόπει C.- En comparant 


DE LA NATURE EF LA FEMME. 413 
voque le lait; elle se lavera à l’eau chaude et boira après le 
bain. 

94. (Moyens pour qu'une femme devienne enceinte. Un de ces 
moyens est d'ouvrir l'orifice utérin à l’aide d'un pessaire appro- 
prié.) Si vous voulez qu’une femme devienne enceinte, purgez- 
la, elle et les matrices; puis donnez de la farine à manger à 

“jeun, du vin pur à boire par-dessus; puis prenez nitre rouge, 
cumin et résine, mouillez avec du miel, mettez dans un linge, 
et appliquez en pessaire ; et, quand de l’eau coule, appliquez les 
pessaires noirs, qui sont émollients; puis la femme dormira 
avec son mari. Si vous voulez qu’une femme devienne en- 
ceinte, purgez-la, elle et les matrices : ayez du linge très-fin 
et bien sec, mouillez-le de miel, faites-en des pessaires, trem- 
pez-les dans du suc de figuier, et appliquez-les jusqu’à ce que 
l’orifice uterin s’ouvre ; alors poussez-les plus avant; quand de 
l’eau coule, la femme fera des lotions avec du vin et de l'huile, 
et dormira avec son mari; elle boira aussi, au moment de se 
coucher, du pouliot dans du vin de cédros (juniperus oxyce= 
drus ). 

95. (Moyens pour expulser le fœtus et le chorion.) Moyen 
pour expulser le fœtus et les secondines : prenez la valeur 
d’une potion de suc de concombre sauvage (momordica elate- 
rium), pétrissez dans de la polenta, et appliquez en pessaire, 
après une abstinence de deux jours. Prenez deux poignées de 
staphis sauvage (staphis agria, L.), mouillez avec du mélicrat, 
et faites boire. 

96. (Recettes pour reconnaître st une femme est en état de 
concevoir.) Moyen explorateur : pilez une gousse d'ail, et 
appliquez-la aux matrices; le lendemain, introduisez le 


doigt et examinez; si la bouche sent, c’est bien; sinon, ap- 


les passages parallèles des Aph. et du livre des Femmes stériles, il est clair 
que ce passage-ci est mal rédigé; il s’agit d’une substance odorante placée 
à la matrice et se faisant sentir à la bouche. — "x3v C.- ὁρῇ vulg.-— üën . 
Cornar. et Foes ex libro de Steril., Lind.- ὁρῆς (. -- εὖ ἔχει: om. (. -- εἰ 
δ᾽ où vulg. — εἰ δ᾽ οὖν DEGHIK. - εἰ δὲ μὴ C.- προστιθέναι C. 


414 DÉ LA NATURE DE LA FEMME. 
μὲν ὄζη τὸ στόμα, εὖ ἔχει" εἰ δὲ ah, πάλιν προστιθέσθω. “Ἕτερον 
s/ A CS - 
πειρητήριον" νέτωπον ὀλίγον ἐν εἰρίῳ εἱλίξας προσθεῖναι, καὶ δρὴν 
1, Ἅ τ / EL 
ὅθεν ἂν τοῦ στόματος On. 
97. Προσθετά" σχορπίου δθαλασσίου τὴν χολὴν ἐς εἴριον ἐνειλί- 
\ ΄ : à / ἫΝ 4/: \ / ΄ 
ξας, χαὶ ξηρήνας ἐν σχιδ, προστίθει. "Γλήχωνα ξηρὴν λείην ποιή- 
σας, μέλιτι δεύσας, προστιθέναι ἐν εἰρίῳ. “ Σικύου σπέρμα χαὶ 
y / y 9 7 3 ἮΝ “ θ σι À 3 - 
ὄστρακον χαταχαύσας, οἴνῳ τε δεύσας, ἐν λαγωΐσι θριξὶ καὶ ἐν εἰ- 
/ , ὃ ΙΑ > / ΔΈΝ, AVE / 
ρίῳ προστιθέναι. Etuminptnv Αἰγυπτίην εἰρίῳ χαθελίξας προστί-- 
θει. ὁ Κανθαρίδας οἴνῳ δεύσας ἐν εἰρίῳ προστίθει. 1 Τὴν ἀρτεμισίην 
ποίην οἴνῳ δεύσας προστίθει. ὃ Μελάνθιον τρίψας ἐν οἴνῳ λευχῷ εἰ- 
, / 9 / Μ ! / \ \ 2 CA / 
ρίῳ προστίθει, ὃ Νεοτόχῳ" ῥόδινον μύρον καὶ κηρὸν ἐν εἰρίῳ προστί- 
0 105 6 SUIS - - ἊΝ 4 2 ν τ 5 sy 
ει. 1BoïGrov τὸ ἐκ τῶν πυρῶν τρίψας, ἐν οἴνῳ δεύσας, ἐν εἰρίῳ 
,ὔ 1 LU τ -ῸὉὋ ἊΝ / / \ 
προστίθει. 1 Οἴνου λευκοῦ παλαιοῦ τὴν τρύγα χαταχαύσας χαὶ χατα-- 
δεύσας ἐν οἴνῳ λευχῷ χαὶ τρίψας, ἐν εἰρίῳ προστίθει. 1“ Χαλόάνην 
καὶ νέτωπον καὶ μίσυ ἐν ῥοδίνῳ μύρῳ ἐν ὀθονίῳ προστίθει. Eat 
ε ὡς , \ / » y > 30 / 0e 1 Ῥ ΄ τὶ 
ριον ὡς δύο πόσιας χαὶ χηρίον ἐν οἴνῳ ἐν ὀθονίῳ προστίθει. “' Βούτυ 
ρον χαὶ στυπτηρίην μέλιτι δεύσας ἐν ὀθονίῳ προστίθει. δ᾽ πὸν 
Ye À 2 2 1 ξι (ξ eu ὃ / 2 30 
σχαμμωνίης καὶ στέαρ ἐν μάζῃ ξυναναμίξας, οἴνῳ δεύσας, ἐν ὀθο- 
νίῳ προστίθει. 
λ À ὃ À 
98. Ἢν μὴ θέλη χυΐσχεσθαι, lniquos ὅσον χύαμον διεὶς ὕδατι, 


fn / NS: \ > δ 
δίδου πινεῖν, χαὶ ἐνιᾶυτον OÙ χυισχεται. 


1 Ἔτ, om. (, -- εἰλίξας GHIJK , Ald.- ὅθεν om. Κ. -- τὸ στόμα K. — ? θα- 
λασίου (. -- χηλὴν 6. -- εἰς Ὁ. -- ἔριον (ἃ -- ἑλίξας Ὁ. -- ἐρρήξας Ὁ. -- ἐνρήξας 
FGIS, ΑΙα. -- ἐλίξας K. -- ξηράνας C. — 3 Ante γλ. addit ἕτερον Η. -- γλίχωνα 
CHI, -- ξηρὴν λείην (. -- ξηρὸν λεῖον vulg.- ἐν μέλιτι (,, -- ἐν εἰρίω προσθεῖ- 
ναι (. --- # Ante 6. addunt ἕτερον CH. -- χαταχλύσας QG. -- τε om. C.— λαγῶ 
Ὁ. -- καὶ (. -- καὶ om. vulg. — 5 ἕτερον CH. -- ἐρίω (. -- χαθελίξας Ὁ. -- κατε- 
λίξας vulg. -- χατελλίξας (. --- δ ἕτερον CH. -- κανθαρίδα τρίψας οἴνω δεύσας 
προστίθει (. -- χανθ.... προστίθει om. restit. al. manu ante στυπτηρίην D. 
— 7 ἕτερον CH.- ποίην om. ὁ. -- πονήσας pro ποίην C.— ὃ ἕτερον CH.— 
λευχῷ om. CGHUK , Vaticana exempl. ap. Foes, Ald.- [ἐν] εἰρίῳ Lind.- 
ἐρίω C.— 9 ἕτερον C.- πειρητήριον DO. - ἕτερον pro veo. H.- νεοτόχῳ 
πειρητήριον Lind.- ῥόδινον.... προστίθει om. Κ. -- προστιθέναι C. — 1° ἕτε- 
ρον Η. -- βόλθιτον vulg.- βόλδιον (, Lind. -- πυρρῶν GHIK.— "! ἕτερον CH. 
- λευχοῦ om. C.- χατασχευάσας pro χαταδεύσας C.- κατασθέσας Valicana 
exempl. ap. Foes, Lind.- ἐν om. C.- οἴνω ὀθονίω pro εἰρίῳ (ἃ -- ἐν ὀθονίω 
Vaticana exempl. ap. Foes. --- " ἕτερον CH.- χαλ.... προστίθει om. ὁ. -- 
χάλδανον G.- vér. χαὶ χαλ, C.- καὶ ante νέτ. om. FG.— " ἕτερον (Η. - 
ἐλ.... προστίθει om:, restit. al. manu D.- ἐλατηρίον K.- ἐς pro ὡς C.- 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 415 
pliquez de nouveau (Aph. v, 59). Autre moyen explorateur : 
enveloppez un peu de nétopon (Auile d'amandes améres) dans 
de la laine, appliquez, et voyez quelle odeur vient par la 
bouche. 

97. (Différents pessaires.) Pessaires : mettez dans de la laine 
la bile du scorpion marin (scorpæna scrofa), séchez à l'ombre, 
et appliquez. Broyez du pouliot sec, humectez avec du miel, 
et appliquez dans de la laine. Grillez de la graine de courge et 
un têt, mouillez avec du vin, et appliquez dans du poil de 
lièvre et de la laine. Mettez dans de la laine de V’alun d'Égypte, 
et appliquez. Mouillez avec du vin des cantharides, et appli- 
quez dans de la laine. Mouillez dans du vin larmoise, et 
appliquez. Pilez du mélanthion (réelle) dans du vin blanc, et 
appliquez dans de la laine. A une nouvelle accouchée : appli- 
quez dans de la laine du parfum de rose et de la cire. Pilez le 
petit bulbe qui vient dans les blés (kyacinthus bulbosus, L. 
d’après Dierbach), mouillez avec du vin, et appliquez dans de 
la laine, Brülez la lie de vin blanc vieux, mouillez-la avec du 
vin blanc, broyez et appliquez dans de la laine, Appliquez du 
galbanum, du nétopon et du misy (sulfate de cuivre), avec du 
parfum de rose, dans de la laine. Prenez la valeur de deux 
potions d’élatérion, et de la cire avec du vin, et appliquez dans 
un linge. Prenez beurre et alun, mouillez avec du miel, et 
appliquez dans du linge. Mélez dans de la polenta du suc de 
scammonée et de la graisse, mouillez avec du vin, et appli- 
quez dans un linge. 

98. (Recette pour empécher une femme de devenir enceinte.) 
Si une femme ne veut pas devenir enceinte, délayez dans de 
… l’eau gros comme une fève de misy, donnez à boire, et d’une 
année elle ne deviendra pas enceinte. 


πόσηας C.— "'ὶ ἕτερον Η.-- Ante βού. addit ἕτερον᾽ ῥόδινον μύρον καὶ #n- 
ρὸν ἐν εἰρίω προστίθει Κ. -- βούτ.... προστίθει om. C.— "ὶ ἕτερον CH. -- 
σχαμμωνίας (-. -- συμμίξας (α -- ξυναν.... Ὁ. -- συναν.... vulg. --ἐν om. DGUK. 


— "᾿ μίσυ C.- δοῦναι (.-- χυήσετα: Cornar. ex libro 1 de Morb. Mul., 
Lind, 


416 DE LA NATURE DE LA FEMME. 
λ - -Ὁ 
99. Ἢν βούλῃ γυναιχὸς ᾿ ἐμπειρηθῆναι, εἰ ἔστι παιδοῦσα εἴτε μὴ, 


τῇ ἐρυθρᾷ λίθῳ τοὺς ὀφθαλμοὺς ὑπαλεῖψαι, καὶ ἣν μὲν ἐσέλθη τὸ 
φάρμαχον, “παιδυῦσα γίνεται: ἣν δὲ μὴ, οὔ. 

100. Ἦν ὅπαιδίου ἀφθᾷ τὰ αἰδοῖα, ἀμύγδαλα λεῖα τρίψας καὶ 
βοὸς μυελὸν, ἐν ὕδατι ἑψῶν, καὶ ἄλητον ἐμδαλὼν μικρὸν, διαχρίειν 
τὰ αἰδοῖα, χαὶ διαχλύζειν τῷ ὕδατι τῷ ἀπὸ τῶν μύρτων. 

101. Ἦν "παρθένος λιθιήση, τοῦ φύλλου διδόναι τῆς Αἰϑιοπιχῆς 


’ - - ΕἾ - \ λ 
ῥίζης σταθμῷ, ἐν οἴνῳ παλαιῷ διδοὺς ἐπὶ ἡμέρας δέχα, τὸ δὲ λοιπὸν 


διηθῶν ἐν ὕδατι ἐπὶ εἴχοσιν ὅ ἡμέρας, χαὶ λούειν δὶς τῆς ἡμέρης 
πολλῷ χαὶ θερμῷ, 

102. ὁ Καταπλάσματα σχόροδον, ἀνδράχνην, σέλινον, λωτοῦ καὶ 
χέδρου πρίσματα λεῖα δμοῦ μίξας, διεὶς μελιχρήτῳ, κατάπλασμα 
ποιέων, χατάπλασσε. TBarou φύλλα, μυρσίνης φύλλα, διιοῦ λεῖα 
διεὶς μελικρήτῳ, ξυμφυρήσας ἀλφίτοις, κατάπλασσε. F'Axrc φύλλα, 

1 , / (er 2 , A 5 1 , ΄ 
μυρσίνης φύλλα, τερμίνθου τὰ ἁπαλώτατα τὸν αὐτὸν τρόπον χατα- 
πλασσε. * Λωτοῦ πρίσματα, συχαμίνου φύλλα ὁμοῦ λεῖα μίξας, διεὶς 
ὕδατι ἀσταφίδος, χατάπλασσε. 

103. 1 Ὑποθυμιήσεις" οἰσύπην αἰγὸς ξηρὰ χόψας, καὶ χριθὰς πε- 
φωσμένας χαὶ ἐρηριγμένας, ἐν ἐλαίῳ δεύσας, ὑποθυμία. " Ἔλάφου 

͵ 
χέρας χαὶ ἐλαίας τὰς μήπω ἐχούσας ἔλαιον, ὁμοῦ λεῖα μίξας, θυμία. 
15 Ῥοῦν τὴν ἐρυθρὴν χαὶ ἄλφιτα πεφωσμένα ἐλαίῳ δεύσας, ὑποθυμία. 

! Ἐχπ. (. -- ἐμπυρηθῆναι 6. -- εἰ om. ὅ. -- ἔτι pro ἔστι F.- παιδίουσα vulg. 
- παιδέουσα Lind.- παιδοῦσα Ὁ. -- εἴτε καὶ (χαὶ om. C) μὴ vulg. -- γῆς ἐρυ-- 
θρᾶς pro τῷ ἐρ. Ὁ. -- λιθότους (sic) ἐπαλεῖψαι pro À. τοὺς 69. ὑπ. (. -- εἰσ- 
ἔλθη Ὁ. ---  παιδίουσα vulg.- παιδέουσα Lind.- παιδίουσσα J.- παιδασοῦ 
(sic) ἃ. -- γίγν. Ὁ. -- εἰ C. --- ὃ παιδίον K.- παιδιούση legit Cornar., prubat 
Foes in μοί. -- παιδεούσῃ Lind.- ἄφθα (. -- ἁφθᾷ 4Κ.-- ἀμνυγδάλια pro ἀμ.. 
λεῖα OC. ἕψων C.- μίχχον C.— λιθ. παρθένος ( -- χαρποῦ pro φύλλου 
legit Cornar.-— αἰθισπικῆς (sic) (. -- ἐν (ἐν om. C) σταθμῷ vulg. — 5 ἡμέρας 
C.- ἡμέραις CK.- καὶ À. ἑκάστης ἡμέρης δὶς χαὶ π. ai 0. C.— δὶς xai τῆς 
J.— 6 χατάπλασμα CHJ.- σχόρδον χαὶ ἀνδ. καὶ σέλ. χαὶ λωτοῦ σπέρμα καὶ 
α.-- μελίχρητον (.-- καὶ χατάπλασμα ποιῶν C.— 7 ἕτερον CH. -- μυρσ. φ. 
om. (. -- ῥοῦ pro ὁμοῦ Vaticana exempl. ap. Foes. -- ῥόδου lib. II de Morb. 
Mul.- μελίχρητον (.-- συμφυράσας C.—5 ἕτερον CH.- μυρσ. ©. om. J.- 

"φύλλα om. Κ. -- τερμινθίνης DQ'.- τερμίνθης HI. — 9 ἕτερον CH. -- λω.... 
χατάπλασσε Om. J.- Post φύλλα addit ῥοῦ φύλλα (.-- σταφίδος (. --- "' ὕπο- 
θυμίησις (. -- ὑποθυμιάσε!ς Ὁ. -- ὄτος σταῖς (σταὶς CHI) ἢ (ἢ om. C) αἰγὸς ξη- 
pas (ξηρὰς (616; ξηρὰ D ; ξηρὸν K) (ὄϊος ἢ αἰγὸς κέρας Cornar.) κόψας vulg. 
- ο᾽σύπην αἰγὸς ξηράνας [xai] κόψας Lind.-La correction de Lind., du 
moins en ce qui concerne οἰσύπην, paraît bonne; comparez I. I] des Mal. 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 417 

99. (Recette pour reconnaitre si une femme est grosse.) Vou- 
lez-vous reconnaître si une femme est enceinte ou non, frottez- 
lui les yeux avec la pierre rouge : si la substance pénètre, elle 
est grosse; sinon, non (voy. Argument des Aph., t. V, p. 433, 
et le passage parallele d’Aristote). 

100. (4phthes aux perties génitales de l'enfant; reméde.) 
Si les parties génitales de l’enfant sont aphtheuses, pilez des 
amandes et de la moelle de bœuf, faites cuire dans de l’eau, 
ajoutez un peu de farine, oignez les parties génitales, et faites 
des lotions avec l’eau de baïes de myrte. 

101. (Recette contre la pierre chez une jeune fille.) Si une 
jeune fille a la pierre, donnez une drachme de la feuille de la 
racine éthiopique (sabvia æthiopis, L.) dans du vin vieux, pen- 
dant dix jours; vous passez le reste, et vous le donnez dans de 
Peau pendant vingt jours; on lavera deux fois par jour avec 
beaucoup d’eau chaude. 

102. (Cataplasmes.) Cataplasmes : ail, andrachné (portulaca 
oleracea), persil, sciure de lotus et de cédros (juniperus 0.1} - 
cedrus), broyez, mêlez, mouillez avec du mélicrat, faites un ca- 
taplasme et appliquez. Feuilles de ronce et de mÿrte; broyez, 
mouillez avec du mélicrat, pétrissez avec de la farine d’orge, et 
appliquez en cataplasme. Feuilles de sureau, feuilles de myrte, 
parties les plus tendres du térébinthinier ; appliquez de la même 
facon en cataplasme. Sciure de lotus, feuilles de sycaminus 
(morus nigra); mélez, broyez, mouillez avec de l’eau de raisin 
sec, et appliquez en cataplasme. 

103. (Fumigations.) Fumigations : broyez du suint sec de 
chèvre et de l'orge grillée et concassée, mouillez avec de 
l'huile, et faites une fumigation. Corne de cerf et olives n’ayant 
pas encore d'huile; broyez, mêlez, et faites une fumigation. 
Sumac rouge et polenta grillée; mouillez avec de l'huile, et 
des Femmes, τὸ λεγόμενον οἰσύπη αἰγὸς ξηρὰ χόψαι. -- χαὶ èpno. ἐν om. C. 
- ἐρηρισμένας Vaticana exempl. ap. Foes, Ald.- ἐρειγμένας (sic) Ὦ.-- ὑπο- 
θυμίη (Ὁ, -- ϑυμία (D, al. manu ὑποθ.) GHUK.— " ἕτερον (Η.-- αἱ μήπω 
ἔχουσιν (. -- μίξας λεῖα ὑποθυμιῆν (Ὁ. --- 3 ἕτερον CH.- ῥοῦν.... ὑποθυμία 
om. 6. - πεφρυγμένα 6. -- ὑποθυμιῆν C.- θυμία DHIJK. 

TOM. VIl. 27 


418 DE LA NATURE DE LA FEMME. 

1 Ἄλφιτον καὶ βόλόιτον χαὶ ἄχυρα ἐλαίῳ δεύσας, ὑποθυμία. ? Awrod 
πρίσματα χαὶ ῥοῦ φύλλα χαὶ κυπάρίσσου ξηρῆς πρίσματα οἴνῳ δεύ- 
σας μέλανι αὐστηρῷ, ὑποθυμιῆν. ὁ Χαλθάνην, μάννην, ῥητίνην μύρῳ 
δεύσας, ὑποθυμιῆν. "Αἰγὸς χέρας χαὶ κηχίδα καὶ στέαρ ϑὸς χεδρίῃ 
δεύσας, ὑποθυμία. ὃ Ὄνων τὴν ἐπὶ τῷ ποδὶ γῆν ξύσας χαὶ ὀνίδας 
οἴνῳ μέλανι δεύσας, ὑποθυμιῆν. 

404. ὁ Κλυσμοί" μυρσίνης φύλλα καὶ δάφνης χαὶ χισσοῦ ἐν ὕδατι 
χλιερῷ χλύζειν. TPoù φύλλα χαὶ ῥοιῆς γλυχείης καὶ βάτου, ἐν μελι- 
χρήτῳ ἀφεψῶν, ἀποχέων, χλύζειν. ὃ Τῆς ἀκτῆς τὰ φύλλα χαὶ τῆς 
σχίνου ἀφεψῶν ὕδατι, ἀποχέας, ἀχροχλίερον χλύζειν. ϑΝΙαράθρου 
δίζαν κόψας, ἐν ὕδατ: ἀφεψῶν, καὶ χράμδης, ἐπιχέας ἔλαιον, ἔπειτα 
ἀποχέας, χλύζειν. 1 Οἰνάνθην χαὶ χύπερον χαὶ ἀσταφίδας ἀφεψῶν ἐν 
μελικρήτῳ, κλύζειν. "᾿ Μαάλαγμά τι ἐν ὕδατι ζέσας, ἀποχέας τὸ 
ὕδωρ, ἀχροχλίερον χλύζειν. 15 κυπαρίσσου πρίσματα χαὶ ἀμάρακον 
ἐν γλυχεῖ χεχρημένῳ ὕδατι ἀφεψῶν, χλύζειν. Epruhov χαὶ λευχοΐου 
τὴν ῥίζαν ἀφεψῶν ἐν μελικρήτῳ, χλύζειν. 1 Ὑπερικὸν καὶ σχῖνον xak 
χεδρίδας ἐν ὕδατι ἀφεψῶν, ἀχροχλίερον κλύζειν. 15 Κηρίον καὶ βούτυ- 
ρον χαὶ ῥητίνην χαὶ χηνὸς ἔλαιον ἐν ὕδατι ἀφεψῶν, χλύζειν. 

105. ““Πυριήσεις" αἴρας φώξας καὶ χαταλέσας, ἕψε ἐν ὀξυχράτῳ 

: 


1 *Exepov (, -- ἄσφαλτον pro ἄλ. C, Vaticana exempl. ap. ΕῸ65. -- ἄχυρον 
ΑΕ, - ἄχυρα [χριθῶν] Lind. -- ποθυμιῆν C. — ? ἕτερον CH. --λ. xp. χαὶ zum. 
ξηρῆς καὶ ῥοῦ φύλλα οἴνω J.— χαὶ ῥοῦ φ. χαὶ χυπ. ξ. xp. om. [π6. -- ξηρὰ 
pro ξηρῆς np. (.-- μέλανι δεύσας γυ]ρ. -- δεύσας μέλανι (. --- 5 ἕτερον CH.- 
χαλ.... ὑποθυμιῆν om. ΕὉ, -- χαλ.... ὑποθυμιῆν ponitur post ὑποθυμία ὅ. -- 
μάννην (Ὁ. -- μάνναν vulg.- μάννα 1.-- οἴνω pro μύρῳ C, Vaticana exempl. 
ap. Foes. --- ‘ ἕτερον CH.- χαὶ om. C.- χηχίδα IK, Lind.-xxtd2 vulg. -- 
ὀτὸς ὀστέα pro στ. doc (. -- ὀστέα pro στέαρ Vaticana exempl. ap, Foes.- 
χαὶ (καὶ om. C) χεδρία (χέδρια DIs; χέδριον Lind.; χεδρίη C) νυ]ρ. -- δεύσας 
C.- δεύσας om. vulg.- ὑποθυμιιῆν (. --- ἕτερον CH, -- ὄνου (, -- ἵππον ὑπὸ 
δυαινῶν (sic) pro τὴν ἐπὶ τ. π. γῆν (.-- τῶν ὀνίδων pro χαὶ ὀνίδας C. — 
δ χλυσμὸς ὁ. -- βάτου pro δάφνης ὁ. -- κυσσοῦ C.- ἐν μελικρήτω ἀφέψων ἀπο- 
χέων pro ἐν ὕ. χλ. “. -- χλειηρῷ νυ]5.-- χλιερῶ (. --- 7 ἕτερον (. -- γλυχείης C, 
Vaticana exempl. ap. Foes.-y}. om. vulg. --ἐν ὕδατι χλιηρῶ pro ἐν μ. ἀφ. 
ἀποχέων ἡ. ---- ἕτερον (, -- ἐχίνου vulg.-cytvou Cornar. et Foes ex libro Il 
de Morb. Mul., Lind.-Post ÿ5. addunt ἔλαιον ἐπιχέων C, Vaticana 
exempl. ap. ΕῸ65. -- ἀχροχλίερον C.- ἀχροχλιήρως vulg. —* ἕτερον (.--μα- 
ράθου CHJK.- ἔλαιον ἐπιχέων ἔπειτεν ἀποχέων C. — 1 ἕτερον 6. -- χύπειρον. 
Ὁ, -- χύπαιρον CI. -- ἀσταφίδα CDHIJK. -- ἀφέψων (. --- "' ἕτερον C.- μαλά- 
γματι Η. --ὠ νώματα (sic) pro μ. τι (, - μαλαχὴν pro μ. τι Lind. ex Cornario, 
qui habet : malagmata : malvam et fœæniculum, etc. -- τὸ om. C.- ἀχροχλίη- 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 419 


faites une fumigation. Polenta, bouse de vache et paille ; mouil- 
lez avec de l’huile, et faites une fumigation. Sciure de lotus, 
feuilles de sumac, sciure de cyprès sec; mouillez avec du vin 
noir astringent, et faites une fumigation. Galbanum , manne, 
résine; mouillez avec du parfum, et faites une fumigation. 
Corne de cerf, noix de galle, graisse de porc; mouillez avec 
de la résine de cédros (juniperus oxycedrus), et faites une 


4 


fumigation. Raclez la terre qui est sous le sabot de l'âne, pre- 
nez du crottin d'âne, mouillez avec du vin noir, et faites une 
fumigation. 

104. (njections.) Injections : feuilles de myrte, de laurier 
et de lierre, dans de l’eau tiède; injectez. Feuilles de sumac, 
de grenadier doux, de ronce; faites cuire dans du mélicrat, 
transvasez, injectez. Feuilles de sureau et de lentisque; faites 
cuire dans de l’eau, transvasez, et injectez tiède. Pilez des 
racines de fenouil, faites cuire dans de l’eau avec du chou, 
après avoir versé de l’huile; transvasez, injectez. OEnanthe 
(fleur de vigne), cypérus (cyperus rotundus), raïsins secs ; faites 
cuire dans du mélicrat, injectez. Faites bouillir dans de l’eau 
un emplâtre émollient quelconque, transvasez, injectez tiède. 
Sciure de cyprès, amaracus (origanum majorana); faites cuire 
dans du vin cuit coupé d’eau, et injectez. Serpolet, racine de 
leucoiïium {vzola odorata); faites cuire dans du mélicrat, et Imjec- 
tez. Hypéricum, lentisque, baies de cédros ; faites cuire dans de 
l’eau, et injectez tiède. Rayon de miel, beurre, résine, graisse 
d’oie; faites cuire dans de l’eau, et injectez. 

105. (Fomentations.) Fomentations : grillez de l’ivraie, pilez, 


ρον vulg.- ἀχροχλνέρω (.-- ἀχροχλίερον ὈΚ. -- ἀχροχλίαιρον HI. -- ἀχροχλία- 
ρον J.— 2 ἕτερον C.- ἀμαράκινον Ὁ. -- ἀμαραχὸν (, -- μαράχινον FGHUXK, 
Vaticana exempl. ap. Foes, ΑἸα, -- κεχραμμένω (, -- χεχρημμένω Ald. --ὅδα- 
get pro ὕδ, C, Vaticana exempl. ap. Foes. --- "᾽ ἕτερον C.- λευχαΐνον (sic) 
α, --μελιχρητικῶ C.— " ἕτερον C.- ὑπεριχοῦ HIJ.- σχίνον K.- κεδρίνας 
FGHLJ, Ald.- ἀκροχλίηρον vulg.- ἀκροχλίαρον DJ.- ἀχροχλίαιρον HI. -- 
ἀκροχλίερον Κ.-- χλύζειν ἀχροχλιέρω C.— 1 ἕτερον C.- Post χλύζειν addit 
ἀποζέσας C— 6 πυρίησις C.- φώσας (.-- χαταδεύσας pro χαταλ. DFGIIKQ", 
Lind.- ἀχκρατεστέρῳ vulg.- ἀχρήητεστ. ὈΗΠ9Κ. -- ὅταν (ἃ. -- συνεψήσης C.- 
ἐνδύσας 1.-- ἐς CDHIK,- εἰς vulg. 


490 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


, Ν 


- , Le - \ 
ἀχρητεστέρῳ᾽ ὅχόταν δὲ ἑψήσης, ἐνδήσας ἐς ὀθόνιον, πυοιῆν. ‘axodc 
΄ [4 4 ΄ LA L'AN ᾿ ὃ 4 LES τὰ Ψ LA 
φώξας χαὶ περιπτίσας, ποιήσας ἄλευρα χονδρότερα, ὕδατι ἀφεψή- 

- 2 2 , "Ὁ 3.1 ’ 
σας, ἐνδήσας ἐς ὀθόνιον, προστίθει. ?’Opofouc τὸν αὐτὸν τρόπον 
rs \ / A \ , ΄ 
ποιέων, πυριῆν᾽ ἀγαθὸν δὲ χαὶ 6 ἐλελίσφαχος τὸν αὐτὸν τρόπον γινό: 
- - 7 2 
μενος. 5᾽᾿ Ἐλελίσφαχον χαὶ ὑπεριχὸν ἀφεψῶν ἐν ὕδατι, ἐν τῷ ἀφεψή- 
-᾿ ΄ La LA 
ματι ἄχυρα κριθῶν ἑψήσας, ἐνδήσας ὀθονίῳ, πυρία. Λωτοῦ πρίσματα 
x , - ,“᾿ SO (a 19 - 6 ΄ 29/ > 
καὶ χυπαρίσσου ἀφεψῶν ἐν ᾿ἀσταφίδος dmobpéyuurt, ἐνδήσας ἐς 
5 2. / 5? \ “ té 4 “ τὰ C2 LCL #4 
ὀθόνιον, πυρία. © Ehatns φύλλα χαὶ μυρσίνης καὶ κισσοῦ χαὶ δάφνης 
Da : εἴ , 4 - 
ἑψῶν δἐν ὕδατι, ἀποχέας τὸ ἀφέψημα, ἕψε ἐν αὐτέῳ ἄχυρα χριθῶν, 
ε 3 n7/ D sf? ,ὔ Η / \ Là 
ἔπειτα ἐνδήσας ἐς ὀθόνιον, πυρία. Kurapicoou πρίσματα καὶ κέδρου 
ὶ πίτυρα Ἰχριθῶν, δμοῦ μίξας ἐν ἀποδρέγμιατι ἀσταφίδο οήσα 
καὶ πίτυρα Ἰχριθῶν, δμοῦ μίξας ἐν ἀποδρέγμ. σταφίδος, φυρήσας 
χαὶ ποιήσας ἄρτον, ὀπτήσας, θερμὸν ἐς δάχος ἐνδήσας, πυρία. 
ϑΛευχοΐου τὸν χαρπὸν ἢ τὰς ῥίζας ἀφεψήσας ὕδατι, χαὶ τῷ ὕδατι 
- ΕΣ 4 \ 3 / = | 7,7 
φυρήσας πίτυρα πυρῶν, ἄρτον ποιήσας, θερμὸν ἐς ῥάχος ἐνειλίξας, 
, 9 A! g Ἂ » ds τι L LA RE : "4 1 LA 
πυρία. *’Tov ἕρπυλον ἐν ὕδατι ἀφενήσας, τῷ ἀφεψήματι πίτυρα πύ- 
9 sus ’ ΄ ΡῈ \ / : 
ouvx ἐμδαλὼν, τὸν αὐτὸν τρόπον πυρία. Ivory δὲ χαὶ σπόγγον 
\ \ πὶ - “, 
θερμαίνων χαὶ προστιθεὶς, χαὶ εἰρίοισι μαλθαχοῖσι, xat ῥάχεσιν 


112,7 rs ’ ; , ES - ΄ A 7ὔ 
ξοιοισι, χα: οστρᾶχινοισιν αγγειοισιν VOWp ETL/EUY, χαι θυλαχίοισι 


A ,ὔ \ -- s # # τ 
τὸν αὐτὸν τρόπον, καὶ τῶν ἀφεψημάτων ἐγχέων, πυρίῆν. 
7 À C3 \ -" “Ὁ 
106. ΙΚαθαρτήριον: ἣν γυναῖχα μὴ δυναμένην τεχεῖν, χυῆσαι 


θέλης ποιῆσαι, σκέψασθαι χρὴ ἐν τοῖσι χαταμηνίοισιν, ἤν τε χολώ- 
13 


- 
2 


D bé LAN ! ai mn ΄ 7 5» 
δης, ἤν τε φλεγματώδης ἡ. Γνώση δὲ ᾿ὁτῷδε- πρότερον ψάμμον ἐμ- 


\ τῷ 


\ 2 4 (4 \ , \ LA # 
Gahwv ἐς τὸν ἥλιον λεπτὴν, ξηρὴν, 6xoTuv τὰ καταμήνια γένηται, 


"Ἕτερον (.. -- φώσας CO. -- περιπτήσας vulg.- περιπάσας CG, Vaticana 
exempl. ap. 65. --περιπτίσας DIK, 11π4. -- καὶ (χαὶ om. C) ποιήσας vulg. 
- χονδρώδη vulg.—yovüporepx (ἃ, --ἰἐν ὕδατι ἑψήσας (Ὁ. -- ἐνδήσας om. C.- 
εἰς vulg. ès CHIJK. -- τίθει DFGHIK.- πυοιῆν pro προστ. ὅ. — ἕτερον C. 
- ποιῶν (.-- ἀγαθ.... yivouevoc om. C.- 6 om. FG, Ald.—3 ἕτερον" τὸν ἐλ. C. 
— ἐνδήσας ὀθονίω (. -- ἐς ὀθόνιον pro évô. 08. (addit Lind. ἐνδήσας) vulg.- 
ropiiv CO. — ὁ σταφίδος C.— 5 ἕτερον (.-- ἐλαίης.... πυρία om. (D, restit. al. 
manu) FGHIJK.-zxv650ù C, Ald.— δ ἐν om. C.-£Ve om. (. -- πυριῆν C. — 
"πυρῶν Ὁ. -- σταφίδος ἀποδρέγματι sine ἐν C.-àot. ἐν &xo6p. DHUK.- 
Ante ῥάχος addit ἐρρέον C.—és ἐρίον pro ῥάχος Vaticana exempi. ap. 
Foes.—éveut£uc pro Evo. (ΕΟ -- πυριῆν C.— ὃ ἕτερον. Τοῦ λευχοῦ τὸν C.- 
ἀφεψ. ἐν ὕδατι (. -- χαὶ om. (. -- χριθῶν (D, al. manu πυρῶν) β΄, Vaticana 
exempl. ap. Foes, Lind.-rusov ΟἸΚ. -- ὀπτήσας pro ποιήσας D (Η, al. 
manu) θ΄, Lind.— ῥάχω (sic) sine ἐς J.- ἀνειλίξας (ὐ.-- πυριῆν C.— ϑ τὸ C. 
- ἑψήσας C.- ἀπεψήματι (. -- πύρινα πίτυρα D. -- πύρρινα GHIK.-èu6. om. 
Ο, -- πυριῆν (. --- 10 πυριῆν δὲ rai σπόγγον C.- σπόγγους pro π. δὲ χαὶ on. 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 4921 


faites cuire dans de l’oxymel pur ; quand c’est cuit, mettez dans 
un linge, et fomentez. Grillez et décortiquez des lentilles, faites- 
en une farine grossièrement moulue, faites cuire dans l’eau, 
mettez dans un linge, et appliquez. Préparant de la même 
facon de l’ers, appliquez. La sauge employée semblablement 
est bonne aussi. Faites cuire de la sauge et de l’hypéricum 
dans l’eau, faites cuire de la paille d’orge dans cette décoction, 
attachez dans un linge, et appliquez. Sciure de lotus et de 
cyprès; faites cuire dans une décoction de raisins secs, attachez 
dans un linge, et appliquez. Feuilles d’olivier, de myrte, de 
lierre et de laurier; faites cuire dans de l’eau, transvasez la 
décoction, faites cuire dans cette décoction de la paille d’orge, 
attachez dans un linge, et appliquez. Sciure de cyprès et de 
cédros, son d’orge, mélez le tout dans une décoction de raisins 
secs, pétrissez, faites un pain, faites-le cuire, attachez-le chaud 
dans un linge, et appliquez. Graine ou racine du leucoïum 
(viola odorata); faites cuire dans l’eau ; avec cette eau, pétrissez 
du son de blé, faites un pain, enveloppez-le chaud dans un 
linge, et appliquez. Faites cuire dans de l’eau du serpolet, 
jetez dans cette décoction du son de blé, et appliquez de la 
même facon. Fomentez encore avec des éponges chaudes, avec 
de la laine molle ou des lainages, avec des vases de terre ou 
des outres ; versez-y les décoctions, et appliquez. 

106. (Recette pour faire enfunter une femme, et pour recon- 
naître st elle est bilieuse ou pituiteuse.) Mondificatif : voulez- 
vous faire enfanter une femme qui ne peut enfanter, examinez 
dans les menstrues si elle est bilieuse ou pituiteuse. Vous le 
reconnaîtrez à ceci : commencez par jeter au soleil, quand les 
règles vont, du sable léger et sec, puis, sur ce sable, versez 
du sang des règles, et laissez sécher au soleil; si la femme est 


vulg. -- εἰρίοις C.- μαλαχοῖσι C.— "' αἰγείοις pro ἐρ. (. -- ἐρέοισιν Ald., . 
Frob.- ἐρ. om. ὈΕΟΙΜΚ. -- χαὶ τοῖς ὀστ, (Ο. -- ὀστραχίοισιν νυῖρ. -- ὀστραχί- 
νοις (. -- ὀστραχίνοισιν DGBIJK, ΑἸα. -- ἐγχέων Ε. -- θηλαχίοισι C. — © χα- 

αρτήρια ὉὨΗ͂. -- θελήση C.- θέλεις Κα. -- τοῖς C.-7 om. C.— " τόδε νυ]. -- 
τῶδε (. -- ὑποθαλὼν (. -- εἰς νυ]. -- ἐς ΟΡΗ. -- [καὶ] ξηρὴν Lind.-6tav C.- 
γένητα: Ο. -- τένωντα! vulg. 


" 


429 DE LA NATURE DE LA FEMME, 


et à ar PA SR EPS ΨΩ; - als x 
ἐν τῷ ἡλίῳ, ' ἀποχέας τοῦ αἵματος, Éd ξηρανθῆναι" χαὶ ἣν μὲν yo 
SAS Fr RON Que >. ! 5 = ΨΥ x / Ε 
λώδης ἡ, ἐπὶ τῇ "ψάμμῳ ξηραινόμενον τὸ αἷμα χλωρὸν γίνεται" ἣν 
» T : 1 — - 
δὲ φλεγματώδης, οἷον μύξα. Τουτέων οὖν δ ὁχότερον ἂν ἦ, χαθήρας 
/ -“ 5 

τὴν χοιλίην, ἤν τε ἄνω ἦν τε κάτω δοχέη σοι δεῖσθαι, εἶτα διαλιπὼν 

LA 29 7 Y «ε ΄ LA 
ἡμέρας ὀλίγας, τὰς ὑστέρας χαθαίρειν. 

FA 
107. Ὑστερέων πυρία:" ἣν ᾿σχληραὶ ἔωσιν αἱ ὑστέραι χαὶ μὴ 
5 ᾿" , Ξ 
χυΐσχηται, οἶνον ὡς ἥδιστον ἴσον κεράσας, ὡσεὶ τρία ἡμίχοα Ἀτ- 
᾽ Ὁ Ὁ τ { 5 
τιχὰ, χαὶ μαράθρου ῥίζας, καὶ τοῦ καρποῦ "τοῦ μαράθρου τετάρτην 
μοίρην, καὶ ῥοδίνου ἀλείμμιατος ἡμικοτύλιον - ταῦτα ἐγχέας ἐς ἐχῖ- 
νον χαινὸν, χαὶ τὸν οἶνον ἐπιχέας, τοῦ δὲ δἐχίνου τρυπῆσαι τὸ ἐπί- 
θευα, χαὶ ἐνθέντα χάλαμον πυριῆν᾽ τὸν δὲ κάλαμον σὺν τῷ ἐπιθέ-- 
>] # à \ F4 τὦ 5 , 7 » Α͂ 
μάτι ἀφαιρέεσθαι" ἣν γὰρ ἄνευ τοῦ ἐπιθέματος ΄ ἀφαιρέεηται, 
χαυθήσεται, ᾿Ἐπὴν δὲ πυριήσηται, τὴν σχίλλην προστίθεσθαι, ὡς 
/ ΄ 8 ͵ δὲ CARE N > À x 7 ἘᾺ 
χάτω γέγραπται" ὅπροστίθεσθαι δὲ ἔστ᾽ ἂν φῇ μαλαχὸν εἰναι τὸ 
στόμα χαὶ εὐρύ. 
A a ΩΝ Ἂ > - 

108. Kat ἣν ἑλκωθῇ χαὶ. φλύχταιναι ὦσιν ἐν τὴ καθάρσει, ἣν μὲν 
+ \ Le e ns Ψ \ y sf . ΡῚ «ὦ» 3” LA 
ἄχρα τὰ χείλεα ÉxO OT, ἄνισον καὶ χήνειον ἔλαιον ἐν δοδίνῳ ἐλαίῳ 
τρίψας, 10 ἐς εἰρίον ἐνειλίξας, σάρχα Booc λαῤὼν παγυτέρην τοῦ με- 
γάλου δαχτύλου τοῦ πόδος, μῆχος δὲ ἕξ δαχτύλων, "χρίσας τῷ φαρ- 
μάχῳ, περιελίξας τῷ εἰοίῳ, τὸ φάομακον ἀνασπογγίσας, τὸ ἔσχατον 
- x Ἂ + ὔ ù 7 ἊΣ - 
τῆς σαρχὸς, ὃ μέλλει ἔξω εἶναι, λίνῳ δήσας, ἔνθες τὸ Ψιλὸν τῆς 


-" 
> 


\ > \ ΄ Te + ἐν: 
σαρχὸς ἐς τὰς μήτρας, οὗ ἂν. τὸ ἕλκος À. 


109. “Ζ;Τυναιχεῖα χαθαρτήρια- ἣν μὴ πορεύηται ἣ χάθαρσις, λα- 


\ / 2 V4 d ! \ 2 ͵ / \ 
Guy GIXUNS € TECLUVTV οσον τριώδολον χαι αρτεμιίσιην TOUV χαι 


ι Ἐπιχέας ΟἹ -- εἴα (. --- ? ἄμμω Ὁ. -- γίνηται Ald.- φλεγματῶδες D. -- φλε- 
γματώδης ἡ G.—3 ὅπ. C.-àv om. Κι. -- δοχεῖ Ὁ. -- δοχέει ὅ. -- εἶτα om. C.- 
ὀλίγας Au. (ὐ — ὁ χληραὶ (sic; Η. -- πλῆρα: (sic) FGIK. -- πλήρεις 70’. -- ἐῶ- 
σιν Ὁ.-- αἱ ὕστ. om. ( -- χυΐσχεται C.- ἴσον ἴσῳ χ. L, Lind.-Gotpta (sic) ἡ 
pro ὡσεὶ! τρία (. -- ἡμιχόεα Ὦ4],, Lind.—uxos6ovu (bis) CGHUK, ΑἸα. --- 
5. τοῦ om. (. -- μοῖραν 6. -- μοίραν Ὦ. -- ἀλείματος Ὁ. -- ἡμιχοτύλην. vulg.= 
ἐμικοτύλιον ΟΚ. -- ἐχίνον 1, Frob.-xevèv (χ. om. Ald.) vulg.= ζαινὸν 
Érot., p. 110. Lind.—zoù οἶνον pro χαινὸν C. — ὃ ἐσχίνου Frob.- τὸ om. 
6. -- ἀφαιρεῖσθαι (. — 7 ἀφαιρέηται ὅ. -- ἀφαιρεῖταν (.. -- ἀφαιρῆται FHIKQ.- 
ἀφαιοέης vulg.- χαταχαυθήσεται C.-— σχίλλην C.- σχίλλαν vulg. --- 5 χαὶ 
προσχεῖσθαι ἐπ’ ἀμφοῖν μὴ μαλθαχὸν pro προστ. δὲ ἔ. ἂν φῇ μ. ἃ. --μμαλθα- 
χὸν ὅ.---Ξ χαὶ ἣν (ἐὰν Ο) μὲν (μὲν om. C) ἐλ. vulg. -- φλέχτενες FH. φλυχταῖ- 
ναι CD, ΕΤΟΡ. -- φλυχτένες {2Κ. -- φλεχτένες G, Ald.- ἄννησον vulg. -- ἄνισον 
CDHJ.- ἄνησον K.— " εἰς ἔριον (. -- ἐρίον 1.-- ἐνελίξας ΗΜ Κ. -- παχύτερον 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 4923 


bilieuse, le sang desséché sur le sable est jaune; si elle est 
pituiteuse , il est comme une mucosité. Conformément à celle 
de ces deux dispositions qui existera, purgez le ventre par 
haut ou par bas, selon que vous le jugerez nécessaire; puis, 
après un intervalle de quelques jours, purgez les matrices. 

107. (Fomentation pour la dureté de matrice.) Fomentations 
utérines : si les matrices sont dures et que la femme ne devienne 
pas grosse , prenez du vin très-agréable, coupez-le de moitié 
d’eau, de manière à avoir trois demi-conges attiques, prenez 
des racines de fenouil, un quart de graine de fenouil et une 
demi-cotyle de parfum de roses; mettez dans un pot neuf, 
versez le vin, percez le couvercle du pot, mettez-y un roseau, 
et fomentez : on ôtera le roseau avec le couvercle; car, si on’ 
l’ôte sans le couvercle, on sera brülé. Après la fumigation, on 
mettra en pessaire la scille, comme il est écrit plus bas, et on 
lappliquera jusqu’à ce que la femme dise que l’orifice est mou 
et large. 

108, (Ulcération utérine ; pessaire pour la guérir.) Si la par- 
tie s’ulcère, et qu'il se forme des phlyctènes dans la mondifi- 
cation, au cas où l’extrémité des lèvres est ulcérée, prenez 
anis et graisse d’oie, broyez dans de lhuile de rose, roulez 
dans de la laine, coupez un morceau de viande de bœuf plus 
gros que le gros orteil, et long de six doigts, frottez-le avec 
cette préparation, enveloppez-le dans la laine, épongez la pré- 
paration, attachez avec un fil le bout de la viande qui doit être 
dehors, et mettez-en l’extrémité mince jusque dans les matrices, 
là où siége l’ulcération. | 

109. (Pessaires mondificatifs, c'est-à-dire propres à provoquer 
l’éruption des règles ou à faciliter la conception.) Mondificatifs 
féminins : si les règles ne marchent pas, prenez trois oboles 


Ald.-mayutépou β΄. -- τοῦ (τοῦ om. vulg.) ποδὸς CDHIK(".- χαὶ μῆχος 
δέκα δακτύλων (. --- "' χρήσας 1. -- περιελλ, C.- ἐρίω (. -- ἀνασπογγήσας C.— 
ἡ C, Vaticana exempl. ap. Foes, Lind.-—% om. vulg., — 3 γυναικείων Lind. 
— σιχύην (. -- ἐντεριόνην Ἡ. --ν εἰρίω ΕΘΗ Κρ’, Lind. -- ἔρριον (, -- ἐνειλ- 
λίξας ( -- ἐνειλίξας D. 


494 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


0] ’ 


λιδανωτοῦ ὀδολὸν, τρίψας, ἐν élire μίξας, ἐς εἰρίον ἐνελίζας, ποόσ- 
θες πρὸς τὸ στόμα τῆς υνήτρης, ᾿τῆς ἡμέρης πεντάχις τοῦτο ποιῶν. 
2'T0 ἀμπέλιον τρίδων χλωρὸν ἐν μέλιτι, χαὶ ἐς εἰρίον ἐνελίξας, προσ- 
τιθέναι τὸν αὐτὸν τρόπον. δ΄ Τῆς χυπαρίσσου τὸν χαρπὸν “καὶ σι- 
LA ΕῚ ἝἙ LA 3 A] A] ' , ἊΣ LA σιν, ! #2 
χυώνης ἐντεριώνην χαὶ λιδανωτὸν τρίψας ἐν τῷ abri, ῥοδίνῳ μύρῳ 
διεὶς χαὶ μέλιτι, ἐνελίξας ἐν εἰρίῳ,, πρόσθες ὅ τὸν αὐτὸν τρόπον. Ts 
χυπαρίσσου τὸν καρπὸν χαὶ λιδανωτὸν “τρίψας ἐν τῷ αὐτῷ, ῥοδίνῳ 
αύρῳ διεὶς χαὶ μέλιτι, ἐνελίξας ἐν εἰρίῳ, πρόσθες. Τ᾿ Αὐρότονον ὅσον 
τριώδολον τρίψας ἐν μέλιτι, ἐς εἰρίον ἐνελίξας, προστίθει, ὃ Ἔλατη- 
ρίου ὀδολὸν καὶ σμύρνης ὀδολὸν τρίψας, χαὶ μέλιτι ἐς εἰρίον ἐνελί-- 
, ΕἸ \ ARTE E 9 4 / S 
ξας, προστίθει, Ἢν γυνὴ μὴ χυΐσχηται, 5" καθαρτήριον ταύρου οὐ- 
ρον ξυλλέξαι ὅσον τρεῖς χοτύλας, ἔπειτα λαδὼν ἀρτεμισίην ποίην ἢ 
΄ À sn A! n/ \ \ LAN , 13 
παρθένιον ἡ AOLAVTOV χαι οαφνὴν χλωρὴν χαι χεόρου πρισματα, X0— 
ψον λεῖα 3 ἐν ὅλμῳ, εἶτα ὀρύξας βόθρον, ἐγκαύσας τε ἄνθραχας, χαὶ 
ἐπιθεὶς χύτραν, ἔγχεον τὸ οὐρον τοῦ ταύρου, καὶ ἔμδαλε τὰ χεχομ-- 
LS PEL VE DCE dE εοιθεὶς δί ἐπίθ ΕΝ 1 
μένα “ἐν τῷ ὅλμῳ ἔπειτα περιθεὶς δίφρον, ἐπίθες τῆς ἀρτεμισίης 
, 123 ὁ ENST ἜΣ 3 ἢ λ Ξ: 
ποίης, À ὕσσωπον, ἢ ὀρίγανον" εἶτα ἐπικαθίσας τὴν γυναῖχα, πυ- 
15 


n 


, “} A Ver d “τε , .«- - 5» \ \ 
ρίησον ἕως ἂν ἱδρώση - “ἢ ὅταν δὲ idpuon, λοῦσαι θερμῷ ἐς δὲ τὸ 
Ne 4 1 / PA 
λουτρὸν ἐμόαλεῖν τὴν ἀρτεμισίην καὶ δάφνην εἶτα προόσθετον 1" ποιῖ- 
A3 ΠΕ ΜῈ , μὴ AG 2 # < ΕΣ DS 2, λίξας 
σαι ἢ ἀρτεμισίην, ἢ βόλόιον ἐν οἴνῳ λευχῷ τρίψας, εἰρίῳ ἐνειλίξας, 
΄ -- = δ, , Ὁ 7 
προστιθέτω᾽" ταῦτα ποιέειν ἐφ᾽ ἡμέρας τρεῖς " “ὅ εἶτα χοιλάσθω παρὰ 
ol 1 \ Ὁ 
ἀνδρί, Προσθετὸν 1 χυητήριον: ἐχ νίτρου χαὶ λιόανωτοῦ βάλανον 


ποιήσας ἐν μέλιτι ποόσθες. Προσθετὸν χαθαρτήριον μαλθοχτιχόν᾽ 


‘ Ante τῆς addunt ἅπαξ C, Vaticana exempl. ap. Foes. -- ἡμέρας ὅ. -- πεν- 
τηχοντάχις Ὦ. -- ποιεῖν C. — ὁ ἕτερον CH. -- καὶ om. CDGIK. - μίξας pro καὶ 
Ald.-év εἰρίω G, [ἡμα. -- ἔριον (. -- ἐλλίξας OC. --ἐνειλίξας Ὁ. --τὸν α. τρ. 
om. (. --- ὁ ἕτερον ΟΗ. -- τῆς om. (Οἱ. --- ἰ καὶ.... χαρπὸν om. (.-- καὶ σικ. 
ἐντ, Om. Κ.-- σιχυόνης ἢ.-- ἐντεριώνην Ὦ.-- ἐντεριόνην Η.-- ἐντεριώνης vulg. 
- ἐν τῶ αὐτῶ ῥοδίνω μύρω διεὶς καὶ μέλιτι εἰρίον ἑλίξας προστίθει Κ6΄. -- ἐν 
τῶ αὐτῶ ῥοδίνω διεὶς χαὶ μέλιτι ἐνειλίξας ἐν εἰρίω Vaticana exempl, ap. 
Foes.-év τῷ αὐτῷ τε (τε om. D, Lind.) μέλιτι νι]. -- ἐνειλίξας D. —5 roy. 
πρόσθες om. ΖΚ. --- 6 τρίψας ἐν τῷ αὐτῷ τε (τε om. Lind.) μέλιτι vulg.-év 
τῷ αὐτῶ ῥοδίνω μύρω διεὶς χαὶ μέλιτι CDFHI. -- εἴριον εἱλίξας προστίθει DF 
HI. -- ἐς ἔριον ἐνειλλίξας (. --- 7 ἀόρ.... προστίθει om. (. -- τριόδολον Lind. -- 
ἐνειλίξας D.— " ἕτερον (. -- ἐλ.... προστίθει om. (D, restit. al. manu) K. -- 
ἐλατήριον ΟΗ. -- τρίψας [ἐν] μέλιτι χαὶ ἐς Lind.-épprov (. -- ἐνελλίξας (. -- 
ἐνειλίξας Ὦ. -- προστιθέναι C. --- ϑ χαθαρτήρια ἢ. -- συλλέξας 6. -- ξυλλέξας D. 
-χοτύλλας ἔπειτεν (( --χόψας C.— ἐν ὅλμω C, Vaticana exempl. ap. 
Foes, Lind.- ὁμοῦ pro ἐν ὅλ. vulg. - ἔχχαυσον sine τε C.— πισθεὶς (sic) pro 


VE LA NATURE DE LA FEMME. 2425 


du dedans d’une courge, l’armoise, une obole d’encens, pilez, 
mélez dans du miel, roulez dans de la laine, et appliquez à 
lorifice de l'utérus; faïies cela cinq fois par jour. Pilez le 
pampre vert dans du miel, roulez dans de la laine, et appliquez 
de la même facon. Pilez semblablement le fruit du cyprès, le 
dedans d’une courge et l’encens, détrempez avec de huile de 
rose et du miel, roulez dans de la laine, et appliquez de la 
méme facon. Pilez semblablement le fruit du cyprès et l’encens, 
détrempez avec de l’huile de rose et du miel, roulez dans de 
la laine, et appliquez. Pilez trois oboles d’aurone dans du miel, 
roulez dans de la laine, et appliquez. Pilez une obole d’élaté- 
rion, une obole de myrrhe, roulez avec du miel dans de la 
laine, et appliquez. Mondificatif pour une femme qui ne de- 
vient pas enceinte : recueillez trois cotyles d'urine de taureau, 
puis prenez de l’armoise, ou du parthénion (matricaria parthe- 
nium), ou de l’adiante, du laurier vert et de la sciure de cé- 
dros (juniperus oxycedrus), pilez ensemble dans un mortier ; 
faites un trou , allumez des charbons, mettez un pot dessus, 
versez l'urine de taureau, et jetez dedans ce qui à. été pilé dans 
le mortier ; alors disposez un siége, mettez de l’armoise, ou de 
l’hysope, ou de l’origan , faites asseoir la femme, et donnez la 
fumigation jusqu’à ce qu’elle sue; quand elle sue, lavez avec 
l’eau chaude; vous aurez jeté dans cette eau l’armoise et le 
laurier; puis, prenant l’armoise ou le bolbion (Ayacinthus co- 
mosus , L.), pilez dans du vin blanc, roulez dans de la laine, 
et appliquez en pessaire ; on fera cela pendant trois jours, puis 
elle dormira avec son mari. Pessaire qui favorise la conception : 
faites, dans du miel, avec le nitre et l’encens, un pessaire, et 


ἐπιθεὶς C.—Éyycov (ὐ. -- ἐγχέαι νυ]ρ. -- ἐμόαλε ΗΙΚ. -- ἔμόαλλε vulg.- ἐγχε- 
xoupévo (. — les ὅλμον ΠΕΘΉΙΠΚΘ΄.-- τῶ (. -- τῷ om. vulg.-eira C.- 
διάφορον Ὁ. --- "Ξ χαὶ pro ἢ 6. -- ὕσωπον (.. -- ἐπικαθήσας ἢ. -- ἂν om. C. -- 
ὅταν δὲ ἰδ. om., restit. in marg. sine δὲ ἃ. -- λούσασθαι (. -- λούσαι 1. -- 
ἐμδαλεῖν ( -- ἐμδάλλειν vulg. — "'ὶ ποιήσας DIK.- αὐτῇ ποιῆσαι χαὶ ἀρτ. 
ποίην (. -- ἐρίω (( -- ἐνελλίξας C.- προστιθέσθω CI. — "αὶ εἴτ᾽ ἐγχοιμάσθω C. 
- παρὰ τῶ J.— 6 Post χν. addunt μαλθαχτήριον DO (1, μαλθαχτιχόν). -- Ex 
om. C.— βαλανεῖον FGIIK, ΑἸά. -- πονήσας: βάλ. D, 


426 DE LA NATURE DF LA FEMME. 
U τω 
ἰσχάδα λαδὼν, ἑψήσας, ἕως ἂν τὰς χεγχραυίδας. 1 ἀποδάλῃ, τοῦτο 
L4 
ἀποπιέσας, τρίψας ὡς λειότατον, προσθέσθω ἐν εἰρίῳ xal ῥοδίνῳ 
, g / 
μύρῳ, “Erecov δριμύτερον: χράμόης, πηγάνου, ?Éxdrepoy ἴσον τρί- 
Vas, χρῶ τὸν αὐτὸν τρόπον. “Ἕτερον ὅπροσθετὸν μαλθαχόν τε χαὶ 
καθαρτήριον" χηνὸς μυελὸν À βοὸς ἢ ἐλάφου, ὅσον χύαμον, παρα- 
βιεη ριον ANNEE ΙΑ 1) PONS δἰ ξλοψουν μον; πὰρ 
, LA 1 \ 1 \ (6 [24 [A εἰ 
χέοντα μύρου ῥοδίνου καὶ γάλα γυναιχὸς, τρίδειν ὥσπερ “τὸ μαλ- 
θαχὸν φάρμαχον τρίόδεται" εἶτα ὑπαλείφειν ἐχ τούτου τὸ στόμα τῆς 
4 sv : x / LEA x pe τ , 
μήτρης., δ Ἕτερον χλιερὸν καθαρτήριον" χηνὸς μυελὸν ὅσον χάρυον, 
ς ᾿ ,ὔ ,ὕ c , Ὁ (EA 5 , 
δητίνης σχινίνης ἢ τερεδινθίνης ὅσον χάρυον, ταῦτα τήξας ἐν μύρῳ 
bodivw ἐπὶ πυρὸς μαλθαχοῦ, χαὶ ποιήμας ὥσπερ χηρωτὴν, εἶτα 
, = cs ΕῚ κ᾽ \ 1 -- ΄, \ \ Ww? 
τουτέῳ χλιερῷ ἐναλείφειν τὸ στόμα τῆς μήτρης, ul τὸν χτένα 
χαταθρέχειν. θ᾿ Γλυχυσί δ: ὄχχους τοὺς ἐρυθροὶ εἴς À τέ 
ρέχειν. ὁΓλυχυσίδης χόχχους τοὺς ἐρυθροὺς τρεῖς ἢ τέσ-- 
, ,ὕ - τὸ ΝΟ CU x Fe, 
σαρας, τουτέους τρίδοντα ἐν οἴνῳ, δοῦναι πιεῖν: ἣν δὲ μᾶλλον 
χατασπάσαι θέλης, τῶν μελάνων χόχχων τῆς γλυχυσίδης τρίψας τὸν 


“ 09 La 
αὐτὸν τρόπον, δὸς πιεῖν. "Erepov Ἰ καθαρτήριον χαὶ χατασπαστιχόν " 


ἃ ΕΣ \ kel QUE À ἐλ “ 2% Ca (ac 
GAYVLONG ELXOGL TAG πλείστας ὅχαὶ σεσέλιος ἥμισυ OEubapou τριψας 


͵ 
τ / “Ἶ “ J' 2 \ 
μετὰ οἴνου πινέτω. *’Taboou χολὴν ὅσον τρία ἡμιωδόλια ᾿Αττικὰ 


LA 2 τς DJ -“ V4 \ | A Γ 
τρίψας, ἐν οἴνῳ δοῦναι πιεῖν νήστει, χαὶ περιπλάσσων χαταπότια 
δίδου. 1 Ἄλευρον σιτάνιον, σμύρνης ὅσον τριώδολον, χρόχου τὸ ἴσον, 

αστορίου ὀθδολὸν, ταῦτα τρίψας ἐν μύρῳ ῥοδίνῳ οστιθέσθω 

x ptou OV, ταῦ ρίψας ἐν μύρῳ ῥοδίνῳ, xp : 
ε # / 

1 “Ἕτερον χαθαρτήριον" χνίδης "καρπὸν χαὶ μαλάχης χυλὸν ἐν στέατι 


χηνὸς τρίψαντα προσθεῖναι. 3 Ἢν μὴ καθαρθῇ, τῆς πάλης τοῦ ἐχτό- 


! Ἀποδάλλ;, vulg.- ἀποδάλη ΟΤΚ.-- τρίψας (, Vaticana exempl. ap. Foes. 
-- τρίψας om. vulg.- ἐρίω C.— ? ἑκατέρου CDFGIK.-#uiov pro ἴσον C.— 
+ χλιηρὸν χαθαρτήριον προστεθὸν D (Q/, sine χαθ.). -- τε ai om. C.—xa0ap- 
τιχὸν C.— rù om. C.—eir’ ἐν τούτω ἐπαλ. τὸ C. — 5 χατασπαστιχὸν χα- 
θάρσιον (sic) (θ΄, καθάρσιος) καὶ στατιχὸν pro Et. χλ. καθ. D’. -- χλιαντὸν 
(. -- χλιηρὸν γυ]ρ. --χαθαρτιχὸν (α, -- δχίνης ἃ. -- ἢ om. (.. -- κηρώτην ὥσπερ 
sine εἶτα DFGHIJK, -- τούτω (. -- χλιερῶ (. -- χλιηρῷ vulg.- ἀναλείφειν C. -- 
τὸν χτένα Om. ΠΡΟΉΠΚ. ---  χατασπαστιχὸν χαθάρσιος (χαθάρσηος CG; χα- 
θάρσιον sic FGHIJ) (addunt τοῦτο C; τὸ αὐτὸ al. manu H) χαὶ στατιχὸν 
vulg.-x, 2. x στ. Om. Ὦ. - μέλανας ἢ (μέλανας à om. DFGHUK, Lind.) 
(χαὶ pro ἢ C) ἐρυθροὺς vulg. - τέτταρας (. -- τούτους Ὦ. --τούτου (,--τρί- 
ὄοντα ΟἿ. -- τρίδοντας γι}. -- πίνειν (. -- χατασπάση sine θέλῃς C -- κατα- 
σπᾶσαι Ald., Frob., 11πη4..-- μελαινῶν ( -- μελανῶν ΕἾΟΡ. -- δὸς om. (ἃ, --- 
 χατασπ. al χαθαρτικὸν (Ο. -- ὅμοιον pro x. x. χ. Ὁ. -- καὶ χάτ. om. ὁ. -- 
ὃ χαὶ om. (. -- ὀξύθαφον fu. ( -- μετ᾽ Ὁ. -- ἐν οἴνω G.— 9 ἕτερον χαθαρτικὸν 
C.- ἡμιωδόλια Ὁ. -- ἡμιοδόλια vulg. -- ἡμιοδέλια 1.-- ἡμιωχέλια (516) C.- δίδου 
πίνειν νῆστι ((.-- πίνειν Ὦ. -- χαὶ om. (ἃ. -- χαὶ τὰ πότια (sic) pro καταπ. C. 


DE LA NATURE DE LA FEMME, 497 


appliquez. Pessaire mondificatif émollient : prenez une figue, 
faites-la cuire jusqu’à ce que les petits grains en tombent, ex- 
primez, écrasez, et appliquez dans de la laine et de l’huile de 
rose. Autre plus âcre : chou, rue; pilez, de chaque, partie égale, 
et employez de la même facon. Autre pessaire émollient et 
mondificatif : graisse d’oie, ou de bœuf, ou de cerf, gros comme 
une fève; versez de l'huile de rose et du lait de femme, broyez 
comme on broie le médicament émollient, puis oignez l’orifice 
de la matrice. Autre, tiède, mondificatif : graisse d’oie gros 
comme une noix, résine de lentisque ou térébenthine gros 
comme une noix; faire fondre dans de l’huile de rose, sur un 
feu doux, et faire comme un cérat, puis oindre avec cette pré- 
paration tiède l’orifice de la matrice, et faire des affusions sur 
le pénil. Prenez trois ou quatre grains rouges de pivoine, pilez 
dans du vin, et faites boire; si vous voulez que ce soit plus 
actif, pilez de la même façon des grains noirs de pivoine, et 
faites-les boire. Autre, mondificatif et emménagogue : vingt 
baies de laurier au plus, un demi-oxybaphe de séséli; pilez 
avec du vin, et faites boire. Bile de taureau, trois demi-oboles 
attiques ; pilez, faites prendre à jeun dans du vin, et en même 
temps faites-en des pilules que vous donnerez. Farine de blé 
de deux mois, trois oboles de myrrhe, autant de safran, une 
obole de castoréum; pilez dans de l’huile de rose, et appliquez 
en pessaire. Autre mondificatif : graine d’ortie, décoction de 
mauve, graisse d’oie ; pilez, et appliquez en péssaire. Si le flux 


— αὶ προσθετὸν χαθαρτιχὸν CIO), Lind.-rpocûerà χαθαρτιχὰ Η.-- σητάνειον 
1. -- σιτάνειον C.= σἡτάνιον DIK.- ὅσον om. (. -- τοιόδολον ΟΚ. -- τριώδολον 
pro ὀδολὸν C.—roilovrs νυ]σ.-- τοίψασα ΠΕΉ ΜΚ. -- τρίψας C.-év 6. - ἐν 
om. γὙ]σ. -- προσθέσθω C.— 1! ἕτερα χαθαρτιχὰ H (χαθαρστήρια, 1).-- χαθαρ- 
τιχὸν Ο}6', — 5 χαρπὸν C, Vaticana exempl. ap. Foes, Lind. - καρποῦ 
vulg. - πωλόχης Κι. -- υολόχης DFHL = χηνὸς στέατι C --- 5 χαθαρτιχὸν C.- 
μὴ om. Ὁ. - χαθαρθή τῆς πάλης τοῦ ἐχτόμου ὅσον CFGHIJ, (Ald. ἐκ τόχου). 
-πχαθαρθῇ Ex τόχου, τῆς πάλης ὅσον vulg.- Erot. GI. : ἐχτόυου, Διοχλῆς 
φῆσιν οὕτω καλεῖσθαι τὸν μέλανα ἐλλέδορον. Gal. GI. : ἐχτόμου, ἐλλεδόρου 
μέλανος. Hesych. : ἔχτομον, ἐλλέδορος al ἄτμητος λιδανωτός.-- σύμπλασδε 
6. - πάλην C (D, al. manu κοιλίην) FGHIJ (K, πάλλην), Vaticana exempl. 
ap. Foes, [Ππ6. -- χοιλίην pro πάλην vulg. 


428 " DE LA NATURE DE LA FEMME. 
pou ὅσον τοῖς τρισὶ δαχτύλοις ἑψήσας μέλιτι, ἐγχέαι, χαὶ συμπλά- 


\ LÀ \ s - 1 Cv ‘4 El LA \ 
σαι τὴν TAATV, XAL οουνᾶι TLELV. Yoréons αναστομωτηρίον το 


΄ 


> \ ͵ “Ὁ “ “> 5 
AUTO ZXUL χαθαρτιχον" χανθαρίδας τρῖθε TEVTE, οἷος λευχὸν παρα- 


e 
/ \ \ \ / 7) e / 
χέων, χαὶ μὴ ὑγρὸν πάνυ ποίει, ἀλλ᾽ ὡς ἐχυάσσεσθαι δάχτυλον " 


\ Ci ΠΕΣ = < Ὧ 
λαδὼν δὲ σύχου λευχοῦ πίονος, ἄνευ τῶν χεγχροαμίδων καὶ τοῦ dep 


ρα; 
ματος, διπλάσιον "ξυυμιίξας μέρος τῆς κανθαρίδος, λεῖον ποιήσας, 
εἰρίῳ λεπτῷ καθελίξας, προσθέσθω. ᾿Καθαοτήριον " ἣν ἐκ τόχου μὴ 
χαθαρθῇ, τοῦ τριφύλλου ἐν οἴνῳ λευχῷ πίνειν" τοῦτο δὲ χαὶ τὰ κατα-- 
via χαταῤῥήγνυσι χαὶ ἔμόρυον ἐκδάλλει. Νίητρέων ᾿χαθαρτήριον᾽ 
δχόταν παιδίου ἐναποθανόντος αἷυα ἐμιμείνη, κολοκύνθην ἀγρίην τρί- 


Vas ἐν μέλιτι, λειχέτω ἢ προστιθέσθω. Αἵματος ὅ χαθαρτικὸν, αἷυα 


2e ) ΄ 36 LA Β 7 L K 12 » NN Ne 
εζελασαι EX μιητρεῶν EUXOLOU χαρπον τρι ων AELOV, οινῷ Οιει 


πο DE: | 
.- ἢ , 


διδόναι πίνειν. Αἷμα ὡσαύτως ἐξελάσεις Sèx μητρέων᾽" δοῦ τὸν χαρ- 
nov, δχόταν ἐρυθρὸς À, τρίδων χόκχους τριήκοντα χλωροὺς καὶ χυνὸς 
δόδα ἐρυθρὰ, περιλέγων τὸ ἐρυθρὸν, διδόναι πίνειν ἐν οἴνῳ, ἔστ᾽ ἂν 
τὸ αἷμα ῥαγῇ. ἸΠροσθετὸν καθαρτήριον: ἣν τὰ γυναιχεῖα μὴ φαί- 
γηται, στύραχα χαὶ ὀρίγανον τρίψας λεῖα χαὶ ξυμμίξας, ἐπίχεον 
χηνὸς ἔλαιον, ἔπειτα προστιθέσθω. SILoocheroy χαθαρτικὸν, ὥστε 
μήτρας ἐχχαθαίρειν χαὶ χενοῦν " ἀψινθίου ῥίζαν τρίψας λείην, χαὶ 
περιμίξας μέλι, προσθεῖναι σὺν ἐλαίῳ. ὃ Προσθετὰ ὑστερέων χαθαρ- 


\ τι ΄ \ ἢ 4 < JS c/ ““ 
τιχὰ, ἀναστομωτήρια, χαὶ ὕδωρ ἄγοντα σχίλλης ὅσον ἑξαδάχτυλον 


ι Ὑστέρας vulg.- ὑστέρης HIJ.- ἀναστομωτήρια καὶ χαθαρτήρια ὁ.-- ὑστέ- 
pns ἀδείας (sic) στομωτήριον στόμα τοῦτο αὐτὸ καθαρτιχὸν (). - πέντε τρίόε 
Ε. -- πάνυ om. (. -- ἐμμάσεσθαι (. --δαχτύλιον legit Foes, [1η4.-- δὲ om. DF 
GJK.- διπλάσσιον (. --- ? σ. C.-Post £. addunt τρίψας ὈΕΟΉΜθ', Lind.- 
χανθαρίδος τρυδίον (τρύδλην DFGHUK ; τρίδολον C; βάλανον Lind.; τρίδων 
λεῖον conjicit Foes) ποιήσας (ποιήσασα 4) vulg.—Il faut, je pense; lire 
λεῖον au lieu de τρυόδίον. -- ἐρίω (. -- χατελίξασα vulg. -- χατελλίξος (, --χαθε- 
λίξασα Ὦ. -- πρόσθες C. — 5 χαθαρτιχὸν ΟΠ η76΄. -- λευχῶ CDFGHK, Vaticana 
exempl. ap. Foes, Ald., 11π4. -- λευχῷ om. ν]6. -- πινέτω Κ. -- τοῦτο δὲ 
χαὶ om. (. -- τὰ om. Ὁ. -- καταρήγνυσι 1. -- χαταρρηγνύει (, -- Post κατ. addit 
τὸ αὐτὸ C.— ὁ χαθαρτιχὸν CDHJ.- ὅταν C.- χολοχύνθην (. -- χολοχυντίδα 
vulg.- προσθέτω γι!ρ. -- προσθέσθω C. -- προστιθέσθω D", Lind. —* καθαρ- 
τιχὰ Ὦ. - ἐξελάσαι (. -- ἐξελάσεις vulg.-euxolou…. unrpéwy om. C.- Ante 
διδόναι addunt αὐτὰ τρίδων Vaticana exempl. a5. Foes. — ὃ τῶν pro ἐχ D. 
- ἐρυθρὸν GHIK. -- ἐρυθρίση G.- ὅσον (ὅσον om. CDFHIK) τριήκοντα vulg. 
- χυνὸς ῥόδα (. -- κυνόροδα vulg.- χυνόῤῥοδα [π4. -- περιλέγων τὸ ἐρ. om. 
(D, restit. al. manu) FGHIK. -- Post ἐρυθρὸν addit αὐτὰ τρίδων (.-- ἐν οἴνω 
διὸ. πίνειν ( - ἔστ᾽ ἂν (. -- ἕως ἂν 1.1η4. -- ὅταν vulg. -- ἔστ᾽ ἂν τὸ α. 6. om. 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 429 


ne coule pas bien, faites cuire une pincée de poudre d’hellebore 
noir dans du miel, versez, pétrissez, et donnez à boire. Prépa- 
ration qui ouvre la matrice et qui la purge : broyez cinq can- 
tharides en y versant du vinaigre blanc; ne faites pas très- 
humide, mais de manière que le doigt puisse modeler cette 
pâte; prenez une figue blanche grasse sans les grains et la 
peau, le double de ce qu’il y ἃ de cantharides ; mélez, broyez, 
roulez dans une laine fine, et appliquez en pessaire. Mondifi- 
catif : si, après l’accouchement, la matrice ne se purge pas, la 
femme boira du trèfle dans du vin blanc; cela provoque aussi 
les règles et chasse l'embryon. Mondificatif de la matrice : si, 
Venfant étant mort, il reste du sang, pilez la coloquinte sau- 
vage dans du miel, et donnez en éclegme ou en pessaire, 
Moyen qui provoque le sang, bon pour expulser le sang hors 
de la matrice : pilez bien la graine du leucoïum {véola odorata), 
mouillez avec du vin, et donnez à boire. Autre par lequel vous 
chasserez semblablement le sang hors des matrices : fruit du 
sumac quand il est rouge; prenez-en trente grains frais, pre- 
nez la partie rouge des roses rouges du cynorrhodon, et don- 
nez à boire dans du vin jusqu’à ce que le sang fasse éruption. 
Pessaire mondificatif : si les règles ne paraissent pas, pilez 
bien du styrax et de l’origan, mélez, ajoutez de la graisse 
d’oie, appliquez en pessaire, Pessaire mondificatif, de manière 
à mondifier et vider les matrices : pilez la racine d’absinthe, 
mélez du miel, et appliquez avec de l'huile, Pessaires qui mon- 
difient les matrices, qui les ouvrent, et qui sont hydragogues : 
prenez un morceau de scille long de six doiïgis et gros comme 


J.— 1 προσθετὰ χαθαρτιχὰ Ἡ. -- χαθαοτιχὸν CDI, 1ε1η4. -- ὀρύγανον ἃ, Ald. 
πλεῖον C.-ovuy. CJ.- καὶ (χαὶ om. C) χηνὸς vulg.-eir’ ἐμπροστίθεσθαι 
C. ---᾿ προσθετιχὸν F.-mo. χαθ. om. Ὁ). --λεῖα 6. -- καὶ pék μίξας τοῦτο 
προσθεῖναι ἐλαίω ((. -- 9 προσθετὸν χαθαρτικὸν pro xp. ἄγοντα D.- προσ- 
θετὸν ὕσ. χαθαρτιχὸν ἀναστομωτήριον κ. ὕ. ἄγον Κ. -- ἀναστομώτερα (sic) 
Η. -- ὑδωρρχῇ (sic) pro ὕδωρ ἄγ. (. -- σχίλλης CDHJ.- σίλλης (sic) K.- σχίλ- 
λας vulg.—E££ δακτύλους C.-— ἑξαδαχτύλον DJK.- τὸ.... δάχτυλος om. C.-— 
πάχος 4.-- πάχεος 1. Lind.-ruyéos vulg.-6 om. Ὦ.-- τούτον (. -- τούτεον 
Βα. -- περιζέσας (.-- τοὺς δύο dant. (.. -- χατελλίξας C. -- χαθελίξας 1). -- κατε- 
λείξα: GI, Ald., ΕτΟΡ. -- χατελίξας vulg. 


430 DE LA NATURE DE LA FEMME. 


τὸ μῆχος, πάχος δὲ ὡς ὃ μικρὸς δάχτυλος, τουτέου περιξύσας ὅσον 


12 FE 


δύο δαχτύλους, λεῖον ποιήσας, χαθελίξας τὸ λοιπὸν lêv εἰρίῳ ῥυ- 


παρῷ, καὶ τὸ μὲν ἀπεζεσμένον πρὸς τὸ στόμα τῶν ὑστερέων ἐὴν 
προσχεῖσθαι ἡμέρην χαὶ εὐφρόνην" λουσαμένη δὲ καὶ ἀφαιρεομένη, 
διανιζέσθω ὕδατι εὐώδει, Kabaprixov ἢ" μαλθαχὸν, ὅπερ ὕδωρ ἄγει 
χαὶ φλέγματα, χλωρά τε χαὶ ὕφαιμα καταμήνια χατασπᾷ,, ἣν μὴ 


ϑ 


= EX \ 
πολυχρόνια ἡ, καὶ τὸ στόμα μαλθάσσει" μύρον ναρκίσσινον, κύμι- 


LA 

νον ὃ ἐσθίομεν, σμύρναν τε καὶ λιδανωτὸν, ἀψίνθιον, ᾿χυπάρισσον, 
el ᾿ - - D 

ἅλας, ῥόδινον ἄλειφα, τῶν μὲν ἄλλων χοῦν ἑκάστων, τοῦ δὲ ναρχισ- 
σίνου τέσσαρας μοίρας, ὅ ἐπικτένιον ὠμόλινον ξυμμίξας, ἅπαντα 

"ἢ / 41 \ - ἔων ! \ \ 

τρίψας, ποιήσας βάλανον, περὶ τῷ πτερῷ ῥάχος λεπτὸν περιθεὶς, 
χαταδῆσαι χαὶ ἐμόάψαι Fès ἀλειφα λευχὸν Αἰγύπτιον, προσθεῖναι, 
χαὶ ἐὴν ὅλην ἡμέρην προσχεῖσθαι" εἰτα λουσαμένη καὶ ἀφαιρευμένη 


LS A 
διανιζέσθω ἐν ὕδατι εὐώδει. 


ε Ἐν om. CDFGHJK, Ald.-éptw (. -- Ante πρὸς addit χαὶ (. -- ἐῆν Ὁ. -- 
ἐᾷν νυ]ρ.-- ἡμέρην CHUK.-pépav νυ]ρ. -- εὐφρ. καὶ ἡμέρην D.- χαὶ δοῦσα 
μέλιτι ai ἀφαιρουμένη διανίζεσθαι pro λουσ.... διανιζέσθω (. -- ἀφαιρεου- 
μένη (sic) DGIK, Frob. — ? χαὶ μαλθ, FGI (J, μαλθαχτικόν). -- ὅπερ om. (, 
— ᾽,αὶ χλωρὰ pro χλωρά τε (. -- καὶ D, Lind.-xai om. vulg.- Ante xarauñ- 
via addit χαὶ τὰ ἃ. -- ,χατασπᾷ om. 6]. —5 τὸ om. (. -- μαλάσσει (. -- ναρχίς 
σινον (1. --τε καὶ om. CO. — ‘ χύπριον (.-- ἅλα (. -- ἀλειφαρ al. manu D.- 
ἄλειφε FGHIJK.- ἑκάστου ΟΌΙΚ. -- ἕκαστον ἃ. --- ἐπὶ ὀθόνιον vulg.- ἕνα 
ταίνιον (D, al. manu ἐπὶ ὀθόνιον) GHIJK. -- C’est ἐπιχτένιον qu'il faut lire 
comme le montrent les fausses lecons de plusieurs de nos mss. -- συμμ,. C.= 
ἅπαντα (πάντα C) καὶ (τρίψας pro xai C, Vaticana exempl. ap. Foes) ποιή- 
σας vulg.-à (ἢ om. CDGHUK, Ald.) περὶ vulg.-rù πτέρον Κ. --- ὁ ἐς om. 
FGJ.- ἀλειφὰρ al. manu D.- λευχὰ (.-- ἐῆν ἃ. -- ἐᾷν vulg.-rAv pro ὅλην C. 
- ἡμέρην DH. -- ἡμέραν vulg.- προστιθέσθω δὲ pro εἶτα C. -- ἀφαιρουμένη C. 
- τῶ pro ἐν ὦ 


DE LA NATURE DE LA FEMME. 431 


le petit doigt, raclez-le dans une longueur de deux doigts, et 
rendez-le poli; enveloppez le reste dans de la laine grasse, 
mettez le bout raclé à l’orifice des matrices, et laissez en place 
un jour et une nuit ; la femme, s’étant baignée et ayant ôté le 
pessaire, fera des lotions avec une eau aromatique. Mondificatif 
émollient qui est hydragogue et phlegmagogue, qui amène des 
règles jaunes et sanguinolentes , si la suppression n’en est pas 
ancienne, et qui amollit l’orifice utérin : huile de narcisse, 
cumin que l’on mange, myrrhe, encens, absinthe, cyprès, sel, 
huile de rose, un conge (3litr,24) de chaque, excepté l'huile 
de narcisse, dont il y aura quatre parties ; mélez de l’étoupe 
de lin écru, broyez le tout, faites un pessaire, entourez avec 
un linge fin, attachez autour de la plume, trempez dans du 
parfum blanc d'Égypte, appliquez, et laissez en place pendant 
un jour entier; puis, la femme s’étant baignée et l’ayant ôte, 
fera des lotions dans une eau aromatique. 


FIN DU LIVRE DE LA NATURE DE LA FEM'1*. 


ΠΕΡῚ ΒΗ ΓΑΜΗΝΟΥ͂. 


ΠΕΡῚ OKTAMENOY. 


DU FOETUS DE SEPT MOIS. 


DU FOETUS DE HUIT MOIS. 


ARGUMENT. 


J'ai reuni ces deux opuscules, parce qu'évidemment ils n’en 
font qu'un; et, en passant de l’un à l’autre, je n’ai pas recom- 
mencé la série des numéros des paragraphes. 

Ces opuscules, qui ne figurent pas dans la liste d’Érotien, 
qui n’en appartiennent pas moins depuis l’origine à la Collection 
hippocratique, et qui ont été commentés par Galien!, sont 
attribués par Plutarque et par Clément d'Alexandrie (νου. t. I, 
p- 363) à Polybe. Cela prouve que, parmi les différentes listes 
des écrits hippocratiques dressées par les critiques, quelques- 
unes avaient, pour des motifs qui nous sont complétement 
inconnus, donné ces deux petits livres au gendre d’'Hippocrate. 

L'objet de l’auteur est &e faire voir que le terme légitime 


de la grossesse est de cent quatre-vingts jours ; qu’au septième À 


mois, c’est-à-dire après l’accomplissement du sixième mois, le 
fœtus qui nait peut vivre; mais qu’au huitième mois, les fœtus 
qui sont mis au monde succombent inévitablement. La raison 
qu’il en donne, c’est que le huitième mois est toujours une 
époque de souffrance et de maladie pour le fœtus et pour la 
mère ; et, comme la naissance et les jours qui la suivent sont 
laborieux et difficiles pour le nouvel étre, il est hors d’état, 


(Xl ne nous reste de ce commentaire qu’un très-court fragment. 


1 


"3 


ARGUMENT. 433 
arrivant malade, de résister aux causes de destruction qui 
Passaillent. 

On remarquera que, pour l’auteur, l’année est de trois cent 
_ soixante-cinq jours un quart. 

Voici quelques remarques d’un physiologiste moderne sur le - 
sujet qui a occupé l’écrivain hippocratique : 

« Principe de la durée générale de la grossesse : plusieurs 


auteurs ont considéré comme tel la dixième venue des mens- 
trues après qu’elles ont disparu neuf fois. On a admis le type 
de vingt-huit jours pour chaque menstruation, ce qui faisait 
pour dix périodes menstruelles deux cent cinquante jours ; 
mais, comme M. Berthold l’a démontré dans son traité de Phy- 
siologie, ces périodes sont, même dans les cas réguliers, sou- 
mises à des oscillations considérables, et le type de ving-huit 
jours n’est vraiment pas le plus ordinaire. L'auteur rapporte 
une série d'observations destinées à fournir une autre base pour 
le calcul de la durée de la grossesse de la femme. Voici les 
propositions qu’il en déduit : 

« 1° L’accouchement est en rapport avec le retour des 
menstrues après qu'elles ont manqué neuf fois ; 

« 2° L'accouchement n’a pas lieu quand les mensirues, qui 
ont disparu pendant la grossesse, devraient revenir el se mon- 
trer pour la dixième fois ; 

« 3° L'accouchement ἃ lieu quand l'ovaire se prépare à la 
dixième menstruation; il a donc lieu avant le retour de la 
dixième période menstruelle ; 

« 4° De même que les périodes menstruelles, non-seulement 
dans les divers individus en général, mais aussi dans les mêmes 
individus, à divers âges de la vie, suivant les autres conditions 
de leur organisation, sont soumises à des variations sensibles, 
ainsi la durée de la grossesse, répondant aux mêmes condi- 
tions, peut varier aussi, mais toujours en se réglant sur le cycle 
menstruel ; 

« 5° On peut donc, dans les cas particuliers, calculer la 
durée de la grossesse d’après celle du cycle menstruel] ; 

TOM. VII. 28 


434 DU FOETUS DE SEPT MOIS, — DU FOETUS DE HUIT MOIS. 


«6° Mais pour cette supputation, la connaissance d’une simple ἡ 
période menstruelle ne suffit pas; il faut encore connaître le 
cycle des dix menstruations qui ont précédé la grossesse, parce 
que, même chez les femmes le plus régulièrement menstruées, 
il γ a, d’un mois à l’autre, de fréquentes variations d’un jour, 
ou même de plusieurs. » (Berthold, professeur à l’université 
de Gœttingue, Mémoire sur la durée de la grossesse, dans la 
Gaz. méd, de Paris, 1844, p. 355.) 

On ne lira pas sans intérêt, dans le $ 12, la comparaison 
que l’auteur établit entre les conditions de l’enfant encore dans 
le ventre de sa mère, et de l’enfant qui vient de naître, Il re= 
présente heureusement la protection que l’être encore si tendre 
trouve dans le lit mollet figuré par la matrice, et non moins 
heureusement le milieu, ou ennemi ou peu favorable, dans le- Ὁ 
quel il arrive. Un air froid l’assaille; des vêtements rudes 
l’enveloppent; auparavant tout ce qui lui parvenait était Lu= 
manisé, comme dit l’auteur ; maintenant il lui faut, à son tour, 
humaniser tout ce qui lui parvient. Ce passage est dangereux ; 
et, avec sagacité, l'écrivain hippocratique le compare au péril 
que fait courir, même à un adulte, le passage d’un climat à “« 
un autre et le changement du genre de vie. ( 


BIBLIOGRAPHIE. 


MANUSCRITS. 


Cod. Mediceus ap. Mack =B, 2146 —C, 2254=0D, 2144 ΞΞῈ, 
AM πο, U42=H, 2140 = I, 2143 —J, 2145 =K, Cod. 
Serv. ap. Foes— L, Cod. Cornar. ap. Mack —K', Cod. Samb. 
ap. Mack = Ρ', Cod. Fevr. ap. Foes = Q". 


ÉDITIONS ET TRADUCTIONS. 
Jo. Cajus seorsim edidit Περὶ Ἑπταμήνον, 1562, in-8°, 4569, 


9 ARGUMENT. 435 
in-8°. — Prodierunt cum comment. ap, Hier. Cardani, Basil., 
1568, in-fol., et in Op., t. IX, p. 4. — Ἱπποχράτους περὶ αἰῶνος 
τοῦ ἀνθρώπου ἐχ τοῦ περὶ σαρκῶν, περὶ ἑπταμήνου χαὶ περὶ ὀχταμήνου, 
Joanne Lallamantio, ap. Heduos Burgundiæ medico, interprete 
et enarratore; ap. Crispinum, 1574, in-42, 


ΠΕΡῚ ‘EITTAMHNOY. 


T'avhe 4 RER 2 RATE δ , APN 
4. Où δὲ ἑπτάμηνοι ? γίνονται ἐχ τῶν ἑχατὸν Âuepéwv χαὶ ὀγδοή- 


\ 5 8 \ 0 ENST A A Ὁ , , 
XOVTA χαι OUO “χαι TPOGEOVTOG μορίου Ἣν γὰρ του πρώτου λογίσῃ 


ἐὸν (δ , - \ , € ἢ \ 
ὑμηνὸς πεντεχαίδεχα ἡμέρας, τῶν δὲ πέντε μηνῶν ἑχατὸν καὶ τεσ- 
, \ £ \ δον Ὁ , 42 \ [ἡ «ΕΥ̓ 4 -- 
σαράχοντα χαὶ ἑπτὰ χαὶ ἥμισυ ἡμέρης, “ἐν γὰρ ἑξήχοντα μιῆς 
ΔΕ ΩΣ, ὌΝ - , S/ > 2 EX Ὁ a 5 
δεούσησιν ἡμέρησιν ἐγγύτατα δύο μῆνες ἐχτελεῦνται, οὕτως οὖν 
τουτέων ἐόντων ἐς τὸν ἕδδομον υἶνα περιγίνονται ὅ ἡμέραι πλεῖον À 
À ς FOR PEFYOVEQL RES Ε 
εἴκοσιν, ἐς ἥμισυ τοῦ ἐνιαυτοῦ τῆς ἡμέρης μέρεος τῷ μέρει ποσοῦ 
5 Ἢ de 
γινομένου. Τ᾿ Οχόταν οὖν ἐς τὴν ἀρχὴν τῆς τελειώσιος ἔλθη ταύτην, 


δι.» ! 2 6 / N \ > A 9 »ù 2 Ὁ. 2 - 
GOpUVOILE YOU του EU PUOoU XAL τὴν ἰσχὺν σουλὺ επιοίοοντος εν τη 


€ LA 2 


τελειώσε! μᾶλλον À ἐν τοῖσιν ἄλλοισι χρόνοισιν, οἵ ὑμένες ἐν οἷσι τὴν 


, 


3 NAS , 4 40%. > np, DANSE 2 
ἀρχὴν ἐτράφη, ὥσπερ “τῶν ἀσταχύων; ἐξεχάλασαν πρόσϑεν ἀναγχα- 


. 11 \ 2 4 


͵ 3 / 5 ἡ - \ , 5 \ 
ζόμενοι ñ τελείως ἐξαδρυνθῆναι τον χαρπον τὰ οὖν ἰισχυροτατα χαι 


εν ? “- 5 2 7 VND Tee \ DIN 
ἁδρότατα τῶν ἐμδρύων Binodueva χαὶ διαῤῥήξαντα τοὺς ὑμένας 
ἤνάγχασε τὸν τόχον γενέσθαι. 


2. Καὶ τὰ μὲν πλεῖ ων 15 ἀπώλλοντο᾽ ὰ γὰρ ὄντα τῇ 
2: αὲν πλεῖστα τουτέων “ἢ ἀπώλλοντο' μικρὰ γὰρ ὄντα τῇ 


1 Ἑπταμήνων DJ. — 5 γίγν. C.—5 χαὶ om. DFGJIKL.-Ante χαὶ addunt 
καὶ ἡμισέος sic Corn., (Mack, ἡμίσιος sic). -- προσόντος Vulg.-moncecvroc 
Gal. in cit. Comm. in lib. de Septimestri partu.-r@v.... ἡυέοης om. Β (D, 
restit. al. manu) FGHIJ. - ou ai € vulg.-—Éxaotov (sic) καὶ τεσσαράχοντα 
καὶ ἑπτὰ (. -- ἡμέρας vulg.— ἡμέρης C.— ὁ ἣν (ἐν Ο, Lind., Mack) γὰρ vulg. 
- μίησι sic (. -- δεούσησιν ΟΠΕΘΗΙΚ. -- ἡνέρησιν CDFGHIJKL. -- δεούσης 
ἡμέρης vulg.-—Il s’agit ici de mois grecs. L'année est, pour l’auteur, de 
trois cent soixante-cinq jours un quart; le fœtus n’entre donc dans le sep- 
tième mois qu'après cent quatre-vingt deux jours et quinze heures. Cinq 
mois et les quinze jours du premier mois font cent soixante-deux jours et 
demi. Pour atteindre et passer les six mois, il faut donc plus de vingt 
jours, c’est-à-dire vingt jours et trois heures. -- ἐχτελευταίων δὲ οὖν του- 
τέων (. -- οὕτως οὖν τ. ἐόντων om. [1η4..--τούτων νυ ]σ. -- περιγίγν. C.- περ. 
ἡμέραι om. 1.1π4. --- 5 ἡμέρα C.- Ante πλεῖον addit χαὶ Lind.-# om. C. --- 
δ ἥμισν (ἡμίσει C) τοῦ ἐνιαυτοῦ καὶ τῆς ἡμέρης (τῆσιν ἡμέρησιν C) τοῦ μέ- 
ρους (τοῦ μέρους om. Κ) (μέρεος () τῷ μέρει (τῷ μέρει om. J) ποστῷ (ποσῶ 
BJ; πρὸς τῶ pro ποστῷ C) γινομένῳ (γιγν. C) vulg.-Je corrige ainsi, le 
sens étant d’ailleurs assuré si la correction ne l’est pas : ἐς ἥμισυ τ. ἐν. 
τῆς ἣμ. μέρεος τῷ μέρει ποσοῦ γινομένον. -- Post γιν. addit περιγίνονται 
ἁμέραν Lind. --- ᾿ Ante 6x. addit δεύτερου ἡ. -- οὖν ὦ, Lind.-oùv om. vulg. 
- εἰς (, -- τελειώσηος (. -- τελειώσεως vulg.-E)6n om. C, -- ἔλθει (sic) Ald., 


DU FOETUS DE SEPT MOIS. 


1. (Le septième mois est compté à partir de cent quatre-vingt- 
deux jours et une fraction; à ce terme, le fœtus prend un déve- 
loppement plus rapide; de là proviennent beaucoup d’avorte- 
ments.) Les fœtus sont au septième mois après cent quatre-vingt- 
deux jours et une fraction (Épid., I, 3, 17). En effet, si, pour 
le premier mois, vous comptez quinze jours, vous aurez pour 
cinq mois cent quarante sept jours et demi; car cinquante- 
neuf jours font tout près de deux mois : cela étant ainsi, il 
reste, pour entrer dans le septième mois, plus de vingt jours, 
une demi-année comprenant, outre le demi-jour, une certaine 
fraction (voyez note 6). Quand donc vient ce commencement de 
développement, le fœtus croît et prend bien plus de vigueur à 
ce terme que dans tout le reste du temps ; les membranes où il 
a été nourri au début, comme celles des épis, cèdent à la vio- 
lence avant que le fruit soit pleinement à terme, Ainsi les plus 
forts et les plus développés des embryons, forcant et déchirant 
les membranes, amènent nécessairement l’accouchement. 

2. (Peu d'enfants nés à sept mois survivent; quelques-uns 


cependant, et cela à cause qu’ils n'ont pas à subir les souffrances 
Frob.— 5 ἀδρ. Ald., Frob., Zwing.-— &vôpuvauñvou (sic) L. - ἀἁδρυναμένον 
Lind., Mack. —?xo)d (. -- τοῖς ἄλλοις χρόνοις vulg.-voïouv ἄλλοισι: yp6- 
ἡ"οισιν (, -- οἷς νι]. -- οἷσι (, - ὡς pro ὥσπερ C. — ἴ᾽ χαὶ (καὶ om. C) τῶν 
ἀστ. ὁπότ᾽ (ὅπ. om. (ἡ ἐξεχάλασαν (ἐξεχάλεσαν (ἢ) νι]σ. -- ἐξανδρυνθῆνα: CT. — 
ἐξαδουθῆναι DG (H, al. manu δρυν) IK.— 11 τὰ μὲν (οὖν pro μὲν C).-à30. 
Ald., Frob., Zwing.-adr&v pro τῶν ἐμδρύων C.- βιησόμενα (. -- ἠἤνάγχα- 
σαν C.-Lalamantius voudrait qu’on lût cette phrase ainsi : ὁχόταν οὖν ἐς 
τὴν ἀρχὴν τῆς τελειώσεως ἔλθῃ ταύτην τὸ énraunvaïoy EuGpuov χαὶ τὴν 
ἰσχὺν πουλὺ ἐπιδιδὸν (ἐν ὃξὲ τῇ τελειώσει μᾶλλον ἢ ἐν τοῖς ἀλλοις χρόνοις οἵ 
ὑμένες ἐν ot; τὴν ἀρχὴν ἐτράφη, ὥσπερ χαὶ τῶν ἀσταχύων, ὁπότ᾽ ἐξεχάλασαν 
πρόσθεν ἀναγχαζόμενοι ἢ τελείως ἐξαδρυνθῆναι τὸν χοϊρπτὸν); τὸ EuGpuoy, 
φημὶ, ἰσχυρότατόν τε χαὶ ἁδρότατον βιησάμενον χαὶ διαῤῥῆξαν τοὺς ὑμένας 
Ath. — 2 ἀπώλοντο ὨΠ]Κ. -- ἀπόλλοντο (sic) 1,1πη6. -- μέζονι C, Ald.- μείζονι: 
vulg.-— χρῶνται C.- Ante τῶν addit καὶ Ὁ. -- τὴν om. (. -- ἐξελθόντι FG.- 
μητρὸς C. 


438 DU FOETUS DE SEPT MOIS. 


μεταδολῇ μέζονι χρέονται τῶν ἄλλων" χαὶ τὴν τεσσαραχονθήμερον 
L4 τὶ ΄ τ 2 ΄ -» “-- 1 

χαχοπαθείην ἀναγχάζονται χαχοπαθεῖν, ἐξελθόντα ἐχ τῆς μήτρης" 

χαὶ τῶν δεχαυμήνων πολλὰ ἀποχτείνει, Ἔστι δὲ ἃ τούτων τῶν ἕπτα- 


μήνων χαὶ περιγίνονται, Ξἐχ πολλῶν ὀλίγα, ὅτι 6 λόγος χαὶ ὃ χρό- 


νος, ἐς ὃν ἐτράφη ἐν τῇ μήτρη, χατέστησέ πως μετέχειν πάντων ὃ ὧν 


\ \ , 0 \ u 4 \4&2> #} 
περ χαὶ τὰ τελεώτατα μετέχει χαὶ μάλιστα περιγινόμενα, καὶ * ἐξήλ- 
λαξε τῇ τρὸ ὅσθεν ἢ vost ὰ ἐν τῷ ὀγδό ὶ νενοσευ- 

ξε τῆς μητρὸς πρόσθεν ἢ νοσῆσαι τὰ ἐν τῷ ὀγδόῳ μηνὶ νενοσ 
΄ ë ,ὔ \ “- } CE κ} / σ "25 5» 
μένα" τουτέοισι γὰρ τοῖσι πόνοισιν ἣν ὅἐπιγίνηται, ὥστ᾽ εἰς ToÛu- 
ι » \ 8 . 
φανὲς ἐλθεῖν τὸ παιδίον, ἀδύνατον “περιγενέσθαι διὰ τὰς πάθας “τὰς 
, a > \ 
προειρημένας, ἃς ἐγώ onpat τοὺς ὀχταμιήνους ἀποχτείνειν, ὃ πολλοὺς. 
Α Van τῆς ͵΄ 
δὲ χαὶ τῶν δεχαμήνων. 
3. "Τὰ δὲ πολλὰ τῶν ἐμόρύων τῶν ἐν ταύτῃ τῇ ἡλικίη τῇ ἕπτα- 
: LA d ere _£ ἐς À 4 For 5 “ 405: οὐ 4 \ 
μήνῳ, ὅταν οἵ ὑμένες χαλάσωσι, μετεχώρησαν ἐς τὸ “ ὑπεῖξαν, χαὶ 
- L4 
ἐνταῦθα τὴν τροφὴν ποιέεται" τὰς μὲν τεσσαράχοντα ἡμέρας τὰς 


11 


Vs 


CE - τοῦ Ka «ἃ 
πρώτας πονεῦντα " τὰ μὲν μᾶλλον, fra δὲ ἧσσον, διὰ τὴν μεταδολὴν 


13 


ἣν ἐχ τῶν χωρίων τῶν θρεψάντων ' μετεδάλετο, καὶ ὅτι τὸν ὀμφα- 


λὸν ἔσπασε χαὶ μετεχώρησε, χαὶ διὰ τῆς μητρὸς τοὺς πόνους. Οἱ 
ὰ € ΤΙ £ 4 ut 3 }c 6 \ 5Ἀ}) ’ 02 

γὰρ δμένες τεινόμενοι καὶ F6 ὀμφαλὸς σπασθεὶς ὀδύνας ποιέει τῇ 

υνητρί' χαὶ τὸ ÉuGouov ἐκ τοῦ παλαιοῦ συνδέσμου ἐχλυθὲν βαρύτερον 
! Νὰ τω - π 5 12 La 

γίνεται" πολλαὶ δὲ τῶν γυναικῶν καὶ ἐπιπυρεταίνουσι: τουτέων γινο- 


μένων, αἱ δὲ χαὶ ἀπόλλυνται σὺν τοῖσιν ἐμόρύοισιν. 1 Χρῶνται δὲ 


1 Πολλὰ.... ἑπταμήνων om. (. ---Ξ ἐχ om. (. -- [ἀλλ᾽ ἐχ Lind.-6Atyos 
ὅσον pro ὅ λόγος χαὶ ὅ χρόνος ἐς ὃν (. -- μητρὶ ἃ. -- κατέστησεν ὥστε per. 
γυ]σ, -- χατέστησέ πως μετ. (. --- 5 ὡς pro ὧν (ΟἹ. -- τὰ om. (. -- τελειότατα C. 
= περιγιγνόμενα (. ---  ἐξήχμασε CG. -- ἐξῆλθε Cornar., Zwing. in marg. = μίῆ- 
spas quidam Codd. ap. Foes, = χνούσης (νοσήσασα C; νοσησάσης Zwing. 
in marg., Codd. ap. Foes) ἅτε (τὰ pro ἅτε C, Codd. ap. Foes; οὔτε pro 
ἅτε Zwing., Codd. ap. Foes) ἐν τῷ (τῷ om. Codd. ap. Foes) ὀγδόῳ μηνὶ 
γενοσευμένα (νενοσηλευμένα K ; νοσέοντα C) vulg. - Au lieu de χυούσης ἅτε 
du texte vulgaire, je prends la lecon de C, la lisant ἢ νοσῇσαι τά. -- routoic 
γὰρ τοῖς πόνοις Vulg.-rouréoiot γὰρ τοῖσι πόνοισι C.— " ἐπιγίγνωνται 
Lind., Mack. -- ἐπιγίνωνται vulg. -- ἐπιγίνηται C.- ὥς τι pro ὥστ᾽ εἰς (. -- ἐς 
{1ηα. -- " περιγίγνεσθαι (.. - ᾿ τὰς om. Lind.-+àc pro τοὺς JK, ΑἸα. - ἀπο- 
χταίνειν DH, Ald. -- ἀποχτένειν JK. ---- " πολλὰς 1. -- δέχα υνηνῶν vulg.- δεχα- 
μήνων Zwing., Lind., ΜΚ. --- '" τρίτον in tit, δ. -- ταύτη Ο..-- αὐτῇ vule.- 
τῶν ἑπταμήνων DGHUKL, Lind., Μδοκ. -- ὁχόταν (. - χαλάσωσιν (. -- χα- 
λῶσ! νὰ ]α. -- χολῶσι J.—  ὑφῆξαν Ο..-- πονοῦντα vulg.- πονεῦντα C, Lind. 
— " τὰς Ο, -- 5 τὰς (, -- ἧσσον GC, Mack. -- ἧττον vulg.- διὰ δὲ (δὲ om. C, 
Lind.) τὴν vulg. — 3 τὴν (τὴν om. CG ; ἣν Lind., Mack) ἐχ (ἐχ om. G) vulg. 


DU FOETUS DE SEPT MOIS, 439 


de quarante jours qui affectent l'enfant de huit mois dans la 
matrice.) Et la plupart périssent : en effet, ils sont petits, et 
subissent un changement plus grand que les autres; de plus, 
ils ont à supporter, une fois hors de la matrice, la souffrance 
de quarante jours, qui tue même beaucoup de fœtus de dix 
mois. Cependant il en est de ces fœtus de sept mois qui réchap- 
pent, peu, il est vrai, entre beaucoup, parce que sans doute le 
rapport et le temps où ils ont été nourris dans la matrice leur 
ont donné tout ce que possèdent les fœtus les plus parfaits et le 
plus en état de vivre. En outre, ils sont sortis du sein de la 
mère avant les maladies du huitième mois. Or, pendant ces 
maladies du huitième mois, s’il arrive par surcroît que l’enfant 
vienne au jour, la conservation en est impossible, à cause de 
la souffrance de quarante jours ; elle tue les fœtus de huit mois 
et même bon nombre de dix mois. 

3. (Souffrances de quarante jours dans la matrice pour le fœtus 
de huit mois.) Beaucoup de fœtus, arrivés à cet âge de sept mois, 
quand les membranes se sont relâchées, passent dans la partie - 
qui cède, et prennent là leur nourriture. Dans les quarante pre- 
miers jours, ils souffrent, [65 uns plus, les autres moins, d’abord 
à cause du déplacement hors du lieu de leur nutrition primitive, 
puis parce qu’en se déplacant ils ont tiré l’ombilic, enfin par 
les souffrances de la mère. En effet, les membranes distendues et 
l’'ombilic tiré causent des douleurs à la mère, et le fœtus, qui 
n’a plus l’ancien lien, devient plus lourd ; aussi plusieurs femmes 


— θρεψόντων C.— M μετεδάλλετο (μετεδάλετο 1: μεταδολαίτο sic C) χαὶ ἀντὶ 
(χάσιν sic pro χαὶ ἀντὶ C) (ἀμφὶ pro ἀντὶ Zwing., Foes in not., Mack) τοῦ 
(τοῦ τε C) ὀμφαλοῦ vulg. - Je prends ἣν, qui me paraît très-sûr : en effet, 
τὴν de vulg. manquant dans C, on peut croire que ἣν a d’abord été omis 
à cause de la finale de μεταδολὴν. puis remplacé par τήν. Enfin, au lieu 
de καὶ ἀντὶ τοῦ ὀμφαλοῦ, je lis χαὶ ὅτι τὸν ὀμφαλόν. -- ἔσπασς om. J. — 15 6 
om. (. -- ἡδόνας (. -- χαὶ pro ἐχ (. -- ἀρχαίου C(H, in marg.). -- ἐνδέσμον C. 
- ἑλχυσθὲν (. -- τούτων vulg. -- τουτέων γιγν. (. --τοῖς ἐμιδρύοις vulg, -- τοῖ- 
σιν ἐμόρύοισιν (. -- 15 χρῶντα: (χρέονται C; αἰσχύνονται Cornar.) δὲ πᾶσαι: 
ἐν (ἐν om. C) ὀλίγῳ περὶ (πυρὶ pro περὶ C, Zwing., Mack) τούτον (τουτέω 
C, Zwing., Mack) vulg.- La lecon de C, bien que suivie par les traduc- 
teurs , est fausse ; lisez ἐνὶ λόγω περὶ τοντέον. 


440 DU FOFTUS DE SEPT MOIS. 

CR NS DNS SE LM RE MES VOS 2 RE 
πᾶσαι ἑνὶ λόγῳ περὶ τουτέου" out γὰρ τοὺς ὀγόσους τῶν μιηνδὺν 

΄, \ LA - , 
χαὶ χαλεπώτατα φέρειν τὰς γαστέρας, ὀρθῶς λέγουσαι. Ἔστι δὲ 
29yd00s υἱὴν οὐ μόνον ὃ χρόνος οὗτος, ἀλλ᾽ εἰ χαὶ ἡμέρας λάδοι ὁπό 
τὲ τοῦ ἑδδόμου μηνὸς xut τοῦ ἐννάτου. ᾿Αλλὰ τὰς ἡμέρας οὐχ 
LA ’ὔ - -Ὁ-: 
δμοίως οὔτε λέγουσιν οὔτε “γινώσχουσιν αἵ γυναῖχες" πλανῶνται γὰρ 
διὰ τὸ ὅχατὰ ταὐτὸ ur γίνεσθαι, δ ἀλλ᾽ ὁτὲ μὲν ἀπὸ τοῦ ἑδδόμου μη- 
x λέ ε # ,ὔ » MEN ΄ 8£ \ N'ES TN 
vos πλέονας ἡμέρας προσγενέσθαι ἐς Ἰτὰς τεσσαράχοντα, SôTÈ δὲ ἀπὸ 
= 3 , RS \ sr / a à , ς Ce 
τοῦ ἐννάτου: ὧδε γὰρ ἀνάγχη γίνεσθαι, ὅχως ἂν τύχη À γυνὴ ἐν 
æ x τ \ 
γαστρὶ λαδοῦσα, τοῦ μηνός τε χαὶ τοῦ χρόνου. Ὃ ὃ δὲ δὴ ὄγδοος 
, = (4 Lu 

ἀναμφισδήτητός ἐστι, χατὰ τοῦτον γὰρ γίνεται, ὥστε δυσχρίτως 
1 


ἔχειν, ᾿Ῥχαὶ ἕν δὲ μέρος ἐν τοῖς δέχα μησὶν ὃ αήν ἐστιν, ὥστε τοῦ- 


τὸν εὐμέριστον εἶναι. 


h x \ O1 ᾽ 41 3 # Ὁ \ \ - ΄ Ξ λέ 

ἃ À on QE οὐχ  ATITTEELV τῇσι γυναιξὶ περι τῶν τοχὼν εγουσι 
: \ \ ER, 1 λέ À sn 2 ! 5 19 - \ “ἃ 0 gr L 
140 πανταὰ χαι ŒIEL \EVOUGL XOLL ŒLEL ξρεουσιν ου Yo αν TELGUELT 


æ 


σαν οὔτ᾽ ἔογῳ οὔτε λόγῳ, ἀλλ᾽ ὅτι γνῶναι “᾿τὸ ἐν τοῖσι σώμασιν αὖ- 


᾿ Τέταρτον ὅρα περὶ τοῦ ὀγδόον μηνὸς in tit. . - φασὶ δὲ (γὰρ C) τοὺς 
γι]. ---  ὀγδ. μὴν om. (. -- μόνος ὁ χρόνος οὗτος (. -- ἀλλὰ (ἀλλ᾽ ei pro 
ἀλλὰ BQ', Lind.} χαὶ (χαὶ om. C) ἡμέραι (ἡμέρας Ald., Frob.; ἡμέοα 
Zwing.) πρόσεισι (προσίησι L, Lind.) ἀπὸ (ἀπό τε C) τοῦ vulg.-& εἰ 
au ἡμέρας λάθοι ἀπὸ τοῦ (E, al. manu ἀλλὰ χαὶ ἡμέραι πρόσεισι) FGHIK. 
—3 χαὶ τοῦ ἐννάτου (χαὶ τοῦ ἐνν. om. () χαὶ ἀπὸ (ἀπὸ om. L, Lind.) τοῦ 
ἐνιαυτοῦ vulg.-J’ai supprimé χαὶ ἀπὸ τοῦ ἐνιαυτοῦ, qui ne sont pas d’ac- 
cord avec ce qui suit et qui me paraissent le résultat d’une erreur de co- 
piste ayant mal lu ἐννάτου : les deux lecons sont ensuite venues se re- 
joindre, ce qui arrive souvent. —#yiyv. (Οὐ. -- γγνώσχεται L.—5uñTe (und 
C) χατὰ ταυτὸ (χατ᾽ αὐτὸ CL) γίνεσθαι (yiyv. C) νυ]ξ. -- 2 λατὰ ταντὸ μὴ yi- 
νεσθαί τε Ὁ. -- [6 prends ἴὰ lecon de D en supprimant τε. --- ὃ ἀλλὰ τὸ μὲν 
ἀπὸ (.. -- ὅτε Frob.- ὅτε (bis) Mack. -- πλείονος C.—7 τὰς om. Ὦ. -- τὸ δὲ 
ἀπὸ τοῦ ἐνιαυτοῦ (.. -- Post ἐννάτου addidisse videtur ὁτὲ δὲ ἀπὸ τοῦ ἐνιαυ- 
τοῦ Calvus.—rote (οὐδὲ C; ὧδε Zwing., Mack) γὰρ vulg.—-@ôe me paraît 
une bonne conjecture, appuyée qu’elle est par la fausse lecon de C.- γίγνε- 
σθαι C, Lind.-roù μηνός τε χαὶ om. C.—° δὲ μὴν (δὴ pro μὴν C) 6 (6 om. 
CDIL) ὄγδοος vulg.- ἀναμφίσδητος- Ὦ. -- ἀναμφισθητήσιμος Zwing. in marg. 
- ἀμφισδητήσιμος (. -- κρίνεται pro γίνεται (. - εὐχρίτως pro δυσχρίτως ὦ, 
Vatic. ap. Foes, Mack. — " χατ᾽ ἐμὲ (χαὶ ἕν δὲ pro at’ ἐμὲ C; ἕν δὲ pro 
χατ᾽ ἐμὲ Codd. ap. Foes; ἐν δὲ pro χατ᾽ ἐμὲ Mercur. in marg.) χαὶ τὸ (καὶ 
τὸ om. C) μέρος ἐν τοῖς ἕνδεχα (δέχα C, Calvus, Zwing. in marg.; δώδεχα 
Zwing. in marg., Lallamantius, Foes in not., Lind.) μησὶ μής (μὴν K; μείς 
D; 6 μήν C) ἐστιν, ὥστε τοῦτον οὐ μνημόγευτον (μνημονεύτων Ald.) (εὐ- 
μνημόνεντον pro où uv. B, D al. manu οὐ μνημ., FGHIIKLQ, Calvus, 
Cornar.; εὐμένιστον pro où μνημ.. ὦ, εὐμένιστα Codd. ap. Foes) εἶναι vulg. 


DU FOETUS DE SEPT MOIS. 441 


ont de la fièvre en ces circonstances ; il en est même qui suc- 
combent avec leur fruit. Toutes n’ont qu’une voix là-dessus ; 
elles disent qu'au huitième mois elles portent le plus diffci- 
lement leur ventre, et elles ont raison. Mais le huitième mois 
n’est pas seulement le temps précis; il faut encore y compter 
des jours appartenant au septième mois et au neuvième. Sur 
le calcul des jours, les dires des femmes et leurs idées ne sont 
pas uniformes : ce qui les trompe, c’est que les temps ne coïn- 
cident pas, et qu’il faut ajouter plusieurs jours, pris tantôt au 
septième mois, et tantôt au neuvième, pour arriver aux qua- 
rante; car il en doit être ainsi suivant le temps et l’époque du 
mois où la femme devient enceinte. Mais le huitième mois est 
hors de conteste , étant celui où la situation est critique; et le 
mois étant une partie dans les dix mois, la division en est 
facile. 

4. (Confiance que méritent les dires des femmes.) I] ne faut 
pas refuser de croire les femmes sur les accouchements; car 
elles sont de tout point et toujours affirmatives, et rien, ni fait 
ni parole, ne pourrait les persuader qu’elles ne savent pas ce 
qui se passe dans leurs corps. Les femmes qui décident et qui 


- En lisant εὐμέριστον au lieu de εὐμένιστον de ( et de où μνημόνευτον de 
vulg. on obtient un sens tel quel. Mais, dans un texte qui est incertain 
entre ἀναμφισθήτητος οἱ ἀμφισδητήσιμος, entre δυσχρίτως et εὐχρίτως, il 
est bien difficile d’arriver à un résultat quelque peu assuré. Les traduc- 
tions sont fort peu claires; les voici : Calvus : mea quidem sententia et 
pars decimi mensis, mensis est; quamobrem hunc facile meminerunt. 
Cornarius : et mea sententia pars etiam in undecimo mense, mensis est, 
ut hic satis memorabilis existat. Lallamantius : mea quidem sententia, 
mensis est e ducdecim mensibus pars una, quod tamen cum non sit ita 
dignum memoratu, silentio poterat præteriri. Foes : mea sententia pars in 
undecim mensibus mensis est, licet non admodum commemorari debeat. 
D’après Lallamantius cette partie dont il ne faut pas tenir compte est la 
quantité dont un mois, douzième partie de l’année de trois cent soixante- 
cinq jours un quart, excède un mois lunaire. — l! ἀπιστεῖν vulg.-omt- 
στέε:ν C.— ταῖς νυ]. -- τῇσι C, Zwing.- ἀμφὶ (, -- τὸν τόχον Κ. -- ταυτὰ pro 
πάντα Lind.- ἅπερ χαὶ εἰδέουσι pro χαὶ αἰεὶ ἐρ. C, Vatic. ap. Foes, (Lind., 
sine χαί). -- '2 οὔτε γὰρ (. -- ἄλλο τι Zwing. in marg.-&)} οὐ γίγνονται ἢ 
pro ἀλλ᾽ ὅτι γνῶνα: C.— "τὸ (Ο. -- τὸ om. vulg.- τοῖς (ὦ, -- αὐτέοισι pro αὐ- 
τέων 6. -- γιγνόμενον Ὁ. -,«α]γνουένων C. É 


442 PDU FOETUS DE SEPT MOIS. 
τέων γινόμενον. ' Τὰς δὲ βουλομένας ἄλλο λέγειν ἔξεστιν, αἱ δὲ χρί- 


γουσαι χαὶ τὰ νικητήρια διδοῦσαι περὶ τουτέου τοῦ λόγου, αἰεὶ 


ἐρέουσι καὶ φήσουσι τίχτειν καὶ ἑπτάμηνα χαὶ ὀχτάμηνα καὶ ἐννεά- 


MEL “2 \ 7 δ. τ΄ , ᾽ LA θ 
HAVE XAL οεχάμηνα, “χαι τουτέων τὰ οχταμηνα οὐ περιγένεσ αι. 


Φήσουσι δὲ καὶ τοὺς ὁτρωσμοὺς πλείστους ἐν τῇ πρώτῃ τεσσαρα- 
χοντάδι γίνεσθαι, καὶ τἄλλα “τὰ καταγεγραμμένα ἐν τῇσι τεσσαρα- 
χοντάσι χαὶ ἐν τοῖσι μησὶν ἑχάστοισιν" ὅδταν δὲ τῷ ἑδδόμῳ μηνὶ 
περιῤῥαγέωσιν οἱ ὑμένες χαὶ τὸ ἔμόρυον μεταχωρήση, ὑὕπέλαδον 
οἵ πόνοι où περὶ τὸν μῆνα τὸν ὄγδοον γενεαλογούμενοι καὶ περὶ 
τὴν ἕχτην τεσσαραχοντάδα" frouréou δὲ τοῦ χρόνου παρελθόντος, 
ὅσῃσι μέλλει εὖ εἶναι, αἵ φλεγμοναὶ ἐλύθησαν Τχαὶ τοῦ ἐμόρύου 
καὶ τῆς μητρὸς, δ ἥ τε γαστὴρ ἐμαλάχθη, χαὶ 6 ὄγκος ὑποχατέδη 
ἀπὸ τῶν ὑποχονδρίων χαὶ τῶν χενεώνων ἐς τὰ χάτω χωρία ἐς 
ϑεὐτρεπὴ τὴν ἐπὶ τοὺς τόχους τροπήν. Καὶ τὴν ἑδδόμην τεσσα- 


10 


ραχοντάδα 3 ἐνταῦθ᾽ ἐστὶ τὸ πλεῖστον τοῦ χρόνου τὰ ἔμόρυα - 


4 A / si, À }6 \ \ { LA 1152 # 
τὰ γὰρ χωρία αὐτέοις μαλθαχὰ, χαὶ αἵ μεταχινήσιες 3) αὐτέοισιν 
εὐπετέστεραι γίνονται χαὶ πυχνότεραι᾽ χαὶ διὰ ταῦτα χατέστη πρὸς 
τὸν τόχον εὐλυτώτερα. Ka τεσσαράχοντα ταύτας αἵ γυναῖχες φέ- 

, , - 4 A # δ᾽ 4 

ῥουσι τὰς τελευταίας ἡμέρας εὐπετέστερον τὰς γαστέρας, ἔστ᾽ ἂν 
δρμιήση τὸ ἔμόρυον στρέφεσθαι" μετὰ δὲ ταῦτα αἵ τε “ὠδῖνες εἰσὶ 

\ ΄ ΄ "ΑΝ ἢ “ 7. ἡ “- τ -Ὥ-Ἡ ,ὔ κ τω 
καὶ οἵ πόνοι ἐπίκεινται, ἔστ᾽ ἂν ἐλευθερωθῇ τοῦ τε παιδίου χαὶ τοῦ 


€ ΄ 
ὑστέρου ᾿ 


! Toïor δὲ βουλομένοισιν ἄλλο τι λέγειν C.- τῆσι δὲ βουλομένησι Codd. 
ap. Foes, Mercur. in marg.- διδοῦσι (ἃ, -- περὶ αὐτέου (τουτέου C) vulg.- 
ἀεὶ ἐρεῦσι C. -xai φήσουσι om. J.- ἐννάμηνα (ὁ (D, al. manu ἐννεάμηνα), 
Ald.-évôexaunva pro Gexéunvx DFGALK, Ald.- Post δεχάμηνα addunt 
καὶ ἐνδεχάμηνα Zwing., Lind., Mack.— ? Post χαὶ addit τὰ Ὁ. -- περιγίγνε- 
σθαι C. -- περιγίνεσθαι Lind.- Post περ. addunt τὰ δ᾽ ἄλλα περιγίγνεσθαι ἃ: 
τὰ δὲ ἄλλα περιγίνεσθαι Vatic. ap. Foes; τάδε ἄλλα περιγενέσθαι Zwing. in 
marg.—®rpôuouc (. -- ἐς τεσσαράχοντα δὴ γίγνεσθαι pro ἐν.... γίνεσθαι C. 
- τεσσαράχοντα διαγίνεσθαι DK.- τεσσαραχονταδιαγίνεσθαι (sic), al. Manu 
τεσσαραχοντάδι διαγίνεσθαι H.— ‘ro om. (.. -- τεσσαράχοντα C.—5 πέμπτον 
Ἰ.-- ὁχότον CI. -- πεοριραγέωσιν vulg.-reptpoayéwoiv ἃ, Lind., Mack. -- με- 
τέλαδον (. -- τὸν ὄγδοον μῆνα (. -- ἐνγενεαλογημένον (sic) (. -- γεγενεαλογη- 
μένον Zwing. in marg.-éyyeveakoynuévov (sic) Mercur. in marg., Codd. 
ap. Foes in not.—6roûtou vulg.-routéou C.- ὁπόσαις vulg.—6onct O.- 
αἱ om. C.—7  χαὶ τὰ τοῦ G.—5 ὥστε (ñ τε pro ὥστε C, Codd. ap. Foes) 
γαστὴο μαλαχθῇ (ἐμαλάχθη ἃ, Zwing. in marg., Codd. ap. Foes) vulg. -- ὅ 


DU FOETUS DE SEPT MOIS. 443 


donnent les preuves victorieuses (laissons dire celles qui veu- 
lent parler autrement) assureront constamment qu’il y ἃ des 
naissances à sept mois, à huit mois, à neuf mois et à dix mois, 
et que les enfants nés à huit mois ne vivent pas. Elles assure- 
ront encore que la plupart des avortements surviennent dans 
les premiers quarante jours, ainsi que tout le reste qui est con- 
signé par écrit au sujet des quarantaines et de chaque mois. 
Quand, au septième mois, les membranes se rompent et que 
l'embryon se déplace, alors succèdent les souffrances comptées 
vers le huitième mois et la sixième quarantaine. Ce temps étant 
passé, on voit, chez les femmes qui doivent bien aller, se ré- 
soudre les inflammations tant du fœtus que de la mère; le 
ventre s’amollit, la tumeur descend des hypochonäres et des 
flancs vers les parties inférieures, pour la conversion favorable 
à l’accouchement. C’est là que d’ordinaire reste le fœtus pen- 
dant la septième quarantaine : en effet, le lieu est mollet pour 
lui, ses mouvements deviennent plus faciles et plus fréquents; 
et, en raison de ces circonstances, le fœtus est mieux dispose 
pour l’accouchement. Pendant ces quarante derniers jours, les 
femmes portent plus commodément leurs ventres, tant que le 
fœtus ne s’est pas mis à se tourner; alors viennent les douleurs 


et les souffrances, jusqu’à ce que la femme soit délivrée de 
l’enfant et de l’arrière-faix. 


om. Κὶ, - ὑποχαταδῇ νυ]ρ. -- ὑποχαταλείδη Zwing, in marg. -- ὑποχαταλάθη 
ΚΡ'. -- ὑποχατάδη (sic) Η. -- ὑποχατέδη C, Zwing.-eic vulg. -- ἐς C.—° εὐ- 
τρεπίην (εὐτρεπείην C3 εὐστροφίην Lind.) vulg.- Schneider, dans le Suppl- 
à son Dict., propose de lire εὐτρεπῇ ; cette conjecture me paraît fort 
bonne. Ante τὴν addunt χαὶ Lallamantius, Lind.-4rù τοῦ στομάχου 
στρέφοι pro ἐπὶ τ. τ. tp. ἃ (Codd. ap. Foes , στρέφα sic; Zwing. in marg. 
ἐνταῦθο). — 1° ἐντεῦθεν vulg.— ἐνταῦθ᾽ C.- ἐνταῦθα Zwing.- λοιπὸν pro 
. πλεῖστον (.. -- αὐτοῖς vulg.= αὐτέοις C. — "'" αὐτοῖς Vulg. - αὐτέοισιν (.. -- εὐ- 
πρεπέστεραι Κ. -- εὐπετέστεροι Ὁ. -- γίγνονται [πᾶ. -- εὐλυτότερα (. --- ua 
πάσης τῆς τεσσαραχοντάδος ταύτας (ταύτης Zwing, in marg.) αἱ vulg.-xai 
τεσσαράλοντα αἱ C.-Je prends τεσσαράκοντα de G en gardant ταύτας de 
vulg.-reheuroïac (sic) (. -- εὐπετεστέρας sine τὰς γαστέρας C.-Éor’ ἣν C. 
- ἀρμόσῃ vulg.- ὁρμήση CDP'Q', Zwing. in marg., Lind., Mack. -- τρέφεσθαι 
D.— © ὀδύναι, éadem manu ὀδίνες (sic) C.- ἔτι τε pro εἰσὶ G.-roù ve (τε 
om. vulg,) παιδίου ΟἩ. -- ἑτέρου pro τοῦ θατέρου C. 


444 DU FOETUS DE SEPT MOIS. 
5. “Oo δὲ τῶν γυναικῶν ἔτεχον πολλὰ παιδία χαί τι αὐτέων 
Ν Δ 
ἐξεγένετο χωλὸν ἢ τυφλὸν ἢ ἄλλο τι κακὸν ἔχον, φήσουσιν 5 ἐπὶ tou 
ἔου τοῦ παιδίου τὸν ὄγὸ ἦνα χαλεπώτερον ὃ ἵν ἢ δὲφ᾽ ὦ 
τέου τοῦ παιδίου τὸν ὄγδοον μῆνα χαλεπώτερον διαγαγεῖν ἢ δἐφ᾽ ὧν 
ἔτεχον οὐδὲν χαχὸν ἐχόντων τὸ γὰρ ἔμόρυον τὸ πηρωθὲν ἐν τῷ 
ἐν χαχὸν ἐχ, ὃ γὰρ ἔμόδρυον ηρωθὲν ᾧ 
ὀγδόῳ μιηνὶ ἰσχυρῶς ᾿ἐνόσησεν, ὥστε χαὶ ἀπόστασιν ἐποίησεν ἢ νοῦ- 
σος, ὡς χαὶ τοῖσιν ἀνδράσιν αἱ ἰσχυραὶ νοῦσοι ἐποίησαν. “Ὅσα 
δ᾽ ἂν τῶν ἐμόρύων ἐν ἄλλῳ χρόνῳ ἰσχυρῶ ἤση, ἀπόλλυται 
ν ἐμόδρύ D χρόνῳ ἰσχυρῶς νοσήσῃ, ἀπόλλυτα 
Et SAT ΡῸ 
πρόσθεν ἢ αὐτέῳ ἀπόστασιν γενέσθα:᾽ “ὅσα δ᾽ ἂν τῶν ὀχταμιήνων 
, \ Ὁ s “- 
ἐμοούων μὴ σφόδοα νοσήσῃ, ἀλλὰ κατὰ φύσιν ἐκ τῆς μεθόδου χα- 
» Ἢ | \ ee ! x # 7 / ΕῚ ,ὕ 
χοπαθήση, τὰς μὲν τεσσαράχοντα ἥμέρας ἴδιετέλεσεν ἀσθενέοντα 
δ λ τα θοὸν ΡΥ DUMAS REZ \ LEA Por 
τὸ πλεῖστον ἐν τῇ μήτρη διὰ τὰς ἀνάγχας τὰς προειρημένας, δ ἐγέ- 
ΝΑ € , 72 2 δ᾽ μὴ 9277. 2 œ # ΄ ΄ 
veto δὲ ὑγιαίνοντα. Ὅ τι δ᾽ ἂν ϑγένηται ἐν τῇσι τεσσαράχοντα ἡμέ- 
ρήσι ταύτησιν, ἀδύνατον περιγενέσθαι" νοσέοντι γὰρ αὐτέῳ ἔτι ἐν τῇ 
10 κήτρη ἐπιγίνοντα! ai μεταθολαὶ χαὶ αἱ καχοπάθειαι oi μετὰ τὸν 
τόχον. 

6. Ὅ τι δ᾽ ἂν ἀπονοσῆσαν ἐν τῇ μήτρη ἐς τὸν ἔννατον μῆνα ἔλθη 
xal ἐν τουτέῳ τῷ μηνὶ γένηται, ᾿“ περιγίνεται" περιγίνεται μὲν οὐχ 
ΕΙΣ AIS ΝΟ αι / 29 / NA ENS A ,ὔ » , à ΕΣ 
ἔλασσον ἢ “τὰ ἑπτάμηνα, ὀλίγα δὲ HAL τουτέων ἐχτρέφεται" οὔτε 

\ \ / SA € Nage Ur #. # er 
γὰρ τὴν παχύτητα ἴσχει ἥνπερ τὰ "" τελεώτατα ἔχουσιν, οὔτε οἵ πόνοι 
es Ὁ / ΕἸ 4 , 5 x 3.1? ᾿ “ \ 
οἵ ἐν τῇ μήτρῃ où πάλα: πεπονημένο: εἰσὶν αὐτέοισιν, ὥστε λεπτὸν 

12 
γενέσθαι. 

DURS EX , ΕῚ 5 / ΡΟ Ὶ ΡΥ 5 2, 

7. Σωθείη δ᾽ ἂν μάλιστα εἰ τοῦ ἐννάτου μηνὸς "' γένοιτο ἐν ἐξόδῳ" 


ἰσψυρότερόν τε γὰρ γένοιτο χαὶ πλεῖστον ἀπέχον τῶν νούσων τῶν “ὁ τοῖ- 


!''Eutov J.- ὁχόσαι (ὦ, -- ἐξεγένετο C.- ἐγένετο vulg.- ἔχον om. C.— 
3 ἐπὶ τῶν (τῶν om. CH) τουτέων (τοιουτέων 1; τουτέου C) τοῦ (τοῦ om. 
Mack) παιδίου (τῶν παιδίων Zwing.; τὸ παιδίον Lind.; τοῦ παιδίου ponit 
post μῆνα L) (παιδίων Mack) τὸν vulg.— " ἐφ᾽ ὃν DH. -- ἔτεχεν vulg. -- ἔτεχον 
C, Lind.-rwpwliy ἢ. -- πληρωθὲν (.----ἰ ἐνεδέησεν (..-- ἐνδέησεν (sic) Codd. 
ap. Εο65.-- τοῖς νυ]ρ. -- τοῖσιν (. -- νόσοι νι]ρ, --ὠ νοῦσοι ἃ, Lind., Mack. — 
5 ὁχόσα. (..-- ὀλίγω pro ἄλλῳ C, Codd. ap. Foes.- ἀπόλλυνται C. -- αὐτέων 
6. -- αὐτέοις 1,. -- ἀπόστασι (sic) (.. --- ὁ ὁχόσα (.-- ἀλλὰ χατὰ ἕν (χαθ᾽ ἕν 
Lind., Mack) τι (κατὰ φύσιν pro χατὰ ἕν τι (ἡ) x νυ]δ. -- καχοπαθήσει H.— 
Ἰδιετέλεσεν ἐν ἀσθενείῃ (ἀσθενεία H) (ἀσθενέον pro ἐν ἀσθ. C) τὰ δὲ (δὲ om. 
Linda.) πλεῖστα (τὸ πλεῖστον C) vulg.-unrpi (.-- lis ἀσθενέοντα. --- 
3 ἐγένετο DHI. -- ἐγένοντο γι]σ. -- δὲ om. C.- ὑγιαίνοντος DH. —? γένοιτο D. 
— ἐν τεσσαράκχονθ᾽ ἡμέραις ταύταις vulg.—EËv τῆσ! τεσσαράχοντοαι ἡμέρησιν 
ταύτησιν (. --- " μητρὶ (,-- γίνονται C. — !! αἱ G.—ai om. vulg. — “ περ. 
om. €, Codd. ap. Foes, Mack. -- περιγίνηται ΑἸᾺ.. ΕΟ], -- οὖν χαὶ pro οὐχ 


DU FOEFLS DE SEPT ΜΟΙ". 445 


ὃ. (L'enfant né boitcux, aveugle, etc., a été malade au lui- 
ième mois. Causes qui font que tous les fœtus nés à huit mois 
succombent.) Les femmes qui, ayant mis au monde plusieurs 
enfants, en ont eu un boiteux, ou aveugle, ou affecté de quel- 
que autre infirmité, déclareront que, pour cet enfant, elles ont 
passé le huitième mois plus péniblement que pour ceux qui 
n'avaient aucun mal. En effet le fœtus estropié ἃ été gravement - 
malade au huitième mois, et la maladie a formé un dépôt, 
comme les maladies intenses en forment chez les adultes. Mais 
ceux des fœtus qui sont gravement malades à une autre époque 
succombent avant la formation du dépôt. Au contraire, ceux 
des fœtus de huit mois qui n’ont point eu de maïadie grave, 
mais qui ont souffert le mal naturel provenant du déplacement, 
demeurent en général mal portants durant les quarante jours 
dans la matrice, à cause des raisons susdites ; toutefois 115 gué- 
rissent. Au lieu que, pour les fœtus qui viennent au monde 
dans ces quarante jours, il est impossible qu’ils réchappent : 
en effet, c'est quand ils sont encore malades dans la matrice 
que surviennent les changements et les souffrances succédant 
à l'accouchement. 

6. (Difficulté d'élever les enfants nés au commencement du 
neuvième mois.) Mais les enfants qui, ayant été malades dans 
la matrice, atteignent le neuvième mois, et sont mis au monde 
dans ce mois, réchappent; et ils ne réchappent pas moins que 
ceux de sept mois; mais ils ne réchappent pas plus, et peu 
s'élèvent; car ils ne sont pas aussi gros que les enfants arrivés 
à terme, et il n’y a pas longtemps que les souffrances essuyées 
dans la matrice sont passées, ce qui fait que l’enfant est maigre. 


7. (La meilleure condition de vie est la naissance à la fin du 


C.— 5 τὰ (. - τὰ om. vulg.- Ex τουτέων 6. -- ἐχφέρετα: L.— "'ὶ τελειότατα 
Ὁ.-- οὔτε (οἵ τε pro οὔτε Lallamantius, Foes in not., Lind., Mack) (addit οἱ 
C) πόνοι vulg.- unzoi (Ὁ. -- πάνυ pro πάλα: J.-rovevuévotoiv C.- Ante εἰσὶν 
addit εἰσὶ obliter. Η. -- αὐτέοις νι]ρ.-- αὐτέοισιν C.- γίγνεται C.— 5 γίγνοιτο 
6. -- ἰσχυρότερον δ᾽ ἂν (ἂν om. Zwing.) (τε γὰρ pro δ᾽ ἂν C) γένοιτο (γίγνοιτο 
C) νυϊρ. - τὴν νοῦσον pro τῶν νούσων τῶν C.— 16 τοῖσιν ἐν ὀχταμήνοισι:» 
Ο, -τωοοῖς ὀχταμήνοις vulg.- γιγνομένοισιε C, 


446 DU FOETUS DE SEPT MOIS. 

σιν ὀχταμήνοισι γενομένων. Καὶ γὰρ τὰ ἐν ἑπτὰ τεσσαραχοντάσι 

τικτόμενα, τὰ δεκάμιηνα καλεόμενα, διὰ ταῦτα μάλιστα ἐχτρέφεται, 

"ὅτι ἰσχυρότατά ἐστι καὶ πλεῖστον ἀπέχει τῶν γονίμων παιδίων τοῦ 

χρόνου ἐν ᾧ ἐκαχοπάθησε τὰς τεσσαράχοντα ἡμέρας τὰς νοσουμένας 
᾿ Da x AN 

περὶ τὸν μῆνα τὸν ὄγδοον. 

8. Σαφηνίζει δὲ περὶ τῶν "νοσημάτων χαὶ παθημάτων "τῶν τοῖ- 
σιν ὀχταμήνοισι γινομένων καὶ τὰ ἐννεάμηνα λεπτὰ τιχτόμενα κατὰ 
τὸ πλῆθος τοῦ χρόνου οὗ γέγονε χαὶ τὸ μέγεθος τοὺ σώματος, ἐκ 
Syoucuv χαχοπαθείης ἀφιγμένης, οὖχ ὥσπερ τὰ ἑπτάμηνα τίκτεται 
σεσαρχωμένα χαὶ τὸ πάχος ἔχοντα εὐτραφέως, ἄνοσα διατετελεχότα 
ὃν χρόνον ἐν τῇ μήτρη διεφέρετο. 

9, ΤΤῇσι δὲ γυναιξὶν af συλλήψιες τῶν ἐμόρύων χαὶ οἱ τρωσμοί 
τε χαὶ οἱ Sroxor κρίνονται ἐν οἷσί περ αἵ τε νοῦσοι καὶ αἵ ὑγίειαι καὶ 
οἱ θάνατοι τοῖσι σύμπασιν ἀνθρώποισιν. Ταῦτα “γὰρ πάντα τὰ μὲν 

\ -- 
καθ᾽ ἡμέρας, 3 τὰ δὲ χατὰ μῆνας ἐπισημαίνει, τὰ δὲ χατὰ τεσσαρα- 
4) ΄ \ δὲ 7.5 PL > \ 42 C2 4 

χοντάδας ἡμερέων, τὰ δὲ κατ᾽ ἐνιαυτόν" ἐν πᾶσι γὰρ “τοῖς χρόνοισι 
τουτέοισιν ἔνεστι πρὸς ἕχαστον πολλὰ μὲν ξυμφέροντα, πολλὰ δὲ 

, ἘΠ A - "ὦ 413 ἔλα, (22 c_ 7 , A 
πολέμια" x μὲν οὖν τῶν louuesoôvrwv a τε ὑγίειαι γίνονται χαὶ 
αἵ αὐξήσιες " ἐκ δὲ τῶν ἐναντίων αἵ τε νοῦσοι καὶ οἱ θάνατοι. Αἱ μὲν 
“- 14.5 ge 2 ? ETES 2 - / (24 - 
οὖν 1" ἡμέραι ἐπιστημόταταί εἰσὶν ἐν τοῖσι πλείστοισιν αἵ τε πρῶται 


1 χαὶ αἱ ἕδδομαι, πολλαὶ μὲν περὶ νούσων, πολλαὶ δὲ 'Ῥχαὶ τοῖσιν 


{ Post τὰ addit τῇσιν (, -- γινόμενα pro τιχτ. ἰ.. - Υιγνόμενα ( -- καλεύ- 
μενα (. --- ᾿ ὅτε Zwing.-yvopiuwv vulg.-yoviuwv (. -- ἐκαχοπάθησαν C.- 
τεσσαράχονθ᾽ Ὁ. -- νοσευμένας Lind., ΜΙΔΟΚ, -- περὶ om. C. --- vous. Lind.- 
νοσ. χαὶ om. (.-- χαχοπαθημάτων Κ,, --- ἦ τῶν om. (. -- τοῖς ὀχταμήνοις 
vulg.-couw ὀχταμήνοισιν (,-- τῶν γιγνομένων (. ---" χρόγου ἐγεγόνει (χρό- 
vou οὗ γέγονε C) χατὰ (χαὶ pro χατὰ Zwing., Codd. ap, Foes, Lind., 
Mack) τὸ vulg. — © νόσων (νούσων (ἢ (addit γὰρ καὶ Lind.; addit καὶ Merc. 
in marg.) χαχοπαθίης (χαὶ χοπαθείης sic C; χαχοπαθείης DHK) ἀφιγμένης 
(ἀφιγμένησι F; ἀφιγμένγοισιν CDGHIKL, Ald,; ἀφιγμένα Lind., Mack) 
vulg.- ὀχτάμηνα pro ἑπτάμηνα C.-erpogswc ὅ. -- εὐπρεπὲς ὡς ἂν ὅσα pro 
εὖτ. ἄν. (.-- οὐ pro ὃν ΑἸά. -- τὸν pro ὃν C, Lind.-— ἐγράφη pro ἐν τῇ μ. 
διεφέρετο C.—On pourrait prendre la lecon de C en la lisant ἐτράφη. --- 
7 ἕδδομιον J.-vraic vulg.-rñot C.-uai pro αἱ (. -- συλλήψηες C.-7e om. 
Gal. in cit., t. XVII, p. 448. --- τόχοι ἐν τουτέῳ τῷ χρόνῳ (ἐν τ. τ. yp. 
om. C) χρίνονται (χρίνεται DHI; γίνεται GK; γίνονται FJ) ἐν ᾧ περ (αἷς 
pro ᾧπερ D; οἷς pro ᾧπερ FGHIJK ; ἐν οἷσι C) αἵ τε νοῦσοι: (περαιταίνου- 
σιν sic pro περ αἵ τε νοῦσοι C) χαὶ vulg.- χρίνονται ponit post θάνατοι 
Ald, -- νόσοι Η. --- 9 τοῖσι ΟΗ. -- τοῖς vulg.-£vux. [}]π4. -- σώμασιν pro ξυμπ. 


DU FOETUS DE SEPT MOIS, 447 
neuvième mots, ce qui est dit naître à dix mois.) Les meilleures 
chances sont quand il vient au monde à la fin du neuvième 
mois; c’est l’époque où il est le plus fort et le plus éloigné des 
maladies qui affectent les fœtus de huit mois. En effet, les 
enfants mis au monde en sept quarantaines, dits enfants de dix 
mois, s'élèvent surtout parce qu’ils ont le plus de force, et 
sont, parmi les enfants viables, les plus éloignés du temps où 
l'influence morbifique des quarante jours se fait sentir vers le 
huitième mois. 

8. (Autre preuve des maladies qu’à huit mois le fœtus éprouve 
dans la matrice.) Les maladies et les souffrances qui frappent 
les fœtus de huit mois se prouvent encore par les fœtus de 
neuf, qui viennent au monde chétifs, déduction faite du temps 
en sus et de leur taille, ce qui tient aux maladies souffertes ; 
au lieu que les fœtus de sept mois viennent au monde char- 
aus et bien nourris, vu qu’ils n’ont éprouvé aucune maladie 
tout le temps qu’ils ont passé dans la matrice. 

9. (La regle des temps critiques comprend aussi les concep- 
tions, les avortements et les accouchements.) Pour les femmes, les 
conceptions, les avortements et les accouchements se jugent de 
la même facon que les maladies, la santé et la mort chez toutes 
les autres personnes. Tout cela donne des signes, soit par 
jours, soit par mois, soit par quarantaines de jours, soit par 
année : en effet, dans toutes ces époques, il y a, pour chaque 
être, beaucoup d’influences utiles, et beaucoup de malfaisantes ; 
des influences utiles proviennent les santés et les croissances ; 
des influences malfaisantes, les maladies et les morts. En géné- 


Gal, in cit,, ib,— 1 δὲ (γὰρ pro δὲ C) vulg.— 1110... ἡμερέων om. D,- 
ἡμερῶν vulg, - ἡμερέων C.— 15 τοῖσι 1,1η8. -- τούτοισιν Ἦ. -- συμφ. C.—%E, 
11η4. -- ὑγεῖαι 6. -- γίγν. C, 11πά. -- αὐξήσηες C. — " εἰρημέναι pro ἥμ. C.- 
ἐπισημότατο: (. -- τοῖς πλείστοις vulg.- ταῖς πλείσταις Lallamantius in 
marg., {1π4. -- τοῖσι πλείστοισιν C. — 5 χαὶ ἑδδομιαῖα: (ἑδδομαῖαι Lind.) 
vulg.— χαὶ αἱ ἑδδόμαι (sie) Ὁ. — 15 χαὶ om. C. -- τοῖς ἐμόρύοις νυ]α. -- τοῖσιν 
ἐμθρύοισιν (. -- γίγν. C, 11πηἅ. -- ταύταις ταῖς ἡμέραις vulg. -- ταύτησιν ἡμέ- 
genou C.-Lisez ταύτ. τῇσιν ἧἣμ.-- ὀνομάζονται (.-- τηνιχαῦτα L, Lind.- 
ἐχρύσεις γυΐσ. -- ἐχρύσηες (. -- ἐκχρίσεις K. 


48 DU FOËTUS DE SEPT MOIS. 


LS 


ἐμόρύοισιν᾽ τρωσμοί τε γὰρ γίνονται καὶ οἱ πλεῖστοι ταύτῃσι τῇσιν 
ἡμέρησιν " ὀνομάζεται δὲ τὰ τηλικαῦτα ἐχρύσιες, ἀλλ᾽ οὐ τρωσμοί" 


: 

ci Al Lu ἧς c 2 A Lo , 3 ἃ.) il 

αἱ 10: ἄλλαι ἡμέραι ὅσαι ἐντὸς τῶν τεσσαράχοντα, ἐπίσημοι μὲν 

> \ ai p ne 3 A BV ὦ A ne ὦ sis - 

ἥσσον, πολλαὶ δὲ χρίνουσιν. Ev δὲ "τοῖσι μησὶ ταῦτά τε χαὶ ἐν τῇ- 
A , " Ὁ 

σιν ἡμέρησι γινόμενα ἔνεστι χατὰ λόγον. Καὶ ὅτὰ χαταμήνια τῇσι 


τω 


F4 D 9 
γυναιξὶ "τῇσιν δγιαινούσησι φαίνεται χαθ᾽ ἕχαστον τῶν μηνῶν; ὡς 


Le \ 


ἔχοντος τοῦ μηνὸς ἰδίην δύναμιν ἐν ὅ τοῖσι σώμασιν. Ἔξ ὧν δὴ χαὶ 


P. \ 


{ £60 reel 2 DR ἔμ 6 2 \ ΙΝ 
οιε οομοι ὴνες TAGEV εν γᾶστρι ἐεχουσησι τὰ EU ρυα ες τὴν ΧΟ ῊΝ 


ν 


- ΩΝ 4 5 n\ a/ ε ΄ Ξ ὦ 
χαθιστᾶσι τῆς τελειώσιος, τοίσι δὲ παιδίοισιν ἑπταμιήνοισιν ἐοῦσι 
CE Ν ΄ FAP 2 + , δι σον / 
χαὶ ἄλλα διαφέροντα Tyivovrar ἐν τοῖσι σώμασι" καὶ οἱ ὀδόντες φαί-- 
-Ὁ , 
νεσθαι ἄρχονται ἐν τουτέῳ τῷ χρόνῳ. ὅ Ὃ δὲ αὐτὸς λόγος καὶ ἐπὶ 
LA “ ΄ “ 
χρισίμων, ἤν περ ἴσως χαὶ τοῖσδέ τις συγχρέοιτο, ϑόχοϊα ἔλεξα ἵστο- 
ίης τε ἕνεχα εἰρήσω᾽ σχοπεῖν γὰρ γρὴ τὸν μέλλοντα ἰητρὸν ὀοθῶ 
ρίης τε Ë ρή π γὰρ χρὴ τὸν μέλλοντα ἰητρὸν ὀρθῶς 
“στοχάζεσθαι: τῆς τῶν χαμνόντων σωτηρίης, θεωροῦντα μὲν "' περίττας 
ΡΝ \ , 
πάσας, τῶν δὲ ἀρτίων τὴν τεσσαρεσχαιδεχάτην καὶ τὴν ὀγδόην 1" εἰ-- 


χοστὴν xal τεσσαραχοστὴν χαὶ δευτέρην. Οὗτος γὰρ ὃ ὅρος τίθεται 
ᾧ τῆς ἁρμονίης λόγῳ πρός τινὼ ὶ ὃ ἀ ἧς τε χαὶ τέλ 
τῷ τῆς ἁρμονίης λόγῳ πρός τινων χαὶ 6 ἀρτιφυής τε χαὶ τέλειος 
»- Ἢ FE Pet MS ONE EN , a ESS ἃ - , 
ἀριθμός" δι’ ἣν δὲ αἰτίην, μαχρότερον ἂν εἴη ἐπὶ τοῦ παρόντος 
LU LU \ \ LA - 
διεξελθεῖν θεωρεῖν δὲ χρὴ οὕτως "' τριάσι τε χαὶ τετράσι" ταῖς μὲν 


LA 15 ὑὸς D FR A N= δὲ τ , . À 4 97 
τριᾶσι συνημιμεναις απασαις, ταις O€ τετρᾶσι ουὐῦ υὑὲν παρὰ ouo 


LA LA A à. 
16 συνημμέναις, δύο δὲ παρὰ δύο συνεζευγμέναις. Αἴ δὲ τεσσαραχον-- 


, _ A ei Us - 
τάδες πρῶτον μὲν κρίνουσιν ἐπὶ τῶν ἐμόρύων᾽ ὃ τι δ᾽ ἂν M ὑπερόάλλῃ 


\ € / \ 5: 7 
τὰς τεσσαράχοντα ἡμέρας τὰς πρώτας, ἐχφεύγει τοὺς τρωσμοὺς ἐπὶ 


ι. Δ᾽ CH, Ald., Zwing., Frob.-ëy τῆσι pro ὅσαι ἐντὸς CG. -- πολλὰ C. — 
?roiç vulg.— τοῖσι ΟΗ. -- τῇ ἡμέρῃ γα]. -- τῆσιν ἡμέρησι CG. γιγν. (.-- χατὰ 
om. (. --- τὰ Ὁ, -- τὰ om. vulg.-rñct (,, -- τῇσι om. vulg.— frais ὑγιαινού- 
σαις νυ]ρ. -- τῆσιν ὑγιαινούσησιν (. -- φαίνονται vulg.- φαίνεται J.- ὡς om. 

ἡ, "τ " τοῖς γα], -- τοῖσι C. — ὃ ταῖς ἐν y. ἐχούσαις νυ]. -- τῆσιν ἐν y. ἐχού- 
onot 6. = εἰς vulg.- ἐς (, -- τελειώσεως γ]ρ, -- τελειώσηος (α -- παιδίοις vulg. 
- παιδίοισιν CH, Lind., Mack. —7y{yv. ας 11πα, --ἐν τοῖς (ἐνίοισι C) σώ- 
μασι vulg.-évioct de C est pour ἐν τοῖσι. ---- ὃ Depuis 6 δὲ jusqu’à la fin du 
traité tout manque dans (ἃ -- χρησίμων Frob.-xoïc δὲ Lind.—  ὁχοίας 
(ὁχοῖα Foes in not., Lind., Mack) (addit δὲ Lind.) ἔλεξας (ἔλεξα DK, Lalla- 
mantius in marg., Lind., Mack; vel λέξας Lallamantius in marg.) ἱστορίας 
(ἱστορίης DHL) τε (addit [καὶ χρείας] Lind.) ἕνεχα (ἕνεκεν D) εἰοήσθω (ei- 
ρήσω Zwing. in marg.) vulg.-Je prends ἱστορίης et εἰρήσω ; mais ces cor- 
rections sont incertaines. Remarquez ἣν avec l’optatif, ce qui est contre 
l'usage hippocratique. Calvus traduit : Et eadem ratio in decretoriis diebus 
observatur; siquidem forte quis et his simul utatur et insistat adverseturve; 


DU FOETUS DE SEPT MOIS. 449 
ral, les jours les plus significatifs sont le premier et le septième, 
tant pour les maladies que pour les fœtus ; c’est en effet durant 
ces jours que surviennent la plupart des avortements, qui alors 


se nomment non pas avortements, mais effluxions. Les autres π΄ 


jours dans les quarante jours sont moins significatifs; cepen- 
dant beaucoup sont critiques. 1] en est pour les mois comme 
pour les jours en proportion. Les règles apparaissent chaque 
mois chez les femmes bien portantes, ce qui prouve que le mois 
a une influence propre sur les corps. De là les septièmes mois, 
chez les femmes enceintes, mettent les fœtus au premier point 
de leur parachèvement. Les enfants âgés de sept mois présen- 
tent d’autres particularités, et les dents commencent à se mon- 
trer dans ce temps. Le même raisonnement s'applique aux 
jours critiques, pour peu qu’on use de ce que j'ai allégué et de 
ce que je dirai en preuve. En effet, le médecin qui veut aller 
droit au salut des malades doit avoir l’œil sur tous les jours 
impairs, et, parmi les jours pairs, sur le quatorzième, le vingt- 
huitième et le quarante-deuxième, En effet, cette limite est 
mise par quelques-uns à la théorie de l'harmonie, et c’est le 
nombre pair et complet; pour quelle raison, c’est ce qu'il se- 
rait trop long présentement d’expliquer. 1] faut étudier ainsi 
les triades et les tétrades de jours : les triades en les joignant 
toutes ; [65 tétrades en les joignant deux à deux, et en les ac- 
couplant deux à deux (voyez note 16). D'abord les quarantaines 
jugent pour les fœtus; ceux qui passent les quarante premiers 
jours échappent en général aux avortements; car il se fait plus 
d’avortements dans la première quarantaine que dans les autres. 


scito testimonii causa dicta esse. Cela porterait à croire qu’il avait sous les 
yeux un texte différent du nôtre. — ! xai pro γὰρ L, Lind.- σωτηρίας 
vulg.—-cuwrnpins Ἡ. -- θεωροῦντας GIJ.— "' περὶ τὰς πάσα: vulg.-repirtas 
πάσα: P', Zwing. in marg., Lind., Mack. —  Ante εἶχ. addit χαὶ 7. --- 
“τὴν pro χαὶ L.-uai τὴν τεσσ, Lind.— " τρισὶ GHIJK.-rérouct H.— 
" συνημμένως ἢ). -- συνηγμένας Ald.-Euv. Lind., Mack. — [6 ἀσυνημμένα:ς 
Zwing., Lind,- Lalamantius aussi conseille de lire ἀσυνηυμέναις ; Corna- 
rius supprime ce membre de phrase; le fait est que ce passage est for 
obscur, Les interprètes n’en ont tiré aucun sens satisfaisant, οἵ je n’ai pas 
été plus heureux. — "' ὑπερθάλη à, 
TOM. VII, 29 


450 DU FOETUS DE SEPT MOIS. 


9 , 
παντὸς γινομένους" πλέονες δὲ 1 γίνονται ἐν τῇ πρώτη τεσσαραχον- 
τάδι τρωσμοὶ ἢ ἐν ταῖς ἄλλαις ἐούσαις. Τοῦδε τοῦ χρόνου παρεὰλ- 
L4 “ 
θόντος ἰσχυρότερά ἐστι τὰ ἔμόρυα, καὶ διαχρίνεται καθ᾽ ἕχαστα τῶν 
μελέων τὸ σῶμα " χαὶ τῶν μὲν ἀρσένων " σφόδρα διάδηλα γίνεται 
» τω LA 
πάντα" τὰ δὲ θήλεα, ἐς τοῦτον τὸν χρόνον σάρχες φαίνονται ἀποφύ- 
LU cl - 
σιὰς μοῦνον ἔχουσαι" πλείονα Ὑὰρ χρόνον τὰ ὅμοια ἐν τῷ ὁμοίῳ. 
80 , 5 \ Lu ΝΠ SA \ 40 4 à A! 
ὅμοιόν ἐστι, χαὶ χρίνεται βραδύτερον, διὰ τὴν συνήθειάν τε καὶ 
φιλότητα " χαίτοι τά γε ἄλλα, ὅταν χωρισθῶσιν τῆς μητρὸς αἱ θυ- 
_ ΕΞ ἘΞ \ 1 
γατέρες, τῶν κούρων θᾶσσον ἡδῶσι καὶ φρονέουσι χαὶ γηράσχουσι 
διὰ τὴν ἀσθενείην "τε τῶν σωμάτων χαὶ τὴν δίαιταν. Ἄλλη δὴ 
\ ART | EL RE A - νιν 6 3 - , 
τεσσαραχοντὰς, ἐν ἣ περὶ τὸν ὄγδοον μῆνα τὰ ἔμόρυα ἐν τῇ μήτρῃ 
“’vogées, περὶ ὧν 6 λόγος λέγεται ὧδε σύμπας. Τρίτη δὲ ἐν à τὰ παιδία 
g RU DE à 3 RES , 
ὅταν γένηται ὅχαὶ χαχοπαθήσαντα, ἢν περιφύγη τὰς τεσσαράχοντα 
, DE 2 4 se ΟΝ \ , ὃ \ A ὰ 
ἡμέρας, ἐφάνη ἰσχύοντα δῆτα μᾶλλον χαὶ φρονέοντα " χαὶ γὰρ τὰς 
6 EF \ LE è 7 A y Ta ὃν ΟΞ ΕΒ LA 3 4 0 à ὃ # 
αὐγὰς δρᾷ σαφέστερον, ἴ χαὶ τὸν ψόφον ἀκούει πρόσθεν μὴ δυνάμενα, 
€ 3_rQ La "Ὁ 4 LA \ À PE \ \ \ 
ὡς ἐπίδοσιν ἔχοντος τοῦ χρόνου τούτου χατὰ τὰ ἄλλα καὶ χατὰ τὴν 
4 \ \ es LA \ A A! sa , “ΨἌ ἢ 
φρόνησιν τὴν διὰ τοῦ σώματος. Τὸ μὲν γὰρ ἴδιον φρόνημα δῆλόν 
ἐστιν Sévoy ἐν τῷ σώματι ἔν γε τῇ πρώτη ἡμέρη" ἔν τε γὰρ τοῖς 
«24 5 ωυ 9,3η2 5» À , νου 14 \ , 
ὕπνοισιν ἐοῦσιν, "εὐθέως ἐπὴν γένωνται, γελῶντα φαίνεται τὰ παιδία 
καὶ χλαίοντα᾽ ἐγρηγορότα ὅτε αὐτόματα “εὐθέως γελᾷ τε καὶ χλαίει 
, C2 LA , »Ξ 91 S ! 4 ) 
πρόσθεν ἢ τεσσαράκοντα ἡμέραι γενοίατο“ οὐδὲ γελᾷ Ψαυόμενά τε 
Ne 5 ΄ PRES ΑΝ TER AP 42,7 ΄ ἪΝ 7, 
χαὶ ἐρεθιζόμενα πρόσθεν ἢ αὐτὸς ὃ χρόνος “οὗτος γένηται äu.6)üvov- 
ται γὰρ at δυνάμεις ἐν ταῖς PuvbEnor. Καί γε ὃ θάνατος διὰ τὴν μοίρην 
ἔλ " Ὅ bd = dE « - 1 À ΕἾ Ἢ : f δ. 
ἔλαχεν. Ὥστε παράδειγμα τοῖς πᾶσιν εἶναι, ὅτι πάντα φύσιν ἔχει, 
> - = Εν 152/ 5 6 nn SL. L4 σον ν L4 
Ex τῶν αὐτέων “ἐόντα, μεταδολὰς ἔχειν διὰ χρόνων τῶν ἱχνουμένων. 
D > / δὲ 2 € f Χ)λ - L4 id À 
Σαφηνίζεται δὲ ἐν ἑχάστοισι ἄλλο τι τῶν γινομένων καὶ ἀπογινομέ- 
᾿ . 


γῶν ἐν ΤῸ “ὦ « ὕ, \ \ 5. + 1 ι 
γων᾽ ἐν δὲ τῷ ἐνιαυτῷ τελουμένῳ πολλαὶ μὲν voor γίνονται, πολλαὶ 


δὲ ὑγεῖαι κατὰ λόγον τοῦ χρόνου, πρὸς τοὺς μῆνάς τε χαὶ τὰς ἡμέρας 


! Τίγν, [1π4.-- ἐοῦσα! Ἐ,-- τοῦ δὲ τοῦ Zwing., Mack.-xoù δὲ χρόνου θ', 
Lind.—? σφόδρα om. L, Lind.- διάλληλα pro διάδηλα FHJK.- μόνον H.— 
3 ὅμοιον om. L, Lind.— “re om. ὅ. --ττε ponitur post τῶν Κ.-- νοσεῖ Ald., 
Zwing., Lind., Mack.— 5 Kühn a τὰ au lieu de χαὶ, par une faute d’im- 
pression sans doute, car les mss. et les éditions ont za. -- ἤν περ φύγη K. 
- " αὐτὰς vulg.—adyàs L, Cornar., Lalamantius, Foes in not., Mack. — 
7 τὸν (τὸ FG) ψόφον (τῶν ψόφων 4) τε ἀχούε: sine χαὶ DF (G, ἀχούειν) HIJK. 
- Sévedv Zwing.- τε pro γε Κ. ---ϑ εὐθέως om. Κ. -- χλάοντα LJK.— 1 δὲ 
pro τε Lind,, Mack, — 1 οὔτε γελᾷ οὔτε pro εὐθέως γελᾷ τε ai Lind.— 


DU FOETUS DE SEPT MOIS. 451 


Ce temps écoulé, les fœtus sont plus forts, et chacune des par- 
ties y devient distincte. Chez les garcons, tout devient très- 
distinct; chez les filles, à cette époque, les chaiïrs ne montrent 
encore que des excroissances. En effet, le semblable reste plus 
longtemps semblable dans le semblable, et se distingue plus 
tardivement , à cause de l'habitude et de l’affinité. Mais, pour 
le reste, quand les filles sont sorties du ventre de la mère, elles 
deviennent pubères, intelligentes et vieilles plus vite que les 
garcons, à cause de la faiblesse de leurs corps et à cause de 
leur régime. Une autre quarantaine est celle où, vers le hui- 
tième mois, les fœtus sont malades dans la matrice, sujet au- 
quel se rapporte tout ce discours. Une autre quarantaine est 
celle où les enfants qui y naissent, ayant souffert, mais ayant 
échappé aux quarante jours, ont paru plus forts et plus intel- 
ligents ; en effet, ils voient mieux la lumière, ils entendent le 
son, ce qu’ils ne pouvaient précédemment; c’est que cette 
époque fait faire des progrès à l’intelligence, qui s’exerce par 
le corps, aussi bien qu’à tout le reste. De fait, une intelligence 
spéciale est manifeste dans le corps, même le premier jour : 
aussitôt après la naissance, on voit les enfants rire et crier dans 
le sommeil ; éveillés, ils rient et crient spontanément avant les 
quarante jours; mais ils ne rient pas, touchés et excités, avant 
que ce terme soit passé; les mucosités émoussant les facultés. 
Et la mort même est soumise à la règle. Ainsi tout témoigne 
que toute chose ayant même composition est assujettie à la con- 
dition naturelle de passer par des changements suivant des 
époques régulières. En chaque cas se manifeste quelqu'une des 
choses qui vont et qui viennent. Dans l’année accomplie sur- 
gissent beaucoup de maladies et s’opèrent beaucoup de guéri- 
sons, suivant la proportion du temps en mois et en jours, 


5 οὕτως Ald.—yui£cor DGHI, Ald., Frob.-6 om. DH.-uo:piny vulg.-— 
Non certum μοιρίην, ubi Lind. μοίρην edidit, ait Lobeck, Paralip., p. 318. 
-μοιρίνην HIK.-poiony D, Zwing. in marg., Lind., Mack. — "' ὄντα FE. 
πτι est omis dans Kühn par une faute d'impression, — © v670: H.- y{yv. 
11π4. --ὑγείαι (sic) H, Zwing. 


“ 


452 DU FOETUS DE SEPT MOIS. 


’ Lo ν - 
ἑκάστας τοῖς ἑδδόμοις ᾿ χαὶ τἄλλα πολλὰ γίνεται διαφέροντα τοῖς 

[4 A -" \ n/ «εἰ», 5 , 14 ΄ 
σώμασι" τοῖσι δὲ παιδίοισιν οἱ δδόντες ἐχπίπτουσι καὶ ἕτεροι φύονται. 
Τὰ γὰρ ἐπὶ σώμασι, τάδε ᾿ γράψω. 


Ἢ] semble par cette dernière phrase que l’opuscule n'est pas terminé 
et que l’auteur avait donné, dans la suite, des détails sur la dentition et 
peut-être sur d’autres phénomènes de l’évolution. 


ΠΕΡῚ OKTAMHNOY. 


10. 1 Περὶ δὲ ὀκταυμήνου γενέσιος φημὶ δισσὰς ἐφεξῆς χαχοπαθείας 
. , 29 ’ 5. ΄ ΄ \ ! ER 
ἡενομένας CURE εἰναι ποιέειν φέρειν τὰ παιδία, χαὶ διὰ ὥτοῦτο 
οὗ περιγίνεσθαι τὰ ὀχτάμηνα᾽ συ ls γὰρ αὐτέοις ἐφεξῆς καχοπα- 
θεῖν τήν τε ἐν τῇ piton ᾿γενομένην χαχοπαθείην χαὶ τὴν ὅταν 6 
5 \ 


τόχος ὅγένηται, Se διὰ τοῦτο τῶν ὀχταμήνων οὐδὲν περιγίνεται. 
Exet χαὶ τὰ né χαλεόμενα λέγω ἐν ἑπτὰ τεσσαράχονθ᾽ Aue- 
ont μᾶλλον τίχτεσθαι " καὶ Ἰμάλιστα προσήχει ἐχτρέφεσθαι" καὶ 
ΕΥ LA , - - -- , (A € 7 8? \ si 
τελεώτατόν ἐστιν ἐν rot ταύτῃσι τεσσαράχοντα ἡμέρῃσι. δ᾿ Ἐπὴν δὲ 
γένηται, πλείω ἀπόλλυται" ἀναγχάζεται γὰρ πολλὰ μεταλαμόδάνοντα 
KA / 
ἐν ὀλίγῳ χρόνῳ πολλὰ νοσέειν, ἐξ ὧν οἵ θάνατοι γίνονται. Ἄογχεται 
A1 LA εὖ or 8 4 Ὁ LA LA \ » LA 
δὲ πονέειν τὸ παιδίον ὃ πρὸς τοῦ TOXOU γινόμενον χαὶ χινδυνεύειν 
2 ΄ « 2 - ’ , ee MRC \ , # 
ἀπολέσθαι, ὅταν ἐν τῇ μήτρη στρέφηται" “φύεται γὰρ πάντα ἄνω 
“ ᾿ “ \ . 
τὴν χεφαλὴν ἔχοντα " τίκτεται 1: δὲ τὰ πολλὰ ἐπὶ χεφχλήν καὶ 


ι Περὶ δὲ ὁ. y. om. (..-- δὲ om. FHIJK. -- διὰ τῆς ἐφεξῆς pro δισσὰς ἐφ. L, 
1πά. --- 3 γιγν. C.— 3 ταῦτα C.- περιγίγνεται C.— συγχυροῖ K.-— αὐτοῖς 
νυ ]σ. -- αὐτέοις C.—5 γιν. Κι. -- γιγν. Ο.. -- 2 αχοπαθείην om. (, -- ἦν pro τὴν 
ὅταν (. --- γίνηται HIK, ΑἸαὰ. ---- ὃ περιγίγν. (. -- περιεγένετο DFHUXK. -- δε- 
χαμήνια DFGHK.-)éyw om. α.-- τεσσαραχοντάσιν (. -- ἡμέρησι C. τ-ἡμέραις 
vulg.- μέλλοντα pro μᾶλλον (, ---ἴμᾷλλον .-- χαὶ γὰρ τελ. 11πη6. -- τελειό- 
τατος (. -- ἐστὶν om. 1.-- ταῖς πρώταις τ. ἡμέραις νυ]. --τῆσι πρώτησι τ. 
ἡμέρησι C.- Au lieu de πρώτῃσι je lis ταύτῃσι. ---- ἐπὴν δὲ γένηται πλείω. 
ἀπόλλυται vulg.- Je mets la virgule avant πλείω. -- ἀπόλλυνται (΄ -- ἀναγχά- 


DU FOETUS DE SEPT MOIS. 453 


d’après les septénaires. Beaucoup d’autres phénomènes se re- 
marquent dans les corps; chez les enfants, les dents tombent 
et d’autres poussent. Car ces choses qui sont relatives au corps, 
je les écrirai (voy. note 1). 


FIN DU LIVRE DU FOETUS DE SEPT MOIS, 


DU FOETUS DE HUIT MOIS. 


10. (Les fœtus de dix mois étant ceux qui ont les meilleures 
chances, dangers qu’ils courent dans l'accouchement.) Pour la 
naissance à huit mois, je dis que deux souffrances survenant 
coup sur coup rendent impossible de mener à bien les enfants, 
et que, par cette raison, les fœtus de huit mois ne survivent 
pas. En effet, ils ont à subir sans intervalle et la souffrance 
dans la matrice, et la souffrance lors de l’accouchement. C’est 
pour cela qu'aucun des fœtus de huit mois ne survit. Je professe 
que les fœtus dits de dix mois sont mis au monde de préférence 
dans les sept quarantaines de jours; et c’est surtout ceux qu’il 
convient d'élever ; ils atteignent le plus haut point de dévelop- 
pement dans ces quarante jours. Mais, à la naissance, plusieurs 
succombent; éprouvant beaucoup de changements en un court 
intervalle, ils sont nécessairement exposés à beaucoup de ma- 
ladies ; et de là, des morts. L'enfant qui approche de la mise 
ζονται 6. --νοσέειν C.-voceiv vulg.- ἄρχονται C.—* πρὸς om. Ὁ. - πρὸ DF 
GUK.-yryv. (Ὁ. -- ἀπόλλυσθαι (.-- ὁχόταν ἐν τῆσι μήτρησι Ὁ. -- τρέφηται: K. 
—  χύετα: Κ. -- μὲν γὰρ C. — "δὲ om. Codd. ap. Foes, Mercur. in marg. 
—rà C, Codd. ap. Foes, Mercur. in marg.-— τὰ om. vulg.-rov))à Ὦ. -- καὶ 
om. C.- ἀπαλλάσσειν 6]. -- τὸν ἐπὶ πόδα τιχτόμενον D (FH, πόδα:) GIK. 


- πόδα 3. -- τιχτωμένων (. -- συγχαπτόμενα Ὁ, -- Οὗ pro οὕπω C.- οὕπω χω- 
λύει ἐπὶ κεφαλὴν Lind,- ὄντος C. 


454 DU FOETUS DE HUIT MOIS. 
ἀσφαλέστερον ἀπαλλάσσει τῶν ἐπὶ πόδας τιχτομένων " τὰ γὰρ συγ- 
χαμπτόμενα τοῦ σώματος ἐπὶ χεφαλὴν οὔπω χωλύει ἰόντος τοῦ παι- 
, το 
dou” ἀλλὰ μᾶλλον, 1 ὅταν ἐπὶ πόδας δρμήση, τὰ ἐμφράγματα γίνε-- 
ται. Αἴ γὰρ στροφαὶ ἐν τῇ γαστρὶ χαὶ ἄλλος κίνδυνος " καὶ οἱ Σὀμφαλοὶ 
΄ » “ / 2,1 \ A / Sa 
πολλάχις ἤδη τῶν παιδίων ἐφάνησαν ὃ περὶ τοὺς τραχήλους * ἦν γὰρ 
1 \ 7 Te À 4 5 \ - LA > 
χατὰ TO μόριον, ὁποτέρωθεν ἂν τύχη ὃ ὀμφαλὸς τῇ μήτρη μᾶλλον 
παρατεταμένος, ταύτῃ τὸ παιδίον τῆς χεφαλῆς τὴν περιαγωγὴν 
ποιήσηται, τοῦ ὀμφαλοῦ στρεφομένου ἢ περὶ τὸν αὐχένα À χαὶ κατὰ 
A LÉ A \ 3 / 4 ᾿ 
τὸν ὦμον, τὴν περιδολὴν τοῦ ὀμφαλοῦ ἀντιτείνειν, τουτέου δὲ 
ΗῚ TA À A 2 7 ἊΨ. # Ἦ ᾿-τὉ LU λ ὶ \ S/ Lt 
γενομένου χαὶ τὴν μητέρα ἀνάγχη πονῆσαι μᾶλλον χαὶ τὸ παιδίον ἢ 
- τῇ 
ἀπολέσθαι ἢ χαλεπώτερον ἐξελθεῖν, ἔὭστε ἤδη καὶ πολλὰ ἔνδον τὴν 
ἀρχὴν τῆς νούσου τῶν παιδίων ἦλθεν ἔχοντα, ἐξ ἧς τὰ μὲν ἀπώλετο, 
τὰ δὲ νοσήσαντα περιεγένετο. 
€ # 9 ἃ 2 ΄ A 2 LA 2 \ / 
11. S'Oxdcu δ᾽ ἂν εὐπορήσῃ Ἰχαὶ ἀσφαλέως ἐς τοὐμφανὲς ἐξίῃ, 
ἀνεθέντα ἐξαίφνης ἐκ τῆς ἀνάγχης τῆς ἐν δ τῇ γαστρὶ, παχύτερα καὶ 


LA L x A ‘4 ar ΕῚ os 3 9 29/ 
μέζω παραυτίχα À χατὰ λόγον ἐγένετο, οὐχ αὐξήματος, ἀλλ᾽ οἰδή- 


ι Ὁχόταν (6. - γνεται τὰ ἐμφράγματα (. -- γίνονται νυ ]Ρ. ---- 2 ὀφθαλμοὶ 
(D, al. manu ὀμφαλοὶ) ΗΪΚ. -- ἤδη om. (D, al. manu δὴ) ΗΠ]. -- δὴ Q", Lind. 
-- ἤδη τῶν παιδίων Om. (α -- ἐφάνησαν τῶν παιδίων JK,—* ἀμφὶ τὰς δείρας 
6. --ἣν γὰρ κατὰ τὸ μόριον (unpiov () ὁπότερον (ὁποτέρωθεν C) ἂν (post ἂν 
addit μόριον C) τύχῃ ὁ (ὃ om. C) ὀμφαλὸς τῇ μήτρῃ παρατεταμένος (προτε- 
ταμένος Lalamantius), μᾶλλον (μᾶλλον παρατεταμένος () ταῦτῃ τὸ παιδίον 
τῆς χεφαλῆς (τῆς χεφαλῆς om. Cornar.) τὴν περιαγωγὴν τοῦ ὀμφαλοῦ (τὴν 
περιαγωγὴν τοῦ ὀμφ. OM. δ) (τοῦ ὀμφαλοῦ om. L) στρεφόμενον (στρεφομένου 
Foes in not.) ποιήσεται (πο:ήσηται. al. manu ποιήσεται Ε) ἢ (ἢ om. DGHI 
JKL) περὶ τὸν αὐχένα" ἢν δὲ χατὰ τὸν ὦμον τὴν περιδολὴν τοῦ ὀμφαλοῦ ἀν- 
τιτείνειν (ἀντιτείνει Cornar., Mack), τούτου (τουτέου C) δὲ vulg.- Cette 
phrase est manifestement altérée, Voici les traductions. Calvus : si præ- 
terea quamvis partem umbilicus vulvæ adnexus comprehendat, magis 
puer ea caput agit; si vero collum aut humerum, multo magis pueri con- 
versionem impedit ; quod cum fit, etc. Cornarius : si enim juxta partem 
quamcumque umbilicus fuerit in utero porrectus, magis hac parte puer 
umbilici circumactionem retrahit; hoc autem ubi fit, etc. Cornarius a 
omis, du texte de vulg., ἢ περὶ τὸν αὐχένα.... ἀντιτείνειν. Lalamantius : 
quamvis enim umbilicus medium uterum transverberans trajiciensque ad 
utramyis partem æque pertineat, puellus tamen , umbilici sese opera in- 
vertens, ipsum umbilicum capili potissimum aut collo solet implicare; 
quod si humero puelli implicatus circumjectusque fuerit umbilicus, is 
sane etiam renitendo obsistet partionemque impediet; quod cum acci- 
dit, etc, Foes : ad quamcumque enim partem umbilicus in utero se exten- 
derit, per hanc, dum umbilicus vertitur, puer caput potius circumaget 


DU FOETUS DE HUIT MOIS, 455 


au monde commence à souffrir et à courir le risque de la vie, 
quand il se tourne dans la matrice. Tous sont produits ayant la 
tête en haut, et la plupart viennent au monde la tête en avant, 
accouchement qui est plus sûr que l’accouchement par les - 
pieds; car les parties du corps pliées n’empéchent pas l’enfant 
d'aller par la tête; mais, quand il va par les pieds, les obstacles 
sont plus grands. Les rotations dans le ventre de la mère sont - 
encore un autre péril : plus d’une fois on a vu le cordon om- 
bilical entortillé autour du cou de l’enfant. Si, en effet, le cor- 
don ombilical étant étendu le long de la matrice vers une par- 
tie plutôt que vers une autre, quelle qu’elle soit, l'enfant fait 
sa culbute de ce côté, nécessairement le cordon s’enroulera 
autour du cou ou de l’épaule, résistera, et il en résultera et 
que la mère souffrira davantage, et que l’enfant ou périra ou 
sortira plus difficilement. Aussi est-il vrai que beaucoup d’en- 
fants sont venus au monde ayant pris en dedans de la matrice 
le principe de la maladie à laquelle les uns ont succombé, les 
autres ont réchappé. 

11. (Gonflement qui survient chez l'enfant après sa naissance, 
et qui parfois cause la mort.) Ceux qui ont bien cheminé, et qui 
sont venus à la lumière sans risque, dégagés soudainement de 
la pression qu’ils subissaient dans le ventre maternel, devien- 
nent aussitôt plus gros et plus grands que la proportion ne le- 
comporte; mais ce n’est pas de l’accroissement, c’est du gon- 


quam si circa cervicem convolvatur, Quod si ad humerum umbilici injectio 
obnitatur, tunc etiam matrem magis laborare, etc, Dans les corrections 
que j'ai faites, et qui sont à la vérité conjecturales, j’ai suivi d’abord les 
mss., puis Calvus. Quant à Foes, sa phrase : quam si circa cervicem con- 
volvatur, est inintelligible, — # γιν. C.- Post ἀνάγχη addit γενέσθαι: χαὶ C. 
- ποιῆσαι pro πονῆσαι 1. -- πονέσαι C.—5üre ἤδη χαὶ ἔσωθεν ἔνδον τὴν 
FGIJ.- ὧτε ἤδη (addit πολλὰ al. manu Η) χαὶ ἐσώθη ἔνδον τὴν (D, al. manu 
ἔσωϑεν) ΗΚ. -- ἔσωθεν εἴ ἔνδον sont la glose l’un de l’autre, et, dans quel- 
ques mss., la glose est passée à côté du texte; dans quelques-uns mêmes 
ἔσωθεν s’est altéré en ἐσώθη, ce qui rend la phrase inintelligible. -- χαὶ om. 
C.-voscou CH, Lind.-vécov vulg.—2ë£ñc (sic) Frob.-ärw))ovro C.— 
Seixoc pro ὁχόσα C.—7 χαὶ (χαὶ om. C) ἀσφ. καὶ (xai om. CK) ἐς vulg.- 
τάδ᾽ pro ἐξίῃ ἀνεθέντα (. ---οϑ τῇ om. (,-- μείζω Ο, -παρὰ pro κατὰ C.- 
ἀλλὰ C. 


456 DU FOETUS DE HUIT MOIS. 

, sp \ , x 
ματος ᾿γενομένου, ἐξ ὧν δὴ πολλὰ ἀπώλετο" ἣν γὰο μὴ συνίζη τὸ 
οἴδηυα θᾶσσον, ἢ τριταῖον "ἢ ὀλίγῳ πολυχοονιώτερον, νοῦσοι vi 
γονται ἀπ᾽ αὐτέου. 


12. "Αἴ τε τροφαὶ καὶ αἵ ἀναπνοαὶ σφαλεραὶ μεταλλασσόμενα: * 


CAE A \ ΠῚ \ \ , \ \ «- 

ἦν ὅτι γὰρ νοσηρὸν ἐσάγωνται, χατὰ τὸ στόμα χαὶ χατὰ τὰς ῥῖνας 
- A -Ὁ - : - ’ > 

Sécayovta χαὶ ἀντὶ τοῦ τοσαῦτα εἰνα! τὰ ἐσιόντα ὅσα ἐξαρχέει καὶ 
A! f - 7 ΄ 

un περιγίνεσθαι, πολλῷ πλέω εἰσέρχεται, ὥστε ἀναγχάζεσθαι ὑπὸ 


6 


Ὁ T4 -Ὁ- ΕῚ ’ \ “- - x 
τοῦ πλήθεος τῶν ὅ ἐσιόντων xat ὑπὸ τῆς διαθέσιος ἧς διάχειτα! τὸ 


-- “τ S/ 7 Lay Al \ \ A , \ \ ee 
σῶμα τοῦ παιδίου Τ ἤδη τὰ μὲν χατὰ τὸ στόμα τε χαὶ τὰς ῥῖνας 
“λ SET A 852 \ 1 4 \ A! , , 
πάλιν ἐξιέναι, τὰ δὲ χατὰ TO ἔντερον χαὶ τὴν χύστιν χάτω πε- 
co , \ / (1 À 
ραιοῦσθαι, πρόσθεν οὐδενὸς τουτέων οὕτω γενομένου. Καὶ ἀντὶ ϑπνευ- 
4 δ ὦ Led 4 LA 10 + S APS νι δὰ. > - 
μάτων τε χαὶ χυμῶν οὕτω συγγενέων, ὅχως ἀεὶ ἀνάγχη ἐν τῇσι 
# \ 3 “-“ 
υυήτρησι γίνεσθαι συνηθείην τε ἔχοντα χαὶ εὐμενείην, πᾶσι ξένοισι 
ΡΞ Na nr LE 2 ES 2Erv0 2 
χρῆται ὠμοτέροισι χαὶ ξηροτέροισι χαὶ ἧσσον ἐξηνθρωπισμένοισιν, 
> τ ᾽, , ! \ FOR mi 
PE ὧν ἀνάγχη πόνου: γίνεσθαι πολλοὺς, 15 πολλοὺς δὲ χαὶ θανάτους" 
\ - f “-Ὁ- 
ἐπεὶ χαὶ "τοῖσιν ἀνδράσι πολλάχις αἴ μεταλλαγαὶ τῶν χωρίων τε καὶ 
» / \ / € 
ὅ τῶν διαιτημάτων τὰς νούσους ποιέουσιν, Ὃ δ᾽ αὐτὸς λόγος ἐστὶ χαὶ 
AS ENTER A0 , NN US “ . \ w 5 Re 
περὶ τῶν ἐσθημάτων ἀντὶ γὰρ τοῦ σαρχὶ χαὶ χυμοῖς ἠμφιέσθαι 


εἰ À - ἂν δ 17 \ J τ . “) ὰ n/ 
“λιεροῖς τε καὶ ὑγροῖς ΠΤ καὶ ξυγγενέσι, τοιαῦτα ἀμιφιέννυται τὰ παιδία 
οἷά περ οἱ ἄνδρες. 5.ΟἹ δὲ ὀμφαλοὶ ἔσοδοί εἰσι τοῖσι παιδίοισι μοῦνον 


S \ 


2 LA τ - L 2 
τοῦ σώματος τῇ μήτρη npocéyerur διὰ τουτέων, χαὶ κοινωνεῖ τῶν 


ἘΤγν. C. = ἐξ ὧν πολλὰ ἤδη ἀπώλλετο (. -- εἰ μὴ γὰρ συνειδῆτε (sic) τὸ 
6, - τριταίαν (. --- 2 ἢ om. C.- Post ὀλίγῳ addit πλείω (. -- ὀλίγον χρονιώτε- 
ρου 1,.-- νόσοι Ἡ. -- αἱ νοῦσοι (. --ἀπ’ CDHJK, Zwing., Lind.-ër’ vulg.- 
αὐτέων C.—3 ὥστε (αἵ τε pro ὥστε C, Zwing.) τροφαὶ καὶ (addit αἱ C) 
ἀναπνοαὶ νυ ]ρ. -- μεταλλασσ. C.— τι om. (. - νοσηλὸν (. --ὠ οσερὸν Zwing. 
-- ἐσάγωνται Η. --ἐπάγωνται vulg.-% pro ἐσάγ. C, Codd. ap. ΕῸ65. -- ἐπά- 
γονται Ald., Zwing.-rù om. (. -- χαὶ om. C.— 5 ἐπάγονται vulg.-écayoy- 
ται Η. -- ἐσάγετα: (. -- τοῦ om. DHK.-eicrévro (. -- ἐξαρχεῖ C.-u om. DH. 
- περιγίγν. (.-- περιγενέσθαι D.- πλείω (. --- εἰσιόντων (. -- διαθέσηος (.. -- 
ἣν pro ἧς ΒΕΘΗΙΠΚΘ΄. -- τὸ παιδίου σῶμα Ὁ. --- Ἴ τότε μὲν χατὰ στόμα pro 
ἤδη τὰ μὲν χατὰ τὸ στόμα τε (. -- τότε pro ἤδη Zwing. in marg.-cœpé τε 
νυ]. -- στόμα τε Zwing., Mercur. in marg., Lind., Mack. — ‘à: om. K.- 
περεᾶσθα: DGHIJ.- περ ἐοῦσαι (. -- περεοῦσθαι Ald., Frob., Zwing.-x:=- 
ραιᾶσθαι Ε' -- περ ἐᾶσθαι Κ, -- περ ἐᾶσαι: 7. -- πορεύεσθαι Lalamantius. -- οὕ- 
τως vulg.-— οὕτω (Ὁ. -- γενομένων 3. -- γινομένων vulg.-yryvouévwy C.- y:v0- 
μένου Zwing.— 9 πνεύματος (, -- οὕτω om. C.- συγγονέων C.— " οἷς 
δ᾽ ἀνάγχη vulg.- ὁχόσα εἰ δ᾽ ἀνάγχη C.- La lecon de vulg. n’est pas bonne : 
je lis celle de C ὅχως ἀεὶ ἀνάγχη.--τῇ μήτρη (Ὁ. -- γενέσθαι C.- εὐμενίην C. 


DU FOETUS DE HUIT MOIS. 457 


flement , et la mort s’en est plus d’une fois suivie. En effet, si 
le gonflement ne s’affaisse pas avant trois jours ou de peu plus 
tardivement, il en résulte des maladies. 

42. (Dangers que causent le changement de nourriture, la 
respiration et l'application des vétements.) La nourriture aussi 
et la respiration, qui sont changées, font courir des risques. Si 
les enfants absorbent quelque chose de morbide, c’est par la 
bouche et les narines qu’ils l’absorbent; et, au lieu que les in- 
gestions soient justement suffisantes et sans aucun excès, elles 
affluent en bien plus grande quantité, de manière à former, 
tant par leur abondance que par la disposition où est le corps 
de l'enfant, une part à ressortir par la bouche et les narines, 
une autre part à s’en aller en bas par l'intestin et la vessie, 
excrétions qui n’avaient pas encore eu lieu. En place d’airs et 
d’humeurs si bien congénères, telles en effet que ce doit étre 
toujours dans la matrice, vu l'habitude et la tolérance, l'enfant 
est mis à l'usage de choses toutes étrangères, plus crues, plus 
sèches, moins humanisées ; d’où nécessairement résultent beau- 
coup de souffrances, beaucoup de morts. Chez les hommes 
même , le changement de pays et de régime est souvent cause 
de maladies. Le même raisonnement s'applique aux vêtements ; 
au lieu d’être enveloppés d’une chair et d’humeurs tièdes, 
humides et congénères, les enfants sont enveloppés des mêmes 
étoffes que les adultes. Le cordon ombilical est la seule voie 
du corps afferente pour l’enfant, qui par là tient à la matrice 
- ξένοις vulg. -- ξένοισι C. — " χρή τε DRGHIK.- χρῆσθα!: (. -- Encoc ὅροισι 
(510) pro ξηροτέροισι C. — "3 ἔξω pro ἐξ ὧν DFGHIJK, Ald., ΕΤΟΡ. -- ἐξιὸν 
pro ἐξ ὧν (. -- ἀνάγχης 7. -- πόνους om. 6. -- γίγνεσθα: C. — 3 πολλοῖς DFG 
ΗΠ. Aïd., Frob., Zwing.-modotot (. -- χαὶ om. K.— "' τοῖς vulg.-—<oïicr 


6. -- 5 τῶν om. C. Ξγούσους α΄. 1[1πηα. -- νόσους νυ]σ. -- Ante ποιοῦσιν addit 
εὖ C.— "α ἐπὶ 1. -- ἀμφὶ (.-- ἰημάτων pro ἐσθημάτων C.— 1 χαὶ om. C.- 
ξυγγενεῦσ! (..-- συγγενέσ!: vulg.-— ἀμφιέννυνται D.— "δ οἵ δ᾽ ὀμφαλοὶ ἔσιδο: 
(sic) εἰσὶ τοῖσι (. -- ὦ δὲ ὀμφαλὸς δι᾽ οὗ αἱ εἴσοδοί εἰσι τοῖσι vulg.-Ante 
μοῦνον addunt μόνοις ὈΕΘΉΜΚ. -- J'ai mis après σώματος un point qui 
n’est pas dans vulg. - υχτρὶ FGHUK , Ald., Frob., (Zwing. in marg. wñrer). 
— 9" προσέρχεται Vulg. -- προσέρχονται DH.-xai προσέρχονται (.-- προσέχε- 
ται ἢ. -- προσέχεται et προσέργεται sont souvent confondus. -- διὰ τουτέων 
καὶ om. C, -- χονωνεύσει (sic) (Ο -- ἐσθιόντων ὁ. -- δ᾽ om. C.- cuuyve: C. 


458 DU FOETUS DE HUIT MOIS. 

ἐσιόντων" τὰ δ᾽ ἄλλα ξυμμύει" χαὶ oùx ἀνεστομωμένα ἐστὶ 1 πρόσθεν 

ἢ ἐν ἐξόδῳ ἡ τὸ παιδίον x τῆς γαστρός " ὁχόταν "δὲ ἐν ἐξόδῳ ἡ, τὰ 

μὲν ἄλλα ἀναστομοῦται, ὃ δὲ ὀμφαλὸς λεπτύνεταί τε χαὶ Évuuuer 

χαὶ ἀποξηραίνεται. “Ὥσπερ δὲ τοῖσιν Ex τῆς γῆς φυουένοισιν οἱ 
Les , 3 / do , λ , 

χαρποὶ ἀδρυνόμενοι ἀποχρίνονται καὶ ἀποπίπτουσι χατὰ τὴν διάφυ- 


(2 ν δ,,: ἣΝ «ὃ 4 , \ τ 
σιν, OUTU) XAL “τοισι παιοίοισιν ἃ ρυνομένοισι TE χαὶϊι τελείοισι γινο- 


μένοισιν ὅ μὲν ἀμφαλὺς. ξυνέμυσε, τὰ δδὲ ἄλλα ἀνεστομώθη, ὥστε 


εἰσδέχεσθαί τε τὰ ἐσιόντα χαὶ ἐξόδους ἔχειν χατὰ φύσιν, Ἷἧσιν 
Sa A - , . © PAT) / «" \ 
ἀνάγχη τοὺς ζῶντας χρέεσθαι " ἕχαστα γὰρ ὃ χωρίζεται ῥέποντα κατὰ 
τὰς συλλοχίας " χρατιστεύει δὲ τὰ τῷ ἡλίῳ ξυντροφώτατα. 

13. Οἱ δὲ δεκάμηνοι τῶν τόχων 1xal ἑνδεχάμηνοι ἐκ τῶν ἑπτὰ 
τεσσαραχοντάδων τὸν αὐτὸν τρόπον γίνονται “καὶ 2x τοῦ ἡμίσεος 


τοῦ ἐνιαυτοῦ οἱ ἑπτάμηνοι " τῆσι γὰρ πλείστησι τῶν γυναιχῶν 
“ οὕ =) 5 \ L 6 A \ A "4 49 LU € 
ἀναγκαῖόν ἐστιν ἐν γαστρὶ λαμόάνειν μετὰ τὰ καταμήνια, àv En ñ 
λύσις * δεῖ τοίνυν τῇ γυναιχὶ χοόνον δοῦναι τοῦ μιηνὸς, ἐν ᾧ αὐτῇ À 
χαθ Υ 5 ὶ ere 0 e - = ΓᾺ , C2 

pots ἔσται " χαὶ ὃ χρόνος οὗτος ἧσιν ἐλάχιστος γίνεται, τρεῖς 
δημέραι, τῇσι δὲ πλείστησι καὶ πολὺ πλείονες. Ἔστι δὲ χαὶ ἄλλα 
πολλὰ χωλύματα χαὶ “τῇσι γυναιξὶ xat τοῖσιν ἀνδράσιν ἐξ ὧν βρα- 


δύνεται À ξύλληψις. Χρὴ δὲ ἐν 15 τοϊσι μάλιστα χαὶ τόδε λογίζεσθαι, 
166+1 À νουμηνίη ἡμέρη μία ἐοῦσα ἐγγύτατα τριηχοστημόριόν ἐστι 


τοῦ μηνός" “αἵ δὲ δύο ἡμέραι σχεδὸν πεντεχαιδεχατημόριον τοῦ μη- 


1: Πρὸς pro πρόσθεν (ἃ -- ἣν pro ἢ ΗΠΠΚ. --ἢν pro ἢ ἐν ΕἸ. -- ἂν pro à ἐν 
C.- ἔξω pro ἐξόδῳ 1. ----Ξ δ᾽ CG. — 8 δ᾽ C.- συμμύει (. --- fs (. -- δὲ om. C.- 
τοῖσιν (.. -- τοῖς vulg. -- φυομένοις vulg.- φυομένοισιν C.- οἵ x. ἁδρ. om. C. 
- ἀδρυν. (bis) Ald., Frob., Zwing., [1η4. -- τε καὶ C.— 5 τοῖς (, -- ἀδρυμέ- 
νοις vulg.-äüouvouévots (sic) J.- ἁδρυνομένοισι (. -- τελείοις γινομένοις 
vulg.-—vehetorot γιγνομένοισιν (.. - ξυνέμμυσε (6Ε, ---ϑ δὲ om. (. -- δέχεσθαι 
τά τε ἐσιόντα (.-- Ante κατὰ addit καὶ (. --- 7 οἷς DFGHJKL.-—oïoiv (.-- 
χρῆσθαι C.—58 γνωρίζεται (. -- συλλοχίας ἢ. -- συλλοχείας vulg.—odv λοχείας 
(sic) pro συλλ. G. -- Gal. GI. : συλλοχίας, ἀθροίσματα À μεταφορὰ ἀπὸ τῶν 
εἰς τοὺς λόχους συνειλεγμένων. -- χρατιστεύει δὲ τὰ τῷ à. Ë. om. C.—° δὲ 
om. C.—  χαὶ ἑνδ. ἐκ τῶν om. C.-— Post καὶ addit οἵ J.— !! Ante καὶ addit 
ὡς [1η4. -- ἡμίσεος DFGHUK, Ald., Frob., Zwing., Mack.-uicews vulg. 
—Tos γὰρ πλείσταις γῈ]6. -- τοῖσι (sic) γὰρ πλείστησι (. -- ἀναγχαῖα D. — 
1 ἣν ἴῃ (in om. C; εἴη Codd. ap. Foes)* à (ἢ JK; ἢ DH) λύσις (λύσεις ΒΗ 1Κ) 
(ἣ λύσις om. Vatic. Codd. ap. Foes) (addunt δεῖ, cum puncto ante δεῖ, 
Vaticani Codd. ap. Foes, Zwing., Lind., Mack) τοίνυν (τοίνυν om., restit. 
al. manu D) (addunt δεῖ C, Ald.) τῇ y. χρόνον δοῦναι (δοῦναι om., restit. 
al. manu ace τοῦ μ. ἐν ᾧ αὐτῇ (αὐτὴ C, Codd. ap. Foes) à x. ἔσται vulg. -- 


DU FOETUS DE HUIT MOIS. 459 


et prend part aux ingestions. Tout le reste est fermé; et rien 
ne s'ouvre qu’au moment où l’enfant va sortir du ventre ma- 
ternel. À ce moment, le reste s’ouvre, mais le cordon ombili- 
cal s’amincit, se ferme et se dessèche. De même que, sur les 
végétaux, les fruits, étant à point, se détachent à l’endroit de 
la diaphyse et tombent, de même, chez les enfants à terme et 
pleinement développés, le cordon ombilical se ferme, et le 
reste s'ouvre, de manière à recevoir les ingestions et à former 
les voies naturelles qui sont nécessaires à la vie. En effet, 
chaque chose se sépare, allant à son point de rassemblement ; 
celles qui l’emportent sont celles qui ont le plus d’affinité pour 
le soleil. 

13. (Fixation de la longueur de la gestation à sept quaran- 
taines, ou deux cent quatre-vingts jours.) Les accouchements à 
dix mois et à onze mois se comportent pour les sept quaran- 
. taines de jours, comme les accouchements à sept mois pour la 
moitié de l’année. Nécessairement, chez la plupart des femmes, 
la conception s’opère après les règles, quand 1] y a évacuation 
menstruelle. Il faut donc accorder à la femme la partie du mois 
où les règles coulent; ce temps est au moins de trois jours, et 
de beaucoup plus chez la plupart; sans compter bien d’autres 
empêchements qui retardent la conception, tant du côté des 
femmes que de celui des hommes. En ces choses, il faut sur- 
tout remarquer que la nouvelle lune, étant un seul jour, est, à 
très-peu de chose près, la trentième partie du mois; deux jours 


Je prends la lecon déjà adoptée par Zwinger ; le sens est sûr, mais le texte 
ne l’est pas parfaitement. — 5 ἡμέραις J.-— ταῖς δὲ πλείσταις vulg. -- τῇσι δὲ 
πλείστησι (. --ταῖς ἡδίσταις sine δὲ DFGHIJK,.-xov)d 6. -- πλείονας, al, 
manu ες Η. -- πλέον C.— "' τῆσι γυναιξὶ nai Ὁ. -- τῇσι y. καὶ om. γυ]5. -- τοῖς 
vulg.-tnot Καὶ. -- ἀνδράσιν om. (. -- Calvus : plurima præterea alia et [- 
minarum et virorum sunt. On voit donc que la lecon des mss. du Vatican, 
dont C est une copie (voy. la note dans la bibliographie du traité de la 
Génération et de la Nature de l'Enfant), est la bonne, bien que ἀνδράσιν 
ait été omis par Ὁ, -- βραχύνετα: C. — ξύλλ. CG. - σύλλ. vulg. — 5 τοῖς vulg, -- 
τοῖσι (. -- τῆδε pro τόδε C.—16%v οὐ μείνη À μίη ἡμέρη μίη ἐοῦσα pro 
ὅτι à ν. ἡμέρη μία ἐοῦσα DFGHIJKL, -- οἱ τῇ νεομηνίη ἡμέρη ἐούση ἐγγύ-- 
τατον pro ὅτι.... ἐγγύτατα Ὁ. --- " αἱ δὲ.... μηνὸς om., restit. al. manu, D. 
- αἱ δὲ.... δεχατημόριον τοῦ unvès om. K, 


460 DU FOETUS DE HUIT MOIS. 


“- L4 
vôc” lai δὲ τρεῖς ἡμέραι αἰ αν τοῦ Unvos, χαὶ τἄλλα χατὰ 
λόγον τουτέων " ες οὐγ οἷόν τε ἐν "τοῖσιν ἐλάσσοσί γε μορίοις γίνε- 
ne \ “- ’ 

σθα: οὔτε τὴν λύσιν ὃ τῶν χαταμηνίων οὔτε τὴν ξύλληψιν τῶν ἐμιδρύων. 
4? ΄ Si, Out ἃ - Lt) ν ἃ, - de! ε- 

Ex τουτέων οὖν ἁπάντων ἀναγχαῖόν ἐστι τῆσι πλείστησι τῶν γυναι- 

-- δι, Se, 1. 3 \ ὅλ 6 - ἘΣ 2€ L 01 s 
UV περι οὐχομηννὴν εν γᾶστρι αΌξειν Χαὶι TOPOUITEEU) , UOTE πολ- 


- , Ὁ x 
λάχις δοχεῖν ämihaubavev τοῦ ἑνδεχάτου μηνὸς τὰς ὀγδοήκοντα χαὶ 


l'A] 


o -d “-" 

διαχοσίας " τοῦτο γάρ ἐστιν ἑπτὰ OP AAEe TO τι γὰρ ἂν ἔξω 
«1 Ὁ 

τῆς duyounvins ξυλλαμόάνη ἣ γυνὴ, τοῦτο ὃ πᾶν ἀναγχαῖόν ἐστι τοῦ 


€ = LA \ 2 = 6 »" 9 ΝΜ) » 1 πὴ 1. LA 
ἕνδεχάτου unvos ἐπιλαδεῖν, ϑἤν περ ἐς τελευταίην περίοδον καταστῇ. 
ἢ ἢ ᾽ ἴ εἰ 


"ΑἹ δὲν... μηνὸς OM. CJ.—? τοῖς γα]σ, -- τοῖσιν ( --ἐλάσσοσί τε νυν. -- Je 
lis γε. - Post μορίοις addit μᾶλλον vulg.-päkov om. Ὁ. -- γίγνεσθαι ©. — 
5 Ante τῶν addit εἶναι (α -- ξύλλ, (Ὁ, -- σύλλ. vulg. — (ἔξω τουτέων pro ἐχ τ. 
οὖν (. -- τούτων νυ]σ. -- ταῖς πλείσταις vulg.-7101 πλείστησι (.-- ἀπὸ διχο- 
unviaz Ο (διχομνηνίην sic Codd. ap. Foes). --" λαδοῦσαι vulg.- λαδοῦσα 
FGHIJK.-)o6oÿcoc Zwing., Lind.-)au6aver Codd. ap. Foes, Mack.- 
λαδεῖν L.—),. χαὶ n. ὥστε π. δοχεῖν om. C. — λαθεῖν paraît être la meilleure 
correction, περαιτέρω J.— ὃ λαμδάνειν C.-Toù ἐνδ. μηνὸς τὰς om, C.- 
Post διαχ. addunt ἡμέρας C, Codd. ap. Foes.- τεσσαραχοντάδος G.— 
τ ὅτι vulg.— Je lis 6 τι. -- ἢν vulg.—&v Zwing. in marg., Codd. ap. Foes. - 
Cest ἂν qu'il faut 1116. -- διχομηνίοις 1. --συλλαμδάνη JK.- ξυλλαυδάνει: 
vulg.- ἀπὸ δὲ διχομηνίης ἣν συλλάδη γυνὴ pro 6 τι.... γυνὴ (. -- ὃ πάλιν 
pre πᾶν (, --πάνν L.-émhauGave νυ]. -- ἐπιλαδεῖν C. — ἵνα περ ἐς τε- 

ευταίην (τελευταίαν C) περίοδον καταστῇ vulg.- ἦν περ ἔχη τελευταίην πε- 
giodoy ἑχάστην (D, al. manu ἵνα περ ἐς τ. π. ἀακαστῆ) (F, ἔχει) GHI (J 
ἔχε K (L, ἔχει), Zwing. in marg., Cordæi exemplar, Codd. ap. re 
ἣν παρέχει τὴν τελευταίην πεοίοδον ἑχάστη Mercur. in marg., Cod. ap. 
Foes, -- Je lis ἤν περ au lieu de ἕνα πέρ. 


DU FOETUS DE HUIT MOIS. 461 
en sont à peu près la quinzième ; trois jours en sont la dixième, 
et ainsi de suite. Il n’est pas possible que ni les règles ni la 
conception soient comprises en de moindres parties de temps. 
De tout cela résulte nécessairement que la plupart des femmes 
concoivent vers la dichoménie, et méme plus tard, de sorte 
que souvent les deux cent quatre-vingts jours paraissent em- 
piéter sur le onzième mois. Deux cent quatre-vingts jours font 
les sept quarantaines. Tout l’espace de temps dont la concep- 
tion dépasse la dichoménie est nécessairement imputé au on- 
ième mois, si la conception va jusqu’à sa dernière période. 


FIN DU LIVRE DU FOETUS DE HUIT MOI15 


ΠΈΡΙ TONHS. 
ΠΕΡῚ ΦΥΣΙΟΣ IIAIAIOY. 


ΠΕΡῚ NOYEON ΤῸ TETAPTON. 


DE LA GÉNÉRATION. 
DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


DES MALADIES, LIVRE QUATRIÈME. 


ARGUMENT. 


Les deux premiers morceaux, quoique séparés dans les ma- 
nuscrits et les éditions, ne forment pourtant qu’un seul et même 
ouvrage, ainsi qu'on pourra s’en assurer en recourant à la note 
du $ 12. Certainement ils n’avaient pas été disjoints dans les 
éditions antiques; du moins Érotien ne fait figurer dans sa liste 
que le livre de la Nature de l'Enfant, comprenant sans doute 
aussi sous ce titre commun le Περὶ γονῆς, qui en est insépa- 
rable. Quant au troisième , que l’on consulte la note du $ 32, 
surtout qu'on lise de suite ce qui est la fin de la Nature de 
l'Enfant et ce qui est le commencement du Quatrième livre 
des Maladies , et Von restera convaincu, je pense, qu'aucune 
interruption ne se fait apercevoir entre les deux. Le tout con- 
stitue un grand traité de physiologie destiné à expliquer la | 
formation du corps vivant et la production des maladies, 

L'auteur est incontestablement un homme remarquable et ob- 
servateur. Il ἃ un grand désir d'appuyer ses explications biolo- 
giques sur des expériences physiques; mais sa physique est 
grossière , et l'impossibilité de l'appliquer aux êtres vivants 


ARGUMENT. 463 


saute aux yeux. Il est beaucoup plus heureux quand 1] 
compare l'animal à la plante, et surtout quand 1] éclaireit le 
développement de l'œuf humain par celui de l'œuf de l'oiseau. 

On trouve dans ce livre un fait singulier; c’est celui d’une 
courtisane qui, croyant étre enceinte, sauta violemment le 
sixième jour après avoir eu des rapports avec un homme. 
C'était d’après le conseil de l’auteur; et cette pratique amena 
’expulsion d’un corps ovoide qu’il décrit avec soin, et qu’il 
regarde comme un produit de la conception. Mais il est evi- 
dent que, Ze sixième jour, un œuf ne pouvait pas étre ainsi 
expulsé. L’anatomie moderne donne de ce fait, qu’elle recon- 
naît comme réel, une tout autre explication. Je dois la note 
suivante à l’obligeance de M. le docteur Charles Robin : 

« Le fait du livre hippocratique sur lequel vous m’interro- 
gez est sans doute la première observation d’un accident assez 
fréquent, dont la nature n’a pu être nettement déterminée que 
dans ces derniers temps, grâce aux travaux de M. Coste, et 
que les hallucinations produites par les théories fausses ou trop 
peu approximatives ont empéché de reconnaître plus tôt, ou 
même ont fait nier. Il s’agit de la chute de la muqueuse uté- 
rine. Le titre suivant d’un travail que je prépare vous indi- 
quera tout d’abord la réponse que je ferai à votre question; il 
est intitulé : De la muqueuse utérine et de sa caducité normale ; 
de sa caducité morbide comme conséquence de la premiére. 

« Il faut quatre jours à l’œuf pour arriver dans l’utérus chez 
la lapine, six chez la chienne, huit chez la brebis, et proba- 
blement autant chez la femme. On n’a pas sans doute, en ce qui 
concerne l’espèce humaine, des données aussi précises que pour 
les animaux dont je viens de parler; mais, des faits que l’on 
connaît, on peut tirer des inductions tellement probables qu’il 
est difficile de ne pas les considérer comme l'expression de la 
vérité. Nous savons en effet que, chez les femmes mortes vers 
le milieu de la troisième semaine de la grossesse, l’œuf a déjà 
pris, dans la matrice, un développement assez avancé pour 
qu’on soit autorisé à supposer qu'il est entré dans la cavité de 


464 DE LA GÉNÉRATION. DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


cet organe depuis dix ou douze jours environ. Or, si on fait 
abstraction de ce temps, on arrive à cette conséquence que 
l'œuf aurait mis huit ou dix jours à traverser loviducte. En 
établissant un pareil calcul, on peut bien se tromper d’un jour 
ou deux, mais l’erreur ne saurait aller au delà de cette étroite 
limite. (Coste, ist. génér. et partic. du développement des 
corps organisés, t. I, p. 283, Paris, 1849.) 

« L'espèce d’éréthisme périodique dont l’appareil vasculaire 
de l’utérus devient le siége aux approches de l’hémorrhagie 
menstruelle, pendant cette hémorrhagie et au delà, se commu 
nique à la partie musculaire et à la partie muqueuse ou glan- 
dulaire qui tapisse celle-ci. Les tubes glandulaires qui com- 
posent :a plus grande partie de la muqueuse grandissent 
visiblement. Leur présence dans le tissu de cette membrane 
en augmente tellement l'épaisseur qu’elle forme alors, sur un 
très-grand nombre de sujets, des plis ou des circonvolutions 
saillantes, molles, pressées, adossées les unes aux autres de 
manière à ne laisser aucun vide dans la cavité utérine, Ces 
circonvolutions, quand l’œuf descend, le saisissent entre elles, 
et le retiennent par leur contact ou par la pression qu’elles 
exercent. L’épaisseur de cette membrane est alors de huit à dix 
millimètres. (Coste, 1. cit., 1°* fascicule, in-4°, 1847, pp. 209- 
210.) 

« M. Coste ἃ démontré le premier d’une manière irréfra- - 
“gable que la muqueuse utérine est caduque normalement : c’est 
elle qui est la caduque connue de tout temps; elle tombe avec 
les membranes appartenant par continuité au fœtus (chorion, 
placenta et amnios). Au moment où elle tombe, une mince mu- 
queuse a déjà commencé à se former entre elle et les parois 
utérines ; elle apparaît du quatrième au cinquième mois, quel- 
quefois plus tôt. La caduque réfléchie est un bourrelet qui 
s’hypertrophie autour du petit œuf et le recouvre bientôt; 
pendant longtemps elle est vasculaire comme la cac/uque vraie, 
et on peut suivre de gros vaisseaux de l’une à l’autre. Je cite 
tous ces faits d’après M. Coste, parce que j'ai vu et touché 


QUATRIÈNE LIVRE DES MALADIES. —— ARGUMENT. 465 
nombre de fois ces pièces, et parce que, le premier, il les ἃ 
vus et interprétés sainement et d’une manière vraiment philo- 
sophique. - 

« Voilà pour les faits normaux. Quant aux faits pathologiques, 
ils sont nombreux : beaucoup d’auteurs ont vu que, dans cer- 
tains cas, à la suite d’accidents de dysménorrhée ou d’écoule- 
ment de sang irrégulier par le vagin, écoulement ayant com- 
mencé environ à l’époque habituelle des règles, les femmes 
rendaient une membrane conservant la forme de la cavité 
uiérme ou à peu près. Cette expulsion termine les accidents. 
ΠῚ existe des observations assez nombreuses de fausses couches 
caractérisées par l’expulsion d’une pareille membrane, expul- 
sion souvent presque subite. Quand la conception datait de 
deux à trois semaines, on y a trouvé l'œuf; quand elle était 
plus récente, on n’a rien trouvé, ou on n’a trouvé que des 
débris dans la cavité de la membrane ; sans doute l’œuf, encore 
délicat et petit, était rompu, ou, n’étant pas encore fixé-par 
les villosités du chorion, était tombé. Depuis les travaux de 
I. Coste, on ἃ reconnu que cette membrane expulsée est la 
muqueuse utérine. On m’en ἃ envoyé sept ou huit, et j'ai 
retrouvé là tous les éléments de la muqueuse normale et sa 
structure. C’est la muqueuse qui, arrivée à l’état de gonflement 
indiqué plus haut, s’est détachée par déchirure avant l’époque 
régulière. La mollesse de la membrane pendant l’état de gon- 
flement, et la facilité avec laquelle, sur les utérus de femmes 
mortes à cette époque, on sépare cette muqueuse, font conce- 
voir que cette exfoliation morbide de l'organe muqueux tout 
enter doit étre aisée. Elle est, du reste, démontrée par les 
pièces pathologiques dont j'ai parlé. 

«ἢ n’est donc guère possible de douter que c’est la mu- 
queuse ainsi exfoliée en entier que l’auteur du livre hippocra- 
tique avait sous les yeux, et que la cause de cetie exfoliation a 
été le saut effectué pendant que la muqueuse avait toute sa 
mollesse et son épaisseur périodique. C’est, en un mot, un fait 
analogue à celui dont on m'a montré plusieurs exemples. 


TOM. VII, Ὁ 


466 DE LA GÉNÉRATION. DE LA NATURE DE L'ENFANT. 

« La forme et surtout le volume de la membrane dont je 
parle sont en effet à peu près ceux d’un œuf légèrement aplati. 
Il y ἃ une grosse extrémité (fond de l’utérus) et une petite ex- 
trémité (vers le col de l’utérus). Cette dernière est généralement 
ouverte, à bords déchirés; quelquefois il y a eu renversement 
de la membrane pendant l’expulsion, parce que le fond, de- 
taché le premier, est sorti le premier par cette ouverture du 
col, où le décollement s’effectue ensuite peu à peu. Alors la 
face interne de la poche oviforme est filamenteuse, car elle est 
représentée par la face de la muqueuse, autrefois adhérente, 
et qui offre de nombreux filaments par déchirure; tous les 
auteurs les ont décrits, et ont insisté sur ce fait. La face externe, 
qui auparavant était interne , et représentait la cavité utérine, 
est lisse, molle, d’un blanc rosé, plus ou moins marqué sui- 
vant le degré de congestion ; quelquefois elle est rouge. 

« ἢ me paraît que le cas hippocratique est de ce genre; à 
moins que déjà il n’y eût réellement un petit œuf contenu dans 
la cavité de la membrane non déversée, et que les filaments 
dont il est parlé ne fussent des villosités choriales. Si la date 
de la conception était réellement six jours, on ne peut admettre 
cette supposition; car, à cette époque, l’œuf n’est pas arrivé 
ou arrive; son volume est à peine celui d’un grain de chènevis, 
et les villosités ne s’en voient pas à l’œil nu, si tant est qu’elles 
existent déjà. 

« Je n’ai vu qu'une fois le déversement ci-dessus indiqué ; 
dans tous les autres cas, la face irrégulière, filamenteuse, par 
déchirure, est externe; la face lisse est interne, comme si la 
muqueuse était en place. Quand il y ἃ des circonvolutions, 
elles sont un peu effacées après l'expulsion, mais leur surface 
est lisse. Cet état lisse ne disparait qu’à l’époque où commence 
la putréfaction; alors l’extrémité des glandules devient flot- 
tante, comme des villosités creuses, par destruction de l’epi- 
thelium de la surface et de la substance molle intermédiaire 
aux glandules. 

« En résumé, 4° c’était une muqueuse utérine hypgrtro- 


QUATRIÈME LIVRE DES MALADIES. — ARGUMENT. 467 


phiée normalement, exfoliée traumatiquement. 2° Si la date 
in&quée par le livre est celle de la conception, les filaments 
de la cavité de la membrane oviforme étaient dus à un ren- 
versement sur elle-même de celle-ci. La mollesse comparable 
à celle d’un œuf sans coque est très-exactement indiquée. 3° Si 
la fécondation était due à un coït antérieur à celui dont l’auteur 
tient compte, les filaments étaient ceux de la surface du cho- 
rion d’un véritable œuf humain, assez petit pour que l'embryon 
ait échappé à la vue (1 à 3 millimètres), et assez fragile pour 
que l’œuf se [ἀξ rompu, et qu’il n’en restât que le chorion avec 
ses filaments ou villosités. » 

Ceux qui voudront connaïtre quelqu'un des faits sur les- 
quels M. le docteur Robin s'appuie, pourront lire, dans les 
Mémoires de la Société de Biologie , Paris , 1850, une note de 
M. Lebert, communiquée à la Société de Biologie de Paris, 
sur des membranes muqueuses utérines expulsées pendant 
la menstruation. 


BIBLIOGRAPHIE, 


MANUSCRITS. 


Περὶ γονῆς, Περὶ φύσιος παιδίου : 2446 — C, 2255 —E, 2144 
=F,AM—G,2142—H, 2140 Ξε], 9143 τὸ 1, 2145 —K, 
Cod Serv. ap. Foes — L, 1868— O, 92332—X, ὀὐθθ᾽ΞΞ ΙΝ 
ΤΡ. Samb. ap. Mack—P', Cod. Fevr. ap. Foes—Q", Cod. 
Florent. ap. Mack —à, 2147 —:, Cod. Vaticanus 276 —t', Cod. 
Vaticaaus 277 —7T*?. 


1Ce manuscrit, ancien fonds, magnifique, sur parchemin, in-f, du 
ΧΙ" siècle, contenant deux cent trente-sept feuillets, a été collationné, 
pour le Περὶ φύσιος παιδίου, par M. le docteur Daremberg, qui a bien 
voulu me communiquer sa collation. Cette collation ἃ fait voir que notre 
ms. 2146 de la Bibliothèque nationale est une copie du Codex Vatica- 
nus 276. J’ai donc, par le fait, en donnant les lecons de 2146, donné les 
lecons du plus important des mss. hippocratiques du Vatican. —? Codex 


468 ΡῈ LA GÉNÉRATION. DE LA NATURE DE L'ENFANT, 


Τὸ τέταρτον περὶ νούσων : 2285 — E, 2144 —F, 2141] —G, 2442 
—H, M40—=TI, 243—J, 2145—K, Cod. Serv. ap Foes EL, 
2332=X, 3148 —Z, Imp. Corn. ap. Mack = Κ', Imp. Samb. 
ap. Mack.= P', Cod. Fevr. ap. Foes—Q", Cod. Venetus ap. 


Mack = v. 
ÉDITIONS, TRADUCTIONS ET COMMENTAIRES. 


Περὶ γονῆς : Jod. Wiliichii observ, in hibell, Lactantii Fivmiani 
qui de opificio Dei inscribitur. Item, Hippocratis libellus de ge- 
nitura, interpr. Jod. Willichio, Argent., 1542, in-8°. Francof. 
ad Viadrum, 4542, in-8°. — Sub Polybi nomine, vertente Al- 
bano Torino, Basil., 4534, in-4°. — Gr. et lat. cam libro de Na- 
tura pueri ex vers. et cum notis Jo. Gorræi, Paris., 4545, in-4°, 
et 4622, in-f°. — Italice sub Polybi nomine, Venet., 4545, in-4°. 
— Didaci de Sylva commentarius citatur Basil., 1556, in-4°. — 
Gallice per Guillaume Chrétien, Paris, 1556, in-8°, 4559, in-8°, 
Maittair. — Dans le recueil de Théod. Zwinger, Bâle, 4579, 
ἴῃ τος — Jo. Schegkius in hunc librum, Argent., 4580, in-8°. 

Περὶ φύσιος παιδίου : Dini de Garbo recollec:iones in Hippo- 
cratem de Natura Fœtus, Venet., 1502, in-f°, 4548, in-f°. — Pro- 


Vatic. 277, ancien fonds, papier de soie, in-fe, quatre cent soixante-douze 
feuillets, xiv° siècle, très-beau ms.; il renferme beaucoup de gloses. Fe 1, 
Érotien, f. 11, ἢ πίναξ αὐτὴ περιέχει διστριάχοντα λόγους; 12, ya). ἐξή- 
γησις; 24, ἵππ. γένος: 25, ὅρχος: 25, νόμος: 26, περὶ τέχνης; 29, περὶ 
ἀρχαίης ἰητριχῆς ; 981, παραγγελίαι ; 40, περὶ εὐσχημοσύνης ; 48, περὶ φύσιος 
ἀνθρώπου ; 49. περὶ γονῆς; 52, περὶ φύσιος παιδίου : 61, περὶ ἄρθρων: 91. 
περὶ χυμῶν ; 95, περὶ τροφῆς; 97, περὶ ἑλχῶν ; 102, περὶ ἱερῆς νόσου ; 109, 
περὶ νούσων à (in indice, de Morbis, ΠῚ. ἐν ᾧ χαὶ περὶ βλητῶν); 1588, περὶ 
παθῶν ; 166, περὶ ἐντὸς παθῶν ; 187, περὶ διαίτης y; 211, περὶ ἐνυπνίων ; 
214, περὶ ὄψεως: 215, περὶ χρίσεως; 217, ἀφορισμοί; 227, προγνωστιχόν ; 
234, περὶ διαίτης ὀξέων ; 250, περὶ φυσῶν ; 254, μοχλιχόν ; 260, περὶ ὀστέων 
ούσιος:; 265, περὶ ἀγμῶν : 219, χατ᾽ ἰητρεῖον ; 28), περὶ ἐγχατατομῆς 2l- 
6ovov, incipit περὶ δὲ τῶν, desinit μέτρια; 282, περὶ γυναικείων 8: 3538. 
περὶ ἀφόρων ; 841, περὶ ἐπιχνήσεως; 951, περὶ ἑπταμήνου : 353, περὶ ὀκτα- 
vou; 355, περὶ παρθενίων ; 355, περὶ γυναιχείης φύσιος ; 812. περὶ ἐγχα- 
τατομῆς παιδίον : 312, προρρητιχὸν β; 981, περὶ συρίγγων ; 389, περὶ αἱ μ05- 
ροϊδῶν ; χωαχαὶ, desinit τοῦτο ἐν πρώτη περιόδω ; ἐπιδημίαι 1-1; 462, ἐπι- 
στολαὶ---πρεσδευτιχός. Ce manuscrit est d’une famille dont nous avons ici 
plusieurs échantillons à Paris, par exemple les n°* 2254 et 2255. Cette vé- 
rification est due encore à M. 16 docteur Daremberg, qui a eu la complai- 
sance de collationner pour moi le Περὶ φύσιος παιδίον dans ce ms, du Va- 
tican. 


QUATRIÈME LIVRE DES MALADIES. — ARGUMENT. 459 
diit græce cum cura Albani Torini, Basil., 4538, in-8°. — Cum 
Jo. Gorræi interpret. ejusque scholiis cum libro de Genitura, 
Paris., 4545, in-4°, 4564, in-4°, 4622, in-f°, Bodlei. — A Jod. 
Willich conversus cum not., Basil., 4542, in-8°. — Latine in Ar- 
ticella, — Gallice vertit Guillaume Chrétien, titulo : Histoire de 
la Nature de l'Enfant, à Rheims, 4553, in-8°, Du Verdier. 1554, 
in-8°, Rast. — Dans le recueil de Théod. Zwinger, Bâle, 4579, 
in-f°. — Hippocrate accusé d’avoir provoqué l’avortement d’une 
courtisane grecque ; par le docteur Thibeaud, professeur de cli- 
nique interne à l’école de Nantes, dans : Journal de Médecine de 
la Sociéte de la Loire-Inférieure, reproduit dans : Gazette médi- 
cale de Paris, 1844, p. 553. 

Τὸ τέταρτον περὶ νούσων : Voy. la bibliographie du Livre deuxième 
des Maladies, p. 7. 


ΠΈΡΙ ΓΌΝΗΣ. ͵ 


ΠΕΡῚ ŒYXIOZ ΠΑΤΙΔΙΟΥ. 


ΠΕΡῚ NOYEQN TO TETAPTON. 


,ὔ A! Ὁ 
4. Νόμος μὲν πάντα χρατύνει" ἣ δὲ γονὴ τοῦ ἀνδρὸς ἔρχεται ἀπὸ 
\ τ Γ Ὁ .-Ὁ 
παντὸς τοῦ ᾿ὑγροῦ τοῦ ἐν τῷ σώματι ἐόντος τὸ ἰσχυρότατον ἄποχρι- 
, 4 \ , 
θέν" τούτου δὲ ἱστόριον τόδε, ὅτι ἀποχρίνεται τὸ ἰσχυρότατον, ὅτι 
x 4 d , 
ἐπὴν λαγνεύσωμεν σμιχρὸν οὕτω μεθέντες, ἀσθενέες γινόμεθα. Ἔχει 
δὲ σ ζ λέξ A Ὁ 3 À à \ - , , 5 x 
ἑ οὕτω: φλέδες χαὶ νεῦρα ἀπὸ παντὸς τοῦ σώματος τείνουσιν ἐς TO 
29 a , 
αἰδοῖον, “ οἷσιν ὑποτριθομένοισι χαὶ θερμαινομένοισι χαὶ πληρευμέ- 
. x > , A “- A a \ 
γοισιν ὥσπερ χνησμὸς ἐμπίπτει χαὶ τῷ σώματι παντὶ ἡδονὴ χαὶ 
θέ SG p L # 6 , a\ .«εἰπᾷν \ m2 
ἔρμη x τούτου παραγίνεται" τριδομένου δὲ τοῦ αἰδοίου καὶ τοῦ ἀν- 
/ - μὴ 
θρώπου χινευμένου, τὸ ὑγρὸν θερμαίνεται ἐν τῷ σώματι χαὶ διαχέε- 
ται χαὶ χλονέεται ὑπὸ τῆς "χινήσιος χαὶ ἀφρέει, καθάπερ χαὶ τἄλλα 
\ 3 V4 
ὑγρὰ ξύμπαντα χλονεύμενα dooéer” οὕτω δὲ χἀν τῷ ἀνθρώπῳ ἀπο- 
΄ -Ὡ Ὁ \ 
χρίνεται ἀπὸ τοῦ ὑγροῦ ἀφρέοντος τὸ ἰσχυρότατον "χαὶ πιότατον, χαὶ 
Υ͂ - ΄ » - 
ἔρχεται εἰς τὸν νωτιαῖον μυελόν" τείνουσι γὰρ ἐς τοῦτον x παντὸς 
τοῦ σώματος, χαὶ διαχέει ἐχ τοῦ ἐγχεφάλου εἰς τὴν ὀσφὺν καὶ ἐς πᾶν 
ἂν -Ὁ-Ὁ τ 
τὸ σῶμα χαὶ “ἐς τὸν μυελὸν, καὶ ἐξ αὐτοῦ τείνουσιν ὁδοὶ, ὥστε καὶ 
3 ΄ τ τὰω͵ 2 
ἐπιέναι τοῦ ὑγροῦ ἐς αὐτὸν καὶ ἀποχωρέειν. T’Ennv δὲ ἔλθη ἐς. τοῦ- 
à: \ \ 4 
τον τὸν μυελὸν À γονὴ, χωρέει παρὰ τοὺς νεφρούς" ταύτῃ γὰρ ἢ 


ΩΣ 


, NEA, οὖν À - Ψ « τ 
δδός ἐστι διὰ φλεδῶν, χἣν οἱ νεφροὶ ἑλκωθῶσιν, ἔστιν ὅτε χαὶ αἷμα 


4 
δ τας 


L4 . A σὰ ἊΝ ΄“- ER S À ἘΦ CIE ἃ 9 , 
ξυμφέρεται" παρὰ δὲ τῶν νεφρῶν ἔρχεται διὰ τῶν ὀρχίων ὅ μεσάτων 
ἐς τὸ αἰδοῖον" καὶ χωρέει οὐχ ὅπη τὸ οὐρον, ἀλλά οἱ ἄλλη ὁδός ἐστιν 
3 τὰ 2, Ζι ὶ δ LA αι ΓΝ 3 , - 
αὐτῆς ἐχομένη. Καὶ οἱ ἐξονειρώσσοντες διὰ τάδε ἐξονειρώσσουσιν 
210 32.4 See à \ D LA AS δ L > λον 10 % 
ἐπὴν τὸ ὑγρὸν ἐν τῷ σώματι διαχεχυμένον ἔη χαὶ διάθερμον, εἴτε 


€. δὶ 1. Ale ἢ CA UE \ 5» / 4. 5 
υπο ταλαιπωρίης ,) ELITE XAL UTO ἄλλου τινος, αφρεει" χαι αποχρινο- 


! Ὑγιέος CFG (HK, emend. al. manu) 161,8, Zwing. in marg.-—roù am. 
ΧΡ’ ε. -- τοῦτο pro τούτου e.-— ἐπὰν ΗΡ΄. -- μιχρὸν CX.— * ἦσιν ὑποτριδομέ- 
vnot χαὶ θερμαινομένησι χαὶ πληρευμένησιν ΟΕΗΚΟε. -- ἡδόνης θέρμη €. — 
ϑχινήσηος (, -- καθάπερ χαὶ τ. 0. E. χλ. à. om. 6. -- ξύμπ. CG, {ιπά. -- σύμπ. 
vulg.-xhoveüuesva om. (. -- δὴ pro δὲ ΗΟ. -- καὶ ἐν pro χἀν C.—‘xai τὸ 
π. vulg.—ro om. EIKOe.—5 γὰρ om. ε.-- Post γὰρ addit χαὶ C.-Post γὰρ 
addunt [é3oi] Lind., Mack.-Gueyeïror E (H, al. manu) Κε. -- διαχωρέει O. 


DE LA GÉNÉRATION. 
DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


DES MALADIES, LIVRE QUATRIÈME. 


1. (Le sperme vient de tout l’humide du corps. Connaissance 
des canaux éjaculateurs. Notion des maladies causées par les 
pertes séminales.) La loi gouverne tout. Le sperme de l’homme 
vient de tout l’humide qui est dans le corps, et c’en est la 
partie la plus active qui se sépare. En voici la preuve : après 
le coït, l'évacuation d’une si petite quantité nous rend faibles. 
La disposition est telle : des veines et des nerfs vont de tout 
le corps aux parties génitales ; frottées, échauffées et remplies, 
il survient comme une démangeaison, d’où, pour tout le corps, 
plaisir et chaleur. Dans le frottement des génitoires et dans le 
mouvement qu’on se donne, l’humide s’échauffe dans le corps, 
se dilate, s’agite par le mouvement et devient écumeux, comme 
tous les liquides deviennent écumeux par l’agitation. De cette 
facon, dans l’homme, se sépare, de l’humide devenu écumeux, 
la partie la plus active et la plus grasse, qui va dans la moelle 
dorsale; en effet, des afférents y arrivent de tout le corps, et 
le cerveau verse dans les lombes, dans tout le corps et dans la 
moelle, qui, à son tour, est m'nie d’efférents, de sorte que le 
liquide y afflue et en sort. Le sperme, une fois arrivé dans 
cette moelle, passe le long des reins; car là est la voie par les 
veines ; et, en cas d’ulcération des reins, il advient parfois que 
du sang est évacué en même temps. Des reins, il se rend par 
le milieu des testicules au membre génital, non par la voie de 
l'urine, mais par une autre voie particulière (conduits éjacula- 
teurs) qui est attenante, Quant aux pollutions nocturnes, elles 
- "ἐς om. GHIK:.-7c0 ὑγροῦ om. C.—’ ἐπεὶ C.—5 ἢ om. ε. -- ὃ μ. om. 
Χ, -- μασάτων Ald. -- μέσα τῶν Οὁε. -- ἄλλη om. O:.- ἐχομένης Ald. -- 


ἐξονειρώττ, (bis) EHJK.- ἐξονειρώσοντες C. --- 1 ἐπὴν Ὁ, -- ἐπὰν vulg -- 
" χαὶ C.—xai om. vulg. 


472 DE LA GÉNÉRATION. 

, Se 1 καὶ δοκοῦ δ es / : - TASER 1 
μένου ἀπ᾽ αὐτοῦ δρᾶν παρίσταται oldnep ἐν τῇ λαγνείη" ἔχει γὰρ 
Ne \ - cl ΄ 4 na "54 ee 4 
τὸ ὑγρὸν τοῦτο ὅπερ λαγγεύοντι΄ ἀλλ᾽ οὔ μοι περὶ "ὁ ὀνειρωσσόντων 

LA 

α 


\ \ ὩῈ > A \ € 4 2 / A a μὰ 
χαι πᾶντος τοῦ VOGULATOS TL ἐστι, χα! CX0G% ἐργάζεται > χαι CIOTL 


= 


. -ῳ 7} 
λαγνείης. Καὶ ταῦτα μὲν ἐς τοῦτό μοι εἰρέαται. 


> 


\ 
πρὸ 
LU \ τ να [2j LA 2 
2. Οἱ δὲ εὐνοῦχοι διὰ ὃ ταῦτα où λαγνεύουσιν, ὅτι σφέων ἣ δίοδος 
> ΄ Ἐν CR AN EN ΝΥ J'Ese τῷ ἐν ASC À δος" χαὶ 
ἀυαλδύνεται τῆς γονῆς ἔστι *yap δι᾿ αὐτῶν τῶν ὀρχίων À 0006 χαὶ 
- , À \ \ 52 29 2 “- 2 / 7 
γεῦρα τείνει λεπτὰ χαὶ πυχνὰ êç τὸ αἰδοῖον x τῶν ὀρχίων, οἷσιν 


- \ ῃ FAR) = 2 CT - ἃ , CESSER 
HELPETOL χαὶ χαθίεται y AOL ταυτὰ EV TA του ἢ ἀποτέμνεται, OL9 οὐ 


€ , e 2 Ὁ # μ EN 3 ν᾿ € a! 

UT AP YOUGLY οι ευνουοι θήστο!: 3 TOY OË ταὸξ ἐχτριδέντων ri δδὸς 
τω - 5 7 Ὁ \ eu a \ \ = 

τῆς γόνης εμπεῴραχται πῶροὺν ται γάρ οι OPYLES XAL τὰ νευρὰ 


4 Ἁ , - / 4 , \ 
σχληρὰ χαὶ μωρὰ γενόμενα ὑπὸ τοῦ πώρου οὐ δύναται τείνειν χαὶ 
- 5 e \ 
χαλᾶν. “Οχόσοι δὲ παρ᾽ οὖς τετμηυένοι εἰσὶν, οὗτοι λαγνεύουσι μὲν 
\ VF Σ -, DU “ι \ - \ 3 \ 4 CL ψρὶ 7 \ A 
καὶ Téquäcuv, ὀλίγον δὲ χαὶ ἀσθενὲς nat ΠΗ χωρέει γὰρ τὸ 
- 


3 


πλεῖστον τοῦ γόνου ἀπὸ τῆς χε φαλῆς παρὰ ὃτὰ οὔστα ἐς τὸν νωτιαῖον 


μυελόν αὕτη δὲ ἢ δίοδος ὑπὸ τῆς τομἧς οὐλῆς γενομένης στερε εὖ͵ 
9 


, 


- . / 
γέγονεν. Τοῖσι δὲ "παισὶ λεπτὰ τὰ φλέόφια ἐόντα χαὶ πληρευυένα 


€ 


ser \ A \ 
κωλύει τὴν γονὴν ἱέναι, καὶ ὃ χνησμὸς οὐ δυιοίως ἈΠ ΜΕ διὰ 
- - f: 
ταῦτα οὐδὲ κλονέεται ἐν τῷ couaTt τὸ ὑγρὸν ἐς ἀπόχρισιν τῆς γονῆς" 
\ = _ 40 / ! À PRET ΕὟΡΕ , \ / 
καὶ Thot lnaphevorct, μέχρις ἂν νέαι ἔωσιν, οὐ χωρξει τὰ χαταμήνια 
F9 τοι " ve \ δι vY = \ L4 à \ Lo [2 Si 22 
δι᾿ αἴτιον τωὐτό, Env δὲ αὔξωνται καὶ παρθένος καὶ παῖς, αἱ φλέῤες 
6: A 59 - , τ NS x -" , 11 > \ 
αἱ ἐς τὸ οἰδοῖον τείνουσαι τοῦ παιδὸς καὶ τῆς παρθένου ἐπὶ τὰς 


la ΝΜ “ € A - Je \ - V\ en \ 
- SP D 4 ς s “ À ς τ 
σητρας ευοοσι γίνονται ὕπο τῆς αὐζῆς χαιϊ στομουνται, XŒL 0005 χαὶϊ 


1 Οἵη λαγνείη vulg.— οἵη πῶς (sic) ἐν τῇ λαγνείη θ΄ .-- οἵη περ ἐν τῇ λαγνείη 
E (H, al. manu) Κθε.-- Je pense qu’il faut prendre ἐν τῇ, et lire οἵα au 
lieu de οἵη. -- πάσχει γὰο αὐτὸ τὸ ὑγρὸν τοῦτο ΕΚΡ΄, -- πάσχει γὰρ οὕτω τὸ 
dypov τοῦτο in marg. al. manu . - πάσχει Zwing. in marg.-ééaicr pro 
ἔχει Lind.-££ier pro ἔχει Mack.-roûtw pro τοῦτο Μίδοκ. --τοιοῦτον pro 
τοῦτο (. -- :ὥὦσπερ pro ὅπερ Lind., Mack. —? ὀνειρωττ. Η. -- ὀνειράτων C.- 
ἔτι pro τι CEFHIJKLOë:.- μανίης pro λαγνείης (Ο111).-- πρὸ λαγνείης signi- 
tie, je pense, avant l’époque du coit (Foes traduit : en place du coût. 
£ependant j'ai hésité devant la lecon πρὸ μανίης : avant que la folie se 
déclare. On sait dans quel état nerveux, hypocondrie, trouble, découra- 
gement, jettent parfois les pertes séminales; et il ne serait pas impossible 
qu'un tel état cût été désigné par le mot de μανίη. — τάδε CEFHUKC:. 
— γὰρ om. C.-2 pro δι᾽ Ὁ. -- " ἐς C.-eis vulg.—vTodr’ C.—6 διότι (διὸ 
€) καὶ (καὶ om. EX) οὐχ νυ]σ. -- ἐκτριδεόντων (sic) E (H, al. maau supra 
lin.).—yevopeva Ὁ. -- γινόμενα vulg.-düvautar CHe. él ἄσιν. ἃ, Lind., 
Mack. -- ἀφίασιν γα]ρ. -- τὸ om. ε.--- τοῦ γόνου om. (. --- " τὰ om. (H, restit. 
al. manu) ὅ, -- ἐς ΤΙ, -- εἰς vulg. ---- 9 παισὶ (, -- παιδίοισι γι] 6.-- φλεδία (ὦ -- 


DE LA GÉNÉRATION. AT3 
se produisent ainsi : l’humide du corps éiant dilaté et échauffé, 
soit par la fatigue, soit par toute autre cause, devient écumeux ; 

- Vexcrétion s’en faisant, on ἃ des visions comme dans le coit, 
car ce liquide se comporte comme dans l'acte de la génération ; 
mais je n'ai pas à parler des pollutions nocturnes, ni de toute 
cette maladie, ni à dire ce qw’elle est, quels effets elle produit, 

7 nrhourquoi elle survient avant l’époque du coït. Voilà sur ce 

point ce qu'ici j’ar à dire (115 Livre des Mal., 8. 51.). 

2. (Exemples des eunuques, des gens avant subi des incisions 
derrière les oreilles, et des enfants, cas où le sperme ne peut 
cheminer.) Les eunuques n’ont pas le coït, parce que chez eux 
la voie du sperme est détruite; en effet, cette voie est par les 
testicules mêmes, et, des testicules, il part, se rendant au 
membre génital, des nerfs minces et nombreux, qui le dressent 
et l’abaïssent, et qui sont coupés dans la castration, ce qui fait 
que les eunuques sont impuissants. Ces nerfs étant froissés, la 
voie du sperme est interrompue ; car les testicules s’obstruent ; 
et les nerfs, étant devenus durs et inertes par l’obstruction, 
ne peuvent tendre et relächer. Ceux qui ont subi des inci- 
sions à côté des oreilles usent, il est vrai, du coït, et éjaculent, 
mais leur éjaculation est peu abondante, inactive et inféconde ; 
car la plus grande partie du sperme descend de la téte, le long 
des oreilles, à la moelle épinière; or, cette voie est fermée par 
la cicatrice qui suit l’incision (Des Eaux, des Airs et des Lieux, 
5. 22). Chez les enfants, les veines, étant ténues et remplies, 
empêchent le sperme de cheminer, et le prurit ne se fait pas 
non plus sentir; aussi l’humide du corps ne s’agite pas pour 
l’excrétion du sperme. Par la même cause, chez les filles, tant 
qu’elles sont jeunes, les règles ne viennent pas. Mais, quand 
garcon et fille grandissent, les veines allant à la verge du gar- 
con et aux matrices de la fille deviennent coulantes par la 


φλεόέα (sic) 1}. — τ παορθένησι Η710. -- ναΐα: Ξ.-- ἐῶσιν C, Frob., Zwing., 
επ4. -- τωὐτὸ (.. -- τὸ αὐτὸ vulg. --- " χαὶ ἐπὶ vulg.-xai om. CEHKOX:.- 


εὔροα (ἰ. - εὔροοι Lind.—edpetor Mack ex Martino. -- Linden écrit partout 
+1y dans le verbe γίνεσθαι et ses composés. 


474 DE LA GÉNÉRATION. 
δίοδος διὰ στενῶν γίνεται, ᾿χαὶ τὸ ὑγρὸν χλόνησιν τότε ἴσχει, εὐρυ- 
΄ , € , ’ ἊΝ. À ΄ . \ ee δὶ 2 La 
χωρίη γάρ of τότε γίνεται ἔνθα χλονήσεται᾽" καὶ τῷ παιδὶ *ywpéer, 
\ , τ , 4 ΩΣ 
ἐπὴν ἁδρὸς ἔη, διὰ τόδε, καὶ τῇ παρθένῳ τὰ καταμήνια. Ταῦτα δέ 
μοι οὕτως ἀποπέφανται. 
ὃ. Τὴν δὲ γονήν φημι ἀποχρίνεσθαι ἀπὸ παντὸς τοῦ σώματος, 
8 - “Ὁ Ὁ. \ ΕῚ \ - λ -Ὁ Ve > 4, = € ΄“ 
καὶ ἀπὸ τῶν στερεῶν χαὶ ἀπὸ τῶν μαλθαχῶν, καὶ ἀπὸ τοῦ ὑγροῦ 
\ 2 ΠΥ RME 3.7 € Ὁ T 
παντὸς τοῦ ἐν τῷ σώματι. Εἰσὶ δὲ τέσσαρες ἰδέαι τοῦ ὑγροῦ, αἷμα, 
χολὴ, ὕδωρ καὶ φλέγμα. Τοσαύτας γὰρ ἰδέας ἔχει ξυμφυέας ὃ ἄνθρω-. 
πος ἐν ἑωυτῷ, καὶ ἀπὸ τουτέων ai νοῦσοι γίνονται" "δεδήλωται δέ 
μοι καὶ περὶ τουτέων, χαὶ διότι ἐχ τουτέων a νοῦσοι «γίνονται ὅ ἢ 
r12 LA o LA \ τ \ DER LA \ 2 
αἱ ἐχ νούσων διαχρίσιες. Καὶ ταῦτα μὲν εἰρέαταί μοι περὶ vas 


65 


6x00ev γίνεται καὶ ὅχως χαὶ “διότι, χαὶ οἷσιν οὐ «ίνεται À Ἰχαὶ 


διότι οὐ γίνεται, καὶ περὶ καταμηνίων παρθένων. 
LB. Tor δὲ γυναιξί ϑφημι ἐν τῇ μίξει τριδομένου τοῦ αἰδοίου καὶ 
τῶν μητρέων χινευμένων, ὥσπερ ϑχνησμὸν ἐμπίπτειν ἐς αὐτὰς χαὶ 
 ν LA RE Ὁ À 7, 7 4 os 
τῷ ἄλλῳ σώματι ἡδονὴν χαὶ θέρμην παρέχειν. Μεθίει δὲ χαὶ À γυνὴ 
ἀπὸ τοῦ σώματος été μὲν ἐς τὰς μήτρας, af δὲ μῆτραι ἰκχμαλέαι 
/ ES MEN à , e ὦν a) - -» 
γίνονται, δτὲ δὲ χαὶ ἔξω, ἣν χάσχωσιν αἱ μῆτραι μᾶλλον τοῦ καιροῦ. 
Καὶ 75 1 | 11 ἀρξ: , θ διὰ \ τ , 2 
αἱ ἥδεται, ἐπὴν “ἄρξηται μίσγεσθαι, διὰ παντὸς τοῦ χρόνου, μέ 
χρις ἂν αὐτὴν μεθιῇ ὃ ἀνήρ᾽ κἣν μὲν ὀργᾷ À γυνὴ μίσγεσθαι, πρό- 
EU LS ANTIN " ἢ σον νυ ἢ \ CAN € / Je 43 LE 
σθεν τοῦ ἀνδρὸς Ÿ ἀφίει, χαὶ τὸ λοιπὸν oùx ἔτι ὁμοίως ἥδεται “ἢ γυνή 
ἣν δὲ μὴ ὀργᾷ, συντελέει τῷ ἀνδρὶ ἡδομένη" χαὶ ἔχει οὕτως ὥσπερ 
εἴ τις ἐπὶ ὕδωρ ζέον “ἕτερον Ψυχρὸν ἐπιχέει, παύεται τὸ ὕδωρ ζέον᾽ 
Ὁ AAC \ - CP) \ = \ / , 
οὕτω, χαὶ ἣ γονὴ πεσοῦσα τοῦ ἀνδρὸς ἐς τὰς μήτρας σδέννυσι τὴν 


θέρμην χαὶ τὴν ἡδονὴν τῆς γυναιχός. ᾿Ἐξαΐσσει δὲ à ἡδονὴ καὶ à 


Kai... γίνεται om. (.. -- χλόνον (H, in marg. al. manu) 0. -- 2 χωρέη E. 
- Ante y. δἀάιπηΐ [ἢ γονὴ] Lind., Mack. -- ἀνδρὸς C.- ἀνὴρ EFGHIJKLOQ'e. 
— 3 χαὶ.... μαλθαχῶν om. Κα (H, restit. al. manu) 14. - τοῦ ἐν τῷ σώματι 
om, (, -- αἷμά τε χαὶ χολὴ χαὶ ὕδωρ G.—cuupuéucs (, --ξυμφνίας HKOe.- 
ξυμφύας 3. -- νοῦσοι C, Lind.- νόσοι vulg. — ὁ δεδήλωται δέ μοι καὶ (καὶ om. 
Ο περὶ τουτέων nai διότι ἐχ τουτέων χαὶ (ai pro καὶ Zwing.; οἵ pro καὶ C) 
νοῦσοι γίνονται CE (H, in marg:) KLQ'e, Zwing. in ΠΊαΓΡ. -- δεδήλωται.... 
γίνονται om. vulg.—5# αἵ om. EKLQ'.- xai pro ἢ H.- αἱ om. 0. -- ἐν νού- 
σων (voucéwv K) διαχρίσει ΕΚ. -- νόσων vulg.-voucéwv LP'Q',-Gvexpioer 
ΠΡ’, -- ὁκόθεν τε γίνεται (. --- 5 διά τι ΕΗΚε. --- 7 χαὶ om. C.- Ante παρθ. 
addit χαὶ (. --- ὃ φημὶ E (H, al. manu) KLOQ'e, Zwing. in marg.— φημὶ om. 
vulg. — % χγησμὸς J.—1 ὅτε (bis) C, Zwing., Lind., Mack. — !! ἄρχηται 0. 
— μίσγεσθαι.... à γυνὴ om. C (H, restit. al. manu).-1u€0% GHIJKLOe, Ald. 


DE LA GÉNÉRATION. 475 


croissance, elles s’ouvrent, un va-et-vient se fait en lieu étroit, 
et alors humide ἃ de l’agitation, car c’est alors que de l’es- 
pace lui est donné où s’agiter. Ainsi, lors de la puberté, vien- 
nent au garcon le sperme, à la fille les menstrues. Telle est 
mon explication. 

3. (Complément de l'opinion sur l'origine du sperme, qui est 
dit provenir aussi bien des parties solides que de l'humide. 11 y 
a dans le corps quatre humeurs : le sang, la bile, l’eau et le 
phlegme.) Je dis que le sperme proyjent de tout le corps, des 
parties solides comme des parties molles et de tout l’humide 
qui est dans le corps (comp. Des Aiïrs, des Eaux et des Lieux, 
δ. 14). 11 y a quatre sortes d’humide : le sang, la bile, l’eau et 
le phlegme. En effet, l'homme a ce nombre d’humeurs innées 
en lui, humeurs d’où proviennent les maladies. J’ai traité aussi 
de ces humeurs, pourquoi en naissent les maladies et leurs 
crises (quatrième Livre des Maladies, $ 32). Voilà ce que 
j'avais à dire sur le sperme, d’où il vient, comment et pour- 
quoi, chez qui il ne vient pas, et pourquoi, aussi bien que les 
menstrues des jeunes filles. 

4. (Effet des rapports sexuels sur les femmes.) Chez la femme, 
les parties génitales étant frottées et les matrices agitées, il y 
survient comme un prurit, et le reste du corps en recoit plaisir 
et chaleur. La femme a aussi une éjaculation fournie par le 
corps et se faisant tantôt dans les matrices (alors les matrices 
deviennent humides), tantôt au dehors, quand les matrices 
sont plus béantes qu’il ne convient. Elle éprouve du plaisir 
depuis le commencement du coîït, durant tout le temps, jusqu’à 
ce que l’homme la lâche; si elle ressent l’orgasme vénérien, 
elle éjacule avant l’homme, et n’a plus la même jouissance ; 
si elle ne ressent point d’orgasme, son plaisir cesse avec celui 
de l’homme. C’est comme si on jetait de l’eau froide sur de 
l'eau bouillante , l’ébullition cesse aussitôt ; de même le sperme, 


— " ἀφίησιν C.— 15 ἡ CKXe, Ald.. Frob., Lind.-# om. vulg. - οὕτω C, — 
" ἕτερον.... ζέον om. 6. -- ψυχρὸν ὕδωρ νυ]σ. -- ὕδωρ om. C, Ald. -- τὸ ὕδωρ 
ζέον (. -- ὕδωρ om. vulg.- εἰς (, - Post μήτρας addit τῆς γυναιχὸς J. 


476 DE LA GÉNÉRATION. 
féoun 14 SA > RES Ds Ai ἐν LA PE ee RCA Te 
ἔρμη tua τῇ γονὴ πιπτούσῃ ἐς τὰς μήτρας, ἔπειτα λήγει" ὥσπερ 
# CIRE | , - 3 ᾿ / - A 4» τ A 
εἴ τις ἐπὶ φλόγα οἶνον ἐπιχέει, συμόαίνει ποῦτα μὲν ἐξαΐσσειν τὴν 
, » ͵ y 5 
φλόγα καὶ αὔξεσθαι δι᾽ ὀλίγου πρὸς τὴν ἐπίχυσιν τοῦ οἴνου, ἔπειτα 
Nef. € f \ \ -» \ LA se2T A \ A 
λήγειν, ὡσαύτως δὲ χαὶ τῇ γυναικὶ ἣ Géoun ἐξαΐσσει πρὸς τὴν γονὴν 
ω- AA - “τ en si 
τοῦ ἀνδρὸς, ἔπειτα λήγει. Hocov δὲ πολλῷ ἥδεται À γυνὴ τοῦ ἀν- 


€ 2 


s ΕῚ τ 17 / ΝᾺ , 9 À É , A es € 
δοὺς ἐν τῇ μίξει, πλείονα dE χρόνον "Ἢ ὃ ἀγήρ᾽ διότι δὲ μᾶλλον ὁ 


’ 


2 ΟΝ ΓῚ δι. σῶν νῆα / “᾿ς ἀπ σὴ νὰ 
ἀνὴρ ἥδεται, ἀποχρίνεται αὐτῷ ἐξαπίνης ἀπὸ τοῦ ὑγροῦ ἀπὸ ταρα-- 
EN Ξ ἘΞ Ἴ , d τ 
γῆς ἰσχυροτέρης ἢ τῇ γυναικί, Ἔχει δὲ ὁχαὶ τόδε οὕτω τῇσι γυναι- 
> 4 ἘΞ ; LEA Ἀντὶ 
ξίν: ἂν μὲν μίσγωνται ἀνδράσι, μᾶλλον ὑγιαίνουσιν " ὁ ἣν δὲ un, ἣσ- 
σον" ἅμα υὲν ὄγὰρ αἵ μῆτραι ἰχμαλέαι γίνονται ἐν τῇ μίξει καὶ οὐ 
i : μητρ Let ἣν" 7 A | K 
> À ὉΣ 13 - , = 
ξηραὶ, ξηοαὶ de ἐοῦσαι μᾶλλον τοῦ χαιροῦ συστρέφονται ἰσχυρῶς, συσ-- 
, -Ὁ - / 4 
τρεφόμεναι δὲ ἰσχυρῶς πόνον τῷ σώματι παρέχουσιν ἅμα δὲ h μίξις 
\ La / πὸ δ / , co …. _, » 
τὸ αἷμα θερμαίνουσα καὶ ὑγραίνουσοι ποιέει 600v ῥηϊτέρην τοῖσι χα- 
οω \ , \ ΄ τ 
ταμηνίοισι" τῶν δὲ χαταμηνίων μὴ ΚΌΡΕΣ τὰ σώματα τῶν γυ- 
ναιχῶν ἐπίνοσα δ γίνεται" διότι δὲ Ἰγίνεται ἐπίνοσα, εἰρήσεταί mot ἐν 
τῇσι γυναιχείησι νούσοισιν, Καὶ ταῦτα μέν μοι εἰρέαται ἐς τοῦτο. 
œ \ Ἃ \ “ \ 
5. Exñv δὲ u407 à γυνὴ, Av μὲν μὴ υέλλη λήψεσθαι πρὸς ἕωυ- 


7, PE ς \ 
LONTEOUV, GXOTAV Ἢ YUVY 


A # > \ 
τὴν, πρὸς τῷ ἔθει χωρέει ἔξω À γονὴ ἀπ᾽ ὁ 


ἐθελήσῃ " ἣν δὲ μέλλη λήψεσθαι, οὐ χωρέει ἔξω, ἀλλ᾽ ἐμμένει ἐν 
΄ 


ai μήτρησιν à γονή. Αἱ γὰρ υῆτραι δεξάμεναι καὶ μύσασαι ἔχου- 


ωυτῆσιν, ἅτε εἰλυσπασθέντος τοῦ ! ὃ στόματος ὑπὸ τῆς ἰχμά- 
11 12 


© Q À 
DE 
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mi 
eo 
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06, χαὶ UoyETUL pro τό te " ἀπὸ τοῦ ἀνδρὸς ἐλθὸν χαὶ ro ἀπὸ τῆς 


Re LE VE \ τς y À y ἡ 9 / DRE 
γυναιχος Xat Ἣν ἡ Yon TOXU)V εμπειρος £n AL ἐννοήσῃ οχοταν 
Ν 2 


€ 7 . - 
ñ γονὴ un ἐξέλθη, ἀλλ᾽ ἐωμείνη, εἰδήσει ἢ ἡμέρη ἔλαδεν À πρὸς 


ε ΄ 
EUUTAV. 


! Are pro ἅμα 0, -- πεσούση EHKP'e, Zwing. in marg.-èc Ἡ. -- εἰς vulg. 
— ? à, Mercur. ex membr. Vatic., Zwing.—# om. vulg.—0i om. €. -- ἴσως 
ὅτι ἀποχρίνεται Codd. Regg. ap. Mack. — 5 χαὶ CGHIOe, Ald.-zxai om. 
"soif ε (sic) pro τόδε ε. -- οὕτω C. -- οὕτως vulg.-Tstr δὲ γυναιξὶν €. — 

{εἰ (..---ὐ γὰρ C, Zwing., {η6. -- γὰρ om. vulg.—xai où (où om. Zwing., 
Focs in notis, Lind.; αἱ pro où Mack ex Martino; ei pro où €) Enpai ἐοῦ-- 
σαι vulg, — La restitution me paraît être : χαὶ où ξηραὶ, ξηραὶ δὲ ἐοῦσα!. 
Syivetar (. -- γίνονται vulg. — γίνεται ἐπίνοσα (.. -- ἐπίνοσα γίνονται vule, 
-τοὔτο (.. -- τοσοῦτον vulg. — ὃ εἰ (,--μὲν δὴ (δὴ om. Ε) μὴ (un om. Η, 
restit, al, manu, O) vulg.—-6x. à y. ἐθελ. om. Χ. --Ἃὁχόταν ἂν à C.— 
δξωυτοῖσιν 0, -- εἰλυσπασθέντος Codd. Mss. ap. Focs, Zwing. in marg 

εἰλισπασθέντος HKOe.- λησπασθέντος ὃ. -- συσπασθέντος Yulg.- ἐκσπα-- 
ἀθέντος δ.-- σπασθέντος G, ΑΙα.--τὴν μήτραν ἅπασαν ἀμφὶ τὸ σπέρμα συν- 


DE LA GÉNÉRATION. 477 


tombant dans les matrices, éteint la chaleur et le plaisir de la 
femme. Le plaisir et la chaleur jettent un éclat au moment où 
le sperme tombe dans les matrices, puis tout prend fin, Si sur 
de la flamme on verse du vin, d’abord la flamme jette un éclat 
et s’accroit un moment par cette affusion, puis elle s’amortit ; 
de même la chaleur devient plus vive au contact du sperme 
masculin, pour s’amortir ensuite. La femme a, dans le coït, 
beaucoup moins de plaisir que l’homme, mais elle en ἃ plus 
. longtemps. Si l’homme jouit plus, c’est que l’excrétion fournie 
par le liquide s’opère brusquement par l'effet d’un trouble plus 
grand que chez les femmes. Autre point à considérer pour 
celles-ci : si elles ont des rapports avec les hommes, leur santé 
est meilleure ; moins bonne si elles n’en ont pas. En effet, d’un 
côté, dans le coït, les matrices s’humectent et cessent d’être 
sèches ; or, quand elles sont trop sèches, elles se contractent 
fortement, et cette forte contraction cause de la douleur au 
corps. D’un autre côté, le coït, échauffant le sang et l’humec- 
tant, rend la voie plus facile aux menstrues ; or, si les mens- 
trues ne cheminent pas, les femmes deviennent maladives ; 
pourquoi, c’est ce que j'expliquerai dans les maladies fémi- 
nines. Voilà ce que j'avais à dire là-dessus. 

5. (S'il doit y avoir conception, le sperme, aprés le coit, ne 
retombe pas au dehors.) Après le coït, si la femme ne doit pas 
concevoir, elle fait d'habitude tomber au dehors, quand elle 
veut, la semence provenue des deux individus; si, au con- 
traire, elle doit concevoir, la semence ne tombe pas au dehors, 
mais demeure dans les matrices. En effet, les matrices, ayant 
recu et s'étant fermées, la gardent à l’intérieur, l’orifice se 
serrant vermiculairement par l’effet du liquide; et le mélange 
s’opère de ce qui provient de l’homme et de ce qui provient 
de la femme. La femme a-t-elle eu déjà des enfants, et re- 
marque-t-elle quand la semence, ne sortant pas, est restée, 
alors elle sait le jour où elle a concu. 


ecracuevny Gal., de Spermate, [.— σώματος Mercur.-couiyerar ©. — 
"ὑπὸ J, Ald., Frob.—"? τὸ om. ε.-- ἔμπυρος ΔΙΑ, -- 5 πρὸς (, - ἀξ vulg. 


478 DE LA GÉNÉRATION. 


\ , , 
6. Ἔχει δὲ οὕτω χαὶ τόδε: δτὲ μὲν ἰσχυρότερόν ἐστι τὸ μεθιέ- 


ι 
4 4 


μενον ἀπὸ τῆς γυναιχὸς, ᾿δτὲ δὲ ἀσθενέστερον" χαὶ τὸ ἀπὸ τοῦ ἀν- 
δρὸς ὡσαύτως᾽ χαὶ ἔστι χαὶ ἐν τῷ ἀνδρὶ τὸ θῆλυ σπέρμα χαὶ τὸ ἄρ- 
δ, α - ie ΄ ὸ ἐπ. ΄ δέ 2 LT τω 
σεν, καὶ ἐν τῇ γυναιχὶ δμοίως᾽ ἰσχυρότερον δέ ἐστι τὸ ἄρσεν τοῦ 
΄ μι 
θήλεος" ἀνάγχη γὰρ ἀπὸ ἰσχυροτέρου σπέρματος γίνεσθαι. Ἔχε: δὲ 
\ 1> a FA LS PE J é ù ΚΑ 22 ἋΣ “ 
καὶ τόδε οὕτω᾽ ἢν μὲν ὃ ἀπ᾿ ἀμφοτέρων τὸ σπέρμα ἰσχυρότερον ἔλθη, 
# 1 SA δι. 5 sit - ὌΨ PL 3 à “ ἘΝ 
ἄρσεν γίνεται: ἣν δὲ ἀσθενὲς, θῆλυ - "δχότερον δ᾽ ἂν κρατήση χατὰ 
δ = L Æ , \ 
πλῆθος, ἐχεῖνο ὅχαὶ γίνεται" ἣν yao πολλῷ πλέον τὸ ἀσθενὲς σπέρμα 
ἡ τοῦ ἰσχυροτέοου; χρατέεται τὸ ἰσχυρὸν χαὶ μιχθὲν τῷ ἀσθενεῖ ἐς 
ΩΝ À ᾿. Ὁ “- 
θῆλυ περιηνέχθη " ἣν δὲ πλέον ὅ ἔη τὸ ἰσχυρὸν τοῦ ἀσθενέος, κρατηθῇ 
ASS A SE EE PRE 17Q À \ \ ΄ 
τε τὸ ἀσθενὲς, ἐς ἄρσεν περιηνέχθη. Τ΄ Ὥσπερ εἴτις κηρὸν χαὶ στέαρ 
, CS 1 1 \ L4 8 T7 \ 4 LA 
ui£ac δμοῦ, πλέον ποιήσας τὸ στέαρ, ὅτήξειε πρὸς πυρὶ, μέχρι 
€ \ τ CRE CRE τὰ , x , ΠΎΛΟ Ὁ ai 2 2-9 
μὲν ὑγρὸν ἔη, où διάδηλον γίνεται τὸ χρατέον - ἐπὴν δὲ παγῇ, τότ 
ἐμφανὲς γίνεται, ὅτι χρατέει τὸ στέαρ τοῦ χηροῦ χατὰ πλῆθος " 
a _« FA \ CA \ 04) 10,5. > 
οὕτως ἔχει καὶ τοῦ ἄρσενος καὶ τοῦ θήλεος “τῆς γονῆς. 
, «“ --- - 
7. Ξυμδάλλεσθαι δὲ παρέχει ὅτι χαὶ ἐν τῇ γυναιχὶ χαὶ ἐν τῷ ἀν- 
δρὶ ἔστι γόνος καὶ θήλεος καὶ “ ἄρσενος τοῖσιν ἐυφανέσι γινομένοισι᾽ 
\ \ - EN 2 , 2,277, 57 " 
πολλαὶ γὰρ γυναῖκες ἤδη ἐθηλυτόχησαν παρ᾽ ἀνδράσιν ἰδίοις, παρὰ 
δὲ ἑτέρους ἄνδρας ἐλθοῦσα: ἐχουροτόχησαν - χαὶ οἵ ἄνδρες lof αὐτοὶ 
χεῖνοι παρ᾽ οἷσιν ἐθηλυτόχεον ai γυναῖχες, ἑτέρων γυναικῶν ἐς μίξιν 
: > 0 , Ὥ 
ἀφιχόμενοι, ἄρσενα γόνον ἐποΐησαν, xut οἷσιν ἄρσην γόνος ἐγίνετο, 
ἐς ἑτέρας γυναῖχας μιχθέντες θῆλυν γόνον ἐποίησαν. Οὗτος ὅ λόγος 
> 7 Sen sn An Ca FA 44 ιν , \ + 
ἐρέει καὶ τὸν ἄνδρα χαὶ τὴν γυναῖκα ἔχειν xut θῆλυν γόνον καὶ ἄρ-- 
\ \ - 
geva* παρὰ μὲν γὰρ τοῖσιν ἐθηλυτόχεον, ἐκρατέετο τὸ ἰσχυρότερον, 


πλέονος yevouévou τοῦ ἀσθενέος, χαὶ ἐγένετο θήλεα: παρὰ δὲ τοῖ- 


τσοτι Ald.—?yàp (. -- οὖν pro γὰρ vulg.- ἀπὸ ΕΡ', -- ὑπὸ vulg.—3ëx 
Α΄. -- ἰσχυρὸν (, -- γίνεται τὸ τιχτόμενον τι]ρ.-- τὸ τιχτόμενον om. CX. --- 
ἐ ὁχόταν δὲ χρατήσοι ε. - κρατήσει: Lind.—$ καὶ om. (ΟΕ. -- πλεῖον 0. --ἢ 
ΕΚΟΧε, Mack. -- ἢ om. vulg.- χαὶ μιχθὲν τῷ à. om, X.— β εἴη (6. -- χαὶ ἐς 
ἄρσεν ε. ---Ἶἰ ὡς ε. --- ὃ τήξειε (. -- τήχεται vulg.-mupi ε. -- πῦρ Υυ]ρ.-- μέχρι 
Κ. -- μέχρις vulg.—® οὕτω δὲ ἔχει (. -- ἄρσενος (. -- ἄῤῥενος vulg. --- " τῆς 
γονῆς (. -- à γονὴ vulg. --- " ἄρρενος ΗΚ. -- ἰδίοις om. (, -- ἑτέρους ἄνδρας C. 
-- ἑτέροις ἀνδράσιν vulg.-— 2 οἵ om. ὥς. -- ἐθηλοτόχεον 2, -- ἀφιχόμενοι CE 
(Η, al, manu supra lin.) ε. -- ἀπερχόμενοι vuig.— 3 χαὶ,... ἐποίησαν om. C. 
- ἄρσην ΒΗ. -- ἄοσεν νυ ]σ, --ἐς H, [ι1π4. -- εἰς τὰ ]ρ. -- θῆλυ ΗΚθε. -- οὗτος L, 
- οὕτως vulg. --- "αὶ χαὶ om. G.—-6%1v ΕΟ. -- γὰρ CEHJOe, ΑἸα. -- γὰρ om. 
vulg.— ἐθηλοτόχεον .-- τοῖσιν est ici pour οἷσιν, par archaïsme.— ὅγιν. K.— 
γενομένης τῆς ἀσθεγέος C.-roù τῆς ἀσθενέος FJ,-éyévero (,-- ἐγίνετο vulg, 


DE LA GÉNÉRATION. 479 

6. (Explication illusoire sur les conditions qui déterminent le 
sexe. Analogie prise ἃ une physique grossière.) Ceci est encore 
à noter : la semence de la femme est tantôt plus forte, tantôt 
plus faible ; de même pour l’homme. Chez l’homme est la se- 
mence femelle et la semence mâle; semblablement chez la 
femme. La semence mâle est plus forte que la semence femelle. 
C’est de la plus forte semence que naïtra le produit. Voici ce 


| qui en est : si la semence plus forte vient des deux côtés, le 


produit est mâle; si la semence plus faible, le produit est fe- 
melle. Celle des deux qui l’emporte en quantité prédomine 
aussi dans le produit : si en effet la semence faible est beau- 
coup plus abondante que la forte, la forte est vaincue, et, 
méèlée à la faible, se transforme en femelle ; si la forte est plus 
abondante que la faible, la faible est vaincue et se transforme 
en mâle. De même si, mélant ensemble de la cire et de la 
graisse, et mettant plus de graisse, on fait fondre le mélange au 
feu , tant qu’il sera liquide, on ne distinguera pas quelle est la 
substance qui l'emporte; mais, après coagulation, on reconnaît 
que la graisse est plus abondante que la cire. Il en est ainsi 
pour la semence mâle et pour la semence femelle. 

7. (Faits qui montrent que chez l’homme est la semence 
mâle et la semence femelle, aussi bier que chez la femme.) 
Des faits apparents permettent de conclure que dans l’homme 
et dans la femme est semence et mäle et femelle : beaucoup 
de femmes qui avaient des filles avec leurs maris ont eu des 
garçons avec d’autres hommes; et les mêmes hommes qui 
avaient des filles avec ces femmes ont eu des garcons avec 
d’autres femmes ; et, au rebours, des hommes engendrant des 
garcons ont, avec d’autres femmes, engendré des filles. Ce 
discours témoigne que l’homme, comme la femme, a la semence 
femelle et la semence mâle : chez ceux qui engendraient des 
filles, la plus forte ἃ été vaincue par la surabondance de la 
plus faible, et le produit fut femelle; chez ceux qui engen- 
draient des garcons, la plus forte l’a emporté, et le produit ἃ 
été mâle, Le même homme ne fournit pas constamment ni une 


430 DE LA GÉNÉRATION. 


5 LA 12 δὰ. UC TES ’ f NV 2,7 “ 4 Tr: 
ιν ξχουρότοχεον, ἐχρᾶτεξ TO ἰσχυρότερον, AL ἐγένετο XOGEVH ÿ (D Es 


a 


, ον 3 19 — à es 5, ταὶ δι, AE ET à > 91 2 À 
οέε! δὲ οὐκ ἀεὶ "τοῦτο ἀπὸ τοῦ αὐτέου ἀνδρὸς ἰσχυρὸν, οὐδὲ ἀσθενὲς 
δ᾿ “Ἀν “- Ρ Ὁ \ 4 “ ἐ και . 
ἀεὶ, ἀλλ᾽ ἄλλοτε ἀλλοῖον. Καὶ ? τῆς γυναικὸς οὕτως ἔχει" ὡς μὴ θαυ- 

1? \ ΒΟ φ- À \ 2 \ LA ὃ “4 \ + 
μάζειν τὰς αὐτὰς γυναῖχας καὶ τοὺς αὐτοὺς ἄνδρας γόνον χαὶ ἄρσενα 

4 07) 4 Ἔ: ἊΧ νος la RE \ ΔῸΣ -» 
χαὶ θῆλυν ποιέειν. χει δὲ χαὶ τοῖσι χτήνεσιν “ὁ οὕτω τὰ περὶ γονῆς 
θήλεος χαὶ ἄρσενος. 

ve 5 ΕῚ Sr œ “ss © Ζ Ξ' A = à \ \ LU 

8. Καὶ ἐν "αὐτῆφι τῇ γονὴ ἐξέρχεται χαὶ τῆς γυναιχὸς χαὶ τοῦ 
“Ἀν Δ “ \ \ -Ὁ LA \ > \ <> 3 La 2 \ A 
ἀνδρὸς ἀπὸ παντὸς τοῦ σώματος, χαὶ ἀπὸ τῶν ἀσθενέων ἀσθενὴς χαὶ 
SX, ie Ὁ 4 RE ΤΩΣ II PEUR CN τ τ 1 ἌΣ six ὁ - TEE 
ἀπὸ τῶν ἰσχυρῶν "ἰσχυρή᾽ χαὶ τῷ τέχνῳ οὕτως ἐστὶν ἀνάγχη ἀποδί 

» ! Ὁ - LA L' 
ἔοσθα!, "Καὶ 6xoûev ἂν τοῦ σώματος τοῦ ἀνδρὸς πλέον ἔλθη 7ἐς τὴν 
\ A > \ 8 CU #)) F2 9 PONS , A ἊΝ 
γονὴν ἢ τῆς γυναιχὸς, ὃ χεῖνο κάλλιον ἔοιχε τῷ πατρί" δχόθεν ἂν δὲ 

,ὔ 53. \ % > τ - es 
πλέον ἔλθη ἀπὸ τῆς τυναιχὸς ϑτοῦ σώματος, xeivo χάλλιον ἔοιχε τῇ 

’ 10 AS Ta \ ΄ - 5 ΄ 112% ΝᾺ 
«τητρί. στι δὲ οὐχ ἀνυστὸν πάντα τῇ μητρὶ ἐοικέναι, ' τῷ δὲ πα- 
ἜΘ. ὌΝ A Δ΄ ΕΣ , ζ 149 2 O1 Ν 7 > , SLA TA 
τρὶ μηδὲν, À τὸ ἐναντίον τούτου, 15 οὐδὲ μηδετέρῳ ἐοικέναι μηδέν 
3 2 4-3 / τ' , Ξ , > ΕῚ 2 \ LA 13 ? τὴς Ὁ} 
ἀλλ᾽ ἀμφοτέροισιν ἀναγχὴ τίς ἐστιν ἐοιχέναι τινὶ, εἴπερ “ἄρα ἀπ 
ἀμφοτέρων τῶν σωμάτων τὸ σπέρμα χωρέει ἐς τὸ τέχνον. Οχότερος 
4 


ν 


"3. ἃ 


Ψ, [= Ga 5 A, 4 14. δι NX ’ 5 , . 
ὃ ἂν πλέον ξυμύάληται ἐς τὸ ἐοιχέναι “καὶ ἀπὸ πλεόνων χωρίων τοῦ 


/ , \ 0 Y \ y d ! : , 
σωμαᾶτος, XELVU) τα πλείονα EOLXE* χαι ἐστιν οτε θυγάτηρ YEVOUEVA 


4 À - \ 4 τ \ ω 
τὰ πλείονα ἔοιχε χάλλιον τῷ πατρὶ ἢ τῇ μητρὶ, χαὶ χοῦρος γενόυενος 


154 


“ , 4 Ὁ \ «ἢ La , » ΑΝ “ ,ὔ \ 
ἔστιν ὃ ὅτε χάλλιον ἔοιχε τῇ υ᾿ητρὶ ἢ τῷ πατρί. Καὶ ταῦτά μοι καὶ 


1 ᾿Ἐχρατέετο τὸ ἀσθενέστερον vulg.-—Éxpatéeto τὸ ἰσχυρὸν C (E, ἀσθε- 
νέστερον al. manu) FGH (1, ἰσχυρότερον) JK (L, ἰσχυρώτερον sic aut ἰσχυ- 
ρὸν) 0. -- ἐκρατέετο τὸ ἀσθενὲς πλέονος γενομένου τοῦ ἰσχυροῦ χαὶ ἐγίνετο 
ἄρσεν ε. -- La concordance de mes mss. à lire ἰσχυρὸν ou ἰσχυρότερον au 
lieu de ἀσθενέστερον m'engage à recevoir cette leçon; mais alors il faut 
lire ἐχράτεε. -- ἐγένετο E.- ἐγίνετο vulg. — οὕτως pro τοῦτο Martinus ap. 
Mack. αὐτοῦ (. -- ἰσχυρὸν Ke, Zwing.—isyvon vulg.-4)1 οὐδὲ vulg.- ἀλλ᾽ 
om. (αὐ. -- οὐδ᾽ (( -- ἀσθενὲς Ke, Zwing.- ἀσθενὴς vulg.-— ἐς ἀεὶ vulg.- ἐς om. 
C, Δνίησ. -- ἀλλοῖον Κι. -- ἀλλοίη vulg. — 5 ἐπὶ τῆς E (H, supra lin.) Ke, 
Mack.—ëni γυναικὸς Codd. Regg. ap. Foes.— ὥστε E (H, al. manu) Κθε. 
- θῆλυ E.- ποιέεσθα: ε.-- χτήμασιν pro χτήνεσιν Ald., Zwing. in marg. — 
᾿ οὕτω (. -- οὕτως vulg. - ἄρσενος (. -- ἄῤῥενος vulg. —5 αὐτῇ (τῇ pro αὐτῇ 
ε) σφὶ (σφι Η) νυ]ρ. -- αὐτῆφι Zwing. in marg.—épyero C.— © χαὶ ὁκόθεν 
(ὅμιου ἂν pro ὁκόθεν P', Zwing. in marg.) ἀπὸ τοῦ (αὐτοῦ pro ἀπὸ τοῦ Ali.) 
σώματος Vulg.— καὶ ὁχόθεν ἂν τοῦ σώματος CEFHJOe.-—I1 faut lire ὅχου 
au lieu de ὅμον dans P’ οἱ Zwing.; mais 6x00ev est bon avec ἄν. -- εἰσέλθῃ 
C. — ès. ἔλθῃ Om. €. ἀπὸ τῆς γυναιχὸς pro ἐς τὴν γονὴν ἣ τ. y. 0. — 
$ Ante χεῖνο addit τὸ τέκνον να]ς. -- χεῖνο.... γυναιχὸς om. (H, restit. al, 
manu) 0. -- ἐχεῖνο CEKP’,-II faut supprimer τὸ τέχνον, comme on le voit 
par la phrase parallèle suivante, où même des correcteurs ont voulu ajou- 


DE LA GÉNÉRATION. 481 


semence forte ni une semence faible, mais il y a de perpétuelles 
variations. Il en est de même de la femme. On ne s’étonnera 
donc pas que les mêmes femmes et les mêmes hommes enger- 
drent et des garcons et des filles. La génération des mâles οἱ 
des femelles se comporte semblablement chez les bêtes. 

8. (Explication illusoire des ressemblances entre l'enfant et 
les parents. L'auteur arguë de ces ressemblances comme prou- 
vant aussi que les deux semences sont aussi bien dans l’homme 
que dans la femme.) Dans la semence même et de la femme et 
de l’homme, tout le corps fournit; elle vient faible des parties 
faibles , et forte des parties fortes (Des Airs, des Eaux et des 
Lieux, $ 14). Nécessairement l'enfant y correspond. Quelle 
que soit la partie où il vient dans la semence plus du côté de 
l’homme que de la femme, cette partie ressemble davantage 
au père; quelle que soit la partie où il vient plus du côté de 
la femme, cette partie ressemble davantage à la mère. Il est 
impossible que tout ressemble à la mère et rien au père, ou 
tout au père et rien à la mère, ou rien ni à l’un ni à l’autre. 
Mais nécessairement l’enfant ressemble à l’un et à l’autre en 
quelque chose, s’il est vrai que la semence vient des deux 
corps à l’enfant. A celui qui contribue le plus et de plus de 
parties à la ressemblance, l’enfant ressemble le plus. Il arrive 
parfois que la fille ressemble plus au père qu’à la mère, et je 
garcon plus à la mère qu’au père. Telles sont mes preuves ἃ 


appui de ce que j'ai précédemment avancé, savoir qu’il est, 


tér τὸ τέκνον. Ici τὸ τέχνον est dû à une correction intempestive, — ἂν om. 
vulg. — Π faut ἂν comme plus haut. —® μηδετέρω χεῖνο τὸ τέχνον τοῦ σῶ- 
ματος pro τοῦ σώματος χεῖνο ΕΚΟ:ε.- τοῦ σώματος ponitur post χεῖνο CFG 
(H, cum τὸ τέχνον al. manu post χεῖνο) J, Al. — 1671 pro ἔστι G, AlQ. — 
May αὐτῶ δὲ πατρὶ FG.-prôev C.-oùce pro à CEUKOQ'e, Zwing. in 
marg.— τοὐναντίον O. — 1 οὐδὲ μιηδετέφω CEHKP'('e.- μηδετέρῳ (οὐδ᾽ 
ἑτέρω Codd. Regg. ap. Foes; οὐδὲ ἑτέρῳ Zwing. in marg.) sine οὐδὲ vulg. 
— 5 ἄρα E (H, al. manu) KP’Q'e.— ἄρα om. vulg, - συυιδάλληται C, Mack. 
- ξυμδάλληται IL. --- "' χαὶ om. (. -- πλειόνων (H, al, manu εὖ) vulg.— ὅτι 
pro ὅτε &.—yevnuévn (sic) ε. -- κατὰ πλείονα P'('e.- κάλλιον om. ε. -- 5 ὅτι 
€. -- ἱστορέχται pro ἐστὶν ἱστόύρια Κ, -- τῶ προτέξω λόγω CEFGHSKO:, Ald., 
Frob., Lind., Mack. -- τῶν προτέρων λόγων vulg.- ἕν ἐστι O, Zwing. 
TOM, VII, 31 


482 DE LA GÉNÉRATION. 
ὕτα ἐστὶν ἱστόρια τῷ προτέρῳ λόγῳ, ὅτι ἔνεστι χαὶ ἐν τῇ 
τοσαῦτα ἐστὶν ἱστόρια τῷ προτέρῳ λόγῳ, ἐν τῇ γυ- 
\ An certe RE 2 Bd / 
vaux καὶ ἐν τῷ ἀνδρὶ xat xoupoyovin χαὶ θηλυγονίη. 
1 # μι» \ EN - ΕΣ cl \ L4 « \ δ΄ 19 ΄ 1 
9. Γίνεται δὲ χαὶ τόδε " ἔστιν ὅτε τὰ τέχνα λεπτὰ καὶ ἀσθενέα γί-- 
γεται, ἐχ πατρὸς χαὶ μητρὸς παχέων τε χαὶ ἰσχυρῶν ἐόντων" χὴν 
- ᾿ς -Ὃ᾿ [4 es LE) 
μὲν πολλῶν ἤδη “γενομένων τῶν παιδίων τοιοῦτον γένηται, δῆλον 
d - - LA αν ἈΝ Ὁ 3 A 49 A - 4 \ ΕἸ 
ὅτι ἐν τῇσι μιήτοησιν ἐνόσησε τὸ ἔυιόρυον, ὃ καὶ ἀπὸ τῆς μητρὸς, εἰ 
- τ » - ΄ LA 
τῆς αὔξης αὐτοῦ ἔξω παρήει, τῶν unrpéwv γανουσέων μᾶλλον, καὶ 
Ὁ Φ LS ! 
διὰ τοῦτο ἀσθενὲς ἐγένετο" νοσέει δὲ τῶν ζώων ἕχαστον χατὰ τὴν 
+ À a Ὁ 
ἰσχὺν ἑωυτοῦ. Ἢν δὲ πάντα τὰ "γενόμενα παιδία ἀσθενέα ἔη, αἵ mn 
, τ τὺ LU A 
τραι αἴτιαί εἰσι, στενότεραι ἐοῦσαι τοῦ καιροῦ" ἣν γὰρ μὴ ἔχῃ εὐρυ- 
4 Υ \ “ 6 ὅ0 LATE DUT. 4 2 \ a x À x 
χωρίην ἔνθα τὸ ἔμόρυον “θρέψεται, ἀνάγχη ἐστὶν αὐτὸ λεπτὸν 
UN LA en C4 / τ 
γενέσθαι, ἅτε οὐκ ἔχον τῇ αὔξη τὴν αὐτὴν εὐρυχωρίην" “ἣν δὲ ἔχη 
εὐρυχωρίην καὶ μὴ νοσήσῃ, ἐπιεικές ἐστι μεγάλων τοχέων μέγα 
ΝὺᾺ 1 "4 
τέκνον γενέσθαι. "Eyes δὲ οὕτως, ὥσπερ εἴ τις Toixuov ἤδη ἀπηνθη- 
χότα, ἐόντα δὲ veoyvoy χαὶ προσεόντα τῷ σιχυηλάτῳ,, θείη ἐς dou 
χότα, ἐόντα δὲ νεογ ρ ; nhatw , θείη ἐς dou 
Ὁ - - LE! “ 
στῆρα;, ἔσται τοῦ ἀρυστῆρος τῷ κοίλῳ ὃ ἴσος χαὶ ὅμοιος ἢν δέ τις ἐς 
# Ὁ ἐξ 9 RU La 2 , εἰ SZ: 9 \ \ 
ἄγγος On μέγα, 0 τι ἐπιεικές ἐστι σίχυον χαδέειν, ἀλλὰ μὴ πολλῷ 
/ es Ὁ / Y # . 
χάρτα "μέζον τῆς φύσιος τοῦ σιχύου, ἴσος ἔσται ὃ σίχυος τοῦ ἀγγεος 
τῷ χοίλῳ καὶ δυοιος  ἐρίζει γὰρ ἐν TA αὔξη τῷ χοίλῳ τοῦ ἄ: 
ᾧ χοίλῳ σοιος  ἐρ γὰρ ἢ αὔξη τῷ χοίλῳ τοῦ ἄγγεος. 
Ἐς x 1412 - \ / \ L el LA co J 
Σχεδὸν δὲ “εἰπεῖν καὶ πάντα τὰ φυόμενα οὕτως ἔχει, ὅχως ἄν τις χα- 
τ on αὐτά. Οὕτω ‘0 καὶ τῷ παιδίῳ, ἣν μὲν εὐρυχωρίη οἵ ἔ 
ταναγχάσῃ αὐτά. OÙ ἡ καὶ τῷ παιδίῳ, ἣν μὲν εὐρυχωρίη οἵ ἔῃ 


Ψ - Ὑ 4 / Æ τ: À ΔΑ , 2) 
ἐν TA aus A, μεςον γίνεται y 0€ GTEVO/WOUA , EAXGGOVY. 


ι Τείνεται (. ---2γιν, K.—ËEy τι τοιοῦτον L.-rotoütwv ΚΕ, --τοιοῦτο in 
textu, τοιούτων in marg. Zwing.- Dans H il y ἃ à la marge, d’une autre 
main, τοιουτέων, Qu'un renvoi rapporte à αὔξης, mais qui doit être une 
variante pour τοιοῦτον. -- τὸ om. EK.-Euéprov C. —3 χαί τι Lind., Mack.- 
Ante ἀπὸ addit τὸ L.- μήτρας legunt Calvus, Cornar., Gorr.—à vulg. {τι 
pro à Codd. Regg. ap. Foes, Zwing. in marg.). — Je lis ei au lieu de ἤ; τι 
indiqué par Focs comme étant dans les mss. royaux et que je n’ai pas re- 
trouvé, τι mis après χαὶ par Linden et Mack, et τὸ mis devant ἀπὸ par ἴω, 
sont des essais de correction auxquels je préfère ei en place de #. Cepen- 
dant le véritable texte reste toujours incertain. τροφῆς pro αὔξης Os. --ἔξω 
αὐτοῦ (.-- παρείη Ge, AIG. -yauvouoéwv (sic) El”’.- χανουσίων (sic) K.- 
ἐγίνετο ε. -- τῶν ζώων Codd. omnes, Ald., Zwing., Lind., Mack.-r@v om. 
vulg. — ὁ γεννώμενα (H, al, manu) Κ΄. -- εἴη E.-orevwrepar H.- Voy. sur 
ce mot la note 18, t. IT, p. 502. —5 θρέψεται C.- τραφείη vulg.- αὐτὸ om. 
6, - ᾽ᾳχίνεσθαι CEP'Q".- Post y. addit τὸ Euécuov (. -- αὐξήσει ΕΚε. -- τὴν αὖ- 
τὴν E (H, in marg. al. manu) Κε. -- τὴν αὐτὴν om. vulg.—56 ἣν δὲ ἔ. εὐρ. 
om. 0. -- ἔχει Ald., Zwing.=yovéwv (ἃ -- γενέσθαι CH, Zwing. in marg.- 


DE LA CÉNÉRATION. 4383 


tant dans la femme que dans l’homme, et procréation mâle et 
procréation femelle. 

9. (δὲ de parents vigoureux naissent des enfants faibles, cela 
tient à l'étroitesse dela matrice. Comparaison du fœtus avec une 
courge qu’on mettrait, aprés s'être nouée, dans un vase : le fœtus 
se modéle sur la matrice, comme la courge sur le récipient.) 1 
arrive encore ceci : parfois des enfants naissent minces et 
faibles de parents vigoureux et en bon point; si c’est après 
plusieurs autres enfants, manifestement le fœtus ἃ été malade 
dans les matrices, et il l’a été par la mère, si une portion de 
la nutrition ἃ passé au dehors, les matrices étant plus béantes 
qu’il ne faut, ce qui l’a rendu faible; tout animal est malade 
en proportion de sa force. Si tous les enfants qui naissent sont 
faibles, les matrices en sont cause, étant plus étroites qu’il ne 
convient; car, si le fœtus n’a pas l’espace où se développer, 
nécessairement il sera mince, manquant d’une place propor- 
tionnée à sa croissance ; mais, s’il a dela place, et qu’il éprouve 
pas de maladie, sans doute l'enfant de parents de grande taille 
sera grand. C’est comme si on mettait dans un vase étroit une 
courge déjà défleurie, mais formée et tenant à la couche où 
elle a été produite ; elle sera égale et semblable à la cavité du 
vase; mais, si on la met dans un grand vase, capable de la 
contenir sans beaucoup dépasser le volume qu’elle doit acqué- 
rir, la courge sera Cgale et semblable à la cavité du vase; car 

-elle rivalise, dans la croissance, avec le récipient où elle est 
placée, Et en général toutes les productions végétales prennent 
la forme qu’on leur impose. Il en est de même de l'enfant; sil 


γίνεσθαι vulg. — 7 σίχυον om. e.— Post ἀρυστ. addit στενὸν Lind. — δ ἴσος: 
scribunt ante ἔστα! CEGIJ (0. ἴσον) ε, Zwing., Lind.; post ἔσται HL, 
. Ald., Mack.-ïcos om. ΕτΟΡ. -- ὅμοιον O.-èc C, Frob., Zwing., Lind., 
- Mack. εἰς vulg. — 96 τι χαὶ vulg.- χαὶ om. CEe.- χάδην CEGHIHKO, Ald., 
(Zwing., in marg. γάδειν). -- πολλὴ 45. -- πολ)ὰ 0, -- πολλὸν 1. — μέγα EF 
ΘΟΗΠΚΙ ΟΡ’ Θ΄ δε.--φύσηο: (.--ὁ σίχυος ἴσος ἔσται (..-- ἀγγείου EFGJKOPQ. 
-ττῷ κοίλῳ om. € --ὅμοιον J.— " εἰπεῖν C, Zwing. in marg.-eixesiy om, 
vulg.-xai om. 0. -- καὶ τὰ φ. οὕτω πάντα ἔχει (. -- Le ms, € finit à σγεδὸν 
δέ. --ὅμω: pro ὅχω: Κ. -- 5 δὲ C.-Eyer χαὶ vulg.-Eyes om, FGHJKOG. -- 
αεῖζην vulg.- μέζον C, 


484 DE LA GÉNÉRATION. 


3 φλα- 


Ν \ \ 3 y Led 7 F \ Fe PET. 
10. Τὸ δὲ πηρωθὲν ἐν τῇσι μήτρησι παιδίον φημὶ αὐτὸ ἢ ἧς 
x - - \ , ν᾿ εν , 
σθὲν πηρωθῆναι τῆς μητρὸς πληγείσης χατὰ τὸ ἔμόρυον, À πεσού-- 
σης, À ἄλλου τινὸς βιαίου παθήματος προσγενομένου τῇ μητρί" “ἦν 
δὲ φλασθῇ, ταύτῃ πηροῦται τὸ παιδίον - ἣν δὲ μᾶλλον φλασθῇ τὸ 
Ε © € LA L. Ὁ ,ὔ 9. \ La 4 
ἔμόρυον, τοῦ ὑμένος ῥαγέντος τοῦ περιέχοντος αὐτὸ, φθείρεται τὸ 
, LS LU 7 
ἔμδρυον " à ἑτέρῳ τρόπῳ τοιῷδε πηροῦται τὰ παιδία, ἐπὴν ἐν τῆς: 
/ \ A , γα LUS , x LA 3.2 
μήτρησι κατὰ τὸ χωρίον καθ᾽ ὅ τι καὶ ἐπηρώθη στενὸν ἔῃ, ἀνάγχη 
ἐν στενῷ χινευμένου τοῦ σώματος ὁ πηροῦσθαι κατ᾽ ἐχεῖνο τὸ χωρίον" 
ὕ CU je σοα “ ἀρεσι ιν 4 τῶν 15? AMI ET) PR , 
ὥσπερ χαὶ τῶν δένδρων ἅσσα ἐν τῇ A ἐόντα μὴ ὅ ἔχει εὐρυχωρίην, 
ἀλλ᾽ ὑπὸ λίθου ἢ ὃπό τευ ἄλλου ἀποληφθῇ, ἀνατέλλον σχολιὸν γίνεται, 
ὙΠ 


ἢ τῇ μὲν παχὺ, τῇ δὲ λεπτόν " δοὕτω δὴ ἔχει καὶ τὸ παιδίον, ἣν ἐν 
TA μὲν HAL, TN 0€ À Ἢ EX π "Ὧν ε 


τῆσι μήτρησι κατά τι τοῦ σώματος στενότερον ἔῃ ‘ro ἕτερον τοῦ 
ἑτέρου. 

11. Ὅτι δὲ, πεπηρωμένων ἀνθρώπων, ὑγιέα γίνονται τὰ παι- 
δία, ὡς ἐπὶ τὸ πλεῖστον συμθαίνει" 9 ἔχει γὰρ τὸν ἀριθμὸν πάντα τὸ 
πεπηρωμένον τῷ ὑγιεῖ" ἐπὴν “δέ τί οἵ νόσημα προτπέση χαὶ τοῦ 
ὑγροῦ αὐτοῦ, ἀφ’ οὗ τὸ σπέρμα γίνεται, τέσσαρες ἰδέαι " ἐοῦσαι. 
ὅχόσαι ἐν φύσει ὑπῆρξαν, τὴν γονὴν οὐχ ὅλην παρέχουσιν, ἀσθενέστε- 
ρον δὲ 210 κατὰ τὸ πεπηρωμένον, οὐ θαῦμα 10€ μοι δοχέει εἶναι χαὶ 
πηρωθῆναι, χαθάπερ ὃ τοχεύς. 'Γαῦτα δέ μοι ἐς τοῦτο εἰρέαται" dva- 


θήσομαι δ᾽ αὖθις "πίσω ἐς τὸν λόγον ὃν ἔλεγον. 


: Θλ. pro φλ. (ubique, EFGHIJO) ΠΡ’ θ΄, Zwing. in marg.- βιαΐον om. 
α.- "ἢ Zwing. in marg., Kühn.—5à Frob.-+rà E (H, al. manu) L, Lind., 
Mack. --τὰ om. vulg.— πειροῦσθαι C.- ἅττα 0. -- ὅσα C. --- ἔχει (.-- ἔχᾳ 
vulg.-teu (α. -- τινος νυ]. -- πῇ μὲν.... πῇ δὲ EHK, Zwing. in marg., Lind. 
—6 οὕτω δὲ (δὴ EFGHJQ", Lind., Mack) χαὶ (κὰν EFGHIKLO, Zwing. in 
marg.) τῷ παιδίῳ γίνεσθαι Vulg.— οὕτω δὲ ἔχει καὶ τὸ παιδίον C. -- τοῖσι μή- 
τρησι ΒΘ. - τοῦ om. FG.- στενώτερον EHK.-Voy. pour ce comparatif 
t JL. p. 502, n. 18.-- ἔη G.-ein vulg. —7rù E (H, al. manu) KOP®, 
Lind., Mack.-rd om. vulg.- ἑκάτερον pro ἕτερον 0. --- ὃ δὲ CO, Ald., 
Frob., Mack.-zxai pro δὲ νι]σ. -- ἐκ πεπηρωμένων (ἐχπεπηρωμένων Lind., 
Mack) τς. -- ἐκ om. CEFGHIJKO, ΑἸὰ. -- ὑγιαία ὁ.-- γίνονται C.- τίχτονται 
γὰρ. - τὰ om. EHK.- ἐπὶ τὸ πὴ) εἴστον C.- ἐπιπλεῖστον νυ]σ---- ἔχῃ Ald. — 
50 δὲ om. CEFGHUK , ΑἸα.-- οἵ Zwing.- αὐτοῦ Καὶ.-- αὐτῷ vulg. (H, αὐτοῦ al. 
manu).— αὐτῶν Codd. Regg. ap. Foes, Zwing. in marg., Lind., Mack. -- τὸ 
(H, al. manu) Καὶ, Lind.-rù om. vulg.— !'oûsa CG. — ro nai τὸ mer. 
vulg.-1ù κατὰ τὸ πεπ. MKLO, Zwing., Lind., Mack -- τὸ κατὰ πεπ. FG, 
Ald.— τὸ χαταπετ-ηρωμένον CG. — " δὴ HO, Zwing.-eiver C, Chartier. -- ei- 
var om. vulg.—és CH, Lind. -- εἰς vulg. — " ἐς τὸν ὀπίσω λόγον ὦ, Zwing. 


DE LA GÉNÉRATION. 485 


a de la place pour la croissance, il devient plus #rand; s’il n’en 
a pas, il est plus petit. 

10. (£onditions qui déterminent l'estropiement de l'enfant 
dans la matrice. Comparaison avec les arbres qui, génés par une 
pierre, deviennent tortus.) Quant à l'enfant estropié dans les 
matrices, je dis qu'il est estropié à la suite d’une contusion, la 
mère ayant été frappée sur le lieu répondant au fœtus, ou 
ayant fait une chute, ou ayant essuyé quelque autre violence. 
Si l'enfant éprouve une contusion, il devient estropié en la 
partie contuse ; si la contusion est plus forte, la membrane qui 
l'enveloppe se rompt et la femme avorte. Ou bien encore les 
enfants deviennent estropiés de cette manière-ci : quand dans 
les matrices il y a étroitesse à la partie où en effet s’est produit 
l’estropiement , il est inévitable que le corps, se mouvant en 
lieu étroit, soit estropié en cette partie. C’est ainsi que les 
arbres qui dans la ter.e n’ont pas assez d’espace, et sont génés 
par une pierre ou par toute autre chose, deviennent tortus en 
grandissant, ou bien gros en un point et petits en un autre. 
L'enfant en éprouve autant lorsque dans les matrices une por- 
tion est relativement trop étroite pour la partie correspondante 
de l'enfant. 

11. (Remarque sur les enfants de parents estropiés, enfants 
qui naissent tantôt sains et tantôt estropiés eux-mémes.) Quant 
aux enfants des individus estropiés, ils naissent sains la plupart 
du temps; en effet, la partie mutilée a exactement la même 
constitution que la partie saine : mais, s’il survient au parent 

quelque maladie, et si les quatre espèces naturellement exis- 

tantes de l’humide qui fournit le sperme, ne donnent pas une 
génération complète, mais que ce qui vient de la partie estro- 
piée soit plus faible, il ne faut pas s’étonner, ce me semble, si 
l'enfant est estropié comme le parent. Voilà ce que j'avais à 
dire là-dessus ; je reviens au sujet qui m'occupe. 


in marg.-eis vulg,- ὃν ἔλεγον om. C.- Dans C vient après λόγον la pre- 
mière ligne du livre intitulé dans les éditions Περὶ φύσιος παιδίον ; mais ce 
livre même se trouve ailleurs, f. 187, 


486 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
κι , CLS) “5 CU ΄ “Ὁ 
12. "Ἣν ἣ γδνὴ μείνῃ ἀπ᾿ ἀμφοῖν ἐν τῇσι μήτρησι τῆς γυναιχὸς, 
Ὁ x À τ el τὩὉὠ 
πρῶτον μὲν μίσγεται ὁμοῦ, ἅτε τῆς γυναιχὸς οὐχ ἀτρειμεούσης, καὶ 
Ἃ , ἐἐ Ὁ 
ἀθροίζεται χαὶ παχύνεται θερυαινομένη. "Enerra πνεῦμα ἴσχει, ᾿ ἅτε 
- PS " τ Ἀ LA ΕῚ -οὦ. 
ἐν θερμῷ ἐοῦσα, ἔπειτα τῆς μητρὸς πνεούσης, ἔπειτα δὲ τοῦ πνεύ- 
c nes Σεῖς ἦν 
maroc ὅταν πλησύ, δὸόν foi αὐτὸ ἑωυτῷ ἐξω ποιέει "χατὰ μέσον 
“ EU LÉ τ ον ΕΝ Ti) a en A - , 
τῆς γονῆς, À τὸ πνεῦμα ἔξεισιν" ὅταν δὲ 0006 γένηται τῷ πνεύματι 
ΕἾ 5 -"2,, ΕΥ̓ c k > ! 5 ENCRES Η ΤΡ À 
ἔξω δθερμιῷ ἐόντι, αὖθις ἕτερον Ψυχρὸν εἰσπνέει ἀπὸ τῆς μητρός" χαὶ 
en / o À \ ᾿ς: / / \ \ 6 - > 
τοῦτο ποιέει διὰ παντὸς τοῦ χρόνου. Θερμαίνεται μὲν γὰρ “ἅτε ἐν 
“ e , \ EE “- 
θερμιῷ ἐοῦσα ψυχρὸν δὲ ἴσχει ἀπὸ τῆς μιητρὸς πνεούσης᾽ πάντα δὲ 
4 , - τὶ PA OO - ec!" \ ᾽ν 
ὅχόσα θεομαίνεται πνεῦμα ἴσχει. To δὲ πνεῦμα ῥήγνυσι χαὶ ποιέει 
7 ce cc “ ᾿ POS EME FE NE ANS US , ῳ 
οἱ 600V αὐτὸ ἑωυτῷ χαὶ χωρέει ἐξω" αὐτὸ δὲ τὸ θερμαινόμενον ἕλχει 
8 


.- 
7 


᾽ € \ 4 Ce \ \ “τε - ΓΝ , 
ἐς δξωυτὸ αὖθις ἕτερον πνεῦμα ψυχοὸν διὰ τῆς ῥαγῆς, ἀφ᾽ οὗ τρέφε- 


Ὁ DA r \ SIETN - ΄ λυ EN nd n° \ 
ται. Τοῦτο δὲ γίνεται xat ἐπὶ τῶν ξύλων χαὶ ἐπὶ τῶν φύλλων χαὶ 
βρωτῶν χαὶ ποτῶν ᾿δχόσα θερμαίνεται ἰσχυρῶς. ᾿ΒΕννοΐσαι δὲ παρέξει 
ξύλα καιόμενα " ἅπαντα μὲν γὰρ “τὰ ξύλα ποιήσει τοῦτο, μάλιστα 
δὲ τὰ ὑπόχλωρα" μεθίγσι γὰρ χατὰ τὴν τομὴν 1" πνεῦμα " τὸ δὲ πνεῦμα 
ὅχόταν ἔξω γωρήση, ἑλίσσεται περὶ τὴν τομήν " καὶ τοῦτο γινόμενον 
δρέομεν ἀεί, Δῆλος οὖν ὃ ἐχλογισμός ἐστι τοῦ πνεύματος, ὅτι ἐν τῷ 

, 15 ΣΧ x 5» “-:τὔ frs ACTES ri 13 2 
ξύλῳ “ἐὸν θερμὸν dvriorà ἕτερον ψυχρὸν, ἀφ᾽’ où τρέφεται, "3 ἐς 


CSL PEN 


ἑωυτὸ, χαὶ ἀπὸ ἑωυτοῦ Got 


À CS 2 


nou εἶ μὲν γὰρ μὴ ἀντέσπα, οὖχ ἂν τὸ 
πνεῦμα εἱλίσσετο ἔξω ἰόν πᾶν γὰρ ro θερμὸν τῷ Ψυχοῷ τρέφεται 
τῷ μετρίῳ " χαὶ ὁχόταν διαθερικανθῇ τὸ ὑγρὸν τὸ ἐν τῷ ξύλῳ ἐνεὸν, 
τ πνεῦμα γενόμενον γωρέει ἔξω" χαὶ τῇδε ἐξιὸν ἔξω τὸ θερμὸν τὸ ἐν 
τῷ ξύλῳ 1 ἐνεὸν ἀντισπδ ἕτερον ψυχρὸν, ἀφ᾽ οὗ τρέφεται. Ποιέει δὲ 

1 Cest ici que commence dans les éditions le traité intitulé Περὶ φύσιος 
παιδίου, De la Nature de l'enfant, I! suffit de remarquer la finale de l’opus- 
cule intitulé Περὶ γονῆς et la reprise du sujet dans le Ileci φύσιος παιδίου 
pour reconnaître immédiatement que ce sont deux parties d’un même 
tout , indûment séparées. -- περὶ φύσιος παιδίου ἤτοι περὶ διαπλάσεως ἀνθρώ- 
mov Κ.-- ἂν pro ἢν ΧΡ΄ Ή΄.-- μένη π.--- 3 ἅτ᾽ (ξ. --ἔπ. τῆς: μ.. nv. om. (H, deletum 
al. manu) KOC.-Post ἔπ. addit δὲ Χ, -- μήτρας EJLP'Q".- irons δ. -- δεί- 
χνυσι (Διογένης) ὅτι χαὶ τὸ σπέρμα τῶν ζώων πνευμιατῶδές ἔστι Simplicius, 
p. 33. C’est de Diogène d’Apollonie qu’il s’agit. —3oi om. EHKXer.— 
ἑωυτοῦ €. — ἑωυτῷ om. K.— ἱ χαὶ χατὰ vulg.-xoi om. CEHKOXP'ex.-f E 
(H, al. manu) KOP'ex.— ἦ om. vulg. — 5 θερμοῦ ἐόντος ε. — αὖτις ubique Ë. - 
καὶ τοῦτο ποιέει om. Χ. -- υήτρας JP'.— ὁ ἅτ᾽ (ξ. --ἐν τῷ vulg.—r@ om. (ξ. — 
δ᾽ (.--μήτρας Ε4Ρ΄. — 7oi om. ἘΠ ΚΠ. -- ἐδόν οἱ (ξ. --ωυτοῦ EK.- En pro 
ἕλκει π. --- " ἑωντῶ ὁ. -- αὖτις (.. -- ῥαπῆς (H, ἴῃ marg. al. manu, et additur 
ἐστὶ δὲ ῥαγὴ à ἀκμὴ χαὶ ἣ ὁρμή) (1, al. manu, erat prius ῥαγῆς) (J, in marg. 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 487 


12. (La semence de l'homme et de la femme s’échauffe dans 
la matrice ; échauffée, elle attire et émet du souffle. Comparai- 
son avec le bois vert qui bräle. Ce souffle lui forme, comme au 
pain qui cuit, une croûte ou membrane.) Si la semence (voyez 
note 1) venue des deux parents demeure dans les matrices de la 
femme, d’abord elle se méle, attendu que la femme n’est pas 
immobile ; elle se condense et s’épaissit en s’échauffant; puis 
elle a du souffle, et parce qu’elle est en lieu chaud, et parce 
que la mère respire. Quand elle est remplie de souffle, le souffle 
se fait à lui-même une voie vers l'extérieur au milieu de la 
semence, par où 1] sort. Quand une voie vers l’extérieur ἃ été 
faite au souffle qui est chaud, un autre souffle froïd vient de la 
mère par inspiration. Et cette alternative dure tout le temps. 
Π s’échauffe, attendu qu’il est en lieu chaud ; il a du froid par 
la mère qui respire ; tout ce qui s’échauffe a du souffle. Le souffle 
fait éruption, se fraye une route à lui-même, et va au dehors. 
Alors ce qui est échauffé attire à soi par la fente un autre 
souffle froid qui le nourrit. Cela arrive et aux bois et aux 
feuilles, etaux aliments, et aux boissons, à tout ce qui s’échauffe 
fortement. Le bois qui brüle en donne une bonne idée; car le 
phénomène se présente sur tous les bois, principalement quand 
ils sont un peu verts; ils émettent du souffle par la fente; le 
souffle, en sortant, s’enroule autour de la fente ; cela ne manque 


τί ἐστὶ fan; ἀχμὴ. βία, porn), Zwing. in marg.-àxun, ὁρμὴ, βία P'.- 
ῥοπῇ: Calvus in marg.—° Ante 6x. addit χαὶ 6. -- ὃξ om. π.- παρέχει O.— 
10 τὰ E (H, al. manu) ΚΡ'επ. -- τὰ om. vulg. - Post ξύλα addit χαιόμενα (H, 
al. manu in marg.) Κθεπ. - χαθίησι FG, Zwing. in marg.- χατίησι (H, al. 
manu μεθίησ!) 1)π..-- γὰρ om. CE. — " Ante πνεῦμα addunt τὸ Oe, Mack. -- 
χωρήση CEHIJKOE, Lind., ΜδοΚ. -- χωρήσει vulg. -ëlios. Lind,-ôpéouev 
C (H, al. manu) εξ. -- ὁρῶμεν vulg.-6péwuev 1114. .-- ἀεὶ om. Εξ. -- αἰεὶ 
Lind., Mack. — "2 τὸ θερμὸν ἐὸν ε.-- Post ψυχρὸν addit ἐς ἑωντὸ ε. -- ὑφ᾽ pro 
ἀφ᾽ CE (H, al. manu) HJKOP'Q'ex.— " ἐς ἑωντὸ E (H, in marg.) KQ'ex. 
Mack. ἐς ἑωυτὸ om. vulg. — Ante χαὶ addunt ἧπερ E (H, in marg.) KQ'ex. 
ὑπὸ vulg.—Il faut lire ἀπό. -- εἱλίσσετο τὸ πνεῦμα C (ξ, e).). — Mrù om, 
EHKx.— "" πνεῦμα.... ἐνεὸν om. ε.-- γινόμενον J.— 16 ἐνεὸν om. FGJO.- 
ποιέοι 1. -- ὅταν δὲ (γὰρ pro δὲ Zwing., Lind., Mack) xainror, πνεῦμα ἴσχει 
vulg.- ὅταν καίητα!, πνεῦμα γὰρ ἴσχει (.-- χωρέει CHE, Lind,, ΜΆΟΚ. -- χω- 
pet vulg, -- ἐλισσόμενον, al. manu ei H, 


488 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
πο x , S\ Le À u \ 4 οἵ (ΟΝ 
“οὔτο καὶ φύλλα χλωρὰ, ὅταν χαίηται, πνεῦμα γὰρ ἴσχει" ἔπειτα 
ῥήγνυσι τὸ πνεῦμα χαὶ δδὸν ποιέεται καὶ χωρέει ἔξω ἑλισσόμενον, 
la \ , x 
χωρέον δὲ Ψόφον παρέχει, ἣ τὴν εἰσπνοὴν ποιέεται" χαὶ γέδροπα 


1 La \ LA , LU 22 
χαὶ σἵτος χαὶ ἀχρόδρυχ Nr Se “ere Fo καὶ ἔξω "ἐξέρ- 
χεται ῥαγὴν ποιησάμενον" χαὶ ἣν νοτερὰ δἔῃ, πλέον τὸ πνεῦμα 


ἀφίησι χαὶ τὴν ῥαγὴν μέζω ποιέεται. Καὶ τί δεῖ "μαχρηγορέειν; 


; Ἢ μὰ 
πᾶντα γὰρ ὅὁχόσα θερμαίνεται, πνεῦμα ἀφίησι, χαὶ ἕτερον ψυχρὸν 


-“ 
Lg 


ne > FT 7 
κατὰ τοῦτο ἀντισπᾶ, ἀφ᾽ οὗ τρέφεται" χαὶ αὗταί μοι ἀνάγκαι ὅπροη- 
, ai in [4 Al ΄ 3 - Ἃ Ὁ » 
Yaévar εἰσὶν, ὅτι ἢ γονὴ θερμαινομένη ἐν τῆσι μήτρησι πνεῦμα ἴσχε! 
\ 3 Ἢ = 6 ê: = "ἢ D AN Ce \ LA À 4 e A te 
χαὶ ἀφίησιν᾽ "ἅμα δὲ χαὶ ἀπὸ τῆς μητρὸς πνεούσης πνοὴν ἴσχει χαὶ À 
“ον a 6x τ y \ PARC RE, db & x € ’ 2 € À © IR es 0 
γονή δχόταν γὰρ ἣ "μήτηρ Ψυχρὸν ἑλχύσῃ ἐς ἑωυτὴν ἀπὸ τοῦ ἤερος, 
ΕῚ À FES .- -Ὁ Ὁ \ 
ἐπουρίσχεται ἣ γονή" Depun δέ ἐστιν ἅτε ὃ δὴ ἐν θερμῷ ἐοῦσα " χαὶ 


£ \ es -ὸ ΕῚ 
τοτε δὴ πνεῦμα ἴσχει χαὶ ἀφίησι. Καὶ ἢ γονὴ ὑμενοῦτα: φυσωμένη" 


᾿ 
΄ 
περιτέταται γὰρ ἀυφ᾽ αὐτὴν τὸ ἔξωθεν, res γινόμενον, ἅτε γλί- 
ν ἐὸν, ὥσπερ ἐπ᾽ ἄρτῳ ὀπτωμένῳ, λεπτὸν ἐξίσταται ἐπιπολῆς ὗ ὕμε- 


ιδές- θερμαινόμενος τὰρ χαὶ φυσώμενος ὃ ἃ αοτος αἴρεται" ñ δ᾽ ἂν 


O2 


FAN \ 

Moucätar, χείνη τὸ ὑμενοειδὲς γίνεται. Τῇ δὲ γονῇ θερμαινομένῃ καὶ 
᾽ , 4 ΧΆ, > A ANLEALER ὩΣ = 
φυσωμένη πάσῃ ὑμὴν ἔξωθεν περιγίνεται, κατὰ δὲ “ τὸ μέσον τῆς 

es -“ / 
γονῆς τῷ πνεύματι δίοδος χαὶ ἔξω καὶ ἔσω γίνεται διὰ τοῦ ὑμένος" 

x LA - / 
zut ταύτῃ τοῦ ὑμένος ἀπέχει τὸ λεπτὸν, χαὶ τῆς γονῆς “ἐν αὐτοῖσιν 
3 7 FI CS -" ΛΑ κε Ἢ \ / ας TC CE 
ὀλίγιστόν Éctiv" αὕτη δὲ ἢ ἄλλη γονὴ στρογγύλη ἐστὶν ἐν ὑμένι. 

ς 


13 K \ À a? ς ! 2 43 A A x ἔξ 
de αι μὴῊν εξ Au. ἔρα μειγασαν εν τη γᾶστρι Yovrv χαὶι EC) 


᾿ Παρέχεται CE, Zwing. in marg.—? ἔρχεται COË.—-In marg. à” οὗ τὴν 
ῥαγὴν ἐκ (sic) Ἡ. -- ὁρμὴν P'.— 5 εἴη C.- nvéov pro πλέον (.--υείζω ἔπ, 
Zwing.— ἡ μαχαρηγορεύειν (sic) e.—$ προσηγμέναι ξ, Lind., Zwing. in 
marg.-roonyetpevar HKex.—5 χαὶ ἅμα δὲ x.-Ante ἅμα addit xx: J.- 
εἰσπνεούσης (H, al. manu) ε.-- μήτρας Ε]Ρ΄. -- ὁπόταν π. ---Ἴ μήτρα EJ.- 
μήτρη Ρ'Ό΄. - ἠέρος C (H, al. manu) ΚΕ, Lind., Mack.- ἀέρος νυ] 5. -- καὶ ἡ 
γονὴ Zwing., Mercur. in marg., Lind.-8' C£,— 5 δὴ om. Ἐπ. -- ὑμαινοῦται 

εξ. -- ὑμανοῦται (sic) Κὶ -- περιτέταχται vulg., par une faute répétée dans 
Lind. et dans Kühn.-—#epi pro ἀμφ’ Οξ. ---ϑ ἐφίσταται CE. -- ἐπιπολλῆς E.- 
φυσόμενος (. --ὁ ἄρτος CE (H, al. manu in marg.) K (LP’(, sine 6) εξπ. -- 
ὁ ἄρτος om. vulg. - Ante αἴρεται addunt χαὶ (τὸ pro xx LP'Q") ὑμενοειδὲς 
EKLP'Q' (ε, ὑμενωδῶ:) π. — " φυσσᾶται (. -- ὑμενοειδὲς ἃ (H, in marg.) 
Κἔπ, Ζνίησ. -- ὑμενῶδες νυ]ρ. -- πᾶσι H.— 170 om. CHIE, Ald.- χαὶ ἔσω 
(εἴσω CE) χαὶ ἔξω C (H, al. manu) Χἕπ, ---- 135 ἐν om. ΕᾺ. -- ὀλιγοστὸν C (E, 
al. manu y) (H, al. manu in marg. ἐλάχιστον) JKéx.- ἐλάχιστον 0. --- 
Sufron (ξ.--γονὴν om. FG (H, restit. al, manu) [J3.-adrñv pro αὐτὸς Κπ. 
- εἶδον ἐγὼ K:- λιπὰ Ald. 


͵ 
} 
( 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 489 


jamais. On conclut donc avec évidence que le souffle chaud qui 
est dans le bois attire à soi un autre souffle froïd qui le nourrit, 
et qu'il l’émet hors de soi; car, s’il n’exercait pas une contre- 
attraction, le souffle ne s’enroulerait pas en sortant. En effet, 
tout ce qui est chaud se nourrit par un froid modéré ; et, quand 
lhumide qui est dans le bois s’est échauffé, il devient souffle 
et va au dehors. Le chaud qui est dans le bois, sortant par là, 
attire en sens inverse un autre froid qui le nourrit. Cela se 
voit aussi sur les feuilles vertes quand on les brüle; en effet, 
elles ont du souffle; ce souffle fait éruption, se fraye une voie 
et sort en s’enroulant; dans sa sortie, il fait du bruit là par où 
est l'inspiration. Les légumes, le blé, les fruits, échauffés, ont 
aussi du souffle qui sort au dehors en produisant une fissure. 
Si ces substances sont humides, le souffle émis est plus abon- 
dant, et la fissure produite est plus grande. Mais pourquoi 
allonger mon discours? Tout ce qui s’échauffe émet du souffle, 
et attire en sens inverse par le même endroit un autre souffle 
froid qui est l’aliment. Telles sont les raisons nécéssaires que 
j'avance pour montrer que la semence échauffée dans les ma- 
trices a du souffle et en émet. En méme temps elle ἃ de la 
respiration par la mère qui respire, En effet, quand la mère ἃ 
attiré en soi du froid de l'air, la semence en use; or, elle est 
chaude, vu qu’elle est en lieu chaud; alors eile a et émet du 
souffle. La semence, ainsi soufflée, s’entoure d’une membrane ; 
autour d’elle s’étend la partie extérieure, qui est continue, à 
cause de sa viscosité. C’est ainsi que sur le pain cuit s’étend 
uné mince superficie membraneuse; car le pain, chauffé et 
empli de souffle, se soulève; et là où 1] est souffle se forme la 
surface membraneuse. La semence, étant chauffée et emplie de 
souffle , est enveloppée tout entière d’une membrane extérieure. 
Au milieu de la semence est une voie pour le souffle, en dedans 
et en dehors, à travers la membrane, Là, la partie mince de la 
membrane est éloignée, et très-peu de semence est en cet en- 
droit ; tout le reste de la semence est arrondi dans la membrane. 


13. (Chute de la muqueuse utérine; voy. l'Argument. L’au- 


490 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


- Lie , “- 
πεσοῦσαν αὐτὸς εἰδον" χαὶ ὁχοίη μοι ἐφαίνετο ἐν τῇ γνώμῃ τότε, 
Ὁ. 14.5.6 \ \ ΄ = : SR \ \ 
ἀπ᾽ ἐκείνων τὰ λοιπὰ τεχυήρια ποιεῦμαι" ὡς δὲ εἰδον τὴν γονὴν 
> A V4 , Ὁ 
ἑχταίην ἐοῦσαν ἐγὼ διηγήσομαι. Τυναιχὸς ᾿ οἰχείης μουσοεργὸς ἦν 
λύ Dre 2 A 2 ΕΔ À 6 = 2 
πολύτιμος, παρ᾽ ἀνδρας *gniréouca, ἣν οὐκ ἔδει λαῤεῖν ἐν γα- 
Ἁ [4 Rs , CAS Cv ! δ'[8ὺᾶηι Ὁ \ > FT 
στρὶ, ὅχως μὴ ἀτιμοτέρη ἔῃ" ἠχηχόει͵ δὲ À μουσοεργὸς, Oxoïa 3 αἵ 
- J x =" ÿ 4 
γυναῖχες λέγουσι πρὸς ἀλλήλας" ἐπὴν γυνὴ μέλλη λήψεσθαι ἐν γα- 
\ 7 27, € \ 2392 Y 9 / Ὁ 2 # 
στρὶ, οὐκ ἐξέρχεται ἣ γονὴ, ἀλλ᾽ ἔνδον μένει" ταῦτα ἀχούσασα 
- ον « Υ̓ » / 4 x 3 ES PACE \ 3 
ξυνῆχε χαὶ ἐἐφύλασσεν αἰεὶ, καί xwç ἤσθετο οὐχ ἐξιοῦσαν τὴν γονὴν, 
NE m , \ , “ 4 ὌΝ ΑΝ τὶ ,ὔ 
χαὶ ἔφρασε τῇ δεσποίνῃ; χαὶ ὃ λόγος ἦλθεν ἕως ἐμέ" χαὶ ἐγὼ ἀχού-- 
5 À , AA 5 \ A SL VE , # 
σας ἐχελευσάυην αὐτὴν πρὸς πυγὴν πηδῆσαι, καὶ ἑπτάχις ἤδη 
2 δ 6 \ £ A 3€/ πεν κ᾿ ax - \ , sn: 
ἐπεπήδητο, °xal ἣ γονὴ χατεῤῥύη ἐπὶ τὴν γῆν, χαὶ ψόφος ἐγένετο, 
ν. - “- - - \ J 
χἀχείνη di ἰδοῦσα ἐθεῦτο χαὶ ἐθαύμασεν. 7 “Οχοῖον δὲ ἦν ἐγὼ ἐρέω, 
= y 4 ré e y , 
οἷον εἴ τις ὠοῦ ὠμοῦ τὸ ἔξω λεπύριον περιέλοι, ἐν ὃ δὲ τῷ ἔνδον EVE 
\ #n ε x n , A) Ἶ , ΚΤ “- ΑΥ̓͂ 2 
τὸ ἔνδον ὑγρὸν διαφαίνοιτο" °6 τρόπος μέν τις ἦν τοιοῦτος ἅλις Ei— 
+ 10 >: (VE 0 \ \ EN LE ΑΛ = € ,ὔ 5 , 
πεῖν" ἦν 02 χαὶ ἐρυθρὸν χαὶ στρογγύλον ᾿ ἐν δὲ τῷ ὑμένι ἐφαίνοντο 


2 - 5 A \ “ > ’ τσ ον ων 1 
ἐνεοῦσαι ἰνες λευχαὶ χαὶ παχεῖαι, εἴληυμέναι ξὺν ἰχῶρι παχεέϊ χαὶ 
“ >» \ \ \ 
ἐρυθρῷ, καὶ ἀμφὶ τὸν ὑμένα ἔξωθεν αἵμάλωπες " κατὰ δὲ “τὸ μέσον 
nm €  ? -: - \ d _/ 397 5 2 \ 2 , 
τοῦ ὕμενος ἀπεῖχε λεπτὸν ὅ τί μοι ἐδόχεεν εἶναι ὀμφαλὸς, κἀκείνῳ 


εἶ \ | et \ ΣΧ , x x \ een 
τὴν πνοὴν XXL ELGU) XUL EGU) ποιέεσθαι το TPHTOV χαι ο΄“υμὴν ἐξ 


' Οἰχέτης =, Zwing. in marg.—otzetnc τ (510) C.- οἰχείη: €. -- οἰχείης, δου- 
λείας, οἱ δὲ βίας" χεῖται ἐν τῷ Περὶ φύσεως παιδίον n λέξις Erot., p. 272. 
- Σφοιτέουσαν (. -- φυτέουσα ἕπ.-- φοτέουσα Ald.—-où (. -- εἴη Ἐπ. -- " αἱ 
ε. -- ai om. vulg.-mpèc ἀλλήλας λέγονσι ε.-- ἐξέρχεθ᾽ CE.- ἀλλ᾽ ἐμένεν ἔνδον 
ε.--ταῦτ᾽ (. -- ταῦτα δὲ 0. --- “τοῦτο ἐφύλ. νυ]σ. -- τοῦτο om. (ξ. -- αἰεὶ C, 
Lind., Mack.- αἰεὶ om. Κ. -- ἀεὶ νυ]σ. -- χαί πῶς (πως om. Gal. in cit. de 
Fœt. Form.; χαί περ pro χαί πως EUKP'x ; χαί neo πῶς Zwing. in marg.; 
χως Cr) ὡς (ὡς om. C) ἦσθ. οὐχ ἐξ. τ. y. χαὶ (χαὶ om. Εἰ, H erasum, JKO 
Ρ'π) ἔφρασε (ἔφρασσε E) νυ]ᾳ. -- ἦλθεν om. (..-- ὡς pro ἕως ε.-- αὐτὴν om. CE. 
-" πρὸς τὴν γῆν γυ]σ. -- πρὸς πυγὴν [ε.-- πρὸς πηγὴν Η. -- πρὸς τὴν γῆν πὴ- 
δῆσαι πυγὴν (.-- πρὸς τὴν γῆν πυγὴν πηδῆσαι ξ.-- Dans C un renvoi indique 
de mettre πυγὴν avant πηδῆσαι, la lecture est donc, comme dans ξ, πρὸς 
τὴν γῆν πυγὴν πηδῆσαι, où l’on voit côte à côte les deux leçons, la bonne 
etla mauvaise. La bonne est πυγήν ; il s’agit du saut des Lacédémoniennes, 
ἅλλεσθαι πρὸς πυγὴν, dans lequel les talons devaient toucher les fesses. 
χαὶ ἑπταίη ἤδη ἐπεὶ ἐπεπήδητο Vulg.- χαὶ ἑπτάτοι ἤδη ἐπεὶ ἐπεπήδητο F 
GI (K, ἐπεπήδοιτο) Οξπ. -- καὶ ἑπτάτοι ἤδη ἐπεπήδητο C. -- καὶ ἑπτάτοι ἐπεὶ 
ἐπεπήδητο (E, in marg. al. manu ἑπταίη) Ηε. -- ἑπτάχις pro ἐπεὶ Zwing. in 
marg.-—xai ἐπεὶ ἑπτάχις ἐπεπήδητο Gal. in cit. de Fœt. Form.—5xai CE. — 
καὶ om. vulg.—éyivero CEHJO.-Gë om. CE, Gal. in cit. de Fæt. Form.- 
δὲ ἰδοῦσα om. ε.-- ἐθεᾶτο EHIJKOx.-é0euñro ε. - ἐθεᾶτο αὐτὴν Gal. in cit. 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 494 


teur y voit un produit de la conception.) J'ai observé une semence 
qui avait séjourné six jours dans l’utérus, et qui tomba au 
dehors; d’après ce qui a été dit ci-dessus, je détermine du 
reste quelle elle m’apparut alors. Je vais expliquer comment 
je vis une semence de six jours. Chez une femme de ma con- 
naissance était une baladine fort estimée, qui avait commerce 
avec les hommes, et qui ne devait pas devenir grosse, afin de 
ne pas perdre de son prix. Cette baladine avait entendu ce que 
les femmes disent entre elles, à savoir que, quand une femme 
concoit, la semence ne sort pas, mais demeure dedans. Ayant 
entendu ces dires, elle les comprit et retint. Un jour elle 
s’apercut que la semence ne sortait pas; elle le dit à sa maï- 
tresse, et le bruit en vint jusqu’à moi. Ainsi informé, je lui 
ordonnai de sauter de manière que les talons touchassent les 
fesses (voy. note 5); elle avait déjà sauté sept fois lorsque la 
semence tomba à terre en faisant du bruit. A cette vue, la 
femme fut saisie d’étonnement. Je vais dire comment était ce 
produit : il ressemblait à un œuf cru dont on aurait ôté la 
coquille extérieure, et dont le liquide intérieur serait transpa- 
rent dans la membrane interne. Voilà, pour le dire en un mot, 
comment il se présentait. Il était, de plus, rouge et arrondi; 
dans la membrane se voyaient des fibres blanches et épaisses, 
enchevétrées dans une humeur épaisse et rouge; autour de la 
membrane, en dehors, étaient des caillots de sang; au milieu 
de la membrane se détachait quelque chose de mince qui me 
parut être l’ombilic, et procurer tout abord au produit la 


? 


de Sperm.— ? ὁχοίη KOx. -- ὁχοίην (H, al. manu; erat prius ὅχοτον) e.—à 
αεξ. -- περιέλοιεν CEFGBIIKOE, Ald., Frob., Zwing., Lind., Mack. -- ἐν om. 
C.- On voit que C ἃ la bonne leçon, ayant seulement uni en un seul mot 
περιέλοι el ἐν. Les autres ont répété la syllabe εν. --- 5 δὲ C (H, al. manu) 
Οεξ. -- δὲ om. vulg.—rù pro τῷ ξ.-- τὸ ἔσω ὑγρὸν ε.-- τὸν ἔνδον ὑγρὸν G.— 
διαφαΐνετο Gal. in cit. de Sperm.— ὃ ὁ Κὶ. -- ὁ om. υυϊς. - ἄλλις ε. -- 1 δὲ 
om. ε.-- στρογγῦλον Ε. -- ἐφαίνετο 1. -- τινὲς ἵνες ε.--ἶνες τινὲς ZWwing. in 
marg.—tves Ηξ. -- εἰλημμέναι om. (ἔξ. -- α'ἱυώγωπες- G.- οἱμώ)γωπες Οξ. --- 
"τὸ Ε (Η, al. manu) Κθε. --τὸ om, vulg.-uécou (. -- ὑμενέος CFGI.- ἐμοὶ 
ε.-- ἐδώχεεν Frob., Zwing.— © ὑμῖν pro ὑμὴν C.-Post ἅπας addunt ὁ ὦ 
(A, al. manu) θεπ, Zwing., Lind. -- περιέχον C. 


492 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


᾿ L4 [4 » 
ἐχείνου ἐτέτατο ἅπας περιέχων τὴν γονήν. ' Τοιαύτην μὲν ἐγὼ εἷ- 
/ 5 \ 
δον ἑχταίην οὐσὰν τὴν γονήν. Eséw δὲ καὶ ἄλλην διάγνωσιν ὀλίγον 
5 Là [τὰ > LA Al -Ὁ ᾿ς 07 4 
ἐπὶ τούτῳ ὕστερον, ἐμφανέα παντὶ τῷ βουλομένῳ εἰδέναι τούτου 
/ \ ΄ \ > , \ : 4 
πέρι, χαὶ ἱστόριον παντὶ τῷ ἐμῷ λόγῳ, ὅτι ἐστὶν ἀληθὴς, ὡς εἰ- 
- # 0 \ L / \ - 9 \ 2 em 1 
πεῖν ἄνθρωπον περὶ τοιούτου πράγματος. Καὶ ταῦτα "μὲν ἐς τοῦτό 
LA 
μοι εἴρηται. 
σ \ ΜΝ ᾿, \ A A F4 Υ 
Ah. “Ὅτι δὲ À γονὴ ἐν ὑμένι ἐστὶ, χαὶ πνοὴν ἔχει καὶ εἴσω καὶ 
Je \ Ὁ Ὁ 4 
ἔξω, καὶ αὔξεται FÜno τῆς watpoc τοῦ αἵματος χατιόντος ἐπὶ τὰς 
# 2 \ \ VA 3 L4 , \ (4 \ 
αήτρας" τὰ γὰρ χαταμήνια OÙ χωρέει, ὅὁχόταν γυνὴ λάδη πρὸς 
€ AN La A Ὁ, \ ἊΝ 
ἑωυτὴν, ἣν μέλλη τὸ παιδίον ὑγιαίνειν, εἰ μὴ ἔστιν ἧσιν ἐπισημαίνει 
τ “- PT es 59 / AC \ A \ ε ὧν, 1 (ὦ \ 
τὸν πρῶτον "μῆνα δχόσον ὀλίγον" ἀλλὰ χκατιὸν τὸ aiux ἀπὸ παντὸς 
Ὁ" -- \ 
τοῦ σώματος τῆς γυναιχὸς χυχλόσε περιίσταται περὶ τὸν ὑμένα ἔξω. 
29 € 2 -Ὁ Ὁ 
Ἅμα δὲ τῇ ὅ πνοὴ ἑλχομένου εἴσω τοῦ αἵματος διὰ τοῦ ὑμένος, χατὰ 
\ Li \ 3 ,ὔ L4 Al “ΜῊ \ ‘ - 
τὸ τετρημένον χαὶ ἀπέχον συυπήγνυται χαὶ αὔξει τὸ μέλλον ζῷον 
4 
ἔσεσθαι. “Οχόταν δὲ ypovos “ἐγγένηται, αὖθις ἕτεροι ὑμένες εἴσω 
M , « 
τοῦ πρώτου ὑμένος λεπτοὶ περιτείνονται πολλοὶ, τρόπῳ τοιούτῳ 
[} \ œ CAVE 72 ὦ 7 CRIS ΓΝ 5. ἘΔ - 
οἵῳ καὶ 6 πρῶτος ὑμὴν ἐγένετο" τεταμένοι δέ εἰσι καὶ οὗτοι ἀπὸ τοῦ 
ὀμφαλοῦ, καὶ δὲς ἀλλήλους διαδέσμους ἔχουσιν. 
« ! Vue “- Ὡ- (4 
15. ‘Oxorav δὲ ἤδη τοῦτο γένηται, χατιόντος τοῦ aimatos ἀπὸ 
τῆς μητρὸς χαὶ πηγνυμένου, σὰρξ γίνεται" χατὰ δὲ μέσον τῆς σαρ- 
# ee » 
χὸς °6 ὀμφαλὸς ἀπέχει, δι᾿ οὗ πνέει χαὶ τὴν αὔξησιν ἴσχει. Ἢ δὲ 
# LU “Ὁ 
γυνὴ δχόταν ἐν γαστρὶ ἔχη, ὑπὸ τῶν χαταμηνίων μὴ χωρεόντων 


“ À ΄Ν ΕἸ / 0] \ + ΕἸ ΄ τι 10... a Ὶ \ 
ηἰὰ TOOE οὐ THOVEETAL OTL TO αἷμα ου ταρασσεται 4 βύζην απιον χατὰ 


: Τοιαῦτα 0.-- τοιαύτην.... γονὴν om. Εε. -- ἐοῦσαν Zwing.- δὲ om., 
restit. al. manu Εἰ -- ὀλίγον om. C (F, al. manu ὀλίγῳ) ξ.-- ὀ)ίγον Ῥοδί τούτῳ 
Ἐπ. --ἐν ὀλίγω τούτω G, Ald.-ëv pro ἐπὶ ΟΒΕΗΠΙΚΟεξπ, Zwing.- ἐμφα- 
νέα ΟΒΕΘΒΠΚΙΟΡΉ΄ εξ, Zwing. in πηᾶγρ. -- ἐκφανέα vulg.-a&v8pwrov (H, 
al. manu) Ke, 1.14... -- ἄνθρωπος vulg.—?puév μοι εἰς τοῦτο (( -- δὲ om. 
Lind. -- En faisant cette suppression, Linden ôte le point après εἴρηται, 
dont ὅτι ἣ γονὴ χτλ. devient alors le complément. Mais, dans ce traité, 
les mots : χαὶ ταῦτα μὲν ἐς τοῦτό μοι εἴρηται sont une phrase toute faite 
qui n’a rien après soi οἱ dont l’auteur se sert pour passer à autre chose, 
J'aime donc mieux considérer ôtr δὲ ἣ γονὴ χτὰ comme une phrase sus- 
pendue où manque l’apodose.- ἐνυμένη pro ἐν ὑμένι J. —5 ἀπὸ (,, - ὑπὸ 
pro ἐπὶ (H, al. manu) Κ, --- ἡ μῆνα om. (. --- " πνοιῇ C.- τετρημμένον €. - 
τετριμμένον HJO, ΑἸα. ---" ἐγγίνηται ἘΧ. -- αὗτις Ο. --᾿ λεπτοὶ περιτείνονται 
πολλοὶ CE. --λεπτοὶ καὶ πολλοὶ περ!τείνονται vulg. — ᾿ τοιῶδε Εἰ, -- ὦ pro οἵῳ 
Εξ. -- ὑμῖν pro ὑμὴν (.-- δ᾽ εἰσὶ ξ, -- ἐκ pro ἀπὸ (ξ, ---ϑ ei: C5. - διαδεσίμους 
(. -- δ᾽ ΟΚ, - λήτρης ὃ. -- γίγνεται. C.— 9 ὁ om. (.. - αὖξιν G.-C'est-à-dire 


DE LÀ NATURE DE L'ENFANT. 495 


respiration en dedans et en dehors. A partir de là, s’étendait 

la membrane enve'oppant entièrement la semence. Telle je 

vis la semence du sixième jour. Tout à l’heure j’exposerai un 

raisonnement vérifiable pour quiconque veut s’instruire de 

ces choses, et prouvant que tout mon discours est vrai autant 

que peut l’être celui d’un homme touchant pareille matière. 
_ Voilà ce que j'avais à dire là-dessus. 

14. (Natrition du produit par le sang de la mère. Formation 
des autres membranes.) Quant à la semence, qui est dans une 
membrane, et qui a respiration en dedans et en dehors, elle 
croît par le sang de la mère descendant aux matrices. En effet, 
les règles ne coulent pas, quand la femme est enceinte; si Pen- 
fant doit se bien porter; à peine est-il quelques femmes chez 
qui, le premier mois, il paraît quelque chose. Donc le sang, 
descendant de tout le corps de la femme, se range circulaire 
ment autour de la membrane en dehors. Attiré, en même temps 
que la respiration, en dedans à travers la membrane, il se coa- 
gule à l'endroit qui est perforé et détaché, et accroît le futur 
animal. Avec le temps, d’autres membranes ténues et nom- 
breuses s'étendent en dedans de la première, par le même pro- 
cédé que la première s’est formée; elles sont étendues, elles 
aussi, à partir de l’ombilic, et ont des connexions entre elles. 

45. (Fonction de l’ombilic, par où s’opérent la respiration et 
la nutrition. Dans la grossesse lu suppression des règles ne cause 
aucur mal.) Cela étant fait, le sang descendant de la mère 
et se coagulant , la chair se forme. Au milieu de la chair se 
détache Pombilic, par où s’opèrent la respiration et l’accrois- 
sement. La femme enceinte ne souffre pas, bien que les règles 
ne coulent point; c’est que le sang ne s’agite pas comme quand 
il sortait à flot lors de chaque époque mensuelle; mais il coule 


αὔξην. -- ὑπονέεται pro οὐ πονέεται 0. --- yo βύσξην ΟΞ. - ῥύσδην (supra 
lin. χαὶ βύζην ἀντὶ τοῦ ἀθρόως E) P’x, Zwing. in marg.-In marg. al, manu 
ῥίσδην, ἀθγόως Η. -- τ marg, ῥοῖσδον Ὁ. -- ῥύδην K. - Erotien et Galien ont 
dans leurs Gloss. βύζην, qu'ils expliquent par ἀθρόως. -- Ante χατ᾽ addit χαὶ 
vulg,-xœi om, (ὦ, -- εἰς Frob., Zwing, 


494 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
- 4 - # 
μῆνα ἕχαστον " ἀλλὰ γωρέει ἡσυγῇ κατ᾽ ὀλίγον ἄνευ πόνου χαθ᾽ Îué- 
3 4 Et Ὁ \ 1 À LA 2 τω , 5 \ AY 
ρὴν ἐς τὰς μήτρας" χαὶ 1rd ἔνδον ἐν τῇσι μιήάτρητιν ἐνεὸν αὔξεται. 
1 ι ΄ = 
Καθ᾿ ἡμέρην δὲ ἑκάστην τούτου ἕνεχα γωρέει, ἀλλ᾽ οὐχ ἐς ἅπαξ 
τ CS -- . [4 
χατὰ μῆνα, ὅτι ἐν τῆσι μιάτρησιν À γονὴ ἐνεοῦσα ἕλχει ἀπὸ τοῦ σώ- 
3 Ν σ 2. ἃ LA 1 » T Le \96 cb - 4 
ματος αἰεὶ, ὅχως ἂν χαὶ δυνάμιος ἔχη. Ταύτῃ καὶ " ἣ πνοή “ χαὶ τὸ 
Det \ | , - ν 7 
ϑὲν πρῶτον σμιχοὴ À πνοὴ γίνεται, χαὶ τὸ αἷμα ὀλίγον χωρέξι ἀπὸ 
τὴ 2e δ; Ν͵ὶ x VA En À “ ΄ ἄλλι Et A 
τῆς μητρὸς" ὅχόταν dE À πνοὴ ἐπὶ πλεῖον γίνηται, μᾶλλον ἕλχει τὸ 
À mao «ἃ À = LS SAN 4 "TS NS PRE \ 
αἷμα, καὶ ἐπὶ πλεῖον xuréoyera δ ἐς τὰς μήτρας. Tor δὲ ἐν γαστρὶ 
2 f , \ / \ L ὃ \ EN € , [4 
μὴ ἐχούσῃσι, ὁκόταν τὰ χαταμήνια μὴ χωρέη, διὰ τόδε ὃ πόνος γί- 
- A T > -- \ “- 
νεται" πρῶτα μὲν ταράσσεται τὸ αἷμα ἐν τῷ σώματι κατὰ μῆνα 
£ LACS UE FT De τε A ΝΥ ΠῚ J \ 4 
xactov, ὑπὸ ἀνάγχης τοιὴ,σὸὃΞ " ὅτι μὴν μηνὸς "διαφέρει πουλὺ χαὶ 
΄ A \ 5 ἘΞ LA \ ’ > , Ὁ Ἁ 
χατὰ ψύξιν χαὶ χατὰ δθερυασίην, χαὶ τούτου αἰσθάνεται τῆς γυναιχὸς 
_ ΄ ᾽ A re ΄ - 
τὸ σῶμα, ὑγρότερον γάρ ἐστιν ἢ ὅ τὸ τοῦ ἀνδρὸς ,χαὶ ταραχθέντος τοῦ 
“ ι Ν ας ΔΑ, DRE 26 EP ONE 3,29 ph 0 0 οὕ ΣΝ ΄ 
αἵματος χαὶ πληρώσαντος τὰς φλέῤας, ἀπέρχεται ἀπ᾽ αὐτοῦ, Txœt 
y 2 RON RER 16 TOoxe. 8} À, aroxcvo— 
πως τοῦτο ἐν τῇ ἀρχὴ τῇ φύσει ὑπῆρξεν. “Ὥστε, δἣν μὲν ἀποχενῶ 
τω cd ΄ . , 5 ΄ À o4 * Y LA 
ται τοῦ αἵματος ἢ γυνὴ, λαμύάνει.ἐν γαστρί" ἂν δὲ πλήρης ἔη, οὔ - 
ῳ = , 1 ω = , “τ 
χενεῶν γὰρ τῶν μητρέων χαὶ τῶν φλεδῶν ϑγενομένων τοῦ αἵματος, 
/ 4 ο [4 op! \ F CES “ \ \ - se 
λαμόάνουσι πρὸς σφᾶς αἱ γυναῖκες τοὺς παῖδας μετὰ γὰρ τῶν χὰ 
ταμιηνίων τὴν χαθαρσιν αἵ γυναῖχες μάλιστα λαμόάνουσιν. ἐν γα- 
͵ 3 # \ x « ΄ \ + 
στρί᾽ αἴτιον δὲ τὸ εἰρηυένον. 1'Oxoruv δὲ ταραχθὲν τὸ αἷμα χαὶ 
ἀποχριθὲν μὴ χωρέη ἔξω, ἀλλ᾽ ἐς τὰς μή ἱ δὲ μῆτραι μὴ χα- 
ριθὲν μὴ χωρέη ἔξω, ἀλλ᾽ ἐς τὰς μήτρας, ai δὲ μῆτραι μὴ χ' 
- , “ J - , 
λῶσι, θερυαινόμεναι δὴ ὑπὸ τοῦ αἵματος γχρονίζοντος αἱ μήτραι 
.- « \ Cd 
θέρμην τῷ ἄλλῳ σώματι παρέχουσιν ἔστι δ᾽ ὅτε χαὶ διχδιδοῦσι 
“τοῦ αἵματος ἐς τὰς φλέδας τοῦ σώματος, ὅπη αἵ φλέόες πληρεύ- 
ΩΣ SA 29 ἢ LA LA 9 ὦ \ ‘ 
μεναι πονεῦνται χαὶ οἰδήματα παρέχουσιν " ἔστι δ᾽ ὅτε χαὶ κίνδυνος 


ἘΣ ΑΝ à ; 
ἐκ τοῦ τοιουτέου ww AVAL" ἔστι δ᾽ ὅτε χαὶ πρὸς τὴν χύστιν προσ-- 


1 Τὸ ἔνδον om. Οὔ. -- δ᾽ Ηπ. -- εἵνεχα (Ὁ. -- καταυήνιτα pro χατὰ μῆνα C.- 
δύναμις, ἃ]. manu δυνάμεω : ἢ. -- δννάμιηος C5. —?à om. K.- γένεται (sic) 
ξ. -- μήτρης ὃ. -- γένηται pro γίνηται ξ.---Ῥὲς ΟΞ, Zwing. in marg.—éxi 
vulg. -- Post μήτρας addit τοῦ αἵματος (ξ. -- δ᾽ C.- ἔχουσιν ἃ. -- τόδε CEHJK 
ΟΡΌΏ ξπ, {Ππ4. -- τάδε vulg.- πρῶτον (εξ. — ὁ πουλὺ διαφέρει: (H, πολὺ) 
ἡ ΚΟεξπ,-- " θέρμην CE (Η al. manu) Κε. -- θέρμον (sic) Ρ΄ξπ. -- τουτέων in 
marg. al. manu Η, -- ὃ τὸ om. (Ξξ. ---- 1 εἴ πω: Zwing. in ΠΡΟ, -- χέπως 
(516) ἴσως: Mercur, in marg.-x&@: GC. ΜδΟΚ. -- ἐπὶ τοῦτο ΚΕ. -- ὥστ᾽ Εξ. --- εἰ 
(Η, ἣν supra lin.) 3. -- ἔῃ om. ε. --- ϑγεν. (ξ. -- ιν. vulg.-yev. om. Gal. in 
cit. τ, XVII, p. 411. .-- ἑωυτὰς pro σφᾶς Οξ, Gal. ib., Zwing. in ΠΙΔΙ 6. -- τὴν 
τῶν καταμηνίων 0. -(᾿ἄλιστα CE, Zwing. in marg.-péucra ὉΠ). vulg.— 
᾿ ὅταν C£.-un om. C.-ywzén CEFHUKLOEr, Lind., Mack. -- ywpée: vulg. 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 495 


tranquillement, peu à peu, sans souffrance, chaque jour, dans 
les matrices ; el ce qui est à l’intcrieur des matrices s'accroît. 
-Lécoulement se fait jour par jour, et non en une fois dans le 
mois, parce que la semence qui est dans les matrices tire con- 
tinuellement de tout le corps, en proportion de la force qu’elle 
a. Par là aussi s'opère la respiration. Et d’abord la respiration 
est petite, et peu de sang vient de la mère. Mais, quand la 
respiration s’accroit, elle attire plus de sang, et il en vient 
davantage aux matrices. Chez les femmes non enceintes, quand 
les règles ne marchent pas, il y a souffrance : d’abord le sang 
s’agite dans le corps chaque mois nécessairement par cette 
raison, C’est que les mois différent beaucoup entre eux quant 
au froid et au chaud, et que ces différences sont ressenties par 
le corps de la femme, qui est plus humide que celui de l’homme. 
Le sang étant troublé et ayant rempli les veines, il s’en écoule 
une portion, et sans doute cela est dès le commencement dans 
la nature. De la sorte, si du sang est évacué, la femme devient 
enceinte ; si elle reste à l’état de plénitude, elle ne le devient 
pas. Les matrices et les veines étant devenues vides de sang, 
les femmes cencoivent; c’est en effet après les règles que la 
conception est la plus ordinaire. La cause en est dans ce qui 
vient d’être dit. Mais, qnand le sang troublé et séparé va, non 
au dehors, mais dans les matrices, et que les matrices ne s’ou- 
vrent pas, elles s’échaufient par le sang qui y séjourne, et 
communiquent la chaleur au reste du corps. Parfois même elles 
versent du sang dans les veines du corps, et là les veines em- 
plies souffrent et causent des tumeurs; parfois il y a danger 
que la claudication s’ensuive; parfois encore elles se portent 
vers la vessie, la pressent, la ferment, et produisent la stran- 


= ἔξωθεν CE. χάνωσι νυϊα. - χαλῶσι CEFG (H, al. manu y&vowst) 5110 
P'Q'Ex, Zwing. in marg., Lind.—ysov{’ovros ΟΣ, Zwing, in marg.-7p0- 
νιώτερον μένουτος νυ]. --- " τοῦ CEHKP'Q':47, Zwing, in marg., Lind.- 
τοῦ om. vulg.—zi: ὦ. -- ὅπη χαὶ αἱ ΟΞ. Zwing. in marg., Lind. - πγηρεύμε- 
ναι CE. πληρεόμεναι Vulg. -- rovéovra: vulg. -- πονεῦντα!: (ξ. - πνέονται FG. 
--τοιουτέον 6".-- τοιούτου νισ. -- Λωλευθῆναι CE, Zwing. in ΒΓΕ. -- χολε-- 
θῆναι (sic) ε.-- χωρεθῆναι (sic) Κὶ, 


496 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


\ ,, 0 
ίστανται καὶ 'ἱπιέζουσι χαὶ χλείουσι τὴν χύστιν χαὶ στραγγουρίην 
΄ . 2 N3 €. Aysn, e 2 ci: 5 
παρέχουσιν " ἔστι δ᾽ ὅτε καὶ πλήρεες αἵματος ἐοῦσα: αἱ μῆτραι προσ- 
, LA à À \ > \ \ ! ΄, " 
πίπτουσιν ἢ πρὸς ἴσχια ἢ πρὸς ὀσφὺν, καὶ πόνον παρέχουσιν" ἔστι 
35 8 SAS , Los Ἷ - Ne à à ἢ NS pie (8, : 
ὅτε χαὶ ἐχρόνισε τὸ alux μῆνας πέντε ἢ ἕξ, xt ἐν That μήτοησι 
- \ x “ » h 4 
σαπὲν, πῦος γίνεται, χαὶ ἐνίησι μὲν χατὰ τὸ αἰδοῖον ἐξέρχεται "τὸ 
nÜos , ἔστι δὲ ἧτι χαὶ χατὰ τὸν βουδῶνα ὡς οὖμα γίνεται, κἀκείνῃ 
τ / ELA A + A \ EMA σι , 
πῦον γενόμενον ἐξῆλθε: χαὶ ἄλλα πολλὰ καχὰ τῇσι γυναιξὶ TOLOUTO- 


rl 


# 5 \ A] # \ LA » \ ᾿ 
TOOMX γίνεται, ἐπὴν μὴ ἀποχαθαίρωνται τὰ χαταμήνια. ᾿Αλλὰ τί 
ὃ - λέ SN 8.3 CAE SOU. \ > “ y 
εἴ λέγειν αὐτὰ SivOade; εἰρήσετα! γὰρ ἐν τοῖσι γυναιχείοισι νοσή-- 
59 « 5: ΚΔ , \ , 
μασιν" ἀλλ᾽ ὅθεν ἀπέλιπον περανέω τὸν λόγον. 
ε A ΝΑ ὔ Ne , € € # LA 14 = 2 
16. “Οχόταν δὲ γένηται σὰρξ, τότε οἱ ὑμένες, αὐξομένου τοῦ ἐν 
πὰ » - \ 
τῇσι μήτεητιν ἐνεόντος, αὔξονται χαὶ αὐτοὶ καὶ κολποῦνται καὶ μά- 
ν» \ Ὁ» “δὴ \ “- 4 (Er d 
λιστα οἱ ἔξωθεν" καὶ τὸ aix χατελθὸν ἴ ἀπὸ τῆς μητρὸς ὃ τι ἂν À σὰρξ 
, € / Ni ΜΡ» Le A \ \ “, 5 \ ; 
πνέουσα ἑλχύση καὶ ἣ αὔξησις γένηται καὶ μὴ χρηστὸν ἔῃ, ἐς τοὺς χόλ- 
πους τῶν ὑμένων ἀποκρίνεται" καὶ ὁκόταν χολπωλέωσι χαὶ ὃ τὸ αἷμα 
, ΝᾺ s ἐἶ , Ye , τ . 
δέξωνται, τότε δὴ καλέεται χόριον. Τ᾿ αὗτα δέ μοι ἐς τοῦτο εἴρηται. 
> LA τ Ὁ 
11. Ἢ δὲ σὰρξ 5 αὐξουμένη ὑπὸ τοῦ πνεύματος ἀρθροῦται, χαὶ 


(CES [4 


y ΕἸ 3 7 e! 1 1 € \ \ x ΝΣ 

ἐρχξται εν αυτεὴ EXXGTOY το OfLOLOV ὡς το OfLOLOV, το TUXVOV ὡς το 
\ L 3 \ € \ el \ \ € \ € SE (4 Are 

THUXVOV, TO œoxtov ως TO ἀραιὸν, το υγρον ὡς TO υγρον" XAL ἐχᾶστον 


ἔρχεται "' ἐς χώρην ἰδίην χατὰ τὸ ξυγγενὲς, ἀφ᾽ οὗ καὶ ἐγένετο, 1? χαὶ 


1 Πονέουσι pro πιέζ. LP'Q/.- post πιέζ. Addunt χαὶ πονέουσι (E, supra 
lin. xxiovai) (H, in marg. al. manu) ΚΟεξ, -- χλείουσι CE (H, al. manu, 
erat prius καίουσι) KLOQ'eëx, Zwing. in marg., Mack.-zxiouct vulg. — 
lot δὲ ai ὅτε καὶ Mack.-zxai CO, Zwing. in marg., Lind.-xai om. 
vulg.—nñpes 1. - τὰ ἴσχια vulg.-Tà om. (ξ.-- τὴν ὀσφὺν P'Q', Lind,, 
ΔΚ. -- σφὴν Ald. --- ὁ δὲ (δ᾽ (Ξ) ὁκόταν ἐγχρονίσῃ (χρονίση (ξ) vulg.-La 
forme de loutes ces phrases parallèles conduit à lire ὅτε χαὶ ἐχρόνισε en 
place du texte de vulg., qui d’ailleurs n’est pas régulier et ne pourrait 
subsister. — " χαὶ e.— καὶ om. vulg. - πῦος (H, al. manu πῦον), Ald., Frob. 
- πύον CEFGIKOEz, Lind. -- πόνος vulg.- πολλαῖς EFGHIIKLP/Q'e.- πολ- 
λοῖς Zwing. in marg.-pev ΟΞ, -- μὲν om. vulg. —5xo πῦος om. CE. -- πύον 
KLex, Lind., Mack. - καὶ om. G.-—yévntar pro γίνεται ξ.-- χἀχείνῃ CE. -- xà- 
χεῖ vulg.—mo7hà om. Ρ΄,-- πουλλὰ Lind., ΜδΟΚ. -- χαχὰ om. ΟΕΚξ, -- κατὰ 
pro χαχὰ (H, obliler.) JO:, ΑἸα. -- γίνεται! (. -- γένεται (510) ξ. -- γίνονται vulg. 
- ἐπὴν Οξ. -- ὁχόταν ν]σ. -- χαθαίρωνται Κ. -- τι pro τὰ €. — ὃ ἐνθαδὶ ε. -- et- 
para (ξ. -- γυναιχείησι (. -- τῆσι γυναιχείησι σήμασιν (510) ε.-- παρανέω Ald. 
“- τὸν λόγου περανέω CE. -- ὅταν 0. -- αὐξανομένον (ὁ (H, al. manu) ξ.-- ἐνεόν- 
τος C (H, supra lin. al. manu, in textu αἵματος) ξ. -- αἵματος Vulg. - ἐνεόν- 
τος αἵματος ÉLP'Q'x.-aùtévovrar (ξ.-- ἔξω CE. — 7 τὸ ἀπὸ vulg.- τὸ om. £. 
-μήτρας € —% Om. EKP'.- αὔξησις γένηται (ξ, -- αὔξη ἐγγένηται (ἐγγίνεται 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 497 


gurie ; parfois, étant pleines de sang, elles se tournent soit vers 
les hanches, soit vers les lombes, et causent de la souffrance ; 
parfois le sang séjourne cinq ou six mois, et, s'étant corrompu 
dans les matrices, il devient du pus; chez quelques-unes, le 
pus sort par les parties génitales ; chez d’autres, il se forme une 
tumeur à l’aine, et le pus est évacué par là. Tels sont les maux, 
et beaucoup d’autres semblables, qui assaillent les femmes 
quand les règles sont supprimées. Mais pourquoi parler de 
cela ici? il en sera question dans les maladies des femmes, Je 
reprends le fil de mon discours là où je l’ai quitté. 

16. (Formation du chorion.) Quand de la chair est formée, alors 
les membranes s’accroissent à mesure que s'accroît le produit 
qui est dans les matrices; elles se forment en sinus, surtout 
celles du dehors. Le sang descendant de la mére, ayant été attiré 
par la chair qui respire, ayant procuré l’accroissement, et ne 
pouvant plus servir, est rejeté dans les sinus des membranes. 
Quand les sinus sont formés et qu’ils recoivent le sang, alors 
on les nomme le chorion. Voilà ce que j'avais à dire là-dessus. 

17. (Formation des diverses parties du corps. Cette formation 
est due à l’action du souffle. Comparaison avec des substances de 
pesanteur diverse, qu’on laisse se déposer dans une vessie, aprés 
y avoir versé de l’eau et introduit de l'air en soufflant.) La chair 
accrue par le souffle se divise en membres ; en elle le semblable 
va à son semblable, le dense au dense, le läche au läche, 
l’humide à l’humide; et chaque chose va en son lieu propre 
suivant l’affinité d’où elle provient ; ce qui provient du dense 
est dense; de l’humide, est humide; et ainsi de suite dans 


ε) vulg.- χαὶ (addit μὴ CE; addunt ἣν μὴ Zwing. in marg., Lind., Mack) 
χρηστὸν ἴῃ (εἴη ΟΚεξ, Zwing.; ἔῃ Mack) vulg. - ἀποχρίνηται ε. - ὅταν CE. - 
ὁπόταν 1. -- χογλπωθεῶσι (ξ. -- χολπωθῶσι vulg.— ὅ τι pro τὸ ε.-- δὴ (ξ, - 
ἤδη νυ ].-- χόρειον Οξ. -- χόριον (EH, al. manu w) JO, Zwing. in marg., 
Mack. - χορίον Lind.-ywpioy vulg.-ô pro δὲ CE. -- εἰς CE. — * αὐξουμένη 
Cief.—oùdrén (ξ. - ταύτῃ vulg.— 1 τὸ CHKOËx, Zwing. in marg,, Lind., 
Μδοῖ. -- τὸ om. vulg.—xoi τὸ πυχνὸν ξ. -- ἐς pro ὡς 0. -- πρὸς (quater) pro 
ὡς CE. — καὶ τὸ ἀραιὸν ξ. -- καὶ τὸ ὑγρὸν ξ. --- " ἐς CHix, Lind.-eis vulg.— 
χόρην GC. -- συγγενὲς C, Mack. -- ὧν (ξ. --- "3 χαὶ om. (, -- ὅσα CHJKeËr.- ὑπὸ 
(bis) pro ἀπὸ Οξ. -- ἐγένετο om. CE. 
TOM. VII. 32 


498 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


τὦω ᾿ Ὁ , \ 
ὅσ᾽ ἀπὸ πυχνῶν ἐγένετο πυχνά ἐστι, χαὶ ᾿ὅσα ἀπὸ δγρῶν ὑγρά᾽ καὶ 
\ 22 EE « La 
τἄλλα χατὰ τὸν αὐτὸν λόγον γίνεται ἐν τῇ αὐξήσει. Καὶ τὰ ὀστέα 
\ - \ \ = 
σχληρύνεται "ὑπὸ τῆς θέρμης πηγνύμενα " χαὶ δὴ χαὶ διοζοῦται ὡς 
no, à μ ἌΣ 5 - “ \ A # Er: ὶ \ 
évôpov' xal ἀρθροῦται ἄμεινον καὶ τὰ εἴσω τοῦ σώματος καὶ τὰ 
ἔξω: χαὶ ἥ τε κεφαλὴ γίνεται ἀφεστηχυῖα ἀπὸ τῶν ὥμων, χαὶ οἵ 
7 A € 1 JA -- 7ὔ \ A J S / 
βραχίονες καὶ οἵ πήχεες ἀπὸ τῶν πλευρέων " καὶ τὰ σχέλεα διίσταται 
= τω L - - 
ἀπ᾽ ἀλλήλων " χαὶ τὰ νεῦρα ὅἐπαΐσσεται ἀυφὶ τὰς φύσιας τῶν ἄρ- 
θρων χαὶ αὐτοστομοῦται" χαὶ À ᾿ δὶς καὶ τὰ οὔατα ἀφίσταται ἐν τῇσι 
\ / à \ EN τος 
σαρξὶ καὶ τετρήνεται * χαὶ οἱ ὀφθαλμοὶ ἐμπίπλανται ὅ ὑγροῦ καθαροῦ 
\ A 29 ον τ , « Là , 2 \ \ 4 
χαὶ τὸ αἰδοῖον δῆλον γίνεται ὁκότερόν ἐστι" χαὶ τὰ σπλάγχνα διαρ- 
τ a \ \ ω 3 
θροῦται ” χαὶ δὴ χαὶ τοῖσιν ἄνω τὴν πνόην ποιέεται τῷ TE στόματι 
τ Δ Ἐν - LA 
καὶ τῇ ῥινὶ, καὶ ἥ τε χοιλίη φυσῆται, χαὶ τὰ ἔντερα χαταφυσώμενα 


ΘΕΣΣ 


χατὰ 5 τὸ ἄνωθεν ἐπιλαμόάνει τὴν διὰ τοῦ ὀμφαλοῦ πνοὴν χαὶ ἀμαλ- 


7 NOM \ LA «Ἂχ , Ἂν “- ’ \ “- 
δύνει, χαὶ ἐς τὸν χύσσαρον 0006 γίνεται ἅπὸ τῆς χοιλίης καὶ τῶν 


LA 4 \ Ü ’, NI LA - 
ἐντέρων ἔξω Txut ἐς τὴν χύστιν δδὸς ἔξω. Τουτέων δὲ διαρθροῦται 


τω ἊΣ J Ἂ / \ 
ὑπὸ τῆς nvons ἕχαστα᾽" φυσώμενα ὃ γὰρ διίσταται ξύμπαντα κατὰ 
LA \ \ 2 , 2" / Le 4 î \ 
συγγένειαν. Kat γὰρ ei θέλοις αὐλίσχον προσδῆσαι πρὸς χύστιν, χαὶ 
\ “ - = \ “ὡ 
διὰ τοῦ αὐλίσχου ἐμόαλεῖν ἐς τὴν χύστιν γὴν τε χαὶ ψάμμον καὶ 
\ -- x Ὁ 
μολίόδου χνήσματα λεπτὰ, χαὶ ὕδωρ ἐπιχέας ϑφυσὴν διὰ τοῦ αὐλί-- 
- A “ “ ον 
σχου, πρῶτον μὲν ἐχεῖνα ἀναμεμίξεται τῷ ὕδατι, ἔπειτα δὲ χρόνῳ 
LA [24 J © Ν 
φυσώμενα ἐλεύσεται ὅ τε μόλιδδος 3) ὡς τὸν μόλιδδον χαὶ À ψάμμος 
\ , \ - \ CA # ἘΣ 
ὡς τὴν ψάμμον χαὶ À γῇ ὡς τὴν γῆν καὶ ἤν τις αὐτὰ “ αὐανθῆναι 
SAR \ ROUE A! ΄ LA ΤΕ CT 4 = NW, Ν ἂν 
ἐάση χαὶ περιῤῥήξας τὴν χύστιν σχέψηται, εὑρήσει αὐτέων τὸ ὅμοιον 
“ 4 - 
12èç τὸ ὅμοιον ἐληλυθός οὕτω δὴ χαὶ À γονὴ καὶ 1 ἢ σὰρξ διαρθροῦτα:, 
\ y 4 5 MT € D: € χε" Ὁ “»,] 
καὶ ἔρχεται ἕχαστον ἐν αὐτῇ τὸ ὅμοιον ὡς τὸ ὅμοιον. Ταῦτα δέ μοι 
τ Υ͂ 
ἐς τοῦτο εἴρηται. 


18. Καὶ γέγονεν ἤδη παιδίον χαὶ 126 τοῦτο ἀφιχνέεται, τὸ μὲν 


1 σ᾽ Lind., Μδοκ. -- τῆσιν αὔξησι (sic) Οξ.-- 6. pense que cela doit se 
lire τῇ συναυξήσει. ---- ἀπὸ (ξ. -- πυγνήμενα (. -- ὀζοῦται CE. - δένδρεον CE. 
En, ἄμεινον vulg.—ëtt om. (ξ. -- ίγνετα: ξ, -- διίστανται ΕΗΡ΄π. --- 3 ἑλίσ- 
σεται C, Zwing. in marg., ΜδοΚ. --ἐλίσσετα! ξ, - φύσηας C.- ῥὶν CE. — “ χαὶ 
om. (.-- ἀφίστανται EHIJKOeP'r.-rerpaiveror (ξ.-- τρήνεται 9.---- ὑγροῦ... 
γίνεται om. (H, restit. al. manu) 1. -- ὁπότερον Οξ. -- ὁπότερόν ἐστι ὁχότε- 
ρόν ἐστι (sic) Ἐπ. - σπλάχνα (. -- φυσῆται CE -- φυσᾶται vulg.—6 τὰ CE. -- 
τροφὴν pro πνοὴν (. -- χύσαρον ΟΕ ἔπ. -- πρῶχτον (E, supra lin.) P'.— 
τ χαὶ,... ἔξω om, (ξ. -- τουτέων (ξ. -- τούτων vulg. — ὃ μὲν γὰρ C, Zwing. in 
marg.-pèv legit Mercur. ex vet. cod. --διίστανται δε.-- σύμπαντα Mack.- 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 499 


l'accroissement. Les os durcissent par la chaleur qui les coa- 
gule. Le produit se ramifie dès lors comme un arbre; le dedans 
du corps et le dehors s’articulent mieux. La tête se détache 
des épaules; les bras et les avant-bras, des côtés. Les jambes 
se séparent l’une de l’autre. Les nerfs se jettent autour des 
jointures et s’abouchent entre eux. Le nez et les oreilles se 
détachent dans les chairs et se perforent. Les yeux s’emplissent 
d’un humide pur. On reconnaît de quel sexe sont les parties 
génitales. Les viscères s’articulent. Aux parties supérieures , 
il y a respiration par la bouche et par le nez; le ventre s’em- 
plit d’air, et les intestins , soufflés par en haut, ferment la res- 
piration venant de l’ombilic, et la détruisent. Une voie exté- 
rieure se fait pour le ventre et les intestins à l’anus; et une 
voix extérieure pour la vessie. Chacune de ces parties s’arti- 
cule sous l’action de la respiration ; toutes, étant soufflées , se 
détachent suivant l’affinité. En effet, attachez un tuyau à une 
vessie, introduisez par le tuyau dans la vessie de la terre , du 
sable et des râclures minces de plomb, versez de l’eau et 
soufflez par le tuyau; d’abord toutes ces substances se méle- 
ront dans l’eau; puis, au bout d’un certain temps, grâce au 
souffle , le plomb ira au plomb, le sable au sable, et la terre à 
la terre; et, si, laissant sécher et déchirant la vessie, on exa- 
mine l’état des choses, on trouvera que le semblable est allé 
au semblable. De la même facon s’articulent la semence et la 
chair, et chaque chose y va vers le semblable. Je ne n’éten- 
drai pas davantage là-dessus. 

18. (Le fœtus mâle est formé en trente jours, le fœtus fe- 


πάντα CE.- συγγενέην C.- θέλεις HIJKO.- ἐθέλοις C.- προσδῆσαι πρὸς 
κύστιν OC (ξ, κύστην sine πρός). -- προσδῆσαι τῇ χύστει νυ ]ρ.-- ἐμδαλεῖν bis 
scribitur Η. -- εἰς (ξ. -- χῦστιν Frob.-xviouara CE. --- φυσᾶν EHP'x.- ευ- 
σεῖν 1. -- μίζετα: (sic) pro ἀναμ. (Ὁ. --ἴξεται ἔξ, ---- 1 πρὸς (ter) pro ὡς CE. — 
" ἀῤανθῆναι Η4ΚΟ. -- ἀνανῆναι (Ε΄. in marg. al. manu, at in textu αὐανθῇ- 
ναι) Ρ΄, (Zwing. in textu, αὐανθῆναι in πηδγρ.).-- ἀνεθῆναι: θ΄, Lind.- ἐᾷ L. 
- αὐτέων (ἀξ. -- αὐτῶν vulg. — ὡς CEP'E. -- δὴ om. ΗΚ. -- δὲ CE, — 55) CEHI 
JKO.-# om. vulg.— ἐν αὐτῇ ΟΕ. --ν ἑωυτῇ H, Lind., Mack. --ὸν ὡντῇ vulg. 
-ἐν ἑωυτῶ Κ. -- ἐς pro ὡς π. --- "αὶ ἐς ΟΥ͂. -- εἰς vulg.- Post θῆλυ addit τὴν 
πρώτην RE νυ]σ. -- τὴν πρώτην πῆξιν om. CE. 


500 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
θῆλυ ἐν τεσσαράχοντα ἡμέρησι καὶ δύο τὸ μαχρότατον, ' τὸ δὲ ἄρσεν 
ἐν τριήχοντα ἥυνέρησι τὸ μακρότατον * ὡς γὰρ ἐπιπολὺ ξυμόαίνει 
ἐν τριήχοντα ἡμέρῃσι τὸ μαχρ ς γὰρ μαίνε 
ΕΙ / Led Le ANSE ! A 2. / - 2 ce 
"ἐν τούτῳ τῷ χρόνῳ À ὀλίγῳ μείονι ἢ ὀλίγῳ πλείονι ταῦτα διαρθροῦ .- 
K \ \ 4) / τ ΑΕ τὶ ΦᾺ : \ \ , ce 
σθαι. Καὶ γὰρ À κάθαρσις γίνεται Thor γυναιξὶ μετὰ τὸν τόχον ὡς 
βἐπιτοπολὺ, ἐπὶ μὲν TA χούρῃ ἡμέρησι τεσσαράχοντα χαὶ duo: οὔ - 
# Ἂ 4 A À LA SES ER nn? À ν͵ ἌΝ LL δὰ \ 
τως À χρονιωτάτη " χαὶ τελείη, ἀκίνδυνος δ᾽ ἂν εἴη χαὶ ἐν εἴχοσι χαὶ 
πέντε ἡμέρῃσιν, εἰ χαθαίροιτο" ὅ ἐπὶ δὲ τῷ χούρῳ À κάθαρσις γίνεται 


,ὔ , δ [4 pe \ / LE 7] ὃ ny A 
ἡμέρησι τριήχοντα " οὕτως À χρονιωταάτη χαὶ τελείη, ἀκίνδυνος δ᾽ ἂν 


Ὗ Vs Ν ΄ 2 LA ᾿Ξ Gal € / / 
εἴη καὶ ἐν εἴκοσιν ἡμέρῃσιν, εἰ χαθαϊροιτο΄ τοῦ GE ὑστάτου χρόνου 


ἐλαχίστη χωρέει ἣ κάθαρσις " ἐπὶ δὲ τῇσι νεωτέρῃσιν ἐλάσσοσιν ἣμέ- 
ρησι Ἰχαθαίρεται, ἐπὶ δὲ τῇσι πρεσθυτέρῃσι πλείοσι. Μάλιστα δὲ πο-- 


-» DS , . # 
γέονται af γυναῖκες ἐν τῷ τόχῳ καὶ ἐν τοῖσι ὅλοχίοισιν af πρωτο- 


Ὁ, δι ῖ5 


4 \ , - = / / œ 
τόχοι, χαὶ ai ἐλάσσω τετοχυῖαι τῶν πλείω τετοχυιέων po 


, 40 À€ δὶ , 3 Er το κι / 
πονέονται. A δὲ χαθάρσιες af Ex τοῦ τόχου Thot γυναιξὶ τουτέου 
(7 72 d si “-Ὁ-Ὁ \ CR f Lez Le Ἔ 
εἵνεκα γίνονται, ὅτι ἐν τῷ πρὸ τοῦ χρόνῳ μέχρι τεσσαράχοντα ἧμε 
. , > \ Led F 4 
ρέων χαὶ δύο ἐπὶ τῇ χούρῃ, ἐπὶ δὲ τῷ χούρῳ μέχρι τριήκοντα ÂUE- 
, 23 / Ἢ LES DANS J> “- δι Χ 13 δὲ 
ρέων ἐλάχιστον αἷμα κατέρχεται ἐπὶ τὴν αὔξην τῷ παιδίῳ, τὸ 15 δὲ 
C9 L4 LA - A \ , - 
ἀπὸ τουτέου πλεῖον μέχρι τέκῃ δεῖ δὴ τὴν χάθαρσιν ἀποδοθῆναι ἐν 
τοῖσι λοχίοιτι, χαὶ ἐξιέναι ἔξω κατὰ λόγον τῶν Auepéuwv. Ἀρχὴ δὲ 
/ 1o QT NT 2 COCO / \ Fe - 
γίνεται τοιήδε τῇ γυναιχὶ ἐν τῇ Dirt: ταράσσεται τὸ αἷμα τῇ γυ- 


A ENT λας LIN VERRE D κ᾿ sy 
πάνυ ὕπο τῆς χινήσιος τοὺ παιδίου σθενα- 


. 

To. μαχρότατον om. (ξ. --τρανώτατον pro μαχρ. ἃ, -- Post μαχρ. ad- 
dunt καὶ δύο KO ; χαὶ β EH.- ἐπὶ πλεῖον CE.— Ξ à ἐν ΕΚπ. -- ἢ ὀλίγω πλεῖον 
ἢ ὀλίγω ἔλασσον C. -- ἢ ὀλίγω ἐλάσσω ἢ ὀλίγω πλεῖον ξ. — ᾿ ἐπὶ τὸ πλεῖον 
CE. -- Ante ἐπὶ addunt ξυμθαίνει δὲ CE, Zwing. in marg. -- χόρη HJKOx.-èv 
nu CE, Lind.-xxi οὕτως (H, al. manu) KOX, — f χαὶ CE (H, al. manu) 
KXQ'Ex, Zwing. in marg., Lind.-—xaœi om. vulg.—vteheio K.-— χίνδυνος (17, 
- πέντε εἰ χαθαίροιτο ἡμέραις CE. —  ἐπὶ.... χαθαίροιτο om. 0. -- τοῦ χούρου 
CE. γίγνεται CE. -- ἡμέραις CE. -- τριάχοντα CE. -- χαὶ CEHKXP'Éx, Lind.- 
χαὶ om. vulg.— χίνδυνος (ξ, ----ὐ δ᾽ (ξ, -- χωρέη 11πη6.-- ἣ κάθαρσις ywpéer 
Χπ. — ᾿ χαθαίρονται vulg. -- Je crois qu’on peut, même sans mss., lire xa- 
θαίρεται. -- δὲ om. ΒΗΠ. -- τοῖσι πρεσθυτέροισι ὁ. --- ὃ λοχίησιν Ald., Frob., 
ZLwing.- πρωτότοχοι ΒΗ, --- 9 ai om. (ἃ (H, restit. al. manu). -- ἐλάσσονα CE. 
- τῶν πλείω τετοχυιέων Om, (ξ. -- τετοχυέων H.— 10 αἱ δὲ καθάοσιες (χαθάρ- 
ones Ë) τῆσι γυναιξὶν ἐχ τοῦ τόχου Οξ. -- τοῦ om. Η270. -- τουτέου CE. -- τού- 
τον ν}]5. -- εἵνεχεν ξ, -- ἐν τῶ προτέρω τοῦ χρόνου CE. -- χρόνῳ om. 0. ---! δ᾽ 
H, Zwing., ΕἼΟ]). -- τουτέον (ξ. -- τούτου vulg.—-péyprs ἂν τέχη Εἰ (Η, ἂν 
al. manu) KP'Q'x, (Lind., μέχρι). — 5 δὲ ΟΗΚπ. -- τὸν λόγον νι]. -- τὸν om. 
Οὐ . -- τοιήδε Οξ. -- τοιαύτη νιν, -- τῆσι γυναιξὶ C (H, in marg. al. manu) ἕξ, 
- ὀδύνη CE. -- ὠδίνη 0. - ταράσσεται τὸ αἷμα (ξ. -- τὸ αἷμα ταράσσεται vulg. 


ναιχὶ χαὶ θερμαίνεται 


À 


À 
| 
À 
| 
ἡ 
1 
| 
| 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 501 


melle en quarante-deux. Flux lochial et accidents causés par sa 
suppression; sa raison d’être, c’est qu'il compense le sang men- 
struel qui n'u pas été consommé pendant trente jours pour le gar- 
con et pendant quarante-deux pour la fille, au début de la gros- 
sesse. Suivant l’auteur, le flux lochial dure trente jours pour un 
garcon et quarante-deux jours pour une fille. Les avortements 
montrent que le fœtus mâle est formé à trente jours et le 
femelle à quarante-deux jours , et, d'autre part, l'inégalité | 
de la durée du flux lochial, après garcon ou fille, est ure 
preuve de l'inégalité du temps exigé pour leur formation respec- 
tive.) Voilà l’enfant formé; et à ce point arrivent la fille en 
quarante-deux jours au plus, le garcon en trente jours au 
plus. C’est dans ce terme, un peu plus un peu moins, que 
toutes ces parties s’articulent. En effet, la purification lochiale 
-dure généralement pour une fille quarante-deux jours, c’est 
la plus longue, elle est complète ; mais, terminée en vingt-cinq 
jours, elle serait aussi sans danger; pour un garcon, trente 
jours, c’est la plus longue, elle est complète ; mais, terminée 
en vingt jours, elle serait aussi sans danger. Vers la fin, le flux 
lochial est le moins abondant ; il dure moins de jours chez les 
jeunes femmes, plus chez les femmes plus âgées. Les primi- 
pares souffrent le plus dans l'accouchement et dans les lochies ; 
et celles qui ont eu moins d’enfants souffrent plus que celles 
qui en ont eu davantage. Les purgations subséquentes à l’ac- 
couchement viennent chez les femmes parce que dans les pre- 
miers temps , jusqu’à quarante-deux jours pour la fille, jusqu’à 
trente pour le garcon, très-peu de sang descend pour la 
croissance de l'enfant, et que la quantité, à partir de là, en 
augmente jusqu’à l’accouchement, Il faut que la purgation lo- 
chiale soit correspondante et qu’elle coule suivant le calcul des 
jours. Le commencement est ainsi pour la femme dans les 
douleurs : le sang s’échauffe et se trouble tout à fait par les 


| > Ν " a “ἃ 
--τῆς γυναιχζὸς (ξ, -- τῇ γυναιχὶ om. E (H, erasum al, manu) Κπ. --- 1" πᾶν 
Οξ, Zwing. in ἸΠᾶΓΡ. "-- χινήσιος Hx, Lind,, Mack. -- χινήσεως vulg, = χινήτ 
σήῆος ξ. - παιδὸς C, 


502 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
pñs ἐούσης" ταραχθὲν δὲ, πρῶτον μὲν ἔρχεται fu μετὰ δὲ τὸ παι- 
δίον ἰχὼρ παχὺς αἱματώδης: καὶ ὑφήγησις ἐγένετο τούτῳ, ὥσπερ 
͵ 
ὕδατι ἐπὶ τραπέζης " ἔπειτα "δὲ μετ᾽ ἐκεῖνον ἀνὰ πάσας τὰς ἡμέρας 
΄ 2 c nm 9 , / - 3 \ 
χωρέει à κάθαρσις, ἕως τοῦ εἰρημένου χρόνου, πλῆθος ἀττικὴ χο-- 
τύλη ὅλη δκαὶ ἡμίσεια τὸ πρῶτον, ἢ ὀλίγῳ πλεῖον À ὀλίγῳ ἔλασ-- 
σον, χατὰ λόγον τουτέου μέχρις ἂν λήξη. Χωρέει δὲ αἷμα οἵον ἀπὸ 
ἱερείου, ἣν ᾿ὑγιαίνη À γυνὴ καὶ μέλλῃ ὑγιαίνειν, καὶ ταχὺ πήγνυται" 
δἦν δὲ μὴ ὑγιαίνῃ À γυνὴ μηδὲ μέλλῃ ὑγιαίνειν; χωρέει À κάθαρσις 
ἐλάσσων καὶ εἶδος πονηροτέρη, καὶ où ταχὺ πήγνυται. ὅ Ὧδε δὲ τοῦτο 
Y y 3 \ , Υ̓ 1 75. ε 
ἔχει" ἤν τι À γυνὴ ἐν γαστρὶ ἔχουσα νόσημα ἔχη μὴ ξυγγενὲς ἐὸν τῇ 
λοχείῃ καθάρσει, ἀπόλλυται" ἣν δὲ μὴ ἀποχαθαίρηται ἐν τῇσι πρό- 
σθεν ᾿ἡμέρησιν εὐθὺς ὑγιεινὴ ἐοῦσα εἴτε καὶ un, ἐσσυθὴ δέ οἵ ἣ ὅχά- 
θαρσις, εἴτε ὑπὸ φαρμάχων εἴτε καὶ αὐτομάτη ἐξαίφνης, κατὰ λόγον 
τῶν ἡμερέων χωρήσει ὧν où χωρέει ἐς ἅπαξ ἢν γὰρ μὴ  ἀποκαθαί- 
ρηται τὰ λόχια ἣ γυνὴ, νοῦσος αὐτὴ μεγάλη ἔσται, καὶ χινδυνεύσει 
ἀποθανεῖν, ἣν μὴ μελεδαίνηται ἐν τάχει xal αὖθις αὐτὴ ἐπάγη τὴν 
κάθαρσιν. “' Ταῦτα εἰσενεγχάμην ὧδε διὰ τοῦτο, ὅχως ἀποφήνω ὅτ, 
τῶν παιδίων γίνεται À διάχρισις τῶν μελέων À μαχροτάτη ἐπὶ μὲν 
τω # 2 ! \ Le , 193,..Δ \ ea / z 
τὴ κούρῃ ἐν τεσσαράχοντα χαὶ δυοῖν ἡμέρῃσιν, “ἐπὶ δὲ τῷ χούρῳ ἐν 


τριήκοντα ἡμέρησιν᾽ ἱστόριον À χάθαρσις τῶν λοχίων, ὅτι ἐπὶ μὲν 


‘*Eéw om. (H, restit. al. manu) 7, - Post ἔξω addunt ἔπειτα τὸ παιδίον 
Zwing. in marg., Lind., Mack. -- δὲ om., restit, al. manu H.-voûrov CE. - 
D’après les traducteurs il s’agit de l’eau qui, répandue sur une table plane 
et ne coulant ni d’un côté ni de l’autre, se met à couler si avec le doigt 
on en conduit un peu vers le bord. —20è (ξ, -- δὲ om. vulg.-éxeivo ἃ 
(H, al. manu) ΚΟ. -- om. (Ἐξ. -- ἀττικῆ Frob.- ὅλη C£, Zwing. in 
marg., Mercur. in marg..- ὅλη om. J. — ὃ xaiC, Zwing. in margine, Merc. 
in marg.-uioeux ἕ.-- πλείω vulg.-mhetwv EHIJKO=, Lind., Mack.- 
πλεῖον CE, ΑἸά. -- ἐλάσσω vulg, -é)äcowv ΒΗ ΚΟπ, 11πᾶ. -- ἔλασσον (ξ. -- 
Ante κατὰ addunt καὶ Zwing. in marg.; ἐὸν Mercur. in ΤΠ 6. -- τουτέου CE 
(H, al. manu) ἔπ. -- τούτου γυ]ρ. -- μέχρι λήξει CE. -- χωρέοι ξ. — f ὑγιηρὴ ἢ 
CHKP'('Ex, (Zwing. in marg.), Lind. -- καὶ ἣν μέλλῃ vulg. -- χαὶ μέλλη CE, — 
μέλλει Κ,, -- 5 ἣν.... πήγνυται om. (H, restit. al. manu) 11. -- ὑγιηρὴ à γυνὴ 
CE. dyimon ἢ ἡ x, Lind.-élécowv (ἔπ. -- ἐλάσσω ΗΚ. -- ἐλάττων vulg.- 
πονηρότερον EFGHKOP/Q'x.- πηγνυμένη (ξ.--- ὃ οὕτω (ξ.-- δὲ καὶ Κ.-- τοῦτ᾽ 
Ε. -- ἔχουσα om. Ρ΄. -- ἔχει 1.-- ξυγγενὲς EH, Lind.- συγγενὲς vulg.-Ev (ὃν 
pro ἐν C; ἐὸν Εἰ, Η al. manu, ΚΟξπ, Zwing. in marg., Mercur, in marg., 
Mack) τῇ vulg. - λοχίῳ vulg.-doyein CHKéTx.— ? Post ñp. addit ἐν γαστρὶ 
ἔχουσα vulg.- δ᾽ αἱ retranché, sans mss,, ἐν y. ἔχ.» mots qui génent le sens, 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 503 


forts mouvements de l’enfant ; troublé , il sort d’abord; puis, 
après l'enfant , vient une humeur épaisse, sanguinolente, elle 
ouvre la voie à la purgation lochiale (νογ. p. 538, 1. 22) comme 
à de l’eau sur une table (comp. Quatrième livre des Maladies , 
S 51, ën fine); ensuite, après cette humeur, coule chaque jour 
la purgation lochiale, jusqu'au terme indiqué, une cotyle 
_attique (cotyle — 0,27) et demie au début, un peu plus 
ou un peu moins, suivant cette proportion jusqu’à la fin. 
Le sang est comme celui d’une victime si la femme se porte 
bien et doit se bien porter, et il se coagule promptement. Si la 
femme nese porte pas bien etne doit pas se bien porter; la purga- 
tion est moindre eta plus mauvaise apparence ; elle ne se coagule 
pas promptement. Voicicommentvontles choses : si la femmeen- 
ceinte éprouve quelque maladie qui n’ait pas d’affinité avec la 
purgation lochiale, elle succombe ; si dans les premiers jours elle 
n’a pas le flux lochial, soit tout d’abord en santé, soit malade, et 
qu’ensuite le flux fasse éruption, soit par les remèdes, soit 
spontanément , il procédera proportionnément au nombre de 
jours où il n’a pas marché. Dans le cas où la purgation lochiale 
ne se fait pas, il en résulte une grave maladie et danger de 
mort, si la femme n’est pas soignée hâtivement et si on ne ra- 
mène pas le flux. J’ai amené ces détails afin de montrer que, 
chez les enfants, la distinction des parties s’opère au plus tard pour 
la fille en quarante-deux jours, pour le garcon en trente; cequi 


et qui ont été répétés, à tort, de la ligne précédente. La note suivante 
montre que cette phrase a, dans certains mss., beaucoup souffert des co- 
pistes.—xai om. (ξ. -- ἐπεσσυθῇ Zwing. in marg. -- ἐσπυθῇ (sic) FGH.-1] 
faut remarquer ce subjonctif avec l’augment , que je n’ai pas changé, les 
mss. étant unanimes; νου. Matthiæ, au mot σεύω. --- " Post 440. addunt εἴτε 
ὑγιεινὴ ἐοῦσα εἴτε τῶ (χαὶ pro τῶ ΟἹ μὴ εὐθὺς μὴ ἴοι (ἴοι om. À) à κάθαρσις 
E (H, ἃ]. manu in marg.) ΚΟ. -- εἴτε ai ὑπὸ E (H, al. manu) ΚΟπ. -- Ante 
φαρμ. addit τῶν al, manu Η. --- 9 ἀποχαθήρηται Ἐπ. -- καὶ τὰ CE. -- ἢν δὲ μὴ 
θεραπεύηται μελεδαίνηται 0. -- Ιἢ marg. al. manu γέγρ. χαὶ μελεδονέηται, 
et θεραπεύηται, ἐπιμελῆται Η. ---- ") χαὶ αὖθις αὐτῇ ὑπάγει ( (ξ, αὖτις).-- χαί 
τις αὐτῇ προσήχουσαν ἐπάγῃ νιιρ.--τὴν om. ξ. ---"! ταῦτα à L, Lind., 
Mack. -- εἰσηνεγχάμην C. -- ὅπως Ηπ. -- ἀποφανῶ CE. — 12 ἐν L.- fuéprou.…. 
dvotv om. Οδξ, -- ἱστόρια ΑἸα. -- ἱστόριον δὲ E (H, al, manu) Κθπ.--λου- 
χίων Ald., ΕτΤΟΡ. -- γίνεται om, K, 


504 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


2 LA L 2 , A ὃ - 7 : (ee \ SA Lord 
Th χουρη γίνεται EV τεσσαρᾶάχοντα χαι OUOLV ἡμέρῃσιν, ἐπι OE τῷ 


χούρῳ ἐν τριήκοντα ἡμέρῃσιν ἣ χρονιωτάτη. Μέλλω "δὴ τὸ δεύτερον 


k 
νῦν ὀνομάζειν σαφηνίης ἕνεκα᾽ φημὶ γὰρ ἀνταποδίδοσθαι, ὅτι ἐν 
- Ὁ - , T * ν ὦ 
τῇσι μήτρησιν ἐνεούσῃ τῇ γονὴ ἐλάχιστον αἷμα ἔρχεται ἀπὸ τῆς γυ- 
ΩΣ , 

γαικὺς ἐπὶ τὰς μήτρας θῆλυν γονὸν ἐχούσης ἐν τεσσαράχοντα "χαὶ 

- Ὁ Ὁ 14 
δυοῖν ἡμέρῃσιν " ἐν γὰρ ταύτῃσι διαρθροῦται τὰ μέλεα τῶν παιδίων " 
55 ΤΣ ΚΟΝ 4 τω / 2 ὶ Ὁ ΕΝ NE + ab NS NAS 
ἀπὸ δὲ τούτου τοῦ χρόνου ἐπὶ πλεῖον ἔρχεται τὸ αἷμα " ὅχαὶ ἐπὶ τῷ 

΄ / MG GR τε τς ς ΄ κ᾿ , o 
χούρῳ πάλιν κατὰ λόγον τῶν τριήκοντα ἡμερέων ὧδε ἔχει. “Ἕτερον 
ψιν , EN σ mars RES E À θέ F Ὁ [4 Le € € 
ἱστόριον τόδε, ὅτι ταῦτά ἐστιν ἀληθέα " τῇσι πρώτησι τῶν UE 
6 


δ 
ὃ 
οέων ÉXOTAY ἣ γονὴ ἐς τὰς μήτρα ἔση, ἐλάχιστον αἷμα ἔρχεται 
ρέων ὅχό ἢ γονὴ ἐς τὰς μήητρᾶς “πέσῃ; ἐλαχ ol 
ὌΝ ΚΟΥ ὦ » \ tr » δὲ 3 ἢ Ve A2 oi 20 + 
ἀπὸ τῆς yuvatxoc ἐς τὰς μήτρας, ἔπειτα δὲ ἐπὶ πλεῖον" ei γὰρ ἀθρόον 
χαὶ πολὺ ἔλθοι ἐς ἅπαξ, οὐκ ἂν δύναιτο ἣ γονὴ πνοὴν ἔχειν, ἀλλ᾽ 
ἀποπνιγείΐη ἂν τοῦ αἵματος ἰόντος πολλοῦ. Ανταποδίδοται 1δὲ ἐν τῇ 
, ΕῚ F LA \ « A nd ! 3 Ὁ 
χαθάρσει τοὐναντίον" χωρέει γὰρ ἣ χάθαρσις τῶν λοχίων ἐν τῇσι 
4 - ς 7 Ῥ 5 DIAIU ΑΝ Ir c à 4 
πρώτησι τῶν ἡμερέων πλείστη, εἰτα ἐπ᾽ ἐλάσσω, ἕως ἂν λήξη. 
\ SN - ἽΝ ἊΣ Ξ -Ὁ πὰ ΡΒ LA gi 
Πολλαὶ ὃδὲ γυναῖχες ἤδη διέφθειραν χοῦρον ὀλίγῳ πρόσθεν τριή 
€ / τ ν > / Ξ , Lg A 24 
χοντα ἡμερέων, χαὶ ἄναρθρον ἐφαίνετο᾽ ὁχόσα δὲ ὕστερον À ἅμα 
9 _ 7 cc? s , Ε 7, 1 5 ἀετὸν Eee 
τῆσι τριήκοντα ἡμέρησι, διηρθρωμένα ἐφαίνετο ἐόντα " καὶ ἐπὶ τῇ 
΄ \ ’ “- 2 \ o7/ € 7, 10 ᾿ 
χούρῃ χατὰ λόγον τῶν τεσσαράχοντα χαὶ δύο ἡμερέων, “ δχόταν 
διαφθαρῇ νεται ἣ διάορθρωσις τῶν μελέων ἤν τε πρόσθεν φθαρὴ 
οθαρῇ, φαίνεται ἣ διάρθρωσις τῶν μελέων" ἤν τε πρόσθεν φθαρῇ 
τὸ παιδίον Av τε ὕστερον, ὧδε φαίνεται χαὶ λόγῳ χαὶ ἀνάγκη: ἣ 
Ξ σ᾽ ρον; h ΟΣ ὙΧΉ": 


SN / > D SA \ - , Ξὶ 4 \ 9/ , 
διάρθρωσις εουσᾶ, ETL μὲν τῇ χουρὴ ἐν τεσσαρᾶχοντα χαι OUO ÂUE- 


LL, 


\ δε , 4 / \ 
pnoiv, ἐπὶ δὲ τῷ χούρῳ ἐν Towxovta” ἱστορέουσι γὰρ at " ἐξαμ.- 


͵ 


“- Ὁ - / 
δλώσιες τῶν παιδίων καὶ τῶν λοχίων at χαθάρσιες. Αἴτιον δέ ἐστιν 
εἰ 3 _ A 
ὅτι τὸ θῆλυ πήγνυται ὕστερον xal PÜtmop0poürur, ὅτι À γονὴ ἄσθε- 

LA 5 \ A LC "4 -Ὁ , À y - À EL 7e ι 
γεστέρη ἐστὶ χαὶ δγροτέρη τῆς θηλείης ἢ τοῦ ἄρσενος" χαὶ ἀνάγχη 


\ τ [V4 ΩΝ 
ἐστὶ κατὰ τοῦτον τὸν λόγον ὕστερον πήγνυσθαι τὸ θῆλυ ἢ τὸ “δ ἄρσεν" 


ε Ἐν ἘἙΗΙΚΟΡ’π. -- τριάχοντα ΕΤΟΡ. -- τριήχονθ᾽ CE. --- δὲ CEHKO.- τὸν 
δεύτερον 0.-- νῦν om. O.- ὀνομάζειν νῦν Ε.-- σαφηνείας (.--σαφηνείης ΗΠ. 
- σαφηνίας ξ.-- ὅτε (. -- γονὴν vulg.- Lisez γόνον; voy. 5 1.---.-ὄ, ἡμέρησι ai 
δύο (ξ.--ταύτησι τῇσιν ἡμέρησιν CE (Η, al. manu) KP'Ex.— 5 χαὶ om. (ὐξ, 
- πάλιν om, (ΟΣ. -- ἡμερέων. ὯΩωδε δὲ (δὲ om. CEHKP'E) ἔχει ἕτερον (addunt 
δ᾽ EHKOr) ἱστόριον τοιόνδε (τόδε CEHIJKP'Q'E) vulg.-radr’ ἀληθέα ἐστὶν 
CE. —6éuréon E (H, al. manu) Kr.- ἐπὶ pro ἐς (ἔξ. -- ἔλθη (ξπ. --- δ᾽ CE. - 
λουχίων Ald., Frob.-eïr’ (ξ. -- ἂν E (Η, al. manu) KOP'x, Zwing., Mack. 
—àv om, vulg.- λήξει CE. —5 δ᾽ ἤδη γυναῖχες (ξ. -- ὀλίγον Η. -- τριήχονθ᾽ CE, 
— " τῆήσι om. G, ΑἸα. -- τριήχοντα.... χαὶ om, K.— 1° ὁκόταν γὰρ E (Η, al, 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 505 


le prouve c’est que le flux lochial dure au plus quarante-deux 
“ jours pour la fille, et trente pour le garcon. Maintenant, je 
vais pour plus de clarté répéter la chose : je dis qu’il y a cor- 
respondance , parce que , la semence étant dans les matrices, 
très-peu de sang vient, pendant quarante-deux jours, de la 
femme ayant un produit féminin; c’est dans ce terme que s’ar- 
ticulent les parties des enfants ; à partir de là, le sang vient en 
plus grande abondance; pour le garcon, il en est de même, 
en comptant trente jours. Voici la seconde preuve de la vérité 
de tout cela : dans les premiers jours après l’arrivée de la se- 
mence dans les matrices, très-peu de sang va de la femme à 
l'utérus, puis il en va davantage; si en effet il en venait beau- 
coup à la fois, la semence ne pourrait pas avoir de la respira- 
tion et elle serait étouffée par l’afflux du sang. La correspon- 
dance est inverse dans le flux lochial ; il est le plus abondant dans 
les premiers jours, puis il va en diminuant jusqu’à ce qu'il 
cesse. Il est arrivé bien des fois que des femmes ont avorté 
d’un garcon peu avant trente jours, et le produit était inarti- 
culé ; mais les garcons qui ont été expulsés plus tard ou à 
l'expiration même des trente jours, étaient articulés. Pour une 
fille, quand 1] y ἃ avortement, l'articulation des parties se 
montre réglée par les quarante-deux jours. Selon que le pro- 
duit est expulsé plus tôt ou plus tard, l'articulation apparaît 
ainsi, et en théorie et en fait, pour la fille, en quarante-deux 
jours, pour le garcon, en trente, car les fausses couches et le 
flux lochial en fournissent la preuve. Ce qui fait que le produit 
femelle se coagule et s’articule plus tard, c’est que la semence 
femelle est plus faible et plus humide que la semence mâle; 
nécessairement la coagulation du produit femelle retarde en 
proportion , et par cette raison la purgation lochiale dure plus 


manu) KOP’Q’, Lind.— 1! ἐξαμιθλώσηες (ξ.-- λουχίων Ald., ΕΓΟΡ.--7χαθάρσηες 
α.-- δ᾽ ἐστὶν ξ, --- 12 ἀρθροῦται (.-- ἄρσενος ξ, Gal. in cit. t. XVIT, p. 446. 
- ἄῤῥενος νυ]5.-- τὸ θῆλυ πήγνυσθαι CE. — 15 ἄρσεν CE. -- ἄῤῥεν vulg.- θηλείη 
Εξ. -- θηλείᾳ νυ]ρ. -- γίνεται CE (Η al. manu) KP'x, Zwing. in marg, (post 
ἄρσενι, θ΄, Lind.).-yiveror om, vulg.—à ἐπὶ CE (H, al. manu) Κξπ, Zwing. 
in Mmarg.—éni OM. Υ]ρ, -- τῇ ἄρσενι C, 


306 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
“ (4 LA , d DEN bd 14 Fr 
χαὶ ἣ κάθαρσις χρονιωτέρη τούτου elvexev ἐπὶ τῇ θηλείῃ γίνεται 
C9 5 C4 , 
À ἐπὶ τῷ ἄρσενι. ᾿Αναδήσομαι δὲ αὖθις ὀπίσω ὅθεν ᾿ ἀπέλιπον. 
49. Ὃκχόταν δὲ διαρθρωθῇ τὸ παιδίον, τὰ εἴδεα τῶν μελέων, αὐ- 
, 3 ὰ ,ὕ SL ME 3 , 5.» \ / 
ξομένου αὐτοῦ, τά τε ὀστέα ἐπισχληρότερα "γίνεται, καὶ χοιλαίνε - 
VA \ ε CN = , ’ ἡ “- οὶ 57 ef: 32 
ται" καὶ ταῦτα ὑπὸ τοῦ πνεύματος γίνεται χοῖλα δὲ ἐόντα ἕλχει ἧἐς 
£ \ CE - - es € 4\ Ÿ , Κ Ps / 
ωυτὰ ἀπὸ τῶν σαρχῶν τοῦ αἱμάλωπος τὸ πιότατον. Καὶ χρόνῳ 
διοζοῦται αὖθις τὰ ἄχρα τῶν ὀστέων, ὥσπερ δενδρέου τὰ ἀκρότατα 
᾽ 
ὕστατα ὀζοῦται᾽ οὕτω χαὶ τοῦ παιδίου διίστανται ἀπ᾿ ἀλλήλων οἵ 
δάχτυλοι τῶν χειρῶν χαὶ τῶν ποδῶν. “ Καὶ ἐπὶ δ᾽ αὖ τῶν ἄχρων of 
4 (4 -Ὁ- \ € 7, € 5 , ΄“- 5 
ὄνυχες φύονται" τελευτῶσι γὰρ αἵ φλέδες ai τοῦ ἀνθρώπου πᾶσαι ἐς 
τοὺς δαχτύλους τῶν ποδῶν χαὶ τῶν χειρῶν, χαὶ παχύταται μέν εἶσιν 
ai ἐν τῷ σώματι φλέδες, ὅ αἱ ἐν τῇ χεφαλῇ, ἔπειτα δὲ ἐν τοῖσι σχέ-- 
" EP TS sw NAT ee χε 2 δὲ - \ \ 
εσι χαὶ “ὁ τοῖσι βραχίοσι καὶ rotor πήχεσιν, ἐν δὲ τοῖσι ποσὶ χαὶ 
2 \ Là \ 1 \ CO , sen 
To χερσὶ λεπτόταται καὶ πυχνόταται χαὶ πλεῖσται φλέθες εἰσὶ χαὶ 
- Là \ , \ À -- 8 ὶ 2 , 3 ,. 
νεῦρα λεπτότατα χαὶ πυχνότατα καὶ πλεῖστα, ὅχαὶ ὀστέα ἐλάχιστα 
τῷ μεγέθει" τῶν δὲ χειρῶν καὶ τῶν ποδῶν ἐν τοῖσι δαχτύλοισ!: ταῦτα 
μάλιστά ἐστιν. Ἔχ δὲ τῶν δαχτύλων ἅτε πυχνὰ ἐχόντων ὀστέα 
1) σμιχρὰ καὶ φλέδας καὶ νεῦρα οὕτως, οἵ ὄνυχες φύονται ἐξ αὐτῶν 
λεπτοὶ χαὶ πυχνοί: χαὶ ἀπολαμόάνουσι τῶν φλεδῶν τὰ ἄκρα, ὥστε 
\ 
μηχέτι αὔξεσθαι αὐτὰς μηδὲ 1" προέχειν ἑτέρην ἑτέρης" ὥστε μὴ θαυ- 
΄ g εν 5 ΄ “- ΄ , pis 12 2 \ 
μάζειν ὅτι of ὄνυχες ἐξωτάτω τοῦ σώματος πυχνότατοί εἶσιν, “ἐκ γὰρ 
τῶν πυχνοτάτων εἰσίν. 
20. Ἅμα δὲ τοῖσιν ὄνυξι χαὶ αἵ τρίχες ἐν τῇ κεφαλῇ ῥιζοῦνται" 
ἔχει δὲ ὧδε τὰ ἀμφὶ τῶν τριχῶν τῆς φύσιος " φύονται “μὲν γὰρ μέ- 
γισται καὶ πλεῖσται, ὅχου τοῦ σώματος À ἐπιδερμὶς ἀραιοτάτη ἐστὶ 


καὶ ὅχου À θρὶξ μετρίην ἰκμάδα ἐς τὴν τροφὴν Eye. Καὶ ὅχου ἣ ἐπι- 


1 Ἀπέλιπον CEHJKOr. -- ἀπέλειπον γυ]σ.--ἔτι σχληρότερα E (H , al. manu) 
KOP'x. —? γίνονται EFHJKx.— εἰς ΒΗ. -- τῶν pro τοῦ FG (H, al. manu 
τοῦ) J,- αἵματος ἃ (E, supra lineam).- αἱμάσιος (sic) Codd. mss. ap. Foes, 

.Zwing. in marg.—Epoi δοχεῖ τοῦ αἵματος in marg. ὃ.-- πιώτατον H, Frob., 
Zwing., Lind. — #xoù in marg. al. manu H.- χαὶ om. vulg.- αὖ τῶν CEH. 
- αὐτῶν τῶν (τῶν om. Ëx) vulg.—è: CH, Lind.—eis vulg.—r@v χειρῶν καὶ 
τῶν ποδῶν π. --- 5 χαὶ αἱ CEFGHIJKOËx , Ald., Zwing. in marg.- τῆσι C. 
- δὲν τοῖσι CJ. — 7êv τοῖσι (. ---  καὶ.... μεγέθει om. C (E, restit. al. manu) 
ἔπ, Post μεγέθει addunt xai πυχνότατα χαὶ πλεῖστα (H, alia manu) K. 
—* καὶ pro ἐν CIJ,— 1 Ante σμικρὰ addunt καὶ E (H, alia manu) KOP'(, 
Lind., Νίδοκ. -- οὕτως. Οἱ à ôvuyes Lind., Mack. — " προσέχειν ὅ. - ἔξω- 
θεν E (H, alia manu) ΚΟπ, --- " ἐχ,ννν εἰσὶν om, ( (H, restit, al, manu) 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 507 
longtemps pour la fille que pour le garçon. Je reprends le fil 
de mon discours là où je l’ai laisse. 

49. (Suite du développement de l'enfant. Formation des os. 
Formation des veines qui sont conçues comme allant en diminuant 
de grosseur de la téte aux doigts des pieds et des mains ; voy. 
la-dessus t. 1, p. 215. Formation des ongles.) Quand l'enfant est 
articulé, les formes des membres, à mesure qu’il croît, devien- 
nent plus fermes, les os durcissent etse creusent; cela se fait par 
le souffle. Étant creux, ils attirent à eux, hors des chairs, la par- 
tie la plus grasse du sang. Plus tard, les extrémités osseuses se 
ramifient de nouveau , comme se ramifent les dernières extré- 
mités d’un arbre. Ainsi, chez l’enfant, les doigts des mains et 
des pieds se détachent les uns des autres. Derechef, les ongles 
se produisent au bout des doigts ; car toutes les veines du corps 
finissent aux doigts des pieds et des mains; les plus grosses 
sont dans la tête ; les plus grosses ensuite dans les jambes, dans 
les bras et les avant-bras ; dans les pieds et les maïns sont les 
plus déliées, les plus serrées, les plus nombreuses, ainsi que 
les nerfs les plus déliés, les plus serrés et les plus nombreux, 
et les os les plus petits. Voilà comment sontles doigts des mains 
et des pieds. De la sorte , les doigts , ayant un grand nombre 
de petits os, veines et nerfs, donnent naissance aux on- 
gles minces et serrés, qui embrassent les extrémités des veines, 
de sorte que celles-ci cessent de s’accroître et ne proéminent 
pas l’une sur l’autre. Ainsi l’on ne doit pas s'étonner que les 
ongles, qui sont à la dernière extrémité du corps, aient tant 
de densité ; ils proviennent de ce qu’il y ἃ de plus dense. 

20. (Formation des cheveux et des poils. Pourquoi les eunru- 
ques ne deviennent pas chauves. Pourquoi les cheveux blanchis- 
sent.) En même temps que les ongles, les cheveux s’enracinent 
dans la tête. Voici ce qu'il en est de la nature des poils : 
Ils viennent les plus longs et les plus abondants là où lépi- 
derme est le plus lâche et où le poil a une humidité modérée 


Lô, — 3 ἄγω (H, ἅμα al, manu) 10. --- " μὲν om, Cée— icyer Cée= 
ὅπον x. 


508 DE LA NATURE DE L'ENFANT, 

δερμὶς ὕστερον ἀραιὴ γίνεται, 1ἐχεῖ χαὶ ὕστερον af τρίχες φύονται, 

2? - , ἐπ νιν. \ δῇ Y σ \ 02 / 

ἐπί τε τῷ γενείῳ χαὶ τῇ ἥδη xa εἴπου ἄλλοθι. Ἅμα γὰρ τῷ γόνῳ 

γινομένῳ À σὰρξ ἀραιὴ γίνεται χαὶ À ἐπιδερμὶς, χαὶ τὰ ἐφλέδια 

στομοῦται μᾶλλον À ἐν τῷ πρὶν χρόνῳ" παιδὶ γὰρ ἐόντι λεπτῶν τῶν 
μ μ "πρὶν XPOVE γὰρ 

φλεδίων ἐόντων, οὖκ ἐχχωρέει δι᾿ αὐτῶν À γονή" χαὶ τῇσι παρθέ- 

Al Ὁ LA æ A , LA 1 eo , 
γοισι περὶ τῶν χαταμηνίων οὗτὸς λόγος" ἅμα δὲ ὁδὸς προσγίνεται 


καὶ τοῖσι χαταμηνίοισι xal τῇ yo" καὶ τριχοῦται À ἥδη τοῦ παι- 
δὲ \ _æ θέ Ὰ ΕἸ ΩΣ τ 2 Se 1 Lk VERRE, τς, \ d 

ὃς καὶ τῆς παρθένου, ἀραιῆς τῆς ἐπιδερμίδος * γενομένης" χαὶ ἅμα 
ἡ θρὶξ ἰχμάδα μετρίην ἐς τὴν τροφὴν ἔχει χαὶ οὐχ ἐλάσσονα. Οὕτω 
δὲ ὅχαὶ ἐπὶ τοῦ γενείου τοῦ ἀνδρὸς ἔχει" ἀραιὴ γὰρ γίνεται À ἐπι- 

ΩΣ - τ᾿ Je. | 

depuis, χωρεούσης δ ἐς αὐτὴν τῆς ἰχμάδος ἀπὸ τῆς κεφαλῆς" ἅμα μὲν 
γὰρ καὶ ἐν τῇ λαγνείη, ἅμα δὲ χαὶ ἐν τῷ μεταξὺ χρόνῳ À θρὶξ με- 
τρίην ἔχει τὴν ἰκμάδα ἐς τὴν τροφὴν τότε μάλιστα, δχόταν 6 χρόνος 
- LA - τὰς τ ΚΑ. τ “- 14 2 τ 14 

ἐγγένηται τῷ ὑγρῷ ἀπὸ τῆς χεφαλῆς χαταύαίνοντι ἐν τῇ λαγνείη, 
- , ET 2 CL \ LUE sy Κῶ ai > τ 

ἀπεχόντων τῶν στηθέων, ἐπὶ τὸ γένειον. SEnurntov δὲ ὅτι ἐν τοῖσιν 
ἀραιοτάτοισι τῆς ἐπιδερμίδος φύονται αἵ τρίχες" εἴ τις ἐθέλοι ἐπικαῦ- 
σαι τὴν ἐπιδερμίδα xal φλύχταιναν μοῦνον ποιῆσαι χαὶ ὑγιῆναι, 
πυχνὴ γενομένη ἣ ἐπιδερμὶς κατὰ τὴν οὐλὴν τὰς τρίχας οὐχ ἐχφύσει. 


c - - \ Lo 

Οχόσοι δὲ εὐνοῦχοι παῖδες ἐόντες γίνονται, du τοῦτο οὔτε ἡδῶσιν, 

οὔτε γενειῶσι, λεῖοί τε γίνονται ὅλοι, ὅτι ἢ δδὸς τῇ γονὴ οὐχ ἐπι- 
CEE nd 


LEA 5 ENS Δ 5 o > ξύ 40 57 
YEVOUEVAN ουχ αραιοι τὴν ἐπιοέερθιοα επι Tu υμπαντι ὀερματι 


i 

3 λέ) \ CHENE. ren 0 ru (‘4 Ἐ 0 » XL / 

απολελαπται γαρ ] 2906 τῆς V4 VAS; ὥσπερ μ. ι ELONTAL Le) yo TOOTE- 
Si 


11 A € - \ LI L 4 ΄ a \ \ De 
ον. Καὶ αι γυνᾶιϊιχες δὲ λειᾶι γίνονται TO TE YEVELOY χαὶ TO σώμα 
μα, 


el s τ , , ἈΝ \ - € , ; , € x 
ὅτι ἐν τῇ λαγνείη σφέων τὸ ὑγρὸν οὖχ δμοίως κλονεόμενον ὡς τὸ τοῦ 


1 Exet om. Χ. -- χαὶ ὅχου pro ἐχεῖ χαὶ CEFGHIJKOËr, Ald. -- καὶ τῇ ἥδηῃ 
om. Lind.-+roù γόνου γινομένου al. manu H.—?o)é6ex 4. -- φλεδία ἔπ. -- 
στουμοῦται CEHKOËx.- στομοῦνται vulg.- ἐόντι χαὶ τῶν φλεδίων λεπτῶν 
γα], -- ἐόντι λεπτῶν τῶν φλεδίων C (ξ, sine τῶν). -- ἐχχωρέει O,- ἐγχωρέει 
vulg.-ruobévnot Ald., Frob., Zwing. --- Post γονῇ addit τῆσι παρθένοισι 
vulg.- On peut, même sans mss., supprimer ces mots, qui ont été, à tort, 
répétés de la ligne précédente. — γεν. C£.- yiv. vulg.-— ἐς C, Lind:-— εἰς 
vulg. —5 χαὶ ἢ ἐπὶ vulg. - χαὶ ἐπὶ CEHK7. —5 εἰς vulg.— èc CHËx, Lind. — 
7rére δὲ Zwing. in marg., Lind., Mack. -- 6 om. C£,— ἐν τῷ ὑγρῶ E.-àn<- 
χων (ἀπέχον EFGHIJOË, Ald.; ἀπέχοντι non male legi posse videtur, Foes 
in notis) (addunt ἀπὸ CE, H al. manu, KOP'Q'x, Zwing. in marg.) τῶν 
στηθέων vulg.—év τῇ λαγνείη ἐπὶ τὸ γένειον χαὶ ἀπέχοντι ἀπὸ τῶν στηθέων 
Eind. -- ὁχόταν τῷ ὑγρῷ ἐν τῇ λαγνείη ἀπὸ τῆς χεφαλῆς καταδαίνοντι: ἐπὶ τὸ 


1 
> ΄ 


γένειον, Ô χρόνος ἐγγένηται, ἀπέχοντι, τῶν στηθέων Mack. -- Dans ce pas- 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 309 
pour sa nutrition. Aussi, là où l’épiderme devient lâche tar- 
divement , là aussi les poils croissent tardivement, au men- 
ton, au pubis et ailleurs. En effet, au moment où le sperme 
se forme, la chair devient lâche ainsi que l’épiderme, et les 
veines s’abouchent plus qu'auparavant. Chez le garcon, les 
veines sont menues et la semence n’y chemine pas. Il en est 
de même chez les filles pour les règles. La voie se fraye à 
la fois pour les règles et pour le sperme, etle pubis se couvre 
de poils chez le garcon et chez la fille, l'épiderme étant devenu 
lâche, et le poil ne trouvant pour sa nutrition ni trop ni trop 
peu d'humidité. Il en est de même pour le menton de l’homme ; 
l’'épiderme devient lâche , attendu que l'humidité y vient de la 
tête ; en effet, et dans le coït, et dans le temps intermédiaire, 
le poil a une ‘humidité modérée pour sa nutrition; c’est alors 
surtout que le temps arrive pour l’humide, pendant le coit, de 
descendre de la tête au menton, la poitrine étant plus éloi- 
gnée. Voici la preuve que les poils naïssent dans les parties les 
plus lâches de l’épiderme : Si, brülant légèrement l’épiderme 
de manière à faire seulement une phlyctène, on laisse cica- 
triser, l’épiderme, devenu dense à l'endroit de la cicatrice, ne 
produira pas de poils. Ceux qui sont faits eunuques dans l’en- 
fance n’ont de poil ni au pubis ni au menton et sont complète- 
ment glabres, parce que la voie, ne s’étant pas ouverte pour la 
semence, ne rend pas l’épiderme lâche sur toute la peau; en 
effet, la voie de la semence est interceptée comme je lai dit 
un peu plus haut. Les femmes aussi sont glabres au menton et 
au corps parce que, dans le coït, l’humide, chez elles, n’étaut 
pas agité comme chez l’homme, ne rend pas l’épiderme lâche. 


sage altéré, la restitution la plus simple me paraît : ἀπεχόντων τῶν στη- 
θέων. --- σημεῖον Ἐ, -- θέλοι J.- φλυχταῖναν Ἐπ. -- φλυχταίναν ΕΤΟΡ. -- φλύ- 
χτενα 7. -- μοῦνον ΕΣ. -- μόνον νυ ]α. -- ὑγιῆσα: [1η{4. -- τὰς om. Κ. -- ἐχφύσε: 
CE. ἐχφύσεται νυ]δ.-- ἐχφνήσεται K.— * διὰ τοῦθ᾽ οὔτ᾽ ἐδηθῶσιν (sic) (. -- 
τοῦθ᾽ οὔθ᾽ ξ. --ἀραιεῖ (. -- " σώματι Zwing. in marg., Mercur. in marg. -- 
ἀπολέλαπται CIJE.- ἀπολέληπται vulg.-— ἀπολέλειπται EHKOX, ΑἸΑ. --- 
" χαὶ (ξ. -- καὶ om. vulg. - af γυναῖκες δὲ (ξ, -- αἱ δὲ γυναῖχες vulg.- λαγνεία 
E. -- δὲ pro δὴ ξ. 


510 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
- « \ Le 
ἀνδρὸς τὴν ἐπιδερμίδα où ποιέει ἀραιήν. “Οχόσοι δὲ φαλαχροὶ yivov- 
= : - - d'a LA æ 
ται, οὗτοι δὴ φλεγματώδεές εἶσι" καὶ ἐν τῇ χεφαλὴ αὐτέων ἅμα TA 
/ A , C2 
λαγνείη χλονεόμενον χαὶ θερμαινόμενον τὸ φλέγμα, ᾿ προσπῖπτον 
: - - \ A ,ὔ 
πρὸς τὴν ἐπιδερμίδα χαίει τῶν τριχῶν τὰς ῥίζας, καὶ ἐχρέουσιν αἵ 
- 2 χ > 
τρίχες" οἱ δὲ εὐνοῦχοι διὰ τοῦτο où γίνονται φαλαχροὶ; ὅτι σφέων où 
J L4 τ 14 
γίνεται κίνησις ἰσχυρὴ, οὐδὲ θερμα!ινόμενον τὸ φλέγμα ἐν τῇ λαγνείῃ 
Ce “-“ \ τ g 
χαίει τῶν τριχῶν τὰς ῥίζας. "Αἱ δὲ πολιαὶ διὰ τοῦτο γίνονται, ὅτι 
3 μ - Co Le “- LA 
ἐν πολλῷ χρόνῳ διικνευμένου τοῦ ὑγροῦ ἐν τῷ ἀνθρώπῳ, ἀποχρίνε- 
\ 
ται τὸ λευχότατον καὶ πίπτει πρὸς τὴν ἐπιδερμίδα " καὶ À θρὶξ λευ- 
Ὁ pis A 
χοτέρην ἰχμάδα ἕλκουσα ἢ ἐν τῷ πρὶν χρόνῳ λευχοτέρη γίνεται; 
ας - : 
ἐχαὶ ἢ ἐπιδερμὶς, ὅχου αἵ πολιαί εἰσι, λευχοτέρὴ τῆς ἄλλης γίνε- 
- D -Ὁ 14 
ται᾿ Sxut δχόσοι ἐχ γενετῆς πολιόν τι ἔχουσιν ἐν τῇ xEpa}T, κείΐνοι- 
σιν ἣ ἐπιδερμὶς, ὅχου af πολιαί εἰσι, λευχοτέρη τῆς ἄλλης ἐστίν" 
À ὕ ἰᾷ 
ἐχεῖ γὰρ τὸ λευχότατον δγρόν ἐστιν. "ἔχει δὲ καὶ τόδε ὧδε" éxoinv 
ἂν ἡ σὰρξ ἰχμάδα " ἕλχῃ, ἤν τε λευχὴν ἤν τε πυῤῥὴν ἤν τε μέλαι- 
΄ \ \ Ve \ / νὼ 7 5 -- 
γαν, τοιαύτη τὴν χροιὴν καὶ ἣ θρὶξ γίνεται. Ταῦτα δέ μοι ἐς τοῦτο 
εἴρηται, ἘἜλεύσομαι δὲ αὖθις Τὲς τὸ ἐπιλειπὲς τοῦ λόγου. 
21, Ὅταν δὲ 8 δὴ τὰ ἄκρα τοῦ σώματος ϑτοῦ παιδίου 19 ὀζωθῇ ἔξω, 
\ e - ἡ \ e ὮΝ; 29€ 2 / ΔΑ LA \ 
χαὶ of ὄνυχες χαὶ αἴ τρίχες ἐῤῥδιζώθησαν, τότε δὴ χαὶ χινέεται, καὶ 
€ , - - / - \ “ ee “ -“ἷ,οοἱ , 
ὃ χρόνος ἐς τοῦτο γίνεται τῷ μὲν ἄρσενι τρεῖς μῆνες, τῇ δὲ Onhein 
τέσσαρες" ὧδε γὰρ 1 ὡς ἐπιτοπλεῖστον ξυμόαίνει " ἔστι δ᾽ ἃ χαὶ πρό- 
θ - δί / CE J / 12 K , δὲ , θ 
σθεν τῶν παιδίων τουτέου τοῦ χρόνου κινέεται. Kivéerur δὲ πρόσθεν 
Vies 208, c > \ Des. , - ἡλ “ AUAS 4 Δ 
τὸ ἄρσεν, ὅτι ἐστὶν ἰσχυρότερον τοῦ θήλεος" χαὶ “πρόσθεν πήγνυται 
τὸ ἄρσεν, ἀπὸ γὰρ ἰσχυροτέρης καὶ παχυτέρης γονῆς γίνεται. “Οχόταν 


δὲ χινηθῇ τὸ ἔμόρυον. τότε δὴ ἐπισημαίνει χαὶ τὸ γάλα τῇ μητρί" 
Ἢ ἢ ἢ 2 ñ Ἢ 4 


! Ante xp. addunt xai EKX.-xp. πρὸς τὴν ἐπ. om. FG (H, restit. al. 
manu) JO.- Post ῥίζας addunt οἷα δὴ ὡς προσπίπτον πρὸς τὴν ἐπιδερμίδα 
FG (H, erasum al. manu) 110. -- γίγνονται C.—? καὶ ai πολιαὶ Χ.--- ὁ ἔχουσα 
CE. -- λευχοτέρα EH. —  χαὶ om. (H, restit. al. manu) JX.- Ante 6xov ad- 
dit χαὶ μᾶλλον vulg.— χαὶ μᾶλλον om. CE. -- ὅπου CE. — 5 χαὶ.... ἐστὶν om. 
(H, restit. al. manu) ἱ, -- ὅπον π. --- " ἐλέη (sic) C.—ñv τε λευχὴν om. (H, 
restit. al. manu) 1. -- ἤν τε πυρρὴν om. (E, restit. al. manu) π. -- τοιαύτην 
4. -- χροιὰν Ἡ. ---Ἰἴ ἐς ας Lind.-eic νυ]σ. -- ἐπιλιπὲς ὅ. -- ἐπίλειπες Zwing. in 
marg.— ἀπολιπὲς (ξ.-- ἀπόλειπες vulg. (H, al. manu ἀπόλειπον).-- ἀπόλειπον 
0. -- ἀπόλοιπες E.- ὑπόλοιπον Κ. --- ὃ οὖν pro δὴ Gal. in cit. τ. ΧΥ ΤΠ, p. 447. 
— "τοῦ om, J.— " ἐξωθῇ Gal. 1}. -- ὀζεθῇ (sic) 1.-- θηλεία,, al. manu ἡ H. 
-Les mss. ont uniformément ἐῤῥιζώθησαν ; cependant l’usage hippoera- 
tique exigerait ῥιζωθῶσι. --- "! ὡς E (Η al. manu) KOP'Q'x, - δὲ C.-rov- 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. #41 


Ceux qui deviennent chauves sont pituiteux ; dans leur tête , au 
- moment du coiït, le phlegme agité et échauffé se porte à lépi- 
 derme et brüle les racines des cheveux, qui tombent. Mais les 

eunuques ne deviennent pas chauves (Aph., VI, 28) parce qu’ils 

wéprouvent point de mouvement violent ; chez eux, le phlegme 
_-ne s’échauffe pas dans le_coït et ne brüle pas les racines des 
cheveux. Les cheveux blanchissent parce que, l'humide ayant 
longtemps pénétré le corps, la partie la plus blanche se sépare 
et se porte à l’épiderme; le cheveu, attirant une humidité 
plus blanche qu'auparavant, blanchit à son tour ; et l’épiderme, 
là où il y a des poils blancs, est plus blanc qu’ailleurs ; et chez 
ceux même qui de naissance ont quelque endroit blanc en la 
tête, l’épiderme est plus blanc là où les cheveux sont décolo- 
rés ; car c’est en cet endroit que l’humide est le plus blanc. En 
un mot, telle est l’humeur que les chairs attirent, blanche, 
rouge ou noire, telle aussi est la couleur des cheveux. Voilà 
ce que j'avais à dire là-dessus. Je reviens au point où j'avais 
laissé mon discours. 

21. (Quand l'enfant commence à se remuer. Différence entre 
le garcon et la fille. Formation du lait. Comparaison avec un 
cuir imbibé d'huile.) Quand les extrémités du corps de l’enfant 
se sont ramifiées extérieurement et que les ongles et les che- 
veux se sont enracinés, alors l’enfant commence à se mouvoir; 
le temps pour cela est trois mois chez un garcon, quatre chez - 
: une fille; c’est là la règle générale; mais il y ἃ des enfants 
qui se meuvent avant ce terme. Le garcon se remue le premier 

parce qu’il est plus fort que la fille; et il se coagule le premier 
parce qu’il provient d’une semence plus forte et plus épaisse. 

Quand l’enfant s’est remué , alors aussi le lait donne signe chez 

la mère; les mamelles et les mamelons entrent en orgasme ; - 


τέου (H, al. manu) π..-- τούτου vulg. —" γίνεται ὦ - πρόσθεν CE, Zwing. 
in marg.-rowrov vulg.- Post ἄρσεν addit τοῦ θήλεος Zwing. in marg.— 
3 πρόσθεν C (H, al. manu). -- πρῶτον vulg.- Post γίνεται addit τὸ ἄρσεν 
τοῦ θήλεος CE. — χαὶ τὸ γάλα ponitur post δὴ Οξ. -- ἀείρονται al. manu in 
marg. Ἡ, -- αἴρονται vulg. 


9123 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
Η , ν᾽ - 
où γὰρ μαζοὶ ἀείρονται, xat αἱ θηλαὶ ᾿ὀργῶσι" τὸ δὲ γάλα οὐ χωρέει" 
χαὶ Thot μὲν πυχνοσάρχοισι τῶν γυναικῶν ὕστερον τὸ γάλα ἐπιση-- 
/ λον = = ΝΑ 2 4 , 3 EE 
μαίνει χαὶ Ξἔρχεται, τῇσι δὲ ἀραιοσάρχοισι πρόσθεν. ὃ Δι᾿ ἀνάγχην 
δὲ ἦνδε γίνεται τὸ γάλα δκόταν αἵ μῆτραι ὀγχηραὶ ἐοῦσαι ὑπὸ 
ἑ τοιήνδε γίν γάλα ᾿ ὁκόταν ai μῆτραι ὀγχηραὶ ἐοῦσαι ὑπὸ 
τοῦ παιδίου πιέζωσι τὴν χοιλίην τῆς γυναιχὸς, τῆς ὁ δὲ χοιλίης πλή- 
peoc ἐούσης ὃ ἐχπιεσμὸς γένηται, ἀποπιδύει τὸ πιότατον ἀπό ὅγε 
- 02 \ = à Jr 2 ἧς δα. ὧν \ \ 4 aie 
τῶν βρωτῶν χαὶ τῶν ποτῶν ἔξω ἐς τὸ ἐπίπλοον καὶ τὴν σάρχα᾽ ὥσ- 


περ δέρμα εἴ τις ἀλείψειεν ἐλαίῳ πολλῷ καὶ ἐῴη ἀναπιεῖν, καὶ, 


ἐπὴν ἀναπίη, πιέζη τὸ δέρμα,, διαπιδύοι ἂν πιεζευμένου τοῦ δέρμα- 


Υ NOT [94 SA \ Ὁ / \ \ 2 τες χοῦς, (4 
τος ἔξω τὸ ἔλαιον" οὕτω δὴ xat τῆς χοιλίης τὸ πιαρὸν ἐν αὐτῇ ἐχού-- 


--᾿ -Ὁ Ὁ -- ὔ “-. 
σὴς ἀπὸ τῶν βρωτῶν χαὶ τῶν ποτῶν, πιεζευμένης ὑπὸ τῶν μη- 


«, 2 La \ # \ 
τρέων, διαπιδύει ὅτὸ πῖαρ ἐς τὸ ἐπίπλοον χαὶ ἐς τὴν σάρχα. Κὴν 


. 10 À 


3 4 “ LA \ - 5 , “-- Ν» Ὁ ι 
ἀραιοσάρχος EN À γυνὴ; θᾶσσον αἰσθάνεται τῆς διαπιδύσιος " 19 ἣν δὲ 


\ [#4 \ \ 2 AS ve / À , , 
Un ; ὕστερον. Καὶ τὰ ἐν γαστρὶ ἔχοντα XTHVEX, Ὧν μὴ τι νοσέῃ, 


ἜΝ SMS (ον - 11 \ ΤῸ , , o À - € , 
ὑπὸ του αὐτέου πότου “χα! σιτου TIOTEPX γίνεται OLX τουτο ὁμοιὼς 


3 ω »᾿ 
δὲ χαὶ à γυνή. © Ἂ πὸ τοῦ πίονος διαθερμαινομένου xt λευχοῦ ἐόντος 
" À , ἃ \ “ θέ Ὁ CE -Ὁ ἕ 4 ΟῚ 0) Ed. 
τὸ γλυχαινόμενον ἀπὸ τῆς θέρμης τῆς ἀπὸ τῶν μητρέων ἀποθλιβό-- 
ν > \ DECO MER QUES , al "7 Ε 
μενον ἔρχεται ἐς τοὺς μαζούς " χαὶ ἐς τὰς μήτρας δὲ ὀλίγον ἔρχεται 
διὰ τῶν αὐτέων φλεύῶν" τείνουσι 1 γὰρ ἐς τοὺς μαζοὺς χαὶ ἐς τὰς 


μήτρας φλέδια ταὐτά τε καὶ παραπλήσια ἄλλα. Καὶ ὁκόταν ἀφίκηται 


CE 


Ν Ὁ ΄ \ 
1 ἐς τὰς μήτρας, ἰδέην ἴσχει τοῦ γάλαχτος, “ὁ χαὶ τὸ παιδίον ἀπ᾽ αὖ- 
2 ͵ 2 «οἱ PISTE TT ἊΝ ἮΝ ep 
τοῦ ἐπαυρίσχεται ὀλίγον, οἱ δὲ μαζοὶ δεχόμενοι τὸ γάλα ἀείρονται πιμ.- 


πλάμενοι" καὶ OXOTUY τέχῃ, ἀρχῆς κινήσιος ὑπογενομένης, χωρέει 


εἈραιαὶ γίνονται (Εἰ, sup. lin. al. manu ὀργῶσι) (H, al. manu) KOXP'x. — 
? ἐξέρχεται E (H, al. manu &£) ΚΟΡ' ΄,. — ὃ διαναγχάζειν CIE. - χοιλίαν,, al. 
manu ἡ Εἰ. --- δ᾽ ὁχόταν vulg.—6xotay ne peut guère être conservé; je 
pense qu’il faut lire en place δὲ χοιλίης. - ἐχπιεσμὸς E (H, ἐκ al. manu) 
KP'r.-meopo: vulg. -- Υίνεται δ. --ἀποπηδᾷ vulg.-àrontèà C.- Schneider, 
dans son Dict., au mot διαπηδάω, remarque que ce verbe et διαπηδύω 
sont continuellement confondus par les copistes; il recommande de 
prendre le dernier quand il s’agit d'écoulement de liquide ; et il conseille 
cette leçon, en place de διαπηδᾷ, dans Hipp. des Hum., $ 11, t. VI, p. 492; 
ce que j'aurais dû faire ; car la variante de À διαπεῖ εἰ δὲ y conduit. Ici j’ai 
temis partout le verbe πιδύω.--ποιότατον Ald.— 57e vulg.—Je lis γε.--τροφῶν 
pro βρ. FGILO.- ἀναπίειν (.-- ἀναπίνειν E.— 6 ἐπεῖν (sic) (..-- πιέζοι HIJKE. 
τ πιεζέοι (0.-- διαπηδοίη (. -- διαποδοίη (.-- διαπηδοίοι Η. --- Ἴ τῶν om. 0.-- 
διαπηδᾷ vulg. --- " τὸ om. ἔπ. -- πιαρὸν 0.-- ἐς ἃ, Lind.-eis vulg.— ἐς om. 
Ο, - κὴῆν CHKOËx.- κἂν vulg.-etn (. - διαπηδήσιος vulg. -- διαπηδήσεως (. 
— " εἰ C, --’νοσέει Frob., Zwing., Lind., Mack. -- αὐτέον al. manu H,-a- 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 213 


mais le lait ne coule pas. Chez les femmes à chair dense , le 
lait donne signe et coule plus tard; chez les femmes à chair 
lâche, plus tôt. Voici la condition nécessaire qui produit le 
lait : Quand les matrices, gonflées par l’enfant, pressent le 
ventre de la femme, et que cette pression s’exerce sur le ventre 
alors qu’il est plein, la partie la plus grasse des aliments et 
des boissons s’épanche dans l’épiploon et dans la chair. Ainsi 
prenez une peau, oignez-la avec beaucoup d'huile et laissez-la 
s’imbiber ; limbibition faite, comprimez-la, et, sous cette 
compression, l'huile s’échappera de la peau. Il en est de même 
du ventre, qui contient la partie grasse provenant des aliments 
et des boissons ; comprimé par les matrices, il laisse la graisse 
s’épancher dans l’épiploon et la chair. Si la femme est de chair 
lâche, elle ressent plus tôt l'effet de cette transsudation ; sinon, 
plus tard. Et les bêtes deviennent, à moins de quelques mala- 
dies, plus grasses par les mêmes aliments et boissons , quand 
elles sont pleines. Il en est de même de la femme. Le gras 
s’échauffe et blanchit, et la partie qui en a été dulcifiée par la 
chaleur provenant des matrices, se rend dans les mamelles 
par l’action de la pression; il en va un peu aussi dans les ma- 
trices par les mêmes veines; en effet, les mêmes veines et 
d’autres veines analogues se rendent aux mamelles et aux ma- 
trices. Quand ce liquide arrive aux matrices, il a une appa- 
__ rence de lait , et l’enfant en tire quelque profit; mais les ma- 
melles recevant le lait s’emplissent et se gonflent. Au moment 


τοῦ vulg.— i! χαὶ om. 1.-- ἢ pro χαὶ CE (H, al. manu) ΚΟξπ. - πιώτερα HO. 
— " ἀπὸ γὰρ vulg.-yàap om. CEFGHIJKOË, Ald.- τοῦ om. C.— xai om. 
J.-10 om. CEFGHIJKO, Ald.—)evxaivouevov pro y». (E, cum τε post 
deux, et γλυχαινόμενον supra lin. al, manu) XP'Q'.-yaeuxevouevos r.-Post 
γλ. addunt τε (Η, al. manu) K.-6eouñc ΕΤΟΒΡ. -- ἐς (bis) CH, 1184. -- εἰς (bis) 
γὰρ. -- αὐτῶν CE. — yo om. Χ. --ἐς (bis) CHx, Lind.-zi: (bis) vulg. -- 
φλεθία ἔπ. -- ταῦτά τε CH, Mack.- xai om. FG (H, restit. al. manu) J.— 
5 & CH, Lind.-eis vulg. -- ἰδέην ἴσχει om. ὦ (Ε΄, restit. al. manu) FGHI 
ΚΟΧέπ, Ald.- Post γάλ. addit χαὶ ἀείρονται Lind.— Ια χαὶ om. CEFGHIJ 
KOËx, Ald.-+10 δὲ pro χαὶ τὸ Lind.-ëx’ αὐτοῦ Ald.-éraupiszera FG 
(H, al. manu ἐπὶ 1Κ. -- ἐπαυρίσχεται ἀπ᾽ αὐτοῦ ΕΧπ. -- ἀείρονται à (H, al. 
manu in marg.) XP'x, -- αἴρονται vulg.- κινήσηος C, 
TOM. VII. 93 


d14 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 

τὸ γάλα ἐς τοὺς μαζοὺς τούτους, ἣν θηλάζη. "Ἔχει γὰρ οὕτω θη- 
λαζομένοιν τοῖν μαζοῖν εὐροώτερα γίνεται τὰ φλέδια ἐς τοὺς μαζούς" 

Ξεὐροώ δὲ γενόμενα, ἀπὸ τῆς χοιλίης ἕλχοντα Ti ὃν, τοῖν 
εὐροώτερα δὲ γενόμενα, ἀπὸ τῆς χοιλίης ἕλχο ὃ πιαρὸν, τοῖν 

-" 5 Ἃ 
μαζοῖν διαδιδόασι. Καὶ γὰρ ὃ χαὶ ὃ ἀνὴρ ἣν λαγνεύη πολλὰ, εὐροώ- 
᾽, δ LA es “ ΄ \ 4 

τεραὰ γινόμενα τὰ φλέδια μᾶλλον ἐπάγει τὴν λαγνείην. 

22. Ἔχει δὲ καὶ τόδε ὧδε: ἣ τροφὴ χαὶ À αὔξησις τῶν παιδίων 
γίνεται, ἐὅχως ἂν Thor μήτρησιν ἴῃ τὰ ἀπὸ τῆς μητρός" καὶ ὅχως 
ἂν ἡ μήτηρ ἔχη ὑγιείης "ἢ ἀσθενείης, ὧδε χαὶ τὸ παιδίον ἔχει. “Qc 
περ χαὶ τὰ ἐν τῇ YA φυόμενα τρέφεται ἀπὸ τῆς γῆς, καὶ ὅχως ἂν ἡ 
yñ “ἔχη, οὕτω χαὶ τὰ φυόμενα ἔχει ἐν τῇ γὴ TO τε γὰρ σπέρμα 
ὁχόταν χαταύληθῇ Τὲς τὴν γῆν, ἰκμάδος πίμπλαται ἀπ᾽ αὐτῆς" ἔχει 
γὰρ ἐν ὃ 


ἰχμάδος δὲ πλησθὲν τὸ σπέρμα φυσᾶται χαὶ οἰδέει " καὶ ἀναγχάζεται 


αὑτῇ À YA ἰκμάδα παντοίην, ὥστε τρέφειν τὰ φυόμενα" 


εκ - - 1 2 € / d 5 ΄ > - 
ὑπὸ τῆς ἰχμάδος συστρέφεσθαι ἣ δύναμις, À ἐστι χουφοτάτη ἐν τῷ 
7 = APCE NT ag , \ = 
σπέρματι. Συστραφεῖσα δὲ ἣ δύναμις ὑπὸ τοῦ πνεύματος χαὶ τῆς 
9 , 9,,., ΄ € / x , À ἈΠ 5 Sy 
ἰχμάδος, ϑφύλλα γενομένη ῥήγνυσι τὸ σπέρμα χαὶ ἀνατέλλει: ἔξω 
πρῶτον τὰ φύλλα. Ἀνατείλαντα δὲ ᾿ὁχόταν unxëte δύνηται τρέφεσθαι 
Ν ὍΝ CNE IE 2 - / > ΄ 11 τὰ 
τὰ φύλλα ὑπὸ τῆς ἰχμάδος τῆς ἐν τῷ σπέρματι ἐνεούσης, 1) ῥήγνυται 
2 \ A , / ATEN / \ 2 FRS ᾿ξ. 
ἐς τὸ χάτω τὸ τε σπέρμα χαὶ τὰ φύλλα, καὶ βιώμενον ὑπὸ τῶν 
φύλλων μεθίησι τῆς δυνάμιος ἐς “τὸ χάτω, À ἐν αὐτῷ ὑπολείπεται 


διὰ τὴν βαρύτητα᾽ καὶ γίνονται ai ῥίζαι ἐκ τῶν φύλλων διατετα- 


μέναι. “Οχόταν δὲ κάτω βεβαίως διζωθῇ τὸ φυὲν, καὶ τὴν τροφὴν 
1 


JUN 02 - LA 4 EN a , ΠῚ OT 5 " 
ἀπὸ τῆς γῆς ποιέηται, “τότε ἤδη ἠφάνισται πᾶν χαὶ ἀνήλωται ἐς τὸ 


\ À . , e F. , > - ai JA , 
φυὲν, πλὴν τοῦ λεπυρίου, ὅτι στερεώτατοόν ἐστιν, αὖθις δὲ τὸ λεπύ- 


: Θηλαζομένων τῶν μαζῶν EOXP'x.- θηλαζομένω τῶ μαζῶ H. — ? χαὶ pro 
εὖρ. δὲ y. Χ. -- τἱνόμενα ΕΗΟ. -- ὁ καὶ ὃ om. (ξ.-- γίνεται pro γινόμενα CE, 
Zwing. in marg.-ohcéia (. -- καὶ μᾶλλον CE, Zwing. in marg. -- λαγνείαν π. 
— ἰ ὁκόταν ἐν τῇσι μήτρῃσιν ἴῃ (εἴη (, Zwing.) vulg.- ἢ faut lire, je pense, 
ὅχως ἂν τῇσι. -- καὶ om. 0. -- ἔχοι ὁ. -- ὑγίης G. — 5 χαὶ pro ἢ (. -- ὧδε om. FG 
(H, restit. al. manu) 1}. ---- ἔχοι J.- Post ἔχεις addit καὶ τὰ (. --- ἐς CHEx, 
Lind. -- εἰς vulg. --ἰχμάδος τινὸς vulg.-Tivôs om. CE. -- πίμπλαται CEFGHIJ 
ΚΟξ, ΑἸαά, -- ἐμπίμπλαται νυ ]ρ. -- ἀπὸ τῆς γῆς pro ἀπ’ αὐτῆς (Ἐξ. --- "ὃ αὐτῇ 
EH, Μδοκ. -- οἰδέοι ΑΙα. -- οἰδαίει Κὶ -- ἢ pro ἥ π.--- ὃ φῦλλα (. -- γενομένη, 
(ξ, -- γενομένης vulg.— La lecon de G est la bonne; ἰχμάδος doit étre le 
régime de ὑπό. — ἔξω πρῶτον (ξ. -- πρῶτον ἔξω vulg.— " ὅταν 0. --- # Post 
ῥ. addit τε (τε om. EHKx) νυ]. -- τὰ χάτω E (Η, al. manu) Κ. -- δυνάττος 
6. --ὐ τὰ Ε (H, al. manu) ΚΟπ. --- " αἱ E (H, al. manu) KP'Q', Limd., 
Mack. -- αἱ om. vulg.- διατεταμμέναν ΕΗ, -- "ὶ τότ᾽ C.- Post πᾶν addunt τὸ 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. D+5 


de accouchement, le premier ébranlement ayant été donné, 
le lait se rend aux mamelles, si la femme nourrit. Voici ce qui 
se passe : les mamelles étant tetées, les veines qui s’y rendent 
deviennent plus larges ; devenues plus larges, elles tirent du 
ventre la partie grasse qu’elles transmettent aux mamelles. 
Chez l’homme aussi qui se livre beaucoup au coït, les veines, - 
s’étant élargies , attirent davantage la semence. 

22. (L'enfant se développe en raison des matériaux qui lui 
sont transmis par la mère. Excellente comparaison avec le vége- 
tal et la terre. Théorie du développement du végétal par graine.) 
De plus les choses procèdent ainsi : la nutrition et l’accroisse- 
ment des enfants s’opèrent selon qu’arrivent aux matrices les 
substances de la mère. L'enfant, suivant que la mère se porte 
bien ou mal, est dans un état correspondant. C’est ainsi que 
les productions végétales se nourrissent de la terre, et sont 
dans la terre en un état correspondant à celui de la terre. En 
effet, la graine, jetée dans le sol, se remplit de l'humeur qu'il 
contient ; car le sol contient en soi une humeur de toute na- 
ture, de manière à nourrir les végétaux. Remplie d'humeur, 
la graine se souffle et se gonfle. L’humeur force à se conden- 
ser la qualité (δύναμις, comp. pour un emploi semblable de ce 
mot, De l’Anc. Méd., 8. 24) qui est la plus légère dans Ja 
graine. Ainsi condensée par le souffle et par l'humeur, la qua- 
lité devient feuille et rompt la graine. Ce sont les feuilles qui 
lèvent les premières. Il arrive un moment où les feuilles qui 
ont levé ne peuvent plus se nourrir par l'humeur qui est dans 
la graine; alors la graine et les feuilles font éruption par la 
partie inférieure; forcée par les feuilles, la graine envoie en 
bas la partie de la qualité qui est restée dans la graine à cause 
de sa pesanteur ; et c’est ainsi que se produisent les racines 
par l’extension des feuilles. Quand le végétal est solidement 
enraciné par le bas, et qu’il s’alimente de la terre, alors tonte 
la graine a disparu et s’est consumée dans le végétal, sauf 


σπέρμα E (H, al. manu) KOP'Q'r, Lind., Mack. -- ἀνάγωτα: FG, Ald. - αἱ - 
τις CE. - Post 35. addunt ἅπαν E (H, al. manu) KOP'+. 


516 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 

Ar 5 ἄμ JR ὦ ῃ " , 152 A 2y 1 ἐς 
ριον σαπὲν ἐν τῇ γῇ ἄδηλον γίνεται " χρόνῳ ΄ δὴ καὶ ὀζοῦταί τινα τῶν 
/ 2 L4 - σ΄“ νὰ ας Ὁ ,. c ᾿ 
φύλλων. Ἔχ σπέρματος γοῦν ἅτε ἀφ᾽ ὑγροῦ γενόμενον, ἕως μὲν 
€ 3 “À ἥν φῇ, Α 95 “Ῥ € , πὰ « , " 
ἁπαλὸν En καὶ ὑδαρὲς, "ἐς αὔξησιν ὡρμημένον χαὶ ἐς τὸ χάτω καὶ 
2 Pr | 5 οὐ Ὁ x \ - “" Ξ > f) 2 à - τὺ 
ἐς τὸ ἄνω, οὐ δύναται τὸν χαρπὸν ἐχόάλλειν " οὐ γάρ ἐστιν αὐτῷ 
D Das 73 \ \ © x Ja ΒΝ Ὅχό 
δύναμις ἰσχυρὴ χαὶ πιαρὰ,, ἐξ ἧς τὸ σπέρμα συστραφήσεται. ᾿Οχό-- 

ΩΝ συ “4. -Ὁ 4 
ταν δὲ στερεωθὴ μᾶλλον χαὶ ῥιζωθῇ τὸ ἐχπεφυχὸς ὑπὸ χρόνου, τότε 
\ , y RE à Y δὲν \ As DS €. 
Aôn χαὶ φλέδας ἴσχει εὐρείας καὶ ἐς τὸ ἄνω χαὶ ἐς τὸ χάτω᾽ XL 
# τ ὉὉ N LA 
τότε δὴ ἐχ τῆς γῆς ἕλχεται οὐχ ἔτι ὑδαρὲς, ἀλλὰ παχύτερον Hat 
- ’ x Ὁ 4 
πιότερον χαὶ ὁ πλεῖον " τὸ δὴ θερμαινόμενον ὑπὸ τοῦ ἡλίου ἐχζέει ἐς 
Ν᾿ “δὶ \ 267 . x x τὰ SE PR EN ΟΝ. ’ \ ὄν 
τὰ ἄχρα, καὶ γίνεται Χαρπὸς κατὰ TO ξυγγενὲς ἐξ δχοίου χαὶ ἐγένετο. 
Ü A ET AMEL ns À 1» , g d “- ΄ 
Καὶ πολὺς ἐξ ὀλίγου διὰ τόδε γίνετα!ι, ὅτι ἕλκει ἕχαστον τῶν φυομέ- 
« 3. Ὁ δα >. S/ het DUO EUE Sun 183 71 2 \ 
νῶν ἐκ τῆς γῆς δύναμιν πλείονα ἢ ἐξ οὗ ἐγένετο, καὶ "ἐχζέει οὐ κατὰ 
ἕν, ἀλλὰ κατὰ πολλά" ὁχόταν δὲ 6 καρπὸς ἐχζέση, τρέφεται ὑπὸ 
τοῦ φυομένου " ἕλχον γὰρ τὸ φυόμενον ἀπὸ τῆς γῆς τῷ χαρπῷ ἐχδί-- 
δωσιν" 6 δὲ ἥλιος ὅπέσσει χαὶ στερεοῖ τὸν χαρπὸν, τὸ ὑδαρέστερον 
ν΄ πρὸς ἑωυτὸν ἕλκων ἀπ᾽ αὐτοῦ, Καὶ ταῦτα μὲν εἴρηταί μοι περὶ τῶν 
ἐκ σπέρματος φυομένων ἀπὸ τῆς γῆς χαὶ ᾿ τοῦ ὕδατος. 
3. Τὰ δὲ ἐχ φυτευτηρίων, ἀπὸ δενδρέων δένδρεα γίνεται τρόπῳ 
΄ω à : ᾿τὩτ Le 2 = = Ἀ 
τοιῷδε" τρῶμα ἴσχει ὃ χλάδος ἐν τῷ κάτω τῷ πρὸς τὴν γῆν, À ἀπὸ 
“ € su 
τοῦ δένδρου ἐχλάσθη. ὅθεν αἱ ῥίζαι ἀφίενται. Toorw 3 δὲ τοιούτῳ 
θί er « ἘΠ pe he) τὰ ἀπ 5. ἄς 5 1n ΠΣ SA Ter 
μεθίενται " 6xoTav τὸ φυτὸν ϑ τὸ ἐν τῇ γῇ ἐνεὸν ἰχμάδα λάδῃ ἀπὸ τῆς 
- 57 \ ΟῚ \ Ve - en 597 δ \ τ 
γῆς, οἰδέει χαὶ πνεῦμα ἴσχει, τὸ δὲ ὑπὲρ τῆς ἧς οὐδέπω τὸ δὲ 
πνεῦμα καὶ ἢ ἰχμὰς συστρέψασα ἐν τῷ χάτω τοῦ φυτοῦ τὴν δύναμιν, 


ἜΡ- 410» \ ΄ \ r 2» 3 - L 
ξεν ᾿“ἐς τὸ XATW, XAL γίνονται ἐς αὐτοῦ ῥίζα: 


Fa ἦν βαρυτάτη, ἔῤῥ: 


“ὌΝ 
ων 


« \ = x , 4 d ΕῚ - 
ἅπαλαί. “Οχόταν δὲ ἐς τὸ χάτω ET τότε δὴ ἕλχει ἐχ τῆς ῥίζης 


2 


δ \ δ “ὌΝ € _1 1 5 que? 5 4 
ιχυα α XAL OLXOLOUWGL τῷ ὑπὲρ 1 τῆς γῆς £OVTL χαι τοτε αὖθις το 


ἐ Δὲ ΕΡΏ"π, Lind.- Ante τινα addunt ἐς E (H, al. manu).-güwy €. 
- οὖν CÉ.— ἐφ᾽ 1. -- Post γεν. addit ἅπαν θ΄. -- ἕως E (Η, al. manu) KLOP'7. 
- τέως Vulg. -- ὃν pro ἔῃ Zwing. in marg. — * Ante ἐς addunt χαὶ ὦ, Zwing. 
in marg.-éès Ηξπ, Lind.-ei: vulg.-ruusa Ε6.-- πιειρὰ ΕΤΟ)».-- πίειρα vulg. 
-ππιηρὰ Η. -- πίηρα Ex. —° μᾶλλον om., restit, al. manu . -- ἐχπεφυχὸς CE. 
-π-πεφυχὸς τυ]. -- τότ᾽ (ξ. --πιώτερον CO, Frob., Zwing., Lind., Mack. — 
᾿π)ειόνως ΟΣ. -- τὸ δὴ om. CE (H, erasum alia manu) KP” ἍΕ CE 
(H, al. manu) KOP'Q'E, Lind., Mack.—Ex2% vulg.—5èxtés E (H, al. manu) 
KP", Lind., Mack. -- ἐχζῇ vulg. —° πάσσει J.-orepeet E,—?soù om. C.- 
δ᾽ ἐκ ξ, -- φυτευτυρίων Ald.- φυτευρηοίων (sic) (.. --τραῦμα (H, al. manu, 

erat prius τρῶμα) Ο,--ἐν τῷ χατωτάτω πρὸς vulg.—èv τῶ χάτω πρὸς τῶ 
Ἑ (H, al. manu) ΚΟ. -- δὲ om. (ἃ (H, restit. al. manu). -rouôe C5. —"? τὸ 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 517 


l'écorce, qui est la partie la plus compacte; et, à son tour, 
l'écorce, putréfiée en terre, devient invisible. A la fin quelques- 
unes des feuilles se ramifient. Le végétal, né ainsi d’une 
graine, c’est-à-dire de quelque chose d’humide, tant qu’il est 
tendre et aqueux, se précipitant en croissance tant par le haut 
que par le bas, ne peut produire du fruit; car il n’a pas en soi 
une qualité forte et grasse, capable de se condenser en graïne. 
Mais , quand, avec le temps, il a pris plus de consistance et 
qu'il s’est enraciné, alors il a des veines larges et pour le haut 
et pour le bas; et ce qu’il pompe de la terre, cessant d’être 
aqueux, est plus épais, plus gras, plus abondant. Cela échauffé 
par le soleil fait ébullition aux extrémités et devient fruit sui- 
vant l’affinité de ce dont il est produit. Le fruit, de petit, de- 
vient gros parce que chaque végétal attire de la terre une 
qualité plus abondante que ce qui lui a donné naissance. Et 
l’ébullition se fait non par un seul point, mais par plusieurs. 
Ayant fait ébullition, le fruit est alimenté par le végétal; en 
effet, le végétal, attirant hors de la terre, donne au fruit ; et le 
soleil cuit et solidifie le fruit, attirant à soi la partie du fruit la 
plus aqueuse. Voilà ce que j’avais à dire sur les végétaux venus 
de graine par la terre et par l’eau. 

23. (Théorie du développement des végétaux par marcotte. 
Différence de ces deux modes de développement.) Quant aux 
végétaux venus de rejetons, les arbres enfantent des arbres de 
cette facon : la branche ἃ une plaie à la partie inférieure, à 
celle qui est en terre, à l’endroit où elle ἃ été détachée de 
l'arbre, et c’est par là que les racines sont émises. Voici com- 
ment elles le sont : quand le végétal placé en terre prend de 
humeur dans le sol, il se gonfle et ἃ du souffle ; mais ce qui 
est au-dessus du sol n’en a pas encore. Le souffle et l'humeur, 
ayant condensé à Ja partie inférieure du végétal la qualité qui 
était la plus pesante, font éruption par le bas, et il en naît des 
racines tendres. Alors le végétal, prenant en bas, tire de 


om. EHKO, - ἐὸν ΟΟξ. — ἢ ἐς CHër, Lind.- εἰς vulg, - δὴ post ἕλχει CE, — 


" τῆς Ὁ, - τῆς om, vulg, — "2 τότε δὴ vulg, - δὴ om, (ξ, -«αὖτις ξ. = φύλλα E, 


5138 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
ἄνω οἰδέει καὶ πνεῦμα ἴσχει" καὶ ὅση δύναμις ἐν τῷ φυτῷ χούφη 
ἔνεστι, ξυστραφεῖσα, φύλλα ᾿ γινομένη, βλαστάνει, καὶ ἐς τὸ ἄνω ἤδη 
τὴν αὔξησιν ποιέεται χαὶ ἐς τὸ χάτω. Οὕτως "ἐς τὸ ἐναντίον ξυμ- 
θαίνει ἤδη τῶν ἐκ τοῦ σπέρματος γινομένων χαὶ τῶν ἐκ τοῦ φυ- 
΄ \ La À τς r à 2 τῳ Ψ. τὸ 
τευτηρίου περὶ τοῦ βλαστοῦ" πρότερον γὰρ ἐκ τοῦ σπέρματος 
φύλλον ἀνατέλλει, ἔπειτα af ῥίζαι SE τὸ χάτω ἀφίενται τὸ δὲ δέν-- 
ὄρον διζοῦται πρῶτον, ἔπειτα φυλλοῦται * διὰ τόδε, "ὅτι ἐν μὲν τῷ 
σπέρματι αὐτῷ, ἰχμιάδος πλῆθος ἔνεστι, χαὶ ἐν τῇ γῇ παντὶ ἐόντι 
τροφὴ ἔνεστι τὸ πρῶτον τῷ φύλλῳ ἀρχέουσα, ὅθεν τὸ φύλλον θρέ- 
΄ 5 Sie NN es / αὖ ς ἢ > TE 
ψεται μέχρις ‘av διζωθὴ ἐν δὲ τῷ χλάδῳ où γίνεται, οὐ γὰρ γί- 
νεται ἐξ ἑτέρου S66ev τὸ φύλλον τὸ πρῶτον τροφὴν ἕξει, ἀλλ᾽ αὖ- 
τὸς ὃ χλάδος ἐστὶν Τὥσπερ καὶ τὸ δένδρον ἔχει, καὶ τοῦτο ὑπὲρ 
γῆς ἐστι πολὺ, ὥστε οὖκ ἂν δύναιτο ὑπὲρ γῆς ἰχμάδος πλησθῇ - 
var, εἰ μὴ ἐχ τοῦ κάτω μεγάλη τις δύναμις ἐλθοῦσα ro ἄνω ἐχ- 
a / “ 5 LA \ .- A LA s 4 5 \ “ὦ 
δώσει τῆς ἰχμάδος. Καὶ πρῶτον τὸ φυτευτήριον ἀνάγχη ἐστὶν ἑωυτῷ 
τ ὴ LA θ BL A - “ -- (ζ ΕῚ -“ 40 2° 
ροφὴν ποιήσασθαι ἀπὸ τῆς γῆς Thor ῥίζησιν, ἔπειτα οὕτως “ ἀπὸ 
τῆς γῆς ἕλκον ἄνω ἀποδιδόναι, χαὶ φύλλα ὁρμῆσαι εἰς βλαστόν τε χαὶ 
αὔξησιν. 

24. Ὅταν δὲ αὔξηται τὸ φυτὸν, ὀζοῦται ὕπ᾽ ἀνάγχης τοιῆσδε, ἣν 
ἐρέω- δχόταν ἰχμάδος αὐτῷ πλεῖον "' προσγένηται ἐχ τῆς γῆς ἕλχο- 
μένης, πὸ τοῦ πλήθεος δήγνυσιν À ἂν πλείστη ἔῃ, χαὶ ταύτῃ ὀζοῦ- 
τα! τὸ φυτόν. Αὔξεται δὲ χαὶ ἐς τὸ εὖρος καὶ ἐς τὸ ἄνω καὶ ἐς τὸ 

΄ \ / d ᾿ “ Ὁ Ὁ Ὁ \ Led L4 2 
χάτω διὰ τόδε, ὅτι τὸ χάτω τῆς γῆς τοῦ μὲν χειμῶνος θερμόν ἐστι, 
τοῦ δὲ θέρεος ψυχρόν. Τοῦτο δὲ διὰ τόδε ἐστὶν, ὅτι À γῇ ἰχμαλέη 
3 ὶ 43 2 ΄“ CES, = Jo 3 = 3 - , 
ἐστὶν 15ἐν χειμῶνι ὑπὸ τοῦ ὕδατος τοῦ ἐκ τοῦ οὐρανοῦ πίπτοντος χαὶ 

- 13 € Ὁ d L4 - JO Ὁ 5 ΓΝ ὔ 
πιεζεῖται ἐφ᾽ ἑωυτῇ, ἅτε βαρυτέρης ἐούσης τῆς ἰχμάδος πυχνοτέρη 


18€ ἐστιν ὑπὸ τουτέου καὶ οὖχ ἔχει διαπνοὴν οὐδεμίην" οὗ γὰρ Etre 


1 L'ev. (ξ. -- οὕτω ξπ. --- 3 Ante ἐς addit καὶ (, -- ξυμδαίνῃ Zwing.- γενομέ- 
γων CE. --- ἐς CHr, Lind.-eic vulg.— ὅταν pro ὅτι ἐν C.—5ày om, C. 
—5 ὥστε τὸ φ. τὸ πρ. τροφὴν (χαρπὸν FG) ἕξειν EFGHLJK P'x.- φύλλον GC. 
- ὅσπερ Zwing. in marg., Lind.—#%c ἐὸν γυ]ρ. -- ἐὸν om. (, -- δύναμίς 
τις CE. — 9 τὸ (ξπ.-- ἐχδώσοι Κ.-- ἐχδόσει (, --- " ἀπὸ τῆς γῆς om. (.-- ἕλχων 
Ο, - ἐς Lind.— "' γένηται H.— 5 τοῦ χειμῶνος (ξ. -- πιεζεῖται (α --πιέζεται 
vulg, -- ἐούσης CHr. -- οὔσης vulg. — "3 δ᾽ (ξ. -- τουτέου ΕΗΙπ.-- τούτου vulg, 
- οὐδεμίαν CEHJK. — ff ἔνεστιν ἔτι ἑωυτῇ E (ἕως τῇ, x). -Post ἔνεστι ad- 
dunt ἑωυτῇ (H, al. manu) β΄; αὐτῇ Lind., Mack; ἐν ἑωντῇ K,-uéya τὸ 
ἀραιὸν CEFGHLIKOEx, = τὸ ἀραιὸν μέγα vulg, 


| 
| 


bi nés κακὸ κω Ὁ épée du pe à 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 519 


Phumeur par la racine et la transmet à la portion au-dessus 
du sol. A son tour, la partie supérieure se gonfle et a du 
souffle ; et toute la qualité qui, dans le végétal, est légère, s’é- 
tant condensée et étant devenue feuilles, bourgeonne; et dès 
lors la croissance se fait aussi bien par le haut que par le bas. 
Ainsi les choses se passent contrairement pour le bourgeonne- 
ment, dans les végétaux nés de graines et dans les végétaux 
nés de marcotte : avec la graine, la feuille naît d’abord, puis 
les racines sont émises en bas ; avec la marcotte, les racines se 
forment d’abord, puis les feuilles. Voici pourquoi : dans la 
graine même il y a abondance d'humeur; et, comme elle est 
tout entière dans la terre, la nourriture est d’abord suffisante 
pour la feuille, qui dès lors se développe jusqu’à l’enracine- 
ment ; il n’en est pas de même pour la marcotte; elle ne pro- 
vient pas d’un autre qui dès le début puisse alimenter la feuille ; 
mais la marcotte même est comme l’arbre; la partie au-dessus 
du sol est considérable, de sorte que cette partie ne pourra 
s’emplir d'humeur si une force puissante, venant d’en bas, ne 
transmet de l’humeur dans le haut. Et d’abord, il faut que 
la marcotte se procure, dans la terre, de l’aliment à l’aide des 
racines, puis il faut qu'ayant ainsi pompé dans la terre, elle le 
porte en haut , et que les feuilles se développent en germina- 
tion et en croissance. 

24. (Le végétal qui croît se ramifie. La cause en est dans la 
terre chaude en hiver et froide en été. La terre est chaude 
en hiver parce qu’elle est plus dense. L'auteur, établissant que, 
plus certaines substances sont serrées, plus elles s’échauffent, dit 
avoir été témoin d’incendies spontanés dus à cette cause. Voy.sur 
les embrasements spontanés, un mémoire de M. Chevalier, 
dans Annales d'Hygiène, t. XXIX, p. 99.) Le végétal, quand il 
croît, se ramifie par cette nécessité que je vais dire : lorsqu'il 
lui arrive, en surabondance , de l'humeur tirée de la terre, il 
se forme, en raison de la plénitude, une éruption là où il yena 
le plus, et en ce point le végétal se ramifie. Il croit et en gros- 
seur et par le haut et par le bas, parce que la couche inférieure 


520 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
y , dt. \ ΓΙ μὰ \ ΄ - τ τὸ CA 
ἔνεστι μέγα τὸ ἀραιὸν, καὶ διὰ τοῦτο τὸ χάτω τῆς γῆς τοῦ χειμῶνος 
"à ΣΝ \ 14 , \ LA \ 
θερμόν ἐστι. Kat γὰρ À χόπρος l À vevayuévn μὲν εὐθερμοτέρη ἐστὶν 
A > 1 5, y 
δῇ À ἀραιὴ ἐοῦσα, καὶ ἄλλως τὰ μὲν ἰχμαλέα καὶ πεπιεσμένα ὑπὸ 
-- D Mes - , \ 5 / ,ὔ δι - re 
σφῶν αὐτῶν ἐχθερμαίνεται χαὶ ἐν τάχει χάρτα ὑπὸ τῆς θερμασίης 
, #7: 4 τι \ 3 9/. \ τ So 2 3. ΠΝ LU 
συγχαιόμενα σήπεται" οὐ γὰρ δίεισι τὸ πνεῦμα δι’ αὐτῶν, ἅτε πυ- 
χνῶν ἐόντων ἣν δὲ ξηρὰ ἔη καὶ ἀραιῶς κείμενα, πολλῷ ἥσσω θερ- 
# \ LA (4 k ΝΑ \ \ \ \ A "Or 
μαίνεται χαὶ σήπεται. Οὕτω "δὴ χαὶ πυροὶ χαὶ χριθαὶ νοτερὰ ἐόντα 
1 A Δ LA 
χαὶ 5 βεδυσμένα εὐθερμότερά ἐστιν À εἰ ξηρὰ εἴη καὶ μανῶς κείμενα" 
Ν \ .- 
χαὶ ἱμάτια συνδεδεμένα χαὶ χατεσφηνωμένα ἰσχυρῶς δορὶ κατα-- 
/ En À / >. € DAS LUN 5 c ŒA No» 
καίεται! ὑπὸ σφέων αὐτῶν, ὡς ἐγὼ ἤδη εἰδον, ὥσπερ ὑπὸ πυρὸς Èx= 
χαέντα: χαὶ τἄλλα εἴ τις θέλοι ἐνθυμηθῆναι, πάντα ὅσα ᾿πεπίεσται 
(ess 52 res 4 Cher Qi δ Ὁ “«- , ds 20 x 
ὑπὸ σφῶν αὐτῶν, θερμότερα εὑρήσει ἢ τὰ ἀραιῶς χείμενα οὐ γὰρ 
= s ,ὔ x - Ὁ -Ὁ-Ὁ τωὭω 
ἔχει δἀναπνέειν ψυχρὸν ὑπὸ τῶν ἀνέμων. Οὕτω δὲ καὶ τῆς γῆς τὸ 
΄ λ 1 HAE A \ 3 ἐσων gere 2 LA 4 , 
κάτω πλείης ἐούσης καὶ αὐτῆς ‘bo ἑωυτῆς πεπιεσμένης, ἅτε βαρείης 
x “- ai. - / 4 » - 
καὶ πυχνῆς ἐούσης ὑπὸ τῆς ἰκμάδος, ᾿) θερμαίνεται ἐν χειμῶνι" οὐ 
, 3 > LE 20 \ -Ὁ - , 3 Le , ΄ œ 
γάρ ἐστιν αὐτῇ διάπνοος οὐδεὶς τοῦ θερμοῦ" ἀλλ᾽ δχόταν πέση ἐχ 
“- ὯΝ, HN 5. ANS EN 4 2 , 5 GS ν» 3 Ὁ 
τοῦ οὐρανοῦ τὸ ὕδωρ ἐς “αὐτὴν, ὅταν ἀποπνέη ἐν τὴ γἢ ἀπ᾽ αὐτοῦ, 
DINT τ KA TES ER, Ὁ - - 7 ν᾽ ον 2 
οὗ δίεισι πρόσω, ἅτε πυχνῆς ἐούσης τῆς γῆς ἀλλ᾽ À πνοὴ ὀπίσω ἐς 
\ ds “ \ \ Li € \ 4 fig) Ὁ 
τὸ ὕδωρ ἔρχεται. Καὶ διὰ τοῦτο αἱ πηγαὶ θερμότεραί εἶσι τοῦ yet- 
μῶνος χαὶ μέζους À τοῦ θέρεος" ὅτι, ἀποπνέοντος τοῦ πνεύματος, 
SAR É4 2 \ gs [Y4 Le , LE À \ 2 
ὀπίσω ἔρχεται ἐς τὸ ὕδωρ, ἅτε τῆς γῆς πυχνοτέρης ἐούσης χαὶ οὐ 
, 3 € ὦ Ὁ δ Ka À 
ôuetons δι᾿ αὑτῆς τὸ πνεῦμα. Kat τὸ ὕδωρ πολὺ ἐὸν, ἣ av τύχη, 


͵ 


ι ἢν εγχαμένη pro à ν. (.--ὠνεναγμένη ΕΤΟΡ.-- ἠναγχασμένη Gorr.-veva- 
γμένη in textu, in marg. À νεναγμένη vel ἠναγχασμένη Zwing.—"ñ νενυγμένη 
E (H, al. manu in marg.) π.-- vevaouévn Lind., (Mack, sine ).— Voy. dans 
Buttmann, Catalogue des verbes irréguliers, νάσσω et νέω ; la forme véva- 
sua: paraît être la plus usitée ; cependant on trouve aussi νέναχται. De là la 
nécessité de ne rien changer. D’ailleurs, comme on voit, plusieurs de nos 
mss, sont conformes au texte de vulg.—ed0epuotéoa Er.-ed0epuotepos FGJ. 
--ὴ pro ἢ C.-n om. COË, Ald.- θερμασίας π.-- συγχεόμενα (. --- 5 διίεισι 
ΕΤΟΡ.-- δίησι COË. —  ôn Ε'.-- δὲ vulg.— 5 βεδυσμένα (H, al. manu in marg.) 
ΚΟ. -- βεόρεγμένα vulg. -- μανῶς CE.- ἀραιῶς vulg. ---ῦ δορικὰ vulg.- δωριχὰ 
Cëx, Gorr.- δαρικὰ EP'.- Je lis δορὶ, supposant que la syllabe χὰ provient du 
χα qui suit; faute si commune de la part des copistes. Je prends δορὶ dans 
le sens de bâton; on connaît cette manière de lier un paquet avec une 
corde et un bâton.-zataxaiovror Κι.-- ἐχχαέντα om. C.—7 πεπίεκται CHKE. 
- πεπίενται FGJG, ΑἸα.-- πιπιεῦνται et πεπίευται quædam exempl. ap. Foës 
in notis.— 3 διαπνέειν E (H, al, manu) ΚΡ' Ή', [1πα.-- διευπνέειν (sic) π.----ϑ ἐφ᾽ 
(..-- βαρύης (sic) ὃ. — θερμόν ἐστι τοῦ χειμῶνος (π.-- αὐτῇ E (H, al. manu) 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 521 


du sol est chaude en hiver et froide en été. Cet état est dû à 
ce que la terre est humide en hiver par l’eau tombant du ciel, 
et se comprime sur elle-même en raison de la plus grande pe- 
santeur de l’humeur; cela la rend plus dense et lui ôte toute ex- 
piration ; il n’y ἃ plus de grands insterstices, et en conséquence 
la couche inférieure de la terre est chaude en hiver. Voyez en 
effet le fumier entassé : il est plus chaud que quand il n’est 
pas serré. Et, en général, les choses humides et comprimées 
sur elles-mêmes s’échauffent, et bientôt, brülées fortement par 
la chaleur, elles se putréfient; en effet, le souffle ne les pénètre 
pas, puisqu'elles sont denses ; mais, sèches et disposées d’une 
manière lâche, elles s’échauffent et se putréfient beaucoup 
moins. De méme, du blé et de l’orge, humides et entassés, 
sont plus chauds que s’ils étaient secs et gisant sans compres- 
sion. Des étoffes , liées ensemble et fortement serrées à l’aide 
d’un bâton, s’enflamment spontanément, ainsi que j’en ai été 
témoin, comme si le feu y avait été mis. En un mot, pour 
peu qu'on veuille y faire attention, tout ce qui est comprimé 
par soi-même, on le trouvera plus chaud que ce qui est disposé 
d’une manière lâche, car le frais des vents n’y peut pénétrer. 
Il en est de méme de la terre, qui est pleine et comprimée par 
elle-même, étant devenue pesante et dense par l'humeur ; la 
couche inférieure s’échauffe en hiver. Il n’y a pour elle aucune 
expiration du chaud ; et, l’eau y tombant du ciel, quand cette 
eau, dans la terre, fournit des exhalaisons , elle ne va pas loin 
à cause de la densité du sol; mais l’exhalaison rentre dans 
l'eau. C’est pour cela que les sources sont plus chaudes et plus 
abondantes en hiver qu’en été ; le souffle exhalé retourne dans 


Κπ.-- αὐτῆς vulg.- διάπνοος (διάπνεος sic 4) οὐδεὶς (CE, οὐδὲ εἴς) EFGHIJKL 
ΟΡ ἔπ, Ald., Zwing. in marg.- διαπνοὴ οὐδεμία Zwing., Lind., Mack. -- 
διαπνοὴ οὐδεὶς vulg.— 1! ἑωυτὴν FG.-—Post πηγαὶ addit χαὶ à θάλασσα 
γι] ρ.-- χαὶ ἡ θάλασσα om, CE. -- θερμότερα Η. -- μέζους C.- μείζους vulg.—eic 
π. --- " διείσης ἃ (E, emend. al. manu) FGHIK, ΑἸα. -- αὐτῆς CEFGH 
UK , Ald., Frob., Zwing., Lind., Mack. — 15 ἣν pro ἂν FGHIJKO, ΑἸα. -- ἣν 
pro ἂν (. -- τύχοι: EHK.-Post τύχῃ addit τοῦτο δὴ (Hx, sine δή; δὲ pro 
δὴ CFGIJ) vulg, -- τοῦτο δὴ om., restit. al, manu E, -- ῥηγνύει in marg, al. 
manu H. 


522 DE LA NATURE DE L'ENFANT, 
’ -Ὁ 
δήγνυσι χωρέον, καὶ 600v of αὐτῷ ποιέεται εὐρυτέρην ἢ εἰ ὀλίγον 
A \ σ“ τ ΓΝ J 
sin: τὸ γὰρ ὕδωρ ἐν τῇ γἢ οὐχ ἕστηχεν, ἀλλ᾽ ἀεὶ χωρέει ἐς τὸ xd 
: er 5 ie “- 2 Ἂν TRES x τ - 
ταντες- εἰ δὲ ἦδιιείη τοῦ χειμῶνος ἀπὸ τοῦ ὕδατος τὸ πνεῦμα À γῆ 
δι’ ἑωυτῆς, ἔλασσον τὸ ὕδωρ ἂν ἐχώρεεν ἐξ αὐτῆς, καὶ αἴ πηγαὶ 
CI D. ca ca “ὦ 
oùx ἂν ἦσαν τοῦ χειμῶνος μεγάλαι. Πάντα ταῦτα εἴρηταί μοι 
ὅτι τῆς γῆς τὸ χάτω θερμότερον φαίνεται ἐὸν τοῦ χειμῶνος ἢ τοῦ 
θέρεος. 
Te \ 2 + sr" Ὁ , Χ - - Ἢ # 
25. Νὺν δὲ θέλω εἰπεῖν ὅὅτι τοῦ θέρεος τὸ κάτω τῆς γῆς Ψυχρό-- 
co ᾿ 51 À em, - AT VS θέ à \ - 3 ñ - 
τερον φαίνεται ἐὸν ἢ τοῦ χειμῶνος" " τοῦ θέρεος γὰρ ἀραιή ἐστιν À γῆ 
χαὶ χούφη, ἅτε τοῦ ἡλίου σφοδρότερον προσθάλλοντος χαὶ ἕλκοντος 
ἀπ᾽ αὐτῆς πρὸς ἑωυτὸν τῆς ἰχυιάδος " ἔχει δὲ ὕδωρ ἣ γῆ ἐν "ἑαυτῇ ἀεὶ 
Ἅ ἀπε μας 
πλέον À ἔλασσον τὰ δὲ πνεύματα ἡμῖν ἐστι. πάντα ἀφ᾽ ὕδατος" 
τούτου δὲ πέρι πάρα συμδάλλεσθαι, ὅτι οὕτως ἔχει, ἀπὸ γὰρ τῶν 
ποταμῶν πάντων Τπνεύματα χωρέει ἑχάστοτε χαὶ τῶν νεφέων, τὰ δὲ 
νέφεα ἐστὶν ὕδωρ ξυνεχὲς ἐν ἠέρι. Kat τότε δὴ À γἢ ἀραιή ἐστι 
᾿ τοῦ θέρεος καὶ χούφη χαὶ ὕδωρ ἐν αὑτῇ ἔχουσα ᾿ χαὶ τὸ ὕδωρ δέει 
ἐς τὰ κατάντεα᾽ χωρέοντος δὲ τοῦ ὕδατος “ αἰεὶ ἀποπνέει αὐτόθεν 
ἕτερον ἐξ ἑτέρου πνεῦμα" τὸ δὲ ἀποπνέον διὰ τῆς γῆς ἔρχεται χού-- 
* + τ SR Σ \ ΩΣ τ Ὁ 7 \ ANAL ὕδ 
φὴς καὶ ἀραιῆς ἐούσης καὶ ψῦχος τῇ A ποιέει, χαὶ αὐτὸ 1, τὸ ὕδωρ 
συμψύχεται. Ἔχει δὲ οὕτως ὥσπερ εἴ τις ἐν ἀσχῷ ὕδωρ ἐνεὸν ἀπο-- 
΄ 5 -“- τ \ -ὠ de 42 , 1 r 
πιέσειεν ἰσχυρῶς καὶ παραπνοὴν τῷ ὕδατι rounoere νύγματι βελό- 
À τω ? \ x 3 x | 4 2 Η > SA SN - 
γης À μιχρῷ μέζονι, καὶ τὸν ἀσχὸν χρεμάσας αἰωροίη, οὐδὲν διὰ τοῦ 


τετρημένου πνεῦμα χωρήσει, ἀλλ᾽ ὕδωρ, οὐ γὰρ “3 ἔχει εὐρυχωρίην 


! Ἑωυτῶ pro οἱ αὐτῷ E (H, al. manu) Κπ. -- οὐχ CEFGHIJKEx, Lind.-— 
οὐχ νυ!ρ. -- ἀεὶ om. K.-aiet Mack.-é; CE, 11πα.-- εἰς vulg.—? διίησι vulg. 
- διίεισι EHKx.-II faut lire διιείη. -- ὕδωρ (ἃ ddunt ἀεὶ E, Η al. manu, 
KOP'Q") ἐχώρεεν vulg.-Je ne crois pas que la construction puisse se pas- 
ser de ἄν: et je vois cette particule dans ἀεὶ, fausse lecon donnée par 
plusieurs mss.— 5 οὔτι (sic) (,-- ἢ τοῦ χειμῶνος om, FG (H, restit. al. manu) 
UK. --- τοῦ θέρεος γὰρ ἀραιή ἐστιν À γῆ χαὶ χούφη (ξ.-- ἣ γῆ τοῦ θέρεος 
ἀραιή ἐστ: χαὶ κούφη vulg.—cooüporépou ΑἸΑ. -- θερμότερον (H, al. manu 
supra lin.) ΚΟ. -- σφοδρ. πρ. χαὶ om. CE. -- προδάλλοντος Ald.- τῆς ἰχμάδος 
G, [1πάᾶ. -- τὰς ἰχμάδας νυ]. --- " ἑαυτὴ (. -- αὑτῇ vulg.- αὐτῇ EFGHJKO, 
Ald., Lind., Mack. -- ἀεὶ om. CJE.—ciei Lind., Mack. — © πέρι ἐπιδείξω συμ- 
βάλλεσθαι vulg.- πέρι παρατυμδάλλεσθαι CE. -- Dans vulg. ἐπιδείξω me pa- 
raît peu clair ; j'aime mieux prendre la leçon de C, en la décomposant. — 
1 πνεῦμα EFGHJKOn.-7ù νέφεα δ᾽ ἐστὶν CE. -èvéyo pro ἐν ñépt J.- Dans 
la glose de la marge on lit correctement ἐν ἀέρι. -- ἠέρι C, ΜΔΟΚ. -- ἀέρι 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 523 


l’eau, vu la densité plus grande de la terre, densité qui ne 
permet pas au souffle d’y cheminer. L'eau, étant abondante, 
se fraye une voie là où la chance la conduit ; cette voie est plus 
large que si l’eau était en petite quantité. En effet, l’eau n’est 
pas fixe dans la terre , mais toujours elle va vers les déclivités; 
si, en hiver, la terre faisait cheminer en elle le souffle venant 
de l’eau , l’eau sortirait moins abondante et les sources ne se- 
raient pas grosses en hiver. Tout cela est dit par moi afin de 
montrer que la couche inférieure de la terre est plus chaude en 
hiver qu’en été. 

25. (Explication de la frafcheur des couches profondes de la 
terre en été. Comparaison avec une outre emplie d’eau, et à la 
quelle on fait un trou avec une aiguille.) Maintenant je vais par- 
_ ler de la fraîcheur, plus grande en été qu’en hiver, du sol pro- 
fond. En été, la terre est rendue lâche et légère par le soleil, dont 
Vaction s’exerce plus fortement et qui en attire à soi humeur. 
La terre contient toujours en soi plus ou moins d’eau. Or, tous 
les souffles nous viennent de l’eau. On peut se convaincre de la 
vérité de ce fait en considérant que partout des vents provien- 
nent des fleuves et des nuages ; les nuages sont de l’eau cohé- 
rente en l’air. Ainsi, la terre est en été lâche, légère, et con- 
tient de l’eau en elle. L’eau coule vers les déclivités; et, dans 
ce cheminement perpétuel de l’eau, un souffle s’en exhale de 
proche en proche; exhalé, il se répand dans la terre, qui est le- 
gère et lâche, procure du froidà laterre etrefroïdit l’eau simulta- 
nément. C’est comme si, ayant mis de l’eau dans une outre et 
l'ayant serrée fortement, on pratiquait un pertuis à l’eau avec 
la pointe d’une aiguille ou quelque instrument de peu plus 
gros, et qu’on suspendit l’outre ; il n’en sortira par le pertuis 
aucun souffle , mais seulement de l’eau ; en effet, l’eau n’a pas 


vulg.— δὲ ΕΗ͂Κ, --- τοῦ θέρεος χαὶ κούφη (ἔξ. -- χαὶ (χαὶ om. K) χούφη 
(τοῦ φύτου pro κούφη Ald.) τοῦ θέρεος νυ]ρ. -- αὑτῇ 1. -- αὐτῇ vulg.- ἐς Ηπ, 
Lind., Mack.-eic γυ]ρ,. -- τὸ κάταντες L, Lind., Mack.-xà (sic) χάταντες J. 
— " ἀεὶ (Η. -- αὐτόθι EKP'x.—1!rù ὕδωρ om. L.— ποιήσει ἐν CE. -- μέ- 
ζονι ἢ. -- μείζονι vulg. -- ἐωροίη 0. -- τετρημμένου CH, Frob, — γὰρ ἂν ἔχη 
ἡ, -ἢ 2. - τὸ ὕδωρ om. Lind. 


524 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


΄ DA 


ἣ ἀποπνεύσεται τὸ ὕδωρ" ὧδε 07 ἔχει καὶ τοῦ χειμῶνος τῷ ὕδατι ἐν τῇ 
τ. Ἣν δὲ τῷ ὕδατι ἐν τῷ ἀσχῷ τὴν εὐρυχωρίην ποιήσῃς, καὶ κρε- 
μάσας αἰωροίης τὸν ἀσχὸν, πνεῦμα διαχωρήσει διὰ τοῦ "τετρημένου, 
εὐρυχωρίη γάρ ἐστι τῷ πνεύματι ἀπὸ τοῦ ὕδατος κινευμένου διαχω- 
ρέειν διὰ τοῦ ἀσχοῦ, καὶ διὰ τοῦ τετρημένου τὸ πνεῦμα διὰ τόδε 
o/ Les 39 #. \ ca / ΕἸ -ἷ “0 © ὦ ὦ ACTA ἡ ’ 

δίεισιν" ὧδε δ δὴ ἔχει καὶ τοῦ θέρεος ἐν τῇ γῇ τῷ ὕδατι" εὐρυχωρίη 

4 > 2..Ὁ [τ - Ὁ 3 CRE PE 4 Ὁ , € 

γάρ ἐστιν αὐτῷ, ἅτε τῆς γῆς ἀραιῆς ἐούσης καὶ τοῦ ἡλίου ἕλχοντος 
ἐ 


3 9 > ὦ - 2 χὃ \ € A \ ὃ - A Ὁ ἅ 
AT αὐτῆς “τῆς ἰχμᾶδος πρὸς ἕωυτον, χαὶ διεῖσα τὸ πνευμᾶ, ἅτε 


“ὦ “-- ΩΣ 
ψυχρὸν ἐὸν ἀπὸ τοῦ ὕδατος δι᾽ αὐτῆς ἀραιῆς ἐούσης χαὶ χούφης, "διὰ 


- LA Ὁ τὭω à 18 
τοῦτο Ψυχρόν ἐστιν αὐτῆς τὸ χάτω τοῦ θέρεος, καὶ τὸ ὕδωρ “αἴτιον 


Ὁ U es 3 Ὁ -- 27 \ CT Je. 2 
τοῦ πνεύματος τοῦ ἐν τῇ γῇ ψυχροῦ ἐόντος, χαὶ αὐτὸ ἀφίησιν ἐς 
1£< as A ee \ 2 \ Ὁ δ. ΟΝ « \ 2 Là - 5 ee 

ἑωυτὸ τὸ πνεῦμα χαὶ ἐς τὴν γῆν. Καὶ ἅμα τὸ ἀντλεόμένον ἐν τῷ 

, A , \ Ὁ (‘4 € \ \ , LE - 
φρέατι ἀεὶ διαχινέει τὸ πνεῦμα ὥσπερ ῥιπὶς, χαὶ ποιέει αὐτὸ ψῦχος 
παρέχειν τῷ ὕδατι" τὸ δὲ μὴ ἀντλεόμενον τοῦ ὕδατος τοῦ θέρεος, 
ἀλλ᾽ ἑστηχὸς, πυχνὸν ἐὸν, οὐχ ὁμοίως δέχεται τὸ πνεῦμα ἐς ὃ ἑωυτὸ 
CRC PE ες ὑδ᾽ à \ EE EN 3 δίδ VAL: - «δ 
ἀπὸ τῆς γῆς. οὐδ᾽ ἐς τὴν γὴν ἀφ᾽ ἑωυτοῦ ἀποδίδωσι, καὶ ἅμα ἀπὸ 
τοῦ ἡλίου χαὶ τοῦ ὃ ἠέρος οὐ σχιδναμένου ἐν τῷ φρέατι, ἀλλὰ στασί- 

27 4 “ ΕῚ - ΔῊ οὶ CRUE ΑΝ ς 
ou ἐόντος, θερμαίνεται πρῶτον αὐτοῦ τὸ ἐπιπολῆς" ἔπειτα TO ἕτε-- 
᾽ Ἢ 
ρον ἐπὶ τῷ ἑτέρῳ ἐκ τὸ κάτω διαδίδωσι τὴν θερμασίην " καὶ διὰ τοῦτο 
10 Au ‘2 LAN L Ve ΓΑΕ} ΓΟ 3 ΄ 
τὸ μὴ ἀντλεόμενον ὕδωρ τοῦ θέρεος θερμότερόν ἐστι τοῦ ἀντλεομέ-- 
vou. Αἵ τε αἱ αἱ βαθεῖαι μάλα τοῦ θέρεος ἀεὶ Ψυχραί “ εἶσιν. 
! 
ἣν \ SuUA Ὁ “-Ὁ 5» ΩΣ τ τω » x \ 
Καὶ ἀρυσθὲν τὸ ὕδωρ τοῦ χειμῶνος ἐκ τῆς γῆς θερμῆς ἐούσης, τὸ μὲν 
u , 5 [ ΝᾺ 4 42 , Ἢ MR. eo 
- ε εστ 
παραυτίκα θερμόν ἐστιν, ὅταν δὲ χρόνος Pôtin, ψυχρόν ἐστιν, ὑπὸ 

DE, s , , re 39 - 5 - \ ὁ“ 
τοῦ ἠέρος δηλονότι γενόμενον Ψυχροῦ ἐόντος, ἐξαεροῦται γὰρ ὑπὸ 

Ὁ =. LA 5" " 4 2 n 9 el -Ὁ- 13 Ὁ ’ὔ , \ \ 2 
τοῦ ἀνέμου, καὶ τὸ πνεῦμα δι᾽ αὐτοῦ densert χαθάπερ χαὶ τὸ ἀν- 


a - 1 , 2 -» L \ , ke] 
τλεόμενον ὕδωρ τοῦ θέρεος, ὁκόταν ἀρυσθῇ, “ψυχρὸν αὐτίκα ἐστὶ, 


‘A om. (.. -- χαὶ om. CE. -- τῷ om. ΕΚπ. --ἐν τῇ γῇ. Ἣν δὲ τῷ ὕδατι om. 
1.---- Σ τετρημμένον Η. -- χινεομένον CH.-xiveovpévou (sic) Ἐπ. -- διίεισιν 
vulg.- διίησιν Ο(Ό. -- δίισιν Ald.- δίεισιν E, Lind., Mack. — δὲ C. — “ τὴν 
ἰχμάδα Ε (H, al. manu) Ρ'θ΄π. - τὰς ἰχμάδας L.-uai διεῖσα χαὶ διεῖσα 
(sic) C.— 5 χαὶ διὰ E.- ἐὸν vulg.-Je lis ἐστιν pour ἐόν, même sans 
mss., la construction me semblant l’exiger. —uä)20ov vulg.- Je lis αἴτιον 
au lieu de μᾶλλον; c’est une correction très-hasardée; mais le texte de 
vulg. me paraît tout à fait incohérent. Voy. les traductions latines : ideo- 
que pars ejus inferior frigida existit, quin et aqua multo magis quam spi- 
ritus in terra frigidus. Le raisonnement général de l’auteur se comprend : 
ep hiver l’eau, comprimée, ne laisse pas échapper de πνεῦμα, de là la 
chaleur de ja terre; en été elle a de l’espace, laisse échapper le πνεῦμα, 


« 
Ἶ 
ἣν 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 525 


de place pour produire une exhalaïson. Tel est, en hiver, le 
cas de l’eau dans la terre. Mais, si vous donnez de l’espace à 
l’eau dans l’outre, et que vous suspendiez l’outre, il sortira du 
souffle par le pertuis ; en effet, le souffle qui provient de l’eau 
mise en mouvement ἃ de l’espace pour s'étendre dans l’outre, 
ce qui fait que du souffle sort par le pertuis. Tel est, en été, le 
cas de l’eau dans la terre ; elle a de l'espace, vu que la terre 
est lâche et que le soleil en pompe l'humidité, de l'esrace qui 
laisse cheminer le souffle; ce soufile froid, venant de l’eau 
qu'elle contient en raison de sa laxité et de sa légèreté, refroi- 
dit la couche inférieure du sol en été, et j'cau, productrice du 
souffle qui est froid dans la terre, lPenvoie en eile-même et 
dans la terre. L'action de puiser dans le puits meut incessam- 
ment le souffle comme fait un soufflet, et l’oblige à procurer du 
froid à l’eau; mais l’eau où l’on ne puise pas en été et qui 
reste stagnante, se condensant, ne recoit pas semblablement en 
soi le souffle provenant du sol et ne transm+* pas non plus au 
sol le souffle qu’elle produit; de plus, conme dans le puits 
elle n’est pas fendue par le soleil et l'air qui l'y laissent immo- 
bile, la surface s'en échauffe d’abord, puis de proche en pro- 
che la chaleur. descend jusqu’au fon ; c’est ce qui fait qu’en 
été l’eau où l’on ne puise pas est plus chaude que l’eau où l’on 
puise. Les sources très-profondes sont toujours froides en été. 
L’eau puisée en hiver, la terre étant chau£e, est chaude tout 
d’abord ; puis, au bout d’un certain temps elle devient froide, 
évidemment par l’action de l’air qui est froid. L'eau en effet 


et de là la fraicheur. — ἑωυτὸν 1. -- αἰεὶ Lind., Mack.-Groxovéer C. — 
5" ἑωντὸν 2. --ἀπὸ ἑωυτοῦ EFGHIJKO.- ἀπ᾽ ἑωντοῦ C, Ald., Frob., Zwing., 
Lind.— ἠελίου x.—°ñépo: C (H, al. manu), Lind., Mack.-à£cos vulg.-où 
om. Κ. -- παρὰ pro ἐν ΑΙΑ. -- ἐπιπολλῆς π. — "' τὸ om. 0. -- μάλιστα EP'(", 
Lind.-6épews ΕΤΟΡ. -- αἰεὶ Lind., ΜΔΟΚ. --- " εἰεισὶν (sic) τοῦ ὕδατος pro 
εἰσιν (ὦ. -- Post εἰσιν addunt τοῦ ὕδατος ξ.-- ἀρισθὲν ΑἸΑ. -- ἐχ τῆς γῆς G.—Èèx 
om. vulg.— Ante τὸ μὲν addit ἐχ ταύτης vulg.—é: ταύτης On. CE. -- τὸ παρ᾽ 
αὐτίκα μὲν (. -- μὲν om. ξ. --- " ἐγγένηται Οξ. -- Ζηλονότι γεν. om. (ξ. -- γινό- 
μενον Ἦπ. -- ἐξαραιοῦται (H, al. manu) ΚΡ'΄, ΜΚ. --- " διηθέῃ Ald., 
Frob., Zwing. -- διηθέει,, al. manu διοθέε: ἢ. -- διαθέε: ΕἸ π, -- ἀρισθῇ Ald. --- 
" ψυχρὸν αὐτίχα, γίνεται θερμὸν διὰ τόδε (ξ.--ἀρυσθέντος (H, al. manu) KO. 


526 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
θερμὸν δὲ γίνεται διὰ τόδε, ὅτι τῆς γῆς ἀραιῆς ἐούσης χαὶ πνεύμα-- 
τος ἐόντος ἐν αὐτῇ ψύχεται, ὅταν δὲ ἀρυσθέντι χρόνος ἐγγένηται, 
στάσιμον γίνεται" χαὶ θερμὸν δρᾶται * θερμαίνεται γὰρ ὑπὸ τοῦ ἠέρος 
θερμοῦ ἐόντος, ὥσπερ χαὶ τὸ μὴ ἀντλεόμενον ὕδωρ ἐν τῷ φρέατι τοῦ 
θέρεος "διὰ τοῦτο θερμὸν γίνεται, Ταῦτα μὲν ἐς τοῦτό μοι εἴρηται. 
26. Ἀναλήψομαι "δὲ αὖθις ὅτι τοῦ θέρεος τὸ χάτω τῆς γῆς ψυ- 
χρόν ἐστι, τοῦ δὲ χειμῶνος θερμὸν, τὸ δὲ ἄνω τῆς γῆς τοὐναντίον 
τούτου, χαὶ δεῖ τῷ "δένδρεϊ μὴ δύο θερμὰ δμοῦ προσγίνεσθαι, μηδὲ 
δύο ψυχρὰ ὁμοῦ, Av, μέλλῃ ὑγιαίνειν" ἀλλ᾽ ἣν μὲν ἐχ τοῦ ἄνωθεν 
προσγίνηται θερμὸν, ἐκ τοῦ κάτωθεν δεῖ Ψυχρὸν αὐτῷ προσγίνεσθαι, 
δχαὶ πάλιν ἣν ἐχ τοῦ ἄνωθεν προσγίνηται ψυχρὸν, ἐχ τοῦ κάτωθεν 
δεῖ θερμὸν αὐτῷ προσγίνεσθαι. Αἵ τε ῥίζαι 56 τι ἂν ἑλχύσωσι, τῷ 
δένδρεϊ προσδιδόασι, καὶ τὸ δένδρεον τῇσι ῥίζησι. Καὶ γίνεται οὕτω 
ταμιείη χαὶ ψυχροῦ καὶ θερμοῦ" ὥσπερ καὶ τῷ ἀνθρώπῳ ἐσιόντων 
ἐς τὴν χοιλίην σιτίων, ὅσα πεσσόμενα θερμαίνει, δεῖ Ψύξιν ἀποδί-- 
δοσθαι ἀπὸ τοῦ πότου, οὕτω xut τῷ δένδρεϊ δεῖ ἀνταποδίδοσθαι ἐχ 


ο ,ὔ \ \ LA \ ee LA À K \ “«Ῥ \ 9. ΄ ι 
τοῦ χάτω προς TO ἄνω, LOL AVATAALV, αι αὐξετῶᾶι TO δένδρον χαι 


A \ -- 

ἐς τὸ ἄνω χαὶ ἐς τὸ κάτω διὰ τόδε, ὅτι loi τροφή ἐστι χαὶ ἐκ τοῦ 
a 4 ΝΥ > 

χάτωθεν χαὶ ἐκ τοῦ ἄνωθεν. Καὶ ἕως μὲν ἂν ἁπαλὸν ἔῃ σφόδρα, οὐ 


, NN 


LA Ἢ LE] , 5 LE ” σι 2 O1 LE 
χαρποφορέει" où γάρ ἐστιν αὐτῷ πίειρα δύναμις οὐδὲ Tayein, ἥτις 
2 x / d ART, ΕΣ, \ A 2 , 
ἐς χαρπὸν ξυμδάλλεσθαι οἵη τέ ἐστιν᾽ ὅχόταν δὲ χρόνος ἐγγένηται, 
Ἧ τότε ἤδη ἐν αὐτῷ αἱ phébes εὐρεῖαι γινόμεναι ποιεῦνται ἐν αὐτῷ ἐχ 

- - r \ , \ 7 Ξ .ι d ΄ 2 1 
τῆς γῆς πίειραν καὶ παχείην τὴν δύσιν " 6 δὲ ἥλιος διαχέων αὐτὴν 
ποιέει ἐχζεῖν ἅτε χούφην ἐοῦσαν ἐς τὰ ἄχρα καὶ χαρποῦσθαι χαὶ 

\ \ οἵ \ 5 LAN - ἘΞ UE φ 5 ᾿ / \ S\ 42 Ἔ ,ὔ 
τὴν μὲν λεπτὴν ἰχμάδα ἀπὸ τοῦ καρποῦ ἀποφέρει, τὴν δὲ 5 παχείην 


πέσσων à ἥλιος καὶ θερμαίνων γλυχαίνει" τὰ δὲ οὐ χαρποφορέοντα 


! Καὶ θερμὸν δρᾶται om. (ξ. -- ὥσπερ χαὶ τὸ μὴ ἀντλ. repetitur C. —? χαὶ 
διὰ CE.— διὰ τ. θ..γίν. om. FG (H, restit. al. manu in marg.) 1, ---5 δ᾽ €, 
-π.φψυχρότερον Ὁ. --- “ δένδρεϊ Ἐξπ. - δένδρει vulg.-uñ δύο «θερμὰ om. 0. -- 
προσγένηται π. ---" καὶ.... προσγίνεσθαι om. (ξ.-- προσγίνηται ΕΗΟ.-- προσ- 
γίνεται ὁ. - προσγένηται νυ ]6.-- αὐτῷ om. (E, restit, al. manu) HIO.— 
“ὃ τι ἂν (E, al. manu ὅταν) (H, al. manu) K, Lind., Mack. -- ὅταν (ὅτε J 
vulg.— δένδρεϊ ἔπ. — δένδρει vulg.- ἐχδιδόασι CE. — 7xoù CE (H, al. manu! 
6, -- καὶ om. vulg.—® ἅσσα Ὁ. -- ὅσσα (sic) Ex.- Post δεῖ addunt χαὶ E (H, 
al. manu) ΚΟπ, -- τόπου CEFGHIJKOËr. -- δένδρεϊ Er. -- δένδρει vulg. -- δέν-- 
εξ: (sic) ξ. --ἐχ τοῦ χάτω δεῖ ἀνταποδίδοσθαι C.- πρὸς τὰ ἄνω CIE. —9 δέν- 
οον CEFGHUXK, — " οἱ ἘΚπ. -- à pro οἱ γυῖσ.-- χαρποφορέει (ΟΗξπ.-- χαρπο- 


ὃ 
ὃ 
φορεῖ vulg.-rinpa E (H, al. manu) Κα. -- παχεία Ρ΄. -- εἰς C. --- "" τότ᾽ CE. 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 527 


s’aére par le vent, et le souffle la pénètre. De la même façon, 
Peau puisée en été, froide pour le momént, devient chaude ; 
car, refroïdie par la laxité de la terre et le froid qui y est, elle 
devient, quand il s’est écoulé quelque temps après qu’elle a ete 
puisée, stagnante et chaude; elle s’échauffe par l'air qui est 
chaud, de même que l’eau du puits où l’on ne puise pas en éte. 
Voilà ce que j'avais à dire là-dessus. 

26. (I! est nécessaire à l'arbre que le sol soit chaud en hiver 
et froid en été. Théorie de la fructification. Étude de la greffe.) 
Je reviens : en été, la couche inférieure du sol est froide , 
chaude en hiver ; c’est le contraire pour la couche supérieure. 
Or, il faut que Parbre, s’il doit prospérer, n’ait à la fois ni 
deux chauds, ni deux froids, Si d’en haut il lui vient du chaud, 
il importe que d’en bas il lui vienne du froïd ; et, réciproque- 
ment, si d'en haut il lui vient du froid, il importe que d’en 
bas il lui vienne du chaud. Les racines transmettent à l’arbre ce 
qu’elles tirent, et l’arbre aux racines. De la sorte s'opère une 
dispensation du froid et du chaud. De même que chez l'homme, 
des aliments ayant été introduits dans le ventre, ceux qui, di- 
gérés, échauffent, doivent être contre-balancés par le froid pro- 
venant des boissons, de même, chez l’arbre, 1] doit y avoir 
balancement du haut par le bas, et réciproquement. L’arbre 
croit en haut et en bas, parce qu’il recoit de l’aliment et par 
le bas et par le haut. Tant qu’il est très-tendre, il ne porte pas 
fruit, n'ayant pas de qualité grasse et épaisse qui puisse con- 
courir à la fructification. Mais, quand le temps est venu, alors 
les veines, s’étant élargies, y font un flux gros et épais venant 
du sol; le soleil, par son action diffusive, met en ébullition , 
aux extrémités, ce flux qui est léger, et y produit du fruit ; il 
enlève au fruit l'humeur légère ; mais, cuisant et échauffant 
Fhumeur épaisse, il ladoucit. Les arbres qui ne portent pas 


de fruit n’ont pas en eux assez de partie grasse pour la fructi- 


γενόμεναι ξ. -- πίηραν E (H, al. manu) Κα. -- παχείαν (ξ, al. manu royirv), 
Frob., Zwing.—éxtnv C.- ἐχζέειν Lind., Mack. — "2 παχείαν ἘΡ΄, -- πέσιον 1, 
Ald.- ὁ om. C. 


528 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
- Υ̓͂ “» - 
τῶν ᾿δενδρέων οὐχ ἔχει πῖαρ ἐν αὐτοῖσιν, ὅσον ἐς τὸν χαρπὸν ἐχδώ- 
.- μὲ - 
σεται. Τὸ δὲ πᾶν δένδρεον ὁχόταν ὑπὸ χοόνου στερε»θὴ καὶ λάδηται 
À τ 
ἐχ ὑτοῦ χάτω Thor ῥίζησιν ἤδη βεδαίως, πέπαυται αὐξόμενον πάντη. 
\ / , 

ὍὉχόσοισι δὲ ἐς δένδρεα ἀφ᾽ ἑτέρων δενδρέων ὀφθαλμοὶ δἐνετέθησαν 
197 a Ξ ᾿ς € » δέ ὃ Ὁ \ LA \ 
χαὶ δένδρεα γενόμενα ἐν τοῖσι δένδρεσι ζῇ χαὶ χαρποφορέει χαρπὸν 
πρόμος OT EN Ts νος. — 
οὐχ ὅμοιον οἷσιν ἐγχείμενά ἐστιν, τρόπῳ τοιῷδε * τοῦτο γίνεται. Ξυμ.- 
θαίνει τῷ ὀφθαλμῷ πρῶτον μὲν βλαστάνειν, τροφὴν γὰρ εἶχε πρῶτον 
μὲν ἀπὸ τοῦ δενδρέου, ἀφ᾽ οὗ ἀπηνέχθη, ἔπειτα ἐν ᾧ ὅ ἐνετέθη " 
᾿ 7 ἌΣ “ω 
ὁχόταν δὲ βλαστήση οὕτω, μεθίησιν ἐς τὸ δένδρεον ῥίζας ἀπ᾽ αὐτοῦ 
λεπτάς" χαὶ πρῶτον ἀπαυρίσχεται ἀπὸ τῆς ἰχμάδος τῆς ἐν τῷ δεν-- 
δρέῳ ἐνεούσης, ἐν D ἔγχειται " ἔπειτα χρόνου ἐγγενομένου ἀφίησι 
ῥίζας ἐς τὴν γῆν διὰ τοῦ ἐν ᾧ ὁ ἐνετέθη, καὶ ἐπαυρίσχεται ἀπὸ τῆς 
γῆς ἕλκον τὴν ἰχμάδα, καὶ τροφὴ αὐτῷ ἐχεῖθέν ἐστιν " ὥστε μὴ θαυ- 
14 € ᾿ ΄" ἈΝ θ “ς ΩΥ ὃ ΄ ζῇ Ἐπὶ SN τὀ 
μάζειν ἑτερόχαρπα εἶναι τὰ ἔνθετα τῶν δενδρέων, ζῇ γὰρ ἀπὸ τῆς 
co nr " \ “ , \ ἕω À \ 
qns. Ταῦτά por εἴρηται περὶ τῶν δενδρέων χαὶ τῶν χαρπῶν διὰ 

, σ D UNE 15 δ NE ς / ” 
τόδε, ὅτι οὐχ οἷόν τε Tv μοι τὸν λόγον ἡμιτελέα χαταλιπεῖν. 

27. Ἀναδήσομαι δ᾽ ὃ αὖθις ὀπίσω οὗ εἵνεκά μοι λόγου τάδε ἀμφὶ 

τῶνδε * D 4 \ ἘΠ τς Ὁ = / ὃ , rw: CF  οῚ Ὁ 
ὥνδε εἴρηται. Dnut γὰρ τὰ ἐν τῇ YA φυόμενα πάντα ζῆν ἀπὸ τῆς 

La 0 Cie “δ ss 9 \ og, Li £ en LE pe 2, vas EX € Rs [2 
vhs τῆς ἰχμάδος, καὶ ὅχως ἂν À YA ἔχη ἰχμάδος ἐν ἑωυτῇ, οὕτω 
χαὶ τὰ φυόμενα ἔχειν" οὕτω καὶ τὸ παιδίον IE ἀπὸ τῆς μητρὸς ἐν 
τ LA VOLE. À L4 € / “, [24 \ \ 
τῇσι μήτρησι, χαὶ ὅχως ἂν À μήτηρ ὑγιείης ἔχη, οὕτω χαὶ τὸ παι- 

κι] δ , 
δίον ἔχει. Ἣν δέ “τις βούληται ἐννοεῖν τὰ δηθέντα ὀυφὶ τούτων ἐ 
Le 0 
ἀρχῆς ἐς τέλος, εὑρήσει τὴν φύσιν πᾶσαν παραπλησίην ἐοῦσαν τῶν 
τε ἐχ “τῆς γῆς φυομένων χαὶ τῶν ἐξ ἀνθρώπων. Καὶ ταῦτά por ἐς 
τοῦτο εἴρηται. 
28. Τὸ δὲ παιδίον ἐν τῇσι μήτρησιν ἐὸν τὼ γέρε ἔχει πρὸς Thot 
ἢ ΤΡ à (EX TO Εἰ 

7 \ x“ , - δ Ce LA LA + 

γένυσι καὶ τὴν χεφαλὴν πλησίον τοῖν ποδοῖν χαὶ οὐχ ἔστιν ἀτρε- 


f “- 3 N9 À 2 - Ὁ ΄ \ SY2s 4 \ 
KELN χρῖναι, οὐδ᾽ ἂν ἴδης ἐν τῇσι μήτρησι τὸ παιδίον, πότερον τὴν 


! Δένδρεων CG, ΑἸά. -- πίαρ CH, Ald. -- αὑτοῖσιν Κὕμη. -- ἐχδόσεται EH. — 
ὅ τῶν Lind., Μαοῖ.-- τὴν ῥίζαν (H, al. manu) Κ.-- αὐξανόμενον (4, al, manu) 
Κ. -- πάντως Κ. -- πάντη om. C (EH, restit. al. manu) FGIJK5x. --- ῦ ἀνετέ- 
θησαν C.-yev. (. -- γιν. vulg.- τῆσι (.-- χαρποφορέει CE.- χαρποφορεῖ Nulg. 
- καὶ καρπὸν (. --- ’ τόδε CE. —Séréôn CE, ΑἸα, -- οὕτω (ἔπ. -- οὕτω: vuig. 
-ἐπαυρίσχεται CE (H, al. manu) Κ. -- δένδρω (. --- ὃ ἐτέθη Ὁ. -ἔλχων Lind , 
Mack. -- χεῖθεν C. — 7 ἦν om. (. — 5 αὖτις CE. -- εἴρηνται CE. — y... luc 
δος om. FG (H, restit. al. manu in marg. cum ἰχυάδος ἔχη N.-ixus3os 
ἔχει 0 (x, ἔχη). ---- y al. manu Ἡ. -- τύχη pro ἔχῃ Ὁ. -- τύχοι al. manu, 


DE LA NATURE DE L'ENFANT, 5929 


fication. L'arbre tout entier, quand il est solidifié par le temps 
et qu’il a jeté par le bas de fortes racines, cesse absolument de 
s’accroitre. Quant aux œilletons qui, pris à un arbre, ont été 
mis sur un autre , et qui,devenus arbres sur des arbres, vivent 
et portent un fruit différent de la tige où ils sont placés, voici 
comment se passent les choses : d’abord l’œilleton bourgeonne, 
ayant de la nourriture premièrement de l’arbre où on la pris, 
puis de celui où on l’a greffé. Ayant ainsi bourgeonné, il pousse 
dans l’arbre des racines menues ; et au début, il profite de lhu- 
meur qui est dans la tige qui le porte; ensuite, avec le temps, 
il prolonge ses racines jusqu’au sol par la tige où il est greffe, 
profite de l'humeur qu'il pompe dans la terre, et a de la nour- 
riture par cette voie; de sorte qu’il ne faut pas s'étonner de 
voir les greffes porter des fruits dissemblables, car elles vivent 
de la terre. J’ai donné ces détails sur les arbres et les fruits, 
parce qu’il m'était pas possible de laisser ce sujet à demi 
achevé. 

27. (Sémilitude complète entre les produits du sol et les pro- 
duits humains.) Mamtenant, je reviens à l’objet qui m’a con- 
duit à ces explications. Je dis que toutes les productions vêge- 
tales vivent de l'humeur de la terre et sont dans un état cor- 
respondant aux qualités de cette humeur que la terre ἃ en soi. 
De méme l’enfant vit de la mère dans les matrices, et est 
dans un état correspondant à la santé de la mère. Si l’on veut 
considérer, depuis le commencement jusqu’à la fin, ce qui à 
été dit là-dessus, on trouvera une complète similitude entre 
les produits du sol et les produits humains. Voilà ce que J'avais 
à dire sur ce point, 

28. (Position de l'enfant dans la matrice.) L'enfant, dans 
les matrices , a les bras appuyés aux mächoires et la tête près 
des pieds. Il n’est pas possible de décider, quand même vous 


erat prius ἔχη H.— " Post τις addit ἐξ ἀρχῆς ἐς τέλεον ὃ. -- βούληται om. J. 
- εἰς Η. --- 12 τῆς ΟΕ. --τὴν ἀνθρωπίνην pro τῶν ἐξ ἀνθρώπων CE. — ὁ μὲν 
pro μοι 1. -- ταὐτὸ (ξ. --χέρε ΕΗΠΚπ. -- χεῖρε vulg.- ἔχει om. 0. --τῆσι CEX. 
- τοῖσι ν]ρ.-- γέννυσι HJKO , Frob.- γόνυσι Zwing, in marg. 

TOM. VIi. 24 


? 


530 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
. Lo 4 à \ es τ , 5 
χεφαλὴν ἄνω ἔχει ἢ χάτῶω᾽ Ex δὲ τοῦ ὀμφαλοῦ τεταμένοι εἰσὶν tof 
À 

ὑμένες, ἀντέχοντες αὐτός 

29, Νὺν δὲ ἐρῶ τὴν διάγνωσιν, ἣν ἔφην ἀποφανέειν ὀλίγῳ πρό-- 

e ρ ñ χ ? φ rt Ys θ 
LA Ὁ - 

τερον, ὡς ἀνυστὸν ἀνθρωπίνη γνώμῃ ἐμφανέα ἐοῦσαν παντὶ τῷ θέ- 
λοντι εἰδέναι τούτου πέρι, ὅτι ἥ τε γονὴ "ἐν ὑμένι ἐστὶ, καὶ κατὰ 

L4 3 © CRE) , 5 2 L - A \ d 2 
μέσον αὐτῆς ὃ ὀμφαλός ἐστι, χἀχείνη πρῶτον τὴν πνοὴν ἕλχει ἐς 
« \ \ / Ed δ PR) 2 € ΄, DER \ 
ἑωυτὴν χαὶ μεθίησιν ἔξω, καὶ ἐκ τοῦ ὀμφαλοῦ ὑμένες εἰσί: χαὶ τὴν 
“' , - LA a s TA Ep:A € , - | 
ἄλλην φύσιν τοῦ παιδίου, ἣν Etpnxa, ὧδε ἔχουσαν εὑρήσεις πᾶσαν 

΄ 2 7) d. 2 - ἢ ’ 2 , 32 # 
μέχρις ἐς τέλος, ὅχως μοι ἐν τοῖσι λόγοισιν ἀποπέφανται, ὃ εἰ βού- 
λεταί τις τοῖσιν ἱστορίοισιν, ὁχόσοισι μέλλω λέγειν, χρῆσθαι. Εἰ γά 

ἢ » Le 
à es 
τις "ἐθέλει ὠὰ εἴχοσιν ἢ πλείονα, ὅχως ἐχλεπίσηται, ὑποθεῖναι 
2 7 4 Ν ν ἢ 5,77 , re € LA à = GER 
ἀλεχτορίσιν εἴτε δυσὶν ὅ εἴτε πλείοσι, χαὶ ἑκάστης ἡμέρης ἀπὸ " τῆς 
δευτέρης ἀρξάμενος μέχρι τῆς ὑστάτης À ἐκλέψει τὸ ὠδν, ὑφαιρέων, 
Ἰχαταγνύων, σκοπῶν εὑρήσει ἔχοντα πάντα κατὰ τὸν ἐμὸν λόγον, ὡς 
> 1 LA 

χρὴ ὄρνιθος φύσιν ϑζυμόάλλειν ἀνθρώπου φύσει. Ὅτι γὰρ buévec 
» ὶ - "5 À τ Ἐς L4 \ x) À 9< / LA \ 
εἰσὶν ἐκ τοῦ ὀμφαλοῦ τεταμένοι, χαὶ τἄλλα ϑόχόσα εἴρηται περὶ 
οὗ παιδίου, οὕτως ἔχοντα ἐν τῷ GG τῷ ὀρνιθείῳ εὑρήσεις ἐξ ἀρχῆς ἐ 
τοῦ »οὕτως ἔχ Ὁ τῷ ONE εὐρησείο ES ΘΝ 


10 


΄ ξ / ca ΝΖ SD. , CCE) 0 ge ‘a Pr 
τέλος χαίτοι ἣν τις μηδέπω ἢ εἰδς, θαυμάσει ἐν ὀρνιθείῳ ὠῷ ἐνεόντα 


T9 , 


ὀμφαλόν. Ἔχει δὲ ὧδε τάδε, χαὶ ταῦτα 1: δέ μοι ὧδε εἴρηται, 
30. “Οχόταν δὲ τῇ γυναιχὶ ὃ τόχος παραγένηται, 1" ξυμόαίνει τότε 
ΩΣ 2 o7 5 LE as cd (ζ ν # LA — \ A ᾿ξ LA 
τῷ παιδίῳ χινεομένῳ καὶ ἀσχαρίζοντι χερσί τε καὶ ποσὶ ῥῆξαί τινα 
τῶν ὑμένων τῶν ἔνδον᾽ ῥαγέντος de Pévoc, ἤδη χαὶ οἵ ἄλλοι ἀκιδνο-- 
τέρην δύναμιν ἔχουσι" χαὶ ῥήγνυνται πρῶτον μὲν of χείνου ἐχόμε-- 


+ οἵ € , Ὁ ΕΥ το δὰ εἰ εἰ τ / ΄ 
νοι" ἔπειτα ὃ ὕστατος. Oxoruv δὲ ῥαγῶσιν οἵ ὑμένες, τότε λύεται 


‘ Οἵ om. ΕΠΟ. -- αὐτὸν 1. -αὐτῶν CE, Zwing. fh marg.—?xai ἐν 0. -- 
ἐπεὶ (καὶ pro ἐπεὶ CEFGHIJKLOËx, Ald., Zwing., Mack; ἐπεὶ καὶ Lind.) 
χατὰ vulg.—6 om. (ξ. -- πνοιὴν Lind., Mack. -- τὴν πνοὴν πρῶτον 0. -- εἷς 
E. —3 ἣν βούληταί τις ἃ, Zwing. in marg, -- ἣν pro εἰ ξ.-- ἱστορίησιν 0, -- 
4ἐθέλοι ΟΕΕΘΠΙΠΚΟξπ. -- ἢ χαὶ vulg.- χαὶ om. Ὁ. -- πλείω 0. -- ὑποθῆναι 
Ald., Frob., Zwing., Lind., Mack. ἀλεχτορίοισιν EFGHIJKOx, Ald. — 5 ἢ 
pro εἴτε EFGHIJO, Ald., Zwing.-eïre καὶ vulg.- καὶ om. (. -- ἡμέρας I. — 
"τῆς om. EHx.-# pro 4 (ξ. -- ἐχλείψει C (FH, emend. al, manu) Ix.- ὅφο- 
ρέων al. manu H.— 7 χαὶ (xai om. CFGHIJO, Ald.) χαταγνύων vulg. -- σχο- 
πεῖν al. manu in marg.—5%c. C,-Mack. —%6x. CE. — ὅπ. vulg. -- ὅσα K. — 
"Ὁ οἷδε E.- Remarquez εἶδε avec ἤν. -- θαυμάσειεν EF.-2v om. EL.—écyra 
CE. — 1 δὲ om. CE.- μου FI. — 5. 6. Mack.- ἀναγχάζοντι pro àox. ὃ, 
Zwing. in marg.-Üuevéwv E.—%%ôn ἑνὸς vulg.-évos ἤδη CE. -- χαὶ om. 
CE, -- ῥήγνυται HIJO, - ἐχείνου C. 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 531 


verriez l'enfant dans les matrices , si la tête est en haut ou en 
bas. De lombilic partent les membranes qui le retiennent. 

29. (Excellente comparaison de l'œuf humain avec l'œuf de 
l'oiseau.) Maintenant je dirai les caractères dont j'ai promis 
l'exposition un peu plus haut, et qui montrent, d’une facon 
aussi claire que peut le faire une intelligence humaine pour 
quiconque veut examiner ces choses, qui montrent, dis-je, 
que la semence est dans une membrane, que l’ombilic en oc- 
cupe le milieu , que d’abord elle attire à soi le souffle et puis 
l’expire, et que les membranes tiennent à l’ombilic. En un 
mot, toute la constitution de l’enfant que j'ai énoncée, vous 
la trouverez telle, d’un bout jusqu’à l’autre, que mes discours 
l'ont expliquée, si vous voulez user des preuves dont je vais 
parler. Prenez vingt œufs, ou plus, et donnez--les à couver à 
deux poules ou à plusieurs; puis, chaque jour, depuis le 
deuxième jusqu’au dernier, celui de l’éclosion, Ôtez un œuf, 
brisez-le, et examinez; vous trouverez tout conforme à mon 
dire , autant que la nature d’un oiseau doit se comparer à celle 
de l’homme. Les membranes y partent de l’ombilic; tout ce 
que j'ai dit au sujet de l’enfant , se découvre d’un bout à lPau- 
tre dans un œuf d’oiseau; et celui qui n’a pas encore fait ces 
observations, s’étonnera de rencontrer dans un œuf d’oiseau 
un ombilic. Les choses sont ainsi; et voilà ce que j'avais à dire 
là-dessus. 

30. (Accouchement. L'accouchement est attribué à une action 
propre de l'enfant, en vertu d’une fausse analogie avec l’éclo- 
sion du petit de l'oiseau. Durée de la gestation, dix mois; 
causes d'erreur sur ce calcul. L'accouchement arrive quand l’a- 
liment commence à faire défaut au fœtus, qui s agite, rompt les 
membranes, et sort. Accouchements laborieux ; effet des accou- 
chements répétés chez les femmes.) Quand le terme de l’accou- 
chement arrive, alors l’enfant, se mouvant et agitant les 
pieds et les mains, rompt quelqu’une des membranes inté- 
rieures. Dès qu’une est rompue, les autres ont une force 
moindre. D'abord se rompent les membranes qui tiennent à 


532 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 
1roù δεσυοῦ τὸ ἔμόρυον, xat χωρέει ἔξω χλονηθέν᾽ "οὐ γὰρ ἔτι ἔχει 
σθένος τῶν ὑμένων προδόντων, χαὶ τούτων ἀπενεχθέντων οὐδὲ αἱ 
“ 97 y \ 97 TRE Ἦ Ξ FRE ὰ 3.,.ς 
υῆτραι δύνανται ἔτι τὸ παιδίον ἴσχειν" προσλαμόάνονται γὰρ 5οΐ 
cas A “ r CS - ι \ a! er : 
ὑμένες χαὶ τῶν μητρέων, ὁχόταν ἀμφὶ τὸ παιδίον ἑλίσσωνται, où 
πολλὴ δυνάμει. “Οχόταν δὲ χωρέη τὸ πα:δίον, “βιῆται χαὶ εὐρύνει 
\ "4 » ΟΝ ,ὔ (Le € A = ed TV Ἂ VA, 
τὰς μήτρας ἐν τῇ διεξόδῳ, ἅτε ἁπαλὰς ἐούσας" χωρέει δὲ ἐπὶ χεφα- 
\? 5 À EX V À ee ΄ A ΕῚ 3 σῷ \ ΕΣ 62 T Cu 
ἦν, SAV κατὰ φύσιν ἴη" βαρύτατα γάρ ἐστιν αὐτῷ τὰ ἄνω Sèx τοῦ 
ὀμφαλοῦ σταθμεόμενα. "Ev δὲ τῆσι μήτρησιν ἐὸν ἐγχρατὲς μᾶλλον 
JS e 


΄ 7 2 - € / À ᾿Ξ 4 Ν ! \ “ € ‘6 
γίνεται ες τῶν ὑυμιξνὼν τὴν χατάῤῥηξιν aux OSXUTU) νι; OTE ὁ TO- 


. \ , λ ΝᾺ ! 4 u \ 7 
χος τῇ μητρὶ παραγίνεται. Ἢν δὲ βίαιον πάθημα πάθη τὸ παιδίον, 
\ , Nbre ΄, 4 , € ΄ CRE ὙΡῸΝ 2 ETAT 
χαὶ πρόσθεν ὅτοῦ ὡρισμένου χρόνου ῥαγέντων τῶν ὑμένων ἐξέρχεται 
\ À Δ ἘΠ ΕΞ ἘΣ es ΣΑΣ ΔΕ CES . NET 
χαὶ ἣν À τροφὴ πρόσθεν λήζη ἀπὸ τῆς μητρὸς "τῷ παιδίῳ, καὶ οὕτω 
, ͵ Ὁ \ ἢ 100,1 n> δὲ ποῖ 
πρόσθεν ὃ τόχος τῇ μητρι παραγίνεται, “χαὶ θᾶσσον δέκα μηνῶν 
Li #4 2 2 ὦ NN YS Ὁ 4 / Ὁ, - ΕΣ 
ἐξέρχεται. Ἀλλ᾽ ὅσαι δὴ ἔδοξαν πλείονα χρόνον δέχα μηνῶν ἔχειν, 


ἤδη γὰρ τοῦτο πολλάκις ἤχουσα, ! χεῖναι διεόλήθησαν τρόπῳ τοιῷδε 


ΩΝ τ œ \ 
ᾧ μέλλω ἐρέειν" ὁχόταν αἴ μῆτραι πνεῦμα λάδωσιν Péc σφᾶς αὐτὰς 


0 
Ὁ 5 οτὦωῪν Ὁ ͵ὔ LL 
ἀπὸ τῆς χοιλίης φῦσαν παρεχούσης καὶ ἐξαρθῶσι, γίνεται γὰρ τοῦτο, 
“ é A 
δοχέουσι δὴ at γυναῖκες πρὸς “΄στέας ἔχειν τότε" χαὶ ἣν χαταμήνια 
ὴ φέας ἔχ 
x , 1, τῶ 5 τὼ PA ts \ » , > 1 
μὴ χωρέοντα 1 ξυστραφῇ ἐν τῇσι μήτρησι καὶ ἔῃ χρονιώτερα, del 
ὃ De % 2 \ LA LA \ “ \ em 2 \ 15 -Ὁ λί f 
ιαῤῥεῖ ἐς τὰς μήτρας, ἔστι μὲν ὅτε ξὺν τῷ ἀπὸ “ὁ τῆς κοιλίης πνεύ- 


» 5’ « \ θ , ΔΝ \ J > RE: 
μᾶτι, εστι οτε χαι ερμαινομενα ᾽ χαι 0" XAL TOTE εν γᾶστρι 00— 


' Ἀπὸ τοῦ νὔ]ρ. -- ἀπὸ om. CE. —?où γὰρ ἔτι ἔχει σθένος τῶν ὑμένων 
(ὑμενέων E) προδόντων (hic addit χαὶ τούτων ἀπενεχθέντων Mercur. in 
marg.) οὐδὲ (αἵδε pro οὐδὲ J) ai μῆτραι δύνανται ἔτι (οὐχ ἔτι ἴσως Mercur. 
in marg.) τὸ παιδίον ἴσχειν, τῶν ὑμένων (ὑμενέων E), ὡς ἔφην, προδόντων 
(τῶν ὑμ., ὡς ἔφην, προδ. desiderantur in quibusdam, ail Zwing. in marg.) 
χαὶ τούτων ἀπενεχθέντων " rpochauéavoyror vulg. -- οὐ γὰρ ἐστὶ (ἐστὶ punctis 
notatum eadem manu C) (ἐστὶ om. ξ) ἔτι ἔχει σθένος τῶν ὑμένων προδόν- 
των χαὶ τούτων ἀπενεχθέντων αἱ μῆτραι ἔτι τὸ παιδίον ἴσχειν * προσλαμιθά- 
νονται (ξ. -- Cette phrase me paraît fort douteuse. Il faut supposer que 
δεσμὸς est le sujet de ἔχει; et la construction ne l’indique pas. Quant au 
reste, je prends la lecon de C, seulement rectifiée à l’aide du texte de 
vulg.—30oi om. C.- ἑλίσσονται (ἐλ. Frob.) vulg. -- ἐλίσσωνται Em. -- πολλῶ 
EHK.-ywpée: CO, Mack. — χινεῖ al. manu in marg. Ἢ, --- " ἣν G.-c<i 
vulg.-— εἴη pro En J.—6aûtod pro x τοῦ 0. -- ἐὸν (ξ. -- ἐνεὸν γυ]σ, --- εἰς 
vulg.— ἐς Lind.-éx CE (F, al. manu ἐς) HIJKOG, Ald., Mercur. in marg. -- 
ἐς ἐκ τῶν 6. - ὑμενέων ΒΕῸΘΗΙ..-- ἅμα à ἑχάστω EFGHIJÔôx, Ald. — 6 om. x. 
- " τούτου τοῦ pro τοῦ ὧρ. CHKE.-wp. EFGIx, Mack.- 60. γα]. -- ὑμενέων 
0.----ϑ τὸ παιδίον G. — " χαὶ E (H, al. manu) KOP'x. -- καὶ om. vulg. - δὲ δέχα 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 533 


celle-là, puis la dernière. Les membranes étant rompues, le 
fœtus se délivre du lien et chemine au dehors en s’agitant. Car 
le lien n’a plus de force, les membranes cédant ; et, à leur dé- 
faut, les matrices ne peuvent retenir l’enfant. Les membranes, 
il est vrai, quand elles s’enroulent autour de l'enfant, s’attachent 
aussi aux matrices, mais non avec une grande puissance. Che- 
minant, l’enfant force et dilate les matrices dans le passage, 
attendu qu’elles sont molles, Il chemine la tête en avant si les 
choses se passent naturellement; car, chez lui, les parties su- 
périeures sont les plus lourdes, pesées à partir de l’ombilic. 
Étant dans les matrices, il prend plus de force pour la rupture 
des membranes , avec le dixième mois, quand l’accouchement 
approche pour la mère. Mais, si l'enfant éprouve quelque vio- 
lence, les membranes se rompent, il sort même avant le temps 
fixé. Si la nourriture venant de la mère fait auparavant dé- 
faut à l’enfant, c’est encore une cause d’accouchement préma- 
turé, et l'enfant sort avant dix mois. Mais toutes celles qui 
ont pensé avoir porté plus de dix mois (je lai mainte fois oui - 
dire), ont été induites en erreur de la facon que je vais expli- 
quer : quand les matrices, prenant en soi de l'air venant du 
ventre qui le fournit, et se gonflent (cela en effet arrive quel- 
quefois), alors les femmes croient être enceintes ; ou bien, si 
les règles, n’allant pas, s’accumulent dans les matrices et res- 
tent supprimées pendant quelque temps, il se fait un flux 
continuel dans les matrices, tantôt avec l’air venant du ventre, 
tantôt par l'effet de l’échauffement, et alors encore les femmes 


vulg.- δὲ om. EHKP'x. - χρόνων C.— 1! χαχεῖναι K.- διελήθησαν vulg.- 
διελύθησαν HIKx.-— διελύθηταν (sic) Ald.- διεδλήθησὰν CE (H in marg.) 
ΟΡΏ΄, Zwing. in marg. - διεδάθησαν (sic) ξ. -- Érot., p. 120, et Gal., dans 
le GL., ont διεόλήθησαν, παρελογίσθησαν, ἐξηπατήθησαν ; et Heringa montre 
que ce mot appartient à notre traité.— ἐρέειν (H, al. manu) x. -- ἐρεῖν vulg. 
— εὑρεῖν ὃ. -- λέγειν CE. — 5 ἐφ᾽ Ewura: pro ἐς σφᾶ: αὐτὰς E (H, al. manu) 
Κα. -- ἑωυτὰς pro σφᾶς αὐτὰς P'Q', Lind.-rapcacyodon:; EHK.-Post γὰρ 
addunt χαὶ E (H, al. manu) P'Q'x, Lind. --- " σφᾶς vulg. - σφὰς C. -- σφέας 
E (H, al. manu). — “cucy<6% (EH ‘supra lin.) OP'(".- Ante ἀεὶ addunt χαὶ 
Zwing. in marg., Lind,-aiei Lind., Mack. - διαῤῥέει Lind,, Mack. — " τῆς 
om. J. 


534 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 

# ΕΣ : € - [24 Ὁ 14 \ 7 \ 
χέουσιν ἔχειν αἷ γυναῖχες, ἅτε τῶν χαταμηνίων μὴ χωρεόντων χαὶ 
-“ / > / SD SE ÿ e τ / 35c1/ > 
τῶν μητρέων ἠρμένων᾽ Elta ἔστιν ὅτε τὰ καταμήνια ἐῤῥάγη αὐτό-- 

ARE ur ΡῚ x L4 aus - LA 2 A la 
ματα, ἢ ἑτέρων ἐπιχατελθόντων ᾿ἀπὸ τοῦ σώματος ἐς τὰς μήτρας 
A \ , τα Fo -- 
καὶ χατενεγχάντων τὰ πρότερα,. χαὶ À φῦσα ἐξῆλθε, χαὶ πολλῇσιν 
χδ 2 04 s A “- , 2.7 SANS ETES 
ἤδη εὐθὺς μετὰ τὴν τῶν χαταμηνίων *xaÜæpaiv αἵ μῆτραι ἔχανον 
\ \ \ 20 = ΜΕ LA \ Ὃ-ὉὉ - - 4 
χαὶ χατὰ τὸ αἰδοῖον ἐστράφησαν, χαὶ τηνικαῦτα μιχθεῖσαι ἀνδράσιν 
ἔλ 6 \ ὦ x ’  A./ A. ΠΝ, le 
ÉAañov πρὸς σφᾶς τὸν γόνον αὐθήμερον ἢ ἅμα ὀλίγησιν ἥμέρησιν. 
A. ͵ 8 δὲ € LU ς Ὑ , - λό \ -- 
Λογίζονται ὃ δὲ αἵ γυναῖχες αἵ ἄπειροι τούτων τῶν λόγων καὶ τῶν 
πρηγμάτων χατ᾽ ἐχεῖνον τὸν χρόνον ἐν γαστρὶ ἔχειν, ὅτε τὰ κατα- 
7 3 2 ‘4 3 τεῷ é œ 2 / Se 09, νυ 
μήνια oùx ἐχώρεεν αὐτῆσι καὶ αἴ μῆτραι ἠρμέναι ἐτύγχανον. Ὅτι 
Ἰδὲ » > \ x kr à SE ΩΝ 3 NV 2 \ ͵ Ξ 
ε οὐχ ἐστὶ χρονιώτερον δέχα μηνῶν ἐν γαστρὶ ἔχειν, ἐγὼ φράσω 
\ \ y DOS ΔΝ “Ὁ \ C9 5 # LA 
À τροφὴ καὶ À αὔξησις ἢ ἀπὸ τῆς μιητρὸς κατιοῦσα οὐχ ἔτι ἄρ-- 
- - Ὁ ΕῚ \ € L4 CAN τ ‘ \ ἈΝ τς 
κεῦσα τῷ παιδίῳ ἐστὶν, ὅχόταν οἷ δέχα μῆνες παρέλθωσι χαὶ τὸ ἔμ- 
CI - [εὐ A DEN Ὁ c 2 € x \ , 
Gpuov αὐξηθῇ" ἕλκει: γὰρ ἀπὸ τοῦ αἵματος ἐς ἑωυτὸ τὸ γλυχύτατον, 


« o\ δ πε ΩΝ / » 1 57 / LÉ 2 , 3 
ἅμα ὃε χαι ἅπο τοῦ γάλαχτος ἐπαυρίσχεται ὀλίγον δχόταν ὃ αὐτῷ 


6 , - , NACRE x NI ΄ , 
σπανιώτερα ταῦτα γίνηται χαὶ ἁδρὸν ἔη τὸ παιδίον, ποθέον πλείονα 
.- « Ν LA -Ὁ "» / \ A € #2 #: 7 A 

τῆς ὑπαρχούσης τροφῆς, ἀσχαρίζει xat τοὺς ὑμένας ῥήγνυσι. TKat 

μᾶλλον τοῦτο πάσχουσιν αἱ τῶν γυναικῶν πρωτοτόχοι᾽ ἐπιλείπει 
\ PC > δί ς DA 5, ἈΝ Sos # δέ Ὁ 
γὰρ τοῖσι παιδίοισιν À τροφὴ ἐς τὸ dpréear ἄχρι τῶν δέκα μηνῶν. 

Ἐπιλείπει δὲ ὃ διὰ τρόπον τοιόνδε" εἰσὶ τῶν γυναιχῶν, αἵ μὲν ἀρ- 
/ \ / 2 , à Qi 33 / RES \ 

χέοντα τὰ χαταυνήνια ἀποχαθαίρονται, at δὲ ἐλάσσονα᾽ τοῦτο δὲ ἣν 

9 2 \ / 2 / NS ,  / LORIE PESTE 2 «ἀλιτα 
ἀεὶ γίνηται, ἐν φύσει xat ἐν γένει μητρῷόν σφίν ἐστιν ai δὲ τὰ χα- 

ταυήνια ὀλίγα μεθιεῖσαι, αὗται καὶ τοῖσι παιδίοισι τοῦ χρόνου τὸ 


[- d εν ς A 40 > \ M / ΄ 
ὕστατον, οταν NOT ἁδρὸν EA 7) τὴν τροφὴν σπανιωτερὴν παρεχουσαῖι, 


1 And τ. 6. Om. (ἔξ. -- χατενεγχόντων Η.-- ἣ E (H, al, manu) KOP'Q'r, 
Lind.-# om. νυσ. -- πολλήσιν CEHILOx, Lind., Mack.-mo)lotouv vulg. 
—? Herirga, trouvant dans Érot., p. 210, XaTaunviwy λύσιν, qui doit, 
d’après l’arrangement suivi par le glossographe, appartenir à notre traité, 
pense qu'il faut lire ici λύσιν au lieu de κάθαρσιν, qui en serait une glose, 
- καὶ μιχθεῖσαι τότε (ξ. -- Post ἀνδράσιν addunt ai γυναῖχες CE. - αὐθημερὸν 
ἔπ. -- ὀλίγοισιν (. --- 5 δ᾽ (ξ, -- αἱ γυναῖχες CEFGHIIKOP’ (θ΄, sine ot) ἕ. -- αἱ 
γ. om. νι}. -- τούτων om. [ἡπα. -- χαχεῖνον vulg.-xat’ ἐκεῖνον E (IE, al. 
manu) Κπ. -- αὐταῖσι ((. -- ἠργμέναι 4. -- ἧσαν CE. — ὁ δ᾽’ CE. --- 5 om. E (H, 
erasum) ΚΧΡ', Mack. - ἀρχέουσα in marg. al. manu H.- αὐξηνθῆ (sic) H. 
— ἑωντὸν ὅ. -- αὐτὸ pro ἑωυτὸ CE. — ὃ σπανιώτερον EX.-oraviôtepa Zwing. 
- γίνεται (. -- γένηται νι}. -- ποθέων 0. -- ῥηγνύον ἀρχὴν ἀποχυήσιος παρέ- 
χει τῇ μητρὶ Lind., (Mack, τὴν ἀρχὴν ἀποχνήσιως sic) ex 6Δ!. ---΄ χαὶ τῶν 
γ. αἱ πρωτοτόχοι τοῦτο πάσχουσι μᾶλλον CE. - πρωτότοχοι EH. -- ἄχρι CEK. 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 535 


s’imaginent être grosses , vu que les règles sont supprimées et 
les matrices gonflées. Puis, il arrive parfois que les règles 
font éruption spontanément, ou parce que d’autres règles des- 
cendent du corps à la matrice et entraînent les premières; de 
l'air sort, et souvent, aussitôt après l'écoulement des règles, 
les matrices étant devenues béantes et s’étant tournées vers les 
parties génitales, la femme, ayant eu des rapports avec son 
mari, a conçu le jour méme ou peu de jours après. Or, les 
femmes qui ne sont pas au courant des ces raisonnements et de 
ces faits, calculent qu’elles sont enceintes du moment où les 
règles ont té supprimées et les matrices gonflées. Je vais dire 
pourquoi la grossesse ne dure pas plus de dix mois. La nour- 
riture et l’accroissement fournis par la mère ne suffisent plus à 
Venfant quand les dix mois sont passés, et qu’il a grandi. 1] at- 
tire à soi la partie du sang la plus douce et il profite aussi un 
-peu du lait. Quand ces sources deviennent trop peu abon- 
dantes, et qu’il a grossi, il désire plus de nourriture qu’il n’en - 
a actuellement, il s’agite et rompt les membranes. Les primi- 
-pares sont plus sujettes que les autres à ces accouchements 
prématurés ; chez elles, la nourriture manque aux enfants pour 
les entretenir jusqu'aux dix mois. Elle manque de cette façon : 
il est des femmes chez qui la purgation mensuelle est suffisante, et 
d’autres chez qui elle est moindre ; s’il en est constamment ainsi, 
cette condition leur est originelle, naturellement et spécialement 
(vor. pour γένος, quatr. Livre des Mal., S 34, p. 546, 1. 25). 
Mais celles qui ont des menstrués en petite quantité fournissent 
une nourriture trop peu abondante aussi aux enfants, vers la fin 
du temps, quand il sont déjà forts ; c’est qui les fait s’agiter et les 
- ἄχρις (ἄχρι x) ἂν (ἂν om. CEP'Er, Mack ; οὗ pro ἂν ΟἹ) τῶν vulg.- Post μη- 
νῶν addunt πρότερον CE (H, al. manu) K£x. — ὁ ταύτησι διὰ τόδε pro διὰ rp. 
τ. CE. --ταύτησι vel τόδε Zwing. in marg.-uvarretwy Ald.- γυναιχῶν τινες 
(ἔνια: E, H supra lin. al. manu, K) νυ]. -- τινὲς om. CE. -- ἀποχαθαίρονται 
CE, -- καθαίρονται vulg.- δ᾽ ἣν €. — 9 αἰεὶ Lind., Mack.- Post ἀεὶ addunt μὴ 
E (H, al. manu supra lin.) Κ. -- ἐν τῇ φύσει Ο. -- σφίσιν E (H, al. manu) K, 
-τοἴσι CEHEx, Mack.-voïc vulg.- ἀδρὸν Frob. — "' εἴη EO. - Post ἔῃ ad- 


dunt τὸ παιδίον E (H, al. manu) KOx.- σπανιοτέρην C, Frob., Zwing. - 
ἐπείγεται PQ", Lind., Mack, -- ἐπείγεσθαι om. CE, Ald, 


536 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


\ / 9 , Ὁ - 
ποιέουσιν ἀσχαρίζειν χαὶ πρόσθεν τῶν δέχα μηνῶν ἐξελθεῖν ἐπείγε- 
ΕῚ F4 « “Ὁ 
σθαι" ὀλίγον γὰρ ἀπ᾽ αὐτέων χωρέει τὸ αἷμα. “Qc δὲ 5ἐπὶ τὸ πλεῖ- 
, ME 4 es ΠῚ A \ “ 
στον ξυμδαίνει xat ἀγαλάχτους μᾶλλον εἰναι ταύτας τὰς γυναῖχας, 
Δ ΤῊΝ \ / ἢ MENU, \ \ / 
τὰς ὀλίγα τὰ καταμήνια μεθιείσας" ξηρότεραι γὰρ καὶ πυχνοσαρχό-- 
τεοαί εἰσιν. Τούτῳ δὲ τῷ λόγῳ ὅτι ἐπιλειπούσης τῆς τροφῆς, ἐξέρ- 
ϊ - υ Ἴ “ à Ye 0 ns 1$ θ ons, ε p 
μ EE 32 / 5. ὦ N/ ,ὔ ΄ CS #7 
ψεται τὸ ἐμόρυον, “ἣν μή τι αὐτῷ βίαιον πάθημα προσπέσῃ, ἱστό- 
4 2 ΄ \ EU ͵ } Ὁ 3 © k 9 Ὡω LA 
ριον τόδε ἐστί. “Γὸ ὄρνεον γίνεται ἐχ τοῦ ὠοῦ “τοῦ χλωροῦ τρόπῳ 
es œ ῃ \ 
τοιῷδε" ἐπικαθεζομένης τῆς μητρὸς θερμαίνεται τὸ mov" καὶ ὅτὸ ἐν 
LS .- œ \ Ὁ 
τῷ OÙ ἐνεὸν ἀπὸ τῆς μητρὸς χινέεται" θερμαινόμενον δὲ πνεῦμα 
Ἀψ5 GE κοι δ τ ΩΣ τ ἊΣ ee mr re δὴ = ἀρ ας A RENE 
ἴσχει “τὸ ἐν τῷ D ἐνεὸν χαὶ dvrion® ἕτερον ψυχρὸν ἀπὸ τοῦ ἠέρος 
Γ ΒΔ Θὶ; δον \ \ AUX ΠῚ , ] [τ € \ δ᾽ ! 
διὰ τοῦ ὠοῦ" τὸ γὰρ ὠὸν ἀραιόν ἐστιν οὕτως ὡς πνοὴν ἑλχομένην 
ἀρχέουσαν διιέναι τῷ ἔνδον Τέόντι. Kat αὔξεται τὸ ὄρνεον ἐν τῷ ὠῷ, 
ne ΩΣ , D s , 8 © \ \ 
χαὶ διαρθροῦται τρόπῳ τῷ αὐτῷ τε χαὶ παραπλησίῳ ὃ ὥπερ καὶ τὸ 
i i 4 4 
/ [4 “ὮΝ \ 4 τῇ , NN Ὁ 
παιδίον, ὥς μοι ἄδη καὶ πρότερον εἴρηται. Γίνεται δὲ ἐχ τοῦ χλω- 
Led Ce EN \ δι \ L'A LA 3 =! \ LL τ 5 ΘΑ 
ροὺ τοῦ ὠοῦ, τροφὴ δὲ xat αὔξησίς ἐστιν ἀπὸ τοῦ λευχοῦ τοῦ ἐν τῷ 
A ἀν O7. 0 \ Dr’ 0: œ 2 MERE cv VAR 
D ἐόντος" "καὶ τοῦτ’ ἤδη πᾶσιν ἐμφανὲς ἐγένετο ὁκόσοι προσέσχον 
τὸν νόον" 6x0Tav ἐπιλείπη À ἡ τῷ νεοσσῷ ἐχ τοὺ ὡοῦ, οὐχ 3 ἔχο 
ὃν νόον" ὁχόταν ἐπιλείπη ἢ τροφὴ τῷ νεοσσῷ ἐχ τοῦ où, οὐχ “ ἔχον 
2 7 SRE fr / ! 2 - 2 - 3 / 
ἀρχέουσαν ἀφ᾽ ἣς ζήσεται, χινέεται ἰσχυρῶς ἐν τῷ ὠῷ,, ζητέον τρο- 
φὴν πλείονα, καὶ οἵ ὑμένες περιῤῥήγνυνται, καὶ δκόταν ἣ “ὄρνις 
ν D f 
αἴσθηται τὸν νεοσσὸν χινηθέντα ἰσχυρῶς, κολάψασα ἐξέλεψεν" χαὶ 
ταῦτα ξυμύαίνει γίνεσθαι ἐν εἴχοσιν ἡνέρησι. Καὶ ἐμφανές ἐστιν ὅτι 
ὧδε ἔχει" ὁκόταν γὰρ κολάψη τὸ ὄρνεον ἐπὶ τοῖσι λεπυρίοισι τοῦ ὠοῦ, 
. 12 


ὑγρὸν ἔνεστιν οὐδὲν δ τι χαὶ ἄξιον λόγου" 15 ἐξανήλωται γὰρ ἐς τὸν 


νεοσσόν. Οὕτω δὲ καὶ τὸ παιδίον, ὁκόταν αὐξηθῇ, οὐχ ἔτι δύναται 
€ ΄ / 5» , Ἢ , » AT \ 04 
ἣ μήτηρ τροφὴν παρέχειν ἀρχέουσαν᾽ ζητέον οὖν πλείω τροφὴν τῆς 

\ - 
παρεούσης τὸ ἔμόρυον ἀσχαρίζον ῥήγνυσι τοὺς ὑμένας, καὶ λυθὲν τοῦ 


δεσμοῦ χωρέει δμοῦ ἔξω" χαὶ ταῦτα γίνεται ἐν δέχα μησὶ τὸ μακρό- 


‘ Γὰρ om. (E, restit. al. manu) HJOx. -- ἀπ’ αὐτέων CE, Zwing. in marg., 
Mack. ἀπὸ τῶν νέων μητρῶν (μητέρων, E al. manu μητρῶν, P'Q', Lind.; 
μητρέων π) vulg.—?xoù ἐπὶ vulg.- χαὶ om. (ξ. -- πλεῖον C.-uäloy CE, 
Zwing. in marg., Merc. in marg.-p&))ov om. vulg.— ὃ χὴν Ρ΄, ΜΔΟΚ. - 
αὐτὸ (.-- μὴ αὐτῶ βίαιόν τι 0. -- καὶ ἱστόριον vulg.-xai om. CE, -- ὄρνιον 
CE. --ἐχ τοῦ χλωροῦ τοῦ ὠοῦ Κ. --- “τοῦ om. J. -- " τὸ om. ἢ. -- ἀπὸ.... ἐνεὸν 
om. ὁ. ---ὐ τὸ ἐν τῷ ὠῷ ἐν. om. 0. ---Ἴ ἐνεόντι (. -- ἀρθροῦται C. —$ ὦ περ 
H, Ζπνίηρ, -- ὥσπερ pro ᾧ περ vulg.- γίνεται δὲ ἐκ τοῦ χλωροῦ τοῦ ὠοῦ τὸ 
ὄρνεον, τροφὴν δὲ χαὶ αὔξησιν ἔχει (παρέχει Lind.) τὸ (τῶ H) λευχὸν τὸ ἐν 
τῷ ὠῷ vulg.- γίνεται δὲ (δ᾽ ξ) ἐκ τοῦ χλωροῦ τοῦ ὠοῦ, τροφὴ δὲ καὶ αὔξη- 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 537 


presse de sortir avant les dix mois ; en effet, le sang vient en 
petite quantité. Généralement aussi, les femmes qui ont peu de 
menstrues n’ont pas de lait; elles sont trop sèches et de chair 
trop compacte. Je dis que c’est le défaut de nourriture qui amène 
la sortie de l'enfant, à moins qu’il n’ait été atteint de quelque 
violence; en voici la preuve : l’oiseau provient du jaune de 
l’œuf de cette facon : sous la mère qui couve , l'œuf s’échauffe, 
et ce qui est dans l’œuf est mis en mouvement par la mère. 
Échauffé, ce qui est dans l’œuf a du souffle et attire, par une 
contre-attraction , un autre souffle froid venant de l'air à tra- 
vers l’œuf; car l’œuf est assez lâche pour laisser arriver, en 
suffisante quantité, au contenu, la respiration qui est attirée. 
L'oiseau croit dans l’œuf et s’articule d’une manière tout à fait 
semblable à l’enfant, comme je l’ai déjà dit précédemment. Il 
provient du jaune, mais il a son aliment et sa croissance dans 
le blanc. Pour s’en convaincre, il suffit d'y faire attention. 
Quand la nourriture provenant de l'œuf manque au petit, alors, 
Wayant pas un aliment suffisant pour vivre, il s’agite fortement 
dans l’œuf , cherche plus de nourriture, et les membranes se 
rompent. La mère, s’apercevant que le petit se meut forte- 
ment, frappe et brise la coquille. Cela arrive en vingt jours. 
Et il est évident que les choses se passent ainsi; en effet, 
quand la mère frappe la coquille, il n’y reste plus qu'une 
quantité insignifiante de liquide; tout a été consommé pour le 
peiit. De même, l'enfant, quand il a crû, la mère ne peut plus 
lui fournir une nourriture suffisante, il en cherche plus que 
ce qu’il en a présentement, il s’agite, rompt les membranes, et, 
débarrassé du lien , chemine incontinent au dehors. Cela arrive 
en dix mois au plus. De la même façon, chez les bestiaux et 
chez les animaux sauvages, le part se fait à une époque fixe 


σίς ἐστιν ἀπὸ τοῦ λευχοῦ τοῦ ἐν τῶ ὠῶ ἐόντος CE, Merc. in marg., Zwing, 
in marg.—‘xoi τοῦτ᾽ (ξ. --τοῦτο sine χαὶ vulg.- ὁχόσοισι ἘΙ. -- προσέχον 
ΑΙΑ. -τὸν νόον προσέσχον (ἔξ. -- ὁκόταν δὲ γυ]ρ. -- δὲ om. CE. — ! ἔχων 
Mack.- C'est une conjecture de Foes. -- ζητέων Mack. — !! μήτηρ CE. -- εἴση- 
ται EFGHIKOQ'x.- oupéaive. CE, Mack. -- ἡμέραις π. --- " ἐξανήλλωται C. 
--ἐξανάλωται G, Ald. 


538 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


A A) ὉὉὉ 4 Là \ -“ 7 ὶ -“ 
τατον. Καὶ κατὰ τοῦτον τὸν λόγον χαὶ τοῖσι κτήνεσι χαὶ τοῖσι θηρίου- 
€ , , du - ! δ: 7, ΕἸ , Ν 
σιν ὃ τόκος παραγίνεται ἐν χρόνῳ ᾧ ἕκαστον τίχτει OÙ μακρότερον 
ΦΑΡῈΣ \ “ / 5. LA 42.1 , D Sr © 
ἑχάστῳ γὰρ τῶν ζώων ἀνάγχη ᾿ ἐστὶ γρόνον εἶναι, ἐν ᾧ À τροφὴ 
LU V4 
σπανιωτέρη ἔσται τῷ ἐμόούῳ χαὶ ἐπιλείψει καὶ ὃ τόκος παρέσται" 
AN ἜΝ ΡΥ Vi ὦ ὦ > 6 7ὔ ν - LA 
καὶ τὰ μὲν ἐλάσσω τροφὴν ?roïouv ἐμόρύοισιν ἔχοντα θᾶσσον τίκτει, 
τὰ δὲ πλείω ὕστερον. Καὶ ταῦτα μὲν ἐς τοῦτό μοι εἴρηται. Τὸ ὃ δὲ 
- À 
παιδίον, ὅταν περιῤῥαγῶσιν οἱ bueves, ἣν μὲν δὴ ἐπιχρατήσῃ À ἐπὶ 
ἜΝ Ἂ à , 
τὴν κεφαλὴν ῥοπὴ, ῥηϊδίως τίκτει ἣ γυνή" ἣν δὲ πλάγιον ἢ ἐπὶ πόδας 
à la , \ LPC à Ὁ cie A ES L4 a 
χωρήσῃ, γίνεται γὰρ τοῦτο, ἣν οὕτως À ῥοπὴ τύχη γενομένη À 
ὑπὸ εὐρυχωρίης γε τῶν μητρέων, "ἢ καὶ ἣν À μήτηρ ἐν τῇ ὠδῖνι μὴ 
, \ “ Ἂ “ , “- , = 
fouydon τὸ πρῶτον, κἣν οὕτω χωρέη, χαλεπῶς τέξεται À γυνή 
δ «4 EE ΄ / 
πολλαὶ δὲ ἤδη ἢ δαὐταὶ ὥλοντο, À τὰ παιδία, ἢ ἅμα αἵ ("ητέρες καὶ 
τὰ ἐν αὐτῆσιν. 7 Ἔχ δὲ τῶν τιχτουσῶν μάλιστα πονέουσιν ai πρω- 
de \ \ ΕῚ , - 4 8 } A e à 
τοτόχοι διὰ τὴν ἀπειρίην τῶν πόνων, ὃ χαὶ πονέουσι μὲν πᾶν τὸ 
La / \ \ » f \ δον 5 / Q / i , 
σῶμα, μάλιστα δὲ τὴν ὀσφύν τε χαὶ τὰ ἰσχία" διίσταται γὰρ σφέων 
τὰ ἰσχία" αἱ δὲ μᾶλλον ἔμπειροι τόκων ἧσσον ὃ πονέουσι τῶν πρωτο- 
, La Qi n\ A! 
τόχων, ai δὲ πουλυτόχοι πάνυ ἧσσον πονέουσιν. Ἣν 3) δὲ ἐπὶ κεφαλὴν 
ἴῃ τὸ EuGpuov, À χεφαλὴ πρῶτον ἔξω χωρέει, ἔπειτα τἄλλα μέλεα 
2 


ἑπόμενα, ὕστατος δὲ 6 ὀμφαλός : l'Ex δὲ τοῦ ὀμφαλοῦ τὸ χορίον τετα- 


L4 s τ ! , ΩΣ 
μένον ἐστίν. Μετὰ “δὲ ταῦτα ὕδρωψ ἔρχεται αἱματώδης ἀπὸ τε τῆς 
- - = \ 
χεφαλῆς χαὶ τοῦ ἄλλου σώματος, ἀποχριθεὶς 1δδπὸ βίης τε καὶ πόνου 

εὐ “pe ἢ 

χαὶ θέρμης, καὶ 630v ἀφηγήσατο τῇ τῶν λοχίων καθάρσει" μετὰ δὲ 

À JE OS OPEN ECS ἣ χαῦ [4 Ἢ ΄ ὃν “σθ ἊΝ de 
τὴν ἔξοδον τοῦ ἰχῶρος À χάθαρσις γίνεται χρόνον τὸν πρόσθεν εἴρη 
μένον. Καὶ οἵ τε μαζοὶ καὶ τἄλλα μέλεα δχόσα δγρότερά ἐστι, χα- 
ταῤῥήγνυται τῶν γυναικῶν, ἥχιστα μὲν ἐν τῷ πρώτῳ τόχῳ, ἔπειτα 
δὲ, ᾿ῶς ἂν πλειόνων πειρέωνται τόκων, ἔτι μᾶλλον “᾿καταῤῥήγνυται 
Ν ΄ Le EX --Ὁ ΄ - , τ L4 
διαχενουμένων τῶν φλεδῶν ὑπὸ τῆς καθάρσιος τῶν λοχίων. Tara δέ 


νοι ἐς τοῦτο εἴρηται. 


Ἐπὶ pro ἐστὶ EFGHIK 7. -- ἐυδρίω (. .- Ξἐν τοῖσιν νυ]ρ. -- ἐν om. C.- 
μοι om. (. -- 9 δὴ Ζνίησ. --ὠ 2χρατήση G, ΑΙΑ, -- πόδες Ald. — “τοῦτο CE.- 
οὕτω πολλάχις pro τοῦτο vulg.—ye Οξ. -- γε om. vulg.—5 om. (ξ, - τῷ 
pro τῇ J.— ὀδίνι (sic) C. - χωρέει ΝΔΟΚ. ---- αὗται H, Zwing., Frob.- αἵ un- 
τέρες χαὶ τὰ ἐν αὐτῇσιν om. CE. — ’ τίχτουσαι δὲ ai (ai om. ξ) yuvaixec pro 
ἐκ δὲ τῶν τιχτουσῶν CE, Mercur. in marg., Zwing. in marg.-rowtotoxot 
EH. — Syoi μάλιστα πονέονσι μὲν τὴν ὀσφὺν τὲ καὶ τὰ ἰσχία, πονέουσι δὲ 
χαὶ πᾶν τὸ σῶμα CE. —9 πονέονται (bis) (ξ. -- πουλύτοκοι (sic) (ὦ, -- ππουλυ- 
τόχαι ἕ. --πολνυτόχοι γυ]ρ. -- πολύτοχοι π.-- πάνυ om. (ξ. --- 1° δ᾽ Οξ,-- χεφαλῆ 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. 539 


pour chaque espèce, sans la dépasser; car nécessairement , - 
chez tout animal, il est un temps où la nourriture sera trop 
peu abondante pour le petit, fera défaut et où le part survien- 
dra. Et ceux qui ont moins de nourriture pour les fœtus met- 
tent bas plus tôt, et ceux qui en ont davantage, plus tard. 
Voilà ce que j'avais à dire là-dessus. Quant à l'enfant, lorsque 
les membranes se rompent, si le mouvement par la tête lem- -" 
porte, la femme accouche facilement ; mais, s’il se présente de 
côté ou par les pieds (cela arrive en effet), si le mouvement 
est tel, soit par l’amplitude des matrices, soit parce que la 
mère , dans les douleurs, n’a pas gardé d’abord le repos, si, 
dis-je , la présentation est de la sorte, la femme accouche dif- 
ficilement; et maintes fois les mères ont succombé , ou les en- 
fants, ou à la fois les mères et les enfants. Des femmes qui ac- 
couchent, celles qui souffrent le plus sont les primipares, parce 
qu’elles n’ont pas encore éprouvé ce genre de souffrances. - 
Elles souffrent dans tout le corps, maïs surtout aux lombes et 
aux ischions; car les ischions se disjoïgnent. Mais celles qui 
ont déjà accouché souffrent moins que les primipares, et celles 
qui ont accouché plusieurs fois, souffrent beaucoup moins. Si 
enfant va par la téte, la tête sort la première, puis les autres 
parties suivent , et l’ombilic sort le dernier ; et à Pombilic tient 
le chorion. Après, s’écoule une humeur sanguinolente venant 
de la tête et du reste du corps, laquelle est exprimée par la 
violence, le travail et la chaleur, et qui ouvre la voie à l’éva- 
cuation lochiale. Après l'issue de cette humeur, la purgation 
lochiale se fait pendant le temps indiqué plus haut. Les ma- 
melles et toutes les parties où l’humidité abonde chez les 
femmes, se relâchent, moins dans le premier accouchement, 
puis de plus en plus à mesure que les accouchements se - 
multiplient ; ce relâchement s’opère par la vacuité des veines 


4. -- εἴη Ο. -- τὰ ἄλλα CE. — Ex τοῦ δ᾽ ὀμφαλοῦ CEHOËÉzr.-yopiov CH, 
Zwing. in marg., Lind., ΜΆΟΚ. -- χόριον ἔπ. -- χωρίον νι]6. -- τεταγμένον 
Codd. mss. ap. Foes in not. --- " δὴ Η, -- ὕδροψ H.— " ἀπὸ Η. --  ν τῇ τῶν 
EFGHIJKOP'Q", Lind.—r@v λοχίων τῇ χαθάρσει CE. —1 χαταῤῥήγνννται 
EHJKO. -- διαχενεουμένων H.- χαθάρσηος C£.- λοχείων J. 


340 DE LA NATURE DE L'ENFANT. 


2 


/ A 
31. Δίδυμα δὲ lylverar ἀφ᾽ ἑνὸς λαγνεύματος οὕτως" ἔχουσιν αἱ 


- / x \ 
urpar κόλπους συχνοὺς χαὶ γαμψοὺς, τοὺς μὲν τηλοτέρω, τοὺς δὲ 
2 = ὭΣ ΓΝ \ \ , - ͵ / #. 
πλησιαιτέρω τοῦ αἰδοίου" χαὶ τὰ πουλύγονα τῶν ζώων πλείους ἔχει 
Ξχόλπους τῶν ὀλίγα χυεόντων" διλοίως δὲ χαὶ τὰ πρόδατα, θηρία τε 
σ “ 
χαὶ ὄρνεα. ὍὍταν δὲ ἢ γονὴ τύχη σχισθεῖσα εἰς δύο χόλπους ἀφιχο- 
, A ce Le Q/# x Δ PTS en , 
μένη καὶ αἵ μῆτραι δέξωνται τὴν γονὴν, "καὶ τοῖν χόλποιν μιηδέτερος 
> 1 d J À ΞΙΣ "= ΟἿ πον TE ᾿ , € ER 
ἐς τὸν ἕτερον γαλάση, © χωρισθεῖσα δὴ ἐν ἑκατέρῳ χόλπῳ δμενοῦται 


᾽ 


, \ - m3 ᾿τὦ ! 62 NE ΣΤΥ ΟῚ » σ δι 2 
καὶ ζωοῦται τῷ αὐτῷ τρόπῳ "ᾧπερ χαὶ τὸ ἕν εἴρηται. ὍὍτι δὲ ἀφ 
Ξ ἃ δ / 4 4 δίδ , € ΄ “δε δ. A / VS \ 

vos λαγνεύματος δίδυμα γίνεται ἱστόριον τόδε ἐστὶ, χύων καὶ ὃς καὶ 

“- 24 , 
ἄλλα ζῶα ὅσα ἀφ᾽ ἑνὸς λαγνεύματος τίχτει χαὶ δύο χαὶ πλείονα, 
\ dc τω Pr 2 % ΄ 2 L AC , 2 \ 
χαὶ ἕχαστον τῶν ζώων ἐν Thot μήτρησιν ἐν χόλπῳ χαὶ ὅμένι ἐστὶ, 
\ -ῸὉὋ A! τ 22 - 
καὶ ταῦτα αὐτοὶ δρέομεν γινόμενα, καὶ ταῦτα τίχτει τῇ αὐτῇ ἡμέρη 
πάντα ὡς ἐπιτοπλεῖστον. Ὧδε δὲ χαὶ τῇ γυναιχὶ ἀπὸ μιῆς δ μίξιος 
7 À δί ΡΥ Α μι ᾿ 9 ΟΥ̓ LA 2 \ À / 
γινόμενα τὰ παιδία ἑκάτερον ἐν κόλπῳ ϑκαὶ χορίῳ ἐστὶ, καὶ τίχτει 
τ -Ὁ LA . 
τὴ αὐτὴ ἡμέρη ἀμφότερα, καὶ πρότερον θάτερον χωρέει ἔξω χαὶ τὸ 
τ A - € 
χορίον αὐτοῦ. Ὅτι δὲ θῆλυ χαὶ ἄρσεν δίδυμα “γίνεται, φημὶ ἐν τῇ 
A! \ EE Me \ AT A LA € LA Led 3 " οὖ 
γυναικὶ χαὶ ἐν τῷ ἀνδρὶ χαὶ ἐν παντὶ ζώῳ ἑκάστῳ γονῆς ἐνεῖναι καὶ 


1 A ΄ \ 
ἀσθενέστερον χαὶ ἰσχυρότερον" χαὶ οὐχ ἐς ἅπαξ χωρέει À γονὴ, ἀλλὰ 
NET \ ET Eur τ ÈS is NE: D 0 ἢ 
χαὶ ἐς δὶς χαὶ τρὶς ἀποδράσσεται" καὶ οὐκ ἀνυστὸν 5 ἀεὶ ὁμοίως εἶναι 

, LA 2 


2 \ 27 à NAN τῶ 3 ες 43 
πᾶν ἰσχυρὸν, τό τε πρόσθεν ἐξιὸν καὶ τὸ ὕστερον. ᾿ς δχότερον av 
οὖν τῶν χόλπων τύχη À γονὴ παχυτέρη καὶ ἰσχυροτέρη ἐσιοῦσα, 
χεῖθι ἄρσεν γίνεται" ἐς δχότερον δ᾽ ᾽δαὖ δγροτέρη καὶ ἀσθενεστέρη, 


χεῖθι OF) γίνεται" ἣν “δ᾽ ἐς ἄμφω ἰσχυρὴ ἐσέλθη, ἄμφω ἄρσενα 
AU i μῳ χυρη ἢν 


2 1 Téverou (ξ. -- γίνονται vulg.- Ante ἀφ᾽ addit μὲν 6. -- οὕτως om. (ξ. -- 
ἔχουσι δὲ κόλπους καὶ γαμψοὺς αἱ μῆτραι συχνοὺς (ξ. -- γραμψοὺς 4. -- πλη- 
σιετέρω 6. -- πουλύγονα ( -- πολύγονα γΥυ]Ρ. ---Ξ χόλπονυς om. CE. -- χυόντων 
π. ---ϑ ἐς 11η4. -- ἀπιχομένη CE. — ὁ χαὶ τοῖν χόλποιν (ξ.-- χαὶ τοῖν χόλποιν 
τε Zwing. in marg., Mercur. in marg.- οἵ κόλποι τε vulg.- μηδ᾽ ἕτερος ἐς 
τὸν ἕτερον ( (ξ, κόλπον). -- μιὴ ἕτερος πρὸς τὸν ἕτερον vulg.- χαλάσση ἃ. -- 
χανώση Zwing. in marg., Mercur. in marg., Mack. — " ἡ χωρ. vulg.— om. 
α.--δὴ CE, Zwing. in marg., Mercur. in marg.-èn om. ΥἹ]6. --- ὥσπερ 
Mack. -- εἴρηται CE. -- οὔ εἵνεχεν εἴπομεν pro εἴρηται vulg. -- δ᾽ (, -- γίγνεται 
E.— 7 ἐστιν ἅσσα pro ὅσα CE.- Post ἐστὶ addit τινὶ ΕΚ, Zwing. in marg., 
Merc. in marg.- ὁρέωμεν Zwing.-êépéouev CJ.-yevéueva EHL. -- τίχτει 
πάντα O.—névra om. Κ. -- ὡς ἐπὶ τὸ πλεῖον C.—5 μίξηος (ξ. -- μίξεως Hr. 
-ϑ χαὶ ἐν CE. --χορίω FIOEr, Lind., Mack. -- χωρίῳ vulg.- ἡμέρα Ἐπ. --θά- 
τερον 0η]., reslit. al. manu E.- Ante τὸ addunt ἐς ΕΚΡ’, Lind.- χορίον 
CEFGj, Zwing. in marg., Lind., Mack.- χωρίον vulg. - χόριον m.— 1? yive- 
ται, αἴτιόν φημι" ἐν δὲ τῇ γυναικὶ Lind.-éveiva: Zwing. in marg., Merc. in 


DE LA NATURE DE L'ENFANT. d41 
qu’amène la purgation lochiale. Voilà ce que j'avais à dire là- 
dessus. 

31. (Jumeuux.) Les jumeaux naissent d’un seul coït, de cette 
façon : Les matrices ont des sinus multiples et recourbés, les 
uns plus loin, les autres plus près des parties génitales. Les 
animaux qui portent beaucoup de petits ont plus de sinus que 
ceux qui en portent peu. Il en est ainsi chez les brebis, les 
bêtes sauvages et les oiseaux. Quand la semence se trouve 
partagée , étant arrivée à deux sinus, et que les matrices l’ont 
recue sans que l’un des sinus se lâche dans l’autre, alors la 
semence s’enveloppe d’une membrane et se vivifie séparément 
dans l’un et l’autre sinus, comme il a été dit pour un seul 
embryon. Que les jumeaux viennent d’un seul coiït, la preuve 
en est fournie par la chienne, la truie et autres animaux qui 
mettent bas deux ou plusieurs petits par un seul accouplement ; 
et chacun des petits dans les matrices occupe un sinus et a une 
membrane. De ce fait, nous en sommes journellement témoins, 
et les petits sont généralement tous mis au monde le même 
jour. De même, chez la femme, les jumeaux produit d’un 
seul coït ont chacun un sinus et un chorion , naissent tous deux 
le même jour, et celui qui sort le premier sort avec son cho- 
rion. Fille et garcon peuvent être jumeaux; je dis en effet que 
chez la femme, chez l’homme et chez tout animal, il y a de la 
semence plus faible et de la semence plus forte, et la semence 
ne va pas d’un seul coup, mais elle est émise à deux et trois re- 
prises. [1 n’est pas possible non plus que le tout soit toujours 
également fort, aussi bien ce qui sort en premier lieu que ce qui 
sort en dernier. Donc, dans le sinus où pénètre la semence la plus 
épaisse et la plus forte, là se forme l’enfant mâle; et, récipro- 
quement, dans le sinus où pénètre la semence la plus humide 
et la plus faible, là se forme l'enfant femelle. Si une semence 
marg.-évavar CE. ἔνι Ἐπ. -- ἐνῇ vulg.—!! αἰεὶ Lind.-&v pro ἀεὶ Ald.- 
ὅμοιον CEFGHUKP'Er , Mack. — "5° ἂν CEHKEx. -- οὖν om. CE (H, restit, 
al. manu ante ἂν) {Π1Κπ. -- om. [υ1η4. -- εἰσελθοῦσα (ἃ, Zwing. in marg., 


Merc. in marg. -- ἐπελθοῦσα €. — 1 ἂν CE.— " δ᾽ om, (ξ, -- ἐς om. HIJKO. -- 
ἐσέλθη CHE, Lind.-eicé)0x vulg. 


-" 


542 QUATRIÈME LIVRE 
: ᾿ / , = 
γίνεται" ἣν δὲ ἀσθενὴς là ἄμφω, ἄμφω θήλεα γίνεται. Οὗτος 6 λό- 

3 ὡὸ 3 , ef Ἂ ΕΣ ᾿ 
γος ὧδε εἰρημένος ἅπας τέλος ἔχει. 

32. Τοῦ ἀνθρώπου ἐς τὴν γένεσιν ἀπὸ πάντων τῶν μελέων τοῦ 
302% A πὸ A 22) A x , ΔΝ ὰ LA 09 
ἀνδρὸς χαὶ τῆς γυναιχὸς “ἐλθὸν τὸ σπέρμα χαὶ ἐς τὰς μήτρας τῆς 

\ \ 2 LA , SA La # 2 θ A 2,7 

γυναιχὸς πεσὸν ἐπάγη" χρόνου δὲ γενομένου φύσις ἀνθρωποειδὴς ἐγέ- 
΄ 9, 

veto ἐξ αὐτέου. Ἔχει δὲ καὶ À γυνὴ χαὶ 6 ἀνὴρ δτέσσαρας “ἰδέας 
€ τὰ ἐδ κακῶν 7 3, DT € , CRU ANR 7 

ὑγροῦ ἐν τῷ σώματι, ἀφ᾽ ὧν αἵ νοῦσοι γίνονται, ὁχόσα μὴ ἀπὸ βίης 
4 fa PET A1 € 297 DA δέ 4 ᾿ 1à 

νουσήματα γίνεται " αὗται δὲ αἱ ἰδέαι εἰσὶ φλέγμα, "αἷμα, χολὴ, 

\ ou ΡΣ A 4 2 A , > WTA ἣν Se) 
καὶ ὕδρωψΨ, καὶ ἀπὸ τούτων ἐς τὸ σπέρμα οὐχ ἐλάχιστον οὐδὲ ἀσθε-- 
΄ ΟΕ ιν 3 ΕΣ \ y CES ὙΤ \ “- 
νέστατον συνέρχεται, χαὶ ἐπειδὴ τὸ ζῶον ἐγένετο, κατὰ ὅ τοὺς τοχῆας 

’ sn7/ € = € 2 ν᾽ εἶ Ὑὖῦ ΕῚ « - 2 
τοσαύτας ἰδέας ὑγροῦ δγιηροῦ τε καὶ νοσεροῦ ἔχει ἐν ἑωυτῷ. Ἀπο-- 


7 


\ - LE dt- 
φανέω δὲ ὁὅχως ἐν ἑκάστῃ τουτέων τῶν Τἰδεῶν χαὶ πλείω χαὶ ἐλάσσω 


3 - A La anse ἃ ,ὔ 2 \ do € τ 

εν τῷ σωματι γίνεται, XAL ὑπο TOUTOU VOGEOUGL, ZAL OTL αἱ VOUGOL 
χρίνονται ἐν τῆσι περισσῇσιν ἡμέρησι, χαὶ τίνες ἀρχαὶ τῶν νούσων 
CV | \ 9c αὖ Ξ € σ᾿ - 2 -Ὁ-Ὁ 4 "» #2 \ δὰ ὁ 
εἰσὶ, καὶ ϑόχοῖα αὐτέων ἑκάστη ἐν τῷ σώματι ἐργασμένη τὴν νοῦ 


\ \ - - 
σον ἐπάγει, χαὶ ὑπὸ 1) τὸ αὐτὸ ῥῖγος πυρετῶδες γίνεται, καὶ 1101à τί 
ου 7 
τὸ πῦρ ἐπιπίπτει μετ᾽ αὐτό. 


33. ᾿Εθέλω δὲ ἀποφῆναι πρῶτον, πῶς À χολὴ καὶ τὸ αἷμα καὶ 6 


1 Ἐς ἄμφω om. (ξ. -- ἐς om. π. -- εἰρημμένον Ald. ---- Ξ ἐλθὼν ὅ. - πεσὼν J. 
-Je me suis décidé à réunir ce morceau avec le précédent. Le préambule 
montre qu’ils sont la suite l’un de l’autre. La transition est manifeste : La 
semence. étant tombée dans les matrices, s’est coagulée. J'avais été 
longtemps empêché de faire cette réunion par les derniers mots du livre _ 
de la Nature de l’enfant : οὗτος ὃ λόγος ὧδε εἰρημένος ἅπας: τέλος ἔχει. Ces 
mots me semblaient clore le morceau et indiquer véritablement une fin. 
Mais depuis j'ai remarqué, dans l’intérieur même du Quatrième livre des 
Maladies, une phrase toute semblable, p. 578,1. 7 : οὕτω δέ μοι ὃ λόγος οὗτος 
πᾶς ἐχχεχορύφωται. Cette formule indique donc, non pas une fin de traité, 
mais le passage d’un objet à un autre. Dès lors, cet empêchement maté- . 
riel étant écarté, la liaison intrinsèque ἃ repris toute sa valeur; et je nai 
plus hésité à recomposer dans sa totalité l’ouvrage se suivant ainsi : περὶ 
γονῆς, περὶ φύσιος παιδίου, περὶ νούσων τὸ τέταρτον. Je suis même porté ἡ 
à penser que ce démembrement n’est pas fort ancien et qu’il n’existait pas 
soit pour Galien soit pour Érotien. Ni Érotien ni Galien ne citent ce Qua- 
trième livre des Maladies; et cependant c’est un ouvrage qui très-certai-- 
nement ἃ fait partie de la Collection hippocratique dès la plus haute’anti- 
quité. Ce silence s’expliquerait en admettant que ce prétendu Quatrième 
livre faisait corps avec le livre de la Génération de l'enfant. Érotien ne 
cite pas non plus le Περὶ γονῆς, et cela par une raison semblable ; c’est 
que, de son temps, le Περὶ γονῆς n’avait pas été séparé du Περὶ φύσιος 


DES MALADIES. 543 


forte arrive dans les deux sinus, les deux jumeaux sont mäles ; 
si une semence faible arrive dans les deux, les deux jumeaux 
sont femelles. Ici prend fin tout ce discours que j'ai entrepris. 

32. (Le corps est constitué par quatre humeurs qui se trans- 
mettent, par la semence , d'individus en individus. Explication 
des maladies par le dérangement de ces quatre humeurs.) La se- 
mence (voy. note 2), venant pour la formation de l’être humain 
de toutes les parties du corps de l’homme et de la femme, et 
étant tombée dans les matrices, s’est coagulée : au bout d’un cer- 
tain temps, il en est résulté une nature humaine. La femme et 
l’homme ont en soi quatre espèces de liquide, qui engendrent 
les maladies, sauf celles qui proviennent de violences. Ce sont 
le phlegme , le sang, la bite et l’eau. De ces humeurs , ce west 
ni la moindre ni la moins active portion qui va dans la se- 
mence; et, quand l’être vivant est formé, il a, conformément à 
ses parents, autant d’espèces de liquide sain et morbide. J’in- 
diquerai comment, pour chacune de ces espèces , survient dans 
le corps excès et défaut, dérangement qui cause les maladies ; 
que les maladies se jugent dans les jours impairs; quels sont 
les principes des maladies , et quels effets chacune de ces hu- 
meurs produit dans le corps pour amener la maladie, point 
auquel le frisson fébrile se manifeste, et pourquoi la chaleur y 
succède. 

33. (Comment les quatre humeurs sont en excès ou en défaut. 
Quatre sources dans le corps : la téte, le cœur, la rate et la vé-” 
sicule hépatique. Ces sources prennent et donnent.) Je commen- 


cerai par expliquer comment la bile, le sang, l’eau et le 


»h7 


παιδίον..--- ὁ τεσσαρα ἴδεα (sic) FGIK (εἴδεα L, Lind.) (ἰδέα sic Α14.).-- ὑγροῦ 
τέσσαρα εἴδεα ΕΝν. -- αἱ EGHIKv. -- αἵ om. νυ]σ, --7 νοσήματα E.- νοσεύματα 
Ἦν. -- γίνεται ν. -- γίνονται vulg. -- γίνωνται Frob. — ὁ χαὶ αἷμα ἘΝν. -- ὕδροψ 
ΜΚ. - ὕδωρ EH, Merc. in marg.—ei: 1]. -- ἀσθενέστερον ὅ. -- ἐπειδεὶ E,- 
ἐπειδὰν Lind., Mack.—5zoùc EHIKL, Lind., ΜδΟΚ. -- τοχέα-, al. manu 
τοχῆας Ἡ. -- τοχυῖας (sic) 1. -- τοχείας quædam exempl. ap. Mack. -- νοσηροῦ 
GUX , Frob. —5 64660 vulg.- Je lis ὅχως ; voy. quelques lignes plus bas. 
—1  ἰδέων (sic) Κ. -- εἰδέων L, Lind.—# ὑπὸ τοῦ Κ΄, Mack. —? ὁχοίη EH. 
-" τοῦ pro τὸ K’, Foes in not., Mack, -- τὸ pro αὐτὸ Κ', ---" διατὶ (. -- διότι 
EH, -- τὸ om, ὅ. 


544 QUATRIÈME LIVRE 
d \ à: / / \ 294 , D. A _ 
τὔδρωψ καὶ τὸ φλέγμα πλέονα καὶ ἐλάσσονα γίνεται, ἀπὸ τῶν βρω- 
μάτων καὶ τῶν πομάτων τρόπῳ τοιῷδε" À χοιλίη τῷ σώματι πάν-- 
ar. τ Ἁ ΝΑ , 
τῶν πηγή ἐστι πλέη ἐοῦσα: χενεὴ δὲ γενομένη ἐπαυρίσχεται ἀπὸ 
ns \ + 
τοῦ σώματος τηχομένου. Εἰσὶ δὲ καὶ ἄλλαι πηγαὶ τέσσαρες, ἀφ᾽ ὧν 
7 , c! 5 \ - 25: 1 = dis ἢ “- , 
χωρέει τούτων ἕχαστον ἐς τὸ σῶμα, ὅ ἐπὴν αὗται ἀπὸ τῆς χοιλίης 
= L πιὰ, A 
λάῤδωσι, καὶ αὗται ἐπὴν χενῶνται, ἀπὸ τοῦ σώματος ἐπαυρίσχονται " 
- \ “Ὁ = 
ἕλκει δὲ ὅχαὶ αὐτὸ τὸ σῶμα, ἐπὴν À χοιλίη τι ἔχη ἐν ἑωυτῇ" τῷ 
NS SA ς UE δι AT m a! , ς ἘΠ = ot 
μὲν δὴ αἵματι ἢ καρδίη πηγή ἐστι; τῷ δὲ φλέγματι À κεφαλὴ, τῷ δὲ 


= o1 > A Ces, «a 
ὕδατι ὃ σπλὴν, τῇ δὲ χολῇ τὸ χωρίον τὸ ᾿ἐπὶ τῷ ἥπατι. Αὗται af 


# / , 2 \ # -Ὁ , É 5 La LEA 5 
τέσσαρες τουτέοισίν εἶσι πηγαὶ ἄνευ τῆς χοιλίης " "τουτέων δέ εἶσι 
J € δ PAT + Ἐρε-. à Fe τοὶ 2 > ᾿ 
χοιλόταται ἣ κεφαλὴ xut ὃ σπλήν" εὐρυχωρίη γὰρ ἐν αὐτῷ πλείστη, 
ἐστίν: ἀλλὰ περὶ τούτου δὐλίγῳ ὕστερον ἀποφανέω χάλλιον. "Ἔχει δὲ, 

Ja. T9 > - ἐς δὲ 7 Ἢ - = » == 4 
χαὶ τόδε ὧδε" ἐν τοῖσι βρωτοῖσι Txal τοῖσι ποτοῖσιν ἔνεστι πᾶσι χαὶ 


NN 
# 


χολώδεός τι χαὶ ὑξρωποειδέος zut αἱμλατώδεος καὶ φλεγματώδεος, τῇ 


= O1 ν᾽ 


À LA S + «κι, L4 Na £ \ 
μὲν πλέον, τῇ δὲ ἔλασσον " διότι χαὶ διαφέρει τὰ ἐσθιόμενα καὶ πι- 


γόμενα ἀλλήλων ἐς τὴν δὑγιείην" χαὶ ταῦτά μοι ἐς τοῦτο εἴρηται. 
Ἐπὴν δὲ φάγη ἢ πίη ὃ ἄνθρωπος, ἕλχει τὸ σῶμα ἐς ϑέωυτὸ ἐχ τῆς 


- 


, 5 1» - » 7 \ ξ \ οἵ S \ Ὁ 
χοιλίης τῆς ἰχμάδος τῆς εἰρημένης, χαὶ αἱ πηγαὶ ἕλχουσι διὰ τῶν 
φλεδῶν ἀπὸ τῆς χοιλίης, À δμοίη ἰχμὰς τὴν ὁμοίην, xat διαδίδωσι 
Ὁ , σ D “- - σ' “ΕΣ À - τ ͵ 2 \ 
τῷ σώματι, ὥσπερ ἐπὶ τῶν φυτῶν ἕλχει ἀπὸ τῆς γῆς À ὁμοίη ἰχμὰς 
A , 
τὴν ὁμοίην. 
34. "Eye γὰρ ὧδε ἣ γῇ ἐν ἑωυτῇ δυνάμιας παντοίας χαὶ ἀναρί- 
ἢ 
Le 4 \ 2 2 J œ 2 19 , / 
θμους. Οχόσα γὰρ ἐν αὐτῇ φύεται, πᾶσιν ἰχμάδα παρέχει δμοίην 
«νῦν 19 à PU PR EC ON Le su σῷ ΤᾺ \ Ξ \ 
ἑχάστῳ, οἷον καὶ αὐτὸ τὸ φυόμενον αὐτῷ ὁμοίην χατὰ ξυγγενὲς ἔχει, 
y ᾳς ἐπ - “- r à 
καὶ ἕλχει ἕχαστον ἀπὸ τῆς γῆς τροφὴν, οἷόν περ χαὶ αὐτό ἐστι" τό 


τε γὰρ ῥόδον ἕλχει ἀπὸ τῆς γῆς “ἰχμάδα τοιαύτην, οἷόν περ καὶ αὐτὸ 
δυνάμει ἐστὶ, 15 χαὶ τὸ σχόροδον ἕλχει ἀπὸ τῆς γῆς ἰχιάδα τοιαύτην, 

τ Ὕδροψ IT. -- πλέονα Ἐ. -- πλείονα γυ]ρ. -- ποτῶν EHQ'y, Lind.-—eis ΕΚ. 
-- Ἰἐπὴν οὖν vulg.- οὖν om. J.— Excellente correction, donnée par un ms. 
qui d’ordinaire est fort mauvais. —* zai om. Mack.-—x (τοι E) ἣ κοιλίη 
EHy.—Ëyn τι Κ' -- ἔχει v.— ‘2, LP’, Mack.—änd (ἀπὸ om. y) τούτῶν 
(routéwy EH) vulg.— 5 6}{yw Κ. -- ὀλίγον νυ]. -- τόδε EGIJy, Ald., Lind.— 
τότε υι]σ. -- ὧδε EHQ'v, Lind.-oûrws vulg. — 7 xai ἐν Κ.-- ὑδροποειδέος IK. 
— 3 ὑγιείην EH. - ὑγείην vulg.—eic 1. ---ϑἑωντὸν v, Frob.-àxù pro ἐκ EH, 
Lind., Mack.— oi om. FGHUK, Ald.— 10 xoi.... ὁμοίην om. Κα. -- διαδίδοσι 
ὁ, - δίδωσι Al. — "' οἵην περ 6΄. — ἥτις ἐν τὴ γῆ ἰχμὰς τοιαύτη ἔνεστι pro 
xp... ἐστὶ ΒΕΗΠ1. --- 5 χαὶ,... ἐστὶ ponitur post ἕχαστον p. 546, 1. 2, ἃ. -- 
za... ἐστὶ om. JK. 


DES MALADIES. 545 


phlegme sont en excès ou en défaut ; c’est par le fait des ali- 
ments et des boissons, de cette facon : le ventre. étant plein, 
est pour le corps la source de toute chose; mais, étant vide, 
il profite aux dépens du corps qui se fond. De plus, ily ἃ 
quatre autres sources d’où chaque humeur arrive au corps ; elles 
puisent au ventre, et, quand elles sont vides, elles puisent au 
corps, qui, lui-même, puise au ventre quand le ventre a quel- 
que chose. Ces sources sont pour le sang le cœur, pour le 
phlegme la tête, pour l’eau la rate, pour la bile la partie 
qui est au foie. Telles sont les quatre sources de ces humeurs, 
indépendamment du ventre. De ces sources, les plus creuses 
sont la tête et la rate ; c’est là en effet qu’est le plus d’espace; 
mais, un peu plus loin, je n’expliquerai mieux là-dessus, Or, 
voici comment sont les choses : les aliments et les boissons 
renferment tous du bilieux, de laqueux , du sanguin et du 
phlegmatique , les uns plus, les autres moins. C’est pour cela 
qu'ils diffèrent les uns des autres , relativement à la santé; je 
men dirai pas plus là-dessus. Quand on ἃ mangé ou bu, le 
corps attire à soi, hors du ventre, l'humeur dont il a été parlé, 
et les sources puisent au ventre par les veines, l'humeur sem- 
blable attirant la semblable et se distribuant dans le corps. 
C'est ainsi que dans les végétaux l'humeur semblable prend ex 
terre l’humeur semblable. 

34. (Comparaison entre la terre et le corps humain. Chaque 
végétal puise dans la terre des substances qui luë sont appropriées; 
de méme chaque humeur du corps puise dans les aliments et les 
boissons ce qui lui est congénere.) En effet, la terre ἃ en soi 
des qualités de toute nature et innombrables. A'tout ce qui 
croît , elle fournit une humeur respectivement semblable, telle 
que celle qui est d’origine dans le végétal; et chaque végétal 
puise dans le sol un aliment semblable à lui-même. En effet, 
le rosier prend à la terre une humeur telle qu’il est lui-même 
en qualité; l'ail prend à la terre une humeur telle qu’il est 
lui-même en qualité; en un mot, tous les végétaux prennent à 
- la terre une humeur spéciale; s’il en était autrement, ils ne 


TOM. VII. 35 


546 QUATRIÈME LIVRE 
1 οἷόν περ χαὶ αὐτὸ δυνάμει ἐστὶ, καὶ τάλλα πάντα τὰ φυόμενα ἕλχει 
- -- 5 Ὡ “ 5 £ 
2x τῆς γῆς καθ᾽ ἑωυτὸ ἕχαστον" εἶ γὰρ μὴ τοῦτο οὕτως εἶχεν, οὐκ 
à SR \ , d - , y NA ῃ ᾿ 
ἂν ἐγένετο τὰ φυόμενα ὅμοια τοῖσι σπέρμασιν. “Ὅτῳ δὲ τῶν φυομέ- 
voy ἐν τῇ γῇ ἰχμὰς χατὰ συγγένειαν τοῦ δέοντος πολλῷ "πλέων 
3 A ! 2 _ A / c Ar 5» 7 Ὁ “ 2. je 
ἐστὶ, νοσέε! ἐχεῖνο τὸ φυτόν: ὅτῳ δὲ ἐλάσσων τοῦ χαιροῦ, ἐχεῖνο 
λ F 3 ΩΣ EU ΩΝ ES 
αὐαίνεται. Ἢν δὲ ἐξ ἀρχῆς μὴ ἐνὴ ἰχμὰς τῷ pur, Sy ἕλχει κατὰ 
\ \ 3 99 À 02 δύ x ΄ δὲ τ Lg 
τὸ συγγενὲς. οὐδ᾽ ἂν βλαστῆσαι δύναιτο" παρέχει δὲ ναηθῆναι “ὅτε, 
εἰ μὴ ἔχει ἰχμάδα χατὰ φύσιν τὸ φυτὸν, οὐ βλαστάνει τὴν ἀρχήν" ἢ; 
τὰρ Ἰωνίη χώρη καὶ ἣ Πελοπόννησος ὅ τοῦ ἡλίου καὶ τῶν ὡρέων οὐ 
χάκιστα χέεται, ὥστε δύνασθαι ἐξαρχέειν τοῖσι φυομένοισι τὸν ἥλιον" 
ἀλλ᾽ ὅμως οὐ δυνατὸν, πολλῶν ἤδη πειρασαμένων, οὔτε ἐν Ἰωνίῃ 
οὔτε ἐν Πελοποννήσῳ σίλφιον φῦναι" ἐν δὲ τῇ Λιδύη αὐτόματον que- 
ται" où γάρ ἔστιν δοὔτε ἐν Ἰωνίη Τοῦτε ἐν Πελοποννήσῳ ἰχμὰς 
τοιαύτη, ὥστε τρέφειν αὐτό. Ὅτι δὲ πολλὰ χαὶ ἄλλα, ὅσα τοῦ ἡλίου 
΄ € ΄« JL Ὁ 4 -ῸὋ g LA “ 
ξαρχέοντος αἷ χῶραι où δύνανται τῶν θεραπευμάτων τρέφειν, ἄλλαι 
, 7 A ΩΣ 
δὲ φύουσιν αὐτόμαται, ὅ" παρέχει καὶ τοῦτο σχέψασθαι ὃ μέλλω 
SP ΝΣ. τ 2 LA Ἅ J a 2 2 \ 
ἐρέειν, δχόσον χῶρος χώρου χάρτα πλησιάζων διαφέρει ἐς τὴν ἧδυοι- 
’ - / CU > ΄ 72 à \ > ss 3 ΄ 
νίην τοῦ ἡλίου δικοίως ἐξαρχέοντος᾽ ἔνθα μὲν γὰρ τῆς γῆς ἰχμάς 
ἐστιν ἥτις τὸν οἶνον ἡδὺν παρέξει, ἔνθα δὲ οὔ. Ἔστι δὲ χαὶ ἄγρια 
CORRE PRE τη 4 3 ὀλίγα δένεις 982 5x6 > À δὴν 
υόμενα ἐν χωρίῳ οὖχ ὀλίγα, μεταρθέντα 3 δὲ ὁχόσον ὀργυιὴν, oùx 
[4 4 , - 3 \ À ς “ῳ , 10 u 
ν εὕροις ἔτι φυόμενα " οὐ γὰρ ἔχει À YA μεταρθέντι 3 τοιαύτην 
ἰχμόδα οἵην τοῖσιν ἀγρίοισι φυτοῖσιν ἐχείνη παρέσχεν. Ecrit γὰρ 
1 αὐτοῖσι τὰ μὲν ἰωδέστερα, τὰ δὲ δγρότερα, τὰ δὲ γλυχύτερα, τὰ δὲ 


ξηρότερα, τὰ δὲ τρηχύτερα, ἄλλα δ᾽ ἄλλως ἔχει μυρία " μυρίαν γὰρ 


: 


my 
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ς.ἅ 
εἰ 
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Là \ \ Cd Υ -- - τ 
ἐς εἶσι, καὶ διὰ ταῦτα τὰ γένεα ἐκ τῆς γῆς πρῶτον 
1 


οὐδὲν ἕτερον ἑτέρῳ ὅμοιον ἔφυ, 15 ὅ τι μὴ συγγενές. Ἄγρια δέ μοι dor 

τ Οἵαν Εἰ. -- τὰ ἄλλα E.- ἐγίνετο GHIJK, Ald., 11π6. --- 2 πλέον ΕΟΤΚ. — 
ϑὴν 1. -- ἔνγγ. Lind. --- ἴ ὅτι om., restit. al. manu E.-#v μὴ ἔχη ΕΗ. --ἔχοι 
Κ. --πελοπόνησος (E, al. manu νν)ὴ JK, Ald., Frob. --- ὑπὸ τοῦ Mack ex 
Æm. Ροτγίο. -- ἡλίου τῶν ὡρέων (ὡραίων E; ὡρέων, al. manu ὡραίων H; 
οἰρέων sic J; ὀρέων GK) οὐχ ἥκιστα καίεται (addit τῆς λιθύης K) vulg. -- 
ἡλίου χαὶ τῶν ὡρέων οὐ χάχιστα χέεται Coray, de A. A. et L., 3. 399, 
Paris, 1800. -- J’adopte cette conjecture de Coray. -- ἐξαρχέειν ΒΗν. -- ἐξαρ- 
χεῖν γυ]6. -- πολλὸν Frob. -- πειραζομένων vulg.-merocoauévev Coray, 19. -- 
πελοπονήσω JK, Ald., Frob. -- φῦσαι τυῖρ. -- φῦναι EFHJy, Lind.-güvar K. 
- φῆσαι Merc. in marg. —oÿre om. ΕΗ. -- ἐν τῇ H.—" οὐδὲ Η. -πελοπο- 
νήσω GJK, Ald., Frob.— 5 Post x. addit δὲ Ἦν. -- καὶ om., restit. al. manu 
Η. -- ὅ τι pro ὃ EHy.- Post ὁχόσον addit [δὴ] Lind. — " δ᾽ EH. - ὀργύην 1.- 


w 


DES MALADIES. 547 


deviendraient pas semblables à leur graine. Le végétal a-tl 
dans la terre une quantité beaucoup trop grande de l’humeur 
qui lui est affine, il devient malade; en a-t-il moins qu’il ne 
faut, il se dessèche. Si, tout d’abord , il avait pas l'humeur 
qu'il puise et qui lui est affine, il ne pourrait même germer. 
Voici un exemple qui prouve que le végétal privé de l'humeur 
qui lui est naturelle ne germe pas : l’Ionie ct le Péloponèse ne 
sont pas assez mal situés, par rapport au soleil et aux saisons, 
pour que l’astre ne suffise pas à la production des végétaux ; 
cependant, il a été impossible, malgré de nombreux essais, de 
faire venir dans l’Ionie et le Péloponèse le silphion, qui vient 
spontanément en Libye; c'est qu’il n’y a ni en Ionie ni dans le 
Péloponèse une humeur propre à l’alimenter. Il est bien d’au- 
tres médicaments qui, malgré la suffisance du soleil, ne peu- 
vent être nourris par certains pays, et qui naissent spontané- 
ment en d’autres; ce que je vais dire le démontrera; faites 
attention combien des localités très-voisines diffèrent entre 
elles pour la douceur du vin, bien que le soleil y ait la même 
puissance ; c’est qu'ici est dans la terre l'humeur quirendra doux 
le vin, et là non. Il est aussi des sauvageons en bon nombre qui, 
transplantés à la distance d’une orgyie (orgyie—1"°'"e,8) seule- 
ment de la localité où ils sont, ne viennent plus : le nouveau sol 
ne fournit pas au végétal transplanté l’humeur que l’ancien sol 
fournissait au végétal sauvage. En effet, dans ces végétaux, 
sont des qualités les unes plus vireuses, les autres plus humi- 
des, les autres plus douces, les autres plus sèches , les autres 
plus âpres; et ainsi de suite, mille variétés. Car la terre ἃ 
mille qualités; c’est en raison de ces spécialités, qu’à l’origine 
aucun végétal ne fut produit semblable à l’autre, si ce n’est 
ceux qui étaient de même race. Tous me paraissent être sauva- 
geons; seulement les hommes les ont transformés en végétaux 


ὀργίην Κ. -- εὕροις ΕΗ͂Κ. -- εὕρῃς vulg. — 1 τὴν αὐτὴν E.- παρέσχειν Mack. 
— α αὐτῆσι 1. -- δ᾽ ΜΆΟΚ. -- ἀλλὰ ΜΔΕΚ. -- ἄλλα δὲ [καὶ] Lind.- ἄλλα δ᾽ ἄλλως 
ἔχει μυρία ἘΝν. -- ἄλλα δὲ μυρία ἄλλως ἔχει vulg. — "3 ὅ τι Ἡ, --ὅτι νυ]ρ. - 
σνγγενέες Ἐ. - πάντα ταῦτα H. 


᾿ 


543 QUATRIÈME LIVRE 
χέει ταῦτα πάντα εἶναι" ἄνθρωποι ὃ δὲ Ταὐτὰ ἡμέρωσαν ἐργαζόμενοι à 
= -- ste Ὁ 
χαρποφορέειν κατὰ τὸ σπέρμα ἕχαστον᾽ ἕλχει γὰρ ἐκ τῆς γῆς À 
LA LRU Vient, VS urLr “ ι , ca 
ὁμοίη ἰκμὰς τὴν ὁμοίην, καὶ “τούτοισιν αὔξεται χαὶ τρέφεται, χαὶ 
SA “ὦ Ὁ, d 2-1] - , # Υ͂ “ € , 
οὐδὲν ἕτεοον ἑτέρῳ ὅμοιόν ἐστι τῶν φυομένων, οὔτε ἴσην οὔτε ὁμοίην 
2 - καῖ ΚΝ ! [4 . ai 4 ee ! - 
ἐχ τῆς γῆς ἰχυᾶάδα ἕλχον. “λχει δὲ ἕκαστον τῶν φυομένων βρωτῶν 


\ e 32 QE A " ων ΄ ss - SOU 7 
τε χαὶ ποτῶν “ἐς ἑωυτὸ πολλὰς ουνάμιας ἀπὸ τῆς γῆς" ἐν παντὶ δέ 


5 κὰ À 55 BEEN € ASS "ED - “ CES 
= - Ὁ 2 © 4 1. ν ," 
ἐστί “τι φλεγματώδεος καὶ αἱμιατιώδεος" ἀνάγχην οὖν τῷδε προσηγα 
\ - ΄, -“ - / 
γόμην, ὅτι ἀπὸ τῶν βρωμάτων xat ὅ τῶν ποτῶν ἐς τὴν κοιλίην χω- 
4 -- 4 A Le € / \ 
ρεόντων ἕλχει τὸ σῶμα χατὰ τὰς πηγὰς ὃς ὠνόμασα, À διιοίη ἰκμὰς 
, \ ΄“-- 
τὴν διιοίην διὰ φλεδῶν. 


7.» Α , 7 «4 J d \ 
35. Σηυήϊον δὲ ἀποφανέω ἕτερον τόδε, ὅτι ἕλχει “ἕχαστον χατὰ 


- ΝΟ Ἶ ͵, 1) x ΄ -» - LA 

τὰ εἰρημένα, καὶ ἅμα φράσω, ὅθεν τὸ φλέγμα γίνεται ἐν τῷ σώματι. 
3 ᾽,ὔ , A A [4 > \ © \ ANS ΄ τ Δ ἊΣ c 
Ἑπήν τις φάγη τυρὸν ἢ ὁ τι ἔστι δριμὺ, À ἄλλα τι ψάγη ἢ πίη ὃ 


᾽΄ 


3 \ “ Le 12 eus ΄, 2 A \ \ <> 
τι ἐστὶ φλεγματῶδες, αὐτίκα où ἐπιθέε: ἐπὶ τὸ στόμα χαὶ τὰς δῖνας 
i Û ᾽ ρ 3 


es , 7 ον \ ES 
χαὶ τοῦτο οὕτως γινόμενον πάντες δρέομεν τοῦτο δὲ χρὴ ἐλπίσαι, 
τί εἶ \ L4 2 - , CE , 
F ὅθεν ἐγὼ ἐρέω. Φημὶ δὲ ὁκόσον ἐν τῷ βρώματι Τὰ πόματι φλεγυα- 
τως , , 4 το " 
τῶδες ἔνι, χείνου ἐς τὴν χοιλίην ἐλθόντος, τὸ μὲν "τὸ σῶμα ἕλχε: ἐς 
ἑωυτὸ, τὸ δὲ ἣ χεφαλὴ κοίλη ἐοῦσα x! ὥσπερ σιχύη ἐπικειμένη, 
ἕλχει τὸ φλέγμα, ἅτε γλίσχρον ἐόν: ἕπεται δὲ τοῦτο τὸ ἕτερον διὰ 
4 ν ι 
æ € _/ 2 \ Ἔν νά A \ / λέ \ 40 0 Ἔν 
τοῦ ἑτέρου ἐς τὴν κεφαλήν᾽ τὸ μὲν νέον φλέγμα τὸ 1) γεννώμενον ἐχ τοῦ 
= 17 ΔΆΝ } \ LIST - 11 Ἁ LA 
Plats! μένει ἐν τῇ χεφαλῇ, τὸ δὲ παλαιὸν, δχόσῳ πλεῖον TD νέον, 
RS OPA RS AMEN CPR DS ER ES A ΟΕ ΤἈΤΣ 
ὑπ᾽ ἐχείνου ᾿“βιώμενον ἐξέρχεται, χαὶ διὰ τοῦτο ἐπήν τις φάγη À πίη 
ΝΥ ΕΣ y Evous ΡΟΣ 
ὅ τι φλεγυατῶδες, ἀποχρέμπτεται ὁ ἄνθρωπος φλέγμα. ἔχει δὲ χαὶ 


, “ ΕἸ , à ͵ as , « 5 HN 
τόδε οὕτως, ἣν, φαγόντος τι À πιόντος τοῦ ἀνθρώπου 8 τι ἐστὶ phe- 
Ὁ οὗ J= d ͵ 
Ὑματῶδες, uh ἐξέλθη πάλιν ἐν ὅσῳ πλέον ἐγένετο, wÂte χατὰ τὸ 


Ce. 


: Αὐτὰ ΒΗ, -- ταῦτα vulg.—? τούτω P', Mack. — ὁ ἐν ἑωντῷ vulg.-Je 
pense qu’il faut lire ἐς ἑωυτό. Voy. plus bas, 1, 17.—‘xai pro τι (E, 
restit. al. manu) ΠῚ. -- βρωτῶν EHv.—5 τῶν om. E.-roudérwy ὅ. -- αὐτὰς 
vulg.— χαὶ τὰ; EFHIJKLP'Q'v.—eic αὐτὰς vel κατ᾽ αὐτὰς legendum censet 
Foes.—2è: αὐτὰς Μίαοκ. -- κατὰ ta: Κ', - χατὰ πηγὰς Lind.-—C'est χατὰ τὰς 
qu'il faut lire, ainsi que l'indique la lecon des manuscrits χαὶ τὰς, faute 
qui n'est pas rare pour χατά. — ὃ ἔχαστα ἘΡ', -- τράσσω Ε).-- ἑωρῶμεν vulg. 
— δὁρέομεν ΒΉν. — 7% τῷ π. Κ. -- ἐνῇ vulg.- Lisez ὄνι. -- ὃ τὸ al. manu J.- 
τὸ om. νυἱσ. -- ἕλχεν om., restit. al. manu post ἑωυτὸ Ἐ.. --- ϑ τοῦτο ΕΗ. -- 
τούτῳ γι}]σ. -- δι᾿ ἑτέρου ΕΗΝν. -- τοῦ om. FGI, Ald.- εἰς E. -- ὡς pro ἐς 7. --- 
" ἐγγενώμενον ὮΠΡ' ἢ’, Lind., Mack. ἀπὸ τοῦ βρ. ΒΗ͂ΚΡ Ὁ’, Lind., Mack. 
--ἐχ (διὰ 4) Bo. νεἶς. --τ τὴν χεφαλὴν FGUK, — 11 τε pro τὸ ἦ. --- "5 βιαζόμε- 


» 


γον ἡ. - πίη ἢ φάγῃ Ἡ. -- ἢ πίῃ om. FGWK.-6 ἄνθρωπος HP'Q'v.-6 ἄνθ. om. 


DES MALADIES. 549 


cultivés, et leur ont fait porter des fruits selon leur graine 
respective. En effet, l'humeur semblable puise à la terre l’hu- 
meur semblable ; d’où, croissance et nourriture; et, aucun vé- 
gétal ne tirant de la terre une humeur ni égale ni semblable , 
aucun non plus ne ressemble à l’autre. Chacune des produc- 
tions terrestres employées en aliment et en boisson prend pour 
soi à la terre beaucoup de qualités ; dans tout, en effet, il y a 
quelque chose de phlegmatique et de sanguin. J'ai mis l’exem- 
ple de cette condition nécessaire à côté de celui du corps, qui, 
des aliments et des boïssons recus dans le ventre, attire aux 
sources que j'ai nommées l’humeur semblable par la semblable, 
à travers les veines. | 

35. (Origine du phlegme dans le corps ; causes de l’augmen- 
tation de cette humeur.) Je vais indiquer un autre signe mon- 
trant que chaque chose tire de la facon susdite, et en même 
temps je dirai d’où le phlegme vient dans le corps. Quand on 
a mangé soit du fromage, soit quelque aliment äcre, ou qu’on a 
mangé ou bu quelque autre chose phlegmatique, aussitôt cela 
revient à la bouche et aux narines; c’est un fait dont nous som- 
mes tous témoins. Et en voici la cause, sans doute : Je dis que 
ce qu’il y ἃ de phlegmatique dans l'aliment ou la boisson , al- 
lant au ventre, est attiré, partie par le corps, partie par la 
tête qui, creuse et superposée comme une ventouse, pompe le 
phlegme qui est visqueux. Le phlegme suit de proche en 
proche jusqu’à la tête. Le nouveau phlegme, celui qui est le 
produit de l’aliment, demeure dans la tête; mais l’ancien, jus- 
tement en proportion de la quantité du nouveau, sort par la 
pression qu’il en éprouve ; et c’est pourquoi, quand on a mangé 
ou bu quelque chose de phlegmatique, on crache dû phlegme. 
Voici encore ce qui arrive : Si, après avoir mangé ou bu quelque 
chose de phlegmatique, il ne sort pas du phlegme, d’autant plus 
qu’il s’en est fait davantage, par la bouche ou par les narines, 


nécessairement ce phlegme restera dans la tête, ou ira de la 


vulg.-— ἐξέλθοι vulg.- Les Hippocraliques mettent, on peut dire constam- 
ment, le subj. avec ἦν. 


550 QUATRIÈME LIVRE 
στόμα μήτε χατὰ τὰς ῥῖνας, ἀνάγχη ᾿ ἐστὶ μένειν αὐτὸ ἐν τῇ χεφαλῇ, 
29 La “Ὁ [ΩΣ Li 
À ἐς τὸ σῶμα χατελθεῖν ἀπὸ τῆς χεφαλῆς “ἢ ἐς τὴν χοιλίην ἀφιχέ- 
σθαι. Kat ἄριστον ἂν συμέαίνοι, εἰ ἐς τὴν χοιλίην ἀφίχοιτο: ἐξέλθοι 
\ ἀν A \ # A x ᾿ 
γὰρ ἂν σὺν τῇ χόπρῳ᾽ εἰ μὲν πολλὸν εἴη χαὶ ὑγρὸν, bypivee τὴν 
χόπρον᾽ εἶ δὲ ὀλίγον, οὖκ ἂν ποιήσειεν. Εἰ δὲ ἐν τῇ χεφαλῇ " μείνειε, 
A à ΄ , - ει > 2 ΩΣ \ DT, COURS AI 
πολλὸν ἂν πόνον παράσχοι τῇ χεφαλῇ, ἐν Thor φλεψὶν éov εἰ δὲ ὀλί 
νον, oùx ἂν ποιήσειε τοῦτο" ἐπισημήνοι δ᾽ ἂν ἢ πλέον ἢ ἔλασσον. 
Ἂν δὲ ἐς τὸ σῶμα ἀφίκηται, χεῖσέ οἱ μέμικται τῇ ἄλλῃ ἰκμάδι" xAv 
μὲν πολλὸν ἔη τὸ φλέγμα, ὅ ἐσάσσειεν ἂν ἐς τὸ σῶμα αὐτίκα" ἣν δὲ 
ὀλί 5 À QE Ares EE Ἂς x - 2\ 2 LA eu S ὴ 
ὀλίγον, οὖκ ἂν ἐσάσσειεν, ἅτε μέγα τὸ σῶμα ἐὸν, εἶ μή τις οἵ ἄρχ' 


ὑπολεί χαὶ ἄλλη χρόνῳ δὲ Av μὲν ἕτερον ἐπιγέ λέ 
ὑπολείποιτο καὶ ἄλλη" χρόνῳ δὲ ἣν μὲν ἕτερον ἐπιγένηται φλέγμα, 


6 _’ 5 IE ἢ Da A La Ἃ δ ἐὰν, \ > λί: ὃ 2 4 
GIVOLTO ἂν V GE TO σῶμα TN χυστει χαι TA χοι “A tXDEOn , χαι 


. ν»» ἜΝ "7 ΚἈΚ ΑΎΣΌ | ἝΝ τα 2.4? ’ 3 , \ 5 
ταῦτα ἔξω διοίσῃ, οὐδὲν ἂν χαχὸν ἐξ αὐτέου σχοίη. Ἔν τούτῳ μὲν οὖν 


es 1 3 Lt ΓΑ “ ἡ A Ὁ 7 ,ὔ 7 
τῷ λόγῳ ἀποπέφανται ὅχως ἣ χεφαλὴ ἐχ τῆς χοιλίης φλέγμα Τἕλχει, 
, 7 # \ \ ὦ \ ΤΕΙΑ . ΄ σ΄. \ 
τό τεδμοιον ἔρχεται πρὸς τὸ διμοιον, χαὶ ἅμα εἴρηταί μοι ὅχως TE χαὶ 
mn 7 - , 8 ee [4 - “ 1,2 
διότι πλεῖον γίνεται “τῷ ἀνθρώπῳ ἀπὸ τῶν Boo 


, a re - 
3 LLOTU)V LAL τῶν TOITUY, 


LL 
ν 36. Νῦν 9 δὲ ἐρέω περὶ χολῆς, ὅχως τε χαὶ διότι πλείων γίνεται 


5 “- ’ \ gd [τὸ A ΄ , ei CSA = 
ἐν τῷ σώματι, χαὶ ὄχως ἕλχει τὸ γωρίον αὔτέην, TO ἐπὶ τοῦ ἥπατος. 
a c 3 


*E δὲ “ Se. , \ , 3 \ τ 402 
EL GE οὕτως ἐπὴν φαγὴ χαὶ πιῇ ὃ ἄν ρώπος ὁ τι ἐστι πιχροὸν A 


ἄλλως χολῶδες χαὶ χοῦφον, rai πλείων ἢ χολὴ γίνηται ἐπὶ τῷ 
ἥπατι, αὐτίκα ἀλγέει τὸ ἧπαρ, ὅπερ οἵ. παῖδες καρδίην χαλέουσι, 
καὶ τοῦτο ἐσείδομεν γινόμενον, χαὶ ἐμφανὲς ἡμῖν ἐστιν ὅτι ἀπὸ τοῦ 
βρώματος ἢ τοῦ ποτοῦ ἐγίνετο. “Ἕλχει μὲν γὰρ τὸ σῶμα ἐς ἑωυτὸ 


= ΄ 


ἀπὸ τῶν βρωμάτων τὴν πᾶσαν ἰχμάδα τὴν εἰρημένην" ἕλχει δὲ 


χαὶ τὸ χωρίον 1" τὸ ἐπὶ τῷ ἥπατι ἐς ἑωυτὸ ὅ τι ἂν αὐτόθ: οἵ χολῶ- 
: > NA LA \ LT \ 
des ἐνῇ, χαὶ ἦν ἐξαπίνης πολλὴ γένηται À χολὴ, ὀδυνᾶται τὸ 


Ca - L / \ 
ἧπαρ ὃ ἄνθρωπος, χαὶ ἀπὸ τῆς νηδύος 1" πλέον γίνεται" τούτου γὰρ 


τ Αὐτό ἐστι μένειν Κ. -- ἐλθεῖν (E, al. manu χατ) Ἦν. ---Ξ ἢ ΕΗΡ Ὁ’, Lind.= 


χαὶ pro ἢ vulg.- συμδαίνη FGHIJK, A!d., Frob., Foes, Lind., ΜΔοΚ. --συμ- ἡ 


Gaivot E. - συμδαίη de Kühn est sans autorité. -- κόπρη (sic) Κ,, -- [καὶ] εἰ μὲν 
Lind.— χαὶ ὑγρὸν om. ν. -- ὑγρὸν om., restit. al. manu H. —3 μείνοιε 6}. 
- τοῖσι J.— Post ἂν addunt τις EP'Q'v. -- δ᾽ ἐς EH. — 5 ἐσάσειεν (bis) vulg. 
--ἣν ἐς Ἡ. -- ἐς sine ἂν vulg. - ἂν sine ἐς Lind., Mack. -- ἣν dans certains de 
nos mss. se trouve plus d’une fois pour ἄν. ---ϑ σινοίατο: Vulg.-—civourc 
Mack ex Æm. Porto. χύστη 6. -- διαφέρη EGHLK, Ald., Frob. -- διαφέρει 
νι ]6.-- διοίσοι EH. -- καχίον Al. - αὐτόῦ EH.—7 ἕλχει EHJK. -- ξλχῃ vulg. -- τό 
τε δὲ ΕΟΙ]. -- ἔρχηται [πᾳ.-- πλείων Κ. --- " τῶ Εἰ. -- τῷ om. vulg.— δ᾽ EH.- 


DES MALADIES. 551 


tête soit dans le corps, soit dans le ventre. Le mieux serait dans 
le ventre; car il sortirait avec les excréments. 51] était abondant 
et humide, 1] humecterait les excréments; s’il était en petite 
quantité, il n’exercerait pas cette action. Mais, s’il restait dans la 
tête, il y causerait beaucoup desouffrances, étant dans les veines; 
s’il était en petite quantité, il n’exercerait pas cette action, pour 
tantil donnerait plus ou moins signe de sa présence. 5] va dans 
le corps, là il se méle au reste de l’humeur ; s’il est abondant, il 
se fera sentir aussitôt; s’il est en petite quantité, il ne se fera pas 
sentir, vu la grosseur du corps, à moins qu’il n’y eût dès aupara- 
vant un autre principe de maladie ; mais, au bout de quelque 
temps, si du nouveau phlegme arrive , il causera quelque lé- 
sion. Dans le cas où le corps le transmet à la vessie et au ven- 
tre, et que ces parties l’expulsent , il n’en résulte aucun mal. 
Ainsi, ces détails montrent comment la tête puise le phlegme 
dans le ventre, le semblable allant au semblable ; et en même 
temps j'ai dit comment et pourquoi il s’'augmente dans l’homme 
par les aliments et les boissons. 

36. (Origine de la bile dans le corps ; causes de l’augmenta- 
tion de cette humeur. La bile a son siége dans la vésicule hépa- 
tique.) Maintenant, je vais parler de la bile, comment et pour- 
quoi elle s’augmente dans le corps, et comment l’attire le ré- 
servoir qui est au foie. Voici ce qu’il en est : Quand on ἃ mangé 
ou bu quelque chose d’amer, ou, en général , quelque chose 
de bilieux et de léger, et que la bile devient plus abondante au 
foie, aussitôt on soufre dans le foie, que les enfants nomment 
cœur (cardia). Nous sommes témoins de ce fait, et il nous est 
manifeste que cela provient de l’aliment ou de la boisson. En 
effet, d’une part, le corps attire à soi, hors des aliments, toute 


humeur susdite; d’autre part, le réservoir qui est au foie at- 


ὅπως ΕΗ. -- ἕλχει EHJK.-£)4n vulg. — 107 E. - αὶ pro à vulg. — "' πλείων 
(πλεῖον H) χαὶ à y. γίνεται ἐπὶ (ἐν EP'Q/, Mack) τῷ ἥ., καὶ αὐτίκα vulg. -Je 
pense qu’il faut lire χαὶ πλείων, γίνηται, et supprimer le χαὶ devant αὐτίχα. - 
χαρδιαλγίην legendum censet Askew ap. Mack. ἐσείδομεν EGHIK, Ald. 
- εἰσείδ. vulg.-époavées GJ.-Èè, EH, Lind.-eic vulg. — "3 τῷ J.— 5 om., 
restit. al, manu Η,. --νηδῦος ΕἸ. — M πλέων Mack. 


552 QUATRIÈME LIVRE 


γινομένου, ἔρχεται ἀπὸ τῆς παλαιῆῇς χολῆς διὰ τὴν πληθὺν ἐς τὴν 
/ \ , 3 , - x: , \ 4:7. ; 
χοιλίην, χαὶ στρόφος ἐχ τούτου τῇ χοιλίῃ γίνεται, καὶ ἐξέρχεται 
>> 7 MEN 4 \ \ A \ A / \ \ ὰ \ / x 
ἐξ αὐτέης τὸ μὲν χατὰ τὴν χύστιν, τὸ δὲ χατὰ τὴν χοιλίην, καὶ 
[τὰ > 4 2 \ πὰ , \ , € ΄ 
οὕτως ἐλάχιστον ἐς τὸν ἄνθρωπον γίνεται, χαὶ παύονται οἵ πόνοι. 
Ἢ ἌΧ , à SE = J ἃ V4 \ - .“, AN - 
ν δὲ τούτων μηδέτερον γένηται, χωρέει τὸ πρῶτον ἀπὸ τῆς 
παλαιῆς ἐς τὸ σῶμα͵, διαδίδοται γὰρ ἐς αὐτό" χὴν μὲν "πολλὴ En, 
a , 1 - Ὁ " € LS CI si 39 / s A 
αὐτίχα ἐπισημαίνει μιχθεῖσα τῷ ἄλλῳ ὑγρῷ nv δὲ ὀλίγη, οὐχ ἂν 
ἐσάσσειεν, ἅτε μέγα τὸ σῶμα ἐὸν, ἣν μή τις καὶ ἄλλη ἀρχὴ ὑπογένη- 
ται" χρόνῳ δὲ ἣν μὲν ἑτέρη χολὴ ἐπιγένηται, πλείω σίνεται τὸν 
ΩΝ \ 
ἄνθρωπον : ἣν δὲ μὴ ἐπιγένηται, διηθήσειεν ἂν τὸ σῶμα, ὥστε τὴν 
χολὴν προϊέναι, ἅσσα " τέ ἐστι χολώδεα. Etepa γὰρ τῶν ἑτέρων τὰ 
ἐσθιόμενα καὶ πινόμενα φάρμαχά ἐστιν" οὕτω Sn χαὶ τὰ ἄλλα 
, 1 Ψν 5 ξι 9 , [24 + \ 5 ᾿ , 6," 
ὅὁχόσα σινεόμενά ἐστιν, bp” ἑτέρου ἕτερον ἐσπεσὸν ἐς τὴν χοιλίην, ὅ τῇ 


͵ τ 
ἑωυτοῦ δυνάμει τὸ αἰτίην ἔχον διηθέεται ἔξω, χαὶ ἀσινὲς τοῦτο. 


3 \ \ 4 
Ἐπὴν Ἰδὲ ἐπιγένηται ἄλλη χολὴ ἐν τῷ σώματι ἀπὸ τῶν ἐς τὴν χοι- 4, 
LA LA 
λίην πιπτόντων, νόσος ἐντεῦθεν γίνεται. Ἔν Sroûrw δὲ ἐγὼ ἐπεσή- 1 
g CUS \ An 7 ᾿ / ΕἸ - , SIA ES Π 
Unvoy, ὅχως ἣ χολὴ χαὶ διότι πλείων γίνεται ἐν τῷ σώματι ἀπὸ τῶν ᾿ 


! Nes La \d €! ΒΞ \ 9: , A SRAUES RS NA 
βρωμάτων καὶ τῶν ποτῶν, καὶ ὅτι ἕλκει ἐς ἑωυτὸ ϑτὸ χωρίον τὸ ἐπὶ τῷ ἣ 
ἥπατι κατὰ τὸ ὅμοιον τὸ χολῶδες ἀπὸ τῶν σιτίων χαὶ τῶν ποτῶν. L 

es \ " LA λον f L L4 
37. Νῦν “δὲ ἐρέω περὶ ὕδρωπος, ὥς τε χαὶ διὰ τί πλείων γίνε- 


ται ἐν τῷ σώματι, χαὶ ὅκως ἕλχει 6 σπλὴν ἐς ἑωυτόν. Φημὶ δὲ, | 


2 
£ 


\ 2 ΩΣ Ἷ - 
ἐπὴν ὃ ἄνθρωπος πίνη πλέον, “ ἕλχειν ἐς ἑωυτὸν ἐχ τῆς χοιλίης τοῦ 
ὑδ \ x - A \ - \ À LA JR = 
ὕδατος χαὶ τὸ σῶμα χαὶ τὸν σπλῆνα, χαὶ, ἢν πλέον εἰρύση τοῦ χκαι- 


y : -Ὁ L 
pod, πονέειν αὐτίκα τὸν ἄνθρωπον, χαὶ τοῦτο lécatouct γινόμενον 


' ΤἘσέρχεται, al. manu ἐξέρ. Ἡ. --ξ EFGHIK, Merc. in marg., Lind., ù 
Mack.- ἐξ om. vulg.—? rou)ù (πολὺ LJK) vulg.— πολλὴ EH.- ἐσάσειεν vulg. 1 
— μετὰ pro μέγα (E, in marg. al. manu μέγα) ΟΥ̓Κ. ---- ÿroyévnrat (H, al. 
manu ἐπι) ν. -- φθίνηται pro σίνεται (G, supra lin. φθείρει) 1, Ald.-— φθίνει, 

8]. manu PET Η. -- φθίνεται ΕΚν. -- φθίνη J. — “δὲ vulg.-1e Κ΄, Lind., 
Mack. Correction qui paraît fort bonne.-zai πιν. om. FGIJK.— * δὲ ΕΚΗΡ', 

- εἰσπεσὸν Ἐ. -- ἐσπεσὼν J.- σινεόμενα φάρμαχά ἐστιν vulg.—J’ai supprimé 
φάρμαχα,, qui me paraît nuire au sens et provenir de la répétition du φάρ- 
para précédent. — 17 ἑωντοῦ δυνάμει, αἰτίην ἔχον τὸ χρατηθὲν ἔξω (ἔξω- 6 
θεν K'; ἐξωθεῖν Mack; προϊέναι vel ὠθέειν supplendum censet Foes) χαὶ σι- 

"έεται τοῦτο (τοῦτον EHIJK) vulg.- Tâchant de me guider par le sens dans 
cette phrase altérée, je déplace τὸ, et lis διηθέετα! au lieu de χρατηθὲν, et 
ἀσινὲς au lieu de σινέεται. Comp. p. 556, 1. 5 : τὰ δὲ διηθέει ἔξω, χαὶ ἀσι- 
“έες γίνοντα!. —7 δ᾽ ΒΗ, --- ὃ τοῦτο 1. - ἐπεσήμαινον Mack ex Æm. Porto. — 
διεσήμηνον HKLQ'y, Lind.-La correction d'Æm, Portus paraît bonne; 


| 


san 


DES MALADIES. 


tire à soi ce qui y est bilieux. Et si beaucoup de bile se fait 
tout à coup, on souffre dans le foie, et le ventre rend plus de 
bile ; car, les choses étant ainsi, la surabondance fait que de 
la vieille bile s’épanche dans le ventre, il en résulte des tran- 
chées, et une portion est évacuée par la vessie, une portion 
par le ventre; de la sorte, elle devient très-peu abondante, 
et les souffrances cessent. Si ni l’une ni l’autre de ces évacua- 
tions ne survient, d’abord il s’en va de la vieille bile dans le 
corps, vu les communications ; si elle est abondante, elle donne 
aussitôt, mélée au reste de l'humide, signe de sa présence ; 
si elle est en petite quantité, elle ne se fait pas sentir, attendu 
la grosseur du corps, à moins qu'il n’y ait dès auparavant un 
autre principe de maladie; mais, au bout de quelque temps, 
s’il arrive de nouvelle bile, elle cause plus de mal; s’il n’en 
arrive pas , le corps la filtrera de manière à s’en débarrasser, 
ainsi que de ce qui est bilieux. En effet, les aliments et les 
boissons sont remèdes les uns des autres ; et, en général, pour 
tout ce qui nuit, comme l’un succède à l’autre dans le ventre, 
ce qui cause du mal est filtré au dehors par sa propre vertu et 
devient inoffensif. Mais, si une nouvelle bile s'ajoute, venant 
des substances ingérées dans le ventre, il en résulte une mala- 
die, Par cela, j'ai montré comment et pourquoi la bile s’aug- 
mente dans le corps par les aliments et les boissons, et que le 
réservoir qui est au foie attire à soi, par la similitude, la par- 
tie bilieuse des aliments et des boissons. 

37. (Origine de l’eau dans le corps ; causes de l'augmentation 
de cette humeur. L'eau a son siége dans la rate.) Maintenant, ἡ 
je vais parler de l’eau et exposer comment et pourquoi elle 
s’augmente dans le corps, et comment la rate attire à soi. Je 
dis que, quand on boit trop, l’eau est attirée du ventre et par 
le corps et par la rate , et que, si elle pompe plus qu’il ne faut, 


cependant les mss. sont unanimes pour l’n.— " τὸ EFGHUK, Lind, - τὸ 
. om. vulg.— 19 δ᾽ E,- ὥστε τυΐρ. -- ὡς δὲ Μδοκ. - πῶς τε E.-û16, τι Lind.- 
ἕλχει EHIJK.- ἔλχη vulg. --- 1 ἕλχει EGHJ; -- πλέον ΕΗ. -- πλεῖον νυ ]δ. - τὸν 
ἄνθρ. αὐτίχα ΕΗ. --- " ἐσαΐσσουσι Ἦ. -- ἐσαΐσουτι EK, Lind, 


554 QUATRIÈME LIVRE 

ὅχόσοι σπληνώδεες τῶν ἀνθρώπων εἰσίν. Exnv δὲ εἰρύσῃ ὃ σπλὴν, 
ἄριστα μὲν, εἰ ἐν τὴ κύστει 'διηθηθείη ἀπὸ τοῦ ὕδατος τὸ παλαιὸν 
τοῦ ἐνεόντος ἐν τῷ σπληνὶ À τῇ κοιλίη, καὶ ταῦτα ἐχδιηϑήσειε - χατὰ 
τὰ ἄνω γὰρ χωρία οὖκ ἀποχαθαίρεται τὸ ὕδωρ ἀπὸ τοῦ σπληνὸς, " εἰ 
μὴ ὁχόσον δὴ ἐν τοῖς ἀγγείοις ἐνεόν ἐστι τοῖσιν ἀπὸ τοῦ σπληνός" 
8 ἀλλ᾽ ἴα ἐστὶν ἀποχάθαρσις ἐς τὴν χοιλίην χαὶ ἐς τὴν κύστιν. Ἢν δὲ 
ταῦτα μὴ εὔροα ἦ, μηδὲ διηθῇ ἔξω, ἀπὸ τοῦ σπληνὸς ἔρχεται τὸ ὕδωρ 
ἐς τὰ κάτω " κεῖθι: δὲ μίσγεται τῇ ἄλλῃ ἰχμάδι * χἣν μὲν ὀλίγον ἔῃ; 
οὐχ ἂν “ἐσάσσειεν, ἀλλὰ διηθηθείη ἂν ἀπὸ τοῦ σώματος ἐς τὴν χύ- 
στιν χαὶ ἐς τὴν χοιλίην διὰ φλεδῶν᾽ εἰσὶ γὰρ ἐκ τούτου χατατείνουσαι 
πολλαὶ, at ἕλκουσιν ἐς ἑωυτὰς ἐκ τῶν κάτωθεν χωρίων, ἐπὴν ξηρό- 
τεραι γένωνται ἢ πρὶν ἦσαν. Ἢν δὲ ὁ γίνηται ἕτερον ὕδωρ χαὶ À χοιλίη 
χαὶ ἣ χύστις μὴ διηθὴ ἔξω, ἀείρεται ὃ σπλὴν, καὶ τὰ χάτω τοῦ σώματος 
ἐπίπονα γίνεται. Ταῦτα δέ μοι εἴρηται, ὅχως τε καὶ διότι τὸ ὕδωρ 
Ἰπλεῖον γίνεται ἐν τῷ σώματι ἀπὸ τοῦ ποτοῦ, χαὶ ὅχως ὃ σπλὴν ἕλκει. 


38. Νῦν ὃ δὲ ἐρέω περὶ αἵματος ὅχως τε χαὶ διότι πλεῖον γίνεται 


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5 - r 3 / CE À 4 3 d ΕΝ € 

ἐν τῷ σώματι. Ἔπήην τι rin-à φάγη ὃ ἄνθρωπος, ὅ τι ἐστὶν αἷμα-- 
- εἰ A \ A .- [4 Re A [τὰ AI LE 

τῶδες, ἕλχει μὲν καὶ τὸ σῶμα ἅπαν ἐς ἑωυτὸ, ἕλχει δὲ χαὶ À χαρ- 
1 \ € en Η € \ \ SEA 1 ΄ ἘΠ, » , ue 

δίη τὸ αἱματῶδες ἐς ἑωυτὴν, καὶ ἐπὴν πλέον εἰρύσῃ, οὐ γίνεταί οἵ 
DU [à 2, \ # Ὁ 4 

τὴ καρδίῃ πόνος στερεὸν ὃ γάρ τι χρῆμα χαὶ πυχνόν ἐστιν ἥ χαρ- 
΄ Ὁ La A - - LA 

δίη, καὶ διὰ τοῦτο où πονέει, καὶ ἐξ αὐτῆς παχεῖαι φλέδες τείνουσιν 
€ 4 λε ἔα 20 5 “Ὁ * , 140 À λεῖ ΄ Ν 

αἱ σφάγιαι χαλεόμεναι, ἐς ἃς ταχέως, iv πλεῖον προσγένηται; δια- 

το \ Lo - 2.9 τω 

δίδοται τὸ αἱματῶδες, χαὶ πιμπλάμεναι χεῖναι τῇ χεφαλῇ χαὶ τῷ 
1 a’ ΕῚ , ts , ); “ , [ > \ « 

σώματι διδόχσιν ἐν τάχει, καὶ ἐπήν τι φάγη À πίη, ὅ τι ἐστὶν αἷμα- 
τω > ε , , > 7 \ \ , πα; 

τῶδες, αὐτίχα at σφάγιαι φλέδες ἀείρονται, καὶ τὸ πρόσωπον ἐρεύ-- 


θει. 1“ Προσγενομένου δὲ τῇ καρδίῃ καὶ τῷ σώματι τοῦ αἵματος πλεί-- 


1 Διηθείη vulg.- δοθείη ΕΕΘΗΠΚΡΏ!', -- διηθέη Mack ex Æm. Porto.- 
διηθηθείη Lind.- La correction de Lind. est la bonne. —? εἰ ΕΗ, -- ἣν vulg, 
—évvedv Ald.-—5 ἀλλ᾽ οἵα vulg.- ἄλλοια Εἰ, -- ἀλλοία K.- Quoique ἴα soit 
épique, cependant je ne puis m'empêcher de croire que c’est la véritable 
lecon; c’est du moins le véritable sens. Peut-être aussi οἴη conviendrait-il. 
-- «ἐσάσειεν γ]6.-- διηθείη vulg. -- διηθέῃ Mack.— ἐς om., restit. al. manu 
E. -- γένωνται Εἰ. -- γίνωνται νυ]. -- γίνονται J, Ald., Mack. —6 γίνηται EGH 
UK. -- γίνεται vulg. —*Ante x. addit τὸ 7. --- δ᾽ ΕΗ. --φάγη ἢ πίη K.— 
9τε γὰρ sine τι EHP'Q', Lind.-re om. v.—Post αὐτῆς addit τῆς καρδίης 
Mack. -- Post ἣν addunt οἵ EHIJKL (PQ, οἴνον). -- καὶ ἐκεῖναι πιμπλ. 
EHv. --- ἰ προσγιν. Ἡ. -- βρωμάτων 1. 


DES MALADIES. 555 


le sujet souffre aussitôt; ceux qui ont quelque affection de 


la rate s’en aperçoivent fort bien. La rate ayant pompe, le : 


mieux est que la vieille eau qui est dans la rate soit filtrée dans 
la vessie ou dans le ventre, et expulsée par ces voies. En effet, 
Veau de la rate ne se purge pas par les parties supérieures , si 
ce n’est le peu qui est dans les vaisseaux provenant de la rate; 
et la seule purgation est par le ventre et la vessie. Mais, si ces 
voies ne sont pas libres et qu’il n’y ait pas filtration , l’eau va 
de la rate dans les parties inférieures, et là se méle au reste de 
humeur ; si elle est en petite quantité, elle ne se fait pas sen- 
tir, mais elle est filtrée hors du corps, dans la vessie et dans le 
ventre, par les veines ; car il y a beaucoup de veines, venant 
du corps, qui, devenues plus sèches qu’elles n’étaient aupara- 
vant, puisent dans les parties inférieures. Maïs, si une nouvelle 
eau est produite, et que le ventre et la vessie ne l’expulsent 
pas , la rate se gonfle, et les parties inférieures du corps de- 
viennent douloureuses. Voilà mon explication comment et 
pourquoi l’eau s’augmente dans le corps par la boisson, et com- 
ment la rate attire. 


38. (Origine du sang dans le corps ; causes de l'«ugmenta- 


tion de cette humeur. Le sang a son sicge dans le cœur. Hypo-- 


thèse sur le cœur, laquelle conduit à croire que cet organe ne peut 
pas être malade. Une telle opinion paraïët avoir prévalu dans 
l'antiquité et avoir beaucoup entravé la pathologie du cœur.) 
Maintenant , je vais dire comment et pourquoi le sang s’aug- 
mente dans le corps. Quand on boit ou mange quelque chose 
de sanguin, cela est attiré d’un côté par le corps tout entier, 
de l’autre par le cœur. Ayant abondamment üiré, le cœur ne 
devient pas douloureux, car c’est une chose solide et dense 


que le cœur, et c’est pourquoi il ne souffre pas. De plus, il en 


part de grosses veines, les veines dites jugulaires, où passe 
promptement l'humeur sanguine , si elle est trop abondante ; 
remplies, ces veines transmettent tout de suite à la tête et au 
corps, de sorte qu’à peine a-t-on mangé ou bu quelque chose 
de sanguin, que les veines jugulaires se gonflent et que le vi- 


556 QUATRIÈME LIVRE 
“ ο- \ ΡῈ “ - A “ὦ 
ονος τοῦ ἱκανοῦ ἀπὸ τῶν βρωτῶν χαὶ ᾿τῶν ποτῶν καὶ μισγομένου τῷ 
τα \ 9 τω J' \ \ ᾧ \ 
ἄλλῳ ὑγρῷ, ἣν μὴ ἀπ᾽ αὐτοῦ ἐξέλθη κατὰ τὴν κοιλίην À χατὰ τὴν 
- Κ -Ὁ À 

κύστιν, μιγὲν τῇ ἄλλῃ ἰχμάδι ἐν τῷ σώματι πόνον παρέχει ᾿ ἣν δὲ 
ΝΣ »,Ἅ 5 3.5». “Ὁ 4 D \ -Ὁ , nu , 
ὀλίγον προσγένηται, οὐχ ᾿ἐσάσσειεν ἂν ἐς τὸ σῶμα, χρόνῳ δὲ διαδί-- 
Ὁ ? τω ͵ὕὔ A Lo 5 
δοται ἀπ᾽ αὐτοῦ ἐς τὴν χοιλίην ἢ χατὰ τὰς ῥῖνας, τὰ δὲ διηθέει ἔξω 
4 ι , / à , , / 

χαὶ ἀσινέες γίνονται " ἣν ὃ δὲ ἐξ ὀλίγου πλέον γένηται, ἐπίνοσον γίνε- 

(2 / - 

ται. Ὅχως δὲ πλέον τὸ αἷμα γίνεται, ἡρμήνευταί μοι. ᾿Τέσσαρα 

27 , κ᾿ ἂν: \ SHC 4 € JAN 5 ’ 

ἐόντα τότε αἷμα καὶ ἣ χολὴ καὶ τὸ φλέγυα χαὶ 6 ὕδρωψ, ἀποπέφαν- 

- à 4 \ 4 C9 ,ὔ δ 

ται ταῦτα πᾶντα ὅχως TE χαὶ διότι πλεῖον γίνεται! ἐν τῷ σώματι ἀπὸ 

\5 


τῶν βρωτῶν χαὶ ὅτῶν ποτῶν. “Ὅτι δὲ γίνεται ἀπὸ τούτων, σηικήϊον 


LT LA 
τόδε ἐττίν: εἰ 6 ἄνθοωπος ὀλίγα ἐσθίει καὶ ὀλίγα πίνει, οὐδευίαν 
.$ \=2,2 em Ψ " Ἧ 1 
yet. “Καὶ ταῦτα μὲν ἐς τοῦτό μοι etpnrat” παρέ- 
“Ὁ es LU es LA f 
ἡλῶσαι τῷ συνετῷ καὶ ὕχως ταῦτα ἐλάσσονα γίνε- 
ei αὐτοῦ χάλλιον ὀλίγῳ À ὕστερον. 


\ a 4 
δὲ πηγὰς ἃς ὠνόμασα, αὗται τῷ σώματι, ὁχόταν ᾿πλήρεες 


ως 
τ΄ 
μὴ 
Ὡ“ 
sn 


\ s? ἧς Ὁ , s\ \ , » 9 L] s, [24 
ἔωσιν, ἀεὶ ἐπιδιδόασιν" δχόταν δὲ χεναὶ περιίστανται, ἀπ᾽ αὐτοῦ" οὕτω 
ΝᾺ C4 a Ἅ - 
δὲ Sat ἡ χοιλίη ποιέει. Ἔχει γὰρ οὕτως ὥσπερ εἴ τις ἐς γαλκεῖα τρία καὶ 

ΩΝ 


πλείονα ὕδωρ ἐγχέας χαὶ συνθεὶς ὡς ἐπὶ δυιαλωτάτου χωρίου καὶ συναρ- 


υόσας ὡς κάλλιστα " διαθείη, αὐλοὺς ἐναρμόσας ἐς τὰ τρυπήματα, χαὶ 
SRAUE Re TT ΔΑ / CAN / + 3 e 5 \ - 
ἐγχέοι ἡσυχῇ ἐς ἕν τῶν χαλχείων ὕδωρ μέχρις οὗ ἐμπλησθῇ ἀπὸ τοῦ 
ὕδ ΄ ANS RU \ CET ’ > 402 

ὕδατος πάντα " ἀπὸ γὰρ τοῦ ἑνὸς ῥεύσεται ἐς τὰ “ἕτερα χαλχεῖα μέ- 
χρις ὅτου χαὶ τὰ ἄλλα ἐμπλησθῇ " ἐπὴν δὲ πλήρεα γενήται τὰ χαλ- 


mare 4 A τ \ -Ὡ 47 1 
χεῖα, Av τις ἀπὸ τοῦ ἑνὸς  mapÜon τοὺ ὕδατος, ἄνταπο δώσειεν ὀπίσω 


"Τῶν om. E.-u:yzv GHJK, Ald., Lind.-uioyiv vulg.— * ἐσάσειεν vulg. 
-- ἐάσειεν K.—éc om. vulg. -- Il faut ἐς, comme le montrent les phrases pa- 
rallèles. — δ᾽ EH.— ‘ τέσσαρα δὲ K’, Lind., Mack. δὲ pro τε EGHIJ, Ald. 
- τε om. Κ. -- ὕδροψ IK.-meiwv K. — 5 τῶν om. E.-onuriov P'Q', Lind.- 
σημεῖον vulg.-6 EP'(", Mack.-6 om. vulg. - ἐσθίοι EHIJ.— ἐσθίη K.-mi- 
νοι ΒΗΠΚ. -- τοῦτο Κ΄, Mack. - τούτῳ (tr. om. GIJK) vulg.— ὃ χαὶ om. K. 
— τ πλῆρες 4.-- ἐῶσιν 1]. -- αἰῶσιν Ald.-Il faudrait περιιστῶνται, le sub- 
jonctif, comme pour ἔωσιν. --- ὃ χαὶ om. ν.--ἐς EH, Lind.—eis vulg.-èx- 
χέας EG (H, al. manu) IJ. ---- ϑ διαθέει,, al. manu Brubetn Η.-- ἐπιδιαθείη E 
P'Q'v, Lind., Mack.-éyyén vulg.-éyyée. Η. -- ἐγχέοι Ἐὶ -- ἐμπλησθὴ ΒΗ. -- 
πλησθῇ vulg. — 1 ἕτερα ΕΗ. -- λοιπὰ γι6. -- νυ εέχρις.... χαλκεῖα om. 6. -- 
τἄλλα NK. - ἐμπλησθῇ v, Mack. -- πλησθῇ vulg.- γίνεται 1}. --- 1! ἀπαορύση 
6. -- ἀποῤῥύσῃ Ald.- ἀπὸ τοῦ ὕδατος ν.-- ἀνταποδώσει ἂν Mack ex Æm. 
Ροτίο. --ἐς EH, Lind.-eis νυ]σ, -- ὃν EFGHIJ, ΑἸα. -- ὃν om. vulg.-maÀtv 
om. (H, restit. al. manu) ν. -- ἐδέξαντο F (Η, al. manu) 16. 


DES MALADIES. 097 


sage rougit. Donc, le sang, étant venu des aliments et des 
boissons plus copieusement qu’il ne faut au cœur et au corps, 
et s'étant mêlé au reste de l’humide, si une portion ne s’en va 
pas par le ventre ou par la vessie, le sang, dis-je, mélangé au 
reste de l'humeur, cause de la souffrance dans le corps. 5] 
en vient peu, il ne se fait pas sentir; petit à petit, il en passe 
par le ventre ou par les narines, qui l’expulsent , et il n’en ré- 
sulte aucun mal. Mais, si de peu abondant il devient trop abon- 
dant, le sujet est pris de maladie. Voilà mon interprétation 
de la surabondance du sang. Les quatre humeurs, sang, bile, 
phlegme et eau, j’ai démontré comment et pourquoi toutes 
s’'augmentent dans le corps par les aliments et les boissons. 
Que cet excès provienne des aliments et des boissons, en 
voici la preuve : manger peu et boire peu n’engendre au- 
cune maladie, Voila ce que j'avais à dire là-dessus; et même, 
pour un homme intelligent, j'ai implicitement aussi fait voir 
comment ces humeurs diminuent ; au reste, un peu plus loin, 
j'entrerai dans de plus amples explications à ce sujet. 

39. (Fa-ct-vient entre le corps et les sources. Comparaison de 
cette disposition avec un arrangement de vases qui communique- 
raient entre eux par des tuyaux; il suffirait, pour les emplir 
ou les vider tous, d’en emplir ou d'en vider un seul. Usage que 
l'auteur fait de ces prétendues sources, pour expliquer comment 
parois nous désirons un aliment ou une boisson particuliére.) 
Les sources que j'ai nommées, fournissent continuellement au 
corps, quand elles sont pleines ; mais, quand elles sont vides, 
elles y puisent ; autant en fait le ventre. C’est en effet comme 
si on versait de l’eau en trois chaudrons ou plus, mis sur un 
plan parfaitement uni , disposés de la facon la plus commode, 
percés et munis de tuyaux à l’endroit des pertuis; l’eau, 
versée doucement dans l’un des chaudrons, ira les emplir 
tous ; en effet, elle coulera de l’un dans les autres jusqu’à ce 
que tous soient emplis. Et réciproquement, les chaudrons étant 
pleins, si l’on ôte de l’eau à l’un, l’eau reviendra dans celui- 
ci, et les chaudrons se videront comme ils s’étaient emplis. Ii 


558 QUATRIÈME LIVRE 
x “ -" 
ῥέον τὸ ὕδωρ ἐς τὸ ἕν γαλχεῖον, καὶ χενεὰ ἔσται τὰ χαλχεῖα πάλιν 
\ , A = .- 7 4 
ὥσπερ χαὶ ἐδέξατο. Οὕτω 1 δὴ χαὶ ἐν τῷ σώματι ἔχει " ἐπὴν γὰρ ἐς 
x te , \ , WU \ 92 , \ _æ 
τὴν χοιλίην πέσῃ τὰ βρώματα χαὶ τὰ ποτὰ, "ἐπαυρίσχεται τὸ σῶμα 
ὦ 14 LS LU ὦ 
ἀπὸ τῆς χοιλίης καὶ πληροῦται σὺν τῇσι πηγῆσιν " ἐπὴν δὲ ἣ δχοιλίη 
ΩΝ 3 NS 5 >? ς 5 \ (4 v Ὁ, 3 
χεγῶται, ἀποδίδοται αὖθις ὀπίσω ἣ ἰκμὰς, ὥσπεο χαὶ ἐπεδέξατο ἐκ 
Ὁ A ᾿ - αἰ τ 
τῶν ἄλλων τὸ ἕν χαλκεῖον. Φλέόες τε γάρ εἶσι διὰ παντὸς τοῦ σώμα- 
, 
τος τείνουσαι, αἱ μὲν λεπτότεραι, ai δὲ παχύτεραι, πολλαὶ καὶ πυ- 
RUE \ / CAS APE Δ Nr SANT Se ae 
χναί " αὗται δὲ, μέχρις οὗ ἂν ‘Gun 6 ἄνθρωπος, ἀνεῴγασι χαὶ δέχον-- 
΄ Ἂν οἷν - L4 « / LA n\ 3 4 , A ,ὔ 
ταί τε καὶ ἀφιᾶσι νέον ὑγρόν: ἐπὴν δὲ ἀποθάνῃ, συμμύουσι χαὶ γί- 


͵ co": 


γονται λεπταί. Μέχρι "μὲν οὖν Con 6 ἄνθρωπος, ἐπαυρίσχεται μὲν τὸ 


CO DE Le λί 3 1, AE 2 £ EAU 12 δὲ « 
σωμα απο τῆς χοιλίης, ἐπὴν τι EN εν EWUTY) ἐπαυρισχονται At πὴ- 
- / 


\ A À ΄ ΕῚ ὃ S7 'NERUS \ κἰ Ed \ 62) 
γαὶ καὶ πιμπλάμεναι διαδιδόασι τῷ σώματι" εἰ γὰρ τὸ σῶμα μὴ ὅ ἕλκοι 
“Ὁ τ΄ τ - 
ἀπὸ τῆς ἰχμάδος τῆς χοιλίης, ἀλλ᾽ αἵ πηγαὶ μόναι, ἢ ἐς τὸ σῶμα μὴ 
πο με \ τὰ \ \ 3 
ἐδίδοσαν, οὐκ ἂν εἰχε τὸ σῶμα τροφὴν ἀρχέουσαν, 7 ἀλλὰ ἐλάσσονα * où 

\ 4 “ S - , \ A s NS CA , € 
γὰρ ἂν ἔτι εἰχον τῷ σώματι τὴν τροφὴν διεχδιδοῦσα!: πηγαί. Αἱ δὲ πη- 
APTE τὰ A 2 ur À NAN 3. À ὃ , : 
γαὶ αὗται εἰ μὴ ἦσαν, ἐσθίοντες ἂν χαὶ πίνοντες οὐχ ἂν διεγινώσχομεν 

el LA CA τῷ \ 
ἀτρεχέως, οὔτε ὃ τι AÔU ἐστιν οὔτε δ τι ἀηδὲς, χατὰ ἀνάγκην τοιήνδε 
= 1 7, ES 
δὴν μέλλω ἐρέειν. Ταῦτα τὰ χωρία, ἅτε μικρότερα ἐόντα χαὶ ἔνδοθεν τοῦ 
Ν' LA LEA | \ \ Ὁ CSS NI [4 \ A € La 
ἄλλου σώματος, ἀεὶ καὶ πρὸ τοῦ ἐσάσσαι ἕκαστον χατὰ τὴν ἑωυτοῦ 
7, € 3 , ee 4 ANS , \ 2 9 v 
δύναμιν Épunveter τῷ ἄλλῳ σώματι τῶν ἐσθιομένων καὶ πινομένων  ὅ 
œ 7 5 No er CES \ © € “Ν Δ Ὁ 

τι χολῶδές ἐστι χαὶ ὃ τι φλεγματῶδες καὶ ὅ τι αἱματῶδες καὶ ὅ τι 
10 


7 


ὑδρωποειδές. Τούτων γὰρ ἡμῖν ὅ τι Av ἑχάστου πλεῖον τοῦ χαιροῦ 


- - C9 C9 ““- \ J 
πη ἴνηται χαὶ ἐν τοῖσι ποτοῖσι καὶ ἐν τοῖσι βρωτοῖσι, χεῖνα οὐδὲ ἥδέα 
Le - Ὁ ,ὔ 3 
γίνεται" ἅσσα δὲ χατίζει μάλιστα κατὰ ταῦτα, χεῖνα ἡδέα ἐστίν. 7 ΕἸ 
LS 22 2 1 es ἣν 
δὲ βρωτῶν χαὶ ποτῶν ἐνδεήσεται τῶν πηγέων τις, χατὰ τοῦτο χαὶ 
A es € / 32 SE , \ NT \ ΝΜ ὦν τω 
τὸ σῶμα ἑλκύσει ἀπ᾽ αὐτέων τέως καὶ τὸ ὑγρὸν ἔλασσον τοῦ χαιροῦ 


Ἃ Ὁ ΕΣ 
Ἰένηται" τότε ἱμείρεται 6 ἄνθρωπος ἢ φαγέειν ἢ πιέειν τοιοῦτον, ὅ 


1 Δὲ ΕΗ. --τὴν FGIJ, Demetrius Pep. in cit. de Pod., ΧΙ, -- τὴν om. 
vulg. —? ἀπ. v.- χοιλίης EHUK. -- κοιλίας vulg. —5 χοιλία (.--χενοῦται FG 
HIJKv, Ald.-xai ἀποδίδ. Καὶ, -- ἐπεδέξατο ὡς ἐκ τῶν ἄλλων ἐς τὸ vulg.- Le 
sens me paraît exiger la suppression de ὡς et de ἐς, -- ὃν om. Κ. ---ἰ ζώει G, 
Ald., ΕἼΟΡ. -- ἀνεώγασι.... ἄνθρωπος om. K.- χαὶ δέχονται nai ἀφιᾶσί (addit 
παλαιόν Lind.) τε χαὶ (τὸ pro τε καὶ K') νέον ὑγρὸν vulg.-Je pense qu’il 
n’y ἃ que τε χαὶ à déplacer. — " δὲ pro μὲν οὖν ΒΉν. -- ἀπαυρ. v.- τις pro 
τι HIJ.— ὁ ἕλχοι ΗΚ.-- ἕλχει (1}.-- ἕλκῃ vulg.-xoi ἐς τὸ γι]ρ.-- 16 lis ἤ.-- δτιε- 
δίδοσαν pro μὴ ἐδίδοσαν Κ΄. ---’ ἀλλ᾽ Ε, -- τὴν om., restit. al. manu ΒΕ. .-- 
8 οἵην ΕΗ. -- ἐσάσαι γυ]ο. -- ἐᾶσαι ΕΚ. -- ἐσάξαι Κ'. --- 9 ὅ τί τε vulg.-ve om. 
ΗΚ. --χαὶ ὅ τι À. om., restit, al. manu ΕἸ. -- ὑδροποειδὲς IK.— ᾽6 ἂν om. 


DES MALADIES. 559 


en est de même dans le corps ; les aliments et les boissons 
étant arrivés dans le ventre , le corps puise dans le ventre et 
se remplit ainsi que les sources ; mais, quand le ventre se vide, 
l'humeur y retourne par un mouvement inverse, de même 
que le chaudron où l’on puisait reçut l’eau des autres. Il y a 
en effet des veines s'étendant par tout le corps, les unes plus 
menues, les autres plus grosses, nombreuses et rapprochées ; 
ces veines , tant que dure la vie, sont ouvertes, recevant et 
émettant un nouveau liquide; après la mort, elles se ferment 
et deviennent menues. Donc , tant que l’homme est en vie, le 
corps puise dans le ventre, quand le ventre contient quelque 
chose; les sources y puisent aussi, et, remplies, distribuent 
dans le corps ce qu’elles ont puisé. En effet, si le corps ne pui- 
sait pas à l’humeur qui est dans le ventre et que ce fussent les 
sources seules, ou qu’elles ne fissent pas de distribution au corps, 
celui-ci ne trouverait pas une nourriture suffisante; car il n’y 
aurait plus de nourriture fournie au corps par les sources. Quant 
à ces sources, si elles n’existaient pas, nous ne distinguerions pas 
bien, en mangeant et en buvant, ni ce qui est agréable, ni ce qui 
est désagréable. Je vais en dire la raison nécessaire : ces réser- 
voirs, étant assez petits et placés à l’intérieur du corps, signalent 
toujours et avant toute réplétion au corps entier, chacun suivant 
sa vertu propre, ce qui, dans les aliments et les boissons, est 
bilieux, phlegmatique, sanguin , aqueux. En effet, quelle que 
soit celle de ces humeurs qui surabonde dans notre boire et 
notre manger, celle-là cesse d’être agréable; mais celle qui y 
fait surtout défaut est agréable. Si l’une des sources a besoin 
d'aliments et de boissons , alors aussi le corps puisera dans ces 
aliments et boissons jusqu’à ce que le liquide devienne moindre 
qu'il ne faut; à ce moment on éprouve le désir de manger ou 
de boire ce qui comblera ce vide et mettra les choses de ni- 


4.---ῃ γίνηται EGIS.- γένηται Κ. -- γίνεται γυ]ρ. -- καὶ ἐν τ. βρ. ai ἐν τ. π. 
Κ, -- ἐχεῖνα FGJK, ΑἸΑ. --- " εἰ EHIKP/Q".- ἣν vulg. -- βρωμάτων Lind.- πο- 
τῶν καὶ βρωτῶν . -- πηγαίων EHI. — 15 ὃ E, -- ὁ om. vulg. -- ἐπιπλήσσει Κ.-- 
À... ἱμειρόμεθα om. J, 


569 QUATRIÈME LIVRE 


4 \ -- 
τι τὴν μοίρην ἐκείνην ἐπιπλήσει χαὶ ἰσώσει τῇσιν ἄλλῃσι" χαὶ διὰ 


ὅτε ἱμειρόμεθα ἢ 


τοῦτο βεθρωχότες πολλὰ ἢ πεπωχότες, ἔστιν 
βρωτοῦ ἢ ποτοῦ, χαὶ ἄλλο οὐδὲν ἂν ἡδέως φάγοιμεν, εἰ μὴ ὅ τι ἵμει- 
ρόμεθα: ἐπὴν δὲ "φάγωμεν χαὶ ἰσωθῇ À ἰκμὰς χατὰ τὰ ἀνυστὰ ἐν 
τῇσι πηγῆσι καὶ ἐν τῷ σώματι, τότε οἵ πέπαυται ὃ ἵμερος. Καὶ 
ταῦτα μὲν ἐς τοῦτό μοι εἴρηται. 

ΞῈ Α 


0. Ἔχει δὲ καὶ τόδε, ὅτ' ἐς μὲν τὸ χωρίον τὸ ἐπὶ τῷ ἥπατι ἀπὸ 


3 


“ - \ - ee . - 
τῶν βρωτῶν χαὶ τῶν ποτῶν ἀποχρίνεται À χολὴ ὅ μοῦνον" τὰ γὰρ 
\ \ , 2 
φλέδια ἀσθενέα χαὶ λεπτὰ ὅπάρχοντα où δύναται ἕλχειν τὴν ἄλλην 
ἰχμάδα TAYUTÉ a βαρυτέρην ἐοῦσαν, χαὶ ἅ ὑρυχωρίη où 
ἰχμάδα παχυτέρην χαὶ βαρυτέρην ἐοῦσαν, χαὶ ἅμα εὐρυχωρίη οὐχ 
Υ - 2) À 2 13 “ ἐπε ἐν eve / Ξ 4 / / ΄ 
ἔστι τῇ ἄλλη ἰχμάδι, ὥστε ἐν τούτῳ τῷ χωρίῳ εἶναι" σύνηθές τέ 
» ΩΣ - “Α Al LA L , LA 4 \ Ὁ Ξὶ 
ἐστι τῇ χολῇ τοῦτο τὸ χωρίον κατὰ φύσιν μάλιστα, χαὶ διὰ τοῦτο ἐν 
> πτῖσαν LAN , τ , EN À o \ 6. ἂν 
αὐτῷ οὐδεμία νοῦσος γίνεται ἄλλη ἢ ἥντινα χκαρδιωγμὸν οἵ ἄνθρωποι 
« ᾿ - 
χαλέουσιν. Ἢ δὲ χεφαλὴ χαὶ ἢ χαρδίη καὶ ὃ σπλὴν μετέχουσι τῆς 
ἰχμάδος πάσης" ἐἕχαστον, ἣν μή τι VOGÉN, μετέχει πλείστων χατὰ 
φύσιν τὴν ἑωυτοῦ τῶν εἰρημένων, À μὲν κεφαλὴ τοῦ φλέγματος, À 
δὲ χαρδίη τοῦ afuuros, 6 δὲ σπλὴν τοὺ ὕδατος " ἕλχουσι δὲ ὅ χαὶ 
τῆς ἄλλης ἰκμάδος αἵ φλέδες ἕἑς ἑωυτὰς, εὐρεῖαι χαὶ παχεῖαι χαὶ EI 
δ 2 Φ᾽ ‘ DEUST ἘΠ ς CH 2 τ μεθα (εν, Ὁ “, 
χοείδέες ἐοῦσαι" ὥστ᾽ ἐπὴν δέλχωσιν, ἕπεσθαι ἕτερον ἑτέρῳ τῆς ἄλ- 
-Ὁ \ na! # 
Ans ἰχμάδος. Καὶ τῇ μὲν καρδίῃ πλησιάζουσιν af σφάγιαι φλέδες, 
«- 2 © 3 A Sa / 2 7 e - - ΩΝ 
παχεῖαι ἐοῦσαι, ἐς ἃς διαδίδοται ταχέως, ἐπήν οἵ πλεῖον τοῦ χαιροῦ 
΄ - 7 , [4 
προσγένηται " αἱ δὲ τῷ ἄλλῳ σώματι Τέχδιδόασι" χαὶ ἅμα αὐτὴ À 
» \ A ARE “ \ ΄ an 2 EN 
χαρδίῃ στερεὴ χαὶ πυχνή ἐστιν, ὥστε μὴ νοσέειν ὑπὸ τῆς ἰχμάδος, 
᾿ ΄ « ἈΝΑ \ \ 
χαὶ διὰ τοῦτο νόσημα ἐν τῇ χαρδίη οὐδὲν γίνεται. Ἢ δὲ χεφαλὴ καὶ 
- LA ; 
ὃ σπλὴν μάλιστα ἐπίνοσά ἔστι" νοσέει γὰρ χαὶ ἀπὸ τῶν φύσει ἐόντων, 
LU -ὉὉ Ψ - “ 
δὅταν πλείονα ἐδ τοῦ χαιροῦ " νοσέει δὲ χαὶ ἀπὸ τῆς ἄλλης 
s Ur 
ἰχμάδος " φλέδες γὰρ ἐς αὐτὰ παχεῖαί τε καὶ πολλαί εἰσι, καὶ αὐτὰ 
ν “ , \ ré 
φλεθώδεα χάρτα à χαὶ ἔγχοιλα, ὥστε εὐρυχωρίην καὶ τῇ ἄλλῃ 


> / 13% QUE Ὁ μα «2 2 g RE TS UN 7 \ ΄ 
ἰχυάδι εν “αὐτοῖσιν εἰναι, /.99€006 χατ ὀλίγον χαι μισγομιενὴ TA 


1 °Ore HIK!, Mack. 6 τι σις. -- πότου à Bo. EHIK.— *?cgyouev J.- χατὰ 
ταῦτα ἀνυστὰ vulg.-— Lisez χατὰ τὰ ἀνυστά. — ὃ μοῦνον ΗΡ΄θν. -- μόνον 
vulg.—ôdvara: ΕΗ. -- δύνανται νυ]σ. -- εὐριχωρίη Ald. — ᾿ἕχαστον δὲ Ρ', - 
vosée. 1, -- πλεῖστον E.—5yai om. (. -- ἐλικ. 18. -- ὥστε ΕΗ. --- " εἵλχωσιν 
ΑΙα. - ἐοῦσαι ΕΗ. -- οὖσαι vulg.- διαδέδοται ΑἸα. ---’ ἐχδιδόασι, ἅμα τῇ 
χαρδίῃ" αὐτὴ δὲ στερεὴ Lind.- αὐτῇ J.- διὰ EFGHIJKQ', Ald., Lind., 
Mack. -- διὰ om. vulg.— 5 ὅτε ΕΝν. -- προσγίνετα: H. -- προσγίνηται ΕἸΚ, — 
ἡ αὐτοῖσιν ΕΗ 5Κ' θ΄, Lind., Mack. -- αὐτῆσιν vulg. 


DES MALADIES. 561 


veau. C’est pour cela qu'ayant mangé ou bu beaucoup, nous 
désirons parfois un aliment ou une boisson, sans pouvoir pren- 
dre avec plaisir rien autre que cela même que nous désirons ; 
et, après avoir ainsi mangé, l'humeur étant devenue égale 
autant aue possible dans les sources et dans le corps, alors le 
désir s'éteint. Voilà ce que j'avais à dire là-dessus. 

40. (11 ne vient que de la bile à la vésicule hépatique. Mais 
les trois autres sources peuvent recevoir toutes les humeurs. Ceci 
a peu d’inconvénient pour le.cæur, mais il n’en est pas de méme 
pour la téte et la rate.) C’est encore un fait que dans le réser- 
voir qui est au foie, il ne vient, des aliments et des boissons, 
que de la bile; en effet, les veines, étant faibles et menues, 
ne peuvent tirer l’autre humeur qui est plus épaisse et plus 
pesante ; de plus, il n'y a pas de place, en cet endroit, pour 
recevoir l’autre humeur ; et cet endroit est habitué le plus natu- 
rellement à la bile, ce qui fait qu'aucune maladie ne s’y engen- 
dre, sauf celle qui est dite cardialgie, Mais la tête, le cœur et 
la rate participent à toute humeur ; chacune de ces parties , en 
état de santé, a sans doute le plus de celle qui lui appartient 
naturellement, la tête de phlegme, le cœur de sang, la rate d’eau; 
toutefois les veines, larges, grosses et tortueuses, attirent aussi 
à soi une part du reste de l’humeur ; de sorte que, par cette at- 
traction, le reste de l'humeur suit de proche en proche. De plus, 
le cœur est avoisiné par les veines jugulaires, qui sont grosses 
et qui recoivent promptement le surplus de ce qui lui arrive en 
excès ; elles, à leur tour, le distribuent au reste du corps; 
ajoutez que le cœur est solide et compacte, de sorte que lPhu- 
meur ne le rend pas malade. Voilà pourquoi aucune maladie 
ne s’engendre dans le cœur. Mais la tête et la rate sont très-su- 
jettes à maladie; elles s’affectent par l'humeur naturelle, quand 
celle-ci surabonde ; elles s’affectent aussi par le reste de lhu- 
meur; en effet, des veines grosses et nombreuses y arrivent, 
et elles-mêmes sont très-veineuses et creuses, de sorte qu'il y 
a de la place même pour le reste de l'humeur venant peu à 
peu ét se mélant à l’humeur naturelle. De méme qu'un grand 


TOM. YII. 30 


562 : QUATRIÈME LIVRE 
[4 ’ , 
φύσει ἐούσῃ" ὥσπερ ἐν ἀγγείῳ μεγάλῳ εὐρυχωρίη ἐστὶ πολλὴ ἢ ἐν 
μικρῷ, οὕτω δὲ χαὶ ἐν τὴ χεφαλῇ ἢ ἐν τῷ σπληνὶ ἔχει" ebpuyw- 
pin γὰρ τούτων τῶν χωρίων μάλιστα ἐν αὐτοῖσίν ἐστιν" ἣν "δ᾽ ἐμ- 
- / "4 Co 
πλησθῶσιν ἰχμάδος αἵ wASGE αὐτόθι, ἀπ᾽ ἐχείνης ἐν αὐτοῖσι νοῦ- 
L4 ΓΤ" = Δ᾽ 2 2 Ὗ τω 
σος γίνεται.  αὗτα δέ μοι ἐς τοῦτο εἴρηται νῦν. 
κι. ᾿Εθέλω δὲ ἀποφῆναι κάλλιον, ὅχως ἑχάστη ταύτης τῆς ἰχμά- 
- ͵ὔ , , \ \ \ 
δος ἐν τῷ σώματι ἐλάσσων γίνεται, 'Γέσσαρα μὲν δὴ ὑγρὰ ἐόντα ὃ ἀπέ- 
δειξα τὸν ἄνθρωπον σινεόμενα, τέσσαρας δέ σφι πηγάς" τέσσαρα δέ σφι 
λέγω εἶναι, οἵσιν ἀποχαθαίρεται ὃ ἄνθρωπος τούτων ἕχαστον " ταῦτα 
δέ ἐστι τό τε στόμα καὶ αἵ ῥῖνες χαὶ ὃ ἀρχὸς καὶ À οὐρήθρη. Καὶ ἐπήν 
τις πλείων γένηται τῆς ἰχυᾶδος τῆς πονεούσης, ἣν À θαίρηται 6 
ς πλείων γένηται τῆς ἰχυάδος τῆς πονεούσης, ἢν ἀποχαθαίρητα 
4 ΤᾺ LES / 2 - , aa LA 3 \ € 
ἄνθρωπος ταύτῃ, οὐδεμία μιν νοῦσος πιέζει ἀπὸ ταύτης " χαὶ ἣν À 
χοιλίη un πλήρης ἡ, τηχομένου τοῦ σώματος, ἀπὸ τῆς ἰχμάδος 
χαταῤῥέξει ἐς αὐτὴν, καὶ ἔξω ἔρχεται χατά τι τῶν χωρίων τούτων, 
À διὰ ταῦτα τὸ ὑγρὸν ἔλασσον γίνεται ἐν τῷ σώματι. Τὸ γὰρ σῶ 
χαὶ διὰ ταῦτα τὸ ὑγρὸν ἔλασσον γίνεται ἐν τῷ σώματι. Τὸ γὰρ σῶμα, 
ὥσπερ μοι καὶ πρότερον εἴρηται, τῇ κοιλίη ἐπιδιδοῖ, ἐπὴν χενεὴ 
Gén, χαὶ ἐπαυρίσχεται, ἐπὴν πλήρης ἔη, ἀπ᾽ αὐτῆς. Ταῦτα δέ μοι 
# ΠΑ ὶ ὃ Le ex PET \ ΄ \ LA 
εἴρηται ὅχως τε χαὶ διότι ἐλάσσονα Tyivetur τὰ πονέοντα τὸν ἄν-- 
θρωπον. 
σ αἴ EN NAN rdc ν᾿ € ! ποτ ΘΕ οἴ , 
h2. Ὅχως δὲ καὶ διὰ τί ὃ ἄνθρωπος ὑγιαίνει, ἐρέω. ᾿Επὴν φάγη 
χαὶ πίη καὶ ἀφίκηται À ἱκμὰς Séç τὸ σῶμα, τρόπῳ ὥσπερ εἴρηται 
- ὶ τῇ ἄλλη 9x7 à ων V4 ME (1e “Ὁ RE 
μιγεῖσα xal τῇ ἄλλῃ “τῇ ἐν τῷ σώματι καὶ τῇ “ἐν τῇ πηγὴ ἐούσῃ, 


12 τῇ 


τω ε ΄ 41È LR Ζ 3 -- 4 n\e # 
τῇ μὲν ἡυνέρη À προσγένηται μένει ἐν τῷ σώματι, TT δὲ ὑστεραϊη 


ra , pers 
ἄλλη où ἰχμὰς προσγίνεται. Αὗται δύο μὲν ἡμέραι εἰσί" 5 δύο δὲ 
- ΤΌΝ ΕῚ - LA Ὁ \ er - 2 LAN s/ 4 s Ἢ 
ἰχμάδες ἐν τῷ σώματι" τῇ μὲν ἑτέρῃ τῶν ἰχμάδων δύο ἡμέραι εἰσὶ, 
- La A \ LA ΩΣ LA - 
τῇ δὲ ἑτέρη μία. Ἢ μὲν δὴ " ὑστέρη μένει ἐν τῷ σώματι ἅτε παχεῖα 


, 


ἐοῦσα, À δὲ ἑτέρη πεφθεῖσα ὑπὸ τῆς θέρμης διαχέχυται, καὶ λεπτὴ 


+ An Lind.-xai om. Καὶ, -- ἁτῷ EFGHIKQ", Ald., ΜδΟΚ, -- τῷ om. vulg. — 

1 δ᾽ ἐμπλησθῶσιν EHy.-G6E πλησθῶσιν vulg.-ai φλέδες ixu. E.-vécoc G. 

—% ἀπέδειξε FG, ΑΙα.--τέτσαρας δέ σφι πηγὰς λέγω vulg.—-técrapas δέ σφι 

(σφισι Ε) πηγὰς τέσσαρα: δέ σφι λέγω EGHIJK, Ald.- οἷσιν EGHUK, Ald., 

Frob., Mack.-#ouv vulg.- Je crois que la lecon des mss. est bonne, en 

lisant τέσσαρα au lieu du second τέσσαρας. — ἴ μιν om., restit. al. manu 

E.—5 μὴ om. vulg.-un me paraît exigé par tout le contexte. —f εἴη E. 

- γίνεται ΕΉΚ. -- γίνηται vulg.-yivovrar G, Ald.-—ÿyraive: EHIK. -- ὑγιαί- 

νοι ὅ. --ὑγιαίνῃ vulg.-èpéw EHLJKLP'y, Lind., ΜδΟΚ. -- ἐρῶ vulg.—$ εἰς 
UK. ---ὐ χαὶ τῇ vulg.-xoi om. ΕΗ, --- " ἐν τῇ om. FGK. —1tà 7. ---ἰδ ἐς δὲ 


DES MALADIES. 563 


vase a plus de capacité qu’un petit, de méme la tête et la rate 
en ont plus que le reste; en effet, de ces réservoirs, ce sont les 
plus spacieux ; et si, là, les veines s’emplissent d'humeur, cette 
humeur y cause des maladies, Voilà ce que j'avais à dire là-des- 
sus présentement. 

41. (L'auteur explique comment les quatre lumeurs dimi- 
nuent dans le corps.) Je vais mieux expliquer comment chacune 
de ces humeurs devient moindre dans le corps. Quatre hu- 
meurs , comme je l’ai montre, causent du mal, et elles ont 
quatre sources ; j’ajoute que, par quatre voies, le corps se dé- 
barrasse de chacune d’elles. Ces voies sont la bouche, les na- 
rines, l’anus et l’urèthre. Quand quelqu'une des humeurs 
surabonde et fait souffrir, si le sujet se purge par là, il n’en ré- 
sulte aucune maladie ; et, si le ventre n’est pas plein, le corps, 
se fondant , y verse de l'humeur qui s’en va par quelqu’une 
.de ces parties. C’est ainsi que l'humeur devient moindre dans 
le corps. En effet ; le corps, ainsi que je l’ai déjà dit, donne 
au ventre quand le ventre est vide, et puise au ventre quand 
le ventre est plein. Ainsi j'ai dit comment et pourquoi ce qui 
fait souffrir diminue de quantité. 

42. (Comment la santé s’entretient. Un cycle de trois jours 
préside à la nutritionf) Maintenant, je vais dire comment et par 
quelles influences la santé s’entretient. Quand on a mangé et 
bu et que l'humeur pénètre dans le corps, se mélant, de la 
facon que j'ai dit, à l'humeur qui est déjà dans le corps et à 
celle qui est dans la source, elle demeure dans le corps le jour 
où elle est arrivée. Mais le lendemain survient une autre hu- 
meur, Cela fait deux jours et deux humeurs. L’une des hu- 
meurs ἃ deux jours de séjour et l’autre un. Celle-ci demeure 
dans Île corps, étant épaisse ; celle-là , étant mürie par la cha- 
leur, est diffusible, et, devenant légère, elle se trouve le len- 
demain dans le ventre; chassée qu’elle est constamment par 


τὴν ὑστεραίην ἘΡΌν. --οἵ om. G, Ald. - pro οἵ J.— "560... εἰσὶ om. 
FGUK.— τ ὑστέρη EFGUXK, Ald.- ὑστεραίη vulg.-üorepén H,-Post FR 
addunt αὕτη EH, (Mack, αὐτὴ: -δ' EH. 


564 QUATRIÈME LIVRE 


1 ΕῚ LU 4 2 2 \ 
γενομένη παραγίνεται ἐν τῇ ᾿ϑστεραίη ἡμέρῃ ἐς τὴν χοιλίην, διὰ 
᾿ 
- - L4 D 
παντὸς τοῦ χρόνου ἐξωθευμένη ὑπὸ τῆς νέης" ἐλθοῦσα δὲ ἐς τὴν χοι- 
Dar / a: + “ 

λίην πέσσει τὰ σιτία ἐν τῷ τόπῳ, χαὶ "ποιέει τὸ αἷμα ἀπ᾽ αὐτῆς 
- “- 2 à ἢ Q\ 2.7 ex - 7 , PE 
ἐν τῷ σώματι μείνασα δὲ ἐγένετο ὑπὸ τοῦ χρόνου xaxoduoc. Τῇ δὲ 

͵ 35 ΄ τὰ τ £ n Ὁ £, a -Ὁ ΝΜ 70 αὐλῶν 
τρίτη ἡμέρη ἐξέρχεται σὺν τῇ κόπρῳ χαὶ τῷ οὔρῳ, πλῆθος αὐτὴ 

- \ « “ 

ἑωυτῇ πάση ἴση τε χαὶ παραπλησίη καὶ AUS Ἰχαὶ ἣν ἑωυτῆς 

’, EU δ. δ 5. \ = 2 a) λό x 
μέρος τι En, ‘opus À ἰχμὰς μένει ἐν τῷ σώματι χατὰ λόγον τὸν 
3 ’ SRE TT \ > / cs! >. 2 EE 
εἰρηυένον. Eniphéer δὲ καὶ τῇ τρίτη Auépn τῆς ἰχμάδος ἀπὸ τοῦ 

[4 ar ς \ λί CO À 6 ὃ 4 AVES \ 
σώματος ἐπὶ τὴν χοιλίην πλεῖον καὶ δ χαχοδμότερον τὸ ἐπιλειπὲς γε- 
΄ Φὸ.Ν - ep \ , \ or. Le \ 
γόμενον ὑπὸ τῆς ἑτέρης, καὶ χαταφέρει τὰ βρώματα πεπεμμένα χαὶ 
d 2 “- , PTS ALES 7 ἐξ Ε / δὲ 
8 τι ἐν τῷ σώματι νοσερόν ἐστι, χαὶ αὖθις συνέρχεται" σημαίνει δὲ 
Ar € \ 3. cd πὶ \ ΄, “τς - / A 
τὸ οὖρον ἁλμυρὸν ἐὸν, ὅτι Ἰχαὶ χαταφέρει ἀπὸ τοῦ σώματος τὸ VOGE- 
ρόν. Τὰ σιτία δὲ ἐς τὴν ὑστεραίην ἀεὶ διαχωρέει, À δὲ ἰχμὰς ἐς τὴν 
τρίτην. δΟὕτως À ὑγιείη συμόαίνει γίνεσθαι. Καὶ ταῦτα μὲν εἴρηται, 
(1 {τὰν Ζ € La EU 
OXW6 TE XXL οιοτι υγιαινουσιῖν οι ἄνθρωποι. 

» 4 > 
ι8. Ἧ δὲ ἰχμὰς αὕτη εἰ κατὰ μέρος ἔξω χωρέοι 8 τὴν ὕστε- 
τ τ γεν δε dr RE ue Al 4 ὃ , 
ραίην, τὰ σιτία οὐχ ὁμοίως ἂν fuiv Ex τῆς κοιλίης χάχοδμα γενό- 
ΜῈ / 5 C “à € θὰ RES ET ΩΝ “ , 

μενα ἔξω χωρέοι, ἀλλ᾽ ὥσπερ ἑφθὰ, καὶ τὸ οὐρον τῷ ποτῷ παρό- 


Al » 


. Ὁ \ ΩΝ 
μοιον, xx τὸ σῶμα ἂν ἐχενοῦτο ἀεὶ, χαὶ ἔχρηζε διὰ παντὸς τοῦ 


« 


΄ χνῃ ἐπὴν ἀποπατήσειε χαὶ οὐρήσειξ ὑτί 4 
χρόνου ὃ ἄνθρωπος, ἐπὴν ἀποπατή αἱ οὐρήσειεν, αὐτίκα πόσιος 
καὶ βρώσιος χατὰ τοῦ ἀποπάτου πλῆθος, εἰ ἔμελλεν ἰσχύειν, ixud- 
δος 5 μὴ ὑπολειπομένης ἐν τῷ. σώματι ἀρχεόύσης, ἀλλὰ χωρεούσης 
σὺν τῇ κόπρῳ ἔξω τῇ HAS ἢ τῇ αὐτῇ ἡμέρη" καὶ εἰ μέν τι ἔφα- 

. 4 
γεν᾽ “εἰ δὲ μὴ, χενωθεὶς ἄκιχύς τε ἦν, οὐδ᾽ ἂν δύναιτο παχυνθῆναι, 


εἰ ἣ ἰκμὰς τῇ ὑστεραίῃ ἔξω χωρέοι" οὐ γὰρ περιλιμπάνεται ἐν τῷ 


1 Ὑστερέη G, ΑἸά. -- ἡμέρα Εἰ. --ἐς ΕΗ. -- εἰς vulg. — Σ ποιέει EH, Mack. 
-π ποιεῖ vulg. ---ῦ ἡμέρη EHUK, Lind., ΜδΟΚ. -- ἡμέρα συ]. -- ἔρχεται ἔξω 
EFLLP'Q'v.-adrn IK, Τήπα. -- αὐτῇ vulg.— 1 χἂν Vaticani Codd. ap. 
Mack. -- εἴη vulg.- Lisez ἔῃ. —5 ὅχως ΑἸΑ, --ἐν +. σ. om. K. — ὁ χαχοδμοδέ- 
στερον F (GI, uw) Κ΄. - ἐπιλειπὲς EGHIJK, Mack ex Æm. Porto. -- ἐπι- 
λοιπὲς vulg.-ôeutépnc Lind.—xai om. EL, Lind.- νοσερὸν τὰ σιτία. Ἐς 
δὲ vulg.—vocepov. Τὰ σιτία δὲ ἐς Lind.- Cette correction de Lind. me pa- 
raît très-bonne. -- ὑστερέην 6. -- ὑστέρην Ald. —5 οὕτω Lind.-à EGHIKL, 
Ald., Lind., Mack.-# om. vulg.- ὑγείη 11, ---- 9 εἰ, al. manu où J.-ywpéer 
J.—108c.... χωρέοι om. ἢ. -- ἡμῖν ΕΗν. -- ἡμῖν om. vulg.- χωρέοι ΕΚ, Mack. 
- χωρέειν vulg.-E90dv al. manu J.— 1 χαὶ erasum, et al. manu τὸ γὰρ J.— 
ἀνεχαινοῦτο vulg.- ἀνεχενοῦτο (E, al. manu ἀνεχαινοῦτο) HIL.-&v ἐχε- 
γοῦτο KP', Foes cum interprett,, Lind,, Mack. -- ἔχοιζε J.-àmovhoere, al. 


ne σαν τ δς 


DES MALADIES. 565 


l'humeur récente. Venant dans le ventre, elle cuit les aliments 
qui y sont, et en fait le sang du corps. Son séjour la rend fé- 
tide. Le surlendemain elle sort avec les excréments et l’urine, 
en quantité parfaitement égale à elle:même, semblable et cor- 
respondante ; et, bien que ce n’en soit qu’une partie, néan- 
moins l’humeur séjourne dans le corps conformément au cal- 
cul ci-dessus. Puis, le troisième jour encore, il s’écoule du 
corps dans le ventre une portion de l'humeur plus abondante 
et plus fétide, celle qui était restée; elle emporte les aliments 
digérés et ce qui est morbide dans le corps, et s’en va avec 
l’autre. L’urine, qui est salée, montre qu’elle débarrasse aussi 
le corps de ce qui est morbide. Les aliments sont toujours ex= 
pulsés le lendemain, et l'humeur le surlendemain. C’est de la 
sorte que la santé s’entretient. Aïns: j'ai expliqué comment et 
pourquoi les hommes se portent bien. 

43. (L'auteur explique comment la vie exige le cycle de trois 
jours.) Quant à cette humeur, si elle sortait partiellement le 
lendemain , nos aliments seraient expulsés hors du ventre non 
pas fétides, ainsi qu’ils sont, mais comme bouillis, l’urine se- 
rait semblable à la boisson, le corps se viderait sans cesse et 
réclamerait perpétuellement , aussitôt après l’expulsion des 
selles et de l'urine, un nouveau renfort d’aliments et de bois- 
sons, en proportion des déjections; autrement, les forces ne 


manu ἀποπατήσειε ΗΊ,, -- βρώσιος χαὶ πόσιος K.— "2 χατὰ (addunt δὲ Jy, 
exempl. Vatic. ap. Foes, Foes in not., Lind.) τὸν ἀπόπατον (τοῦ ἀποπάτον 
Lind.) πλῆθος (χατὰ τὸ τοῦ ἀποπάτου x2%60c Mack; χατὰ τὸν ἀπόπατον, 
πλῆθος εἰ Κ΄) (πλῆθος erasum, et οὐχ al. manu pro πλῆθος 4), ἔμελλεν vulg. 
- La correction τοῦ ἀποπάτου est évidente; quant au reste, Κ' me paraît 
avoir mis le doigt sur la vraie lecon : il faut ajouter ei. —  u om., restit, 
al. manu Εἰ. --ἔξω σὺν τῇ 46. Κι. -- ἡμέρα G.— "' ἢ pro εἰ Ὁ. -- [(χαὶ addit 
Lind.) χενωθεῖσα ἄκιχύς (ἄχηχύς GHIK, Ald.) τε (τ᾽ H) ἣν οὐδ᾽ (οὐχ EH, 
Lind.; χαὶ οὐχ al, manu J) δύναιτο παχυνθῆναι à (à om. E) ἰχμὰς τῇ ὕστε- 
pain ἔξω χωρέειν (ἣν ἰχμὰς.... χωρέει: conjicit Mack) vulg. -- χενωθεὶς ἀχιχύς 
τε ἦν, οὐδ᾽ ἂν δύναιτο παχυνθῆναι ἡ ἰχμὰς, οὔτε τῇ ὑστεραίῃ ἔξω χωρέειν 
sic emendat Koen. ad Gregor. de Dial., p. 49, Lips., 1811. -- χενωθεὶς est 
une correction évidente. Quant au reste, je crois que et est tombé devant 
ñ txu. par l'effet de l’iotacisme, comme dans Εἰ ἣ lui-même a été omis. 
L’admission de et entraîne le changement de χωρέειν en χωρέοι. 


LA 
566 QUATRIÈME LIVRE 
, pe) , ms 491 27 , 3 en ͵ 
σώματι ἀρχέουσα. Nûv 105 ἐξαποπατέοντες εὐροοῦμεν, χαὶ δύο ἧμε-- 
ΒΕ 
ρέων μηδὲν φαγόντες χαὶ εἶναι καὶ πρήσσειν τι ὑπομένομεν, καὶ οὐχ 
“3ἐξασθενέομεν τελείως ὑπὸ χενώματος ἐν τούτῳ τῷ χρόνῳ À γὰρ 
ἰχυὰς ἣ ἐν τῷ σώματι ἔνουσα τὴν ἰσχὺν παρέχει. Καὶ ταῦτα μὲ 
txt ᾶς Ë i ï με ὶ pd PEL , αυ μὲν 
# , 2 3 A Q ΕῚ «a ᾽ν 65 UN NUE 
εἴρηταί μοι, ὅχως ὅτε χαὶ διότι οὐχ οἷόν τε τὴν ἰχμάδα τὴν προσγε- 
pi DEN = Pa 5 es , 2% φ ΨΥ» 2 A 5 Ε] 
νομένην ἀπὸ τῆς τροφῆς ἐν τῷ σώματι ἐξελθεῖν ἔξω αὐθημερὸν, ἀλλ 
301 Le, f 
οὐδὲ τῇ ὑστεραίῃ. 
hh. Φημὶ δὲ ἤν τε ἐμυένη πλείονας "τῶν τριῶν ἡμερέων À 
ἰχμὰς ἐν τῷ σώματι, 57 ἄλλη προσγένηται πολλὴ πιμπλαμένη » τῶν 
À δῶ 6: “ NE 4 , » , ALES, 0 LA 
φλεδῶν θερμαινομένων χαὶ ἱσταμένων, ἐπισημαίνει τῷ ἀνθρώπῳ 
CURE ΕἾ τὸ à Ἶ 
χαχὸν ἢ μεῖζον ἢ ἔλασσον, χειμῶνος μὲν ἔλασσον καὶ ὕστερον, θέρεος 
δὲ μεῖζον χαὶ πρόσθεν. Τ᾿αὗτα δέ μοι εἴρηται 50 τι συμέξαίνει γίνε- 
3 , ous NS ἐδ Dee À A , τ ΄ 
σθαι, ἣν μένη À ἰχμὰς ἐν τῷ σώματι. Εἰ δὲ Ἰτὰ βρώματα διαχωρέοι 
τὸ σῶμα, οὐχ ἂν ἐπαυρίσχοιτο ἡμῖν τῆς ἰχμάδος ἐπαρκέον, ἀλλ᾽ 
ἦσαν οἱ ἄνθρωποι λεπτοὶ χαὶ ἀσθενέες " νῦν δὲ ἐμμενόντων τῶν βρω- 
μάτων χαὶ τῶν ποτῶν, δχόσον χρόνον διαμένει, τὸ σῶμα. ἐϊταυρίσχε- 
ται ὄχαθ᾽ ἡσυχίην ἕλκον ἀπὸ τῆς χοιλίης, χαὶ πίμπλαται. αῦτα δέ 
# [ SU ἐν \ / 5 A Me UE 5 
μοι εἴρηται ὅχως TE χαὶ διότι τὰ βρώματα οὐχ οἷά τέ ἐστιν αὐθημε- 
"λ ee ns 
ρὸν ἐξιέναι. Ἦν "δὲ ἐμυένη τὰ σιτία ἐν τῇ χοιλίη πλείονα τοῦ déov- 
μὴ , tapis Ἃ 2 ἈΝᾺ / \ À "Ἢ ff 7 τος à! 
τος χρόνου χαὶ ἕτερα ἐς αὐτὰ πίπτη, τὸ σῶμα πληρωθείη ἂν, καὶ, 
ζε Ψ A λεδῶ € \ LS 100 2 CE 2 μὴ \ , “- 
πιεζευμένων τῶν φλεδῶν ὑπὸ τῆς πληθώρης, θέρμη ἂν χαὶ πόνος τῷ 
" ίν θέ ἐν 0ù χειμῶνος δὲ ὕστερον, Τοῦ 
σώματι παραγίνοιτο, θέρεος μὲν θᾶσσον, χειμῶνος δὲ ὕστερον, Τοῦ 
\ \ JD 40). FU \ Leg A 4 
μὲν γὰρ θέρεος roy ἄνθρωπον θερμόν ἐστι τὸ πέριέχον, καὶ θερμότε- 
cr \ 41 - 2 e ὌΝ À A -- ἕω Lu ja δ 
ρον ἕλχει τὸ 1 πνεῦμα ἐς ἑωυτόν " χῆν ἔτι θερμῆς τῆς κοιλίης ἐούσης 
θερμότερον τοῦ χαιροῦ τὸ πνεῦμα τῷ ἀνθρώπῳ προσγίνηται, οὗ 


θαῦμά ἐστι τὸν ἄνθρωπον ἐκ τοῦ τοιούτου “᾿πυρετῆναι" χειμῶνος δὲ 


1 Δ᾽ EH. -- εὐρωοῦμεν legit Foes in ηο1. -- εὐρωστοῦμεν Κ', 1η4,, Mack.- 
ΠῚ n’y a rien à changer, εὐροεῖν ayant aussi la signification d’étre en bon 
point. —? ἐξαισθένομιεν (sic), al. manu ἐξασθενοῦμεν ἡ. ---ὐ τε om. FGIJ,.- 
περ pro τε EHv.-Gnù τῆς τροφῆς . - ἀπὸ τ. xp. om. vula.—av0ünpepoy 
ἐξελ. ἔξω 1. -- ἀλλ᾽ om. ἘΠ’, --- τῶν om. Ε;.-- ἡμερέων HI. -- ἡμερῶν, vulgi- 
Ante ἐν addit ἡ E.—5 1. --- ὅτε yulg.-à om. EGIJ, Ald.—7#7à Lind:- 
τὰ om. vulg.—Otaywpée, vulg.-mavpioxero vulg.- ἐπαυρίσχοιτο E (Hal. 
manu) KP/.— 5Ante 429 addit χαὶ λαμδάνη 1. -- ἡσυχίην ΕΗ, --συχίαν 
γὰρ. -- αὐθημερῶν 1. --9 δ᾽ ΕΠῚ. -- χοιλία (. -- δοχέοντος Ην.-- πίπτει, G, Ald. 
---ἰο τὸν ἄνθ. om. Κ'.-- "Π πνεῦμα EHQ'v, Lind., Νδοϊς.-- σῶμα vulg.—Ééwurè 
Lv, Lind., ΜᾷοΚ.-- προσγίνεται Κ. ---" πυρεττῆναι ΟἸΚ,, ΕἼΟΡ.-- πυραιτῆναι 
Η. -- ψυχρὸν δὲ χειμ. E. 


: 


DES MALADIES. 567 


seraient pas entretenues , l'humeur ne demeurant pas en quan- 
tité suffisante dans le corps, mais sortant avec les excréments 
le lendemain ou le jour méme. Et si l’on mangeait, on serait 
soutenu; mais, si l’on ne mangeait pas, on serait vide et dé- 
bile, et l'on ne pourrait prendre de lembonpoint, vu que 
l'humeur serait évacuée le lendemain, sans qu’il en restât suf- 
fisance dans le corps. Mais maintenant, tout en allant à la 
selle, nous sommes pleins de force; et, restant deux jours sans 
manger, nous sommes en état de vivre et de faire quelque 
chose, l'évacuation ne suffisant pas pour nous rendre absolu- 
ment faibles en cet intervalle; car l'humeur qui séjourne dans 
le corps nous fournit de la vigueur. Ainsi, j'ai expliqué com- 
ment et pourquoi il est impossible que l'humeur provenue de 
la nourriture sorte le lendemain, bien loin de sortir le jour 
même. 

4. (Inconvénients qui surviennent quand les fluides nourri- 
ciers dépassent dans le corps le cycle de trois jours.) Maintenant 
j'ajoute que, si l'humeur reste plus de trois jours, ou s’il en 
vient un excès qui emplisse tout, les veines s’échauffent et 
s’obstruent, annonçant un mal plus ou moins grand , moindre 
et plus tardif en hiver, plus fort et plus hätif en été. Voilà ce 
qui arrive quand l’humeur séjourne dans le corps. Si les ali- 
ments ne faisaient que traverser le corps , on ne profiterait pas 
suffisamment.de l'humeur, et l’on serait maigre et faible; mais, 
les alimeñts et les boissons y demeurant tout le temps qu'ils 
y demeurent, le corps en profite, puisant peu à peu au ventre 
et se remplissant. Ainsi j'ai expliqué comment et pourquoi les 
aliments ne peuvent pas étre expulsés le jour même. Maïs, si 
les aliments demeuraient dans le ventre plus longtemps qu’il 
ne faut et que d’autres vinssent en surcharge, le corps s’ém- 
plirait, et, les veines étant pressées par la plénitude, il se 
produirait chaleur et souffrance, en été plus vite, en hiver 
plus tard. En effet, dans l’été, le milieu ambiant est chaud, et 
Vair qu'on aspire a trop de chaleur ; si, le ventre étant chaud, 
un air ayant un excès de chaleur s'ajoute, il n’est pas éton- 


‘ 


368 QUATRIÈME LIVRE 
ψυχρὸν ἕλκοντος τὸ πνεῦμα ἐς ἑωυτὸν, μᾶλλον πολλῷ δύναιτ᾽ ἂν τὴν 
Ξ Lo -Ὁ ΄' 
πληθώρην ἀναφέρειν τὸ σῶμα τοῦ ἀνθρώπου ἀποπατέοντος ὀλίγον. 
Todra δέ μοι εἴρηται 16 τι συμδαίνει γίνεσθαι, ἢν μὲν μείνη τὰ σι- 
, / ΄ 5 -Ὁ r \ / ᾿ - ξῶ 
τία πλείονα χρόνον ἐν τῇ χοιλίη, καὶ παρέψαυσταί μοι ἀποφῆναι 
ἅπαντα περὶ τῆς ἰκμάδος χαὶ τῆς βρώσιος, τοῦ χρόνου τοῦ πλείονος 
A em ΑΝ 7 A LA , LA εν 2 À 
καὶ τοῦ ἐλάσσονος τὸ διαφέρον, διότι νοσέουσιν οἵ ἄνθρωποι" δηλώσω 
4ι \ ᾿ / - , 7 
δὲ περὶ τούτου χάλλιον τοῦ χρόνου προϊόντος. 
3 re » Στὸ ses D, € , Der g ι 
πὸ. Ἀναδήσομαι δ᾽ αὖθις ὀπίσω περὶ τῆς ὑγιείης ἐρέων, ὅτι δὴ 
τὸ σῶμα τοῦ ἀνθρώπου ἀπὸ τῶν βρωτῶν χαὶ τῶν ποτῶν τῆς ἰκμάδος 
3 7 \ Κι, Je € Jr. \ A 2 , 4 
ἐπαυρίσκεται, χαὶ χωρέει ἔξω τῷ ὑγιέϊ κατὰ τὸν εἰρημένον λόγον 
τά τε βρώματα χαὶ ἢ ἰχμάς. Καὶ ἣν μὲν ἔξω χωρέῃ τῆς ἰχμάδος 
πλεῖον ἢ ὅσον προσεγένετο δ ἀπὸ τῶν σιτίων χαὶ "τῶν ποτῶν, λεπτὸς 
γίνεται ὃ ἄνθρωπος. Πλείω δὲ χωρέει ἔξω τῆς προσγενομένης διὰ 
τόδε" ἣν μὲν δι᾿ ἡσυχίης ἡ ὃ ἄνθρωπος καὶ μὴ ὅταλαιπωρέη, χαχόν 
τί οἵ ἐν τῷ σώματι ἔνεστιν, ὑπὸ δὲ τῆς ἄλλης ὑγιείης πολλῆς ἐούσης 
> ser 4 - \ \ 4 LAN 5 , ΒΩ δὴ / - 
οὐχ ἐσάσσει χάρτα " τὸ δὲ χαχὸν τοιόνδε ἐστίν - ἐπὴν τούτων τι τῶν 
ΤᾺ Ὁ 6 ,ὔ Ὁ | d =) &) 0; λέ A λλῷ | 
τεσσάρων τῶν ὃ γινομένων τῷ σώματι ἐπέλθῃ πλέον τι μὴ πολλῷ, τὸ 
“ RTE , c , ε ΝΟ ΞΕ , τ ἐκ 
σῶμα θερμαίνεται καθ᾽ ἡσυχίην, ὡς μὴ Ἰἐσάσσειν χάρτα, χαὶ τήχε- 
ται ἐς τὴν χοιλίην, καὶ τὸν σῖτον ἀηδέα τῷ ἀνθρώπῳ ποιέει" ἣν δὲ 
“2 CN EME c_! Se 7 NS , œ , 
πλέων En "ἰχμὰς À ἑτέρη τῆς ἑτέρης, πυρετὸς ἐκ τούτου τῷ ἀνθρώπῳ 
ϑ προσγίνεται * ἀλλὰ περὶ τούτου ἀτρεχέστερον ὀλίγῳ ὕστερον ἀποφα- 
γέω. Ἔστι δ᾽ ὅτε χαὶ τοῦ σίτου ἐόντος ἡδέος λεπτὸς γίνεται ὃ ἄνθρω- 
πος, αἴτιον δὲ τὸ αὐτό. 'Γούτων δὲ γενομένων ἐξέρχεται τῆς ἰκμάδος 
πλέον ἢ κατατάσσεται " χαὶ διὰ ταῦτα τῷ μὲν ἥσυχάζοντι συμόαίνει 
λεπτῷ γίνεσθαι. Ταλαιπωρεόντων δὲ τῶν ἀνθρώπων καὶ τὸ σῶμα 
θερμαίνεται" χαὶ γὰρ ἀπὸ τῆς ταλαιπωρίης τούτου θερμαινομένου καὶ 


ἐὅο τι vulg.- ἣν μὲν u. om., restit. al. manu Η, -- μένη ΕἸΖΚ, -- παρέψαυ- 
σται Lind., Mack. --παρεψαῦσται vulg.- παρεψαῦσθαι GHIJT. -- παρέψεσθαι 
ἘΡ΄Ώ΄. -- διαδρώσιος EHQ, [1ηἀ. --- δηλῶσαι Κ. -- ὑγιείης EH.- ὑγείης vulg. 
-- τῶν π. x. τῶν βρ. H.—5 Post ἀπὸ addunt χαὶ αὐ Κι, Mack. — ὁ τῶν om. 
E. -- ἔξω ΕΗν. -- ἔξωθεν vulg.- προγεγενημένης 11. --- 5 ταλαιπωρίη GJK.= 
of 1. -- ἐσάσει vulg. (K, in marg. ἀτονήσει). ---- ὁ προσγινομένων K'.- θερμαί- 
vator GJK, Ald., Frob. — ᾿ ἐσάσειεν vulg.— ἐσάσειν (E, al, manu ἐσάσειεν) 
KL, Ald.- ἐσάσει Mack. ἐν τῇ χοιλίῃ vulg.- ἐς τὴν κοιλίην (H, al. manu 
ἐν τῇ χοιλίη) ν. -- τὸν om. ΕἸ. -- πλέον γ]5. -- πλέων Mack.-ein vulg. --- ὃ ἣ 
ἰχμὰς vulg.-ñ om. EFGHK, ΑἸα. -- τοιούτον ΕἸ. ---ϑ9 γίνεται (E, al. manu 
προσ) ΒΜΠ.-- ὀλίγον EFHIJK.- σιτίον exempl. Vaticana, Mercur. in marg. 
— ιν. EH, - EvuGaivn Lind. 


DES MALADIES. 569 


nant que la fièvre s’ensuive. Mais, en hiver, l'air aspiré ctant 
froid, on peut bien davantage supporter la plénitude qui ré- 
sulte de selles peu abondantes. Voilà ce qui arrive quand les 
aliments séjournent trop longtemps dans le ventre. J'ai touché 
en passant à tout ce qui regarde l'humeur, la nourriture, les 
différences du temps en plus et en moins, et d’où viennent les 
maladies ; j'expliquerai cela mieux plus tard. 

45. (Explication de la diminution des humeurs et de leur 
augmentation. Très-grande ressemblance avec les explications 
du troisième livre du Régime ; ἐϊ se pourrait que ces deux écrits “΄ 
fussent de la méme main. C’est sur le cycle des trois jours qu'est 
fondée l'opinion de l'importance des jours impairs.) Je reviens 
au sujet que je traitais, la santé. Le corps profite de l'humeur 
fournie par les aliments et les boissons ; et aliments et humeur, 
chez l'individu bien portant, sont expulsés suivant le calcul 
exposé ci-dessus. S'il sort plus d'humeur qu’il n’en est entré 
par les aliments et les boissons, on maigrit. Or, il en sort plus 
qu’il n’en arrive, par cette cause : si l'individu garde le repos 
et ne travaille pas, il y a en lui quelque mal, seulement la 
santé, qui est bonne du reste, l’empéche de le sentir. Voici 
quel est ce mal : si à l’une des quatre humeurs qui nous sont 
propres, arrive un surcroît, mais peu considérable, le corps 
s’échauffe peu à peu, de manière à ne pas s’en ressentir beau- 
coup, il se fond dans le ventre et ôte l'appétit; et, si une des 
humeurs est en excès sur une autre, la fièvre en est la suite. 
Mais j'expliquerai cela exactement un peu plus bas. Parfois, 
même , l'appétit étant conservé, l'individu maigrit; la cause 
en est la même. En cet état, il sort plus d’humeur qu’il n’en est 
employé. C’est pour cela qu’un homme qui garde le repos mai- ᾿ 
grit (comp. du Régime, ILE, $ 70 à 75). Mais, quand on se li- 
vre autravail, le corps s’échauffe ; le corps étant ainsi échauffé 
par le travail, l'humeur qui est en lui devient diffusible et té- 
nue ; cessant d’être utile, elle coule et dans le ventre et dans 
la vessie qui l’expulsent; une autre partie s’exhale au dehors 
par les interstices intérieurs ; une autre partie encore qui reste, 


570 : QUATRIÈME LIVRE 

1ἢ ἰχμὰς ἐν αὐτῷ διαχέεται, χαὶ γίνεται λεπτή" ἀχρεῖος δὲ γενομένη 
χαταῤῥέει "χαὶ ἐς τὴν χοιλίην χαὶ ὃ ἐς τὴν χύστιν, ταῦτα δὲ διηθέει 
ἔξω τὸ "δέ τι αὐτῆς διατμέει ἔξω, διὰ τοῦ ἔνδον ἀραιώματος" τὸ ὅδέ 
τι χαὶ ἐμμένον ἱδρὼς γενόμενος ἔξω χωρέε: χατὰ τὸ σῶμα. ὭὩσαύ- 
τως δὲ καὶ τὰ γυμνάσια τῶν νέων τὸ αὐτὸ τῇ ταλαιπωρίῃ προσεξερ- 
γάζεται. 5 Ἣν δὲ ἔη ἐλάσσων à ἰχμὰς τῆς πρότερον ἐξιούσης, μὴ 
προσγίνηται δὲ ἔτι ἄλλη ἀπὸ τῶν ποτῶν xat προσέτι ἀπὸ τῶν βρωτῶν, 
λεπτὸς γίνεται διὰ ταῦτα 6 ἄνθρωπος" ἐλάσσων δὲ προσγίνεται, ἣν μὴ 
ἄλλο τι δύνηται ἐσθίειν. Καὶ πρὸς Tuèv τὸ πονέειν χατὰ τὴν προτέ- 
ρὴν ταλαιπωρίην ἢ γυμνασίην ἄλλοισιν ἄλλα ἐλάσσων γίνεται. 


8: Ὸ LA o\ ” \ A - “ΡΨ “,“}΄σι LENS 2 À‘ 2 / Ψ 

πιγίνεται δὲ χατὰ τὴν βρῶσιν εὐεξίη διὰ τόδε " ἐπὴν αὐαίνηται ἐν 

1e CNE X 19 3 J \ 5 Ὁ £ pi Fa 9ἐξέλθ 2 N 

ᾧ τῆς ἰκμάδος χρόνῳ, χαὶ ἐν τῇ rporéon ταλαιπωρίῃ "ἐξέλθῃ πρό- 
PEU τω cr τὸ d / \ Le 7 y: Lund 

τερον ἑτέρη τῆς ἑτέρης ἔστιν ὅτε πλείων, xal κρατέῃ pin ἄλλη τῶν 

ἄλλων χάρτα, πληθώρης ἐστίν" “ἣν μὲν δὴ ὑπὸ πολλῶν χάρτα χρα- 


LA τω ΕῚ ΩΝ ’ὔ , [4 ἕ A Ha 41< A 39 / 
TENTE, TU9 EX του TOLOUTOU τρόπου γινεται Ὧν CE υπο ὀλίγων, 


SUR VPN LE QUE ce PR δὰ 2. cc: 7 
ὀλίγα" καὶ τὸ σῶμα δὲ οὕτως ἀναφέρειν δύναται, rc δγρότητος 
-“ : € ὔ, 

πλείονος αὐτῷ ἐνεούσης, [ὥστε αὐθημερὸν] τὴν θέρμην ἀπολύεται" 

- - LA L4 La 
θερμαίνεται γὰρ τὸ σῶμα τῷ πυρί. Κὴν μὲν ὀλίγον En τὸ λυπέον, τῇ 

otin ἡμέρη μεθῆχε τρόπῳ τῷ αὐτῷ, τὰς δὲ δύο ἔχει συνεχέως " À 
τρίτη ἡμέρη μεθῆχε τρόπῳ τῷ αὐτῷ, τὰς δὲ δύο ἔχει συνεχέως " ἣν 
“ ’ [94 

δὲ 15 πλεῖον, πέμπτη ἥμέρη * τὰς δὲ τέσσαρας ἔχει χατὰ λόγον" οὕτω 


τω € Va € τ 1% “ ee A 67 A Ὁ 
τῶν NHELEUV αι VOUGOL χΧρῖνον ταῖς Ἣν μξ ñ το TUP. 


1H om. 61]. -- καὶ γίνεται ἣ νοῦσος ἥδε (ἥδει L) λεπτὴ vulg.- Quoiqu'il 
soit dur de retrancher trois mots sans pouvoir en expliquer l’intrusion 
dans le texte, cependant à νοῦσος ἥδε me paraissent tellement superflus 
et gêner si fort le rapprochement, évident ce semble, de ἰχμὰς et de 
λεπτὴ, que j'ai supprimé ces trois mots.- Remarquez ἀχρεῖος Sans variante 
pour le féminin. —? χαὶ om. EFHLK. -- εἰς ΠΕ, —5 εἰς IK.— 4 τὸ δ᾽ αὐτῆς 
Κ΄. -- τὸ δὲ δι᾽ αὐτῆς νυ]σ. -- τὸ δέ τι αὐτῆς Κ'.-- τὸ δὲ δὴ αὐτῆς Foes in not. 
Lind.-Garuet ΕΗ. -- ἀρεώματος J.—5 δέ τι EH.- δ᾽ ἔτι vulg. -- προσεξεργά- 
ζεται ΕΗΡ' 4’, 1|π4.-- προσεργάζεται vulg. --- δ ἣν δὲ χαὶ (χαὶ om. K) μὴ (μὴ 
om. ἴνν, Lind., Mack) ἔῃ ἐλ. à (ñ om. E)i. τ. x. ἐ., προσγινομένη (προσ- 
γίνεται Ε΄. Ἢ in marg. al. manu προσγινομένη, Q'v, Lind.) τε (δὲ Lind.) 
ἔτι (ἔτι om., restit. al. manu H) ἄλλη vulg.- Ce qui m’a décidé à recevoir 
la correction qui supprime μὴ devant ἐλάσσων, et à suppléer un μὴ de- 
vant προσγίνεται, c’est, une ligne plus bas, la reprise : ἐλάσσων δὲ προσγί- 
νεται. Cela m’a paru déterminer le sens. βρωμάτων EP'Q'.—7 μὴ pro μὲν 
K',Foesinnot., Μδοῖκ.-- ἐλάσσω Μ8οκ.-- ἐλάσσονα Κ'.--ἔλασσον νι]α.-- γίνηται 
6, ΑΙά. -- δύνηται (Η., al. manu δύναται) IL. -- Je lis ἐλάσσων. Au reste le 
texte en tout ceci est bien peu assuré. L'auteur veut expliquer pourquoi 
Yon maigrit en gardant le repos et en travaillant. Dans le premier cas, 


DES MALADIES, 571 


devient sueur et sort par le corps. Les exercices ont, pour les 
jeunes gens, les mêmes résultats que le travail pour les au- 
tres. Mais si l'humeur est moindre que celle qui vient de sor- 
ür, sans qu'une nouvelle soit fournie par les aliments et les 
boissons , l'individu maigrit; or, elle arrive en moindre quan- 
tité, s’il ne peut manger quelque autre chose. Ainsi, en con- 
formité avec une souffrance qui, causée par un travail ou un 
exercice antécédents, porte chez les uns sur une partie , chez 
les autres sur une autre, l’humeur devient moindre. Quant à 
la pléthore, l'alimentation la produit de cette facon : la dessic- 
cation s’étant faite dans le temps voulu par l’humeur, si dans 
le travail antécédent une humeur sort avant l’autre, abondam- 
ment parfois, et qu’une humeur l’emporte de beaucoup sur ἡ 
les autres, alors il y a pléthore (comp. du Régime, ΠΙ, S 76-84). 
Si la différence en plus est très-considérable, la fièvre en est 
la suite; si la différence en plus est petite, l'affection est petite 
aussi; et le corps peut la supporter vu l’abondante humidité 
qui est en lui , de manière à se débarrasser de la chaleur le 
jour même ; la fièvre, en effet, échauffe le corps. Si ce qui nuit 
est peu abondant, la délivrance s’en opère le troisième jour 
de la même façon, la fièvre est continue pendant deux jours; 


l'humeur est trop abondante, cela amène une fonte dans le ventre, l’ap- 
pétit se perd, et l'individu maigrit. Danse second cas, la déperdition est 
plus grande que là restauration, l'appétit se perd encore, et l’amaïgrisse- 
ment survient. Mais ce qui ajoute à l’obscurilé de ces futiles explications, 
c’est que le travail produit aussi la pléthore par le même mécanisme, à 
savoir en diminuant une humeur et laissant prédominer une autre. — 
ὃ ἐπιγίνεται EGHIJK, Ald., Foes in not., Lind., Mack.- ἐπιγίνηται vulg.- 
τὸ pro ἐν τῶ Κ΄. Mack.- Il faut'entendre εὐεξίη dans le sens de pléthore; 
l'auteur le dit lui-même deux lignes plus bas.—? εἰσέλθῃ Foes in not., 
Mack.-metoy El: χραταίη δ.-- μία ΕΠ.-πληθώρη K', Foes in not., Mack. 
— χὴν K', ΜδΟΚ. -- χραταίηται J,— " ὑπ᾽ Lind.-6){yoy pro ὀλίγα Lind.- 
mai om. Lind.-— 12 χαὶ τῆς Lind.- αὐτοῖσιν ἐούσης γι]. -- αὐτῶ ἐούσης Κ’, 
: {Lind., ἐνεούσης), ΜδοΚ. -- [ὥστε αὐθημερὸν} om. vulg.-J’ai ajouté:entre 
crochets ces mots qui me paraissent nécessaires. En tout cas, αὐθημερὸν 
+estiexigé par le contexte; Yoy. plus bas p. 572,1. 11, τῷ αὐτῷ τρόπῳ peer, 
ᾧπερ χαὶ αὐθημερὸν εἴρηται. --- 5 πλεῖον Κι Κ΄, Foes.in not., Lind., Mack. 
Melo vulg.- δι pro τῶν Lind.— "΄ χρίνονται, "Hv δὲ μ. τ, πῦρ ἐν τῇσι 
vulg.- Le sens ne m'a pas paru acceptable sans le changement que jai fait. 


572 QUATRIÈME LIVRE 
h6. Ἐν δὲ rot περισσῆσι τῶν ἡμερέων καὶ ὑγιὴς γίνεται 6 ἄν-- 


θρωπος καὶ θνήσχει " διὸ δὲ, ὀλίγον ὕστερον ἀποφανέω " νῦν ! δὲ ἐρέω 
΄ , \ LE AMBISN LT Ἅ SEX Ὁ LA , ᾿ 
διότι μεθίει τὸ πῦρ. Φημὶ "δὲ ὅτι, ἂν ἀπὸ τοῦ σώματος πῦρ λάθῃ τὸν 
ἄνθρωπον, ἀνάγχη ἐστὶ τῇ τρίτη ἡμέρῃ ἐξιέναι τὴν ixudè τὴν λυ-- 
La τ 24 -Ὁ LA À 2 ΕΝ \ φ- ee / a) 
πέουσον ἀπὸ τοῦ σώματος ἢ ἐν ἄλλη τινὶ τῶν περισσῶν ἥμερεων χατὰ 
A ΄ 2 Le 4 CRE Er \ ο΄ ἂν δὶς ὦ 
τὸν πρότερον εἰρημένον λόγον’ où γὰρ ἐξέρχεται πρὶν ἢ “OÙ ἑτέρη προσ- 
΄ὔ © ΩΣ , ΕῚ 4 τ A , an wi € 7 ὅλ 
γένηται ἀπὸ τῆς χοιλίης ἀγαθή" τῇ γὰρ μέση καὶ τῇ ὕστεραίη ἕλ- 
ὕ, 


\ - 3. A τ / [A “Ὁ DNS ἫΝ - LA 
χει τὸ σῶμα ἀπὸ τῆς χοιλίης, ὅ τι ἂν "αὐτὸ ἐς αὐτὴν ἀφῇ τῇ προτέρη 
’ ΩΣ ὩὉὩ 
ἡμέρη, ἣν μὴ à κοιλίη διηθήσῃ καὶ ἑτέρην σχὴ ἰχμάδα,, χαὶ τοῦτο 
A .- / λ \ œ ω Qi on 
πονηρὸν τῷ ἀνθρώπῳ γίνεται. Ἦν δὲ ue07 τὸ πῦρ τριταῖον, °Tü 
- 


αὐτῷ τρόπῳ μεθίει, ᾧ περ χαὶ αὐθημερὸν εἴ * χαὶ οὕτω μὲν 
ὑτῷ τρόπῳ μεθίει, ᾧ περ ἡμερὸν εἴρηται" χα μ 
, Ν το 4 CS, \ τ LA Ε ΩΣ , LA 
συμδαίνει τὸ πὺρ γινόμενον ἀπὸ τοῦ σώματος ἐν τὴ τρίτη ἡμέρη 
ἀνιέναι. Du δὲ, καὶ ἣν πέμπτη ἡμέρη “καὶ ἣν ἐδδόμη καὶ ἣν ἐν-- 
vérn μεθῇ, τρόπῳ τῷ αὐτῷ μεθιέναι ὥσπερ χαὶ τὸ τριταῖον ἐξέρχεται. 
\ \ ἐν ἀκ > \ \ 4 / - 3  / , 
Καὶ γὰρ ἣ τροφὴ τῷ πυρὶ κατὰ τὰ χωρία, δχοῖα ὀλίγῳ πρότερον 
εἴρηχα᾽ ἐπικρατήσαντος γὰρ μᾶλλον τοῦ δὑγροῦ πλείονος ἐόντος, 
ἀνέθη ὃ ἄνθρωπος. Μεθίει δὲ τὸ πῦρ ἐν τῇσι περισσῆσὶ διὰ τόδε, ὅτι 
> PA: A “ῳ 2 / e € , d \ ee Je) Ὁ , 
ἐν μὲν τῇσιν ἀρτίοισι τῶν ἡμερέων ἕλχει τὸ σῶμα ἀπὸ τῆς χοιλίης, 
ἐν δὲ τῇσι περισσῆσιν ἀφίει, ἣ δὲ κοιλίη διηθέει ἔξω τῷ ὑγιέϊ. 1“ ζατ᾽ 
ἀνάγχην τοιήνδε at νοῦσοι κρίνονται ἐν τῇσι περισσῆσι τῶν ἡμερέων" 
χαὶ ἐν τούτῳ μὲν τῷ λόγῳ 6 ἄνθρωπος πυρετήνας ὑγιὴς ἐγένετο 
νου μεν συμ ONE βοπος. πυρετηνας KOMNET| EN : 
\ 41 \ + , ΄ \ , 5 La -- 
Φημὶ δὲ l'a τὸ πονέεσθαι μάλιστα τοὺς νοσέοντας ἐν τῇσι περισσῇ- 
σιν ἡμέρῃσι διὰ τόδε χαὶ χατὰ λόγον γίνεσθαι. Τετάραχται μὲν δὴ 


1 


ὃ ἄνθρωπος, ὅχόταν “᾿πυρετήνη᾽ σημήϊον δὲ τοῦτο, ὅτι φρίχη διαΐσ-- 


σει διὰ τοῦ σώματος ἄλλοτε καὶ ἄλλοτε" τοῦτο δὲ οὖχ ἂν ἐγίνετο où- 


τως, εἰ μὴ ἐταράσσετο τὸ ὑγρὸν χαὶ ἀπεχρίνετο ἀπ᾽ αὐτοῦ 13) πλέον 


1 Δ᾽ Η. --- δὲ εἶναι, ὅ τι (τι om. EGHIK, Ald.; ὅτι Κ΄, Mack) ἂν vulg.- 
Π faut supprimer εἶναι; ou, si on le gardait, ce serait ὅτι qui devrait 
disparaître, et on lirait ἀνάγχην sans éoti.—3ot 1].--- Ταὐτὸ EHIKL, 
Lind., Mack. -- αὑτῷ νυ]ρ. -- ἐς ἑωυτὴν vulg.-éwvurhv n’a pas de place ici. 
—5rp. τῶ αὐτῶ EHIK.- ὥσπερ vulg.-orco GHKL, ΑἸά. -- ὡς (ὡς om., 
restit. al. manu Η) εἴρηται vulg.—6à pro χαὶ ἣν 6. -- ἐνάτη ΗΚ. ---Ἴ γραφὴ 
J.— ὁ γιηροῦ, supra lin. ὑγροῦ Η. --- 9 μὲν ΕΗ. -- μὲν om. vulg.-totouv 
11. -- ἀρτίησι EHK. -- ὑγιεῖ Mack. —  χατὰ EH. -- πυρετήνας EHP'Qv, Lind. 
--πυρέξας vulg.—1lxai om. L, 11η8. --- 15 πυρετήνη Εἰ, Lind.-muperaivn 
HIS. -- πυρετήνει P'Q. -- πυρεταίνει γιυ]ρ. -- ἐνταῦθα βούλεται δεῖξαι ὅτι où 
ἀριθμοὶ μυστικήν τινα δύναμιν ἔχουσι καὶ ἀπόρρητον χαὶ δείχνυσιν ἑαυτὸν 


DES MALADIES. 373 


si plus abondant, le cinquième jour, la fièvre est continue pen- 
dant quatre. Ainsi pour les jours se jugent les maladies, quand 
la fièvre tombe. 

46. (Comment la fièvre tombe. Action des jours impairs.) 
C’est aux jours impairs que l’on guérit et que l’on meurt; : 
pourquoi, je le &irai tout à l’heure ; maintenant je vais ex- 
pliquer pourquoi la fièvre tombe. Quand la fievre provenant 
du corps fait invasion , nécessairement l’humeur qui cause le 
mal sort le troisième jour, ou quelque autre des jours impairs, 
d’après la théorie énoncée plus haut; en effet, elle ne sort pas 
avant qu’il en vienne du ventre une autre qui soit bonne. Le 
jour intermédiaire et le lendemain , le corps tire du ventre ce 
qu’il y a versé le jour précédent, à moins que le ventre wait 
filtré et ne renferme une autre humeur ; or, ce liquide repris 
est mauvais. Mais , si la fièvre s’en va le troisième jour, elle 
s’en va de la facon exposée pour le jour même; et c’est ainsi 
que la fièvre, née du corps, se dissipe le troisième jour. Sem- 
blablement, si la fièvre cesse le cinquième, le septième ou le 
neuvième, elle cesse de la même facon que pour le troisième. 
En effet, le feu trouve sa nourriture dans les lieux que j'ai si- 
gnalés un peu plus haut ; et, l’humide étant abondant et l’em- 
portant, le patient est guéri. Voici pourquoi la solution de la 
fièvre a lieu dans les jours impairs : les jours pairs, le corps 
üre du ventre, les jours impairs il verse, et Je ventre’ éva- 
cue chez l’homme sain. Telle est la nécessité qui produit 
la crise des maladies les jours impairs ; et, par ce procédé, le 
fébricitant arrive à guérison. J'ajoute que la plus grande souf- 
france qui afflige les malades dans les jours impairs, est pro- 
duite par cette cause et est naturelle. Le corps se trouble 
quand il y a fièvre; la preuve, c'est que le frisson le parcourt 
de temps en temps; ce qui n’arriverait pas si le liquide n’était 
pas troublé, et s’il ne s’en séparait une part plus ou moins 


où μόνον ἐν ἄλλοις εἶναι καὶ ἀστρονομιχὸν χαὶ γεωμετρικὸν χαὶ μουσικὸν 
ἀλλὰ χαὶ ἀριθμητικόν" πέντε γὰρ εἶχεν εἴπερ τις τὴν ἐπιστήμην τῶν μαθη- 
μάτων G,- ἀποχρίνετο Frob.— à om, K, 


574 QUATRIÈME LIVRE 


- A # 
À ἔλασσον, χαὶ ἐχράτει ἄλλοτε ἄλλου. Νάλιστα 1δὲ τετάραχται ἐν 
“- - ὔ là L4 , 
rot περισσῆσι τῶν ἥνερέων, 6xOTAV VOSE A, χαὶ À φρίχη δὲ μάλιστα 
"A - CO CO - , » ΄, 
τότε γίνεται. "Eye γὰρ ὧδε" ἀπὸ τοῦ ὑγροῦ τοῦ πονέοντος ἐξωθέεταί 
ὌΨΙΣ FINE ,ὔ 5. ὭΣ 2 5 A 7 
τι ἐχ τοῦ σώματος ὑπὸ τῆς νεωτάτης ἰχμάδος νικώμενον, χαὶ χωρέει 
ΝΛ CU 
ἐς τὴν χάτω χοιλίην, καὶ À χοιλίη προσσυνθερμαίνεται τοῦ πονέοντος 
\ . À _ , -Ὁ \ ᾽ὔ 
δεχομένη ἐς ἑωυτὴν μᾶλλον ἢ τῷ πρὶν χοόνῳ. Τοῦτο δὲ ὃ γίνεται μά-- 
> - - À “- \ 
λιστα qi τῇ χρίσει τῆς νούσου" καὶ ἣν χατ᾽ ὀλίγον τὸ σῶμα ἐς τὴν 
, 4 
κοιλίην ἀφίη χαὶ a πολλὸν ἔη τὸ Auréov τὸν ἄνθρωπον, ἀναφέρειν 
τὴν θέρμην À χοιλίη καὶ τὸ σῶμα δύναται ἐν τῇ χρίσει, καὶ γίνετα 
iv θέρμην ἣ χοιλύη ὃ σῶμα δύνα ἢ χρίσει, καὶ Υ ι 
\ 2 \ J à \ 
ὑγιὴς ὃ ἄνθρωπος, ἐπὴν ἐξέλθη À ixus À πονέουσα; χαὶ Av À τροφὴ 
- - se τ .- 
τῷ πυρὶ ἐοῦσα ᾿ἐξαναλωθῇ,, ἣ δὲ δγιηρὴ ἐπικρατήσῃ " ἐπ’ τούτῳ τῷ 
’ 
λόγῳ νοσήσας ὃ ἄνθρωπος ὑγιὴς ἐγένετο δι᾽ αἰτίας τὰς προειρημένας. 
ΩΝ SDS! 2 7 So 7 L4 2 > τ Cd “- c 
LT. Νῦν ὅδε ἐρέω διότι θνήσχουσιν ἐν τῇσι περισσῆσι τῶν ἥμε- 
ρέων. Φημὶ δὲ, ἣν πολλὸν ἔῃ τὸ πονέον ἐν τῷ σώματι, μᾶλλον τοῦ 
- ΄ \ ds Gerets δα À χὰ ΤΑ τ 
χαιροῦ τετάραχται; χαὶ ἅλες ὀχωρέει ἐς τὴν χοιλίην, καὶ μὴ δυνά- 
2 Le \ , \ - 5 7 V7 Ὁ 
μένον ἀναφέρειν τὴν θέρμην τὸ σῶμα ἐπαυρίσχεται, χαὶ Ἰδυσωδίαν 
- -ὦ 4 - 
δεῖ γενέσθαι περὶ τὸ πνεῦμα, χαὶ où δυνάμενον τὸ σῶμα ὑπὸ ἄσθε- 
# 4 Ὁ -ὉὋ Ὁ \ J 
νείης, ἅτε τοῦ ὑγροῦ παντὸς νοσεροῦ γινομένου, τὴν πνοὴν ἕλχεῖϊν, 
/ τὸ 7 τ ἘΞ ΣΝ 
ὡς διαψύχηται τὰ ἐν τῇ χοιλίῃ, Saturn ἔξω τοῦ ὑγροῦ πᾶν τὸ 
\ / τ ᾿ 
ζωτιχὸν, καὶ οὕτω θνήσχει ὃ ἄνθρωπος. Οὐ γὰρ ἐπιχρατέει ἑτέρη  ἣ 
ὑγιηρὴ ἰχμὰς, ἀλλὰ πᾶσα ὑπὸ τῆς νοσερῆὴς πολλῆς ξούσης ἐπαῖρο- 
, 5> 2 € _\ Ὁ x 7] “ ΄ 2 
μένη; ἐξαναλωμένη 0x0 τοῦ πυρὸς, διεξήτμισεν. Οὕτω δή περ ἐν 
- - CCE , € , , : Ὁ - 10,3. 
Thor περισσῆσιν ἡυέρησι μάλιστα 6 πόνος γίνεται" τοῦτο πᾶς ! οἶδεν 
d / \ A! [4 11 ἌΝ Φ A , > 5 + - 
ὅς τίς ποτε. Καὶ μὴν ὅτι 11γε τὸ ὑγρὸν τετάραχται ἐν αὐτῇσι τῇσιν 
Μὰ. ur L In . 2. , L'AN € x \ f - LA 
ἡμέρῃσι, σημιήϊόν ἐστι τόδε" 1 ὁχόσοι ἤδη ὑπὸ πυρὸς ξυνεχέος ἐχό- 


2 AE 2 ΩΣ AA De Her Ὁ ΠΣ a! 
μενοι ἐφαρμαχευθησαν εν τῇσιν αρτιήῆσι τῶν ἡμξρεων; ουτοῖ οὐ μὴν 


1 Δὲ χαὶ vulg.—zoù om. ΕΗ. -- τότε μάλιστα Κ. --- " γινόμενον ΑἸά. -- πρὶν 
om. K.— 5 χρίνεται EGLJKP'Q'.- ἀναφέρει: vulg.- ἀναφέρειν L, [1ηἅ. -- 
Correction évidente. — ἰ ἐξαναλωθῆ. ᾽ν δὲ à (à om. E) (ἤν τε à K!) vulg. 
- Effacez à, lisez à pro ἣν, et ôtez le Ροϊηί. -- προειρημένα: EHP'v, Lind. 
--εἰρημένας vulg.— 5 à EHQ'.— 6 ἰσχυρὸν vulg.-Lisez χωρέει; comp. 
plus haut, 1. 4.— ᾿ δυσσωδίαν Α14.--δὲ pro δεῖ ΕΗΠ].-- γίνεσθαι IKL, Lind.— 
ὁ ἐξατμιεῖ vulg.-éfotuet, al. manu τεῖ Ἡ, -- ἐξατμίζει ou ἐξατμιᾷ, dit Wei- 
gel, Suppl. de Schneider. Je lis ἐξατμιῇ pour ἐξατμιᾷ. ----ϑ ἢ om. EHI 
JK, ΑἸά. -- ὑγιηρὴ à 6. -- ἐπαιρομένης Foes in not., Mack.-[xai] ἐξαν. 
[1πά. --ἐς τὸ πῦρ ν. -- διεξήτμισεν EG (H, al. manu), Lind. -- διεξήτυησεν 


vulg.— 1° οἵδ᾽ Εἰ, -- εἶδεν 4.---- γε om. ΕΟΙΜΚ.-- ἐστι om. FGIK. --- ὁπ. Η. ᾿ 


DES MALADIFS. 575 


grande qui l’emporte, tantôt sur une humeur, tantôt sur l’au- 
tre. Or, le trouble est le plus considérable dans les jours im- 
pairs , pendant une maladie, et c’est alors surtout que le fris- 
son se fait sentir. Les choses se passent ainsi : une part du 
liquide qui est malade est expulsée hors du corps par la plus 
récente humeur qui est la plus forte ; elle arrive dans le ven- 
tre inférieur; le ventre s’échauffe, recevant plus d'humeur ma- 
lade qu’il ne faisait auparavant; c’est surtout lors de la crise de 
la maladie que cela survient. Si le corps verse peu à peu dans 
le ventre l'humeur morbide qui n’est pas très-abondante, le 
ventre et le corps peuvent supporter la chaleur dans la crise; 
et le patient guérit après la sortie de l'humeur morbifique, 
après la consomption de ce qui alimentait la fièvre, et le 
triomphe de l’humeur saine. De cette facon , l'homme malade 
guérit par les causes susdites. 

47. (Pourquoi l’on meurt les jours impairs. Faute que l’on 
commet en purgeant aux jours impatrs. Cette faute était com- 
mise par les anciens médecins.) Maintenant, je dirai pourquoi 
l’on meurt les jours impairs. En effet, si l'humeur morbide 
est abondante dans le corps , le trouble est excessif, une part 
considérable arrive dans le ventre ; le corps, ne pouvant sup- 
porter la chaleur , y puise; nécessairement l’haleine devient 
fétide; le corps, incapable, par faiblesse, vu que tout l’humide 
est malade, d'attirer la respiration afin de rafraïchir ce qui est 
dans le ventre, exhale toute la partie vitale de l'humeur, et 
c’est ainsi que meurt le patient, Une autre humeur saine ne 
vient pas triompher; mais, soulevée tout entière par l'humeur 
morbide qui abonde, consumée par la fièvre , elle s’exhale. 
C’est de la même facon que la souffrance est la plus forte dans 
les jours impairs, il n’est personne qui ne sache cela. Au reste, 
voici la preuve que l’humide est troublé dans ces jours mêmes : 
ceux qui, saisis d’une fièvre continue, ont été purgés dans les 
jours pairs, n’ont pas éprouvé de superpurgation; mais ceux 
qui dans les jours pairs ont pris une forte purgation , ont été 
superpurgés, et beaucoup méme ont succombé à cet accident, 


576 QUATRIÈME LIVRE 


er S 2 


᾿ὑπερεχαθάρθησαν ὅχόσοι δὲ ἐν τῇσι περισσῆσιν ἐφαρμαχεύθησαν 
"ἰσχυρὴ φαρμαχείῃ, ὑπερεκαθάρθησαν, πολλοὶ δὲ καὶ ἀπώλοντο ὕπερ- 
χαθαρθέντες. Οἱ γοῦν πρόσθεν ἰητροὶ à τούτῳ μάλιστα ἡμάρτανον, 
nano ν à Ey TA £ 67 20° 1 3 XX à 
ἔἐφαρμάχευον γὰρ ἐν τῆσι περισσῆσιν ἡμέρῃσι χαὶ "ἀπώλλυον τοὺς 
, ΩΝ 
ἀνθρώπους, οὗ γινώσχοντες ὅτι τοῦθ᾽ οὕτως ἔχει. Τὸ γὰρ δγρὸν ἐν 
τῷ σώματι τοῦ νοσέοντος τετάραχται μᾶλλον ἐν τῇσι περισσῆσι τῶν 
ε ΄ κ΄ ΩΝ , 3 A , , ms 5 ΚΣ ἐς ι 
ἡμερέων, οἷα τοῦ σώματος ἐς τὴν χοιλίην μεθιέντος τῆς ἰχμάδος" χαὶ 
1 2 , = 6 4 δ) Ψ» LA k 3 
ἣν τις ἐπιτεταραγμένῳ ἐόντι ἔτι μᾶλλον ταράξη, φάρμαχον "ἐμόα- 
\ ἘΣ τ LOS 2 Land LA 5 7 τὸ 4 τ 
λὼν, où θαῦμά ἐστιν x τῶν τοιούτων ἀπολέσθαι τὸν ἄνθρωπον. 
(8. Καὶ τὰ δἕξλχεα φλεγμαίνει μάλιστα ἐν ταύτησι τῇσιν ἡμέ- 
τ \ A € A 2 ς A A , ge # 
ρῇσιν, ἔρχεται γὰρ τὸ ὑγρὸν ἐς ἁπάσας τὰς φλέύδας, ὁχόταν ταράσ- 
σηται, χαὶ πληροῖ, ἐπὴν ἔλθη ἐς τὸ ἕλχος ἣ νοῦσος" χαὶ ἣν “μὲν 
Ὁ πὰ ΨΚ. PASS “Ὁ ἘΣ τω 2e ἐτοῖν Erx = € -Ὁ - 
μελεδαίνηται καὶ ἔχῃ ἔξοδον τὸ πῦος ἐξωθεόμενον ὑπὸ τοῦ ὑγροῦ τοῦ 
ἐλθόντος ἐν τῇ ταραχῇ, ἔξω ἀποχαθαίρεται τὸ ἕλκος " ἢν δὲ μὴ 


S 7 2 ΕἸ Jr © A » ΡῚ Ὁ # 4 Ὁ 
μελεδαίνηται, OUX €7/0V E5000V T9 πυος, ŒUTOU XATALLEVOY GUY τῷ 


/ LA L4 OR ET A! # \ \ 4 . 
χατελθόντι, πόνον παρέχει χαὶ ἀείρει τὴν σάρχα τὴν περὶ τὸ ἕλκος 
À 370; ! 83 \ 2 - 2) CA VU Ja À 
χαὶ ἀπ᾽ ἐχείνου, δἦν μὲν ἐν τοῖσι σκέλεσιν ἔχη τὸ ἕλχος,, ἀείρονται 
€ , | 1e) 29 ΄ Da «7 3 ὦ À Sa 2 κω 
αἱ φλέδες αἱ ἐν τῆσι προσφύσεσι τῶν σχελέων ἐοῦσαι " Av δὲ ἐν τῇσι 
ι - “- τ ὔ “-Ὁ \ 
χερσὶν, αἱ ϑἐν τῶν χειρῶν Thot προσφύσεσιν ἐοῦσαι" χαὶ ἐκ τούτου 
- c " - LA »" ἘΠῚ 
βουθῶνες γίνονται. Oxocoict SE τῶν ἀνθρύπων πῦρ ἐμπίπτει, ἄλλο 
7 ΕΑ _ 3 ce 
μηδὲν τοῦ ἀνθρώπου χαχὸν ἔχοντος, ἀπὸ τῆς πιοτέρης ἐούσης τοῦ 
DS \ Sr , ἑῷ 
χαιροῦ ἐμπίπτει, χαὶ πληρεύμενα: ai φλέόες πόνον χαὶ θέρμην τῷ 
-» \ À Ὁ 
ἕλχει παρέχουσι" τὸ δὲ θερμανθὲν χαὶ τὸ ἄλλο σῶμα θερμαίνει, καὶ 


ἣ θερμασίη οὕτως “ἐς τὰ ἕλκεα γίνεται " θερμαίνεται γὰρ τὸ σῶμα 


“ ns 


χαὶ τὰ ἕλχεα ὑπὸ τῆς χλονήσεως τοῦ ὑγροῦ, χαὶ ἣ ταλαιπωρίη 
“-- - / 3 r ai 4’ ‘+ - x 
τοιοῦτον ἐργάζεται. Ἀποφλεγμαίνει δὲ τὰ ἕλχεα πεμπταῖα, χαὶ 


χατὰ λόγον τουτέων τῶν ἡμερέων, ὡς ἂν χαὶ τὰ ἕλχεα μέγεθος ἔχη; 


: Ὑπεχαθάρθησαν EFGHIJK, ΑἸΑ. --- ἰσχυρὴ Κ. -- ἐχαθάρθησαν vulg.- 
ὑπερεχαθάρθησαν K', Lind. -- Correction évidente. -- ἀπόλλοντο Κ. -- ἀπώλ- 
ἴλοντο Mack. —© ἀπόλνον (sic) al. manu J.— “ ἐμαλλὼν (sic) H. —5 Post 
ἕλχεα addit ἣν μὲν (μὲν om. KL, Lind.) μελεδαίνηται (χελεδαίνητα: sic F) 
vulg.—Ces mots me paraissent parasites et introduits par l’erreur d’un 
copiste qui les lisait aussi plus bas. φλεγμαίνει.... μελεδαίνηται OM., 
restitut. al. manu in marg. sic : μάλιστα ἐν τ. τ. fu. φλεγμαίνει, τὸ γὰρ 
ὑγρὸν ἐς ἁπάσας ἔρχεται τὰς φλέθας.... ἐπὴν ἐς τὸ ἕλχος À νοῦσος ἵχηται E, 
- μὲν om. K.—’uñ EFGHIHKP’, Ald., Foes in not., Lind., Mack.-pñ 
om. vulg.- μελεδαίνηται EGIK, Ald., Lind.- μελεδαίνεται vulg, -- πύον 


DES MALADIFS. 5717 


C’est en cela que les anciens médecins se trompaient surtout ; 
ils purgeaient aux jours impairs, et tuaient les malades, ne sa- 
chant pas qu’il en était ainsi. En effet, l’humide, dans le corps 
du malade, se trouble davantage les jours impairs, à cause de 
l'humeur que le corps verse dans le ventre; et, si au trouble 
préexistant on ajoute un nouveau trouble en administrant un 
purgatif, ce n’est pas merveille que le patient succombe à cette 
complication. 

48. (La méme théorie s'applique aux plaies. L'auteur ré- 
sume toute la théorie sur le cycle de trois jours.) Les plaies 
aussi sont le plus emflammées ces jours-là ; lhumide , quand 
il est troublé, va dans toutes les veines et les remplit, la ma- 
ladie étant venue à la plaie. Si le mal est soigné et que le pus, 
poussé par le liquide qui, dans le trouble, afflue, ait une issue, 
la plaie se purge à l’extérieur ; m ais, si le mal n’est pas soigné, 
le pus, n'ayant pas d’issue, demeure sur place avec ce qui af- 
flue, cause de la douleur, et soulève la chair autour de la 
plaie. De à, si la plaie est aux jambes, les veines des jointures 
des membres inférieurs se gonflent; si aux bras, celles des 
jointures des membres supérieurs; et, de la sorte, se forment 
des bubons. Ceux qui sont saisis de fièvre sans avoir aucun 
autre mal, sont fébricitants par l'effet de l'humeur, qui est trop 
grasse ; les veines emplies causent de la souffrance et de la 
chaleur à la plaie ; celle-ci, échauffée, échauffe à son tour le 
reste du corps. C’est ainsi que la chaleur vient aux plaies. Le 
corps et les plaies s’échauffent par l'agitation du liquide. La 
fatigue en fait autant, L’inflammation des plaies décline le cin- 
quième jour, ou plutôt, d'après un tel ordre, suivant la gran- 
deur de la plaie : le troisième, le cinquième, le septième , le 
neuvième, le onzième. Une première période étant close, le 


Mack. — 5 χῆν GEJK , Ald., Frob., Mack.- Ante ἂν addit καὶ E.— y om. 
γα. -- ἐν est nécessaire ; Lind. l’a bien vu, qui met : αἱ ἐν τῇσι προσφύ- 
6202 τῶν χειρὼν ἐοῦσαι. ---  6xocot, al. manu σοισι Η, -- ἐμπίπτε: EGHW, 
δἴλοϊς-- ἐν πίπτῃ vulg.- πιωτέρης 1}. -- "ὶ εἰς “Κ.-- χλονήσιος Lind.- τοιοῦτο 
Lind. 
TOM. VII. 31 


578 QUATRIÈME LIVRE 
Ἔ τὰ eu \ - 
χαὶ τριταῖα ul πεμπταῖα χαὶ ξόδομαῖα χαὶ 'ἐνναταῖα καὶ ἕνδεκα-- 
- 5 Ξ , ΄ , , ES , 3 
ταῖα᾽ εἶτα ἀπηρτισμένης πρώτης περ!όδου, πάλιν δευτέρας ἀρχὴ 
4 4 (24 321 EVE PO ’ " ὃ ΄ Ἐν # A δὲ Ζ 
ἡ τρίτη, ἥτις ἐστὶν ἀπὸ τῆς πρώτης τεσσαρεσχαιδεκάτη" τὰ δὲ μέ-- 
vista αὐτῶν τεσσαρεσχαιδεκαταῖα ἀποφλεγμαίνει, Οὗτος δ λόγος 
ἐρεῖ τὰ ὁνουσήματα χρίνεσθαι ἐν τῇσι περισσῆσι τῶν ἡμερέων, χαὶ 
A > 1n € - , DEL \ où , ὃς Α ” 
τὴν ἰχμάδα, τῷ ὑγιεῖ τριταίην ἐξιέναι, τὴν δὲ χόπρον δευτεραίην 
ee “ ΄ ΠῚ 
χαὶ ταῦτα τριταῖα ἐόντα "ἵστορέει ἀλλήλοισιν ὅτι οὕτως ἔχει. Οὕτω 
S/ € A ν᾿ τ ΕῚ , 
δέ μοι ὃ λόγος οὗτος πᾶς ἐχχεχορύφωται. 
(9. Νὺῦν δὲ ἐθέλω ἥ ἀτρεκέστερον εἰπεῖν, διότι νοσέουσιν οἱ ἄν-- 
θρωποι᾿ ἐρέω δὲ σὺν τούτῳ τῷ λόγῳ xal τίνες ἀρχαὶ τῶν νούσων 
6 


€ , 


51 \ C3 > 5 , AS τ ἈΝ / 
εἰσὶ, χαὶ ὁκοῖα “ἑκάστη αὐτέων ἐργάζεται. Φημὶ δὲ, ἣν μὲν ἐμμείνη 
\ , , Ὁ -ε᾽ν“» 2 51 \ “ 
τὰ σιτία πλείονα τοῦ χαιροῦ ἤδη πεπεμμένα ἐόντα, καὶ ὃ ἄνθρωπος 
à pr χαθαίρ SRE AE 2 ί Ç * ee Tr 7 se 
un ἀποχαθαίρηται χαὶ ἕτερα σιτία ἐπιπίπτῃ, τὸ σῶμα ᾿πληρούμε 
- La , -Ὁ- J ’ \ 
νον ὑπὸ τῆς ἰχμάδος τῆς προτέρης χαὶ τῆς νέης, θερμαίνεται, χαὶ 
τω - 4 (2 3 "4 \ δι “Ὁ [14 4 2 
πὺρ x τούτου γίνετα: τῷ ἀνθρώπῳ. To ὃς πῦρ οὕτως γενόμενον οὐχ 


ἄπορον οὐδὲ ἰσχυρόν ἐστιν, ἐν ᾧ δἣ ἰχμὰς ἰσάζει χατὰ πλῆθος  ἣ 


ε 7 X 7 EU ἽΕΙ; τε ἘΡ \ Ὁ0᾽ [4 A Ψ & 
ἥμεας λυπεουσα ολιγῳ TALOV Ἣν γὰρ του ουτῶς EAN χαι τις X ρτὰ 
3 4 


\ AVS HSE Ἐν ΟΣ τς € À , SE ἂν , 
ἰσχύῃ καὶ τὰ ἐπιτήδεια προσενέγχῃ, ὑγιὴς γίνεται. “Ἐν δὲ νούσημα 
10 yévov ἀπὸ πάσης τῆς ἰκμάδος, χαὶ σημήϊα ἴσχει ἑπτά" βήξ τε γὰρ 
ἴσχει μιν, βληχρὴ “" καὶ ξηρὴ ἐοῦσα, γαστήρ τε “΄σχληρὴ γίνεται, ἅτε 


Η 14 


Ὁ 3 ’ ΒΡ 2 \ 13 \ sa Vs ba À 77271 
τοὺ ἀποπάτου ÉOVTOG ÉVTOG, “HU τὴν χεφαλὴν βαρέεται, "καὶ ésepa, 


45 \ “4 16 MALTE τ ε RON ec οὶ “ δέ 2 
χαι πυρεταινει ᾽ χαι ουρον ου χρηστῶς οιερχεται: ταυτὰ OE ἐστι 
- 4 es) 172 AA PA δος Cle à Je e up 

τῆς VOUGOU TAUT AIS απὸ πᾶσης τὴς ἱχμα ος γενουμενης σημητα £TTA 


Ὁ 5» , LA , , -Ὁ- 
ἣν δὲ τοῦ ἀποπάτου μὴ διαχωρέοντος κρατέη μία 18 ἰκυιὰὰς τῶν ἄλλων, 


! ῬἘναταῖα ΗΚ. -- δευτέρης Lind.- ἀρχῆς vulg.- ἀρχὴ Κ', Lind., Mack.- 
Correction évidente. —?ñ Κ΄, Νίδοκ. -- ἢ om. συἱ]5. - τεσσαρεσχαιδεχἄτης 
FGJ, Ald.—"vovc. K, Lind., Mack,-voc. vulg. ---  ἐχχωρέει pro ἵστ. 
exempl. Vaticana mss., Mercur. in marg.-oûroc ὁ λόγος EH. — 5 grpexé- 
στατον, al. manu τερον H.— ὃ αὐτέων ἑχάστη Κ. -- δὲ om. Η. -- ἐχμείνη J. 
- Ἰπληρεύμενον Κ΄. --ο-Ο ἡ ἘΗ. -- ἢ om. vulg.—® om. vulg.-# sera faci- 
lement tombé devant ἡμέας. - ἡμᾶς Ε). -- ἡμέρας 7. --ο μόνον om. INK. 
Ante βὴξ addunt α FGIJK. -- Sic legitur ap. L et Mack : πρῶτον βήξ τε γὰρ 
ἴσχει μιν βληχρή᾽ δεύτερον χαὶ ξηρὴ ἐοῦσα" τρίτον À γαστὴρ σχληρὴ γίνεται 
ἅτε τοῦ ἀποπάτον ἐόντος ἐντός" τέταρτον κατὰ τὴν χεφαλὴν βαρέεται" πέμ- 
πτον χαὶ ἐξερᾶ" ἕκτον χαὶ πυρεταίνει" ἕδδομον χαὶ οὖρον οὐ χρῃστῶς ATÀ, 
-πμὶν vulg.-uiv J.—'!Ante χαὶ addunt β FGUK.-Ante γαστὴρ addunt y 
FGUK,- ἢ γαστὴρ EHJK, Lind.-8i pro τε Lind,— "3 ξηρὴ EH. -- ἐντὸς 
ἐόντος 1. -- εἴσω ἐόντος ΕΗΡ"ν. -- εἴσω 6', — 5 Ante χαὶ addunt ὃ ΚΟΙΨ, — 


DES MALADIES. 519 
troisième jour, qui est le quatorzième ἃ compter du premier, 
devient le début d’une seconde période. C’est au quatorzième 
jour que décline l’inflammation des plus grandes plaies. Ce rai- 
sonnement montre que les maladies se jugént les jours im- 
pairs, que chez l’homme sain l'humeur sort le troisième jour 
etlesexcréments le deuxième ; et ces opérations, allant de trois 
en trois jours, se servent mutuellement de preuve pour té 
moigner que les choses sont ainsi. De la sorte, toute cette ex- 
plication est complète. 

49. (Explication plus détaillée de pathogénie. Une maladie 
causée par toute l'humeur, a sept signes. Comparaison du corps 
fébricitant avec ur vase où bouillent de l’eau et de l'huile: l'eau 
diminue bien plus que l'huile. De méme, par la force de la fièvre, 7 
l'eau du corps diminue bien plus que la bile.) Maintenant, je 
vais énoncer plus exactement pourquoi les hommes deviennent 
malades ; j'exposerai en même temps quels sont les principes 
des maladies et quels effets chacune d’elles produit. Je dis 
‘ que, s’il reste plus qu’il ne faut d’aliments déjà digérés, si le 
sujet n’a pas d'évacuation et que d’autres aliments soient m- 
gérés, le corps, empli par l'humeur ancienne et par l'humeur 
récente, s’échauffe , et la fièvre en résulte. La fièvre ainsi en- 
gendrée n’est ni périlleuse ni intense, quand humeur qui 
cause notre mal ne dépasse pas beaucoup en quantité Pétat 
résulier. S'il en est ainsi, que le sujet soit vigoureux et que 
les choses appropriées soient administrées, il guérit. Une seule 
maladie provient de toute l'humeur et a sept signes : il y ἃ 
une toux légère et sèche, le ventre se durcit, attendu que les 
selles restent dedans; la tête est pesante, on vomit, on a la 
fièvre , et l’urine rendue n’est pas de bonne nature. Tels sont 
les sept signes de cette maladie, provenant de toute l'humeur, 
Si, les selles ne marchant pas, une humeur lPemporte sur les 


if Ante χαὶ addunt € FGIJK. -- ἐξεμεῖ E, - ἐξεᾷ (sic) FGHUK , Ald. — # Ante 
χαὶ addunt ç FGUK. - πυρετταίνε: Frob. — !5 Ante χαὶ addunt ζ FGIK. — 
" τῆς ἀπὸ πάσης ap. K.— "5 ἰχμὰς τῶν ἄλλων ΕΗ ν,--τῶν ἄλλων ἰκμὰς vulg. 
- πολλῶ ΒΗΡ'ᾧ»ν. -- π. om, vulg. 


580 QUATRIÈME LIVRE 
"Ὁ 14 12 . ᾿ 
πολλῷ κάλλιον ἐμπολήσει ὃ ἄνθρωπος. Καὶ ἤν τις τῷ πυρετῷ 141 

τω \ 1 
νομένῳ ἀπὸ πάσης τῆς ἰχμάδος τὰ ἐπιτήδεια μὴ προσενέγχηῃ, περι- 

οἴσεται ἣ νοῦ ὅσῳ ἦγ᾽ ἂν αὐτὴ χρατέη τῶν ἰχυάδ 3 
οίσεται ἣ νοῦσος, ὅσῳ ?y ἡ χρατέῃ τῶν ἰχμάδων, τρόπῳ 
LC" Ξ ΄' ο 3 LA 2 “Ὁ ‘ s LA \ 
τοιῷδε" θερμαινομένου τοῦ "σώματος ἐξατμιῇ μάλιστα διὰ τούτου τὸ 
εν L ni C4 Dés A | pi \ x , τ , ΠΥΡῚ 
ὑδρωποειδὲς, 8 τι ἐστὶ τῷ πυρὶ πολεχιώτατον᾽ χαταλείπεται δὲ τὸ 
λιπαρὸν καὶ κοῦφον, ὃ τι ἐστὶ χολῶδες χαὶ τῷ πυρὶ τροφὴ μάλιστά 
> CET OR ͵ -“ 

ἐστιν. ᾿᾿Ἐξατμιᾷ δὲ τρόπῳ τοιῷδε" ὥσπερ εἴ τις ὕδωρ χαὶ ἄλειφα 
ἐς χαλκεῖον ἐγχέας, ξύλα πουλλὰ ὑποκαίοι πουλὺν χρόνον, τὸ μὲν 


δεξατμισθήσεται γὰρ ἐκ τοῦ χαλ- 


S\ 


δὴ ὕδωρ πολλῷ ἔλασσον ἔσται" 
χείου" τὸ δὲ ἄλειφα ὀλίγῳ ἔλασσον, ὅτι τὸ μὲν ὕδωρ 5 ὑπὸ τῆς ἀραιό- 


τητος χαταλεπτύνεσθαι ὃ δύναται ὑπὸ τοῦ πυρ ρὸς χαὶ χοῦφον T-yevowevoy 


- 


ἐξατμιᾶν, τὸ δὲ ἄλειφα ἅτε συναφὲς ἐὸν χαὶ πυκνὸν οὐ δύναται χατα- 
- - (24 ge 
λεπτύνεσθαι, οὐδὲ ἀτιμιᾶν éuotws τῷ ὕδατι. ϑΟὕτω δὴ χαὶ ἐν τῷ 


2 / A ” \ À LAS L - 4 9 2% 
ἀνθρώπῳ ἔχει" ὃ μὲν γὰρ ὕδρωψ Res δ μὴ τοῦ σώματος “ ἐξα- 


τμιὰ ἔξω" τὸ δὲ γολῶδες ἅτε συναφὲς ἐὸν χαὶ πυχνὸν “οὐ δύναται 


+ 11 


ἀτμιᾶν χαταλεπτυνόμενον δυιοίως " 1 τὸ δὲ χολῶδες χαταλειπόμενον 


μᾶλλον ποιεῖ θερμαίνεσθαι τὸ σῶμα" πλείων γὰρ καὶ καλλίων τροφὴ 
τῷ πυρὶ “'γίνεται, xat βῥαχούμενον ἐν τῷ σώματι ἢ στηριξάμενον, 
Η -- ere ’ \ \ ’ \ - 4 # 
τὴν νοῦσον ἐπεχράτυνε πρὸ: τὰ πρόσθεν. Καὶ ταῦτα μὲν εἴρηται ὅτι 
Lies € (Ὅν, À \ / \ S 
ἄσχει ὃ ἄνθρωπος, ἣν μὴ χαθαίρηται καὶ μελεδαίνηται. 
» “᾿ “- Ἃ 
50. Ἢν δὲ μὴ “᾿ αὐτῶν πλήθει χρατήσῃ, εἴτε ἐς ἅπαξ πολλὴ γενο- 
, #. LA ὶ αὶ \ ἊΣ λλΞ A! LEA χλλ Land 1% LE . 
μένη εἴτε χαὶ χατὰ σιμιχρὸν συλλέγεται, χαὶ τὸ ἄλλο σῶμα 1" ὀδυνᾶται, 
- , ἜΤΙ, 5 ΄ 2 ΄ ΄ Cie / 3 / 
τοῦτο γενόμενον ὑπὸ ἰσχύος ἀναφέρει, μέχρις οὗ ἀρχή τις ἐπιγέ- 


A 415 μὴ = , e 4 \ 3 ΄ “ 
γηται, καὶ "nv τὸ πλεῖον γενόμενον ὑγρὸν μὴ ἀποχαθαίρηται ὃ ἄν- 


! Ῥεγνομένω (sic) Η.-- ἀποστάσης τιυσ.-- ἀπὸ πάσης K', Lind.- Correction 
évidente. --- 3 δ᾽ vulg. -- Je lis γ΄. - αὐτὴ ΒΗ. -- αὐτέη vulg.—5 σώματος (H, 
al, manu αἵματος) ν, ΕῸ65 in not., ΜδΔοΚ. -- αἵματος vulg.-éEaruret vulg. -- 
διὰ τοῦτο Foes in ποί.-- τοῦ ὑδρωποειδέος (ὑδροποειδέο-: IK) vulg.—rù ὑδρω- 
ποειδὲς Foes in ποῖ.-- Correction excellente. — ὁ ἐξατμιεῖ Κ - ἄλειφαρ Lind. 
-nov}à γυ]ρ. -- πουλλὰ ΟἸΚ. -- πολλὰ EH, Lind.-ÿrozxatot EHIL, Lind., 
Μ80Κ.-- ὑποχαίει vulg.— Post ὑπ. addit πουλλὰ 7. --- 5 ἐξατμισθήσεται GIJK. 
- ἐξατμιησθήσεται νυ]. -- ἐξατμιηθήσεται E.-yà&p om. ὅ. --ἀλειφαρ E, Lind. 
- χαταλεπτύνεσθαι ὑπὸ ἀραιότητο: ΕῊ. ---Ἶ γιν, Ἡ. -- ἐξατμιᾶν EGHLUK, 
Ad. - ἐξατυιᾷ vulg.- ἄλειφαρ E, Lind. --- ὃ χαὶ ἐν τῷ ἀνθρ. δὲ οὕτως ἔχει K. 

δὲ pro δὴ Ἐ. - ὕδροψ- [Κ΄ --ϑάτμια ΒΗ. -- τὸ δὲ γολῶδες.... δυιοίως om., 
restit. al. manu in marg. E.— " oùy δυιοίως χαταλεπτυνόμενον ἀτμιᾶ ἔξω 
ἢν. — 1! χαταλεπτυνόμενον δὲ τὸ χογῶδες EHK».- OR. vulg.— 
Lisez ici χαταλειπόμενον ; voy. plus haut, 1, 5, χαταλείπεται δὲ χτ), -- θεο- 


DES MALADIES. | 581 


autres, le patient s’en tirera beaucoup mieux. La fièvre pro- 
venant de toute l'humeur, si les choses convenables ne sont 
pas administrées, la maladie se prolongera en proportion de 
la domination qu’elle ἃ sur les humeurs, de cette facon : le 
corps s’échauffant , la partie aqueuse, qui est la plus ennemie 
du feu, est exhalée le plus à travers le corps, et il reste la par-- 
tie grasse et légère, qui est bilieuse et le principal aliment du 
feu. L’exhalation est comparable à ce qui se passe dans un 
vase où l’on aurait versé de l’eau et de l'huile, et sous lequel 
on brülerait pendant longtemps beaucoup de bois; l’eau dimi- 
nuera beaucoup, s’en allant par exhalation hors du vase, 
huile diminuera peu; l’eau , en effet, vu sa laxité, peut être 
atténuée par le feu, et, devenue légère, se vaporiser; mais 
l'huile, vu sa cohérence et sa densité , ne peut étre atténuée ni 
se vaporiser comme l’eau. Il en est de même dans l’homme ; 
l’eau , par l’échauffement du corps, se vaporise et s’en va; la 
bile, étant cohérente et dense , ne peut être atténuée et vapo- 
risée semblablement ; elle reste et échauffe davantage le corps, 
car c’est pour le feu une plus abondante et meilleure nourri- 
ture; et, dispersée dans le corps ou fixée , elle ajoute une nou- 
velle force à la maladie. Voilà ce que j'avais à dire sur les 
souffrances qu’éprouve le patient quand il n’a ni évacuation ni 
traitement. 

50. (Trois principes de maladie : la pléthore déja expliquée ; 
les violences; les intempéries célestes. Explication des effets de 
la violence.) Si les humeurs ne surabondent pas, soit par un 
afflux qui s’est fait tout à la fois, soit par une accumulation 
qui s’est faite peu à peu, et quele reste du corps soit souffrant, 
le patient , en raison de sa vigueur, supporte cet état jusqu’à 


μαίνεται, al. manu ποιεῖ θερμαίνεσθαι H.— "2 γίνεται ἡ χολὴ vulg.- ἡ χολὴ 
om. (H, restit. al. manu) v.- στηριζάμενον (sic) Ald. -- ἐπεχράτυνε om. K. 
πἔμπροσθεν L, Lind., Mack.-6 τι ἃ, Mack.-et E.-xafñpnra ΕἸ. — 
3 αὐτῷ K’, Mack. - ἐσάπαξ ΕᾺ. -- σμιχρὸν Ἡ, -- μικρὸν vulg. - συλλέγηται 
vulg.- συνάγηται 6. -- συλλέγεται EH.— 1 δυνᾶται (sic) Κ΄. -- τοῦτο [à] 
[1πὰ. -- γινόμενον νυ] σ. -- γενόμενον Η, -- ἡ ἀρχή τις EHUK.— ἣν om, (ἰδ, 
al. manu εἰ) FGHIK , Ald, -- γινόμενον vulg, -- γεν. EH. 


582 QUATRIÈME LIVRE 
θρωπος, νοῦσος ἔνθεν γίνεται τρόπῳ τοιῷδε, Ἄρχαί εἶσι τρεῖς ἀφ᾽ 
ὧν οἵ νοῦσοι γίνονται" χαὶ μία μὲν ἤδη εἴρηταί μοι ὁχοῖα ἅσσα 
ἐργάζεται ἐν τῷ σώματι" ἀπέδειξα γὰρ ὅκως τε καὶ διότι, ἣν μὴ 
ἀποχαθαίρηται 6 ἄνθρωπος, νοσέει" δευτέρα δέ ἐστιν ἦν συμδῇ τὰ ἐκ 
τοῦ οὐρανοῦ ἀνεπιτήδεια χαὶ παρὰ δίαιταν εἶναι" τρίτη "δὲ, ἤν τι 
βίαιον προσπέσῃ" βίαιον δὲ λέγω εἰναι χαὶ πτῶμα χαὶ τραῦμα χαὶ 
πχηγὴν χαὶ ταλαπωρίην χαὶ εἴ τι ἄλλο ἐστὶ τοιοῦτον. ᾿Γούτων δὲ 
τῶν ἀρχέων μεγίστη ἐστὶ βίη, ἣν μεγάλη ἔη, ἣν δὲ ὃ μικρὴ, οὗ με- 
γίστη δευτέρη δὲ, ἣν μὴ ἀποχαθαίρηται ὃ ἄνθρωπος " τρίτὴ δὲ, ἣν 
τὰ ἐχ τοῦ οὐρανοῦ ἀνεπιτήδεια ἔῃ πρὸς " τὴν ὑγιείην. Τούτων τοιγαροῦν 
δεῖ φυλαχὴν ἔχειν" ἕκαστα δ᾽ αὐτῶν τοιοῦτον ἐργάζεται ἐν τῷ σώ- 
ματι, ὅὁχοῖον ἐγὼ ἐρέω. Ἣν μὲν τρῶμα γένηται, δῆλον ὅτι ὅἣ σὰρξ 
διεκόπη καὶ ἕλκος ἐγένετο" τοῦτο δὲ νούσημα ὀνομάζω εἶναι. Ἣν δὲ 
φλάσμα γένηται πληγέντος À ὅ πεσόντος À τι ἄλλο τοιοῦτο παθόν- 
\ νὰν ’ CPE Er) DEL Ne vs , \ 
τος χαὶ οἴδημα γένηται, ro aiua αὐτίκα θερμανθὲν ὑπὸ τῆς βίης χαὶ 
ὑποδραμὸν ἐς τὰς φλέδας χανούσας, οὖκ ἔχον ἔξοδον ὑπὸ πλήθεος 
ἀπελθεῖν, συνεστράφη, χαὶ τὸ οἴδημα διὰ τοῦτο ἐγένετο χαὶ ὃ μέχρι 
τούτου πάρεστι, μέχρις ἀποκαθαρθῇ καθότι ἀπὸ τῶν χωρίων εἴρη- 
ἣ δ ἘΌΝ ΝΟ ΔΙ, in 9 _» \ Te ΡΝ ΑΡΤΟΡ Ὶ SAS 
ται, À χατ᾽ αὐτὸ τὸ οἴδημα 9 εἴτε σὺν χειρουργίη εἴτε χαὶ μὴ δίοδος 
γένηται τῷ αἵματι ἢ πυωθέντι ὑπὸ χρόνου ἢ καὶ μή. Καὶ à ταλαι- 
ἢ ᾿ “Ὁ SRE Meur \ e » , 
πωρίη δὲ τοιοῦτον ἐργάζεται" δχόταν γὰρ οἱ ἄνθρωποι ταλαιπωρέω- 
σιν, οἷσιν ἂν μάλιστα τοῦ αἵματος ταλαιπωρίη ἡ, χεῖθι στηρίζεται 
\ , ἡ. , 5 , , S AISNE 7 
χαὶ θερμαίνεται, “καὶ πόνος x τοῦ τοιούτου γίνεται ᾿ ἦν δὴ χρατήσῃ 
μὲν τούτων, κάρτα δὲ πλῆθος γεννήσῃ ταλαιπωρίη, καὶ À χοιλίη χαὶ 
͵ Ν τω [SIS ΡῈ 5 γι \ - τω Ξ La A 11 2 
χύστις μηδαμῶς διηθήση ἐν τάχει τὸ πλῆθος, πὺρ ἐπιπέσοι ἂν Ex 
f Lo! A ἐφ , DE 7, 2 \ τι σὰ Αι ΒΌΡΝ τω 
τούτου. Κῆν μὲν ἣ πρόσθεν ἰσάσῃ ἰχμὰς, οὐδαμῶς" ἣν 0° ἐν τὴ τα- 
τα δὴ EH. -- καὶ pro por ΕΗ.-- ὁχοῖα καὶ ὅσα vulg.-6xota ἅσσα ΕΗ. -- ἀπο- 
Ἢ be 
χαθαίρεται vulg. - χαθαίρηται G.- ἀπηχαθαίρηται EHIK, Ald., Frob., 
Lind.— ? δέ ἐστιν vulg.—éottv om. ΒΗ. -- εἶναι λέγω EK.- τοιοῦτο ΕΗ. .- 
ἀρχαίων 7. ---ὐ μιχρὰ νυ]ρ. -- μικρὴ GHUKP'(", Lind., Mack.-Gsvtépa ὅ. --- 
«τὴν ΒΗΘ’, Lind., ΜδοΚ. -- τὴν om. vulg.-ÿdyræinv E.-ÿüyeinv vulg.-vot- 
γαροῦν om. Ἡ. --- " ἡ ΒΗ. -- ἣ om. γυ]6. -- νόσημα ΒΗ. --- ὁ τρωθέντος pro π. 
ἘΡΏΌ', ---ΞἼ τὸ γὰρ αἷμα Lind.-6eoua0èv GK, Ald. — ὃ μέχοις Ἡ. -- παρέστη 
ΤΙ -- καθότι εἴρηται, ἀπὸ τῶν χωρίων 11η4. ----ϑ καὶ εἴτε vulg. -- Je retranche 
ce χαὶ, qui est nuisible.— χειρουργείη G.— 1 χαὶ 6 x. EP'Q", ΜδοΚ. -- τοῦ 
om. ELJK.-0ë pro δὴ E.-xpourn0n vulg.-xparnon Κ΄. -- πλῆθος {πλήθεος 
Κι πλεῖθος (sic) AIM.) γένηται ταλαιπωρίη (ταλαιπωρίης Εἰ; ἐκ ταλαιπωρίης 
Mack) vulg.-Je lis γεννήσῃ. --᾽χαὶ à χύστις Lind. -- " ἐχείνῃ pro ἐκ τ- 


DES MALADIES. 583 
ce qu'un principe morbifique survienne, et alors, si l'excès du 
liquide n’est pas évacué , la maladie en résulte de la facon que 
voici : il y a trois principes d’où proviennent les maladies ; 
j'en ai déjà expliqué un, et j'ai dit quels effets il produit dans 
le corps, ayant montré comment et pourquoi, à défaut d’éva- 
cuation, on devient malade. Le second principe est dans les 
intempéries célestes. Le troisième est dans les violences exté- 
rieures ; je nomme violences une chute, une blessure, un coup, 
une fatigue et autres choses de ce genre. De ces principes, le 
plus puissant est la violence si elle est considérable, mais non, 
si elle est petite; au second rang est le défaut d’évacuation; 
au troisième , les intempéries célestes contraires à la santé. Il 
faut donc se garder de ces causes. Quant aux effets que chacune * 
produit dans le corps, je vais les dire. En cas de blessure, il est 
manifeste que la chair a été entamée et qu'une plaie ἃ été 
faite; cela, selon moi, est une maladie (comp. des Fractures, 
δ 31, τ. III, p. 527). En cas de contusion suite d'un coup, 
d’une chute ou de tout autre accident de ce genre, il survient 
du gonflement ; le sang, soudainement échauffé par la vio- 
lence , et refluant dans les veines béantes, n’a pas d’issue, à 
cause de son abondance, pour s'échapper; il se condense; 
c’est pour cela que se forme le gonflement, lequel dure jusqu’à 
ce que l'évacuation se fasse par les lieux indiqués , ou jusqu’à 
ce que, à l’endroit même du gonflement , par la chirurgie qu 
autrement, une voie soit ouverte au sang, changé ou non avec 
le temps en pus. La fatigue produit un effet semblable ; quand 
on se fatigue , le sang, là où il éprouve le plus de travail, se 
fixe et s’échauffe, ce qui cause de la souffrance; s’il lemporte, 
si la fatigue engendre une pléthore considérable et que le ven- 
tre et la vessie n’en débarrassent pas rapidement, la fièvre en 
sera le résultat. Si la précédente humeur l’égalise , il n’y aura 
pas de fièvre; mais, si l’une d’elles, devenue surabondante 
par la fatigue, demeure dans le corps, celle-là prend le des- 


Mercur. in marg.-oëtn EGHIK, AlQ.- ἰσάζει J.— 25 EHWK, -- πλεῖστον 
Ε. --ἢ ἐν τῷ EH. 


584 QUATRIÈME LIVRE 


LA “- LA , 
λαιπωρίη αὐτέων πλείστη ἐν τῷ σώυνατι χαταμένη, χρατέει χείνη. 
_ ’ + 4 , α΄ Ὁ - 7 1 / ᾿ 
αὗτα δέ μοι εἴρηται, περὶ βίης, ὁχοῖα ἐν τῷ σώματι ᾿χατεργάζεται 
εν / \ - ΄: 0 \ ’ 
χαὶ αὗται μὲν δύο ἀρχαὶ ἐοῦσαι, ἥ τε βίη χαὶ ñ πληθώρη, ἣν μὴ 
2 / CNE ΄ \ 4 
sd où ἄνθρωποι, θερναίνουσι τὰ σώματα. 


51. 3 Ἡ δὲ ἐχ τοῦ οὐρανοῦ ἀνεπιτήδειος γενομένη ἐν τῷ ἀνθρώπῳ 
i ; port 


3 


ἐχράτησέ τι τοῦ δγροῦ χαὶ θερμαίνει ὡς ἐς νόσον χαὶ ψύχει, ὃ δπό- 
à ᾿ LA \ 4 \ τὖἠἅ 
τερον ἂν τύχη γενόμενον " ἐρέω δὲ ᾿πρότερον περὶ τοῦ ὡς θερμαίνει. 
4 ἜΝ A > = 3 ὦ 2 , hat) dun Ὁ - “ 
Φημὶ οὖν, ἣν ἐν τῷ αὐτῷ ἀνθρώπῳ ἐνέη τι vocncoy ὁχοῖον ἐν τῷ 
΄ \ - -΄ 7ὔ 
ὃ πρότερον εἴρηχα, χαὶ τὰ Ex τοῦ οὐρανοῦ ἀνεπιτήδεια γίνηται, καὶ 


# \ C9 / 
θερμαίνηται 6 ἄνθρωπος, ταράσσεσθαι τὸ ὑγρὸν πᾶν θερμαινόμενον 


- - , Δ 6 E, ER τ À \ 3 , 
ἐν τῷ σώματι, τοῦτο δὲ ὅ ποιέει βίη χαὶ ἣν μὲν Fer de CIE 


ἄνθρωπος, τοῦδε ταρασσομένου; ἀποχρίνεται ὁχόσον ἂν πλέον Ἰὴ τοῦ 
SA 
χαιροῦ, ἔοικε δὲ τοῦτο ὥσπερ of Σχύθαι ποιέουσιν ἐχ τοῦ ἱππείου 


γάλαχτος΄ ἔγγέοντες Yan τὸ γάλα ἐς ξύλα χοῖλα σείουσι" τὸ δὲ τας 
Î de 2 


LA 


’ \ “ e\ ,ὔ 
ρασσόμενον ὅἀφοιΐ χαὶ διαχρίνεται., χαὶ τὸ μὲν πῖον, ὃ βούτυρον 
pe = \ , \ \ 
χαλέουσιν, ἐπιπολῆς διίσταται ϑ τοῦτο, ἐλαφρὸν ἐόν" τὸ δὲ βαρὺ χαὶ 


ΕἾΤ 7 a ELA er EE £ , PES VEN œ 
TA/0 χάτὼ IGTUTAL, O XAL αἀποχρινᾶντες ραινουσιν ἐπὴν 0€ παγη 


S\ 
χαὶ Enoav0G, ἱππάχην μιν καλέουσιν" ὃ δὲ ὀῤδὸς τοῦ γάλαχτος ἐν 


À 


, 
μεσω ἐστίν. τ Oùru ὃ δὲ χαὶ ἐν τῷ ἀνθρώπῳ, ταρασσομένου τοῦ ὑγροῦ 


- , LU - / KA 
παντὸς ἐν τῷ σώματι, ὑπὸ τῶν ἀρῶν διίσταται ὧν εἴρηχά οἵ πάντα 

: » Δ ( ᾽ 

\ 2 NS ne fe Ν À ds προς ἐν 

χαὶ ἐπιπολῆς μὲν ro τῆς χολῆς διίσταται" χουφότατον γάρ ἐστι 
., ἡ si Ὁ d 4 LA ai τ. LA - ’ LEA 
δεύτερον δὲ τοῦ αἵματος" τρίτον δὲ τοῦ φλέγματος" βαρύτατον δέ 
> - € Le LA de , 7 5», cd LS 3 ,ὔ 
ἐστι τῶν ὑγρῶν τούτων ὃ ὕδρωψ. Τούτων δ᾽ ἐόντων, ὃ τι ἂν ἐν νούσῳ 


125 


πλεῖστον “ἡ, ἐν ἀρχῆσι γινομένης τῆς ταραχῆς, ἔρχεται ἐς χωρίον 


᾿ Ἐργάζεται ἘΕΘΗΜΠΚν. --- Ὁ ἐκ δὲ (H, al. manu ἡ δὲ ἐχ) ν.-- Ante ἀνεπ., 
addit ἀνεπιτήδεια Η. -- νοῦσον Lind., Mack. — 5 πρότερον (πότερον, al. 
manu πρότερον H) ἢν τύχῃ vulg.- Lisez ὁπότερον ἄν ; Η ἃ gardé une par- 
tie de la vraie lecon. Voy. en effet le $ 52 où il est parlé du refroidisse- 
ment. — πρῶτον EHy.-Ante περὶ addunt μὲν ΕΗ. -- οὖν om., restit, al, 
manu H.-vocepoy EH.— 5 πρότερον ΒΗΠΚ. -- προτέρῳ vulg. - γίνηται 
ERIK. - γένηται vulg. — 6 ποιέειν J.- ph pro μὲν EFHK.-7:05 δὲ vulg.— 
τοῦδε Mack. - La correction de Mack me paraît bonne. —? ἢ ἢ. -- σχῦθα!: E. 
- εἰς E.—5 ἀφτριᾷ P'Q', 11η4. -- ἀφριεῖ vulg.- ἀκρίνεται (sic), al. manu δια-- 
χρίνεται H.-uèy om. Κ. -- πίον 1. -- βούτηρον J.—* τοῦτο ΕΗΡ΄ Ώ’, -- τοῦτο 
om. vulg. — ἀποχρίνοντες ERIK. - μιν Η.-- μὲν vulg.— μὲν ΑἸ]ὰ.-- uv 4. -- ὁρὸς 
Η. ---ιὐρύτω ἘΣ. -- οὕτως vulg.—näv τὸ ἐν νι}]ρ.-- παντὸς ἐν Mack. -- Cette 
correction de Mack me paraît sûre. -- οἱ πάντα om. Κ΄. -- πάντα om. FGIJK. 
- ὑπὸ τῶν ἀρχῶν, ὧν εἴρηχα, διίσταται" διίσταται δὲ οἱ πάντα Lind. — '"' τὸ 


DES MALADIES. 585 


sus. Voilà ce que j'avais à dire sur la violence et sur les effets 
qu’elle produit. Ainsi ces deux principes morbides, la violence 
et la pléthore, si le sujet n’a pas d’évacuation, échauffent les 
corps. 

51. (Effets que produisent les intempéries célestes. L'auteur 
examine d'abord le cas où elles échauffert. Comparaison de ce qui 
se passe alors dans lecorps avec cequise passe dans le lait quand on 

fait le beurre. Les maladies sont en général dénommées d’après le 
lieu ou se fixe l'humeur peccante. Mais l'auteur nes’en tient pas au 
cas des intempéries célestes ; et il étend son explication aux deux 
autres principes morbifiques qu'il a distingués. ) Quant au troi- 
sième, les intempéries célestes, triomphant, chez le sujet, d'une 
des humeurs, échauffent ou refroidissent jusqu'à maladie, 
suivant leur nature. Je parlerai d’abord de l’échauffement. Sil 
est dans le méme homme quelque chose de morbide semblable 
à ce que j'ai dit dans le cas précédent, si les conditions célestes 
deviennent défavorables et que le sujet s’échauffe, je dis que 
tout l’humide échauffe s’agite dans le corps; cela est le résultat 
de la violence; et, dans l’agitation de l’humide, si le sujet a 
des évacuations, la sécrétion est en proportion de la surabon- 
dance. Ceci est comparable à ce que les Scythes font avec le 
lait de jument; versant ce lait dans des vases creux en bois, 
ils l’agitent; agité, il écume et se sépare; la partie grasse 
qu’ils nomment beurre gagne la surface à cause de sa légèreté ; 
la partie pesante et épaisse gagne le fond; c’est celle qu’ils sé- 
parent et font sécher; et, quand elle est concrétée et séchée, 
ils la nomment hippace; le petit-lait est au milieu. Il en est de 
méme chez l’homme ; tout l’humide étant troublé dans le corps, 
les principes dont j'ai parlé dissolvent tout ; la bile va en haut, 
étant la plus légère, puis le sang, en troisième lieu le phlegme, 
enfin l’eau, qui est la plus pesante de ces humeurs. Les choses 
étant ainsi, humeur qui abonde le plus dans la maladie, par 


om., restit. al. manu Ἦ. -- διίσταται om. Lind.-ÿüycoratwy pro ὑγρῶν τού- 
των FG.—0üçob IK.- δὲ ὄντων vulg.— 2% pro ἡ HJ.-i5Æ, Lind.-eis vulg. 
- εἴη vulg.- Lisez ἔη, 


586 QUATRIÈME LIVRE 
Κ᾿ A ΕΑ 15 A - = 5.8 :Ὁ 7 J , 
ἵνα ἂν πλεῖστον ἔη" Tév δὲ τῇ ταραχῇ εὐρυχωρίης γινομένης, Tet- 
͵ 2 EPL \ ne , ἣν» ΕῚ ir FA 
λέεται ἀποχεχριιένον χαὶ Üepuutvet τὸ σῶμα, ἢ στήριξιν ἔχον πὴ 
ΩΝ = ΩΣ - - 
τοῦ σώματος σὺν τῷ ἄλλῳ δγρῷ τῷ συν εόντι ἐν τῷ ἄλλῳ χωρίῳ πό- 
\ ͵ 3 
νον xat θέρμην 
καὶ τὸ ἄλλο σῶμα, ἐχάχ τούτου ὅ πυρετὸς γίνεται, χαὶ "γίνεται 
&)) δι... τ" s λξ \ Le λέ \ 6 RE ΩΣ d . 
μᾶλλον ἀπὸ τῆς χολῆς χαὶ τοῦ φλέγματος, καὶ δ ἀπὸ τοῦ αἵματος 
΄ πὸ τ Ὁ- 
θερμότατα γὰρ ταῦτά ἐστι, χαὶ ἤν τι τούτων ἀποστηρίξη 7 πὴ τοῦ 
σώματος, ὡς ἐπιτοπλεῖστον ὠνόμασται χεῖθεν τὸ νούσημα χαὶ ἐπὼ- 
νυμέην ἔχει. ὃ Ἀπὸ δὲ τοῦ ὕδρωπος οὐ γίνεται πυρετὸς ἰσχυρὸς κάρτα 
581 tee ὃ ee \ \ 2 2 \ Ce 2 
οὐδὲ πουλυχρόνιος" τῷ γὰρ πυρὶ οὐχ ἀγαθὴ τροφὴ 6 ὕδρωψ ἐστίν. 
-- \ -Ὁ - - 
Καὶ ταῦτα μὲν ἐς τοῦτο εἴρηται, Πρὶν δὲ ταραχθῆνα κι οὐκ ἔχε: ἐχχω- 
θέειν τὸ πλεῖον τοῦ ὑγροῦ, " ἀλλ᾽ ἄνω καὶ χάτω εἰλέεται μεμιγμένον 
τῷ ἄλλον ὑγρῷ ᾿ πάντα γὰρ πλήρεά ἐστιν" ἐν δὲ τῇ ταρα γῇ χενοῦται" 
᾿ cdd dde Fa VAPTANQER É VOOR 
EM a’ eo , = sax _ 51 , 
χενοῦται δέ τι ἕτερον ἑτέρου μᾶλλον, καὶ τὸ πλεῖον ἐὸν χογρίον χατ-- 
“ \ \ 1 Ca à 0 4 3 Ε L Sn 3 
ίσχει " καὶ τὸ μὲν ἀλλότριον οὐκ ἐπιμίσγετα t τῷ ἄλλῳ, ἢν περιστη- 
, \ "» -η »5 Ὁἤ ἈΓΣ ἢ ἀντ’ Q7 5 - Æ \ ὃ 40,,»} 
ρίξη, πρὶν ἰσωθῇ ἐς δύναμιν: ἔστι δέ μιν ἰσοῦσθαι, καὶ ἄπ 
αὐτοῦ ἐπανέλθοι ἐς τὴν νοῦσον, ἕως οὗ ἀποκαθυρθῇ τὲ ί 
τοῦ ἐπανέλθοι ἐς τὴν νοῦσον, ἕως οὗ ἀποχαθχρθὴ τὸ. χωρίον, 
moin À κάθαρσίς ἐστιν. Ἢν 1 δὴ πολλὸν ἔῃ τὸ πονέον, ἐπαυρίσχεται 
χαὶ ἐξαναλίσχεται ἐς τὴν νοῦσον χαὶ τὸ ἄλλο πρὶν ὑγιηρὸν ἐὸν, καὶ 
/ PCA , SN. ἔπι 42 .\ à 2. 
θνήσχει ὃ ἄνθρωπος τρόπῳ τοιῷδε" προσεπαυρίσχεται ya, ἣν μη 
L4 \ ΕῚ [2 ΕΥ͂Σ \ 14 ΠΝ - μ € ἂ - 
χέτι τροφὴν ἀοχέουσαν ἔχη τὸ νούσημα, χαὶ ἐξαναλίσχεται ὑπὸ τοῦ 
ὑγροῦ τοῦ ἐν τῷ ἐπιπόνῳ χωρίῳ ἐόντος" πρῶτον 10 πλησίον προσ-- 
λαμόάνει, εἶτα ἐπὶ “τῷ προσωτέρω νέμεται, μέχρις ἂν ἐξαναλωθῇ 
\ LA 3 πω ἴσα 4 CAE 2" ἃ 2 / \ - 
χαὶ μηχέτι ἐνὴ τῷ σώματι τροφή" τροφὴ δέ ἐστιν ἀνθρώπῳ τὸ χοῦ- 
ε , σα RON ASS USE “- \ \ x \ 
pov ὑγρόν. Ὥσπερ οὖν δὴ τὸ πρῶτον μὲν χατὰ μιχρὸν σηπεδὼν 


PLATE CI ΄ 0 ΕΙΣ = ἃ - - 18 on’ 
ἐγένετο, ἣν μάλιστα θερμαίνηται. ἔπειτα ἐπὴν χεῖθι τῇ onresdavt 


: Ἦν pro ἐν 6. -- ἐὰν pro ἐν 1ν. -- 3 εἷλ. EHITK, Ald. -- ἕλχεται Κ΄. --στή- 
ρηξιν γα ]σ, -- στήριξιν EGHJK, Ald., Lind., Mack.-ëyovr: ἢ pro ἔχον πὴ 
EFGHUK, Ald.- συνενεόντι EKP'Q.-— ξυνενεό ντι Lind.— ᾽ παρέχον EFGI 
JKv.— f χαὶ ἐκ EHI.—5 γίν. om. L, Lind., ΜΔΟΚ. --- 5 ἀπὸ om. E. —? ἢ pro 
πὴ (Ε΄ al. manu πῇ) FGHIK.-3 1.-- τι ἢ Ald.- ὃν όμασται 1.-- νόσημα EH. 
—# ἀπὸ τοῦ δὲ 1}. -- ὕδροπος IK. -- πουλυχρόνιος . -- πολυχρ. vulg.-rè pro 
τῷ Η. -- ὕδροψ ΙΚ. -- εἰς Ε. -- 5 ἀλλὰ ΕΗ. -- εἷλ. ΕΗ]. -- ἐπιμίγνυται Κ. -- περι- 
στηρίζη Ἡ. --" ἐπ᾽ νυὶς.-- [6 lis ἀπ᾽ avec Foes , si toutefois il y a quelque 
chose de certain dans des raisonnements aussi arbitraires et aussi futiles.— 
ὁχοίη Mack. — δὲ HIKK'Q, Lind., Mack. - καὶ ἐξαναλ. om. FGK.-äxo- 
θνήσχει ἘΡ΄, --- 3 γὰρ om. FG, ΑΙα.-- πλὴν (H, al. manu γὰρ) ν. -- δὲ pro 
γὰρ P'.-Post προσεπ. addunt 6 ἄνθρωπος FG, ΑἸα.-- ἔχοι Ἐϊ.-- νόσημα EHJ. 


’ - 
παρέχει. Τὸ δὲ θερμαινόμενον προσξυνθερμαίνει 


DES MALADIES. 587 


l'effet du trouble survenu dans les principes, se rend dans le | 
heu où elle est en plus grande quantité. Or, le trouble ayant 
fait de la place, elle tourbillonne en se séparant et échauffe le 
corps, ou, se fixant en un point avec l’humide qui se trouve 
en cet autre lieu, elle cause souffrance et chaleur. La partie 
échauffée échauffe à son tour le reste du corps, et de là pro- 
vient la fièvre , laquelle est produite surtout par la bile, le 
phlegme et le sang; car ce sont les humeurs les plus chaudes. 
C’est en général d’après l’endroit du corps où l’une de ces hu- 
meurs se fixe, que la maladie reçoit sa dénomination. Quant à 
l’eau, la fièvre qui en résulte n’est ni très-intense ni de longue 
durée; car l’eau n’est pas une bonne nourriture pour le feu. 
Voilà ce que j'avais à dire là-dessus. Avant d’avoir été trou- 
blé, le surplus de l’humide n’a pas moyen de sortir, maïs il 
tourbillonne en haut et en bas, mêlé au reste de l’humide; 
car tout est plein; mais, dans le trouble, du vide se fait; lun 
se vide plus que l’autre, et l’endroit qui est plein garde; la 
partie étrangère ne se mêle pas au reste qui s’est fixé, avant 
que ne soit faite légalisation des forces. Or, il y ἃ à égaliser 
cette partie et ce qui, pour entretenir la maladie, s’en détache, 
jusqu’à ce que le lieu se vide par l’évacuation qui lui est pro- 
pre. Si la portion morbide est abondante, le reste qui était sain 
antécédemment est pris et consumé pour la maladie, et le su- 
jet succombe de cette facon : la maladie, n’ayant plus d’ali- 
ment suffisant, puise, et le liquide qui est dans le lieu malade 
consume; d’abord, c’est à l’endroit le plus voisin , puis cela 
gagne plus loin, jusqu'à ce que tout soit consumé et qu’il ne 
reste plus de nourriture pour le corps. La nourriture pour 
l’homme est le liquide qui est léger. C’est ainsi que d’abord la 
putréfaction s’établit peu à peu, par l’effet de la chaleur; puis, 


- ἀλλ᾽ ἐξαναλίσχεται vulg.-Je pense qu'il faut lire χαὶ au lieu de ἀλλ᾽. 
Voy. deux lignes plus haut. — 13 γὰρ τὸ Κ', - τὰ pro τὸ Κ. -- εἴτ᾽ H.—" τὸ 
Κ΄. -- τὸ χοῦφον ἀνθρώπω ὑγρὸν EH.— "5 δὴ K.-ycà pro δὴ (χρὴ om. L) 
vulg.-ro om. ΕΗ. -- μὲν ΒΗ. -- μὲν om. vulg.— 16 συπεδόνι 3. -- μιηχέτ᾽ H.- 
ἐξαρχέη ΕἮν. -- ἀρχέει vulg. -- ἀρχεῖ GJK. 


588 QUATRIÈME LIVRE 

\ , à , 7 CE CE ALU - , sue 
τροφὴ μηκέτι ἐξαρχέῃ, νέμεται ἀπὸ τοῦ ὑγιέος τοῦ πλησίον ἀρξα- 
μένη πρὸς τὸ σῶμα, μέχρις ᾿ἂν ὅλον τὸ σαρχῶδες σήψη, ἐπὴν δὲ 


CRE 7 2 3 ) -Ὁ £ \ ee δ LS? ve [4 291 \ 
ÉTITUV VEUATOL, ἀναλουται ἢ τροφὴ τη GATEOOVL * OUT) “ON XAL τῇ 


è 


ούσῳ, ἀπὸ τοῦ “χωρίου χείνου ἀρξαμένη, ἐπὴν χεῖθι À τροφὴ μηχέτ 
γούσῳ, ἀπὸ τοῦ “ωρίου χείνου ἀρξαμένη, ἐπὴν χεῖθι À τροφὴ μηχέτ 
Ψ LA 2-% ,ὔ 5 \ ,ὔ SEEN Ὁ , “ Les , F 
ἀρκέουσα ἐνὴ, νέμεται ἐς TO πρόσω ἀπὸ τοῦ πλησίον. ἀρξαμένη 
EDS PORC PNR SN PE UE PRE Deer NET 
ἐπὴν “γὰρ ἐπίπαν ἔλθη, ἀνήλωται ἣ τροφὴ τῇ νούσῳ, καὶ ἕτερον 
ε x 5 3 ΄ ΡΣ ΘΕ ! / # 
ὕγιηρον οὐκ ἐπιχρατέει, χὴν “τοῦτο γένηται, θνήσχει ὃ ἀνθρωπος. 


ΩΝ 


# A1 2 - ΕΞ ΩΝ / , , \ 

ἔτι δὲ ἐν τῇ ταραχῇ, ἐπὴν τοῦτο πλέονος χωρίου λάδηται χαὶ μὴ 
. τὰ 5 Ἃ “7 
ἀλλὰ "εἰλέηται, οὐκ ἔτι τῷ ἄλλῳ μίσγεται, ἀλλ᾽ ἐξαναλί- 

\ - 5 / 
σχεται ἐς τὴν νοῦσον, ἢν μὴ ἀποχαθαίοηται" εἰτα ai phébec ὕπερ- 
/ / a \ 4 - - 2} - PaNTA \ Ξ 

πίμπλανται, πλήθουσαι δὲ χάρτα où χαλῶσιν ἐξ αὐτέων, πρὶν εὐρυ-- 

DRAC 

χωρίη 


CMER \ ΑΔ τ el “- »; , CAN ὦ ): 
ὕπο τὴν πληγὴν αἷμα, ἅτε τῶν φλεδέων χενωθεισέων ὕπο τῆς πλη- 


΄, = “ - À 
σφιν γένηται. “ὥσπερ ἐπήν τις πληγὴ καρτερῶς, ὑποτρέχει 


αν τς ΕΝ s\ € / ᾿ “Ὁ [4 / =) Y 
γῆς" ἐπὴν δὲ αἵ σάρχες πλησθῶσιν ὅχως περ σπόγγος, οὖχ ἔτι χα- 
- " ΩΝ ! ri - 
λῶσιν, ἀλλὰ ἔχουσιν ἐν ἑωυτῆσι μέχρις οὗ χενωθῇ Τχατὰ χωρίον τι 
, 9 = = e 
αὐτέων" ἀπολαμιάνει γὰρ, ἐπὴν ξυλλεχθῇ, τὸ αἴυια τὴν ὁδὸν ὑπὸ πλή- 
σ S y / 
θεος. “Ὥσπερ oûv εἴ τις λήκυθον σχυτίνην στενόστομον ἐμπλήσας 
, 5 / 3 τ 
ἀλείφατος χαταστρέψειεν ἐπὶ ϑτὸ στόμα χατ᾽ ἰθὺ, χἂν τοῦτο ποιή- 
σειεν. οὗ δυνήσεται ἐξ αὐτῆς χωρέειν τὸ ἔλαιον, ἔπνιξε γὰρ τὴν ὁδὸν 
= , ιν λυ εξ Ὡς χῶρε EAXIOV, ET Ξ γὰρ ἢ 
Μ' οἱ o 
τὸ ἄλειφα, ἅτε πολλὸν καὶ ἅλες ἐπιχείμενον " ἣν δὲ ἐπιχλίνη τις τὴν 
1 


À 


λή 0 Lu Ν Ἂν τ 4 * \ 1 
NKUVOV, Χενεὴ ἔσται ἡ απὸ του στομᾶτος TVLS, 
11 


Vxnt ῥεύσεται ἐξ 
32 AC ES. \ NE RAS / NEA 7, de « 
αὐτῆς τὸ ἄλειφα " τὸ 1! δ᾽ αὐτὸ ποιήσειε καὶ ἐπὶ τραπέζης ὕδωρ᾽ οὕτω 
13δὴ χαὶ ἐπὴν τὸ πλεῖον ὑγρὸν ἐν τῷ σώματι ὑπὸ τῆς ταραχῆς χωρίου 

, D ν 
λάδηται χαὶ πλήσειε τὰς φλέδας, οὐκ ἔτι ἀπέρχεται ἐξ αὐτέων πρὶν 


à g RARES Ve LR 2 DA to) NRA f 
Ἢ OXOU ἔστι TO /MPLOV XEVEOV, τῆς τροφῆς Ξςαναλισχομενὴς TA] νουσῳ. 


ε Ἂν om., restit. al. manu Η, -- ἐπὴν ΕἸδν. -- ἐπεὶ νυ]. -- δὲ ὡς vulg. -- ὡς 
om. (H, restit. ἃ]. manu) ν. -- ἀνάλωται Lind.—? δὲ ΒΗΜΪΜΚ. -- χαὶ [ἐν] τῇ 
Lind. -- ἀπὸ [γὰρ] τοῦ [ἡπᾳ. -- εἰς H.—* γὰρ om., restit. al. manu H.- ἔλθη 
EH. - ἀνήλωται ΕΗΡ΄, Μδοκ. -- ἀνάλωται νι]σ. -- ἐπιχρατέη Εἰ, -- ἐπιχραταίει 
J.— 4 τούτω 1. -- ῥαγῇ (sic), al. manu ταραχῇ Υ. ---ῦ εἱλέεται ΕΗ. -- εἰλεοῦ- 
ται (sic) K.-—eis Μδοκ. -- ὑπερπίμπλαται, al. manu ὑπερπίμπλανται ἢ. -- 
ὕποπ..... al. manu ὕπερπ.... Εἰ -- οὐχ ἁλῶσιν Ἐ. --- ῦ σφιν H.-cpiv νυ], -- 
τὴν EFHIK, Mack.- τὴν om. vulg.- χενωθησέων Κα. -- οὐχέτι Ἐ᾿. -- ἀλλ᾽ E.— 
ἑωυτοῖσι FI. — 7 Post κατὰ addunt τὸ E (H, al. manu) P'Q', Lind., Mzek. 
-- τοιαυτέων pro τι αὐτέων 1. -- συλλεχθὴ EHLK.— 5 οὖν K.—oùv om. vuis. 
--9ϑ τὸ om., restit. al. manu H.- δννήσηται νυ]. -- δυνήσεται IK.- ywotes 
(sic) Ἡ. -- ἄλειφαρ EP’, Linda. — 9 Κ (à IK) vulg.- χαὶ pro ἡ (Β΄ al. manu ἢ) 
Q', Lind., Mack. detseo EP’, Lind.— ‘io om. K.— "à EH, Merc. in 


DÉS MALADIES. 589 


quand en cet endroit l'aliment ne lui suffit plus, elle gagne 
vers le corps, envahissant la partie saine qui est voisine , jus- 
qu’à ce qu’elle corrompe toute la chair; et, quand elle a tout 
consumé, la nourriture lui fait défaut. De même pour la ma- 
ladie; elle commence par le lieu dont il s’agit, puis, n’y trou- 
vant plus une nourriture suffisante , elle gagne en avant et 
marche de proche en proche; et, quand elle a tout gagné, la 
nourriture lui fait défaut, il n’est plus rien de sain qui puisse 
prendre le dessus, et, à ce point, le patient succombe. De 
plus, dans le trouble, quand la portion morbide est recue dans 
un lieu trop grand et ne se fixe pas, elle tourbillonne, ne se 
méle pas au reste, et se consume au profit de la maladie , à 
moins d'évacuation; puis les veines s’emplissent excessive- 
ment; étant ainsi pleines, elles ne lâchent rien avant que de la 
place ne leur soit faite. Ainsi, un coup violent étant recu , le 
sang afflue sous le coup, vu que les veines se vident par cette 
violence; les chairs , s’étant remplies comme une éponge, ne 
lâchent plus rien, mais elles retiennent jusqu’à ce qu’elles of- 
frent en un point quelconque une issue à l'évacuation. En ef- 
fet, le sang rassemblé ferme la voie en raison de sa quantité. 
Prenez par exemple un Zécythus (sorte de vase pour l'huile et 
les parfums) de cuir, à goulot étroit, remplissez-le d'huile et 
renversez-le perpendiculairement sur l’ouverture; en cette si- 
tuation , l'huile ne pourra pas sortir ; elle étrangle la voie par 
son abondance et par la pression qu’elle exerce d’en haut; 
mais, si l’on incline le /écythus, V’'étranglement du goulot ces- 
sera , et l'huile s’écoulera. De l’eau sur une table se comporte 
de même (comp. de la Nature de l’enfant, p. 503). Pareillement, 
quand un liquide surabondant s’est, par l’effet du trouble, em- 
paré d’un lieu dans le corps, et qu'il a rempli les veines, les 
veines ne lâchent plus rien jusqu'à ce que le lieu se soit vidé 
par la consommation d’aliments que la maladie ἃ faite. Voilà ce 
que j'avais à dire pour le cas où il y a dans le corps quelque 


marg.-mietoy EFGHIJ, Lind., Mack, -mhetoroy vulg, - χωρίον EK,-oùx- 
ἔτι FE. 


590 QUATRIÈME LIVRE 

Καὶ ταῦτα μὲν εἴρηταί por, ἐπήν τι ἐν τῷ σώματι À, ἀφ᾽ ὧν αἱ 
γοῦσοι γίνονται, πληθυόντων χαὶ τῶν ἄλλων, καὶ ὅχως ΄ ἐργάζον-- 
ται αἵ ἀρχαὶ τὴν θέρμην χαὶ τὴν ταραχὴν τῷ ὑγρῷ ὑπάγουσαι ἐς 


γοῦσον. 


52. Νὺν δὲ ἐρέω τὰ ἐκ τοῦ οὐρανοῦ, ἣν ἀνεπιτήδεια γένηται 


- 


7 2 4 , 2 , x / ARE “- ri 
φυντα EV TU) GUILATL, τινα ἐργάζεται χαι ὁχόταν XOATEN εν τω σω- 


D 
3 31 


ματι τοῦ ὑγροῦ. Φημὶ ὅ δὲ τὸ μέν τι ξυστρέφεσθαι καὶ παχύνεσθαι 


3 


Ὡς ἐν τῷ ἀνθρώ 3 Ὁ Env τη θῇ ὃ τ =. £ C7 
τῆς ἐν τῷ ἀνθρώπῳ ἰχμάδος, ἐπὴν τηχθῇ ἕως νοῦσον ἀποτέχῃ, "τὸ 
ΑΙ. , \ , LA n\ \ C9 x , ’ 
dE διευρύνεσθαι χαὶ διαχοίνεσθαι, "Eoxe δὲ χαὶ τοῦτο τὸ πάθος γά- 
Le ῳ νῷ 5 Ὁ “- 
λαχτι" ἐπήν τις ὁπὸν ὅ ἐμόζλῃ ἐς τὸ γάλα, ψύξις γενομένη ἐπ᾽ αὐτῷ 
-- AN »" « Le \ ec 5 1’ 6 \ \ 
τῷ γάλαχτι συνεπάχυνε τὸ γάλα καὶ ὁμοῦ ἐποίησε, ὅπερὶ δὲ τὸ πα- 
A e 2e 
χυνθὲν ὃ ὀῤῥος 
- , Vuec , £ dl \ en Εν \ κ 
ἐπινόσου Ψύξιος δ γενομένης τυγεστράνη χαὶ ΤῊΣ ΤΊ πτεῇ k : δὲ 


’ 


ê δ δ δ, [τ 7 ur cr ’ à à A ΄“ω 
τιν“ οὕτω δὴ χαι ἐν τῷ ἀνθρώπῳ τὸ ὑγρὸν τῆς 


ὧν \ 970 ΕἸ 
αὐτὸν τὸν ΤΩΣ ἔτι χαὶ τὸ ἄλλο ὗ ὑγρὸν; ὁχόσῳ ἂν πλεῖον ἔη ἐν 


107 


τῷ ἄλλῳ σώματι, Mivupéuxrar ἄλλ᾽ ἣν μὲν ἐς τὴν χοιλίην ἔλθη, 


\ , \ 1 , 
διετάραξε τὴν χόπρον χαὶ στρόφον ἐν τῇ χοιλίῃ ἐποίησε χαὶ GiEËTA- 
ΕΝ ἊΝ ͵ > Ὁ) ἃ Ἄς Δ , 
θεν ἔξω, οὐδὲν μέγα aivos παρασγχόν" ἣν δὲ μὴ ἐς τὴν χοιλίην ἔλθῃ, 
- LA 1 [4 LA , 
Hornoiter τοῦ σώματός TA, ἵνα οἱ Εὐθυχηῖρια πλείστη. Εἰλέεται οὖν 
122 -- δ. ὕδ A » 1 3 A 
ευρὸν ἑαυτῷ SE UEDPES καὶ τοῦ μὲν ὕδρωπος τὸ ἀποχριθὲν ἀπὸ 
Le - vs ay er ε 3,l 4 \ A PAT 5 … 
τῆς συστροφῆς ἔρχεται, ἅτε Yuyporarov xut βαρύτατον ἐὸν ἐν τῷ 
, res AT ι WoW LE ἢ x VE J:Toe 4 , 
σώματι, ἐς τὸ χάτω, χαὶ περὶ τὰ ὀστέα καὶ περὶ τὰ νεῦρα 3" εἰλού-- 


+ Qu x eJ ) \ 4 \e εἰ 
μενον ἔτι μᾶλλον τὸ σῶμα ἐς φλεγμονὴν ἄγει, χαὶ δηλονότι περὶ τὰ 
γεῦρα χαὶ μάλιστα περὶ τὰ ὀστέα ὃ ὕδρωψ ὃ τὸν ᾿δχρυμὸν ποιέων 
ἐστί. Ta “δῇ ὀττώδεα τοῦ σώματος μάλιστα διγεῖ ὃ ἄνθρωπος, χαὶ 


e LA 2 \ € [4 ΒΟ - 3 S 1m ΟΣ £ 
αἱ τρίχες ὀρθαὶ ἵστανται ξυστραφείσης τῆς ἐπισερμιοος χαὶ ζηροτέ- 


1 Ἐργάζωνται H.—? οῦντα HIS. — 5 δὲ om., restit. al. manu Ἡ,, -- μέντοι 
pro μέν τι FG, Ald., Frob., Lind., Mack. - συστρ. ΕΗΠΕ, — ὁ τότε (τό τε 
GIJ, Ald.; τὸ δὲ K’, Mack) vulg. — δὲ εὐρύνεσθαι, al, manu διευ E.—5 ἐμα 
GE&Nn ας ἈΙα. -- " ἀπὸ pro περὶ Lind.-6 om. K.— 752 EH. -- ἐν τῶ ἀἄνθρ. 
ΕΗ. -- ἐπ’ (ἐπὶ IJK) ἀνθρ. vulg.— ἐπὶ τῶ ἀνθρ. L, Lind., Mack. -- ἐπὶ νούσου 
vulg.— ἐπινούσονυ ἘΝ.--ἐπινόσου (I, ead. manu ἐπινούσου) K.—5yev. 4 Ἐ,,--γιν, 
(γιγν. Lind.) vulg.- συνεστρ. χαὶ συνεπ. ΒΗ, --- 9 ὕδροπα {Κ.-- ἐστὶ vulg. 
- ἔτι pro ἐστὶ K'.— 10 ©. EHIJK. -- ἐς EHIK, Lind.-ei: vulg.- παρασχὼν 
vulg.— παρασχὸν EH, Lind.— 1 στηρίξει EFGJIK , Ald.-eià. EHK , Ald. — 
2 ἐξευρὼν E.- ἑαυτὸ .-- ὕδροπος IIK.— 1 ψυχρότητος χαὶ βαρύτητος 4.-- ἐν 
τῶ σώυματι ἐὸν ἘΉ. ---" εἰλούμενα (εἷλ. EH, Ald.) νυ]σ. -- εἰλούμενον K', 
Foes in not., Lind., Mack. -- Cette correction est certaine. -- εἶ).... μάλιστα 
om. FGHK, -- δῆλον ὅτι HK/, Lind., Mack.-—xai π. τ. ὀστέα μάλιστα EH. 


DES MALADIES. 594 


chose d’où proviennent les maladies , avec la plénitude conco- 
mitante du reste, et comment les principes morbifiques, allant 
vers la maladie, produisent la chaleur et le trouble dans l'hu- 
mide. 

52. (Les intempéries célestes sont considérées dans leur ec- 
tion refroidissante. Comparaison avec l'effet de la présure sur 
le lait. Théorie du frisson.) Maintenant, je vais parler des con- 
ditions célestes devenant nuisibles au corps, des effets qu’elles 
produisent et du moment où elles l’emportent sur l'humeur. 
Je dis que, de l'humeur qui est dans l’homme , quand elle est 
en colliquation au point d’engendrer la maladie, une part se 
coagule et s’épaissit, et une part se dilate et se sépare. Cette 
affection est encore comparable au lait. Si on jette de la pre- 
sure dans ce liquide , le froïd qui se fait sur le lait même lé- 
paissit et le coagule ; le sérum est autour de la partie épaissie, 
De méme chez l'homme; sous l’influence du refroidissement 
morbide, le liquide se coagule et s’épaissit ; et autour de l'eau 
même vient se méler le reste de l’humide, en proportion de sa 
surabondance dans le corps. S’il se rend dans le ventre, il dé- 
range les excréments , cause des tranchées et sort au dehors, 
sans faire grand mal; mais, s’il ne se rend pas dans le ventre, 1] 
se fixe en un point quelconque, là où il trouve le plus de place. 
Il tourbillonne donc, se cherchant de la place; et la partie d’eau 
qui a été séparée par la coagulation s’en va en bas, étant ce qu’il 
y ἃ de plus froid et de plus pesant dans le corps; s’enroulant 
autour des os et des nerfs, elle jette encore davantage le corps 
dans la phlegmasie, et manifestement c’est l’eau qui fait le froid 
autour des nerfs, et surtout autour des os. En effet, les parties 
osseuses sont celles où le froid est le plus ressenti, et les che- 
veux se dressent par la condensation de l’épiderme, qui de- 
vient plus sec qu'auparavant, vu que l’eau s’en va de là et 
s’enroule autour des os. Le lieu où l’humeur est dans le pre- 


τ ὕδροψ IK.—  gnoyuèv Lind., Mack.- χυμὸν vulg.- Lisez χρυμόν: 
voy. p. 592, L dern.—fy& vulg.- ῥιγῶ (sic) AI. — ῥιγεῖ v. --Λιγοῖ Mack ex 
Æm. Porto.-«i om., restit, ἃ], manu H.- συστρ. EHUX, 


592 QUATRIÈME LIVRE 


, À 3 “Ὁ \ , et 
ons ᾽γινομένης ἢ ἐν τῷ πρὶν χρόνῳ, ἅτε τοῦ ὕδρωπος ἐχλείποντος 
\ = ms “ 
αὐτόθεν καὶ περὶ τὰ ὀστέα εἰληθέντος. ᾿Εἰντεῦθεν δὴ μοῦνον τὸ χω- 
/ ον Ε] Δ... γν £ 4 > 9.57 \ , ΠῚ 
ρίον, ὅκου ἐστὶ τὸν πρῶτον χρόνον, οὐ ? δύναται χρυμὸν ποιέειν, ὅθεν 
\ "» , LA 
χαὶ τὸ ῥῖγος γίνεται" τὸ δὲ ἄλλο ὑγρὸν, τὸ ἰσώτατον παγυνθὲν, ὃ τὸ 
A! - 


ὃν ἐν τε ο side + ΩΣ δ Ἁ νον UN ar: 
μεν ἐν τῷ σώματι TUVTL ἐστι" TO OZ 054) TAEIV, AV μεν “μὴ TUYA 


ς ΟὟ, , Cr Η > 
ἣ κοιλίη πλέη ἐοῦσα χαὶ ὀλίγον ἡ τὸ λυπέον, ἔρχεται ἔστιν ὅτε ἐς 


Yes 


κι ΤΣ \ - 5 1 LA 2 f \ \ \ - ΕῚ 
τὴν χοϊλίην χαὶ σῖνος οὐδὲν μέγα ἐποίησε. καὶ ποτὲ μὲν πῦρ οὐχ 
/ \ \ L CVS NE FA 
ἐπήγαγε, ποτὲ δὲ βληγρὸν καὶ ὅ ἀσινὲς, καὶ ἐξῆλθε τὸ πονέον ξὺν τῇ 


À " = « 
χόπρῳ. Ἢν δὲ À χοιλίη πλήρης ἐοῦσα πολλὸν ἔχη τὸ λυπέον, xivôu- 
La “ἢ, 7 6 ΕῚ ΄ τ LA La LA 1 \ L4 
νός ἐστιν ἐξ δαὐτέου νοῦσόν τινα γενέσθαι, ἤν πη στηρίζη τὸ σινεό- 
\ RE 

μένον À πρὸς πλευρὸν À πρὸς σπλάγχνον τι, À πη ἄλλη ξυνθερμαίνῃ, 

σ E LA ra - 3 ἢ " δὲ 5 \ 1 \ Ὁ , ὡ 
ἵνα ξυνετάραξε πρῶτον. ᾿Κχεῖνο δὲ οὐχὶ χάρτα πρὸς τῆς θέρμης 
ὑπὸ τοῦ ὕδρωπος νενιχηιλένον, ἅτε περὶ τοῖσιν ὀστέοισιν ἐόντος χαὶ 

1, ᾽ 
À , ΩΣ ) - , δλ 2 # 8 “Ὁ- \ > ἂν \ 
πλησίον τοῦ μυελοῦ, γρόνῳ μᾶλλον ἐσάσσει, ὃ πρῶτον μὲν αὐτὸ τὸ 
γωρίον. ἔπειτα τὸ πλησίον αὐτοῦ, χαὶ δὴ νέμεται ἐς τὸ προσωτέρω 
g ᾽ ᾽ 7 
χαὶ ñ χοιλίη ϑοῖ προσλαμθάνει, θερμὴ ἐοῦσα: ἔπειτα ἐπὶ μᾶλλον 
ἰ ñ 7 ᾿ 
θερμαίνει ἥ τε χοιλίη καὶ τὸ σινόμενον. Τὸ δὲ ὑγοὸν "ὁ παγὺ θερμαι- 
ñ ἢ Ἷ 1. 
γόμενον διαχέεται πρῶτον τὸ πλησίον τοῦ πονέοντος ἐόν * διαχεόμενον 
δὲ μίσγεται τῷ πονέοντι ὕδρωπι, εἶτα χενεώτερον ἐγένετο τοῦ σώ- 
μισγ Ê > 

2 “4 ΩΝ Δεν , - 2 , 2 [ἢ 

μᾶτος ἐν τῇ “ ξυστροφῆ, καὶ μέχρι τούτου ῥῖγος ἔχει, μέχρις οὗ 

ὕδρωψ τῷ ἄλλῳ 15 ὑγρῷ σύνεστιν. 

53. Καὶ τὸ πῦρ ὧδε γεννηθὲν γίνεται᾽ τὰ γὰρ πονέοντα πρὸς τὸ 
χωρίον στηρίξαντα θερμαινόμενον τὸ σῶμα ἀναγχάζει ἐς ἑωυτὸ πῦρ 


14 


15 δέχεσθαι" καὶ “ ὑπὸ τοῦ σινεομένου καὶ ὑπὸ τῆς χοιλίης θερμανθὲν 


3 , = 4 14579 \ x \ - ΜΝ 
ETIXPUTEEL TOU ἄλλου υορώπος, χα! OUT) τὸ μὲν TUD μετὰ τον χρυ- 


ΕΤγν, Lind. -- 569070: IJK. -- αὐτόθι E.- εἷλ. H.- εἰλιθέντος E. --- ? δύ- 
γανται ὅ. --χ.υμὸν vuig.-coyuèy Lind., Mack.- Lisez χρυμόν. -- ἐσώτατον 
al. manu K.—5xù ἐν τῷ γι] σ.-- τὸ μὲν τῷ K', Μδοκ.-- τὸ μὲν ἐν τῷ [1π4.-- μὰ 
correction de Lind. est la meilleure, — 4 δὴ vulg.-uà pro δὴ K'v, Lind., 
Mack. -- ἔρχεται ponit post χοιλίην Lind.-—51ivos K.— - ἀσθενὲς Κι.-- σὺν 
EUK. -- εἰ δ᾽ ἡ ΕΗ. --- ὃ αὐτοῦ ΒΗ͂. -- νόσον EH.- γεννέσθαι (sic) H.- στηρίζη 
EH, Lind.- στηρίξῃ νυ]σ. -- τι ΕΗ. -- τι om. vulg.- συνθ. EHIJK. --ξυνθερ- 
μήνῃ Lind.— 7 ἵνα ξυνταράξῃ (σ. EH) πρῶτον ἐκεῖνο, “Οχόσοισι δὲ οὐχὶ 
χάρτα πρὸς (πρὸ L) τῆς θέρμης ὑπὸ τοῦ ὕδρωπος (ὕδροπος |41{) νενιχημένον 
(χεχινημένον K) (ὁχόσοι δὲ οὐχὶ κάρτα πρὸ τῆς θέομης ὑπὸ τοῦ ὕδρωπος 
γενιχημένοι Lind.), ἅτε.... μνελοῦ" χρόνῳ δὲ (δὴ Κ΄, Lind.; δὲ om. K) μᾶλ- 
λον ὅσα εἴη (πονέουσι pro ὅσα εἴη Lind.; ἐσήσει sic pro ὅσα εἴη Κ΄) vulg.- 
ὁχόσοισι de vulg, me paraît à supprimer, ainsi que àè avec K. Quant ἃ 


PES 72 


δε... 


DES MALADIES. 593 


mier temps, ne peut, seul, faire le froid, d’où provient aussi le 
frisson; le reste du liquide, épaissi et très-égal, est d’une part 
dans le corps entier ; d’autre part ce qui est en excès, si le ven- 
tre n’est pas plein et que l'humeur peccante soit peu abondante, 
va parfois dans le ventre sans causer aucun grand mal, et 
parfois n’excite pas de fièvre, parfois en excite une faible et 
sans danger ; l'humeur pectante sort avec les excréments. Mais, 
si le ventre est plein et l'humeur peccante en grande quantité, 
il est à craindre qu’une maladie n’en résulte, l'humeur nuisi- 
ble se fixant ou sur le côté, ou sur un viscère, où échauffant 
tout autre point où elle a d’abord causé du trouble. Ceci, 
quant à la chaleur, n'étant guère tempéré par l’eau, vu que 
l’eau est autour des os et dans le voisinage de la moelle, se 
fait sentir davantage au bout d’un certain temps, d’abord à 
lPendroit même, puis à l’endroit voisin, gagnant ainsi en 
avant; le ventre, qui est chaud, y puise; et alors le ventre et 
l’humeur peccante causent un surcroît de chaleur. L’humeur 
épaisse, étant échauffée, devient diffusible d’abord dans le voi- 
sinage du lieu affecté; devenue diffusible , elle se’ méle à l’eau 
qui fait souffrir; puis, dans la coagulation, le corps éprouve 
des vides, et le frisson persiste jusqu’à ce que l’eau soit mélée 
avec le reste de l'humeur. 

33. (Théorie de la fièvre. Résumé.) Quant à la fièvre, elle 
se produit ainsi : les choses peccantes , se fixant dans le lieu, - 
forcent le corps échauffé à recevoir en soi la fièvre; et, par 
l'action échauffante de l’humeur peccante et du ventre, le 
reste de l’eau est vaincu. C’est de la sorte que la fièvre arrive 


l'inintelligible ὅσα εἴη, K' fournit l'indication de la vraie correction, Ces 
changements entraînent un changement de ponctuation, ainsi que la cor- 
rection de cuvrapaën, amené par ἵνα mal compris. — ὃ χαὶ xo. μὲν Lind. 
- ἔπειτα δὲ τὸ Lind.—* οἵ 1.-- οἵ om. J.-E K'.- χαὶ θερμὴ ἐοῦ. J.-ouveéuevov 
Lind.— 1 ταχὺ Κ. -- διαχεῖται E.- ὕδροπι 111. -- 1! σ. EHIJK. -- ὕδροψ IK. 
-ὄ 3 σύνεστι Κ΄. -- συν. om. vulg.- Cette addition ou toute autre semblable 
est exigée par le sens. — ὃ γίνεσθαι: νυ]. -- δέχεσθαι K’.- Cette conjecture 
de Cornarius me paraît excellente, — !f ὑπὲρ vulg.-ÿünrd L, Mack, — 
15 ὕδροπος 1ΠΚ. -- τὸν om. J.-xpnuèv 6. -- στηρίζη EH. 
TOM. VII. 38 


594 QUATRIÈME LIVRE 
a SA A 
dv, ἦν πὴ τοῦ σώματος στηρίξη τὸ ὑγρὸν 1ro πλεῖον. Ἦν δὲ εἰλέη- 
μο » ἢ Û “ 
- | “ ΄7 
ται, τρόπῳ τοιῷδε γίνεται μετὰ τὸν χρυμὸν "τὸ πῦρ᾽ εἴλέεται μά-- 
/ \ \ λί Χ A "“ \ CN à 
λιστα πονεόμενον περὶ τὴν χοιλίην χαὶ τὴν ἄνω χαὶ τὴν κάτω" ὅδ ἔνθεν 
͵ A L4 no Co 
ko  edouywpëin πλείστη Éctiv- “eiheomévou δὲ αὐτοῦ πρῶτον τὰ 
Ὑθ νι 
\ LU 
πλησίον θερμαίνεται, τά τε σπλάγχνα καὶ τὰ ἐν τῇ χοιλίη ἐς τὴν 
’ ΕΝ ΟΣ > 7, -- θέ ὦ A \ 2)) € \ ὃ LT 
θέρμην ἔπειτα ἐπαυρίσχεται τῆς θέρμης χαὶ τὸ ἄλλο ὑγρὸν διαχεό- 
5 \ , - δ \ \ τ EN A τ θα > 4N 
μενον, Sxat μίσγεται τῷ ὕδρωπι, καὶ τὸ πῦρ μετὰ τὸ ῥῖγος ἐνθάδε 
νεται, ἐπὴν εἰλέηται τὸ πονέον, ἀλλὰ Tu στηοίζη πρὸς τοῦ σώ- 
7e ᾽ Ἢ 1e: 
, - , Y cl 8 \ ἐν 7 x 
œ TA: UT Ξ ξ ς 
ματός πη. Ταῦτα δέ μοι εἴρηται, ὅχως ὅτε τὸ ῥῖγος γίνεται τὸ νο- 
- \ 7 τ A 
σῶδες, καὶ ϑόχότε χαὶ ὅχως καὶ ὁχοίης ἐξ ἀνάγχης ὃ πυρετὸς μετὰ 
τοῦτο ἐπεισπίπτει, χαὶ αἵτινες Tai ἀρχαὶ τῶν νούσων εἰσὶ, χαὶ 
LA € LA 2 L4 τ 3 “« LA 2 J “ec \ 
2 A 
δχοίην ἑχάστη αὐτέων νοῦσον ἐν τῷ σώματι ἐπάγει, χαὶ ὅχως TE καὶ 
ὃ ,ὔ - ΩΣ Ἂν Ὁ € La € Ὁ / \ us \ τω 
ιότι ἐν τῇσι περισσῆσιν ἡμέρησιν αἱ νοῦσοι χρίνονται, καὶ 1 πὸ τεῦ 
ὑγιαίνουσιν of ἄνθρωποι, καὶ 1" δπὸ τεῦ νοσέουσι, καὶ ᾿δὅχως ἥ τε χολὴ 
χαὶ τὸ φλέγμα πλέον χαὶ ἔλασσον γίνεται, καὶ τἄλλα ἐν 1᾽ αὐτῷ 
φύσει ἐόντα “ἀπέδειξα πολλὰ, 166x004 ἐπεδέχετο οὗτος ὃ λόγος, χαὶ 
τ \ τὸ , [24 LA "“ 
ταῦτα μὲν εἰρημένα οὕτως τέλος ἔχει. 
5h. Nôv δὲ ἐρέω περὶ ἑλμίνθων τῶν πλατειῶν γίνεσθαι γάρ 
s - / 2 - ΄ À 2/ - 2 ,ὔ 2 LP _ 
φημι ἐν τῷ παιδίῳ ἐν τῆσι μήτρῃσιν ἐόντι" où γάρ ἐστιν, ἐπὴν 
τὸ , © Dr πὸ ἐς 
ἅπαξ ἐχ τῶν μιητρέων ἐξέλθη, χρόνος τῇ κόπρῳ ἐν τῇ χοιλίη τοσοῦ-- 


[4 / NS ΄ to 18 
τος. ὥστε σαπεῖσης XAL γρονισοσης ωον 


παγῆναι ἐν αὐτῇ, ὅ τι 
» / , ne ΄ ἈΉΡ , 4 
τοσοῦτον μεγέθει: γίνεται “ ἀποπατέει γὰρ ἀεὶ τὴν ἕωλον κόπρον ἄνὰ 
͵ € 4 A Le € L4 δ LA θ - ΄ ἊΣ Ἃ - 
πάσας ἡμέρας, ἣν μέλλῃ ὑγιαίνειν ὃ ἄνθρωπος" γίνοιτο δ᾽ ἂν τοιοῦτο 


ζῶον οὐδ᾽ ἣν πολλῶν ἡμερέων μὴ ἀποπατήσῃ ὃ ἄνθρωπος. Πολλὰ 


ι Τὸ om. E.-eix, ΕΗ, -- τρόπῳ... εἰλέεται om. FGIJK.—? τὸ πῦρ εἰλέη- 
ται (εἰλέεται Lind., Mack; εἱλέεται EH) μάλιστα vulg.- Lisez εἰλέεται et 
changez la ponctuation en mettañt un point en haut après πῦρ. --- ὅθεν 
7. -- γὰρ om. Κ. --- ὁ εἷλ, H, Ald.- εἰλεουμένου J.- Post πρῶτον addit μὲν K. 
—5 χαὶ K', Mack.- χαὶ om. vulg.-Ce χαὶ est nécessaire. ὕδροπι 11. -- 
χατὰ pro μετὰ Lind. — 6 ἐπὴν (addit δὲ K) μὴ (μὴ om., restit. al. manu H) 
εἰλέηται vulg. -- Excellente lecon de H avant la correction.-eix. Εἰ, Ald.— 
Tu (G. al. manu), Ald.- μὴ om. vulg. -- Ce μὴ est indispensable. -- στηρίζη 
EQ'.- στηρίξῃ vulg.-mpùs, al. manu πρὸ H.— Post τε addunt xai ὁχόθεν 
Lind., Mack.-ro om. FG.—  ὁχότευ FG, Ald.- ὁχόθεν Lind., Mack.- 
éxoteu HIIK, ΕΤΟΡ. -- ὅπότε E.-ënurinret (H, al. manu ἐπεισπ.) v.—èu- 
πίπτει E.— 100 om. ΕΗ, --- ῃ ὅπ’ ὅτευ vulg.—-ÿné τευ EFGHUK, Ald., 
Frob., 11η4. -- ὑπὸ τίνος Mack ex Æm. Porto.— !? ὑπ᾽ ὅτευ vulg.-dmé veu 
EFGHIK , Ald., Frob., Lind.- πότευ sic 7. -- ὑπὸ τίνος Mack. —  ὅχως Κ΄. 


3 


A ie ὑμν, 


DES MALADIES. - 595 
après le froïd, si le liquide en excès se fixe en quelque point 
du corps. Si au contraire le liquide tourbillonne, la fièvre se 
produit ainsi après le froid : lhumeur peccante tourbillonne 
surtout autour du ventre , tant le ventre supérieur que l’infé- 
rieur ; là, en effet, est le plus d’espace; dans ce tourbillonne- 
ment s’échauffent d’abord les parties voisines , à savoir : les 
viscères et ce qui est dans le ventre; puis le reste du liquide, 
par sa diffusion, prend part à la chaleur, il se méle à l’eau, 
et la fièvre suit le frisson alors que l'humeur peccante tourbil- 
lonne sans se fixer en un point du corps. Ainsi, jai dit com- 
ment se produit le frisson morbide, quand , comment et par 
quelle nécessité la fièvre y succède , quels sont les principes 
des maladies, quelle maladie chacun de ces principes engendre 
dans le corps, comment et pourquoi les maladies se jugent les 
jours impairs, d’où vient la santé aux hommes et d’où vient 
la maladie, comment la bile et le phlegme augmentent et di- 

‘minuent; j'ai exposé toutes les autres conditions naturelles à 
lhomme, qui entraient dans le plan de ce discours ; et là s’ar- 
rète ce que j'avais à dire là-dessus. 

54. (Des vers plats. Ils s’engendrent chez le fœtus. Argumen- 
tation contre ceux qui pensent que le ver plat se reproduit par 
engendrement de petits. Signes de sa présence.) Maintenant je 
vais parler des vers plats. Je dis qu’ils s’engendrent chez l’en- 
fant qui est dans les matrices; car il n’y ἃ pas, une fois qu’il 
en est sorti, un séjour assez prolongé des excréments dans le 
ventre, pour que, de leur corruption et de leur séjour, se forme 
un animal d’une telle taille. On rend chaque jour les excré- 
ments de la veille, en état de santé; mais, quand même on 
- ὅν. om. vulg.-Tà ἄλλα Η. -- τᾶλα (sic) K.— arr Κ΄, Lind., Mack. — 
5 ἐν (ἐν om. Lind.) τῇ ἀνθρωπίνῃ ἀπέδειξα (ἀπ. ἐν τῇ ἀνθρ. EH) vuig. - Je 
regarde ἐν τῇ ἀνθρωπίνη comme une glose passée de la marge dans le 
texte, et je supprime ces τηοί5.-- πουλλὰ ας Ald., Frob.—16 ὁχόσα χαὶ 
vulg.- xai om. ΕΗ. -- ἀπεδέχετο vulg.-ineèéyero ELJ.- ἐπεδέξατο KL. - 
ἀπεδέξατο Lind.— "3 ΕΠ].-- ἐλμ. J, Ald., Frob.- τῶν om. ΕΗ. --- αταγῆ- 
ναι Κ. -- γεγῆναι (sic) 1.-- αἰεὶ 1.1η4. -- ἁπάσας pro ἀνὰ πάσας ΕΟΙΦΚ, -- πάσης 


ἡμέρης Ε, -- ὑγιαίνειν repetit Ὁ. -- τοιοῦτον Ε' -- μιὴ om., restit. al. manu H, 
- ἀποπατήσει ΕΤΟΡ. -- ἀποπατήσειεν EGHLK , Ald.- ὁ ΕΗ, -- ὁ om. vulg. 


596 QUATRIÈME LIVRE 
« , 9 - τις >! “ δί 1 , LR Se ἣν sn 
γὰρ γίνεται ἐν τῇσι μήτρησιν ἐόντι τῷ παιδίῳ TpoTw τοιῷδε" ἐπὴν 
“ -“ = À 
γένηται πῦος καυσῶδες ἀπὸ τοῦ γάλαχτος χαὶ τοῦ αἵματος συσσηπὸ- 
΄ \ 4 e s Le 5: “- 2 5 « Le] 
μένου καὶ πλεονάζοντος, ἅτε γλυχέος ἐόντος, ζῶον " ἀπογεννᾶται αὖ- 
τόθι" γίνονται δὲ χαὶ στρογγύλαι ἕλμινθες αὐτοῦ τρόπῳ τῷ αὐτῷ. 
. «y Η \ / . 
Σημήϊον δὲ ὅτι τοῦθ᾽ οὕτως ἔχει, ἐπὴν τὰ παιδία γένηται. Ψωμί- 
> \ e - \ EVE. | " 4 J "ἢ » EX 4 7) 67 
ζουσιν αὐτὰ αἱ γυναῖχες τὰ αὐτὰ φάρμαχα, ὥστε * ἣ χόπρος ἐξέλθῃ 
- -- 5 , 4 δι» Lu nr \ LA =) τὶς 6 5 \ 
ἐκ τοῦ ἐντέρου χαὶ μὴ ζυγχαυθῇ καὶ ἅμα TO ἔντερον εὐρυνθῇ * "ἐπὴν 


, 6 si \ = Nr ἣ ι , \ τῇ ΄ 
ψωμίσωσι, πολλὰ δὴ τῶν παιδίων καὶ στρογγύλας χαὶ πλατείας 
tue à ὍΣΣ ῳ ἢ χόπρῳ τῇ πρώτη ἣν δὲ μὴ ἀποπα- 
ἕλμινθας ἀπεπάτησαν ἅμα τῇ χόπρῳ τῇ πρώτῃ ἢν δὲ μὴ ἀποπα 

, 1 \ = La Ὁ \ ΄ \ L 4 # 
τήση, γίνονται καὶ ἐν τῇσι γαστῆροι. Kat αἵ μὲν στρογγύλαι τί- 


“ 


€ - 5 τ 7 Eur \ 1 2 TNT > 
XTOUGLV, αἵ OS πλατεῖαι οὐχ ἔτι, Καίτοι φᾶσι TLXTELV αὑτας  ἅπο- 
8 


2 \ «ἘΦ Υ \ 
πατεει γὰρ ὃ ἄνθρωπος ἔχων τὴν 


! \ - “ 
ἕλμινθα τὴν πλατεῖαν, ὅχοῖον 
, / JS \ 4) À 2 \ CC RE 19 CE CEE € 
σικύου σπέρμα ἄλλοτε χαὶ ἄλλοτε σὺν τῇ χόπρῳ,, χαὶ ϑ τοῦτο εἰσὶν οἵ 
, τ , ͵ ed 12 5 =) νύ αν ἐνν 
φήσαντες τῶν ἀνθρώπων τῆς ἕλμινθος τέχνα εἰναι" ἐμοὶ de δοχέουσι 
ἽΝ 32 2 τ € \ τ L4 ΕἾ AV: \ REINE , 
λέγειν οὐκ ὀρθῶς of τὰ τοιαῦτα λέγοντες" οὔτε γὰρ ἀφ᾽ ἑνὸς ζώου 
--» LA 


À / DER > Les 10 ! LAS 2. ᾿ Æ 2 \ 2 
ξνοιτ ἂν τοζαυτὰ VEOGGIX , OUT ευρυχώριη ἐστιν εν τῷ ἐντέρῳ, 


ca a a der ! ES Vas AL qe sé "5 , 
ὡς ἐχτρέφειν τέχνα. Τῷ δὲ παιδίῳ éx τῶν ψμητρέων αὐξανομένῳ 
ΝΣ > ms 3 L4 \ el = \ - > \ LA 5 , 
αὔξετα!: ἐν τῷ ἐντέρῳ χαὶ À ἕλμινς ἀπὸ τῶν ἐς τὴν χοιλίην ἐσιόντων, 
À pes NE De Ce L BE à “, Ἄ « 26 TE ΔΑ ον 
χαὶ γίνεται ἴση τῷ ἐντέρῳ, τοῖσι μὲν ἅμα τῇ ἥδη, τοῖσι δὲ ὕστερον, 
C9 ἊΝ LA « / NS \ 2 La σῳ 23, , € ! 3 LA 
τοῖσι δὲ πρόσθεν ὀλίγῳ. Kat ἐπὴν ἰσωθῇ τῷ ἐντέρῳ, ὁμοίως ἐπαύ- 
» \ 49ς LA Li , AS 5 Ἁ , SL ARIN CRE EE \ 
ξεται, χαὶ lôxooœ ἂν μέζω γένηται, ἀποχρίνεται ἀπὸ τοῦ ἀρχοῦ σὺν 
ss ΄ ἢ ἢ ee Œx LE Ne δὰ \ 
τῷ ἀποπάτῳ, KA ἐχπίπτει οἷον σιχύου σπέρμα, πολλάχις δὲ χαὶ 
πος, , A / \ 
18 μέζω" ἔστι δὲ οἷσιν ὁδοιπορέουσιν 1" ἢ ταλαιπωρέουσι καὶ τῆς χοι- 


15 Y \ 2x1 


/ , LES SALE re : RE ον ΠΣ ΟΣ ER Re 
λίης θερμαινομένης “ἔρχεται ἐς τὸ χάτω, χαὶ ἐξίσχει ἐχ τοῦ ἀρχοῦ 


Je 2 1 


A “ον , LA \ - # \ 
αὐτοῖσι 15+0 ἐχπεφυχὸς, TUTO τε ποιέει, χαὶ ἀποχρίνεται ἀπὸ τοῦ 


: Τοιῶδε tp. EH. -- ἐγγένηται H. -- γίνηται E. -- συσηπομένον (H, al. manu 
συσσὶ 17. ----Ξ ἐγγίνεται E (H, in marg. al. manu ἀπογεννᾶται) ν. -- δὲ om. 
Κ. -- στρογγῦλαι Ε.. -- ἔλμ.. IT. ---ὐ τρόπω τοιῶδε τῶ αὐτῶ Η. -- τρ. τοιῶδε 
EP'Q", Mack. — " ἡ K.- ἂν (ἣν EHT) pro ἡ vulg.- χαυθῇ EP’. — 5 ἐπὴν δὲ Κ'. 
— 5 πουλλὰ G, Ald., ΕΤΟ]». -- δὲ ΕΗ. -- ἐλυ.. IS. -- αστρῆσι EHK. -- γάστρῃσι 
Mack.-—otpoyyoda E.— 7 pro αἱ ΕΝ. --- " ἐλμ. 14. -- πλατείαν 14. ---ϑ τοῦτο 
EFGHIE , ΑἸα. -- τοῦτον vulg.- ἐλμ, 14.-- δὲ om. ΕΗ. --- τ νοσσία, ἃ], manu 
νεόσια E.- νεόσια Ald., Frob.- οὔτε ΕΗ. -- εὐριχωρίη G.- ἐντρέφειν (H, αἱ. 
manu ut) ν. “-- " ἐκ τ᾿ μὶ ΕΝν. -- ἐχ τ. μι. om. νυ], --ξυναύξεται πᾶ. -- ἣ 
EFGHIKL, Ald., Lind., Mack. -- ἡ om. vulg. -- Eu. 1. -- ἔλμις 4. — ὅὁχόσῳ 
Mack ex Æm. Porto.-pétw ΕΗ]. -- μείζων Mack ex Æm. Porto. -- μείζω 
vulg. — "3 μείζω EH. - μείζων Mack. — 1 ἣν ταλαιπωρέωσι EHIJK.— ! ἄρ- 
χεται FHIK , Ald. — 16 τὸ (τὸ om. Κ΄) πεφυσηχὸς (πεφυχὸς L, Lind.) vulg.— 


DES MALADIES. 597 


resterait plusieurs jours sans aller à la selle , un animal pareil 
ne serait pas engendré. En effet, beaucoup de choses se pro- 
duisent chez l’enfant qui est dans les matrices, de cette facon : 
quand un pus ardent se forme du lait et du sang corrompus 
et surabondants, attendu qu’ils sont doux, cela donne , en cet 
endroit, naissance à un animal. Des vers ronds y naissent aussi 
de la même façon. Voici la preuve qu’il en est ainsi : aussitôt 
après la naissance des enfants, les femmes leur font prendre 
les mêmes médicaments afin que les excréments sortent de 
l'intestin, ne s’y calcinent pas, et en même temps afin que l’in- 
testin soit élargi. Après cette administration, beaucoup d’en- 
fants ont rendu des vers ronds et plats avec les premiers ex- 
créments ; 5115 ne vont pas à la selle, les vers se développent 
dans le ventre. Les vers ronds font des petits, les vers plats 
n’en font pas. Cependant on dit qu’ils en font; en effet, le su- 
jet qui a un ver plat rend de temps en temps, avec les selles, 
quelque chose de comparable à la graine de la courge 
(Ép. vu, 52), et il en est qui disent que ce sont les petits du 
ver. Ceux qui parlent ainsi me paraissent parler à tort; car un 
seul animal ne produirait pas autant de petits, et l'intestin n’a 
pas de place suffisante pour mener à bien cette progéniture. 
Mais chez l’enfant qui, sorti des matrices, grandit, le ver gran- 
dit aussi à l’aide des substances ingérées dans le ventre, et il 
devient égal à l’intestin, chez les uns lors de la puberté, chez les 
autres plus tard, chez d’autres un peu auparavant. Quand il ἃ 
atteint les dimensions de l'intestin, il ne croît pas moins ; à fur 
et mesure, tout ce qui dépasse ces dimensions est expulsé 
hors du rectum avec les selles ; et il tombe des parties sembla- 
bles à de la graine de courge, parfois plus grosses. Quelque- 
fois , dans une marche, dans une fatigue, et , le ventre étant 
échauffé, le ver descend, une portion fait saillie hors du rec- 
tum ; elle se sépare et tombe comme précédemment, ou bien 


Je lis ἐχπεφυχός.-- τοῦτό τε (τε om. K) ποιέει (τοῦτο δὲ ἐποιδέει: Lind.) vulg. 
- ἀποπρίεται Vulg.- ἀποχρίνεται Lind., Mack ex Æm. Porto.-Voy. quatre 
lignes plus haut. 


598. QUATRIÈME LIVRE 

ἀρχοῦ 1 ὀπίσω ἔρχεται. Σημήϊα δέ ἐστιν ὅτι οὐ τίκτει, ἀλλ᾽ où 
τως ἔχει ὡς ἐγὼ λέγω" ἐπήν τις ἰῆται τὸν ἄνθρωπον τὴν "ἔλμινθα 
καὶ φάρμαχον διδῷ ποτὸν, ἣν μὲν τύχῃ 6 ἄνθρωπος καλῶς παρε- 
σχευασμένος, ἐξέρχεται ὅλη στρογγύλη γενομένη ὥσπερ σφαῖρα, 
καὶ ὑγιὴς γίνεται ὃ ἄνθρωπος ἣν δὲ ἐς τὴν φαρμαχείην δἔρχηται 
εὐθὺ, ἀποῤῥήγνυται ἀπὸ τῆς ᾿ἕλμινθος, ὁχόσον δύο ἢ τρεῖς πήχεας À 
χαὶ πλεῖον πολλῷ, καὶ ἐπὴν ἀποῤῥαγῇ,, χρόνῳ πολλῷ οὐ γίνεται σὺν 
τῷ ἀποπάτῳ τὰ σημήϊα, ὕστερον δὲ αὔξεται ταῦτα ὅ δὲ ἱστόριά 
ἐστιν ὅτι οὗ τίκτει ἢ ἕλμινς, ἀλλὰ περιῤῥήγνυται" ἔστι δὲ τὸ εἶδος 
αὐτῆς ὁχοῖόν περ ἐντέρου ξύσμα λευχόν. Σημήϊα δὲ ἴσχει" ἀποπατέει 
ὅτε ἄλλοτε χαὶ ἄλλοτε, οἷον σικύου σπέρμα, χαὶ ἐπὴν νῆστις ὃ ἄν- 
θρωπος ἢ, ἀΐσσει πρὸς τὸ ἧπαρ ἄλλοτε καὶ ἄλλοτε καὶ πόνον παρέ- 
χει, Tao ἔστι μὲν ὅτε πτύαλα ἐπιῤῥέει τῷ στόματι, ἐπὴν Gin πρὸς 
τὸ ἧπαρ, ϑδτὲ δὲ οὐχί" ἔστι δὲ χαὶ οἷσιν ἀναυδίην ἐμθάλλει ἐπὴν ἰσχυ» 
ρῶς προσπέσῃ πρὸς τὸ ἧπαρ, χαὶ πτύαλά τε ϑπολλὰ ῥέει ἐχ τοῦ στό- 
ματος χάρτα, ὀλίγῳ δὲ ὕστερον ἵσταται, καὶ στρόφος ἐγγίνεται πολλὸς 
ἔν τῇ χοιλίῃ ἄλλοτε χαὶ ἄλλοτε" “Ὁ ἔστι δ᾽ ὅτε ἐς τὸ μετάφρενον ὀδύνη 
ἐμπίπτει, στηρίζει γὰρ 1! καὶ ἐνθάδε. "Ἔστι δ᾽ ὅτε ταῦτα σημήϊά ἐστιν 
ἕλμινθος πλατείης" γίνεται δὲ καὶ τόδε" ὃς ἔχει τοῦτο τὸ θηρίον, ἐν 
μὲν τῷ ξύμπαντι χρόνῳ δεινόν τι κάρτα οὖχ ἂν γένοιτο, ἐπειδὰν 
δὲ ἀσθενήσῃ, μόλις ἀναφέρεται" χαὶ γὰρ À “ ἕλμινς μετέχει τι μόριον 
τῶν εἰσιόντων ἐς τὴν χοιλίην. Ἢν μὲν οὖν μελεδανθὴ κατὰ τρόπον; 
ὑγιαίνεται" ἣν δὲ μὴ μελεδανθῇ, αὐτομάτη οὐχ ἐξέρχεται, θάνατον 


μέντοι οὖκ ἐπάγει, ἀλλὰ “᾿ξυγχαταγηράσχει, Ταῦτα δέ μοι εἴρηται 


: Ἣν δὲ μὴ, ὀπίσω ἔρχεται Lind.—?2}u. 1.-- διδοῖ à ποτὸν vulg.-Je pense 
qu’il faut lire φάρμακον διδῷ ποτὸν, l’h venant par iotacisme de 1᾿ι qui ap- 
partient au mot précédent. - παρασχευασμένος (sic) EJ.- Post σφαῖρα ad- 
dunt στρογγύλη EH, —5 ἔρχηται (ἔρχεται 1; ἔχηται K'), καὶ (καὶ om. EH 
LK'P'(”) εὐθεῖα (εὐθὺς Mack ex Æm. Porto) (ἔρχεται ur” εὐθεῖαν Lind.) 
ἀποῤῥήγνυται vulg.—Le sens et la correspondance avec la phrase précé- 
dente conduisent à supprimer καὶ avec plusieurs manuscrits et à lire εὐθὺ 
au lieu de εὐθεῖα, εὐθὺ ἀποῤῥήγνυται s'étant facilement changé en εὐθεῖα 
ἀποῤῥήγννται. — ἐλμ.. 4, -- πήχας (sic) ΕἸ. -- πολλῷ πλεῖον Lind.- δ᾽ EH. — 
ὁ δ᾽ ΕΗ. -- L, Lind., Mack.-à om. vulg.— ἐλρ.. 1. ---- δ τε om. ἘΚ. -- τε καὶ 
Κ΄, Lind., Mack.- om. (E, restit. al. manu) FGHIJK, Ald.—? καὶ om. 
Ἐα!. -- ἀΐξει K.—Sôre 14. -- ἀναιδίην Κ. -- ἐμδάλλειν ΑἸΑ. ---ϑ πουλλὰ FG, 
Ald., ΟΡ. -- ἴσταται Foss in not., Mack, -- ἀνίσταται vulg.-Bonne correc- 
tion. — xouin EHIJK, -- κοιλίᾳ vulg.— 1 ἔστι.... ἐνθάδε om. ὅ.-- δ᾽ ὅτε καὶ 


DES MALADIES, 599 


elle rentre. Voici les préuves que le ver plat ne fait pas de 
petits et que les choses se passent ainsi que je dis : quand on 
traite pour le ver et qu'on administre un évacuant en po- 
tion, si le patient se trouve bien préparé, le ver sort tout en- 
tier, rond comme une boule , et la guérison s’ensuit. Maïs, si 
la purgation ‘est administrée sans préparation antécédente, une 
portion du ver se rompt, deux ou trois coudées ou même 
beaucoup plus; et, après cette rupture, il se passe beaucoup 
de temps sans que les signes reparaissent dans les selles ; mais 
plus tard il s’accroït. Cela montre que le ver ne fait pas de pe- 
tits, mais qu’il se rompt. Son apparence est comme une ra- 
clure blanche d’intestin. Voici les signes de cette affection : 
le patient rend de temps en temps par les selles quelque chose 
de comparable à la graine de courge; quand le sujet est à 
jeun, le ver se jette parfois sur le foie et cause de la douleur ; 
et il arrive qu’un flot de salive afflue dans la bouche , quand 
le ver s’est jeté sur le foie; il arrive aussi que ce symptôme 
manque. Chez d’autres, il y a perte de la voix, quand le foie est 
ainsi attaqué fortement; beaucoup de salive coule hors de la 
bouche, et peu à peu le flux s’arrète; de fortes tranchées se 
font sentir de temps en temps dans le ventre. Parfois encore, 
la douleur s'empare du dos, car elle se fixe là aussi. Voilà 
quels sont parfois les signes du ver plat; mais il y a encore 
ceux-ci : celui qui a cet animal n’éprouvera pendant tout le 
temps aucun grand mal ; puis, s’il est atteint de quelque débilité, 
il peut à peine se refaire ; en effet, le ver prend une part des 
substances ingérées dans le ventre. Si le patient est traité con- 


venablement, il guérit; sinon, le ver ne sort pas spontané- 


vulg.-xai om, ΕΗ. -- εἰς IK,- ὀδύνη ἐμπ. ἐς τὸ μ. EH, — ll χαὶ om. K.= δ᾽ 
om, Κ΄. -- σήμια ΑἸα, -- ἐλμ. ΕΠ. -- ὃς...» γένοιτο om. J.— "6, EHIK.- τεί- 
vovts vulg.-Geivév τὶ Mercur., Πῖηα,, Mack.- Excellente correction. -- δὲ 
om. Κὶ, -- μόγις ΕΗ, — 5 jy. ΕΠ]. -- τὸ pro τι Ε6. -- εἰς 4, -- μὲν om. E.-ue. 
λανθή (bis) vulg.- μελεδανθῆ (bis) Ρ΄, Foes in not., Mack.- Correction évi- 
dente,—Üyiaivnror ἃ, Ald, — oc, ΒΗΠΚ, - ἐλμ, ἘΠῚ, -- σημεῖα 1. -- τοῦ vo. 
σεύματος αὐτῆς (αὐτῆς om. Ρ΄) γυ]8. -- αὐτῆς χαὶ τοῦ νοσεύματος EH, +100 
ἐξ αὐτῆς νοσεύματος Lind,. 


600 QUARRIÈME LIVRE 
1 “Ὁ. « / d/ le \ \ 7» 3 ὦ » 
περὶ ἕλμινθος πλατείης, ὅθεν γίνεται, καὶ τὰ σημήϊα αὐτῆς καὶ 
τοῦ νοσεύματος. 
55. Περὶ δὲ λιθίδος, ἀρχὴ μὲν ἐγγίνεται ἀπὸ τοῦ γάλακτος τῇ 
LU 5 \ \ 4 J \ CEE ΒΡΟῚ \ LA L4 
γούσῳ, ἐπὴν τὸ παιδίον θηλάζῃ γάλα μὴ καθαρόν᾽ τὸ δὲ γάλα yive- 
Mie Ὁ ae ut EE Re "ας ὩΣ € 
ται ᾿ἐν τῇ τροφῷ οὐ χαθαρὸν, ἐπὴν φλεγματώδεσι τροφῆϊσι χαὶ σι 
/ \ - ACCES A 0 - rar 6 ke \ La 
τίοισι χαὶ ποτοῖσι χρῆται μὴ χαθαροῖσιν " ὃ ξυμδάλλεται γὰρ πάντα 


4 


5 


\ \ ἢ / Ε \ er J à 
τὰ ἐς τὴν χοιλίην πίπτοντα, ἐς τὸ γάλα. Ἔχει δὲ ὅ καὶ τόδε οὕτως 


ἣν À τροφὸς μὴ ὑγιηρὴ ἔη, ἀλλὰ χολώδης ἢ ὑδρωποειδὴς ἢ αἱματώ- 
δης À φλεγματώϑης; χαὶ γάλα γίνεται πονηρὸν τῷ παιδίῳ συμιάλ- 
λεται γὰρ τὸ σῶμα χαὶ À κοιλίη πλεῖστον δὲ ἄγει ὅ αὐτὸ ἐς τὸ γάλα 
ὅ τι ἂν δαὐτὸ πλεῖστον ἔχ ἐν ἑωυτῷ. Καὶ τὸ παιδίον ἣν θηλάζῃ ἀπὸ 
τῆς τροφοῦ γάλα μὴ χαθαρὸν, ἀλλὰ χολῶδες, ὡς ἔλεξα, ἐπίνοσον 


ΩΣ N 50 \ NN \ 75 7 1. el 
γίνεται καὶ ἀσθενὲς, χαὶ τὸ παρὸν μάλιστα λυπέει, μέχρις ἂν θη- 


λάζῃ γάλα πονηρὸν χαὶ Sérivocov. Καὶ ἐπὴν θηλάζη γάλα μὴ χαθα- 
ὃν, ἀλλὰ γεῶδες χαὶ φλεγματῶδες, χαὶ ἔχη τὸ παιδίον τὰς φλέθας 
ρὸν, ἀλλὰ γεῶδες χαὶ φλεγι ες) χαὶ ἔχη τὸ παιδίον τὰς φλέδας. 


4 


A ee , s \ , \ \ 
ϑτὰς ἀπὸ τῆς χοιλίης ἐς τὴν χύστιν τεινούσας, εὐρείας χαὶ δλχοὺς, 
, au \ " x \ \ / «Ὁ “-ἷο 10 - 5 A! 
χωρέητα: dE χαὶ τὸ ποτὸν χαὶ τὸ γάλα ὑπὸ τῆς 1) τροφοῦ ἐς τὴν χοι- 
,ὔ ns LA - οὁ ᾿τὩα 
λίην τοῦ παιδίου, [χωρέεται] δχοῖον. ἕλχει ἀπὸ τῆς χοιλίης ἀπὸ τοῦ 
A το ε 4 = S / 
γάλαχτος, τὸ πᾶν διοίως ὅ τι ἂν αἵ AGE διωθέειν δύνωνται ἐς τὴν 
M χύστιν" χαὶ ἤν τι ἐπὶ τῷ γάλαχτι μὴ χαθαρὸν À, τὸ ἐ ὅμιε 
εὐστιν᾽ χαὶ ἤν τι ἐπὶ τῷ γάλαχτι μὴ χαθαρὸν ἡ, τὸ ἐπαυρισχόμε-- 
γον ἐν τῇ χύστει γίνεται λίθος τρόπῳ τοιῷδε. Ὥσπερ ἐφ᾽ ὕδ ᾿ 
ἐν τῇ χύστει γίνεται λίθος τρόπῳ τοιῷδε. Ὥσπερ ἐφ᾽ ὕδατι μὴ 
χαθαρῷ ταραγχθέντ' ἐν χύλικι ἢ ἐν γαλχῷ χαὶ χαταστάντι ὕποσταάθ 
καθαρῷ ταραχθέντ: ἐν χύλικι ἢ ἐν χαλχῷ χαὶ x τ un 


4) E LUE 2 49 7, [4 13 -Ὁ 7 DA -Ὁ “ 
αλις γινετα: ἐν τῷ μεσῷ, OUTU) XAL EV τῇ χυστει απο TOU OULOU, 


΄ — 57 4 - τω 3. ὧ 
μὴ χαθαροῦ ἐόντος καὶ οὐχ ἐξουρέεται, ἅτε ἐν τῷ χοίλῳ ἐοῦσα, χαὶ 


15 $ 


dire À e vcyorseve φδαν, τ 7 ΣΌΣ διὸ = pe ὁ " 
μαλεστ αλῃς γενοξνὴ ὑπο οουνῆς OÙ οιεργεται ια τῆς ουρήσιος 


' Ἀρχὴν ΕΗ. -- ἐγγίνεσθαι ΕΗ], --- ἐν τῇ τροφῇ vulg.-èx τῆς τροφῆς 
Lind.-év τῇ τροφῇ, cum & ead. manu supra lin. Κὶ, -- φλεγματώδησι, al. 
manu ὃς H.- Post χαθαροῖσιν addit ñ τροφὸς vulg.-ñ τροφὸς om. EH. — 
3σ. EHUK.-révre τὰ Lind.-7:2 om. vulg.-Post πίπτ. addit ἐπ᾽ αὐτῷ 
(αὐτῶν EHIKL; αὐτῇ Κ', Mack) vulg. -I1 m'a été impossible de tirer au- 
cun sens de ces mots; je les ai supprimés. — SAGOT4 τούτω PrO χαὶ τόδε 
FG.- καὶ om. ὅ. -- τοῦτο pro τόδε 1]. -- ὑγιαρὴ .-- ἢ pro ἔῃ ΕΗ. -- ὑδροποει- 
δὴς 9, --- αὐτῷ νυ]α.-- αὐτῇ Mack.- Je lis αὐτό.---δ αὐτῶ 1.-- αὐτὴ Mack. 
-- ἑωυτῇ ΜδΟΚ, -- τροφῆς G, Ald. — Ante y. addunt αὐτὸ ΒΗ͂ν. -- Ροβὲ ἀσθ. 
addunt ἐχεῖνο E (G, al. manu) Η. -- μέχρι ΕΠ. -- ἂν om. EH. — " ἐπίπονον, 
al. manu ἐπίνοσον H.—° τὰς om. EFG. -- Ante εὖὐρ. addit καὶ Εἰ. -- χωρέεται 
vulg.- Je lis χωρέηται. — 1 τροφῆς (E, al. manu où) FGIJ, Ald.- J'ai ajouté 
entre crochets ywgéera; mais moi-même je trouve une telle correction 


| DES MALADIES. . 601 
ment ; toutefois, il ne cause pas la mort, mais il persiste jus- 
qu’à la vieillesse. Voilà ce que j'avais à dire sur le ver plat, 
d’où il provient, ses signes et ceux de la maladie qu’il cause. 

55. (De la lithiase. L'origine en est dans le lait de la nour- 
rice. Comparaison avec lu fusion de fer. Signes de la pierre 
dans la vessie.) Quant à la lithiase, le principe de cette mala- 
die est dans le lait, quand l’enfant tette un lait qui n’est pas 
pur; or, le lait perd sa pureté chez la nourrice quand elle 
use d'aliments échauffants, et d’aliments et de boissons qui ne 
sont pas purs; car tout ce qui est ingéré dans le ventre con- 
court à la formation du lait. Les choses se passent ainsi : si la 
nourrice n’est pas bien portante, mais qu’elle soit ou bilieuse, 
ou humide, ou sanguine, ou pituiteuse, le lait devient mauvais 
pour l'enfant. Le corps et le ventre fournissent; et ce qu’ils 
fournissent le plus abondamment au lait, c’est ce qu’ils ont 
eux-mêmes le plus en abondance. L'enfant, tettant un lait qui 
est non pas pur mais bilieux comme j'ai dit, devient maladif 
et faible, et cet effet dure tant que le lait tété est mauvais et 
morbifique. Si le lait impur est terreux et pituiteux, et que 
l'enfant ait les veines qui vont du ventre à la vessie, larges et 
absorbantes , tels sont la boisson et les aliments qui vont de 
la nourrice dans le ventre de l’enfant, et tel est ce qui est ex- . 
trait du lait dans le ventre; la similitude est complète, du 
moins pour tout ce que les veines peuvent faire passer dans la 
vessie ; et, si quelque chose d’impur-est dans le lait, la partie 
absorbée devient pierre dans la vessie de cette facon : de même 
que dans une eau impure, troublée, qu’on met dans une coupe 
ou dans un vase de cuivre, et qu’on laisse deposer, il se forme 
un sédiment au milieu ; de même dans la vessie, il se forme un 
sédiment de l'urine qui n’est pas pure. Et ce sédiment n’est 
pas expulsé en pissant, attendu qu’il est dans un creux; et, 


très-incertaine.- ὁχοῖον P’, Mack. -- ὁχοίην vulg. — !zouinv vulg.- Je lis 
χύστιν, κοιλίην me paraissant opposé au sens. — “ τῷ om., restit. al. manu 
Η. - οὕτω E.- οὕτως GHIJKL, Ald.- οὗτος vulg.— "' ἅλις vulg.- Lisez ἁλής. 
- ὑπὸ δίνης ELK.- τῆς om. J. 


602 QUATRIÈME LIVRE 
πήγνυταί τε ᾿ ὑπὸ τοῦ φλέγματος ὠμοῦ ἐόντος, κόλλα γὰρ γίνεται τῇ 
ὑποστάθμῃ τὸ φλέγμα peurymévov, καὶ “τὸ πρῶτον μικρὴ ἄχνη ἐπι- 
δε Μ᾿ QE \ EN { λλ 5 fa 
γίνεται, ἔπειτα τὸ ἐπιὸν ψαμμῶδες προσγίνεται, κόλλης ὃ γενομένης 
τοῦ φλέγματος τοῦ ἐν τῇ χύστει ἐνεόντος ἀπὸ τοῦ γάλαχτος, χαὶ͵ αὔ- 
ξ ἃ Ὁ \ A € \ = œ SAC ALS , 2 ‘4 Φ 
etat, χαὶ ὅ τι μὲν ἂν ὑγρὸν ἐν τῇ χολλήσέι ἐπιγένηται ἐξουρέεται 
- A - 
Αὖθις “δὲ ἣ ὑποστάθμη στερεοῦται ἢ λιθοειδὴς γίνεται" ὥσπερ σίδη- 
ρος ἐκ τῶν λίθων καὶ τῆς γῆς συγχαιομένης γίνεται, χαὶ ἐν μὲν τῇ 
LA es -Ὁ -Ὁ 29 
πρώτῃ ἐς τὸ πὺρ ἐμόολῇ κεκόλληνται τῇ σχωρίη ὅ οἵ λίθοι καὶ À YA 
πρὸς ἄλληλα, καὶ ἐπὴν τὸ δεύτερον καὶ τὸ τρίτον ἐς τὸ πῦρ ἐμόληθῇ, 
een 1 GYX. v LE. - ΄ \ # c ὦν 
ἣ μὲν σχωρίη “ἔξω ἔρχεται τηκομένη ἐχ τοῦ σιδήρου, χαὶ ὄψει δρᾶ- 
ται τὸ γενόμενον" 6 δὲ σίδηρος λιμπάνεται ἐν τῷ πυρὶ καὶ συμπί-- 
πτει προσδιδούσης τῆς σχωρίης καὶ γίνεται στερεός τε καὶ πυχνός " 
οὕτω 07 καὶ ἣ ὑποστάθμη ἐν τὴ κύστει" χόλλης γινομένης τοῦ φλέγμα- 
5 AT 9 / ES - Κ΄ LJ4 10 δὰ / 
τος, ἐξουρέεται ὅ τὸ τηχόμενον ὑπὸ τοῦ οὔρου, αὕτη 1° δὲ συμπίπτει χαὶ 
A: , \ - [2 19 2 x ΄ 
πυχνὴ γίνεται καὶ στερεοῦται ὥσπερ σίδηρος. ᾿ πὴν δὲ συμπέσῃ χαὶ 
στερεωθῇ, χλονέεται ἐν τῇ κύστει ἄνω χαὶ κάτω, χαὶ πόνον παρέχει 
χκόπτουσα τὴν χύστιν, καὶ ἀποφέρει τι ἀπ᾽ αὐτῆς ἐπὴν ἰσχυρῶς κόπτῃ 
\ - “Ὁ CS LA .. 
xat “᾿ἕλχῃ" τὸ δὲ ἀποφερόμενον ἔτι μᾶλλον τῷ ἐπιόντι ψαμμώδεϊ 
, a ΕῚ / CE LA , -Ὁ- CPS, 4 Ὁ # 
σύμπηξιν ἐργάζεται" χαὶ 6 λίθος γίνεται τρόπῳ τοιῷδε ἀπὸ τοῦ γά- 
-“ , - à 
λαχτος ἐν τῇ χύστει. ”Ecrr δ᾽ ὅτε γίνεται πρὸς τὸ αἰδοῖον ἢ ἄλλη 
LA 
τις χώλυσις ἀπὸ τούτου γίνεται" ἄλλοτε γὰρ χαὶ ἄλλοτε, ἐπὴν Poû- 


pion, ταχέως ἐπιλαμόάνεται τῆς οὐρήθρης. Ἣν δὲ τοῦ παιδίου ἤδη 


! Ἀπὸ K.-ëv τῇ Κ, --Ξ τὸ om. ΕΗ͂, -- ἤχνη (sic) J.—5yev. E.- γιν. vulg. 
— τε pro δὲ Η. -- ὅποστάθμης J.—5 οἵ om. vulg.-ot a disparu par l’effét 
de l’iotacisme à cause de l’n qui termine le mot précédent.— 5 οἱ ἔξω vulg. 
- οἱ om. E (H, restit, al. manu), Mack.—ürd pro ἐκ ἴω, Lind.—?yev. 
Lind.- γιν. vulg. -- ὃ δὲ, al, manu δὴ Η. ---ϑτὸ Κ', Mack.-rTù om. vulg.— 
ἀπὸ ΗΡ΄Ή΄, Lind., Mack. — δὲ χαὶ ΕΘ’, -- χλοναίεται G.— 1! ἑλχώη K', 
Mack.- ἐπιφερόμενον vulg.- Je lis ἀποφερόμενον avec les traducteurs, 
ἀπιόντι vulg.-Voy. plus haut, 1. 3, τὸ ἐπιὸν Ψαμμῶδες.-- ἐργάζεται 6 
λίθος, χαὶ γίνεται τρόπῳ γυ]ρ. -- ἔτι μᾶλλον τοῦ ἀπιόντος ψαμμώδεος σύμ- 
πηξιν ἐργάζεται Κ', Mack. -- ἐργάζεται ἐξ οὗ ὁ λίθος L, 11πη6. --καὶ ὃ λίθος 
γίνεται τρόπῳ Foes in not., Mack.—èv τῇ χύστει ΕΗ. -- ἐς τὴν χύστιν vulg, 
- "ἔστι δ᾽ ὅτε (δὲ ὅτε Η: δὲ ὅτι E) γίνεται, κἣν τὸ παίδιον ἐόνγε ζέόν τε 
L) ἢ ἄλλη τις ἀπὸ τούτου γένηται (γίνεται K) νυ]. -- ἔστι δ᾽ ὅτε γίνεται, 
χἣν τῷ παιδίῳ ἐόντι don τις ἀπὸ τούτου γένηται Κ', Lind., Mack.-—Cette 
dernière leçon ἃ été suivie par Foes; mais sa traduction même montre 
qu’un tel texte n’a pas de sens : Interdum vero oritur (lapis) si, cum adhue 
puer existit, ex eo anxietas quædam contingat. Il semble que, pour resti- 


DES MALADIES. 603 


quand il est devenu considérable, la douleur empêche qu’il ne 
sorte avec l’urine. Il se solidifie par la pituite, qui est crue; 
la pituite, mêlée au sédiment, devient de la colle. Et d’abord, 
c’est une sorte de petit duvet; puis, le sable qui arrive s’ajoute 
par la colle de la pituite qui , provenant du lait, est dans la 
vessie. Alors le sédiment s’accroît, et ce qui, dans ce collage, 
est humide, est expulsé par la miction. Derechef, le sédiment 
se solidifie ou devient pierreux. C’est ainsi que le fer provient 
des pierres et de la terre brülées simultanément. Dans la pre- 
mière exposition au feu, les pierres et la terre se collent en- 

semble avec la scorie ; mais, à la seconde et à la troisième 
_ cuite, la scorie fondue se sépare du fer, et ce phénomène est 
manifeste aux yeux ; le fer reste dans le feu, tombe abandonné 
par la scorie, et devient solide et compacte. Il en est de même 
du sédiment dans la vessie; la colle de la pituite s’étant faite, 
ce qui est dissous par l'urine est expulsé, et le sédiment tombe, 
devient compacte, et se solidifie comme le fer. S’étant ainsi 
déposé et solidifié, il est agité dans la vessie en haut et en bas, 
la frappe, y cause de la douleur, et en emporte quelque chose 
en la frappant fortement et en l’ulcérant. Ce qui en est em- 
porté est une nouvelle cause de concrétion pour le sable qui 
arrive. C’est ainsi que la pierre se forme par le lait dans la 
vessie. Parfois il arrive qu’elle s’applique aux parties génitales, 
ou qu’il en résulte quelque autre empêchement ; en effet, l’en- 
fant, de temps en temps, après avoir uriné, saisit vivement le 
pénis. Si la pierre se forme quand lenfant est déjà grand et 
par l’usage des fruits de la terre, la douleur ne se fait pas 
sentir avant qu’il prenne lui-même ses aliments. Voilà ce que 


tuer ce passage, on doive consulter le passage parallèle Des Airs, des Eaux 
et des Lieux, $ 9 (t. Il, p. 38) : χαὶ ὁχόταν οὐρέῃ, πρὸς τὸν στόμαχον τῆς 
χύστιος προσπίπτει: ὑπὸ τοῦ οὔρου βιαζόμενον, χαὶ κωλύει οὐρέειν, καὶ ὀδύ- 
γὴν παρέχει ἰσχυρήν" ὥστε τὰ αἰδοῖα τρίδουσι χαὶ ἕλχονσι τὰ παίδια τὰ λι- 
θιῶντα" δοχέει γὰρ αὐτοῖσι τὸ αἴτιον ἐνταῦθα εἶναι τῆς οὐρήσιος. Cependant 
ce n’est qu'après le plus grand doute que je propose la lecon suivante : 
ἔστι δ᾽ ὅτε γίνεται πρὸς τὸ αἰδοῖον ἢ ἄλλη τις κώλυσις γίνεται. ----  οὐρῆσαι 
EGHIJ, Ald.- ἐπιλαμδάνει Ην. -- ἐπιλαμθάνη E. 


604 QUATRIÈME LIVRE 
αὐξανομένου λίθος γένηται ἀπὸ γεωτραγίης, ὃ πόνος οὐ πάοεστίν of 
\ “ EE € Led ca 2 \ 2 1 3  _! 
πρὶν À σἴτον αὐτὸς ἑωυτῷ αἴρηται. " Καὶ ταῦτα μὲν ἐς τοῦτό μοι 
εἴρηται. Σημήϊα δὲ À νοῦσος ὃ ἔχει πέντε" ἐπήν τε οὐρῆσαι θέλη, 
πονέεται, χαὶ τὸ οὖρον κατ᾽ ὀλίγον δέει ὥσπερ στραγγουριχοῖσι, καὶ 
Υ a T > ΄ ς J ἢ αὶ ων A 7 
ἔστιν ὕφαιμον οἷα τῆς χύστιος ἡλχωμένης ὑπὸ τοῦ λίθου, καὶ À χύ- 
στις "φλεγμαίνει" ἀλλὰ τοῦτο μὲν ἀφανές ᾿ σημήϊον δὲ ἀκροποσθίη" 
ἔστιν ὅτε διουρέεται ψαμμώδεα. Ὑπὸ τοιούτων δὲ οἵων ἐγὼ ἐρέω, 
4 
Sôtoupéerar” ἔστιν ὅτε λίθοι δύο 5 ἢ καὶ πλείονες ἕτεροι σμικροὶ τρόπῳ 
τῷ αὐτῷ, ὥσπερ χαὶ τὴν Ἰ μίαν εἴρη, ἰνόνται" γί δὲ χαὶ One 
; D, ὥσπερ χαὶ τὴν ἴ μίαν εἴρηκα, γίνονται" γίνεται δὲ χαὶ ὑπὸ 
LA 1 Ὁ 
τοιούτου ἐπὴν 6 λίθος ὃ ξυμπαγῇ, καὶ βάθος γένηται ἐς τὴν χύστιν 
2 4 - L4 ων -- 
τῇ ψάμμῳ τῇ ϑ γενομένη χωρὶς, ἐλθούσης δὲ τῆς ψάμμου ὃ λίθος 
\ A - 
μὴ προσλάόδῃ πρὸς ἑωυτῷ, ἀλλὰ βαρυτέρη καὶ 3) πλείων γένηται, [ἢ] 
(4 È œ 
ὥστε μὴ πήγνυσθαι αὐτὴν πρὸς ἑωυτὴν, χαὶ οὕτως δύο λίθοι γίνον-- 
ται" γίνονται δὲ χαὶ πλείονες τρύπῳ τῷ αὐτῷ, καὶ ξυγχρουομένων 
\ 02 ͵ A 
πρὸς ἀλλήλους ἐν τῇ χλονήσει περιθραύεται καὶ διουρέεται 1 τὸ dau 
- ΠΕ] A x 
μῶδες. "Ἔστι δ᾽ ὅτε xat ἐπὴν χατέλθη ψάμμος 15ἐς τὴν χύστιν, χαὶ 
μὴ προσπαγῇ. 
56. Λέγουσι δέ τινες 5 ὅτι τὸ πινόμενον ἐς τὸν πλεύμονα ἔρχεται, 
ἐχ δὲ τούτου ἐς τὸ ἄλλο σῶμα " οὗτοι δὲ of ταῦτα λέγοντες διαδάλλονται 
/ KA = - 
τούτῳ, 6 μέλλω ἐρέειν" ὅτι ὃ πλεύμων χοῖλός ἐστι καὶ πρὸς αὐτῷ 


ἐστι σύριγξ᾽ 6 δὲ 1 πλεύμων εἰ μὴ κοῖλος ἦν καί οἱ À σύριγξ προσεί- 


! l'ewrpwyins Foes in not., Mack.-xpewpayins Lind. ex Mercur. conjec- 
tura.- Schneider dans son Dict. rend ce mot par alimentation avec les 
fruits de la terre; Foes, par terræ esu. Le sens est tout à fait incertain 
non-seulement de ce mot mais de la phrase entière. Je n’ai rien pour y 
donner quelque lumière. -- ἢ pro oi EFGHIJK, Ald.- αἵρηται (sic) K, Ald. 
— ᾿χαὶ om. FGJK.—3ïoyer Η. -- τε om. 1. -- ῥέη G, ΑΙΑ. -- χύστεως ΕΗ. - 
εἱλχωμένης H.— ἰ φλεγμαινομένη 6. -- ἀκροπισθίη J.-àxpomiobein "Ὁ. --ὅτι 
pro ὅτε E.— οἷον, al. manu οἵων H.— 5 διουρέεται δ᾽ (δὲ 1} ; δ᾽ om. K) ἔστιν 
vulg.-— ἔστι δ᾽ ὅτε διουρέεται λίθος, ἢ δύο ἢ χαὶ πλείονες Lind.-Je sup- 
prime δ᾽, et je mets un point en haut après διουρέεται. --- λίθους δύο ἢ (ἢ 
om. E) καὶ πλείονας" ἕτεροι δὲ σμιχροὶ (μιχροὶ EH) (σμιχροὺς yevvouévous 
sic pro ἕτεροι δὲ σμιχροὶ ΚΎΊ τρόπῳ vulg.- Je lis, guidé par le sens, λίθος 
δύο À χαὶ πλείονες ἕτεροι σμιχροὶ τρόπῳ. --- 7 ψάμμον pro μίαν Lind.-La 
correction de Lind. paraît fausse : sans doute l’auteur ἃ mis : d'autres 
petites pierres se forment de la façon que j'ai dit pour une. Mais alors, 
à moins de changer violemment τὴν μίαν en τὸν ἕνα, il faut reconnaître 
qu'il a bien singulièrement mis un genre pour l’autre. Voy. ἐρυθρᾷ λίθῳ, de 
la Nat. de la femme, $ 99.-- εἴρηχα᾽ γίνεται (γίνονται Κ΄, Foes in not., Mack) δὲ 


ms 


D md am Se αι 


D 2 ni 00 Rs D bite τὰν 


Re EL ἡ 


EE CS 


DES MALADIES. 605 


j'avais à dire là-dessus. Cette maladie ἃ cinq signes : douleur : 
quand on veut uriner; émission goutte à goutte de l’urine 
comme dans la strangurie ; urine sanguinolente, la vessie étant 
ulcérée par la pierre ; inflammation de la vessie, invisible à la 
vérité, mais dont le signe est au prépuce; parfois émission de 
sable avec l'urine. Voici pourquoi du sable est rendu avec Pu- 
rine : il arrive parfois que deux pierres ou même plusieurs 
petites se forment de la même façon que j'ai dit pour une 
seule; cette formation de plusieurs pierres s’opère encore 
quand la pierre qui est déjà faite ne s’adjoint pas le sable qui 
arrive, et qui trouve à se loger séparément dans les profon- 
deurs de la vessie; le sable devient alors trop pesant et trop 
abondant pour ne pas se concréter à part. C’est ainsi que 
se forment deux pierres, ou même davantage. Ces pierres 
frappant l’une contre l’autre, le choc les émiette , et du sable 
est rendu. Il en est encore rendu quand le sable qui descend 
dans la vessie ne se prend pas en pierre. 

δά. (Discussion contre ceux qui soutiennent qu'une partie de 
la boisson passe dans les poumons. Cette opinion était vulgaire * 
dans la haute antiquité; voy. t. 4, p. 377. Usage de l’épiglotte. 
Cette discussion est amenée parce que l'auteur veut parler de 
l'hydropisie, et qu'il a besoin, pour son explication, d’un fait 
orai, à savoir que la boisson va dans le ventre.) Quelques-uns 
disent que la boisson va dans le poumon et de là dans le reste 
du corps. Ceux qui soutiennent cette opinion sont trompés par 
ce que je vais dire, à savoir : que le poumon est creux et 
qu’un tuyau y tient. Mais , si le poumon n’était pas creux et 


vulg.- Je lis γίνονται᾽ γίνεται δέ.-- ὑπὸ τοῦ τοιούτου vilg.- τοῦ om. EGHLK, 
ΑΙα. ---ϑξ, G, Ald.-0. νυ]σ. -- γίνηται ΒΟΙΚ, -- γίνεται J.— ϑγιν. ΕΗ. --- 
0 πλείω Ἐ..-- ἢ om. vulg.- δ᾽ οι! ἢ entre crochets; sans cette addition, la 
phrase ne me semble pas intelligible, à moins qu’on ne supprime uñ.- 
ἀλλήλων Ε6. -ἐν HUKy, Lind.-èv om. vulg. —r& J. — " ἐς EHy.- πρὸς 
vulg.— 5 Post ὅτι addit ἂν al. manu H.- τὸ om. EFGHJ, Ald. -- πνεύμονα 
EGJK. — " ὃ J.-nv. EGJK.—  πν. EGIJK.-xai (addunt οἱ EHP’(}, Lind.) 
à (ἢ om., restit. al. manu H; oi pro à Mack) σ, vulg. - φθεγγόμενα EFGHI 
JK, Ald. 


606 QUATRIÈME LIVRE 
χετο, οὐκ ἂν ἐφώνει τὰ Cou” φθεγγόμεθα γὰρ ἀπὸ τοῦ ! πλεύμονος 
ὅτι κοῖλός ἐστι χαί οἱ À σύριγξ πρόσεστι" διαρθροῖ δὲ τὸν φθόγγον 
τὰ χείλεα καὶ ἣ γλῶσσα" κάλλιον δέ μοι περὶ τούτου δεδήλωται ἐν τῇ 
2 / - 5 ΄, - ΄ x x > \ 
περιπλευμονίη. Τοῖσιν οὖν δοκέουσιν ἀνθρώποισιν τὸ ποτὸν ἐς τὸν 
σοὶ »ῇ LA 2 Υ͂ A μὰ og À + \ 4 
πλεύμονα φέρεσθα: ἐναντιώσομαι" ἔχει δὲ οὕτως" χωρέει τὸ ποτὸν 
ἐς τὴν χοιλίην, ᾿ἀπὸ δὲ τῆς χοιλίης τὸ ἄλλο σῶμα ἀπαυρίσχεται. 
Νοῆσαι δὲ χρὴ ὀδκόσα μέλλω ἐρέειν" λέγω δὲ ἱστόρια, ὅτι τὸ ποτὸν 
où χωρέει ἐς τὸν πλεύμονα, ἀλλὰ ἐς τὴν χοιλίην, τάδε. Εῤ γὰρ τὸ 
6 


4 ’ 2 x Ἅ / € 4 € Ne 7 τ “ κ᾿ 
ποτὸν χωρέει ἐς τὸν πλευμονα,, “ὄχόταν ὃ πλεύμων πλησθῇ, οὐχ ἂν 


“].}ὔ \ \ SJ 
ῥηϊδίως [φημὶ] τὸν ἄνθρωπον ἀναπνέειν οὐδὲ φθέγγεσθαι δύνασθαι" 
L] A! μὰ #, \ 2 A L4 - Ἢ ΄ 4 τ AA εἶ \ 4 ᾿ 
οὗ γὰρ ἂν εἴη τὸ ἀντηχέον τῷ ἴ πλεύμονι πλήρεϊ ἐόντι" καὶ ἕν μὲν 
ΩΝ PRET à , > > = JL f \ \ 5 \ 8 , 
τοῦτο ἱστόριόν ἐστιν. "ἕπειτα εἰ ἐχώρεε τὸ ποτὸν ἐς τὸν ὃ πλεύμονα, 
\ 1 5 - ΠΟ. - A € / 21 -$. SONT S\ € ’ 
τὰ σιτία ἐν ἥμῖν ξηρὰ ἐόντα οὐχ ἂν ὁμοίως ἐπέσσετο᾽ δύο δὲ ἱστόρια 


τῷ ΟὟ 2 Κ ἘΞ πα , δι ΦΑΣΙ re À JE AC Jen ἢ ΄ 
TAUTA EGTL. αι τὰ φαρμαχα 0€ τὰ ὑπηλατα ἐπὴν πίωμεν; χώρϑξέει 
10 


\ 


€: =» 7 Led / 4 AA 15 “ ἐν: ΄, ΄ 
ἥμιν ἐζὼ τῆς χοιλίης" ξεχει QE XAL TO2E ουτῶς" οχοσα QAOUAXA Χχα- 


LE. CMS ! À / À ASE lé Dex La ΄ 

θαρτιχά ἐστιν À ἄνω ἢ χάτω ἢ καὶ ἀμφότερα, ταὐτὰ ποιέει “ πάντα 
7, ΄ \ \ X 2 \ D ΤΟΣ A # [4 , “- 
καίει χάρτα, χαὶ τὰ μὲν ἰσχυρὰ αὐτῶν ἣν τύχη ἅψασθαί τι τῶν 
€ “ὦ Ὡ ΄ € τς νι SA\ op LA Ν ᾿ - 
ἁπαλῶν τοῦ σώματος, ἕλχοϊ᾽ τὰ δὲ μαλαχώτερα ἄραδον ποιέει, τοῦ 
χρωτὸς ὅ τι ἂν 3 ἀλειφθῇ εἰ δὲ ἔλθοι τι τούτων τῶν φαρμάκων ἐς τὸν 
f / y LA , -ὉῪ L4 A \ LA Α 
πλεύμονα, δοχέει ἄν μοί τι μέγα ποιῆσαι καχόν * τὸ γὰρ φλέγμα. τὸ 
ἀπὸ τῆς χεφαλὴῆς ἐν χάρτα ὀλίγῳ χρόνῳ ἕλχοϊ" ἁπαλὸν γὰρ χαὶ 
πὸ τῆς χεφαλῆς ἐν χάρ ἴγῳ χρόνῳ ἕλχοϊ OV γὰρ χαὶ 

Φ \ LFB ARLES 6 2 λεύ \ 4 ἐλ) 67 3 10 [4 - 
ἀραιὸν χρῆμά ἐστιν ὃ “πλεύμων, χαὶ ἣν ἑλχωθῇ, οὐ καλῶς ἕξει χεῖ-- 
vos ὃ ἄνθρωπος διά γε πολλά. Ἢ δὲ χοιλίη ὑπὸ τοῦ φαρμάχου οὐχ, 
ἑλχοῦται, ὅτι χρῆμα ἐστιν ἰσχυρὸν “ἢ 


θύων χρέονται οἵ πλεῖστοι τῶν χτηνέων τοῖσι μὲν δέρμασιν ἀντὶ 


τ Πν. EGUK. -- χαί οἱ Lind.- οἱ om. vulg.- πρόσετι γι]. -- πρόσεστι LK, 
Lind., Mack. -- Post πρ. addit χοίλη al. manu H.- διαρθροῖ EFHIJL, Lind. 
— διαρθρεῖ vulg. —  περιπν. EGHIK, Ald.- ἄνθρωποι, al. manu ἀνθρώ- 
ποισι H.—57xv. EGHIJK.- ἔχε: δὲ οὐχ ὥσπερ χωρέε: τὸ FGIJy.-Eyer δὲ οὐχ 
ὡς χωρέει τὸ (E, al. “Ἰᾶππ ἔχει δὲ οὕτως" χωρέει τὸ) (H, ἔχει δὲ ὧδε" οὐχ 
ὥσπερ χωρέει τό).-- χωρέειν vulg.—ywpée: Ald., Lind., Mack. —‘ Ante ἀπὸ 
addit al. manu οὔτω χαὶ εἰς τὸν πνεύμονα H.- ἐς (εἰς J) τὸ ἄλλο vulg.-Il 
faut omettre la préposition comme le conseille Heringa; voy. Érot., éd. 
Franz, p. 58. -- ἐπαυρίσχεται EJP.— 5 ὅπ. GIJ.-10 om. EGUK , ΑἸα. -- εἰς 
ΠΕ. --πν. EGHUK. - ἀλλὰ.... πλεύμονα om. (E, restit. al. manu sine τὸ 
ποτὸν) FGHIJK. —5 Post 6x. addit δὲ al. manu Ἡ. -- πν. EGIJK. - φημὶ om. 


vulg.— J'ai ajouté φημὶ entre crochets à cause de l’accusatif. -- ἀναπνέειν ᾿ 


ΕΗ. -- ἀναπνεῖν vulg.—?’7xv. ΕΘΗ͂ΙΚ. -- πλήρει GHJ, ΑἸα. -- πλήρει vulg. - 


C4 Ὁ, A - \ 
ὥσπερ δέρμα" χαὶ τῶν μὲν At 


ais à Ci 


DES MALADIES, 607 


pourvu d’un tuyau, les animaux n’auraient pas de voix; nous 
émettons des sons à l’aide du poumon, en raison de ce qu'il 
est creux et qu'un tuyau y est adjoint; le son est articulé par 
les lèvres et la langue. J’ai plus amplement expliqué cela dans 
la péripneumonie (Promesse non tenue ou livre perdu, voy. t. 1, 
p- 58). A ceux donc qui croient que la boisson est portée 
dans le poumon, j’oppose ma réfutation. Les choses sont ainsi: 
la boisson se rend dans le ventre, et de là elle est absorbée 
par le reste du corps. Il faut faire attention à ce que je vais 
dire; ce sont autant de preuves que la boisson passe, non dans 
le poumon, mais dans le ventre. Si la boisson passe dans le 
poumon, je dis que, le poumon étant rempli, on ne pourra fa- 
cilement ni respirer ni parler; il n’y aurait en effet rien qui 
fit écho au poumon , étant plein; voilà une première preuve. 
Puis, si la boisson allait dans le poumon, les aliments , étant 
secs dans notre corps, ne seraient pas aussi bien digérés. Voilà 
deux preuves. Les médicaments évacuants que nous buvons 
sortent par le ventre; or, voyez ce qu’il en est : les médica- 
ments qui sont évacuants par le haut ou par le bas , ou même 
par les deux voies, produisent les mêmes effets; tous échauf- 
fent fortement ; les énergiques, si par hasard ils s’attachent à 
quelque partie tendre du corps , l’ulcèrent; les faibles causent 
du trouble, à quelque point du corps qu’ils touchent ; mais, si 
quelqu'un de ces médicaments venait au poumon , il me sem- 
ble qu’il causerait beaucoup de mal; le phlegme qui descend 
de la tête ulcère le poumon en très-peu de temps; car le pou- 
mon est chose molle et liche, et, une fois ulcéré, la santé s’en 
trouvera singulièrement altérée pour beaucoup de raisons. 
Mais le ventre n’est pas ulcéré par le médicament, attendu 


τούτω EH.—5 πν. 611. -- ἐν Κ', Mack.-&Y pro ἐν vulg.— ϑπίωμεν.... φάρ- 
μαχα om. Κ. - χωρέε: ἡμῖν ἔξω τῆς χοιλίης ΕΗΡ΄. -- χωρέει τῆς χοιλίης ἔξω 
τυ ]σ. --- 1 φθαρτιχὰ Εἰ -- ἡμῖν φθαρτιχὰ θ΄. - ταῦτα vulg.-Je lis ταὐτά. --- 
“ι ἐλλειφθῇ Lind. -- ληφθῇ (L, vel ἐλλειφθῇ) Κ'΄.-- ἔλθη, al. manu ἔλθοι E.-rv. 
ἘΘΗΠΕ." μέγα τι ΕΗ. -- 2 xv. EGHUK.- ἕξη Ἐ.-- ἕξει om., restit. al, manu 
Η. -- ἐκεῖνος ΕΗ. -- γε om. ΕΗ. --πουλλὰ G, Ald., Frob. — 5 ὥσπερ δηλαδὴ 
συ]. -- δηλαδὴ om. (H, restit. al. manu) ν. 


608 QUATRIÈME LIVRE 
΄ “ \ 
ἱματίων, τῆσι δὲ χοιλίησιν ἀντὶ θυλάχων" ἰσχυρὸν γὰρ χρῆμα ἡ 
= 3 LA LES \ \ LA “ 
κοιλίη ἐστίν, "Ἔπειτα ἐπὴν ὑπὸ οἴνου μέλανος ᾿θωρηχθῶσιν οἱ ἄν-- 
1 Le το 
θρωποι, ἀποπατέουσι μέλανα. Ταῦτα δὲ πάντα ἱστόριά ἐστι, χαὶ 
LA 3 δ # - 
ἐπὴν σχόροδα φάγωμεν À τι ἄλλο ὀδμαλέον βρῶμα,, διουρέομεν ὄζό-- 
- ! -Ὁ \ 4 
μένην τοῦ βρώματος. Tara μὲν τὰ "ἱστόριά ἐστιν" ἔξεστι δὲ σχέψα- 
/ οἱ , τα ΑΝ Ὁ 
σθαι χαὶ τόδε ὅ τι μέλλω ἐρέειν" εἴ τις χυκεῶνα ὅπίοι ἢ ἄλητον ἑφθὸν 
1 ΜᾺ Ὡ A ΄ τ 
bogoin, ἤ τι ἄλλο τοιοῦτο, χαὶ ἔλθοι ἐς τὸν πλεύμονα τοῦτο, δο- 
/ à SA ΝΛ w7 AS 35 / 0 “ὦ 5: ΟΝ , S 
χέομεν ἂν αὐτὸν οὐδὲ ζώειν οὐδὲ ὀλίγον χρόνον" ἐπὴν γάρ τι μιχρὸν 
EL ' , À \ / Ὁ 
ἔλθῃ ἐς τὸν "πλεύμονα φλέγμα ἢ ἐς τὴν σύριγγα αὐτοῦ, πολλὴ βήξ 
\ , ᾿ “» ΜΝ 
τε χαὶ ἰσχυρὴ γίνεται χαὶ σπασμός" εἶ δ᾽ οὖν ἄρα χαὶ "ζώει ὃ ἄν- 
\ \ à CT 5 
θρωπος πιὼν τὸν χυχεῶνα ἢ τὸ ἄλητον ῥοφέων, πεσσομένου τοῦ ῥο- 
φήυνα θέομην ἂν δοχέω πολλήν τε καὶ ἰσχυρὴν τῷ σώ ΐ 
φήματος, θέρμην ὃν δοχέω πολλήν τε καὶ ἰσχυρὴν τῷ σώματι γί- 
5 RES \ ᾿ 
νεσθαι xat πόνον πολλὸν, ὥστε μὴ ἀποπατοίη χατὰ τρόπον εἰ ἐς 
τὸν πλεύμονα ἔλθοι. Ταῦτα δὲ ἱστόρια ἕπτά ἐστιν᾽ ἔπειτα τὸ γάλα 
- À 24 ΕΞ \ δί * A , A \ TARN Ὁ 
πῶς ἂν ἔτρεφε τὰ παιδία, εἴ γε χωρέοι πρὸς τὸν πλεύμονα ; τοῦτο 
NA. € ! NO ᾿Ξ \ KE DS? À à x = / # LC 
δὲ ἱστόριον ἄλλο mor, χαὶ ταῦτα οὐδ᾽ ἂν ἐπηγαγόμιην ἔγωγε τῷ 
ἕω \ \ d LI a “- s 
λόγῳ ὅτοιοῦτο ἱστόριον οὐδὲν, εἰ μιὴ ὅτι πολλοὶ κάρτα Tv ἀνθρύπων 
\ \ SEUL 22 \ 4 à LA Σ \ # FRE \ \ 
τὸ ποτὸν δοχέουσιν ἐς τὸν πλεύμονα χωρέειν, χαὶ ἀνάγχη ἐστὶ πρὸς 
- 4 . 
τὰ ἰσχυρῶς δοχέοντα, τὰ πολλὰ ἱστόρια ἐπάγεσθαι, εἴ τις μέλλει τὸν 
7 - \ , / - Ὁ 
ϑάχόντα ἐχ τῆς πρὶν γνώμης μεταστρέψαι τοῖσιν ἑωυτοῦ λόγοισι πεί- 
\ 4 \ 
σειν. Καὶ διὰ τόδε où χωρέξ! τὸ ποτὸν ἐς τὸν 1 πλεύμονα, ἀλλ᾽ ἐς τὴν 
7 y \ Φ «τῶδοῦ ον « ΄ Ὁ 15 LA Je | 
χοιλίην, ὅτι προσαφὴς αὐτῇ ἐστιν ὃ στόμαγος τοῦ ἀνθρώπου ἀεὶ 
"ἄσχων, χαὶ χωρέει ἐς ἐχεῖνον, χαὶ ἅμα ἐπίχειται τῇ σύριγγι τοῦ 
[74 -Ὁ - “Ὁ 
" πλεύμονος, ὥσπερ κισσοῦ φύλλον, ὥστε οὐκ ἂν παραχαθιεῖ ἐν τῇ 


2 3 , 


΄ 2 LA \ τ τ 
15 χαταπόσει,, εἰ χωρέει ἐς αὐτόν, Καὶ ταῦτα ἐς τοῦτό mot εἴρηται. 


ει Θωριχθῶσιν E, Lind.- φάγομεν ὅ. ----Ξ ἱστόρια ἔξεστι, σχέψασθαι δὲ (ox. 
δὲ ἔξεστι Lind.) vulg. -- Jai corrigé d’une manière probable. — : πιήσῃ (x. 
om. FGUK) vulg.-romon H, Ald.-xouoet E.-Je lis πίοι. Voy. plus 
bas, 1. 11, πιὼν τὸν χυχεῶνα. -- ἔλθη FHUJK.-7v. GIJK.-Goxéwyey EH.- 
ζώην Η. --- ἰ πν. GHIJK.- Comparez le raisonnement d’Érasistrate pour 
réfuter un médecin défenseur de l'opinion ici combattue : ἔπειτα τοῦ 
πνεύμονος καὶ πυχνοῦ παντάπασι γεγονότος, πῶς τὸ σὺν χυχεῶνι πινόμενον 
ἄλφιτον διέξεισι χαὶ οὐκ ἐνίσχεται; τουτὶ γὰρ Ἐρασίστρατος ὀρθῶς πρὸς 
αὐτὸν ἠπόρησε. Plut., Symp., VIT, 9,1. -- "ζώῃ vulg.-Ante πιὼν addit 
καὶ Ἡ. -- πιῶν 1. --πεσσουμένον vulg.-reccop.évou ΕΦΚ. -- γὰρ (γε Κ', Foes 
in not.) τοῦ νυ]σ. -- γὰρ om. KL.—° ὥστε εἰ (? pro εἰ E, Lind.) ἀποπατοίη 
2 τρ. ἢ ἐς τὸν πλ. (nv. GK) ἔλθοι vulg.- ὥστε ἀποθανεῖν x. tp. ἣν ἐς. τ. 
πλ. ἔλθοι Κ'. --ὥστε οὐχ ἀποπατέειν (αι οὐχ ἂν ἀποπατοίη) χ. τρ., εἰ ἐς τὸν 


DÉS MALADIES. Ὁ 609 
qu’il est résistant comme une peau. En Libye (comp. de la Ma- 
ladie sacrée, 8.1, p. 357), on se sert généralement de la peau du 
bétail pour vêtement, et du ventre pour sac; le ventre est en 
effet quelque chose de solide. De plus, quand on boit large- 
ment du vin noir, les selles sont noires. Ce sont autant de 
preuves. Mangez de l'ail ou tout autre aliment à odeur forte, 
Purine rendue ἃ la même odeur. Voilà les preuves. On peut 
encore prendre en considération ceci que je vais dire : qu'on 
boive du cycéon , ou qu’on prenne un potage de farine cuite, 
ou quelque autre chose de ce genre, et supposez que cela ar- 
rive dans le poumon; le sujet, nous le pensons, ne survivra 
pas, méme un peu de temps; car la moindre parcelle de 
phlegme qui arrive dans le poumon ou dans le tuyau du pou- 
mon, excite une toux forte et répétée, et cause du spasme. 
Mais admettons même qu’on vive après avoir bu du cyccon ou 
pris en potage de la farine; ceci se digérant, il se produira, je 
m'imagine, une forte chaleur dans le corps et beaucoup de 
souffrance, et les selles ne seraient pas naturelles si ces ali- 
ments allaient dans le poumon. Cela fait sept preuves. Et puis, 
comment le lait nourrirait-il les enfants s’il allait dans le pou- 
mon? C’est là une autre preuve pour moi; et je n’aurais pas ! 
accumulé tant d'arguments si la croyance au passage des bois- 
sons dans le poumon n’était très-répandue. Or, contre des 
opinions très-générales, il faut apporter beaucoup de preuves, 
si lon veut décider par des discours un esprit rebelle à quitter 
une ancienne opinion. La boisson va, non dans le poumon, 
mais dans le ventre, parce que le pharynx, toujours ouvert, y 
tient par continuité, et que la boisson entre dans le pharynx. 
De plus, le tuyau du poumon est surmonté d’un opercule en 


πλ. ἔλθοι Foes in not. - La conjecture de Foes me paraît bonne.-ywpéer 
vulg. —77rv, GHIJK,—5 τοιοῦτον EGHJK.- δοχέωσιν IJ.- πν. GHUXK. - τις 
Κ΄. -- τις om. vulg.—° ἀχούοντα HJK, Ald., Lind., Mack.-roïc vulg.- 
τοῖσιν Ἡ, -- ἑωυτοῦ τε vulg.-7e om. EFGHIJK, — 1 πν, GHIK. -- ἀλλὰ EH, 
"- ἐστιν αὐτῶ ΒΗ. -- αὐτῷ τυ]δ. -- αὐτῇ Κ',-- χαὶ ἀεὶ χάσχων τοῦ ἀνθρώπου, 
χαὶ χ. EH. —"x7. ἘΘΗ͂ΙΚ. --- 5 χαταπώσε: 1. -- χωρέοι (H, al. manu) IK. 
- αὐτὸν ΗΚ΄. -- ἑωυτὸν vulg.- εἰς EHIJ, 
TOM. VII, 39 


610 QUATRIÈME LIVRE 
57. Χωρέει δὲ To ποτὸν ἐς τὴν χοιλίην, χαὶ ἐπὴν πλησθῇ, 6 
- - , \ » 
σπλὴν ἀπ᾽ αὐτῆς δέχεται χαὶ διδοῖ ἐς τὰς φλέδας καὶ ὅ" ἐς τὸ ἐπί- 
ἈΞ \ u » \ ΕΒ Ἀν 2 \ 2 AS 
πλοον χἀὶ ἐς τὸ χάταντες, ἔς TE τὴν ὄσχην χαὶ ἐς τὰ σχέλεα χαὶ ἐς 
\ ΓΔ LL \ τ 2 ΄ 9 de - 1 
τοὺς πόδας, χαὶ ἐπὴν νοῦσος ἐπιγένηται, ὃ τῷ ὕδατι πολλῷ yopée 
x œ NE a! 45 x - 5 - “᾽ 
ὕπο τῆς χοιλίης, χαὶ ἐς τὸν σπλῆνα ἔρχεται ἀεὶ ἀπὸ τοῦ ποτοῦ, 
2 \ ’ € ! LA 3 A - , f [4 \ 
ἐπὴν πίῃ ὃ ἄνθρωπος. Γίνεται δὲ ἐπὶ τῆς νούσου ταύτης ὥστε u 
᾽ . À 5 τ“ , τ S 
πυρεταίνειν, ὁ ἀλλ’ ἣν ἐν τῇ κοιλίη καῦμά τι A, À ὁκόταν ὃ ἄνθρωπος 
ὃ - δ. Δ / 1 \ 8 , \ Ν / À LA x 
UT, 5 δὲ χύστις χαὶ ἢ χοιλίη μὴ διηθέωσι χατὰ τρόπον, μιηδὲ 


“ἢ 


ἢ y Ὁ « \ 

ἐπιτηδείη διαίτη ὃ ἄνθρωπος χρῆται. Ὁ δὲ σπλὴν Sérovocéwv ἕλχει 
CHE ΩΝ 7 ba ee “τ \ CT u 

ἀπὸ τῆς χοιλίης ἀπὸ τοῦ ποτοῦ, À δὲ νοῦσος γίνεται, χαὶ À ὄσχη 
δι \ ΄ \ € - AUTRE { \ \ ΄ 
διαφανὴς γίνεται, καὶ αἵ χληῖδες χαὶ 6 τράχηλος καὶ τὰ στήθεα κατα- 

LA . Je \ Li / 
λεπτύνεται" τήχεται !yap ὑπὸ τῆς νούσου ταύτης, καὶ καταῤῥέει ἐς 
τὴν χοιλίην, τά τε χάτω ὕδατος πλέα ἐστὶ, καὶ ἀσιτέει ἣ χοιλίη, 
\ x \ ͵ , , 
καὶ ὃτὲ μὲν κάρτα στέγει, ὅτὲ δὲ καταῤῥέει, ἥ τε χύστις ϑοὐ διηθέει 


χατὰ τρόπον" ὡς ἐπὶ τὸ πλεῖον φρίχη τε διαΐσσει ἄλλοτε χαὶ À 


n A 


= -- , 18 «οὖν, τ o > 6 , Sex / 
\OTE ὁ , ᾿Ν Ξ Ξ — 
AOTE οιὰ TOU GUWILATOS, AOL πυρ ἐστίν οτε ἐπιλαμ. ανει, χαὶ τὸ προσ 


RUES 


wrov τῶν μὲν οἰδαλέον γίνεται, τῶν δὲ οὔ " ϑ ἔστι δ᾽ οἷσι χαὶ χα- 


ταῤῥήγνυνται αἵ χνῆμαι, ἐπὴν χοόνιον τὸ νούσημα γένηται. καὶ 

€ ” τὶ / [4 ἃ. Ve) / 5 / AS / - [2 

ῥεῖ αὐτόθεν ὕδωρ, χαὶ ἀγρυπνίη ἐπιπίπτει καὶ ἀδυναμίη τοῦ σώμα- 

2 \ f) Ὁ el A4 SR NICE ΩΣ / À / \ δλί 

τος χαὶ μάλιστα τῆς ὀσφύος, χαὶ ἐπήν τι φάγη À Tin καὶ ὀλίγῳ 
, / € \ \ x 10 À SANTE ER Le DT 

πλέον, πονέεται ὃ σπλὴν, καὶ τὸ πνεῦμα ruxvov ἀεὶ ἀφίει. Tadte 


δὲ σημήϊα ὕδρωπός εἰσιν. "Ἔστι δὲ καὶ περὶ τὴν 1' κοιλίην μοῦνον 
ἢ καὶ πυρὸς Aabovros À καὶ οὐχὶ, καὶ ἣ γαστὴρ μεγάλη γίνεται, καὶ 
\ A 
ὰ δὲ 


\ ep 12 ,2 ΄ Ἂ LAN se ΕΝ τ LA Η͂ 
τα σχέλεα OÙ πιμπλαται υοῦτος, τὸ AVU) του σώματος λεπτὰ 


' Καὶ τὸ vulg.-xai om., restit. al. manu Ἡ,, -- σπλήν τε γιι]ρ. -- τε est à 
supprimer. -- διαδιδοῖ Lind. —?xoi om., restit. al. manu . -- εἰς IJK. -- χαὶ 
ἐς τὴν ὀσχὴν Κ. ---ὖ ἐφ’ ὕδατι πολλῶ Κ΄. -- ἀπὸ pro ὑπὸ Κ΄. -- πυρετταίνειν 
GK, Ald., Frob., Mack. — ἄλλην (ἄλλως L, Lind., Mack) ἐν τῇ χοιλίῃ 
vulg.- ἄλλην est sans doute pour ἀλλ᾽ ἦν. Quant au reste, la vraie lecon 
est donnée par le passage parallèle des Mal. des femmes, ἰ : ἀρχὴ αὕτη 
τῆς νόσου χαὶ ἄτερ πυρετοῦ, ἢν καῦμά τι τῇ χοιλίῃ ἐνστῇ, καὶ ἣν À ἄνθρω- 
πος τὴν δίψαν μὴ χατέχῃ μ.ηδ᾽ À χύστις μηδ’ À κοιλίη διηθέωσιν τὸ οὖρόν 
τε χαὶ τὴν χόπρον χατά τε (lisez γε) δίχην, μὴ δὲ ἐπιτηδείῃ διαίτῃ χρέηται 
ñ ἄνθρωπος. En conséquence, au lieu du texte inintelligible de vulg. ἄλλην 
ἐν τῇ κοιλίη, je lis ἀλλ᾽ ἢν ἐν τῇ χοιλίῃ χαῦμά τι ἧ. -- ὅταν EH. —5 ἣν δὲ ἡ 
χ L, Lind., Mack. —5ürd νουσέων ΕΟΚ. -- ὑπὸ νούσεων (sic) 1. -- ὕπονο- 
σέων 1118. -- ὑπονουσέων vulg.-# τε νοῦσος Lind.—?Gè pro γὰρ L, Lind. 
-- ταύτης OM. ν. --α " χαὶ οὐ GHIJK.-meïorov L, Lind., Mack. -- φρίχει ΕΖ, 


0 νου κῶυμδ ολές, Ἰαρτοωνδᾶι 


D pp ph ὅς ὦ 


DES MALADIES. 611 
forme de feuille de lierre , de sorte que, dans la déglutition, 
ce qui prendrait la direction du poumon ne passerait pas. 
Voilà ce que j'avais à dire là-dessus. 

57. (De l'hydropisie. Le liquide ne s’écoulant pas hors du 
corps, cela suggère à l’auteur une comparaison avec ces vases qui, 
Pleins de liquide et ouverts par un tuyau, ne laissent cependant 
rien écouler, à moins qu’on ne pratique un petit pertuis qui per= 
mette à l'air d'exercer sa pression.) La boisson va dans le 
ventre; et, quand il est plein, la rate recoit de lui, puis donne 
aux veines, à l’épiploon, aux parties inférieures, au scrotum, 
aux jambes, aux pieds. La maladie étant survenue, une eau 
abondante vient du ventre, et la boisson, quand l'individu a 
bu, passe incessamment dans la rate. Cette maladie peut n’être 
pas accompagnée de fièvre ; il suffit qu’il y ait de la chaleur 
dans le ventre, ou que l'individu ait de la soif, que la vessie 
et le ventre ne filtrent pas comme il convient et que le régime 
ne soit pas bon. La rate, étant affectée, puise à la boisson 
dans le ventre, la maladie s'établit, le scrotum devient trans- 
parent, les clavicules, le cou et la poitrine maigrissent ; en effet 
cette maladie produit la colliquation, le liquide afflue dans le 
ventre, les parties inférieures sont pleines d’eau, le patient est 
sans appétit; tantôt il y a constipation, tantôt dévoiement ; la 
vessie ne rend pas bien; le plus souvent, du frissonnement 
parcourt de temps à autre le corps, parfois la fièvre s’établit ; 
chez les uns, le visage est bouff, chez d’autres, non; quelque- 
fois, la maladie s’étant prolongée, les jambes s’ouvrent et de 
l’eau s’en écoule. Il y a insomnie, faiblesse de tout le corps et 
principalement des lombes ; après qu’on a mangé ou bu, ne 
füt-ce qu’un peu trop, la rate devient douloureuse; la respira- 


— " χἔστι οἷσι, al. manu κἔστι δ᾽ οἷσι Η. -- καὶ om. EFGHIJ.- νόσημα EH. 
- γίνηται ΕἸ1Κ.-- αὐτόθι KL.— α πυχινὸν ΒΗ.-- ὕδροπος 11. -- εἶσιν om. (H, 
restit, al, manu) v.— 1! χοιλίη, al. manu (ην H.— 12 οὐ om. vulg.-J’ai 
ajouté οὐ, qui paraît exigé par le sens; voy. ἢ. 612, 1. 2, ἐν τοῖσι σχέλεσιν 
ὕδωρ οὐχ ἐπιγίνεται, et même page, 1. 17, où l’auteur dit que, dans l’hy- 
dropisie générale, les jambes se remplissent d’eau, ajoutant que dans l’autre 
le ventre seul est affecté, 


612 QUATRIÈME LIVRE 
4 .. 
1γίνεται" οὕτω δ᾽ ἔχουσι τὰ σημήϊα ἅπαντα βληχρότερά ἐστι, καὶ 
“ 9 ἐν M | gs oi ds; Ce A € , , 
ἅμα 3 καὶ ἐν τοῖσι σχέλεσιν ὕδωρ οὖχ ἐπιγίνεται, καὶ 6 πόνος τοσούτῳ 
ἐλάσσων. Περὶ δὲ τὴν χοιλίην μοῦνον διὰ τόδε δὕδρωψ γίνεται" ἐπὴν 
\ [1 > La \ eo 2 9. δ ἮΡΕ EL 3 λ 4 
γὰρ ἁλὲς ἐπιγένηται, καὶ δδὸς ἐν ἀρχῆσι μὴ ‘yivnrar ἐς τὸ χάτω, 
ἀλλ᾽ ἀπολήφθῇ ἁλὲς ἐν τοῖσι φλεύίοισιν. ἅτε χαὶ ἀναπνοὴν μὴ ἔχον 
΄ ΕΝ / / 2 fa y “ σ Αἵ “ ΄ 
μήτε ἄνω μήτε χάτω», ἀποστήοιξιν ἔχει, “Ὥσπερ εἴ τις ἄγγος μέγα 
/ δ, À P\ à LA PE 2 FA 5 ade 
μικρόστομον δἀπολαδὼν χαταστρέψειεν ἐν τάχει, εἶτα χαθ᾽ ἥσυ- 
χίην ἀπὸ τοῦ στόματος ἀφέλοι τὸ ἐπιχείμενον, χαὶ ἣν τοῦτο ποιήσῃ; 
μιν 4 A Le 
τὸ ὕδωρ οὐκ ὅ ἂν ῥεύσειεν ἔξω᾽ οὐ γὰρ ἔχει πνοὴν, ἀλλ᾽ ἀποχέχλει- 
À Ὁ Ὁ es γι 
σται ἀπὸ τοῦ ἐντὸς πνεύματος " ἐνεὸν γὰρ τὸ πνεῦμα πληροῖ τὸ ἄγ- 
\ 3 ΄ UE 4 4 \ 2 τ - σα 
γος χαὶ ἀντιστηρίζει τῷ ἔξω» πνεύματι, χαὶ οὖχ ἔστι τῷ ὕδατι 
EM - τ 1 
ἐχδρομὴ ὑπὸ τοῦ πνεύματος τοῦ πληροῦντος τὸ ἄγγος χαὶ ἅμα ἐπι- 
χειμένου τοῦ ἠέρος" ἣν δέ τις χλίνειε χαθ’ ἡσυχίην τὸ ἄγγος À κατὰ 
πυθμένα τρήσειεν, ἐξελεύσεται τὸ πνεῦμα x τοῦ ἄγγεος" ἐξιόντος 
ν es 4 4 ι AUS ELA “ TS, \ - 
δὲ τοῦ πνεύματος, χωρέει χαὶ τὸ ὕδωρ ἔξω. Οὕτω δὴ xal τῷ 
EI - Ἅ ’ 
ὕδρωπι" ἢν μὲν παραπνοὴ ἢ ἄνω ἢ κάτω διὰ τῶν φλεόίων γένηται 
= ASE œ ΄ 4 2 \ , VIT \ ΓΝ ς do Ξ 
ἐν ἀρχὴ τῆς νούσου, ἔρχεται ἐς τὰ σχέλεα χαὶ ἐς τοὺς πόδας ὃ ὕδρωψ 
Le .-» “ # 
ἣν δὲ μὴ, αὐτοῦ μοῦνον εἴλέεται περὶ τὴν χοιλίην. ϑΙΚαὶ οὕτω μέν 
Al ’ LA , si \ D \ de 2 
μοι περὶ τούτων εἴρηται. Γίνεται ὃξ χαὶ τῇσι were ὃ ὕδρωψ ἐν 


τῆσι μήτρησι, καὶ ϑτὰ ἐν Tor χοιλίησι, χαὶ τὰ ἐν τοῖσι σχέλεσι, 


καὶ τἄλλα σημήϊα ταὐτὰ ἴσχει" CRE δέ μοι ἐν τοῖσι γυναι- 
/ / RCE εὐ 1 € τὸ ς 597 “- ΄ 

χείοισι νουσήμασι περὶ αὐτοῦ. 1 Αὗται αἱ τρεῖς ἰδέαι τῶν νουσημάτων 

, CES \ do , δι \ 4 4 

ἀπὸ τοῦ Pptgrese Γίνεται δὲ τὰ À νουσήματα πάντα FE LS 


χαὶ πάντα αὖξ εται ταχέως" ἔτι δὲ A us À γίνεται, ἣν ἐξ ἕτέ- 
12 


CU 


pns νούσου" τὸ σῶμα rny0èv ἐς τοῦτο περιέλθη. Ἂν μὲν οὖν ἐν 


’ / A ’ x , C4 “ 
τάχει προχαταλάδηται τὸ νουσημᾶ τὸν po θνήσχει, ἅτε τῆς 


: Τίνεται οὕτω οἰηθεῖσι, Τὰ δὲ σημήϊα vulg.-Foes conjecture : γίνεται. 
Οὕτως ἰηθεῖσι τάδε σημήϊα. Mais ἰγθεῖσι n’a point de sens ici. Je 115: οὕτω 
δ᾽ ἔχουσι τὰ σηυήϊα. — ? χαὶ om. K.— 5 ὕδροψ IK, --- 4 γένηται 4. -- ἀλλὰ 
HIK.- ἀποόληθῇ γυ]5. -- ἀποληφθή Ε (H, al. manu ἀποόληθη) Κ', Mack. — 
5 ἀναλαδὼν L, Lind., ΜδοΚ. -- χαταστρέψε: ἘΠ. -- ἐν τάξει ἘΕΘΗΜΚ.--- 
6 ἐχρεύσεται sine ἂν EFG (H, ἐχρεύξεται sic) IJK, Ald. -- οὐ E. -- οὐδὲ vulg. 
- οὔτε FGUK. -- ἀλλὰ EH. — ἐννεὸν (sic) Ald. —75È, al, manu δὴ Η. -- ὕδροπι 
UK. -- ἢ ἄνω ΕΗ. -- ἄνω sine ἢ νυ ]σ. -- ὕδρον ΤΚ. -- εἰ ΕΗ. -- μόνον Η. -- eilée- 
ται H, ΑΙα. ---ϑ χαὶ om. FGLK.-6 ὕδρωψ om. ΕῸ. -- ὕδροψ ἘΚ. --τῇ (bis) 
pro τῇσι 7. ---ϑτὰ om. ἡ. --τὰ ἄλλα Η. -- σημεῖα H.-Ante ταὐτὰ addunt 
πάντα ΒΗ. -- ταὐτὰ Κ΄, Foes in not., Lind., ΜΙΔ0Κ. -- ταῦτα vulg.-voof- 


DES MALADIES. 613 
tion est toujours fréquente. Tels sont les signes de l’hydropi- 
sie. L’hydropisie peut encore être bornée au ventre seul, avec 
ou sans fièvre ; l'abdomen se tuméfe ; les jambes ne s’emplis- 
sent pas d’eau; et les parties supérieures maigrissent; dans cet 
état, tous les signes sont atténués, et, si en même temps il n’y 
a pas d’eau dans les jambes, les souffrances en sont d’autant 
moindres. L’hydropisie bornée au ventre se produit ainsi : 1] 
y ἃ afflux, sans qu’au début la voie soit ouverte avec les par- 
[165 inférieures; l’interruption produit l’accumulation dans les 
veines; et, comme il n’y a de respiration ( communication avec 
l'air extérieur) ni par le haut ni par le bas, la fixation s’opère. 
C’est comme si, prenant un grand vase à goulot étroit, et le 
renversant vivement, on enlevait doucement le bouchon qui 
ferme le goulot; cela fait, l’eau ne coulera pas au dehors, 
n’ayant pas de respiration, et étant interceptée par l’air inté- 
rieur. En effet, l’air intérieur remplit le vase et s’oppose à 
Pair extérieur ; dès lors, il n’y a pas d’issue pour l’eau entre 
l'air qui remplit le vase et l’air qui presse par dehors. Mais, si 
lon incline doucement le vase ou qu’on y fasse un pertuis au 
fond, l’air sortira, et, avec lui, l’eau sortira aussi. Il en est de 
même de l’hydropisie; s’il y a respiration, ou en haut ou en 
bas, par les veines, au début de la maladie, l’hydropisie va 
dans les jambes et dans les pieds; sinon, le tourbillonnement 
se borne au ventre. Voilà ce que j'avais à dire là-dessus, Chez 
les femmes , lhydropisie se produit dans les matrices, dans le 
ventre et dans les jambes, et elle a les mêmes signes; j'ai ex- 
posé tout cela en traitant des maladies des femmes. Telles sont 
les trois espèces de maladies provenant de l’eau. Toutes ces 
maladies deviennent promptement mauvaises, et toutes s’ac- 
croissent promptement ; elles sont encore plus mauvaises si le 
corps, fondu par une autre maladie, tombe dans celle-ci. 
S’empare-t-elle vivement du patient, il succombe , la maladie 


μασι E. — 1 χαὶ αὗται αἱ Lind.-vosnuarwv Εἰ. -- ὕδροπος IJK. — " νοσή- 
ματα ΒΗ. -- " τιχθὲν 1. --7νόσημα EH. 


614 QUATRIÈME LIVRE 

1 / 2 EE, ’ LAN δὲ A 4€ / # ΄ 

νούσου χρονιωτάτης γενομένης" ἐπὴν δὲ χαὶ À χοιλίη εὔροος γένη- 

ται, κάρτα θνήσχει τάχιστα, ἐπαΐων τε χαὶ διαλεγόμενος. Ταῦτα 
4 d . 

δέ μοι εἴρηται περὶ ὕδρωπος, ὅθεν τε γίνεται χαὶ ὅτι τὰ σημήϊα αὖ- 


Ὁ 10 
TOU TUE. 


: Nécov 1. - ὕδροπος LK.- σημεῖα 21, 


DES MALADIES. 615 


ayant beaucoup duré; si le flux du ventre survient, 1] suc- 
combe très-rapidement, ayant sa connaissance et parlant 
(comp. Coaque 322). Voilà ce que j'avais à dire sur l’hydropi- 
sie, d’où elle provient, et que tels sont les signes qu’elle pré- 
sente. 


FIN DE LA GÉNÉRATION, DE LA NATURE DE L'ENFANT, 
DU QUATRIÈME LIVRE DES MALADIES 


ET DU SEPTIÈME VOLUME. 


TABLE DU SEPTIÈME VOLUME. 


Paris 50.5 dre «OR ee se ES Σ 
ARGUMENT DU DEUXIÈME LIVRE DES MALADIES, ........,. 4 
Des Maranies. ἔνε DEUXIÈME. . . eo ce νι. es 108 
ARGUMENT DU TROISIÈME LIVRE DES MALADIES. ......,.... 116 
Des MALADIES. LIVRE TROISIÈME. ..... ee. cuvee 148 
ARGUMENT DU Livre DES AFFECTIONS INTERNES. .......,. 162 
Des Arrecro(s ΠΡ ΝΗ CEUX TMSIETANO ἘΦ το ete 
REMARQUES SUR LES MÉDECINS CNIDIENS.. ..........,.,.. 304 
ARGUMENT DU LIVRE DE LA NATURE DE LA FEMME, ....... 910 ᾿ 


De τὰ NATURE DE LA FEMME... ..s.sessesesesesse 312 
ARGUMENT DES Livres DU FOETUS DE SEPT MOIS ET Du FoE- 

TUS DE HEXT MOIS Σ οὖν το devance eds eee 
Do ÉOErvs DE SEPT MOIS, , LES υτοίτια «nono ne due ἘΣ τ 
Do Fœrvus pe EUIF-MOIS, τῆ td dore 
ARGUMENT DE LA (TÉNÉRATION , DE LA NATURE DE L'ENFANT 

ET DU QUATRIÈME LIVRE DES MALADIES .,,,.......... 4062 
DE La GÉNÉRATION. . 22 T0 US ΣΕ ΡΥ 
De τὰ NÂTURE DE L'ENFANT τοῖς 08e code ON 
QUATRIÈME LIVRE DES MALADIES... ...os.sosesoseo..e D42 


FIN DE LA TABLE DU TOME SEPTIÈME. 


"δ᾽ 


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